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02.07.2024 Rapport du week-end 16/2024
Mettler 24h Spa 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Yannick Mettler a remporté la Silver Cup à Spa © GTWC

Le week-end dernier, les 24 heures de Spa-Francorchamps ont été le point fort du point de vue international. Cette fois, la victoire au classement général n'a pas été au rendez-vous, mais deux Suisses ont remporté des victoires de classe.

En 2022, Raffaele Marciello a remporté les 24 heures de Spa. Lors de l'édition de cette année, les Suisses n'ont pas réussi à monter sur le podium. En revanche, ils ont remporté deux victoires de classe: Philip Ellis s'est assuré la Gold Cup en se classant septième au classement général sur Mercedes AMG GT3. Yannick Mettler et ses coéquipiers sur la Mercedes #3 de l'équipe GetSpeed ont remporté la Silver Cup. «La course a été très mouvementée et chaotique. Et je ne pense pas que nous ayons été la voiture la plus rapide sur un tour, mais nous avons fait preuve de constance et avons su gérer les conditions difficiles, ce qui nous a donné un avantage», a déclaré Yannick Mettler. Et Philip Ellis a déclaré à propos de son triomphe: «C'était une course difficile. La nuit en particulier a été très intense avec beaucoup de pluie, de nombreuses phases de safety car et des interruptions. Mais nous n'avons jamais abandonné et nous pouvons être fiers de ce résultat.»

Patric Niederhauser, qui a terminé neuvième au volant de la Porsche de Rutronik Racing, a joué un rôle majeur, surtout le matin, lorsque la pluie favorisait les Porsche, et a également terminé la course dans le top 10. Ricardo Feller, le pilote d'usine Audi, a terminé douzième. Marciello a terminé la course à la 24e place aux côtés de la star italienne de la moto Valentino Rossi. La victoire finale des 24 Heures de Spa 2024 est revenue à l'équipe Aston Martin de Nicki Thiim, Marco Sørensen et Mattia Drudi.

La Suisse n'a pas non plus pu se réjouir d'une place sur le podium lors du double header de Formule E à Portland aux Etats-Unis. Mais avec les 5e et 6e places (de Nico Müller), 4e (Edoardo Mortara) et 9e (Sébastien Buemi), le trio suisse n'a jamais aussi bien réussi cette saison.

Mike Müller a fêté sa deuxième victoire de la saison lors de l'ADAC Junior-Cup au Nürburgring. Lors de la deuxième manche, Müller a écopé d'une pénalité de 35 secondes en raison d'une collision. Il occupe la troisième place du championnat après deux courses sur six.

Ellis 24h Spa 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Ellis (2e à partir de la gauche) a remporté la Gold Cup © GTWC

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02.07.2024 Reitnau: Faustini s'impose, mais Amweg le talonne
Burgermeister Faustini Amweg myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le top 3 de Reitnau: Burgermeister, Faustini et Amweg © myrally.ch

Après une pause de cinq ans, une nouvelle manche du Championnat suisse de la montagne a enfin eu lieu dimanche à Reitnau. La victoire du jour est allée – pour la troisième fois cette année déjà – à Robin Faustini.

Robin Faustini estime que Reitnau est la course qu'il respectait le plus. Mais dimanche, le leader du Championnat suisse de la montagne 2024 a réussi à surmonter également cet obstacle. Pour la troisième fois déjà cette saison, il est sorti vainqueur de la journée. En comptant la finale de la montagne des Paccots 2023, Faustini a aligné quatre victoires d'un jour (sur l'ensemble de la saison). Le pilote de Suhr, âgé de 26 ans, est soulagé de l'issue de la course, qui a été disputée à nouveau pour la première fois depuis cinq ans. Les caractéristiques du parcours ont préoccupé Faustini. «Encore plus qu'Hemberg, Reitnau est un circuit sur lequel tu as de bonnes chances de battre les ‹grands› au volant d'une voiture de sport ou de course de 2 litres. C'est pourquoi j'ai déjà perçu de la pression. Mais tout s'est finalement bien passé et je suis évidemment heureux d'avoir maintenant également gagné cette course.»

Faustini a réalisé deux chronos presque identiques sur le court parcours de 1570 mètres et il a distancé son collègue de la marque Nova, Thomas Amweg, de 2,32 secondes à l'addition des deux manches. Amweg a ainsi réussi à se rapprocher nettement plus de Faustini qu'il ne l'avait fait à Hemberg. Là, il manquait encore 4,5 secondes à ce père de famille d'Ammerswil. Le commentaire d'Amweg après la course, à savoir que c'était la première fois qu'il avait vraiment éprouvé du plaisir, peut tout à fait être interprété comme une déclaration de combat. «Lors de la deuxième course, un temps de 47 aurait été possible», estime Amweg. «Mais juste avant l’arrivée, je n’ai pas réussi à passer la vitesse et j'ai dû prendre le dernier virage en cinquième vitesse.»

Amweg myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Thomas Amweg a terminé deuxième lors de sa course à domicile à Reitnau © myrally.ch

La troisième place du classement général est effectivement revenue, conformément aux prophéties de Faustini, à un pilote de voiture de course de 2 litres: Joël Burgermeister. Au volant de sa Tatuus Formule 4, le Thurgovien n'a été que 28 centièmes de seconde moins rapide qu'Amweg lors de la première manche, mais il n'a pas pu faire mieux par la suite. «En terminant troisième derrière les monstres de la puissance et en étant premier de ma catégorie avec plus de cinq secondes d'avance sur le deuxième, ce week-end a tout de même été couronné de succès», a estimé Burgermeister, qui a gagné la bataille pour le podium contre le Langnois Michel Zemp sur son Norma-Helftec-Turbo pour huit dixièmes de seconde. De son côté, Zemp n'était pas satisfait de sa première course. Tout comme à La Roche, la pression d'essence n'avait pas été optimale. Zemp a perdu une seconde sur Burgermeister lors du premier passage. Même le troisième meilleur temps de la deuxième manche n'a ensuite pas suffi à le sauver.

Derrière le top 4, Simon Hugentobler (Osella FA30), Lionel Ryter (Formule Renault 2.0), Christian Balmer (Formule Master) et le pilote Osella Peter Amann d'Autriche se sont classés de la 5e à la 8e place. Le neuvième et par conséquent le pilote de voiture de tourisme le plus rapide a été une fois de plus Roger Schnellmann au volant de sa Mitsubishi Evo 8 (vainqueur E1 plus 3500 cm3). «Sur le plan de la conduite, je n’étais pas en top forme. Par ailleurs, j'ai utilisé des pneus usagés», estime Schnellmann. «Cependant, cela a suffi dans la lutte pour la victoire chez les voitures de tourisme grâce à une avance d'à peine 1,5 seconde.» Signalons en passant qu’à Reitnau, le Championnat suisse de la montagne dans la catégorie des voitures de tourisme a été traditionnellement une affaire schwytzoise. Derrière Schnellmann de Wangen se sont classés son collègue de marque Thomas Kessler de Siebnen, Reto Steiner (Ford Escort) d'Unteriberg (vainqueur E1 jusqu'à 3500 cm3) et Danny Krieg (VW Golf) d'Altendorf (vainqueur E1 jusqu'à 2000 cm3). Le meilleur pilote non schwytzois et deuxième de sa catégorie (derrière Reto Steiner) a été Simon Wüthrich sur sa Golf-Turbiene.

Schnellmann myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Roger Schnellmann a mené un quatuor de voitures de tourisme schwytzoises © myrally.ch

Pour une fois, Bruno Sawatzki n'a pas réussi à franchir la ligne d'arrivée deux fois. Le champion des voitures de tourisme de l'année dernière a commis une erreur de conduite lors du premier passage. Comme son mentor Christoph Zwahlen à La Roche, Sawatzki a touché une plaque d'herbe à l'arrière droit de sa Porsche 991.1 Cup. «Comme il y avait beaucoup d'adhérence sur les roues arrière, je suis parti en vrille», explique Sawatzki. Il est désormais à la traîne dans la lutte pour la couronne des voitures de tourisme. «La situation est similaire à celle qui prévalait il y a un an. À l'époque, Roger avait renoncé à la course de Massongex et je disposais d'un avantage. Cette fois-ci, c'est l'inverse. Maintenant, dans le rôle du chasseur, je vais essayer de gagner les courses restantes, dont une en battant un nouveau record. Dans ce cas, je pourrais peut-être quand même défendre efficacement mon titre.» Reto Meisel n'a pas participé à la course. Le champion de voitures de tourisme de 2022 est sorti de la piste après quelques mètres avec sa voiture de remplacement, la Mercedes 190 RM, lors de la première séance d'essais. «L'embrayage s'est enclenché avec un certain retard, mais d'autant plus que je m'y attendais», explique Meisel. «C'est là que j'ai perdu l'arrière.»

En ce qui concerne la défense du titre, Stephan Burri a lui aussi pris du retard. Le garagiste d'Affeltrangen a connu un problème au niveau de l'arbre de transmission lors de la deuxième manche de course. «Nous l'avons alors immédiatement changé», explique le pilote du Scirocco. «Mais malheureusement, le minutage n'a pas permis de faire une troisième course.» En raison de ce zéro pointé, Burri est retombé de la première à la septième place de la Coupe suisse de la montagne. Cependant, avec deux résultats à biffer, beaucoup de choses peuvent encore se produire. Jean-François Chariatte est toujours en tête. Mais le pilote de la Fiat X1/9 a également perdu des plumes. Pour la deuxième place derrière Martin Howald (VW Golf), il n'a obtenu cette fois que 15 points (au lieu de 20). Le protégé de Burri, Jannis Jeremias (VW Polo) et Stephan Moser (Toyota Yaris) sont à égalité de points avec Chariatte.

Geering myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marco Geering a remporté l'Interswiss jusqu'à 2 litres © myrally.ch

Parmi les autres vainqueurs de classe, on compte à Reitnau: André Krähenbühl (Honda Integra, SuperSérie jusqu'à 2000 cm3), Roland Graf (Toyota Yaris, SuperSérie jusqu'à 3000 cm3), «Speedmaster» (McLaren 765 LT, SuperSérie plus de 3000 cm3), Jessica Roth (Toyota GT86, A/ISA/R2/R3), Armin Buschor (BMW 320, H jusqu'à 2000 cm3), Alain Pfefferlé (Porsche 911 RSR, H plus de 2000 cm3), Stephan Moser (Toyota Yaris, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Marco Geering (Opel Kadett C GT/E, IS jusqu'à 2000 cm3), Ferdi Waldvogel (BMW M3 E30, IS jusqu'à 2500 cm3), Martin Oliver Bürki (BMW M Power E33, IS jusqu'à 3000 cm3), Dominic von Rotz (Audi A4 B5 Quattro, IS plus de 3000 cm3), Pirmin Scheidegger (Seat Cupra, TCR), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu'à 1400 cm3), Martin Howald (VW Golf, E1 jusqu’à 1600 cm3), Benjamin Nicole (BMW 2002 ti, E1 jusqu’à 2500 cm3), Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 jusqu’à 3000 cm3).

En Renault Classic Cup, la victoire est allée – pour la première fois dans les annales de la Clio 3 – à Philipp Krebs. Thomas Zürcher, qui était encore en tête après la première course, a décroché la deuxième place. René Schnidrig a pris la troisième place.

Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de Reitnau sous https://www.vereinbergrennenre...

Et voici la suite des événements:
17/18 août, St-Ursanne – Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Krebs Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philipp Krebs a gagné pour la première fois avec son Clio 3 © Kaufmann

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27.06.2024 Qui gagnera lors du nouveau départ à Reitnau?
Faustini Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Robin Faustini vise sa troisième victoire de la saison à Reitnau © Eichenberger

Reitnau est de retour! Ce dimanche, après cinq années de pause, une manche du Championnat suisse de la montagne se tiendra enfin en Argovie. Le favori pour la victoire du jour est le matador local Robin Faustini.

Sous une nouvelle direction et avec le soutien actif de l'Équipe Bernoise, une course de côte aura enfin de nouveau lieu à Reitnau le dimanche 30 juin, après cinq années de pause. La dernière course, en 2019, s'est déroulée il y a un bout de temps déjà et était alors organisée sous l'égide de l'ACS Centre. En 2020 et 2021, cette course est tombée à l'eau en raison de la pandémie. En 2022, l'organisateur de l'époque avait annoncé qu'il n'y aurait plus aucune course de côte à Reitnau. Il avait alors constaté que l'ACS ne pourrait plus mettre à disposition suffisamment de moyens financiers pour cette grande manifestation. De plus, la suppression de Reitnau était selon lui également une conséquence de l'évolution de la situation du marché dans le secteur automobile.

En juillet 2023, la création de l'association «Bergrennen Reitnau» a toutefois fait renaître l'espoir. Avec un nouvel élan et un comité directeur composé par Marc Buchser, Roger Lehner, Alain Martin et Beat Wälti, Reitnau s'est à nouveau réservé une place fixe dans le calendrier des Championnats suisses pour 2024. C'est donc le retour de la course qui a eu lieu pour la première fois en 1965 et qui a été intitulée slalom de montagne jusqu'en 2005.

«Nous sommes ravis que Reitnau fasse à nouveau partie du Championnat suisse» , déclare Thomas Amweg. «Le parcours est certes très court, mais l'ambiance dans les gradins a toujours été bonne. En tant que héros local, j'espère bien sûr qu'il en sera de même cette fois-ci.» Amweg, qui s'attaquera au parcours avec sa Nova-Helftec-Turbo, n'est pas le seul «local» parmi les pilotes vedettes. Le double vainqueur de la saison jusqu'à présent, Robin Faustini, qui roule également avec une Nova-Turbo, est considéré comme le favori pour la victoire le dimanche. Après son triomphe à La Roche (avec un nouveau temps record), Faustini est évidemment particulièrement motivé. Une chose est sûre: comme Eric Berguerand et Marcel Steiner (les vainqueurs du classement général depuis 2011) ne seront pas au départ, il y aura assurément un nouveau vainqueur dimanche.

Burgermeister Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Burgermeister veut à nouveau monter sur le podium, comme à Hemberg © Eichenberger

Michel Zemp s'attend également à de meilleures chances que lors de la dernière édition à La Roche. Le natif de Langnau, qui a terminé à la fantastique deuxième place du classement général lors de l'ouverture à Hemberg, espère que le désavantage de la moindre puissance aura moins d'importance sur ce court parcours. «Reitnau devrait me convenir», estime Zemp. «Nous verrons bien si cela se passe aussi bien qu'à Hemberg. Reitnau fait certainement partie des circuits sur lesquels la puissance réduite du moteur ne joue pas un rôle aussi décisif que par exemple aux Rangiers après la pause estivale. Dans la forêt des Rangiers, je pense que je n'y aurai aucune chance face aux gros turbos.»

Joël Burgermeister est l'un de ceux qui aimeraient également retrouver le podium. Le Thurgovien va de record de classe en record de classe avec sa Tatuus Formule 4. Il a déjà terminé troisième à Hemberg. Peut-être réussira-t-il à en faire autant ce week-end.

Dans la catégorie des voitures de tourisme, Reitnau proposera une comparaison intéressante. Lors des courses précédentes, Roger Schnellmann avait mené la danse avec sa Mitsubishi Evo 8. A Reitnau, Reto Meisel fera son retour. Toutefois, le champion de voitures de tourisme de 2022 ne conduira pas sa SLK-Mercedes, après l'accident de Hemberg, Meisel se rabattra sur sa Mercedes 190 RM1. On pourra admirer son AMG GT3 fraîchement acquisé entre les mains de l'ex-pilote de GP2 Simon Trummer lors des courses de taxi.

Bien entendu, les autres classes IS et E1 seront également passionnantes. Il s'agit entre autres de la tête de la Coupe de la Montagne. Après deux courses sur sept, Stephan Burri (VW Scirocco) et Jean-François Chariatte (Fiat X1/9) se partagent la tête du classement.

Chariatte Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jean-François Chariatte est toujours invaincu en Coupe de la Montagne © Eichenberger

À propos du parcours: la longueur exacte du circuit sera définie samedi (avec l’homologation). On estime qu'elle sera d'environ 1,620 km. Le parcours de Reitnau est donc légèrement plus court que celui de Hemberg (1,758 km). Les points clés du parcours sont les virages de départ et d'arrivée. Mais la chicane située juste avant l'arrivée peut également permettre de gagner ou de perdre un temps décisif. Le meilleur temps enregistré à Reitnau est celui établi par Berguerand lors de la dernière édition en 2019 en 47,22 sec (= 122,363 km/h). À l'époque, le parcours était de 1,605 mètre; par conséquent, il y aura de nouveaux records cette année, mais pas de points supplémentaires pour ceux qui les établiront. «Il faut que ce soit un nouveau départ pour tout le monde», explique le président de l'association Marc Buchser.

Les premières courses d'essais auront lieu le dimanche matin à partir de 6h30. Les premières courses devraient avoir lieu à partir de midi. Chaque catégorie disputera trois manches (dans la mesure du possible). Les deux meilleurs chronos seront additionnés pour donner le temps total.

Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de Reitnau sur le site: www.vereinbergrennenreitnau.ch

Dates du Championnat suisse de la montagne 2024
8/9 juin, Hemberg
15/16 juin, La Roche – La Berra
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne – Les Rangiers
24/25 août, Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Zuercher Bontempi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Thomas Zürcher est le leader de la Renault Classic Cup © © bontempi-photo.ch

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26.06.2024 PSCS: Mezzetti remporte le poker des pneus à Imola
PSCS Mezzetti Imola Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Victoire sur slicks: le coup de poker de l'Italien Mezzetti a porté ses fruits © Porsche

Des conditions changeantes avec des précipitations ont marqué le troisième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse à Imola. Les vainqueurs de la GT3 Cup ont été William Mezzetti et Felix Hirsiger.

William Mezzetti a créé la surprise du jour lors de la première course de la GT3 Cup: l'Italien a bouleversé son choix de pneus sur la grille de départ et a fait monter des slicks malgré la chaussée mouillée. Bien qu'il soit revenu pratiquement en dernière position du premier tour, cette décision courageuse s'est avérée payante: De la 21e position, il s'est lancé dans une folle course de rattrapage qui l'a fait remonter en un rien de temps. Il a pris la tête au 15e des 18 tours et a réalisé le meilleur temps au tour dans les derniers mètres en 1:49,458 min, soit plus de deux secondes de mieux que tous ses concurrents. Il a remporté sa première course en GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse avec une avance de 13,5 secondes.

Felix Hirsiger, le leader du classement, était parti en pole position. Mais il a été distancé dès le premier tour par Rodrigo Almeida du Mozambique et Dylan Yip de Macao. Les deux se sont livrés un duel serré jusqu'à la ligne d'arrivée, finalement remportée par Almeida. Hirsiger a dû se contenter de la cinquième place derrière Georges Popoff. En revanche, le vainqueur du classement général des quatre premières manches a pris sa revanche lors de la deuxième course GT3 Cup de la journée: dans des conditions pluvieuses en continu, il s'est placé directement en tête depuis la pole position et l'a défendue jusqu'à l'arrivée.

Dans le groupe GT4 Clubsport, le Portugais Tomas Guedes a fêté deux autres victoires. Chez les Porsche 911 de course Open GT, c'est d'abord l'Allemand Pierre Ehret qui a remporté la victoire. Il pilotait une 911 GT3 R de la génération actuelle, développant jusqu'à 416 kW (565 ch). La deuxième course a été remportée par le Suisse Stephan Heim au volant du modèle précédent de 404 kW (550 ch). La deuxième place est revenue dans la première course au vétéran fédéral de la course automobile Enzo Calderari et dans la deuxième course à Philippe Menotti, avec qui cet homme de 72 ans partage la 911 GT3 R de la génération 991.2. Dans les deux compétitions de la Porsche Drivers Competition Suisse, le vainqueur s'appelait à chaque fois Erich Battanta.

PSCS Hirsiger Imola Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Felix Hirsiger a de nouveau pris l'avantage lors de la deuxième course © Porsche

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25.06.2024 Eugster arrête
Eugster Chamblon Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lukas Eugster (à gauche) en a assez – du moins pour le moment © Eichenberger

Avec sa Ligier-Honda, Lukas Eugster a fait partie intégrante de l'élite suisse du slalom ces dernières années. La finale de Chamblon 2024 a été (provisoirement) sa dernière course.

Lukas Eugster (34 ans) arrête. Le pilote Ligier Honda de Gais, dans le canton d'Appenzell, a disputé à Chamblon son dernier slalom (provisoire) dans le cadre du championnat suisse. «Je n'exclus pas de faire un jour peut-être un départ invité avec une autre voiture», dit Eugster. «Mais ce que je peux dire avec certitude, c'est que je ne participerai plus avec la Ligier. Et que je ne ferai plus de saison complète non plus.»

Eugster a fait ses débuts en 2019 à Interlaken avec la Ligier-Honda JS53. Avant cela, il a piloté pendant un an une Tatuus Renault 2.0. Depuis, ce sportif toujours aimable et extrêmement correct a remporté deux victoires journalières: en 2022 et en 2023 à Ambri. Ces six dernières années, il a dû se contenter 18 fois de la deuxième place derrière le nouveau champion de slalom et recordman des victoires journalières Philip Egli. Ce week-end, lors de la finale à Chamblon, il a terminé troisième du SCRATCH.

Eugster Egli Ryter Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eugster et Egli ont marqué les années passées en slalom © Eichenberger

«Les défaites contre Philip ne sont pas la raison principale pour laquelle j'arrête», dit Eugster. «Je suis lié à Philip par une amitié qui va au-delà du terrain de course. Nous avons généralement partagé le même emplacement lors des courses. Bien sûr, il était un concurrent sur la piste, mais nous nous sommes toujours respectés et aidés mutuellement. Philip m'a encore procuré deux nouveaux pneus pour cette saison. Cela dit en fait tout. C'est pourquoi j'étais si heureux pour lui à Chamblon. Si quelqu'un mérite ce titre, c'est bien Philip!»

Au cours de la sixième année avec la Ligier, Eugster a mûri la décision de mettre fin au projet. Conceptuellement, il était difficile de tenir tête à Egli. «À Bière, j'ai senti que je ne m'investissais plus à fond», explique Eugster. «De plus, les longs temps d'attente dans ce sport m'ont de plus en plus souvent agacé. Comme je ne travaille plus non plus pour mon sponsor, il était temps de faire ce pas, même si celui-ci aurait continué à me soutenir.»

Eugster restera néanmoins dans le sport automobile sous une forme ou une autre. Que ce soit lors de trackdays, de départs invités ou de trajets en taxi. Il souligne également qu'il a toujours un kart à la maison... Et comme on le dit si bien: plus d'un pilote de course a déjà fait marche arrière – pourquoi pas Lukas Eugster?

Eugster Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Interlaken 2019: la première course avec la Ligier-Honda © Kaufmann

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24.06.2024 Egli enfin champion!
Eugster Egli Ryter Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eugster, le nouveau champion Egli et Ryter (de g. à d.) © Eichenberger

Philip Egli y est parvenu! Le vainqueur des records journaliers est enfin devenu champion de Suisse des slaloms. Pour atteindre cet objectif, il a dû tirer sur toutes les ficelles lors de la finale à Chamblon.

La situation de départ était en réalité simple: Philip Egli devait gagner «seulement» sa catégorie lors de la dernière manche du Championnat suisse des slaloms 2024 pour devenir enfin champion suisse des slaloms pour la première fois. Mais ce «seulement» s'est avéré plus difficile à atteindre que prévu. Après la première course, Egli accusait un retard significatif. Son rival le plus sérieux, Lionel Ryter (Formule Renault 2.0), avait réalisé un temps fabuleux de 2:52,497 min. Au volant de sa Dallara Formule 3, Egli a été 2,2 secondes plus lent et ce qui a rendu la situation encore pire pour le natif de Glaris, c'est qu'Egli n'avait jamais dépassé les 2:53,556 min à Chamblon. Et cela depuis 2015, que pouvait-il bien faire pour changer la donne?

Mais Egli a fait ce qu'il fait toujours dans de telles situations: il a gardé son calme. Tout au moins en apparence. Mais ceux qui connaissent un tant soit peu le vainqueur du record du jour en slalom ont bien compris qu'il voyait ses chances s'envoler. Lors de la pause avant la deuxième manche décisive, Egli, qui avait chaussé de nouveaux pneus pour la finale, a donc déclaré: «Je ne vais pas prendre tous les risques pour le titre. Je veux aussi courir l'année prochaine. Bien sûr, je peux encore serrer un peu plus les portes, mais honnêtement, je me demande où je vais trouver ces deux secondes.»

Pourtant Egli les a trouvées et non seulement deux secondes, mais quatre! 2:50,738 min, c'est le meilleur temps qu'il a réalisé lors de la deuxième manche. Il a donc distancé Ryter de 1,7 seconde et s'est laissé acclamer comme un vainqueur mérité à l'arrivée au Parc Fermé. Le nouveau Champion suisse de slalom a déclaré, les larmes de joie aux yeux: «J'ai tout donné. Mais la tension a été énorme. Tout le monde me disait que j'allais y arriver. Mais j'avais des doutes.» Lorsque son père Rolf Egli lui a demandé où il avait trouvé quatre secondes, Philip a déclaré de manière lapidaire: «Partout...»

Bralla Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christian Bralla a terminé troisième au classement général avec une nouvelle vingtaine de points © Eichenberger

Parmi les premiers à le féliciter a figuré Lukas Eugster. Le Suisse oriental, qui partage l'emplacement d'Egli à chaque slalom, a été soulagé par l'issue du championnat. Même ou justement parce qu'il s'est soudainement retrouvé en tête de la lutte pour le championnat lors de la pause avant la course finale. «Je ne suis pas à l'aise avec l'idée que je pourrais être champion sans avoir remporté une seule victoire du jour», a déclaré Eugster à mi-parcours. «Évidemment, ce n'est pas ma faute si le championnat se termine ainsi, pour autant, je ne veux pas être champion de cette façon.» Le pilote de la Ligier avait effectué une «course de sécurité» en 2:58,976 min lors de la première manche. Lors de la deuxième manche, il a amélioré son temps de plus de deux secondes et demie.

Lionel Ryter, qui a failli jouer les trouble-fête, a lui aussi eu un sentiment de malaise avant la dernière manche de course. «D'une part, je suis bien sûr incroyablement fier de mon temps de 2:52 min, d'autre part, cela pourrait faire pencher la balance du championnat en défaveur de Philip. Très honnêtement: ce n’était pas mon intention. Mais si Philip perdait le titre à la fin, juste parce que j'ai été plus rapide une fois, cela me laisserait un goût un peu amer.» Mais tout est bien qui finit bien! Tout comme Eugster, Ryter a affiché à la fin un sourire. «Je suis content que cela se soit terminé ainsi», a déclaré le jeune Valaisan. Il a dit à Egli en plaisantant: «Tu vois! Tu as besoin de cette pression!»

Winiger Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fabrice Winiger a été le plus rapide en voiture de tourisme © Cornevaux

Dans cette lutte si passionnante pour le titre de champion, on a presque oublié ce qui s'est passé ailleurs à Chamblon. Signalons premièrement, Fabrice Winiger, qui a été de loin le pilote le plus rapide avec sa Porsche GT3 Cup en 3:09,178 min. Winiger avait déjà une fois été le pilote de voiture de tourisme le plus rapide: en 2019 à Romont. «Là aussi, j'ai réalisé un temps record», a déclaré Winiger. La deuxième place dans cette discipline est revenue à Christian Bralla (Fiat X1/9), qui s'est assuré sans discussion la troisième place au classement général du Championnat suisse des slaloms avec une autre «vingtaine» dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3. Le troisième pilote de voiture de tourisme le plus rapide a été le revenant Martin Oliver Bürki sur sa BMW M Power E 33, qui a ainsi remporté le triomphe dans la catégorie E1 jusqu'à 3000 cm3.

Chez les juniors, Lionel Ryter (voitures de course) et Jannis Jeremias (voitures de tourisme) se sont à nouveau imposés. Tous deux continuent d'avoir un casier «blanc».

On compte parmi les autres vainqueurs de classe à Chamblon: Samuel Weibel (Subaru BRZ, SuperSérie jusqu'à 2000 cm3), Ivan Kilchenmann (Ford Fiesta ST, SuperSérie plus de 2000 cm3), Patric Kuster (Toyota Yaris, SuperSérie plus de 3000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman GT4, SuperSérie plus de 3000 cm3), Nicolas Pasche (Renault Clio RS, N/ISN/R1), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy), Max Langenegger (Citroën C2, A/ISA/R2/R3 jusqu'à 1600 cm3), Iwan Brantschen (Renault Clio, A/ISA/R2/R3 jusqu’à 2000 cm3), Yann Hériter (Renault Clio, A/ISA/R2/R3 plus de 2500 cm3), Andreas Helm (VW Polo, IS bis 1400 cm3), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu’à 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco, IS jusqu’à 2000 cm3), Michael Zbinden (Opel Kadett GT/E, IS jusqu’à 2500 cm3), Michael Bisig (BMW E30, IS plus de 2500 cm3), Willy Waeber (Porsche SC, Historic), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu’à 1400 cm3), Roberto Luigi (Peugeot 106, E1 jusqu’à 1600 cm3), Etienne Beyer (Opel Ascona B, E1 jusqu’à 2500 cm3), Vanessa Zenklusen (Suparu Impreza Type R, E1 jusqu’à 3500 cm3), Joël Jäggi (Radical SR4, E2 SportsCars jusqu’à 400 cm3), Antonio Scolaro (E2 SportsCars jusqu’à 1600 cm3), Joffrey Salomon (Formula Jedi, E2 SingleSeater jusqu’à 1600 cm3).

Buerki Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le revenant Bürki a remporté sa catégorie de manière souveraine © Cornevaux

Dans la dernière course de la Suzuki Swiss Racing Cup 2024, Sandro Fehr, qui était déjà assuré d'être champion, est monté sur la plus haute marche du podium. La deuxième place est revenue à Michaël Béring. Stefan Glanzmann, troisième, est monté sur le podium pour la deuxième fois de la saison (après Ambri). Un rapport plus détaillé sur le SSRC sera publié à une date ultérieure.

La finale a été assombrie par un accident dans la catégorie LOC L4 de plus de 2500 cm3. Lors de la première course, la Zurichoise Sarah Scharmer est sortie de la piste avec sa Subaru BRZ après seulement quelques centaines de mètres et a fait un tonneau. Scharmer a été transportée à l'hôpital d'Yverdon-les-Bains, puis transférée à Zurich. Son entourage a déclaré qu'elle se portait «relativement bien, compte tenu des circonstances». Auto Sport Suisse souhaite à la pilote accidentée un prompt et parfait rétablissement!

Thoeni Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Hanspeter Thöni a été une fois de plus le pilote le plus rapide du Trophée PSA © Eichenberger

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19.06.2024 Aperçu Slalom de Chamblon: le couronnement de Philippe Ier est en vue
Egli Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli peut devenir champion pour la première fois à Chamblon © Eichenberger

Ce week-end, la sixième et dernière manche du Championnat suisse des slaloms sera déterminante dans la course au titre. Le vainqueur du jour, Philip Egli, détient les meilleures cartes.

La 40e édition du Slalom de Chamblon (VD) aura lieu ce week-end. Une chose est sûre avant la sixième et dernière manche du Championnat suisse des slaloms 2024: il y aura définitivement un nouveau Champion suisse. Son nom sera probablement Philip Egli, Lukas Eugster ou Christian Bralla. Ces trois pilotes se partagent en effet la première place après cinq des six manifestations avec 100 points chacun. Les meilleures cartes pour son premier titre sont celles du recordman du jour, Egli. Comme cette année, le nombre d'adversaires battus au SCRATCH comptera comme premier critère, après déduction d'un résultat à biffer, le Glaronais d'origine a toutes les cartes en main. S'il remporte sa catégorie à Chamblon (E2 Singleseater jusqu'à 2000 cm3), le titre ne pourra plus lui être enlevé, et ceci indépendamment du fait qu'il remporte ou non la victoire du jour (sa 54e au total).

«Je sais que pour remporter le titre, je dois ‹seulement› gagner ma catégorie», déclare le pilote de formule 3 Egli. «Mais au début de la saison, j'ai annoncé que j'aimerais aussi remporter toutes les victoires journalières cette année. Personne n'y est parvenu auparavant. Et j'ai déjà gagné cinq des six courses jusqu'à présent. Néanmoins, remporter le titre reste bien sûr ma priorité. Si les deux réussissent, ce serait merveilleux.»

Un seul pilote pourrait lui barrer la route de la victoire du jour dans sa catégorie: Lionel Ryter, leader ex æquo du championnat junior avec Jannis Jeremias. Le jeune pilote de Martigny en est à sa deuxième saison et est considéré dans le paddock comme le grand espoir de la relève. Reste à savoir s'il pourra rivaliser avec Egli sur son parcours de prédilection de 4,3 kilomètres à Chamblon. Ryter a renoncé l'année dernière à la finale sur le parcours sélectif près d'Yverdon et se trouve donc cette année pour la première fois au départ à Chamblon avec sa Formule Renault 2.0. Lors des courses précédentes, il s'est certes montré offensif comme à son habitude, mais il lui a toujours manqué quelques secondes pour battre Egli. À Frauenfeld, Ryter était à 4,59 secondes derrière Egli, à Bière (avec pénalité) à 9,67 secondes, à Bure à 4,6 secondes et à Ambri à 4,16 secondes. Ambri 2 était la seule course où Egli et Ryter n'étaient séparés que par 0,52 seconde.

Bralla Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christian Bralla est au coude à coude avec Egli et Eugster © Cornevaux

Pour le prétendant au titre Lukas Eugster dans sa Ligier-Honda, il s'agira en premier lieu à Chamblon de réaliser deux manches impeccables et de se faire noter un nouveau 20. Par ses propres moyens, c'est-à-dire sans l'aide de Ryter ou de problème technique chez Egli, Eugster ne pourra plus décrocher le titre. «L'espoir que je puisse encore remporter une victoire du jour est mince», estime Eugster. «À Chamblon, Egli est comme chez lui. Il a déjà gagné huit fois ici.»

Pour Christian Bralla dans sa Fiat X1/9, la situation est similaire à celle d'Eugster. Lui aussi a besoin de soutien s'il veut encore rêver du titre. Mais une troisième place au classement général serait déjà un grand succès pour le Tessinois. C’est aussi une question de prestige. Bralla a été trois fois le pilote de voiture de tourisme le plus rapide cette année. À Chamblon, il sera à nouveau en duel avec le jeune Matthias Bischofberger sur sa Porsche 997 GT3 CUP. Pour le moment, le score est de 3 à 2 pour Bralla.

On attend également avec impatience les résultats de Martin Oliver Bürki. Le champion de l'année dernière fera son retour à Chamblon. «Je n'ai pas encore vendu ma BMW», déclare Bürki. «C'est pourquoi cela me convient parfaitement maintenant. J'ai de bons souvenirs de Chamblon 2023. En outre, je participerai encore à l'une ou l'autre course de côte.» On verra bien à la fin de la journée qui Bürki félicitera comme successeur. «Philip a remporté tant de victoires quotidiennes. Mais en raison du règlement, il n'a jamais pu devenir champion. Je trouve absolument normal qu'il ait maintenant cette chance cette année, parce que le règlement a été adapté. Si quelqu'un mérite le titre, c'est bien Philip!»

Buerki Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bürki, champion de l'année dernière, fait son retour à Chamblon © Cornevaux

Le coup d'envoi de l'édition anniversaire de Chamblon sera donné samedi par les classes LOC (à partir de 7h00). Dans le cadre des séries LOC, la Suzuki Swiss Racing Cup disputera également sa dernière manche de la saison. Le titre de champion est déjà acquis. Sandro Fehr a remporté le titre de manière souveraine avec cinq victoires en six courses. Le deuxième, Rico Thomann, ne pourra plus être rattrapé non plus.

Le dimanche (avec les classes NAT) débutera également à 7h00. La première course commencera à 13h15. Le classement se fera sur la plus rapide des deux manches. Comme les années précédentes, l'entrée sera gratuite pour le public. L'organisateur est l'Écurie du Nord.

Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse des slaloms sous ce lien.

Dates du Championnat suisse des slaloms 2024
27/28 avril, Frauenfeld
4/5 mai, Bière
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon

Chamblon Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le parcours de Chamblon avec le château en arrière-plan © Eichenberger

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19.06.2024 Echantillons d'essence Hemberg, résultats définitifs

A l'occasion de la course de côte de Hemberg du 09 juin 2024, les commissaires techniques d'Auto Sport Suisse ont prélevé différents échantillons d'essence et les ont soumis pour examen au laboratoire de la FIA, Intertek (Suisse) SA, certifié à cet effet.

L'examen a montré que les échantillons prélevés étaient en tous points conformes aux règlements en vigueur.

Pour un échantillon, l'analyse de l'ébullition "évaporé jusqu'à 70 °C" a révélé un écart, qui correspondait toutefois à la tolérance correspondante dans le cadre de la norme ISO-4259-3.

Sinon, toutes les valeurs se situaient dans les normes en vigueur.

Les classements de la course de côte Hemberg 2024 peuvent donc être déclarés définitifs.

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18.06.2024 Le Mans: Exceptionnellement, aucun Suisse sur le podium
Sebastien Buemi Le Mans 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi: pour une fois pas sur le podium © ACO

Pour une fois, Le Mans n'a pas été tendre avec les Suisses. La cinquième victoire de Sébastien Buemi n'a pas eu lieu, bien que la Toyota #8 ait longtemps été en tête.

A l'exception de 2017, au moins un Suisse est monté sur le podium des 24 Heures du Mans chaque année depuis 2009. Souvent dans la catégorie supérieure (appelée aujourd'hui Hypercars), mais parfois aussi en LMP2, comme Fabio Scherer en 2023 ou Benjamin Leuenberger en 2009. Cette impressionnante série s'est achevée le week-end dernier lors de la 92e édition. Le meilleur Suisse, Sébastien Buemi, a terminé à la cinquième place finale, à un peu plus d'une minute de l'équipe Ferrari, à nouveau victorieuse, après une nuit agitée, avec beaucoup de pluie et des longues phases de safety-car.

Le Vaudois a mené la course avec ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Ryo Hirakawa de la neuvième à la dix-huitième heure, mais il n'avait plus aucune chance de remporter une cinquième victoire au classement général lorsque leur GR010 n°8 a été poussée dans un tête-à-queue par la Ferrari n°51 à deux heures de la fin. «Pour être honnête, je suis un peu déçu de la cinquième place», a déclaré Buemi. «Nous avons longtemps mené la course et sans l'incident de fin de course, nous aurions pu gagner. Nous avions un bon rythme et nous n'avons pas fait d'erreurs, c'est donc frustrant de voir comment cela s'est terminé.»

Edoardo Mortara a été le deuxième meilleur Suisse. Le Genevois et ses coéquipiers Mirko Bortolotti et Daniil Kvyat ont mené la Lamborghini Hypercar #63 au bout des tours sans trop de problèmes et ont terminé dixième. «Je suis très fier de ce que nous avons accompli – ce n'était que le début», a déclaré Mortara. «Nous sommes entrés dans le top 10 avec cette équipe encore si jeune. C'est une performance très impressionnante!»

Edo Mortara Le Mans 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Edoardo Mortara a terminé dans le top 10 pour ses débuts © Archives Mortara

Comme Mortara, Nico Müller avait deux tours de retard sur les leaders à la fin des 24 heures. Le pilote d'usine Peugeot s'est classé douzième au volant de la nouvelle 9X8. «Nous avons eu quelques petits problèmes avec des conséquences plus ou moins importantes. Notre course a sans aucun doute été compliquée par la stratégie des pneus pluie au départ. Nous n'avions pas non plus vraiment le rythme ce week-end et nous devons maintenant nous concentrer sur l'avenir.»

Pour Raffaele Marciello, la course s'est terminée après environ un tiers de la distance. Le Tessinois (parti de la 7e place sur la grille) a vu son coéquipier Dries Vanthoor finir dans les rails de sécurité après avoir était touché par la Ferrari privée de Robert Kubica avec la BMW M Hybrid V8. Neel Jani n'a pas eu de chance non plus. Le vainqueur du Mans 2016 a terminé la course en 16e position avec la Porsche cliente de Proton après plusieurs défaillances.

En LMP2, Louis Delétraz a assuré le meilleur résultat du point de vue suisse avec une sixième place. Le Genevois a placé l'Oreca 07 en pole position LMP2 lors des qualifications et a été fêté comme il se doit pour cela. En course, le vainqueur de l'Auto Sport Suisse Award 2023 avait deux tours de retard sur la LMP2 victorieuse de United Autosports. Pour le vainqueur de l'année précédente, Fabio Scherer, la course s'est terminée à la onzième place de la catégorie. Le pilote LMP2 du Liechtenstein, Matthias Kaiser, a terminé huitième.

En LMGT3, Rahel Frey a porté haut les couleurs de la Suisse avec son équipe exclusivement féminine. La Lamborghini d'Iron Dames était même sur le podium dimanche midi, mais elle a ensuite reculé à la cinquième place. Grégoire Saucy (McLaren, boîte de vitesses) et Thomas Flohr (Ferrari, accident) ont dû réduire la voilure. Saucy avait même mené lors de sa première nuit. «C'est triste d'avoir dû abandonner, mais le fait d'avoir pu participer à cette course me compense», a déclaré Saucy.

Louis Deletraz Le Mans 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz a décroché la pole position en LMP2 © ACO

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17.06.2024 La Roche – La Berra: deuxième victoire de Faustini
Faustini Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Robin Faustini s'est imposé à La Roche dans un nouveau temps record © Eichenberger

Robin Faustini a également remporté la deuxième course du Championnat suisse de la montagne 2024 reliant La Roche à La Berra et en un temps record cette fois-ci!

Robin Faustini met les points sur les i. Le pilote de Suhr de 26 ans n'a une fois de plus rien laissé passer lors de la deuxième course du Championnat suisse de la montagne de cette année. Bien au contraire: sur le parcours de 3,5 kilomètres reliant La Roche à La Berra, Faustini a signé le meilleur temps dans tous les trois manches et a même battu le record du parcours dans la première des trois manches au volant de sa Nova-Turbo NP01. Celui-ci avait été établi par Éric Berguerand l'année précédente en 1:39,128 min. Faustini l'a battu de onze millièmes de secondes ce week-end. Le nouveau record de la piste se situe maintenant à 1:39,117 min.

«Il fallait absolument que je dépasse ce record de piste», explique Faustini. «Même si j'ai encore énormément à apprendre au volant de ma nouvelle voiture, j’ai voulu montrer ce qu'il était possible de faire et j'y suis parvenu lors de la première manche, en dépit d'un départ qui n'était pas irréprochable. Si je n'ai pas réussi à m'améliorer en deuxième manche, c'est à cause des conditions d'adhérence. La piste a été très huileuse lors de la deuxième manche. Dans la troisième manche, j’ai donc privilégié la sécurité. Néanmoins, là aussi, j'ai été le plus rapide.»

En effet, la deuxième victoire de Faustini cette saison, sa quatrième dans le cadre de courses de côte en Suisse au total, n'a jamais été vraiment menacée. Pourtant, c'est le Valaisan Joël Volluz qui s'en est le plus rapproché au volant de son Osella FA30. Cependant, Volluz a également accusé un retard de 2,5 secondes lors de la première manche, d'un peu plus de deux secondes lors de la deuxième et de six dixièmes de seconde lors de la troisième. En additionnant les deux manches les plus rapides, il a ainsi manqué 3,288 secondes au vainqueur du jour de 2015. «Je perds trop de temps en ligne droite contre les turbos», a estimé Volluz, qui ne participe pas à toutes les courses du Championnat suisse de la montagne cette saison. «J'ai renoncé à Hemberg. Et je ne serai pas non plus au départ à Reitnau.»

La troisième place du SCRATCH est revenue cette fois à Thomas Amweg. En additionnant les deux meilleures manches, le collègue de marque de Faustini a eu un retard de 6,6 secondes. Un retard d'Amweg a été en partie dû à une journée d'entraînement non optimale le samedi. «Dans la première manche, j'ai fait un tête à queue sur la piste mouillée, dans la deuxième, je n'ai pas réussi à passer les vitesses correctement et dans la troisième, j'ai accroché. Naturellement, pour le jour de la course, ce n'est pas une préparation optimale sur laquelle tu puisses compter.»

Volluz Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le revenant Volluz a été rapide, mais pas assez © Kaufmann

Toujours est-il qu'Amweg a cette fois nettement réussi à monter sur le podium. Le quatrième, Joël Burgermeister, se trouvait à 3,5 secondes derrière lui, mais il a de nouveau roulé comme un déchaîné avec sa Tatuus F4. Tout comme à Hemberg, il a également battu le record de la piste à La Roche dans la catégorie des voitures de course de 2 litres – et ce de 2,6 secondes. «Les choses n'auraient pas pu mieux se passer», a déclaré le Thurgovien. «Lors de la deuxième et de la troisième course, j'ai eu quelques problèmes d'adhérence. Mais cela s'explique par le fait que je n'ai pas de pneus neufs.»

Le top 5 a été complété par Michel Zemp sur sa Norma Turbo M20FC. Encore deuxième à Hemberg, le pilote deux litres Zemp a cette fois dû se contenter de résultats moins bons face à la concurrence trois litres. C'est surtout la première course qui lui a donné du fil à retordre. «Nous avions mis des pneus neufs et cela ne marchait pas du tout», a déclaré Zemp. Et tout comme Faustini et Amweg, Zemp est encore en train de se familiariser avec le nouveau turbo. «Le problème avec ce moteur, c'est que tu n'es vraiment rapide que si tu roules très proprement.» Zemp a lui aussi établi un nouveau record: En E2-SC jusqu'à 2000 cm3, il a été presque trois secondes plus rapide qu'en 2023.

Derrière le top 5 se sont rangés Lionel Ryter (Renault 2.0), Jérémy Noirat (Norma M20F), Roland Bossy (Tatuus F2), Victor Darbellay (Renault 2.0) et Frédéric Fleury (Dallara F302). Comme à Hemberg, le meilleur pilote de voiture de tourisme a été Roger Schnellmann, 11e au classement général. Le Schwytzois a toutefois dû redoubler d'efforts avec sa Mitsubishi Evo 8 dans la troisième manche, après avoir connu un problème technique lors du premier passage. «Le bouton d'urgence s'est déclenché», a expliqué Schnellmann. «De ce fait, l'électronique s'est arrêtée, tout est devenu noir et j'ai terminé en roue libre.» Mais avec une deuxième course de 1:54, le moniteur d'auto-école le plus rapide de Suisse est ensuite parvenu à s'assurer de manière souveraine la victoire en voiture de tourisme – devant Simon Wüthrich (VW Golf, vainqueur E1 jusqu'à 3500 cm3) et Bruno Ianniello (Lancia Delta S4). Bruno Sawatzki a une fois de plus été le meilleur pilote Interswiss sur sa Porsche 991.1 Cup (vainqueur IS plus 3000 cm3) – suivi de Stephan Burri (VW Scirocco) et Jürg Ochsner, qui, au volant de son Opel Kadett, est parvenu à tenir en échec Arnaud Donzé (VW Golf) à la deuxième place de la catégorie des moins de 2000 cm3. Burri a réalisé (en 2:00,740 min) un nouveau record IS dans sa catégorie, comme il l'avait déjà fait à Hemberg.

Burri Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Stephan Burri a établi un nouveau record de classe IS, comme à Hemberg © Eichenberger

Parmi les autres vainqueurs de classe, citons à La Roche: Sylvain Chariatte (Honda Integra, Superserie), Alexandre Comby (PorscheCayman GT4, Superserie Compétition jusqu'à 4000 cm3), en un temps record «Speedmaster» (McLaren 765 LT, Superserie Compétition plus de 4000 cm3), Stefan Schöpfer (Audi 50, IS jusqu'à 1400 cm3), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu'à 1600 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett C, IS jusqu'à 3000 cm3), Julien Piccina (VW Scirocco, Historic jusqu'à 1600 cm3), Willy Waeber (Porsche SC, Historic jusqu'à 3000 cm3), Maurice Girard (BMW M1, Historic plus 3000 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu'à 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 jusqu'à 1600 cm3), en un temps record Sébastien Coquoz (Opel Kadett GTE, E1 à 2000 cm3), Benoit Farine (Honda CRX, E1 à 2500 cm3), Jérôme Nicolet (Peugeot 308, E1 à 3000 cm3), Anthony Gurba (Formule Arcobaleno, E2 Single Seater à 1600 cm3).

Dans la Renault Classic Cup, Thomas Zürcher a décroché la première place – devançant nettement Maverick Gerber et Marc Beyeler. En TCR, Peter Steck (Opel Astra) s'est imposé face au héros local Christian Yerly sur Seat Cupra.

Dans la Coupe suisse de la montagne, le groupe de tête est déjà massivement dégarni après le deuxième week-end de course. Après deux courses, seuls Stephan Burri et Jean-François Chariatte n'ont pas perdu de points (c'est-à-dire 40 points). Chez les juniors, Lionel Rater et Jannis Jeremias restent en tête avec un total de points de 125.

Vous trouverez de plus amples informations sur la course de La Roche à La Berra sous le lien: https://www.courselaberra.ch/

Voici la suite des évènements
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne – Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Sawatzki Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bruno Sawatzki a remporté l'Interswiss pour le plus grand plaisir des fans © Eichenberger

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14.06.2024 Qui veut représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games 2024?
Fiamgames2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les troisièmes FIA Motorsport Games auront lieu fin octobre à Valence

Les FIA Motorsport Games auront lieu à Valence du 23 au 27 octobre 2024. Comme lors des éditions précédentes, Auto Sport Suisse s'efforce d'amener une délégation suisse sur la ligne de départ.

En 2019, les FIA Motorsport Games ont eu lieu à Rome. En 2022, c'était au tour de Marseille d'accueillir les Jeux au Castellet. Cette année, les «Jeux Olympiques» du sport automobile se dérouleront à Valence. Et ce, du 23 au 27 octobre. Des médailles seront attribuées dans six catégories. Il y a 27 disciplines au total. Dans le détail, cela se présente comme suit:

Circuit:
GT
GT Sprint
GT (Ferrari Challenge)
Formule 4
Voitures de tourisme
Courses de camions
Drifting

Rallye:
Rallye All Stars
Rally4 Asphalte
Rally4 terre
Rally4
Rally2 Asphalte
Rally2 terre
Rally2
Rallye historique
Rallye historique asphalte
Rallye historique terre

Offroad:
Cross Car Junior
Cross Car Senior

Karting:
Karting Endurance
Karting Sprint Senior
Karting Sprint Junior
Karting Mini

Electric Street:
Auto Slalom
Karting Slalom

Esports:
Esports GT
Esports Formule 4

IMG 9825 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La délégation suisse au Castellet en 2022 © Eichenberger

Auto Sport Suisse s'efforce également de présenter une délégation. Les pilotes suisses intéressés peuvent s'annoncer directement auprès de la fédération jusqu'au 14 juillet 2024 au plus tard (tél. 031 979 11 11 ou e-mail: info@motorsport.ch). La place dans la discipline Esports GT est déjà attribuée. La Suisse y sera représentée par Leonard Heidegger, qui a remporté le championnat officiel suisse de sim racing en 2022. Aucune candidature ne peut non plus être déposée dans la discipline Auto Slalom. Ici, c'est le vainqueur du Championnat junior 2024 qui représentera la Suisse au départ. Dans d'autres catégories, d'autres personnes intéressées se sont déjà manifestées. Auto Sport Suisse a recueilli leurs candidatures. Après l'expiration du délai de candidature, Auto Sport Suisse annoncera (rapidement) qui représentera la Suisse à Valence en 2024.

Il est important de savoir que la participation est à vos frais! Pour plus de transparence, nous avons joint une liste des coûts tels qu'ils sont calculés par l'organisateur à l'heure actuelle. On y trouve également des indications concernant l'âge, les licences requises, etc.

Pour plus d'informations, nous vous renvoyons au site officiel: https://www.fiamotorsportgames.com/ Pour des renseignements détaillés, ce lien est également utile.

IMG 0005 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Allez la Suisse, c'est aussi le slogan des Jeux de Valence © Eichenberger

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12.06.2024 Rallye de Bourgogne: deux jours au lieu de trois
Bild1 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Michellod, vainqueur l'an dernier au Rallye de Bourgogne © Cornevaux

La troisième manche du Championnat suisse des rallyes 2024, le Rallye Bourgogne Côte Chalonnaise, sera raccourcie d'une journée en raison d'élections en France.

A l'origine, la troisième manche du Championnat suisse des rallyes, le Rallye Bourgogne Côte Chalonnaise, était prévue du 5 au 7 juillet. Or, le dimanche a été supprimé. La raison: après la dissolution de l'Assemblée nationale en France, des élections auront lieu dans tout le pays les 30 juin et 7 juillet. Pour cela, l'Etat français a prévu que toutes les rues et tous les accès (aux bureaux de vote) soient libres pour les électeurs.

En clair, cela signifie que le vendredi 5 juillet reste inchangé avec les contrôles techniques et administratifs ainsi qu'un shakedown. Le samedi 6 juillet, le parcours sera raccourci de 158,52 kilomètres (comme en 2023) à 104 kilomètres chronométrés. La présentation des équipes aux spectateurs est supprimée. Il en va de même pour les deux épreuves de Burnand/Culles les Roches et de Sainte Hélène/Moroges. Au total, huit épreuves sont désormais au programme.

Vous trouverez ci-joint le communiqué officiel de l'organisateur.

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12.06.2024 24h du Mans: Aura-t-il encore un triomphe suisse?
Sebastien Buemi Test Le Mans 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi vise une cinquième victoire au Mans avec Toyota © WEC

Dix pilotes suisses seront au départ de la plus grande course automobile du monde, les 24 heures du Mans, le week-end prochain. Trois d'entre eux ont déjà remporté cette classique. Sébastien Buemi en 2018-2021 et 2022, Neel Jani en 2016 et Fabio Scherer (en LMP2) en 2023.

La 92e édition des 24 Heures du Mans aura lieu le week-end prochain. Cinq des 23 hypercars qui se disputeront la victoire finale seront pilotées par un Suisse. Parmi ce quintette, tous peuvent bien entendu espérer une victoire dans la Sarthe. Le Mans a finalement ses propres lois. Et avec les conditions météorologiques incertaines qui règnent actuellement, l'issue de la course est assez ouverte.

Du point de vue suisse, c'est toutefois Sébastien Buemi qui a le plus de chances. Le Vaudois participe pour la 13e fois à la course d'endurance la plus connue au monde pour Toyota. Il a déjà gagné quatre fois. La dernière fois, c'était en 2022. Il est monté huit fois sur le podium au total. Depuis 2018, il n'a jamais fait pire que deuxième au classement général. Lors de la journée d'essais du week-end dernier, la Toyota #8 a été la troisième plus rapide.

Neel Jani compte jusqu'à présent 13 participations. Le Seelandais a gagné en 2016 avec Porsche et revient cette année avec les Stuttgarter (dans une Proton-Porsche). «Notre répétition générale pour Le Mans s'est bien passée», déclare Jani. «A Spa, nous avons dominé la course pendant une grande partie de la course et nous avons également réalisé le meilleur tour en course. Spa est toujours un bon indicateur pour Le Mans, c'est pourquoi nous sommes très motivés. Là-bas, les petits détails comptent toujours. Ce sont eux qui déterminent la position finale. Bien sûr, il faut aussi avoir la chance nécessaire, ce que nous n'avons malheureusement pas eu avec le drapeau rouge à Spa. Notre objectif est de ne pas nous précipiter en course et d'être prêts lorsque la victoire se jouera à la fin.»

Neel Jani Test Le Mans 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Neel Jani réussira-t-il à créer la surprise avec la Proton-Porsche? © WEC

Nico Müller rêve lui aussi d'une telle victoire. Reste à savoir s'il y parviendra à sa troisième tentative avec la nouvelle Peugeot 9X8. L'année dernière, le Bernois avait même mené la course. Au vu des performances réalisées jusqu'à présent dans le WEC, les deux autres Suisses devront faire appel à une bonne dose de chance en course s'ils veulent se retrouver en tête. La BMW M Hybrid V8 de Raffaele Marciello, novice au Mans, et la Lamborghini SC63 d'Edoardo Mortara ne font pas partie des favoris en termes de performance.

En LMP2 (16 voitures au départ), les espoirs suisses reposent sur le vainqueurs de classe en WEC Louis Delétraz ainsi que sur Fabio Scherer, vainqueur de la catégorie à Le Mans en 2023. Scherer a remporté une victoire héroïque en deuxième division l'année dernière. Le pilote d'Engelberg a fait toute la course avec un pied cassé, après qu'une Corvette lui ait roulé dessus dans les stands! Également au départ en LMP2: le Liechtensteinois Matthias Kaiser.

Les Suisses sont également au départ en LMGT3 (23 équipes). Outre l'expérimentée Rahel Frey (Iron Dames, six participations au Mans) et le St-Moritzois Thomas Flohr, qui prendra le départ pour la huitième fois, Grégoire Saucy fera ses débuts au Mans sur la McLaren 720S GT3 de United Autosports.

Dans la Michelin Le Mans Cup, qui se déroule dans le cadre des 24 Heures sous la devise «Road to Le Mans», des Suisses et des Suissesses sont également au départ. En LMP3, Miklas Born (Reiter Engineering), Pieder Decurtins/Samir Ben (Haegeli by T2 Racing) et David Droux (Cool Racing). En GT3, Gino Forgione (AF Corse) et Karen Gaillard (Iron Dames) sont au départ. Deux courses sont au programme du MLMC: une le jeudi, une autre le samedi avant le warm-up proprement dit. Le départ de la 92e édition sera donné samedi à 16 heures. La course sera ouverte par l'ancien footballeur français Zinedine Zidane.

Gregoire Saucy Test Le Mans 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Grégoire Saucy participe pour la première fois aux 24h du Mans © Archives Saucy

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11.06.2024 Rapport du week-end 15/2024
Aitken Emil Frey Zandvoort 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jack Aitken et l'équipe d'Emil Frey ont gagné à Zandvoort © DTM

Le week-end dernier a été entièrement consacré au Championnat suisse de montagne à Hemberg. Mais il y a également eu l'une ou l'autre course internationale avec la participation suisse. Entre autres, la course DTM à Zandvoort avec Emil Frey Racing comme vainqueur.

L'équipe Emil Frey Racing de Safenwil a fêté ce week-end sa deuxième victoire de la saison lors de la course DTM de Zandvoort (NL). Comme lors de la première course à Oschersleben, c'est l'Anglais Jack Aitken qui en est responsable. Samedi, Aitken s'est assuré la pole position et a remporté une victoire sans appel en partant de l'arrivée. Lors de la deuxième course, Aitken n'a pas pu réitérer sa superbe performance de la veille et s'est classé 16e, ce qui est presque l'inverse pour Thierry Vermeulen, le deuxième pilote EFR. Quinzième le samedi, il s'est amélioré le dimanche et a manqué le podium de seulement 0,2 seconde en se classant quatrième. Pour Ricardo Feller, le week-end ne s'est pas déroulé comme prévu. Après avoir terminé 8e lors de la première manche, le pilote Audi ABT a dû se contenter de la 11e place lors de la deuxième. Au championnat, Feller conserve la troisième place, tandis qu'Emil Frey est cinquième au classement par équipe. La course 2 à Zandvoort a été remportée par l'Allemand Marco Wittmann.

Parallèlement au DTM, le deuxième week-end de course de l'ADAC GT Masters s'est déroulé à Zandvoort. Le meilleur Suisse a été Alexander Fach. Le Schwytzois, qui a fêté ses 22 ans vendredi, s'est offert un cadeau d'anniversaire en terminant 9e de la première course et 2e de la deuxième. Pour Fach et son équipe Fach Auto Tech, il s'agissait du premier podium de la saison en cours. Les autres Suisses se sont classés 10e et 7e (Alain Valente/Jean-Luc d'Auria) ainsi que 12e et 9e (Grégory de Sybourg).

Thomas Toffel est passé tout près d'une place sur le podium lors de la troisième course de l'EuroNASCAR à Brands Hatch. Dans la catégorie 2, l'homme de Givisiez s'est classé 4e de la finale.

Jenzer Motorsport a fêté trois victoires en un week-end lors de la troisième course de Formule 4 CEZ sur le Slovakiaring. Oscar Wurz a remporté les courses 1 et 2, le Tchèque Max Karhan la troisième course. Au championnat, Wurz est en tête avec 170 points à mi-parcours. Kirill Kutskov du Maffi Racing suit à la deuxième place.

Alexander Fach Zandvoort 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Alex Fach (à droite) est monté pour la première fois sur le podium à Zanvoort © ADAC GT Masters

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10.06.2024 Course de côte de Hemberg : résultats provisoires

A l'occasion de la première course de côte de la saison 2024 à Hemberg, trois (3) contrôles d'essence ont eu lieu le 09 juin 2024. Les échantillons prélevés, d'une contenance d'un litre chacun, ont été envoyés après la manifestation au laboratoire d'essai compétent et approuvé par la FIA. Jusqu'à la publication des valeurs de carburant, 1 litre de chaque échantillon reste plombé chez les pilotes et chez Auto Sport Suisse. Les résultats du groupe E1 1600 à 2000cc (où les échantillons ont été prélevés) ainsi que le classement SCRATCH sont donc provisoires. En cas d'incohérence dans les échantillons, ceux-ci seront transmis au cas par cas aux instances juridiques pour évaluation.

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10.06.2024 Place à la nouvelle génération à la course de côte de Hemberg
Zemp Faustini Burgermeister myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Michel Zemp, vainqueur Robin Faustini et Joël Burgermeister © myrally.ch

Les «jeunes» Robin Faustini, Michel Zemp et Joël Burgermeister ont occupé le devant de la scène lors du coup d'envoi du Championnat suisse de la montagne à Hemberg. Les vétérans comme Marcel Steiner et Reto Meisel ont dû plier bagage le samedi soir déjà.

La quatrième course d'entraînement du samedi était encore en cours lorsque Marcel Steiner et son équipe ont quitté Hemberg. Champion suisse en titre chez les voitures de course, il a plié bagage après deux manches d'essais. «Le moteur n'a pas déployé sa puissance habituelle», a déclaré Steiner. «En fait, nous ne savons pas exactement ce qui ne fonctionne pas, mais continuer de la sorte ne sert à rien.» La question de savoir si et quand Steiner reviendra cette année demeure ouverte. La frustration liée à la mise à jour de l'aérodynamique de la LobArt, qui n'a pas marché, et l'engagement finalement non récompensé pour le rétablissement de la configuration 2023 sont profondément ancrés chez Steiner. «Je dois tout d'abord digérer tout cela, ensuite nous verrons.» Steiner aurait de toute façon été absent à Reitnau fin juin, en raison d'une collision de dates avec LobArt.

Steiner n'a de loin pas été le seul vétéran à afficher sa déception. Le revenant Reto Meisel a lui aussi été très touché. Le champion de voitures de tourisme de 2022 a heurté l'avant droit de sa Mercedes 340 SLK lors de la troisième manche d'entraînement du samedi après-midi et endommagé la suspension, le passage de roue et le soubassement. «Nous avons déjà eu des problèmes techniques au Rechberg. A Hemberg, le démarreur est à nouveau tombé en panne. Et maintenant ça! Je pense que ces derniers mois, les déboires ont été trop nombreux. Je dois maintenant impérativement presser sur le bouton ‹reset› et voir ensuite comment les choses vont évoluer.»

Steiner packt zusammen Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Steiner a plié bagage samedi soir © Eichenberger

En l’absence de Steiner et Meisel, la voie a été libre pour les «jeunes» à Hemberg – le changement de génération a débuté. Le candidat au titre, Robin Faustini, a fait honneur à son rôle de favori sur sa nouvelle Nova-Emap-Turbo. Le pilote de Suhr, âgé de 26 ans, a été le plus rapide lors des cinq sessions d'entraînement. Le dimanche, lorsqu’on est passé aux choses sérieuses, il n'a rien laissé passer non plus. Avec deux temps de 52 quasiment identiques, il a bouclé l'affaire après deux manches de course seulement. Un seul autre pilote a été plus rapide sur ce parcours jusqu'à présent: Marcel Steiner en 2023. «Il est évidemment dommage que Marcel n'ait pas concouru et qu'Éric (Berguerand) soit absent cette année», commente Faustini. «Mais la course est ainsi faite. C'est maintenant au tour de la nouvelle génération de prendre la relève. Et je pense que la course d'ouverture a été passionnante, avec un beau podium. Les résultats de Michel Zemp et Joël Burgermeister avec leurs véhicules 2 litres forcent le respect.»

Zemp a couvert la piste de 1,758 km avec son Norma-Helftec-Turbo lors du premier passage en un nouveau temps record de classe de 53,19 sec. Le pilote de Langnau a été plus lent de 87 centièmes de seconde plus que Faustini. Lors de la deuxième manche, Zemp a de nouveau réalisé un temps de 53. La deuxième place, qui a été le meilleur classement pour lui jusqu'à présent, était ainsi acquise. Burgermeister a également établi un nouveau record de piste dans sa catégorie: 54,34 secondes. Après le deuxième passage et une faute de pilotage, le Thurgovien a temporairement reculé à la quatrième place derrière Thomas Amweg. Mais Burgermeister est parvenu à renverser la vapeur. «Je savais que si le temps demeurait sec pour la troisième manche et que si je roulais encore une fois comme lors de la première manche, il y avait tout à fait une chance de rentrer à la maison avec la troisième place.»

La quatrième place ingrate a été décrochée par Amweg. Il a manqué 28 centièmes de seconde à l'Argovien pour obtenir la troisième place au volant de sa nouvelle Nova-Helftec Turbo: «Dans les virages rapides, cette voiture est beaucoup plus stable que toutes celles que j'ai conduites auparavant. Mais je dois encore m'habituer à la décélération due au turbo. Mais je suis confiant. Après tout, nous ne sommes qu'au début de notre processus de développement.»

Burgermeister Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Il n'a fallu pousser Burgermeister que dans le paddock © Eichenberger

La cinquième place du SCRATCH est allée à Simon Hugentobler, qui a perdu environ plus de 3,5 secondes sur Amweg au volant de l’Osella de Faustini en 2023. Avec trois courses très constantes, Lionel Ryter s'est classé 6e. Le jeune pilote valaisan s'est assuré la deuxième place de sa catégorie chez les voitures de course de 2 litres sur sa Formule-Renault, derrière Burgermeister, mais devant Roland Bossy, qui participait pour la première fois au Championnat suisse de la montagne avec l'ex-voiture Formula Master de Florian Lachat, récemment acquise. Derrière Bossy se trouvait Roger Schnellmann, le pilote de voiture de tourisme le plus rapide (E1 jusqu'à 4000 cm3). Le Schwytzois, au volant de sa Mitsubishi Evo 8, n'a pas tout à fait égalé son temps de l'an dernier (57,87 sec), mais il a relégué ses concurrents, en particulier Thomas Kessler (également Mitsubishi) et Danny Krieg (VW Golf 3), à la deuxième et troisième place. Le pilote IS le plus rapide et, au total, le cinquième pilote le plus rapide en voiture fermée (derrière Simon Wüthrich dans sa Golf-Turbine) a été le champion en titre des voitures de tourisme Bruno Sawatzki sur sa Porsche 991.1 Cup.

Parmi les autres vainqueurs de classe à Hemberg, on trouve : Thomas Ruesch (Honda Civic, REG A/ISA etc. jusqu'à 2000 cm3), Alessandro Grispino (Renault Clio R3, REG IS jusqu'à 2000 cm3), Michel Cerini (VW Polo, REG E1 jusqu'à 1400 cm3), Claudio Crespini (Renault Clio Williams, REG E1 jusqu'à 1600 cm3), Urs Kuratli (Subaru Impreza, REG L4 jusqu'à 6000 cm3), Nicole Benjamin (BMW 2002, E1 à 2500 cm3), Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 à 3000 cm3), Simon Wüthrich (VW Golf, E1 à 3500 cm3), Frédéric Neff (Porsche 997 GT 2R, E1 plus de 4000 cm3), Armin Buschor (BMW, Gr. H jusqu'à 2000 cm3), Roland Graf (Toyota GR Yaris, Superserie jusqu'à 3000 cm3), «Speedmaster» (McLaren 765 LT, Superserie plus de 3000 cm3), Sylvain Chariatte (Honda Integra, voiture de production jusqu'à 4000 cm3), Stephan Moser (Toyota Yaris, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco, IS jusqu'à 2000 cm3), Christian Müller (Formule BMW, E2-SS jusqu'à 1600 cm3).

Sawatzki Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bruno Sawatzki a été le pilote Interswiss le plus rapide © Eichenberger

La victoire dans la Renault Classic Cup est revenue à Michael Schläpfer grâce à deux meilleurs temps en course. Le podium a été complété par le champion de l'année dernière Thomas Zürcher (2e) et René Schnidrig (3e). Dans la TCR, Patrick Flammer qui a fêté son anniversaire s'est nettement imposé face à Peter Steck (tous deux sur Opel Astra).

Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de Hemberg sous: https://bergrennen-hemberg.ch/

Les pilotes de courses de montagne suisses auront peu de temps pour se reposer. Le week-end prochain déjà, ils reprendront la compétition avec la course de La Roche à La Berra. La liste des départs ainsi que les horaires et le plan de situation sont joints à ces news. Vous trouverez de plus amples informations sur la course au-dessus du lac de Gruyère sur le site Internet suivant: https://www.courselaberra.ch/

Et voici la suite des évènements:
15/16 juin, La Roche – La Berra
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne – Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Hemberg Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Des nuages et peu de soleil: malgré tout, le temps était plus stable que prévu ce week-end lors de la course de côte de Hemberg © Eichenberger

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06.06.2024 Déjà présent il y a 50 ans
Armin Buschor alt neu Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Armin Buschor aujourd'hui et à l'époque avec la BMW 1602 © Archives Buschor

Il y a 50 ans, Armin Buschor, originaire d'Altstätten, participait pour la première fois à la course de côte St. Peterzell – Hemberg au volant d'une BMW 1602. En 2024, il est toujours de la partie au volant de la BMW 320 de Heidegger.

Rien ne prédestinait Armin Buschor à participer à la course de côte du Toggenburg il y a 50 ans déjà. Adolescent, le jeune homme d'Altstätten (SG) voulait en effet devenir professionnel de motocross. Pour cela, il s'entraînait chaque semaine sur sa Maico 250 dans le pré de ses parents. Ceux-ci géraient alors le restaurant Fleuben, également fréquenté par le pilote automobile Adolf Pöltinger de Balgach. La Renault Alpine A 110 de Pöltinger trônait sur le parking. A l'époque, le pilote de Balgach comptait parmi les plus rapides de Suisse – et Buschor s'est mis à rêver d'une carrière de pilote automobile. Il a donc appris le métier de mécanicien automobile, ses idoles étant les habitants du Rhin Pius Zünd, Adolf Pöltinger, Hansueli Götschmann, Georges Kolb, Jànos Kiss, Rino Büchel, Gino Fumagalli et Alois Viertl.

Après son apprentissage, il a acheté au pilote de course d'Altstätten Gino Fumagalli une BMW 1602 déjà encaissée, un modèle «bodybuildé» avec des ailes élargies. C'est avec cette voiture qu'Armin Buschor a passé l'examen de licence à Hockenheim en automne 1973. L'hiver suivant, un cœur plus rapide a été installé sur la voiture, le châssis a été amélioré et de vrais pneus de course ont été montés. Le siège du passager et la banquette arrière ont dû céder la place à une BMW 1602 de groupe 2, et un arceau de sécurité a été installé.

Mais le pilote d'Altstätten a vite compris que tout le monde devait payer l'apprentissage. Lors de l'ouverture de la saison à Hockenheim, le moteur n'a pas tenu les promesses du préparateur, la puissance était bien trop faible et le moteur a explosé après douze tours. Les bielles sont passées à travers le capot et se sont envolées. Mais il ne voulait pas abandonner, son cœur brûlait trop fort pour le sport automobile. Quand l'homme d'Altstätten disait A comme Armin, il voulait aussi dire B comme Buschor.

Les pilotes automobiles de la vallée du Rhin se rencontraient à l'époque au restaurant Bad Balgach, où Buschor racontait sa mésaventure au préparateur Ruedi Eggenberger. Eggenberger l'a invité chez lui pour lui prêter un moteur, que Buschor a ensuite installé. «Dès le premier essai sur route, j'ai senti que ce truc marchait comme une bête», a déclaré Buschor. Il a ainsi pu rapidement oublier ses débuts malheureux dans la course et fêter sa première victoire lors d'une course sous la pluie à Casale Monferrato, en Italie. Et ce, même s'il est sorti de la piste dans le dernier virage, a enfoncé deux barrières de sécurité et a perdu son spoiler. Mais l'avance qu'il avait prise jusque-là était telle qu'il a tout de même franchi l'arrivée en premier par monts et par vaux.

Il a ensuite dû rendre le moteur. Il a déclaré: «Je ne pouvais pas m'offrir un moteur Eggenberger. Mais Ruedi Eggenberger est pour moi le plus grand de tous les temps en tant que stratège et tuner du sport automobile suisse.» Il a ainsi remarqué que la couleur blanche avait moins de poids que le vert, par exemple. Dès lors, toutes les voitures de course d'Eggenberger étaient blanches. «Ses succès dans le championnat d'Europe et du monde des voitures de tourisme sont tout simplement dignes d'éloges», a déclaré Buschor.

Les 28 et 29 septembre 1974, le pilote d'Altstätten a participé pour la première fois à la course de côte St. Peterzell – Hemberg. Celle-ci a ensuite eu lieu chaque année, sauf une fois: en 1984, à cause du bostryche. Cette année-là, Armin Buschor a remporté le titre de champion suisse des voitures spéciales au volant de sa Ford Escort. La dernière course de côte St. Peterzell – Hemberg a eu lieu en 1990, et ce n'est qu'en 2012 que cette manifestation très appréciée a été relancée, et qu'elle mène désormais de Schwandsbrugg à Hemberg. Ce week-end, Armin Buschor participera à nouveau à la course, 50 ans après sa première participation.

Texte: Elio Crestani (source: «Der Rheintaler» du 5 juin 2024)

Armin Buschor 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Armin Buschor en 2023 avec la BMW 320 lors de la course de côte à Hemberg © Eichenberger

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05.06.2024 PSCS: Hirsiger aussi au top au Castellet
Felix Hirsiger Castellet 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Felix Hirsiger: quatre départs, quatre victoires © Porsche

Le deuxième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse s’est terminé au Castellet, dans le Sud de la France, par un nouveau double succès pour Felix Hirsiger.

Felix Hirsiger a repris au Castellet là où il s’était arrêté sur le Red Bull Ring en Autriche – mais en mieux: le débutant sur GT3 Cup a réalisé deux fois le «Grand Chelem» au volant de la Porsche 911 GT3 Cup d’environ 375 kW (510 ch), mais s’est également assuré à chaque fois la pôle position et le meilleur tour en course. Le Zougois, qui vient de fêter ses 26 ans, a terminé la première manche de 18 tours avec 15,5 secondes d’avance. Lors de la deuxième, il avait tout de même plus de douze secondes d’avance. Quatre départs, quatre victoires: Hirsiger occupe ainsi souverainement la première place du classement des pilotes.

La deuxième place a été remportée les deux fois par William Mezzetti. L’Italien a dû pour cela s’imposer face à Dylan Yip lors du tour de départ de la deuxième course. Le jeune homme de 20 ans, originaire de Macao, avait fait sensation lors de la première course en remontant successivement de la septième position sur la grille de départ à la troisième place. Il a ainsi relégué Gregor Burkhard à la quatrième place. Ce dernier a immédiatement pris sa revanche dans la course de sprint suivante et a pris la troisième position à Yip. La quatrième place de ce dernier a même été mise sous pression par Roderick Christie: parti en dixième position, le Britannique a en effet franchi la ligne d’arrivée en cinquième position. Juste derrière: Peter Hegglin, Marc Arn, Sébastien Pidoux et Jan Klingelnberg.

Dans le groupe GT4 Clubsport, Tomas Guedes n’a rien laissé passer et a franchi deux fois la ligne d’arrivée en vainqueur sur le circuit Paul Ricard. Ekaterina Lüscher, la pilote du programme de promotion des jeunes talents de Porsche Suisse SA et de Porsche Motorsport Club Suisse, s’est réjouie de sa quatrième place lors de la première course. Dans la deuxième course, elle a dû faire un sans-faute. Dans le groupe Open GT, le vainqueur des deux courses de sprint s’appelle Philippe Menotti. Il a pris le départ au volant d’une Porsche 911 GT3 R de 404 kW (550 ch) de la génération 991.2. Dans la catégorie réservée à la 911 GT3 Cup actuelle, équipée d’un antipatinage et d’un ABS de course, c’est d’abord l’Indien Guru, puis le Brésilien Marcelo Tomasoni, qui ont remporté le plus grand trophée. Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, Xavier Penalba et Gabriel Piaget ont effectué les tours les plus réguliers lors de la course de classement la plus courte, avec un résultat identique. Dans l’épreuve en neuf tours, c’est Philipp Müller qui s’est permis le plus petit écart par rapport à son propre temps moyen.

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05.06.2024 Aperçu Hemberg: coup d'envoi de la nouvelle saison du CS de la montagne
Steiner Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Steiner mise à nouveau sur la configuration 2023 © Cornevaux

Ce week-end, le coup d'envoi du Championnat suisse de la montagne sera donné à Hemberg. Plus de 200 coureurs et coureuses se sont inscrits. Le duel pour la victoire du jour sera probablement le suivant: Marcel Steiner contre Robin Faustini.

Une chose est certaine avant même la onzième édition de la course de côte de Hemberg: si Marcel Steiner ne remporte pas la victoire, il y aura pour la première fois un nouveau vainqueur depuis la nouvelle édition de 2012. Dans les courses précédentes, seuls deux pilotes ont en effet inscrit leur nom au palmarès: Éric Berguerand et Marcel Steiner. Berguerand a remporté six victoires – 2013-2016, 2019 ainsi que 2022, Steiner a gagné quatre fois à ce jour: 2012, 2017, 2018 et 2023. Comme le gagnant record Berguerand fera une pause cette année, seul Steiner pourra poursuivre la série. Y parviendra-t-il? Le garagiste Honda d'Oberdiessbach a vécu une préparation turbulente. En réalité, tout semblait prometteur lorsque Steiner a présenté sa voiture de course LobArt révisée, toute noire, le 3 avril à Turin (I). Mais, deux mois plus tard, il ne reste plus grand-chose de l'euphorie initiale. En effet, lors de sa seule participation à une course jusqu'à présent, à Rechberg (A), Steiner a senti que la voiture ne donnait pas satisfaction avec sa nouvelle aérodynamique. «Je n'avais pas confiance en la voiture», a déclaré le champion en titre.

Pour pouvoir participer au Championnat de la montagne de cette année, Steiner n'avait pas beaucoup d'options. Comme il n'avait pas envie de faire une pause cette année, mais qu'il n'a en même temps pas trouvé de voiture de remplacement compétitive, le pilote de 48 ans a décidé de restaurer la LobArt avec sa configuration d'origine. «Nous avons récupéré le nouveau soubassement», explique Steiner. «Le reste ressemble à nouveau à ce qu'il était en 2023. Nous verrons bien comment cela se passera à Hemberg. Certes, ce n’est pas une préparation idéale pour une nouvelle saison. Mais ceux qui me connaissent bien savent que je ne suis pas prêt à abandonner.»

Robin Faustini Ecce Homo myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Robin Faustini dernièrement à la course de côte Ecce Homo © myrally.ch

Le grand rival de Steiner en 2024 devrait être Robin Faustini. Pour la nouvelle saison, le jeune pilote de Suhr de 26 ans est passé d'une Osella FA30 à une Nova-Turbo NP01 et a déjà parcouru quelques kilomètres sur la piste. Lors des courses de préparation à Eschdorf (LUX) et Ece Homo (CZ), Faustini a terminé deuxième respectivement sixième avec sa toute nouvelle voiture. Lors de la Maverick Hill Climb Czech, une «course de côte» sur le circuit de Brno, il a même remporté la victoire du jour. Faustini n'est pas le seul à s'être offert une Nova pour la nouvelle saison. Thomas Amweg (39 ans) pilotera lui aussi un de ces prototypes français en 2024. Les deux ont un turbo de 2 litres à l'arrière – Faustini en a un du tuner moteur français Emap, Amweg un type de construction identique à celui de Steiner de Helftec Engineering à Hildisrieden. «Je ne m’attends pas me retrouver directement dans le peloton de tête à Hemberg», déclare Amweg avec prudence. «Mais je ne considère pas non plus 2024 comme une année d'apprentissage. Je veux prendre confiance le plus rapidement possible dans la nouvelle voiture, afin de pouvoir progresser et ensuite remporter éventuellement des victoires du jour.»

Derrière le top 3, on retrouvera probablement le revenant Michel Zemp ainsi que Simon Hugentobler dans l'ancienne Osella de Faustini. On attend avec impatience la performance de Zemp. Le pilote de 37 ans revient après une année d'absence avec un nouveau moteur turbo de 1170 cm3, également fabriqué par Helftec. Le pilote de Langnau a fait son baptême du feu au Rechberg et s'est classé 10e en SCRATCH et 2e dans sa catégorie au volant de la Norma M20FC fraîchement motorisée.

L'année dernière, le meilleur pilote parmi les voitures de course de 2 litres était Joël Burgermeister. Le Thurgovien vise également ce «titre» en 2024. Quant à savoir si la concurrence – en particulier Philip Egli, leader du classement général du slalom – parviendra à freiner le Thurgovien, il est difficile de le prédire. Selon Egli, le rôle de favori est clairement défini. «Joël est avantagé en montagne avec sa formule 4. Je ne pense pas que je puisse être à distance de frappe.» En plus d'Egli, Christian Balmer, Lionel Ryter et Roland Bossy sont trois autres pilotes qui apporteront largement leur contribution à la catégorie des moins de 2 litres.

Meisel Wyss Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Reto Meisel a déjà participé à une course de côte au Portugal en 2024 © Wyss

Le favori pour la victoire chez les voitures de tourisme est Reto Meisel. Le champion de 2022 revient après une année très éprouvante sur le plan privé et ne manquera pas de ravir à nouveau les fans avec sa Mercedes-Benz SLK 340. Il en va de même pour Roger Schnellmann, qui fera également frissonner les spectateurs avec sa Mitsubishi Evo 8 brachiale. Mais les fans du Hemberg peuvent aussi se réjouir de la présence d'autres pointures: par exemple le champion de l'année dernière Bruno Sawatzki (sur une Porsche 991.1 Cup dans l’Interswiss plus de 2500 cm3), Frédéric Neff (Porsche 997 GT2R, E1 plus de 4000 cm3), Simon Wüthrich (VW Golf Turbo, E1 jusqu’à 3500 cm3) ou Romeo Nüssli (Ford Escort Cosworth, E1 jusqu’à 4000 cm3). Une vieille connaissance, qui court désormais sous le pseudonyme de «Speedmaster», prendra également le départ. Sa voiture, une McLaren 765 LT, sera engagée dans la catégorie Super S Competition de plus de 3000 cm3.

Les deux plus grandes grilles de départ sont celles des voitures de tourisme de 1,6 à 2 litres. Le favori en E1 est le Tessinois Christian Bralla avec sa Fiat X1/9. En Interswiss, la victoire devrait revenir à Stephan Burri (VW Scirocco) dans la catégorie à cylindrée identique. Le suspense ne manquera assurément pas. Si l'on en croit les prévisions, la météo devrait également être de la partie ce week-end (à part quelques orages).

Schnellmann Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Roger Schnellmann compte parmi les pilotes de voitures de tourisme les plus rapides © Eichenberger

À propos du parcours: avec 1,758 km, le parcours de Hemberg est le plus court du calendrier. Les pilotes devront franchir 157 mètres de dénivelé dans le canton de St-Gall. La pente moyenne est de 8,94 pour cent. Le record absolu du parcours est détenu par Steiner (de l'année précédente) en 51,70 sec (= 122,41 km/h).

Pour tous les fans de montagne, le samedi matin, le groupe 1 et une première manche d’essais (sur quatre) débuteront à 7h30. Le dimanche matin, tous les pilotes auront à nouveau l'occasion d'effectuer une cinquième série d'essais, avant que les choses sérieuses ne commencent à 10h10 environ avec les courses. Chaque catégorie comportera trois manches (dans la mesure du possible). Les deux meilleurs temps seront additionnés.

Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte à Hemberg sur le site Internet: www.bergrennen-hemberg.ch

Dates du Championnat suisse de la montagne 2024:
8/9 juin, Hemberg
15/16 juin, La Roche – La Berra
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne – Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Hemberg 2023 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Hemberg accueillera comme d'habitude la première course de côte en 2024 © Eichenberger

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03.06.2024 Feller remporte les 24h du Nürburgring
Ricardo Feller Nuerburgring 2024 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Feller (à gauche) célèbre sa première victoire au Nürburgring © Archives Scherer Sport PHX

C'est fait! Après Nico Müller (2015), c'est au tour de Ricardo Feller d'inscrire son nom au palmarès des 24 Heures du Nürburgring. Ce résultat n'est toutefois que provisoire pour l'instant.

L'édition 2024 des 24 Heures du Nürburgring restera dans l'histoire de la course comme la plus courte. Après plus de 14 heures d'interruption en raison du brouillard, la course a repris dimanche à 13h30. Mais après cinq tours derrière la voiture de sécurité, l'exercice a de nouveau été interrompu et la course s'est terminée sous le drapeau à damier noir et blanc. Les conditions météorologiques dans l'Eifel ne voulaient tout simplement pas s'améliorer. La victoire est donc revenue pour la septième fois à l'équipe Scherer Sport PHX et au quatuor Ricardo Feller, Franck Stippler, Christopher Mies et Dennis Marschall.

«Je pense que c'était la bonne décision», a déclaré Feller, qui a bouclé les cinq tours derrière la voiture de sécurité. «Bien sûr, nous aurions aimé pouvoir redémarrer et nous battre sur la piste. Mais oui, je pense que c'était tout simplement trop risqué. À un moment donné, on ne pouvait plus voir les commissaires de piste et si on avait un code 60 ou quelque chose comme ça et qu'on les ratait, ça aurait pu être dangereux.»

Le deuxième meilleur Suisse a été le pilote BMW Raffaele Marciello, qui s'est classé septième. Son équipe (Rowe Racing) a protesté après la course contre le classement de la course, mais a été déboutée par les commissaires sportifs. L'équipe a alors annoncé son intention de faire appel.

Selon motorsport-total, il s'agit de la formulation du règlement sportif, notamment la fin de la course avec le drapeau à damier noir et blanc et non avec le drapeau rouge. Rowe pense en effet avoir gagné la course avec la BMW #98 (Marciello/Martin/Wittmann/Farfus). L'équipe dirigée par Hans-Peter Naundorf dispose de 96 heures pour déposer sa demande d'appel auprès du tribunal sportif de la Fédération allemande de sport automobile (DMSB) à Francfort.

La 9e place est revenue à Patric Niederhauser sur une Porsche 911 GT3 de Lionspeed. Le Bernois a ainsi remporté la cat. ProAM. Philip Ellis sur une Mercedes AMG GT3 de GetSpeed a été éliminé.

Les autres places suisses:
Manuel Metzger, BMW M4 GT4, 2e dans la catégorie SP 8T.
Jasmin Preisig, Aston Martin Vantage, 4e dans la classe SP 10
Michael Kroll, Chantal & Alexander Prinz, BMW M3 CSL, 1ère place dans la classe SP 6
Peter Baumann, Porsche Cayman CM 12, 2ème dans la classe V5
Marco Timbal, Porsche 718 Cayman GT4, 4e dans la classe AT3
Ranko Mijatovic, BMW M240i, 1ère place dans la classe BMW M240i

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03.06.2024 Enfin vainqueurs au Chablais!
Coppens Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mike Coppens a remporté le Rallye du Chablais 2024 © Eichenberger

À la 13e tentative, ça a réussi! Mike Coppens et Christophe Roux ont remporté ce week-end pour la première fois le Rallye du Chablais.

L'an dernier, Mike Coppens et son copilote Christophe Roux (Skoda Fabia) ont dû abandonner en tête du Rallye du Chablais. Cette fois-ci, ça a marché. Le duo champion 2021 de Verbier (VS) a remporté la 20e édition arrosée du Rallye du Chablais avec 46,1 secondes d'avance sur Michaël Burri/Gaetan Aubry (Hyundai i20) et 1'51,2 min sur Jonathan Michellod/Stéphane Fellay (Skoda Fabia). Grâce à leur victoire dans le «Chablais», Coppens/Roux ont également pris la tête du classement général ex aequo avec Burri/Aubry.

Coppens a mené le rallye dans la troisième épreuve de la «Tour d'Aï» et ce jusqu'à l'arrivée. Il a été le plus rapide dans huit des 14 épreuves spéciales. «Enfin, je crois que c'est le bon mot», dit Coppens. «Car après le Rallye du Valais, le Rallye du Chablais est clairement le rallye que l'on veut gagner. Que nous y soyons parvenus cette fois-ci me réjouit. Les conditions n'étaient pas faciles. Et nous avons eu deux frayeurs le deuxième jour, avec un tête-à-queue et une température de l'eau qui avait fortement augmenté. Mais heureusement, tout s'est bien passé une fois de plus.»

Pour Michaël Burri (quatre meilleurs temps), le rallye n'a pas commencé de la meilleure des manières. «Le vendredi matin, nous avons fait la course avec un set-up qui ne fonctionnait pas dans ces conditions humides et difficiles. Nous avons ensuite effectué quelques changements, après quoi la situation s'est améliorée. Mike et moi étions très équilibrés, deux spéciales, la deuxième du Tour d'Aï et la première de Collombey à Muraz mises à part. J'y ai perdu respectivement 13 et 16 secondes. C'était trop. Nous n'avons pas pu rattraper cela.»

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Michaël Burri est au coude à coude avec Coppens au championnat © Eichenberger

La troisième place est allée à Jonathan Michellod. Le vainqueur de la course du Chablais de 2022 a démarré en trombe dans la première épreuve, mais a pris un peu de retard, notamment dans la deuxième journée. Si aucun danger ne le guettait à l'arrière, l'ancien champion junior a été incapable de faire quoi que ce soit à l'avant. Michellod n'étant pas en lice pour le championnat cette année, son résultat n'a toutefois pas d'importance. «Mon dernier rallye était celui du Valais en 2023, donc la troisième place n'était pas un mauvais résultat.»

Derrière Michellod, Thibault Maret, 23 ans, a franchi la ligne d'arrivée (avec le copilote français Kévin Bronner). Le coéquipier de Coppens ne s'est imposé contre Ismaël Vuistiner que dans l'avant-dernière épreuve. Le pilote de 36 ans, originaire de Veyras près de Sierre, a époustouflé la concurrence avec une performance sensationnelle sur sa Renault Clio Rally3 et s'est également assuré la victoire dans le Michelin Trophy Alps Open lors du «Chablais». «En réalité, je ne suis pas un grand fan de ce genre de conditions», explique Vuistiner. «Mais des conditions aussi détrempées aident à compenser la différence avec les voitures de Rally2.»

Derrière Vuistiner, Nicolas Lathion/Ramona Formica (Skoda Fabia) ont pris la 6e place. Lathion avait subi une crevaison en attaquant Vuistiner et a donc dû se contenter de la 2e place du Michelin Trophy Alps Open. Le top 8 a été bouclé par Jonathan Scheidegger/Thomas Jacon (Peugeot 208, P3 en Alps Open) et Simone Tettamanti/Nicola Petraglio (Skoda Fabia).

Dans le Michelin Trophy Alps, la victoire est allée à Cédric Moulin/Pierre-Jean Vardanega sur une Renault Clio Rally4. Le Français Alexandre Bastard a pris la deuxième place avec plus de deux minutes de retard. Xavier Craviolini/Yannick Micheloud ont terminé troisièmes sur une Peugeot 208 Rally4.

Moulin Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Cédric Moulin a remporté haut la main le Michelin Trophy Alps © Cornevaux

Martin et Charlène Pastor ont remporté la Coupe de Suisse des Rallyes sur une Peugeot 208 Rally4. Leur collègue de marque Gauthier Hotz (avec son copilote Nicolas Blanc) a terminé deuxième et a également remporté le classement junior. La bataille pour la troisième place a opposé Cédric Moulin/Pierre-Jean Vardanega aux vainqueurs jurassiens Cédric Betschen/Charlène Bori (Renault Clio S1600). Ce dernier a perdu plus de sept minutes dans la première épreuve en raison d'une crevaison. Au championnat, Betschen, vainqueur de la catégorie Rally3, est néanmoins toujours en tête sans avoir perdu de points, aux côtés de Philippe Broussoux (vainqueur ISN).

En VHC, la classe historique, il y a eu un gagnant à la première tentative. Habitué des voitures modernes, Joël Rappaz s'est montré le plus rapide au volant de sa BMW M3 E30 parmi les 20 participants. Il a pris la tête dès la septième épreuve et l’a conservée jusqu'à l'arrivée. Le fait qu'il ait gagné du premier coup lors de sa première (et probablement pas dernière) participation au VHC a de bonnes raisons. «J'ai fait mon apprentissage sur précisément une telle BMW M3», a expliqué le matador local d'Evionnaz. La deuxième place est allée aux collègues de la marque Pascal Bachmann/Xavier Machet, avec 44,9 secondes de retard. La troisième place est revenue aux vainqueurs du Jura Eddy et Florence Bérard sur Ford Escort RS 1600, qui restent en tête du classement général.

En VHRS, la compétition de régularité des véhicules historiques, Laurent et Florence Pernet, champions de l'année précédente, ont remporté la victoire. En VMRS, la classe moderne, Michel Randin et François Allenbach sont passés champions de la régularité.

Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye du Chablais sur le site Internet: https://rdchablais.ch/

Et voici la suite des évènements:
5.–7 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
5–7septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24–26 octobre, Rallye International du Valais

Rappaz Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Rappaz a terminé son premier rallye VHC comme vainqueur © Eichenberger

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30.05.2024 17 Suisses aux 24 Heures du Nürburgring
Nico Mueller Nuerburgring 2015 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller lors de sa victoire aux 24h du Nürburgring en 2015 © Audi

La 52e édition des 24 heures du Nürburgring aura lieu ce week-end. Avec, bien entendu, la participation de Suisses – notamment Philip Ellis, Ricardo Feller, Raffaele Marciello et Patric Niderhauser.

La 52e édition des 24 Heures du Nürburgring aura lieu ce week-end. Jusqu'à présent, un seul Suisse a inscrit son nom sur la liste des vainqueurs du classement général: Nico Müller en 2015 sur une Audi de l'équipe WRT. Cela pourrait changer ce week-end. Dans la catégorie Pro, les Suisses ont trois chevaux de bataille. Philip Ellis s'élancera dans la course avec la #8. Le Zougois a un parcours extrêmement bon. En IMSA, il va de victoire en victoire sur Mercedes. Un triomphe sur la Nordschleife serait la consécration pour Ellis. Ricardo Feller a lui aussi de bonnes chances d'obtenir un résultat de premier plan. Le pilote DTM est inscrit sur deux voitures de l'équipe Scherer: d'une part sur la #15 avec Vervisch/Haase/Winkelhock, d'autre part sur la #16 avec Stippler/Mies/Marschall. Le troisième pilote suisse dans la catégorie Pro est Raffaele Marciello (#98). Le Tessinois roule pour l'équipe BMW Rowe Racing, qui a remporté la victoire finale il y a quatre ans. Il y a également un pilote suisse dans la catégorie ProAM: Patric Niederhauser. Le pilote d'usine Porsche pilote une Porsche 911 GT3 R (#24) pour l'équipe Lionspeed.

Feller Ricardo Nuerburgring 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ricky Feller roule sur deux voitures cette année © Audi

Parmi les autres pilotes suisses présents dans l'Eifel figurent:
Manuel Metzger (BMW M4 GT4, SP 8T, #150)
Ivan Jacoma (Porsche 718 Cayman GT4, SP 10, #165)
Jasmin Preisig (Aston Martin Vantage AMR GT4, SP 10, #175)
Michael Kroll (BMW M3 E46, SP 6, #207)
Chantal Prinz (BMW M3 E46, SP 6, #207)
Alexander Prinz (BMW M3 E46, SP 6, #207)
Marc Schöni (Porsche 718 Cayman GT4, AT3, #420)
Peter Baumann (Porsche Cayman CM12, V5, #443)
Marco Timbal (Porsche 718 Cayman GT4, AT3, #633)
Ranko Mijatovic (BMW M240i, BMW M240i, #650)
Mathias Schläppi (Audi RSR LMS, TCR, #816)
Frédéric Yerly (Audi RSR LMS, TCR, #816)
Philipp Hagnauer (Porsche 718 Cayman GT4, Cup 3 AM, #949)

Le départ de la course sera donné le samedi 1er juin à 16 heures. Le livetiming est disponible sur ce lien.

Marco Timbal Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marco Timbal: actif depuis 40 ans, présent pour la sixième fois dans l'Eifel © NLS

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29.05.2024 Aperçu Rallye du Chablais: un nouveau vainqueur pour le jubilé?
Coppens Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mike Coppens aimerait enfin gagner à sa 13e tentative © Cornevaux

Le Rallye du Chablais, deuxième manche du Championnat suisse des rallyes 2024, fêtera son jubilé ce week-end. En effet, ce sera déjà la 20e édition de ce rallye très apprécié qui se déroulera autour du parc d’assistance d'Aigle (VD).

Le Rallye du Chablais a eu lieu pour la première fois en 2004. La victoire avait alors été remportée par le Belge Jean-Philippe Radoux sur une Ford Escort WRC. Le maximum de points pour le Championnat suisse des rallyes a été obtenu par Ivan Cominelli/Paolo Pianca sur une Renault Clio Williams. Les champions ultérieurs Patrick Heintz/Roland Scherrer ont pris la deuxième place du classement du Championnat suisse sur leur Subaru Impreza.

Ce week-end, le rallye fêtera donc son 20e anniversaire autour du parc d'assistance d'Aigle (VD). Comme il n'y a pas eu de rallye en 2020 en raison du Covid-19, le rallye de cette année sera également la 20e édition. Le «who's who» de la scène suisse des rallyes s'est inscrit au palmarès du «Chablais». Sébastien Carron en particulier, avec cinq victoires. La superstar du rallye, Sébastien Loeb, a aussi grandement contribué à la popularité du Rallye du Chablais. Il a participé trois fois au groupe principal et le Français a gagné trois fois le rallye dont la dernière en 2017: «Quand j'y repense, ça me paraît surréaliste», dit Carron. «A l'époque, nous nous étions livré un magnifique duel. J'ai longtemps été en tête. À la fin, il a quand même réussi à s'imposer. Mais c'était une expérience inoubliable, l'un de mes meilleurs souvenirs de ma carrière.»

L'édition 2024 pourrait bien révéler un nouveau vainqueur. En effet, parmi les précédents vainqueurs au Chablais, Jonathan Michellod/Stéphane Fellay (vainqueurs en 2022) seront les seuls à prendre le départ et ce duo n'a plus participé à une épreuve sérieuse depuis le Rallye du Valais. «Nous n'avons pas de plan concret», dit Michellod. «Peut-être qu'après le Rallye du Chablais, nous ferons le Rallye du Valais. Mais pour l'instant, nous ne savons pas encore.»

Michellod Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Michellod a remporté le Rallye du Chablais 2022 © Eichenberger

Parmi les favoris figurent bien sûr, outre Michellod, Mike Coppens et son copilote Christophe Roux. Le collègue de la marque Skoda voue une sorte d'amour-haine au «Chablais». Il y a déjà pris le départ à douze reprises et en 2021, il a dû s'incliner devant Sébastien Carron. L'année précédente, il avait abandonné en tête après une crevaison, c'est-à-dire une défaillance du système de freinage. Le Champion suisse des rallyes 2021 n'a pas encore remporté de victoire dans le Chablais.

Michaël Burri (avec son copilote Gaëtan Aubry) reste lui aussi sans victoire au «Chablais». Lors de l'ouverture de la saison dans le Jura, la star locale a terminé deuxième. Pour acquérir plus d'expérience avec sa Hyundai i20, Burri a participé le week-end dernier au Rally Il Grappolo en Italie. Une deuxième place parmi plus de cent «locaux» prouve que Burri ne prend pas seulement la victoire au Chablais au sérieux, le Jurassien vise aussi clairement cette année (comme Coppens) le titre de champion suisse.

Le vainqueur du Critérium Sacha Althaus ne courra en revanche pas pour la victoire. Le jeune pilote de 27 ans, originaire de Moutier, ne participera au Rallye du Chablais avec sa copilote Lisiane Zbinden qu'en tant que ouvreur de la classe historique VHC dans une Ford Puma. «La saison 2023 m’a coûté très cher», explique Althaus. «C’est pourquoi je savais d’emblée que je ne pourrais pas participer à toutes les courses du Championnat.»

Nicolas Lathion et sa copilote Ramona Formica font également partie du cercle élargi des candidats potentiels à la victoire ou au podium. Lathion a en effet terminé quatrième lors de l'ouverture de la saison dans le Jura et s'est imposé avec succès face à son collègue de marque Thibault Maret et au pilote VW Polo David Erard. Mais le pilote Skoda de Charrat ne vise pas seulement le titre de «Best of the Rest», Lathion est également considéré comme le favori du Michelin Trophy Alps Open.

Lathion Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nicolas Lathion a été «Best of the Rest» dans le Jura © Eichenberger

Chez les juniors, trois équipes prendront cette fois le départ. En plus des vainqueurs de l’ouverture de la saison Gauthier Hotz (Peugeot 208) et Jérôme Nanchen (Opel Corsa), on attend avec impatience la performance du Valaisan de 22 ans Yohan Surroca (également sur une Peugeot 208).

Comme dans le Jura, la Coupe suisse des Rallyes présente à nouveau un plateau vraiment important avec 28 équipes au départ. Quatre d'entre elles n'ont pas encore perdu de points après le début de la saison dans le Jura – dont Cédric Betschen (Renault Clio, R3C), Philippe Broussoux (Renault Clio/ISN), Cédric Moulin (Renault Clio/Rally4) ainsi que Philippe Noirat (Peugeot 206 XS/ISA).

Alors que 56 voitures seront au départ dans la classe moderne, 20 équipes se disputeront la victoire dans la classe historique VHC. Le favori pour la victoire finale est le vainqueur de l'ouverture de la saison Eddy Bérard, qui prendra cette fois le départ avec une Ford Escort RS MK1. Mais il convient également de ne pas perdre de vue Joël Rappaz. Ce quadragénaire d'Evionnaz est un habitué des manches du Championnat suisse des rallyes depuis 2005, mais sur des véhicules (jusqu’à présent). On verra quelle sera la rapidité de Rappaz sur une BMW M3 E30.

Dans la catégorie VHRS, où il faut rouler de manière régulière, sept équipes avec des véhicules historiques et deux équipes avec des véhicules modernes seront au départ. En plus du champion de l'année dernière Laurent Pernet (BMW 225), on devra ici observer attentivement le vainqueur du rallye d'ouverture Dominique Udriot (Toyota Celica) ainsi que René Winz (MG B GT).

Le rallye commencera vendredi matin vers 8 heures avec une première spéciale difficile jusqu'au Col de la Croix. Le programme prévoit sept autres épreuves vendredi. Six seront disputées le samedi. Au total, 165,46 kilomètres évalués sont parcourus. Vous trouverez de plus amples informations sur l'édition du jubilé du Rallye du Chablais sous ce lien.

Dates du Championnat suisse des rallyes 2024
19/20 avril, Critérium Jurassien
30 mai – 1er juin, Rallye du Chablais
5–7 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
5–7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24–26 octobre, Rallye International du Valais

Surroca Archiv Surroca Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pour la première fois au Chablais: le junior Yohan Surroca © Archives Surroca

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28.05.2024 Rapport du week-end 14/2024
Feller Ricardo Lausitz 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ricardo Feller a terminé troisième lors de la course DTM de Lausitz © Audi

Le pilote DTM Ricardo Feller n'a pas été le seul Suisse à se réjouir d'une place sur le podium ce week-end. Julien Apothéloz et Axel Gnos ont également porté haut les couleurs helvétiques.

Ricardo Feller a obtenu les 5e et 3e places lors de la deuxième rencontre du DTM au Lausitzring. Le pilote Audi a longtemps semblé être le vainqueur assuré de la deuxième course de dimanche, après avoir dépassé le leader Thomas Preining au quatrième tour. Feller est resté en tête après une phase de safety-car et le redémarrage qui s'en est suivi, et a pu augmenter son avance à près d'une seconde. Après les arrêts obligatoires aux stands, l'heure de Preining a sonné. L'Autrichien a été le premier pilote du peloton à aller chercher des pneus neufs et à les amener rapidement dans la fenêtre de température optimale. Preining a ainsi dépassé Feller et peu après son coéquipier Kelvin van der Linde, qui n'ont pas pu arrêter le pilote d'usine Porsche en s'arrêtant plus tard avec des pneus plus froids. Feller a ensuite lui aussi dépassé van der Linde en touchant le véhicule, mais la direction de course a ordonné un changement de place en raison du contact. «Entre-temps, je me voyais déjà sur la plus haute marche du podium, mais au final, je dois me contenter de la troisième place», déclare Feller. «Le contact dans le duel avec mon coéquipier n'était pas intentionnel. Dans cette situation, je ne m'attendais tout simplement pas à ce qu'il se déplace autant vers l'intérieur de la piste.» Au classement général, Feller occupe la troisième place après quatre manches, avec dix points de retard sur le leader.

Après le succès d'Oschersleben, Emil Frey Racing a connu un week-end décevant sur le Lausitzring. Un très mauvais classement de la Balance of Performance (BoP) a empêché les deux pilotes Ferrari Jack Aitken et Thierry Vermeulen de se battre pour les premières positions dans un peloton très compétitif et l'équipe n'a pu ramener à Safenwil que cinq points de championnat en deux courses.

Apotheloz Julien Lausitz 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Julien Apothéloz (à g.) est monté deux fois sur le podium chez les Prototypes © ADAC

Deux places de podium ont également été obtenues par Julien Apothéloz au Lausitzring. Le jeune Zurichois s'est assuré la deuxième et la troisième place de l'ADAC Prototype Cup Germany. Lui aussi se trouve à la troisième place intermédiaire après deux week-ends de course.

Lors de la troisième course du GT Open à Spa-Francorchamps, Alex Fontana s'est assuré ses premiers points. Le Tessinois, qui partage son cockpit Porsche avec l'Américain «Hash» qui roule sous un pseudonyme, a terminé la course à la septième place dans la catégorie ProAM. Le duo Yannick Mettler/Dexter Müller (Mercedes AMG GT3) s'est classé 11e. Les deux Ferrari de Spirit of Race se sont classées 5e (ProAM) et 9e (Pro).

Un succès suisse a été enregistré lors de la course de 6 heures des Ultimate Cup Series à Portimão. Axel Gnos a remporté avec brio la catégorie LMP3 pour l'équipe Virage, avec un tour d'avance. Samir Ben (Graff Racing) a terminé la course en septième position, après avoir dû partir du fond de la grille en raison d'un problème technique lors des qualifications. David Droux (également Graff Racing) a terminé cinquième en NP02. Danny Buntschu (7e), Loris Kyburz/Sébastien Page (9e) et Karen Gaillard (10e) se sont également classés dans le top 10 de la NP02.

Axel Gnos Portimao 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Axel Gnos (2e d. g.) a remporté la course de 6 heures à Portimão © UCS

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28.05.2024 Slalom d'Ambri: Egli remporte la victoire avec une avance de 2,34 mètres
Egli Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli a bien ri: il était aussi le plus rapide à Ambri © Eichenberger

Cela a été très serré, mais c'est à nouveau Philip Egli qui s'est finalement imposé lors de la double manche d'Ambri. Lors de la finale de la saison à Chamblon le 23 juin, le vainqueur du record du jour pourra enfin être également Champion suisse des slaloms.

Philip Egli s'est rapproché de son objectif de devenir enfin Champion suisse des slaloms. Lors de la double course sur l'aérodrome militaire d'Ambri, ce natif de Glaris a jeté les bases de son premier titre de champion suisse en remportant sa quatrième, respectivement sa cinquième victoire du jour cette année. Sauf imprévu lors de la finale de la saison à Chamblon le 23 juin, sa couronne de slalom 2024 ne pourra plus lui échapper. «Certes, j'ai fait un grand pas en avant avec mes deux victoires à Ambri. Mais maintenant, je dois rester concentré. À Chamblon, les choses pourraient encore mal tourner. Mais en réalité, il me faudra ‹juste› gagner dans ma catégorie.»

Les victoires sur la piste de 2,73 kilomètres dans la Léventine ne se sont pas avérées évidentes. Déjà avant la course, Egli avait insisté sur le fait que c'était probablement sur cette piste que la concurrence allait le talonner le plus. Tel a été effectivement le cas. À commencer par son rival de toujours, Lukas Eugster. Au pilote Ligier de Gais dans l'Appenzell, il n’a manqué que 0,26 seconde le samedi et 0,07 seconde le dimanche par rapport au meilleur temps d'Egli. En mètres, cela signifie: le dimanche, alors que le tracé de la piste principale était plus ouvert et qu'il y avait moins de virages moyennement rapides, Eugster a manqué la victoire du jour de 2,34 mètres...

Riva myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Tiziano Riva s'est fait remarquer dimanche © myrally.ch

Si Eugster n'a pas pu réitérer sa victoire de l'année dernière, c'est notamment à cause des conditions climatiques. «Cette fois-ci, nous avons eu du vent qui soufflait du sud», explique Eugster. «Ce vent arrière a causé chez moi un sous-virage extrême. Nous n'avons pas réussi à nous en défaire avant dimanche.» Eugster a même eu de la chance le samedi. En effet, il a failli encore perdre sa deuxième place au SCRATCH. Marcel Maurer a réalisé un meilleur temps en 1:23,48, mais le pilote bernois de Formule Renault a heurté un pylône précisément lors de cette course et s'est vu infliger dix secondes de pénalité. Le meilleur temps présumé de Maurer n'aurait rien changé à la victoire d'Egli.

Le dimanche, les choses étaient encore plus serrées. À côté d'Eugster, le pilote de Formule Renault Lionel Ryter (il lui manquait 0,52 seconde sur Egli) et Tiziano Riva dans sa Formule 3000 (+0,79 seconde) se sont rapprochés dangereusement. Maurer n'était déjà plus dans la course à ce moment-là. Après avoir, selon ses propres déclarations, enfin réussi à revenir en tête, il y a eu un problème de moteur et Maurer a dû plier bagage.

Geering myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marco Geering a été plus rapide que Stephan Burri lors des deux jours © myrally.ch

Samedi, le meilleur pilote en voiture fermée a été pour la deuxième fois de la saison, le jeune Matthias Bischofberger. Au volant de sa Porsche 997 GT3 Cup, le Thurgovien a remporté la catégorie E1 plus 3500 cm3 devant Christoph Zwahlen. Le dimanche, Bischofberger a également été plus rapide que Zwahlen, mais cela n'a pas suffi pour remporter la victoire du jour dans la catégorie «voitures de tourisme». Le matador local Christian Bralla l'a emportée dans sa Fiat X1/9 avec sept dixièmes de seconde d'avance. La veille, le Tessinois avait commis une erreur lors de la deuxième manche, ce qui lui avait valu dix secondes de pénalité. Le temps de la première manche a tout juste suffi pour reléguer Danny Krieg à la troisième place dans la catégorie des voitures de tourisme. Si Krieg avait roulé plus vite de six centièmes, il aurait remporté l’E1 jusqu'à 2000 cm3. Bralla est donc le troisième pilote (avec Egli et Eugster) à avoir encore un score vierge avant la finale.

En revanche, Stephan Burri (VW Scirocco) et Jean-François Chariatte (Fiat X1/9) ne sont plus invaincus. Burri s'est incliné lors des deux journées (le samedi après une erreur de porte) face au rapide pilote Opel Marco Geering dans l'Interswiss jusqu'à deux litres. Samedi, Chariatte a dû se ranger derrière Roberto Luigi et Peter Eggimann (tous deux Peugeot 106) dans l’E1 jusqu'à 1600 cm3. Dimanche, Eggimann a de nouveau été plus rapide.

Steiner myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Reto Steiner a remporté deux fois la E1 jusqu'à 3000 cm3 © myrally.ch

Parmi les autres vainqueurs de catégorie à Ambri, on trouve (le samedi): Samuel Weibel (Subaru BRZ, Super Serie jusqu'à 2000 cm3), Daniel Kammer (Toyota Yaris, Super Serie plus de 3000 cm3), Thomas Walther (Citroën Saxo VTS, PSA Trophy), Iwan Brantschen (Renault Clio, Gr. A, ISA etc.), Andreas Helm (VW Polo, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Michael Zbinden (Opel Kadett GT/E, IS jusqu'à 3000 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche GT3, IS plus de 3000 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu’à 1400 cm3), Patrick Eggimann (Peugeot 106, E1 jusqu’à 1600 cm3) Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 jusqu’à 3000 cm3), Reto Steiner (Ford Escort, E1 jusqu’à 3000 cm3) et Michael Schläpfer (Renault Clio RS III, RCC).

Les vainqueurs du dimanche ont été: Samuel Weibel (Subaru BRZ, super série jusqu'à 2000 cm3), Daniel Kammer (Toyota Yaris, super série plus de 3000 cm3), Thomas Walther (Citroën Saxo VTS, PSA Trophy), Iwan Brantschen (Renault Clio, Gr. A, ISA etc.), Stephan Moser (Toyota Yaris, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Michael Zbinden (Opel Kadett GT/E, IS jusqu'à 3000 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche GT3, IS plus de 3000 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu’à 1400 cm3), Patrick Eggimann (Peugeot 106, E1 jusqu’à 1600 cm3), Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 jusqu’à 3000 cm3), Reto Steiner (Ford Escort, E1 jusqu’à 3000 cm3) et Michael Schläpfer (Renault Clio RS III, RCC).

Chez les juniors, les séries de victoires de Lionel Ryter (voitures de course) et de Jannis Jeremias (voitures de tourisme) se sont poursuivies.

Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, le vainqueur du samedi a été pour la cinquième fois Sandro Fehr. Rico Thomann et Oliver Holdener ont pris la deuxième et la troisième place, tandis que Thomann a brisé la marche triomphale de Fehr lors de la deuxième course. Mais seulement parce que ce dernier a renversé deux pylônes et que le temps réalisé lors de la première course ne lui a permis que de remporter la 3e place (derrière Stefan Glanzmann). Fehr a 16 points d'avance sur Thomann avant la finale de Chamblon. Ce dernier pourrait certes encore le dépasser en cas de victoire, mais comme il y a un résultat à biffer dans la Suzuki Cup, Fehr est d'ores et déjà assuré d'être champion en 2024.

Et voici la suite des évènements:
22/23 juin, Chamblon

Fehr myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sandro Fehr est le nouveau champion Suzuki © myrally.ch

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27.05.2024 Course de côte de Massongex annulée!
Bueeler myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Massongex (en photo Toni Büeler 2023) n'aura pas lieu cette année © myrally.ch

La course de côte de Massongex, qui aurait dû avoir lieu le premier week-end de juillet, est annulée. L'organisateur espère pouvoir y revenir en 2025.

Il y avait déjà eu plusieurs rumeurs à ce sujet. C'est désormais définitif: la course de côte de Massongex, qui aurait dû avoir lieu le premier week-end de juillet, est annulée. Dans un communiqué de presse, l'organisateur a justifié l'annulation comme suit:

«Nous vous informons qu’en raison de l’explosion des coûts de fonctionnement de la course susmentionnée, ainsi que du manque de personnel d’exploitation, nous sommes contraints d’annuler la course prévue pour les 6 et 7 juillet 2024. Nous espérons être en mesure de d’organiser l’édition 2025 avec l’aide de toutes les bonnes volontés. Merci à tous pour votre soutien!»

Le Championnat suisse de la montagne se compose donc des courses suivantes:

8 et 9 juin, Hemberg
15/16 juin, La Roche – La Berra
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne – Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

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21.05.2024 Rapport du week-end 13/2024
Lucas Legeret Misano 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lucas Légeret (troisième de la gauche) a remporté la Gold Cup à Misano © GTWC

L'équipe Emil Frey Racing est à nouveau montée sur le podium ce week-end lors du GT World Challenge de Misano. Mais un autre a pu jubiler: Lucas Légeret.

La deuxième course de la GT World Challenge Sprint Cup à Misano, en Italie, était placée sous le signe de l'équipe WRT et de son héros local Valentino Rossi. L'ancienne superstar de la moto a remporté sa première course en GTWC devant son public. L'équipe belge était également en tête de la deuxième course, cette fois avec le duo Vanthoor/Weerts. L'équipe Emil Frey Racing s'est classée troisième et quatrième lors de la première manche, le duo Vermeulen/Altoé, troisième, ayant notamment réalisé une impressionnante remontée depuis la 11e place sur la grille de départ. Lors de la deuxième course, les Ferrari d'Emil Frey Racing se sont classées 4e et 7e, le meilleur pilote suisse étant Patric Niederhauser. Le pilote d'usine Porsche a terminé les courses aux 7e et 5e rangs. Pour Ricardo Feller, ce fut un week-end à oublier: «Lors de la première qualification, nous avions omis de faire rouler deux sets de pneus», explique le pilote d'usine Audi du team Attempto Racing. «C'est pourquoi nous sommes partis loin derrière et avons rapidement été éliminés par un contact. Lors de la deuxième qualification, le meilleur temps de mon coéquipier a été annulé pour cause de limite de piste. Au départ, nous avons de nouveau été touchés. Cette fois, nous avons reçu une drive-through. La deuxième course était donc également perdue.» Un autre pilote Audi a eu plus de raisons de se réjouir – du moins lors de la deuxième manche: Lucas Légeret a remporté la Gold Cup avec son coéquipier Simon Gachet, qui s'est classé 11e au classement général.

Emil Frey Racing Misano 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Emil Frey Racing est constamment à l'origine de succès suisses © GTWC

La relève suisse était en action ce week-end sur le Red Bull Ring. Le meilleur résultat pour Jenzer Motorsport lors de la deuxième rencontre de la CEZ F4 n'a toutefois pas été obtenu par un Suisse, mais par l'Autrichien Oscar Wurz, qui s'est classé deuxième lors de la troisième course. Ethan Ischer s'est classé 8e et 4e, mais il a été contraint à l'abandon lors de la troisième course en raison d'un problème technique. Enea Frey a terminé deux fois quatrième et une fois cinquième. L'Eurocup-3 s'est également rendue sur le Red Bull Ring ce week-end. Dario Cabanelas, le seul Suisse à courir dans cette série, a été pénalisé, mais a tout de même obtenu un nouveau point au championnat en terminant dixième.

Un autre succès a été enregistré à Vallelunga. La deuxième course de l'EuroNASCAR y était au programme. Le meilleur résultat suisse a été obtenu par Thomas Toffel avec une troisième place dans l'EuroNASCAR 2. Dans la deuxième course, le pilote de l'équipe Race Art Tec était également sur le podium. En raison d'une pénalité de cinq secondes pour dépassement sous FCY, Toffel n'a finalement terminé que sixième.

Thomas Toffel Vallelunga 2024 Action Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Thomas Toffel en route pour la 3e place de l'EuroNASCAR 2 © Race Art Tec

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21.05.2024 Slalom de Bure: Cela était le troisième coup d'Egli
Egli Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli a réalisé un temps record à Bure © Eichenberger

Rien ne peut arrêter actuellement Philip Egli sur la voie de son premier titre de Champion de Suisse des slaloms. En effet, le routinier s'est également imposé à Bure, alors qu'il était pourtant encore en retrait après la première manche.

Philip Egli est un sacré gaillard. Lors de la troisième manche du Championnat suisse des slaloms, il s'est retrouvé dos au mur dans la lutte pour la victoire du jour après la première manche. Pour parcourir le parcours de 5,3 kilomètres, le plus long du calendrier suisse, Egli a eu besoin de 2:27,1 min, ce qui représente déjà 0,7 seconde de moins que l'année dernière, où Egli avait gagné en 2:27,8 min. Cependant, cela n'a pas suffi pour obtenir la première place lors de la première manche. Lukas Eugster, son rival de toujours, a été une demi-seconde plus rapide en 2:26,6 min. Il avait déjà laissé entrevoir qu'il était possible d'aller encore plus vite lors de l'entraînement. Le pilote de 34 ans de Gais a même réalisé 2:25,613 min avec sa Ligier-Honda. Mais le routinier Egli ne s'est pas laissé déstabiliser par les chronos d'Eugster. Une fois de plus, le pilote de la Formule 3-Dallara a frappé fort lors de la deuxième manche en 2:25,734 min et s'est ainsi assuré sa 51e victoire du jour. Eugster, qui avait pris le départ avant lui, n'aurait pas pu battre le temps d'Egli, même sans erreur de porte. «J'avais réalisé un chrono de 2:26,5 min, cela n'aurait donc pas suffi. Dans la montée après la cantine, j'ai laissé passer une porte. Je me concentre maintenant sur les deux courses à Ambri. Là, j'ai un avantage sur Egli en termes d'aérodynamisme et je vise deux victoires de jour.»

Egli était étonné après avoir franchi la ligne d'arrivée. «Je ne m'attendais pas à faire un temps dans les 25. Je n'ai jamais été aussi rapide à Bure. Je me dis à chaque fois que je dois m'améliorer d'année en année. Mais cela ne fonctionne pas toujours. Mais cette fois, cela a été possible, même si je n'ai pas apporté de perfectionnement technique à la voiture.»

Eugster Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lukas Eugster était encore en tête après la première manche © Eichenberger

Marcel Maurer s'est retrouvé derrière le duo Egli/Eugster sur sa Renault Formule 2 litres. Le Bernois, qui ne vise pas le championnat, a dû se démener lors de la deuxième manche, mais a réussi à distancer de sept dixièmes de seconde son adversaire de classe Lionel Ryter avec un temps de 2:29,687 min sur une voiture de construction identique. Ce dernier aurait pu décrocher la troisième place lors de la deuxième course avec un meilleur temps personnel de 2:27,9 min, mais il a touché un pylône à la dernière chicane et a écopé d'une pénalité de dix secondes. «La voiture a beaucoup de potentiel», déclare Ryter. «Malheureusement, les essais ne se sont pas déroulés comme prévu et nous avons entre autres dû changer la batterie. Si ces problèmes n'étaient pas survenus, j'aurais certainement pu mettre Philip et Lukas sous pression.»

La cinquième place du SCRATCH est revenue à Jérémy Noirat sur sa Norma M20 F. Il a lui aussi laissé passer une porte lors de la première manche. La 6e place est revenue à Stéphane Maréchal (lui aussi sur une Renault 2 litres). Le meilleur pilote de voitures de tourisme, Christian Bralla, s'est classé 7e sur sa Fiat X1/9 (vainqueur E1 jusqu'à 2000 cm3). L'année dernière, le Tessinois avait encore connu de légères «difficultés d'orientation» lors de ses débuts à Bure. Cette année, celles-ci ne se sont pas manifestées en 2:45,7 min. Le deuxième pilote le plus rapide disposant d'un véhicule fermé a été le jeune Matthias Bischofberger sur sa Porsche 997 GT3 Cup. Bischofberger avait pronostiqué un chrono de 46 ou 47 avant les deux manches de course. En 2:47,778 min, il a été 1,6 seconde plus rapide que son collègue de marque Christoph Zwahlen, qui s'est classé onzième au classement général – une place derrière Stephan Burri, qui a de nouveau remporté la catégorie Interswiss jusqu'à 2000 cm3 sur sa VW Scirocco, reléguant ses deux plus farouches rivaux Arnaud Donzé (VW Golf), encore en tête après la première course, et Jürg Ochsner (Opel Kadett) aux places d'honneur.

Bischofberger Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mathias Bischofberger a de nouveau gagné en E1 plus 3000 cm3 © Eichenberger

Parmi les autres vainqueurs de classe à Bure, on compte: Samuel Weibel (Subaru BRZ, Super Serie jusqu'à 2000 cm3), Kevin Vuilleumier (Opel Corsa E OPC, Super Serie plus de 2000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman GT4, Super Serie Compétition), Yan Montavon (Peugeot 206, N/ISN/R1), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy), Iwan Brantschen (Renault Clio, Gr. A, ISA etc.), Jean-Marc Salomon (Ford Fiesta, Gr. A, ISA etc. plus de 2000 cm3), Arnaud Biaggi (Opel Kadett C, Historic), Andreas Helm (VW Polo, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Michael Zbinden (Opel Kadett GT/E, IS jusqu'à 2500 cm3), Nicolas Cattin (Porsche 991.1. GT3 Cup, IS plus de 2500 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 à 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 à 1600 cm3), Hugo Mascaro (BMW E30, E1 à 2500 cm3), Jérôme Nicolet (Peugeot 308, E1 à 3000 cm3), Michael Chamorel (BRC 02, E2-SC jusqu’à 1400 cm3), Antonio Scolaro (Nova Proto NP03, E2-SC jusqu’à 2000 cm3) ainsi que Joffrey Salomon (Jedi, E2 Single Seater jusqu’à1400 cm3). Chez les juniors, Lionel Ryter (voitures de course) et Jannis Jeremias (voitures de tourisme) se sont imposés (comme mentionné au début). Ce dernier a battu pour la première fois de la saison le leader actuel Christophe Oulevay (VW Scirocco) dans la catégorie IS jusqu'à 1600 cm3.

Helm Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Andreas Helm a remporté la IS jusqu'à 1400 cm3 sur sa VW Polo © Eichenberger

Lors de la Suzuki Swiss Racing Cup, qui a déjà lieu le samedi, Sandro Fehr de Rorschacherberg s'est assuré la victoire du jour pour la quatrième fois consécutive. Les places d'honneur sont allées au Glaronnais Patrick Flammer et à l'Unteribergois Reto Steiner. Fehr est le leader incontesté du championnat en obtenant le maximum de points.

Pour les protagonistes du Championnat suisse des slaloms, la compétition continue tout de suite le week-end prochain. Une double manifestation aura lieu samedi et dimanche (25 et 26 mai) sur l'aérodrome d'Ambri. Vous trouverez la liste des participants sous ce lien.

Et voici la suite des événements:
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon

Jeremias Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le vainqueur junior Jeremias a battu pour la première fois Christophe Oulevay © Eichenberger

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17.05.2024 Rahel Frey récompensée
Rahel Frey 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Rahel Frey (au centre) lors de sa victoire en WEC à Bahreïn en 2023 © WEC

Rahel Frey (38) a reçu cette semaine un Award de son canton d'origine pour ses performances remarquables sur les grandes scènes du sport automobile.

Depuis de nombreuses années, la Thaloise Rahel Frey, originaire d'Aedermannsdorf, se mêle avec succès au sport automobile dominé par les hommes. Après avoir débuté dans des séries de karting, elle a gravi les échelons en passant par différentes catégories de formules et de voitures de tourisme jusqu'aux courses d'endurance comme les 24 heures du Mans. Au sein de différentes équipes, avec différentes marques de voitures et sur les circuits les plus connus du monde, elle s'est fait un nom grâce à son engagement. Pour ses performances remarquables sur les grandes scènes du sport automobile, Frey a reçu cette semaine de son canton d'origine, Soleure, le prix Elite Award, doté de 7000 francs.

«C'est très sympa de recevoir une reconnaissance pour ses réalisations. Surtout quand il s'agit d'une distinction aussi locale. Cela fait maintenant 25 ans que je pratique ce sport. Avec beaucoup de passion. Et ces dernières années, les choses ont beaucoup évolué pour les femmes dans le sport automobile. Grâce aussi à notre projet Iron Dames, bien sûr. Nous avons beaucoup de succès dans ce domaine. En 2023, nous étions vice-championnes du monde. Aux 24 heures du Mans, nous avons terminé quatrièmes. Le fait que ces succès soient perçus en Suisse me réjouit naturellement beaucoup.»

Le canton de Soleure décerne les prix sportifs depuis 1985. Les fonds nécessaires sont prélevés sur le fonds sportif de Swisslos.

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16.05.2024 Aperçu Slalom de Bure: Va-t-on même assister à une lutte à quatre?
Bralla Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christian Bralla veut faire mieux cette fois-ci à Bure © Eichenberger

Le Championnat suisse des slaloms entamera sa troisième manche ce week-end. Au programme figurera la course de Bure (JU), le parcours le plus long du calendrier de cette année.

Ce week-end aura lieu la 53e édition du slalom de Bure, dans le canton du Jura. 110 portes devront être franchies sur une distance de 5,3 kilomètres. Bure sera donc le parcours le plus long du calendrier, mais également un qui en vaut la peine. L'un des favoris de la course en a fait les frais l'année passée. Christian Bralla, qui avait encore des chances intactes de remporter le championnat avant Bure, a en effet terminé 7e de sa catégorie en 2023. En raison de fautes de portes dans les deux manches, le nouveau venu à Bure à l'époque a dû s'avouer vaincu. «Espérons que je ferai mieux cette année», déclare le pilote de la Fiat X1/9 originaire du Tessin. «J'ai déjà parcouru mentalement le parcours plusieurs fois. En outre, je vais cette fois-ci monter une GoPro pour pouvoir visionner mes courses par la suite.»

Bralla ne pourra pas, dans des conditions normales, se mêler à la lutte pour la victoire du jour. Celle-ci se jouera probablement à nouveau entre Philip Egli (en Dallara Formule 3), Lukas Eugster (Ligier-Honda) et Marcel Maurer (Renault 2.0). L'année dernière, ce trio avait en tout cas assuré le suspense. Après la première manche, Eugster était en tête alors qu'Egli et Maurer n'avaient respectivement que 0,1 et 0,8 seconde de retard. Ensuite, Egli, le vainqueur record du jour, avait monté des pneus frais et réalisé le meilleur temps en 2:27,820 min. Eugster quant à lui avait dû se contenter de la deuxième place. Il avait manqué au pilote de Suisse orientale 0,5 seconde pour égaler le temps d'Egli. Maurer avait pris la troisième place avec 0,6 seconde de plus.

Eugster Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lukas Eugster vise sa première victoire du jour à Bure © Eichenberger

Pour que les deux hommes s'affrontent vraiment, Eugster devra se montrer performant dès la première manche à Bure. Lors des précédents slaloms à Frauenfeld et à Bière, Eugster avait commis des erreurs lors de la première manche, de sorte que la pression était si forte lors de la deuxième manche que le résultat n'était pas au rendez-vous. «Si je réussis à mettre Philip sous pression en première manche avec un temps solide, je peux avoir une chance. Mais avec lui, on ne sait jamais: Il peut toujours sortir quelques dixièmes de secondes comme par magie de son chapeau. C'est pourquoi je devrai vraiment tout donner si je veux le battre.»

Il ne faudra évidemment pas oublier Lionel Ryter, qui est en tête du Championnat junior avec Jannis Jeremias (VW Polo). Pour le jeune Valaisan de Martigny, les choses ne se sont pas passées exactement comme prévu lors du slalom de Bière. Il a été victime d'un freinage raté lors de la première manche et a écopé d'une pénalité de 10 secondes après une erreur de porte lors de la deuxième manche. L'année dernière, le pilote Renault 2.0, quatrième au classement général, avait manqué le podium de près de quatre secondes. Parions que cette fois-ci, il fera mieux?

En plus d'Egli, Eugster et Bralla, Christophe Oulevay (IS jusqu'à 1600 cm3, VW Scirocco), Stephan Burri (IS jusqu'à 2000 cm3, VW Scirocco) et Jean-François Chariatte (E1 jusqu'à 1600 cm3, Fiat X1/9) arriveront également avec une ardoise blanche, c'est-à-dire sans points perdus. Dans sa catégorie, Burri devra de nouveau affronter le plus grand nombre d’adversaires (20). Burri le sait bien: «Si je veux sortir vainqueur, je n'aurai vraiment pas le droit à l'erreur.» Nous sommes impatients de voir si le jeune Matthias Bischofberger, au volant de sa Porsche 997 GT3 Cup, fera aussi bien que lors de l'ouverture de la saison à Frauenfeld. Le jeune pilote de 19 ans, qui est originaire de Wängi, sera certainement l'un des candidats les plus chauds à la victoire chez les pilotes avec une voiture fermée.

Burri Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Stephan Burri fait partie des favoris chez les voitures de tourisme © Eichenberger

Le coup d'envoi de la 53e édition à Bure sera donné samedi par les classes LOC (à partir de 7h15). Dans le cadre des séries LOC, la Suzuki Swiss Racing Cup tiendra également sa quatrième manche. La question qui se pose ici est la suivante: qui pourra faire obstacle à la quatrième victoire consécutive de Sandro Fehr?

Le dimanche débutera également à 7h15 (avec les classes NAT). La première course débutera à 13h30. Le classement se fera sur la plus rapide des deux courses. Comme les deux années précédentes, l'entrée sera gratuite pour le public. L'organisateur en est l’Écurie des Ordons.

Pour de plus amples informations, prière de cliquer sur ce lien.

Dates du Championnat suisse des slaloms 2024
27/28 avril, Frauenfeld
4/5 mai, Bière
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon

Chariatte Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lui aussi n'a pas encore perdu de points: Jean-François Chariatte © Eichenberger

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13.05.2024 Rapport du week-end 12/2024
Edoardo Mortara Berlin 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Edo Mortara et le trophée pour la pole position © Bagnall/Formula E

Formule E à Berlin, WEC à Spa et IMSA à Laguna Seca: une fois de plus, de nombreux Suisses et Suissesses étaient engagés au niveau international ce week-end.

Pour une fois, il n'y avait qu'un seul Suisse au départ du doubleheader de Formule E à Berlin: Edoardo Mortara. Celui-ci a placé sa voiture en pole position (pour la première fois depuis Berlin 2022) et a ainsi permis à son équipe Mahindra de marquer ses premiers points de la saison. En course, le Genevois a été en tête jusqu'au troisième tour, s'est longtemps mêlé au top 5, mais a ensuite reculé à la huitième place après un contact. Lors de la deuxième course, il s'est élancé de la huitième position. Et Mortara aurait à nouveau pu marquer des points si une crevaison ne l'avait pas contraint à un arrêt au stand. La 16e place finale était décevante pour «Mister Macau». Mortara a néanmoins retiré des points positifs: «Nous avons fait un grand pas en avant. Je me concentre déjà sur les deux prochaines courses dans 14 jours à Shanghai.» Les victoires à Berlin ont été remportées par Nick Cassidy et António Félix da Costa. Ricardo Feller et Grégoire Saucy ont également eu un premier aperçu de la Formule E. Tous deux ont pu participer aux tests pour débutants à Berlin.

M24 2089 fine Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Neel Jani a été le meilleur Suisse chez les prototypes à Spa © Porsche

Sébastien Buemi et Nico Müller n'ont pas pris le départ. Tous deux étaient engagés dans le WEC pour leurs équipes respectives Toyota et Peugeot à Spa-Francorchamps. Alors que Buemi a terminé la dernière course avant les 24h du Mans à la sixième place, Müller a terminé dixième. Pour Buemi, les premiers mètres ont déjà été riches en événements. Outre un contact au virage 1, l'homme d'Aigle (VD) a écopé par-dessus le marché d'une pénalité de cinq secondes pour dépassement de la consommation d'énergie autorisée lors du tour préliminaire. «Le résultat n'est pas idéal, mais nous devons vivre avec», estime Buemi. «Au moins, nous avons terminé avec les deux voitures et marqué des points, mais nous espérions un peu plus.» Le meilleur Suisse à Spa a été Neel Jani, cinquième sur la Proton-Porsche. Raffaele Marciello sur BMW a terminé onzième. Avant le point culminant de la saison au Mans les 15 et 16 juin, Buemi (comme meilleurs suisse) et ses coéquipiers de Toyota Brendon Hartley et Rio Hirakawa ont 50 points de retard sur le trio de tête Porsche-Penske... En LMGT3, la pilote des Iron Dames Rahel Frey (Lamborghini) a manqué de peu le podium en terminant quatrième pour sa première participation au WEC cette année. Derrière elle, Grégoire Saucy (McLaren) et Thomas Flohr (Ferrari) ont franchi la ligne d'arrivée aux 5e et 6e rangs.

Philip Ellis Laguna 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Ellis (à droite) s'installe durablement aux États-Unis © Winward Racing

Le pilote Acura Louis Delétraz a lui aussi manqué de peu le podium. Le Genevois a dû se contenter de l'ingrate quatrième place lors de la course IMSA de Laguna Seca, mais ce résultat lui permet de rester au contact des leaders au classement général (également en quatrième position). Une victoire suisse de haut niveau a tout de même eu lieu ce week-end: Philip Ellis reste une valeur sûre en GTD et s'est assuré sa troisième victoire de classe cette saison au volant de la Mercedes AMG GT3 de Winward Racing. Ellis conserve ainsi sa position de leader au classement général.

L'équipe suisse Spirit of Race a décroché une troisième place et une victoire (dans la catégorie ProAM) lors de la deuxième course du GT Open à Hockenheim. Le meilleur pilote suisse a été Rolf Ineichen. Le Lucernois s'est classé 5e au classement général lors de la première manche (4e dans la catégorie Pro) et 7e lors de la deuxième (6e dans la catégorie Pro).

Mike Müller a également fêté une victoire lors de l'ouverture de la Tourenwagen-Junior-Cup dans le cadre de l'ADAC Racing Weekend à Oschersleben. Le pilote Topcar Müller, qui en est à sa deuxième saison dans la série VW destinée aux jeunes pilotes, a été clairement le plus rapide lors des qualifications et s'est assuré la victoire dans la course 1. Dans la deuxième manche, une crevaison (alors qu'il était en tête) a anéanti tous les espoirs de «doubler la mise».

Mike Mueller Oschersleben 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mike Müller (au centre) a remporté l'ouverture de la saison à Oschersleben © Archives Müller

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10.05.2024 Faustini deuxième à Eschdorf
Robin Faustini Eschdorf 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Robin Faustini dans sa nouvelle Nova Proto © Freunde des Motorsport

Le week-end dernier, quelques Suisses ont à nouveau pris le départ de la course de côte d'Eschdorf. Parmi eux, Robin Faustini et Thomas Amweg avec leurs nouveaux bolides.

La course de côte d'Eschdorf (LUX) a de nouveau attiré quelques Suisses le week-end dernier. Parmi eux, Robin Faustini et Thomas Amweg, qui ont changé de véhicule pour cette saison. Tous deux roulent désormais avec une Nova Proto NP01 Turbo. Et pour tous les deux, la course d'Eschdorf était la première occasion de tester la nouvelle voiture dans des conditions de course en montagne.

Pour les deux, ce test s'est plus ou moins bien déroulé. Faustini a certes eu un problème de boîte de vitesses le samedi lors des premières essais, mais il a pu effectuer les trois manches sans problème le dimanche et a réalisé le deuxième meilleur temps de la journée en 50,996 sec. Seul le Slovène Patrik Zajelsnik a fait mieux que Faustini en réalisant son meilleur temps personnel lors de la deuxième manche en 49,019 sec (135,8 km/h de moyenne). «Je suis généralement très satisfait, si l'on excepte le problème de boîte de vitesses du samedi», a déclaré Faustini. «J'ai pu progresser de manche en manche et même si les conditions n'étaient pas au top et que l'adhérence laissait à désirer, j'ai pu prendre confiance. Il faut encore s'habituer à certaines choses comme le contrôle de traction ou la position de conduite à gauche. Mais pour notre première course de côte avec la nouvelle voiture, cela s'est bien passé. Avec l'Osella FA30, j'aurais probablement été encore plus vite. Mais je connais aussi bien cette voiture, avec la Nova, tout est encore nouveau.»

Thomas Amweg Eschdorf 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Thomas Amweg a également fait ses débuts en Nova © Freunde des Motorsport

Cette expérience a également été vécue par Thomas Amweg, qui a enregistré le huitième temps le plus rapide (53,481 sec). «C'était la première fois que je faisais ce parcours. Et aussi pour la première fois avec une voiture de sport en montagne», explique Amweg. «Dans ce sens, les temps étaient secondaires pour moi. L'important était que tout fonctionne et que la voiture reste entière.» Le passage de la voiture de formule au prototype a bien réussi à Amweg. Le vainqueur du Gurnigel 2019 admet toutefois qu'il s'imaginait que ce serait un peu plus facile. «La voiture a plus de volume. Je dois d'abord m'y habituer. C'est pourquoi j'ai roulé avec beaucoup de respect. Lors de la dernière course, j'ai encore fait une erreur de changement de vitesse. Cela m'a coûté du temps. Mais comme je l'ai dit, je n'ai pas vraiment fait attention à cela. Pour l'instant, il s'agit d'apprendre à connaître la voiture. Ce n'est qu'à partir d'Hemberg que les choses se gâtent.»

Outre Faustini, qui courra encore à Ecce Homo, et Amweg, qui participera probablement encore à une course en France avant le début de la saison, le père de Faustini, Simon Hugentobler, a également pris la piste de 1,8 km. Au volant de l'Osella bleu ciel de son fils, le papa a même été un peu plus rapide qu'Amweg. Roland Bossy était également au départ. Le Jurassien a piloté une F2 Formula Master de 2007 avec – selon Bossy – «des modifications de Formule 2, d'où le nom», et s'est classé 15e au milieu des nombreuses monopostes. Le meilleur pilote de voitures de tourisme a été Thomas Kessler sur sa Mitsubishi Evo 8. Le meilleur temps de Frédéric Neff sur Porsche 997 GT2R était d'un peu plus d'une minute. Les autres Suisses et leurs temps: «Speedmaster» sur BMW M3 GT3 en 1:02,561 min, Jérôme Nicolet sur Peugeot 308 en 1:04,145 min.

Roland Bossy Eschdorf 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Roland Bossy salue de sa F2 Formula Master © Freunde des Motorsport

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08.05.2024 The Drift Force est prêt pour la nouvelle saison
Yves Meyer Toyota GR Supra im finalen Duell mit Michele Landolfi auf BMW Campionato Italiano Drifting in Prato Matteo Balzanelli honorarfrei bei Quellenangabe Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Yves Meyer (à droite) dans le duel final contre Landolfi © Balzanelli

The Drift Force, l'équipe d'Yves Meyer et Joshua Reynolds, entame sa nouvelle saison ce week-end. La répétition générale en Italie fin avril s'est déroulée de manière très confiante.

Une activité intense a régné ces dernières semaines dans les locaux nouvellement occupés par The Drift Force à Emmetten. D'une part, le personnel s'est occupé des souhaits de l'estimée clientèle, d'autre part, l'attention s'est portée sur la préparation sérieuse de la prochaine saison de course. Comme l'année précédente, l'équipe de course fondée par Yves Meyer et Joshua Reynolds en 2020 se concentrera sur l'European Drift Masters et y engagera deux Toyota GR Supra préparées dans ses propres ateliers. Meyer prendra le départ en tant qu'ambassadeur officiel de la marque Toyota Suisse, Reynolds en tant que pilote de The Drift Force.

Après une saison 2023 difficile, l'équipe de Nidwald s'est attelée durant l'hiver à remettre les pendules à l'heure et à mettre en œuvre les expériences acquises avec de nouvelles idées en vue de 2024. Celles-ci concernaient avant tout la technique du complexe bolide de drift. Après que l'approvisionnement en essence ait été perturbé à deux reprises l'année dernière, la Toyota a été dotée d'un système d'essence et de réservoir modifié, y compris d'une nouvelle électronique. L'équipe a également développé en interne une nouvelle suspension avant afin d'améliorer le comportement de la direction. L'équipe s'occupe également du moteur six cylindres de trois litres, développé l'année dernière par Maptec Motorsport Engineering à Romanshorn, avec une puissance de plus de 1000 ch, sous la forme d'un réglage fin et de travaux de révision.

Yves Meyer Campionato Italiano Drifting in Prato Siegerpodium Matteo Balzanelli honorarfrei bei Quellenangabe Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Meyer (au centre) a été célébré comme vainqueur en Italie © Balzanelli

En guise de répétition générale avant le départ du Drift Masters European Championship 2024, l'équipe de Suisse centrale s'est rendue le dernier week-end d'avril au premier événement du championnat italien de drift à Prato, près de Florence. Ce dernier test en conditions de compétition a pleinement confirmé le bon travail de préparation – Yves Meyer est sorti vainqueur du classement général, Joshua Reynolds n'a échoué que dans les battles des huit meilleurs pilotes face au futur adversaire de son coéquipier en finale. «Bien sûr, le niveau n'était pas aussi élevé que lors du championnat d'Europe», estime Meyer, «mais il y avait tout de même quelques concurrents du championnat d'Europe et les meilleurs d'Italie au départ. Mon dernier adversaire, Michele Landolfi, a été champion de Pro 2 en 2023. C'était incroyable que nous puissions participer à chaque entraînement et que nous n'ayons rencontré aucun problème sur le chemin de la victoire.»

La saison débute réellement ce week-end sur le circuit Ricardo Tormo de Valence, en Espagne. Seuls 42 pilotes ont été sélectionnés parmi plus de cent candidatures pour une place de départ. La densité des performances sera donc énorme, raison pour laquelle Yves Meyer a délibérément gardé la balle à terre: «Nous nous sentons certes parfaitement préparés, mais nous savons qu'en cas d'urgence, des imprévus peuvent toujours survenir. C'est pourquoi nous nous fixons simplement comme objectif de marquer le plus de points possible – si cela devient plus, ce sera encore mieux...»

Werkshalle Emmetten Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le nouveau hall d'usine de Meyer & Co. à Emmetten (NW) © Drift Force

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07.05.2024 Rapport du week-end 11/2024
Saucy Gregoire Castellet 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bravo Grégoire! Saucy (au centre) a remporté le classement ProAm de l'ELMS au Castellet © Archives Saucy

Ce week-end, les pilotes de course suisses engagés au niveau international ont à nouveau décroché des podiums et des victoires. Les réjouissances ont notamment eu lieu au Castellet, à Brands Hatch et à Misano.

Pour Grégoire Saucy, le passage de la monoplace aux voitures de sport a porté ses fruits. Le Jurassien de 24 ans a fêté sa première victoire en LMP2 dans la catégorie ProAM lors de la deuxième course de l'ELMS. Grâce à sa victoire au Castellet, il a pris la première place du classement ProAm avec son coéquipier Matthias Beche, qui court cette année encore sous licence française. Après un début de saison quelque peu raté, Louis Delétraz a lui aussi fait son retour. Le Genevois a pris la troisième place du classement général avec Robert Kubica et Jonnie Edgar. L'équipe Cool Racing a également réussi à monter sur le podium. Après avoir remporté la course d'ouverture, l'équipe sous licence suisse basée en France a cette fois-ci terminé à la deuxième place. Matthias Kaiser et Fabio Scherer ont respectivement terminé 8e et 17e de la course de 4 heures sur le circuit Paul Ricard. Le vainqueur de l'ouverture, Cédric Oltramare (sur la deuxième voiture Cool-Racing), a été classé 25e avec huit tours de retard. En LMGT3, c'est l'équipe Spirit of Race qui s'est imposée. Rahel Frey (sur Porsche 911 GT3) a manqué le podium d'une seconde avec ses «Iron Dames». En Michelin Le Mans Cup, c'est l'équipe Cool Racing avec David Droux qui a remporté la victoire. Miklas Born a terminé neuvième pour ses débuts en LMP3 et Axel Gnos (nouveau chez Graff Racing) a pris la 14e place. L'équipe entièrement suisse composée de Samir Ben et Pieder Decurtins (Haegeli by T2 Racing) a été battue à la 23e place. Karen Gaillard a fait sensation en GT3 avec sa Lamborghini d'Iron Dames en terminant deuxième, devant la Kessel-Ferrari avec la #74.

Miklas Born Le Mans Cup Le Castellet 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Miklas Born a participé à sa première course LMP au Castellet © Xynamic

L'équipe suisse du moment est actuellement Emil Frey Racing. Après sa victoire d'ouverture en DTM, l'équipe de Safenwil a également réussi son entrée dans la nouvelle saison lors de la première course de la GT World Challenge Sprint Cup à Brands Hatch en se classant deux fois deuxième. Avec sa pole position, le nouveau venu Ben Green a ouvert la voie à un bon résultat pour lui et son partenaire pilote Konsta Lappalainen lors de la première course, tandis que Thierry Vermeulen, avec sa troisième place sur la grille de départ de la deuxième course, s'est mis dans une position parfaite pour terminer également la course sur le podium avec son coéquipier Giacomo Altoè. Le pilote d'usine Audi Ricardo Feller a terminé les deux courses à la 4e place, alors que l'équipe de l'Argovien a écopé d'une pénalité (pour une collision) lors de la première course et a été reléguée à la 10e place. Pour le pilote Porsche Patric Niederhauser, l'ouverture de la saison dans le comté de Kent s'est terminée aux décevantes 14e et 8e places, tandis que Lucas Légeret (Audi) s'est classé respectivement 8e et 13e, ce qui signifie les 2e et 3e places dans la catégorie Or.

Jasin Ferati Misano 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jasin Ferati a terminé troisième pour ses débuts chez Ferrari © free

En parlant d'Emil Frey Racing, le pilote de l'Academy Jasin Ferati est lui aussi monté sur le podium lors de son premier week-end de course pour l'équipe argovienne. Après une 13e place plutôt décevante lors de la première course du championnat GT italien à Misano, Ferati s'est classé 3e lors de la deuxième manche sur la Ferrari 296 GT3 d'AF Corse. Pour Giorgio Maggi (Ferrari 488), le premier week-end de course s'est terminé aux 17e et 13e rangs, tandis que Christophe Hurni, pour son retour en Ferrari Challenge (il a été champion en 2018 en Coppa Shell), s'est assuré les 7e et 14e places lors du début de saison au Mugello.

En ce qui concerne le sport de formule, Ethan Ischer a enfin pu fêter un succès durement mérité lors de l'ouverture de la saison de Formule 4 italienne à Misano en se classant 6e lors de la deuxième course. Dans les deux autres courses, le Romand n'a pas réussi à entrer dans les points. Enea Frey, le deuxième Suisse au service de Jenzer Motorsport, s'est classé 20e lors de la première course et a été éliminé sans faute lors de la troisième course après une collision avec un coéquipier. Tina Hausmann a connu un sort similaire (ou plutôt pire). Lors des courses de la F1 Academy à Miami, l'habitante de Küsnacht a été à chaque fois balayée par une concurrente en premier tour.

21 Ischer Jenzer Misano 2024 08311 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le pilote de F4 Ethan Ischer a marqué ses premiers points à Misano © free

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06.05.2024 Slalom Bière: Egli franchit le cap des 50 victoires
Egli Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli l'affiche: C'était la 50e victoire de la journée © Eichenberger

Philip Egli est parvenu à fêter sa 50e victoire du jour lors de la deuxième manche du Championnat suisse des slaloms à Bière. Le pilote de voiture de tourisme le plus rapide a été cette fois le Tessinois Christian Bralla.

Voilà qui est fait! Ce week-end, Philip Egli a remporté sa 50e victoire du jour lors de la deuxième manche du Championnat suisse des slaloms sur la place d'armes de Bière. Le Glaronais, qui réside à Zurich, a en réalité tout mis au point dès la première manche. En 2:18,64 min, l'ingénieur civil a signé un temps qui a été quatre secondes plus rapide que ses concurrents. Lors de la deuxième manche, le pilote de formule 3 a même réussi à s'améliorer encore et a enregistré le meilleur temps absolu de la journée avec 2:17,29 min.

«La première manche n’a certes pas été mal, mais deux secondes et demie plus lente que l'année dernière», constate Egli. «Difficile de dire à quoi cela est dû. Je pense que la pluie du dimanche matin a fait disparaître la gomme de la piste. C'est pourquoi je voulais encore m'améliorer lors de la deuxième manche, et finalement, j'y suis parvenu.» Lorsqu'on lui demande ce que signifient pour lui les 50 victoires du jour, Egli se montre presque philosophe. «Au début, je n'avais pas compté les victoires. Ce n'est qu'à partir de la 35e victoire que j'ai commencé à le faire. Cinquante victoires, c'est bien sûr un bel exploit et il y a beaucoup de souvenirs qui y sont liés. Mais je savoure avant tout le fait de pratiquer ce sport et je suis heureux que nous puissions continuer à le faire. Cela ne va pas de soi de pouvoir utiliser ces terrains de l'armée. Évidemment, l'un ou l'autre slalom de plus ferait du bien à ce championnat. Mais nous devons d'autant plus prendre soin des courses que nous conservons.»

Eugster Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lukas Eugster n'a réussi qu'un seul «tour» chronométré à Bière © Eichenberger

Comme à Frauenfeld, Lukas Eugster a pris la deuxième place à Bière sur sa Ligier-Honda. Le pilote de Suisse orientale a eu un raté lors de la première manche, quelques mètres seulement après le départ. «Par erreur, j'avais débrayé», explique Eugster. «Par la suite, j'ai voulu à tout prix réparer cette erreur, mais j'ai manqué une porte.» Sans temps lors de la première manche, Eugster ne pouvait plus rien se permettre lors du deuxième heat. En 2:20,58 min, il a certes décroché la deuxième place, mais il lui a manqué 3,29 secondes pour rattraper Egli. La troisième place du SCRATCH est revenue à Marcel Maurer. Le Bernois avait subi un dommage à la courroie de distribution de son moteur Renault 2 litres lors des journées d'essai de slalom à Ambri, mais il a réussi à le réparer avant Bière. En 2:22,60 min, il a relégué Jérémy Noirat (Norma M20 F) à la quatrième place pour 69 centièmes de seconde.

Le meilleur pilote avec en véhicule couvert a été Christian Bralla dans sa Fiat X1/9. En 2:34,32 min, le Tessinois s'est assuré la victoire de classe dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3 de manière souveraine devant Nicola Roberto (Peugeot 205) et Roger Hürzeler (Opel Kadett C). Chez les voitures de tourisme de 2 litres, Stephan Burri lui a emboîté le pas dans sa VW Scirocco. Le vainqueur de la classe IS jusqu'à 2000 cm3 a connu une semaine turbulente. Après les problèmes de changement de vitesse à Frauenfeld, Burri devait se mettre à la recherche de la panne. «Je n'ai réussi à identifier le défaut que le jeudi précédant la course, alors que j'avais déjà monté une nouvelle pompe», révèle Burri. «La panne venait d'un tuyau bouché...» La deuxième place très disputée dans la catégorie IS jusqu'à 2 litres, est revenue à Arnaud Donzé sur VW Golf, la troisième place à Marco Geering sur Opel Kadett C GT/E.

Bralla Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christian Bralla a été le pilote le plus rapide avec un toit sur la tête © Eichenberger

Le duel entre les deux pilotes de Porsche Willi Jenni et Christoph Zwahlen dans la catégorie E1 de plus de 3500 cm3 a également été passionnant. Après la première course, Zwahlen a été en tête avec une mini-avance de 25 centième de seconde. Dans la deuxième course, Jenni a inversé la hiérarchie. À la fin, 0,26 seconde a séparé les deux pilotes Porsche rapides.

Les autres gagnants de la catégorie à Bière sont: Samuel Weibel (Subaru BRZ, Super Série jusqu'à 2000 cm3), Kevin Vuilleumier (Opel Corsa, Super Série plus de 2000 cm3), Philippe Golay (Caterham Seven, Super Série, jusqu'à 3000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman, Super Série plus de 3000 cm3), Mattéo Teutschmann (Seat Ibiza, N/ISN/R1 jusqu'à 2000 cm3), Matthias Schläppi (Peugeot 208, A/ISA jusqu'à 1600 cm3), Iwan Brantschen (Renault Clio, A/ISA jusqu'à 2000 cm3), Yann Héritier (Renault Clio, A/ISA plus de 2000 cm3), Stefan Schöpfer (Audi 50, IS jusqu'à 1400 cm3), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu’à 1600 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett C, IS jusqu’à 2500 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche GT3 Cup, IS plus de 2500 cm3), Jean-Philippe Martin (Seat Leon, TCR), Christian Bartlome (Audi 50, E1 bis 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 bis 1600 cm3), Étienne Beyeler (Opel Ascona, E1 bis 2500 cm3), Florent Mariaux (BMW E30, E1 bis 3000 cm3), Tobias Meier (Opel Astra, E1 bis 3500 cm3), Michael Chamorel (BRC 02, SportsCars jusqu’à 1400 cm3), Lukas Eugster (Ligier JS53, SportsCars jusqu’à 2000 cm3), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy) et Thomas Zürcher (Renault Clio, RCC).

Chez les juniors, Lionel Ryter (pilote de formule le plus rapide) et Jannis Jeremias (pilote de voiture de tourisme le plus rapide) ont obtenu le maximum de points, comme à Frauenfeld.

Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui a eu lieu dès le samedi, c'est Sandro Fehr qui s'est imposé, comme à Frauenfeld, avec deux temps de course quasiment identiques. La deuxième place est revenue cette fois à Michaël Béring, la troisième place à Rico Thomann (comme lors de l'ouverture de la saison).

Vous trouverez de plus amples informations sur la deuxième course à Bière en cliquant sur ce lien.

Et voilà la suite des évènements:
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon

Mariaux Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Florent Mariaux a remporté la E1 jusqu'à 3000 cm3 sur BMW E30 © Eichenberger

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04.05.2024 A Rechberg, seul Michel Zemp s'est déroulé comme prévu
Michel Zemp Rechberg Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Michel Zemp a vécu un week-end sans soucis à Rechberg © Archives Zemp

Une partie de l'élite suisse de la course de côte a profité de la course de montagne de Rechberg, en Autriche, pour se préparer à la saison des championnats suisses. Mais seul Michel Zemp était ensuite vraiment satisfait.

Le coup d'envoi du Championnat suisse de montagne, le 9 juin à Hemberg, approche à grands pas. Une partie de l'élite suisse de la montagne a profité de la course de montagne de Rechberg, en Autriche, pour s'entraîner. Tout ne s'est pas bien passé pour tout le monde. Marcel Steiner, entre autres, avait des rides d'inquiétude. Avec un temps de 1:49,8 min lors de la première course, Steiner se trouvait en 9e position après la première manche – avec un retard de 6,5 secondes sur le leader Geoffrey Schatz de France. Il manquait plus de cinq secondes au deuxième, Christian Merli. Le Bernois n'a pas réussi à combler ce retard lors de la deuxième manche. Au contraire, Steiner s'est arrêté avec sa LobArt-Honda/Helftec entièrement rénovée. «J’ai senti l'essence», dit Steiner. «Et après mon expérience d'il y a deux ans à l'Anneau du Rhin, où la voiture avait pris feu, je n'ai pas voulu prendre de risque et j'ai donc arrêté la voiture.»

Steiner ne peut pas juger lui-même s'il aurait amélioré son temps de la première manche. Le champion en titre a déclaré après la course: «Le moteur ne tournait plus proprement dans les hauts régimes.» L'aérodynamique entièrement révisée laisse également Steiner songeur. La confiance dans la voiture fait encore défaut, estime-t-il, ajoutant: «Nous avons encore beaucoup de travail devant nous!»

Reto Meisel, champion de voitures de tourisme en 2022, n'était pas non plus très enthousiaste après le week-end en Styrie. Pour l'Argovien, c'est l'inverse qui s'est produit: il n'a pas pu participer à la première course parce que l'un des capteurs du papillon des gaz a rendu l'âme, puis l'embrayage et enfin le démarreur. Lors de la deuxième, il a réalisé un temps de 2:01,1 min, soit environ 4,5 secondes de moins que Ronnie Bratschi, qui cours pour la République tchèque. Il manquait sept secondes au pilote Mercedes-SKL pour devancer le vainqueur de la catégorie, Karl Schagerl. «C'était le ver dans le fruit», résume Meisel. «Et ce n'était définitivement pas le début de saison que nous avions imaginé. Mais comme chacun sait, nous n'abandonnons pas et nous avons entre-temps tout réparé.» La prochaine course est au programme pour Meisel les 18 et 19 mai à Falperra (P). Là, Meisel louera à un client l'AMG GT3 qu'il a achetée.

Parmi les meilleurs pilotes suisses, seul Michel Zemp était satisfait. Le pilote de Langnau, qui participait pour la première fois au Rechberg, s'est classé 10e en SCRATCH et 2e de sa catégorie au volant de sa Norma M20FC fraîchement motorisée. Après des temps d'essais de 2:02 et 1:58 min, Zemp a pu s'améliorer continuellement lors des deux manches de course et s'est fait noter à la fin en 1:53,0 min. «En fait, tout s'est bien passé», dit Zemp. «Mes compliments à Helftec! Nous n'avons eu aucun problème avec notre nouveau moteur turbo et je suis allé de plus en plus vite. Pour le fait que je n'ai pas couru depuis plus d'un an, je suis très satisfait.»

Parmi les autres Suisses qui ont pris le départ au Rechberg, on trouve Werner Schlegl (sur Mitsubishi Lancer Evo 8) et Alphonse Kilchenmann (Suzuki Swift).

Steiner Meisel Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le week-end ne s'est pas déroulé comme prévu pour Steiner et Meisel © Eichenberger

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03.05.2024 Joël Grand: Rallye au lieu de course de côte
Grand 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Grand participera au Rallye du Valais en octobre © Archives Grand

Joël Grand (36 ans) revient à ses racines. Au lieu de participer à des courses de côte, le Valaisan prendra à nouveau le départ du Rallye du Valais cette année.

En 2022, Joël Grand a terminé à la cinquième place finale du Championnat suisse de montagne. Au volant d'une Osella PA21 JRB développant près de 220 chevaux et propulsée par un moteur de moto BMW de 999 cm3, le rapide Valaisan en a étonné plus d'un et est allé de record en record dans sa catégorie. En 2023, le père de famille de Chalais a pris le départ avec une Wolf F1 Mistral GB08, mais seulement pour les courses de La Roche, Anzère et Les Rangiers, pour des raisons financières.

Pour cette saison, Grand n'a pas trouvé de solution adéquate. Du moins pas en montagne. Grand s'est donc mis à chercher d'autres solutions. Et voilà – il reviendra à ses racines en 2024. «Nous avons décidé de participer à nouveau au Rallye du Valais cette année», explique Grand. C'est là qu'en 2012, il a commencé sa carrière dans le rallye. C'est sur une Citroën Saxo VTS qu'il a effectué son premier rallye à domicile en tant que pilote. En 2007, il était déjà au départ en tant que copilote.

Si l'on en croit les statistiques publiées sur ewrc.com, Grand a déjà participé cinq fois à son «Valais» en tant que copilote et quatre fois en tant que pilote. En y participant en 2024, il complètera donc la «dizaine». «Je m'en réjouis beaucoup», dit Grand qui, pour son retour dans le cockpit du rallye, fait confiance aux talents de navigateur de Gaëtan Lathion. Ce dernier a pris place sur le siège du copilote lors de tous les rallyes de Grand jusqu'à présent.

Le véhicule de Grand sera une Renault Clio 1600 ISA. Le Valaisan a déjà testé cette ancienne voiture de Robert Kubica sur un circuit en Italie. Et c'est avec une Renault Clio R3 qu'il a remporté la classe R3 au RIV en 2013.

Grand 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Grand (deuxième de la droite) conduit une ex-Kubica-Clio 1600 ISA © Archives Grand

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02.05.2024 Pour les 80 ans d'Eugen Strähl
Sauber Lienhard Straehl Crestani Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eugen Strähl (à droite) avec Peter Sauber, Fredy Lienhard et l'auteur de cet article Elio Crestani © Archives Crestani

En 1975, Eugen Strähl a fêté sa victoire de classe au Mans. Plus tard, il a remporté de nombreuses courses et championnats pour les équipes de Fredy Lienhard et Peter Sauber. Ce jeudi, le Thurgovien, qui a également siégé à la direction d'Auto Sport Suisse, fête son 80e anniversaire.

Eugen Strähl, l'ancien entrepreneur thurgovien en aliments pour animaux, père de famille, grand-père, instructeur de course automobile, membre du comité directeur de l'ACS Thurgovie, pilote de ligne, pilote de voltige aérienne et pilote de course automobile pur sang, fête aujourd'hui, 2 mai 2024, son 80e anniversaire.

Strähl s'est découvert très tôt une passion pour la course automobile. Après un apprentissage de fromager dans l'entreprise familiale, le jubilaire a suivi en 1965 le cours de formation de licence à Monthléry (F) au volant d'une Mercedes Benz 230 SL Pagode. L'instructeur de l'époque n'était autre que l'ancien pilote de Formule 1 Stirling Moss, qui a terminé quatre fois de suite deuxième au classement général de 1955 à 1958, mais jamais champion du monde. En 1951 déjà, Moss avait pris le départ du Grand Prix d'Erlen au volant d'une HWM. A l'époque, le petit Eugen Strähl se tenait encore derrière la barrière de piquets et regardait.

C'est lors d'une course sur circuit à Hockenheim en 1971 que Strähl a fait la connaissance de Fredy Lienhard. L'amitié qui est née à ce moment-là dure encore aujourd'hui. C'est ainsi qu'à partir de 1973, Strähl roule pour l'équipe Lista Racing. En 1976 et 1978, Strähl a remporté le Championnat suisse des voitures de sport au volant de la Horag-March 76S ainsi que la Coupe des montagnes suisses en 1976. En 1978, il a également remporté le championnat FRC. En 1979, il remporte trois victoires journalières sur une March 792 dans l'équipe de Formule 2 de Lista. En 1980, il remporte quatre victoires journalières sur une March 802 et se classe huitième au Championnat d'Europe de Formule 2 à Hockenheim. «A l'époque, seuls les six premiers obtenaient des points», raconte Eugen Strähl.

Straehl Le Mans 1975 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Strähl lors de sa victoire de catégorie à Le Mans en 1975 © Archives Strähl

Il est à ce jour le premier et le seul Thurgovien à avoir fêté son plus grand succès aux 24 heures du Mans en 1975, en remportant une victoire de classe dans la catégorie GTS (Grand Turismo Series) sur une Porsche Carrera RSR, avec son compatriote Gerd Maurer et l'Allemand Christian Beez. Strähl a également connu divers succès chez Sauber. En 1977, il a été vice-champion de l'Intersérie des voitures de sport. A cela s'ajoute une cinquième place au Championnat d'Europe des voitures de sport. En 1977 et 1978, il a participé au Mans et au Championnat du monde des voitures de sport au volant de la Sauber C5 à longue queue, en compagnie de Peter Bernhard, Harry Blumer et du futur pilote de Formule 1 Marc Surer.

Mais Strähl n'était pas seulement un pilote automobile couronné de succès, il a également participé à de nombreuses commissions qu'il a durablement marquées de son empreinte. De 1971 à 1986, il a été actif au sein de la commission sportive de l'ACS Thurgovie. Parallèlement, il a siégé au comité directeur de 1972 à 1991. De 1980 à 1989, Strähl a été membre de la Commission nationale du sport (CNS). De 1980 à 2002, il a été instructeur lors des cours de formation à la licence ACS, dont 19 ans en tant que chef instructeur. Et de 2005 à 2011, ce Thurgovien dynamique a également été membre de la direction d'Auto Sport Suisse.

Et que fait aujourd'hui la légende thurgovienne du sport automobile? «Je profite de la vie avec ma femme Pia. De temps en temps, je conduis les voitures rapides de Fredy Lienhard, propriétaire d'autobau, lors de courses de côte ou de trackdays. Mais je n'ai pas besoin de gagner. Nous roulons pour le plaisir et la joie.»

Texte: Elio Crestani

March 792 Straehl Sauber Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Peter Sauber (à droite) et Eugen Strähl dans la March 792 © Archives Strähl

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01.05.2024 Championnat suisse de la montagne sans Berguerand
Berguerand Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eric Berguerand manquera aux CS de montagne 2024 © Eichenberger

Le 9 juin, le début de la saison du Championnat suisse de la montagne aura lieu à Hemberg. Eric Berguerand ne sera pas de la partie. Le Valaisan doit déclarer forfait pour cette saison.

Eric Berguerand a déjà remporté sept fois le championnat suisse de la montagne chez les voitures de course. Le huitième titre ne verra pas le jour en 2024. Berguerand ne participera pas aux courses cette année, du moins pas en tant que participant actif. Le Valaisan de 45 ans l'a confirmé à Auto Sport Suisse.

Berguerand a fait réviser son moteur Cosworth il y a un an et a remporté les victoires du jour lors des courses de La Roche, Massongex et Anzère. Au Gurnigel, alors que le championnat se jouait contre Marcel Steiner, Berguerand a dû mettre les voiles après la deuxième course en raison d'une panne de moteur. Après une analyse plus approfondie, il s'est avéré qu'il y avait un problème au niveau des pistons. «Je perdais de l'huile et je n'avais presque plus de puissance», explique Berguerand.

Pour pouvoir attaquer à nouveau en 2024, une nouvelle révision du moteur serait nécessaire. «Elle n'était évidemment pas prévue de cette manière», explique le garagiste de Martigny. Comme la révision d'un tel moteur de course, tel que celui utilisé par Berguerand à l'arrière de sa Lola FA99, n'est pas vraiment bon marché, «Bergus» a décidé de faire forfait pour cette saison. «Bien sûr, j'aurais aimé rouler. Mais je ne peux tout simplement pas me permettre une nouvelle révision.»

La question de savoir si et quand Berguerand reviendra reste ouverte. «Si on peut le permettre, il faut s'amuser. Si ce n'est pas possible financièrement, il faut aussi pouvoir y renoncer.» Pour la scène suisse de la course de côte, l'absence de Berguerand n'est pas seulement une perte acoustique. Il ne reste plus qu'à espérer que l'homme sympathique sera bientôt de retour sur la ligne de départ avec sa voiture de course Formule 3000 noire comme la poix.

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30.04.2024 PSCS: Hirsiger domine au Red Bull Ring
S Tart PSCS 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Début de la nouvelle saison avec le futur vainqueur Hirsiger (#30) © Porsche

Le pilote GT3 Felix Hirsiger a entamé la nouvelle année de la Porsche Sports Cup Suisse par une double victoire. La junior Porsche Ekaterina Lüscher est montée sur le podium de la deuxième course de GT4.

Pour le nouveau venu Felix Hirsiger, le début de saison de la GT3 Cup en Autriche s'est presque parfaitement déroulé: le jeune homme de 25 ans a remporté les deux courses avec la Porsche 911 GT3 Cup d'environ 375 kW (510 ch) et a également réalisé le meilleur tour lors de la première course. Rien que lors des qualifications, le Zurichois d'origine a dû s'avouer vaincu par Dylan Yip, 20 ans, de Macao, pour trois centièmes de seconde.

Hirsiger n'a pris le départ de la première course qu'en cinquième position, car il devait monter de nouveaux pneus de course. Au départ, il a perdu deux places supplémentaires. Le Suisse a alors entamé une course de rattrapage qui l'a ramené successivement devant: il a d'abord dépassé Sébastien Pidoux, puis Peter Hegglin et Marc Arn, avant que ce ne soit le tour de Gregor Burkhard, William Mezzetti et enfin Dylan Yip. Au 13e tour sur 18, Hirsiger avait pris la tête. A l'arrivée, il devançait Yip de 3,281 secondes, suivi de Mezzetti, Burkard, Arn, Hegglin et Christof Langer.

Hirsiger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Felix Hirsiger (au centre) a remporté les deux courses GT3 © Porsche

Hirsiger a pu entamer la deuxième course en pole position, car son deuxième meilleur temps des qualifications était supérieur de 0,125 seconde à celui de Yip – une procédure nouvelle dans le Sport Sprint Challenge Suisse de cette année. Il a remporté le départ et a conservé son avance sur la distance avec plus d'une seconde d'avance. Les autres places sont occupées par: Yip, Mezzetti et Burkard, qui a réussi de justesse à tenir Hegglin en échec. Arn, Pidoux et Langer ont terminé la course aux sixième à huitième rangs.

Dans les deux courses GT4 Clubsport sur le circuit Grand Prix de 4,318 kilomètres en Styrie, le Portugais Tomas Guedes et le Suisse Remo Stebler se sont partagés les victoires. Ekaterina Lüscher, la nouvelle jeune pilote du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG, s'est battue pour passer de la septième place intermédiaire à la troisième position lors de la deuxième course avec la Porsche 718 Cayman GT4 RS Clubsport. Lors de la première manche, Lüscher avait terminé cinquième. Dans le groupe Open GT, les pilotes de 911 GT3 R se sont disputés le haut du classement: Philippe Menotti a tout d'abord remporté la victoire avec un modèle de la génération 991 de la 9elfer, puis Jörg Dreisow s'est assuré la première place avec la version actuelle de la voiture de course GT3. Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, Andreas Marti a été le plus régulier lors de la course d'évaluation la plus courte, tandis que Philipp Müller a remporté la course la plus longue.

Luescher Red Bull 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ekaterina Lüscher (à droite) a terminé troisième de la course 2 © Porsche

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29.04.2024 Rapport du week-end 10/2024
Jack Aitken Emil Frey Oschersleben 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jack Aitken a gagné pour Emil Frey Racing en DTM © ADAC Motorsport

Le plus grand succès du point de vue suisse a été remporté ce week-end par l'équipe Emil Frey Racing lors de l'ouverture du DTM. Mais les Suisses ont également pu fêter des succès sur d'autres sites ou dans d'autres séries.

La course d'ouverture du DTM de cette année à Oschersleben était entièrement placée sous le signe des Suisses. La meilleure note a été attribuée à Emil Frey Racing. L'équipe de Safenwil n'a pas seulement décroché la pole position avec Jack Aitken, l'équipe Ferrari a également remporté la première course. L'Anglais avait en fait tout sous contrôle jusqu'à ce que le pilote BMW Marco Wittmann prenne la tête de la course en raison d'un arrêt au stand sous jaune. Mais l'avance de Wittmann n'a pas duré jusqu'à la fin. Quatre minutes avant la fin de la course, il a roulé sans carburant et Aitken a repris la tête. Ricardo Feller (ABT Audi) a complété le succès suisse avec la troisième place et le meilleur tour en course. Lors de la deuxième manche, les deux pilotes d'Emil Frey, donc aussi le Néerlandais Thierry Vermeulen, ont été éliminés après un accident. Feller termine neuvième.

Dans le championnat ADAC GT Masters qui se déroulait en parallèle, les Suisses ne sont pas (encore) montés sur le podium. Jean-Luc D'Auria et Alain Valente ont assuré les 7e et 6e places pour Emil Frey Racing, tandis que Fach Auto Tech, avec Alexander Fach jr. et Alexander Schwarzer, s'est classé deux fois 8e. Grégory de Sybourg s'est classé 13e et 11e avec l'équipe FK Performance Motorsport. L'équipe Hofor Racing a débuté la saison GT4-Germany avec deux victoires. Gabriele Piana et Michael Schrey ont remporté les deux manches à Oschersleben. Leon Wassertheurer et Tim Reiter ont complété le succès de la première manche avec la troisième place.

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Hofor Racing s'est imposé lors de l'ouverture du GT4 Germany © ADAC Motorsport

Lors du GT Open de Portimão, l'équipe Spirit of Race est montée sur la deuxième marche du podium lors de la première course. Le meilleur pilote suisse (dans la classe Pro) a été Rolf Ineichen, qui s'est classé 7e et 6e, tandis que le duo Yannick Mettler et Dexter Müller a manqué deux fois de peu le podium du classement Pro-AM en se classant 4e.

La course d'ouverture de la FIA CEZ F4 sur le circuit du lac Balaton en Hongrie était en revanche entre de bonnes mains suisses. Le pilote invité Ethan Ischer a remporté les courses 1 et 2 pour Jenzer Motorsport. Dans la troisième course, il a terminé troisième derrière le vainqueur Kirill Kutskov, qui a ainsi offert sa première victoire à Maffi Racing. Après la première course, le pilote Jenzer Oscar Wurz est en tête du championnat.

Discrètement, la Liechtensteinoise Linda Frey a fait ses débuts en course sur le circuit du lac Balaton. La jeune fille de 16 ans est venue au sport automobile par le biais du simracing et a décroché les 16e et 11e places lors de sa première participation à la Renault Twingo Cup.

Le karting est également une réussite du point de vue suisse. Lors du FIA Karting Academy Trophy au Val d'Argenton (F), Dan Allemann a terminé deuxième de la finale. Une pénalité de 5 secondes l'a relégué à la troisième place après la course. Le jeune Argovien, qui occupe la deuxième place du Championnat suisse de karting autobau chez les juniors, a remporté deux des trois manches préliminaires.

Dan Allemann Academy 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Dan Allemann a terminé troisième à la FIA Karting Academy © Archiv Allemann

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29.04.2024 Slalom Frauenfel : Egli a été souverain, mais attention: les jeunes arrivent!
Egli Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli a remporté sa 49e victoire du jour à Frauenfeld © Eichenberger

Lors du coup d'envoi de la saison des slaloms à Frauenfeld, Philip Egli a célébré sa 49e victoire du jour. Mais avec Lionel Ryter (24 ans, 3e au classement général) et le vainqueur des voitures de tourisme Matthias Bischofberger (19 ans, 4e au classement général), les jeunes progressent.

Philip Egli ne peut pas être freiné. Ce Glaronais, qui réside à Zurich, a remporté sa 49e victoire du jour lors de l'ouverture de la saison du Championnat suisse des slaloms. Egli n'a pas été perturbé par le fait que Lukas Eugster, son plus grand concurrent dans la lutte pour la victoire du jour, ait réalisé un excellent temps lors de la première manche d'essais. Sachant qu'il pouvait lui aussi franchir le mur du son, il l'a prouvé de manière évidente lors de la deuxième course d'essai en 1:58,52 min. Lors des deux manches de course, le pilote de près de 40 ans n’a pas réussi à tout à fait approcher ce chrono. Avec 1:58,96 et 1:58,87 min, le pilote de la F3-Dallara a réalisé deux manches presque aussi rapides et s'est ainsi assuré sa neuvième victoire journalière consécutive lors des journées de course automobile de Frauenfeld.

«Il est dommage que Marcel Maurer ait dû déclarer forfait en raison d'un problème de moteur. Mais le duel avec Lukas a aussi été chouette. Cette neuvième victoire consécutive et la 49e au total sont une grande fierté pour moi. La saison a bien commencé pour moi. Cependant, je dois m'accrocher. Frauenfeld est un circuit plutôt lent. Il y en aura d'autres, plus rapides, sur lesquelles je devrai faire en sorte de tenir Lukas en échec.»

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Eugster, deuxième, sait: ses parcours sont encore à venir © Eichenberger

Pour la 14e fois de sa carrière, Eugster, vaincu, a dû se contenter de la deuxième place derrière Egli. Le Suisse oriental a déjà eu un mauvais pressentiment après son excellent temps d'essais. «Philippe a certainement encore un tour dans son sac», a déclaré Eugster. Comme le pilote de la Ligier a touché un pylône lors de la première course, il a écopé d'une pénalité de dix secondes. «Du coup, j'ai conduit la deuxième manche avec un peu plus de prudence.» Avec 2,36 secondes de retard, Eugster a pris la deuxième place du classement général avec sa voiture de sport ouverte, comme l'année dernière. Pour Eugster, il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Le parcours de Frauenfeld ne favorise pas forcément la large Ligier. «Mais mes circuits favoris sont encore à venir», dit le deuxième au classement. La troisième place est revenue – pour la première fois dans sa carrière de pilote de slalom – à Lionel Ryter. Le jeune homme de 24 ans originaire de Martigny a donc également été le pilote le plus rapide du nouveau Championnat junior. Il lui manquait certes 2,3 secondes par rapport à Eugster. Mais Ryter a lui aussi commis une erreur de porte lors de la première course.

Matthias Bischofberger a prouvé que les jeunes ont le vent en poupe. Avec deux manches sans faute, le jeune homme de 19 ans originaire de Wängi s'est assuré la victoire au classement général des voitures de course fermées sur une Porsche 997 GT3 Cup du groupe E1 lors de sa course à domicile. La deuxième place du classement journalier des voitures de tourisme est allée à Christian Bralla sur sa Fiat X1/9. Le Tessinois a commis un zéro pointé lors de la première manche, car il a manqué la porte 34. Lors de la deuxième manche, il a manqué au vainqueur de la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3 à peine une seconde pour rattraper Bischofberger. Derrière Bralla, Simon Wüthrich, le pilote le plus rapide, a franchi la ligne d'arrivée avec un dossard vert (Synfuel). En comparaison directe avec son concurrent E1 Bischofberger, le pilote de Langnau, a été 1,5 seconde plus lent. Le top 8 a été complété par Stéphane Maréchal (Renault Tatuus) et le pilote d'Opel Speedster Hermann Bollhalder (vainqueur E1 jusqu'à 3000 cm3).

Bischofberger Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Matthias Bischofberger a été le plus rapide avec un toit sur la tête © Eichenberger

Un duel thurgovien pour la victoire Interswiss a eu lieu entre Stephan Burri (VW Scirocco) et Manuel Santonastaso (BMW 320) et Burri y a pris l'avantage. La victoire de Burri n'a toutefois tenu qu'à un fil. En effet, sa voiture présentait un problème de changement de vitesse. «Au début, j'ai eu du mal à rétrograder», explique Burri. «Lors de la deuxième manche, le passage à la vitesse supérieure n'a plus non plus fonctionné correctement et j'ai tourné autour des portes en quatrième et cinquième vitesse.»

Ont figuré parmi les autres vainqueurs de classe à Frauenfeld: Samuel Weibel (Subaru BRZ, Super Serie jusqu'à 2000 cm3), Kevin Lattion (Porsche GT4, Super Serie plus de 2000 cm3), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy), Iwan Brantschen (Renault Clio, Gr. A, ISA etc. ), Andreas Helm (IS jusqu'à 1400 cm3), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu'à 1600 cm3), Ferdi Waldvogel (BMW M3, IS jusqu'à 2500 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche 997 Cup, IS plus de 2500 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu'à 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 jusqu'à 1600 cm3) ainsi que Michael Chamorel (BRC 02, E2-SC jusqu’à 1400 cm3). Chez les juniors (comme indiqué au début), Lionel Ryter (voitures de course) et Jannis Jeremias (voitures de tourisme) se sont imposés.

Ryter Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lionel Ryter: Meilleur junior et 3e place au SCRATCH © Eichenberger

Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui a déjà eu lieu le samedi, Sandro Fehr de Rorschacherberg a remporté les deux manches du championnat devant le Glaronais Patrick Flammer et le Winterthourois Rico Thomann (cf. liste des résultats ci-jointe).

La communauté suisse des amateurs de slalom ne pourra pas se reposer. Le week-end (4 et 5 mai), la deuxième manche du Championnat suisse 2024 se déroulera déjà à Bière. La liste des participants et l'horaire sont annexés aux présents News. Vous trouverez de plus amples informations sur la deuxième manche à Bière en cliquant sur ce lien.

Et voici la suite des évènements:
4/5 mai, Bière
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon

CT0 A0501 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christophe Oulevay a été le pilote IS le plus rapide jusqu'à 1,6 litre © Eichenberger

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26.04.2024 30 ans de l'Atelier de la Tzoumaz
Kevin Metroz Chamblon 2023 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le club «Atelier de la Tzoumaz» aura 30 ans demain samedi © Eichenberger

Samedi, l'association «Atelier de la Tzoumaz» fêtera son 30e anniversaire. Auto Sport Suisse le félicite et publie ici l'article sur le club valaisan paru dans la REVUE AUTOMOBILE 46/2023.

Un maximum de plaisir pour une cotisation minimale, tel est le credo de «l'Atelier de la Tzoumaz». L'adhésion à l'écurie valaisanne coûte 50 francs. Celle-ci compte désormais 179 membres – tendance à la hausse. Une bonne centaine de membres sont actifs régulièrement dans le monde du sport automobile avec différents rôles (pilotes, copilotes, actifs au sein de différentes organisations), dont une quarantaine qui roule. Les autres sont des membres passifs. Mais personne n'est passif dans ce club. Surtout pas le comité directeur. L'Atelier de la Tzoumaz a à sa tête une jeune présidente, Lise Gaudin (30 ans), qui fait son travail avec beaucoup d'enthousiasme.

L'association a été fondée en 1994 par quelques amis de la région d'Ayent qui se sont regroupés en un club de passionnés de voitures. Puis, en 2002, l'Atelier de la Tzoumaz a fait un pas de plus en s'inscrivant comme écurie officielle auprès de l'association Auto Sport Suisse. Dès lors, les membres du club ont pu courir sous les couleurs de la Tzoumaz lors de compétitions officielles.

Bien que le club soit enraciné en Valais, il n'est pas nécessaire d'être valaisan pour y adhérer. Le club vit selon la devise: tout le monde est le bienvenu. «Dès le début, nous avons accueilli des personnes intéressées d'autres régions de Suisse», explique Gaudin. Outre des pilotes comme Eric Berguerand (sept fois champion suisse de la montagne), Mike Coppens (champion suisse des rallyes 2021 et double vainqueur du Rallye du Valais) et Jonathan Michellod, qui vient de manquer de peu le titre de champion suisse des rallyes, d'autres pilotes connus font partie de l'équipe de «La Tzoumaz». Ainsi par exemple: Nicolas Lathion, Aurélien Devanthéry ou Victor Darbellay. Ou encore des non-Valaisans comme Frédéric Neff.

1 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pour les membres, du drift sur glace est organisé trois fois par an sur le circuit de la Flaine

A propos des non-Valaisans: le terme «La Tzoumaz» n'a rien à voir avec la station de ski de La Tzoumaz, liée à Verbier. Il y a plusieurs La Tzoumaz en Valais. «Ce terme décrit une halte entre l'étable et l'alpage pour les troupeaux de vaches. Et c’est un lieu dit entre Ayent et Anzère, là où tout a commencé», nous explique Lise Gaudin, présidente du club depuis novembre 2018. D'ailleurs, Gaudin est arrivée à ce poste un peu par accident. Lorsque son prédécesseur a annoncé sa démission, le club s'est mis à la recherche d'un nouveau président. «Lors d'un apéritif, je me suis présentée à un ami comme successeur, sur le ton de la blague. Celui-ci en a parlé autour de lui et c'est ainsi que j'ai été élue.»

Comme la plupart des associations, «l'Atelier de la Tzoumaz» propose à ses membres diverses attractions. Trois fois par an, le club invite ses membres à faire de la dérive sur glace sur le circuit de la Flaine, dans le massif du Mont-Blanc. Lors des éditions de cette année, le coût de cet événement s'élevait à environ 270 francs (sans assurance). En 2020 et 2021, le Covid a également organisé «La Balade de la Tzoumaz», une randonnée gourmande et ludique sur les routes des légendaires rallyes du Valais. Celle-ci devrait avoir lieu à nouveau en 2024. Le club propose également à ses membres de participer à la sortie circuit à Dijon organisée par l’Ecurie de Lions.

La relève n'est pas non plus négligée par le club de sport automobile valaisan. En 2022, il a été décidé d'offrir la licence à tous les pilotes et copilotes de moins de 28 ans déjà membres du club, grâce à un fonds créé les deux années précédentes pour soutenir les jeunes pilotes de course.

L'Atelier de la Tzoumaz est également coorganisateur de la course de côte Ayent-Anzère. Pour les membres actifs, cela signifie que ceux qui veulent participer au championnat interne n'obtiennent des points que s'ils ont travaillé bénévolement d'une manière ou d'une autre pour la course de côte Ayent-Anzère. Les résultats du Championnat interne 2023 seront communiqués aux membres le 18 novembre lors de l’Assemblée générale, encore un peu de suspense alors. Le club décerne des prix dans 3 catéorgies: Vitesse, Rallye et Copilote. «Il n'y a pas de gros prix à la clé», explique Gaudin. «La compétition interne doit avant tout être un plaisir et renforcer l'esprit de solidarité.»

La présidente elle-même ne prend pas le volant. En revanche, Gaudin est impliquée dans l'organisation de la course de côte d'Anzère et des deux plus grands rallyes de Suisse, le Rallye du Valais et le Rallye du Chablais. Elle n'exclut toutefois pas catégoriquement de «s’asseoir dans le baquet de droite un jour. Ça me plairait bien de participer à un rallye.» Comme nous l'avons dit: la femme est enthousiaste.

Tzoumaz Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'association organise également des rencontres de clubs comme ici «La Balade de la Tzoumaz»

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25.04.2024 Formule 2 de Siffert à Frauenfeld
Jeremy Siffert Chevron F2 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le Chevron de Siffert avec Jérémy Siffert (tout à droite) ainsi que Fredy Lienhard sr. (deuxième à droite) et Fredy Alexander Lienhard (devant à gauche) © autobau Erlebniswelt

Lors des journées de courses automobiles de Frauenfeld, quelques véhicules intéressants d'un point de vue historique sont également en action. L'une d'entre elles est l'ancienne voiture de Formule 2 Chevron de Jo Siffert, qui appartient aujourd'hui à Fredy Lienhard.

Ce week-end, les spectateurs des journées de course automobile de Frauenfeld ne profiteront pas seulement des véhicules «modernes» sous la forme du coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms, il y aura aussi l'un ou l'autre délices historiques. Nous souhaitons nous pencher sur l'un d'entre eux en particulier: la Chevron B18 avec le numéro de châssis 3, l'ancienne voiture de formule 2 de Jo «Seppi» Siffert.

En fait, Siffert avait suffisamment à faire en 1971 avec son engagement en Formule 1 avec B.R.M. et son contrat de pilote d'usine chez Porsche. Mais au printemps 71, l'énergique Fribourgeois a également pris en charge la représentation du constructeur britannique de voitures de course Chevron sur le continent. Comme il se doit, il a bien sûr conduit lui-même la Formule 2 Chevron. Et pas au coin de la rue. Siffert a participé à sa première course avec la Chevron B18 à Bogotá. Le fait qu'il ait gagné la course du premier coup est typique de Siffert. Certes, il n'est parti qu'en 9e position, mais cela n'a pas empêché «Seppi» de remporter les deux manches de la course. Au cumul des deux manches, il a relégué Graham Hill (Lotus) à la deuxième place et Peter Westbury (Brabham) à la troisième, tandis que son collègue de marque Xavier Perrot, qui utilisait la deuxième Chevron de Siffert, a terminé sixième.

Siffert, qui a été nommé «King of Bogotá» grâce à son succès, a de nouveau couru dans la capitale colombienne peu après. Cette fois-ci, il n'a toutefois obtenu «que» la 6e place au classement général. Siffert a certes de nouveau remporté la première manche, mais il a été éliminé peu avant la fin de la deuxième. Siffert a encore participé à d'autres courses en 1971 avec la B18: le 14 mars à Mallory Park, le 11 avril à Thruxton, le 2 mai sur le Nürburgring et pour la dernière fois le 31 mai à Crystal Palace.

Ce week-end, la Chevron B18, aujourd'hui propriété de Fredy Lienhard, effectuera des tours de démonstration lors des Autorenntage à Frauenfeld. Jérémy Siffert, petit-fils de «Seppi» Siffert, décédé dans un accident en octobre 1971, est au volant de cette voiture de course F2 de 410 kg, qui atteint une vitesse maximale d'environ 245 km/h avec sa puissance de 220 ch.

Parmi les autres joyaux historiques, on trouve à Frauenfeld la BMW M3 qui a triomphé à Macao en 1991 avec Emanuele Pirro, la Tecno Formule 2 de Clay Regazzoni de 1969 et une Formule 3000 Reynard 89D provenant du fonds de l'Eddie Jordan Racing. Si l'auteur de ces lignes n'a pas encore de trous de mémoire, cette voiture devrait être l'ex-Jean Alesi de 1989.

Jeremy Siffert Chevron 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jérémy Siffert, le petit-fils de Jo Siffert, fera des tours de démonstration à Frauenfeld au volant de la Chevron B18 Formule 2 © autobau Erlebniswelt

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24.04.2024 Aperçu Slalom de Frauenfeld: Egli va-t-il rester invaincu?
Egli Wyss Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli a déjà gagné huit fois à Frauenfeld © Wyss

Le coup d'envoi du Championnat suisse des slaloms 2024 qui aura lieu le week-end prochain à Frauenfeld promet d'être particulièrement tendu. Avant même le début de la saison, une chose est sûre: il y aura un nouveau champion cette saison!

Ce week-end, le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms 2024 sera lancé dans le cadre des Journées de l'automobile à Frauenfeld. 142 pilotes ont envoyé leur inscription NAT et dévoilent ainsi leurs cartes pour la première fois de la nouvelle saison. Le favori incontesté pour la victoire du jour est Philip Egli, qui fêtera ses 40 ans en juin, avec sa Dallara jaune de Formule 3. Ce Glaronais, qui vit à Zurich, vise déjà sa neuvième victoire consécutive lors de la course de Frauenfeld! Avec les Bernois Thomas Zürcher et Marcel Maurer, ce sont deux adversaires de taille qui viennent de leur propre classe. Lukas Eugster leur disputera à tous la victoire finale sur une voiture de sport Ligier-Honda. En 2022 et 2023, l'Appenzellois était le seul à avoir réussi à vaincre Philip Egli au moins une fois sur le circuit de l'aérodrome d'Ambri. «Le parcours de Frauenfeld est exigeant, mais pas aussi rapide que les autres courses», explique Egli qui est invaincu depuis 2015. «Après la longue et rapide ligne droite de départ, il faut d'autant plus trouver rapidement un bon flux et prendre le plus de vitesse possible même après les portes lentes.»

Pour Egli, la saison de slalom 2024 pourrait être une nouvelle étape importante. Il a déjà 48 victoires journalières à son actif. S'il parvient à s'imposer à Frauenfeld il pourrait bien viser sa 50e victoire du jour lors de la deuxième manche à Bière, une semaine plus tard. Cependant, Egli n'a pas seulement cette performance en ligne de mire, il pourrait également remporter le titre en 2024 en raison d'un changement de règlement. En effet, si Philip Egli gagne à Frauenfeld et lors des cinq autres manches du CS ou s'il perd tout au plus une fois de justesse, comme cela a été le cas par le passé, il pourrait être sacré champion suisse de slalom pour la première fois. Comme chaque classe composée d'au moins cinq participants a droit à la totalité des points, il pourrait y avoir plusieurs concurrents en tête du classement à la fin de la saison, comme cela s'est déjà souvent produit. Après une modification du règlement sportif en 2024, le champion sera celui qui aura battu le plus d'adversaires au classement général et pas seulement dans sa catégorie. «Si je n'avais que des victoires au classement général, je serais dans ce cas champion – mais je n'y suis encore jamais parvenu. Je vais cependant essayer», tel est l'objectif d'Egli.

Burri Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le vice-champion Stephan Burri ne se considère pas comme un favori © Eichenberger

Une chose est déjà sûre: en 2024, il y aura un nouveau champion. Le champion de l'année précédente, Martin Oliver Bürki, a annoncé il y a plusieurs mois déjà son intention de ne pas défendre son titre. De bonnes chances (à côté d'Egli) sont donc accordées au vice-champion Stephan Burri sur sa VW Scirocco. Le Bernois, qui est devenu garagiste à Affeltrangen (TG), a obtenu le maximum de points en 2023, après déduction d'un résultat à biffer, comme le champion Martin Oliver Bürki. S'il n'avait pas «attrapé» un pylône lors de la première course à Ambri, il aurait remporté le titre. «Personnellement, je ne me considère pas comme le favori», dit Burri. «Avec le changement de règles, j'ai Egli et Eugster sur la liste. Et chez moi, dans la catégorie Interswiss jusqu'à 2000 cm3, il faut aussi toujours compter à Frauenfeld avec le champion local Manuel Santonastaso. Il sera certainement très rapide.»

Le Tessinois Christian Bralla peut également espérer remporter le titre. Lui aussi a marqué 100 points l'année dernière. Il n'a connu des difficultés qu'à Bure, sur un circuit sur lequel il n'avait jamais roulé auparavant. Avec le plus mauvais résultat des 4 premiers en 2023, Bralla n'a donc pas atteint le podium. En 2024, il sait ce qui l'attend à Bure. Avec sa Fiat X1/9, il compte en tout cas parmi les candidats au titre.

Bralla myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christian Bralla doit être pris en compte © myrally.ch

Le slalom de Frauenfeld marque également le coup d'envoi du nouveau Championnat junior, qui combine quatre slaloms et quatre courses de côte. Il existe un classement pour les juniors – avec deux résultats à biffer: un lors d'un slalom, un lors d'une course de côte. Le champion ou la championne sera celui ou celle qui obtiendra le plus de points dans sa catégorie (voitures de tourisme ou de course). Les participants et participantes au championnat junior de montagne/slalom sont reconnaissables grâce à des autocollants supplémentaires apposés sur leur voiture et sont habillés individuellement. Jannis Jeremias dans les voitures de tourisme ainsi que Lionel Ryter dans les voitures de course font partie des prétendants les plus prometteurs.

Le coup d'envoi sera donné samedi matin à 8h30 sur la piste de 3,2 kilomètres de Frauenfeld avec les manches de reconnaissance et d'entraînement des catégories LOC, pour lesquelles environ 190 concurrents et concurrentes se sont inscrits. Les points seront aussi en jeu dans la Suzuki Swiss Racing Cup . La Suzuki Cup disputera deux courses à Frauenfeld, la première à partir de 10h40 et la seconde à partir de 13h15. Les classes NAT seront ensuite en piste le dimanche à partir de 9h00. Les courses auront lieu à partir de 14h25. Le classement se fera sur la plus rapide des deux manches. Comme les deux années précédentes, l'entrée pour le public sera gratuite, les visiteurs pourront donc se déplacer librement dans les zones indiquées et également dans le paddock. L'organisateur est l'ACS Thurgovie.

Vous trouverez de plus amples informations sous ce lien.

Dates du Championnat suisse des slaloms 2024
27/28 avril, Frauenfeld
4/5 mai, Bière
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (manifestation double)
22/23 juin, Chamblon

Plakat Frauenfeld Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'entrée aux «Auto-Renntage de Frauenfeld» est gratuite

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23.04.2024 Rapport du week-end 09/2024
Sebastien Buemi Imola 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi a terminé cinquième aux 6h d'Imola © Toyota

Ce n'était pas le week-end des Suisses sur la scène internationale. Lors de la première édition du WEC à Imola, seul Sébastien Buemi s'est classé dans le top 5.

Pour l'élite suisse de la course automobile, il n'y avait pas ou peu de raisons de se réjouir ce week-end sur la scène internationale. Lors de la première WEC à Imola, seul le pilote d'usine Toyota Sébastien Buemi s'est classé dans le top 5, mais le Vaudois n'a pas pu faire mieux que de féliciter sa voiture sœur pour sa victoire. «Je suis déçu du résultat», déclare Buemi. «Après tout, nous avons gagné quelques positions en partant de la 8e place. Et si l'on considère les problèmes que nous avons rencontrés lors de la première course au Qatar, nous avons fait de gros progrès en tant qu'équipe.»

Derrière Buemi, Nico Müller (nouvelle Peugeot 9X8) s'est classé neuvième et Edoardo Mortara (Lamborghini SC63) douzième. Neel Jani (sur la Proton-Porsche) a dû abandonner la course pour la huitième place en raison d'une unité MGU défectueuse. La course de Raffaele Marciello était déjà terminée après quelques mètres. La BMW du Tessinois a été impliquée dans un carambolage au départ. La réparation qui s'en est suivie a relégué Marciello en queue de peloton, transformant les 6h d'Imola en essais en conditions de course.

Dans la catégorie LMGT3, les Suisses n'ont pas non plus connu de succès. Grégoire Saucy (McLaren 720 S LM GT3 EVO) et Thomas Flohr (Ferrari 296 LMGT3) ont dû se contenter des 11e et 12e places.

Nico Mueller Imola 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller au volant de la nouvelle Peugeot 9X8 a terminé neuvième © Peugeot

Ce week-end, les choses ne se sont pas mieux passées de l'autre côté de l'Atlantique du point de vue suisse. Louis Delétraz (Acura) a abandonné lors de la course IMSA de Long Beach après avoir touché la glissière de sécurité. Philipp Ellis (Mercedes) a terminé septième dans la catégorie GTD.

Pour Dario Cabanelas, le week-end de course s'est terminé dans les points de l'Eurocup F3, à la huitième place; la deuxième course à Spa-Francorchamps ayant dû être annulée en raison de la météo capricieuse.

À propos de Spa, la course de 12 heures a tout de même donné lieu à quelques succès suisses. Tim Müller, de l'équipe HAAS RT, est monté sur la deuxième marche du podium. Ernst Inderbitzin a réussi le même exploit en cat. GT3 ProAM. Et Linus Diener et Nicolas Stürzinger ont même remporté une victoire de classe dans la catégorie 992 AM avec la Porsche 911 GT3 Cup de l'équipe HRT Performance. Alex Fontana, Yannick Mettler et Ivan Jacoma. Le trio était en tête avec 45 secondes d'avance lorsque l'arbre de transmission a cassé, les reléguant ainsi à la quatrième place de la catégorie.

Linus Diener Nicolas Stuerzinger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le duo Porsche Diener/Stürzinger a remporté la classe 992 AM © 24H

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22.04.2024 Critérium Jurassien: Une première victoire pour Althaus/Zbinden
Althaus Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sacha Althaus a fêté dans le Jura, dans des conditions difficiles, sa première victoire en rallye dans le cadre du championnat suisse © Cornevaux

Sacha Althaus et sa copilote Lisiane Zbinden ont remporté leur première victoire au classement général ce week-end lors de l'ouverture de la saison du Championnat suisse des rallyes dans le Jura et le tout dans des conditions difficiles et instables.

Avec deux troisièmes places et une deuxième place, Sacha Althaus avait déjà laissé présager son potentiel l'année dernière. Lors du coup d'envoi de la saison dans le Jura, le jeune pilote de 27 ans et sa copilote Lisiane Zbinden ont maintenant remporté leur premier rallye dans le cadre du Championnat suisse et ce, devant leur propre porte, dans des conditions difficiles et instables. Le Jurassien s'est retrouvé en tête dès le départ. Dans la première spéciale de 29 kilomètres, vendredi soir, entre Courtemautruy et Les Enfers, Althaus, a devancé déjà au volant de sa Skoda Fabia ses deux principaux concurrents, Michaël Burri (Hyundai) et son collègue de marque Mike Coppens, de respectivement 12,3 et 29,9 secondes. Le lendemain, dans une spéciale de longueur similaire entre Villars et Réclère, les écarts ont encore été de 7,9 et 13,1 secondes. La moitié de la piste a donc déjà été couverte et Althaus n'a rien lâché. Il a également été en tête dans l'ES3 et lorsqu'il s'est agi de passer pour la deuxième fois de Villars à Réclère, il a poussé son avance sur Burri à 40 secondes. Coppens avait déjà plus d'une minute de retard à ce moment-là.

Dans les quatre épreuves spéciales restantes, Althaus n'a plus eu qu'à gérer son avance. Burri (1x) et Coppens (3x) se sont certes emparés des meilleurs temps restants, mais cela n'a plus rien changé au classement général. Althaus/Zbinden ont fêté leur première victoire au classement général lors de la 45e édition du Critérium jurassien – et ils l’ont largement mérité! «Cette victoire me paraît un peu bizarre», déclare Althaus. «J'avais rêvé que nous pourrions gagner une fois un petit rallye. Quelque part en France, peut-être. Mais que nous gagnions le Critérium – je ne l'avais pas envisagé.» Althaus entrevoyait déjà une réelle chance de victoire le vendredi soir après la première épreuve. «A ce moment-là, j'avais déjà un sentiment favorable. Mais je savais que je devais impérativement poursuivre sur cette voie. Après la deuxième spéciale, j'ai réalisé que nous pouvions gagner.»

Burri Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Michaël Burri s'est assuré la deuxième place finale sur Hyundai © Cornevaux

Pour Burri (et son copilote Gaëtan Aubry), la deuxième place a été à la fois une joie et une déception. «Nous avions visé plus haut», explique Burri. «Mais ça m’a pris trop de temps de me familiariser avec la Hyundai. Le dernier rallye que j'ai disputé avec cette voiture était le Rallye du Valais 2022. Par conséquent, nous avons joué au poker le samedi dans la quatrième spéciale et avons monté des slicks. Nous avons dû faire une tentative, mais malheureusement, la piste était trop mouillée et au lieu de gagner du terrain, nous avons perdu encore plus de temps. Néanmoins, c'était un bon rallye et je me réjouis déjà du Chablais.»

Le retard de Coppens vendredi soir après la première spéciale faisait a rappelé 2023, lorsque le Valaisan avait perdu près de 50 secondes dans la même spéciale. «C'était en effet une situation similaire», dit Coppens. «J'ai perdu trop de temps sur les freins dans ces conditions détrempées. De plus, Sacha et Michaël ont bénéficié bien sûr de l'avantage de rouler à domicile. Mais pour quelqu'un qui n'a pas pris le volant d'une voiture de rallye depuis six mois, les choses ne se sont pas trop mal passées et nous nous sommes vraiment amusés.»

Derrière le top 3, le duel entre Nicolas Lathion/Marine Maye et Thibault Maret/Christophe Cler (tous deux sur Skoda Fabia) pour la 4e place a fait rage, l'écart entre les deux n'ayant jamais dépassé les 14 secondes. Finalement, Lathion a pris le dessus et s'est assuré, outre la quatrième place finale, la victoire dans le Michelin Trophy Alps Open. La deuxième place de cette catégorie est revenue à un autre Jurassien: le pilote VW David Erard (avec Sarah Junod comme copilote). La troisième place est allée à Stefano Mella (Skoda Fabia). Les deux pilotes Skoda Jean-Marc Salomon et Simone Tettamanti ont complété le top 8 du classement général derrière Erard.

Coppens Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mike Coppens a dû s'avouer vaincu par les Jurassiens © Eichenberger

Le meilleur pilote derrière les équipes de Rally2 a été le revenant Cédric Betschen sur une Renault Clio R3. Le vainqueur de la Coupe des Rallyes 2019 a livré un duel passionnant avec son homonyme Cédric Moulin (Clio Rally4), qu'il a pu distancer de manière décisive dès la première longue spéciale, tout comme le vainqueur du classement général Althaus. Betschen/Charlène Bori ne se sont pas contentés de remporter le Michelin Trophy Alps, ils ont également récolté le maximum des points de la Coupe Suisse des Rallyes. Le maximum de points a également été attribué à: Moulin/Michaël Volluz (Rally4), Philippe Broussoux/Didier Rappo (ISN) et Philippe Noirat/Frank Lüthi (ISA).

La victoire chez les juniors a été remportée par Gauthier Hotz, le fils de l'ancien champion Grégoire Hotz. Le pilote Peugeot a certes temporairement perdu la tête du classement junior dans la deuxième spéciale face à Jérôme Nanchen sur Opel Corsa. Mais le rallye de ce dernier s'est arrêté dans la quatrième spéciale en raison d'un problème technique.

Dans la catégorie historique, la VHC, Eddy et Florence Bérard ont remporté une victoire qui n'a jamais été remise en cause, avec quatre minutes et demie d'avance. Le nom du duo BMW-M3 a toujours figuré en tête, sauf dans les épreuves 6 et 8. La deuxième place est allée à Gérard Nicolas/Laurent Métral (Ford Sierra Cosworth). Nicolas Jolidon/Eric von Känel (BMW 325i) ont pris la troisième place.

Dans la VHRS, la compétition de régularité des véhicules historiques, le duo Udriot/Udriot au volant de leur Toyota Celica GT4 s'est imposé devant Winz/Cornuz et Baiker/Dupont. Dans la catégorie moderne, la VMRS, c'est Schopfer/Schmid sur Toyota Yaris GR qui l'ont emporté.

Vous trouverez de plus amples renseignements sur le coup d’envoi de la saison sur le site Internet www.criterium-jurassien.ch

Et voici la suite des évènements:
30 mai – 1er juin Rallye du Chablais
5–7 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
5–7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24–26 octobre, Rallye International du Valais

Berard Haenggi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eddy Bérard était clairement le numéro 1 dans la catégorie VHC © Hänggi

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18.04.2024 Que fait donc Simona De Silvestro?
Simona de Silvestro Action 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Simona De Silvestro: Du circuit à la piste de bobsleigh © Archives De Silvestro (IBSF)

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: Que fait donc Simona De Silvestro?

Simona De Silvestro a déjà disputé les légendaires 500 Miles d'Indianapolis à six reprises. Et la native de Thoune, qui vit désormais à Küsnacht, au bord du lac de Zurich, souhaite courir à nouveau en IndyCar cette année. On ne sait toutefois pas encore avec qui et à quelles courses. Mais cela n'inquiète pas Simona. Pendant les mois d'hiver, l'ex-pilote d'essai occasionnelle de Sauber ne s'occupe plus du tout d’automobile. Elle poursuit un autre objectif, celui de participer aux Jeux Olympiques d’hiver 2026, à Milan et Cortina d'Ampezzo, en monobob et bob à deux.

«Ayant suivi les Jeux Olympiques depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours imaginé y participer moi-même un jour», explique la jeune femme de 35 ans. Le bobsleigh étant le sport le plus proche de la course automobile, elle s'est lancée pour la première fois dans la descente du canal de glace il y a deux ans. Il va sans dire qu'elle n'y a pas pris que du plaisir, mais qu'elle a aussi démontré un certain talent.

Pour concrétiser ce projet, Simona De Silvestro a adhéré à la fédération italienne. «Je pense qu'en étant 'locale' aux Jeux Olympiques en Italie, je pourrai m'entraîner davantage et avoir plus de chances de me qualifier», explique celle qui, en plus de sa nationalité suisse, possède un passeport italien grâce à son père Pierre Luigi.

Simona entend devenir la numéro 1 en Italie. Pour cela, elle doit s'entraîner dur. La vitesse et les g subis dans le canal de glace ne sont pas un problème pour elle. Son principal déficit se situe au niveau de la poussée. «La plupart de mes concurrentes sont des athlètes qui me surpassent en termes de puissance corporelle.» Simona ressent ce handicap encore plus fortement en monobob qu'en bob à deux, où elle n’est pas seule à pousser: «Le monobob pèse 140 kilos et je perds régulièrement un à deux dixièmes de seconde au départ», explique-t-elle.

Simona De Silvestro a disputé ses premières courses de Coupe d'Europe en bob. Elle aurait dû faire office d’ouvreuse lors des épreuves de Coupe du monde de St-Moritz, en janvier, mais a dû y renoncer en raison de problèmes d'épaule. L'hiver 2025/2026 sera décisif, car Simona devra se qualifier pour les JO. Si elle y parvient, elle sera la première pilote automobile suisse à viser des médailles olympiques. Son projet n'est pas une nouveauté au niveau mondial. L'Anglaise Divina Galica, qui a échoué trois fois à l'obstacle de la qualification lors d'un GP de Formule 1, a participé à quatre Jeux Olympiques d'hiver. Elle s'est classée 8e en slalom géant à Grenoble, en 1968, et 7e à Sapporo, en 1972. Simona De Silvestro pourrait sans doute faire mieux en s'entraînant avec acharnement sur le dévaloir glacé.

Simona De Silvestro Sauber Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
De Silvestro en tant que «pilote d'essai» chez Sauber en 2014 © Archives De Silvestro

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17.04.2024 Aperçu du Critérium Jurassien: Avantage Burri?
Burri Valais 20222 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Michaël Burri est considéré comme le favori sur sa Hyundai i20 © Eichenberger

Le week-end prochain, le Championnat suisse des rallyes lancera sa saison avec la 45e édition du Critérium Jurassien. 83 véhicules (répartis en quatre catégories) y prendront le départ. Michaël Burri est le favori pour la victoire finale.

Le Championnat suisse des rallyes 2024 débutera vendredi dans le Jura. Sous la nouvelle direction (Daniel Langlet), 83 équipes se sont inscrites à la 45e édition du Critérium Jurassien dans quatre catégories différentes. 57 d'entre elles s'affronteront dans la catégorie des véhicules «modernes», soit neuf de plus que l'année dernière. Dans la catégorie historique VHC, 16 équipes seront au départ. Les autres se répartiront entre les catégories de régularité VHRS (pour les voitures historiques) et VRMS (pour les voitures modernes).

En l'absence du Champion en titre Jonathan Hirschi (qui courra en France en 2024) et du néo-papa Jonathan Michellod (qui espère participer au Rallye du Chablais), le favori local Michaël Burri fait figure de favori pour la victoire finale. Ce Jurassien, au volant d'une Hyundai i20 Rally2 et navigant sous la houlette de Gaëtan Aubry, a remporté le «Crit» en 2018 (sous le drapeau suisse) et en 2022 (sous le drapeau français). «Pour moi, Michaël est clairement le favori», déclare le pilote Skoda Mike Coppens. «Il est super rapide, a déjà gagné deux fois le rallye et, en tant qu'autochtone, il connaît les pistes du Jura par cœur.» Alors que Coppens (avec son copilote Christophe Roux) n'a plus disputé de compétition depuis le Rallye International du Valais, Burri a déjà participé à deux rallyes en France en 2024. Ce père de famille de 36 ans a remporté l'un d'entre eux, la Ronde du Jura, début janvier.

La question de savoir si Coppens peut mettre Burri sous pression dépend de la capacité du Valaisan à se montrer performant dès le début. L'année dernière, le champion suisse de 2021 avait pris un retard si important dès le vendredi qu'il avait certes pu rouler sans pression le deuxième jour, mais n'avait en fait plus aucune chance. «À l'époque, nous nous étions complètement plantés avec le réglage. J'avais déjà près de 50 secondes de retard après une seule spéciale.»

Althaus Franche Comte 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sacha Althaus a déjà participé au Rallye de Franche-Comté en 2024 © Cornevaux

Coppens n'est pas le seul à estimer que cette année aussi, les deux premières épreuves seront décisives pour la victoire. Sacha Althaus, qui porte fièrement le numéro 1 sur sa Skoda, connaît lui aussi l'importance des premiers kilomètres. «Les deux premières épreuves, l'une le vendredi et l'autre le samedi, se dérouleront respectivement sur 28 et 29 kilomètres. Si on y accumule un trop grand retard, il est presque impossible de le rattraper dans des conditions normales.» Althaus et sa copilote Lisiane Zbinden ont déjà participé à un rallye cette année. Comme Burri, il est du cru et connaît le parcours à la perfection. Mais il garde la tête froide. «Au niveau de l'expérience, Michaël et Mike ont bien sûr une longueur d'avance sur moi.»

Derrière les trois premiers, d'autres équipes de Rally2 peuvent encore espérer. En premier lieu, le jeune Thibault Maret (avec son copilote Christophe Cler), également au volant d'une Skoda. Mais Nicolas Lathion/Marine Maye et David Erard/Sarah Junod seront présents, si les pilotes de tête venaient à se planter. Tous deux devraient également se disputer la victoire dans le Michelin Trophy Alps Open.

Coppens n'est d'ailleurs pas le seul à avoir été champion suisse des rallyes lors du «Crit». Laurent Reuche (champion suisse 2011) prendra le départ avec le #11 sur une Renault Clio RS Line. À ses côtés, il y aura Patrick Spart, qui disputera son 100e rallye dans le Jura. Gauthier Hotz, fils de l'ex-champion suisse Grégoire Hotz, et Jérôme Nanchen seront quant à eux encore un peu moins expérimentés. Ce duo se battra pour la victoire chez les juniors dans le Jura.

La Coupe suisse des Rallyes compte un grand nombre de participants. 25 pilotes y sont inscrits, dont Cédric Moulin (sur une Clio Rally4), son homonyme et revenant Cédric Betschen ainsi que Benoît Farine (tous deux en Clio R3), Damien Lovey (Peugeot 208) et les champions de l'an dernier Claude Aebi/Justin Vuffray (Clio RS), qui participeront d'ailleurs tous au Michelin Trophy Alps. Le champion junior 2023 Jérémy Michellod (Citroën C2) prendra également le départ.

Dans la catégorie historique VHC, nous assisterons vraisemblablement à un duel entre Ford et BMW. Plus exactement entre Gérard Nicolas/Laurent Metral (Ford Sierra Cosworth) et Eddy Bérard/Florence Bérard (BMW M3). Le champion de l'année dernière, Pascal Perroud, ne sera pas au départ. Cette année, le Vaudois participera – selon ses envies – à certaines courses du championnat d'Europe.

Dans la catégorie VHRS, où la régularité est un critère déterminant, les champions de l'année dernière, Laurent et Florence Pernet, sur leur BMW 325 ix, seront favoris.

Le rallye débutera le vendredi midi par un shakedown. La première spéciale, de Courtemautruy aux Enfers, débutera à 18h48. Les sept autres spéciales se dérouleront le samedi à partir de 7h50. Vous trouverez de plus amples informations sur le coup d'envoi de la saison suisse sur le site Internet www.criterium-jurassien.ch

Dates du Championnat suisse des rallyes 2024
19/20 avril , Critérium Jurassien
30 mai – 1er juin, Rallye du Chablais
5–7 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte chalonnaise (F)
5–7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24–26 octobre, Rallye International du Valais

Berard Franche Comte 2024 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le pilote VHC Eddy Bérard a déjà une victoire à son actif en 2024 © Cornevaux

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16.04.2024 Voici les participants et participantes au championnat junior 2024
Lionel Ryter Junior Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lionel Ryter est l'un des douze juniors © Eichenberger

Le Championnat suisse des slaloms débutera les 27 et 28 avril à Frauenfeld. Le coup d'envoi de la saison sera également le coup d'envoi du nouveau championnat junior, qui combine quatre slaloms et quatre courses de montagne.

De 2017 à 2019, le Championnat suisse de montagne comportait également un championnat pour les juniors. Les courses se déroulaient alors avec des Toyota GT86 RS uniformes. En 2024, une nouvelle tentative de promotion de la relève dans le domaine du slalom/de la montagne sera lancée. Il s'agit cette fois d'un championnat junior combiné, composé de quatre courses de côte et de quatre slaloms, qui sera disputé avec les propres véhicules de l'entreprise.

Les pilotes (nés jusqu'en 1999) en possession d'une licence NAT ou INT de l'ASS avaient jusqu'au 31 mars pour s'inscrire. Douze pilotes se sont inscrits. Voici la liste des participants (par ordre alphabétique):

Emeric Betticher, Renault Clio II RS, E1
Arnaud Brülhart, Honda Civic EK4, E1
Steven Chiquita, BMW E30 RPM, E1
Jimmy Froidevaux, Norma M20F, E2-SC
Josué Galeuchet, Spire GT3, E2-SC
Anthony Gurba, Formule Arcobaleno, E2-SS
Jannis Jeremias, VW Polo, IS
Hugo Mascaro, BMW E30, E1
Lionel Ryter, Tatuus Renault 2.0, E2-SS
Mario Schöpfer, VW Polo 86C GT, IS
Tamara Schöpfer, VW Golf 2, IS
Nolan Vuilleumier, Renault Clio Williams, IS

Il y a un classement – avec deux résultats à biffer: un lors d'un slalom, un lors d'une course de côte. Le champion ou la championne est celui ou celle qui obtient le plus de points dans sa catégorie (voitures de tourisme ou de course). Les participants et participantes au championnat junior de montagne/slalom sont identifiés au moyen d'autocollants supplémentaires apposés sur leur voiture et sont habillés individuellement.

Le champion suisse junior 2024 reçoit gratuitement sa licence de course pour la saison 2025. En outre, il se qualifie pour les FIA Motorsport Games, qui auront lieu du 23 au 27 octobre 2024 à Valence (E), dans la catégorie slalom auto.

Auto Sport Suisse souhaite à tous les participants une excellente saison 2024!

Interswiss 1401 bis 1600 ccm Jeremias Jannis 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jannis Jeremias s'attaque aux voitures de tourisme au volant de sa VW Polo © myrally.ch

Le calendrier du Championnat suisse junior se présente comme suit:
27/28 avril, Slalom de Frauenfeld
4/5 mai, Slalom de Bière
18/19 mai, Slalom de Bure
8/9 juin, Course de côte Hemberg
15/16 juin, Course de côte La Roche - La Berra
22/23 juin, Slalom de Chamblon
24/25 août, Course de côte Oberhallau
7/8 septembre, Course de côte Gurnigel

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