Vendredi et samedi prochains, le Tessin accueillera la cinquième manche du Championnat suisse des rallyes 2024. Au départ de la course, on retrouve les deux leaders Michaël Burri et Mike Coppens.
Le Championnat suisse des rallyes 2024 aborde sa phase décisive. Vendredi/samedi prochain, la cinquième manche de cette saison aura lieu au Tessin. La liste des participants ne compte certes «que» 54 concurrents dans la classe moderne, mais le groupe est très prestigieux avec trois voitures WRC et 24 voitures de Rally2. Au milieu figurent les deux leaders du Championnat de Suisse des Rallyes: Michaël Burri et son copilote Gaëtan Aubry ainsi que Mike Coppens et Christophe Roux, tous deux sur une Skoda Fabia Rally2, Burri conduisant le modèle le plus récent, la «evo».
Cinq points seulement séparent Burri et Coppens au championnat. Burri a déjà gagné deux fois cette année: au Rallye de Bourgogne et au Rallye Mont-Blanc Morzine. Coppens en est à une victoire après quatre épreuves (Rallye du Chablais). Le Rally del Ticino étant un rallye de type 2 (entre 80 et 139 km), avec une longueur de spéciale de 81 km, il y aura au maximum 25 points à gagner pour le vainqueur. Par conséquent, la décision de savoir qui pourrait devenir Champion de suisse des rallyes en 2024 ne sera pas encore prise au Tessin. Même si Burri gagne et que Coppens est éliminé, il faudra attendre la finale de la saison, le Rallye du Valais, pour faire les comptes. Dans ce cas, Coppens aurait certes 30 points de retard avant son rallye à domicile. Mais premièrement, il y a toujours 32 points pour le vainqueur du «Valais» et deuxièmement, le plus mauvais résultat est encore biffé.
Le troisième, Thibault Maret, ne prendra pas le départ. Le collègue de marque des deux prétendants au titre a renoncé au «Ticino» pour se concentrer sur le Rallye du Valais. En revanche, d'autres candidats au podium seront en lice au Tessin: par exemple Grégoire Hotz et son copilote Pietro Ravasi. Le duo de quintuples champions s'est classé deuxième l'an dernier derrière le vainqueur des Championnats suisses Jonathan Hirschi et s'élancera cette année sur une VW Polo Rally2. Mais pour Hotz, le Rally del Ticino sera aussi très spécial pour une autre raison. En effet, c'est la première fois que père et fils (Gauthier Hotz, actuellement quatrième au classement) s'affronteront dans un rallye.
Sacha Althaus fera également son retour avec sa sœur Coline Althaus comme copilote. Le Jurassien a remporté le coup d'envoi de la saison 2024 devant sa porte, mais a dû renoncer depuis à participer à d'autres rallyes pour des raisons budgétaires. Pour la victoire finale, c'est Kevin Gilardoni qui s'impose. Ce pilote de 32 ans, qui est originaire du Misox ,a gagné l'année dernière sur une Citroën C3 WRC. Comme les WRC n'ont pas droit aux points en Championnat suisse et qu'il prendra place cette année encore dans la même voiture, ses performances n’exerceront aucune influence sur l'attribution des points.
On est impatient de connaître les résultats de Pascal Perroud. L'an dernier, le Vaudois avait encore remporté la classe historique VHC sur une BMW M3 E30. Au Rally del Ticino, le vice-champion suisse 2015 se lancera sur une Hyundai i20N. Cette voiture devrait être familière pour les connaisseurs de la scène suisse des rallyes: Michaël Burri la conduisait encore récemment.
Sept voitures sont inscrites dans la classe historique VHC. Les favoris pour la victoire du jour sont Eddy et Marion Tapparel sur leur Porsche 911 SC.
Le rallye débutera le vendredi 27 septembre avec la première épreuve spéciale à partir de 21 heures environ. Huit épreuves spéciales figurent au programme (une le vendredi, sept le samedi). Au total, 370,49 km seront parcourus, dont 81 km seront classés. Vous trouverez de plus amples informations sur la cinquième manche du Championnat suisse des rallyes 2024 en cliquant sur ce lien.
Dates du Championnat suisse des rallyes 2024
19 et 20 avril, Critérium jurassien
30 mai - 1er juin, Rallye du Chablais
5/6 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
5-7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24-26 octobre, Rallye International du Valais
Felix Hirsiger a également livré une performance convaincante au Mugello et a remporté prématurément le titre de champion GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse. Sans être inquiété, il a remporté ses 8e et 9e victoires de la saison.
Felix Hirsiger a entamé le voyage vers l'Autodromo del Mugello avec impatience: Le Suisse avait le titre dans le groupe GT3 à portée de main. Sa soif de victoire semblait s'en trouver renforcée: Comme à Portimão, il s'est assuré la pole position pour les deux manches au volant de la 911 GT3 Cup de 510 ch, a réalisé le meilleur tour en course et a franchi la ligne d'arrivée en première position - ce qui lui a suffi pour être couronné champion avant l'heure. Pour la troisième fois de la saison, le pilote de 26 ans est rentré à la maison avec la totalité des points.
Les places 2 et 3 sont revenues à Gregor Burkard et Peter Hegglin, qui se sont livrés un duel intense, notamment lors de la deuxième manche: Burkard l'a emporté avec une courte avance de 0,265 seconde. Derrière ce trio, les choses ont été d'autant plus divertissantes. Lors de la première course, Sébastien Pidoux s'est propulsé de la huitième position à la quatrième place lors du tour de départ - il a profité de l'abandon de Jan Klingelnberg et Thomas Winkler. Au 13e tour, Pidoux a ensuite dû céder sa place à Matteo Segre et s'est classé cinquième devant Marc Arn.
Dans le premier tour de la deuxième manche, Pidoux a également réussi à gagner deux positions et était déjà cinquième lorsqu'il a été relégué en queue de peloton. Segre a de nouveau gagné du terrain. Dans la douzième des 14 manches, l'Italien a même réussi à passer devant Klingelnberg, avant de chuter à la 11e place dans le dernier tour. Klingelnberg a donc pris la quatrième place devant Roderick Christie et Illario Introna.
Tout aussi convaincant que Hirsiger, Tomas Guedes a remporté les deux courses du groupe GT4 Clubsport avec la Porsche 718 Cayman GT4 RS Clubsport. Le Portugais est donc clairement le favori de la finale de la saison à Misano, en Italie. Philippe Menotti, au volant d'une Porsche 911 GT3 R de la génération 991.2, a remporté les deux manches de l'Open GT devant Patrick Dinkeldein. Dans la classe 21, réservée aux voitures 911 GT3 Cup avec ABS, l'Italienne Vittoria Piria a remporté les deux victoires devant Sebastian Schmitt, tandis que Marcelo Tomasoni s'est vu décerner le titre de nouveau champion de cette classe. Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, Kevin Lattion a pris deux fois la première place devant le leader du classement Xavier Penalba.
Encore un week-end réjouissant du point de vue suisse! Philip Ellis est en passe de remporter le titre aux Etats-Unis, Jenzer Motorsport a gagné la F4 CEZ et un participant suisse aux FIA Motorsport Games a surpris tout le monde en Italie.
Deux cinquièmes places, c'est le résultat obtenu par les deux représentants suisses à l'IMSA le week-end dernier à Indianapolis. Pour Louis Delétraz, l'avant-dernière course de la saison aurait très bien pu se terminer sur le podium. A trois quarts d'heure de la fin de la course, le Genevois était encore en tête. Mais une pénalité de drive through tardive pour un contact a anéanti toutes ses chances de victoire. Pour Philip Ellis, qui a déjà remporté quatre courses dans la catégorie GTD cette année, la cinquième place de la catégorie n'était pas forcément ce que le Zougois avait imaginé. Mais Ellis pourra vivre avec ce résultat. L'ancien pilote DTM a remporté le titre du classement par équipe avec son équipe Winward Racing à Indianapolis. Et au championnat des pilotes, il mène avec 222 points d'avance. Lors de la finale de la saison le 12 octobre à Road Atlanta, le pilote Mercedes a donc toutes les cartes en main.
Les pilotes GT Riccardo Feller et Raffaele Marciello ont frôlé le podium lors de l'avant-dernière course de la GT Endurance Cup à Monza. Le pilote Audi Feller s'est classé quatrième dans le parc royal, le pilote BMW Marciello (avec l'ex-star de la moto Valentino Rossi) cinquième. Patric Niederhauser a terminé la course à la 13e place et le meilleur pilote suisse en bronze a été Alexander Fach jr. sur la Porsche Rutronik, à la cinquième place. Nicolo Rosi de Lugano s'est classé juste derrière avec la Kessel-Ferrari.
Jenzer Motorsport a fêté un autre triomphe. L'équipe de Lyss a remporté le titre de la FIA F4 CEZ avec l'Autrichien Oscar Wurz. Une deuxième place lors de la deuxième course au Salzburgring a suffi à Wurz pour remporter le titre devant Kirill Kutskov (Maffi Racing) et Max Karhan (Jenzer Motorsport).
Une nouvelle positive nous vient également de Thomas Schmid. Le spécialiste du simracing de Suisse orientale, qui représentera la Suisse aux FIA Motorsport Games à Valence dans la discipline de l'autocross, a atteint la finale de la course de l'European Cross Car Championship à Maggiora, en Italie. Avec sa sixième place (sur 41 participants), Schmid était très satisfait. «Surtout si l'on considère que j'étais encore 29e lors des qualifications et que c'était seulement la deuxième fois que je participais à une course du championnat d'Europe.»
Que demander de plus en matière de course? La cinquième et dernière manche du Championnat suisse de karting autobau à Wohlen a été quasiment impossible à surpasser en termes de suspense. Les supporters venus en nombre ont trouvé leur compte.
La finale a été à la hauteur et surtout passionnante. La dernière course de la saison du Championnat suisse de karting autobau à Wohlen a proposé tout ce qui fait battre le cœur des amateurs de courses. Dans quatre des cinq catégories, il a fallu attendre la toute dernière course pour que les dés soient jetés. La décision la plus stressante a été prise dans la catégorie OK Senior. Le champion et le vice-champion y étaient séparés par seulement trois points.
Cependant, chaque chose en son temps: entre Lyon Mathur et Jérôme Huber, tous deux de l'équipe Innovate Competition, la situation de départ était déjà intéressante avant la finale. Vingt points séparaient les deux coéquipiers seniors. Après deux manches préliminaires au cours desquelles ils ont respectivement occupé la deuxième et la troisième place (derrière Levi Arn qui semblait littéralement s’envoler), l'écart ne s'élevait plus qu'à 16 points. Si Huber avait remporté la finale et obtenu en même temps les trois points supplémentaires pour le tour de course le plus rapide, Mathur aurait dû terminer au moins quatrième. Mais tous ces calculs se sont avérés vains. Lorsque le drapeau à damier est tombé, personne ne savait exactement qui était champion. Huber avait perdu la bataille pour la première place contre Arn, qui s'était vu créditer d'un «grand chelem» pour la première fois, et a dû se contenter de la deuxième place finale. Et le meilleur tour en course a également été réalisé par Arn. Mathur n'a donc pas dû finir quatrième. Mais la neuvième place, avec un tour de retard, a-t-elle été suffisante? Le matador local de Sarmenstorf (AG) a en effet manqué de freins à six ou sept tours de la fin et a tenté désespérément de savoir ce qu'il devait faire dans cette situation auprès de son équipe, et notamment de son père, qui se trouvait au bord de la piste. Poursuivre sa route a été le mot d'ordre. Cette décision s’est avérée être la bonne. Mathur a réussi à franchir la ligne d'arrivée et, en tant que neuvième, s'est vu attribuer encore douze points. Cela lui a suffi pour remporter la victoire avec trois points d'avance. «Je suis ravi de ce titre, même s'il n'a pas la même importance que le premier d'il y a deux ans», déclare Mathur. «Malgré tout, je suis désolé pour Jérôme. Il s'est bien battu et à la fin, cela a été extrêmement serré.»
La course a également été serrée dans la catégorie Super Mini. Les deux pilotes de Spirit, Aurelio Longhitano et Aaron Buhofer, se trouvaient en tête avant la finale. Nicola Mateo Frigg de l'équipe UBIQ Racing se tenait en embuscade à la troisième place (avec 29 points de retard). Ce dernier avait déjà vu ses chances de titre s'envoler lors de la troisième course à Levier. Mais à Wohlen, Frigg a couru de manière irrésistible. Pole position, trois victoires de manche et, par-dessus le marché, le meilleur tour en course: comme Arn chez les seniors, Frigg a réalisé un «grand chelem» chez les plus jeunes. Et les deux pilotes de Spirit? Longhitano est parti de la 6e place et a été impliqué dans une collision lors de la première manche. Lors de la deuxième série, il a été troisième. Il avait alors déjà chuté à la troisième place du Championnat. Buhofer s'en est mieux sorti. Avec deux deuxièmes places, il est devenu le nouveau leader avant la finale. Lors de la course décisive, il a ensuite pris la 9e place, mais cela n'a pas suffi. Et les choses se sont encore corsées: les deux pilotes de Spirit ont été disqualifiés. La chaîne de leur kart n'était pas conforme au règlement. Comme Laurent Shahinaj, qui devait être deuxième, a également été retiré du classement pour cause de poids insuffisant, Marc Müller (2e), Diar Islami (3e), Shae Shield (4e) et Romeo Epifanio (5e) ont été classés. «Après 7 laghi, je ne tablais plus sur le titre», déclare le nouveau Champion Frigg. «Mais en même temps, je n'avais plus rien à perdre à Wohlen.»
Samuel Ifrid, un autre coureur UBIQ, aurait également voulu combler son retard de 26 points. Mais le pilote d'Innovate Tiziano Kuznini, leader de la catégorie X30 Challenge Switzerland, est resté sans pitié pour le rapide Bâlois. Avec la pole position, une deuxième place et deux victoires de course, Kuznini n'a laissé planer aucun doute lors de sa course à domicile et a fêté son deuxième titre de Champion Suisse après 2021 (chez les Super Minis). «En réalité, j'aurais déjà dû gagner la première manche préliminaire», estime Kuznini. «Mais il y a eu des désaccords au sujet d'une phase jaune. C'est pourquoi la course a été évaluée sur la base du classement du 17e tour. Et à ce moment-là, Ifrid était en tête. Enfin, peu importe: rétrospectivement, cela n'a pas eu d'importance et je me réjouis de mon deuxième titre national.» Derrière le champion et le vice-champion, Diego Gama (UBIQ) ainsi que Tristan Zloczower et le champion de l'année dernière Alessio Strollo (tous deux Spirit) se sont disputé la dernière place du podium. Zloczower a pris l'avantage lors de la deuxième manche préliminaire et de la finale, ce qui lui a permis de se démarquer en fin de saison (Levier inclus).
Les deux frères Jean et Samuel Luyet ont eux aussi assuré l'action dans la catégorie KZ2. Les deux professionnels du karting à commande manuelle n'ont pas laissé passer l'occasion d'offrir un super spectacle à leurs quelque 50 fans venus du Valais. Bien qu'ils n'aient tous deux jamais pris le départ à Wohlen, ils ont remporté les trois manches. Lors des manches préliminaires, c'est Samuel, le plus jeune des deux, qui a imposé son rythme. En finale, Jean a pris la tête. Du moins jusqu'à peu de temps avant la ligne d'arrivée. Il a ensuite laissé passer son frère et a fêté avec son équipe et ses fans le titre tant attendu. «Cela peut paraître un peu étrange, car nous avons déjà fêté de nombreux succès au niveau international, mais c'est en effet le premier championnat que nous remportons», déclare Jean Luyet. Ce titre a une signification particulière pour le pilote Birel de 23 ans. Jean a préparé lui-même ses moteurs pour cette saison. «Avoir ainsi remporté le championnat du premier coup me remplit de fierté.» Juste derrière les deux Luyet, Kevin Wälti (Swiss Hutless) a décroché la troisième place du championnat des karts à vitesses variables. A 30 ans, ce pilote tardif («Je n'ai commencé le karting qu'à 18 ans») a livré à Wohlen un duel passionnant avec Tobias Widmer de Rudolfstetten, de quatre ans son aîné, Widmer ayant remporté le duel entre les deux «vétérans» grâce à une performance absolument irréprochable en finale.
À propos de décision: Chez les OK Juniors, où Chiara Bättig n'avait plus besoin que d'un seul point et la décision est tombée dès les qualifications. Pour faire durer le suspense, le deuxième du Championnat (MH Racing) aurait dû décrocher la pole position (ou les deux points supplémentaires). Cependant, il n'a pas réussi à le faire. La pole position a été remportée par Dan Allemann (Spirit Racing) avec 0,073 seconde d'avance. Après les derniers essais, Chiara Bättig, de l'équipe KartBox.ch, a donc déjà été certaine de remporter son troisième titre consécutif. Et la suite est vite racontée: la manche préliminaire 1 a été remportée par Allemann, la manche préliminaire 2 par Zasov et la finale a de nouveau été remportée par Allemann. Pour une fois, cela ne s'est pas passé comme prévu pour la nouvelle et ancienne championne. Après avoir terminé 5e de la première série, Bättig a été éliminée lors de la deuxième manche à cause d'un problème de moteur. En finale, elle a réussi à remonter à la deuxième place, mais n'a pas pu rattraper Allemann, qui a décroché le titre de vice-champion à Wohlen.
La Swiss Histo Kart Cup a également été décidée à Wohlen. Comme lors de l'ouverture de la saison à Lyss, Thomas Glauser a été le meilleur de sa catégorie et s'est assuré le titre sur son kart Swiss Hutless de 1989, devant le champion de l'année précédente Sandro Melena (Tecno SS22 de 1997) et Hansueli Lehmann (Swiss Hutless de 1983).
Le prochain et dernier évènement au programme du Championnat suisse de karting autobau sera la cérémonie officielle de remise des prix. Celle-ci aura lieu le 3 novembre à Baden (AG).
Le magazine d'Auto Sport Suisse paraît quatre fois par an. Il revient ces jours-ci avec une rétrospective du dernier Championnat suisse des slaloms et de son dominateur Philip Egli.
Le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse paraît ces jours-ci. Cette fois-ci, il propose une rétrospective détaillée du Championnat suisse des slaloms qui vient de s'achever, du point de vue du dominateur Philip Egli. En outre, nous vous présentons un pilote de karting qui, malgré un handicap, effectue assidûment ses tours de piste et dit de lui-même: «Le karting me fait du bien!»
Au passage, nous nous fêtons aussi un peu nous-mêmes. Auto Sport Suisse a en effet fêté ses 20 ans cette année. Nous jetons un regard en arrière et en avant.
Nous vous souhaitons une bonne lecture. Le prochain magazine paraîtra à la mi-décembre.
L'issue du Championnat suisse de la montagne dans la catégorie des voitures de tourisme le week-end dernier aux Paccots a fait couler beaucoup d'encre sur les médias sociaux. Auto Sport Suisse profite de l'occasion pour donner une information à ce sujet, qui s'appuie sur les règlements en vigueur.
Bruno Sawatzki avait tout en main lors de la finale du Championnat suisse de la montagne aux Paccots. En l'absence du leader Roger Schnellmann, le champion 2023 des voitures de tourisme n'aurait eu «qu'à» remporter l'Interswiss pour défendre son titre. Après deux manches, le Rhénan était également en tête. Mais lors de la dernière manche, son collègue de la marque Porsche João Paulo Chiquita a gravé un nouveau meilleur temps sur l'asphalte et (en additionnant les deux manches les plus rapides) a soudain devancé Sawatzki. Il était donc clair que Sawatzki était deuxième au championnat et que le titre des voitures de tourisme revenait pour la première fois à Schnellmann.
Mais les événements se sont ensuite précipités: Parce que Chiquita (témoignage original) «ne voulait pas intervenir dans la décision du championnat», il a décidé de ne pas garer sa voiture dans le parc fermé. Cette infraction a entraîné la disqualification de Chiquita et comme il ne s'agissait pas d'un cas particulier (pour la saison 2024, plus de 20 pilotes ont renoncé à mettre leur voiture au parc fermé rien que pour les courses de côte), aucun rapport n'a été adressé aux commissaires sportifs. Le pilote de 45 ans d'Orbe (VD) s'est vu retirer tous ses temps, comme il est d'usage dans un tel cas, ce qui a permis à Sawatzki de se hisser à la première place et à Schnellmann de n'être que vice-champion.
«En ce qui concerne les règlements en vigueur et leur application, tout s'est déroulé correctement dans ce cas», a déclaré le président de la CSN Andreas Michel. «La course des Paccots a été courue par les pilotes eux-mêmes et le fait de ne pas mettre sa voiture au parc fermé, quelle qu'en soit la raison, n'est pas interdit en soi et une sanction correspondante s'ensuit. Les conséquences ont déjà été prononcées sur place avec l'exclusion et ont été consignées en conséquence dans le classement final.»
«Si quelqu'un n'avait pas été d'accord avec cette décision, le classement final aux Paccots aurait dû être contesté sur place», poursuit le président de la CSN Andreas Michel.
Le classement final de la course de côte des Paccots du 15 septembre 2024 a été déclaré définitif sur place sans réserve par les commissaires sportifs compétents, conformément à l'art. 11.9.3.s de la LSI. Aucun protêt selon l'art. 13.3.7 n'a été déposé à la fin de la compétition. Comme cela n'a pas été le cas, les résultats ont été définitivement déclarés valables.
Auto Sport Suisse ne voit, sur la base des dispositions réglementaires, aucun fait nouveau, significatif et pertinent qui n'était pas disponible au moment de la décision en question des parties impliquées dans ce cas et, par conséquent, aucune possibilité de révision contre le classement final de la course de côte Les Paccots 2024. En conséquence, les résultats du classement final de cette manifestation seront repris dans l'évaluation du Championnat Suisse de Montagne pour voitures de tourisme.
En ce qui concerne les discussions parfois polémiques dans les médias sociaux, qui sont tout sauf un espace de non-droit, pour le souligner une fois de plus à cette occasion (!), ASS prend position comme suit: ces discussions sont absolument sans intérêt sur le plan du contenu, outre le fait qu'elles ne sont pas non plus au-dessus de tout soupçon sur le plan des faits. Le fait est qu'au cours de la course de côte 2024, il y a eu une vingtaine de «violations des prescriptions du parc fermé» qui n'ont été dénoncées nulle part parce qu'elles étaient trop peu intéressantes pour les discussions sur les médias sociaux au moment des faits. Il n'est pas non plus possible de déterminer par la suite si ces infractions ont eu une influence sur d'éventuels classements et, si oui, laquelle.
Auto Sport Suisse peut comprendre les réflexions que les personnes concernées ont eues en relation avec la décision du titre. Néanmoins, d'un point de vue factuel et réglementaire, les pilotes n'ont rien fait de mal ou ont été punis pour leurs infractions et n'ont pas d'autres reproches à se faire. Même si la perception subjective de chacun peut être différente, malgré les émotions, les règlements sportifs ont été respectés à tout moment.
Tu es jeune, talentueux et tu veux te lancer dans le sport automobile professionnel? Sportec Racing t'offre cette opportunité en collaboration avec l'association Auto Sport Suisse!
Le passage à la course automobile s'avère souvent difficile. Peu importe que l'on vienne du karting ou que l'on se soit fait un nom avec le simracing. Pour faciliter les premiers pas, Sportec Racing de Höri (ZH) t'offre, en collaboration avec l'association Auto Sport Suisse, la possibilité de démontrer tes capacités.
Sportec Racing et le triple vainqueur du Mans Marcel Fässler en tant que «Head of Sportec Racing» invitent les jeunes talents à des essais sur le circuit de Misano (I) les 22 et 23 octobre. Les courses se dérouleront au volant de l'actuelle Porsche 992 GT3 Cup, que Sportec utilise dans le cadre de la Porsche Sports Cup Suisse. Chaque pilote aura droit à trois sorties de 30 minutes chacune. Après chaque sortie, il y a une analyse des données et de la vidéo. Lors du troisième outing, une qualification est simulée. Pour cela, des pneus neufs sont montés.
Le test s'adresse aux jeunes de 15 à 22 ans. Une licence de course de type Kart INT ou Auto NAT est requise. Quatre participants au maximum seront admis. Les coûts (assurance comprise) s'élèvent à 6500 francs par participant.
Le sport automobile c’est ton truc et tu as un don pour la conduite? Alors envoie ton dossier de candidature, y compris ton CV de sportif automobile, à marcel.faessler@sportec.ch (avec cc à eichenberger@motorsport.ch).
A propos de la Porsche Sports Cup Suisse: La Porsche Sports Cup Suisse est une bonne opportunité pour les jeunes talents de se lancer dans le sport automobile professionnel. La PSCS est réalisable avec un budget raisonnable et est pratiquée à un haut niveau. Dans la série de courses, on vise des performances de conduite exigeantes. En cas de bonnes performances au sein de la Porsche Sports Cup Suisse, les jeunes talents peuvent se rendre intéressants pour des constructeurs de renom.
Quand: 22/23 octobre 2024
Où: Misano World Circuit Marco Simoncelli, Via Daijiro Kato 11, 47843 Misano Adriatico
Déroulement: 3 outings de 30 min. Data et analyse vidéo après chaque run. Sim de qualification avec des pneus neufs
Coût: 6500 CHF (assurance comprise)
Nombre de participants: max. 4 participants (âge : 15-22 ans)
Inscris-toi auprès de Marcel Fässler: marcel.faessler@sportec.ch, +41 (0)79 615 78 39
Samedi prochain, Wohlen (AG) accueillera la grande finale du Championnat suisse de karting autobau 2024. Dans les cinq catégories, les titres ne sont pas encore attribués. Cela promet d'être très captivant!
La finale du Championnat suisse de karting autobau aura lieu samedi à Wohlen. Dans cinq catégories, 14 pilotes au maximum pourront encore devenir Champion(ne) suisse. Dans la catégorie OK Junior, Chiara Bättig est incontestablement la mieux armée pour y parvenir. La jeune Zurichoise de l'équipe KartBox.ch n'a besoin que d'un seul point pour remporter son troisième titre consécutif de Championne suisse. Si tout fonctionne parfaitement, Bättig pourra déjà conclure l'affaire lors des qualifications. La personne ayant réalisé la pole position obtiendra en effet deux points supplémentaires. Si Bättig les remporte, cela signifie que tout est réglé. S'ils reviennent à un autre pilote et non à Georgiy Zasov, la décision sera également prise. Quant à Bättig, ses concurrents ne se font plus d'illusions à ce sujet, elle décrochera son troisième titre chez les juniors au plus tard lors de la première manche préliminaire. La lutte pour la deuxième place sera passionnante: en effet, le pilote susmentionné Zasov de l'équipe MH Racing possède un point d'avance sur le matador local Dan Allemann (Spirit Racing). Les outsiders pour une place sur le podium comprennent également Arnaud Voutat (38 points derrière Zasov) et Alexis Genolet (47).
L'avance de Jean Luyet sur son frère Samuel Luyet (tous deux du team Saeba) devrait normalement aussi suffire pour remporter le titre dans la catégorie KZ2 (karts à boîte de vitesse). Un écart de 34 points sépare les deux Valaisans. Que le titre revienne définitivement au Valais est une certitude depuis un certain temps déjà. Les fans des deux frères Luyet s'en réjouiront. Ils viendront à Wohlen dans un car spécialement affrété... La lutte pour la troisième place verra s'affronter le pilote de Swiss Hutless Kevin Wälti (163 points) et le pilote DPR Paolo Castagnetti (137).
Une différence de 26 points sépare le premier et le deuxième du X30 Challenge Switzerland, soit la catégorie des monomoteurs IAME. Tiziano Kuznini de l'équipe Innovate Competition est le leader. Derrière lui, Samuel Ifrid (UBIQ Racing) se tient en embuscade. Ce dernier a d'ailleurs déjà disputé le championnat l'année dernière, mais il a encore été rattrapé par Alessio Strollo à Wohlen. «Je sais bien qu'une avance comme celle que j'ai en ce moment est vite perdue», dit Kuznini. «C'est pourquoi il faudra une concentration totale – de ma part, mais aussi du point de vue technique.» La troisième place en X30 reviendra plutôt certainement à Julian Brupbacher de Payerne. Le pilote de l'équipe Spirit Racing a 48 points de retard sur Kuznini, mais il a aussi une avance de 43 points sur ses poursuivants.
Seuls 20 points séparent Jérôme Huber de son coéquipier d'Innovate, Lyon Mathur. Mathur a remporté le titre des OK Seniors en 2022. En réussissant un «grand chelem» à Levier, il a pris la tête du classement. Huber a récemment prouvé qu'il est rapide à Wohlen lors du Trofeo Elia Epifanio. Il y a remporté la finale des seniors haut la main. Reste à savoir si cela suffira pour remporter le titre. En 2021, Huber était deuxième chez les juniors, troisième en 2022 et deuxième chez les seniors en 2023. «J'étais pourchassé en début de saison, maintenant je suis le chasseur. Nous allons voir ce qu'il en est samedi soir.» Mathur accorderait bien le titre à son «meilleur ami», mais fera tout de même son possible pour le remporter lui-même. «Ce sera un combat passionnant», déclare Mathur. «20 points, ça reste 20 points, mais pas plus...» Chez les seniors, l'outsider Pascal von Allmen, champion de l'année dernière et membre de l'équipe de Max Busslinger, n’a que des chances minimes de gagner. Les 56 points de retard sur les rapides Innovate-Boys qui le précèdent constituent une très grosse hypothèque.
Le suspense est encore plus grand dans la catégorie Super Mini. Le duo Spirit, Aurelio Longhitano (202 points) et Aaron Buhofer (190 points), occupe la première et la deuxième place, avec douze points d'écart seulement. Difficile ici aussi de faire des pronostics, le leader Longhitano arrivant à Wohlen avec un certain désavantage. Lors de la course IAME-Euroseries à Genk (B) fin août, le Biennois a en effet cassé sa clavicule. Reste à espérer qu'il sera à nouveau en pleine possession de ses moyens à Wohlen. Albert Tamm, qui est troisième, ne sera quant à lui pas de la partie. Le champion de l'année dernière aurait également pu prétendre au titre avec 13 points de retard sur le leader. Mais Tamm disputera ce week-end le Championnat italien et espère y monter sur le podium. Nicola Mateo Frigg, de l'équipe UBIQ Racing, a également encore des chances de remporter le titre. Le Zurichois compte 29 points de retard sur le leader. Diar Islami n'est plus que théoriquement en course avec 61 points de retard. Récemment, il a lui aussi été victime d'un accident, mais se présentera lui aussi vaillamment au départ à Wohlen.
La Swiss Histo Kart Cup accueillera également sa finale samedi à Wohlen. Treize pilotes se sont inscrits. Les courses auront lieu avec des karts des années 1956-1999, le classement au SHKC ne jouant pas de rôle décisif. Le but est d'effectuer des tours de piste réguliers. Après deux manifestations (sur trois), Thomas Glauser est en tête avec seulement deux petits points de classement devant Francesco Doria (7), Sandro Melena (9) et Florent Abazi (9).
À propos de la piste: avec ses 825 mètres de longueur, Wohlen est le parcours le plus court du calendrier du Championnat suisse de karting autobau. La plupart des pilotes connaissent la piste argovienne sous toutes les coutures. Pour bon nombre d'entre eux, Wohlen est le site d'entraînement idéal. Par conséquent, il n'est pas surprenant que les concurrents soient généralement très proches les uns des autres. À Wohlen, les possibilités de dépassement sont idéales à la fin de la ligne droite de départ et d'arrivée, dans le virage 5 le long de la voie ferrée et dans les deux derniers virages en épingle à cheveux.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur le site https://motorsport.ch/de/kartsport. Le chronométrage à Wohlen sera assuré par www.savoiechrono.com
Horaire Wohlen
Vendredi, 20 septembre 2024
09.00-17.15 h, entrainement libre selon horaire de l’exploitant de la piste
Samedi, 21 septembre 2024
08.00-09.10 h, entraînement officiel
09.15-10.09 h, essais chronométrés à 6 minutes par catégorie
10.10-12.00 h, courses 1
12.00-13.00 h, pause de midi
13.00-14.50 h, course 2
15.00-17.15 h, courses finales
18.00 h environ remise des prix (toutes les catégories)
Une victoire, une deuxième place et un titre à Fuji. Et des podiums au Red Bull Ring. Le week-end dernier a été plutôt réjouissant du point de vue suisse!
L'avant-dernière course du championnat du monde d'endurance (WEC) s'est soldée par une victoire de Porsche par Kevin Estre, Andre Lotterer et Laurens Vanthoor. Ce trio ne peut en fait que se battre lui-même lors de la finale à Bahreïn le 2 novembre. Du point de vue suisse, le train du championnat du monde est parti depuis longtemps. Sébastien Buemi était parfois sur le podium chez Toyota, mais une pénalité pour non-respect des drapeaux bleus a relégué la #8 à la 10e place. Au championnat du monde, Buemi n'est que 7e et, dans le meilleur des cas, le Vaudois peut encore terminer 4e lors de la finale.
En revanche, BMW a fêté son premier podium avec Raffaele Marciello. Après une saison très difficile jusqu'à présent, le Tessinois a pris la deuxième place au Japon avec ses deux coéquipiers Dries Vanthoor et Marco Wittmann, ce qui lui permet de remonter à la 15e place du classement général et de dépasser Nico Müller (Peugeot). Et ce, même si ce dernier a lui aussi pu se réjouir de son meilleur résultat de la saison jusqu'à présent avec sa 4e place à Fuji. Neel Jani (Proton-Porsch) a terminé la course de 6 heures à la 11e place, tandis qu'Edoardo Mortara n'a pas franchi la ligne d'arrivée. Après des qualifications d'une qualité exceptionnelle (pour la première fois, Lamborghini était qualifiée pour l'hyperpole), il a été éliminé en course à cause d'une problème avec l’arbre de transmission.
Thomas Flohr a réitéré sa victoire à Fuji de l'année dernière. Le pilote de l'équipe AF-Corse a remporté le classement GT3. C'était la première victoire d'une Ferrari 296 GT3 dans le WEC. Rahel Frey a pris la 5e place, tandis que Grégoire Saucy, dont la McLaren de United-Autosports est restée longtemps dans le groupe de tête, a reculé à la 8e place dans le sprint final.
Trois Suisses sont également montés sur le podium lors de la course du GT Open au Red Bull Ring. Pour son retour, Rolf Ineichen s'est classé troisième lors de la première course et le pilote de la Lamborghini a terminé quatrième lors de la deuxième. Malgré une pénalité (pour départ anticipé), l'équipe Spirit of Race a également réussi à monter sur le podium. La Ferrari 296 GT3 de Marinangeli/Abril s'est classée deuxième lors de la deuxième manche. Yannick Mettler et Dexter Müller, qui représenteront la Suisse aux prochains FIA Motorsport Games à Valence, ont également pu faire la fête. Pour le duo Mercedes, la troisième place en ProAM était déjà le deuxième podium de la saison. Alex Fontana a terminé deux fois huitième. Le leader du classement ProAM est toujours Spirit of Race (il reste encore deux week-ends de course).
Michael Sauter a fêté un succès tout particulier au Japon. Le Soleurois de bientôt 20 ans a remporté le titre en Formula 3 Regional, loin de chez lui. Sauter a certes subi son deuxième échec de l'année ce week-end à Fuji, mais son avance est suffisamment importante avant la dernière course pour que l'ancien pilote de karting X30 ne puisse plus être rattrapé. Sauter a déjà remporté six courses au Japon cette année. Au total, il est monté neuf fois sur le podium. Toutes nos félicitations!
Les deux pilotes suisses de Formule 4 de Jenzer Motorsport n'ont pas eu autant de succès que lors de la première course lors de l'Euro F4 au Red Bull Ring. Ethan Ischer a tout de même obtenu un point en se classant dixième. Enea Frey a terminé deux fois 13e.
La finale du Championnat suisse de la montagne 2024 aux Paccots a vu les dernières décisions tomber en faveur de Bruno Sawatzki (voitures de tourisme) et de Jean-François Chariatte (Coupe de la montagne).
À bien des égards, la finale du Championnat suisse de la montagne aux Paccots a été un copier-coller de la saison 2024. Tout devant, un pilote a donné le ton: Robin Faustini. Déjà successeur de Marcel Steiner depuis Oberhallau, l'Argovien de 26 ans n'a rien lâché lors de la dernière course entre Châtel-Saint-Denis et Les Paccots. En remportant sa septième victoire en sept courses, Faustini a fait taire les toutes dernières critiques dans le canton de Fribourg. Remporter toutes les victoires en une saison, voilà qui n'avait pas été fait depuis Marcel Steiner en 2012, et qui plus est, Faustini a battu trois fois le record du parcours. Hier dimanche, il a réalisé 47,528 secondes, ce qui correspond à une vitesse moyenne de 176,11 km/h! Les deux autres records ont été établis à La Roche et au Gurnigel.
À l'arrivée, Faustini a été à juste titre fêté par son équipe. À propos de sa nouvelle victoire du jour, il a déclaré: «Cette saison a été incroyable. Depuis le Gurnigel où nous avons commencé à travailler intensivement sur la boîte de vitesses et la transmission, tout se passe encore mieux. Un grand merci à mon équipe! Je suis impatient de recommencer l'année prochaine.» Faustini participera encore à une course cette année: la Hillclimb Monsters Bongo à Skradin, en Croatie, les 19 et 20 octobre. Joël Volluz s'est classé deuxième derrière Faustini sur son Osella FA30, tandis que Thomas Amweg, le collègue de marque Nova de Faustini, a décroché la troisième place. Ce dernier était déjà vice-champion avant Les Paccots. Le père de Faustin, Simon Hugentobler, a pris la troisième place du classement général sur l'Osella que Robin pilotait encore en 2023. La quatrième place du championnat revient à Joël Burgermeister, en convalescence. Volluz a pris la cinquième place.
Le pendant du Championnat des voitures de course, le classement des voitures de tourisme, a été remporté par Bruno Sawatzki – toutefois avec l'aide d'un collègue de marque. Le Rhénan de 54 ans courait pour la première fois aux Paccots et, Roger Schnellmann, le leader du classement général, n'ayant pas pu se déplacer en raison d'une panne de moteur, il n'avait «que» la classe Interswiss à remporter. Après deux manches, le champion de l'année précédente était sur la bonne voie pour la victoire. Au cumul des deux manches, Sawatzki menait de 0,4 seconde devant João Paulo Chiquita. Lors de la troisième manche, Sawatzki a égalisé son meilleur temps de la deuxième manche. Cela lui a permis d'obtenir un temps total de 1:59,1 min – mais ce n'était pas suffisant. Son collègue de la marque Porsche, Chiquita, a parcouru les 2,325 km de la troisième manche en 58,8 secondes, telle une bête déchaînée. Sawatzki n'était donc que deuxième dans l'Interswiss, ce qui n'aurait pas suffi pour décrocher le titre si Chiquita, qui était 42e au championnat avant Les Paccots, n'avait pas (volontairement) enfreint les règles du parc fermé. «Je n'ai pas été impliqué dans la décision du titre au cours cette saison. C'est pourquoi je n'ai pas garé la voiture au parc fermé après mon meilleur temps, comme le prévoit le règlement. Il était donc évident pour moi que je serais disqualifié des trois manches pour cela.»
La décision de Chiquita a permis à Sawatzki de remporter l'Interswiss. Ce faisant, il lui a également ouvert la voie pour défendre son titre avec succès. Mais ce dernier ne pouvait pas vraiment s'en réjouir. «Cela a un petit goût d'inachevé pour moi», déclare Sawatzki, qui a toujours été le pilote IS le plus rapide cette saison (à l'exception de Reitnau). «Aujourd'hui, je n’ai pas disposéde la puissance nécessaire. Les nouveaux pneus Michelin ont certes super bien fonctionné, mais en définitive, je n'étais tout simplement pas en mesure de rouler encore plus vite.» Schnellmann, qui a terminé deuxième au classement général pour la quatrième fois consécutive après 2019, 2022 et 2023, a assisté à la scène depuis chez lui et a regretté que le titre se soit joué de cette manière: «Je trouve regrettable que l'attribution du titre se soit jouée au paddock et non sur la piste.»
Le troisième au classement final des voitures de tourisme a été Stephan Burri. Le pilote de VW-Scirocco a de nouveau battu le record de la catégorie IS (jusqu'à 2000 cm3) et s'est finalement imposé face à Simon Wüthrich sur sa VW Golf. Aux Paccots, Wüthrich, vainqueur de l'E1 jusqu'à 3500 cm3, a été le pilote absolument le plus rapide avec un toit sur la tête. Si Chiquita ne s'était pas disqualifié lui-même, Wüthrich aurait pu se hisser à la troisième place du classement final. Wüthrich et Burri ont ainsi obtenu 103 points chacun. Comme en pareil cas, le meilleur résultat aux Rangiers est décisif en raison de son statut de Championnat d'Europe, le pendule a penché en faveur du pilote IS Burri.
Il n'y a pas eu de polémique dans la Coupe suisse de la montagne pour les véhicules de plus faible cylindrée. Elle a été remportée par Jean-François Chariatte avec une nouvelle victoire dans la catégorie E1 jusqu'à 1600 cm3 sur sa Fiat X1/9. Stephan Burri a certes lui aussi obtenu 100 points au total. Mais Chariatte a eu comme deuxième résultat biffé un «15» (contre un zéro pour Burri). La joie de Chariatte de remporter son premier titre a donc été grande. «J'ai obtenu ma licence de course en 1980», explique le Jurassien de 68 ans. «Or, jusqu'à présent, je n'avais jamais remporté de titre. Le fait que ça ait enfin marché me fait plaisir.» Lorsqu'on lui demande s'il a été nerveux avant de prendre le départ aux Paccots, le pilote de Porrentruy confirme en rigolant: «Même après plus de 40 ans de course, je suis encore un peu nerveux avant de prendre le départ.» La troisième place de la Coupe de la Montagne est allée à Stephan Moser sur sa Toyota Yaris. Le nouveau Champion suisse junior Jannis Jeremias (VW Polo) s'est classé quatrième, Danny Krieg sur VW Golf Rally cinquième.
Les autres vainqueurs de classe aux Paccots sont les suivants: Sylvain Chariatte (Honda Integra, SuperSérie jusqu'à 2000 cm3), Pierre Mürner (BMW M2, SuperSérie plus 2000 cm3), Oski Kuhn (Peugeot 308, SuperSérie jusqu'à 3000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman, SuperSérie plus 3500 cm3), Stephan Moser (Toyota Yaris, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Rolf Burri (Opel Ascona, IS jusqu'à 3000 cm3), Dominic von Rotz (Audi A4, IS jusqu'à 3500 cm3), Ivan Kilchenmann (Suzuki Swift, A/ISA), Jeremy Girard (BMW 320, Historic jusqu'à 2000 cm3), Maurice Girard (BMW M1, Historic plus 2000 cm3), Jean-Romain Cretegny (Ford Escort, Historic Class), Valentin Dähler (Mini Cooper, E1 à 1400 cm3), Danny Krieg (VW Golf Rally, E1 à 2000 cm3), Benjamin Nicole (BMW 2002, E1 à 2500 cm3), Tom Huwiler (BMW E30, E1 à 3000 cm3), Wener Schlegel (Mitsubishi Lancer Evo8, E1 à 4000 cm3), Frédéric Neff (Porsche 997 GT2 R, E1 plus 4000 cm3), Peter Steck (Opel Astra, TCR), Antonino Scolaro (Nova Proto NP03, E2 SportCars jusqu'à 1600 cm3), Eric Morel (Renault Tatuus, E2 SingleSeater jusqu'à 1600 cm3) ainsi que Frédéric Fleury (Dallara F-302, E2 SingleSeater jusqu'à 2000 cm3).
Auto Sport Suisse fêtera ses 20 ans d'existence en 2024 et saisit l'occasion pour inviter tous les bénévoles licenciés (commissaires sportifs, directeurs de course, commissaires de piste, membres de comités, etc.) ainsi que les représentants de la trentaine d'organisateurs à une « soirée du bénévolat » le samedi 16 novembre 2024.
L'événement débutera en fin d'après-midi dans le centre de jeux et de loisirs « Rubigencenter » (www.rubigencenter.ch) à Rubigen/BE, loué exclusivement pour Auto Sport Suisse, et doit servir, outre à dire « MERCI », à se retrouver en toute convivialité. En plus de la restauration et des boissons, la localité offre la possibilité de jouer, de s'amuser et de profiter de la convivialité.
La direction d'Auto Sport Suisse a en outre décidé que les vainqueurs officiels des coupes Auto Sport Suisse 2024 (Coupe Suisse de la Montagne, Coupe des Dames, Coupe Rallye Historique de Régularité Sportive VHRS, Coupe Suisse des Rallyes Historiques VHC, Coupe Suisse des Rallyes) seront récompensés dans le cadre de cet événement.
L'événement sera encadré par la prestation du « Boogieman » Nico Brina (www.brina.ch). Ce musicien suisse de haut niveau, détenteur du record mondial du Guiness Book, fêtera en 2024 ses 40 ans de scène et a déjà donné plus de 4'000 spectacles dans le monde entier.
Les invitations personnelles pour la Soirée du bénévolat seront envoyées ca. 6 semaines avant l'événement.
Ce week-end, la finale du Championnat suisse de la montagne aura lieu entre Châtel-Saint-Denis et Les Paccots. Les voitures de tourisme sont particulièrement attendues. Même si le leader du championnat, Roger Schnellmann, ne peut pas se présenter.
Vous n'avez rien de prévu ce week-end? Alors en route pour Les Paccots!!! Samedi/dimanche, la septième et dernière manche du Championnat suisse de la montagne de cette année y aura lieu. La liste des participants, le plan de situation et les horaires sont joints à cette news. Pour plus d'informations, cliquez sur le lien suivant.
La situation de départ est particulièrement passionnante chez les voitures de tourisme. Deux décisions sont encore en suspens. Tout d'abord, la question de savoir qui sera le champion suisse de la montagne en 2024 chez les voitures de tourisme. Et là, Bruno Sawatzki ne peut en fait que se battre lui-même: car Roger Schnellmann, qui est en tête du championnat depuis la première course, devra malheureusement renoncer à la finale aux Paccots. «Après le Gurnigel, nous avions l'espoir que le dommage que nous avions sur le moteur provenait du joint de culasse. Mais ce n'est malheureusement pas le cas. Ce sont les gaz d'échappement qui sont poussés de la chambre de combustion vers le circuit d'eau à travers une fente dans la paroi du cylindre.» Pour Schnellmann, il n'était pas question de recourir à une solution provisoire pour la dernière course de l'année. «Nous préférons reconstruire le moteur proprement afin de pouvoir courir à nouveau l'année prochaine.»
Il est donc clair que le pilote Porsche Sawatzki doit «seulement» gagner sa catégorie, l'Interswiss, pour défendre son titre avec succès. Que ce soit avec ou sans record (la meilleure marque de 2023 est de 59,793 sec) n'a aucune importance.
L'issue de la Coupe suisse de la montagne est également ouverte. Là, le Jurassien Jean-François Chariatte a toutes les cartes en main. «Je ne peux plus défendre le titre par mes propres moyens», déclare clairement le vainqueur de l'année dernière Stephan Burri avant l'épreuve de force. «Mais Chariatte doit gagner. S'il ne termine que deuxième, cela me suffira, si l'on tient compte des résultats biffés en fin de saison.»
Enfin, Robin Faustin, déjà assuré du titre de champion des voitures de course, peut couronner une saison jusqu'ici impeccable par une septième victoire en sept courses. La dernière fois que Marcel Steiner a réussi cet exploit, c'était en 2012. A l'époque, sept courses avaient également été disputées.
Jndia Erbacher (30 ans) a réussi ce week-end ce que son père avait déjà réussi trois fois: elle a remporté le Championnat d'Europe de drag dans la catégorie Top Fuel.
L'année dernière, Jndia Erbacher avait dû se contenter de la troisième place au classement général du Championnat d'Europe de Drag en raison d'une blessure. Cette saison, elle a décroché le titre dans la catégorie Top Fuel. La Bâloise suit ainsi les traces de son père, Urs Erbacher. Celui-ci a remporté six titres européens au cours de sa carrière, dont trois dans la classe Top Fuel (2007, 2010 et 2011).
La situation de départ de Jndia Erbacher avant la course décisive du week-end dernier sur le circuit de Santa Pod en Angleterre n'était pas simple. Erbacher n'occupait que la troisième place du championnat, à 59 points du leader maltais Duncan Micallef et à 24 points de la Suédoise Susanne Callin. Mais dès les manches de qualification, tout a fonctionné pour Erbacher. «Il y a là ce qu'on appelle des points de bonus», explique Jndia. «S'ils avaient été attribués au leader, cela aurait été très difficile. Mais la concurrence a joué en ma faveur.»
Erbacher avait déjà atteint 513 km/h lors des qualifications. En quart de finale, elle a encore battu ce temps de 2 km/h supplémentaires. Dans la même manche, Micallef a été éliminé en tant que leader du classement général. «En demi-finale, j'avais donc la possibilité de remporter le titre par mes propres moyens», explique Erbacher. Elle y a affronté sa rivale directe pour le titre, Susanne Callin, et s'est imposée de manière souveraine.
«Je n'arrive pas encore vraiment à y croire», dit la jeune femme de 30 ans qui, deux jours après, a repris son travail de gestionnaire d'événements comme d'habitude à 7 heures du matin. «C'est la première fois que quelqu'un remporte le titre européen en seulement trois courses. Nous avons renoncé aux deux courses en Suède pour des raisons de coûts. C'est pourquoi je ne croyais pas sérieusement au titre avant la saison.»
Si tous les facteurs jouent en sa faveur, Erbacher tentera de défendre son titre en 2025. Son objectif est d'ores et déjà clair: «Je ne veux pas rattraper mon père en matière de titre, mais le dépasser!»
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Auto Sport Suisse
Les uns jubilent, les autres s'interrogent: «wtf is happening?». Du point de vue suisse, le week-end dernier a été marqué par des succès divers.
Ce n'était pas (encore) le week-end de Ricardo Feller. Le pilote suisse de DTM peut faire une croix sur son rêve de titre après la sixième course sur le Sachsenring. Au classement général, Feller a 80 points de retard sur le leader. Et ce dernier s'appelle Kevin van der Linde, qui est justement son coéquipier chez ABT. Le post Insta de Feller dimanche soir dit tout: «wtf is happening?»
Nos collègues de motorsport-total ont qualifié le week-end de Feller au Sachsenring de «point le plus bas absolu de sa saison jusqu'à présent». Et ce n'est probablement pas sans raison: 19e place sur la grille de départ le samedi, puis un abandon en raison de problèmes de freins avant l'arrêt obligatoire au stand. Le dimanche, malgré l'économie du deuxième train de pneus neufs en qualification, Feller n'a pas non plus réussi à se mettre en route: 14e place sur la grille, relégation en queue de peloton et abandon en raison des dommages consécutifs à une collision. Il ne reste plus qu'à espérer que le troisième de l'année dernière reprenne rapidement du poil de la bête. Peut-être que le soutien du groupe de voyage de l'ASS pour la finale du DTM à Hockenheim, le 20 octobre, l'aidera un peu...
Malgré la baisse de forme actuelle de Feller, les fans suisses avaient des raisons de se réjouir au Sachsenring: après avoir décroché la pole position samedi, le Britannique Jack Aitken a remporté de manière impressionnante sa troisième victoire de la saison pour l'équipe Emil Frey Racing de Safenwil (AG). Dimanche, son coéquipier Thierry Vermeulen a décroché pour la première fois la pole position d'une course DTM et est monté pour la première fois sur le podium DTM à la troisième place.
Trois victoires suisses ont également été enregistrées lors de la Formule 4 CEZ à Brno (CZ). Dans les deux premières courses, c'est Jenzer Motorsport qui s'est imposé. Lors de la troisième course, c'est l'équipe Maffi Racing de Genève qui a pu jubiler. Avec l'Autrichien Charlie Wurz, Jenzer reste en course pour le titre au classement général.
Une troisième place au classement général a été obtenue par Julien Apothéloz dans la Prototype Cup Germany. Une troisième et une deuxième place lors de la finale au Sachsenring n'ont pas suffi à le propulser encore plus haut. Le titre (avec douze points d'avance) est revenu au duo Pommer/Catalano. «C'était une bonne fin de saison», estime Apothéloz. «Nous avons réussi à monter deux fois sur le podium au Sachsenring, nous pouvons donc être heureux. La course n'a pas été facile, car la voiture était très instable, surtout sur l'essieu arrière. En conséquence, je n'ai pas pris beaucoup de risques.»
Au Mugello également, des Suisses étaient engagés avec des voitures LMP3. Dans des conditions très difficiles, Nicolas Maulini (sixième au général, quatrième en NP01) a été le meilleur Suisse de la quatrième manche de l'Ultimate Cup Series. Loris Kyburz s'est classé septième et Karen Gaillard neuvième. Le leader du classement général, Axel Gnos, a dû se contenter de la 13e place (P4 en LMP3).
Lors de la quatrième manche du Championnat suisse des rallyes 2024, au pied du Mont-Blanc, Michaël Burri s'est imposé pour la deuxième fois cette année. Mike Coppens, qui a longtemps mené la course, a finalement dû se contenter de la deuxième place après un tête-à-queue aux conséquences fâcheuses.
Le Championnat suisse d'automobile a eu lieu ce week-end non seulement au pied du Gurnigel (1608 mètres d'altitude), mais aussi du Mont-Blanc, un peu plus haut (4809 mètres d'altitude). La quatrième manche du Championnat suisse des rallyes de cette année a été placée sous le signe du duel entre Michaël Burri et Mike Coppens. Tout comme lors des précédents rallyes disputés dans le cadre du Championnat de Suisse, ce sont Coppens et Burri qui se sont adjugé la victoire.
Coppens, qui a été comme d'habitude aiguillé par son copilote Christophe Roux, a pris les rênes dès le début. Dans la première journée, le Valaisan a réalisé quatre fois le meilleur temps et a devancé Burri de près de 18 secondes le vendredi soir. Le deuxième jour, Coppens a également commencé par un temps record. Mais ensuite, un tête-à-queue a fait basculer la situation. «J'ai fait un tête-à-queue dans un virage en épingle à cheveux et j'ai heurté au passage un piquet qui tenait les cordes. Celui-ci nous a hélas frappés si durement que l’intercooler a été endommagé. Dans les épreuves 10 et 11, nous avons donc eu peu de chances avec une puissance bien trop faible et avons perdu 1:20 min.» Un retard que Coppens n'a pas pu rattraper. Du moins, pas tout à fait. Coppens a rattrapé Thibault Maret (avec son copilote Kévin Bronner), qui l'avait dépassé au dernier moment, à deux épreuves de la fin, et il a manqué finalement 26,5 secondes à Burri.
Le Jurassien a donc fêté sa deuxième victoire de la saison après son triomphe au Rallye de Bourgogne (avec son copilote Gaëtan Aubry) et a augmenté son avance de trois points supplémentaires au classement général. Tout reste possible avec encore deux rallyes à disputer (et un résultat à biffer), mais Burri s'est néanmoins installé dans une bonne position. «Compte tenu du fait que j'ai participé à ce rallye pour la dernière fois il y a sept ans, je suis évidemment très satisfait de l'issue. Les spéciales du Mont-Blanc sont très rapides. Comme j'y ai intégré une certaine marge de sécurité, j'ai toujours perdu un peu de temps sur les freins. Mais finalement, cela a suffi, ce qui me fait bien entendu plaisir.»
Après avoir participé à trois rallyes sur une Hyundai i20 N Rally2, Burri a pris le départ du Mont-Blanc sur une Skoda Fabia RS Rally2 toute neuf. Ce changement n'a eu lieu que le mercredi précédant le rallye. «Nous avons un acheteur pour la Hyundai», explique Burri. «C'est pourquoi a) nous ne voulions plus parcourir de kilomètres supplémentaires avec la voiture et b) nous ne voulions pas prendre de risques. C'est pourquoi je suis passé à cette Skoda de Roger Tuning. Le changement a certes très bien marché, mais la voiture est très puissante et assez compliquée. Cela n'a pas facilité notre tâche.»
Derrière le duo de tête, Thibault Maret s'est assuré la troisième place, une place que le Valaisan occupe également au classement général. Il a 25 points de retard sur Burri et 20 sur Coppens.
Parmi les Suisses qui se sont également distingués au Mont-Blanc, il y a bien sûr Jonathan Hirschi. Le champion suisse des rallyes 2022 et 2023 a devancé Burri de 1'24'' au classement final, mais il n'était inscrit qu'au Championnat de France Tarmac et n'a donc pas bénéficié de points CS. Sergio Pinto aurait lui aussi terminé dans le top 5 d'un classement général suisse, mais il s'était inscrit exclusivement au Trophée Alpine français où il a terminé sixième. Yohan Surroca (sur Peugeot 208 Rally4) n'était lui aussi inscrit que pour le classement français, il aurait terminé sixième dans un classement CH. A propos du championnat de France, la victoire finale au Mont-Blanc est revenue à nul autre que Sébastien Loeb, neuf fois champion du monde des rallyes. Hirschi a terminé 20e dans le peloton des Français.
Finalement, c'est donc Gauthier Hotz qui s'est retrouvé quatrième au classement suisse. Le fils de l'ex-champion Grégoire Hotz s'est donc de nouveau assuré la victoire dans le Championnat junior au volant de sa Peugeot 208 Rally4. A deux rallyes de la fin de la saison, Hotz junior n'est déjà plus rattrapable. Jérôme Nanchen (Opel Cora Rally4), qui a perdu un peu plus de trois minutes sur Hotz au Mont-Blanc, occupe la deuxième place du Championnat des jeunes.
Hotz junior est aussi en route pour le podium de la Coupe suisse des Rallyes. Le jeune pilote de 21 ans, originaire de Vuarrens, sur le Plateau vaudois, ne compte que quatre points de retard sur le leader Philippe Broussoux et sa Renault Clio RS après le Mont-Blanc. La troisième place est revenue à Damien Lovey (Peugeot 208 R2).
Le Français Thomas Battaglia a remporté le Trophée Michelin Alps Open au volant de sa Clio Rally3. Le meilleur duo suisse a été Jonathan Scheidegger/Luc Santonocito sur Peugeot 208 T16. Le Trophée Alps des voitures à traction avant a également été remporté par un Français, Alexandre Bastard. Le meilleur Suisse a été Xavier Craviolini sur une Peugeot 208 Rally4, troisième.
Dans la catégorie VHC, la classe historique, la victoire est allée pour la quatrième fois consécutive à Eddy et Florence Bérard. Le duo BMW s'est imposé avec succès et de manière très souveraine face à Nicolas Jolidon/Patrick Spart (également BMW M3 E30) et Claude-Alain Cornuz/Luis Peralta sur une Ford Sierra Cosworth RS.
En VHRS, Dominique et Marylaure Udriot ont été les plus constants, tandis que le VMRS a été remporté par Michel Randin et Jade Gétaz.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye Mont-Blanc Morzine sur le site Internet https://www.rallye-mont-blanc-morzine.com/
Et voici la suite des événements :
27 et 28 septembre, Rally del Ticino
24-26 octobre, Rallye International du Valais
Robin Faustini, déjà assuré d'être champion, a remporté la 53e édition de la course de côte du Gurnigel en battant un nouveau record. Dans la catégorie des voitures de tourisme, la conclusion ne sera connue que ce week-end aux Paccots.
La course de côte du Gurnigel compte un nouveau vainqueur du jour: Robin Faustini, le pilote âgé de 26 ans, résidant à Suhr, a fait honneur à son rôle de favori devant plusieurs milliers de spectateurs en remportant hier dimanche également la sixième course de la saison. Comme les prévisions météorologiques prévoyaient de la pluie pour l'après-midi, Faustini s'est littéralement défoulé dès la première manche au volant de sa voiture de sport Nova de plus de 600 chevaux. En 1:38,788 min, il a amélioré de 68 centièmes de seconde le record établi l'année précédente par le héros local Marcel Steiner sur le circuit de 3734 mètres reliant Dürrbach à Gurnigelbad, ce qui représente une vitesse moyenne de 136 km/h. Faustini a ainsi fait grimper son total de points à 154. Le week-end prochain, il peut (et veut) aussi remporter la dernière course aux Paccots. En cas de victoire, qui est probable, Faustini aura remporté toutes les courses en 2024. «J'avais monté des pneus plus tendres le matin», explique Faustini. «Cela m’a évidemment aidé. En revanche, il faut ensuite se surmonter un peu à chaque fois que l'on tourne, car le survirage est plus important. Mais les conditions du matin ont été idéales je suis naturellement heureux de pouvoir compter cette course prestigieuse parmi celles que j'ai gagnées.»
Sur piste mouillée aussi, Faustini a été le plus rapide. Comme il n'y a eu que deux manches au lieu de trois, le nouveau champion suisse des voitures de course a réalisé un temps total de 3:39,277 min. Cela signifie que Faustini a été plus de dix secondes plus rapide que son collègue de marque Thomas Amweg, qui a parcouru la piste en 1:44,3 min le matin. En se classant deuxième au SCRATCH, Amweg est parvenu à s'assurer prématurément la deuxième place du Championnat. La finale aux Paccots sera encore une fois passionnante concernant la troisième place. Joël Burgermeister, victime d'un accident à Oberhallau, est toujours en course pour le podium avec 65 points. Simon Hugentobler (61 points), qui a fait une pause au Gurnigel, est quatrième, Michel Zemp (58 points) cinquième et Roland Bossy (56 points) sixième. Il est toutefois douteux que Zemp, qui a fait un zéro pointé au Gurnigel, puisse à nouveau peser sur la décision. Le Lucernois d'origine, qui réside à Langnau dans le canton de Berne, a de nouveau rencontré des problèmes sur son moteur Helftec au Gurnigel. «Nous avons eu le même problème qu'aux Rangiers», explique Zemp. «Samedi soir, nous avons encore essayé de résoudre le problème, mais ensuite le moteur a recommencé à faire des bruits après quelques mètres seulement lors de la première manche.»
C'est Roland Bossy qui en a profité. Au volant de sa Formule 2 Tatuus, le Jurassien s'est imposé face au Valaisan Victor Darbellay (Formule Renault) et est ainsi monté pour la première fois de l'année sur la troisième marche du podium général. La 5e place du SCRATCH est allée à Roger Schnellmann. Le Schwytzois a établi un nouveau record de classe dans la première manche avec sa Mitsubishi Evo 8, mais il n'a guère eu de quoi se réjouir par la suite. Premièrement, parce que son adversaire pour le titre, Bruno Sawatzki, a pulvérisé le record visé dans la lutte pour la victoire en voiture de tourisme, ce qui lui a valu deux points supplémentaires, et deuxièmement parce que des problèmes sont apparus sur sa Mitsubishi. «Nous avons de la pression dans le système d'eau», explique Schnellmann, dont la voiture a par ailleurs connu une panne de batterie après la deuxième course. Le fait que Schnellmann ait été à nouveau le pilote le plus rapide au Gurnigel en voiture fermée n'allait pas de soi. Au moment où le moniteur d'auto-école le plus rapide de Suisse a entamé son deuxième tour, il a plu déjà nettement plus que chez ses concurrents. Pour cette raison, Schnellmann n'a réussi à garder que 4/10e de seconde d’avance sur son collègue cantonal Danny Krieg dans sa VW Golf Rally (vainqueur E1 jusqu'à 2000 cm3). Les 7e et 8e places ont également été décrochées par deux pilotes de voitures de tourisme qui ont su tirer le meilleur parti des conditions et qui apportent toujours beaucoup de plaisir aux fans grâce à leur conduite spectaculaire: Fabien Houlmann dans sa Peugeot 205 et Danny Fauler dans sa VW Golf 20V. À propos des voitures de tourisme: dans la lutte pour le titre des voitures de tourisme, Sawatzki s'est placé dans une position optimale grâce aux deux points supplémentaires. Si le Rhénan gagne également aux Paccots en un temps record, il aura réussi à défendre son titre avec succès. Toutefois, il déclare lui aussi: «Cela ne sera pas une sinécure. Un nouveau record aux Paccots est réalisable, mais il n'est pas certain.»
La Coupe de la Montagne (pour les véhicules de plus faible cylindrée) sera également palpitante aux Paccots. Le leader Jean-François Chariatte s'y est imposé avec 1,1 seconde d'avance dans la catégorie E1 jusqu'à 1600 cm3 face à Jannis Jeremias (VW Polo), qui a été changé de catégorie sur place le vendredi. Le Jurassien est en tête avec 115 points avant la finale. La deuxième place est détenue par Stephan Burri qui, au volant de sa VW Scirocco, a remporté sa catégorie (IS jusqu'à 2000 cm3) dans un nouveau temps record devant Marco Geering (Opel Kadett) et Patrick Vallat (VW Golf). «Par mes propres moyens, je ne pourrai plus gagner la Coupe de la Montagne», déclare Burri. Si Chariatte gagne également sa catégorie aux Paccots, la coupe reviendra au pilote de Fiat X1/9 de Porrentruy.
Le championnat junior a également été décidé au Gurnigel. Le leader Lionel Ryter a été rattrapé par Jeremias dans la dernière ligne droite. Le Valaisan a roulé sans force dans la première manche avec sa Formule Renault. «J'ai eu un problème de pression d'huile», explique Ryter. La direction de course ayant décidé, après les retards dus aux conditions météorologiques de l'après-midi, de ne programmer que deux manches, Ryter n'aurait eu aucune chance, pas même en participant à la deuxième course. Au classement final, Jérémie s'est assuré le titre grâce aux meilleurs résultats biffés (2x25 contre 1x25/1x0).
La victoire de la Renault Classic Cup est allée à Thomas Zürcher, qui était déjà assuré d'être champion. René Schnidrig a pris la deuxième place et Patrick Gerber la troisième avec une très courte avance. Dans la TCR, Michael Widmer sur Hyundai i30 s'est imposé de manière souveraine.
Parmi les autres vainqueurs de la catégorie CH au Gurnigel, citons Sylvain Chariatte (Honda Integra, Superserie jusqu'à 2000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman, Superserie Comp. plus de 3000 cm3), Mathias Schläppi (Peugeot 208 R2, A/ISA etc. ), Julien Piccina (VW Scirocco, H à 2000 cm3), Beat Zimmermann (VW Polo, E1 à 1400 cm3), Benjamin Nicole (BMW 2002 TI, E1 à 2500 cm3), Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 à 3000 cm3), Simon Wüthrich (VW Golf Turbiene, E1 à 3500 cm3), Stefan Schöpfer (Audi 50, IS à 1400 cm3), «Speedmaster» (VW Polo, IS à 1600 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett C, IS à 2500 cm3), Dominic von Rotz (Audi A4 Quattro, IS à 3500 cm33), Jimmy Froidevaux (Norma M20F, E2-SC à 2000 cm3) et Anthony Gurba (Formule Arcobaleno, E2-SS à 1600 cm3).
Voici la suite des événements:
14 et 15 septembre, Châtel-St-Denis - Les Paccots
Mardi 3 septembre 2024, la Commission disciplinaire (CD) d'Auto Sport Suisse a examiné le cas «Juch vs. Lagrotteria», qui s'est déroulé lors de la course du Rotax Max Challenge Suisse à Franciacorta (I), et a ensuite rendu son verdict.
Lors de la quatrième manche du Rotax Max Challenge Suisse à Franciacorta 2024, en Italie, le représentant des candidats Agostino Lagrotteria (Innovate Competition / Exprit Kart GmbH) a, conformément à l'article 9.15 du Code sportif international (CSI) ou du Règlement sportif national (RSN), insulté, menacé et agressé physiquement le spectateur Erik Juch.
La personne lésée a déposé une plainte pour coups et blessures auprès de l'organisateur du Rotax Max Challenge ainsi que de la police locale. Suite à cette manifestation, Agostino Lagrotteria, en tant que responsable du candidat Innovate Competition / Exprit Kart GmbH, a été suspendu par l'organisateur du Rotax Max Challenge pour la période du 01.08.2024 au 31.01.2025. De plus, une sanction avec sursis a été prononcée pour la période du 01.02.2025 au 31.12.2025.
Sur la base de cette situation initiale, la Commission sportive nationale (CSN) a décidé de transmettre cette affaire à la CD pour jugement. En application des règlements en vigueur, une procédure correspondante a donc été engagée auprès de la CD.
Celle-ci a examiné le cas le mardi 3 septembre 2024 et a souligné les points suivants concernant Agostino Lagrotteria:
En application des règlements en vigueur, la CD a pris la décision suivante:
1. suspension de la licence de candidat n° 500033 (Innovate Competition / Exprit Kart) avec sursis jusqu'au 31.12.2025.
2. amende d'un montant de CHF 2'000.
3. les frais de procédure sont fixés à CHF 3'000.00 (hors TVA) et sont entièrement mis à la charge de l'intéressé.
L'amende prononcée (et déjà payée dans l'intervalle) sera, comme toujours dans de tels cas, intégralement reversée au profit de la promotion de la relève d'Auto Sport Suisse.
La finale du Championnat suisse de karting autobau à Wohlen est imminente. Ceux qui ne sont pas encore inscrits peuvent le faire jusqu'au samedi 14 septembre. Comme toujours, plus il y a de pilotes, plus les courses sont passionnantes!
La grande finale du Championnat suisse de karting autobau aura lieu le 21 septembre à Wohlen. Ceux qui ne se sont pas encore inscrits peuvent le faire sur www.go4race.ch jusqu'au samedi 14 septembre (24h00). Cela vaut la peine d'être présent. Le Championnat suisse de karting autobau offre non seulement des groupes de participants attrayants, mais le niveau élevé et les luttes de position passionnantes caractérisent le championnat depuis des années.
Les courses se déroulent – comme d'habitude – dans cinq catégories:
Super Mini : pour les pilotes de 8 à 12 ans
OK Junior : pour les pilotes de 12 à 15 ans
X30 Challenge Switzerland : pour les pilotes d'au moins 14 ans
OK Senior : pour les pilotes d'au moins 14 ans
KZ2 : pour les pilotes d'au moins 15 ans
Nous nous réjouissons de ton inscription! Pour toute question, n'hésite pas à nous contacter au 031 979 11 11 ou par e-mail à info@motorsport.ch
En remportant les 6e et 7e victoires de la saison sur l'ancien circuit GP de Poritmão, Felix Hirsiger a posé les jalons de la GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse en vue du titre.
Felix Hirsiger a vécu un week-end parfait à Portimão: Au volant de sa 911 GT3 Cup de 510 ch de la génération 992, il a réalisé le meilleur et le deuxième meilleur temps lors des qualifications. Il a ainsi pris le départ des deux manches de la GT3 Cup depuis la pole position, a réalisé le meilleur tour en course et a ensuite remporté les deux victoires – difficile de faire mieux. Le Suisse a pu se réjouir de ses 6e et 7e succès de la saison.
Seul bémol: lors du deuxième sprint de 30 minutes, Hirsiger a dû céder brièvement sa position en tête – Matteo Segre était revenu en premier du tour initial depuis la troisième position de départ. Mais au septième des 13 tours, le leader du classement a rectifié le tir. Dans le même temps, Gregor Burkard a dépassé Segre et s'est emparé de la deuxième place. La quatrième place est revenue à William Mezzetti. L'Italien est le seul coureur à avoir réussi à arracher une victoire à Hirsiger cette année.
Auparavant, Rodrigo Almeida s'était assuré la deuxième position dans la première course, devant le Monégasque Dylan Yip et Matteo Segre. A l'arrivée, il ne manquait au Mozambicain que 0,5 seconde à Hirsiger. Lors de la deuxième course, il a dû abandonner dès le premier tour, tout comme Yip.
Dans le groupe GT4 Clubsport, le matador local Tomas Guedes a subi un revers après avoir remporté la première course. La course 2 avec la Porsche 718 Cayman GT4 RS Clubsport a été remportée par Jens Richter. Philippe Menotti a remporté la première course de l'Open GT devant Patrick Dinkeldein et Stephan Heim. Tous trois pilotaient une Porsche 911 GT3 R de la génération 991.2. Lors de la deuxième course, Christian Hook s'est laissé fêter la victoire avec sa 911 GT3 R de la génération actuelle. Menotti et Dinkeldein ont franchi la ligne d'arrivée en deuxième et troisième position. À la fin de la course d'endurance de deux heures sur l'ancien circuit de GP, le trio Pierre Ehret, Christian Hook et Felipe Laser a pris la tête. Les deux épreuves de la Porsche Drivers Competition Suisse ont été remportées par Kevin Lattion.
La 53e édition de la course de côte du Gurnigel se déroulera ce week-end. Si le titre a déjà été remporté par Robin Faustini dans la catégorie des voitures de course, le duel entre Roger Schnellmann et Bruno Sawatzki dans la catégorie des voitures de tourisme s'annonce passionnant.
Le titre a déjà été remporté par Robin Faustini (26 ans) à Oberhallau. Maintenant, tout ce qui reste à accomplir n'est que du bonus. Cependant, le nouveau champion suisse de la montagne chez les voitures de course ne s’en contente pas. Même s'il n'y aura pas de points supplémentaires à la clé, le pilote de la Nova-Empa NP01 n'aurait certainement rien contre le fait de gagner les deux courses restantes et de se voir attribuer à la fin de la saison le titre de vainqueur de toutes les courses. «Je vais encore une fois tout donner au Gurnigel et aux Paccots», précise Faustini. Pour démontrer sa supériorité, il vise les records de parcours lors des deux dernières courses. «Il me sera sans doute possible de battre le record des Paccots de l'année dernière», estime le nouveau champion, «mais celui du Gurnigel constituera un plus grand défi.»
Marcel Steiner détient le record. Le champion de l'année dernière a effectué le parcours de 3,734 kilomètres en 1:39,420 min. Pour cette édition, Steiner ne sera «que» chauffeur de taxi avec une BMW. Depuis Hemberg, où il a dû abandonner prématurément en raison d'un problème de moteur, Steiner est en effet sans véhicule. Entre lui et le constructeur de véhicules LobArt, les ponts sont rompus. Steiner est depuis longtemps à la recherche d'alternatives pour 2025. En ce qui concerne le titre de Faustini, il a déclaré: «Robin a parfaitement résisté à la pression cette année. Il a largement mérité de remporter ce titre. J'espère que nous pourrons de nouveau lui livrer concurrence l'année prochaine.»
Au Gurnigel 2024, cette concurrence viendra en premier lieu de Thomas Amweg. Le collègue de marque de Faustini compte bien attaquer à nouveau lors des deux courses restantes. C'est surtout au Gurnigel qu'Amweg estime avoir une chance de mettre Faustini sous pression. En 2019, le fils de Fredy Amweg a déjà remporté une fois la victoire du jour dans la région du Gantrisch. Cette fois-là, les conditions étaient humides. «Il sera difficile de faire le poids face à Robin», déclare le récent vainqueur d'Arosa. «Mais le parcours est à ma portée et j'espère que nous serons plus proches qu'aux Rangiers, par exemple.»
En dehors d'Amweg, qui occupe la deuxième place du championnat, seul Michel Zemp entre réellement en ligne de compte pour le podium au Gurnigel sur sa Norma-Helftec M20FC. Le pilote de Langenthal entend faire bonne figure à domicile et espère pouvoir prendre la troisième place du classement général. Pour l'instant, Joël Burgermeister occupe encore cette place. Mais le Thurgovien ne participera définitivement plus à la course cette année après son accident à Oberhallau.
Dans la catégorie des voitures de tourisme, Bruno Sawatzki sur Porsche 991 GT3 Cup du groupe InterSwiss et Roger Schnellmann sur sa Mitsubishi Evo VIII de plus de 800 ch du groupe E1 ont remporté leur catégorie à chaque fois qu'ils ont franchi la ligne d'arrivée. Le tenant du titre, Sawatzki, a été contraint à l'abandon lors de la course de côte de Reitnau. Mais comme le tenant du titre Sawatzki a enregistré un zéro pointé à la suite d'un abandon lors de la course de côte de Reitnau fin juin, Schnellmann a un léger avantage avec 5 victoires de groupe contre 4. Si le pilote de Porsche rattrape le record de groupe IS manqué de peu l'année dernière au Gurnigel et gagne deux points supplémentaires, ce qu'il n'a pas encore réussi à faire cette année, tout comme Schnellmann, le pilote de la vallée du Rhin pourrait se retrouver en meilleure position avant la course finale qui aura lieu une semaine plus tard aux Paccots.
La course au titre de la Coupe de la montagne promet également d’être captivante. Le Jurassien Jean-François Chariatte (Fiat X1/9) y est en tête avec 95 points après cinq des sept courses. Stephan Burri (VW Scirocco) se tient en embuscade à la deuxième place. Jannis Jeremias (VW Polo) et Stephan Moser (Toyota Yaris) sont troisièmes à égalité de points. La lutte pour la troisième place pourrait au moins faire l'objet d'une décision préliminaire au Gurnigel. Jeremias devra affronter «Speedmaster» dans sa catégorie, l’IS jusqu'à 1600 cm3. Ce dernier a déjà remporté quatre fois la Coupe de la Montagne (sous un autre nom). Mais l’issue de la Coupe de la Montagne 2024 ne sera probablement connue que lors de la finale aux Paccots. En effet, il y aura encore deux résultats à biffer à la fin.
Thomas Zürcher.a déjà le titre en poche. Le pilote de 53 ans ne peut plus être rattrapé dans la Renault Classic Cup et est déjà assuré d'être champion pour la huitième fois. Michael Schläpfer et Silas Reuter se battent encore pour la deuxième place. Dans le Trophée Interswiss, le verdict devrait également être tombé. Le leader Stephan Burri a déjà huit victoires et trois records de parcours à son actif. Ses poursuivants, Sawatzki et Moser, ne peuvent pas encore se targuer d'un tel palmarès.
À propos du parcours: le circuit de montagne du Gurnigel, très sinueux et moyennement rapide, mesure 3734 mètres et est considéré comme techniquement exigeant. L'année passée, Marcel Steiner a battu le record du parcours de la course traditionnelle bernoise en 1:39,420 min (= 135,2 km/h). Les origines de la course du Gurnigel remontent à 1910. Son premier vainqueur, le Bernois Edmond von Ernst, avait mis 7,27 min pour parcourir le trajet de Dürrbach à l'hôtel Gurnigelbad. Dès 1920, la course a été organisée à intervalles irréguliers. En 1970, «le Gurnigel» a ensuite été intégré au calendrier du Championnat suisse et a été disputé chaque année depuis cette date (à l'exception des années du coronavirus 2020 et 2021).
Le samedi, trois courses d'entraînement sont prévues pour toutes les catégories à partir de 7 heures et jusqu'à 17h30 environ. Enfin, le dimanche matin, la première course débutera à la même heure. Le classement se fera après l'addition des deux meilleurs temps des trois manches de course. Les billets peuvent être achetés le plus facilement et le plus rapidement en prévente sur le site www.gurnigelrennen.ch.
Dates du Championnat suisse de la montagne 2024
8 et 9 juin, Hemberg
15/16 juin, La Roche - La Berra
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne - Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis - Les Paccots
Après une pause estivale de deux mois, le Championnat suisse des rallyes 2024 entre dans sa quatrième phase. Au programme, le Rallye Mont-Blanc Morzine, en France voisine.
Le Championnat suisse des rallyes revient ce week-end de sa pause estivale de deux mois. La quatrième manche, le Rallye Mont-Blanc Morzine en France voisine, est au programme. 15 équipes suisses y sont inscrites selon la liste d'engagement (du 30 août). À commencer par les deux équipes leaders actuels Michaël Burri/Gaëtan Aubry sur leur Hyundai i20 N Rally2 et Mike Coppens/Christophe Roux sur leur Skoda Fabia evo Rally2. Burri est en tête du championnat à mi-parcours (trois rallyes sur six) en totalisant 83 points. Burri s'est adjugé la deuxième place lors des deux premiers rallyes, le Critérium jurassien et le Rallye du Chablais. Lors de sa troisième participation, au Rallye du Bourgogne, il a remporté sa première victoire de la saison dans des conditions difficiles. Cette année, Burri n'a donc jamais fait pire que la deuxième place. Néanmoins, il n'a que deux points d'avance sur son poursuivant, Coppens. Le Valaisan avait terminé troisième lors de l'ouverture de la saison dans le Jura. Ensuite, il a remporté «Chablais» et s'est assuré la deuxième place sur le circuit mouillé de Bourgogne. Il est donc monté lui aussi sur le podium de chaque rallye jusqu'à présent.
Le duel, si équilibré jusqu'à présent, va donc se poursuivre à partir du vendredi 6 septembre au Rallye Mont-Blanc Morzine. Le facteur décisif sera sans doute la forme du jour. Toutefois, Coppens fait figure de favori pour le moment. Certes, le pilote de 45 ans, qui est originaire de Verbier (VS), n'a encore jamais gagné, mais ces dernières années, il a terminé trois fois consécutivement à la deuxième place au Mont-Blanc. L'expérience de Burri au pied du Mont-Blanc est en revanche plutôt limitée. La dernière participation du Jurassien date de 2015. À l'époque, Burri pilotait encore la Renault Clio Alps; l'année précédente, il avait pris le départ au volant d'une Citroën DS3. En revanche, Burri n'a encore jamais pris le départ avec une voiture de Rally2.
Même le jeune Thibault Maret (avec son copilote français Kévin Bronner) est plus expérimenté à cet égard. Le Valaisan de 24 ans participe en effet régulièrement au Rallye Mont-Blanc Morzine depuis 2020. L'année dernière, il a terminé cinquième du classement des Championnats suisses sur une Skoda Fabia R5. Si tout se passe bien, Maret pourrait donc parfaitement se retrouver dans les premiers rangs. Même si les différentes étapes ne sont pas toutes identiques à celles de l'année dernière. L'ES7, par exemple, de Montriond le Lac à Morzine avait encore été parcourue dans le sens inverse en 2023.
Derrière les trois premiers, trois autres équipes de Rally2 seront au départ: Jonathan Scheidegger/Luc Santonocito sur Peugeot 208 T16 (également engagés dans le Michelin Trophy Alps Open), Simone Tettamanti/Moreno Glaus sur Skoda Fabia evo ainsi que leur collègue de marque Karim Ajlani avec le copilote français Olivier Brouze. Le véloce Gauthier Hotz (Peugeot 208), qui mène non seulement de main de maître le Championnat junior, mais qui occupe également une sensationnelle quatrième place au classement général (devant Scheidegger), sera également au départ et fera confiance aux compétences de navigation de Michaël Volluz au Mont-Blanc. À propos de Volluz: Son ancien chauffeur, Jonathan Hirschi, prendra également le départ. Le Champion de Suisse des Rallyes 2022 et 2023 pilotera une Citroën C3 Rally2, mais n'est inscrit qu'au Championnat de France «Tarmac». Pour Coppens & Co., la comparaison à distance avec leur ancien concurrent sera tout de même intéressante.
La Coupe des rallyes s'annonce également passionnante. Les trois premiers du classement général (Philippe Broussoux, Gauthier Hotz et Claude Aebi) ne sont séparés que par 13 points après trois rallyes.
Dans la catégorie historique, le VHC, cinq équipes suisses sont inscrites. Parmi elles, le top 3 actuel, composé d'Eddy Bérard (Ford Sierra RS), Nicolas Jolidon (BMW M3 E30) ainsi que Claude-Alain Cornuz (Ford Sierra RS). L'Opel e-Rally-Cup, qui a participé au Rallye du Chablais en 2023, sera sur place en France elle aussi, mais sans participation suisse. Dans la catégorie VHRS (Véhicules historiques de régularité sportive), 20 participants sont attendus, comme en Bourgogne, dont les deux équipes suisses Pernet/Pernet et Udriot/Udriot. En VMRS (pour les véhicules modernes) quatre équipes suisses sont au départ.
Les épreuves débuteront le vendredi 6 septembre avec la première spéciale à partir de 10 heures environ. Quatorze épreuves spéciales sont au programme (sept le vendredi, sept le samedi). En tout, 506,83 km seront parcourus, dont 198,98 km seront comptabilisés. Vous trouverez de plus amples informations sur la quatrième manche du Championnat suisse des rallyes 2024 en cliquant sur ce lien https://www.rallye-mont-blanc-morzine.com/
Dates du Championnat suisse des rallyes 2024
19 et 20 avril, Critérium jurassien
30 mai - 1er juin, Rallye du Chablais
5/6 juillet, Rallye de Bourgogne -Côte Chalonnaise (F)
5-7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24-26 octobre, Rallye International du Valais
Le week-end dernier, les Suisses ont surtout eu des nouvelles positives de Spa-Francorchamps. Lors de la course WEC à Austin, la plupart des Suisses ont en revanche obtenu des résultats plutôt modestes.
Le week-end dernier, les pilotes de l'ADAC GT Masters ont été les vedettes suisses. Lors de la première course sur le circuit GP de Spa-Francorchamps, Alain Valente et Jean-Luc D'Auria ont décroché leur premier podium de la saison. Le duo d'Emil Frey s'est élancé de la deuxième place sur la grille de départ, n'a pas pu faire grand-chose devant, mais a remporté la deuxième place avec brio. Lors de la deuxième course, D'Auria a même placé la Ferrari 296 GT3 en pole position, mais au départ, un concurrent l'a forcé à faire un tête-à-queue, ce qui a mis fin à son rêve de victoire en course dès le premier virage.
Malgré cette mésaventure, un Suisse est également monté sur le podium de la deuxième course: Alexander Fach jr. Le pilote Porsche de l'équipe Fach Auto Tech est parti de la avant-dernière ligne et s'est frayé un chemin à travers le peloton pour atteindre la troisième place. Car la Landgraf-Mercedes victorieuse ayant été pénalisée, Fach est remonté à la deuxième place. Contrairement à Valente/D'Auria, ce n'était pas la première fois que Fach montait sur le podium. L'ancien champion de la Porsche Sports Cup Suisse était déjà monté sur la deuxième marche du podium à Zandvoort. Pour Grégory de Sybourg, Spa ne valait pas le déplacement. Lors de la première manche, le pilote BMW a été victime d'un accident à la sortie de Blanchimont. Lors de la deuxième course, il a terminé 15e.
Dans le programme-cadre, un autre Suisse, Mike Müller, s'est fait remarquer positivement dans la Tourenwagen Junior-Cup. Le triple champion suisse de karting de l'équipe Topcar a décroché les deux pole positions et s'est fait créditer d'importants points avec une deuxième place dans la première course et une victoire dans la deuxième. Au classement du championnat, il n'a plus que quatre points de retard sur le leader du classement général (deux courses avant la fin).
Les nouvelles du Championnat du monde d'endurance à Austin/Texas sont moins positives. Le meilleur Suisse a été Raffaele Marciello. Le pilote d'usine BMW a obtenu son meilleur résultat de la saison en se classant 8e. Neel Jani (Porsche-Proton) a terminé la course de six heures à la 11e place – devant Nico Müller qui, lors de sa tournée d'adieu avec Peugeot, a occupé par moments la 6e place, mais a ensuite reculé à la 12e place. Le pilote officiel Lamborghini Edoardo Mortara s'est classé 14e, devançant ainsi Sébastien Buemi d'une place. Les chances de ce dernier de défendre avec succès son titre de champion du monde sont donc définitivement perdues. Pire encore, Buemi a commis une manœuvre dans le duel avec la Porsche de Kevin Estre, manœuvre qu'il a payée au prix fort: crevaison à l'arrière gauche et pas moins de deux pénalités pour non-respect des drapeaux bleus et culpabilité dans la collision. «Je tiens à m'excuser auprès de mon équipe et de la voiture #6», a déclaré Buemi. «Mon ‹mouvement› était beaucoup trop tardif et j'en assume l'entière responsabilité.» Le meilleur Suisse en LMGT3 a été Grégoire Saucy (McLaren), quatrième. Rahel Frey a terminé 13e et Thomas Flohr a été éliminé.
Thomas Toffel s'est également assuré deux quatrièmes places dans le cadre de l'Euro NASCAR 2 à Most, en République tchèque. Grâce à ces résultats, le pilote de l'équipe Race Art Technology s'est hissé à la troisième place du classement général.
Aucun point n'a été marqué par Jenzer Motorsport lors de la finale de la saison de Formule 3 FIA à Monza. L'équipe de Lyss, qui se retire de la Formule 3, a ainsi terminé la saison au 10e rang. Le titre a été remporté par l'Italien Leonardo Fornaroli.
Thomas Amweg est et reste le «roi d'Arosa». Cette année encore, lors de la 20e édition, le deuxième au classement général du Championnat suisse de la montagne n'a rien laissé passer et s'est imposé pour la huitième fois.
Un temps magnifique (à l'exception de la dernière course), une ambiance extraordinaire et des voitures d'une beauté époustouflante – voilà comment on pourrait décrire la 20e édition de l'Arosa ClassicCar. La course de côte historique la plus connue de Suisse a une fois de plus tenu ses promesses. Que le vainqueur du classement général s'appelle finalement Thomas Amweg n'a pas été une grande surprise. Pour la huitième fois (lors de sa neuvième participation), l'actuel deuxième du Championnat suisse de la montagne s'est imposé sur la Formule 2 March, jadis conduite par Herbert Müller. Après la première course en 4:20 min, le père de famille de 39 ans originaire d'Ammerswil a déclaré: «Je peux encore faire mieux, mais je ne battrai pas le record de 4:06 min avec cette voiture. Pour cela, la route est aussi beaucoup trop ondulée à certains endroits.»
Après un temps de 4:16 min lors de la deuxième manche, Amweg a encore amélioré son meilleur temps de cinq secondes lors de la troisième manche. En additionnant les trois manches les plus rapides, il s'est ainsi clairement classé premier avec 12:47 min. «Lors de la quatrième et dernière manche, j'ai roulé sur le mouillé avec des slicks», explique l'Argovien. Derrière, la lutte pour la deuxième place dans la cat. Compétition entre Florian Feustel sur Porsche 911 RSR et l'autochtone Roger Moser sur sa BMW-Martini MK28 était passionnante. 1,5 seconde manquait à ce dernier à la fin – ou, pour le dire autrement, une demi-seconde par manche de course. Un pilote qui, en additionnant les trois courses les plus rapides, aurait probablement franchi aussi la barre des 14 minutes, a dû passer de la classe Comeptition à la classe Demo le samedi: Fabio Scherer. Le vainqueur de la classe Le Mans de 2023 a subi une panne de moteur majeure peu avant l'arrivée de la deuxième course d'entraînement du vendredi. L'incendie de la Porsche Ehrbacher a pu être éteint sur la place du village. Personne n'a été blessé.
Dans les autres catégories, il n'y avait pas seulement de belles voitures, mais aussi des victoires ultra-tendues. Dans le Classic Trophy, où il s'agit de rouler de manière régulière, les deux temps les plus proches ont été pris en compte pour le classement. Le meilleur dans cette discipline a été Oliver Philip Kreyden sur une Alfa Romeo Giulietta. Le pilote de Muttenz a été plus «précis» d'un millième de seconde que le deuxième, Felix Lindenmüller, sur une Austin Healey 3000 MK1! Il est d'ailleurs étonnant de voir avec quelle régularité ces deux pelotons ont parcouru les 7,3 kilomètres qui séparent Langwies d'Arosa: jusqu'à la 30e place incluse, les deux «meilleurs» temps ne différaient de plus d'une seconde pour aucun pilote.
La situation était tout aussi serrée dans la cat. Sport Trophy. Le vainqueur, Sandro Rüegg sur Alfa Romeo Giulia, a réalisé ses deux meilleurs temps en sept millièmes de seconde. La deuxième place est revenue à Urs Rahm (Opel Kadett C, 52 millièmes), la troisième à Pius Erni (également Opel Kadett C, 55 millièmes). Le classement complet est joint en annexe. La prochaine Arosa ClassicCar aura lieu du 4 au 7 septembre 2025.
Du 23 au 27 octobre, Valence (E) accueillera la troisième édition des FIA Motorsport Games. Comme lors des jeux à Rome et au Castellet, il y aura à nouveau une équipe suisse. Nous vous la présentons.
Fin octobre, les FIA Motorsport Games se dérouleront à Valence, en Espagne. Une délégation suisse sera également de la partie. Dix pilotes ont été sélectionnés par l'association Auto Sport Suisse. Deux d'entre eux se sont assurés leur participation en remportant un titre ou un quasi-titre dans des championnats nationaux. Julian Ammann fait partie de la deuxième catégorie. Le jeune homme de 18 ans, originaire de Schmerikon dans le canton de Saint-Gall, représentera la Suisse dans la catégorie E-Sports GT. Ammann a terminé deuxième au classement général des Swiss Simracing Series 2022 et a été sélectionné pour les FIA Motorsport Games parce que le véritable vainqueur, Leonard Heidegger, possède une licence de course suisse, mais pas de passeport suisse. Or, ce dernier est indispensable pour participer aux «Jeux olympiques du sport automobile».
Le champion junior (montagne/slalom) se qualifie également directement pour les FIA Motorsport Games. A ce jour, on ne sait pas encore qui représentera la Suisse à Valence dans la discipline du slalom automobile. La décision sera prise lors de la course de côte du Gurnigel (7 et 8 septembre). Actuellement, le Valaisan Lionel Ryter (24 ans) et le Seelandais du même âge Jannis Jeremias sont à égalité de points en tête. Comme une équipe mixte doit être au départ de cette discipline à Valence, le vainqueur du championnat junior partagera la voiture avec la femme la plus rapide de ce même championnat. Il s'agit pour l'instant de Tamara Schöpfer (25 ans, d'Escholzmatt).
Yannick Mettler (34 ans) et Dexter Müller (36 ans) partageront également une voiture. Ces deux spécialistes du GT3 représenteront la Suisse en Espagne dans la discipline GT Endurance sur une Mercedes AMG GT3. Mettler/Müller étaient déjà au départ au Castellet il y a deux ans. Ils y avaient terminé à la cinquième place finale.
Thomas Schmid était lui aussi présent il y a deux ans. Au Castellet, il a représenté la Suisse en tant que champion de simracing lors de la compétition E-Sports et s'est hissé jusqu'en demi-finale. Cette fois-ci, le pilote polyvalent de Jonschwil se lance dans l'autocross. Une discipline qui lui convient parfaitement. L'ancien champion suisse de rallye chez les juniors participera encore à au moins deux manches du championnat d'Europe avant le début des Jeux.
En karting, la Suisse sera représentée par deux autres grands noms. Il y a d'une part Chiara Bättig (14 ans), de Wettswil, qui se bat pour des médailles chez les juniors. D'autre part, Tiziano Kuznini (15 ans, originaire d'Eich, au bord du lac de Sempach), qui roule chez les seniors. Tous deux ont déjà remporté plusieurs championnats et ne sont pas seulement considérés comme faisant partie de l'élite absolue du karting en Suisse, ils sont aussi deux espoirs pour une carrière prometteuse dans le sport de course international.
Jimmy Antunes (30 ans) fait également partie de l'élite de son domaine. Le Fribourgeois est un simracer professionnel et pilotera à Valence un bolide de Formule 4 virtuel pour la Suisse. Antunes a récemment pris le départ de la Coupe du monde E-Sports en Arabie saoudite. Il s'y est classé septième.
Le senior de l'équipe suisse est le Neuchâtelois Christophe Hurni (61 ans). Ce spécialiste des circuits, qui a également participé à des rallyes et pratique le sport automobile depuis plus de 40 ans, défendra les couleurs suisses dans le Ferrari Challenge. C'est là qu'Hurni a fêté l'un de ses plus grands succès en 2018 avec le titre de champion du monde.
Vous trouverez de plus amples informations sur www.fiamotorsportgames.com
Dès que la discipline Auto-Slalom sera définitivement pourvue, nous vous en informerons.
Ce week-end marque la fin d'une ère. A Monza, Jenzer Motorsport disputera sa dernière course de Formule 3. A partir de 2025, l'équipe de Lyss se concentrera exclusivement sur la Formule 4.
Ce week-end, le GP de Formule 1 aura lieu à Monza. Dans le cadre de ce programme, la FIA Formule 3 disputera sa finale de saison. L'équipe Jenzer Motorsport sera également de la partie. Mais pour la dernière fois. Pour l'équipe de Lyss, c'est la fin d'une époque. En 2025, une nouvelle voiture de Formule 3 sera utilisée. Jenzer ne veut plus s'infliger cet investissement. «Si je n'avais que 55 ans aujourd'hui», estime Andreas Jenzer, «je le ferais. Mais j'ai 61 ans, ma compagne Esther, avec qui je dirige l'équipe depuis plus de 30 ans, 65 ans. A un moment donné, il faut penser à arrêter et je ne voudrais pas dire à 70 ans ou plus: ‹Oh, j'aurais aimé faire encore cela ou j'aurais aimé y aller encore, mais je ne peux plus parce que ma santé ne le permet plus›.»
Jenzer peut se retourner avec fierté sur une longue période de Formule 3, c'est-à-dire de GP3. Lui seul et l'écurie française ART sont de la partie depuis le début (2010). Outre 2017, 2010 a été l'année la plus fructueuse pour Jenzer. On se souvient de Nico Müller, qui avait alors remporté deux courses lors de la première saison. Ou au Norvégien Pal Varhaug, qui a triomphé dès la première course à Barcelone. À la fin de la première année, Jenzer Motorsport était troisième. Un succès qu'ils ont réitéré en 2017. Depuis (en 2019, le GP3 est devenu la Formule 3), Jenzer n'est plus parvenu à égaler ces performances. En 2024, les Bernois n'ont pas pu réitérer leur sensationnelle sixième place de l'année précédente. Avant la finale, ils se trouvent à la dixième place. Si l'on obtient encore un résultat de premier plan à Monza, on pourrait encore être neuvième.
La place de Jenzer sera prise par l'équipe française DAMS. Ainsi, à l'exception d'une équipe (AIX Racing), toutes les équipes engagées en Formule 3 seront également présentes en Formule 2. Mais pour Jenzer, 2025 est loin d'être une fin en soi. L'équipe de Lyss continuera à mettre les gaz en Formule 4. Cette année, Jenzer participera à quatre championnats: la Formula 4 Italia, la CEZ F4, l'Euro 4 et la Formula 4 Winter Series, déjà terminée. Le chef d'entreprise et son équipe ne s'ennuieront donc pas. «Mais il n'y aura plus 30 courses comme cette année.» Parallèlement à la Formule 3 et à la Formule 4, Jenzer a également mis en place ces dernières années un business qui fonctionne bien pour la clientèle privée. Jenzer continuera également à s'en occuper. Tout comme du test de F4 avec le projet Young Drivers lancé par Auto Sport Suisse.
Du 29 août au 1er septembre, l'Arosa ClassicCar fêtera sa 20e édition. Un événement unique en son genre attend les passionnés de sport automobile avec de nombreux véhicules de course historiques.
L'Arosa ClassicCar est LA course de côte historique de Suisse. Cette année, l'événement a enregistré plus de 240 inscriptions, un nouveau record dans l'histoire de l'Arosa ClassicCar. Cette année encore, l'intérêt a dépassé le nombre de places de départ, ce qui a particulièrement sollicité le jury lors de la sélection. Il en résulte une grille de départ composée de véhicules extrêmement attrayants, parfois uniques, et de véritables bijoux de voitures anciennes, qui feront battre le cœur des fans de voitures anciennes et de sport automobile.
Parmi les invités de marque de cette année figure Walter Röhrl, l'un des pilotes de rallye les plus titrés de tous les temps. Röhrl, connu pour son incroyable précision et ses innombrables victoires dans le monde du rallye, incarne mieux que quiconque l'esprit du sport automobile et se rend à l'Arosa ClassicCar en tant qu'ambassadeur de Porsche. Fabio Scherer, vainqueur de la classe à Le Mans en 2023, ainsi que les anciens pilotes de moto professionnels Jonas Folger, Jesko Raffin et Marcel Schrötter seront notamment de la partie en tant que pilotes de course.
L'Arosa ClassicCar accorde une grande importance à la durabilité. L'utilisation de P1 Racing Fuel, un carburant produit à partir de matières de base 100% sans fossiles, réduit les émissions de CO2 jusqu'à 85%. De plus, le rôle de précurseur pris dans le cadre du projet KlimDest «destination climatiquement neutre» sera poursuivi. Il s'agit notamment du fait que, pour la première fois, les spectateurs peuvent utiliser gratuitement les transports publics dans toute la Suisse pour se rendre à la manifestation et en repartir avec un billet de tribune acheté à l'avance. En arrivant par les transports publics, la contribution personnelle aux émissions peut déjà être réduite de 90 %. De plus, un bus-navette circule entre Arosa et le lieu de départ Langwies. Pour le trafic individuel, le trajet entre Langwies et Arosa est en grande partie fermé et ne peut être emprunté que sporadiquement.
Les billets sont disponibles en ligne. Pour plus d'informations sur la manifestation et les heures d'ouverture du parcours, voir www.arosaclassiccar.ch
Spa, Magny-Cours, Mugello, Hockenheim: les as de la course automobile suisse ont à nouveau raflé la mise ce week-end. Louis Delétraz et Patric Niederhauser en tête. Ce dernier n'a pas pu se réjouir longtemps de son triomphe...
L'ELMS est plus équilibré que jamais cette année. La quatrième course à Spa-Francorchamps a donné lieu à un quatrième vainqueur. Cette fois, c'est au tour de Louis Delétraz de remporter les quatre heures de course avec ses deux coéquipiers Robert Kubica et Jonny Edgar. Delétraz, qui avait placé la LMP2-Oreca en pole position la veille, a subi une nouvelle fois la pression de l'équipe Inter-Europol qui se rapprochait de plus en plus dans le dernier tour. Mais le Genevois a finalement mené de main de maître une course marquée par plusieurs phases de safety-car et occupe désormais la première place du classement général à deux courses de la fin de la saison. Les choses se sont moins bien passées pour Fabio Scherer. Le vainqueur de la classe à Le Mans 2023 a terminé 14e. Le Liechtensteinois Matthias Kaiser est devenu 21e.
La Ligier #11 d'Eurointernational a remporté la catégorie LMP3, tandis que les Ligier #31 du Racing Spirit of Léman et #17 de Cool Racing complétaient le podium. Pour une fois, Rahel Frey n'a pas franchi la ligne d'arrivée dans la Porsche Iron Dames. Grégoire Saucy (LMP2 ProAM) a lui aussi abandonné avant la mi-course. La victoire dans la catégorie GT3 a été remportée par l'équipe Kessel Racing du Tessin.
Dans la Michelin Le Mans Cup, qui se déroulait à Spa dans le cadre de l'ELMS, Cool Racing s'est assuré une place sur le podium en se classant deuxième. Samir Ben, longtemps en tête, a terminé la course en 17e position (avec son coéquipier Pieder Decurtins) sur la LMP3 de Haegeli by T2 Racing. Une pénalité pour un «early release» lors de l'arrêt au stand ainsi qu'un contact peu avant la fin ont empêché un résultat de premier plan. L'équipe Racing Spirit of Le Mans s'est classée 5e. La 9e place est revenue à David Droux dans la deuxième voiture de Cool Racing. Miklas Born a franchi la ligne d'arrivée en huitième position, mais a écopé d'une pénalité de 30 secondes pour non-respect de la limite de piste, ce qui l'a relégué à la 14e place. La pilote des Iron Dames Karen Gaillard a été éliminée.
Lors du GT World Challenge Sprint de Magny-Cours, la victoire suisse a longtemps semblé acquise. Patric Niederhauser et son coéquipier Sven Müller avaient remporté le premier triomphe de l'équipe Porsche de Rutronik Racing lorsque, quelques heures après la course, ils ont écopé d'une pénalité de cinq secondes pour un «unsafe release». Cette pénalité a relégué «Nidi» à la troisième place. Lors de la deuxième course, le duo s'est classé 14e, tandis que Ricardo Feller a pris les 12e et 6e places. L'équipe Emil Frey Racing a dû se contenter des 8e et 13e places lors de la deuxième manche, après avoir terminé 4e et 5e en première manche. Lucas Légeret s'est assuré deux deuxièmes places dans la Gold Cup.
Pour une fois, le week-end IMSA d'Alton/Virginia ne s'est pas terminé sur le podium pour Philip Ellis. Mais même avec une quatrième place, le Zougois a pu défendre sa position de leader au classement général alors qu'il reste encore deux courses.
Après une pause de près de trois mois en raison d'une inflammation bactérienne, Jasin Ferati a repris la piste ce week-end – et avec succès! Lors de la course du championnat GT italien au Mugello, le pilote de Winterthur au service d'Emil Frey Racing est monté sur la troisième marche du podium lors de la deuxième course. Lors de la première course, Ferati était encore derrière Giorgio Maggi, qui a terminé deux fois douzième.
Ethan Ischer s'est également assuré une sensationnelle troisième place lors de la première des trois manches de l'Euro 4 à Mugello. Le pilote de l'équipe Jenzer Motorsport s'est élancé de la sixième place sur la grille de départ et a dépassé, dans la lutte pour le podium, rien de moins que le leader du championnat italien Freddie Slater. Le compagnon d'écurie d'Ischer, Enea Frey, a complété la forte performance de l'équipe en se classant respectivement 8e et 3e chez les rookies.
La pilote de dragster Jndia Erbacher a également remporté un succès. La jeune femme de 30 ans, originaire de Bâle, a remporté la catégorie reine FIA Top Fuel lors des NitrOlympX à Hockenheim avec 4,084 secondes lors d'une course en solo. Le Thurgovien Bruno Bader s'est lui aussi hissé jusqu'en finale, mais a échoué dans la cat. Pro Modified par l'Estonien Andres Arnover.
Le week-end dernier, le Championnat suisse de karting autobau a disputé à Levier la quatrième des cinq manches de 2024. Le résumé est dès à présent en ligne! Cliquez sur l'image – et c'est parti!
Robin Faustini y est arrivé: le jeune Argovien a remporté le titre à Oberhallau lors de la cinquième des sept courses du Championnat suisse de la montagne. Cette course a toutefois été quelque peu gâchée par un grave accident de Joël Burgermeister.
Ce dernier n'avait pas le cœur à la fête. Lors de la deuxième course, le nouveau Champion suisse des voitures de montagne Robin Faustini (26 ans) venait tout juste de remonter les trois kilomètres de la piste d'Oberhallau avec un nouveau meilleur temps lorsque, quelques instants plus tard, le Thurgovien Joël Burgermeister a subi un grave accident avec sa Tatuus Formule 4. Le deuxième au classement général du Championnat suisse de la montagne a perdu le contrôle de sa voiture dans le rapide virage à gauche avant le virage Tarzan et est sorti de la piste. Il a eu de la chance dans son malheur. Grâce aux normes de sécurité modernes de la voiture de course et du circuit, son accident n'a pas eu de conséquences graves. Le soir même, le jeune pilote de 33 ans a donné des nouvelles rassurantes de l'hôpital de Winterthur. «Compte tenu des circonstances, je me sens bien». Quant à la cause de l'accident, Burgermeister a expliqué: «Je me suis un peu enfoncé dans l'herbe avec les roues à gauche et je me suis retrouvé ensuite simple passager.» Les médecins sont rapidement parvenus à mettre fin à l'alerte: Burgermeister n'a pas subi de blessures graves, il a toujours été en mesure de communiquer et s'est simplement plaint de douleurs à l'épaule.
La longue interruption de la course a incité la direction à annuler la troisième course prévue après le sauvetage de l'accidenté. De ce fait, il était évident que la victoire du jour revenait non seulement à Faustini, mais que le titre devait également lui être attribué. «Je suis bien sûr heureux d'avoir gagné», déclare le jeune Argovien. «Mais quand tu vois ton meilleur pote accidenté, la victoire et le titre deviennent secondaires.»
Faustini a été avec son prototype Nova le deuxième plus rapide en 1:18,146 min lors de la première manche, sur une piste encore mouillée, derrière le pilote Mitsubishi Roger Schnellmann, qui a profité de meilleures conditions pour prendre la tête du classement après la première manche en 1:16,845 min. Dans la deuxième course, Faustini a rectifié le tir en 1:08,179 min et s'est assuré la victoire au classement général en additionnant les deux manches de course, devant le champion d'État autrichien Christoph Lampert (Nova Proto, 2,5 secondes de retard) et le Valaisan Joël Volluz (Osella FA30, 4,3 secondes). Lampert n'étant pas compté pour le classement suisse, Schnellmann a remporté non seulement haut la main la victoire de classe dans la catégorie E1 jusqu'à 4000 cm3 ainsi que la victoire du jour chez les voitures de tourisme grâce à une solide deuxième course, il a même réussi à monter sur la troisième marche du podium. «C'est une belle réussite, même si elle est due aux conditions de la piste. En circonstances normales, je n'ai aucune chance contre les voitures de sport et de course rapides. Mais de cette façon, cela m’a permis de monter sur le podium.» Le deuxième, Volluz, a lui aussi été satisfait de son résultat. «Après ma glissade du samedi, je manquais de temps d'entraînement. Par conséquent, je peux bien me contenter de la deuxième place. En outre j’avais encore le restricteur de la course européenne des Rangiers dans la voiture. Je n'ai donc pas pu exploiter toute ma puissance.»
Derrière le top 3, le collègue de marque de Volluz, Simon Hugentobler, a décroché la quatrième place; une seconde devant Thomas Amweg (Nova Proto Helftec) et Michel Zemp (Norma M20FC Helftec). Amweg a été loin d'être satisfait de sa performance. Il lui a manqué de la vitesse de pointe dès l'entraînement. Avant le réservoir, il a été «flashé» à 236 km/h, alors que son collègue de marque Faustini était 20 km/h plus rapide. De plus, il lui manque encore cette petite touche de confiance. «Je suis toujours trop hésitant», a jugé Amweg lui-même. Zemp a pu se contenter de son deuxième passage, au cours duquel il a même été deux dixièmes plus rapide qu'Amweg avec son turbo de 1170 cm3. Mais ce qui a été encore plus important pour le pilote de Langenthal, c'est qu'il a pu localiser et éliminer le problème de moteur rencontré aux Rangiers. «Un capuchon de tige de soupape s'était détaché. Nous l'avons trouvé dans le carter d'huile.»
Après l'accident de Burgermeister, le pilote le plus rapide chez les voitures de formule 2 litres a été le Jurassien Roland Bossy, huitième au classement général. Bossy a nettement relégué Egli, pilote de F3, à la deuxième place de sa catégorie. Le Champion suisse de slalom s'est livré à un duel super captivant avec le jeune Valaisan Lionel Ryter. Alors que Ryter était encore en tête lors de la première manche, Egli a contre-attaqué avec une performante deuxième manche et une mini-avance de quatre millièmes de seconde.
Le deuxième pilote le plus rapide dans une voiture couverte et donc vainqueur dans la catégorie E1 jusqu'à 3500 cm3 a été le Bernois Simon Wüthrich sur sa VW Golf Turbiene. Le champion de l'année dernière, Bruno Sawatzki, n'a pas non plus fait de quartier avec sa Porsche Cup. Le pilote de 53 ans originaire de Balzers a une fois de plus été le plus rapide de l'IS et garde ainsi le championnat ouvert, du moins chez les voitures de tourisme. Lors des deux courses restantes, la décision entre lui et le leader Roger Schnellmann se fera probablement en fonction des temps records. Pour l'instant, l'avantage est encore à Schnellmann. Si Sawatzki bat un nouveau record de classe au Gurnigel (8 septembre), ce qui est tout à fait possible puisqu'il l'a manqué de peu l'année dernière, le balancier pourrait à nouveau pencher dans l'autre sens.
Sont également sortis vainqueurs de la classe CH à Oberhallau: Jessica Roth (Toyota GT86, Gr. A/ISA jusqu'à 2000 cm3), Pierre Mürner (BMW M2, Super S plus de 3501 cm3), Roland Graf (Toyota Yaris, Super S Compétition jusqu'à 3000 cm3), «Speedmaster» (McLaren765, Super S Compétition plus de 3000 cm3), Diego Bernhard (Ford Escort, Historic TW plus de 1151 cm3), Alain Pfefferlé (Porsche Carrera RSR, Historic TW plus de 2001 cm3), Stephan Moser (Toyota Yaris, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco. IS jusqu'à 2000 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett C, IS jusqu'à 2500 cm3), Dominic von Rotz (Audi A4 Quattro, IS jusqu'à 3500 cm3), Antonio Scolaro (Nova Proto NP03, E2-SC jusqu'à 1600 cm3), Christian Müller (Formule BMW, E2-SS jusqu'à 1600 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 à 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 à 1600 cm3), Dani Fauler (VW Golf 20V, E1 à 2000 cm3), Hugo Mascaro (BMW E30, E1 à 2500 cm3), Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 à 3000 cm3) et Roman Krüsi (Porsche 911, E1 plus de 4000 cm3).
La victoire de la Renault Classic Cup a été remportée par Michael Schläpfer devant Silas Reuter et René Schnidrig. Le vainqueur des Rangiers, Philipp Krebs, a été éliminé lors de la deuxième course après un accident dans le virage de Tarzan. En TCR, Patrick Flammer est monté sur la plus haute marche du podium – devant Michael Widmer et Pirmin Scheidegger.
En Coupe de la Montagne (pour les voitures à faible cylindrée jusqu'à 2 litres), Jean-François Chariatte a défendu sa position de leader sur sa Fiat X1/9 après une victoire serrée contre Mitch Kuster dans la catégorie E1 jusqu'à 1600 cm3, bien qu'il ait encore déclaré samedi: «Ce sera une course difficile. Je n'ai pas vraiment d'expérience avec la Fiat à Oberhallau.» Derrière Chariatte, Stephan Burri est deuxième – suivi de Jannis Jeremias et Stephan Moser. Sébastien Coquoz est lui hors course. Le rapide pilote d'Opel Cadet a subi une panne de moteur lors de la deuxième manche. «Nous devrons regarder à la maison où se situe exactement le problème», a déclaré Coquoz.
Le pilote le plus rapide de la Coupe de la montagne allemande KW a été Patrick Orth sur Porsche 911 GT3 Cup.
Voici la suite des évènements:
7 et 8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots
Le premier vainqueur du tout nouveau PSA Transition Trophy est une vieille connaissance: Hanspeter Thöni a terminé deuxième au classement général du Championnat suisse des slaloms en 2019 au volant de sa petite Peugeot 106.
L'homologation des voitures du groupe N a expiré fin 2023. Les pilotes qui participaient jusqu'à présent aux courses du Championnat suisse des slaloms avec de telles voitures se voyaient contraints de changer de véhicule (ce qui aurait entraîné des coûts élevés), s'inscrire dans la catégorie E1 ou de prendre le départ du tout nouveau PSA Transition Trophy. Sept pilotes et une pilote ont opté pour cette dernière solution. «Nous essayons de combler le fossé entre le passé et l'avenir et de donner aux véhicules ‹d'antan› une raison d'être dans la course automobile de demain», explique Tom Gàl, président du PSA Trophy. Le Trophée PSA nouvellement créé est ouvert aux véhicules des marques Citroën et Peugeot des groupes N et A dans les catégories de cylindrée jusqu'à 1400 cm3 et 1401-1600 cm3, dont l'homologation a expiré (comme mentionné au début).
L'ancien vice-champion des slaloms Hanspeter Thöni a été déclaré vainqueur du premier Trophée PSA à Chamblon. Le Brienzois de 49 ans a remporté les slaloms de Frauenfeld, Bière, Bure et Chamblon au volant de sa Peugeot 106 dorée. Lors de la double manifestation à Ambri, c'est Tom Walther qui s'est imposé. Thöni avait laissé passer une porte lors de la première manche. Lors de la deuxième, la puissance du moteur l'a laissé tomber juste avant la ligne d'arrivée. «J'ai constaté plus tard dans le paddock», raconte Thöni, «que deux cylindres n'avaient plus de compression. Comme les dégâts n'étaient pas réparables sur place, j'ai décidé de rentrer dès le samedi soir.»
A Chamblon, lors de la finale, Thöni a ensuite retrouvé sa force d'antan et s'est assuré la victoire dans le «Trophée des petits» – devant les deux «Tom's», Tom Walther et Tom Gàl. Ramon Hänggi, Bernhard Brunner, Marc Henry Mingard, Dan Goudron et Magali Serex se sont classés aux autres rangs.
Trois semaines exactement après les graves inondations, on est prêt à Oberhallau pour la cinquième manche du Championnat suisse de la montagne. Avec 250 inscriptions, la course est complète jusqu'à la dernière place.
Les derniers préparatifs sont encore en cours. Dès demain, samedi 24 août, la course sera ouverte à partir de 7h30. La cinquième manche du Championnat suisse de la montagne à Oberhallau devrait à nouveau attirer des milliers de spectateurs et spectatrices. Surtout le samedi. Des températures estivales sont attendues. Une perturbation se prépare pour dimanche. Cela pourrait influencer le déroulement de la course et la décision concernant le championnat. Car une chose est claire: le leader du classement général, Robin Faustini, seul vainqueur de toutes les courses jusqu'à présent, peut faire la différence dimanche.
Après quatre courses sur sept, le jeune Argovien a 102 points sur son compte (4 x25 plus deux points pour le record du parcours à La Roche). S'il remporte également la victoire du jour à Oberhallau, il totalisera 127 points. Dans ce cas, l'un de ses deux poursuivants à égalité de points, Thomas Amweg ou Joël Burgermeister, pourrait certes encore passer à 139 points d'ici la jusqu’au finale aux Paccots. Mais cela ne suffirait pas. Tous deux auraient encore un «14» comme résultat à biffer. Ils obtiendraient ainsi 125 points au maximum...
Si Amweg ou Burgermeister gagne, la décision est reportée à la prochaine course au Gurnigel (8 septembre). Indépendamment du résultat de Faustini. Si un autre (par exemple le vainqueur de 2015 Joël Volluz) gagne et que Faustini termine deuxième, les choses sont aussi décidées. Faustini a donc trois balles de match. Et la question n'est pas de savoir s'il va en exploiter une, mais quand.
Pour plus d'informations sur la course de côte très appréciée dans le Klettgau, cliquez sur ce lien. L'horaire et la liste de départ sont joints. Bon séjour à Oberhallau!
Après la course, c'est avant la course. A peine la quatrième manche du Championnat suisse de karting autobau est-elle entrée dans les livres d'histoire que les regards se tournent vers l'avenir – vers la grande finale du CS à Wohlen le 21 septembre. Pour tous ceux qui ne veulent pas manquer cet événement, les inscriptions sont ouvertes dès maintenant sur www.go4race.ch
La clôture des inscriptions est fixée au samedi14.09.2024 / 24h00 !
Participe toi aussi à la course et dispute des victoires et des points avec de nombreux autres pilotes!
Nous nous réjouissons de ton inscription au Championnat suisse de karting autobau 2024 et restons à ta disposition pour toute question au 031 979 11 11 ou par e-mail à info@motorsport.ch
Pour Ricardo Feller, les choses ne se passent pas aussi bien qu'il le souhaiterait en DTM. Julien Apothéloz aussi n'a pas non plus été toute à fait heureux de son week-end au Nürburgring.
Ce week-end, la cinquième manche (sur huit) du DTM de cette année était au programme sur le Nürburgring. Pour Ricardo Feller, qui attend toujours sa première victoire cette saison, le week-end s'est terminé aux 9e et 8e rangs, tandis que son collègue de l'équipe ABT, Kelvin van der Linde, a déjà pu fêter sa deuxième victoire de la saison le samedi. «Toute l'année, nous sommes deux ou trois dixièmes trop lents, quelles que soient les conditions», a déclaré Feller à motorsport-total.com. «Aujourd'hui (samedi), c'était même beaucoup plus. Je suis un peu perplexe en ce moment. Nous devons d'abord analyser cela.»
Les choses se sont un peu mieux passées pour l'équipe Emil Frey Racing. Le Britannique Jack Aitken a terminé cinquième de la première course et son coéquipier, le Néerlandais Thierry Vermeulen, sixième de la deuxième course (remportée par Sheldon van der Linde). Au championnat, Feller est septième – 50 points derrière son coéquipier, qui est en tête. Le meilleur pilote EFR est Aitken, neuvième. Au classement par équipe, les Safenwilois occupent la 6e place, l'équipe ABT de Feller étant en tête.
Julien Apothéloz n'a pas non plus vécu son meilleur week-end dans l'Eifel. Dans le cadre de la Prototype Cup Germany, le jeune Zurichois a dû se contenter des 3e et 6e places. Il a ainsi reculé d'une position au championnat, à la troisième place, ce qui n'est pas si tragique puisque le duo de tête a récolté douze points de moins qu'Apothéloz et son coéquipier italien Riccardo Leone Cirelli au Nürburgring. Lors de la finale au Sachsenring (7 et 8 septembre), Apothéloz a donc encore des chances intactes de remporter le titre avec «seulement» 15 points de retard. Les victoires au Nürburgring ont été remportées par Ralf et David Schumacher.
La série de victoires de Robin Faustini se poursuit. Aux Rangiers aussi, le leader du Championnat suisse de la montagne n'a rien laissé passer. Mais ce qui a rendu cette quatrième victoire consécutive particulièrement exceptionnelle pour lui, c'est que son père Simon Hugentobler a terminé deuxième!
Le podium, ils y sont déjà montés ensemble à plusieurs reprises. Mais les «Faustinis» n'avaient encore jamais occupé la première et la deuxième place. Lors de la quatrième course de côte de la saison aux Rangiers, Robin Faustini et son père Simon Hugentobler ont fêté leur premier doublé. «Mon père a sans doute eu un petit avantage lors de la première manche», déclare Robin. «Quand il est parti, la piste était déjà plus sèche. Mais il n'en a pas moins fait un super job. Fêter notre premier doublé justement aux Rangiers nous a bien sûr fait très plaisir à tous les deux.»
Pour le pilote du prototype Nova-Emap, il s'agit de la quatrième victoire en quatre courses. En ajoutant la finale de la saison aux Paccots en 2023, le pilote de 26 ans est invaincu depuis cinq courses. On pouvait s'attendre à ce qu'il soit en tête du classement suisse aux Rangiers. Toutefois, même en tant que favori, Faustini doit d'abord accomplir sa performance. Ce qu'il a fait. Au premier tour de course de 1:51,7 min, il a fait suivre un 1:43,0 min au deuxième tour. Dans le Jura, seuls les deux participants aux Championnats d'Europe Christian Merli sur son Osella FA30 et Geoffrey Schatz sur son Nova Proto ont été plus rapides. «Lorsque j'ai pris le départ de la première manche, le temps était sec jusqu'au Grippon, ensuite, il y a eu des endroits encore humides. Voilà pourquoi j'ai fait preuve d'un peu de prudence. La deuxième manche s'est très bien passée. En réalisant le troisième meilleur temps, je suis très satisfait. Mais mon objectif reste bien sûr de remporter le titre de champion de Suisse.»
Derrière Faustini et Hugentobler, Joël Burgermeister a décroché la troisième place du classement général suisse au volant de son Tatuus Formule 4. Burgermeister a réalisé un temps absolument fabuleux en 1:47,4 lors de la deuxième manche. «Déjà l'année dernière, j'étais trois secondes plus rapide», a déclaré le pilote de Suisse orientale, «et cette fois encore. Malheureusement, j'ai commis une petite erreur lors de la première manche. De plus, j'ai dû me lancer dans la course en tant que premier pilote de formule. Là, les conditions étaient encore un peu moins bonnes. Dans ces circonstances, le fait qu'il me manque finalement deux millièmes de secondes pour la deuxième place est bien sûr vraiment exaspérant.»
Thomas Amweg a terminé sa première course aux Rangiers à trois secondes du podium. L'Argovien avait déjà précisé avant le départ qu'il comptait y aller prudemment. Le but était avant tout pour lui de se familiariser avec le parcours. «Cela a plutôt bien fonctionné et j'ai réussi mon baptême du feu. Cette quatrième place me convient très bien. J'aurais bien voulu faire encore moins de 1:50 min, mais je réserve ça pour l'année prochaine...»
Le seul à avoir été plus rapide que ce trio était Joël Volluz sur son Osella FA30. Mais le Valaisan n'était pas inscrit au Championnat suisse et conserve donc ses 20 points obtenus à La Roche.
La cinquième place du SCRATCH est revenue au champion local Roland Bossy sur sa Tatuus Formule 2, suivi de près par Ronnie Bratschi sur sa Mitsubishi Evo 7, le meilleur pilote de voitures de tourisme (au niveau du Championnat d'Europe et du classement E1). Le pilote uranais a manqué le record du parcours de Reto Meisel de 2022 de seulement quatre dixièmes de seconde sur une piste encore partiellement humide. Toutefois, comme Bratschi court depuis deux ans avec une licence de course tchèque, l'Uranais ne reçoit pas de points pour le Championnat suisse. C'est pourquoi le nombre total de points a de nouveau été attribué au collègue de marque de Bratschi, Roger Schnellmann. Après Les Rangiers, ce dernier continue à mener de manière souveraine le classement des voitures de tourisme au Championnat suisse avec le maximum de points (100). Le deuxième pilote de voitures de tourisme le plus rapide du côté suisse a été Frédéric Neff. Le pilote Porsche s'est imposé lors de sa course à domicile dans la catégorie E1 +4000 cm3. Alors que le pilote Interswiss Porsche Bruno Sawatzki a remporté le duel IS contre son mentor Christoph Zwahlen. Après Les Rangiers (avec 75 points), Sawatzki est le premier challenger de Schnellmann. Deux pilotes se tiennent en embuscade derrière lui, à égalité de points, Stephan Burri, qui a remporté l'IS jusqu'à 2 litres avec sa VW Scirocco, et «Speedmaster» qui a fait gravir la montagne à la McLaren LT765 en un temps record (2:15 min) dans la SuperSérieCompétition +4000 cm3. Le plus rapide des deux litres avec un toit sur la tête était le Suisse romand Sébastien Coquoz, qui a réussi pour la première fois un chrono inférieur à 2:10 min dans sa Opel Kadett 16V.
D'autres vainqueurs de classe aux Rangiers: Sylvain Chariatte (Honda Integra Type R, SuperSérie), Oski Kuhn (Peugeot 308 GTI, SuperSérie jusqu'à 3000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman GT4, SuperSérie jusqu'à 4000 cm3), Yan Montavon (Peugeot 206, ISN), Ivan Kilchenmann (Suzuki Swift, A jusqu'à 2000 cm3), Jennifer La Monica (Cupra MK3, A plus 2000 cm3), Quentin Salomon (Ford Fiesta, R2), Pascal Bron (Citroën DS3, R3T), Jean-Marc Salomon (Ford Fiesta, R5), Arnaud Biaggi (Opel Kadett C GT/E, Historique jusqu'à 2000 cm3), Nicolas Jolidon (BMW M3 E30, Historique plus 2000 cm3), Guillaume Mathez (Peugeot 309 GTI, Classe Historique), Alessandro Bertanza (Fiat Abarth, Compétition Historique), Philipp Krebs (Renault Clio 3, RCC), Stefan Schöpfer (Audi 50, IS jusqu'à 1400 cm3), Yves Bracelli (Peugeot 106 GTI, IS jusqu'à 1600 cm3), Daniel Aeschlimman (Opel Kadett C, IS jusqu'à 2500 cm3), Célien Délétroz (BMW 325i, IS jusqu'à 3000 cm3), Vanessa Zenklusen (Subaru Impreza, IS jusqu'à 3500 cm3), Valentin Dähler (Mini Cooper, E1 jusqu'à 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 jusqu'à 1600 cm3), Benoît Farine (Honda CRX, E1 jusqu'à 2500 cm3), Jérôme Nicolet (Peugeot 308, E1 jusqu'à 3000 cm3), Mario Bertocchi (BMW E36, E1 jusqu'à 3500 cm3), Peter Steck (Opel Astra, TCR), Anthony Darand (Tracking, E2 Silhouette), Nicolas Dumond (Nova NP03, ES SportsCars jusqu'à 1600 cm3), Jean-Jacques Maitre (Nova NP01, E2 SportsCars jusqu'à 2000 cm3), Joffrey Salomon (Formula Jedi, E2 SingleSeater jusqu'à 1400 cm3).
Les participants à la course de côte auront peu de temps devant eux. Le week-end prochain, les compétitions reprendront avec la course de côte d'Oberhallau. À cette occasion, Faustini pourra déjà boucler la boucle. À condition de remporter une nouvelle victoire du jour. Vous trouverez de plus amples informations sur Internet en cliquant sur ce lien.
Et voici la suite des événements:
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots
De la pluie, de la pluie et encore de la pluie. La quatrième manche du Championnat suisse de karting autobau a ressemblé par moments à une course de bateaux où trois pilotes ont surfé sur la vague: Aaron Buhofer, Chiara Bättig et Lyon Mathur se sont assurés un «Grand Slam».
La météo n'a pas été clémente avec les quelque 100 pilotes de la quatrième manche du Championnat suisse de karting autobau à Levier (F). Alors qu'il a fait une chaleur estivale lors des journées d'entraînement et que le soleil a refait son apparition ce lundi, il a plu du matin au soir durant la journée de course. Une seule fois, à midi, la météo a laissé passer quelques rayons de soleil – pour à peine dix minutes. Ensuite, les nouveaux nuages de pluie sont apparus et la pluie a continué à tomber, parfois plus, parfois moins. Une seule chose est restée constante tout au long de cette journée: toutes les courses ont été disputées avec des pneus pluie et tout le monde a été trempé vers la fin.
Chiara Bättig a également mouillé ses adversaires. A Levier, la Championne en titre dans la catégorie OK Junior n'a laissé planer aucun doute sur l'identité de celle qui remportera le titre également en 2024. Avec un «grand chelem» sans faille (pole position, trois victoires de manche et meilleur tour en course), Bättig a remporté le maximum de points, soit 75. Cela lui permet de prendre la tête du Championnat avec 273 points. Aucun autre pilote, même dans une autre catégorie, n'a autant de points que la pilote de Wettswil. Le troisième titre de Championnat suisse consécutif n'est plus qu'une formalité pour la pilote de l'équipe KartBox. Ses deux concurrents, Georgiy Zasov (MH Racing) et Dan Allemann (Spirit Racing), accusent respectivement 74 et 75 points de retard. Pas besoin grand clerc pour prédire le troisième titre de Bättig. A Wohlen, lors de la finale du 21 septembre, les deux points supplémentaires pour la pole position lui suffiront pour remporter la victoire. La lutte pour la deuxième place promet en tout cas d'être passionnante, Allemann devant mettre les bouchées doubles lors de la course à domicile. A Levier, il a en effet été éliminé lors de la première manche, après avoir glissé sur une marque blanche. «Et dans la dernière manche, les pneus n'ont pas fonctionné», a déclaré le champion Super Mini de 2022. Pour Zasov, le week-end s'est nettement mieux passé. En dépit d'une pénalité de dix secondes lors de la première manche, le jeune Luganais de 13 ans a décroché trois fois la deuxième place – une fois devant Aloïs Girardet, deux fois devant Alexis Genolet (LKM Racing).
Aaron Buhofer a lui aussi réalisé un «grand chelem» chez les Super Minis. Le jeune pilote de Birmensdorf a devancé ses concurrents à chaque course et a fêté ses premières victoires aux Championnats suisses sous la forme d'un hat-trick. Grâce à cette performance spectaculaire, Buhofer est devenu un candidat sérieux au titre. Avant Levier, le pilote du Spirit était encore cinquième au classement général, il est maintenant deuxième avec seulement douze points de retard sur son coéquipier Aurelio Longhitano. En terminant 5e, 5e et 3e, le leader a fait exactement ce qu'il a fait toute l'année: marquer des points de manière régulière et souveraine. Comme le champion de l'année dernière Albert Tamm n'a pas connu un week-end idéal pour son retour et qu'il n'a pas été très content de ses 4e, 5e et 5e places, il n'est «que» 3e au Championnat, mais son retard sur Longhitano n'est que de 13 points. Tout est donc encore possible à Wohlen, y compris pour Nicola Mateo Frigg. Avec trois deuxièmes places, le pilote de l'équipe UBIQ Racing est parvenu à faire oublier son «week-end catastrophe» de 7 Laghi. Avec 29 points de retard sur les leaders, il est lui aussi bien armé pour affronter la course de Wohlen.
Il est rare qu'il y ait trois «grands chelems» le même week-end. Mais Lyon Mathur (Innovate Competition) a également réalisé l'exploit d'obtenir 75 points. Comme Bättig et Buhofer, il a lui aussi «tourné en rond» autour de la concurrence chez les OK Seniors . Mathur, déjà champion chez les seniors en 2022, a pris la tête du Championnat grâce à ce coup de maître. Le deuxième titre de champion suisse n’est certes de loin pas encore dans la poche, mais la performance sans faille de l'Argovien n'est pas passée inaperçue à Levier auprès de son coéquipier et de Jérôme Huber, jusqu'alors leader. Le Zurichois avait encore monté des pneus pluie neufs en finale, mais il s'est cassé les dents derrière le routinier Patrick Näscher (MH Racing). Avec ses 5e, 2e et 3e places, Huber a perdu 26 points contre Mathur. Avant Wohlen, il a désormais 20 points de retard sur son compagnon d'écurie. On peut exclure que d’autres concurrents plus loin derrière puissent le menacer. Le champion de l'année On peut en revanche exclure que des problèmes surgissent plus loin derrière. Le champion de l'année dernière, Pascal von Allmen, de l'équipe de Max Busslinger, n'a pas vraiment réussi son week-end en terminant 7e, 5e et 9e. Matt Corbi, qui avait encore survolé la dernière édition de 7 Laghi, a lui aussi été contraint de se contenter cette fois-ci de piètres résultats (après une panne de moteur).
Le X30 Challenge Switzerland s'annonce également passionnant. Le leader Tiziano Kuznini (Innovate Competition) n'a pas réussi à profiter d'une avance de 52 points. Bien au contraire, son rival Samuel Ifrid (UBIQ Racing) est revenu à 26 points de Kuznini en se classant 2e, 2e et 3e. Ce dernier n'a pas réussi à trouver son rythme sous la pluie, il a même été dégommé lors de la deuxième manche et a fait un tête-à-queue en finale. «Les choses ne peuvent pas toujours bien se passer», a déclaré Kuznini. «Mais j'ai toujours une longueur d'avance.» En X30, l'homme du jour a été le Neuchâtelois Valentin Senes. Le pilote de l'équipe LKM a occupé la pole position pour la première fois du Championnat suisse, mais il a fait une tête à queue dès le premier virage. Partant de tout en arrière, il a entamé une course de rattrapage sans précédent: en dépit d'une pénalité pour spoiler, Senes a encore terminé huitième (sur 28)! Lors de la deuxième course, il n'a plus rien lâché, a gagné de manière souveraine et a également été impossible à rattraper en finale. «Nous étions déjà dans le top 3 le samedi sur la partie sèche», explique Senes. «J'avais donc déjà un bon sentiment. Et sous la pluie, ça s'est encore mieux passé.» La performance de Julian Brupbacher (Spirit), qui a remporté la première manche et s'est ensuite classé respectivement troisième et deuxième, est également remarquable. D'autres pilotes ont également fait preuve de qualités sous la pluie. C'est le cas de Tristan Zloczower (Spirit), qui s'est classé troisième lors de la première série et a manqué de peu le podium en finale. Son coéquipier Marlon Bayer a lui aussi réalisé de belles courses et a franchi la ligne d'arrivée aux 4e, 4e et 5e rangs.
Après le départ du Champion de l'année dernière Ethan Frigomosca, l'issue du Championnat dans la catégorie KZ2 (karts à commande manuelle) est une pure affaire de famille. Le Champion 2024 se nommera soit Jean Luyet, soit Samuel Luyet (tous deux de l'équipe Saeba). Le premier a remporté les deux manches préliminaires, Samuel la finale. Au Championnat, Jean mène avec 260 points devant Samuel avec 226. A Wohlen, il y aura donc des festivités valaisannes. Les fans qui n'ont pas fait le déplacement à Levier y rattraperont ce qu'ils ont manqué ce week-end à cause du temps maussade: une fête à la FC Sion... Derrière les deux Luyet, un autre pilote a roulé comme un fou à Levier: Tobias Widmer. Le jeune pilote de 34 ans originaire de Rudolfstetten a réalisé une excellente performance sur la piste mouillée et s'est assuré la troisième place lors des deux manches préliminaires. Il aurait aimé obtenir cette même place en finale, mais «le moteur m'a laissé tomber alors que nous étions en route pour le podium», explique Widmer. La troisième place est donc revenue à Evan Vantaggiato, devant Kai Perner et Remo Largo.
La Swiss Histo Kart Cup, qui a disputé sa deuxième course à Levier, sera également passionnante. Le concours d'égalité, auquel les karts des années 1956 à 1999 peuvent participer, tiendra également sa finale le 21 septembre à Wohlen. Thomas Glauser est en tête (15 points) devant Franco Doria (24) et Florent Abazi (29).
Pour Nico Müller, Noël a déjà eu lieu en août! Le Bernois de 32 ans a signé un contrat de pilote d'usine Porsche. Müller déclare: «Un rêve d'enfant se réalise!»
Nico Müller a un nouvel employeur. L'ancien pilote DTM rejoint Porsche et devient pilote d'usine. En tant que tel, Müller prendra le départ pour Andretti Formula E lors de la onzième saison à venir du championnat du monde ABB FIA de Formule E. Porsche élargit ainsi son programme dans le championnat du monde électrique et étend son support client. Müller rejoint trois des derniers pilotes les plus performants du peloton: son nouveau coéquipier et champion du monde 2023 Jake Dennis, ainsi que Pascal Wehrlein, actuel champion du monde, et António Félix da Costa, le pilote le plus victorieux de la saison écoulée (tous deux de l'équipe d'usine TAG Heuer Porsche Formel-E). «Être pilote d'usine Porsche est pour moi un rêve d'enfant qui se réalise», déclare Müller. «Lorsque je suis entré en contact avec Porsche pour la première fois, j'ai tout de suite compris que c'était quelque chose de très spécial. En tant que pilote de course, Porsche est la marque que l'on admire. Pouvoir maintenant représenter Porsche est un grand honneur qui me remplit d'une grande fierté.»
La question si Müller participera à d'autres courses ou championnats pour Porsche en plus de son engagement en Formule E reste ouverte. Avec son expérience, il s'impose définitivement pour des engagements dans le WEC. Alors que Müller a déjà commencé à travailler pour Andretti Motorsport, il va parallèlement terminer son programme avec Peugeot dans le championnat d'endurance. Trois courses sont encore prévues: Austin (1.9.), Fuji (15.9.) et Sakhir (2.11.).La nouvelle saison de Formule E débutera pour Müller le 7 décembre à São Paulo.
Du 29 août au 1er septembre 2024, la célèbre course de côte Arosa ClassicCar fêtera sa 20e édition. Les passionnés de sport automobile peuvent se réjouir d'un nom en particulier: Walter Röhrl.
Nous reviendrons ici sur la 20e édition de l'Arosa ClassicCar, sans doute la course de côte historique la plus importante de Suisse, au cours de la semaine précédant l'événement. Mais nous pouvons déjà en dire autant: Pour les passionnés de sport automobile, le voyage à Arosa vaut la peine rien que pour un nom – Walter Röhrl. La légende allemande du rallye, connue pour son incroyable précision et ses innombrables victoires en championnat du monde des rallyes, incarne mieux que quiconque l'esprit du sport automobile et se rendra à l'Arosa ClassicCar en tant qu'ambassadeur de Porsche.
Vous trouverez de plus amples informations sur www.arosaclassiccar.ch
Après trois courses en Italie, le Championnat suisse de karting autobau 2024 se poursuivra à Levier, en France. Le suspense ne manquera certainement pas. Ce n'est en effet que dans une discipline qu'une décision pourrait déjà être prise avant la finale à Wohlen.
Le Championnat suisse de karting autobau 2024 entre dans sa phase décisive. La quatrième manche de la saison de cette année aura lieu ce week-end à Levier, en France, non loin de Pontarlier. 90 participants et participantes y sont inscrits. (Presque) toute la crème de la crème sera au départ sur le circuit de l'Enclos le 18 août.
Il est difficile de prédire si les dés seront déjà jetés dans l'une ou l'autre catégorie. Tiziano Kuznini de l'équipe Innovate Competition part avec la plus grande avance. Le leader du X30 Challenge Switzerland compte 51 points d'avance sur son dauphin Gabriel Volpe (Team Saeba), qui n'est pas présent à Levier, et 52 points sur Samuel Ifrid (UBIQ). Mais pour rafler la mise, le Lucernois, qui fêtera ses 15 ans à la fin du mois, devrait porter son avance à au moins 75 points. Va-t-il y parvenir? Ifrid fera tout pour empêcher que cela ne se produise. La probabilité que Julian Brupbacher (Spirit Racing) et Diego Gama (UBIQ), qui occupent respectivement la quatrième et la cinquième place, se mêlent encore à la lutte pour le titre lors des deux courses restantes est plutôt improbable.
Dans la catégorie KZ2 des karts à vitesses variables, le leader Jean Luyet (Team Saeba, 193 points) a également pris une bonne avance avec 34 points. Pour boucler la boucle dès Levier, il devra distancer nettement son frère Samuel. Ce sera une mission très difficile, voire impossible dans des circonstances normales, car ces deux-là ont quasiment la même vitesse. Dans la lutte pour le titre, un pilote s'est retiré: Ethan Frigomosca de l'équipe Gerber Corse ne terminera pas la saison. Le pilote de Locarno, âgé de 23 ans et champion suisse de karting à vitesses variables l'année dernière, a accepté une offre de Renda Motorsport et se concentrera sur les courses en Italie pour le reste de la saison. Avec le retrait de «Frigo», à qui nous souhaitons beaucoup de succès dans cette aventure, Kevin Wälti (127 points, Swiss Hutless) et Paolo Castagnetti (112, DPR) progressent automatiquement dans la lutte pour les places de podium. La performance de Yan Rothen est attendue avec impatience. Le romand fera ses débuts en KZ2 avec Spirit Racing à Levier.
Abordons maintenant les catégories où une décision sera très probablement reportée à la finale de Wohlen du 21 septembre. Il y a pour commencer les plus jeunes, les Super Minis. On y assistera probablement à une lutte à six, le revenant Albert Tamm, absent récemment à 7 Laghi, devant rattraper un retard de onze points sur Aurelio Longhitano (Spirit). Le troisième, avec 20 points de retard, est Diar Islami de l'équipe Wirei Racing. En l'absence de Tamm, Islami a récemment remporté sa première victoire finale à Pavie et est par conséquent avide de nouveaux classements au sommet. Orlano Rovelli (31 points de retard, Team Rovelli), Aron Buhofer (38, Spirit) et Nicola Mateo Frigg (39, UBIQ) sont également très proches des leaders. C'est surtout ce dernier qui va tout donner à Levier. Le Zurichois a récemment rencontré des problèmes de moteur aux 7 Laghi, où il a été battu à plate couture.
La situation de départ est également captivante chez les OK Seniors. Après trois des cinq courses, deux pilotes de l'équipe Innovate Competition, Jérôme Huber et Lyon Mathur, se trouvent en tête, l'avance de Huber n'étant que de six points. Pascal von Allmen, de l'équipe Max Busslinger Motorsport, se tient en embuscade avec 13 points en moins. Le vétéran n'a pas encore réalisé un week-end parfait cette saison et n'a fêté qu'une seule victoire de manche. Le fait qu'il soit néanmoins proche du duo de tête témoigne de sa classe. L'année dernière, il avait remporté les trois courses à Levier. S'il y arrive à nouveau, Wohlen deviendra une course extrêmement passionnante chez les seniors. Il ne faudrait pas faire une croix sur le collègue de marque d'Allmen, Levi Arn (44 points de retard) et Samuel Schär (45, UBIQ). On aimerait aussi que Neil Russell (61 ans, KartBox.ch) connaisse enfin un week-end sans faille. Matt Corbi pourrait bien jouer les trouble-fête, comme il l'a fait récemment à 7 Laghi. Le Jurassien a récemment réalisé un «grand chelem» (pole position, trois victoires de manche et meilleur tour en course) et devrait à nouveau chauffer la concurrence à blanc à Levier.
Last but not least, la lutte sera également serrée chez les OK Juniors. La leader du classement général Chiara Bättig (KartBox.ch) subit de plus en plus la pression de Dan Allemann (Spirit) depuis quelques courses. Certes, 23 points d'avance constituent une belle marge pour la jeune Zurichoise, mais cela suffira-t-il? Derrière le duo de tête, Georgiy Zasov (58 points de retard, MH Racing) et Arnaud Voutat (67, Spirit) peuvent également croire en leurs chances. Au cas où ils ne pourraient plus prétendre au titre, une place sur le podium serait l'objectif ultime.
Pour la première fois cette année, la Swiss Histo Kart Cup prendra également le départ dans le cadre du Championnat suisse de karting autobau. Onze pilotes y sont inscrits. Les courses se déroulent avec des karts des années 1956-1999, le classement au SHKC ne jouant aucun rôle décisif. Le but est d'effectuer des tours de piste réguliers. Lors de l'ouverture de la saison, c'est surtout un pilote qui y est parvenu: Thomas Glauser. Il est en tête du championnat, qui disputera sa finale de saison à Wohlen le 21 septembre dans le cadre du CSK.
À propos du parcours: Le circuit de Levier mesure 1176 mètres. De nombreux virages à droite et une légère pente alternent avec de courtes lignes droites. Une bonne possibilité de dépassement se présente à la fin de la ligne droite de départ et d'arrivée ainsi que dans l'infield (virage 3).
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur https://motorsport.ch/de/karts.... Le chronométrage et le livetiming seront assurés à Levier par www.savoiechrono.com.
Horaire Levier
Samedi 17 août 2024
08.00-18.00 h Entraînement libre selon l'horaire exploitant du circuit
Dimanche 18 août 2024
08.00-09.10 heures, entraînement officiel
09.15-10.10 heures, essais chronométrés de 6 minutes par catégorie
10.10-12.00 heures, course 1
12.00-13.00 heures, pause de midi
13.00-14.50 heures, course 2
15.00-17.15 heures, courses finales
env. 18.00 heures, remise des prix (toutes catégories)
La 79e édition de la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers se déroulera ce week-end. 195 pilotes se sont inscrits, soit 50 de plus que l'année dernière!
Fin de la pause estivale! La deuxième partie de la saison du Championnat suisse de la montagne 2024 débutera ce week-end avec au programme la course classique de St-Ursanne aux Rangiers. La seule course de côte suisse ayant le statut de Championnat d'Europe en est déjà à sa 79e édition. L'événement est donc empreint d'histoire, puisqu'il a été organisé pour la première fois en 1926; mais à l'époque, il reliait encore Develier aux Rangiers. Pour l'édition 2024, 195 pilotes femmes et hommes se sont inscrits, soit 50 de plus qu'il y a un an!
Le groupe de départ des participants aux Championnats d'Europe est composé de tous les grands noms de la discipline. On retrouve notamment le top 3 des «voitures de tourisme» avec le Croate Matija Jurisic (Peugeot 308, 175 points), l'Italien «O'Play» (Mitsubishi Lancer Evo, 168) et le Français Nicolas Werver (Porsche 997 GT3R, 158), ainsi que le top 3 des voitures de course avec le Français Geoffrey Schatz (Nova Proto NP01, 175 points), l'Italien Christian Merli (Osella FA30, 150) et l'Allemand Alexander Hin (Osella FA30, 133).
Dans la lutte pour la victoire au championnat suisse, Robin Faustini fait figure de favori sur son Nova-Emap NP01. Le Suhrois de 26 ans a remporté les trois courses précédentes (Hemberg, La Roche, Reitnau) et a été l'un des pilotes les plus rapides du pays dernièrement à la course de côte d'Osnabrück (D). Une victoire aux Rangiers manque encore au palmarès de l'ambitieux Argovien. Parmi les plus grands concurrents de Faustini, citons (du point de vue suisse) Joël Volluz sur son Osella FA30 et Thomas Amweg sur sa Nova Proto Helftec NP01. Amweg est deuxième au classement général avec 26 points de retard. Mais le collègue cantonal de Faustini préfère délibérément ne pas trop se mouiller. Amweg participe pour la première fois aux Rangiers. «Je n'ai pas de grandes ambitions», déclare le vainqueur du Gurnigel en 2019, «mais une grande dose de respect. J'ai parcouru une nouvelle fois le parcours avec mon père. C'est un parcours audacieux. C'est pourquoi il s'agit en premier lieu pour moi de découvrir le parcours et de profiter ensuite en 2025 de ce que j'ai appris. Ce serait dommage si quelque chose se passait maintenant. J'aimerais encore attaquer à Oberhallau, au Gurnigel et aux Paccots. Mes chances y sont définitivement meilleures.»
La troisième place du classement général revient à Joël Burgermeister avant Les Rangiers. Le pilote de Suisse orientale a jusqu'ici réalisé des performances sensationnelles avec sa Tatuus Formule 4 et entend bien sûr continuer à défendre cette troisième place. Derrière Burgermeister, Michel Zemp se tient en embuscade sur sa Norma M20FC. Zemp a déjà annoncé avant le début de la saison que la course des Rangiers serait pour lui une rude épreuve. En termes de performances, il est bien sûr désavantagé par rapport à Faustini & Co. sur le parcours rapide du Jura. «C'est surtout dans les lignes droites que je vais le ressentir.»
Lionel Ryter ne sera pas au départ. Le Valaisan, qui occupe la 5e place, a été victime d'une panne de moteur à Osnabrück, mais n'aurait de toute façon pas pris le départ aux Rangiers. «Une vis s'est logée à l'intérieur du moteur et a provoqué des dégâts assez importants», raconte Ryter. «J'attends actuellement des pièces de rechange, mais j'espère que tout ira bien pour le départ à Oberhallau. En parallèle, nous réparons encore un moteur d'origine.»
Chez les voitures de tourisme, Roger Schnellmann est le grand favori sur sa Mitsubishi Evo 8. Pour prendre la mesure de la situation, le Wangenois rencontrera une fois de plus son ancien collègue de marque Ronnie Bratschi. L'Uranais, qui court depuis l'année dernière sous licence tchèque, fournira à Schnellmann une comparaison intéressante. Derrière le leader du Championnat suisse des voitures de tourisme, les deux pilotes Porsche Bruno Sawatzki et Frédéric Neff devraient s'aligner aux Rangiers.
A propos du parcours: Le circuit de St-Ursanne aux Rangiers mesure 5,180 kilomètres. Le dénivelé est de 350 mètres. La pente moyenne est de 6,8 pour cent. Le record absolu du parcours est détenu par Christian Merli en 1:39,201 min (= 188,0 km/h) en 2022. Le vainqueur record de la course de côte St.Ursanne – Les Rangiers est Simone Faggioli avec neuf victoires au classement général – devant Fredy Amweg (7), Marcel Tarres (6), Lionel Régal (5) et Jo Siffert (4). Parmi les pilotes suisses actuellement au départ, Roland Bossy est le plus performant avec deux victoires. Pour des raisons bien connues, Marcel Steiner (également deux victoires) ne sera pas de la partie cette fois-ci.
Les courses d'entraînement auront lieu le samedi 17 août à partir de 7h00 (1re manche), de 10h30 (2e manche) et de 15h30 (3e manche). Le dimanche 18 août, la première manche de course débutera à 7h00. Le deuxième heat se déroulera à partir de 13h00. Les temps des deux manches seront additionnés. Le billet coûte 20 francs (ou euros) le samedi et 25 francs (ou euros) le dimanche. Un billet d'entrée pour le week-end est disponible au prix de 30 francs (ou euros). L'entrée sera gratuite pour les moins de 16 ans. Les membres du TCS bénéficieront de réductions sur présentation de leur carte de membre.
Vous trouverez plus d'informations sur la course de côte de St-Ursanne aux Rangiers en cliquant sur ce lien. La liste de départ 2024 est jointe à cette news.
Dates du Championnat suisse de la montagne 2024
8/9 juin, Hemberg
15/16 juin, La Roche - La Berra
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne - Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
Au cours d'un week-end de course relativement calme, quelques Suisses se sont tout de même classés parmi les meilleurs – parmi eux : Julien Apothéloz, Mike Müller et Axel Gnos.
Le Zurichois Julien Apothéloz a vécu des montagnes russes d'émotions ce week-end lors de la troisième course de l'ADAC Prototype Cup Germany à Hockenheim. Samedi et dimanche matin, le pilote de 23 ans de l'équipe Mücke Motorsport s'est assuré avec brio ses deux premières victoires de la saison. L'après-midi, Apothéloz, quatrième, est sorti de la route avec sa Duqueine dans le virage d'arrivée, déclenchant ainsi un drapeau rouge. Au championnat, Apothéloz occupe la deuxième place à deux courses de la fin de la saison. Son retard est de 27 points. Le pilote LMP3 n'a pas de repos. Dès le week-end prochain, les deux prochaines courses de classement sont à l'ordre du jour dans le cadre du programme DTM. Elles se dérouleront au Nürburgring.
L'ADAC Junior-Cup a également effectué sa troisième manche à Hockenheim. Là aussi, c'est un Suisse, Mike Müller, qui occupe la deuxième place du classement général. Le Bernois avait obtenu deux deuxièmes places à Hockenheim et se trouve à 37 points du leader du championnat. Contrairement à Apothéloz, il a encore trois courses (Spa, Assen et Nürburgring) devant lui.
Axel Gnos a également fêté un autre triomphe en LMP3. Le jeune homme de 21 ans, leader de l'Ultimate Cup Series, a remporté les 3 heures de Goiania lors d'un passage au Brésil.
La quatrième manche du Championnat suisse de karting autobau aura lieu le 18 août à Levier. Ceux qui ne sont pas encore inscrits peuvent le faire jusqu'à ce dimanche 11 août à minuit (!). Il suffit de se rendre sur www.go4race.ch et de s'inscrire!
Les courses se déroulent – comme d'habitude – dans cinq catégories:
Super Mini: pour les pilotes de 8 à 12 ans
OK Junior: pour les pilotes de 12 à 15 ans
X30 Challenge Switzerland: pour les pilotes d'au moins 14 ans.
OK Senior: pour les pilotes d'au moins 14 ans
KZ2: pour les pilotes d'au moins 15 ans.
Nous nous réjouissons de voir des courses passionnantes à Levier!
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 3: Max Busslinger, le chef de team qui affronta jadis Senna.
Max Busslinger n’évoque pas souvent son passé. Mais lorsqu'il se met à en parler, certaines anecdotes font dresser l'oreille. Le citoyen de Baden est devenu champion d'Europe par équipes en 1979 avec Paul Güdel et Marcel Gysin. Il a également décroché le bronze aux championnats du monde de karting de 1992, à Ugento (I). Enfin, il a lui-même frappé à la porte de la F1 et croisé jadis la route du regretté Ayrton Senna. Mais commençons par le commencement.
La carrière sportive de Max Busslinger a débuté il y a plus de 50 ans. En 1972, quand son frère Karl a acheté un kart, qu’il lui a servi de mécanicien et qu'il a pu piloter lui-même de temps en temps à titre de «remerciement». À partir de 1975, Max prend régulièrement le volant. D'abord avec l'ancien matériel de son frère, puis en tant que pilote de catégorie A, toujours soutenu par l'institution du circuit de karting de Wohlen, «Seppi» Koch. En 1978, Busslinger se classe 2e à Jesolo (I), lors d'un événement comparable au championnat du monde, derrière Terry Fullerton. Fullerton? Première sonnerie. L’Anglais fut bien champion du monde de karting en 1973! Mais Busslinger fut surtout le coéquipier dont Senna dira plus tard qu'il était son plus grand adversaire. En 1979, il remporta le titre de champion d'Europe de karting par équipes mentionné précédemment, avant de se lancer dans la course automobile, en 1980.
Max a obtenu sa licence de pilote à 23 ans, à la Jim Russell Racing School de Snetterton (GB). À l'époque, pour gravir les échelons, il fallait courir dans la mère-patrie du sport automobile. Ce fut également le cas de Busslinger qui, à partir de 1981, courait en Formule Ford pour l'équipe de Rushen Green, aux côtés de Tommy Byrne. Rushen Green? Cela vous dit aussi quelque chose? C'était bien le team pour lequel courait Senna! Et Tommy Byrne? Oui, c'est cet Irlandais fou qui fit une brève apparition en F1 et fit ensuite les grands titres des journaux avec son livre, «Crashed and Byrned».
En 1982, Busslinger aurait également pu courir en Formule Ford 2000 pour Rushen Green. Son coéquipier aurait alors été Ayrton Senna. Aurait été..., car Max avait une autre offre. «Rushen Green me demandait 1400 livres par course», se souvient-il. «Ça ne représenterait pas grand-chose aujourd'hui, mais c'était une somme considérable à l’époque. Quand Bob Salisbury, un autre chef de team, est venu me faire une offre de 1000 livres par course, j'ai accepté. A posteriori, ce fut évidemment une erreur. Senna a remporté le titre en 1982 avec Rushen Green et fait tellement pour le développement que même son coéquipier Kenny Andrews, que je battais régulièrement l'année précédente, avait terminé 3e au classement général.»
En 1983, Busslinger passe en championnat d'Europe de Formule 3 chez Eddie Jordan! Une fois de plus, il roule aux côtés de Byrne. Et à nouveau (ou comme toujours), l'argent est rare. Toujours est-il que Busslinger marque un point en se classant 6e (et seul Suisse) lors de la course disputée sur le circuit français de La Châtre. Et ce, face à de nombreux adversaires qui se retrouveront plus tard dans la catégorie reine. Busslinger reçoit même une offre pour courir gratuitement en F3. Le futur chef technique de Jordan, Gary Anderson, lui offre un volant, mais il décline la proposition: «La deuxième erreur de ma carrière!» La même année, Max effectue également un «test» avec Maurer Motorsport au Castellet, aux côtés de Stefan Bellof. Il peut faire 15 tours, mais à la fin, il lui manque 1,5 s sur Alessandro Nannini, passé plus tard à la F1.
En 1984, l'Argovien passe à la Formule 2. Il court dans l'équipe d'Arturo Merzario, autre légende du sport automobile international. Il y fait ses débuts sur l’étroit circuit routier de Pau, ce qui n’est pas facile. Sa 10e place lui vaudrait aujourd’hui un point, mais à l'époque, il n'obtient rien. Max ne se décourage pas pour autant et passe l’année suivante à la Formule 3000, la série qui succède à la Formule 2. Il dispute deux courses, à Zeltweg et à Zandvoort, pour l'équipe Corbari Italia. Ensuite, la coupe est pleine.
Deux « opportunités» se sont encore présentées entre-temps. À l'occasion d'un séjour en Angleterre, Busslinger s'était rendu à Silverstone. Le team de F1 de RAM, l'écurie de John Macdonald, y effectuait des essais. Comme les responsables connaissaient l’Argovien, ils lui proposèrent spontanément de faire quelques tours d'essai. Cela ne déboucha pas sur un contrat de Formule 1, mais Max se souvient encore avec plaisir de ce jour: «Une fois dans ma vie, ressentir cette puissance brute du turbo, c'était tout simplement génial!» Fin 1985, une offre de Toyota pour le championnat du monde des voitures de sport lui parvient: « Mais cela ne m'a pas intéressé.»
En 1987, Busslinger est retourné à ses racines et a remporté six titres nationaux avec quatre châssis différents: un avec PCR, un avec Merlin, un avec Birel et trois avec Swiss Hutless. Il termina 3e aux championnats du monde d'Ugento en 1992 et 5e à Hong Kong en 1989. «J'ai couru jusqu'en 1995», confie-t-il. Et à 38 ans, j'ai mis un terme à ma carrière. L'année dernière, j'ai gagné neuf manches sur dix et terminé une fois 2e. Ma course d'adieu, à São Paulo, est mon meilleur souvenir.»
En 1997, Max Busslinger entame la quatrième phase de sa carrière. En tant que chef d'équipe, d'abord pour Swiss Hutless, puis pour Birel. Depuis lors, il a déjà transmis son savoir-faire et son expérience à de nombreux pilotes. Il se réjouit particulièrement d'un titre obtenu avec un pilote que personne d'autre n'avait pris en compte. « C'est un sentiment extraordinaire que de transformer un inconnu en champion», explique Busslinger. Mais pour cet homme âgé aujourd'hui de 66 ans, le caractère est aussi important. «Le plus ancien chef d'équipe du paddock suisse de karting, qui a remporté le titre chez les seniors en 2023 avec Pascal von Allmen, estime que les choses peuvent parfois aller de travers, mais que l'alchimie doit fonctionner.
Revenons à Senna : l'auteur de ces lignes n'est pas le seul à l'admirer encore aujourd'hui, Busslinger est resté un fan du Brésilien disparu il y a 30 ans. «Je me souviens encore de notre dernière rencontre lors de la course de karting de Paris-Bercy, en 1993», raconte Max. «Senna disputait alors une course de célébrités contre Alain Prost et consorts. Quand il m'a repéré au milieu des autres pilotes de karting, il s'est approché de moi, m'a serré la main et m'a dit: «Hello Max, how are you?» Je n’y croyais pas, mais il était comme cela. Il avait une mémoire incroyable et se souvenait de détails que d’autres ne remarquaient souvent même pas. Je n'oublierai jamais que je l'ai félicité pour son contrat avec Williams. Moins de cinq mois plus tard, il perdait la vie!»
C'est désormais officiel: le champion en titre des voitures de course de montagne, Marcel Steiner (49 ans), ne roulera plus pour LobArt. La collaboration est terminée, Steiner cherche des alternatives pour 2025.
Mieux vaut une fin avec horreur qu'une horreur sans fin! On ne pourrait pas mieux décrire l'état d'esprit de Marcel Steiner en 2024. Le champion en titre des voitures de course de montagne aurait trop aimé courir cette année aussi. Mais la défense de son titre en 2024 ne se fera définitivement pas, pas plus qu'un retour aux Rangiers le week-end suivant. En effet, Steiner a annoncé sur son site Internet que la collaboration avec le constructeur italien de voitures de course LobArt était terminée. «En raison des nombreuses divergences d'opinion entre l'équipe Steiner Motorsport et E.G.S. LobArt, nous ne voyons plus la possibilité de poursuivre cette collaboration avec succès. Pour cette raison, nous ne participerons plus à des courses avec la LobArt.»
Tout avait pourtant commencé de manière prometteuse. Début avril, le LobArt, entièrement remanié sur le plan aérodynamique, a été présenté au public à Turin. «Je n'ai jamais eu autant de réactions sur les médias sociaux qu'à ce moment-là», se souvient Steiner. Mais l'euphorie est vite retombée. Deux jours seulement après la présentation, «les premiers points faibles sont apparus lors du test à Bresse», dit Steiner.
Dans les semaines qui ont précédé la course de Rechberg, la première utilisation de la LobArt modifiée, l'équipe de Steiner a investi beaucoup de temps et d'efforts dans d'éventuelles améliorations. Mais ces investissements n'ont pas porté leurs fruits. «Lors des premières courses en montagne, les déficits aérodynamiques du nouveau package sont apparus de manière dramatique», estime Steiner. «Le comportement de conduite était imprévisible et il en résultait un retard important dans le temps. Cela a généré les premières tensions entre Steiner Motorsport et LobArt.»
Steiner continue: «Dans les semaines qui ont suivi, des discussions enflammées ont eu lieu (...) afin de définir les prochaines étapes. Avec beaucoup d'engagement, nous avons reconstruit le LobArt pour qu'il retrouve son niveau de succès de 2023, afin de pouvoir participer aux premières courses du championnat suisse de la montagne. Malheureusement, lors de la course de Hemberg, nous avons été rattrapés par un problème d'environnement moteur qui n'a toujours pas été définitivement résolu.»
Comme la LobArt devait déjà retourner au quartier général à Turin fin juin pour une présentation, il a été décidé de renoncer à la course de La Roche-La Berra. De ladite présentation, la voiture n'est pas revenue. «Nous avions auparavant démonté le moteur et les unités de contrôle», explique Steiner, «car ces composants nous appartiennent. La voiture est restée en Italie. On nous a dit qu'un dommage avait été constaté sur le châssis et que la voiture n'était ainsi plus assez sûre pour les courses de montagne.»
Et qu'en est-il de l'avenir de Marcel et de Steiner Motorsport? «Nous cherchons une nouvelle solution et nous espérons revenir en 2025 avec une nouvelle force», déclare le sextuple champion suisse, combatif. Dans dix jours, lors de la quatrième manche du Championnat suisse aux Rangiers, Steiner ne roulera pas, mais sera tout de même présent sur place. «Je ne vais pas laisser passer cette course, même si cela fait un peu mal de ne pas pouvoir rouler soi-même.»
Le week-end dernier, les podiums suisses n'ont pas été décrochés à Elkhart Lake (USA) comme espéré, mais à Most et sur la Nordschleife.
Pour Louis Delétraz, la septième course du championnat IMSA de cette année à Elkhart Lake/Wisconsin ne s'est pas déroulée comme souhaité. Parti en deuxième position sur la grille de départ, Jordan Taylor, le coéquipier de Delétraz chez Acura, a chuté à la neuvième place. Mais les choses se sont encore aggravées. Lorsque le Genevois a pris le volant, il a écopé de deux pénalités, d'abord pour un contact, puis pour une erreur d'équipe. Au final, Déletaz a tout de même réussi à se classer huitième. Au championnat, le lauréat de l'ASS Award 2023 a perdu une position et est désormais cinquième. Philip Ellis a terminé la course en GTD à la quatrième place et le Zougois reste le leader du championnat avec quatre victoires dans sa catégorie.
Des places de podium suisses ont été obtenues à Most (CZ) lors de la quatrième rencontre de la F4 CEZ. Les deux équipes suisses, Jenzer Motorsport et Maffi Racing, ont chacune remporté une victoire. Au championnat, le pilote Jenzer, l'Autrichien Oscar Wurz, reste en tête de manière souveraine.
Les pilotes suisses se sont également illustrés lors de la NLS sur la Nordschleife. Alex Fontana s'est classé 13e au classement général (et 2e dans la catégorie SP9 ProAM) pour sa première participation sur une Audi R8 LMS GT3 Evo 2, tandis qu'Armando et Dario Stanco ont remporté une victoire de classe en TCR sur une Cupra TCR. Marc Schöni (Porsche 718 Cayman GT4 CS, 3e AT), Martin Kroll (Hofor Racing-BMW M2 CS Racing, 1re BMW M2 CS) et Michael Kroll (Hofor Racing-BMW M3 E46, 1re H4) se sont également classés parmi les meilleurs.
Pour le pilote OK junior Dan Allemann, la saison de la FIA Karting Trophy Academy s'est terminée par une victoire en Suède. Au classement général du championnat il est devenu deuxième.
Dan Allemann occupe la deuxième place du Championnat suisse de karting autobau chez les OK junior, à 23 points derrière la leader Chiara Bättig. Il reste encore deux courses à disputer. Le titre est donc encore possible pour Allemann. L’ancien champion Super Mini a également marqué les esprits au niveau international. A Kristianstad (S), le jeune pilote qui fêtera ses 13 ans en novembre a remporté la dernière course de la FIA Karting Trophy Academy 2024. Allemann s'est assuré la pole position et a pris le large de manière souveraine sur le mouillé. Avec les 75 points maximum qu'il était possible de gagner en Suède, Allemann a dépassé le deuxième du classement général lors de la dernière course et s'est ainsi assuré le titre de vice-champion derrière le Belge Gilles Hermann.
La course de côte d'Osnabrück attire chaque année plusieurs pilotes suisses de course de côte. Cette fois encore, une délégation suisse était sur place et a pu se réjouir de nombreux podiums de classe.
L'année dernière, seuls des Suisses étaient montés sur le podium de la course de côte d'Osnabrück. La délégation suisse n'a pas pu réitérer ce succès en 2024. Néanmoins, «nos » pilotes invités se sont très bien débrouillés cette fois encore. Le meilleur Suisse (encore troisième l'année dernière) a été Robin Faustini, qui s'est classé quatrième. 128 millièmes de seconde ont finalement manqué au pilote argovien de Nova-Turbo pour obtenir la troisième place au classement final. La quatrième et dernière manche de Faustini a certes été la plus rapide, mais le Suisse le plus rapide parmi les 150 pilotes de 13 nations s'est plaint à la fin d'une perte de puissance. Joël Volluz s'est classé 7e au classement général. Le Valaisan a ainsi terminé troisième des voitures de course du groupe E2-SS jusqu'à 3000 cm3 sur son Osella FA30.
Michel Zemp s'est également classé dans le top 10. Le pilote de Langenthal n'a dû s'avouer vaincu que par l'excellent Christoph Lampert sur le «Uphöfner Berg» dans sa classe, la E2-SC jusqu'à 2000 cm3, et était donc satisfait de sa deuxième place. Simon Hugentobler s'est classé 12e en SCRATCH, une place devant le Français Sébastien Petit, au volant de l'Osella FA30.
La victoire au classement général de la 56e édition de l'Int. Osnabrücker Bergrennens a été remportée par le Slovène Patrik Zajelsnik. Geoffrey Schatz a terminé deuxième. Lors de sa dernière tentative pour rattraper Zajelsnik, le Français a jeté sa Nova Proto dans un fossé protégé par des piles de pneus. La troisième place est revenue à l'Allemand Alexander Hin. Le favori Christian Merli a dû enterrer ses chances après un tête-à-queue (avec impact) dans la troisième manche.
Chez les voitures de course de deux litres, le meilleur Suisse a été Victor Darbellay sur sa Renault Formule Tatuus, qui a terminé quatrième de sa catégorie. Son collègue valaisan Lionel Ryter a dû abandonner à cause d’une moteur cassée après une manche où il a été chronométré avec le deuxième meilleur temps. Comme on pouvait s'y attendre, la victoire dans la catégorie des voitures de tourisme a été remportée par Ronnie Bratschi, qui roule pour la République tchèque, sur sa Mitsubishi Evo7. Frédéric Neff (Porsche GT2 R), qui participait à la même catégorie, a terminé quatrième dans le groupe de Bratschi.
Dans sa catégorie selon le facteur de performance, Stephan Burri (VW Scirocco) a conquis une bonne deuxième place derrière l'imbattable collègue de la marque Erwin Buck (D), et Jürg Ochsner (Opel Kadett) a pris la quatrième place. Pour Ferdi Waldvogel (BMW M3), la chasse aux temps de la course 3 s'est terminée au même endroit que Geoffrey Schatz. Kyrill Graf a également crashé sa BMW et «Speedmaster» a abandonné après deux manches en raison d'un embrayage défectueux. Enfin, Martin Bächler (VW Lupo), sixième de sa catégorie, a complété le bon bilan suisse dans le nord de l’Allemagne.
Vous trouverez les résultats complets d'Osnabrück en cliquant sur ce lien.
Infos: Peter Wyss
La quatrième manche du championnat suisse de karting autobau à Levier est imminente. Ceux qui ne sont pas encore inscrits peuvent le faire jusqu'au dimanche 11 août. Comme toujours, plus il y a de pilotes, plus les courses sont passionnantes !
Le 18 août, la quatrième manche du championnat suisse de karting autobau aura lieu sur le circuit de Levier à Septfontaine, en France. Ceux qui ne se sont pas encore inscrits peuvent le faire sur www.go4race.ch jusqu'au dimanche 11 août (24h00). Cela vaut la peine d'être présent. Le Championnat suisse de karting autobau offre non seulement des champs de course attrayants, mais le niveau élevé et les luttes de position passionnantes caractérisent le championnat depuis des années.
Les courses se déroulent – comme d'habitude – dans cinq catégories:
Super Mini: pour les pilotes de 8 à 12 ans
OK Junior: pour les pilotes de 12 à 15 ans
X30 Challenge Switzerland: pour les pilotes d'au moins 14 ans
OK Senior: pour les pilotes d'au moins 14 ans
KZ2: pour les pilotes d'au moins 15 ans.
Nous nous réjouissons de ton inscription! Pour toute question, n'hésite pas à nous contacter au 031 979 11 11 ou par e-mail à info@motorsport.ch
20 dames se sont inscrites à la Coupe des Dames 2024, une compétition inter-écoles organisée pour la première fois. A mi-parcours, Vanessa Zenklusen est en tête devant Tamara Schöpfer et Sabrina Fankhauser.
Cette année, Auto Sport Suisse organise pour la première fois une coupe des dames inter-compétition dans le domaine de la course automobile. Celle-ci s'adresse à toutes les dames (titulaires d'une licence de course suisse) qui participent à la course automobile au niveau national ou international. Afin de tenir compte du grand nombre de copilotes féminines en rallye, les copilotes féminines seront également prises en compte dans l'attribution des points.
Pour la première édition de 2024, 20 dames se sont inscrites (gratuitement) jusqu'à début mars. Comme les participantes proviennent des catégories les plus diverses, l'évaluation s'apparente à un travail de master. Afin que les dames (et leurs fans) sachent où elles en sont à mi-saison, Auto Sport Suisse, en particulièrement Sarah Hostettler, a calculé le classement intermédiaire. Si certaines pilotes ont encore zéro (ou peu) de points sur leur compte, c'est parce que toutes les participantes qui participent à des épreuves REGionales ou étrangères n'ont pas encore envoyé leurs résultats obtenus. Les résultats des pilotes (ou copilotes) qui participent à un championnat suisse (slalom, course de côte, rallye) ont été automatiquement saisis et crédités. Celles qui n'ont pas encore envoyé leurs résultats de courses REGionales ou internationales devraient donc le faire à l'occasion. La dernière date possible pour remettre les résultats est le 1er novembre 2024.
Cela nous amène au classement actuel – et celui-ci est (situation en juillet 2024) mené par Vanessa Zenklusen avec 162 points. Tamara Schöpfer est deuxième (152) et Sabrina Fankhauser est troisième (95). Parmi les autres pilotes du top 10, on trouve: 4. Franziska Maissen (75), 5. Ekaterina Lüscher (2), 6. Marylaure Udriot (61), 7. Johanna Aeberhardt (54), 8. Marion Tapparel (48), 9. Ludivine Théodoloz (47) et 10. Lisiane Zbinden (35).
Comme information: le Championnat suisse de karting autobau comporte depuis quatre ans un classement dames séparé.
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 2: One to watch – Matthias Bischofberger
Veni, vedi, vici! La célèbre expression de Jules César s’applique particulièrement bien à Matthias Bischofberger. Le jeune homme de 20 ans originaire de Wängi, dans le canton de Thurgovie, a fait forte impression lors de sa première saison en championnat suisse des slaloms, en 2023. Dès son entrée en scène, à Bière, il s’imposait en Interswiss dans la classe des plus de 2500 cm3, reléguant notamment le très expérimenté Christoph Zwahlen à une place d'honneur. Un peu plus tard, à Frauenfeld, Matthias Bischofsberger prouvait que le succès de Bière n'était pas dû au hasard. Là aussi, il pointait en tête de sa classe.
Cette année, l'électricien de réseau des Forces Motrices de Frauenfeld a repris les choses là où elles s'étaient arrêtées. Mais cette fois, lors de la course disputée fin avril dans son fief, il ne s’est plus contenté d’une victoire dans sa classe. Classé 4e au scratch sur l’Allmend, il était également le plus rapide dans le groupe des voitures fermées. Bischofberger, qui aime aussi rouler à la moto, ne jouit pas d’une longue expérience. Il a commencé le karting à 15 ans, mais le concède lui-même: «Je n'ai jamais fait partie des plus rapides dans ce domaine!» C'est lors d'une journée sur le circuit d’Hockenheim que son talent s’est éveillé. Au volant de la deuxième Porsche 997 GT3 Cup de son père Roland, le jeune Bischofberger réalisait aisément des chronos de 1:47 sur le circuit de grands prix.
«La concurrence nous a remarqués», se souvient Roland. «Car nous disposons d'un matériel solide, mais loin d'être exceptionnel.» Comment le jeune Bischofberger a-t-il pu signer aussi facilement et rapidement de tels chronos au volant d'une Porsche de 420 chevaux? La réponse est à nouveau donnée par son père: «Il accélère avec le pied droit et freine en même temps avec le gauche, ce qui maintient la stabilité de la voiture.»
Le fait d’avoir découvert le circuit d’Hockenheim sur un simulateur l'a certainement aidé. Mais Matthias peut aussi le faire sans simulation. L'année dernière, lorsqu'il roulait pour la première fois à Bière, son père lui a conseillé de parcourir les 4,1 kilomètres du tracé et ses 71 portes à vélo. Matthias n'y croyait pas trop, car il pleuvait et faisait trop froid. «Je me contente d'une visite préalable et d'un parcours d’essai», affirme le jeune homme avec un sourire à effacer tous les smileys.
Nul ne sait encore où cela mènera ce jeune espoir. Il se concentrera sur les slaloms cette année, mais fera aussi de la côte en 2025. Les courses sur circuit lui plairaient, mais les Bischofberger affirment ne pas avoir le budget pour cela. Le fait que le père n'ait pas disputé de slaloms cette année n'a rien à voir avec le fait que son fils soit nettement plus rapide que lui. «À mon âge, je peux très bien vivre avec cela», explique Roland. «Nous prenons tous les deux plaisir à courir. Et c'est beau de voir avec quelle aisance Matthias pilote.»