Le retour de Jonathan Hirschi au Critérium jurassien a été impressionnant. La déclaration du pilote polyvalent de 36 ans est encore plus impressionnante: «Je n'étais pas encore à la limite!»
Le retour de Jonathan Hirschi est un enrichissement pour le Championnat suisse des rallyes. Lors du Critérium jurassien, le pilote de la VW Polo ne s'est pas seulement fait remarquer par sa deuxième place au classement du CS. Il a réalisé cinq fois le meilleur temps sur sept épreuves spéciales. Auto Sport Suisse s'est entretenu avec le rapide Neuchâtelois.
La deuxième place pour ton retour après six ans d'absence en rallye est très impressionnante. Est-ce que tu avais prévu et attendu cela?
Jonathan Hirschi:
J'étais sûr qu'il n'y aurait pas de catastrophe. Et – il faut bien l'avouer – j'avais déjà rêvé d'une place sur le podium. Mais je ne pensais pas que cela se passerait aussi bien. J'étais spectateur au Rallye du Valais l'année dernière et j'y ai suivi le duel entre Michaël Burri et Mike Coppens. Je ne pensais pas que je serais plus rapide qu'eux dans cinq des sept étapes de la prochaine manche du championnat suisse des rallyes.
Est-ce que tu t’es rapidement habitué au rallye?
C'est allé assez vite en fait. Nous avons participé à un rallye en France pour nous préparer. Mais nous avons été éliminés dès la cinquième étape. Je pense qu'il y a encore beaucoup de marge de progression. Je n'ai pas encore atteint mes limites dans le Jura.
Cette saison pourrait donc être encore passionnante...
Oui, je le pense aussi. J'ai aussi fait deux erreurs qui m'ont coûté beaucoup de temps. Il y a encore un manque d'expérience. Mais j'ai pris du plaisir. Et je pense que nous pouvons nous réjouir du reste de la saison.
Le prochain rallye, le Rallye du Chablais, tu ne le connais que de nom.
C'est vrai. Je n'y ai encore jamais roulé. Mais quelques personnes m'ont assuré que ce rallye me conviendrait. Les parcours auraient un caractère similaire à celui des courses de côte ou de circuit.
Les VW Polo ont-elles été avantagées par les conditions difficiles du week-end?
Je ne pense pas. Je pense que nous avons fait un bon choix de pneus. En principe, la Polo n'est pas facile à conduire. La Skoda Fabia pardonne davantage et est plus simple.
Qu'est-ce que ça a fait d'avoir à nouveau un copilote à côté de toi?
Très agréable! Michaël (Volluz) est un jeune copilote très motivé. Nous nous entendons très bien.
Que peut-on encore attendre de toi cette saison?
On verra les prochains rallyes…