• Newscenter

BZ Consult
20.09.2022 Christoph Rohr: «Il faut arrêter quand c'est le plus beau!»
Christoph Beat Rohr Gaechter Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Tel père, tel fils: Christoph et Beat Rohr © Gächter

Après plus de 40 ans de course automobile, Christoph Rohr (62 ans) a fait ses adieux au Gurnigel comme il se doit, avec une victoire de classe. «Il faut arrêter quand c'est le plus beau», dit le Bernois.

Choisir le bon moment pour se retirer est difficile pour certains sportifs. Les exemples (actuels) ne manquent pas. Christoph Rohr y est parvenu. L'homme de 62 ans originaire d'Oberhofen, au bord du lac de Thoune, a participé à sa dernière course lors de la course de côte au Gurnigel. «On dit qu'il faut arrêter quand c'est le plus beau», déclare le pilote de l'Audi 50 MLP vert vif. «J'y suis parvenu!»

Rohr jette un regard rétrospectif sur plus de 40 ans de course automobile. Durant cette période, il a donné ses galons à plus d'un véhicule. Il a commencé en 1980 sur une Opel Kadett C. C'est Max Langenegger qui l'a conseillé. Le Bernois a amené Rohr à la course, même si ce dernier dit: «J'ai toujours été un peu fan de sport automobile!» Le fait que Langenegger et Rohr se soient encore affrontés au Gurnigel, même si c'était dans des catégories différentes, était parfaitement adapté à l’adieux.

Pour Rohr, le fait de pouvoir pratiquer son hobby était loin d'être une évidence. En 2002, on lui a diagnostiqué un cancer de la conjonctive. La maladie lui a coûté son œil droit. En 2019, il a également dû se faire enlever une tumeur à l'œil gauche. «A l'époque, je ne pensais pas pouvoir à nouveau participer à des courses», raconte Rohr. Pendant deux ans et demi, il n'a même plus été autorisé à conduire. Puis, en septembre 2021, la bonne nouvelle est tombée: l'œil gauche s'était rétabli. «Je vois à nouveau à 100%.»

La décision d'attaquer à nouveau en 2022 était donc prise. Avec succès! A Hemberg, La Roche, Anzère et Oberhallau, il s'est à chaque fois classé deuxième dans sa catégorie. Au Gurnigel, il a ensuite couronné sa bonne performance par une victoire souveraine dans sa catégorie E1 jusqu'à 1400 cm3. «Je n'ai jamais été aussi rapide au Gurnigel», s'est réjoui Rohr en conclusion.

Malgré son départ du Gurnigel, Rohr restera impliqué dans le championnat suisse. Avec son fils Beat, il sera également présent à chaque course en 2023. Il ne sera plus actif, «mais je ferai la cuisine et le ménage». En tant que mécanicien, Rohr n'est pas d'une grande aide pour son fils. «Cela n'a jamais été mon point fort. Mais Beat n'a pas besoin de moi pour cela non plus. Il a une formation de mécatronicien. Il s'agit plutôt de passer du temps ensemble. Il m'a toujours accompagné aux courses. Maintenant, je vais avec lui!»

Rohr ne regrette pas le bon vieux temps. Il aime néanmoins se remémorer ses débuts dans les années quatre-vingt. A l'époque, beaucoup de choses étaient encore différentes. Même la camaraderie. «Même à une époque plus récente, j'aimais aller aux courses», dit Rohr. «Mais que l'on ait encore du temps après les courses comme autrefois, cela n'arrive plus guère aujourd'hui.»

Auto Sport Suisse souhaite à Rohr le meilleur pour l'avenir! Et qui sait: il y a peut-être du vrai dans la célèbre phrase de la panthère rose: «Ce n'est pas tous les jours. Je reviendrai, pas de doute!»

Christophe Rohr rk photography ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christoph Rohr lors de sa dernière course au Gurnigel © rk-photography.ch

Lien permanent

Zum Newscenter

Associés

Membre de

Équipementier