Le simracing est en plein essor. Le pilote de DTM Nico Müller le sait également et est depuis cette année chef d'équipe de Nianco, sa propre équipe de simracing.
Pour la communauté du simracing, la crise de Corona est comme un engrais pour le jardin. A l'époque de Covid-19, le nombre de centres de simracing a plus que doublé, de manière presque explosive. De nombreux pilotes professionnels (issus du «real racing») ont également découvert un nouveau monde. Parmi eux, Nico Müller. Cela ne veut pas dire que le pilote Audi ne s'était jamais assis dans un simulateur auparavant. Mais pendant Corona, il s'est intéressé de près à ce sujet. Et entre-temps, il est même devenu chef d'équipe de sa propre équipe de simracing.
Dans le cadre du «World eX», une série de simracing créée par Mike Rockenfeller, un collègue de Müller chez Audi, le Bernois entretient sa propre écurie de course baptisée Nianco (qui signifie «Ni» «and» «Co»). Nianco est l'une des neuf équipes de «World eX». Des grands noms comme Romain Grosjean, le recordman du Mans Tom Kristensen ou l'ex-champion DTM Frank Biela ont également pris une licence (pour trois ans). «Même Williams comme écurie de Formule 1 est présente avec sa propre équipe», dit Müller.
En tant que pilotes, outre le chef d'équipe, Thomas Schmid, champion suisse de simracing, Patric Niederhauser et Alain Valente se relaient dans l'équipe de Müller. «Nous avons également engagés deux jeunes simracer», explique Nico. «Ce qui est important pour nous, c'est l'échange au sein de l'équipe. Nous pouvons tous apprendre les uns des autres.»
Müller est convaincu que le simracing gagnera encore en popularité en Suisse dans les années à venir. «Beaucoup de choses sont déjà très réelles aujourd'hui», dit Müller. «Et on peut l'appliquer 1:1 dans le sport automobile réel. Personnellement, la conduite virtuelle m'aide à développer et à affiner mes compétences de pilote de course.»