La saison est à peine terminée pour la plupart des pilotes de course qu'elle reprend déjà. Samedi, la première course de Formule E 2024/2025 aura lieu à São Paulo – avec (les habituels) trois Suisses.
Les Suisses ont joué un rôle prépondérant dans la Formule E au cours des dix dernières années (vous en saurez d'ailleurs plus dans l'annuaire «RENNSPORT SCHWEIZ» qui paraîtra prochainement). Depuis plus de deux ans, l'histoire d'un succès suisse dans la série électrique avance un peu au ralenti. En effet, il n'y a plus eu de victoire suisse en Formule E depuis le 14 août 2022. A l'époque, à Séoul (Corée du Sud), Edoardo Mortara (37 ans) s'était imposé devant le Belge Stoffel Vandoorne et le Britannique Jake Dennis.
Reste à savoir si cela changera le samedi 7 décembre, lors du coup d'envoi de la Formule E à São Paulo, ou au cours de la saison 2024/2025. Comme ces deux dernières années, les trois mêmes Suisses seront au départ: Sébastien Buemi (chez Envision Racing), Edoardo Mortara (chez Mahindra Racing) et Nico Müller (nouveau chez Andretti Formula E). La performance de Müller est particulièrement attendue. Son passage d'ABT à Andretti pourrait enfin propulser le Bernois sur le devant de la scène. La prudence est toutefois de mise: Ce sont justement les équipes clientes Andretti (Müller) et Envision (Buemi) qui ont eu des difficultés à démarrer lors des tests de pré-saison à Jarama.
Mortara espère lui aussi obtenir un bien meilleur résultat. Le Genevois s'est souvent retrouvé sur la touche avec Mahindra cette saison. Il y a tout de même une lueur d'espoir pour lui aussi: Mahindra ne fournit plus d'équipe cliente pour la saison à venir et peut donc se concentrer pleinement sur l'équipe d'usine.
Sur le plan technique, les trois Suisses sont confrontés à un nouveau défi. Après les deux premières années de Gen3, un nouveau véhicule sera à nouveau utilisé en Formule E pour les deux prochaines années. La Gen3 Evo dispose pour la première fois d'une traction intégrale. Celle-ci permet à la voiture de course électrique de passer de 0 à 100 km/h en 1,86 seconde, ce qui permet à la Formule E de dépasser même la Formule 1 en termes d'accélération pure. Toutefois, le mode quatre roues motrices n'est pas disponible tout le temps. Il ne peut être utilisé qu'au départ, en mode Attack et lors des duels de qualification. En 2024/2025, un nouveau mélange de pneus de Hankook sera également utilisé. Le pneu unique, nettement plus tendre, doit également permettre d'obtenir des temps plus rapides.
Il faudra croiser les doigts pour les trois Suisses samedi à partir de 18h05 (CET). Les courses seront diffusées en livestream sur Internet. En plus c'est la chaîne privée DF1 qui se charge de la retransmission depuis la saison 2024.
Les classements actuels des points de l'insigne sportif ont été publiés par Auto Sport Suisse.
Fin novembre, les derniers résultats pour la répartition des points de l'insigne sportif ont été remis et les classements ont ainsi pu être établis et publiés. Les nouveaux classements peuvent être consultés ici.
Les insignes sportifs ont également été envoyés à tous les gagnants fin novembre.
L'insigne sportif sert à rendre hommage aux performances des sportifs suisses dans les différentes compétitions nationales et internationales. La Commission sportive nationale (CSN) d'Auto Sport Suisse est responsable de la réglementation et en particulier de l’échelle de remise.
En 2025, Auto Sport Suisse continuera de récompenser les pilotes qui roulent avec du Synfuel, c'est-à-dire du carburant exempt de combustibles fossiles, par un Cashback de 500 francs.
Ceux qui ont participé en 2024 à au moins quatre manifestations des Championnats suisses automobiles avec du Synfuel ont été récompensés par Auto Sport Suisse avec un Fossil Free Fuels Cashback de 500.- francs. Jusqu'au début de la saison à Frauenfeld, huit pilotes s'étaient inscrits à l'action Synfuel Cashback. Cinq autres les ont rejoints au cours de la saison. Dans une coupe, le «PSA-Transition-Trophy», le carburant sans énergie fossile a été utilisé par tous les pilotes participant à l'opération. Tous les coureurs avaient volontairement opté pour le Synfuel avant l'annonce de l'action et ceux qui sont arrivés plus tard ne s'attendaient pas à un cashback, faute de courses suffisantes, et ont tout de même acheté un baril de Synfuel et roulé avec.
«Par rapport au potentiel de pilotes qui pratiquent chez nous l'une des trois disciplines de la course automobile, plus d'une douzaine de pilotes est une première marque certainement perfectible», déclare Patrick Falk, directeur de l'ASS, un peu désabusé. «Bien sûr, il peut ou doit toujours y avoir plus, surtout à long terme, mais pour l'instant, nous pouvons être satisfaits. Néanmoins, nous devons, du côté d'Auto Sport Suisse, examiner des mesures d'accompagnement ciblées afin d'atteindre un plus grand nombre d'utilisateurs de Synfuel. Les raisons monétaires ne doivent pas être les seules à motiver le passage à un carburant exempt d'énergie fossile. Nous ne pourrons vérifier si Synfuel marquera durablement l'avenir du monde – et pas seulement celui du sport automobile – qu'après d'éventuelles études à long terme. Peut-être y aura-t-il à l'avenir d'autres formes de propulsion alternatives et il ne faut en aucun cas se fermer à celles-ci. Pour l'instant, les pilotes et aussi les usagers de la route privés devraient essayer de tirer le meilleur parti des possibilités existantes, afin que le sport automobile puisse être pratiqué le plus longtemps possible en Suisse à l'avenir.»
A l'origine, l'action était limitée à l'année du jubilé 2024 (20 ans d'Auto Sport Suisse). Maintenant, l'association a décidé de soutenir l'utilisation de Synfuel dans le même style en 2025.
Pour pouvoir participer à l'action d'Auto Sport Suisse, les pilotes doivent remplir les conditions suivantes:
Le/la pilote doit s'inscrire et participer à au moins quatre manifestations des championnats suisses automobiles (slalom, course de côte, rallye) avec du carburant sans fossile. Ces quatre manifestations peuvent également être disputées dans le cadre de plusieurs championnats (p. ex. deux rallyes et deux slaloms ou deux slaloms et deux courses de côte).
Le pilote doit pouvoir prouver qu'il utilise du carburant sans fossile (les commissaires techniques peuvent effectuer des contrôles aléatoires). Les caractéristiques du carburant doivent être conformes aux règlements en vigueur (entre autres RON 95 à 102) et aux prescriptions relatives au carburant sans fossile.
Le/la pilote doit participer aux manifestations correspondantes avec les numéros de départ verts, conformément aux dispositions de la CSN. Pendant les manifestations, le/la pilote doit en outre fixer un autocollant (Ø20 cm) mis à disposition par Auto Sport Suisse dans la zone du réservoir.
Le formulaire d'inscription pour le Fossil Free Fuels Cashback 2025 est joint.
Pour Karen Gaillard (23 ans), Noël a eu lieu un mois plus tôt cette année. En 2025, la Romande sera confrontée à de nouveaux défis, notamment à Daytona.
Cette saison, Karen Gaillard a déjà pu goûter au premier air des 24 heures du Mans dans le cadre de la Michelin Le Mans Cup en tant que membre de l'équipe Iron Dames. En 2025, elle participera à sa première véritable aventure de 24 heures. La jeune femme de 23 ans originaire de Riaz (FR) participera pour la première fois à la légendaire course de 24 heures de Daytona les 25 et 26 janvier. La jeune pilote soutenue par DIMAB Motorsport by ANS et Iron Dames partagera lors de cette course une Porsche avec la Soleuroise Rahel Frey et ses coéquipières Sarah Bovy et Michelle Gatting.
Mais ce n'est pas tout: un autre défi attend Gaillard en 2025. Lors des journées d'essai au Castellet, l'ancienne pilote de karting s'est imposée face à sept autres pilotes talentueux et est devenue la toute première femme à s'assurer un cockpit dans la Porsche Carrera Cup France en tant que pilote junior. Six courses sont au programme. Le coup d'envoi sera donné le premier week-end d'avril sur le circuit de Catalunya à Barcelone.
Le Championnat suisse de montagne 2025 s'est enrichi d'une nouvelle course. La course de côte de Massongex, dans le canton du Valais, a été ajoutée au calendrier après coup.
En 2023, Massongex a accueilli pour la dernière fois une course de côte. Cette année, l'organisateur a annulé l'événement fin mai. Les raisons invoquées étaient des coûts d'exploitation croissants ainsi qu'un manque de personnel d'exploitation. La course au départ de la vallée du Rhône fera son retour pour la saison 2025!
La Commission sportive nationale (CSN) a pris connaissance, par le biais d'une demande du comité Championnats datée du 22 novembre 2024, du fait que la course de côte Massongex-Vérossaz a déposé son inscription au calendrier avec environ 50 jours de retard. La CSN peut prendre des décisions en donnant son accord écrit à une demande, en règle générale également écrite, et c'est ce qu'elle a fait dans le cas actuel.
Aujourd'hui, 27 novembre 2024, 12h00, la CSN a approuvé la demande d'inscription de la course de côte Massongex-Vérossaz du 6 juillet 2025 par 11 voix sur 14 (avec 3 abstentions). Ainsi, le calendrier du championnat suisse de montagne 2025 se présente comme suit:
14/15 juin, Hemberg et La Roche-La Berra
29 juin, Reitnau
5/6 juillet, Massongex
19/20 juillet, Ayent-Anzère
15-17 août, Les Rangiers
30/31 août, Oberhallau
13/14 septembre, Gurnigel
20/21 septembre, Les Paccots
Lors de la course de côte d'Oberhallau 2024, des incidents ont eu lieu entre deux détenteurs d'une carte de presse et des commissaires de piste ainsi que des représentants de la direction de la course/sécurité de la piste. Après avoir déposé une prise de position, la fédération a maintenant averti les deux personnes incriminées.
Auto Sport Suisse a donné un avertissement à l'encontre de Bernhard et Joshua Braegger. La raison: une plainte a été déposée auprès d'Auto Sport Suisse par lettre du 20 septembre 2024 par les représentants responsables de la direction de course à Oberhallau, selon laquelle des incidents se seraient produits entre les Braegger et les commissaires de piste ainsi que les représentants de la direction de course/sécurité de la piste lors de la manifestation «course de côte à Oberhallau».
Les accusés ont ensuite déposé une prise de position correspondante de leur part. Après examen par le président de la commission de discipline (CD), celui-ci a décidé de renoncer à une audition ou à une convocation. Au lieu de cela, le président de la CD a prononcé un avertissement (sans amende, sans suspension, sans retrait de licence) en application de l'article 2 des dispositions du règlement sportif national (RSN). Si le cas devait se reproduire, la CD interviendrait.
Par la publication de ce «cas», Auto Sport Suisse souhaite une fois de plus rappeler avec insistance que tous les acteurs du sport automobile et du karting, et en particulier les titulaires d'une licence (par analogie, une carte de presse vaut également comme licence), doivent connaître les règlements en vigueur de la FIA (ou de l'ASS) et s'y conformer. Le respect des règlements et des instructions des officiels est la base d'une coexistence fonctionnelle sur et en dehors de la piste de course, respectivement au sein d'une manifestation.
Le début de la saison du Championnat suisse de la montagne, avec la collision de dates entre Hemberg et La Roche, a donné lieu à de nombreuses discussions. Nous livrons ici volontiers quelques éléments de contexte et expliquons comment cette situation malheureuse s'est produite.
Le tollé et l'incompréhension ont été grands sur la scène nationale lorsqu'il a été annoncé que le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse de la montagne 2025 aurait lieu les 14 et 15 juin à Hemberg et à La Roche. Mais cette collision de dates a ses raisons. Pour une meilleure compréhension, nous souhaitons les rendre publiques ici.
Immédiatement après l'annonce de la collision de dates entre La Roche-La Berra et Hemberg, le comité Championnats d'Auto Sport Suisse a pris contact avec les deux organisateurs à la mi-août 2024 et a organisé une vidéoconférence. Dans le cadre de cette conférence, il a été expliqué comment la collision des dates s'était produite (Hemberg est resté fidèle à sa ligne de dates et a saisi les dates selon le rythme du calendrier, La Roche-La Berra était d'avis que la date saisie correspondait à des votes antérieurs selon lesquels Hemberg avait toujours lieu le deuxième week-end de juin) et les deux organisateurs ont été priés d'examiner d'autres dates d'organisation et de définir une nouvelle date pour 2025. Malgré des efforts intenses de part et d'autre, ni La Roche-La Berra ni Hemberg n'ont pu être déplacés à une autre date. Dans ce cas, il faut tenir compte de nombreux facteurs et circonstances extérieures qui sont souvent inconnus des personnes extérieures.
Un report à la Pentecôte n'était pas envisageable pour les deux organisateurs, car aucune manifestation de sport automobile ne peut être organisée à cette date dans les deux cantons. A La Roche, un grand chantier de plusieurs mois s'ouvrira immédiatement après la course (assainissement de la traversée du village) et toute l'infrastructure pour les places de stationnement et les parkings sera supprimée; de plus, le tourisme estival débutera à La Berra et l'accès ainsi que les places de stationnement à l'arrivée seront réservés au tourisme. Dans la région de Hemberg, une grande fête de gymnastique se déroulera juste avant la course de côte, ce qui bloquera toutes les ressources en termes d'infrastructure et de personnel. Déplacer la course en dehors du calendrier existant, en juillet ou en août, aurait également causé d'énormes problèmes de personnel à toutes les dates de remplacement possibles, car de nombreux bénévoles engagés pour la course de montagne de Hemberg sont également engagés dans d'autres manifestations régionales.
Il n'est pas possible d'avancer l'une des deux manifestations au mois de mai, car la date de fauchage des prairies riches en espèces situées sur les circuits de course est prescrite par la loi et les agriculteurs ne doivent pas l'enfreindre, sous peine de causer des dommages trop importants à la nature. Il s'agit ici de respecter les lois et les prescriptions en vigueur en matière de politique agricole afin de ne pas compromettre les futures éditions.
Même s'il est difficile à comprendre pour l'un ou l'autre, un tel chevauchement de données n'est pas facile à résoudre et aucune des personnes impliquées ne s'est départie de sa responsabilité, mais a cherché des solutions qui, de toute évidence, n'existent pas. A l'heure actuelle, il n'est pas possible d'éviter la collision des données.
La CSN s'est donc retrouvée confrontée au dilemme de devoir organiser deux manifestations importantes du Championnat suisse de la montagne le même week-end. Les responsables étaient conscients que toute décision – que ce soit maintenant pour la course de côte de Hemberg ou pour la course de côte La Roche-La Berra – provoquerait un tollé concernant le championnat suisse. Après une analyse du potentiel (environ 500 pilotes participent à des courses de montagne en Suisse, les officiels et les commissaires de piste sont à peu près aussi nombreux en Suisse romande qu'en Suisse alémanique, le gros des spectateurs est généralement régional, etc.), on est arrivé à la proposition d'inscrire les deux événements à la même date au calendrier du championnat suisse. Nous avons déjà eu des courses pour le championnat suisse de slalom en même temps que pour le championnat suisse de montagne ou le championnat suisse de rallye. Le chevauchement d'une discipline le même week-end ne s'est jamais produit, mais c'est tout à fait faisable d'un point de vue réglementaire et cela vaut la peine d'essayer pour les raisons mentionnées.
Si la CSN avait choisi La Roche-La Berra comme course du championnat suisse, des critiques se seraient élevées pour dire qu'il n'y a que 150 places de départ et que les mêmes personnes qui se plaignent actuellement sur les médias sociaux de la collision des dates sont les premières à se plaindre lorsqu'elles ne peuvent pas participer à l'événement en raison de la limite de participants. Si la CSN avait choisi Hemberg comme course de championnat suisse, des critiques se seraient élevées pour dire que l'on aurait d'une part favorisé les Suisses alémaniques et d'autre part choisi un parcours court qui, comparé à La Roche-La Berra, ne serait pas assez compétitif pour être classé en championnat suisse.
Quelle que soit la décision prise par la CSN, elle est de toute façon erronée du point de vue de certains spécialistes. «Je considère qu'il est naïf, voire stupide, d'envisager qu'une telle collision de données ait été sciemment recherchée par les organisateurs ou même par Auto Sport Suisse», déclare Patrick Falk, directeur de l'ASS. «Certains acteurs de notre scène n'ont tout simplement pas compris l'ampleur d'une planification annuelle et ne se sont eux-mêmes jamais engagés dans l'organisation d'une telle manifestation. En effet, nous ne disputons pas nos championnats sur des circuits permanents et les influences extérieures et les législations font que l'on ne peut pas disposer librement de ces infrastructures.»
De plus, la CSN a précisé que si, suite à l'attribution du statut de Champion de Suisse, l'un des deux organisateurs décidait de modifier la date de sa manifestation, elle se montrerait bien entendu coopérative. «Je suis sûr que l'on peut également tirer l'un ou l'autre aspect positif de cette solution spéciale», déclare Falk. «Le président du comité d'organisation de Hemberg, Christian Schmid, a déjà déclaré que la décision de la CSN l'avait certes surpris sur le moment, mais qu'il la comprenait malgré tout. Schmid est d'avis que nous y arriverons ensemble. Après tout, nous sommes tous dans le même bateau.»
Deux jeunes Suisses se sont fait remarquer lors de la finale de la WSK à Crémone: Albert Tamm avec une victoire grandiose chez les Minis, Chiara Bättig avec des débuts en fanfare chez les seniors.
Ce week-end, la dernière course WSK de la saison s'est déroulée à Crémone, là où le Championnat suisse de karting autobau 2025 se déroule pour la première fois. Comme d'habitude, quelques Suisses et Suissesses étaient au départ, dont Albert Tamm. Le jeune Tessinois, qui vient de fêter ses douze ans, s'est une fois de plus retrouvé en tête de la course. Encore deuxième lors de la pré-finale, Tamm a pris le départ de la finale en quatrième position, d'où il s'est battu pour remonter à la deuxième place avant de prendre la tête à deux tours de la fin. Au classement général, Tamm a fait un grand bond en avant et s'est assuré la troisième place chez les minimes au classement final de la WSK Final Cup.
Le week-end prochain, Tamm sera déjà de retour à la finale de la Champions of the Future Academy. Là aussi, le Champion suisse des Super Minis de 2023 tentera de décrocher une place sur le podium. Lors de la finale à Abu Dhabi, Tamm ne peut certes plus être champion, mais il veut absolument défendre sa deuxième place.
Chiara Bättig était également présente à la finale de la WSK à Crémone. Pour ses débuts en tant que senior, la triple championne suisse junior s'est classée 9e. La jeune Zurichoise s'est même classée troisième en pré-finale pour sa nouvelle équipe Victorylane, pour laquelle elle continuera à s'aligner sur la scène internationale l'année prochaine.
Vendredi soir passé, les champions suisses ont été honorés dans le cadre du «Dîner des champions» d'Auto Sport Suisse. Le prix Auto Sport Suisse Award a également été décerné en parallèle (à Andreas Jenzer) et le gagnant du projet Young Drivers 2024 (Tiziano Kuznini) a été révélé.
Environ 120 invités ont participé à la cérémonie de remise des prix de l'association Auto Sport Suisse qui a eu lieu cette année à l'hôtel Bellevue à Berne. Les champions suisses des Championnats automobiles de cette année ont été distingués dans six catégories. Werner Augsburger, ancien «chef de mission» chez Swiss Olympic, a été chargé de l'animation (comme l'année précédente). À côté des vidéos enregistrées par Bernhard Braegger, le responsable des «Amis du sport automobile suisse», la saxophoniste Keeshea a contribué à l'ambiance festive.
Contrairement aux années précédentes, seuls les champions suisses ont été cette fois-ci récompensés. Les divers vainqueurs de coupes et de trophées ont déjà reçu leurs trophées une semaine auparavant, lors de la soirée du bénévolat. Gauthier Hotz est l'un de ceux qui ont «raflé la mise» lors des deux manifestations. Le jeune pilote de 21 ans a non seulement remporté la Coupe des Rallyes 2024 et s'est d'emblée classé 4e au classement général du Championnat suisse des Rallyes, mais il a également été sacré Champion suisse des Rallyes juniors le vendredi soir. Cette année, Hotz a prouvé à plusieurs reprises qu'il est bien parti pour suivre les traces de son père Grégoire, qui a été huit fois champion de Suisse des rallyes. Le week-end prochain, Hotz jr. prendra pour la première fois le départ en Italie au volant d'une voiture de Rally2.
Le titre que Hotz jr. vise a été remporté cette année par le Jurassien Michaël Burri et son copilote Gaëtan Aubry lors d'une finale dramatique. Tous deux ont réceptionné leur prix pour la victoire au Championnat suisse des rallyes 2024 à Berne lors de la cérémonie officielle des champions, le copilote Aubry portant toujours son pied dans une attelle après son grave accident au Rallye du Valais. La deuxième place est allée à Mike Coppens/Christophe Roux. Le fils de l'ex-star du ski Philippe Roux a reçu les trophées à la place de Coppens, qui n'a malheureusement pas pu venir. Le jeune Thibault Maret et son copilote Christophe Cler sont également montés sur le podium. Les trois équipes ont disputé la saison 2024 sur des Skoda Fabia.
Dans le Championnat suisse de la montagne, Robin Faustini est arrivé pour la première fois depuis 2010 en tête de la catégorie voitures de course avec un pilote qui n'est ni Marcel Steiner ni Éric Berguerand. L'Argovien a dominé la saison 2024 à volonté et a remporté les sept courses de côte, dont trois en un temps record. S'il existait un titre de «meilleur pilote 2024», le pilote de Nova-Proto Faustini l'aurait amplement mérité; à peu près toutes les personnes présentes à l'hôtel Bellevue de Berne ont été d'accord sur ce point. La deuxième place a été remportée par Thomas Amweg (également sur Nova Proto). Le père de Faustini, Simon Hugentobler (Osella FA30), a quant à lui reçu fièrement le pichet en étain pour la troisième place. Dans la catégorie des voitures de tourisme, le titre est revenu pour la deuxième fois consécutive à Bruno Sawatzki. Le pilote Porsche s'est imposé avec succès la saison dernière face à Roger Schnellmann (Mitsubishi Evo8) et Stephan Burri (VW Scirocco).
Le Championnat suisse junior, qui comprend quatre courses de slalom et quatre courses de côte, a été remporté par Jannis Jeremias avec le maximum de points sur sa VW Polo. La deuxième place de cette catégorie est revenue au Valaisan Lionel Ryter qui, avec beaucoup de malchance, n'a pas pu marquer de points lors de la dernière course au Gurnigel en raison d'un problème technique sur sa Formule Renault. La troisième place chez les jeunes pilotes est allée à Steven Chiquita sur BMW E30.
Philip Egli a remporté son premier titre de champion de Suisse. Le natif de Glaris a été, tout comme Faustini, une valeur sûre au cours de la saison passée. Au volant de sa Formule 3 Dallara, Egli a remporté toutes les victoires du jour dans le Championnat suisse des slaloms et a donc également mérité son titre de champion. La deuxième place a été remportée par Lukas Eugster, ami et concurrent de longue date d'Egli, sur une Ligier-Honda. La troisième place est revenue à Christian Bralla (malheureusement absent) sur sa Fiat X1/9.
Les nombreux trophées remis aux champions suisses ont été complétés par d'autres récompenses. Le propriétaire de l'équipe et promoteur de la relève Andreas Jenzer a reçu l'Auto Sport Schweiz Award 2024 pour ses prestations et ses mérites en faveur du sport automobile suisse. Lui et sa compagne Esther Lauber dirigent depuis plus de 30 ans l'équipe Jenzer Motorsport à Lyss, dans le canton de Berne. Plus de 50 jeunes pilotes suisses ont suivi leur «formation» chez Jenzer.
Le «Projet Young Driver» de l'année a également été récompensé dans le cadre de la cérémonie officielle des champions. Ce titre a été décerné en 2024 au pilote de karting lucernois Tiziano Kuznini. Ce dernier a été très heureux de remporter le projet Young Drivers 2024 et le prix de 30’000 francs qui y est associé. Kuznini sait déjà ce qu'il fera en 2025: «Mon projet est de faire de la Formule 4. Cela a toujours été mon rêve. En remportant le PYD, je me suis un peu plus rapproché de ce rêve.» Kai Perner s'est quant à lui réjoui de la deuxième place (comme l'année précédente). Maxim Harder a terminé troisième. Tous deux ont fait très bonne figure lors du test de formule 4 à Bresse.
Tous les trois premiers du Championnat suisse ont reçu des cadeaux supplémentaires. Chaque champion ou championne suisse s'est vu offrir par update Fitness un abonnement d'un an. Auto Sport Suisse tient à remercier chaleureusement tous les sponsors des prix en nature.
Le top 3 de toutes les catégories
Championnat suisse des slaloms
1. Philip Egli, E2-SS/Dallara F393
2. Lukas Eugster, E2-SC/Ligier-Honda
3. Christian Bralla, E1/Fiat X1/9
Championnat suisse des rallyes
1. Michaël Burri/Gaëtan Aubry, Rally2/Skoda Fabia
2. Mike Coppens/Christophe Roux, Rally2/Skoda Fabia
3. Thibaut Maret/Christophe Cler, Rally2/Skoda Fabia
Championnat suisse Rallye Junior
1. Gauthier Hotz/Romain Gauch, R4/Peugeot 208
2. Jérôme Nanchen/Ryan Monnet, R4/Opel Corsa
Championnat suisse de la montagne des voitures de course
1. Robin Faustini, E2-SC/Nova NP01-Emap
2. Thomas Amweg, E2-SC/Nova NP01-Helftec
3. Simon Hugentobler, E2-SS/Osella FA30
Championnat suisse de montagne des voitures de tourisme
1. Bruno Sawatzki, IS/Porsche 911 Cup
2. Roger Schnellmann, E1/Mitsubishi Lancer
3. Stephan Burri, IS/VW Scirocco
Championnat suisse junior
1. Jannis Jeremias, IS/VW Polo
2. Lionel Ryter, E2-SS, Formule Renault
3. Steven Chiquita, E1/BMW E30
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Ces derniers jours, les formulaires de renouvellement 2025 ont été envoyés aux pilotes qui étaient en possession d'une licence annuelle (REG/NAT/INT) en 2024. Les formulaires de demande pour une première licence peuvent être commandés dès maintenant par e-mail ou par téléphone auprès du secrétariat : info@motorsport.ch ou 031 979 11 11.
Les formulaires de licence pour les concurrents collectifs, la licence annuelle LOC, la licence d'entraînement, la licence SIM-Racing, la licence REG-Gast ou la licence IT-D1 ainsi que pour les commissaires sont disponibles ici pour téléchargement à partir du 1er décembre 2024: https://motorsport.ch/de/autos...
Ceux qui doivent encore demander une licence pour la saison 2024 ou qui souhaitent adapter leur degré de licence actuel pour la saison en cours ont la possibilité de le faire jusqu'au 30.11.2024.
Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute question concernant les licences 2025.
Auto Sport Suisse
En 2025, il y aura une nouvelle édition du Championnat suisse junior. Le championnat inter-compétitions comprendra comme cette année huit courses.
Quatre slaloms, quatre courses de montagne: Telle est également la situation de départ du Championnat suisse juniors pour 2025. Et comme cette année, seuls les trois meilleurs résultats par discipline seront pris en compte la saison prochaine. Cela signifie que: Le plus mauvais résultat en montagne et le plus mauvais résultat en slalom seront supprimés.
Le calendrier n'est plus identique à celui de cette année. Alors qu'en 2024, les slaloms de Frauenfeld, Bière, Bure et Chamblon comptaient pour le championnat junior, l'année prochaine ce seront Frauenfeld, Ambri 1 et 2 ainsi que Chamblon. Lors des courses de montagne, des points ont été attribués cette saison pour le classement junior aux endroits suivants: Hemberg, La Roche, Oberhallau et Gurnigel. En 2025, les courses de Reitnau, Anzère, Gurnigel et Les Paccots seront prises en compte.
Aperçu des dates:
Slaloms
26 et 27 avril, Frauenfeld
10 mai, Ambri
11 mai, Ambri
21/22 juin, Chamblon
Course de côte
29 juin, Reitnau
19/20 juillet, Anzère
13/14 septembre, Gurnigel
20/21 septembre, Les Paccots
Le lundi 25 novembre 2024 aura lieu à Berne le traditionnel "Marché des oignons".
Le bureau d'Auto Sport Suisse sera donc ouvert le lundi 25.11.2024 de 09h00 à 12h00 et sera fermé l'après-midi.
A partir du mardi 26.11.2024, nous serons à nouveau à votre disposition aux heures d'ouverture habituelles.
Samedi dernier, dans le cadre des festivités de son 20e anniversaire, Auto Sport Suisse a invité tous les officiels/commissaires licenciés travaillant à titre bénévole à une soirée conviviale à Rubigen (BE).
Sans eux, la roue ne tourne pas. Les officiels/commissaires bénévoles licenciés (commissaires sportifs, directeurs de course, commissaires techniques, chronométreurs, commissaires de piste, etc.) sont indispensables dans le sport de course. Ce n'est que grâce à leur engagement sans faille et à leur énorme passion que les courses, quelles qu'elles soient, peuvent avoir lieu. C'est pourquoi, à l'occasion de son 20e anniversaire, l'association Auto Sport Suisse a organisé une soirée du bénévolat pour les remercier. Environ 200 des 450 licenciés invités ont répondu à l'invitation d'Auto Sport Suisse.
Parmi les invités se trouvaient également les vainqueurs de toutes les épreuves de la Coupe et de trophées 2024. Les distinctions pour leurs performances 2024 leur ont été remises au cours de la soirée, ainsi qu'aux deuxième et troisième du classement, par Andreas Michel (président de la CSN), Hubert Wenger (comité des officiels) et Jean-Thierry Vacheron (comité des championnats), les prix de la Coupe de la Montagne étant offerts par le fabricant de pneus Yokohama, sponsor de la Coupe de la Montagne Suisse.
Parmi les gagnants et les gagnantes de cette année, on trouve:
Jean-François Chariatte, Coupe de la Montagne
Gauthier Hotz et Romain Gauch, Coupe du Rallye
Eddy et Florence Bérard, VHC
Laurent et Florence Pernet, VHRS
Vanessa Zenklusen, Coupe des dames
Outre la partie officielle, cette soirée au centre Rubigen (BE) était consacrée aux jeux. Bowling, billard et baby-foot étaient au programme. Le pianiste de boogie-woogie Nico Brina a assuré l'ambiance musicale.
Yannick Stampfli (23 ans), le plus jeune commissaire présent, et Rudolf Toedtli (82 ans), le plus âgé commissaire préseant, ont également été récompensés d'un prix spécial au nom de toutes les personnes présentes. Entre Stampfli et Toedtli, il y a presque 60 ans de différence - mais pas la joie et la passion pour et dans le sport automobile.
D'autres photos se trouvent sous: https://motorsport.ch/de/galer...
Raffaele Marciello a manqué de peu sa deuxième victoire consécutive à Macao ce week-end lors de la GT World Cup. En revanche, Ranko Mijatovic a remporté le titre NLS au Nürburgring.
Trois Suisses pouvaient légitimement espérer un résultat de premier plan lors de la 71e édition du Grand Prix de Macao. Raffaele Marciello s'est créé la meilleure position de départ. Lors de la course de qualification, le Tessinois a été le numéro 1 incontesté et s'est ainsi assuré la pole position pour la course principale du dimanche. Il a également pris la tête de la course et l'a conservée jusqu'à deux tours de la fin. C'est alors que le pilote Ferrari et vainqueur du Mans Antonio Fuoco l'a dépassé. Mais Marciello est resté sur les talons de l'Italien et un contact s'est produit au moment de freiner dans le fameux virage de Lisboa.
La question de la responsabilité a ensuite été longuement débattue: Marciello, visiblement en retard sur les freins, a attaqué à l'intérieur. Fuoco s'est engagé dans la zone de freinage – une manœuvre très controversée parmi les pilotes de course, qui est sanctionnée dans certaines séries et pas dans d'autres. Les deux pilotes sont allés tout droit et ont enterré leurs espoirs de victoire dans la zone de dégagement de l'Avenida de Amizade. Au lieu de monter sur le podium, Marciello s'est retrouvé 18e, tandis que les deux autres Suisses, Edoardo Mortara et Ricardo Feller, ont terminé 7e et 8e.
En revanche, un autre Suisse a exulté: Ranko Mijatovic. L'homme de 38 ans originaire d'Egerkingen a remporté le titre de la série d'endurance ADAC Nürburgring avec Sven Markert et Toby Goodman au terme d'une finale passionnante. Au volant de la BMW M240i Racing de l'équipe Adrenalin Motorsport Mainhattan Wheels, le trio a remporté sa sixième victoire de classe lors de la huitième course et a ainsi couronné sa saison par le titre de cette série de courses nationales très populaire en 2024.
Après un abandon lors de la troisième course de la NLS, Mijatovic et ses collègues avaient presque fait une croix sur le championnat. Mijatovic s'était lui aussi déjà mentalement résigné au titre de vice-champion, mais il s'est naturellement d'autant plus réjoui de ce titre: «Nos concurrents ont vraiment joué de malchance lors des deux dernières courses. Dans mon cas particulier, je dois dire que la chance n'a pas toujours été de mon côté non plus. Aujourd'hui, c'était différent et je suis vraiment fier.»
Albert Tamm a également remporté sa deuxième victoire finale dans le cadre de la Champions of the Future Academy lors de la cinquième course à Al Ain, aux Émirats arabes unis. Le jeune Tessinois occupe la deuxième place du championnat, une place que Tamm veut absolument défendre lors de la finale des 3 et 4 décembre à Al Forsan. Il ne peut plus rien faire devant. Le titre revient au Belge Priam Bruno.
Le calendrier du Championnat suisse des rallyes 2025 est prêt: Cinq rallyes sont au programme. Nouveauté: l'année prochaine, il n'y aura plus de résultat biffé!
Le calendrier du Championnat suisse des rallyes 2025 est également disponible. Et là aussi, il y a un grand changement. Au lieu de six manches, il n'y en aura que cinq l'année prochaine. Le calendrier se présente en détail comme suit:
Championnat suisse des rallyes 2025
4 et 5 avril, Critérium jurassien
5-7 juin, Rallye du Chablais
4/5 juillet, Rallye Bourgogne Côte Chalonnaise (F)
26-27 septembre, Rally del Ticino
23-25 octobre, Rallye du Valais
Le Rallye Mont-Blanc Morzine en France ne figure plus au calendrier du CS. Et cela signifie qu'il n'y aura plus non plus de résultat biffé en 2025! Le contexte de ces décisions: Avec une manche en moins, on veut tenir compte de l'évolution des coûts pour les pilotes et les longues distances de rallye. En outre, la réduction d'une manche à l'étranger doit représenter une priorité pour les manifestations suisses.
Le calendrier est également valable sous cette forme pour le Championnat suisse des rallyes juniors, pour la Coupe suisse des rallyes et pour la Coupe suisse des véhicules historiques (VHC). Le VHRS sera présent à quatre rallyes, mais pas au Tessin.
En 2025, il y aura sept manches dans le cadre du Championnat suisse des slaloms. Ambri (comme jusqu'à présent) et Bière (nouveau) organiseront des doubles manifestations.
Alors que les discussions sur les courses de côte à Hemberg et à La Roche vont certainement encore durer un certain temps, il y a des nouvelles positives concernant le Championnat suisse des slaloms. Le nombre de courses y passera de six à sept en 2025. Certes, il n'y a pas de nouvel organisateur, mais Bière suit le principe d'Ambri (en clair, l'équipe bernoise) et devient également une double manifestation. Cela signifie qu'il y aura une course le samedi 3 mai et une autre le dimanche 4 mai.
Le coup d'envoi sera donné une semaine plus tôt à Frauenfeld avec les journées de courses automobiles. Bure et Chamblon, qui accueillera la finale comme les années précédentes, seront également de la partie.
Championnat suisse des slaloms 2025
26 et 27 avril, Frauenfeld
3 mai, Bière
4 mai, Bière
10 mai, Ambri
11 mai, Ambri
17/18 mai, Bure
21/22 juin, Chamblon
Les journées d'essai organisées par l'équipe bernoise à Ambri auront lieu les 4 et 5 avril.
Le retour de Romont fait actuellement l'objet de négociations. Des discussions sont en cours entre le commandement de la place d'armes et l'organisateur. Nous vous informerions bien entendu ici d'une éventuelle huitième manche de slalom.
La Roche-La Berra ou Hemberg? Lors de sa réunion d'hier, la CSN a décidé que les deux courses de côte obtiendraient le statut de Championnat suisse en 2025.
Le Championnat suisse de montagne connaîtra une nouveauté en 2025. Comme les deux organisateurs des courses de montagne La Roche-La Berra et Hemberg n'ont pas réussi, malgré tous leurs efforts, à éviter un chevauchement des dates, la Commission Nationale du Sport (CNS) a dû prendre une décision concernant le statut de championnat. Après des discussions très intensives, en pesant tous les avantages et inconvénients et en tenant compte de tous les points en faveur et en défaveur d'une telle solution, la CSN a décidé d'accorder le statut de Championnat suisse aussi bien à la course de montagne La Roche-La Berra qu'à la course de montagne Hemberg. Ainsi, deux courses de côte avec statut de championnat auront lieu simultanément les 14 et 15 juin 2025.
Le potentiel de pilotes dans le domaine des courses de côte semble suffisamment important aux yeux des responsables pour que les pilotes se «répartissent» en conséquence sur ces deux événements le même week-end, d'autant plus que la distance géographique entre les deux événements est tout de même assez grande. Afin de prévenir tout changement de manifestation de la part des pilotes, la code sportive internationale (CSI) et le règlement sportif national (RSN) stipulent depuis toujours qu'un pilote ne peut s'inscrire qu'à une seule manifestation par week-end. Si, par la suite, l'un des deux organisateurs décide de modifier la date de sa manifestation, la CSN se montrera bien entendu coopérative.
«En principe, il n'y a que des perdants dans ce cas», déclare Andreas Michel, président de la CSN. «En tant que décideurs, nous ne pouvons rien faire pour ce chevauchement. C'est l'affaire des organisateurs. Et si ceux-ci ne trouvent pas de solution, la CSN doit prendre une décision. Le fait que nous ayons accordé aux deux courses le statut de manche du Championnat suisse est encore la meilleure solution dans les circonstances actuelles. Mais nous appelons tous les organisateurs à comprendre qu'il s'agit dans ce cas d'une solution spéciale et qu'ils devront mieux se concerter à l'avenir.»
Championnat suisse de la montagne 2025 (y compris la Coupe de la montagne)
14/15 juin, Hemberg/La Roche-La Berra
29 juin, Reitnau
19/20 juillet, Ayent-Anzère
15-17 août, Les Rangiers
30/31 août, Oberhallau
13/14 septembre, Gurnigel
20/21 septembre, Les Paccots
La 71e édition du Grand Prix, respectivement de la FIA GT World Cup, aura lieu ce week-end à Macao. Trois Suisses seront au départ, avec l'espoir légitime de décrocher une place de leader.
Macao vaut le détour. Surtout pendant le week-end du Grand Prix. Le circuit routier étroit de l'ancienne colonie portugaise est époustouflant. Une course qu'il faut absolument voir une fois!
Cette année encore, trois Suisses seront au départ. Et tous trois peuvent légitimement espérer un résultat de premier plan. Ne serait-ce que si l'on considère le résultat de l'année dernière. Raffaele Marciello (Mercedes à l'époque, BMW aujourd'hui) et Edoardo Mortara (Lamborghini) avaient même réalisé un doublé suisse dans le cadre de la FIA GT World Cup. Reste à savoir si les Suisses connaîtront à nouveau un tel succès cette année. Avec Ricardo Feller (Audi), un troisième spécialiste suisse du GT3 s'en mêle. Il s'agit donc de croiser les doigts pour nos trois compagnons de route. Il y a encore de la marge: Lors de la deuxième séance d'essais libres, Marciello était le meilleur Suisse, quatrième, Mortara dixième et Feller vingtième.
Plus d'infos sur https://www.macau.grandprix.gov.mo/en/
Lors de la finale des Ultimate Cup Series sur le circuit Paul Ricard, les deux Suisses Luis Sanjuan (NP0) et Axel Gnos (LMP3) ont décroché les titres de pilotes.
Le boom des prototypes ne s'arrête pas à la Suisse. De plus en plus de pilotes suisses courent dans l'une des nombreuses séries de course avec une voiture LMP. De nombreux Suisses participent également à l'Ultimate Cup Series. Et ce, avec beaucoup de succès. Lors de la finale de l'UCS au Castellet, deux succès ont été enregistrés du côté suisse.
Dans la catégorie NP02, celle où l'on roule avec des véhicules identiques de Nova Proto, le titre de l'UCS est revenu à Luis Sanjuan de Cheseaux-Noréaz près d'Yverdon. Lors de la finale sur le circuit Paul Ricard, une deuxième place a suffi à l'homme de 56 ans pour remporter le titre en compagnie du Français Eric Trouillet. Le duo avait déjà remporté la course d'ouverture au Castellet et était également monté sur le podium au Mugello et à Magny-Cours. Grâce à une solide performance d'équipe, le double national helvético-espagnol a également permis à son équipe, le Graff Racing, de remporter le titre par équipe.
Outre Sanjuan, un autre Suisse a remporté le titre en UCS: Axel Gnos. Le jeune homme de 21 ans a remporté le titre dans la catégorie LMP3 avec son coéquipier grec Georgios Kolovos. Gnos n'a certes terminé que cinquième lors de la finale dans le sud de la France, mais cela a suffi (à trois points près) pour ramener le championnat à la maison. Les meilleurs résultats de Gnos cette année ont été la victoire à Portimão et la deuxième place à Hockenheim.
Les meilleurs résultats au Castellet ont été obtenus par David Droux (quatrième en LMP3) et Karen Gaillard (quatrième en NP02).
Mardi 5 novembre 2024, la Commission disciplinaire (CD) d'Auto Sport Suisse a examiné le cas «Jonathan Hirschi» et a rendu son verdict à l'issue de cette audience.
Jonathan Hirschi, Champion suisse de rallye en 2022 et 2023, a dû répondre de ses actes devant la CD d'Auto Sport Suisse le mardi 5 novembre 2024. Le pilote de 38 ans, originaire de Cernier (NE), était convoqué car la Fédération française du sport automobile (FFSA) avait reproché au #20 du Rallye Mont-Blanc Morzine 2024 d'avoir eu un comportement «dangereux» lors d'un convoi de rapatriement mis en place après l'annulation d'une spéciale. Selon la Fédération française, Hirschi aurait refusé d'arrêter son véhicule malgré les instructions des commissaires, mettant ainsi en danger les officiels. Il aurait ensuite tenu des propos insultants. Cette violation du Code Sportif International (CSI) de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA, notamment l'article 12.1, fautes ou infractions et sanctions) a conduit la FFSA à transmettre ces manquements à la CD de la Commission Sportive Nationale (CSN) pour jugement.
Après avoir entendu un témoin ainsi que l'intéressé, la CD a conclu qu'en raison d'une charge de la preuve insuffisante et de déclarations contradictoires, en se basant sur le principe in «dubio pro reo» (le doute profite à l'accusé), la procédure était close. Les frais de procédure ont été fixés à 1'000.- CHF (hors TVA) et sont entièrement à la charge d'Auto Sport Suisse.
C'est fait – en terminant troisième lors de la finale sur le circuit de Varano, Yves Meyer a remporté le titre du Championnat italien avec la Toyota GR Supra développée par The Drift Force.
En fait, une telle fin heureuse n'était pas du tout l'objectif initial de la saison d'Yves Meyer et de son équipe. L'équipe d'Emmetten avait participé avec succès à la première course du Campionato Italiano Drifting 2024 en avril à Prato comme dernier test de fonctionnement en conditions de course avant le début de la saison européenne. Comme le début du championnat d'Europe à Valence, en Espagne, avait commencé par un problème technique et que le moteur révisé devait être testé sous la contrainte d'une compétition, le pilote de Suisse centrale a également pris le départ de la deuxième épreuve italienne à Pavie avec sa Toyota GR Supra. Résultat: Yves Meyer a remporté les deux compétitions de manière souveraine et s'est ainsi retrouvé en tête de manière inattendue avant la longue pause des drifteurs en Italie.
Il n'était donc pas question de laisser passer l'occasion de remporter le deuxième titre de l'histoire de cette équipe encore jeune. «C'était aussi une question de respect envers les Italiens, qui se réjouissaient de nos apparitions, même si nous volions la vedette à leurs compatriotes», explique «Capo» pour justifier la poursuite de cet engagement. Le 22 septembre, le Toyota Gazoo Racing Switzerland a remporté sa troisième victoire en Italie, ce qui a permis à la couronne de rester à portée de main. Malgré cela, l'ambassadeur officiel de Toyota Suisse a abordé la finale sur le circuit de Varano, près de Parme, avec la même concentration que d'habitude. «J'ai certes récolté le plus de points dès les qualifications, même si je n'ai pas roulé le couteau entre les dents. Après avoir été sacré champion en remportant ma première battle, j'en voulais évidemment plus.»
Par la suite, Meyer a également éliminé son adversaire en quart de finale, Michele Landolfi, champion national 2023 dans la catégorie Pro 2. En demi-finale, le Suisse est ensuite tombé sur Luca Fuschini, qui s'est également révélé être un adversaire coriace. Comme précédemment contre Landolfi, il a fallu un troisième barrage, appelé OMT (One More Time), pour déterminer le vainqueur. Malheureusement, les juges ont donné un léger avantage à l'Italien, qui est devenu vice-champion, et Yves Meyer a dû disputer la troisième place lors de la petite finale, qui s'est déroulée dans l'obscurité. Ce dernier duel a été remporté par l'invité étranger, ce qui a permis à Yves Meyer de monter sur le podium lors de la quatrième course, après ses trois victoires lors des courses précédentes du championnat.
Pascal Gehrig nouveau champion suisse des sims
Hier dimanche, la finale du Championnat suisse de sim 2024 a eu lieu dans le cadre du salon «Auto Zürich». Dans la catégorie PRO, c'est l'Appenzellois Pascal Gehrig qui s'est imposé.
Les Swiss Simracing Series ont organisé hier dimanche, dans le cadre de l'«Auto Zürich», les courses finales du Championnat suisse de cette année. Les courses se sont déroulées comme d'habitude sur Assetto Corsa (PC). Pour les véhicules, la Swiss Simracing Series a misé sur le modèle 911 GT3 Cup (992) en collaboration avec Porsche. Le circuit GP de Barcelone, sur le Circuit de Catalunya, a servi de lieu de compétition virtuel.
Des titres ont été décernés dans quatre catégories. Dans la catégorie PRO, Pascal Gehring de Niederteufen dans le canton d' Appenzell Rhodes-Extérieures s'est imposé. Gehrig, 33 ans, le plus âgé des participants, s'est qualifié pour la première ligne de départ lors des qualifications de sept minutes et s'est ensuite imposé face à Leonard Heidegger et au poleman David Hatzigeorgiou lors de la course de huit tours.
Dans la catégorie Ladies, un duel de générations a eu lieu entre la championne de l'année dernière Bettina Buess (58 ans) de Gelterkinden et Yves Senn (18 ans) de Romanshorn. Cette fois, la jeunesse s'est imposée avec succès. Felicitas Heidegger, la sœur de Leonard Heidegger de neuf ans sa cadette, s'est classée troisième.
Chez les Juniors (12 à 17 ans), c'est également un simracer du canton d’ Appenzell Rhodes-Extérieures, Orlando Eisenreich, qui s'est imposé. Eisenreich s'est imposé avec deux secondes d'avance sur Dylan Stebler, le pole-sitter. Noa Steffens a terminé troisième.
Dans la catégorie des seniors (plus de 45 ans), Michel Daenzer s'était assuré la meilleure position de départ. Mais après un premier tour chaotique, c'est finalement Martin Bodmer de Nürensdorf (ZH), le champion de l'année précédente, qui s'est à nouveau emparé du titre. Bruno Maurer a franchi la ligne d'arrivée en deuxième position, avec plus de neuf secondes de retard. Gilbert Denzer a pris la troisième place. Le pole-sitter Michel Daenzer a dû se contenter de la cinquième place après sa course de rattrapage.
Les prix en nature et les coupes ont été remis à Zurich, entre autres, par le pilote d'usine Porsche Nico Müller. Le Bernois, qui venait directement d'un test de Formule E à Jarama (E), a en outre commenté la course de la classe PRO aux côtés de Christian Mettler. «Quand je pense où nous en sommes aujourd'hui par rapport à 2017, lorsque nous avions un stand pour la première fois ici à l'Auto Zürich, c'est un monde», a déclaré l'organisateur en chef Wani Finkbohner de la RacingFuel Academy à Horgen (ZH). «Nous avons eu des courses passionnantes, beaucoup de spectateurs sont venus et l'ambiance était formidable. Je félicite tous les vainqueurs et me réjouis déjà de l'édition 2025.»
Vous trouverez plus d'informations sur les Swiss Simracing Series en cliquant sur ces deux liens:
https://www.simracingseries.ch/ et https://porsche.simracingseries.ch/
Dimanche, la finale des Swiss Simracing Series 2024 de cette année aura lieu dans le cadre de l'«Auto Zürich». L'invité spécial de demain samedi sera Nico Müller, qui appuiera sur l'accélérateur virtuel.
La finale des Swiss Simracing Series 2024 aura lieu le dimanche 10 novembre dans le cadre du salon «Auto Zürich». Les champions et championnes suisses seront recherchés dans quatre catégories. Ceux qui souhaitent y assister en direct pourront suivre le spectacle virtuel dans le hall 7 de la Foire de Zurich à partir de 10 heures. Les courses se dérouleront comme d'habitude sur Assetto Corsa (PC). Pour les véhicules, la Swiss Simracing Series mise sur la Porsche 911 GT3 Cup (992). Le circuit GP de Barcelone sur le Circuit de Catalunya servira de lieu de déroulement virtuel.
Dès le samedi, les organisateurs autour de Wani Finkbohner et de sa RacingFuel Academy attendent de nombreux visiteurs. Le pilote d'usine Porsche Nico Müller sera en effet présent sur place en tant qu'invité VIP et fera rouler les simulateurs pour la finale du championnat qui aura lieu dimanche. Müller sera également sur place dimanche pour commenter en direct la finale de la catégorie Pro.
Pour plus d'informations, cliquez sur ce lien.
La direction d'Auto Sport Suisse a décidé à l'unanimité de soutenir la candidature de Markus Wolf à la présidence de Swiss Olympic.
Auto Sport Suisse a mené des auditions avec les deux candidats. «La décision de donner nos voix à Markus Wolf est pour nous absolument logique d'un point de vue sportif, politique et économique», déclare Paul Gutjahr, président d'Auto Sport Suisse. «Nous sommes d'avis que pour développer avec succès le système sportif suisse et pour les processus de changement qui sont à notre avis nécessaires, il faut un président d'association faîtière qui vienne du sport, qui comprenne le sport, mais qui puisse en même temps faire preuve d'expertise économique et qui connaisse parfaitement les processus de décision politiques. Markus Wolf répond parfaitement à notre profil d'exigences.»
Auto Sport Suisse émet des réserves quant à une autre solution pour succéder à Jürg Stahl, président sortant de Swiss Olympic. Paul Gutjahr poursuit à ce sujet: «Lorsque je pense par exemple au nouveau modèle de promotion de la fédération et à la classification à laquelle nous aspirons depuis des années, je trouve qu'il est extrêmement important d'avoir à la tête de la fédération quelqu'un qui peut s'atteler à la mise en œuvre sans longue période de démarrage et de familiarisation et qui connaît le sport actif. Markus Wolf possède à tous égards le profil que nous recherchons – peu de gens connaissent le sport suisse. Que ce soit activement en tant qu'athlète de haut niveau, en tant qu'officiel au bord du terrain ou dans ses différentes fonctions professionnelles dans le sport organisé de droit privé. Nous sommes convaincus que Markus, en fin tacticien et stratège, saura parfaitement intégrer avec circonspection, outre le sport, les composantes économiques et politiques et mettre en œuvre des solutions globales fondées pour le bien du sport suisse.»
La candidature de Markus Wolf a été lancée conjointement en mai par les quatre fédérations Swiss-Ski, Swiss Cycling, swiss unihockey et Swiss Hockey. Le Parlement du sport élira le nouveau président ou la nouvelle présidente de Swiss Olympic le 22 novembre 2024.
Il y a quelques années déjà que la CSN a introduit aussi une formation pour les officiels, à côté des cours de formation réguliers qui sont organisés pour les commissaires de piste et les pilotes. Pour bénéficier d’une licence, les directeurs de course et commissaires sportifs doivent d’abord suivre des modules de formation correspondants (Kick-Off/cours de base, cours de formation).
Sur la base du concept de formation, le prochain Kick-Off aura lieu le
Le lieu d'organisation sera déterminé en fonction du nombre d'inscrits et de leur lieu de résidence et sera communiqué ultérieurement. Pour les nouveaux candidats à une licence de directeur de course ainsi les candidats directeurs de course, le Kick-Off est obligatoire.
Les nouveaux candidats doivent répondre aux critères d’admission suivants:
Les inscriptions des nouveaux candidats doivent être envoyées exclusivement par un organisateur de compétitions LOC, REG, NAT et INT inscrites au calendrier sportif national de l’ASS 2021-2024
Le séminaire de formation obligatoire pour tous les participants au Kick-Off ET pour tous les titulaires actuels d’une licence ASS directeur de course et/ou commissaire sportif, qui souhaitent la renouveler pour la saison 2025, aura lieu le samedi 01 mars 2025 (journée complète) à l’Hôtel de la Prairie à Yverdon.
Les formulaires d'inscription pour le séminaire de formation du 01.03.2025 seront envoyés aux détenteurs de licence au début de l'année 2025.
Dimanche, l'une des années les plus passionnantes du Championnat suisse de karting autobau s'est achevée. Dans le cadre de la remise des coupes, les champions et championnes 2024 méritants ont été honorés au «Trafo» à Baden.
La remise des prix du Championnat suisse de karting autobau de cette année a eu lieu dimanche dernier au «Trafo» à Baden (AG). Les champions et championnes 2024 ont été récompensés dans cinq catégories. Chez les plus jeunes, les Super Minis (8 - 12 ans), Nicola Mateo Frigg de l'équipe UBIQ Racing a reçu le plus grand trophée des mains de Thomas Amweg, le vice-champion du Championnat suisse de la montagne de cette année. Le jeune Zurichois s'est imposé avec succès contre ses adversaires du Spirit, Aaron Buhofer (2e) et Aurelio Longhitano (3e), lors de la finale à Wohlen, et a fêté son premier titre. Parallèlement, Frigg a été désigné meilleur rookie 2024 et a reçu un bon pour un abonnement annuel de la part de l'entreprise update Fitness, partenaire de l'ASS.
Chiara Bättig a pu se réjouir non pas de son premier, mais de son troisième titre dans la catégorie OK Junior. La jeune Zurichoise de 14 ans, qui court pour l'équipe KartBox.ch, a déjà gagné en 2022 et 2023 chez les juniors. Elle est la première pilote à réaliser un hat-trick dans cette catégorie. Outre le trophée de la première place, Bättig a également reçu un abonnement annuel d’update Fitness. Dan Allemann (Spirit) et Georgiy Zasov (MH Racing) se sont classés deuxième et troisième. Outre le deuxième plus grand trophée, Allemann a également reçu le trophée de la meilleure recrue de l'année.
Dans la catégorie X30 Challenge Switzerland, Tiziano Kuznini a couronné sa saison en remportant le titre de champion. Il s'agissait du deuxième titre de Champion de Suisse pour le pilote de l'équipe Innovate Competition, qui avait déjà gagné en 2021 chez les Super Minis. Le Lucernois de 15 ans était flanqué sur le podium de Samuel Ifrid (2e, UBIQ) et de Julian Brupbacher (3e, Spirit). Le titre de «Meilleur rookie de l'année» est également revenu à Kuznini. Le vainqueur de cette catégorie (ainsi que le vainqueur des catégories OK Senior et KZ2) a en outre reçu un bon d'achat d'Edox Watches, le partenaire horloger du Championnat suisse de karting autobau.
Lyon Mathur a également fêté son deuxième titre de Champion de Suisse. Après 2022, l'Argovien a été pour la deuxième fois le pilote le plus performant dans la catégorie OK Senior. Cette fois, son avance sur le deuxième était toutefois très faible. Seuls trois points séparaient Mathur de son coéquipier d'Innovate, Jérôme Huber, qui a terminé deuxième pour la troisième fois après 2023 et 2021 (à l'époque encore chez les juniors). La troisième place chez les seniors est revenue à Levi Arn de l'équipe Swiss Evenzz, soutenue par Max Busslinger Motorsport. Arn, dont l'âge lui aurait permis de courir encore chez les juniors en 2024, a été l'une des révélations de l'année et a pu soulever le trophée Rookie en plus de la coupe pour la troisième place.
Dans la catégorie KZ2, les frères Luyet de Savièse (VS) se sont imposés avec leurs moteurs spécialement préparés. Jean Luyet, l'aîné des deux, a remporté le titre. Son collègue de la marque Birel, Samuel Luyet, a terminé deuxième. La troisième place dans la catégorie reine est revenue à Kevin Wälti. Remo Largo (tous deux de Swiss Hutless) a été désigné meilleur rookie.
Le prix de la femme la plus rapide de l'année a été remporté par Chiara Bättig. La deuxième place du classement féminin est revenue à Tamara Pauli, la troisième à Nicole Maffeis.
Au total, 6000 francs ont été distribués par catégorie. La communauté suisse du karting, presque au complet, a été accueillie par le président de l'ASS, Paul Gutjahr. L'événement a été accompagné d'une représentation de la formation de tambours «Cliffhangers» de Burgdorf/Thoune. Dans le cadre des festivités, Paul Egli, un membre de longue date et surtout fidèle de la scène suisse du karting, a également été remercié. Pendant des décennies, Egli a occupé différents postes – de commissaire de piste à directeur de course. «Il n'a pas seulement fait du karting, il l'a vécu», a déclaré Gutjahr dans son discours d'adieu.
Aperçu du top 3 des cinq catégories:
Super Mini
1. Nicola Mateo Frigg, UBIQ Racing
2. Aaron Buhofer, Spirit Racing
3. Aurelio Longhitano, Spirit Racing
OK Junior
1. Chiara Bättig, KartBox.ch
2. Dan Allemann, Spirit Racing
3. Georgiy Zasov, MH Racing
X30 Challenge Switzerland
1. Tiziano Kuznini, Innovate Competition
2. Samuel Ifrid, UBIQ Racing
3. Julian Brupbacher, Spirit Racing
OK Senior
1. Lyon Mathur, Innovate Competition
2. Jérôme Huber, KartBox.ch
3. Levi Arn, Swiss Evenzz
KZ2
1. Jean Luyet, Birel ART
2. Samuel Luyet, Birel ART
3. Kevin Wälti, Swiss Hutless
Vous trouverez d'autres images sur: https://www.facebook.com/AutoS... ou https://www.facebook.com/Schwe...
Vanessa Zenklusen est la première gagnante du trophée féminin inter-compétition. La deuxième place a été remportée par la copilote de rallye Marine Maye et la troisième par Tamara Schöpfer.
Cette année, Auto Sport Suisse a organisé pour la première fois une coupe des dames inter-compétition dans le domaine de la course automobile. Celle-ci s'adressait à toutes les dames (titulaires d'une licence de course suisse) qui participent à la course automobile au niveau national ou international. Afin de tenir compte du grand nombre de copilotes féminines en rallye, les copilotes féminines ont également été prises en compte dans l'attribution des points.
Pour la première édition en 2024, 20 femmes s'étaient inscrites (gratuitement) jusqu'à début mars. A mi-parcours, Vanessa Zenklusen était en tête avec 162 points. Elle était suivie par Tamara Schöpfer (152) et Sabrina Fankhauser (95). Les participantes avaient jusqu'à fin octobre pour envoyer leurs résultats. Les résultats des pilotes (ou copilotes) ayant participé à un championnat suisse (slalom, montagne, rallye) ont été automatiquement saisis et crédités.
Le résultat final est désormais connu: Zenklusen a pu défendre sa première place avec succès et est ainsi la gagnante de la première coupe des dames de l'ASS avec 262 points. La deuxième place a été remportée par la copilote de rallye Marine Maye. La Valaisanne s'est rapprochée à 15 points de Zenklusen. Maye est récemment montée sur le podium du Rallye du Valais en tant que copilote de Nicolas Lathion et a participé à dix rallyes cette saison. Zenklusen a marqué onze points grâce à quatre participations au championnat suisse de slalom et sept au championnat suisse de montagne. Un rallye supplémentaire aurait éventuellement permis à Maye de remporter le titre. «Bien sûr, on peut dire qu'il s'agit 'seulement' d'un trophée féminin», estime l'heureuse gagnante, Zenklusen. «Mais ce titre signifie quand même beaucoup pour moi. Surtout parce qu'il est inter-compétitif. Cela le rend très attractif.»
La troisième place, avec 210 points, est revenue à Tamara Schöpfer, qui a récemment eu l'occasion de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games. Schöpfer avait (comme Zenklusen) onze résultats classés.
Les autres classements (du top 10): 4. Sabrina Fankhauser (slalom/course de côte), 176 points; 5. Marylaure Udriot (copilote VHRS), 162; 6. Chantal Prinz (endurance), 121; 7. Marion Tapparel (copilote VHC), 103; 8. Olivia Merlini (Time Attack), 98; 9. Franziska Maissen (slalom/course de côte), 92; 10. Ekaterina Lüscher (Porsche Sports Cup Suisse), 72.
Le classement complet peut être consulter sous ce lien.
À propos de: Le Championnat suisse de karting autobau comporte depuis cinq ans un classement féminin séparé. En 2024, Chiara Bättig l'a remporté devant Tamara Pauli et Nicole Maffeis.
Sébastien Buemi a fait de Toyota le champion du monde par équipe lors de la finale du championnat du monde d'endurance à Bahreïn et a ainsi terminé en beauté une saison difficile.
Si le titre de pilote n'a pas été décroché dans le WEC, celui de constructeur l'a été. Sébastien Buemi a pu jubiler une nouvelle fois à Bahreïn lors de la finale de la saison du WEC. Parti de la pole position avec ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Ryo Hirakawa, le Vaudois est retombé entre-temps à la 10e place pendant les huit heures de course. «C'est fou d'avoir gagné la course parce qu'à un moment donné, cela ne semblait pas être le cas. C'est un sentiment incroyable pour Toyota de remporter à nouveau le titre de champion du monde. C'était notre objectif ici et nous l'avons atteint grâce aux efforts extraordinaires de toute notre équipe. Lorsque notre voiture a reculé à la dixième place, j'ai pensé que c'était fini. Mais mes coéquipiers ont fait un bon travail en ménageant leurs pneus et j'ai pu profiter d'un net avantage pneumatique en fin de course.»
Pour Buemi, la saison s'est terminée à la quatrième place finale. Bahreïn 2024 a été sa 26e victoire dans le cadre du WEC. Il détient ainsi le record dans cette discipline. Pour Toyota, il s'agissait au total du septième titre, le sixième consécutif. Fait remarquable: Buemi était présent lors de tous les titres remportés!
Du point de vue suisse, les 8 heures du désert de Sakhir ont de toute façon été un succès. Nico Müller a fêté avec Peugeot (après une pénalité contre le numéro 51 de Ferrari) sa première place sur le podium depuis le retour des Français dans le championnat du monde d'endurance en terminant troisième. Et Raffaele Marciello (BMW) a lui aussi terminé la saison sur une note positive en se classant cinquième. Pour Neel Jani (Proton-Porsche) et Edoardo Mortara (Lamborghini), la saison s'est terminée respectivement à la 12e place et par un abandon. Comme prévu, le titre WEC chez les pilotes est revenu à Laurens Vanthoor, André Lotterer et Kévin Estre.
Dans la catégorie LMGT3, le Jurassien Grégoire Saucy (McLaren, 20e au classement général), le Grison Thomas Flohr (Ferrari, 21e) et la Soleuroise Rahel Frey (Lamborghini, 24e) se sont classés respectivement 6e, 7e et 10e. Là encore, les écarts étaient très faibles, puisque seulement 36 secondes les séparaient après huit heures de course.
Les dates ne sont pas encore gravées dans le marbre. Comme d'habitude, il faut encore l'accord de la fédération italienne de sport automobile (ACI). Mais le calendrier provisoire de karting pour 2025 est prêt.
Une chose est d'ores et déjà certaine: le Championnat suisse de karting autobau comprendra également cinq courses en 2025. Ce qui n'est pas encore certain, c'est si les dates sont vraiment toutes correctes. En tout cas, le fait est qu'il n'y aura plus de course en France en 2025. L'ancien site de Levier a été supprimé du calendrier. A la place, le Championnat suisse de karting autobau se déroulera pour la première fois à Crémone (I) sur la piste de karting de 1224 mètres. Le nombre de courses sur le sol italien passe ainsi à quatre. La cinquième course a traditionnellement lieu à Wohlen. Mais là aussi, il y a un changement: Wohlen ne constituera plus la finale du CSK en 2025. La course dans le canton d'Argovie aura lieu le 24 mai – un mois et demi après le coup d'envoi à Lonato (I). La finale aura désormais lieu à Castelleto di Branduzzo (7 Laghi). Et plus précisément le 5 octobre 2025.
Aperçu de toutes les dates (provisoires):
6 avril, Lonato (I)
24 mai, Wohlen
6 juillet, Franciacorta (I)
31 août, Cremona (I)
5 octobre, 7 Laghi (I)
Avant la finale de la Porsche Sports Cup Suisse à Misano, Sportec Racing a effectué un test avec quatre jeunes pilotes, dont le vainqueur du Projet Young Driver Kilian Boss.
Le responsable sportif de Sportec, Marcel Fässler, s'est montré très satisfait. La semaine dernière, avant la finale du PSCS à Misano, le triple vainqueur du Mans a effectué un test avec des jeunes pilotes, dont l'association Auto Sport Suisse avait également fait la promotion sur son site Internet. Quatre jeunes talents s'étaient inscrits à ce test. Tous les quatre ont fait du bon travail», a déclaré Fässler, «même si les conditions n'étaient pas aussi bonnes pour tous.»
C'est justement Kilian Boss (18 ans) qui a rencontré les conditions les plus difficiles. Le vainqueur du Projet Young Drivers de 2023 n'a trouvé des conditions à peu près sèches que lors de la première sortie. «Ensuite, il a plu toute la journée», explique Fässler. «En conséquence, c'était difficile pour lui. Mais il a bien rempli sa mission, pour avoir pris place pour la première fois dans une Porsche GT3 Cup.»
Pour Boss, c'était la première fois qu'il mettait les gaz sur un vrai circuit depuis les essais de Formule 4 à Bresse en 2023. «Je tiens à remercier Marcel et toute l'équipe Sportec pour ce test», déclare Boss. «Tout a été organisé de manière absolument professionnelle. J'ai beaucoup appris et j'étais également content de pouvoir découvrir le circuit et la voiture au préalable dans le simulateur.»
Outre Boss, Ethan Ischer (17 ans), Leonardo Cesaretti (18 ans) et Nolan Vuilleumier (22 ans) étaient également de la partie. On pouvait se douter qu'Ischer ferait bonne figure. Le Vaudois court depuis trois ans en Formule 4 italienne et disposait de la plus grande expérience des quatre pilotes. Pour Cesaretti, le test Porsche était un terrain inconnu. Jusqu'à présent, le pilote de l'équipe Innovate Competition ne s'était assis qu'en karting. Fässler s'était particulièrement réjoui de l'inscription de Vuilleumier. Cette année, le jeune homme de Tramelan n'en était qu'à sa deuxième saison de slaloms et de courses de côte dans le cadre du championnat suisse. Habituellement, il est au volant d'une Renault Clio Williams dans le groupe IS jusqu'à 2000 cm3. «Nolan est un bon exemple qui montre qu'il est possible d'accéder à la course professionnelle par cette voie», déclare Fässler. «Il a également très bien réussi sa mission. Malheureusement, nous avons dû arrêter sa session après deux sorties, car une culasse s'était cassée.»
Pour Fässler, une chose est d'ores et déjà sûre: ce test devrait à nouveau avoir lieu l'année prochaine. «C'était un plaisir de travailler avec ces jeunes pilotes.» Qui sait: peut-être verra-t-on l'un d'entre eux au volant d'une Sportec-Porsche au PSCS en 2025.
Felix Hirsiger, fraîchement sacré champion dans la catégorie GT3 Cup, a également remporté les deux courses à Misano au volant de sa 911 GT3 Cup.
Felix Hirsiger pouvait envisager la finale de la GT3 Cup avec sérénité: le pilote de Herrliberg avait déjà été couronné champion de la GT3 Cup au Mugello. Néanmoins, il a continué à Misano comme à son habitude et a remporté les deux courses avec la 911 GT3 Cup de 510 ch de la génération 992. Le pilote de 26 ans, qui s’est récemment distingué en tant que pilote invité de la Porsche Carrera Cup Allemagne en terminant deux fois dans le top 11, a dû faire des efforts pour obtenir ces résultats: lors des qualifications, il a opté pour la mauvaise stratégie sur une piste séchante et n’a donc pris le départ de la première course qu’en deuxième ligne. Gregor Burkard, routinier de la GT3 Cup, s’est assuré la pole position. Le patron du Sportec Racing a toutefois dû laisser la place à Matteo Segre et Hirsiger dès le premier tour. Segre a pu défendre sa position de leader jusqu’au 14e des 17 tours, puis le nouveau champion a pris la tête. À l’arrivée, les trois premiers avaient un écart de 3,8 secondes.
Marc Arn a quant à lui obtenu la quatrième place. Parti en douzième position, le Suisse s’est rapidement hissé à la cinquième place. Lorsque Georges Popoff, placé devant lui, a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir dépassé les délimitations du parcours, Arn est monté dans le classement. Derrière Popoff, le Britannique Roderick Christie et l’Allemand Christof Langer ont terminé respectivement sixième et septième.
Lors de la deuxième course de la GT3 Cup, Hirsiger a également eu fort à faire. Il est passé de la quatrième place sur la grille de départ à la deuxième place dès le premier tour, en dépassant Christof Langer et Cristian Caramuscia. Burkard, parti une nouvelle fois en pole position, a conservé la tête jusqu’au septième tour. Puis il a été dépassé par Segre, en plus d’Hirsiger. La quatrième place est revenue à Langer, qui a pu défendre une courte avance de 0,227 seconde sur Christie à l’arrivée.
Tomas Guedes a remporté le titre dans le groupe GT4 Clubsport lors de la finale de la saison du Porsche Sprint Challenge Suisse. Le Portugais a gagné les deux manches à Misano, en Italie, au volant de sa 718 Cayman GT4 RS Clubsport. Jörg Dreisow a décroché deux victoires dans le groupe Open GT au volant d’une Porsche 911 GT3 R actuelle. Lors de la première course, Philippe Menotti s’est classé deuxième au classement général avec le modèle précédent. Il est ainsi devenu le champion de sa catégorie en tenant tête à Patrick Dinkeldein. Dans la catégorie des voitures de course 911 GT3 Cup avec ABS, Schorsch Wörle s’est imposé deux fois face à Sebastian Schmitt. Le champion de cette catégorie était d’ores et déjà Marcelo Tomasoni. Le nouveau champion de la Porsche Drivers Competition s’appelle Kevin Lattion.
Michaël Burri et Gaëtan Aubry ont décroché le titre lors de la finale du Championnat suisse des rallyes, en dépit d'un grave accident qui aurait pu très mal tourner.
L'épreuve de force pour le titre du Championnat suisse des rallyes au Rallye International du Valais a pris fin abruptement vendredi. Dans la cinquième épreuve spéciale reliant Bramois à Saint-Martin, les deux prétendants au titre ont été victimes d'un accident. Le premier a été Mike Coppens (avec son copilote Christophe Roux). Le pilote de la Skoda Fabia a touché la couche d'herbe à l'arrière droit dans un virage en quatrième vitesse et a ensuite percuté un mur à l'avant gauche. À ce moment-là, Coppens avait cinq secondes d'avance sur Burri et, à ce stade, il aurait été sacré champion suisse de Rallye pour la deuxième fois après 2021. «J'ai légèrement modifié le tracé à cet endroit après le premier passage, mais j'ai ensuite commis une erreur», a déclaré Coppens. «Je suis resté un peu trop longtemps en cinquième vitesse avant de passer en quatrième. A ce moment-là, je n'étais ni sur les freins ni sur l'accélérateur et la voiture n'aime pas ça. Et c'est tout. Le rallye et le championnat étaient fichus. Sans compter les dégâts sur la voiture. Et les fans que j'ai déçus. Ce n'est pas comme ça que j'avais imaginé la finale.»
Le collègue de marque Michaël Burri (avec le copilote Gaëtan Aubry) a connu un sort encore pire que celui de Coppens. Le Jurassien, qui prenait le départ en tant que leader du championnat, a été victime d'un grave accident peu après le lieu où Coppens avait été éliminé et a fait une chute de plus de 600 mètres dans un ravin. «Je ne suis pas parvenu à entendre un message de mon copilote, j'ai mal évalué un virage et nous sommes tombés dans le ravin. Nous avons fait une centaine de tonneaux avec la voiture. Ça n’a pas cessé, c'est difficile à croire, mais la voiture s’est réellement retournée près de 100 fois.»
Burri et son passager ont été transportés à l'hôpital de Sion après une opération de sauvetage compliquée. Samedi soir, le père de famille de 36 ans, originaire de Belprahon, s’est confié comme suit à Auto Sport suisse: «Compte tenu des circonstances, nous nous portons bien. Nous avons eu de la chance dans notre malheur. La voiture a été complètement détruite et j'ai subi un traumatisme crânien. Quant à mon copilote, il souffre d'une déchirure des ligaments à la cheville.»
En raison de l'abandon de Coppens, Burri est automatiquement devenu Champion suisse des rallyes. On comprend toutefois parfaitement que la joie de remporter son premier titre de Champion suisse ne soit pas encore au rendez-vous pour lui et son copilote Aubry. «Je vous remercie de vos félicitations, mais après un tel accident, mon esprit est ailleurs pour le moment.»
Au moment des deux accidents, une autre vieille connaissance avait déjà pris la tête de la course : Jonathan Hirschi. Au volant de sa Citroën C3 Rally2, le Neuchâtelois s'est placé en tête dès la deuxième épreuve et l’est resté jusqu'à l'arrivée. Pour Hirschi, la victoire au « Valais » était la troisième du Championnat suisse après 2014 et 2023. Dans la lutte pour le championnat, le triomphe du champion de l'année précédente n'a toutefois pas eu une incidence directe car Hirschi a couru cette année le Championnat de France d'asphalte. Le Rallye du Valais a été sa seule « parenthèse » dans le Championnat suisse.
Jusqu'à la huitième épreuve, Jonathan Michellod/Stéphane Fellay ont été les plus grands rivaux de Hirschi, avec 52 secondes de retard. Mais le deuxième de l'année dernière a dû abandonner sa Skoda Fabia dans l'ES9 à cause d'un problème technique. Ce sont donc deux équipes suisses que personne n'attendait vraiment avant le RIV qui se sont hissées sur la première marche du podium. La deuxième place est ainsi revenue à Nicolas Lathion/Marine Maye (Skoda Fabia), la troisième à Pascal Perroud et son copilote Yannick Roche (également sur Skoda Fabia). Au Champion VHC de l'année dernière, il a manqué 38 secondes pour devancer Lathion à l'arrivée. Son retard sur le vainqueur Hirschi a été de 3:21 min.
Ismaël Vuistiner a lui aussi dû abandonner pour sa première en Rally2. «Nous avons eu deux crevaisons, mais seulement une roue de secours. Continuer le rallye n'aurait pas eu beaucoup de sens. Nous préférons garder cela pour une prochaine fois.» Malgré tout, le Valaisan a eu le sang chaud lors de sa première apparition au volant d'une voiture de Rally2. «C'était certes court, mais incroyable!» Les choses se sont mieux passées pour le revenant Joël Grand. Pour son premier rallye (depuis 2015), le pilote de course de côte s'est classé 14e, meilleur pilote RC9.
Parmi les pilotes invités de l'étranger, c'est l'équipe Jaroslaw Koltun/Ireneusz Pleskot qui a réalisé la meilleure performance. Les Polonais ont pris la deuxième place du classement général devant le duo allemand Albert von Thurn und Taxis/Jara Hain (les deux Skoda Fabia). Jos Verstappen, le père du champion du monde de Formule 1 Max Verstappen, a franchi la ligne d'arrivée à la sixième place. Lui aussi conduisait une Skoda Fabia Rally2. En raison de leur nationalité, ces trois équipes n'entrent bien entendu pas en ligne de compte pour les points du Championnat suisse.
David Erard/Sarah Junod (4e) et Stefano Mella/Stefano Tiraboschi (5e) n'ont pas réussi à monter sur le podium. Le meilleur pilote RGT a été le sixième Sergio Pinto (avec sa copilote Charlène Greppin) sur sa Renault Alpine. La victoire chez les juniors (le champion en la personne de Gautier Hotz avait déjà été désigné) est revenue sans conteste à Yohan Surroca. Le pilote d'une Peugeot 208 Rally4 a également remporté le classement de la Coupe suisse des Rallyes. Le titre dans cette discipline a été remporté par Hotz jr. devant Philippe Broussoux et Michaël Esteves.
Dans le Michelin Trophy Alps, Mathieu Sermier/Yvan Thurre (Peugeot 208 Rally4) sont montés sur la plus haute marche du podium. Le titre avait déjà été attribué avant le «Valais». Le Français Alexandre Bastard (Renault Clio R3C) a été impossible à rattraper et a couronné sa saison par une deuxième place. Dans le Michelin Trophy Alps Open, le classement de la finale de la saison était le suivant: 1. Lathion, 2. Erard, 3. Mella. Le champion a été Lathion, devant Erard et Scheidegger.
Dans la classe historique, le VHC, les leaders du championnat, Eddy et Florence Bérard, ont remporté la victoire de manière souveraine sur leur BMW M3 E30 et ont fêté leur troisième titre après 2017 et 2022. La deuxième place du «Valais» est revenue au duo Porsche Eddy Tapparel/Marion Tapparel. Arnaud Biaggi/Grégoire Michel sur Opel Kadett GT/E ont terminé troisièmes (après correction du Championnat suisse).
Dans la Coupe Rallye Historique de Régularité Sportive (VHRS en abrégé), le couple Laurent et Florence Pernet (BMW 325 ix) a remporté le titre grâce à sa victoire dans le Valais et au plus mauvais résultat à biffer avec 73 points contre 70, devant Dominique et Marylaure Udriot (Toyota Celica).
Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye du Valais sur le site Internet: https://www.riv.ch/
La quatrième et dernière journée des FIA Motorsport Games a permis à l'équipe suisse de remporter une nouvelle médaille. Christophe Hurni a fait sensation en terminant deuxième de la course du Ferrari Challenge!
Cela n'aurait pas pu mieux se passer pour Christophe Hurni. Le Neuchâtelois de 61 ans a couronné la formidable performance de l'équipe suisse lors de la quatrième et dernière journée des FIA Motorsport Games à Valence par une deuxième place dans la course du Ferrari Challenge. Hurni avait pris le départ de la course en quatrième position et a perdu une place au freinage du deuxième virage. Il s'est ensuite intelligemment tenu à l'écart de toutes les escarmouches et a finalement profité de l'une ou l'autre pénalité d'un concurrent, ce qui ne diminue en rien la performance d'Hurni. «Je m'inquiétais de la consommation de carburant», a déclaré Hurni, très heureux, à l'arrivée. «J'ai roulé avec parcimonie pendant les deux ou trois derniers tours. Mais le compte est bon.» Hurni est ainsi le deuxième médaillé suisse à Valence, après Dexter Müller et Yannick Mettler, qui ont terminé troisièmes samedi dans la course GT-Endurance. «Que ce soit justement la Suisse qui remporte deux médailles sur le circuit, c'est quand même une bonne histoire», a souri Hurni.
Pour les trois autres Suisses et Suissesses, la journée finale de la troisième édition des FIA Motorsport Games ne s'est pas déroulée comme prévu. Chiara Bättig a été victime d'un accident au départ de la finale des juniors de karting, ce qui l'a contrainte à abandonner avec une barre d'accouplement tordue. Le matin déjà, lors de la troisième manche, la jeune Zurichoise ne s'est pas déroulée comme elle l'espérait. Partie de la pole position, elle a perdu sa bonne position de départ dans le premier virage, car il y avait encore des endroits humides. Bättig (et un certain nombre de ses adversaires) ont donc dû faire des écarts dans l'herbe, ce qui l'a reléguée à la 11e place. De là, elle est remontée à la 6e place.
Karim Jahan était lui aussi déçu. Après avoir terminé 19e en qualifications, le Genevois a rencontré le Danemark (14e) en finale 1/16 des drifters. Après le premier battle heat, où il avait le rôle de «chasseur», son équipe le voyait encore en tête. En tant que leader, il a ensuite été distancé de peu. La décision de savoir lequel des deux irait plus loin n'a apparemment pas été facile à prendre pour les juges. Il a fallu un certain temps avant qu'il ne soit clair que Jahan ne faisait pas partie du top 16.
Pour Thomas Schmid, la demi-finale de l'autocross a été synonyme de fin de parcours. Le matin, le Saint-Gallois a tout juste réussi à se qualifier en se classant 4e, mais il a ensuite dû entamer la course en 10e position, c'est-à-dire tout en bas de l'échelle. Après un tour, Schmid était déjà sixième. Mais ensuite, il n'a pas pu dépasser son adversaire allemand sur la piste étroite. «J'ai encore essayé dans le dernier tour, mais les dépassements sont très difficiles sur cette piste», a déclaré Schmid, qui aurait dû terminer cinquième pour la finale. «De plus, à l'arrière de la piste, les drapeaux jaunes étaient dehors tout le temps.»
Ce soir, la cérémonie de clôture aura lieu à 20h30. Actuellement, la Suisse est 13e au classement des médailles (sur 82 nations). Un grand compliment à tous les participants et participantes suisses!!!
Michaël Burri et Gaëtan Aubry ont réalisé un rêve en remportant le Championnat suisse des rallyes. En même temps, le duo a eu tous les anges gardiens de son côté au Rallye du Valais.
Un compte-rendu détaillé du Rallye du Valais sera publié la semaine prochaine sur motorsport.ch. Mais voici d'abord l'essentiel: lors de la dernière manche du Championnat suisse des rallyes en Valais, le titre a été attribué à Michaël Burri et à son copilote Gaëtan Aubry. Mais le duo Skoda-Fabia avait imaginé le titre autrement. Au lieu de monter sur le podium, ils ont fini dans le fossé après un grave accident. Tous deux ont été transportés à l'hôpital de Sion, où ils ont été examinés vendredi/samedi.
«Nous allons bien, compte tenu des circonstances», a déclaré Burri au téléphone. «Nous avons eu de la chance dans notre malheur. La voiture est une perte totale et moi je souffert d’un traumatisme crânien. De plus, mon copilote a un ligament déchiré à la cheville.» La joie de remporter leur premier titre de CS n'est pas encore arrivée chez les deux hommes, ce qui est compréhensible. Mais comme Mike Coppens (avec son copilote Christophe Roux) s'était lui aussi écrasé quelques minutes plus tôt dans la même ES5, le titre était acquis à Burri/Aubry.
La victoire au Rallye du Valais est revenue au champion de l'année dernière, Jonathan Hirschi, et à sa copilote, la Française Mélanie Tendille (Citroën C3 Rally2).
Plus d'informations sur le Rallye du Valais la semaine prochaine. Aujourd'hui, pour la dernière journée des FIA Motorsport Games, il faudra encore croiser les doigts pour la Suisse!!!
Le troisième jour des FIA Motorsport Games a vu la première médaille pour la Suisse grâce à Dexter Müller/Yannick Mettler!!! Le duo GT s'est assuré la troisième place au terme d'une fin de course passionnante.
Le timing n'aurait pas pu être meilleur! Le jour du 35e anniversaire de Yannick Mettler, le Lucernois a décroché avec son coéquipier Dexter Müller la première médaille pour la Suisse aux FIA Motorsport Games. Enfin – serait-on tenté de dire – après que cela n'ait pas tout à fait fonctionné à Rome et à Marseille lors des deux premières éditions! «Je n'oublierai jamais cet anniversaire», a déclaré Mettler après la course qui lui a tout demandé. «J'ai longtemps roulé derrière l'Audi de Lituanie dans le deuxième relais avant de pouvoir la dépasser.» Après avoir réussi son dépassement, Mettler a attaqué l'Audi des Espagnols – et a pu la déloger de la troisième place dans le dernier tour. «Je suis très heureux que cela ait fonctionné cette fois-ci», a déclaré Müller, qui avait déjà couru avec Mettler au Castellet il y a deux ans, où il avait terminé cinquième. «Yannick a fait un super boulot. C'était tout simplement fort de voir comment il a pu encore encaisser l'Espagnol.» Après la course, l'enfant dont c'était l'anniversaire a eu droit à un gâteau – là où on ne voulait pas qu'il soit: dans la figure...
La journée s'est déroulée de manière moins réjouissante pour la pilote suisse de karting Chiara Bättig. La jeune Zurichoise est partie de la pole position (sa première au niveau international) et a défendu sa deuxième place après une phase de slow un peu trop dure. En tout cas, c'est ainsi que la direction de course l'a vu et a disqualifié Bättig de la première manche de course. Lors de la deuxième manche (à nouveau lancée depuis la pole position), Bättig a perdu quelques places à cause d'un problème de moteur dans le premier tour, mais il s'est rétabli et a terminé 5e. «J'ai pu éviter le problème en changeant le réglage du carburateur», a déclaré Bättig. «Mais pour aller encore plus loin, la pression des pneus était finalement trop élevée.»
Lors de la compétition Esports, Julian Ammann (GT3) s'est arrêté en demi-finale. Parti en 9e position sur la grille de départ, le Saint-Gallois a perdu trop de temps lors de son arrêt au stand. La course de rattrapage qui s'en est suivie aurait pu lui permettre de se classer dans le top 10, mais après 75% de la distance de course, la course a été interrompue par le drapeau rouge, car deux simulateurs avaient abandonné... Le deuxième simracer, Jimmy Antunes (Formule 4), est parvenu à se hisser jusqu'en finale, où il s'est retrouvé sur la première ligne de départ et s'est battu pour la victoire jusqu'à deux tours de la fin, lorsqu'une collision s'est produite.
Thomas Schmid a une nouvelle fois dû faire preuve de patience. Le multiple champion suisse de simracing a dû attendre jusqu'à 14 heures pour que le circuit d'autocross soit débarrassé des plus grosses masses d'eau. Mais même sans flaques d'eau, la piste était difficilement praticable. Lors de la première course, Schmid a démarré comme une fusée, mais n'a malheureusement été que brièvement en tête et a terminé la course en septième position après un tête-à-queue, avec un bras de suspension cassé. Lors de la deuxième manche, il a dû abandonner en raison d'une direction défectueuse. La course 3 (et la finale) n'aura lieu que demain matin.
Pour Christophe Hurni (Ferrari Challenge), ce fut «une bonne journée». Il a terminé troisième de la première manche de qualification et quatrième de la deuxième. «Une place sur la deuxième ligne de la grille de départ me convient», dit Hurni, «surtout si l'on considère les pilotes qui me précèdent.» Pour le Neuchâtelois, les choses sérieuses commenceront demain. La course du Ferrari Challenge aura lieu à 13h45.
Le drifter suisse Karim Jahan a eu de meilleures sensations aujourd'hui. «J'ai certes fait quelques erreurs», a déclaré le Genevois d'origine iranienne, «mais nous avons mieux maîtrisé la question des pneus aujourd'hui.» Le classement définitif n'était pas encore disponible au moment de la rédaction de ce rapport. Un membre de l'équipe a révélé: «Nous sommes quelque part entre la 16e et la 20e place.»
Le duo des slaloms Tamara Schöpfer et Jannis Jeremias n'était plus en lice. Les deux pilotes d'Interswiss ne s'étaient pas qualifiés pour la phase à élimination directe après avoir terminé 25e des qualifications d'hier. «Seuls ceux qui se sont classés dans le top 16 ont pu se présenter une nouvelle fois aujourd'hui», a-t-on appris du côté de la FIA.
La deuxième journée des FIA Motorsport Games a également été plus ou moins fructueuse pour la délégation suisse. Nous sommes bien sûr particulièrement heureux de la pole position de Chiara Bättig chez les juniors de karting.
Chiara Bättig a éclipsé tout le monde lors des FIA Motorsport Games dans la discipline karting junior. La Championne suisse de karting s'était déjà hissée dans le top 10 à chaque entraînement libre en se classant 4e, 1e, 9e et 8e. Lors des qualifications, elle a ensuite été la plus rapide et a distancé le deuxième de son groupe d'un dixième de seconde. Par rapport au premier groupe, Bättig a même été plus rapide de 0,4 seconde. Bättig partira donc de la pole position demain samedi à 10h35 pour sa première course préliminaire. La jeune Zurichoise disputera sa deuxième course à 12h30.
Dans la discipline Esports, les deux Simracer suisses ont également franchi avec succès leur obstacle du jour. Julian Ammann (GT3) s'est classé 6e en quart de finale et sera donc en demi-finale demain samedi. Jimmy Antunes (Formule 4) s'est quant à lui assuré la quatrième place, ce qui lui a également permis de se qualifier facilement pour les demi-finales.
Le duo GT Yannick Mettler/Dexter Müller a lui aussi déjà effectué sa qualification aujourd'hui. Les deux pilotes ont été engagés pendant 15 minutes chacun. La moyenne des deux tours les plus rapides (P8 et P3) a finalement donné la 7e place sur la grille de départ. «Ce n'est pas tout à fait ce que nous attendions», a déclaré Müller, «mais en principe, ça ne s'est pas trop mal passé.» Pour Mettler/Müller, la course se poursuivra demain à 11h05 avec une course de Quali d'une heure. La course principale débutera ensuite à 16h30, à condition que l'horaire puisse être respecté...
Thomas Schmid a lui aussi dû faire preuve de beaucoup de patience aujourd'hui sur le circuit Aspar. Mais l'attente a porté ses fruits. Le pilote de Suisse orientale, qui prend le départ dans la discipline Autocross, s'est qualifié en quatrième position après deux manches. «C'était très serré», a déclaré Schmid. «Mais la position de départ est bonne. En effet, les dépassements ne seront pas faciles sur ce circuit.»
Pour les deux représentants du slalom, la première journée ne s'est pas déroulée comme prévu. Le duo mixte Tamara Schöpfer et Jannis Jeremias s'est néanmoins qualifié de manière souveraine pour le top 32. «Mon temps en qualification était en fait bon», explique Schöpfer. «Malheureusement, j'ai encore attrapé l'un ou l'autre pylône en freinant dans la zone d'arrivée...»
Pour Christophe Hurni (Ferrari Challenge), «seul » deux essais libres étaient au programme ce vendredi. Le Neuchâtelois disputera ses qualifications demain. Mais pour l'instant, lui et son équipe étaient très satisfaits de leur troisième place en «free practice».
Pour le drifter suisse Karim Jahan, il n'était pas non plus encore question de la saucisse. Pour le Genevois, des sessions libres étaient au programme du vendredi. «Nous avons encore du travail à faire», estime Jahan. «Le circuit consomme énormément de pneus. Rien qu'aujourd'hui, nous en avons utilisé 14. En général, nous en utilisons la moitié.»
La première journée des FIA Motorsport Games s'est très bien déroulée du point de vue suisse. Les deux Simracer se sont placés en très bonne position pour les courses de demain.
Les troisièmes FIA Motorsport Games 2024 ont été officiellement lancés hier soir à Valence (pour les photos, voir le lien). Pour certains pilotes suisses, les choses ont vraiment commencé aujourd'hui. Les plus sollicités étaient les deux représentants de l'esport, Julian Ammann (GT3) et Jimmy Antunes (Formule 4). Ammann a pris ses marques dès le début lors d'un entraînement d'une heure sur le circuit virtuel Ricardo Tormo. «J'ai eu beaucoup de carburant à bord la plupart du temps», a déclaré le jeune homme de 18 ans originaire de Schmerikon dans le canton de Saint-Gall, qui a finalement réalisé le cinquième meilleur temps de son groupe. «Je suis très satisfait de la journée d'aujourd'hui. Maintenant, je suis curieux de savoir dans quel groupe je serai pour la course de demain.» Au total, 57 Simracer sont au départ dans la catégorie d'Ammann. Lors des quarts de finale, qui se dérouleront vendredi matin, Ammann devra se classer dans le top 10 pour passer un tour supplémentaire.
Jimmy Antunes n'a lui non plus rien laissé passer. Le Fribourgeois était en lice l'après-midi. Le simracer professionnel de 30 ans court dans la catégorie Formule 4 et s'est assuré la troisième place lors des essais sur le circuit virtuel de Spa-Francorchamps. Lors des qualifications, il a encore amélioré sa position, si bien qu'il partira demain de la première ligne de départ de son groupe. «Ça s'est bien passé», a déclaré Antunes, «mais je pense que la pole position aurait été possible.» Pour aller plus loin, il doit lui aussi atteindre le top 10 lors de la course de demain.
Pour les autres pilotes de l'équipe suisse, le programme d'aujourd'hui était principalement constitué de briefings et de reconnaissances du parcours. Leurs engagements suivront demain – sur le circuit Ricardo Tormo (GT, Ferrari Challenge, Auto-Slalom, Drift) ou sur le circuit Aspar (Karting, Autocross).
Une mauvaise nouvelle est tombée le premier jour pour la délégation suisse. Le pilote de karting senior Tiziano Kuznini a dû annuler son voyage à Valence en raison d'une infection gastro-intestinale. L'équipe suisse salue le jeune champion suisse de karting de 15 ans et lui souhaite par la même occasion un bon rétablissement!
La cérémonie d'ouverture des troisièmes FIA Motorsport Games a lieu ce soir à Valence. Une délégation suisse composée de onze pilotes sera présente au départ.
Les FIA Motorsport Games débutent ce soir à 19h30 à Valence (E). Une délégation suisse participera à la cérémonie d'ouverture. Onze pilotes se sont inscrits à la troisième édition qui se déroulera du 23 au 27 octobre. Outre la gloire et les honneurs, il s'agit bien sûr (comme aux Jeux Olympiques) de remporter des médailles. En décrocher une serait non seulement un beau succès pour la Suisse, mais ce serait aussi une réparation. En 2022, le pilote suisse de Formule 4 de l'époque, Dario Cabanelas, était en passe de remporter une médaille lorsqu'il a été éliminé en finale.
Aucun Suisse ne s'est inscrit à la troisième édition de la Formule 4. En revanche, il y en a dans d'autres disciplines. En karting, la Suisse est représentée par deux talents prometteurs. Il y a d'une part Chiara Bättig (14 ans), qui se bat pour des médailles chez les juniors. D'autre part, Tiziano Kuznini (15 ans), qui roule chez les seniors. Tous deux ont déjà remporté plusieurs championnats (le dernier en 2024) et sont non seulement considérés comme l'élite absolue du karting en Suisse, mais ils sont aussi deux espoirs pour une carrière prometteuse dans le sport automobile international.
Dans les disciplines automobiles, sept Suisses ou Suissesses prendront le départ. Yannick Mettler (34 ans) et Dexter Müller (36 ans) se partageront une voiture. Les deux spécialistes du GT3 représenteront la Suisse en Espagne dans la discipline GT Endurance sur une Mercedes AMG GT3. Mettler/Müller étaient déjà au départ au Castellet il y a deux ans. Ils y avaient obtenu la cinquième place au finale.
Thomas Schmid (29 ans) était lui aussi déjà présent au Castellet. Mais à l'époque, c'était encore en tant que simracer et il était parvenu jusqu'en demi-finale. Cette fois-ci, le pilote polyvalent de Jonschwil se lance dans l'autocross. Au préalable, l'ancien Champion suisse junior des rallyes a participé à deux manches du Championnat d'Europe.
Le dernier à avoir rejoint l'équipe suisse est Karim Jahan (21 ans). Le jeune Genevois représentera la Suisse à Valence dans la discipline Drift. Jahan a disputé le Championnat de France 2024 dans la catégorie Elite, la «ligue» la plus élevée en France.
Le senior de l'équipe suisse est le Neuchâtelois Christophe Hurni (61 ans), un pilote polyvalent. Ce spécialiste des circuits, qui a également participé à des rallyes et pratique le sport automobile depuis plus de 40 ans, défendra les couleurs suisses dans le Ferrari Challenge. C'est là qu'Hurni a fêté l'un de ses plus grands succès en 2018 en remportant le titre de champion du monde.
Dans la discipline mixte «slalom automobile», Jannis Jeremias (24 ans) et Tamara Schöpfer (25 ans) seront au départ. Jeremias représentera officiellement la Suisse en tant que vainqueur du Championnat junior de cette année. Les deux pilotes d'Interswiss se partageront la voiture à Valence. Tous les participants dans leur discipline s'affrontent avec des véhicules identiques de type Hyundai Kona.
Dans les compétitions ESports, la Suisse a cette fois-ci deux fers au feu. D'une part, Julian Ammann (18 ans), deuxième au classement général des Swiss Simracing Series 2022, représentera la Suisse sur une Porsche GT3 virtuelle. Parallèlement, Jimmy Antunes (30 ans) participe à la compétition de Formule 4. Le Fribourgeois est un simracer professionnel et s'est récemment classé septième au classement final de la Coupe du monde Esports en Arabie Saoudite.
Auto Sport Suisse vous informera sur les FIA Motorsport Games via les chaînes habituels du jeudi au dimanche. Vous trouverez de plus amples informations sur www.fiamotorsportgames.com
Il ne reste plus qu'à croiser les doigts!
Affrontement au Rallye International du Valais! Le titre de champion de Suisse des rallyes 2024 est en jeu entre Michaël Burri et Mike Coppens. Les deux pilotes Skoda ont seulement un point d'écart!
Difficile d'imaginer une finale plus passionnante. Le Championnat Suisse des rallyes déterminera vendredi/samedi prochain qui sera le champion suisse. La situation de départ est très serrée. Le duo Michaël Burri/Gaëtan Aubry est en tête avec un seul point d'avance sur Mike Coppens/Christophe Roux. Les deux candidats au championnat courent sur une Skoda Fabia. En outre, tous deux ont déjà remporté deux rallyes cette année: Burri le Rallye de Bourgogne et le Rallye Mont-Blanc Morzine, Coppens le Rallye du Chablais et le Rally del Ticino. Le tableau ne pourrait donc pas être plus équilibré.
Il n'y aura pas non plus beaucoup à calculer. Si Burri devance Coppens, Burri sera champion de Suisse. Pour Coppens, la situation est très légèrement différente. Il sera champion de Suisse des rallyes s'il termine devant Burri. Mais cette règle ne s'applique à Coppens que jusqu'à et y compris la troisième place, ce qui signifie que s'il termine troisième et Burri quatrième, il sera champion. Ensuite, toutes les constellations se termineraient en faveur de Burri. Une égalisation de son résultat à biffer jusqu'à présent (ce serait une quatrième place; pour celle-ci, il y gagnerait 23 points), ne le ferait pas avancer. Dans ce cas, Coppens resterait assis sur les 135 points qu'il possède déjà aujourd'hui. Et Burri n’aurait plus besoin de faire des points, car il en a déjà 136.
Mais ceux qui les connaissent bien savent bien que si le rallye se déroule normalement, ils viseront tous les deux la victoire. La tactique est une chose difficile dans un rallye de 181,98 kilomètres. Burri estime: «Il ne sert à rien de se contenter d'attendre et de regarder Mike. Nous devons veiller à le devancer. Or, la seule façon de le faire, c'est d'attaquer.» Même son de cloche chez Coppens. Lui aussi est conscient que tout dépend de ses propres mains, respectivement de ses pieds. «Grâce à ma victoire au Tessin, ma position de départ est telle que je ne dois pas me dire que Burri doit tout au plus terminer troisième par exemple. Nous avons tous les deux la possibilité de gagner. Ou disons plutôt: quasiment la même chance!»
Pour Burri, ce serait son premier titre. Coppens a remporté le championnat suisse des rallyes en 2021. À l'époque, il avait remporté pour la première fois son rallye à domicile. Faut-il y voir un bon présage? «Le Rallye du Valais est et restera toujours le grand temps fort du calendrier. Tout le monde veut le gagner. J'y suis parvenu en 2021 et 2022. Peut-être que cette année, je réussirai le triplé.»
Quoi qu'il en soit, la concurrence ne manquera pas. 83 véhicules modernes seront au départ – 26 pilotes, comme Coppens et Burri, seront au volant d'une voiture de Rally2. Le champion des années 2022 et 2023 en fera partie: Jonathan Hirschi et sa copilote Mélanie Tendille sur une Citroën C3. Jonathan Michellod (avec Stéphane Fellay) ne manquera pas non plus son rallye à domicile. Cependant, le pilote Skoda pourra-t-il se hisser parmi les premiers? Michellod n'a participé qu'à un seul rallye cette année: le «Chablais».
Thibault Maret (Skoda également) fera également son retour après une pause. Le jeune Valaisan, qui fera cette fois-ci confiance aux talents de navigation de Pauline Denis, n'a toutefois renoncé qu'au Rally del Ticino, contrairement à Michellod. On attend également avec impatience les résultats de Nicolas Lathion/Marine Maye (Skoda Fabia) et surtout d'Ismaël Vuistiner/Florine Kummer (également Skoda Fabia). Ce dernier participera pour la première fois à un rallye dans une voiture de prestige. S'il se montre aussi performant qu'au volant de sa Renault Clio Rally5, le rapide Valaisan devrait être la surprise de l'épreuve. Mais il ne faudrait pas oublier Pascal Perroud. Au Tessin, il a encore eu du mal avec l'ex-Hyundai de Burri. On verra comment le champion de la classe historique VHC de l'année dernière s'en sortira cette fois-ci.
À propos de VHC: 20 voitures y seront au départ, avec en tête l'actuel leader Eddy Bérard. Le pilote de la BMW M3 se lancera dans la course avec 133 points. Son premier poursuivant sera Eddy Tapparel sur sa Porsche 911 SC (119 points). Mais le revenant Florian Gonon (Ford Escort MK1) fera également partie des grands favoris.
Chez les juniors, Yohan Surroca devrait être le grand favori. Il affrontera Jérôme Nanchen (Opel Corsa) au volant de la Peugeot 208. Gauthier Hotz, déjà assuré d'être champion, ne prendra pas le départ cette fois-ci à cause des examens à l'université. Cela augmente également les chances de Philippe Broussoux en Coupe de Suisse des Rallyes. Le pilote Renault-Clio n'a actuellement que onze points de retard sur Hotz jr.
Dix-huit équipes se sont inscrites au Michelin Trophy Alps. Le titre y est désormais décerné. Le Français Alexandre Bastard (Renault Clio R3C) ne pourra plus être rattrapé. Dans le Michelin Trophy Alps Open, l'attribution du titre est littéralement encore ouverte. Douze équipes y prendront le départ. Parmi elles, le top 4: Jonathan Scheidegger (42 points), Nicolas Lathion (35) ainsi que David Erard et Stefano Mella (26 chacun), à égalité de points.
Dans la catégorie VHRS, dans laquelle la régularité est de mise, onze équipes avec des véhicules historiques et deux équipes avec des véhicules modernes seront au départ. Comme pour les «modernes», les deux équipes en tête ne sont séparées que par un point. Le champion de l'année dernière Laurent Pernet (BMW 225) est en tête devant Dominique Udriot (Toyota Celica).
Les fans de rallye devraient également s'intéresser aux numéros de départ 7 et 31: avec la #7, personne d'autre que Jos Verstappen ne prendra le départ. Le père de Max, pilote de Formule 1, sera navigué par Renaud Jamoul au volant d'une Skoda Fabia RS Rally2. Quant à l'ancien champion Philippe Roux, il ne laissera pas passer l'occasion de participer une nouvelle fois au «Valais». L'ex-skieur, qui fêtera ses 72 ans en décembre, se laissera piloter au volant d’une Porsche 911 GT3 en RGT par Benjamin Bétrisey. Et last but not least: c'est aussi un ancien connu qui roule avec la #47 – Joël Grand. Le pilote de course de côte, qui a dû faire une pause cette année, revient à ses racines et pilote une Renault Clio S1600.
La 64e édition du Rallye International du Valais débutera vendredi matin à Anzère à 8h15. Au total, douze épreuves spéciales seront au programme, six le vendredi et six le samedi (à partir de 8h40). Vous trouverez de plus amples informations sur la RIV en cliquant sur ce lien.
Dates du Championnat suisse des rallyes 2024
19 et 20 avril, Critérium jurassien
30 mai - 1er juin, Rallye du Chablais
5-7 juillet, Rallye de Bourgogne - Côte Chalonnaise (F)
5-7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27-28 septembre, Rally del Ticino
24-26 octobre, Rallye International du Valais
Samedi/dimanche, Auto Sport Suisse était présent avec «GAST Reisen» sur le circuit d'Hockenheim pour la finale du DTM. Une cinquantaine de participants ont vécu un week-end inoubliable.
Se rendre à la finale du DTM avec Auto Sport Suisse et «GAST Reisen»? Pas de problème! Une cinquantaine de participants ont saisi l'occasion de suivre en direct sur place la passionnante finale du DTM le week-end dernier. Parmi eux, quelques pilotes du Projet Young Drivers, qui ont bien sûr suivi avec attention non seulement le DTM, mais aussi les séries cadres ou d'initiation qui étaient également au départ sur le circuit d'Hockenheim.
Les rencontres avec les pilotes suisses Ricardo Feller (DTM) ainsi qu'Alexander Fach jr. et Jean-Luc D'Auria (GT Masters) ont constitué les points forts de cette excursion de deux jours à laquelle tout le monde pouvait s'inscrire. Mais le coup d'œil dans les coulisses de la direction de la course a également été passionnant. Un grand merci au commissaire sportif Achim Loth qui, malgré son travail, a pris le temps de montrer au groupe le «saint des saints» du DTM et du circuit d'Hockenheim.
Une fois n'est pas coutume, ce ne sont pas forcément les Suisses qui ont marqué les esprits sur le plan sportif à Hockenheim. Le titre DTM est allé à l'Italie (Mirko Bortolotti) et dans l'ADAC GT Masters, Elias Seppänen (FIN) et et Tom Kalender (D) ont remporté la couronne. «C'est tout de même réjouissant de voir le nombre de pilotes ou d'équipes suisses au départ dans les différentes catégories», a déclaré un visiteur heureux de la groupe de l'ASS. Le Young Driver Tiziano Kuznini était lui aussi très enthousiaste. «C'était génial d'avoir un tel programme deux jours après les essais de Formule 4 à Bresse. Quelle que soit l'issue de ce projet pour moi, je le recommande vivement à tous. Tous les ateliers ne sont peut-être pas aussi passionnants, mais j'ai appris beaucoup de choses sur la course automobile cette année. Je pourrai certainement en profiter à l'avenir.»
Il est évident que cela démangeait également l'un ou l'autre pilote de course qui avait fait le voyage. Stephan Burri, vainqueur de l'Interswiss Trophy, a déclaré en voyant la Porsche FACH: «J'aimerais bien monter dedans maintenant...» Et les regards de Marcel Steiner et Beat Rohr, qui descendaient de la tribune pour observer la course, étaient également éloquents. D'autres aimaient se remémorer le bon vieux temps. Heinz Steiner, le père de Marcel, s'est souvenu de l'époque où il faisait régulièrement des tours de piste au motodrome. «Rien qu'en 1972, j'ai participé à huit courses à Hockenheim – j'en ai gagné six.»
Conclusion: le voyage à Hockenheim a offert quelque chose à chacun. Alors, n'oubliez pas: en 2025, consultez toujours motorsport.ch pour ne pas manquer une occasion pareille ou similaire!
Quel week-end pour les Suisses!!! Louis Delétraz remporte pour la troisième fois le titre en ELMS, David Droux est le nouveau champion de la Michelin Le Mans Cup!
Tous les Suisses n'ont pas exulté ce week-end. Mais quelques-uns l'ont fait. A commencer par Louis Delétraz. Le Genevois a remporté le titre pour la troisième fois après 2021 et 2022 lors de la finale ELMS à Portimão. Avec le Britannique Jonny Edgar et l'ex-pilote de Formule 1 Robert Kubica, il s'est assuré la deuxième place lors de la finale – dans le sandwich des deux voitures LMP2 de Cool Racing. L'écurie suisse n'engage certes pas de pilotes suisses en LMP2, mais elle a tout juste réussi à monter sur le podium général avec la #37 et sa victoire au Portugal. Outre Delétraz, une équipe suisse s'est donc également classée dans le top 3.
Ce point, qui a permis au Cool Racing de monter de justesse sur le podium, a manqué à Grégoire Saucy au classement ProAM. Le double vainqueur de la saison a manqué de peu la troisième place au classement final pour un seul point. L'hymne suisse a également été joué en LMP3. Là aussi, le Cool Racing a gagné. Au championnat, ce triomphe n'a toutefois pas suffi pour se hisser dans le top 3. Le Cool Racing s'est classé 5e au classement des pilotes LMP3 et 4e au classement des équipes. Il a également manqué ce fameux point à Rahel Frey pour se hisser à la troisième place du classement GT3. Kessel Racing et le Racing Spirit of Léman se sont réjouis de la deuxième place.
La Michelin Le Mans Cup a également connu une grande joie. Le pilote vaudois de LMP3 David Droux (également du Cool Racing) a remporté le titre lors de la dernière course. Droux s'est présenté à la finale en tant que deuxième du championnat et a profité d'une phase de «full-course yellow» vers la fin de la course. La quatrième place de la finale lui a suffi pour remporter le titre. La pilote Lamborghini Karen Gaillard, meilleure Suissesse, a terminé sixième au classement général en GT3.
La finale du DTM à Hockenheim a également marqué la fin de la saison pour Ricardo Feller. Le pilote d'usine Audi chez ABT Racing a été une fois de plus sous-estimé le samedi avec une 12e place. Lors de la deuxième course (partie de la troisième place sur la grille de départ), Feller a terminé sixième. Au championnat, il a manqué le top 10 – vous l'avez deviné – d'un point... Pour Emil Frey Racing, la saison s'est terminée sans temps fort. Ils ont terminé septièmes du championnat. Le nouveau champion est Mirko Bortolotti sur Lamborghini.
Dans l'ADAC GT Masters, l'équipe de Safenwil, avec les pilotes Alain Valente et Jean-Luc D'Auria, s'est classée 8e lors de la première course, après de longues discussions sur les limites de la piste. Dans la deuxième, Valente a décroché sa deuxième pole position de la saison et s'est classé troisième. Au championnat, le duo a terminé cinquième. Pour Alex Fach jr (dans l'équipe Fach Auto Tech), la saison s'est terminée avec une quatrième et une quinzième place. Le vainqueur du classement ProAM a terminé septième au total; Gregory de Sybourg 15e, le titre revenant à Kalender/Seppänen.
Dans l'ADAC GT4 Germany, l'équipe suisse Hofor Racing by Bonk Motorsport a perdu le titre quasiment dans la dernière ligne droite. L'équipe BMW du chef d'équipe Michael Bonk, jusqu'ici en tête, a été éliminée lors de la première course suite à un problème technique. Lors de la deuxième course, le duo Schrey/Piana a terminé dixième. Cela n'a pas suffi pour renverser une nouvelle fois la vapeur.
Le champion de la Porsche Sports-Cup Felix Hirsiger était lui aussi en lice à Hockenheim. Pour ses débuts en Porsche Carrera Cup Deutschland, il s'est classé 10e et 11e sur une voiture de Fach Auto Tech.
Lors de la finale du GT Open à Monza, la Suisse a obtenu deux quatrièmes places. L'équipe Spirit of Race n'est pas tout à fait parvenue à monter sur le podium du classement Pro. Yannick Mettler et Dexter Müller (Mercedes AMG GT3) ont eux aussi dû se contenter d'une ingrate quatrième place. Au classement général, le duo s'est classé 7e, le meilleur Suisse 2024 étant Rolf Ineichen, 13e.
Robin Faustini s'est assuré une deuxième place à la fin de la saison de montagne. Le champion suisse de la montagne 2024 a pris le départ du Bongo Hill Climb Masters à Skradin, en Croatie, au volant de l'Osella PA30 fraîchement rénovée et équipée d'un moteur Zytek V8 de son père Simon Hugentobler. La victoire est revenue à l'Italien Fausto Bormolini.
Hier encore, lors du test de Formule 4 à Bresse. Demain déjà au DTM à Hockenheim. Pour les Young Drivers, c'est une semaine passionnante et riche en impressions positives qui s'achève.
Le projet Young Drivers 2024 touche à sa fin. Et comme on le dit si bien: le meilleur est à venir! Hier jeudi, six jeunes pilotes de la relève ont effectué une journée d'essai de Formule 4 avec Jenzer Motorsport à Bresse, en France. Il est dommage que la météo n'ait pas été de la partie, comme l'année dernière. «Mais c'était la même chose pour tout le monde», explique le chef d'équipe Andreas Jenzer. «Et si l'on veut progresser, il faut aussi savoir rouler sur le mouillé.»
Pour la moitié des jeunes pilotes, il s'agissait de leur première rencontre avec une voiture de formule. Vladimir Sauer (14 ans), Diego Gama (15 ans) et Maxim Harder (17 ans) n'avaient jusqu'à présent «que» fait du karting. Timéo Ruppen (16) et Kai Perner (17) étaient déjà présents en 2023 lors du dernier test de F4. Et Tiziano Kuznini (15 ans) avait déjà effectué un test privé avec Jenzer Motorsport cette année.
Selon la devise «Aucun champion n'est encore tombé du ciel», la plupart ont éprouvé quelques difficultés au démarrage. Et l'un ou l'autre tête-à-queue ou sortie de route était également de la partie, ce qui est toutefois compréhensible vu les conditions difficiles. Jenzer a néanmoins donné une bonne note aux six «novices». «Ils se sont bien débrouillés. Et plus la journée avançait, moins les interruptions étaient nombreuses. Ce qui est important, c'est qu'ils ont continué à progresser au cours de la journée.»
Ethan Ischer, le coach des pilotes, y a également veillé. Le jeune homme de 17 ans court depuis trois ans pour Jenzer Motorsport Formule 4 et a aidé les pilotes non seulement à trouver la bonne ligne. Ischer leur a également montré où et avec quelle force ils devaient freiner et quand ils pouvaient appuyer sur l'accélérateur et avec quel dosage. «Le coaching avec Ethan et les ingénieurs était super», déclare Kuznini au nom de ses collègues.
Mais c'est au plus tard après le deuxième tour que l'on a senti que c'était avant tout le plaisir de conduire qui était au premier plan. Lors de la première session, la tension de certains acteurs était encore bien visible... «J'ai vraiment apprécié cette journée», a déclaré Sauer. «J'ai recueilli beaucoup d'impressions et appris beaucoup, beaucoup de choses!»
Un septième pilote, Elia Pappacena, a également bénéficié pour la première fois d'un test de Formule 4. Ce jeune homme de 17 ans originaire de Rudolfstetten (ZH) a été champion en 2021 dans la catégorie OK Junior. En échange, il s'était vu offrir à l'époque une course d'essai dans une TCR. Mais cette promesse n'a jamais été tenue. C'est donc avec du retard que Pappacena a fait son baptême du feu dans la course automobile. «Un grand merci à Auto Sport Suisse! La journée était super. Au début, le changement était brutal. Mais avec le temps, on se fait une idée de la voiture. En tout cas, j'ai apprécié!»
Demain déjà, les Young Drivers qui se sont inscrits poursuivront leur route: avec le bus de GAST AG Carreisen pour la finale du DTM à Hockenheim. Certes, il ne s'agira «que» de regarder. Mais ceux qui, hier encore, conduisaient eux-mêmes des Formule 4, l'ont bien mérité!
Le 2e symposium de l'ASS des commissions d'Auto Sport Suisse a eu lieu le mercredi 16 octobre 2024. Dans le cadre approprié de l'exposition de Formule 1 de Jo Vonlanthen ainsi que de nombreuses autres raretés du sport automobile à l'hôtel Meilenstein, Langenthal, une cinquantaine de collaborateurs bénévoles d'Auto Sport Suisse se sont réunis pour une journée d'ateliers et de réseautage.
Le président de la CSN, Andreas Michel, a commencé par souhaiter la bienvenue aux participants du 2e symposium de l'ASS sur l'édition 2024. Paul Gutjahr, président de l'association Auto Sport Suisse, a quant à lui souhaité la bienvenue aux personnes présentes en retraçant les 20 ans d'Auto Sport Suisse, avant de céder la parole à Thomas Kohler et Eric Jordan. Ces derniers ont donné des informations sur l'organisation et la mise en place des manifestations de courses automobiles, sur les différentes difficultés et les défis à relever et ont pu donner un aperçu impressionnant de « behind the scenes ». Ensuite, les 50 représentants des commissions ont travaillé dans le cadre d'ateliers sur leurs domaines thématiques individuels et ont pu avoir des échanges interdisciplinaires intensifs avec les autres commissions. Une place a été accordée aussi bien aux nouvelles idées qu'à l'étude de thèmes plus anciens, et les points rétrospectifs et prospectifs ont été discutés en détail. Des approches pragmatiques et judicieuses ont été discutées sur différents thèmes afin de répondre aux exigences actuelles des différentes parties prenantes et de pouvoir assurer l'avenir du sport automobile et du karting. Les possibilités d'échange entre les comités et d'avoir un aperçu du travail des collègues ont également été utilisées de manière intensive. Il est certain que tous les projets et toutes les demandes ne peuvent pas être réalisés dans les délais et conformément aux souhaits. Cependant, les idées sportives, organisationnelles et administratives ainsi que les approches créatives sont souvent très intéressantes.
Le maître de maison Meilenstein, Markus Bösiger (champion d'Europe des camions 2010, triple vice-champion), a conclu en remerciant les personnes présentes pour leur travail en faveur du sport automobile et du karting suisses et a souhaité à tous les représentants de l'ASS un avenir plein de succès et beaucoup de persévérance pour le sport sur 4 roues.
Le soir, le président de la CSN, Andreas Michel, a pu constater avec plaisir que l'échange inter-commissions avait été très intense et que les nombreux projets pour la poursuite du travail étaient placés dans les comités. Le travail n'a pas seulement commencé maintenant, il se poursuit afin de pouvoir continuer à pratiquer un sport durable, orienté vers l'avenir et bien positionné.
Le secrétariat d'Auto Sport Suisse reste fermé le
Mercredi, 16 octobre 2024
en raison d'un évènement professionnel interne.
Dès le jeudi, 17 octobre 2024, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture habituelles des bureaux.
Auto Sport Suisse
Philip Ellis et Patric Niederhauser avaient des raisons de faire la fête ce week-end. Ellis a remporté le titre IMSA en GTD aux Etats-Unis et «Nidi» a gagné la finale du GT World Challenge à Barcelone.
Félicitations à Philip Ellis!!! L'ancien pilote de DTM s'est assuré ce week-end le titre dans la catégorie GTD de l'IMSA. Ellis et son équipe Winward Racing ont entamé la dernière course à Road Atlanta avec une avance confortable et ont franchi la ligne d'arrivée de leur catégorie en 9e position, ce qui est certes le plus mauvais classement sur l'année, mais suffisant pour assurer le premier titre GTD. Winward avait déjà remporté le titre dans le classement par équipe lors de l'avant-dernière course. Pour Ellis, c'est la fin d'une saison extrêmement réussie. Le Zougois a remporté quatre des dix courses. Le pilote Mercedes-AMG GT3 est monté six fois sur le podium. Le titre chez les prototypes a été remporté par l'ancien pilote Sauber Felipe Nasr.
Patric Niederhauser a également réussi une belle fin de course dans le GT World Challenge. Lors de la dernière course de sprint de l'année, le Bernois s'est assuré avec son coéquipier Sven Müller la victoire lors de la deuxième course sur le circuit de Catalunya à Barcelone. Avec 29,5 points sur 35 possibles, «Nidi» s'est hissé à la quatrième place du classement général lors du dernier week-end de course, juste derrière le duo Ben Green/Konsta Lappalainen d'Emil Frey Racing. Pour Ricardo Feller, la saison s'est terminée avec une 16e et une 8e place, ce qui signifie la 9e place au classement final. Le titre est revenu à Lucas Auer/Maro Engel. Pour Lucas Légeret, la saison s'est terminée en Gold-Cup avec une victoire le samedi et une 5e place le dimanche. Au classement final, Légeret a terminé deuxième au total, à cinq points et demi de la tête.
L'Euro NASCAR a également disputé sa finale ce week-end. Lors des deux dernières courses de la saison, Thomas Toffel a pris la 7e et la 2e place pour l'équipe Race Art Technology, Toffel ayant réalisé le meilleur tour dans les deux courses et décroché la pole position en finale. Au classement général, Toffel a manqué de peu la troisième place.
Le meilleur Suisse lors de la cinquième manche de l'Ultimate Cup Series à Magny-Cours a été une fois de plus Axel Gnos, qui s'est classé troisième dans la catégorie LMP3. Dans la catégorie Nova-Proto, trois Suisses sont montés sur le podium: Luis Sanjuan/David Droux à la deuxième place, Nicolas Maulini du Team Racing Spirit of Le Mans à la troisième place. La finale de la saison aura lieu les 9 et 10 novembre au Castellet.L'annuaire «RENNSPORT SCHWEIZ» continuera d'exister en 2024. Dans un nouvel habit et sous une nouvelle direction rédactionnelle. Le vernissage (pour les invités) aura lieu le 12 décembre.
Paul Gutjahr, alors président de la Commission Nationale du Sport (CNS), a écrit en 1984 la préface de la première édition de «RENNSPORT SCHWEIZ»: «Avec le présent annuaire du sport automobile, la scène nationale des courses, aux multiples facettes, continue enfin à vivre au-delà de la saison éphémère. Il s'agit d'une première publication de ce type. Elle constitue – je l'espère – le début d'une série de livres d'une grande valeur documentaire pour notre sport et permettra un jour, à l'avenir, une rétrospective sans faille.»
40 ans plus tard, le vœu pieux reste au programme. Fin 2024, «RENNSPORT SCHWEIZ» continuera de paraître (comme jusqu'à présent) chez AKTIV VERLAG – en ce qui concerne la mise en page, ce ne sera toutefois plus tout à fait comme les années précédentes. L'auteur de ces lignes a repris la direction rédactionnelle. L'ancien responsable, Peter Wyss, s'occupe des annonces et de la partie statistique détaillée.
Nous n'en dirons pas plus à ce stade. Le vernissage (pour les invités) aura lieu le 12 décembre. Il sera ensuite possible de se procurer le livre directement auprès de l'éditeur.
Depuis des années, Stephan Burri fait partie des pilotes de voitures de tourisme les plus rapides de Suisse. En 2024, il est monté sur le podium général du championnat de montagne. Il a manqué de peu la défense de son titre en Coupe de la Montagne.
L'année dernière, Stephan Burri (45 ans) a remporté la Coupe suisse de la montagne (pour les voitures de faible cylindrée jusqu'à 2 litres). Cette année, il a dû s'avouer vaincu de justesse par le Jurassien Jean-François Chariatte. En revanche, il est monté sur la troisième marche du podium du Championnat suisse de la montagne en tant que meilleur pilote de voiture de tourisme. L'ASS s'est entretenue avec le Bernois, qui vit et travaille depuis plus de cinq ans en Thurgovie.
Qu’est-ce qui compte: La joie de la troisième place au Championnat suisse de la montagne ou la défense manquée du titre de la Coupe suisse de la montagne?
Stephan Burri: Je peux me réjouir des deux. C'est surtout Jean-François Chariatte qui a remporté la Coupe de la Montagne et qui le méritait. Bien sûr, j'aurais aimé remporter la coupe cette année aussi, mais cela n'a malheureusement pas tout à fait fonctionné.
Le point crucial a été la course de Reitnau...
C'est vrai, c'était le «killer». Lors de la deuxième course, l'arbre de transmission de ma VW Scirocco a cassé. Comme il y avait trop d'interruptions, je n'ai pas pu participer à la troisième course, car elle a été annulée. C'est ainsi que j'ai récolté un zéro pointé à Reitnau. Et je l'ai gardé avec moi jusqu'à la fin de la saison.
Reitnau n'a pas été la seule course où, au grand dam des pilotes et des fans, seules deux manches ont pu être disputées au lieu des trois initialement prévues. Que pourrait-on faire pour éviter de telles coupes dans le programme?
Je ne suis pas organisateur, donc je ne vois évidemment les choses que du point de vue des pilotes. Et je pense qu'il faut aussi faire la différence: Au Gurnigel, il a plu si fort qu'une troisième course n'a pas pu être organisée. A Oberhallau, c'est l'accident de Burgermeister qui a entraîné un retard prolongé. Là encore, on ne peut guère en vouloir à l'organisateur. La question est peut-être plutôt celle-ci: Ne devrait-on pas déjà faire une première course le samedi au lieu d'une troisième course d'entraînement? Ou, dans le cas de Hemberg, faut-il prévoir une quatrième course d'entraînement le dimanche matin? Là aussi, l’Interswiss a dû renoncer à la troisième course en raison de la météo. Et puis, il y a bien sûr toujours la question du programme-cadre. Là aussi, on pourrait faire des concessions le dimanche. Je pense que le jour de la course, le championnat national devrait avoir la priorité absolue.
La suppression de la troisième course à Reitnau t'a-t-elle coûté la victoire dans la Coupe de la Montagne 2024?
Après la première course, j'avais plus d'une demi-seconde d'avance. Et comme Marco (Geering) a roulé fort, je ne sais pas si cela aurait suffi pour gagner. Mais j'aurais probablement terminé deuxième. Et cela aurait suffi pour remporter la coupe de la montagne.
Tu as une «double charge» depuis 2023. Tu ne conduis pas seulement la Scirocco, tu as transmis ton «ancienne» Polo à Jannis Jeremias. Comment se sent-on en tant que chef d'équipe?
Je ne me sens pas chef d'équipe. Jannis est lui-même responsable de sa voiture. Bien sûr, je lui donne des conseils s'il en a besoin. Et je m'occupe aussi de l'entretien. Mais je pense qu'il connaît mieux la Polo que moi.
Au passage, tu as également remporté l'Interswiss Trophy pour la quatrième fois consécutive (la cinquième au total). Quelle est l'importance de cette coupe pour toi?
Gagner cette coupe signifie beaucoup pour moi. Car tu ne gagneras pas ce trophée si tu es rapide dans une seule discipline. Dans l'IS Trophy, tu dois marquer des points en slalom et en montagne. C'est ce qui rend cette coupe si spéciale.
Beaucoup de tes concurrents vont s'équiper à nouveau pour 2025. Qu'as-tu encore en réserve pour ton Scirocco?
(Rire.) Un arbre de transmission plus puissant.
Que ce soit à Indianapolis ou à Mickhausen, les pilotes de course suisses qui se sont mesurés au niveau international ce week-end n'ont pas eu à rougir face à une forte concurrence.
Quatre Suisses – tous dans le top 5, tel est le résultat du classement ProAM de la course de huit heures de l'Intercontinental GT Challenge à Indianapolis. Alors que les Suisses n'avaient rien à voir avec la victoire finale, ils ont fait une véritable razzia dans la catégorie mixte. La victoire est revenue (comme en 2021) à Patric Niederhauser, parti de la pole position et classé septième à l'arrivée avec un tour de retard. Mais la Porsche Herberth de «Nidi» n'a pas été la seule à se distinguer. Philip Ellis a terminé troisième avec sa Mercedes AMG GT3. Yannick Mettler et Alex Fontana, qui se partageaient une Porsche 992 GT3 R, ont terminé à la cinquième place. La victoire finale est revenue à Dries Vanthoor/Sheldon Van Der Linde/Charles Weerts sur une BMW M4.
Raffaele Marciello s'est également imposé ce week-end sur une BMW identique. Mais pas à Indianapolis. Le Tessinois, accompagné de l'Allemand Jens Klingmann, s'est imposé avec succès dans les deux manches de la septième course du championnat italien GT3 à Monza. Pour Jasin Ferati (Ferrari 296), la deuxième course s'est terminée à la 11e place, le duo Ferati/Nurmi ayant été éliminé lors de la première manche. Giorgio Maggi s'est classé 11e et 18e sur une Ferrari 488.
Lors de la finale de l'Euro F4 à Monza, Ethan Ischer s'est classé 7e, 16e et 11e, le Vaudois terminant la saison à la 13e place. Son meilleur résultat a été une troisième place lors de l'ouverture au Mugello. Pour son coéquipier de Jenzer, Enea Frey, les choses ne se sont pas aussi bien passées avec des places 23, 13 et 19. Le rookie a terminé 17e au classement général.
En revanche, la 41e course de côte ADAC de Mickhausen a donné des résultats positifs. Le meilleur Suisse a été «Speedmaster» sur l'ex-Beiner-BMW, vainqueur de l'E2-SH à la onzième place du classement général. Armin Banz a franchi la ligne d'arrivée deux positions derrière lui. Son collègue de marque Opel Kadett, Jürg Ochsner, s'est classé 15e et a remporté le groupe Pf 3. Martin Bächler a pris la troisième place du groupe Pf 5 sur sa VW Lupo. Stephan Moser a également obtenu une troisième place de classe avec sa Toyota Yaris. La victoire du jour est revenue à Patrik Zajelsnik sur une Nova Proto NP01.
Les FIA Motorsport Games se dérouleront à Valence du 23 au 27 octobre. Pour tous les participants ainsi que leurs fans et les membres de leur famille qui ne veulent pas manquer cet événement, il existe un lien avec de nombreuses informations précieuses. Vous y trouverez notamment les horaires et d'autres conseils utiles concernant la troisième édition des FIA Motorsport Games.
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: Jan Koch. Bien que souffrant depuis sa naissance de ce qu’on appelle le syndrome de Marfan, le jeune homme de 24 ans a réalisé son rêve de faire du karting.
Quand Jan Koch est entré en 2e année scolaire, il était déjà plus grand que ses professeurs. À 14 ou 15 ans, il mesurait 1,90 mètre, pour un poids de moins de 60 kilos. Ce grand gaillard de Villmergen (AG) était considéré comme un être à part et il est arrivé que des camarades de classe se moquent de lui. Rétrospectivement, il confesse que cela a été la pire période de sa vie. Aujourd'hui, Jan Koch a littéralement les deux pieds sur terre. Il sait ce qu'il peut et ne peut pas faire. «J'ai le cuir plus épais», explique-t-il. «Et les gens qui m’entourent ont gagné en âge et sont devenus plus compréhensifs.»
Depuis sa naissance, Jan Koch souffre de ce qu'on appelle le syndrome de Marfan, une maladie qui touche le tissu conjonctif. Comme celui-ci soutient toutes les parties du corps, il joue un rôle important dans la croissance. Et comme le tissu conjonctif est présent partout, les caractéristiques du syndrome de Marfan peuvent apparaître dans de nombreuses parties différentes du corps. Notamment dans le cœur, les vaisseaux sanguins, les os, les articulations et les yeux. Parfois, la peau et les poumons sont également touchés.
Cette maladie est due à une anomalie génétique. Pendant longtemps, les résultats cliniques de Jan ont indiqué qu'il y avait une suspicion de ... Mais il n'y a pas si longtemps, les derniers doutes ont été levés grâce à un test génétique: Jan est le premier porteur de la famille. Aucune anomalie n'a été constatée chez ses deux frères aînés.
Comme la plupart des personnes touchées par cette maladie, Jan Koch est très grand et très mince. «C'est une particularité du syndrome de Koch», explique son père Oskar. «Il fut un temps où les médecins prévoyaient que Jan atteindrait 2,05 mètres. Mais à 1,95 m, il a cessé de grandir. Sinon, il aurait fallu freiner artificiellement sa croissance par un traitement hormonal.»
L'un des plus gros problèmes de Jan, c’est une déformation des pieds. En d’autres termes, ceux-ci ne peuvent pas le porter très loin. Aujourd'hui encore, il dit qu'il lui est difficile de marcher pieds nus. La course n'est pas non plus son point fort. Et sauter lui fait tellement mal aux articulations qu'il préfère y renoncer. Mais il a fait de grands progrès après avoir été opéré des deux pieds. Il doit beaucoup à l'équipe médicale de la clinique Schulthess, à Zurich. Jan porte aujourd'hui des chaussures orthopédiques qui lui facilitent la vie. Même pour le karting.
Un hobby découvert dès son plus jeune âge. La technologie l'a toujours passionné. Enfant, il regardait les grands prix de Formule 1 à la télévision. Et quand l'occasion se présentait, il s'installait dans un kart de location pour quelques tours. Lorsqu'il a dit, un jour, qu'il voulait faire du karting «pour de vrai», ses parents et ses médecins n’étaient pas très enthousiastes. On lui a même déconseillé de le faire, en raison du risque de blessure. Mais Jan n'a pas baissé les bras, et son père l'a senti. «Il manifestait un tel enthousiasme pour le karting que j'ai fini par céder», confie Oskar Koch.
La décision ne fut pas facile à prendre. «Les parents d'un enfant 'ordinaire' qui souhaite faire du karting se demandent déjà s’ils peuvent en assumer la responsabilité en cas d’accident grave. Dans notre cas, la maladie de Jan s’est ajoutée à cette réflexion. J'ai vraiment cogité longtemps avant de finir par accepter.» En 2017, après avoir assisté à quelques courses, Jan Koch a suivi le cours de licence d'ASS sur la piste de karting de Lyss. Le même jour, son père lui achetait son premier kart. Le garçon a ainsi disputé ses premières courses dans le cadre du Kappelen Trophy. Toujours à ses côtés, son père endossait le rôle du mécanicien. «Je me souviens encore très bien de notre première course», raconte Oskar en riant. «Nous n'avions qu'une boîte à outils, rien d'autre.» Jan aussi ne peut s'empêcher de rire en repensant à ces débuts. «Nous débarquions en terrain inconnu. Nous n'avions pas de pneus de rechange et ne savions d’ailleurs même pas comment les changer...»
Le duo a appris. Pas seulement au niveau technique, mais aussi sur le plan émotionnel. «Je n'ai jamais été le père qui se tient au bord de la piste et pousse son fils à se surpasser en gesticulant sauvagement. Je n'ai jamais fait cela et je ne le ferai jamais. Au contraire, je crois avoir plus souvent freiné Jan, par peur que quelque chose lui arrive.»
Jan s’est fait mal une fois ou l’autre, mais cela ne l’a pas dissuadé. «J’avais simplement la volonté de poursuivre et je l’ai fait», confie-t-il. Effet secondaire positif, il a aussi constaté que le karting lui faisait du bien physiquement. Comparé à d'autres, Jan a encore une apparence plutôt frêle. C’est dû notamment à son thorax en entonnoir. Mais il a développé sa masse musculaire au fil du temps. «Les gens qui ne m'ont pas vu depuis quelques années s'étonnent de ce changement. J'étais sec comme un haricot, mais aujourd'hui les proportions sont déjà beaucoup plus justes.»
Malgré ces progrès, Jan doit subir des examens médicaux chaque année et fait de la physio une fois par semaine. «Comme ma colonne vertébrale s'est développée en déviant à cause de la maladie, nous essayons de la renforcer également.» En karting, le jeune homme a peu de problèmes avec la musculature du cou. C'est plutôt la zone des épaules qui lui donne parfois du fil à retordre. Mais dans la vie quotidienne comme ailleurs, Jan a appris à exercer certaines activités différemment des autres. «Lors de mon premier apprentissage, celui de mécanicien en automobile, changer les pneus était pour moi très éprouvant physiquement. Jusqu'à ce que je trouve une technique qui me facilitait la tâche.»
En karting aussi, Jan a développé certaines techniques qui lui simplifient le travail au volant. Ne serait-ce qu'en raison de sa taille, il est très désavantagé. Là où d'autres jouent avec les masses et adaptent parfaitement leur centre de gravité, lui doit faire des compromis. «Bien que j'aie réglé le siège tout à l’arrière et les pédales tout à l'avant, je ne peux pas étendre les jambes. De ce fait, je me cogne partout. Mais avec le temps, on s'y habitue.»
Ces dernières années, Jan Koch a revu ses objectifs sportifs à la baisse. Il avait rêvé un moment donné à une grande carrière de pilote, «mais je ne la ferai pas», concède-t-il aujourd'hui. «Mes objectifs sont devenus plus réalistes. Mais je veux aussi être un exemple pour les autres. C'est important de leur donner du courage. On n’a parfois pas conscience de tout ce qu’on peut accomplir. Il faut simplement le vouloir.»
Jan Koch est déjà monté trois fois sur le podium du championnat Rotax au cours de sa carrière. Il se souvient encore très bien de la première. «C'était en 2020, à Wohlen. Ma copine de l'époque m’avait plaqué et je me suis fait descendre lors de la première course. Mais d'une manière ou d'une autre, j'ai réussi à appuyer sur le bouton «reset». J'étais déjà 7e lors de la deuxième manche et 3e en finale.» Comme il se bat avec des armes un peu émoussées en raison de sa taille, Jan a l'habitude de saisir toutes les opportunités qui se présentent. C'est pourquoi il réalise souvent ses meilleures performances dans des conditions difficiles. Ou comme en 2023 à Wohlen, lorsque l'asphalte s'est fissuré et qu'il a rapidement changé de trajectoire.
Cette année, Jan Koch souhaite prendre à nouveau le départ de la course de Wohlen, près de chez lui (dans le cadre du CS). La saison 2024 a en effet quelque peu pâti de sa formation. Car le jeune homme a récemment terminé avec succès un deuxième apprentissage de trois ans, en tant que spécialiste du transport routier. Il conduit donc des poids lourds de 40 tonnes. Si les élèves qui le harcelaient à l'époque savaient...