Depuis 40 ans, «Rennsport Schweiz», le livre sur la scène du sport automobile suisse, paraît à la fin de chaque année. Si vous n'en avez pas encore, vous pouvez en gagner un avec un peu de chance: Auto Sport Suisse tire au sort un exemplaire.
«Rennsport Schweiz» est l'ouvrage de référence de la scène suisse des courses automobiles. Depuis 40 ans, l'annuaire paraît à la fin de chaque année et informe sur (presque) tout ce qui s'est passé dans le sport automobile suisse. Non seulement la scène nationale est mise en lumière, mais les succès des coureurs et coureuses suisses sur la scène internationale sont également relatés en détail – en mots et en images. Course de côte, slalom, rallye, karting, drift, simracing, dragster ou moto: chacun trouvera sa discipline préférée dans «Rennsport Schweiz».
Ceux qui n'ont pas encore réservé leur exemplaire 2024 peuvent se procurer leur annuaire auprès d'Aktiv Verlag. Mais avec un peu de chance (et de connaissances), il est également possible de gagner un exemplaire ici. Si vous répondez correctement aux questions suivantes, vous pouvez envoyer la solution avec la mention «Rennsport Schweiz» à eichenberger@motorsport.ch avant le 31 janvier. Le gagnant ou la gagnante sera tiré(e) au sort début février parmi tous les envois corrects. Ceux qui préfèrent la voie classique peuvent bien sûr aussi envoyer une carte postale.
Auto Sport Suisse
Mention: «Rennsport Schweiz
Könizstr.161
3097 Liebefeld
La voie juridique est exclue. Le gagnant (ou la gagnante) sera informé(e) par écrit. La contre-valeur du prix en nature ne sera pas versée en espèces. Aucune correspondance ne sera échangée.
Pour tous ceux qui sont repartis bredouilles du concours, voici encore une fois les données clés du livre:
«Rennsport Schweiz 2024»
Équipe d'auteurs: Christian Eichenberger, Werner Haller & Peter Wyss
Maison d'édition: Aktiv Verlag
Pages: 320
Texte: Allemand
ISBN: 978-3-909191-85-1
Prix: 65 francs (hors frais de port)
Source d'approvisionnement: www.aktivverlag.ch
Question 1: Quel ancien pilote de course de côte suisse a fêté son 75e anniversaire en 2024?
a) Nicolas Bührer (lettre de solution S)
b) Fredy Amweg (R)
c) Alain Pfefferlé (T)
Question 2: Quelle est la profession du champion suisse des slaloms de 2024, Philip Egli?
a) Pasteur (A)
b) Pâtissier (I)
c) Conducteur de travaux (E)
Question 3: Combien de titres Thomas Zürcher a-t-il remportés en Renault Classic Cup?
a) Huit (I)
b) Douze (E)
c) Deux (U)
Question 4: Le Champion suisse des rallyes de 2024 est le fils de...?
a) Olivier Burri (T)
b) Philippe Roux (M)
c) Laurent Michellod (N)
Question 5: Quel pilote suisse a été le premier à remporter la NLS, la série d'endurance du Nürburgring, en 2024?
a) Ricardo Feller (J)
b) Frédéric Yerly (K)
c) Ranko Mijatovic (N)
Question 6: Quel rallye se déroulant sur un territoire non suisse comptera pour le Championnat suisse des rallyes en 2025?
a) Rallye de Monte-Carlo (O)
b) Rallye de Bourgogne-Côte Challonaise (A)
c) Rallye Régional des Lacs (E)
Question 7: D'où à où mène l'Arosa ClassicCar?
a) de Langwies à Arosa (U)
b) de Coire à Arosa (A)
c) de St-Pierre à Arosa (I)
La saison 2024 est entrée dans l'histoire, les trophées ont été remis – il est donc grand temps de faire les portraits des champions. Partie 7: Michaël Burri, champion suisse des rallyes.
Un jour ou l'autre, la boucle est bouclée. Dans le cas de Michaël Burri, c'était lors du Rallye Ronde Régional du Jura début janvier. Ce père de deux enfants, originaire de Belprahon dans le canton du Jura, était au volant de la Peugeot 106 avec laquelle il a commencé sa carrière. «A l'époque, j'ai acheté la voiture à Olivier Gilet», se souvient Burri. «Et toutes ces années plus tard, je l'ai retrouvée en France. J'ai certes dû y mettre un peu de travail, mais je l'ai remise en état et c'était bien sûr un grand plaisir de repartir en rallye avec.»
Pour Burri, il s'agissait du premier rallye après son grave accident lors du Rallye du Valais 2024. Burri parlera encore de ce rallye à ses petits-enfants. D'une part à cause de l'accident, une chute de 600 mètres plus bas, et d'autre part parce que c'est justement là qu'il est devenu Champion de Suisse des rallyes. Burri a travaillé toute sa vie pour atteindre cet objectif. Mais ce chemin n'a pas été linéaire. Jusqu'en 2012, tout semblait se dérouler comme prévu. A cette époque, Burri était même dans la short-list de Hyundai pour une place en WRC. Mais le constructeur coréen a finalement opté pour Thierry Neuville, qui a été sacré champion du monde en 2024...
Burri, quant à lui, a ensuite dû faire face aux conséquences d'un accident survenu au Rallye du Chablais. Il manquait de confiance – dans la voiture et dans les notes. Il a fallu cinq ans avant que le fils du quadruple champion suisse Olivier Burri ne retrouve le rythme. C'est justement un tête-à-queue au Rallye du Valais qui lui a ouvert les yeux. «Ce tête-à-queue m'a ouvert les yeux. Aussi parce que mon copilote Anderson Levratti m'avait alors fait la leçon.» Burri a réussi, tant bien que mal, à rester troisième. Et comme les équipes qui le précédaient venaient respectivement d'Italie et de Belgique, il a fait inscrire son nom dans les livres d'histoire en tant que vainqueur suisse du RIV 2017.
Mais son premier grand triomphe n'a pas automatiquement ouvert toutes les portes. Certes, il a participé au Championnat suisse des rallyes en 2019 et est monté pour la deuxième fois sur la troisième marche du podium (après 2017). Mais après la saison 2019, Burri jr. a fait un «cut» et a couru dès lors en France avec une licence française et une Citroën Saxo Kitcar spécialement construite pour lui.
Fin 2021, il revient au Rallye du Valais sur une VW Polo GTI R5 et termine d'emblée deuxième derrière Coppens. En 2022, il a conservé sa licence de course française et a certes remporté le «Crit», mais n'a pas obtenu de points pour le CS pour cela. Burri jr. n'est vraiment revenu qu'à partir de la saison 2024. Et avec succès! Malgré l'accident survenu lors de la RIV, il s'est assuré le titre de Champion de Suisse. Il ne le défendra pas cette année. Mais Burri pourrait quand même être au départ de temps en temps: avec sa Saxo Kitcar. Ou, qui sait? Peut-être lors de la RIV 2025 – la boucle serait ainsi bouclée.
Le deuxième week-end de janvier a déjà été riche en courses internationales, à commencer par les 24 heures de Dubaï et la course de Formule E au Mexique. Dans les deux cas, bien sûr, avec la participation de la Suisse.
En fait, Patric Niederhauser ne figurait pas sur la liste de départ des 24 heures de Dubaï. Mais le jeudi après-midi, il a reçu un appel, juste au moment où il allait renouveler sa licence de course au bureau de l'ASS. Il fallait ensuite faire vite. Dès le vendredi matin, «Nidi» était assis dans la Porsche 911 GT3 R avec la #1 d'Ebimotors. Seul pilote PRO, le Bernois s'est finalement classé 9e en course, à six tours de la WRT-BMW victorieuse, ce qui en fait le meilleur Suisse.
Son collègue de marque Alex Fontana n'a pas franchi la ligne d'arrivée. Le Tessinois, qui participait à la ProAM et partageait sa Porsche avec de nombreux amateurs, a été éliminé suite à l'accident d'un de ses coéquipiers. La Mercedes AMG-GT3 de Hofor Racing n'a pas non plus franchi le drapeau à damier. La joie de Fabian Danz était d'autant plus grande. L'Emmentalois de 35 ans, 20e au classement général, a remporté la classe 992 sur la Porsche Red-Camel-Jordans, tandis qu'un Suisse, Gero Bauknecht, est monté sur le podium de la GT4 (deuxième). Et dans l'équipe Seat victorieuse dans la classe TCE/TCX, un autre Suisse, Thomas Alpiger, a pu se réjouir d'une victoire de classe.
Lors de la deuxième course du Championnat du monde de Formule E à Mexico City, Nico Müller a été le meilleur Suisse en se classant neuvième. Le pilote Andretti a toutefois eu de la chance de pouvoir encore marquer des points. Peu avant la fin de la course, Müller a été touché assez violemment à la roue arrière gauche par Mitch Evans. Sébastien Buemi a terminé la course à la 17e place: le Vaudois s'est vu retirer ses temps de qualification au tour 5 et au tour 7, car le couple mesuré sur les roues arrière ne correspondait pas à la cartographie homologuée de la pédale de courant. Une petite consolation tout de même pour Buemi, parti du fond de la grille: «Avec le meilleur tour en course, nous avons laissé entendre que nous avions en fait le rythme.» Pour l'enfant du pays, Edoardo Mortara (38 ans), la course s'est terminée à une décevante 19e place. La victoire a été remportée par le Britannique Oliver Rowland.
Elia Pappacena, champion suisse de karting chez les juniors en 2021, se lance dans la course automobile pour la nouvelle saison et dispute la Porsche Sports Cup Suisse.
La carrière d'Elia Pappacena (17 ans) dans le sport automobile a commencé par un pari. Un pari entre père et fils. «Mon père m'a promis de m'acheter un kart de course dès que je serais plus rapide que lui en kart de location», se souvient Elia. En 2018, ce jour est arrivé. Elia était plus rapide que son père et ce dernier a tenu sa promesse en achetant un kart de course à son fils.
Plus de six ans se sont écoulés entre cette époque et aujourd'hui. Six années au cours desquelles Pappacena a pu prouver qu'il faisait partie des jeunes talents suisses les plus rapides. En 2021, il s'est assuré le titre chez les OK Juniors dans l'équipe Spirit Racing. Pappacena est ainsi (depuis l'introduction de cette catégorie) le seul pilote non-KartBox.ch à pouvoir revendiquer ce titre. Avant et après, seuls les pilotes de l'équipe KartBox.ch ont gagné chez les juniors.
En 2025, Pappacena ouvre un nouveau chapitre. Après trois ans de karting en Italie (avec une licence italienne), le jeune homme de Rudolfstetten se lance dans la course automobile pour la nouvelle saison (à nouveau avec une licence suisse) et participe à la Porsche Sports Cup Suisse pour l'équipe AMAG First. Pour sa première saison, l'Argovien pilotera une Cayman GT4 RS Clubsport. Il rejoint ainsi Ethan Ischer, qui court en GT3 Cup pour Sportec Racing, et constitue une autre recrue prometteuse pour la Porsche Sports Cup Suisse, dont la nouvelle saison débutera du 9 au 12 avril à Portimão (P).
Bleu au lieu de violet et un seul type de carte au lieu de deux: à partir de cette année, de nouvelles dispositions s'appliquent aux professionnels des médias.
Depuis des années, Auto Sport Suisse délivre des cartes médias aux professionnels des médias. Jusqu'à présent, il existait deux types de cartes: la carte média A et la carte média B. Alors que la carte B autorisait le séjour dans le centre de presse (si disponible) et dans le paddock, la carte A, associée à un gilet de presse personnel, permettait de pénétrer dans des zones non accessibles au public. Du moins dans la mesure où cela était nécessaire pour des raisons professionnelles.
A partir de cette saison, seul le badge A sera délivré. Ceux qui étaient jusqu'à présent en possession d'un badge B peuvent demander un badge A. Mais uniquement avec une preuve rédactionnelle. Cela s'applique également (de manière plus stricte) à tous les titulaires d'un ancien permis A. Ainsi, celui qui souhaite renouveler son permis A en 2025 (voir formulaire) doit pouvoir prouver pour qui il travaille. Cette mesure ne doit pas être considérée comme une chicane. En collaboration avec les organisateurs, Auto Sport Suisse souhaite simplement veiller à ce que, outre les officiels, seuls les représentants des médias, sans exception, se trouvent dans des zones inaccessibles au public.
A cette occasion, l'association souhaite rappeler expressément que tous les participants au sport automobile et au karting, et en particulier les titulaires d'une licence (par analogie, une carte de presse vaut également comme licence), doivent connaître les règlements en vigueur de la FIA (ou de l'ASS) et s'y conformer. Le respect des règlements et des instructions des officiels est la base d'une coexistence fonctionnelle sur et en dehors de la piste de course ou au sein d'une manifestation.
Outre les nouvelles dispositions, il y aura également de nouveaux gilets de presse bleus en 2025. Ceux-ci seront distribués en échange des anciens gilets bien avant le début de la saison. Afin d'éviter toute confusion, les numéros actuels seront conservés. IMPORTANT: les gilets violets ne seront donc plus valables en 2025 pour les courses des championnats suisses! C'est d'ailleurs ce qui est communiqué aux organisateurs.
La saison 2024 est entrée dans l'histoire, les trophées ont été remis – il est donc grand temps de faire les portraits des champions. Partie 6 : Tiziano Kuzhnini, champion suisse de karting cat. X30 Challenge.
En fait, Tiziano Kuzhnini n'avait plus rien à prouver en karting en 2024. Mais après ses titres en WSK et en IAME Series Italy 2023, le jeune espoir suisse de 15 ans a accepté l'année précédente de relever le défi de devenir une nouvelle fois champion suisse. Pour cela, le teenager lucernois a choisi la série la plus disputée au niveau national: le X30 Challenge Switzerland. Dans ce championnat, on utilise des moteurs monotypes. Une trentaine de pilotes sont au départ de chaque course. «Je n'avais aucune expérience en X30», explique Kuzhnini, «mais je voulais absolument relever ce défi. Vu mon âge, j'aurais pu courir chez les juniors, mais ce n'est pas ce que je voulais. Je voulais me mesurer aux plus grands.»
Les difficultés de départ n'étaient pas visibles chez Kuzhnini. Dès la première course à Lonato, en Italie, le jeune homme originaire d'Eich, au bord du lac de Sempach, s'est mêlé à la course en tête, remportant les deux manches préliminaires et terminant deuxième en finale. La deuxième course à Franciacorta s'est avérée un peu plus difficile pour Kuzhnini. Cinquième lors des qualifications, il a réussi à se hisser à la deuxième place lors des deux manches qualificatives. Deux pénalités l'ont toutefois relégué à la 8e place sur la grille de départ pour la finale. De là, il a entamé une formidable remontée qui s'est soldée par une deuxième place finale en finale. «J'avais l'impression d'être le plus rapide en finale. Mais parfois, en course, il faut simplement prendre les points qui se trouvent sur la piste. C'est ce que j'ai fait ce week-end.»
Avant la troisième manche, Kuzhnini a donc brièvement perdu la tête du classement général. Mais ce n'était pas grave. En 7 Laghi, le pilote de l'équipe Innovate Competition s'est assuré les trois victoires de manche. Le week-end n'a pas été parfait. Il a manqué deux dixièmes de seconde à Kuzhnini pour s'emparer des trois points supplémentaires pour le meilleur tour en course. Lors de la quatrième course à Levier, en France, Kuzhnini aurait aimé mettre un point final à la course. Mais une pluie battante est venue perturber ses plans. «Je suis désavantagé sous la pluie. En raison de ma petite taille, je ne peux pas déplacer mon poids comme d'autres le font pour influencer l'adhérence dans les virages. C'est pourquoi je me suis dit pendant la course: ‹Tu dois en profiter au maximum et prendre le plus de points possible.› J'y suis parvenu dans une certaine mesure.»
Lors de la course à domicile à Wohlen, Kuzhnini a ensuite retrouvé sa force d'antan. Avec une deuxième et une première place en série, il avait déjà une main sur la coupe de champion. Et comme il n'a rien lâché en finale, son deuxième titre national après celui de 2021 (chez les Super Minis) ne pouvait plus lui échapper.
En ce qui concerne son avenir, Kuzhnini reste encore discret. Le plan prévoit qu'il prenne le départ d’un championnat de Formule 4 cette année. «En 2024, j'ai essayé de poser des bases solides. C'est pourquoi j'ai non seulement passé de nombreuses heures dans le simulateur de Formule 4, mais j'ai aussi participé au projet Young Drivers de l'association Auto Sport Suisse. J'y ai beaucoup appris – même en dehors de la piste. Le fait que je sois finalement sorti vainqueur de ce programme d'encouragement et que j'aie reçu une aide de départ de 30’000 francs pour cela me réjouit naturellement beaucoup. De mon côté, la saison 2025 peut commencer!»
Robin Faustini, champion suisse de la montagne 2024, a clôturé sa saison la plus réussie jusqu'à présent lors d'une fête des champions le 4 janvier. Le nouveau champion a été particulièrement félicité par le chef d'équipe Sébastien Petit.
Samedi soir, le champion suisse de la montagne Robin Faustini a fêté son titre dans l'atelier de carrosserie Neeser de Wohlen (AG), décoré pour l'occasion. Plus de 50 visiteurs et visiteuses ont fait le déplacement. Après un apéritif, l'hôte Robin Faustini a salué les invités présents. Il a raconté les débuts de sa carrière en Formule Renault, son passage à la Formule 3000 et à l'Osella FA30, avec laquelle il a remporté sa première victoire du jour à la course de côte d'Oberhallau, jusqu'à son titre l'année dernière avec la Nova Proto. Un remerciement particulier a été adressé à son père, Simon Hugentobler, qui l'a écouté les yeux humides et a complété la fête familiale en se classant troisième au classement général 2024.
Le multiple champion de France de la montagne et chef d'équipe Sébastian Petit avait également fait le déplacement depuis Lyon. Petit n'a pas manqué l'occasion de féliciter Faustini pour sa performance exceptionnelle. Le Français, qui fêtera ses 50 ans en mars, s'est montré impressionné par la rapidité avec laquelle Faustini est passé du moteur 8 cylindres atmosphérique dont il disposait à l'Osella au 4 cylindres turbo du constructeur français Emap. La manière dont Faustini a abordé ce nouveau défi avec beaucoup d'intelligence a également impressionné Petit. «Lors de la course à Ece Homo, une semaine avant le début de la saison à Hemberg, Faustini a roulé sans prendre de risques. La performance qu'il a ensuite montrée dans le cadre du championnat suisse nous a tous étonnés. Au niveau international, il nous a également étonnés par ses performances.» Pour Petit, il est clair que «Faustini marque le début d'une nouvelle ère pour les courses de côte en Suisse.»
Parmi les invités à Wohlen figuraient notamment les collègues de l'équipe Nova de Faustini, Michel Zemp et Thomas Amweg. Le pilote de Formule Renault Maximilian Gladbach avait fait le déplacement d'Allemagne. Horst Fendrich, quatre fois champion d'Allemagne de la montagne sur Osella et Martini-BMW, n'a pas non plus manqué la fête.
Texte: Elio Crestani
La société «PureDriving Motorsport» est spécialisée dans l'entraînement au sport automobile et les expériences de conduite individuelles. Il reste encore des places pour février et mars pour l'expérience hivernale par excellence en Suède.
PureDriving est une agence événementielle autrichienne spécialisée dans les expériences de conduite individuelles et les stages de sport automobile. Depuis plus d'une décennie, l'entreprise basée à Graz (A) combine passion, expérience et précision pour créer des événements exceptionnels pour les passionnés de sport automobile et les fans de voitures. Le point fort de PureDriving est l'organisation d'entraînements hivernaux sur glace à Malå, en Suède, à 800 kilomètres au nord de Stockholm. Les participants pourront profiter de pistes de glace parfaitement préparées, d'un encadrement personnel et d'un package sans souci comprenant un service de navette, l'hébergement et des délices culinaires.
Les personnes intéressées ont le choix entre trois forfaits:
Polar Lights, du 21.2. au 24.2.2025 - 6 places libres (coût: 4280,00 € en double, supplément pour un seul conducteur: 1690,00 €)
Artic Experience, du 10.2. au 14.2.2025 - 4 places libres; du 17.2. au 21.2.2025 - 4 places libres; du 3.3. au 7.3.2025 - en option pour les groupes (coût: 5350,00 € double occupation, supplément conducteur individuel: 1890,00 €)
Coaching personnel, du 17.2. au 21.2.2025 - 2 voitures libres (coût: 7550,00 € occupé seul), du 21.2. au 24.2.2025 - 2 voitures libres (coût: 6380,00 € occupé seul)
Pour plus d'informations, cliquez sur ce lien: https://www.puredriving.at/blank-1
Le champion suisse des rallyes 2024 Michaël Burri a fait son retour ce week-end lors de la Ronde Régionale du Jura sur la voiture avec laquelle il a débuté sa carrière de pilote de rallye.
Michaël Burri a fait son come-back. Le champion suisse des rallyes 2024 a pris le départ du rallye «Ronde Régional du Jura» ce week-end. Toutefois, pas sur une voiture de Rally2 comme dernièrement, mais exactement sur la Peugeot 106 avec laquelle il a lancé sa carrière. «C'est par hasard que j'ai retrouvé la voiture de l'époque», explique Burri. «Je l'ai découverte sur une photo, j'ai appelé et j'ai dit que j'allais la récupérer. Au début, le propriétaire ne voulait pas me la donner. Mais il a fini par me la vendre.»
Burri a participé à la Ronde du Jura en compagnie de Thibault Maret, troisième du championnat suisse des rallyes 2024. Les deux as du rallye se sont partagés les tâches: Burri a pris en charge les deux premières épreuves, tandis que Maret lisait les notes. Ensuite, le jeune Valaisan s'est installé derrière le volant et a laissé Burri naviguer, ce dernier n'étant pas du tout à l'aise dans son nouveau rôle. «Je n'aime pas être assis sur le siège du passager», dit Burri. «J'avais vraiment peur. Peut-être parce que je n'ai pas le contrôle. Je ne sais pas exactement. En tout cas, le travail de copilote n'est pas pour moi...»
En tout cas, ils se sont bien amusés. Et c'est de cela qu'il s'agissait en premier lieu. La 32e place finale était secondaire. «Les temps nous importaient peu», dit Burri. «La Peugeot est bien sûr beaucoup trop faiblement motorisée pour cela. Si nous avions eu 50 chevaux de plus, nous aurions pu nous classer dans le top 20.»
Pour Burri, c'était le premier rallye depuis son grave accident au Rallye du Valais. Lorsqu'on lui demande s'il y a pensé derrière la tête, il fait signe que non: «Pas une seconde! Dès que la piste a été dégagée, j'ai appuyé sur l'accélérateur et j'ai démarré comme d'habitude. Thibault m'a juste demandé si j'étais fou! Après coup, il a dit qu'il ne s'était jamais autant amusé dans un rallye.»
Une chose est néanmoins d'ores et déjà certaine: Burri ne défendra pas son titre de champion suisse. Il manquerait d'ailleurs de motivation pour cela en ce moment. «J'ai encore la Saxo Kitcar. Peut-être que je ferai un rallye avec. J'ai remis la Peugeot dans le garage. Thibault et moi la ressortirons l'année prochaine pour la Ronde du Jura.»
Parmi les autres Suisses qui ont concouru dans le Jura français, on trouve Kévin Marzolo/Morgane Apothéloz (39e après une glissade qui leur a coûté beaucoup de temps) et Lionel Esteves/Michaël Esteves (46e).
La saison 2024 est entrée dans l'histoire, les trophées ont été remis – il est donc grand temps de faire les portraits des champions. Partie 5: Philip Egli, champion suisse de slalom.
Le 13 octobre 2013, Philip Egli a remporté sa première victoire du jour dans le cadre du championnat suisse de slalom à Ambri. Depuis ce triomphe, 53 autres victoires journalières sont venues s'y ajouter ! Egli est ainsi le pilote de slalom suisse le plus titré. Mais uniquement en termes de victoires. Jusqu'à présent, Egli a toujours été le perdant en matière de titres. Et ce pour une raison réglementaire: comme le pilote de Formule 3 avait toujours moins de concurrents dans sa catégorie de véhicules E2-SS pour voitures de course monoplaces, il pouvait remporter autant de victoires journalières qu'il le voulait. Au final, il a terminé deuxième (2016) ou, plus souvent encore, troisième (2014, 2015, 2018, 2021-2023).
Cette année, le spécialiste du slalom, désormais âgé de 40 ans, a enfin vu son grand rêve se réaliser grâce à une modification du règlement. Pour la première fois de sa carrière, Egli s'est assuré le titre en slalom. Mais ce titre ne lui est pas tombé du ciel. Dès la double manche d'Ambri, le score était très, très serré. Samedi, Egli s'est imposé face à son rival de toujours Lukas Eugster avec une avance de 0,26 seconde, et dimanche de 0,07 seconde. Et à Chamblon, lors de la finale, il a dû tout faire sortir de lui-même et de sa Dallara F393 lors de la deuxième manche pour renverser la vapeur en sa faveur. «J'ai dû trouver 2,2 secondes par rapport au meilleur temps de Ryter lors de la première manche», explique Egli. «Quand j'ai roulé jusqu'à la ligne de départ, je me suis demandé comment cela allait bien se passer?»
Tout s'est bien passé. Et Egli s'est également assuré la victoire du jour dans la sixième course. Lorsqu'on lui a demandé où il avait encore trouvé le temps, il a répondu: «Un peu partout...» La joie d'avoir remporté le titre était en tout cas immense. Des larmes de soulagement ont coulé. Et le plus beau, c'est qu'il n'y avait personne dans le paddock qui n'appréciait pas le titre d'Egli. Le Glaronais, qui réside depuis des années à Zurich, jouit d'une grande sympathie. Et cela ne va pas tout à fait de soi. Dans de nombreux sports, les vainqueurs en série finissent par devenir impopulaires. Pour Egli, c'est différent. Peut-être parce qu'il n'a jamais remporté de titre pendant tant d'années, mais peut-être aussi parce qu'il a tout simplement les pieds sur terre.
Egli est venu à la course en 2011, alors qu'il pilotait encore une VW Scirocco dans le championnat LOC jusqu'à 2000 cm3. En 2012, l'actuel chef de chantier chez Specogna AG à Kloten a également concouru avec la VW. Ce n'est qu'en 2013 qu'il a changé de véhicule. «La Scirocco était à la limite de la technique. En 2012, je suis donc allé dans le Jura à la suite d'une annonce et j'ai trouvé une Formule 3 qui appartenait autrefois à Jo Zeller. J'étais à la recherche de quelque chose qui correspondait à mon budget et avec lequel je pouvais m'amuser.» En 2015, une deuxième Formule 3 est venue s'ajouter à la première. Le reste appartient à l'histoire.
La saison prochaine, Egli se présentera pour la première fois en tant que champion et néo-papa. Son objectif est clair: il veut défendre son titre. Mais en premier lieu, il veut prendre du plaisir. «J'aime ce sport et je profite de chaque course.» Le prochain objectif d'étape pourrait être atteint par Egli avant la fin de la saison: la 60e victoire journalière!
Comme chaque année, l’AMA a publié la nouvelle Liste des interdictions. La nouvelle Liste 2025 est disponible sur le site de Swiss Sport Integrity ainsi que des informations complémentaires.
L'Agence mondiale antidopage (en abrégé AMA) publie chaque année une liste actualisée des substances interdites. Nous aussi, chez Auto Sport Suisse, nous aimerions vous rappeler de toujours respecter les directives et de vous informer à temps.
Les modifications 2025 concernent en particulier la limite de dosage du formotérol (S3) et le statut d’interdiction des dons de sang (M1). À partir du 1er janvier 2025, une nouvelle limite supplémentaire s'appliquera : 36 microgrammes de formotérol au maximum pourront être inhalés en l'espace de 12 heures ; la dose maximale reste toutefois la même qu'auparavant, à savoir 54 microgrammes par 24 heures. En outre, à partir du 1er janvier 2025, les dons de thrombocytes et de cellules souches du sang périphérique ne seront plus interdits selon la Liste des interdictions. De plus, des adaptations formelles ont été effectuées et divers exemples supplémentaires de substances déjà interdites ont été ajoutés. En cas de doute, nous sommes à votre entière disposition pour répondre à vos questions à l’adresse med@sportintegrity.ch
Plus d'informations sur: www.sportintegrity.ch/fr/listedesinterdictions
En 2024, les pilotes suisses ont remporté de nombreux titres à l’international. Ranko Mijatovic (38 ans) a fêté un triomphe tout particulier. Il est le premier Suisse à avoir remporté la NLS.
Le championnat d'endurance du Nürburgring est l'un des plus couronnés de succès sur la scène du sport automobile européen. Organisé depuis 1977, il a été longtemps connu sous le nom de VLN (Veranstaltergemeinschaft Langstreckenmeisterschaft Nürburgring). Depuis 2020, la série a été rebaptisée NLS (Nürburgring Langstrecken-Serie). Jusqu'ici, aucun Suisse n'avait réussi à remporter ce championnat. Mais cela a changé le 16 novembre dernier. Ranko Mijatovic est le premier de nos compatriotes à avoir inscrit son nom sur la liste des champions de la NLS. Avec ses coéquipiers, l'Allemand Sven Markert et le Britannique Toby Goodman, le pilote d'Egerkingen (SO) âgé de 38 ans a remporté six des huit courses (avec deux résultats biffés).
«Pendant longtemps, j’ignorais qu'aucun Suisse n'avait jamais remporté la NLS, respectivement la VLN», déclare Ranko Mijatovic, dont les parents ont immigré en Suisse depuis l'ex-Yougoslavie il y a plus de 35 ans. «Je n’en suis que plus fier d'être le premier Helvète vainqueur de ce championnat.»
Si l'on excepte le fait qu'il a joué à «Gran Turismo» dans sa jeunesse, Ranko Mijatovic est venu au sport automobile sur le tard. Double champion suisse de kick boxing, il a fait ses premiers pas sur quatre roues il y a environ six ans. «À l'époque, je m'étais acheté un kart de course et j'avais même fait deux jours de tests sur Formule Renault. Mais à cause du budget, j'ai finalement opté pour le DMV-BMW-Challenge.»
Très tôt, Ranko Mijatovic a découvert le côté sombre de la course automobile. Dès sa deuxième course, à Oschersleben, il s’est crashé. «J'ai dû m'arrêter pendant six mois», confie-t-il. Mais il est revenu et voulait absolument courir sur la Nordschleife. Il connaissait le fameux «enfer vert» pour l'avoir parcouru en touriste avec sa BMW E92 allégée de 300 kilos. Après avoir obtenu le permis B, il a disputé en 2020 ses deux premières courses. Jusqu'en 2023 inclus, il a souvent été désavantagé, au volant de sa BMW 330i, par rapport au leader de la catégorie (Adrenalin Motorsport). Cette saison, le propriétaire de la Carrosserie Ponticelli, à Kappel (SO), est passé à la concurrence et a remporté d’emblée les quatre premières courses. Il en a ensuite manqué deux, notamment à cause d'un mariage. Ce n'est que lors du 55e Adenauer ADAC Rundstrecken-Trophy que Ranko a repris le volant. Et, une fois de plus, lui et ses coéquipiers ont gagné.
Mais à l'époque, Mijatovic n'avait aucun espoir de remporter éventuellement le titre. «J'avais déjà envisagé une 2e ou 3e place finale. Je savais que la #962 de l'équipe W&S Motorsport devait certes gagner sa catégorie comme nous lors de la finale. Mais au vu du déroulement de la saison, je pensais qu'elle y parviendrait sans problème.» Mais comme on dit: «Les choses ne se passent pas toujours comme on le pense.»
Avant de pouvoir se réjouir, Mijatovic a donc vu ses espoirs s'envoler. «Dans notre voiture, le témoin de l’ESP s’allumait toute l'année. Et lors des essais, l'ABS est venu s'y ajouter sans que je m’en aperçoive.» C'est ainsi que la BMW 240i a dû être remorquée aux boxes. Et les choses ne se sont pas mieux passées lors des qualifications. De nouveau l'ABS et les piles de pneus. «J'ai perdu complètement confiance», raconte Ranko, qui avait pris le premier relais en course. Cette fois, aucun témoin ne s'est allumé, mais le pilote s’est mis à douter. «J'ai senti des vibrations à l'avant droit et je suis rentré au stand après deux tours pour changer de pilote.» Comme il prenait un double départ, Mijatovic est ensuite passé à la Porsche Cayman GT4 de son team. Et lorsqu'il a voulu accélérer pour sortir du fameux «carrousel», il y avait des drapeaux jaunes et qui était arrêté? La numéro 962...
«Je ne pouvais pas y croire», confiait Mijatovic sans se réjouir du malheur des autres. «J'étais au volant de cette Porsche, j'avais eu des problèmes avec la BMW tout le week-end et pourtant, nous étions soudain en tête du championnat.» Ranko Mijatovic a passé les dernières minutes dans le box, à attendre avec anxiété. Mais à la fin, il est devenu le premier Suisse à remporter le titre en NLS.
L'avenir de Ranko Mijatovic en 2025 est encore incertain. Il serait bien tenté par une autre série, mais la Nordschleife est sa maison. Et comme BMW a annoncé pour 2026 le lancement d'une nouvelle voiture sur la base de la M2, on est tenté de dire que Ranko va encore rouler quelques années dans «l'enfer vert». Et pourquoi pas? Aucun Suisse n’est jamais parvenu à défendre son titre avec succès sur la Nordschleife.
L'actuelle personne des relations avec les concurrents, Ibrahim BEN, ayant démissionné de ses fonctions à la fin de la saison 2024, les responsables du autobau Championnat suisse de karting 2025 (CSK) recherchent un remplaçant correspondant.
La personne des relations avec les concurrents exerce en premier lieu une fonction de plaque tournante et informe de manière neutre les pilotes, les équipes, les concurrents et les autres personnes directement concernées par les courses. En tant qu'intermédiaire neutre, elle n'est pas elle-même directement concernée ou membre d'une équipe/d'un concurrent.
Elle informe les participants et joue à tout moment un rôle de médiateur.
Cette fonction est idéalement confiée à une personne qui dispose de connaissances adéquates des règlements, qui est éventuellement déjà en possession d'une licence de directeur de course (ou similaire, ou qui est prête à suivre la formation) et qui est considérée comme une personnalité intègre, capable de communiquer en allemand/français et de préférence en anglais.
Les personnes intéressées doivent envoyer une brève candidature accompagnée d'un CV à info@motorsport.ch et peuvent contacter le secrétariat d'Auto Sport Suisse par téléphone pour toute question.
Le secrétariat d’Auto Sport Suisse sera fermé dans la période entre Noël et Nouvel An. Vous pourrez nous joindre avant et après les jours de fête comme suit :
Vendredi, 20.12.2024, ouvert jusqu’à 15.00 heures
Lundi, 23.12.2024 jusqu’au vendredi, 03.01.2025 fermé
Lundi, 06.01.2025 ouvert dès 09.00 heures
Ensuite, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture des bureaux habituelles.
Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes et une bonne et heureuse nouvelle année 2025 !
Auto Sport Suisse
La saison 2024 est entrée dans l'histoire, les trophées ont été remis – il est donc grand temps de faire les portraits des champions. Partie 4: Chiara Bättig, Championne suisse de karting cat. OK Junior.
Trois fois championne suisse chez les juniors – c'est du jamais vu! Chiara Bättig a écrit une page d'histoire cette année. La jeune Zurichoise de 14 ans, qui habite désormais à Aarberg (BE), a dominé cette année encore le Championnat suisse de karting autobau dans la catégorie OK Junior. Avec huit victoires de manche en 15 courses, Bättig n'a certes pas tout à fait égalé son record de onze victoires de l'année précédente, mais la jeune pilote de course de la relève était cette année encore une classe à part. Avant la finale de la saison à Wohlen, il ne manquait qu'un seul point à la pilote de l'équipe KartBox.ch pour boucler le sac prématurément. Dans toutes les autres catégories, les décisions ont été prises lors de la toute dernière course.
Bien que Bättig ait remporté trois courses de moins qu'en 2023, elle a obtenu cette année plus de points que l'année précédente (309:306). Cela montre également sa supériorité et souligne la constance avec laquelle Bättig a couru cette année. Seul un pilote a récolté plus de points que Bättig au cours de la saison écoulée: le champion KZ2 Jean Luyet, mais nous reviendrons sur lui plus tard.
Bättig a fait ses premiers tours de roue en karting pendant ses vacances en Thaïlande. Pour pouvoir faire du karting à la maison, Chiara a dû faire divers travaux ménagers avant que son père Cyrill ne l'accompagne sur les circuits de course locaux. En 2019, Bättig a effectué sa première saison dans le VEGA Trofeo, manquant le titre chez les minimes de six points seulement. En 2020, Bättig a effectué sa première saison dans le Championnat suisse de karting autobau et a terminé sixième chez les Super Minis. Lors de sa deuxième année (toujours chez Spirit Racing), Bättig n'a pas réussi à améliorer son classement. En revanche, elle a décroché son premier podium en finale à 7 Laghi, derrière Tiziano Kuzhnini et Dan Allemann.
En passant dans la catégorie supérieure, Bättig a réussi à faire la différence. Dès la première année, elle a remporté le titre chez les juniors. Depuis, elle a défendu son titre à deux reprises. Bättig a également laissé des traces au niveau international. En 2021, elle s'est classée deuxième du programme FIA «Girls on Track». En 2023, Bättig était l'une des six jeunes femmes du programme F1 Alpine «Rac(H)er». En octobre de cette année, Bättig a représenté la Suisse aux FIA Motorsport Games, où elle a décroché la pole position, mais a été éliminée en finale après une collision.
L'année prochaine, Bättig continuera à acquérir de l'expérience internationale: WSK, CE et CM sont à l'ordre du jour – selon le déroulement de la saison. Parallèlement, elle devrait faire ses premiers pas en formule 4. L'objectif est clair: Bättig veut atteindre le sommet et prouver qu'une femme peut aussi faire carrière dans le sport automobile. L'une de ses idoles est l'Anglaise Jamie Chadwick. Cette année, la jeune femme de 26 ans a disputé sa deuxième saison en Indy NXT (anciennement Indy Lights) et a remporté sa première course à Road America. Auparavant, Chadwick a remporté trois fois le titre dans l'ancienne W Series, un peu comme Bättig dans le Championnat suisse de karting.
La saison 2024 est entrée dans l'histoire, les trophées ont été remis – il est donc grand temps de faire les portraits des champions. Partie 3: Bruno Sawatzki, Champion suisse de la montagne chez les voitures de tourisme.
Bruno Sawatzki est le seul champion suisse de sport automobile 2024 à avoir réussi à défendre son titre. Comme l'année précédente, cet homme de 54 ans domicilié à Balzers (FL) s'est toutefois compliqué la vie. En 2023, il avait commis une erreur au Gurnigel – la septième victoire de classe dans la septième course en vue. Heureusement pour Sawatzki, seul le pot d'échappement de sa Porsche 991.1 Cup était tordu. «Si les conduites d'huile avaient été touchées», avait alors déclaré Sawatzki, «j'aurais dû regarder la troisième manche comme spectacteur.»
Cette saison, Sawatzki s'est écarté du droit chemin lors de la troisième manche du CS à Reitnau. Comme au Gurnigel, le champion des voitures de tourisme de l'année précédente a commis une erreur de conduite lors de la première manche. Comme son mentor Christoph Zwahlen à La Roche, Sawatzki a heurté une couche d'herbe à l'arrière droit de sa Porsche 991.1 Cup. «Comme la voiture a beaucoup d'adhérence sur les roues arrière, je suis parti à la faute», explique Sawatzki. Cette fois, l'erreur a eu des conséquences. Certes, la Porsche de Sawatzki a été remise à flot, mais comme Reitnau n'a pu accueillir que deux manches pour des raisons de temps, le Rhénan, qui était jusqu'alors à égalité avec Roger Schnellmann, a encaissé un zéro pointé.
Mais Sawatzki n'a pas pour autant jeté l'éponge. «Si je gagne les autres courses – dont une en un temps record – le plan de défense du titre pourrait encore fonctionner.» Jusqu'au Gurnigel inclus, le plan a fonctionné. Et lorsque Schnellmann a dû déclarer forfait pour la finale aux Paccots, il était clair que pour devenir champion, Sawatzki devait «seulement» être le pilote IS le plus rapide lors de la dernière course. Un nouveau record n'était même pas nécessaire. Le fait qu'il en ait été autrement et que Sawatzki soit tout de même devenu champion est une histoire en soi, que nous ne relancerons pas ici... (voir la news du 19.9.2024)
La saison prochaine, Sawatzki défendra une nouvelle fois son titre. Il sait déjà où de nouveaux records sont possibles: «Il y a certainement quelque chose à faire lors des courses à Hemberg, Reitnau, Anzère, Les Rangiers et au Gurnigel», déclare Sawatzki. Mais pour Sawatzki, une saison sans faute serait presque encore plus importante que les records. Mais ce ne sera pas facile. «En fait, je sais très bien gérer la pression, mais la concurrence ne dort pas et me suit de près. Un pilote comme Stephan Burri est toujours un danger avec sa Scirocco. Et si les Winiger arrivent avec leurs Porsche GT3, je ne peux pas non plus me reposer. Mais comme toujours, je vais essayer de donner le meilleur de moi-même.»
Sur le plan professionnel aussi, Sawatzki a désormais plus à voir avec les voitures qu'auparavant. Le fondateur de l'entreprise de construction mécanique Sawatec à Sax (SG) est certes toujours actionnaire, mais il travaille désormais pour le «Sportgarage» à Nendeln (FL).
En 2024, le Championnat suisse des rallyes a été une affaire très passionnante jusqu'à la finale en Valais. Avec son annuaire, sport-auto.ch revient sur la saison et la passe en revue avec de superbes photos.
Pour la troisième année consécutive, nos collègues de sport-auto.ch ont publié un annuaire du Championnat suisse des rallyes. Celui-ci a été présenté vendredi dernier à Nyon par une équipe de cinq auteurs/photographes composée de Sébastien Moulin, Baptiste Aebi, Nuno Ferreira, Lise Gaudin ainsi que Sarah Baudat.
Sur 208 pages (avec 290 photos), le Championnat suisse des rallyes 2024 est à nouveau résumé en mots et en images, manche par manche. D'autres thèmes comme «L'évolution des rallyes suisses face aux défis environnementaux», «VHRS et VMRS – la régularité au centre des attentions» ainsi que des interviews avec des champions de 2024, Michaël Burri et Eddy Bérard, et un flash-back sur les rallyes de 1984, 1994, 2004 et 2014 complètent l'ouvrage. Cette année, la préface est signée par l'ancienne star du Championnat du monde des rallyes, François Delecour.
RALLYE 2024 de Sébastien Moulin, Baptiste Aebi, Nuno Ferreira, Lise Gaudin et Sarah Baudat, 208 pages au format 29,7 x 21 cm avec 290 photos, couverture cartonnée. Prix: 68 francs plus frais de port et d'emballage. Disponible chez l'éditeur à l'adresse www.sport-auto.ch/livre ou en librairie (ISBN 978-2-8399-4439-7).
Le Championnat suisse de montagne 2024 est dans les livres. On peut d'ores et déjà se réjouir du nouveau. Car le champion de 2023, Marcel Steiner, est de retour et roule, comme Faustini et Amweg, sur une Nova Proto!
Marcel Steiner n'a pas eu beaucoup d'opportunités. Après sa séparation avec LobArt (voir lien), le champion de la montagne de 2023 n'avait en fait que trois options: Arrêter ou continuer – soit avec un châssis Revolte, soit avec un châssis Nova. Steiner a opté pour cette dernière solution. Ainsi, en 2025, Robin Faustini, Thomas Amweg et Steiner seront trois pilotes à prendre le départ avec une voiture de sport 3l du constructeur français. Un quatrième (Joël Volluz) est également dans les starting-blocks avec une Norma récemment acquise. Nous y reviendrons ultérieurement.
Bien que Steiner, Faustini et Amweg roulent tous avec des Novas, les voitures ne sont pas identiques. Steiner recevra le dernier niveau d'extension. Dans celle-ci, le pilote est assis au milieu. Cela présente des avantages, même si Steiner s'en défend en ce qui concerne le centre de gravité et la répartition des charges. «Nous avons déjà réussi à bien répartir le poids dans le LobArt, dans lequel j'avais tendance à m'asseoir plus à gauche», explique Steiner. «Mais c'est quand même un avantage. Quand tu es assis au milieu, tu as les mêmes sensations dans un virage à gauche que dans un virage à droite. De plus, la position centrale t'offre un peu plus de sécurité. Tu as autant de zone de déformation à gauche qu'à droite. Avec le LobArt, un impact sur le côté gauche aurait été plus désagréable qu'un impact sur le côté droit.»
Il existe également des différences au niveau du moteur. Du moins entre Steiner et Faustini, même si tous deux utilisent un turbo de 1,75 litre. Alors que la Nova de Steiner est équipée d’un turbo de Helftec, qu'il avait déjà utilisé dans la LobArt, Faustini dispose toujours d'un moteur turbo – basé sur le moteur Honda K20 – du fabricant de moteurs français Emap Motors.
Il faudra attendre encore un peu avant que Steiner ne prenne place pour la première fois dans sa nouvelle voiture. «Nous ne recevrons probablement pas la Nova avant fin février», a déclaré Steiner lundi après-midi lors du trajet de retour de 1000 kilomètres depuis l'usine Nova au pied des Pyrénées. Il faudra certainement attendre la mi-avril pour que toutes les pièces internes soient montées. «Nova doit faire le raccordement de la boîte de vitesses, Helftec le support pour le moteur. Pour l'instant, je ne peux pas encore estimer la date à laquelle nous serons prêts.»
Steiner et son équipe se sont néanmoins fixé un objectif à long terme: la course de côte de Rechberg en Autriche, les 26 et 27 avril 2025. Pour lui, les choses sérieuses commenceront les 14 et 15 juin. On ne sait pas encore laquelle des deux courses du Championnat suisse Steiner effectuera: «Je ne sais pas encore si je vais courir à Hemberg ou à La Roche», dit Steiner. «A La Roche, j'aurais plus de temps pour rouler en raison du parcours plus long. Au Hemberg, j'aurais des courses plus courtes et je pourrais donc tester différentes choses. En principe, je suis probablement dans la même situation que la plupart des gens: je préférerais rouler aux deux endroits!»
Le week-end dernier, les FIA Awards ont été décernés à Kigali/Rwanda. Outre Max Verstappen et quelques autres grands noms du sport automobile, des Suisses ont été récompensés.
La cérémonie de fin d'année de la FIA, l'autorité suprême du sport automobile, s'est déroulée cette année en Afrique. Plus précisément à Kigali, la capitale du Rwanda. Outre de nombreuses personnalités du sport automobile comme le champion du monde de Formule 1 Max Verstappen ou le champion de rallye Thierry Neuville, quatre Suisses ont également été récompensés. L'un d'entre eux était Sébastien Buemi, qui n'était toutefois pas présent sur place. Buemi faisait partie de l'équipe Toyota WEC qui a remporté cette saison le classement par équipe, mais pas celui des pilotes, grâce à un parcours héroïque du Vaudois lors de la dernière course à Bahreïn.
Parmi les autres titres remportés du point de vue suisse, on peut citer Michael Sauter, vainqueur de la FIA Formula 3 Regional au Japon, Jndia Erbacher, championne Top Fuel du Championnat d'Europe des Dragsters, ainsi qu'Edouard Boulanger, qui court sous licence suisse et qui a remporté le Championnat FIA World Rally Raid en tant que copilote de Nasser Al-Attiyah. Alors que Sauter et Boulanger ont pu recevoir leurs trophées sur place, Erbacher n'a malheureusement pas pu venir en raison de ses études.
Au Rallye du Dévoluy en France, Jonathan Hirschi est monté sur le podium. Seuls les deux WRC d'Adrien Fourmaux et de Kalle Rovenperä ont été plus rapides.
Le Rallye Dévoluy autour de Saint-Etienne en France est considéré comme une préparation idéale au Rallye Monte-Carlo. Il n'est donc pas surprenant que Hyundai et Toyota aient participé à ce rallye avec quelques-uns de leurs meilleurs pilotes WRC, Adrien Fourmaux (cinquième du championnat du monde) et Kalle Rovenperä (septième du championnat du monde). Il était évident dès le départ que ces deux-là allaient se disputer la victoire. Il est d'autant plus réjouissant que la troisième place soit revenue au Suisse Jonathan Hirschi et à sa copilote Charlène Greppin.
Le double champion de Suisse des rallyes a perdu six minutes sur le vainqueur Fourmaux, mais il a franchi la ligne d'arrivée avec sa Citroën C3 Rally2 confortablement installé avec une minute d'avance sur le Français Mattéo Chatillon. Hirschi n'était toutefois pas le seul Suisse au départ. Olivier Burri (avec son copilote Anderson Levratti) a également participé au Rallye Dévoluy et s'est classé 8e au classement général sur sa Hyundai i20 Rally2. Le troisième Suisse du groupe était Daniel Guex. Le pilote Hyundai, qui réside dans le canton de Vaud, a terminé 27e. Jonathan Scheidegger/Luc Santonocito (Peugeot 208) n'ont pas franchi la ligne d'arrivée suite à un problème mécanique.
Le magazine de l'association Auto Sport Suisse paraît quatre fois par an. Dans le dernier numéro, nous revenons sur le Championnat suisse des rallyes et vous présentons le nouveau champion.
Le Championnat suisse des rallyes n'a pas manqué de suspense avant la finale de la saison. Le duo de tête Michaël Burri/Gaëtan Aubry et leurs poursuivants Mike Coppens/Christophe Roux n'étaient séparés que par un point. Il était donc clair que celui qui franchirait la ligne d'arrivée du Rallye du Valais devant l'autre serait Champion de Suisse. Et c'est ce dernier que nous vous présentons dans le nouveau magazine. Et croyez-nous: son histoire vous colle à la peau...
«Enfin des médailles!», tel était le ténor pour les pilotes suisses lors des FIA Motorsport Games. C'est à la troisième tentative (après Rome en 2019 et Marseille en 2022) que le métal précieux a été obtenu à Valence. Vous découvrirez également dans notre édition de décembre qui s'est distingué et en quoi consistent ces «Jeux Olympiques du sport automobile».
Nous vous souhaitons une bonne lecture!!!
Hier jeudi, le livre annuel «RENNSPORT SUISSE 2024» a été présenté au «Car Barn» à Horgen. De nombreuses personnalités suisses de la course y ont participé.
Depuis hier jeudi, l'annuaire « RENNSPORT SUISSE 2024 » des éditions Aktiv est disponible (voir détails ci-dessous). Il a été présenté dans le cadre d'un vernissage du livre dans les locaux du « Car Barn » de Dexter Müller à Horgen, au bord du lac de Zurich. Comme d'habitude, de nombreuses personnalités de la course étaient présentes. Des grands noms internationaux comme Patric Niederhauser, Fabio Scherer ou le triple vainqueur du Mans Marcel Fässler ont rencontré le « who is who » du sport automobile national. Outre les deux champions de la montagne Robin Faustini (voiture de course), qui fait également la couverture du livre, et Bruno Sawatzki (voiture de tourisme), Philip Egli (champion de slalom), Jannis Jeremias (champion junior) ainsi que le vainqueur de la Coupe de la montagne Jean-François Chariatte étaient présents lors de la présentation.
Parmi les autres personnalités de la course, on comptait Alexander Fach, Julien Apothéloz, Yannick Mettler, le champion NLS Ranko Mijatovic, Reto Meisel, Joël Burgermeister, Thomas et Fredy Amweg, Marcel et Heinz Steiner ainsi que Beat Zehnder, le directeur sportif de Sauber depuis de nombreuses années. Les champions suisses de karting 2024 étaient également (presque) au complet sur place, le couple de frères valaisans Jean et Samuel Luyet ayant sans doute fait le plus long voyage. « C'était une question d'honneur que nous venions », a déclaré le champion de karting électrique Jean Luyet. «Ce livre nous aidera, je l'espère, à améliorer notre allemand…»
L'auteur de ces lignes est responsable de la majeure partie du contenu de «RENNSPORT SCHWEIZ 2024 ». Il a été aidé par Werner J. Haller de l'Automobil Revue et par son prédécesseur Peter Wyss (acquisition des annonces et statistiques), tous deux des experts reconnus du sport automobile.
Outre une mise en page entièrement revue et corrigée par une main extérieure (Marco Heer de Achtung! GmbH), l'annuaire 2024 accorde une grande importance aux images pleines d'action. Un remerciement particulier a donc été adressé aux photographes Peter Hartmann (myrally.ch), Christophe Cornevaux, Dominique Schächtelin (Trusk Images), Zamir Loshi et Jürg Kaufmann.
A l'issue de la partie officielle, divers pilotes ont pris place dans les simulateurs de la RacingFuel Academy de Wani et Ferruccio Finkbohner, co-hôtes de l'événement.
RENNSPORT SCHWEIZ 2024 de Christian Eichenberger, 41e année. 320 pages au format 21×26 cm avec plus de 600 photos en couleur, couverture rigide, reliée au fil. Prix: 65 francs plus frais de port et d'emballage. Disponible auprès de l'éditeur Aktiv Verlag, 6370 Stans (041 619 15 72), en ligne sur www.aktivverlag.ch ou en librairie (ISBN 978-3-909191-85-1).
Vous trouverez d'autres photos sur Facebook en cliquant sur ce lien.
Sportec Racing se prépare pour l’avenir. Lors de la saison prochaine du Porsche Sports Cup Suisse, Ethan Ischer, jeune talent de 17 ans originaire de Suisse romande, prendra le volant de la Porsche 992 GT3 Cup pour l’écurie basée à Höri (ZH).
Malgré son jeune âge, Ethan dispose déjà d’une solide expérience en sport automobile. Comme tous les grands pilotes, la carrière d’Ethan Ischer a débuté en karting. En 2020, il s’est fait remarquer pour la première fois en terminant quatrième de la catégorie X30 Junior lors de la Vega Trofeo avec l’équipe Spirit Karting de Ken Allemann. Après une troisième place au championnat suisse junior et un titre de "Rookie suisse", il a rejoint en 2022 l’académie de talents d’Andreas Jenzer.
Au sein de l’équipe Jenzer, le Vaudois de Bavois a disputé sa première saison complète en Formule 4 italienne. L’année suivante, il a brillé en Formule 4 d’Europe centrale, toujours avec Jenzer. Ses performances impressionnantes – tours les plus rapides, podiums et victoires – sont devenues courantes. Avec 8 victoires sur 14 courses, il a remporté le titre de champion. En 2024, il a continué avec l’équipe Jenzer en participant à nouveau à la Formule 4 italienne et à l’Euro4. Après une 15e place au classement général, plusieurs top 10 et un podium, il franchit maintenant le pas vers les voitures GT3. À Misano, l’équipe a offert à quatre jeunes pilotes l’opportunité de tester une GT3 Cup. Ethan Ischer a démontré son talent de manière éclatante. Sous les yeux de Marcel Fässler, triple vainqueur des 24 Heures du Mans et désormais directeur du sport automobile chez Sportec Racing, le jeune pilote a impressionné par son contrôle de la voiture et sa maîtrise des conditions difficiles.
Avec une approche très analytique, Ethan a parfaitement réussi son premier test en GT3 Cup à Misano. Ses hobbies lui donnent un avantage: le Sim-Racing pour se préparer aux circuits et au matériel, la boxe et le fitness pour sa condition physique, et la pêche pour maintenir sa patience et sa concentration. Tout cela constitue une excellente base pour réussir en sport automobile. Dès le 12 avril 2025, lors du double sprint à Portimão, Ethan visera les points et les podiums, avec l’ambition de jouer un rôle clé dans la compétition.
«Avec Ethan, nous accueillons un jeune pilote très talentueux dans l’équipe », déclare le responsable sportif de Sportec, Marcel Fässler. « Il est humble et aborde sa nouvelle mission de manière analytique. Il l’a déjà prouvé lors du premier test à Misano. Son contrôle de la voiture et son style de conduite audacieux m’ont vraiment impressionné. Je suis convaincu qu’il s’intégrera bien dans l’équipe et qu’il nous apportera beaucoup de satisfaction.»
Christian Schmid quitte son poste de président du comité d'organisation de la course de côte de Hemberg. Désormais, c'est une double direction qui assume la responsabilité dans le Toggenburg.
Après le nouveau lancement en 2012 et l'organisation réussie de onze courses de côte avec statut de champion suisse, le cofondateur et président du comité d'organisation de la course de côte de Hemberg, Christian Schmid, remet la direction entre de nouvelles mains. Désormais, deux compagnons de route de longue date du noyau dur du comité d'organisation se partageront la présidence. Max Schrepfer sera responsable de l'infrastructure, du trafic, de la sécurité et de l'organisation de la course, tandis que Werner Knaus sera chargé du sponsoring, de l'accueil des invités, du spectacle et de la communication. Christian Schmid reste à la tête de la course de montagne et soutient activement les secteurs Key Supporter, Marketing et Communication.
«Chaque année, je suis à nouveau fier de voir combien de personnes travaillent avec passion pour que cet événement ait lieu. En tant que passionné de sport automobile et joueur d'équipe, je me réjouis de poursuivre dans ma nouvelle fonction avec encore plus de dynamisme ce que nous avons construit ensemble avec succès jusqu'à présent», explique Schrepfer.
Pour Schmid, c'est une page qui se tourne (avec un peu de retard). «Depuis 2005, lorsque l'idée folle de faire revivre la course de côte à Hemberg après 20 ans d'interruption est née, cet événement ne m'a pas seulement complètement absorbé, j'ai vécu et appris énormément de choses pendant cette période. Mon objectif était toutefois de ne profiter de la course qu'en tant que spectateur à partir du dixième anniversaire. Cela n'a pas vraiment fonctionné. Mes compagnons de route de longue date, Werner et Max, en assumant la co-présidence, me permettent désormais de prendre du recul.»
Selon le comité d'organisation de Hemberg, les préparatifs de la course des 14 et 15 juin 2025 battent déjà leur plein. Comme tout le monde le sait, le coup d'envoi de l'année prochaine aura (malheureusement) lieu sur deux voies: Outre Hemberg, La Roche – La Berra organisera également une course de CS le même week-end de juin.
La saison 2024 est entrée dans l'histoire, les trophées ont été remis – il est donc grand temps de faire les portraits des champions. Partie 2: Nicola Mateo Frigg, Champion suisse de karting, cat. Super Mini.
Pourquoi ne pas remporter deux titres quand ils sont déjà sur un plateau d'argent? C'est la question que Nicola Mateo Frigg a dû se poser. Le plus jeune champion suisse de la saison, âgé de 13 ans, n'a pas seulement raflé le Championnat suisse de karting autobau en 2024 chez les Super Minis, le jeune Zurichois a également remporté le titre du Rotax Max Challenge Suisse.
Pourtant, Frigg n'est pas là depuis longtemps. Il a participé au Championnat suisse de karting pour la première fois cette année. Il connaissait déjà le championnat Rotax. Il y a terminé sixième chez les Minis en 2023 avec une victoire de manche (à Levier). Il ne lui manquait déjà pas grand-chose à l'époque. A la fin de la saison, Frigg n'avait que 37 points de retard sur le leader. Cette année, tout s'est encore mieux passé. Le passage à l'équipe UBIQ Racing s'est avéré payant, bien que l'équipe autour de Nicolas Raeber ait fait cavalier seul avec Frigg. «A part Nicola, nous n'avions aucun pilote au départ chez les Minis. Il était quasiment livré à lui-même, mais il s'est acquitté de sa tâche avec brio.»
La situation de départ n'était vraiment pas simple pour Frigg avant la finale du CS de karting à Wohlen. Avec 29 points de retard, il n'avait, en tant que quatrième, que des chances d'outsider pour son premier titre. Mais Frigg a fait son travail lors de sa course à domicile, comme s'il était assis dans un kart depuis des années. Avec un «grand chelem» (pole position, trois victoires de manche plus le meilleur tour en course), il a obtenu le maximum de points, soit 75, et a ainsi réussi à renverser la vapeur. «Après 7 Laghi, lorsque le moteur n'a pas fonctionné correctement pendant tout le week-end, je n'espérais plus remporter le titre», explique le nouveau champion Frigg. «Mais d'un autre côté, je n'avais plus rien à perdre à Wohlen.»
La finale mondiale du Rotax à Sarno, en Italie, ne s'est pas déroulée comme prévu pour Frigg. Frigg s'est certes qualifié pour la finale, mais il a été impliqué dans un accident dont il n'était pas responsable et a été éliminé.
Le premier contact de Frigg avec le karting ne s'est d'ailleurs pas déroulé comme prévu. Pendant la pandémie, il avait prévu de se rendre au karting indoor de Winterthur. Comme Frigg n'a pas encore la taille minimale, son père l'a mis dans des baskets à semelles extra hautes. Mais l'astuce n'a pas fonctionné. L'exploitant du circuit de karting de location a remarqué que Frigg était encore trop petit. Son désir ardent de faire ses premiers tours de piste ne s'est pas concrétisé. Au lieu de cela, le propriétaire du «Tempodrom» l'a envoyé au magasin de karting Carigiet à Rümlang.
Outre le karting, Frigg a deux autres hobbies: il joue au foot avec les juniors C du FC Seefeld. Et il est batteur dans le groupe «The Hour». Alors que le football et la batterie ressemblent à un passe-temps, la course automobile semble être la véritable passion de Frigg. «Je veux devenir pilote de Formule 1», dit Frigg avec candeur. «Et si ça ne marche pas: pilote de course professionnel.» En matière de modèle, il n'est pas nécessaire de le questionner longtemps. Un coup d'œil sur son kart révèle tout: Frigg porte le numéro #44 – comme Lewis Hamilton. Et il est fan de Ferrari. Le fait que ces deux géants du sport automobile ne fassent plus qu'un en 2025 réjouit Frigg. Lui-même prévoit également une promotion pour l'année prochaine: «En 2025, je roule chez les OK Juniors.»
Mercredi 4 décembre 2024, la Commission disciplinaire (CD) d'Auto Sport Suisse a examiné le cas «Heilig vs. Studer», qui s'est déroulé lors du Kappelen Trophy à Lyss, et a rendu son verdict dans la foulée.
Le 15 juin 2024, lors du Kappelen Trophy sur la piste de karting de Lyss, le candidat privé Richi Heilig a, conformément à l'art. 9.15 du Code sportif international (CSI) ou du Règlement sportif national (RSN), insulté verbalement et menacé Marc Studer, également candidat privé, et l'a vraisemblablement agressé physiquement.
La personne lésée a déposé une plainte pour coups et blessures/insultes auprès de la police cantonale bernoise. Monsieur Heilig a pris position par écrit sur cette plainte et a également fait parvenir cette prise de position à Auto Sport Suisse. Sur la base de cette situation initiale, la Commission sportive nationale (CSN) a décidé de transmettre cette affaire à la CD pour évaluation. En application des règlements en vigueur, une procédure correspondante a donc été engagée auprès de la CD.
Dans le cadre des interrogatoires, les insultes et les menaces prononcées par R. Heilig ont été confirmées, comme il l'avait déjà écrit. En ce qui concerne les voies de fait présumées, c'était parole contre parole et, en l'absence de témoins, la CD n'a pas pu prouver de manière juridiquement valable que les parties s'étaient livrées à des voies de fait. Conformément au principe «in dubio pro reo» (le doute profite à l'accusé), la CD a renoncé à prendre en compte dans sa décision les voies de fait présumées et non prouvées à suffisance de droit.
Après les auditions du mercredi 4 décembre 2024, la CD a délibéré en détail sur le cas et a souligné les points suivants:
En application des règlements en vigueur, la CD a pris la décision suivante:
1. amende d'un montant de CHF 500.- à la charge de R. Heilig
2. les frais de procédure sont fixés à CHF 800.00 (hors TVA) et sont entièrement à la charge de R. Heilig est mis à sa charge.
Comme toujours dans de tels cas, l'amende prononcée est entièrement reversée à la promotion de la relève d'Auto Sport Suisse.
Le rapide pilote suisse de GT3 Ricardo Feller passe d'Audi à Porsche. Le jeune homme de 24 ans prendra le départ en 2025 en tant que «pilote sous contrat» en DTM pour le nouveau venu Allied Racing.
Ricardo Feller poursuit sa carrière en DTM. L'Argovien de 24 ans prendra le départ la saison prochaine pour l'équipe cliente de Porsche, Allied Racing, au volant d'une Porsche 911 GT3 R. Les débuts du DTM ont également été annoncés par le vainqueur de la Porsche Supercup de 2023, Bastian Buus, qui est le deuxième pilote à faire son entrée dans la série de course traditionnelle allemande.
Feller a couru ces trois dernières années pour ABT en tant que pilote d'usine Audi. En 2022, il s'est classé 15e en DTM. En 2023, il a été candidat au titre jusqu'à la fin et a finalement décroché la troisième place. La onzième place finale n'était définitivement pas ce que Feller avait prévu. Parallèlement, Feller a remporté les 24 heures du Nürburgring en tant que pilote d'usine Audi. Il est également monté sur la troisième marche du podium de la compétition d'endurance du GT World Challenge.
«Cela a toujours été mon plus grand souhait de pouvoir courir pour Porsche», déclare Feller, qui a le statut de pilote sous contrat chez Porsche (comme Patric Niederhauser). «Ce ne sera certainement pas une première saison de DTM très facile avec Allied Racing, mais nous sommes prêts à affronter la concurrence et à relever le défi.»
L'entreprise «Vins Germanier» a lancé à titre privé une action de bienfaisance en faveur de Guillaume Girolamo, paralysé de la poitrine depuis le Rallye du Chablais 2023.
Guillaume Girolamo était considéré comme un grand talent sur la scène suisse des rallyes. En 2022, il a remporté le Championnat suisse des juniors avec son copilote Benjamin Bétrisey sur une Renault Clio. L'année précédente, le jeune Valaisan a été victime d'un grave accident lors du Rallye du Chablais. Depuis, Girolamo est paralysé à partir de la poitrine, voir lien.
Comme c'est souvent le cas dans ce genre de situation, tous les frais ne sont pas pris en charge par les assurances et certaines dépenses doivent être assumées à titre privé. C'est pourquoi une action de bienfaisance privée a été lancée en faveur de Girolamo, qui bénéficie également du soutien de l'association Auto Sport Suisse. Avec la vente de sa propre collection de vins, l'entreprise «Vins Germanier» veut soutenir l'ancien pilote de rallye.*
Le set de trois bouteilles comprenant un Fendant, un Cornalin et un Rosé de Syrah coûte 59 francs et est disponible sous ce lien. Il est bien entendu également possible de commander des bouteilles individuelles. Le bénéfice généré par la vente sera intégralement reversé au pilote de rallye accidenté, qui pourra ainsi couvrir les frais non assurés. Plus d'informations sous: Guillaume Girolamo - Germanier Cave du Tunnel
*Auto Sport Suisse est conscient de sa responsabilité en matière de prévention et rappelle explicitement que la consommation d'alcool peut avoir des effets nocifs et qu'il ne faut pas conduire un véhicule sous l'emprise de l'alcool.
Le poids minimum dans la catégorie OK Senior du championnat suisse de karting autobau sera augmenté pour la saison 2025.
Suite à une demande adressée au Comité Karting d'Auto Sport Suisse, celui-ci a réévalué le poids minimum de la catégorie OK Senior pour l’autobau championnat suisse de karting. Après avoir pesé tous les avantages et inconvénients d'une augmentation, le Comité Karting propose à la Commission Sportive Nationale (CSN) que le poids minimum dans la catégorie OK Senior soit fixé à 155kg à partir de la saison 2025.
La modification correspondante sera publiée officiellement dans l'Annuaire du karting suisse 2025 après approbation par la CSN.
Dans ce dernier rapport du week-end de l'année, nous nous penchons sur le coup d'envoi de la Formule E à São Paulo, la première course ALMS à Sepang et la finale de la F1 Academy à Abu Dhabi – toujours du point de vue suisse, bien entendu.
Lors du coup d'envoi de la saison de Formule E 2024/2025 à São Paulo, Edoardo Mortara (Mahindra Racing) a été le meilleur Suisse. Le Genevois a pris la 5e place d'une course turbulente, devançant de deux positions Sébastien Buemi (Envision Racing). Aucun point n'a été marqué par Nico Müller pour ses débuts chez Andretti Racing. Le Bernois a été impliqué dans une collision avec Jake Hughes dès le tour de départ. La victoire est revenue à Mitch Evans, qui s'est élancé de la dernière place sur la grille de départ. Pascal Wehrlein a eu de la chance dans son malheur. L'ancien pilote Sauber a fait un tonneau, mais n'a pas été blessé.
Lors de la première course de l'Asian Le Mans Series à Sepang (MAL), c'est également un Genevois qui a assuré le meilleur résultat suisse: Louis Delétraz a terminé troisième lors de la première course de 4 heures, mais le champion ELMS a dû se contenter de la 8e place lors de la deuxième manche. Pour le duo Porsche Yannick Mettler et Alex Fontana, le voyage en Malaisie s'est terminé aux décevantes 18e et 22e places GT après un tête-à-queue dans la course 1 et une crevaison dans la course 2. L'ALMS se poursuivra les 8 et 9 février avec deux courses de 4 heures à Dubaï. La finale aura lieu une semaine plus tard à Abu Dhabi.
À propos d'Abu Dhabi: Tina Hausmann a également connu une fin de saison satisfaisante dans la F1 Academy. Le championnat exclusivement féminin a disputé trois courses à Abu Dhabi. La Zurichoise a terminé quatrième de la troisième course. Au classement général, la pilote Prema s'est classée 11e.
Dans le cadre de la cérémonie de remise des prix en karting de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) à Nice/FRA, le pilote suisse Dan Allemann (13 ans) a également été récompensé le samedi 07 décembre 2024.
Le pilote du Team Spirit a terminé avec succès la saison internationale à la 2e place du FIA Karting Academy Trophy et a pu recevoir à Nice son trophée de vice-champion bien mérité.
Auto Sport Suisse félicite le jeune pilote pour ce succès au niveau international.
Le 20 novembre, Hansueli Ulrich est décédé à l'âge de 78 ans des suites d'un cancer de longue durée. L'ancien pilote de course a fondé son garage automobile en 1976 à Niederwichtrach (BE). En tant qu'entreprise unipersonnelle, il s'occupait principalement de la clientèle avec des véhicules de la marque BMW. En 1981, Ulrich a repris la représentation officielle de Subaru. Il a conservé cette fonction jusqu'en 2015. En 1994, alors que le garage était plein à craquer, non seulement le nouveau bâtiment a été inauguré, mais son fils Patrick a également rejoint le garage Ulrich. Aujourd'hui, le garage est une entreprise familiale moderne, gérée de manière progressiste, qui emploie six personnes, le père Hansueli s'étant retiré de l'entreprise il y a plusieurs années déjà en raison de son âge.
L'ancien directeur, tout comme l'actuel, reviennent sur une carrière dans la course automobile. Hansueli Ulrich a été deux fois Champion suisse des voitures spéciales sur BMW M3 en 1990 et 1991. Son fils Patrick a couru en 1995 et 1996 en STW allemande dans la catégorie privée – comme il se doit pour la famille Ulrich, bien sûr, sur une BMW.
Hansueli Ulrich a commencé sa carrière en 1971 en slalom sur une Alfa Romeo. Dès sa deuxième année d'activité, Ulrich a roulé sur une BMW. Après un intermède sur une Ford Cortina Lotus en 1973, il a pris le départ de courses de montagne et de circuits presque exclusivement avec des BMW à partir de 1974. Selon ses propres notes, Ulrich a participé à environ 160 courses, dont environ 90 ont été remportées. Il a participé 13 fois à sa course à domicile au Gurnigel. Il a gagné dix fois dans sa catégorie, restant invaincu de 1985 à 1991. Après avoir remporté son deuxième titre en 1991, Ulrich a raccroché son casque et s'est concentré par la suite sur sa tâche de chef d'équipe de son fils Patrick. «Je pensais à l'époque qu'il finirait par faiblir à nouveau», raconte Patrick Ulrich, «mais il est resté de marbre et n'est monté dans sa BMW que pour des courses de démonstration, la dernière en date étant celle du Gurnigel en 2019.»
La passion pour la course automobile n'était d'ailleurs pas «innée» chez Ulrich. Le père de Hansueli n'avait rien à voir avec le sport automobile. «Il disait toujours: tu ne gagneras pas d'argent avec ça», se souvient Patrick Ulrich. C'est plutôt le collègue professionnel d'Ulrich, Ruedi Frei, décédé en juillet de cette année, qui a transmis à Ulrich le goût de la course automobile et lui a fait découvrir le monde du sport automobile.
Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille Ulrich, en particulier à son épouse Veronika et à ses deux enfants Patrick et Alexandra, ainsi qu'à ses proches. Les obsèques ont eu lieu mercredi dans l'intimité de la famille et des amis au cimetière de Wichtrach.
Deux pilotes suisses, l'un «à fond», l'autre en début de carrière, ont clôturé ce week-end la saison de sport automobile 2024 avec deux troisièmes places.
Ce n'était pas la saison de Ricardo Feller, si l'on excepte sa victoire aux 24h du Nürburgring. En DTM, «Ricky» n'a obtenu «que» la onzième place finale, sans avoir remporté de course, et en GT World Challenge Sprint, il n'a pas dépassé la neuvième place, sans être monté sur le podium. En revanche, le jeune homme de 24 ans s'est mieux débrouillé en Endurance. Avant la finale en Arabie saoudite, Feller avait même encore des chances de remporter le titre. Et effectivement, l'Audi Attempto #99 était même en course pour le titre lors de la dernière apparition d'une Audi R8 LMS GT3 Evo II avec des pilotes d'usine Audi. Mais plus la course avançait, plus les chances s'amenuisaient. Comme la concurrence s'est arrêtée pendant un Full Course Yellow, elle a perdu moins de temps et l'Audi n'était plus que 7e au «restart». Le coéquipier de Feller, Christopher Haase, s'est certes emparé d'une Aston Martin, mais cela n'a pas suffi pour remporter le titre. Mais avec la troisième place au classement général de l'endurance et la troisième place au championnat inter-compétition (sprint et endurance), la période de Feller chez Audi s'est tout de même terminée de manière satisfaisante.
Albert Tamm s'est également assuré une troisième place finale en fin de saison. Le jeune Tessinois a terminé sa saison de karting 2024 à Abu Dhabi lors de la finale de la Champions of the Future Academy. Le quatrième du Championnat suisse de karting de cette année (chez les Super Minis) n'était pas entièrement satisfait de l'issue de la course. Après avoir été P2 lors des qualifications et P1 lors des manches préliminaires, il était encore en course pour le titre de vice-champion. Lors de la finale, où Tamm a franchi la ligne d'arrivée en troisième position, il a ensuite écopé d'une pénalité de cinq secondes, ce qui a relégué Tamm à la 13e place. «J'aurais pu finir deuxième», a déclaré Tamm, qui a reçu le trophée pour la troisième place au classement général des mains du directeur de l'équipe Mercedes, Toto Wolff. «Mais je suis quand même satisfait de ce que j'ai accompli.» Pour Tamm, c'était la dernière course chez les Mini. En 2025, il participera au catégorie OK Junior.
Lorenzo Zucchetto a également obtenu la troisième place. Le jeune pilote d'Ottikon (ZH) s'est classé troisième chez les Mini dans la catégorie des moins de 10 ans.
La saison 2024 est entrée dans l'histoire, les trophées ont été remis – il est donc grand temps de faire les portraits des champions. Nous commençons avec: Robin Faustini, Champion suisse de la montagne chez les voitures de course.
En 2016, Robin Faustini est apparu pour la première fois au Championnat suisse de montagne. L'installateur sanitaire de Suhr (AG) n'avait alors que 18 ans et s'est cassé les dents sur une Formule Renault. Dès la deuxième année, il est passé à une Formule 3000. Lorsque Auto Sport Suisse lui a fait un portrait dans le magazine 2020, Eric Berguerand, aujourd'hui sept fois champion suisse de la montagne, a déclaré: «Robin est l'homme qui nous succédera un jour.»
Berguerand devait avoir raison. Quatre ans plus tard, Faustini est arrivé au bout de ses rêves: Grâce à une performance enviable, le jeune homme, aujourd'hui âgé de 27 ans, a mis le couvercle sur la question dès la cinquième manche à Oberhallau. A l'époque, il n'avait pas envie de se réjouir sur place. L'accident de Joël Burgermeister a assombri le week-end dans le Klettgau. Entre-temps, Faustini a fêté son triomphe. C'est au plus tard lors de la finale aux Paccots, lorsqu'il a gravé un nouveau temps record sur l'asphalte pour la troisième fois de la saison avec sa Nova-Emap NP01, qu'il a réalisé ce qu'il avait accompli. «Nous avons travaillé longtemps pour obtenir ce titre», explique Faustini. «Que nous y soyons parvenus cette année, avec sept victoires en sept courses, me rend très fier!»
La question de savoir si Faustini aurait gagné si Berguerand et/ou Marcel Steiner avaient couru n'est pas seulement oiseuse, mais aussi, d'une certaine manière, agaçante. Les «si et mais» n'existent pas dans le sport automobile. Faustini a absolument mérité le titre, estime également Steiner. On verra combien vaut le titre (et les temps record) en 2025, lorsque Steiner reviendra. Le fait est que celui qui améliore de 68 centièmes le record de Steiner de l'année précédente au Gurnigel n'a plus grand-chose à prouver. D'autant plus si l'on se souvient qu'au Gurnigel, Faustini savait dès le matin qu'il n'aurait qu'une seule chance de battre le record en raison de la dégradation des conditions météorologiques.
Alors que pour d'autres pilotes, la défense du titre n'est pas forcément la priorité absolue, Faustini a déjà fait savoir lors de la finale de la saison qu'il courra à nouveau pour la couronne du Championnat suisse de montagne en 2025. Après de nombreuses années passées en montagne, il sait aussi où il doit encore s'améliorer. «Pour la voiture, nous n'avons commencé à jouer avec le set-up qu'au Gurnigel», explique Faustini. «En ce qui me concerne, je dois être plus en forme. En course de côte, beaucoup de choses se passent dans la tête. Et là, j'ai remarqué en 2024 que je devais encore m'améliorer. La concentration joue un rôle décisif. Et celle-ci a beaucoup à voir avec l'endurance. Vers la fin de l'année, j'ai remarqué que j'étais épuisé.»
Bien entendu, Faustini veut aussi marquer l'un ou l'autre point d'exclamation au niveau international. La saison 2024 a montré qu'il ne doit pas non plus se cacher face aux grands de ce domaine. On attend donc avec impatience de voir ce que le champion de la montagne de 2024 a encore en réserve pour la saison à venir. En tout cas, une chose est déjà sûre: le chasseur est devenu le chassé!
Depuis 2007, Auto Sport Suisse décerne un Award annuel pour des performances exceptionnelles en sport automobile. En 2024, le prix a été décerné à Andreas Jenzer (61 ans). Le prix a été remis au chef d'équipe de Jenzer Motorsport lors du «Dîner des champions», la fête officielle des champions.
L'association Auto Sport Suisse (ASS) et sa commission sportive nationale (CSN) rendent chaque année hommage aux mérites particuliers du sport automobile suisse en décernant l'Auto Sport Suisse Award. Le prix n'est pas toujours décerné à un pilote (voir liste). Cette année, le titre a été décerné à Andreas Jenzer de l'équipe Jenzer Motorsport.
Depuis plus de 30 ans, Jenzer et son équipe participent à des courses de jeunes. Depuis 1993, 56 pilotes suisses ont pris le volant pour l'équipe de formule de Lyss, dans le canton de Berne! Et cette année encore, cette tradition s'est poursuivie avec Ethan Ischer et Enea Frey en Formule 4.
En fait, Andreas Jenzer et sa partenaire de vie et d'affaires Esther Lauber avaient d'autres projets que de diriger une écurie de course. Andreas avait appris le métier de monteur électricien, Esther, de quatre ans son aînée, était architecte. Mais le souhait de Jenzer de prendre un jour pied dans le circuit de course sommeillait en lui. Jusqu'en 1993 inclus, l'actuel chef d'équipe a lui-même participé à des courses. Le tournant décisif pour devenir propriétaire d'une équipe s'est produit en 1992: «J'étais sur le point de me lancer dans la Formule 3», raconte Jenzer. «J'avais déjà réuni 50 pour cent de mon budget pour 1993 lorsque mon sponsor de l'époque, Kurt Aeschlimann, m'a dit que je n'obtiendrais les 50 pour cent restants que si j'abandonnais la conduite et fondais ma propre équipe à la place.»
Jenzer n'a jamais eu de plan pour survivre à l'international en tant que chef et propriétaire de sa propre équipe. «J'ai eu des visions, tout au plus.» Et très tôt, le succès était au rendez-vous. Dans le Championnat suisse de Formule Ford, son premier domaine d'activité, il a remporté le titre en 1993, 1995, 1996, 1997, 1998 et 2000. Au niveau international, il a également percé en 2000 – en remportant le Championnat allemand de Formule Ford avec Marc Benz au volant.
En 2003, Jenzer a remporté la Formule Renault 2.0 allemande avec le Britannique Ryan Sharp. En Italie, Jenzer a fêté la victoire du championnat des pilotes en 2006 avec l'Espagnol Dani Clos. En 2008, le succès a été réitéré avec le Norvégien Pål Varhaug. Par deux fois (2005 et 2008), Jenzer Motorsport a remporté le classement par équipe. Parallèlement, l'équipe a fêté le titre de champion de Suisse LO Formule Renault 2.0 avec Christopher Zanella, un titre que Jenzer a également eu le plaisir de vivre avec deux autres Suisses: Nico Müller (2009) et Zoël Amberg (2010). En 2009, Jenzer a également remporté la Formula Master avec Fabio Leimer. Un titre dont Jenzer est particulièrement fier, car il s'y est imposé face à une forte concurrence internationale.
En 2011, Patric Niederhauser a remporté pour JM la Formule Abarth, la série qui a précédé la F4 italienne. Celle-ci a été remportée en 2016 avec l'Argentin Marcos Siebert. Plus récemment, d'autres succès sont venus s'ajouter – en 2023 et 2024 en F4 CEZ. Jenzer a clos le chapitre de la Formule 3 en 2024. À partir de 2025, il se concentrera sur la Formule 4 et ses nombreux clients privés. «Esther a 65 ans et nous voulons faire autre chose un jour.»
Aperçu des lauréats des Awards
2007 Sébastien Buemi et Ulrich Giezendanner
2008 A1 Team Switzerland
2009 Fabio Leimer
2010 Peter Sauber
2011 Marcel Fässler
2012 (pas d'attribution)
2013 Fabio Leimer
2014 Sébastien Buemi
2015 Stefano Comini
2016 Neel Jani
2017 Paul Gutjahr et Daniel Fausel
2018 Mario Illien
2019 Sébastien Buemi
2020 Fredy Lienhard
2021 (pas d'attribution)
2022 (pas d'attribution)
2023 Louis Delétraz
2024 Andreas Jenzer
La saison est à peine terminée pour la plupart des pilotes de course qu'elle reprend déjà. Samedi, la première course de Formule E 2024/2025 aura lieu à São Paulo – avec (les habituels) trois Suisses.
Les Suisses ont joué un rôle prépondérant dans la Formule E au cours des dix dernières années (vous en saurez d'ailleurs plus dans l'annuaire «RENNSPORT SCHWEIZ» qui paraîtra prochainement). Depuis plus de deux ans, l'histoire d'un succès suisse dans la série électrique avance un peu au ralenti. En effet, il n'y a plus eu de victoire suisse en Formule E depuis le 14 août 2022. A l'époque, à Séoul (Corée du Sud), Edoardo Mortara (37 ans) s'était imposé devant le Belge Stoffel Vandoorne et le Britannique Jake Dennis.
Reste à savoir si cela changera le samedi 7 décembre, lors du coup d'envoi de la Formule E à São Paulo, ou au cours de la saison 2024/2025. Comme ces deux dernières années, les trois mêmes Suisses seront au départ: Sébastien Buemi (chez Envision Racing), Edoardo Mortara (chez Mahindra Racing) et Nico Müller (nouveau chez Andretti Formula E). La performance de Müller est particulièrement attendue. Son passage d'ABT à Andretti pourrait enfin propulser le Bernois sur le devant de la scène. La prudence est toutefois de mise: Ce sont justement les équipes clientes Andretti (Müller) et Envision (Buemi) qui ont eu des difficultés à démarrer lors des tests de pré-saison à Jarama.
Mortara espère lui aussi obtenir un bien meilleur résultat. Le Genevois s'est souvent retrouvé sur la touche avec Mahindra cette saison. Il y a tout de même une lueur d'espoir pour lui aussi: Mahindra ne fournit plus d'équipe cliente pour la saison à venir et peut donc se concentrer pleinement sur l'équipe d'usine.
Sur le plan technique, les trois Suisses sont confrontés à un nouveau défi. Après les deux premières années de Gen3, un nouveau véhicule sera à nouveau utilisé en Formule E pour les deux prochaines années. La Gen3 Evo dispose pour la première fois d'une traction intégrale. Celle-ci permet à la voiture de course électrique de passer de 0 à 100 km/h en 1,86 seconde, ce qui permet à la Formule E de dépasser même la Formule 1 en termes d'accélération pure. Toutefois, le mode quatre roues motrices n'est pas disponible tout le temps. Il ne peut être utilisé qu'au départ, en mode Attack et lors des duels de qualification. En 2024/2025, un nouveau mélange de pneus de Hankook sera également utilisé. Le pneu unique, nettement plus tendre, doit également permettre d'obtenir des temps plus rapides.
Il faudra croiser les doigts pour les trois Suisses samedi à partir de 18h05 (CET). Les courses seront diffusées en livestream sur Internet. En plus c'est la chaîne privée DF1 qui se charge de la retransmission depuis la saison 2024.
Les classements actuels des points de l'insigne sportif ont été publiés par Auto Sport Suisse.
Fin novembre, les derniers résultats pour la répartition des points de l'insigne sportif ont été remis et les classements ont ainsi pu être établis et publiés. Les nouveaux classements peuvent être consultés ici.
Les insignes sportifs ont également été envoyés à tous les gagnants fin novembre.
L'insigne sportif sert à rendre hommage aux performances des sportifs suisses dans les différentes compétitions nationales et internationales. La Commission sportive nationale (CSN) d'Auto Sport Suisse est responsable de la réglementation et en particulier de l’échelle de remise.
En 2025, Auto Sport Suisse continuera de récompenser les pilotes qui roulent avec du Synfuel, c'est-à-dire du carburant exempt de combustibles fossiles, par un Cashback de 500 francs.
Ceux qui ont participé en 2024 à au moins quatre manifestations des Championnats suisses automobiles avec du Synfuel ont été récompensés par Auto Sport Suisse avec un Fossil Free Fuels Cashback de 500.- francs. Jusqu'au début de la saison à Frauenfeld, huit pilotes s'étaient inscrits à l'action Synfuel Cashback. Cinq autres les ont rejoints au cours de la saison. Dans une coupe, le «PSA-Transition-Trophy», le carburant sans énergie fossile a été utilisé par tous les pilotes participant à l'opération. Tous les coureurs avaient volontairement opté pour le Synfuel avant l'annonce de l'action et ceux qui sont arrivés plus tard ne s'attendaient pas à un cashback, faute de courses suffisantes, et ont tout de même acheté un baril de Synfuel et roulé avec.
«Par rapport au potentiel de pilotes qui pratiquent chez nous l'une des trois disciplines de la course automobile, plus d'une douzaine de pilotes est une première marque certainement perfectible», déclare Patrick Falk, directeur de l'ASS, un peu désabusé. «Bien sûr, il peut ou doit toujours y avoir plus, surtout à long terme, mais pour l'instant, nous pouvons être satisfaits. Néanmoins, nous devons, du côté d'Auto Sport Suisse, examiner des mesures d'accompagnement ciblées afin d'atteindre un plus grand nombre d'utilisateurs de Synfuel. Les raisons monétaires ne doivent pas être les seules à motiver le passage à un carburant exempt d'énergie fossile. Nous ne pourrons vérifier si Synfuel marquera durablement l'avenir du monde – et pas seulement celui du sport automobile – qu'après d'éventuelles études à long terme. Peut-être y aura-t-il à l'avenir d'autres formes de propulsion alternatives et il ne faut en aucun cas se fermer à celles-ci. Pour l'instant, les pilotes et aussi les usagers de la route privés devraient essayer de tirer le meilleur parti des possibilités existantes, afin que le sport automobile puisse être pratiqué le plus longtemps possible en Suisse à l'avenir.»
A l'origine, l'action était limitée à l'année du jubilé 2024 (20 ans d'Auto Sport Suisse). Maintenant, l'association a décidé de soutenir l'utilisation de Synfuel dans le même style en 2025.
Pour pouvoir participer à l'action d'Auto Sport Suisse, les pilotes doivent remplir les conditions suivantes:
Le/la pilote doit s'inscrire et participer à au moins quatre manifestations des championnats suisses automobiles (slalom, course de côte, rallye) avec du carburant sans fossile. Ces quatre manifestations peuvent également être disputées dans le cadre de plusieurs championnats (p. ex. deux rallyes et deux slaloms ou deux slaloms et deux courses de côte).
Le pilote doit pouvoir prouver qu'il utilise du carburant sans fossile (les commissaires techniques peuvent effectuer des contrôles aléatoires). Les caractéristiques du carburant doivent être conformes aux règlements en vigueur (entre autres RON 95 à 102) et aux prescriptions relatives au carburant sans fossile.
Le/la pilote doit participer aux manifestations correspondantes avec les numéros de départ verts, conformément aux dispositions de la CSN. Pendant les manifestations, le/la pilote doit en outre fixer un autocollant (Ø20 cm) mis à disposition par Auto Sport Suisse dans la zone du réservoir.
Le formulaire d'inscription pour le Fossil Free Fuels Cashback 2025 est joint.
Pour Karen Gaillard (23 ans), Noël a eu lieu un mois plus tôt cette année. En 2025, la Romande sera confrontée à de nouveaux défis, notamment à Daytona.
Cette saison, Karen Gaillard a déjà pu goûter au premier air des 24 heures du Mans dans le cadre de la Michelin Le Mans Cup en tant que membre de l'équipe Iron Dames. En 2025, elle participera à sa première véritable aventure de 24 heures. La jeune femme de 23 ans originaire de Riaz (FR) participera pour la première fois à la légendaire course de 24 heures de Daytona les 25 et 26 janvier. La jeune pilote soutenue par DIMAB Motorsport by ANS et Iron Dames partagera lors de cette course une Porsche avec la Soleuroise Rahel Frey et ses coéquipières Sarah Bovy et Michelle Gatting.
Mais ce n'est pas tout: un autre défi attend Gaillard en 2025. Lors des journées d'essai au Castellet, l'ancienne pilote de karting s'est imposée face à sept autres pilotes talentueux et est devenue la toute première femme à s'assurer un cockpit dans la Porsche Carrera Cup France en tant que pilote junior. Six courses sont au programme. Le coup d'envoi sera donné le premier week-end d'avril sur le circuit de Catalunya à Barcelone.
Le Championnat suisse de montagne 2025 s'est enrichi d'une nouvelle course. La course de côte de Massongex, dans le canton du Valais, a été ajoutée au calendrier après coup.
En 2023, Massongex a accueilli pour la dernière fois une course de côte. Cette année, l'organisateur a annulé l'événement fin mai. Les raisons invoquées étaient des coûts d'exploitation croissants ainsi qu'un manque de personnel d'exploitation. La course au départ de la vallée du Rhône fera son retour pour la saison 2025!
La Commission sportive nationale (CSN) a pris connaissance, par le biais d'une demande du comité Championnats datée du 22 novembre 2024, du fait que la course de côte Massongex-Vérossaz a déposé son inscription au calendrier avec environ 50 jours de retard. La CSN peut prendre des décisions en donnant son accord écrit à une demande, en règle générale également écrite, et c'est ce qu'elle a fait dans le cas actuel.
Aujourd'hui, 27 novembre 2024, 12h00, la CSN a approuvé la demande d'inscription de la course de côte Massongex-Vérossaz du 6 juillet 2025 par 11 voix sur 14 (avec 3 abstentions). Ainsi, le calendrier du championnat suisse de montagne 2025 se présente comme suit:
14/15 juin, Hemberg et La Roche-La Berra
29 juin, Reitnau
5/6 juillet, Massongex
19/20 juillet, Ayent-Anzère
15-17 août, Les Rangiers
30/31 août, Oberhallau
13/14 septembre, Gurnigel
20/21 septembre, Les Paccots
Lors de la course de côte d'Oberhallau 2024, des incidents ont eu lieu entre deux détenteurs d'une carte de presse et des commissaires de piste ainsi que des représentants de la direction de la course/sécurité de la piste. Après avoir déposé une prise de position, la fédération a maintenant averti les deux personnes incriminées.
Auto Sport Suisse a donné un avertissement à l'encontre de Bernhard et Joshua Braegger. La raison: une plainte a été déposée auprès d'Auto Sport Suisse par lettre du 20 septembre 2024 par les représentants responsables de la direction de course à Oberhallau, selon laquelle des incidents se seraient produits entre les Braegger et les commissaires de piste ainsi que les représentants de la direction de course/sécurité de la piste lors de la manifestation «course de côte à Oberhallau».
Les accusés ont ensuite déposé une prise de position correspondante de leur part. Après examen par le président de la commission de discipline (CD), celui-ci a décidé de renoncer à une audition ou à une convocation. Au lieu de cela, le président de la CD a prononcé un avertissement (sans amende, sans suspension, sans retrait de licence) en application de l'article 2 des dispositions du règlement sportif national (RSN). Si le cas devait se reproduire, la CD interviendrait.
Par la publication de ce «cas», Auto Sport Suisse souhaite une fois de plus rappeler avec insistance que tous les acteurs du sport automobile et du karting, et en particulier les titulaires d'une licence (par analogie, une carte de presse vaut également comme licence), doivent connaître les règlements en vigueur de la FIA (ou de l'ASS) et s'y conformer. Le respect des règlements et des instructions des officiels est la base d'une coexistence fonctionnelle sur et en dehors de la piste de course, respectivement au sein d'une manifestation.
Le début de la saison du Championnat suisse de la montagne, avec la collision de dates entre Hemberg et La Roche, a donné lieu à de nombreuses discussions. Nous livrons ici volontiers quelques éléments de contexte et expliquons comment cette situation malheureuse s'est produite.
Le tollé et l'incompréhension ont été grands sur la scène nationale lorsqu'il a été annoncé que le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse de la montagne 2025 aurait lieu les 14 et 15 juin à Hemberg et à La Roche. Mais cette collision de dates a ses raisons. Pour une meilleure compréhension, nous souhaitons les rendre publiques ici.
Immédiatement après l'annonce de la collision de dates entre La Roche-La Berra et Hemberg, le comité Championnats d'Auto Sport Suisse a pris contact avec les deux organisateurs à la mi-août 2024 et a organisé une vidéoconférence. Dans le cadre de cette conférence, il a été expliqué comment la collision des dates s'était produite (Hemberg est resté fidèle à sa ligne de dates et a saisi les dates selon le rythme du calendrier, La Roche-La Berra était d'avis que la date saisie correspondait à des votes antérieurs selon lesquels Hemberg avait toujours lieu le deuxième week-end de juin) et les deux organisateurs ont été priés d'examiner d'autres dates d'organisation et de définir une nouvelle date pour 2025. Malgré des efforts intenses de part et d'autre, ni La Roche-La Berra ni Hemberg n'ont pu être déplacés à une autre date. Dans ce cas, il faut tenir compte de nombreux facteurs et circonstances extérieures qui sont souvent inconnus des personnes extérieures.
Un report à la Pentecôte n'était pas envisageable pour les deux organisateurs, car aucune manifestation de sport automobile ne peut être organisée à cette date dans les deux cantons. A La Roche, un grand chantier de plusieurs mois s'ouvrira immédiatement après la course (assainissement de la traversée du village) et toute l'infrastructure pour les places de stationnement et les parkings sera supprimée; de plus, le tourisme estival débutera à La Berra et l'accès ainsi que les places de stationnement à l'arrivée seront réservés au tourisme. Dans la région de Hemberg, une grande fête de gymnastique se déroulera juste avant la course de côte, ce qui bloquera toutes les ressources en termes d'infrastructure et de personnel. Déplacer la course en dehors du calendrier existant, en juillet ou en août, aurait également causé d'énormes problèmes de personnel à toutes les dates de remplacement possibles, car de nombreux bénévoles engagés pour la course de montagne de Hemberg sont également engagés dans d'autres manifestations régionales.
Il n'est pas possible d'avancer l'une des deux manifestations au mois de mai, car la date de fauchage des prairies riches en espèces situées sur les circuits de course est prescrite par la loi et les agriculteurs ne doivent pas l'enfreindre, sous peine de causer des dommages trop importants à la nature. Il s'agit ici de respecter les lois et les prescriptions en vigueur en matière de politique agricole afin de ne pas compromettre les futures éditions.
Même s'il est difficile à comprendre pour l'un ou l'autre, un tel chevauchement de données n'est pas facile à résoudre et aucune des personnes impliquées ne s'est départie de sa responsabilité, mais a cherché des solutions qui, de toute évidence, n'existent pas. A l'heure actuelle, il n'est pas possible d'éviter la collision des données.
La CSN s'est donc retrouvée confrontée au dilemme de devoir organiser deux manifestations importantes du Championnat suisse de la montagne le même week-end. Les responsables étaient conscients que toute décision – que ce soit maintenant pour la course de côte de Hemberg ou pour la course de côte La Roche-La Berra – provoquerait un tollé concernant le championnat suisse. Après une analyse du potentiel (environ 500 pilotes participent à des courses de montagne en Suisse, les officiels et les commissaires de piste sont à peu près aussi nombreux en Suisse romande qu'en Suisse alémanique, le gros des spectateurs est généralement régional, etc.), on est arrivé à la proposition d'inscrire les deux événements à la même date au calendrier du championnat suisse. Nous avons déjà eu des courses pour le championnat suisse de slalom en même temps que pour le championnat suisse de montagne ou le championnat suisse de rallye. Le chevauchement d'une discipline le même week-end ne s'est jamais produit, mais c'est tout à fait faisable d'un point de vue réglementaire et cela vaut la peine d'essayer pour les raisons mentionnées.
Si la CSN avait choisi La Roche-La Berra comme course du championnat suisse, des critiques se seraient élevées pour dire qu'il n'y a que 150 places de départ et que les mêmes personnes qui se plaignent actuellement sur les médias sociaux de la collision des dates sont les premières à se plaindre lorsqu'elles ne peuvent pas participer à l'événement en raison de la limite de participants. Si la CSN avait choisi Hemberg comme course de championnat suisse, des critiques se seraient élevées pour dire que l'on aurait d'une part favorisé les Suisses alémaniques et d'autre part choisi un parcours court qui, comparé à La Roche-La Berra, ne serait pas assez compétitif pour être classé en championnat suisse.
Quelle que soit la décision prise par la CSN, elle est de toute façon erronée du point de vue de certains spécialistes. «Je considère qu'il est naïf, voire stupide, d'envisager qu'une telle collision de données ait été sciemment recherchée par les organisateurs ou même par Auto Sport Suisse», déclare Patrick Falk, directeur de l'ASS. «Certains acteurs de notre scène n'ont tout simplement pas compris l'ampleur d'une planification annuelle et ne se sont eux-mêmes jamais engagés dans l'organisation d'une telle manifestation. En effet, nous ne disputons pas nos championnats sur des circuits permanents et les influences extérieures et les législations font que l'on ne peut pas disposer librement de ces infrastructures.»
De plus, la CSN a précisé que si, suite à l'attribution du statut de Champion de Suisse, l'un des deux organisateurs décidait de modifier la date de sa manifestation, elle se montrerait bien entendu coopérative. «Je suis sûr que l'on peut également tirer l'un ou l'autre aspect positif de cette solution spéciale», déclare Falk. «Le président du comité d'organisation de Hemberg, Christian Schmid, a déjà déclaré que la décision de la CSN l'avait certes surpris sur le moment, mais qu'il la comprenait malgré tout. Schmid est d'avis que nous y arriverons ensemble. Après tout, nous sommes tous dans le même bateau.»
Deux jeunes Suisses se sont fait remarquer lors de la finale de la WSK à Crémone: Albert Tamm avec une victoire grandiose chez les Minis, Chiara Bättig avec des débuts en fanfare chez les seniors.
Ce week-end, la dernière course WSK de la saison s'est déroulée à Crémone, là où le Championnat suisse de karting autobau 2025 se déroule pour la première fois. Comme d'habitude, quelques Suisses et Suissesses étaient au départ, dont Albert Tamm. Le jeune Tessinois, qui vient de fêter ses douze ans, s'est une fois de plus retrouvé en tête de la course. Encore deuxième lors de la pré-finale, Tamm a pris le départ de la finale en quatrième position, d'où il s'est battu pour remonter à la deuxième place avant de prendre la tête à deux tours de la fin. Au classement général, Tamm a fait un grand bond en avant et s'est assuré la troisième place chez les minimes au classement final de la WSK Final Cup.
Le week-end prochain, Tamm sera déjà de retour à la finale de la Champions of the Future Academy. Là aussi, le Champion suisse des Super Minis de 2023 tentera de décrocher une place sur le podium. Lors de la finale à Abu Dhabi, Tamm ne peut certes plus être champion, mais il veut absolument défendre sa deuxième place.
Chiara Bättig était également présente à la finale de la WSK à Crémone. Pour ses débuts en tant que senior, la triple championne suisse junior s'est classée 9e. La jeune Zurichoise s'est même classée troisième en pré-finale pour sa nouvelle équipe Victorylane, pour laquelle elle continuera à s'aligner sur la scène internationale l'année prochaine.
Vendredi soir passé, les champions suisses ont été honorés dans le cadre du «Dîner des champions» d'Auto Sport Suisse. Le prix Auto Sport Suisse Award a également été décerné en parallèle (à Andreas Jenzer) et le gagnant du projet Young Drivers 2024 (Tiziano Kuznini) a été révélé.
Environ 120 invités ont participé à la cérémonie de remise des prix de l'association Auto Sport Suisse qui a eu lieu cette année à l'hôtel Bellevue à Berne. Les champions suisses des Championnats automobiles de cette année ont été distingués dans six catégories. Werner Augsburger, ancien «chef de mission» chez Swiss Olympic, a été chargé de l'animation (comme l'année précédente). À côté des vidéos enregistrées par Bernhard Braegger, le responsable des «Amis du sport automobile suisse», la saxophoniste Keeshea a contribué à l'ambiance festive.
Contrairement aux années précédentes, seuls les champions suisses ont été cette fois-ci récompensés. Les divers vainqueurs de coupes et de trophées ont déjà reçu leurs trophées une semaine auparavant, lors de la soirée du bénévolat. Gauthier Hotz est l'un de ceux qui ont «raflé la mise» lors des deux manifestations. Le jeune pilote de 21 ans a non seulement remporté la Coupe des Rallyes 2024 et s'est d'emblée classé 4e au classement général du Championnat suisse des Rallyes, mais il a également été sacré Champion suisse des Rallyes juniors le vendredi soir. Cette année, Hotz a prouvé à plusieurs reprises qu'il est bien parti pour suivre les traces de son père Grégoire, qui a été huit fois champion de Suisse des rallyes. Le week-end prochain, Hotz jr. prendra pour la première fois le départ en Italie au volant d'une voiture de Rally2.
Le titre que Hotz jr. vise a été remporté cette année par le Jurassien Michaël Burri et son copilote Gaëtan Aubry lors d'une finale dramatique. Tous deux ont réceptionné leur prix pour la victoire au Championnat suisse des rallyes 2024 à Berne lors de la cérémonie officielle des champions, le copilote Aubry portant toujours son pied dans une attelle après son grave accident au Rallye du Valais. La deuxième place est allée à Mike Coppens/Christophe Roux. Le fils de l'ex-star du ski Philippe Roux a reçu les trophées à la place de Coppens, qui n'a malheureusement pas pu venir. Le jeune Thibault Maret et son copilote Christophe Cler sont également montés sur le podium. Les trois équipes ont disputé la saison 2024 sur des Skoda Fabia.
Dans le Championnat suisse de la montagne, Robin Faustini est arrivé pour la première fois depuis 2010 en tête de la catégorie voitures de course avec un pilote qui n'est ni Marcel Steiner ni Éric Berguerand. L'Argovien a dominé la saison 2024 à volonté et a remporté les sept courses de côte, dont trois en un temps record. S'il existait un titre de «meilleur pilote 2024», le pilote de Nova-Proto Faustini l'aurait amplement mérité; à peu près toutes les personnes présentes à l'hôtel Bellevue de Berne ont été d'accord sur ce point. La deuxième place a été remportée par Thomas Amweg (également sur Nova Proto). Le père de Faustini, Simon Hugentobler (Osella FA30), a quant à lui reçu fièrement le pichet en étain pour la troisième place. Dans la catégorie des voitures de tourisme, le titre est revenu pour la deuxième fois consécutive à Bruno Sawatzki. Le pilote Porsche s'est imposé avec succès la saison dernière face à Roger Schnellmann (Mitsubishi Evo8) et Stephan Burri (VW Scirocco).
Le Championnat suisse junior, qui comprend quatre courses de slalom et quatre courses de côte, a été remporté par Jannis Jeremias avec le maximum de points sur sa VW Polo. La deuxième place de cette catégorie est revenue au Valaisan Lionel Ryter qui, avec beaucoup de malchance, n'a pas pu marquer de points lors de la dernière course au Gurnigel en raison d'un problème technique sur sa Formule Renault. La troisième place chez les jeunes pilotes est allée à Steven Chiquita sur BMW E30.
Philip Egli a remporté son premier titre de champion de Suisse. Le natif de Glaris a été, tout comme Faustini, une valeur sûre au cours de la saison passée. Au volant de sa Formule 3 Dallara, Egli a remporté toutes les victoires du jour dans le Championnat suisse des slaloms et a donc également mérité son titre de champion. La deuxième place a été remportée par Lukas Eugster, ami et concurrent de longue date d'Egli, sur une Ligier-Honda. La troisième place est revenue à Christian Bralla (malheureusement absent) sur sa Fiat X1/9.
Les nombreux trophées remis aux champions suisses ont été complétés par d'autres récompenses. Le propriétaire de l'équipe et promoteur de la relève Andreas Jenzer a reçu l'Auto Sport Schweiz Award 2024 pour ses prestations et ses mérites en faveur du sport automobile suisse. Lui et sa compagne Esther Lauber dirigent depuis plus de 30 ans l'équipe Jenzer Motorsport à Lyss, dans le canton de Berne. Plus de 50 jeunes pilotes suisses ont suivi leur «formation» chez Jenzer.
Le «Projet Young Driver» de l'année a également été récompensé dans le cadre de la cérémonie officielle des champions. Ce titre a été décerné en 2024 au pilote de karting lucernois Tiziano Kuznini. Ce dernier a été très heureux de remporter le projet Young Drivers 2024 et le prix de 30’000 francs qui y est associé. Kuznini sait déjà ce qu'il fera en 2025: «Mon projet est de faire de la Formule 4. Cela a toujours été mon rêve. En remportant le PYD, je me suis un peu plus rapproché de ce rêve.» Kai Perner s'est quant à lui réjoui de la deuxième place (comme l'année précédente). Maxim Harder a terminé troisième. Tous deux ont fait très bonne figure lors du test de formule 4 à Bresse.
Tous les trois premiers du Championnat suisse ont reçu des cadeaux supplémentaires. Chaque champion ou championne suisse s'est vu offrir par update Fitness un abonnement d'un an. Auto Sport Suisse tient à remercier chaleureusement tous les sponsors des prix en nature.
Le top 3 de toutes les catégories
Championnat suisse des slaloms
1. Philip Egli, E2-SS/Dallara F393
2. Lukas Eugster, E2-SC/Ligier-Honda
3. Christian Bralla, E1/Fiat X1/9
Championnat suisse des rallyes
1. Michaël Burri/Gaëtan Aubry, Rally2/Skoda Fabia
2. Mike Coppens/Christophe Roux, Rally2/Skoda Fabia
3. Thibaut Maret/Christophe Cler, Rally2/Skoda Fabia
Championnat suisse Rallye Junior
1. Gauthier Hotz/Romain Gauch, R4/Peugeot 208
2. Jérôme Nanchen/Ryan Monnet, R4/Opel Corsa
Championnat suisse de la montagne des voitures de course
1. Robin Faustini, E2-SC/Nova NP01-Emap
2. Thomas Amweg, E2-SC/Nova NP01-Helftec
3. Simon Hugentobler, E2-SS/Osella FA30
Championnat suisse de montagne des voitures de tourisme
1. Bruno Sawatzki, IS/Porsche 911 Cup
2. Roger Schnellmann, E1/Mitsubishi Lancer
3. Stephan Burri, IS/VW Scirocco
Championnat suisse junior
1. Jannis Jeremias, IS/VW Polo
2. Lionel Ryter, E2-SS, Formule Renault
3. Steven Chiquita, E1/BMW E30
D'autres photos sont disponibles sur:
Ces derniers jours, les formulaires de renouvellement 2025 ont été envoyés aux pilotes qui étaient en possession d'une licence annuelle (REG/NAT/INT) en 2024. Les formulaires de demande pour une première licence peuvent être commandés dès maintenant par e-mail ou par téléphone auprès du secrétariat : info@motorsport.ch ou 031 979 11 11.
Les formulaires de licence pour les concurrents collectifs, la licence annuelle LOC, la licence d'entraînement, la licence SIM-Racing, la licence REG-Gast ou la licence IT-D1 ainsi que pour les commissaires sont disponibles ici pour téléchargement à partir du 1er décembre 2024: https://motorsport.ch/de/autos...
Ceux qui doivent encore demander une licence pour la saison 2024 ou qui souhaitent adapter leur degré de licence actuel pour la saison en cours ont la possibilité de le faire jusqu'au 30.11.2024.
Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute question concernant les licences 2025.
Auto Sport Suisse
En 2025, il y aura une nouvelle édition du Championnat suisse junior. Le championnat inter-compétitions comprendra comme cette année huit courses.
Quatre slaloms, quatre courses de montagne: Telle est également la situation de départ du Championnat suisse juniors pour 2025. Et comme cette année, seuls les trois meilleurs résultats par discipline seront pris en compte la saison prochaine. Cela signifie que: Le plus mauvais résultat en montagne et le plus mauvais résultat en slalom seront supprimés.
Le calendrier n'est plus identique à celui de cette année. Alors qu'en 2024, les slaloms de Frauenfeld, Bière, Bure et Chamblon comptaient pour le championnat junior, l'année prochaine ce seront Frauenfeld, Ambri 1 et 2 ainsi que Chamblon. Lors des courses de montagne, des points ont été attribués cette saison pour le classement junior aux endroits suivants: Hemberg, La Roche, Oberhallau et Gurnigel. En 2025, les courses de Reitnau, Anzère, Gurnigel et Les Paccots seront prises en compte.
Aperçu des dates:
Slaloms
26 et 27 avril, Frauenfeld
10 mai, Ambri
11 mai, Ambri
21/22 juin, Chamblon
Course de côte
29 juin, Reitnau
19/20 juillet, Anzère
13/14 septembre, Gurnigel
20/21 septembre, Les Paccots
Le lundi 25 novembre 2024 aura lieu à Berne le traditionnel "Marché des oignons".
Le bureau d'Auto Sport Suisse sera donc ouvert le lundi 25.11.2024 de 09h00 à 12h00 et sera fermé l'après-midi.
A partir du mardi 26.11.2024, nous serons à nouveau à votre disposition aux heures d'ouverture habituelles.
Samedi dernier, dans le cadre des festivités de son 20e anniversaire, Auto Sport Suisse a invité tous les officiels/commissaires licenciés travaillant à titre bénévole à une soirée conviviale à Rubigen (BE).
Sans eux, la roue ne tourne pas. Les officiels/commissaires bénévoles licenciés (commissaires sportifs, directeurs de course, commissaires techniques, chronométreurs, commissaires de piste, etc.) sont indispensables dans le sport de course. Ce n'est que grâce à leur engagement sans faille et à leur énorme passion que les courses, quelles qu'elles soient, peuvent avoir lieu. C'est pourquoi, à l'occasion de son 20e anniversaire, l'association Auto Sport Suisse a organisé une soirée du bénévolat pour les remercier. Environ 200 des 450 licenciés invités ont répondu à l'invitation d'Auto Sport Suisse.
Parmi les invités se trouvaient également les vainqueurs de toutes les épreuves de la Coupe et de trophées 2024. Les distinctions pour leurs performances 2024 leur ont été remises au cours de la soirée, ainsi qu'aux deuxième et troisième du classement, par Andreas Michel (président de la CSN), Hubert Wenger (comité des officiels) et Jean-Thierry Vacheron (comité des championnats), les prix de la Coupe de la Montagne étant offerts par le fabricant de pneus Yokohama, sponsor de la Coupe de la Montagne Suisse.
Parmi les gagnants et les gagnantes de cette année, on trouve:
Jean-François Chariatte, Coupe de la Montagne
Gauthier Hotz et Romain Gauch, Coupe du Rallye
Eddy et Florence Bérard, VHC
Laurent et Florence Pernet, VHRS
Vanessa Zenklusen, Coupe des dames
Outre la partie officielle, cette soirée au centre Rubigen (BE) était consacrée aux jeux. Bowling, billard et baby-foot étaient au programme. Le pianiste de boogie-woogie Nico Brina a assuré l'ambiance musicale.
Yannick Stampfli (23 ans), le plus jeune commissaire présent, et Rudolf Toedtli (82 ans), le plus âgé commissaire préseant, ont également été récompensés d'un prix spécial au nom de toutes les personnes présentes. Entre Stampfli et Toedtli, il y a presque 60 ans de différence - mais pas la joie et la passion pour et dans le sport automobile.
D'autres photos se trouvent sous: https://motorsport.ch/de/galer...
Raffaele Marciello a manqué de peu sa deuxième victoire consécutive à Macao ce week-end lors de la GT World Cup. En revanche, Ranko Mijatovic a remporté le titre NLS au Nürburgring.
Trois Suisses pouvaient légitimement espérer un résultat de premier plan lors de la 71e édition du Grand Prix de Macao. Raffaele Marciello s'est créé la meilleure position de départ. Lors de la course de qualification, le Tessinois a été le numéro 1 incontesté et s'est ainsi assuré la pole position pour la course principale du dimanche. Il a également pris la tête de la course et l'a conservée jusqu'à deux tours de la fin. C'est alors que le pilote Ferrari et vainqueur du Mans Antonio Fuoco l'a dépassé. Mais Marciello est resté sur les talons de l'Italien et un contact s'est produit au moment de freiner dans le fameux virage de Lisboa.
La question de la responsabilité a ensuite été longuement débattue: Marciello, visiblement en retard sur les freins, a attaqué à l'intérieur. Fuoco s'est engagé dans la zone de freinage – une manœuvre très controversée parmi les pilotes de course, qui est sanctionnée dans certaines séries et pas dans d'autres. Les deux pilotes sont allés tout droit et ont enterré leurs espoirs de victoire dans la zone de dégagement de l'Avenida de Amizade. Au lieu de monter sur le podium, Marciello s'est retrouvé 18e, tandis que les deux autres Suisses, Edoardo Mortara et Ricardo Feller, ont terminé 7e et 8e.
En revanche, un autre Suisse a exulté: Ranko Mijatovic. L'homme de 38 ans originaire d'Egerkingen a remporté le titre de la série d'endurance ADAC Nürburgring avec Sven Markert et Toby Goodman au terme d'une finale passionnante. Au volant de la BMW M240i Racing de l'équipe Adrenalin Motorsport Mainhattan Wheels, le trio a remporté sa sixième victoire de classe lors de la huitième course et a ainsi couronné sa saison par le titre de cette série de courses nationales très populaire en 2024.
Après un abandon lors de la troisième course de la NLS, Mijatovic et ses collègues avaient presque fait une croix sur le championnat. Mijatovic s'était lui aussi déjà mentalement résigné au titre de vice-champion, mais il s'est naturellement d'autant plus réjoui de ce titre: «Nos concurrents ont vraiment joué de malchance lors des deux dernières courses. Dans mon cas particulier, je dois dire que la chance n'a pas toujours été de mon côté non plus. Aujourd'hui, c'était différent et je suis vraiment fier.»
Albert Tamm a également remporté sa deuxième victoire finale dans le cadre de la Champions of the Future Academy lors de la cinquième course à Al Ain, aux Émirats arabes unis. Le jeune Tessinois occupe la deuxième place du championnat, une place que Tamm veut absolument défendre lors de la finale des 3 et 4 décembre à Al Forsan. Il ne peut plus rien faire devant. Le titre revient au Belge Priam Bruno.
Le calendrier du Championnat suisse des rallyes 2025 est prêt: Cinq rallyes sont au programme. Nouveauté: l'année prochaine, il n'y aura plus de résultat biffé!
Le calendrier du Championnat suisse des rallyes 2025 est également disponible. Et là aussi, il y a un grand changement. Au lieu de six manches, il n'y en aura que cinq l'année prochaine. Le calendrier se présente en détail comme suit:
Championnat suisse des rallyes 2025
4 et 5 avril, Critérium jurassien
5-7 juin, Rallye du Chablais
4/5 juillet, Rallye Bourgogne Côte Chalonnaise (F)
26-27 septembre, Rally del Ticino
23-25 octobre, Rallye du Valais
Le Rallye Mont-Blanc Morzine en France ne figure plus au calendrier du CS. Et cela signifie qu'il n'y aura plus non plus de résultat biffé en 2025! Le contexte de ces décisions: Avec une manche en moins, on veut tenir compte de l'évolution des coûts pour les pilotes et les longues distances de rallye. En outre, la réduction d'une manche à l'étranger doit représenter une priorité pour les manifestations suisses.
Le calendrier est également valable sous cette forme pour le Championnat suisse des rallyes juniors, pour la Coupe suisse des rallyes et pour la Coupe suisse des véhicules historiques (VHC). Le VHRS sera présent à quatre rallyes, mais pas au Tessin.