Le week-end prochain, la course «Superloop Adélaïde 500» en Australie marquera le début de la saison des Supercars. Parmi les pilotes se trouvera aussi une Suissesse: Simona De Silvestro. Cette pilote âgée de 30 ans et originaire de Thoune sera la seule femme sur le grid. L`intérêt qu`elle suscite est d`autant plus grand, aussi et surtout dans les médias australiens, bien qu`elle n`ait jusqu`ici réalisé encore aucune percée. Une dixième place à la finale de la saison à Newcastle 2018 est le meilleur résultat remporté par De Silvestro au cours des deux années passées. De Silvestro fait le constat suivant : «2017 et 2018 ont été mes pires années et j`espère vivement que cela va changer cette saison.»

Dans l`équipe Kelly Racing, cette ancienne pilote IndyCar mise sur la continuité et y conduit une Nissan Altima pour Harvey Norman. Elle ne bénéficiera toutefois pas du soutien officiel de l`usine, mais relève que: «Dans la série Supercars, ce n`est pas aussi grave que dans d`autres championnats. Nissan nous a certes soutenus jusqu`à fin 2018, notamment sur le plan financier. Mais mon équipe peut compter sur des sponsors solvables. C`est pourquoi cela n`a pas vraiment d`importance.»

Cette année, De Silvestro a déjà acquis de l`expérience en Formule E lors de tests en Arabie Saoudite et aux 24 Heures de Daytona. C`est pourquoi cette pilote suisse véloce avec le numéro de départ 78 envisage son avenir avec un grand optimisme: «Je ne me suis jamais sentie aussi à l`aise avant une nouvelle saison qu`aujourd`hui. De Silvestro ne veut cependant pas révéler son ambition pour la troisième saison. Elle se contente de constater que: «Le championnat est âprement disputé. Tout doit être réglé de manière optimale pour que l`on puisse espérer faire partie des meilleurs. J`ai déjà franchi un cap important en quittant la Suisse pour participer à des courses en Australie. C`est pourquoi je considère qu’il s’agit d’un projet à long terme et je me réjouis d’ores et déjà de commencer la saison le week-end prochain.»