En 2019, Rico Thomann (31 ans) a été sacré champion suisse junior de la montagne. Cette année, il a remporté pour la première fois la Suzuki Swiss Racing Cup.
Rico Thomann connaît le sentiment d'être en haut du classement à la fin de la saison. En 2019, il s'est assuré le titre de champion suisse junior en montagne. Cette saison, il a été le numéro 1 de la Suzuki Swiss Racing Cup, organisée pour la première fois de manière privée par Christian Zimmermann. Ce triomphe n'est pas tombé dans l'escarcelle de Thomann. Depuis des années, il fait partie de l'inventaire permanent de la Suzuki Cup. L'année dernière, il a terminé deuxième au classement général derrière Sandro Fehr. Il avait alors remporté sa première course à Ambri. En 2023, il était encore sixième au classement final. «La Suzuki Cup est très disputée», explique Thomann. Il m'a fallu du temps avant d'arriver tout en haut.»
En 2025, Thomann a mené la danse dès le début. Avec deux victoires de manche à Frauenfeld et un autre triomphe à Bière, le Winterthurois a démarré comme un pompier. Et cela aurait pu être encore mieux: A Bière, il n'a perdu la victoire dans la première des deux courses que parce qu'il a heurté un pylône. En effet, son temps de 3:00,6 min aurait également suffi pour remporter la première course. «La même chose m'est arrivée à Ambri», explique Thomann. «Là aussi, j'ai réalisé le meilleur temps le samedi. Mais là aussi, j'ai malheureusement commis une erreur de porte.»
La décision de remporter le championnat a été prise lors de l'avant-dernière course à Chamblon. Certes, il n'y a obtenu «que» la deuxième place lors de la première course, mais comme son concurrent direct Michaël Béring n'a terminé que septième le samedi, Thomann a pu faire sauter les bouchons de champagne. «Je sais que je peux faire encore mieux», estime Thomann. «Je n'ai pas fait un sans faute à toutes les courses. Mais cela me pousse à aller de l'avant pour l'avenir. Ce qui est intéressant, c'est que cette saison, les temps d'essais étaient souvent meilleurs que les temps en course. Avant, c'était l'inverse. Mais c'est ce que je veux travailler en 2026.»
Une chose qui a aidé Thomann cette saison, c'est le nouveau châssis. «Je suis un freineur tardif», dit Thomann pour décrire son style de conduite. «Dans ce cas, le châssis plus dur me convient naturellement.» Thomann a encore un souhait pour 2026: «Ce serait bien si nous pouvions augmenter encore un peu le nombre de pilotes. Car même si notre catégorie ne fait pas de bruit et que cela ne semble parfois pas spectaculaire chez nous – la lutte pour la tête du classement est extrêmement intéressante!»
Recevez chaque mois les actualités et événements du site Auto Sport Suisse