• C'est ici que naissent les talents

Les dernières nouveautés

04.10.2024 Jan Koch : «Le karting me fait du bien!»
Oskar Jan Koch Wohlen 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jan Koch avec son père Oskar Koch, qui est aussi mécanicien © Eichenberger

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: Jan Koch. Bien que souffrant depuis sa naissance de ce qu’on appelle le syndrome de Marfan, le jeune homme de 24 ans a réalisé son rêve de faire du karting.

Quand Jan Koch est entré en 2e année scolaire, il était déjà plus grand que ses professeurs. À 14 ou 15 ans, il mesurait 1,90 mètre, pour un poids de moins de 60 kilos. Ce grand gaillard de Villmergen (AG) était considéré comme un être à part et il est arrivé que des camarades de classe se moquent de lui. Rétrospectivement, il confesse que cela a été la pire période de sa vie. Aujourd'hui, Jan Koch a littéralement les deux pieds sur terre. Il sait ce qu'il peut et ne peut pas faire. «J'ai le cuir plus épais», explique-t-il. «Et les gens qui m’entourent ont gagné en âge et sont devenus plus compréhensifs.»

Depuis sa naissance, Jan Koch souffre de ce qu'on appelle le syndrome de Marfan, une maladie qui touche le tissu conjonctif. Comme celui-ci soutient toutes les parties du corps, il joue un rôle important dans la croissance. Et comme le tissu conjonctif est présent partout, les caractéristiques du syndrome de Marfan peuvent apparaître dans de nombreuses parties différentes du corps. Notamment dans le cœur, les vaisseaux sanguins, les os, les articulations et les yeux. Parfois, la peau et les poumons sont également touchés.

Cette maladie est due à une anomalie génétique. Pendant longtemps, les résultats cliniques de Jan ont indiqué qu'il y avait une suspicion de ... Mais il n'y a pas si longtemps, les derniers doutes ont été levés grâce à un test génétique: Jan est le premier porteur de la famille. Aucune anomalie n'a été constatée chez ses deux frères aînés.

Comme la plupart des personnes touchées par cette maladie, Jan Koch est très grand et très mince. «C'est une particularité du syndrome de Koch», explique son père Oskar. «Il fut un temps où les médecins prévoyaient que Jan atteindrait 2,05 mètres. Mais à 1,95 m, il a cessé de grandir. Sinon, il aurait fallu freiner artificiellement sa croissance par un traitement hormonal.»

L'un des plus gros problèmes de Jan, c’est une déformation des pieds. En d’autres termes, ceux-ci ne peuvent pas le porter très loin. Aujourd'hui encore, il dit qu'il lui est difficile de marcher pieds nus. La course n'est pas non plus son point fort. Et sauter lui fait tellement mal aux articulations qu'il préfère y renoncer. Mais il a fait de grands progrès après avoir été opéré des deux pieds. Il doit beaucoup à l'équipe médicale de la clinique Schulthess, à Zurich. Jan porte aujourd'hui des chaussures orthopédiques qui lui facilitent la vie. Même pour le karting.

Un hobby découvert dès son plus jeune âge. La technologie l'a toujours passionné. Enfant, il regardait les grands prix de Formule 1 à la télévision. Et quand l'occasion se présentait, il s'installait dans un kart de location pour quelques tours. Lorsqu'il a dit, un jour, qu'il voulait faire du karting «pour de vrai», ses parents et ses médecins n’étaient pas très enthousiastes. On lui a même déconseillé de le faire, en raison du risque de blessure. Mais Jan n'a pas baissé les bras, et son père l'a senti. «Il manifestait un tel enthousiasme pour le karting que j'ai fini par céder», confie Oskar Koch.

La décision ne fut pas facile à prendre. «Les parents d'un enfant 'ordinaire' qui souhaite faire du karting se demandent déjà s’ils peuvent en assumer la responsabilité en cas d’accident grave. Dans notre cas, la maladie de Jan s’est ajoutée à cette réflexion. J'ai vraiment cogité longtemps avant de finir par accepter.» En 2017, après avoir assisté à quelques courses, Jan Koch a suivi le cours de licence d'ASS sur la piste de karting de Lyss. Le même jour, son père lui achetait son premier kart. Le garçon a ainsi disputé ses premières courses dans le cadre du Kappelen Trophy. Toujours à ses côtés, son père endossait le rôle du mécanicien. «Je me souviens encore très bien de notre première course», raconte Oskar en riant. «Nous n'avions qu'une boîte à outils, rien d'autre.» Jan aussi ne peut s'empêcher de rire en repensant à ces débuts. «Nous débarquions en terrain inconnu. Nous n'avions pas de pneus de rechange et ne savions d’ailleurs même pas comment les changer...»

CT0 A9014 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le karting lui fait du bien, dit Jan Koch, pilote OK Senior © Eichenberger

Le duo a appris. Pas seulement au niveau technique, mais aussi sur le plan émotionnel. «Je n'ai jamais été le père qui se tient au bord de la piste et pousse son fils à se surpasser en gesticulant sauvagement. Je n'ai jamais fait cela et je ne le ferai jamais. Au contraire, je crois avoir plus souvent freiné Jan, par peur que quelque chose lui arrive.»

Jan s’est fait mal une fois ou l’autre, mais cela ne l’a pas dissuadé. «J’avais simplement la volonté de poursuivre et je l’ai fait», confie-t-il. Effet secondaire positif, il a aussi constaté que le karting lui faisait du bien physiquement. Comparé à d'autres, Jan a encore une apparence plutôt frêle. C’est dû notamment à son thorax en entonnoir. Mais il a développé sa masse musculaire au fil du temps. «Les gens qui ne m'ont pas vu depuis quelques années s'étonnent de ce changement. J'étais sec comme un haricot, mais aujourd'hui les proportions sont déjà beaucoup plus justes.»

Malgré ces progrès, Jan doit subir des examens médicaux chaque année et fait de la physio une fois par semaine. «Comme ma colonne vertébrale s'est développée en déviant à cause de la maladie, nous essayons de la renforcer également.» En karting, le jeune homme a peu de problèmes avec la musculature du cou. C'est plutôt la zone des épaules qui lui donne parfois du fil à retordre. Mais dans la vie quotidienne comme ailleurs, Jan a appris à exercer certaines activités différemment des autres. «Lors de mon premier apprentissage, celui de mécanicien en automobile, changer les pneus était pour moi très éprouvant physiquement. Jusqu'à ce que je trouve une technique qui me facilitait la tâche.»

En karting aussi, Jan a développé certaines techniques qui lui simplifient le travail au volant. Ne serait-ce qu'en raison de sa taille, il est très désavantagé. Là où d'autres jouent avec les masses et adaptent parfaitement leur centre de gravité, lui doit faire des compromis. «Bien que j'aie réglé le siège tout à l’arrière et les pédales tout à l'avant, je ne peux pas étendre les jambes. De ce fait, je me cogne partout. Mais avec le temps, on s'y habitue.»

Ces dernières années, Jan Koch a revu ses objectifs sportifs à la baisse. Il avait rêvé un moment donné à une grande carrière de pilote, «mais je ne la ferai pas», concède-t-il aujourd'hui. «Mes objectifs sont devenus plus réalistes. Mais je veux aussi être un exemple pour les autres. C'est important de leur donner du courage. On n’a parfois pas conscience de tout ce qu’on peut accomplir. Il faut simplement le vouloir.»

Jan Koch est déjà monté trois fois sur le podium du championnat Rotax au cours de sa carrière. Il se souvient encore très bien de la première. «C'était en 2020, à Wohlen. Ma copine de l'époque m’avait plaqué et je me suis fait descendre lors de la première course. Mais d'une manière ou d'une autre, j'ai réussi à appuyer sur le bouton «reset». J'étais déjà 7e lors de la deuxième manche et 3e en finale.» Comme il se bat avec des armes un peu émoussées en raison de sa taille, Jan a l'habitude de saisir toutes les opportunités qui se présentent. C'est pourquoi il réalise souvent ses meilleures performances dans des conditions difficiles. Ou comme en 2023 à Wohlen, lorsque l'asphalte s'est fissuré et qu'il a rapidement changé de trajectoire.

Cette année, Jan Koch souhaite prendre à nouveau le départ de la course de Wohlen, près de chez lui (dans le cadre du CS). La saison 2024 a en effet quelque peu pâti de sa formation. Car le jeune homme a récemment terminé avec succès un deuxième apprentissage de trois ans, en tant que spécialiste du transport routier. Il conduit donc des poids lourds de 40 tonnes. Si les élèves qui le harcelaient à l'époque savaient...

CT0 A9021 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Quand il s'agit de technique, c'est Jan qui donne le ton © Eichenberger

Lien permanent

02.10.2024 La vidéo de Wohlen est en ligne!

Le Championnat suisse de karting autobau a disputé sa finale de saison à Wohlen. Le résumé est dès à présent en ligne! Cliquez sur l'image – et c'est parti!

Lien permanent

23.09.2024 CSK à Wohlen: Voici les nouveaux Champions suisses de karting!
Meister 2024 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les cinq champions 2024: Jean Luyet (KZ2), Tiziano Kuznini (X30), Nicola Mateo Frigg (Super Mini), Chiara Bättig (OK Junior), Lyon Mathur (OK Senior) © Eichenberger

Que demander de plus en matière de course? La cinquième et dernière manche du Championnat suisse de karting autobau à Wohlen a été quasiment impossible à surpasser en termes de suspense. Les supporters venus en nombre ont trouvé leur compte.

La finale a été à la hauteur et surtout passionnante. La dernière course de la saison du Championnat suisse de karting autobau à Wohlen a proposé tout ce qui fait battre le cœur des amateurs de courses. Dans quatre des cinq catégories, il a fallu attendre la toute dernière course pour que les dés soient jetés. La décision la plus stressante a été prise dans la catégorie OK Senior. Le champion et le vice-champion y étaient séparés par seulement trois points.

Cependant, chaque chose en son temps: entre Lyon Mathur et Jérôme Huber, tous deux de l'équipe Innovate Competition, la situation de départ était déjà intéressante avant la finale. Vingt points séparaient les deux coéquipiers seniors. Après deux manches préliminaires au cours desquelles ils ont respectivement occupé la deuxième et la troisième place (derrière Levi Arn qui semblait littéralement s’envoler), l'écart ne s'élevait plus qu'à 16 points. Si Huber avait remporté la finale et obtenu en même temps les trois points supplémentaires pour le tour de course le plus rapide, Mathur aurait dû terminer au moins quatrième. Mais tous ces calculs se sont avérés vains. Lorsque le drapeau à damier est tombé, personne ne savait exactement qui était champion. Huber avait perdu la bataille pour la première place contre Arn, qui s'était vu créditer d'un «grand chelem» pour la première fois, et a dû se contenter de la deuxième place finale. Et le meilleur tour en course a également été réalisé par Arn. Mathur n'a donc pas dû finir quatrième. Mais la neuvième place, avec un tour de retard, a-t-elle été suffisante? Le matador local de Sarmenstorf (AG) a en effet manqué de freins à six ou sept tours de la fin et a tenté désespérément de savoir ce qu'il devait faire dans cette situation auprès de son équipe, et notamment de son père, qui se trouvait au bord de la piste. Poursuivre sa route a été le mot d'ordre. Cette décision s’est avérée être la bonne. Mathur a réussi à franchir la ligne d'arrivée et, en tant que neuvième, s'est vu attribuer encore douze points. Cela lui a suffi pour remporter la victoire avec trois points d'avance. «Je suis ravi de ce titre, même s'il n'a pas la même importance que le premier d'il y a deux ans», déclare Mathur. «Malgré tout, je suis désolé pour Jérôme. Il s'est bien battu et à la fin, cela a été extrêmement serré.»

Super Mini Frigg Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le numéro 1! Nicola Mateo Frigg avec Jan Schwitter de l'équipe UBIQ © Eichenberger

La course a également été serrée dans la catégorie Super Mini. Les deux pilotes de Spirit, Aurelio Longhitano et Aaron Buhofer, se trouvaient en tête avant la finale. Nicola Mateo Frigg de l'équipe UBIQ Racing se tenait en embuscade à la troisième place (avec 29 points de retard). Ce dernier avait déjà vu ses chances de titre s'envoler lors de la troisième course à Levier. Mais à Wohlen, Frigg a couru de manière irrésistible. Pole position, trois victoires de manche et, par-dessus le marché, le meilleur tour en course: comme Arn chez les seniors, Frigg a réalisé un «grand chelem» chez les plus jeunes. Et les deux pilotes de Spirit? Longhitano est parti de la 6e place et a été impliqué dans une collision lors de la première manche. Lors de la deuxième série, il a été troisième. Il avait alors déjà chuté à la troisième place du Championnat. Buhofer s'en est mieux sorti. Avec deux deuxièmes places, il est devenu le nouveau leader avant la finale. Lors de la course décisive, il a ensuite pris la 9e place, mais cela n'a pas suffi. Et les choses se sont encore corsées: les deux pilotes de Spirit ont été disqualifiés. La chaîne de leur kart n'était pas conforme au règlement. Comme Laurent Shahinaj, qui devait être deuxième, a également été retiré du classement pour cause de poids insuffisant, Marc Müller (2e), Diar Islami (3e), Shae Shield (4e) et Romeo Epifanio (5e) ont été classés. «Après 7 laghi, je ne tablais plus sur le titre», déclare le nouveau Champion Frigg. «Mais en même temps, je n'avais plus rien à perdre à Wohlen.»

X30 Start Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Tiziano Kuznini (devant à gauche) a également dominé le X30 à Wohlen © Eichenberger

Samuel Ifrid, un autre coureur UBIQ, aurait également voulu combler son retard de 26 points. Mais le pilote d'Innovate Tiziano Kuznini, leader de la catégorie X30 Challenge Switzerland, est resté sans pitié pour le rapide Bâlois. Avec la pole position, une deuxième place et deux victoires de course, Kuznini n'a laissé planer aucun doute lors de sa course à domicile et a fêté son deuxième titre de Champion Suisse après 2021 (chez les Super Minis). «En réalité, j'aurais déjà dû gagner la première manche préliminaire», estime Kuznini. «Mais il y a eu des désaccords au sujet d'une phase jaune. C'est pourquoi la course a été évaluée sur la base du classement du 17e tour. Et à ce moment-là, Ifrid était en tête. Enfin, peu importe: rétrospectivement, cela n'a pas eu d'importance et je me réjouis de mon deuxième titre national.» Derrière le champion et le vice-champion, Diego Gama (UBIQ) ainsi que Tristan Zloczower et le champion de l'année dernière Alessio Strollo (tous deux Spirit) se sont disputé la dernière place du podium. Zloczower a pris l'avantage lors de la deuxième manche préliminaire et de la finale, ce qui lui a permis de se démarquer en fin de saison (Levier inclus).

Les deux frères Jean et Samuel Luyet ont eux aussi assuré l'action dans la catégorie KZ2. Les deux professionnels du karting à commande manuelle n'ont pas laissé passer l'occasion d'offrir un super spectacle à leurs quelque 50 fans venus du Valais. Bien qu'ils n'aient tous deux jamais pris le départ à Wohlen, ils ont remporté les trois manches. Lors des manches préliminaires, c'est Samuel, le plus jeune des deux, qui a imposé son rythme. En finale, Jean a pris la tête. Du moins jusqu'à peu de temps avant la ligne d'arrivée. Il a ensuite laissé passer son frère et a fêté avec son équipe et ses fans le titre tant attendu. «Cela peut paraître un peu étrange, car nous avons déjà fêté de nombreux succès au niveau international, mais c'est en effet le premier championnat que nous remportons», déclare Jean Luyet. Ce titre a une signification particulière pour le pilote Birel de 23 ans. Jean a préparé lui-même ses moteurs pour cette saison. «Avoir ainsi remporté le championnat du premier coup me remplit de fierté.» Juste derrière les deux Luyet, Kevin Wälti (Swiss Hutless) a décroché la troisième place du championnat des karts à vitesses variables. A 30 ans, ce pilote tardif («Je n'ai commencé le karting qu'à 18 ans») a livré à Wohlen un duel passionnant avec Tobias Widmer de Rudolfstetten, de quatre ans son aîné, Widmer ayant remporté le duel entre les deux «vétérans» grâce à une performance absolument irréprochable en finale.

KZ2 Jean Samuel Luyet Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ils ont fait la fête: Les frères Luyet et leur entourage valaisan © Eichenberger

À propos de décision: Chez les OK Juniors, où Chiara Bättig n'avait plus besoin que d'un seul point et la décision est tombée dès les qualifications. Pour faire durer le suspense, le deuxième du Championnat (MH Racing) aurait dû décrocher la pole position (ou les deux points supplémentaires). Cependant, il n'a pas réussi à le faire. La pole position a été remportée par Dan Allemann (Spirit Racing) avec 0,073 seconde d'avance. Après les derniers essais, Chiara Bättig, de l'équipe KartBox.ch, a donc déjà été certaine de remporter son troisième titre consécutif. Et la suite est vite racontée: la manche préliminaire 1 a été remportée par Allemann, la manche préliminaire 2 par Zasov et la finale a de nouveau été remportée par Allemann. Pour une fois, cela ne s'est pas passé comme prévu pour la nouvelle et ancienne championne. Après avoir terminé 5e de la première série, Bättig a été éliminée lors de la deuxième manche à cause d'un problème de moteur. En finale, elle a réussi à remonter à la deuxième place, mais n'a pas pu rattraper Allemann, qui a décroché le titre de vice-champion à Wohlen.

La Swiss Histo Kart Cup a également été décidée à Wohlen. Comme lors de l'ouverture de la saison à Lyss, Thomas Glauser a été le meilleur de sa catégorie et s'est assuré le titre sur son kart Swiss Hutless de 1989, devant le champion de l'année précédente Sandro Melena (Tecno SS22 de 1997) et Hansueli Lehmann (Swiss Hutless de 1983).

Le prochain et dernier évènement au programme du Championnat suisse de karting autobau sera la cérémonie officielle de remise des prix. Celle-ci aura lieu le 3 novembre à Baden (AG).

OK Junior Faustini Allemann Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Dan Allemann, vainqueur de la finale OK Junior, s'est vu remettre son trophée par Robin Faustini, le champion suisse de la montagne 2024 © Eichenberger

Lien permanent

18.09.2024 Aperçu CSK de Wohlen: Qui va être Champion suisse en 2024?
OK Junior Baettig Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Chiara Bättig va certainement réussir le hattrick le samedi © Eichenberger

Samedi prochain, Wohlen (AG) accueillera la grande finale du Championnat suisse de karting autobau 2024. Dans les cinq catégories, les titres ne sont pas encore attribués. Cela promet d'être très captivant!

La finale du Championnat suisse de karting autobau aura lieu samedi à Wohlen. Dans cinq catégories, 14 pilotes au maximum pourront encore devenir Champion(ne) suisse. Dans la catégorie OK Junior, Chiara Bättig est incontestablement la mieux armée pour y parvenir. La jeune Zurichoise de l'équipe KartBox.ch n'a besoin que d'un seul point pour remporter son troisième titre consécutif de Championne suisse. Si tout fonctionne parfaitement, Bättig pourra déjà conclure l'affaire lors des qualifications. La personne ayant réalisé la pole position obtiendra en effet deux points supplémentaires. Si Bättig les remporte, cela signifie que tout est réglé. S'ils reviennent à un autre pilote et non à Georgiy Zasov, la décision sera également prise. Quant à Bättig, ses concurrents ne se font plus d'illusions à ce sujet, elle décrochera son troisième titre chez les juniors au plus tard lors de la première manche préliminaire. La lutte pour la deuxième place sera passionnante: en effet, le pilote susmentionné Zasov de l'équipe MH Racing possède un point d'avance sur le matador local Dan Allemann (Spirit Racing). Les outsiders pour une place sur le podium comprennent également Arnaud Voutat (38 points derrière Zasov) et Alexis Genolet (47).

L'avance de Jean Luyet sur son frère Samuel Luyet (tous deux du team Saeba) devrait normalement aussi suffire pour remporter le titre dans la catégorie KZ2 (karts à boîte de vitesse). Un écart de 34 points sépare les deux Valaisans. Que le titre revienne définitivement au Valais est une certitude depuis un certain temps déjà. Les fans des deux frères Luyet s'en réjouiront. Ils viendront à Wohlen dans un car spécialement affrété... La lutte pour la troisième place verra s'affronter le pilote de Swiss Hutless Kevin Wälti (163 points) et le pilote DPR Paolo Castagnetti (137).

KZ2 Luyet Brothers Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Qui fera l'affaire en KZ2: Jean (à g.) ou Samuel Luyet? © Eichenberger

Une différence de 26 points sépare le premier et le deuxième du X30 Challenge Switzerland, soit la catégorie des monomoteurs IAME. Tiziano Kuznini de l'équipe Innovate Competition est le leader. Derrière lui, Samuel Ifrid (UBIQ Racing) se tient en embuscade. Ce dernier a d'ailleurs déjà disputé le championnat l'année dernière, mais il a encore été rattrapé par Alessio Strollo à Wohlen. «Je sais bien qu'une avance comme celle que j'ai en ce moment est vite perdue», dit Kuznini. «C'est pourquoi il faudra une concentration totale – de ma part, mais aussi du point de vue technique.» La troisième place en X30 reviendra plutôt certainement à Julian Brupbacher de Payerne. Le pilote de l'équipe Spirit Racing a 48 points de retard sur Kuznini, mais il a aussi une avance de 43 points sur ses poursuivants.

Seuls 20 points séparent Jérôme Huber de son coéquipier d'Innovate, Lyon Mathur. Mathur a remporté le titre des OK Seniors en 2022. En réussissant un «grand chelem» à Levier, il a pris la tête du classement. Huber a récemment prouvé qu'il est rapide à Wohlen lors du Trofeo Elia Epifanio. Il y a remporté la finale des seniors haut la main. Reste à savoir si cela suffira pour remporter le titre. En 2021, Huber était deuxième chez les juniors, troisième en 2022 et deuxième chez les seniors en 2023. «J'étais pourchassé en début de saison, maintenant je suis le chasseur. Nous allons voir ce qu'il en est samedi soir.» Mathur accorderait bien le titre à son «meilleur ami», mais fera tout de même son possible pour le remporter lui-même. «Ce sera un combat passionnant», déclare Mathur. «20 points, ça reste 20 points, mais pas plus...» Chez les seniors, l'outsider Pascal von Allmen, champion de l'année dernière et membre de l'équipe de Max Busslinger, n’a que des chances minimes de gagner. Les 56 points de retard sur les rapides Innovate-Boys qui le précèdent constituent une très grosse hypothèque.

OK Senior Huber Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Huber peut-il encore renverser la vapeur chez les seniors? © Eichenberger

Le suspense est encore plus grand dans la catégorie Super Mini. Le duo Spirit, Aurelio Longhitano (202 points) et Aaron Buhofer (190 points), occupe la première et la deuxième place, avec douze points d'écart seulement. Difficile ici aussi de faire des pronostics, le leader Longhitano arrivant à Wohlen avec un certain désavantage. Lors de la course IAME-Euroseries à Genk (B) fin août, le Biennois a en effet cassé sa clavicule. Reste à espérer qu'il sera à nouveau en pleine possession de ses moyens à Wohlen. Albert Tamm, qui est troisième, ne sera quant à lui pas de la partie. Le champion de l'année dernière aurait également pu prétendre au titre avec 13 points de retard sur le leader. Mais Tamm disputera ce week-end le Championnat italien et espère y monter sur le podium. Nicola Mateo Frigg, de l'équipe UBIQ Racing, a également encore des chances de remporter le titre. Le Zurichois compte 29 points de retard sur le leader. Diar Islami n'est plus que théoriquement en course avec 61 points de retard. Récemment, il a lui aussi été victime d'un accident, mais se présentera lui aussi vaillamment au départ à Wohlen.

La Swiss Histo Kart Cup accueillera également sa finale samedi à Wohlen. Treize pilotes se sont inscrits. Les courses auront lieu avec des karts des années 1956-1999, le classement au SHKC ne jouant pas de rôle décisif. Le but est d'effectuer des tours de piste réguliers. Après deux manifestations (sur trois), Thomas Glauser est en tête avec seulement deux petits points de classement devant Francesco Doria (7), Sandro Melena (9) et Florent Abazi (9).

À propos de la piste: avec ses 825 mètres de longueur, Wohlen est le parcours le plus court du calendrier du Championnat suisse de karting autobau. La plupart des pilotes connaissent la piste argovienne sous toutes les coutures. Pour bon nombre d'entre eux, Wohlen est le site d'entraînement idéal. Par conséquent, il n'est pas surprenant que les concurrents soient généralement très proches les uns des autres. À Wohlen, les possibilités de dépassement sont idéales à la fin de la ligne droite de départ et d'arrivée, dans le virage 5 le long de la voie ferrée et dans les deux derniers virages en épingle à cheveux.

Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur le site https://motorsport.ch/de/kartsport. Le chronométrage à Wohlen sera assuré par www.savoiechrono.com

Horaire Wohlen
Vendredi, 20 septembre 2024
09.00-17.15 h, entrainement libre selon horaire de l’exploitant de la piste

Samedi, 21 septembre 2024
08.00-09.10 h, entraînement officiel
09.15-10.09 h, essais chronométrés à 6 minutes par catégorie
10.10-12.00 h, courses 1
12.00-13.00 h, pause de midi
13.00-14.50 h, course 2
15.00-17.15 h, courses finales
18.00 h environ remise des prix (toutes les catégories)

Super Mini Longhitano Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Super Mini Aurelio Longhitano revient handicapé © Eichenberger

Lien permanent

06.09.2024 Finale autobau CSK Wohlen: Ne manquez pas l'inscription!
Flyer Wohlen 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La grande finale aura lieu le samedi 21 septembre à Wohlen

La finale du Championnat suisse de karting autobau à Wohlen est imminente. Ceux qui ne sont pas encore inscrits peuvent le faire jusqu'au samedi 14 septembre. Comme toujours, plus il y a de pilotes, plus les courses sont passionnantes!

La grande finale du Championnat suisse de karting autobau aura lieu le 21 septembre à Wohlen. Ceux qui ne se sont pas encore inscrits peuvent le faire sur www.go4race.ch jusqu'au samedi 14 septembre (24h00). Cela vaut la peine d'être présent. Le Championnat suisse de karting autobau offre non seulement des groupes de participants attrayants, mais le niveau élevé et les luttes de position passionnantes caractérisent le championnat depuis des années.

Les courses se déroulent – comme d'habitude – dans cinq catégories:

Super Mini : pour les pilotes de 8 à 12 ans
OK Junior : pour les pilotes de 12 à 15 ans
X30 Challenge Switzerland : pour les pilotes d'au moins 14 ans
OK Senior : pour les pilotes d'au moins 14 ans
KZ2 : pour les pilotes d'au moins 15 ans

Nous nous réjouissons de ton inscription! Pour toute question, n'hésite pas à nous contacter au 031 979 11 11 ou par e-mail à info@motorsport.ch

Lien permanent

Sponsors

Associés

Membre de

Équipementier