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12.01.2023 Que fait donc Nicolas Bührer?
Buehrer Oberhallau 1990 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nicolas Bührer en 1990 à Oberhallau sur Ford Sierra Cosworth © Archives Bührer

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel d'ASS. Troisième partie: Que fait donc Nicolas Bührer?

Un record pour l'éternité, est-ce que ça existe? Les 91 victoires de Michael Schumacher en F1 ont longtemps passé pour un score imbattable. Et puis Lewis Hamilton est arrivé. Il est difficile de prévoir si son record actuel (103 victoires) sera ou non battu. En revanche, il y a un autre record qui est probablement établi pour l'éternité, ce sont les 6322 points collectés par Nicolas Bührer à l'insigne sportif d'Auto Sport Suisse.

Introduit en 1947, l’insigne sportif récompense les performances des sportifs automobiles suisses dans les différentes compétitions organisées en Suisse et à l'étranger. Nicolas Bührer est seul en tête (avec un total de 786 victoires) alors que le deuxième, Alain Pfefferlé, ne totalise même pas la moitié des points de Bührer. Des pilotes comme Jo Siffert ou Clay Regazzoni sont loin derrière avec respectivement 1163 et 1036 points. Alors qui donc pourrait bien rattraper Bührer dans ce classement?

Le Biennois a 78 ans, mais le terme de retraité ne fait pas partie de son vocabulaire. Toujours en activité, il gère Bührer & Co. AG, l’entreprise de construction dont il est le propriétaire. «Il n’y a que deux choses qui m'intéressent dans la vie», confie-t-il: «Mon travail et la course automobile!»

Nicolas Bührer a disputé 1033 courses depuis 1969, la dernière en 2019 à Ambri. Il avait encore fait l’achat d’une nouvelle Porsche GT3 RSR à cet effet. «Tant que j'aurai les moyens physiques et cognitifs de courir, je le ferai. À la condition, bien sûr, que mon médecin de famille me donne son feu vert. Mais ça a toujours marché jusqu’ici.»

Après des débuts lors de courses pour non-licenciés, Nicolas Bührer s’essaya très vite aussi au niveau international. «Avec des résultats modestes», tempère-t-il toutefois. Toujours est-il qu'en 1976, il se qualifia pour les 24 Heures du Mans. Il a couru également sur tous les circuits renommés, de Kyalami à la Nordschleife du Nürburgring, avant de se concentrer sur le sport automobile national. Pendant des années, Nicolas Bührer a fait partie des meilleurs, que ce soit au volant d’une Ferrari 365 GTB, d’une Schnitzer-BMW M1 ou de sa voiture préférée, la Ford Sierra Cosworth RS500 d'Eggenberger. «Par rapport à cette Sierra, la Porsche 935 était un jouet en termes de maniabilité.»

Le retour de Bührer, en 2023, dépendra de plusieurs facteurs. «Tout ce que j'ai à faire, c'est de mettre de l'essence, charger la batterie et m’installer au volant», explique le Biennois. «Mais pour être compétitif, il faut le plus de pratique possible.» Reste donc à savoir s'il aura le temps de se préparer. Jusqu'à fin décembre, Bührer était encore occupé par le déménagement de son entreprise. Néanmoins, il est fort possible qu'il ne s'arrête pas à ces 6322 points...

Nicolas Buehrer 2022 quer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nicolas Bührer: «Seul le travail et la course m'intéressent!» © Eichenberger

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