L'année passée, Léna Bühler (23 ans) a été la pilote la plus titrée du Championnat suisse de karting autobau. Cette saison, la Romande a osé faire le saut en Formule 4 espagnole.
L'année dernière, il a manqué à Léna Bühler neuf points pour remporter le titre en X30 Challenge Switzerland. Avec trois victoires finales, elle a été la meilleure pilote de sa catégorie. À Wohlen, elle a obtenu le maximum de 75 points. Depuis cette année, la rapide Léna ne sort le kart qu'à des fins d'essai et se concentre sur le championnat espagnol de Formule 4, où elle pilote pour l'équipe Drivex, qui a été fondée par l'ancien pilote de Sauber F1 Pedro de la Rosa.
Bühler a déjà effectué quatre des sept courses. Mais tout ne s'est pas déroulé comme prévu. Bühler résume la moitié de la saison en ces termes: «Nous avons eu des hauts et des bas. Le début de la nouvelle saison a été excellent. Mais ce n'est pas le cas de la dernière course. Il y a eu quelques problèmes avec lesquels vous devez composer en course. Il s'agit parfois d'accidents malheureux, de problèmes mécaniques ou simplement d'un manque d'expérience. Mais en général, je suis très heureuse de mes progrès. La vitesse est bonne. Nous l'avons prouvé à plusieurs reprises lors des courses et des séances d'entraînement. Mais comme les résultats sont très serrés, la moindre erreur vous ramène loin derrière.»
Après quatre des sept week-ends de course, Bühler occupe la 20e place du classement intermédiaire. Elle a déjà marqué des points à trois reprises. Mais elle sait qu'il reste encore beaucoup de choses à améliorer. «Je n'ai pas encore atteint l'objectif que je m'étais fixé», déclare Bühler. «Mais il reste encore trois courses à faire et je suis certaine que les bons résultats sont encore à venir. Le championnat est âprement disputé et le niveau est élevé. Beaucoup de mes rivaux ont déjà plus d'expérience. Et il y a beaucoup de tests en cours.»
Le passage du karting aux voitures de formule a également pris du temps pour Léna. Maintenant, elle se sent à l'aise dans une voiture de course. Mais cela n'a pas été facile. «Quand on effectue les premiers tours, il faut un peu de temps pour s'habituer», constate Bühler. «Mais avec le temps, la routine s'installe. Et il y a une certaine logique dans la conduite. Il faut freiner en profondeur dans le virage. Mais toujours de façon dégressive. Et ensuite, il faut immédiatement appuyer à nouveau sur l'accélérateur. Ces voitures F4 n'ont pas beaucoup de puissance. Il faut donc toujours essayer de maintenir la vitesse. Comme il n'y a pratiquement pas d'aides à la conduite, la voiture est idéale pour apprendre.»
La question de savoir quels sont les projets de Bühler pour 2021 est toujours ouverte. La jeune pilote de 23 ans qui est originaire de Valeyres-sous-Montagny au bord du lac de Neuchâtel affirme qu'elle a bel et bien déjà quelques projets. «Mais je préfère me concentrer sur les courses finales, et ensuite nous verrons.» Bühler dispose en effet encore d'un peu de temps. La saison se terminera le 6 décembre.