Le début de la saison du WEC aura lieu mi-mars. Sur la liste de départ provisoire publiée par la FIA, on trouve cinq Suisses et une équipe suisse.
Elle est attendue avec impatience: La nouvelle saison du championnat mondial d'endurance (WEC). Après que Toyota a fait cavalier seul pendant des années dans la catégorie supérieure et n'a été battu de temps à autre par Alpine que grâce à la règle BoP l'année dernière, le retour de Ferrari, Porsche, Peugeot et Cadillac marque le retour de la diversité dans le championnat du monde d'endurance.
Il faudra certes attendre encore un peu avant le début de la saison, le 17 mars à Sebring/Floride. Mais il existe tout de même une liste de départ provisoire. Et on y trouve aussi quelques Suisses. En premier lieu, Sébastien Buemi (Toyota) et Nico Müller (Peugeot) chez les hypercars. C'est sur ce duo que reposent les espoirs des fans de courses suisses lorsqu'il s'agit du titre mondial et de la victoire aux 24 Heures du Mans.
Il est difficile d'évaluer la qualité du retour de Peugeot. Les Français, dont la dernière victoire au Mans remonte à 1992 et 1993, n'ont en tout cas pas manqué d'essais jusqu'à présent. L'année dernière, Peugeot a été le seul constructeur à s'entraîner assidûment (à côté de Toyota) en conditions de course. Les deux Peugeot d'usine ont déjà été utilisées à Monza, Fuji et Bahreïn. Au total, le plateau devrait être composé de 13 hypercars. Avec Glickenhaus et une Vanwall engagée par Colin Kolles, deux outsiders seront également au départ.
En LMP2, la deuxième catégorie du WEC, Fabio Scherer est actuellement le seul représentant suisse. Louis Delétraz, qui courait l'année dernière encore pour Prema et qui a terminé deuxième de sa catégorie au Mans, se concentre sur l'IMSA avec Acura (Honda). Le Genevois y vise une victoire au classement général des 24h de Daytona fin janvier. «J'espère qu'Acura se lancera aussi dans le WEC à un moment donné», estime Delétraz. «Pour 2023, j'ai encore quelques contacts pour éventuellement piloter en LMP2. Mais rien n'est encore décidé.» En raison du nombre plus élevé d'équipes chez les hypercars, le plateau en LMP2 s'est réduit. La liste de départ provisoire ne compte plus que onze voitures.
La Suisse est également représentée en LMGTE. Rahel Frey partage une Porsche 911 RSR avec la Belge Sarah Bovy et la Danoise Michelle Gatting chez Iron Dames, comme en 2022. Thomas Flohr sera lui aussi de la partie, dans une Ferrari 488 GTE d'AF Corse. Au total, 14 voitures sont inscrites. Parmi elles, l'équipe Kessel Racing, qui prendra le départ avec un trio américano-japonais-brésilien.
La saison du WEC comprend sept courses. Les 24 Heures du Mans, point d'orgue de cette année, auront lieu les 10 et 11 juin.