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22.10.2024 Aperçu Rallye du Valais: lequel des deux va remporter le titre? Burri ou Coppens?
Burri Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Michaël Burri est en tête du Championnat de Suisse des rallyes avec un point d'avance © Eichenberger

Affrontement au Rallye International du Valais! Le titre de champion de Suisse des rallyes 2024 est en jeu entre Michaël Burri et Mike Coppens. Les deux pilotes Skoda ont seulement un point d'écart!

Difficile d'imaginer une finale plus passionnante. Le Championnat Suisse des rallyes déterminera vendredi/samedi prochain qui sera le champion suisse. La situation de départ est très serrée. Le duo Michaël Burri/Gaëtan Aubry est en tête avec un seul point d'avance sur Mike Coppens/Christophe Roux. Les deux candidats au championnat courent sur une Skoda Fabia. En outre, tous deux ont déjà remporté deux rallyes cette année: Burri le Rallye de Bourgogne et le Rallye Mont-Blanc Morzine, Coppens le Rallye du Chablais et le Rally del Ticino. Le tableau ne pourrait donc pas être plus équilibré.

Il n'y aura pas non plus beaucoup à calculer. Si Burri devance Coppens, Burri sera champion de Suisse. Pour Coppens, la situation est très légèrement différente. Il sera champion de Suisse des rallyes s'il termine devant Burri. Mais cette règle ne s'applique à Coppens que jusqu'à et y compris la troisième place, ce qui signifie que s'il termine troisième et Burri quatrième, il sera champion. Ensuite, toutes les constellations se termineraient en faveur de Burri. Une égalisation de son résultat à biffer jusqu'à présent (ce serait une quatrième place; pour celle-ci, il y gagnerait 23 points), ne le ferait pas avancer. Dans ce cas, Coppens resterait assis sur les 135 points qu'il possède déjà aujourd'hui. Et Burri n’aurait plus besoin de faire des points, car il en a déjà 136.

Mais ceux qui les connaissent bien savent bien que si le rallye se déroule normalement, ils viseront tous les deux la victoire. La tactique est une chose difficile dans un rallye de 181,98 kilomètres. Burri estime: «Il ne sert à rien de se contenter d'attendre et de regarder Mike. Nous devons veiller à le devancer. Or, la seule façon de le faire, c'est d'attaquer.» Même son de cloche chez Coppens. Lui aussi est conscient que tout dépend de ses propres mains, respectivement de ses pieds. «Grâce à ma victoire au Tessin, ma position de départ est telle que je ne dois pas me dire que Burri doit tout au plus terminer troisième par exemple. Nous avons tous les deux la possibilité de gagner. Ou disons plutôt: quasiment la même chance!»

Coppens Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mike Coppens pourrait remporter le titre pour la deuxième fois en Valais © Eichenberger

Pour Burri, ce serait son premier titre. Coppens a remporté le championnat suisse des rallyes en 2021. À l'époque, il avait remporté pour la première fois son rallye à domicile. Faut-il y voir un bon présage? «Le Rallye du Valais est et restera toujours le grand temps fort du calendrier. Tout le monde veut le gagner. J'y suis parvenu en 2021 et 2022. Peut-être que cette année, je réussirai le triplé.»

Quoi qu'il en soit, la concurrence ne manquera pas. 83 véhicules modernes seront au départ – 26 pilotes, comme Coppens et Burri, seront au volant d'une voiture de Rally2. Le champion des années 2022 et 2023 en fera partie: Jonathan Hirschi et sa copilote Mélanie Tendille sur une Citroën C3. Jonathan Michellod (avec Stéphane Fellay) ne manquera pas non plus son rallye à domicile. Cependant, le pilote Skoda pourra-t-il se hisser parmi les premiers? Michellod n'a participé qu'à un seul rallye cette année: le «Chablais».

Thibault Maret (Skoda également) fera également son retour après une pause. Le jeune Valaisan, qui fera cette fois-ci confiance aux talents de navigation de Pauline Denis, n'a toutefois renoncé qu'au Rally del Ticino, contrairement à Michellod. On attend également avec impatience les résultats de Nicolas Lathion/Marine Maye (Skoda Fabia) et surtout d'Ismaël Vuistiner/Florine Kummer (également Skoda Fabia). Ce dernier participera pour la première fois à un rallye dans une voiture de prestige. S'il se montre aussi performant qu'au volant de sa Renault Clio Rally5, le rapide Valaisan devrait être la surprise de l'épreuve. Mais il ne faudrait pas oublier Pascal Perroud. Au Tessin, il a encore eu du mal avec l'ex-Hyundai de Burri. On verra comment le champion de la classe historique VHC de l'année dernière s'en sortira cette fois-ci.

À propos de VHC: 20 voitures y seront au départ, avec en tête l'actuel leader Eddy Bérard. Le pilote de la BMW M3 se lancera dans la course avec 133 points. Son premier poursuivant sera Eddy Tapparel sur sa Porsche 911 SC (119 points). Mais le revenant Florian Gonon (Ford Escort MK1) fera également partie des grands favoris.

Gonon Horgnies Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
De retour au VHC: Florian Gonon (avec le copilote Michel Horgnies) © Eichenberger

Chez les juniors, Yohan Surroca devrait être le grand favori. Il affrontera Jérôme Nanchen (Opel Corsa) au volant de la Peugeot 208. Gauthier Hotz, déjà assuré d'être champion, ne prendra pas le départ cette fois-ci à cause des examens à l'université. Cela augmente également les chances de Philippe Broussoux en Coupe de Suisse des Rallyes. Le pilote Renault-Clio n'a actuellement que onze points de retard sur Hotz jr.

Dix-huit équipes se sont inscrites au Michelin Trophy Alps. Le titre y est désormais décerné. Le Français Alexandre Bastard (Renault Clio R3C) ne pourra plus être rattrapé. Dans le Michelin Trophy Alps Open, l'attribution du titre est littéralement encore ouverte. Douze équipes y prendront le départ. Parmi elles, le top 4: Jonathan Scheidegger (42 points), Nicolas Lathion (35) ainsi que David Erard et Stefano Mella (26 chacun), à égalité de points.

Dans la catégorie VHRS, dans laquelle la régularité est de mise, onze équipes avec des véhicules historiques et deux équipes avec des véhicules modernes seront au départ. Comme pour les «modernes», les deux équipes en tête ne sont séparées que par un point. Le champion de l'année dernière Laurent Pernet (BMW 225) est en tête devant Dominique Udriot (Toyota Celica).

Les fans de rallye devraient également s'intéresser aux numéros de départ 7 et 31: avec la #7, personne d'autre que Jos Verstappen ne prendra le départ. Le père de Max, pilote de Formule 1, sera navigué par Renaud Jamoul au volant d'une Skoda Fabia RS Rally2. Quant à l'ancien champion Philippe Roux, il ne laissera pas passer l'occasion de participer une nouvelle fois au «Valais». L'ex-skieur, qui fêtera ses 72 ans en décembre, se laissera piloter au volant d’une Porsche 911 GT3 en RGT par Benjamin Bétrisey. Et last but not least: c'est aussi un ancien connu qui roule avec la #47 – Joël Grand. Le pilote de course de côte, qui a dû faire une pause cette année, revient à ses racines et pilote une Renault Clio S1600.

La 64e édition du Rallye International du Valais débutera vendredi matin à Anzère à 8h15. Au total, douze épreuves spéciales seront au programme, six le vendredi et six le samedi (à partir de 8h40). Vous trouverez de plus amples informations sur la RIV en cliquant sur ce lien.

Dates du Championnat suisse des rallyes 2024
19 et 20 avril, Critérium jurassien
30 mai - 1er juin, Rallye du Chablais
5-7 juillet, Rallye de Bourgogne - Côte Chalonnaise (F)
5-7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27-28 septembre, Rally del Ticino
24-26 octobre, Rallye International du Valais

Verstappen Red Bull Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jos Verstappen, le papa de Max, est invité à prendre le départ en Valais © Red Bull

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21.10.2024 Rapport du week-end 31/2024
Louis Deletraz 2024 Champion Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Champion ELMS pour la troisième fois: Louis Delétraz (devant à gauche) © ELMS

Quel week-end pour les Suisses!!! Louis Delétraz remporte pour la troisième fois le titre en ELMS, David Droux est le nouveau champion de la Michelin Le Mans Cup!

Tous les Suisses n'ont pas exulté ce week-end. Mais quelques-uns l'ont fait. A commencer par Louis Delétraz. Le Genevois a remporté le titre pour la troisième fois après 2021 et 2022 lors de la finale ELMS à Portimão. Avec le Britannique Jonny Edgar et l'ex-pilote de Formule 1 Robert Kubica, il s'est assuré la deuxième place lors de la finale – dans le sandwich des deux voitures LMP2 de Cool Racing. L'écurie suisse n'engage certes pas de pilotes suisses en LMP2, mais elle a tout juste réussi à monter sur le podium général avec la #37 et sa victoire au Portugal. Outre Delétraz, une équipe suisse s'est donc également classée dans le top 3.

Ce point, qui a permis au Cool Racing de monter de justesse sur le podium, a manqué à Grégoire Saucy au classement ProAM. Le double vainqueur de la saison a manqué de peu la troisième place au classement final pour un seul point. L'hymne suisse a également été joué en LMP3. Là aussi, le Cool Racing a gagné. Au championnat, ce triomphe n'a toutefois pas suffi pour se hisser dans le top 3. Le Cool Racing s'est classé 5e au classement des pilotes LMP3 et 4e au classement des équipes. Il a également manqué ce fameux point à Rahel Frey pour se hisser à la troisième place du classement GT3. Kessel Racing et le Racing Spirit of Léman se sont réjouis de la deuxième place.

La Michelin Le Mans Cup a également connu une grande joie. Le pilote vaudois de LMP3 David Droux (également du Cool Racing) a remporté le titre lors de la dernière course. Droux s'est présenté à la finale en tant que deuxième du championnat et a profité d'une phase de «full-course yellow» vers la fin de la course. La quatrième place de la finale lui a suffi pour remporter le titre. La pilote Lamborghini Karen Gaillard, meilleure Suissesse, a terminé sixième au classement général en GT3.

David Droux Champion 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Dans la piscine: David Droux, vainqueur du MLMC © Cool Racing

La finale du DTM à Hockenheim a également marqué la fin de la saison pour Ricardo Feller. Le pilote d'usine Audi chez ABT Racing a été une fois de plus sous-estimé le samedi avec une 12e place. Lors de la deuxième course (partie de la troisième place sur la grille de départ), Feller a terminé sixième. Au championnat, il a manqué le top 10 – vous l'avez deviné – d'un point... Pour Emil Frey Racing, la saison s'est terminée sans temps fort. Ils ont terminé septièmes du championnat. Le nouveau champion est Mirko Bortolotti sur Lamborghini.

Dans l'ADAC GT Masters, l'équipe de Safenwil, avec les pilotes Alain Valente et Jean-Luc D'Auria, s'est classée 8e lors de la première course, après de longues discussions sur les limites de la piste. Dans la deuxième, Valente a décroché sa deuxième pole position de la saison et s'est classé troisième. Au championnat, le duo a terminé cinquième. Pour Alex Fach jr (dans l'équipe Fach Auto Tech), la saison s'est terminée avec une quatrième et une quinzième place. Le vainqueur du classement ProAM a terminé septième au total; Gregory de Sybourg 15e, le titre revenant à Kalender/Seppänen.

Dans l'ADAC GT4 Germany, l'équipe suisse Hofor Racing by Bonk Motorsport a perdu le titre quasiment dans la dernière ligne droite. L'équipe BMW du chef d'équipe Michael Bonk, jusqu'ici en tête, a été éliminée lors de la première course suite à un problème technique. Lors de la deuxième course, le duo Schrey/Piana a terminé dixième. Cela n'a pas suffi pour renverser une nouvelle fois la vapeur.

Le champion de la Porsche Sports-Cup Felix Hirsiger était lui aussi en lice à Hockenheim. Pour ses débuts en Porsche Carrera Cup Deutschland, il s'est classé 10e et 11e sur une voiture de Fach Auto Tech.

Robin Faustini s'est assuré une deuxième place à la fin de la saison de montagne. Le champion suisse de la montagne 2024 a pris le départ du Bongo Hill Climb Masters à Skradin, en Croatie, au volant de l'Osella PA30 fraîchement rénovée et équipée d'un moteur Zytek V8 de son père Simon Hugentobler. La victoire est revenue à l'Italien Fausto Bormolini.

Alain Valente Hockenheim 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pole position dimanche: Alain Valente, pilote GT-Masters © ADAC

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14.10.2024 Rapport du week-end 30/2024
Philip Ellis Meister 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Ellis (à droite) est champion IMSA dans la catégorie GTD © Winward

Philip Ellis et Patric Niederhauser avaient des raisons de faire la fête ce week-end. Ellis a remporté le titre IMSA en GTD aux Etats-Unis et «Nidi» a gagné la finale du GT World Challenge à Barcelone.

Félicitations à Philip Ellis!!! L'ancien pilote de DTM s'est assuré ce week-end le titre dans la catégorie GTD de l'IMSA. Ellis et son équipe Winward Racing ont entamé la dernière course à Road Atlanta avec une avance confortable et ont franchi la ligne d'arrivée de leur catégorie en 9e position, ce qui est certes le plus mauvais classement sur l'année, mais suffisant pour assurer le premier titre GTD. Winward avait déjà remporté le titre dans le classement par équipe lors de l'avant-dernière course. Pour Ellis, c'est la fin d'une saison extrêmement réussie. Le Zougois a remporté quatre des dix courses. Le pilote Mercedes-AMG GT3 est monté six fois sur le podium. Le titre chez les prototypes a été remporté par l'ancien pilote Sauber Felipe Nasr.

Patric Niederhauser a également réussi une belle fin de course dans le GT World Challenge. Lors de la dernière course de sprint de l'année, le Bernois s'est assuré avec son coéquipier Sven Müller la victoire lors de la deuxième course sur le circuit de Catalunya à Barcelone. Avec 29,5 points sur 35 possibles, «Nidi» s'est hissé à la quatrième place du classement général lors du dernier week-end de course, juste derrière le duo Ben Green/Konsta Lappalainen d'Emil Frey Racing. Pour Ricardo Feller, la saison s'est terminée avec une 16e et une 8e place, ce qui signifie la 9e place au classement final. Le titre est revenu à Lucas Auer/Maro Engel. Pour Lucas Légeret, la saison s'est terminée en Gold-Cup avec une victoire le samedi et une 5e place le dimanche. Au classement final, Légeret a terminé deuxième au total, à cinq points et demi de la tête.

L'Euro NASCAR a également disputé sa finale ce week-end. Lors des deux dernières courses de la saison, Thomas Toffel a pris la 7e et la 2e place pour l'équipe Race Art Technology, Toffel ayant réalisé le meilleur tour dans les deux courses et décroché la pole position en finale. Au classement général, Toffel a manqué de peu la troisième place.

Le meilleur Suisse lors de la cinquième manche de l'Ultimate Cup Series à Magny-Cours a été une fois de plus Axel Gnos, qui s'est classé troisième dans la catégorie LMP3. Dans la catégorie Nova-Proto, trois Suisses sont montés sur le podium: Luis Sanjuan/David Droux à la deuxième place, Nicolas Maulini du Team Racing Spirit of Le Mans à la troisième place. La finale de la saison aura lieu les 9 et 10 novembre au Castellet.
Niederhauser Patric Barcelona 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Une fin de course en fanfare: Niederhauser (à droite) a gagné à Barcelone © GT World Challenge

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11.10.2024 L'annuaire «RENNSPORT SCHWEIZ» paraîtra sous une nouvelle forme en 2024
Cover Jahrbuch 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Voici à quoi ressemble plus ou moins la couverture de RENNSPORT SCHWIEZ 2024

L'annuaire «RENNSPORT SCHWEIZ» continuera d'exister en 2024. Dans un nouvel habit et sous une nouvelle direction rédactionnelle. Le vernissage (pour les invités) aura lieu le 12 décembre.

Paul Gutjahr, alors président de la Commission Nationale du Sport (CNS), a écrit en 1984 la préface de la première édition de «RENNSPORT SCHWEIZ»: «Avec le présent annuaire du sport automobile, la scène nationale des courses, aux multiples facettes, continue enfin à vivre au-delà de la saison éphémère. Il s'agit d'une première publication de ce type. Elle constitue – je l'espère – le début d'une série de livres d'une grande valeur documentaire pour notre sport et permettra un jour, à l'avenir, une rétrospective sans faille.»

40 ans plus tard, le vœu pieux reste au programme. Fin 2024, «RENNSPORT SCHWEIZ» continuera de paraître (comme jusqu'à présent) chez AKTIV VERLAG – en ce qui concerne la mise en page, ce ne sera toutefois plus tout à fait comme les années précédentes. L'auteur de ces lignes a repris la direction rédactionnelle. L'ancien responsable, Peter Wyss, s'occupe des annonces et de la partie statistique détaillée.

Nous n'en dirons pas plus à ce stade. Le vernissage (pour les invités) aura lieu le 12 décembre. Il sera ensuite possible de se procurer le livre directement auprès de l'éditeur.

Jahrbuch 2024 Seiten Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Un avant-goût de l'un ou l'autre chapitre

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09.10.2024 Stephan Burri: «La journée de course devrait appartenir au championnat NATional!»
Burri Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Stephan Burri: 3e au classement général du CS de montagne, 2e à la Coupe de la montagne © Eichenberger

Depuis des années, Stephan Burri fait partie des pilotes de voitures de tourisme les plus rapides de Suisse. En 2024, il est monté sur le podium général du championnat de montagne. Il a manqué de peu la défense de son titre en Coupe de la Montagne.

L'année dernière, Stephan Burri (45 ans) a remporté la Coupe suisse de la montagne (pour les voitures de faible cylindrée jusqu'à 2 litres). Cette année, il a dû s'avouer vaincu de justesse par le Jurassien Jean-François Chariatte. En revanche, il est monté sur la troisième marche du podium du Championnat suisse de la montagne en tant que meilleur pilote de voiture de tourisme. L'ASS s'est entretenue avec le Bernois, qui vit et travaille depuis plus de cinq ans en Thurgovie.

Qu’est-ce qui compte: La joie de la troisième place au Championnat suisse de la montagne ou la défense manquée du titre de la Coupe suisse de la montagne?
Stephan Burri:
Je peux me réjouir des deux. C'est surtout Jean-François Chariatte qui a remporté la Coupe de la Montagne et qui le méritait. Bien sûr, j'aurais aimé remporter la coupe cette année aussi, mais cela n'a malheureusement pas tout à fait fonctionné.

Le point crucial a été la course de Reitnau...
C'est vrai, c'était le «killer». Lors de la deuxième course, l'arbre de transmission de ma VW Scirocco a cassé. Comme il y avait trop d'interruptions, je n'ai pas pu participer à la troisième course, car elle a été annulée. C'est ainsi que j'ai récolté un zéro pointé à Reitnau. Et je l'ai gardé avec moi jusqu'à la fin de la saison.

Reitnau n'a pas été la seule course où, au grand dam des pilotes et des fans, seules deux manches ont pu être disputées au lieu des trois initialement prévues. Que pourrait-on faire pour éviter de telles coupes dans le programme?
Je ne suis pas organisateur, donc je ne vois évidemment les choses que du point de vue des pilotes. Et je pense qu'il faut aussi faire la différence: Au Gurnigel, il a plu si fort qu'une troisième course n'a pas pu être organisée. A Oberhallau, c'est l'accident de Burgermeister qui a entraîné un retard prolongé. Là encore, on ne peut guère en vouloir à l'organisateur. La question est peut-être plutôt celle-ci: Ne devrait-on pas déjà faire une première course le samedi au lieu d'une troisième course d'entraînement? Ou, dans le cas de Hemberg, faut-il prévoir une quatrième course d'entraînement le dimanche matin? Là aussi, l’Interswiss a dû renoncer à la troisième course en raison de la météo. Et puis, il y a bien sûr toujours la question du programme-cadre. Là aussi, on pourrait faire des concessions le dimanche. Je pense que le jour de la course, le championnat national devrait avoir la priorité absolue.

Burri bontempi photo ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
A Reitnau, Burri a dû faire face à un arbre de transmission défectueux © bontempi-photo.ch

La suppression de la troisième course à Reitnau t'a-t-elle coûté la victoire dans la Coupe de la Montagne 2024?
Après la première course, j'avais plus d'une demi-seconde d'avance. Et comme Marco (Geering) a roulé fort, je ne sais pas si cela aurait suffi pour gagner. Mais j'aurais probablement terminé deuxième. Et cela aurait suffi pour remporter la coupe de la montagne.

Tu as une «double charge» depuis 2023. Tu ne conduis pas seulement la Scirocco, tu as transmis ton «ancienne» Polo à Jannis Jeremias. Comment se sent-on en tant que chef d'équipe?
Je ne me sens pas chef d'équipe. Jannis est lui-même responsable de sa voiture. Bien sûr, je lui donne des conseils s'il en a besoin. Et je m'occupe aussi de l'entretien. Mais je pense qu'il connaît mieux la Polo que moi.

Au passage, tu as également remporté l'Interswiss Trophy pour la quatrième fois consécutive (la cinquième au total). Quelle est l'importance de cette coupe pour toi?
Gagner cette coupe signifie beaucoup pour moi. Car tu ne gagneras pas ce trophée si tu es rapide dans une seule discipline. Dans l'IS Trophy, tu dois marquer des points en slalom et en montagne. C'est ce qui rend cette coupe si spéciale.

Beaucoup de tes concurrents vont s'équiper à nouveau pour 2025. Qu'as-tu encore en réserve pour ton Scirocco?
(Rire.) Un arbre de transmission plus puissant.

Jeremias Burri Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Une équipe forte: Jannis Jeremias (à g.) et Stephan Burri © Eichenberger

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