Comme dans le dernier numéro, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: One to watch – Miklas Born.

À 18 ans, Miklas Born n’en est qu’à sa deuxième saison de course automobile cette année. Mais s'il veut pouvoir exposer tous les trophées gagnés en 2020, son père Christian devra bientôt agrandir la maison familiale sise dans le quartier chic de Gellert. Born Junior n’a pas remporté moins de quatre titres de pilote en 2020. Personne n'a connu autant de succès en 24H Series. À Portimão, à Enna et au Mugello, Miklas est monté sur la plus haute marche du podium. Mais s’il s’est réjoui de sa 2^e place à Monza et à Hockenheim, la course écourtée de Dubaï ne s'est pas déroulée selon ses plans. «Quick-Mik» n'a terminé que troisième.

Miklas Born a déjà frappé à nouveau cette année. À Dubaï, il a terminé cette fois 2^e avec Autorama Motorsport by Wolf Power. Stefan Tanner, le directeur du team, ne tarit pas d’éloges: «Miklas a fait bonne figure d’emblée en Golf TCR. Mais j'admire encore plus sa progression. Personne n'est aussi fort que lui sur les freins.»

Les succès initiaux ont mis la pression sur Miklas Born. Une deuxième saison en Golf TCR n'aurait guère eu de sens. Le passage dans la catégorie au-dessus était quasi-obligatoire. Et comme le projet initial de disputer le championnat GT3 avec Autorama dans le cadre des 24H Series est tombé à l'eau, Miklas a cherché ailleurs. Il a trouvé un nouveau chez-soi auprès du team allemand SPS Performance. En 2021, Born disputera le GT World Challenge (anciennement Blancpain Series) au volant d'une Mercedes AMG GT3 de l’écurie du Bade-Wurtemberg.

Born, qui est coaché par Yannick Mettler, a effectué son premier test de GT3 en décembre dernier. À Vallelunga, en Italie, il s’est mis au volant d’une Lamborghini Huracán. Inutile de préciser que ce circuit inconnu lui a posé davantage de problèmes que la supercar de 500 chevaux. «Je me réjouis de relever ce nouveau défi en 2021», déclare l’élève (en filière sportive) de l’école de commerce cantonale de Reinach (BL). «Ça va beaucoup me changer, mais j'ai construit une base solide l'année passée et je me sens prêt pour la prochaine étape.»

Reste la question des résultats: «Eh bien», confie Miklas, «il n'y aura probablement pas autant de trophées que l'année dernière...»