Philip Egli a fêté sa 39e victoire générale lors du coup d'envoi du Championnat suisse des slaloms 2022 à Bière. A Frauenfeld, lors de la prochaine rencontre, l'exilé glaronais veut atteindre les «40».
Philip Egli continue d'être la référence. Le Glaronais, qui vit depuis des années à Zurich, a remporté pour la 39e fois la victoire du jour lors du début de la saison du Championnat suisse des slaloms à Bière. Dans les deux manches, l’homme de 37 ans a réalisé le meilleur temps. A l'arrivée, il avait 1,33 seconde d'avance sur le deuxième, Lukas Eugster, et 1,51 seconde sur Yves Hängärtner. Le fait que la concurrence le talonne n'a pas échappé à Egli. Malgré tout, il croit fermement qu'il pourra atteindre les «40» lors de sa course à domicile à Frauenfeld le 15 mai.
Félicitations pour ta 39e victoire du jour. Le prochain coup suivra-t-il à Frauenfeld?
Philip Egli: C'est l'objectif. Mais ce ne sera certainement pas facile. Lukas (Eugster) a déjà laissé entendre à Bière qu'il était très rapide. Et Yves (Hängärtner) a lui aussi été très bon dès le début. De plus, Joël Burgermeister est de retour. Et il était déjà très fort l'année dernière à Frauenfeld.
Est-ce que c’est ton concept éprouvé qui te permet de garder la concurrence derrière toi?
Je roule depuis longtemps. C'est certainement l'une des raisons pour lesquelles cela s'est bien passé à Bière également. La combinaison «pilote/voiture» fonctionne. Dès que je prends place dans la voiture, cela me convient et je me sens très à l'aise.
Le package «Formule 3 Dallara/Philip Egli» n'a-t-il pas encore atteint son but?
Ce n'est pas comme si je me contentais de m'asseoir et d'accélérer. Je travaille constamment sur moi et sur la voiture. Le plus grand saut, je l'ai fait il y a des années avec le nouveau moteur. Je ne réussirai plus de tels sauts – c'est certain. Mais on peut toujours améliorer des choses dans les détails. De plus, on ne réussit jamais la course parfaite. On peut donc toujours faire mieux.
Tu as participé à quelques courses l'année dernière et tu as également profité des journées de test à Ambri pour te préparer. Penses-tu que cela t'a donné un avantage sur tous ceux qui n'ont pas ou peu couru ces deux dernières années?
Si quelqu'un n'a effectivement pas parcouru un mètre au cours des deux dernières années, c'est certainement un désavantage. Mais si tu as déjà couru à ce niveau auparavant, tu retrouves très vite la forme.
Pour la prochaine course à Frauenfeld, tu sembles plutôt confiant. Qu’est-ce que tu en penses de la double épreuve d'Ambri, qui a lieu seulement une semaine après le slalom de Frauenfeld?
Ce sera certainement plus serré. Je pense que Lukas sera très fort à Ambri. C'est un circuit aéro. Cela devrait convenir à sa voiture.
A quel point ton concurrent et collègue de longue date Marcel Maurer te manque-t-il?
C'est dommage que Marcel ne court pas cette année. Il me manque donc une référence dans ma catégorie. Nous nous sommes poussés mutuellement.
Comment as-tu ressenti le parcours de Bière du point de vue d’un pilote? C'était la première fois que l'on roulait dans le sens inverse.
J'ai trouvé le tracé très intéressant. Le placement des portes était également bon. Le parcours était fluide et rapide. Nous avons atteint une vitesse de pointe de plus de 200 km/h.