La finale du Championnat suisse de karting autobau 2025 aura lieu le 5 octobre à 7 Laghi, en Italie. Pour tous ceux qui ne veulent pas manquer cet événement, les inscriptions sont ouvertes jusqu'au dimanche 28 septembre, minuit sur www.go4race.ch
Alors, ne manquez pas cette occasion et inscrivez-vous! Nous sommes à votre disposition pour toute question au 031 979 11 11 ou par e-mail à info@motorsport.ch
Georges Gachnang était encore présent lors de la course de côte historique Ollon-Villars les 23 et 24 août derniers. Un mois plus tard, l'ancien pilote et constructeur de voitures de course est décédé à l'âge de 94 ans.
Originaire d'Aigle (VD), il a marqué le sport automobile suisse en fondant l'écurie Stabil CEGGA (Claude et Georges Gachnang Aigle) avec son frère Claude, décédé en 2021. Ensemble, ils ont participé aux plus grandes courses de côte avec des prototypes. Douze voitures de course ont été construites par la Scuderia CEGGA avec des moteurs Maserati et Ferrari, dont deux voitures de Formule 1. L'une d'elles, la CEGGA-Maserati, n'a jamais dépassé la phase de test. Les Gachnang ont inscrit le véhicule en 1962 à la course de Pau (FRA), qui ne comptait pas pour le championnat du monde de Formule 1. Le pilote était le Suisse Maurice Caillet. Caillet a participé aux essais, mais n'a pas réussi à se qualifier. Un mois plus tard, l'entreprise a participé au Gran Premio di Napoli sur le circuit de Posillipo. Là encore, Caillet a raté la qualification. Les frères Gachnang ont alors mis fin à leurs efforts en Formule 1 pour le moment.
En 1966, CEGGA construisit une autre voiture de Formule 1, équipée cette fois d'un moteur douze cylindres Ferrari. Georges Gachnang testa la voiture sur le circuit du Grand Prix de Monza. Cependant, il fut impossible de financer une participation officielle à la Formule 1. Le deuxième projet de Formule 1 fut donc également abandonné. À partir de 1967, la voiture fut utilisée pour des courses de côte. Elle a été vue pour la dernière fois lors du revival à Ollon-Villars.
Gachnang a également participé une fois aux 24 Heures du Mans, en 1960, avec une AC Ace équipée d'un moteur Bristol. Son coéquipier était André Wicky. Mais le duo n'a pas été classé en raison de la distance parcourue. La petite-fille de Gachnang, Natacha Gachnang, a également participé aux 24 Heures du Mans (en 2010 sur une Ford GT GT1 et en 2013 sur une Morgan LMP2). Lors du Le Mans Classic 2012, le père et la petite-fille se sont partagé le volant d'une Cooper Monaco. Le dernier numéro du magazine Auto Sport Suisse consacre un article à la petite-fille du défunt.
Le petit-fils de Georges Gachnang, Sébastien Buemi, a connu (et connaît toujours) beaucoup plus de succès que Natacha. Âgé de 36 ans, il a remporté quatre fois les 24 Heures du Mans avec Toyota et est un ancien pilote de Formule 1 chez Toro Rosso.
Auto Sport Schweiz présente ses sincères condoléances à la famille, aux proches et aux amis de Georges Gachnang. Les funérailles auront lieu demain vendredi 26 septembre à 14 heures au Temple du Cloître à Aigle.
L'ancien pilote automobile Samuel Heuer est décédé le 2 septembre à l'âge de 94 ans. Entre 1959 et 1970, Heuer était un pilote passionné de voitures de tourisme et de sport. En 1958, il fut également membre fondateur de l'Ecurie Biennoise. Il a remporté l'un de ses plus grands succès en 1961. Cette année-là, il a terminé deuxième du Championnat suisse avec une Deutsch-Bonnett, une petite «bombe en plastique» propulsée par un moteur 1 litre. À Monza, il établit en 1963 un record du tour pour les voitures de tourisme avec une Jaguar MK II. MG lui confia une voiture d'usine et il bénéficia également pendant une courte période du statut de pilote d'usine chez Borgward. Mais ses marques préférées étaient Porsche et Alfa Romeo.
En 1971, un grave accident au Kerenzerberg mit fin à sa carrière. Heuer eut alors un accident avec une Porsche 911 et subit de graves blessures au dos. Originaire de Bienne, il échappa de justesse à une paraplégie et dut raccrocher son casque. Comme les moteurs et tout ce qui bougeait continuaient de le fasciner, l'ancien colonel créa un musée militaire. Mais Heuer était aussi président du conseil municipal de Nidau, entrepreneur à succès et ami proche du gourou des moteurs Mario Illien, avec lequel il «sortait» régulièrement ses chars...
Auto Sport Schweiz présente ses sincères condoléances à la famille de Samuel Heuer. La cérémonie funéraire a eu lieu dans le cercle familial et amical.
Le projet Young Drivers d'Auto Sport Suisse entre dans sa troisième année et sa «phase» décisive. Avant les essais de Formule 4 prévus à Bresse (FRA), les jeunes pilotes ont toutefois d'abord été trempés...
Au cours des dernières semaines, les participants au projet Young Drivers d'Auto Sport Suisse ont mis les gaz en dehors de la piste. Lors de l'atelier de marketing et de communication (auquel les parents ont également participé), les jeunes pilotes ont été informés de leurs possibilités de commercialisation et ont reçu de nombreux conseils de la part du professionnel du marketing Tom Wälchli. Chaque pilote doit rechercher des sponsors et être capable de se présenter et d'exposer ses objectifs pour les années à venir. Afin de les aider dans cette tâche, les jeunes pilotes ont suivi une formation sur le comportement à adopter, dispensée par Bora Obucina. Cet expert en communication et en micro-mimiques leur a donné de précieux conseils qu'ils ont pu mettre en pratique immédiatement sur place lors d'entretiens avec des sponsors (dans une langue étrangère).
Lors de la soirée-débat avec Ibrahim Ben (père et manager de Samir Ben) et Ethan Ischer (ancien pilote de F4, sous contrat avec Sportec en 2025/Porsche Cup Suisse), les pilotes et leurs parents ont pu poser de nombreuses questions sur le passage du karting à l'automobile. Âgé de 18 ans, Ethan Ischer a donné de précieux conseils et indications sur le «package complet», a décrit son parcours et a souligné que les pilotes doivent toujours croire en leurs chances et leurs rêves, mais aussi travailler dur pour les réaliser. En tant que pilote automobile, il faut être en excellente condition physique à tout moment afin d'être prêt à intervenir à tout moment et de pouvoir se mesurer immédiatement au plus haut niveau à ses concurrents. Ibrahim Ben, quant à lui, a répondu aux questions importantes des parents concernant la carrière de leurs enfants et a également décrit de manière impressionnante les «obstacles» qui se présentent lors du passage du karting à la course automobile. Outre le facteur «talent» et le profil global d'un pilote, les aspects financiers jouent bien sûr également un rôle important dans le parcours vers une carrière de pilote professionnel. Ceux qui ne disposent pas de moyens financiers doivent constituer très tôt un réseau de partenaires avec l'aide de leurs parents afin de bénéficier plus tard d'un soutien financier et matériel par ces canaux.
À la mi-septembre, les jeunes pilotes se sont retrouvés à Interlaken pour un entraînement physique et une formation aux réseaux sociaux. Le matin, les participants ont enfourché des kayaks et ont été poussés à leurs limites physiques par une instructrice professionnelle. Grâce à des défis passionnants, Timéo Ruppen, Dylan Stebler, Florin Eggenberger et Alexis Genolet ont pu allier entraînement et plaisir sous la houlette d'une experte. Cette forme d'entraînement alternative a une fois de plus montré à quel point le spectre d'entraînement d'un pilote peut être large. Les muscles du haut du corps et des bras ont été intensivement sollicités et la coordination avec la pagaie et le kayak a exigé une grande concentration sur l'eau. Après plus de deux heures sur le lac, le groupe est revenu sur la terre ferme, mouillé et épuisé, mais de bonne humeur, et a pu se consacrer à la deuxième partie du programme après le déjeuner. De nos jours, les réseaux sociaux sont l'outil de communication par excellence pour les jeunes athlètes. Comment organiser ma présence? Où suis-je présent? Quels canaux dois-je utiliser? Quelle est ma planification et ma stratégie? Quand dois-je publier quoi? Quels sont mes droits et mes obligations? Toutes ces questions et bien d'autres ont pu être abordées et expliquées avec Annja Kocher, animatrice de l'atelier. Outre les compétences de pilotage, le talent et les conditions physiques, il faut également consacrer beaucoup de temps à la constitution et à l'entretien de sa base de fans. Le nombre et la qualité des contributions sont tout aussi importants.
Les jeunes pilotes poursuivront leur parcours avec une visite facultative à la finale du DTM à Hockenheim début octobre et avec la journée de sélection F4 le 16 octobre 2025 à Bresse. L'équipe Jenzer Motorsport de Lyss soutient cette journée de sélection avec ses ingénieurs et spécialistes ainsi que des voitures F4 de la génération actuelle.
Le pilote Sportec et pilote junior Porsche Ethan Ischer a fait un grand pas vers le titre lors de la cinquième manche de la Porsche Sports Cup Suisse à Mugello.
Pour Ethan Ischer, le cinquième week-end de courses de la Porsche Sports Cup Suisse s’est soldé par une moisson record de points. En Italie, sur l’Autodromo del Mugello, ce pilote en herbe de 18 ans a glané une première et une deuxième place au volant de sa Porsche 911 GT3 Cup. En tant que pilote invité, Hjelte Hoffner, vainqueur de la première course, ne figure pas au classement du championnat. Toutefois, Ischer n’a pas encore en poche son titre de champion de GT3 : ce jeune talent parrainé par Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG ne pourra décrocher ce titre que lors de la finale qui aura lieu mi-octobre à Misano.
Dans le groupe GT3, Ethan Ischer, leader du tableau, a trouvé à qui parler : le pilote invité Hjelte Hoffner a opposé une forte résistance au jeune pilote parrainé par Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG. Lors des qualifications pour la première course, Hoffner a dû se contenter du quatrième temps. Le Néerlandais d’origine danoise a pris le départ de la course en troisième position. Dès le premier tour, Hoffner a dépassé Mattia Marchiante avant de s’attaquer au poleman au huitième tour. Celui-ci lui opposant une forte résistance, on a assisté à un duel spectaculaire, mais toujours fair-play. Ischer a dû finalement s’avouer vaincu et laisser passer Hoffner, mais sans que cela n’ait de conséquence pour le championnat puisque Hoffner, en tant que pilote invité, courait hors concurrence. Segre est arrivé troisième devant Ermanno Quintieri, Gregor Burkard et Peter Hegglin.
La deuxième course mettant en lice les 911 GT3 Cup de 375 kW (510 ch), qui concourent dans ce groupe sans ABS ni contrôle de traction, a démarré sous des auspices similaires: Ischer en pole position devant Marchiante, puis Segre et Hoffner en deuxième ligne. Au premier tour, Marchiante s’est retrouvé en cinquième position derrière Matteo Beretta tandis que le groupe de tête se livrait une lutte acharnée. Au huitième tour, Hoffner, fort de son expérience en Carrera Cup, a réussi à dépasser Segre avant de se lancer à la poursuite d’Ischer. Celui-ci, gardant tout son sang-froid, a riposté en réalisant le tour le plus rapide de la course, remportant ainsi une victoire incontestable avec 1,359 seconde d’avance après avoir mené la course de bout en bout. La quatrième place est revenue à Quintieri, devançant Hegglin de moins d’un dixième de seconde. C’est dans les derniers mètres que chacun des deux avait réussi à gagner encore trois places, Burkard, Beretta et Marchiante ayant perdu du terrain peu avant la fin.
«Mon week-end de courses a commencé par deux meilleurs temps aux qualifications et donc brillamment, ce qui montre que notre préparation intensive a pleinement porté ses fruits», souligne Ethan Ischer. C’est ainsi propulsé au rang de favori qu’il participera à la finale de Misano. «Après avoir pris un bon départ dans la première course, j’ai longtemps défendu ma position de tête, mais j’ai manqué un peu de performance dans le premier secteur, ce qui m’a coûté la victoire. La deuxième course s’est encore mieux déroulée: je suis resté en tête du début à la fin, j’ai réalisé le tour le plus rapide et réussi à conforter mon avance au championnat.»
Dans le groupe Open GT, c’est Patrick Dinkeldein qui, à bord de sa Porsche 911 GT3 R de génération 992, s’est placé en tête du classement des deux courses de sprint de quelque 30 minutes chacune. Dans la catégorie très disputée de 911 GT3 Cup avec ABS de compétition et contrôle de traction, ce sont Sebastian Schmitt et Gualtiero Branco qui se sont adjugés la victoire. Quant au favori Max Mutschlechner, il reste en tête du classement des pilotes bien qu’il n’ait pas recueilli de points dans les deux courses. Au volant de sa 718 Cayman GT4 RS Clubsport de 368 kW (500 ch), David von Rosen s’est placé deux fois premier au classement GT4 Clubsport sur le circuit de Formule 1 de 5,245 km de Toscane, près de Florence. Dans la catégorie des Porsche Cup historiques équipées de moteurs Boxer refroidis par air, Ivan Reggiani s’est imposé à chaque fois dans la classe des voitures de course basées sur la génération 964. À bord du modèle suivant, la 993, Schorsch Wörle et Albert Weinzierl se sont partagé les victoires de cette catégorie.
Après une longue pause estivale, le Championnat suisse des rallyes abordera ce vendredi et samedi sa quatrième et avant-dernière manche. Au programme: la 27e édition du Rallye du Tessin.
Vendredi et samedi (26 et 27 septembre) aura lieu la quatrième manche du Championnat suisse des rallyes 2025. 49 équipes (modernes) se sont inscrites pour la 27e édition du Rallye del Ticino auxquelles s'ajoutent sept véhicules historiques de la catégorie VHC. Le rallye débutera vendredi soir avec la courte épreuve spéciale «Chicco d'Oro» après 21 heures. Deux autres épreuves spéciales sont prévues samedi, chacune étant parcourue deux fois: Valcolla et Isone. Au total, le rallye se déroulera sur une distance évaluée à 58,72 kilomètres. Le Rally del Ticino de cette année est donc considéré comme un rallye de type 3, soit la variante la plus courte. Par conséquent, le vainqueur du «Ticino» pourra remporter un maximum de 18 points. À titre de comparaison, dans un rallye de type 1 (plus de 140 km de spéciales chronométrées), le vainqueur peut remporter 32 points.
Et voilà que nous en sommes déjà aux calculs. Après trois des cinq rallyes, Mike Coppens et Christophe Roux (Skoda Fabia RS Rally2) mènent souverainement le championnat avec 80 points. En deuxième position suit Pascal Perroud, qui est toutefois hors-jeu depuis son accident au Rallye de Bourgogne et qui, comme il l'a lui-même déclaré, ne pourra participer ni au Tessin ni en Valais à la finale en raison de sa blessure au dos. Nous lui souhaitons un bon rétablissement!
Yoan Loeffler (Skoda Fabia Rally2 Evo) devient ainsi le premier poursuivant de Coppens. Le pilote de 28 ans, originaire de Bex (VD), totalise actuellement 43 points. S'il remportait la victoire au Tessin, il compterait 61 points. Comme il n'y a plus de résultat à supprimer cette année, une troisième place au Tessin suffirait dans ce cas à Coppens/Roux. Avec 94 points, Coppens serait sacré champion suisse des rallyes pour la deuxième fois (après 2021), quel que soit le résultat de la course à domicile de Coppens du 23 au 25 octobre. Loeffler lui-même (lire à ce sujet l'interview qu'il nous a accordée) se montre réaliste: «Je ne pense pas pouvoir rattraper un pilote du niveau de Mike Coppens. Il me faudra encore beaucoup apprendre et acquérir plus d'expérience. De ce point de vue, la deuxième place serait déjà sensationnelle pour moi.»
Coppens est conscient qu'il pourrait déjà remporter le titre au Tessin. Mais il ne ressent aucune pression. Il participe au Championnat suisse des rallyes uniquement pour le plaisir. Si le titre est décroché à la fin, ce sera une reconnaissance de tout ce qu'il investit dans ce sport. Quant à savoir s'il remportera une nouvelle victoire cette saison au Tessin, la troisième cette année, tout dépendra en premier lieu des performances de Kevin Gilardoni. Âgé de 33 ans et originaire du Misox, il a déjà remporté six victoires au Tessin. Il est imbattable depuis 2022. Les deux dernières années, il a toutefois piloté une voiture WRC. Cette fois-ci, Gilardoni prendra le départ au volant d'une Skoda Fabia RS Rally2 et pourra par conséquent marquer des points. En plus des équipes mentionnées au début, il faudra également prêter attention à Stefano Mella (#6) et Kim Daldini (#7). Ces deux pilotes roulent eux aussi au volant d'une Skoda Fabia.
Jérémie Toedtli fera son retour dans le cadre du Championnat suisse des rallyes. Le Neuchâtelois a été Champion suisse junior en 2021 de manière controversée et revient au Rally del Ticino avec une Skoda Fabia RS Rally2. On attend sa performance avec impatience.
La Coupe suisse des rallyes s'annonce elle aussi passionnante. Le duo de tête, Mathieu Zurkinden/Stéphane Pury (Peugeot 208), n'a qu'un seul point d'avance sur Claude Aebi/Justin Vuffray (Renault Clio RS).
Sept équipes se sont inscrites en VHC, la catégorie historique. Parmi elles, les leaders du championnat Eddy Tapparel/Marion Tapparel. Avant le Rallye del Ticino, le duo Porsche compte onze points d'avance sur Aurélien Bouchet (Ford Escort MK2). Les vainqueurs du Rallye de Bourgogne, Eddy et Florence Bérard, ne prendront pas le départ. Dans ce cas également, la décision concernant le vainqueur final ne sera peut-être prise qu'à l'issue de la finale en Valais.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye del Ticino en cliquant sur ce lien.
Dates
du Championnat suisse des rallyes 2025
4/5 avril, Critérium Jurassien
5-7 juin, Rallye du Chablais
4/5 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
26/27 septembre, Rallye du Tessin
23-25 octobre, Rallye International du Valais
Avant la saison, presque personne ne l'avait pris en considération: Yoan Loeffler (28 ans) est en passe de terminer le Championnat suisse des rallyes dans le top 3. Au Rally del Ticino, il pourrait même se hisser à la deuxième place.
Yoan Loeffler participe à des rallyes depuis 2016. Il a fait ses débuts au Rallye du Chablais avec une Citroën DS3 R1. Depuis 2024, il pilote une Skoda Fabia Rally2 Evo. Avec cette voiture, il est en bonne voie pour terminer parmi les trois premiers cette saison. Quatre points le séparent de la deuxième place. Comme Pascal Perroud est toujours en convalescence après son accident au Rallye de Bourgogne, Loeffler est même le seul pilote R2 qui pourrait encore rattraper le leader Mike Coppens.
Tu es troisième au classement général avant le Rallye del Ticino. Tu n'as jamais été aussi bien classé. Comment te sens-tu?
Yoan Loeffler:
C'est nouveau pour moi, donc un peu inhabituel. Mais c'est une grande satisfaction pour tout ce que j'ai investi dans le rallye ces dernières années.
Après l'accident de Pascal Perroud, tu es pratiquement le seul qui pourrait encore rattraper le leader Mike Coppens sur le plan mathématique. Est-ce que tu y penses?
Honnêtement, je suis réaliste. Je sais ce dont je suis capable. Et ce dont je ne suis pas capable. Pour rattraper un pilote du calibre de Mike Coppens, je dois encore travailler dur.
Quel est ton objectif pour cette saison? Et quel était ton objectif au début de la saison?
(Rires.) Avant le début de la saison, je m'étais fixé comme objectif de tout mettre en œuvre, avec l'aide de mes sponsors et de mes supporters, pour disputer l'intégralité du championnat suisse. Maintenant, mon objectif est clair: je veux décrocher cette deuxième place. Si j'y parviens, ce sera la cerise sur le gâteau!
Que te manque-t-il encore pour rouler en tête? Que de l'expérience?
Oui, il me manque certainement encore de l'expérience. Le «Ticino» n'est que le sixième rallye avec la Skoda Fabia Rally2 Evo. Mon dernier rallye remonte également à quelque temps déjà, c'était le Rallye de Bourgogne début juillet. Dans l'ensemble, je dois encore apprendre à trouver le bon rythme. Je ne suis pas toujours dans le flux et je casse encore ma vitesse.
Connais-tu bien les épreuves au Tessin?
Assez bien. J'ai participé à ce rallye ces quatre dernières années. Je ne m'inquiète donc pas trop à ce sujet. Je regrette toutefois que le rallye ait été raccourci de 80 à 50 kilomètres. C'est vraiment dommage.
Cette année, le Championnat suisse des rallyes ne compte plus que cinq manches (au lieu de six). Il n'y a plus qu'un seul rallye dans la France voisine. Et juste un résultat à biffer. À ton avis, est-ce que c’est la bonne solution pour réduire les coûts?
Je pense que oui. Notre sport est très coûteux à ce niveau. La majeure partie de mes revenus est consacrée au rallye. Et cela m'oblige à faire beaucoup de «sacrifices». Je n'ai pas pris de vacances depuis 2017, uniquement pour participer à des rallyes. Un rallye en moins signifie moins de frais. À cet égard, le plan a fonctionné. Je trouve également positif qu'il n'y ait plus de rallye à supprimer. Cela incite les pilotes qui veulent remporter le championnat à participer à tous les rallyes possibles. Malheureusement, comme on le voit cette année, le nombre de participants fixes n’est pas très grand. Personnellement, je préférerais un rallye comme celui organisé dans la vallée d'Aoste à un rallye en Bourgogne. Il est plus proche de la frontière et inciterait peut-être davantage de Valaisans à y participer.
De nombreux Suisses étaient en action ce week-end sur les circuits internationaux. Pour beaucoup, il ne s'agissait pas seulement de gloire et d'honneur, mais aussi de titres potentiels.
Ce week-end, la finale de la GT World Challenge Sprint Cup s'est déroulée à Valence, en Espagne. Patric Niederhauser avait de bonnes chances de terminer dans les premières places. Mais pour une fois, le pilote Porsche de l'équipe allemande Rutronik Racing n'a pas connu une course facile. Après des qualifications difficiles, «Nidi» a dû prendre le départ en 19e position, a été immédiatement impliqué dans une collision et a dû rentrer aux stands pour changer de pneus, ce qui l'a relégué en queue de peloton. Dans la deuxième course, l'équipe a perdu quelques secondes lors de l'arrêt au stand pour des raisons techniques. Niederhauser a finalement terminé à la cinquième place. Niederhauser (avec son coéquipier Sven Müller) a également obtenu la même position au championnat. Dans environ deux semaines, il pourra faire oublier la déception de Valence. Dans l'Endurance Cup, l'ancien pilote de GP3 occupe actuellement la deuxième place au classement intermédiaire. Le Bernois a également encore des chances de remporter le titre dans le championnat interdisciplinaire (Sprint et Endurance Cup). Les équipes suisses ont mieux réussi. Emil Frey Racing a remporté le titre dans la Gold Cup avec Chris Lulham/Thierry Vermeulen. L'équipe tessinoise Kessel Racing a remporté le classement bronze.
Des Suisses étaient également en lice lors de la course IMSA à Indianapolis (États-Unis). Après son deuxième congé paternité, Nico Müller a pu reprendre le volant de la Porsche 963 de JD Miller et a terminé huitième. Juste derrière lui, le pilote d'usine Cadillac Louis Delétraz a franchi la ligne d'arrivée en neuvième position. Edoardo Mortara (Lamborghini) a terminé dixième. Philip Ellis (Mercedes) a terminé la course en cinquième position dans la catégorie GTD. Le pilote de Zoug aborde ainsi la dernière course, le Petit Le Mans, le 11 octobre, avec une avance de 224 points.
Les Suisses ont également remporté des succès dans l'avant-dernière course du GT Open. Le duo Yannick Mettler/Dexter Müller (Mercedes) a remporté la première course à Barcelone dans la catégorie ProAM, tandis que Gino Forgione (Ferrari) s'est assuré la victoire dans la deuxième manche du classement AM. Avant la finale, Mettler/Müller occupent la quatrième place du championnat ProAM et ont encore toutes leurs chances de monter sur le podium. Forgione se battra pour le titre à Monza le 19 octobre.
Une lutte passionnante pour le titre se profile également dans le Ferrari Challenge Europe. Deux Suisses sont en lice pour la couronne. Après la course à Spa-Francorchamps, Felix Hirsiger mène avec six points d'avance sur Jasin Ferati, qui a été pénalisé dans les deux courses en Belgique. Sans ces deux pénalités, Ferati serait en tête du championnat avant la finale au Mugello (25/26 octobre).
Reto Meisel a également remporté une victoire très applaudie lors de la finale du Championnat d'Europe de course de côte à Buzet, en Croatie. Le pilote Mercedes a terminé septième au classement général en tant que pilote de voiture de tourisme le plus rapide et a manqué de peu le record du circuit (pour les voitures de tourisme). Meisel s'est ainsi assuré la deuxième place au classement général du groupe 1 de la catégorie 1. La victoire dans la catégorie des voitures de course est revenue à Christian Merli, qui a ainsi remporté son sixième titre européen.
Recevez chaque mois les actualités et événements du site Auto Sport Suisse