Cinq pilotes ont obtenu le maximum de points (100) lors du championnat suisse des slaloms qui vient de se terminer. Rudi Oberhofer, au volant de sa VW Golf de 1983, s'est classé sixième, presque en silence.
Rudi Oberhofer fait partie intégrante du championnat suisse des slaloms depuis 2011. Au volant de sa VW Golf jaune de 220 ch, année 1983, il court dans la catégorie Interswiss jusqu'à 1600 cm3. Et ce, avec beaucoup de succès cette année. Originaire du Vorarlberg et domicilié à Höchst près de St. Margrethen, il s'est livré cette année à des duels passionnants – notamment avec Jannis Jeremias et Christophe Oulevay. Lors des slaloms de Bière, Frauenfeld et Bure, Oberhofer avait à chaque fois pris l'avantage. A Ambri, il lui a manqué 0,4 seconde le premier jour et 0,9 seconde le deuxième jour pour remporter sa catégorie. A Chamblon, l'affaire était pliée après la première manche. Oberhofer n'a pas pu se rapprocher des 3:20,7 min d'Oulevay.
Le meilleur classement d'Oberhofer en slalom a ses raisons. Et ce n'est pas seulement une question d'expérience. Oberhofer a entièrement renouvelé sa Golf pendant la pandémie de Corona. «J'ai maintenant une nouvelle carrosserie, plus légère», explique l'homme de 55 ans qui pratique le sport automobile depuis 1992. «En outre, nous avons rendu l'habitacle plus sûr.»
La discipline de prédilection d'Oberhofer est le slalom. C'est d'ailleurs par là que tout a commencé. Mais Rudi a également couru sur des circuit et en montagne – notamment dans la KW Berg-Cup allemande. Mais ce sont les slaloms en Suisse qui lui procurent le plus de plaisir. «Nous formons une super équipe, c'est amusant et les coûts sont gérables», explique le garagiste de la vallée du Rhin. Mais Oberhofer ne participe pas uniquement pour le plaisir. «Bien sûr, je veux aussi gagner», dit le pilote du Rennclub Untertoggenburg.
Dans le classement interne IS, Oberhofer occupe la deuxième place derrière son collègue de la marque VW, Stephan Burri. Pour conserver cette deuxième place, Oberhofer a également participé aux courses de côte d'Anzère, d'Oberhallau et du Gurnigel. Une deuxième place à la fin de l'année serait un grand succès pour lui (après la 9e place l'année précédente). Et qui sait: si son développment continue de s'élever et qu'il continue d'avoir suffisamment d'adversaires en moyenne par course, il pourrait même concourir pour le titre suisse des slaloms en 2024 avec une performance impeccable. Les jalons sont posés.