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12.03.2021 Philip Ellis: «Le DTM était l’étape logique»
Ellis Philip 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Ellis participera au DTM pour l'écurie Mercedes-AMG

Le Zougois Philip Ellis a obtenu un cockpit en DTM pour 2021. Il a expliqué dans une interview à Auto Sport Suisse comment il s'y est pris, quelles sont les chances qu'il entrevoit pour lui-même et pourquoi il se sent parfaitement suisse.

Félicitations pour ton contrat DTM. Tout s'est passé très vite...
Philip Ellis:
C'est vrai. Alors que les choses ne se sont pas passées de manière optimale au cours de la première moitié de la saison 2020, je m'étais déjà pratiquement résigné au même programme cette année. Même une semaine après ma victoire à Daytona, c'était calme – terriblement calme. Mais ensuite tout s'est passé très vite. En trois semaines, l'accord était signé.

Ta victoire à Daytona a donc quand-même permis de décrocher le contrat DTM?
Oui, apparemment. Mais avec un certain retard. J'avais espéré que cette victoire serait suivie d'une réaction immédiate. Mais cela a juste pris un peu plus de temps que ce que j'avais imaginé.

C'est la preuve une fois de plus qu'il suffit parfois d'une seule course ou d'un succès pour pouvoir accéder à quelque chose de grand, dans ton cas à un contrat DTM.
Oui, c'est effectivement le cas. Il y a des choses que l'on ne peut pas accélérer «artificiellement» en sport automobile. Parfois, il suffit d’un seul événement pour exercer un impact déterminant sur ta carrière. Pour moi, les dernières semaines ont en tous les cas été très palpitantes.

Ellis Philip 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ellis connaît bien la Mercedes AMG GT3 depuis trois ans

Avec ton expérience en GT3, te considères-tu comme un vrai débutant en DTM?
Je suis en GT3 depuis quatre ans. Et comme la Mercedes que je vais conduire en DTM ne se distingue techniquement pas beaucoup de la voiture que j'ai conduite jusqu'à présent, je devrais être bien préparé. Je ne connais certes pas tous les circuits du calendrier. Mais cela ne devrait pas poser de gros problèmes.

Ton coéquipier Lucas Auer a cinq ans d'expérience en DTM. Est-ce un avantage ou un inconvénient pour toi?
Il a non seulement cinq ans d'expérience en DTM, mais il connaît aussi la voiture GT3. À cet égard, il sera certainement une référence pour moi. Je peux sans doute apprendre beaucoup de choses de lui, notamment au niveau de la tactique ou du timing des arrêts aux stands. Il connaît le DTM sur le bout des doigts.

Tu as partagé une voiture dans les GT Masters ces dernières années. En DTM, tu es seul. Est-ce pour toi un grand changement?
Oui et non. La comparaison directe avec mon coéquipier dans la même voiture va certainement me manquer. Mais en revanche, je n'aurai plus à faire de compromis. Je pourrai adapter complètement la voiture à mes besoins.

Qu'est-ce qui a fait pencher pour toi la balance en faveur du DTM aux dépens du GT Masters?
Je pense qu'une chance comme celle-ci ne se présente qu'une seule fois. Je devais donc impérativement la saisir. De plus, je suis fier de participer en tant que pilote d’usine AMG DTM au retour de Mercedes. Pour moi, il s'agit en quelque sorte d'une étape logique de ma carrière.

Quelles chances penses-tu avoir lors de ta première saison?
C'est difficile à dire. Je suis curieux de connaître la classification des voitures. Le DTM a son propre système pour la balance des performances. Nous devrons attendre les deux premiers week-ends de course pour avoir une idée plus précise. Mon objectif est évidemment de me retrouver dans le peloton de tête.

Quand prendras-tu place dans la voiture pour la première fois?
Dans deux semaines lors d'un test. Mais je ne peux pas encore dire si ce sera déjà la voiture DTM. Comme je l'ai dit, à part le paquet aérodynamique, il n'y a pas de différence entre les voitures. Nous aurons le premier test DTM officiel en avril.

Ton père est Gallois, ta mère Allemande. Tu as grandi et vis à Zoug. Te sens-tu entièrement suisse?
Je me sens incontestablement suisse sur toute la ligne. Mes parents sont mon seul lien avec la Grande-Bretagne ou l'Allemagne. J'ai vécu en Suisse depuis l'âge de six ans. Et au cours des deux années passées, j'ai aussi couru avec une licence de course suisse.

Mais tu n'as pas encore de passeport suisse.
Non, pour l'instant, j'ai seulement le passeport britannique. J’attends toujours le passeport suisse. Mais je suppose que ce n'est qu'une question de temps. Ma soeur l'a déjà.

Ellis Philip 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ellis (deuxième à partir de la gauche) lors de sa victoire à Daytona en janvier

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