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09.12.2022 Eric Berguerand: «Le titre de 2022 était le plus beau!»
Bergeruand Champion Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eric Berguerand: champion suisse de la montagne 2022 © Cornevaux

Eric Berguerand (43 ans) a remporté cette année le championnat suisse de la montagne pour la septième fois. Dans l'interview des champions accordée à Auto Sport Suisse, il révèle: «C'était mon plus beau titre!»

As-tu récupéré de tes efforts lors de la finale suisse de karting à Wohlen?
Eric Berguerand:
(Rires.) Oui, oui... Mais c'était vraiment fatigant. Et on ne fait que vieillir.

Tu as remporté ton septième titre aux courses de côte. Toutes nos félicitations! Lequel était le plus beau de tous?
Je ne roule pas pour les titres. Ce qui m'intéresse, c'est le plaisir. Et pour m'améliorer constamment. Mais si tu me poses une question aussi concrète, c'est le titre 2022 qui est le plus beau. C'était la première fois que je gagnais toutes les courses en un temps record. Je n'avais pas réussi à le faire lors des six autres titres précédents.

Tu as participé à cinq courses et tu les as toutes remportées en un temps record. Comment comptes-tu faire mieux en 2023?
Cela va être difficile. Il y a toujours une marge de progression. A chaque course. Mais c'est toujours une question de risque. Et plus on vieillit, plus les intérêts se déplacent, plus il est difficile de prendre ce risque.

On parle de dixièmes et de centièmes de seconde. Pas de secondes entières, non?
Si tu as une bonne course, que tout va bien – chez le pilote et la voiture. Et si les conditions extérieures sont bonnes, tu peux encore gagner du temps avec une course parfaite. Mais je pense que je suis presque au but.

Quel record de 2022 est le plus «facile» à battre ?
Sans aucun doute celui de Hemberg. On peut encore faire mieux. J'y ai eu des problèmes de pneus cette année.

Quelle est la quantité de travail nécessaire pour une saison comme celle-ci, avec autant de records?
En termes de préparation, ce n'est pas un travail extrêmement lourd. Je connais la voiture et je sais ce que je dois faire. Sur place, c'est plutôt de la sueur. Mais je compare volontiers cela à jouer au loto. Si tu connaissais les numéros à l'avance, ce serait facile et tu n'aurais pas de travail. Mais comme on ne connaît pas les numéros, on a toujours du travail sur place.

De quel record es-tu particulièrement fier?
A celle d'Anzère. C'était une super monté avec beaucoup de plaisir.

Un quotidien valaisan a écrit que tu avais dépassé ton zénith. Ceux qui t'ont vu en action en 2022 ont du mal à le croire. Où est-ce que tu te vois sur le plan de la carrière?
Je n'appellerais pas cela une carrière. Je ne suis pas un professionnel, je ne vis pas de la course. Et il est difficile de dire où j'en suis exactement. La majeure partie de l'ascension est certainement derrière moi. Je me trouve à un autre endroit que Robin Faustini, par exemple. Mais où exactement? Peut-être que je suis en train d'attaquer la descente.

Est-ce que tu t'es fixé une limite? Est-ce que tu t'arrêtes à 50 ans?
Je ne peux pas répondre à cette question. Je remarque que la motivation n'est plus la même. Quand je suis sur place, je fonctionne comme d'habitude. Et alors, j'y trouve aussi du plaisir. Mais le chemin pour y arriver est devenu plus difficile. Comme je l'ai dit, les intérêts se déplacent. Aujourd'hui, j'ai une famille et une entreprise dont je suis responsable.

Mais en 2023, tu seras au départ?
Oui. Je suis curieux de voir combien de courses nous aurons.

Jani Berguerand Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Berguerand (d.) avec Neel Jani lors de la finale de karting à Wohlen © Eichenberger

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