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18.08.2020 Le Rallye du Valais également annulé
RIV Banner Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le Rallye du Valais n'aura pas lieu en 2020

Après l'annulation du Rallye du Tessin, le CO du Rallye International du Valais a annoncé ce matin que la 61e édition du RIV n'aura pas lieu avant 2021.

Le 61e Rallye International du Valais, prévu du 15 au 17 octobre 2020, n’aura pas lieu. C'est ce qu'a annoncé l'organisateur dans un communiqué de presse ce matin. Après avoir étudié de nombreux scénarios, parmi lesquels celui d’une version light baptisée «Covid-Edition» assortie d’un strict concept sanitaire et sans l’occupation du site des Casernes de Sion, le Comité d’Organisation a décidé de reporter l’événement au mois d’octobre 2021.

«Dans le scénario d’une version light, le site des Casernes de Sion n’aurait pas pu être utilisé », indique le communiqué. Traditionnel la caserne est le quartier général du rallye – avec les bureaux de la direction de la course, le centre de presse et une grande zone réservée aux spectateurs et aux événements.

Mais cela n'était pas la seule raison de l'annulation. Le risque financier de l'organisateur, le risque d'infection avec environ 12’000 visiteurs (sur deux jours) et la question "Que se passe-t-il si quelqu'un est testé positif pendant l'événement" ont finalement conduit à la décision de reporter le RIV d'un an.

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17.08.2020 Rapport du week-end 08/2020
Mueller Nico 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller: Déjà trois victoires en quatre courses

Avec sa supériorité en DTM, Nico Müller surpasse assurément quelques-uns de ses collègues suisses engagés sur la scène internationale. Mais Müller n'est pas été le seul pilote suisse à pouvoir jubiler ce week-end.

Nico Müller est incontestablement la vedette du moment. Le pilote bernois a également marqué de son empreinte le deuxième week-end du DTM et a conforté son avance au classement général avec sa troisième victoire de la saison et sa deuxième place dans la deuxième course. Seul le défenseur du titre René Rast a pu tenir tête à Müller. Mais heureusement pour le pilote allemand, la course de dimanche n'a pas eu une durée plus longue. À l'arrivée, son avantage n'était que plus que de 0,089 seconde. «Samedi, j'avais espéré que la course se terminerait bientôt», dit Müller. «Le dimanche en revanche, j'ai prié pour qu’elle dure encore un peu plus longtemps.» Müller est clairement en tête avec 100 points après 4 des 18 courses. Rast sur P2 a déjà 39 points de retard sur lui, son coéquipier Robin Frijns est troisième (+42 points). Fabio Scherer, le deuxième Suisse du DTM, a raté son premier point de 0,25 seconde dimanche. «Le premier jeu de pneus n'était pas bon», a déclaré Scherer. «Ça s'est mieux passé dans la deuxième partie de la course. J'ai réalisé le cinquième meilleur temps.»

Parallèlement au DTM au Lausitzring, l'ADAC GT Masters a tenu sa troisième et sa quatrième course au Nürburgring. De nombreux pilotes suisses étaient au départ, mais un seul est monté sur le podium: le défenseur du titre Patric Niederhauser. Dimanche, le pilote d'usine Audi avec son partenaire Kelvin van der Linde était même en route pour la victoire lorsque l'équipe a commis une erreur lors de l'arrêt au stand obligatoire. «Mais comme Lewis Hamilton le dit toujours: vous gagnez ensemble; et vous perdez ensemble», a déclaré à la fin Niederhauser déçu par sa 10e place. Simona De Silvestro (P4 dans la première course) ainsi que Rolf Ineichen, qui a terminé quatrième dans la deuxième course – juste devant Jeffrey Schmidt, qui avait espéré mieux après P3 en qualification. Au classement général, Niederhauser est le meilleur coureur suisse, à la cinquième place (31 points derrière le duo de tête Engel/Stolz).

Julien Apothéloz a célébré des débuts particulièrement réussis. L'ancien vainqueur du Young Driver Challenge a remporté sa première course en GT4. Lui et son coéquipier allemand Luca-Sandro Trefz forment le plus jeune duo de pilotes de la GT4 Allemagne.

Des pilotes suisses sont également montés sur le podium à Spa. Lors de la course de 6h dans les Ardennes, la répétition générale des 24h du Mans, le pilote Toyota Sébastien Buemi a terminé deuxième derrière la voiture sœur gagnante. La troisième place est revenue à l'équipe de Rebellion. En LMP2, le Team Cool Racing avec Antonin Borga, Alexandre Coigny et Nicolas Lapierre s'est assuré la 2e place.

Mais cela ne s'arrête pas là. Un autre podium, le premier d'une saison de Formule 3 âprement disputée, est allé à Jenzer Motorsport de Lyss dans le cadre de la Formule 1. Matteo Nannini, neveu de l'ancien pilote de GP Alessandro Nannini, a obtenu une sensationnelle troisième place dans la course de dimanche. Pour Louis Delétraz, la campagne de Barcelone a été moins réussie. Le Genevois n'a rapporté qu'un seul point. Au championnat, l'espoir suisse de F2 a déjà 56 points de retard sur le leader Callum Ilott, et se situe à la 9e place.

Nannini Jenzer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nannini/Jenzer: première podium de la saison en F3 cette année

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14.08.2020 Feu vert pour Arosa et Villars-sur-Ollon
Alpine Challenge Logo Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Arosa Logo Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Juste avant le week-end, il y a finalement des nouvelles positives. Deux événements historiques auront lieu malgré Corona: L’Arosa Classic Car et l’Alpine Challenge.

Après d'autres annulations (Rallye du Tessin et Slalom Anneau du Rhin, voir les nouvelles ci-dessous), voici deux autres nouvelles positives. Selon les organisateurs, l’Alpine Challenge 2020 se déroulera du 2 au 4 octobre à Villars-sur-Ollon. L'équipe du Rallye du Chablais, qui organise l'événement, a souligné dans un communiqué de presse que pendant les trois jours de l'épreuve, il sera possible de respecter et de mettre en œuvre toutes les mesures de protection requises par les autorités. La date limite d'inscription est fixée au 21 septembre. Vous trouverez de plus amples informations sur le site officiel de l'Alpine Challenge www.alpine-challenge.ch

Il devrait également être possible d'organiser l'Arosa Classic Car (du 3 au 6 septembre). Cela a été annoncé aujourd'hui par le comité d'organisation. Toutefois, il faut s'attendre à des restrictions. Le paddock ne sera accessible qu'à un maximum de 1000 pilotes, accompagnateurs, OK, sponsors, aides et invités proches de l'événement. En outre, des masques seront exigés sur toute la zone. Il n'y aura pas de tribunes pour les spectateurs. La parade populaire du village de jeudi n'aura pas lieu non plus. Plus d'informations sur: www.arosaclassiccar.ch

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14.08.2020 Le slalom de l'Anneau du Rhin n'aura pas lieu
Ad R Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le slalom de l'Anneau du Rhin est également annulé © ACS

Le slalom annuel de l'Anneau du Rhin, organisé par la section zurichoise de l'ACS, a malheureusement également été annulé. La nouvelle date de 2021 est déjà fixée.

Le slalom de l'Anneau du Rhin du 29 août, qui aura été effectué par la section ACS de Zurich, n'aura pas lieu. Dans un communiqué de presse, l'organisateur a commenté les raisons de l'annulation. «À l'exception des pilotes de Suzuki et de Lotus, seulement un très petit nombre de participants s'est inscrit. Nous sommes donc malheureusement obligés d'annuler notre Slalom pour la première fois depuis 14 ans. Nous regrettons beaucoup cette décision et remercions les fidèles participants qu’ils nous aurons soutenus aussi cette année malgré la crise Corona.»

Et il poursuit en disant: «Maintenant, nous attendons l'année prochaine avec impatience. La date de notre Slalom Anneau du Rhin est réservée pour samedi 28 août 2021.»

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13.08.2020 Le 23ème Rallye du Tessin reporté à 2021
Ticino Absage Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le Rallye du Tessin n'aura pas lieu de nouveau avant 2021

Mauvaise nouvelle pour tous les fans de rallye. Le Rallye du Tessin, qui avait déjà été reporté une fois, est finalement annulé en raison de COVID-19. C'est ce qu'ont annoncé les organisateurs dans un communiqué de presse aujourd'hui.

Le 23e Rallye du Tessin prévu les 25 et 26 septembre 2020 n'aura pas lieu. Pour des raisons bien connues, la manifestation traditionnelle autour de Lugano doit être reportée à 2021. «Après avoir soigneusement étudié les différents scénarios pour pouvoir réaliser l'édition 2020, nous avons pris la décision de reporter le rallye à 2021», indique un communiqué de presse. «Les restrictions dictées par le Conseil fédéral, en particulier la décision de ne pas autoriser les manifestations de grande envergure avec plus de 1000 personnes jusqu'en octobre 2020, ont entraîné l'annulation de l'événement.»

Dans ces conditions, le comité d'organisation a pris la décision de mettre toute son énergie dans l’édition du Rallye du Tessin de l'année prochaine prévue les 25 et 26 juin 2021!

En raison de l'annulation du «Tessin», il ne reste plus que deux rallyes pour le moment: Mt Blanc et RIV. Ainsi, quelle que soit l'évolution de la situation, il est déjà certain qu'aucun titre de champion suisse des rallyes ne sera attribué en 2020.

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12.08.2020 Sébastien Carron: «J'ai aujourd'hui encore la chair de poule en y pensant»
Carron revaz ticino 19 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Carron (à droite) et son navigateur Lucien Revaz 2020 lors du Ticino

Le champion suisse des rallyes de 2014, 2016 et 2017 a officiellement annoncé sa retraite. Mais appuyer sur l'accélérateur le tente manifestement toujours. Auto Sport Suisse a parlé à Carron de ses projets pour 2020 et de son duel avec la superstar Sébastien Loeb au Chablais 2017.

Dans ton logo, le «O» de Carron a la forme d’une bombe à retardement. Cela signifie-t-il que tu brûles d’envie de faire toujours des rallyes et qu’on te verra de nouveau au départ cette année?
Sébastien Carron:
Oui, je l'espère. Je suis quelque peu impatient et j'espère que nous aurons encore des rallyes cette année. Mais en ces temps difficiles, il y a naturellement une grande incertitude sur ce point. Si l'occasion se présente, nous serons en tous les cas là. Ce que je peux dire dès maintenant: Le Rallye du Mont-Blanc, le premier rallye du championnat suisse, nous permettra de prendre le départ.

Tu as été trois fois champion suisse. Et l'année dernière, tu as participé à deux rallyes et tu les as tous deux remportés. Dans cette optique, tes chances de remporter un autre titre seraient très bonnes dans un championnat comme celui de 2020 avec trois rallyes seulement.
Personne n’est actuellement au clair sur ce point. Trois rallyes sont prévus à l'heure actuelle. Nous verrons ce qu’il en sera. Participer à tous les rallyes n'est pas une priorité pour moi. Je veux m'amuser encore. Le frisson commence à me manquer.

Tu es l'un des pilotes de rallye suisses les plus titrés de ces dix dernières années. N'as-tu jamais eu l'intention d'entamer une carrière internationale?
Je n'en ai jamais eu le temps ni d'ailleurs la volonté d'aller aussi loin. J'ai une famille formidable et je préfère passer du temps avec elle plutôt que de me balader dans le monde entier juste pour faire des rallyes. En Suisse, nous avons le privilège d'avoir de grands rallyes à notre porte. J'en suis très heureux. C'est tout ce dont j'ai toujours eu besoin.

Comment en es-tu arrivé à pratiquer les rallyes?
J’ai assisté à des courses automobiles quand j'étais enfant. J’en ai gardé d’excellents souvenirs – je me vois encore me promener dans les parcs de service, apprécier l'atmosphère, le bruit des voitures et l'odeur de l'essence. Tout cela est profondément ancré en moi.

La course sur le circuit ne t'a jamais semblé attrayante, n'est-ce pas?
C'est vrai. Les courses sur circuit ne m'ont jamais fasciné. Je n'aime pas tourner en rond. Il y a plus de variété dans un rallye et il est aussi moins prévisible. J'aime avoir à improviser dans le cockpit. Même lorsqu' on conduit une étape deux fois, elle ne se présente pas de la même façon que dans l'après-midi, lorsque 100 concurrents sont déjà passés. Il y a soudainement des sillons plus profonds dans le sol. C'est précisément ce que j'aime dans les rallyes!

De quoi te souviens-tu le plus volontiers lorsque tu regardes en arrière?
C'est vite vu: de mon duel avec Sébastien Loeb dans le Rallye du Chablais 2017, qui reste le plus grand moment de ma carrière. Le sentiment d’affronter ton idole avec le même matériel, sur un circuit que j'aime vraiment, devant ta famille et tes amis - c'était tout simplement fantastique. J'ai encore la chair de poule aujourd'hui en songeant que j'ai été plus rapide que lui sur certaines étapes. Ou qu'il m'a félicité pour ma façon de conduire. Je suis vraiment très fier de cela. Mais en même temps, cela me met presque un peu mal à l'aise de le raconter. Mais c'était vraiment une expérience extraordinaire!

Carron ticino 19 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Carron sur sa VW Polo R5 © Kaufmann

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11.08.2020 Les jeunes pilotes dominent dans la GT3 Cup
Teixeira Antonio Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Vainqueur de la course de 12 tours: Antonio Teixeira

Ce week-end, la deuxième manche de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse s’est déroulée au Castellet. Les jeunes pilotes y ont été notamment particulièrement brillants.

Que ce soit en sprint ou sur longue distance: les trois talents sponsorisés par l'Association des clubs Porsche suisses et Porsche Schweiz AG ont dominé dans la GT3 Cup le deuxième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse. Alors qu'Antonio Teixeira a dominé en tant que vice-champion en titre la course de 12 tours sur les 5,822 km du Circuit Paul Ricard, Dominik Fischli a remporté la course de 100 miles - alors que Teixeira semblait gagner cette course jusqu'à peu de temps avant la fin. Pour Alexander Fach, le dominateur des deux courses d'ouverture à Hockenheim, le voyage sur la Côte d'Azur s'est terminé par deux deuxièmes places.

«Le sprint s'est très bien passé pour moi, même si j'ai regardé le mauvais feu au départ et que j'ai perdu deux positions à cause de cela», a déclaré Antonio Teixeira. «Mais j'ai pu le compenser au premier tour et j'ai ensuite conforter mon avance. Dans la course d'endurance, j'ai aussi rapidement gagné des places, bien que je ne sois parti qu'en 13e position. Après l'arrêt au stand, j'étais en deuxième position et j'ai ensuite pris la tête. Derrière moi, Dominik Fischli exercé sur moi une forte pression avec des pneus neufs. Malheureusement, mon pneu arrière gauche a éclaté dans le dernier tour et je n'ai pas pu continuer.»

Dans le GT4 Challenge, Francesco Fenici a réussi à répéter sa performance souveraine lors de l'ouverture de la saison à Hockenheim: il a remporté les deux courses de manière spectaculaire. Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, c'est Peter Gafner qui a remporté la victoire avec les temps au tour les plus réguliers.

«Malgré le report de la date aux vacances d'été, nous pouvons être satisfaits avec le groupe qui a pris le départ au Castellet», déclare Xavier Penalba de l'Association des clubs Porsche suisses. «Les mesures de protection contre la pandémie du coronavirus ont également bien fonctionné. Nous sommes très satisfaits des jeunes pilotes, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes sur la piste et proposent un sport automobile équitable et de qualité. Ils sont une incitation pour tous les participants.»

Fischli Dominik Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Vainqueur de la course de 100 miles: Dominik Fischli

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10.08.2020 Rallye Mt Blanc: clôture des inscriptions le 17 août
Rallye Mt Blanc Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La première manche du championnat suisse des rallyes aura lieu au début du mois de septembre

Du 3 au 5 septembre, le Rallye du Mt Blanc Morzine marquera le début du Championnat suisse des rallyes. Aujourd'hui, dans une semaine, la date limite d'inscription des équipes suisses est fixée.

En 2017, le Rallye Mt Blanc Morzine faisait déjà partie du calendrier des rallyes suisses. La traditionnelle épreuve française est de retour et marque en même temps le début du championnat suisse 2020. Les équipes suisses peuvent encore s'inscrire jusqu'au 17 août sous ce lien.

Le rallye est classé de type 1 et couvre un total de 470,25 kilomètres. Les 13 étapes spéciales ont une longueur de 183,66 kilomètres, chaque étape étant franchie deux fois.

Le Rallye Mt Blanc Morzine ne fait pas seulement partie du Championnat suisse des rallyes, il est aussi le prélude pour le championnat des juniors, pour le Trophée Michelin Suisse, pour le Clio R3T Trophy Alps et à la Coupe Suisse des Rallyes Historiques.

Vous trouverez le règlement en format PDF ci-dessous.

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10.08.2020 Rapport du week-end 07/2020
Buemi Sebastien Berlin 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi a été deux fois sur le podium à Berlin

Ce week-end, des pilotes suisses ont à nouveau conquis des places sur le podium sur la scène internationale. Sébastien Buemi est monté deux fois sur le podium de la Formule E à Berlin.

Louis Delétraz doit continuer à attendre sa première victoire en Formule 2. Le Genevois a terminé 5e et 4e lors du deuxième week-end de course à Silverstone. Cela a permis à Delétraz d'avancer de deux positions au classement général et de se trouver à la 5e place à la mi-temps du championnat, à 42 points du nouveau leader Callum Ilott.

L'équipe Jenzer Motorsport a dû quitter l'Angleterre une fois de plus sans points. Le courage de miser sur trois jeunes pilotes en partie encore inexpérimentés n'a jusqu'à présent pas encore porté ses fruits.

Sébastien Buemi a assuré deux podiums suisses à l'étranger. Le Vaudois a obtenu la deuxième place dans la deuxième des six courses et la troisième place dans la quatrième lors de la grande finale de la Formule E à Berlin, gardant ainsi intact son espoir de devenir vice-champion. Les efforts des autres Suisses n'ont jusqu'à présent pas été récompensés. Neel Jani et Nico Müllerattendent toujours les premiers points. Avec une 8e place dans la première course, Edorardo Mortara n'a pas non plus été à la hauteur de ses attentes. Les deux dernières courses de la saison 2019/2020 auront lieu cette semaine, mercredi et jeudi. Le champion est déjà connu : le Portugais António Félix da Costa ne pourra plus être rattrapé dans les courses restantes.

Il y a aussi eu un gagnant portugais dans la course ELMS à Spa-Francorchamps. Comme les deux années précédentes, le duo Filipe Albuquerque/Phil Hanson y a gagné. Le meilleur pilote suisses était Jonathan Hirschi comme 4ème. Alexandre Coigny et Antonin Borga ont terminé 10ème avec leur équipe Cool Racing, et le voyage en Belgique valait déjà la peine pour l'équipe suisse romande dans le programme préliminaire. Nicolas Maulin de Vernier a remporté la Coupe du Mans avec son coéquipier français Edouard Cauhaupe.

Yannick Mettler a pris la quatrième et la septième place au circuit du Hungaroring. Le Lucernois a disputé le premier week-end de course du GT Open sur une Bentley Continental.

Maulini Nicolas Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Victoire à Spa: Nicolas Maulini a remporté la Le Mans Cup

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03.08.2020 Rapport du week-end 06/2020
Mueller Nico Spa Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller a réalisé un départ de rêve pour la nouvelle saison à Spa

Avec sa victoire au DTM à Spa, Nico Müller a offert à la Suisse un cadeau d'anniversaire particulièrement réjouissant. Cependant, le pilote de l'usine Audi n'a pas été le seul Suisse à monter sur le podium le week-end du 1er août.

Nico Müller a assuré à Spa un début de saison grandiose. Le 1er août, jour de la fête nationale suisse, le pilote de Berne a frappé un grand coup dans la première course de DTM de la saison. Sa cinquième victoire au classement général de la série de voitures de tourisme la plus populaire d'Europe est probablement la plus grande victoire que Müller ait jamais remportée dans le DTM. Il a déclaré après la course: «C'est juste dommage que je doive fêter cette victoire sans fans dans les tribunes.» Dimanche, lors de la deuxième course, Müller est monté à nouveau sur le podium en remportant une deuxième place. Le pilote bernois mène donc le championnat après le premier des neuf week-ends de course. «Il y a encore un long chemin à parcourir. Mais nous avons posé de bonnes bases. Et j'attends déjà avec impatience les prochaines courses.»

Fabio Scherer, le deuxième pilote suisse de DTM, a terminé 12e dans les deux courses: «C'est dommage que je n'aie pas réussi à ramener des points dimanche. Mais je suis malgré tout satisfait de mes débuts. Et en tant que meilleur débutant, je n'ai pas à avoir honte de mes résultats.»

Louis Delétraz a également obtenu un autre podium. Pour la deuxième fois cette saison, ce pilote de Genève a terminé sur la troisième marche du podium à Silverstone en Formule 2. En sixième position la veille, le pilote Charouz a marqué 18 points. Cela place Delétraz à la septième place au classement général, mais il a déjà un retard de 35 points sur le leader de la F2, Robert Schwartzman.

Il n'y a en revanche pas eu de podium pour les nombreux pilotes suisses qui ont pris le départ lors de l'ouverture de la saison de l'ADAC GT Masters. Le meilleur pilote suisse dans les deux courses était Patric Niederhauser. Le champion en titre a terminé 6e (dans la première course) et 5e (dans la deuxième course) et est maintenant 4e au classement général avec son coéquipier Kelvin van der Linde. Font également partie du top 10: Philipp Frommenwiler(P9 le samedi) et Rolf Ineichen (P7 le dimanche). Simona De Silvestro a quant à elle joué de malchance. La débutante du GT Masters et son coéquipier Klaus Bachler ont perdu toute chance de monter sur le podium lorsque leur Porsche est entrée en collision avec l'Audi de Schramm/Mies.

Alexandre Imperatori a manqué de justesse le podium. Ce Zurichois, qui vit en Chine, a terminé le quatrième tour de la VLN avec ses coéquipiers Romain Dumas et Dennis Olsen à la quatrième place du classement général. Jasmin Preisig a fêté une victoire de classe. En 27e position au classement général, cette pilote de Suisse orientale a remporté la classe SP3T.

Et en Italie aussi, les Suisses ont pu fêter des victoires. Grâce au Roumain Filip Ugran, Jenzer Motorsport a atteint les positions 3, 2 et 4 lors de l'ouverture de la saison de la Formule 4 italienne et se trouve ainsi à la troisième place du classement des pilotes. Le débutant suisse Jasin Ferati a terminé en 14e, 11e et 16e position lors de son premier week-end de course à Misano.

Deletraz Louis Silverstone Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz: Deuxième podium en Formule 2 2020

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30.07.2020 Trois pilotes suisses en lice pour le titre dans le DTM Trophy
Rudolf Rhyn Porsche Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Porsche de Rudolf Rhyn pour le DTM Trophy

Ce week-end, le DTM à Spa va entamer sa nouvelle saison. Le programme-cadre comprend également les premières courses du DTM Trophy. Trois Suisses de 22 ans y seront dans les starting-blocks.

Le week-end prochain, le grand moment sera venu. Le programme-cadre du DTM comportera les deux premières courses du Trophée DTM de la nouvelle série de courses GT à Spa-Francorchamps. 18 pilotes s’y sont inscrits définitivement dans 13 équipes qui engageront les véhicules de six constructeurs (Audi, BMW, KTM, Mercedes-AMG, Porsche et Toyota). Les courses auront lieu à 15h15 après les courses DTM à six reprises.

Il y a également trois pilotes suisses au départ. Lucas Mauron conduira une Audi R8 LMS pour Racing One. Rudolf Rhyn sera en compétition pour Phoenix dans une Porsche 982 MR, tout comme Felix Hirsiger, qui chassera des points pour Allied Racing.

Mauron (22 ans) a roulé récemment le week-end pour Lamborghini dans la course de 3 heures du GT World Challenge. Cependant, ce pilote de Saint-Gall a dû se contenter d'assister à la course. Une collision du pilote de départ a anéanti la course de l'équipe de Mauron, Imperial Racing, avant que Mauron ne puisse intervenir dans l'action.

Hirsiger, qui vient de la région de Zurich, voulait au départ participer à la Porsche Carrera Cup en 2020. « Mais mon budget ne l’a malheureusement pas permis », constate M. Hirsiger. En guise d’alternative, le trophée DTM est une solution idéale pour ce jeune pilote de 22 ans. « Mon objectif est de remporter le classement junior et de terminer dans les trois premiers au classement général», déclare le pilote d'une Cayman.

Le troisième membre de l'équipe, Rudolf Rhyn, d'Unterlangenegg, a encore participé en 2019 à l’Audi Sport Seyffarth R8 Cup et y a prouvé son talent en terminant deuxième derrière le champion Robin Rogalski. Comme Hirsiger et Mauron, Rhyn a 22 ans.

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28.07.2020 Coup d'envoi du DTM: les chances des Suisses
Scherer Fabio Test Nuerburgring 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Scherer et Müller: Il n'y aura probablement plus de conseils ce week-end

Ce week-end, le très attendu coup d’envoi de la saison du DTM aura lieu à Spa-Francorchamps. Deux pilotes suisses vont également y prendre le départ: le vice-champion de l'année dernière, Nico Müller, et le nouveau venu, Fabio Scherer.

Le week-end prochain, les amateurs de sport automobile auront l'impression que toutes les réjouissances viennent en même temps. Après une pause de plusieurs semaines due au COVID-19, ils n’auront lors de la fête nationale suisse que l’embarras du choix entre de nombreuses courses! En plus de la Formule 1, dont la quatrième manche du Championnat du monde se déroulera à Silverstone, la saison de DTM commencera à Spa et la saison de GT Masters au Lausitzring. Simultanément, le quatrième tour du VLN au Nürburgring aura également lieu, sans compter Misano où se dérouleront dans le cadre du «Racing Weekend» entre autres pour la première fois les courses de Formule 4 italiennes.

Mais revenons au DTM et aux deux espoirs suisses Nico Müller et Fabio Scherer. La position de départ des deux ne pourrait pas être plus différente. Müller entame sa septième saison et, après avoir terminé deuxième au classement général en 2019, il ne peut en fait que prétendre au titre. Sinon, il ne ferait que confirmer sa performance de 2019, mais n’améliorerait pas sa position. Pour Scherer, la situation de départ est très différente. En tant que débutant en DTM, il a encore beaucoup à apprendre. En outre, le Lucernois, qui vit aujourd'hui à Engelberg, ne conduit pas pour l'équipe d'usine, mais pour WRT, une équipe Audi privée de Belgique. «Si j’arrive à marquer des points dans les premières courses, je serais déjà ravi», déclare Scherer.

Les deux pilotes sont heureux que les courses commencent enfin. Sept semaines ont déjà passé depuis le dernier test officiel du Nürburgring. «Entre-temps, j'ai fait une autre course au Nürburgring», dit Müller. «Mais maintenant je brûle d’impatience de commencer la saison de DTM.» Pour Müller, le mois d'août sera un véritable eldorado de courses. Après l'ouverture de la saison à Spa, il enchaînera avec la Formule E à Berlin qui sera suivie des prochaines courses de DTM les 15/16 et 22/23 août. «Mon programme comprend 10 courses en 16 jours», constate Müller. «Mais je suis prêt. Mes batteries sont rechargées à bloc.»

En raison du COVID-19, les courses DTM et les ADAC GT Masters se dérouleront sans spectateurs et le calendrier a également changé. Le DTM concentrera l’ensemble du programme sur deux jours. Les courses seront diffusées en direct sur SAT1 (samedi et dimanche, départ à 13h33). Les courses du GT Masters avec dix pilotes suisses au départ pourront être suivies en direct sur SPORT1 (samedi et dimanche, départ à 13h chacun).

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27.07.2020 Rapport du week-end 05/2020
Marciello Raffaele Imola Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
De nouveau sur le podium: Raffaele Marciello

Raffaele Marciello est le seul pilote suisse à avoir eu des raisons de jubiler lors du coup d’envoi du GT World Challenge à Imola. Le Tessinois y a remporté en effet le 3erang. Louis Delétraz a quant à lui tout de même réussi à se classer dans le Top 10.

A Imola, le coup d’envoi du GT World Challenge Europe a eu lieu ce week-end (anciennement Blancpain Series). Le meilleur pilote suisse a été une fois de plus Raffaele Marciello sur une Mercedes. Le Tessinois né à Zurich, qui court avec une licence suisse, mais sous drapeau italien, a été troisième et a confirmé une fois de plus qu’il est actuellement un des meilleurs pilotes de GT suisses.

Louis Delétraz a réussi également à se classer parmi le Top 10. Le pilote genevois qui court habituellement en Formule 2 et exerce pour HaasF1 le rôle de pilote d’essai a remporté le rang 9 avec Romain Dumas et Thomas Preinig sur une Porsche GT3 R.

La meilleure Lamborghini de l’équipe Emil Frey Racing a remporté le Rang 11. Le dernier pilote a été Ricardo Feller de Safenwil qui, lors de son début, a manqué de la sorte de justesse les rangs rapportant des points. La deuxième Huracan d’Emil Frey a terminé sur la place 18.

Lucas Mauron a lui aussi conduit une Lamborghini Huracan. Le Saint-Gallois n’a toutefois pas pu faire cette course de trois heures car après une collision avec la Mercedes d’Alex Fontana, il dû abandonner. Après avoir dû marquer un long arrêt pour faire réparer sa voiture, Fontana a terminé la course à la place 38.

La Suisse a marqué six points à la Pro-Am. Mauro Calamia, Ivan Jacoma et Roberto Pampanini ont décroché avec leur de Dinamic Motorsport le rang 7 dans leur catégorie.

La victoire à Imola a été remportée par l’équipe WRT avec les pilotes Kelvin van der Linde, Mirko Bortolotti et Matthieu Vaxivière, qui a remplacé Rolf Ineichen absent.

Grégoire Saucy est lui aussi rentré d’Imola bredouille. Le Jurassien a remporté lors du deuxième week-end de course du Formule Renault Eurocup les places 14 et 13.

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24.07.2020 Une Škoda née pour courir
13 Bally 2019 Ossolane Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ivan Ballinari (à droite) et sa Skoda Fabia R5 © Kaufmann

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 10: La Škoda Fabia R5 d'Ivan Ballinari.

Si certains pilotes du championnat suisse des Rallyes possèdent effectivement leur propre voiture, ce n’est pas le cas du champion en titre de la discipline, Ivan Ballinari: «Le problème principal pour quiconque souhaite acheter une voiture, ce n’est pas tant le budget, c’est surtout qu’il faut être capable de l’entretenir; toutes les deux, trois à cinq manches, il faut refaire la boîte, le moteur, etc. Tout cela requiert d’être capable de savoir comment régler la voiture.»

Trop compliqué, même pour ce mécanicien de formation. Ainsi donc, «Bally» s’est tourné vers un système de location à l’heure de s’engager en R5: «La voiture appartient à l’entreprise Roger Tuning. En plus de la location et de l’entretien, le service comprend le camion d’assistance, l’essence ainsi que les pneumatiques.» Bref, tout ce qu’il faut pour que la course se déroule bien. A cela peuvent s’ajouter certains suppléments, comme l’explique le champion: «Les pneumatiques neufs sont en option, tout comme l’assurance ou même l’essence spécifique. » Il existe effectivement en R5 une essence particulière capable de prodiguer «5 à 6 chevaux supplémentaires», détaille Bally. Un élément qui change la donne en course, selon le champion, et ce même si le 4-cylindres 1.6 turbocompressé de la Fabia développe déjà la bagatelle de 300 ch.

Kopie von Engine Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le moteur quatre cylindres de 1,6 litre de la Fabia R5 développe 300 ch

Sur chacun des rallyes, Ivan Ballinari profite du service de trois mécaniciens, en plus de celui d’un ingénieur. A noter que celui-ci n’est pas forcément dédié à une seule voiture: «L’ingénieur peut passer d’un véhicule à un autre au sein d’un même team. Par exemple, l’ingénieur de ma Fabia travaille aussi sur la voiture de Michael (ndlr: Burri)», explique le pilote.

Mais, finalement, qu’est ce qui a amené Ivan Ballinari à opter pour la Fabia? Après tout, Roger Tuning propose également une Fiesta R5 à la location. Réponse: «Je suis employé chez Amag, donc la Fabia est une belle possibilité de représenter une marque pour laquelle je travaille. L’autre raison, c’est que lorsque j’ai choisi de rouler en R5, c’était tout simplement la voiture la plus performante du plateau.»

Un superlatif confirmé par les deux victoires du champion, la première en 2018 et la seconde, l’année passée. Deux titres que le champion explique devoir, entre autres, à l’excellent service prodigué par Roger Tuning: «Je n’ai jamais eu de préparateur comme celui-ci. Il est capable de comprendre mes besoins et de régler la voiture en conséquence. En outre, il est très professionnel. Il remplace les pièces avant même les préconisations constructeur.» Pas étonnant, dès lors, de constater que Jean-Marc Salomon et les Burri aient, eux-aussi, jeté leur dévolu sur cet atelier.

Rouler en R5, «c’est la plus belle chose que tu puisses faire», développe Bally. Qui continue: «Au volant, on sent directement que c’est une voiture de sport qui a été conçue et développée à la base pour faire de la compétition.» Effectivement, les R5 ne sont pas des voitures de série transformées, elles sont pensées dès leur assemblage pour être des voitures de course.

C’est d’ailleurs pour cette raison que la catégorie ne laisse aucune marge de manoeuvre quant au choix des pièces; hormis certains réglages spécifiques de suspension, toutes les pièces mécaniques de R5 sont les mêmes: «Naturellement, il est interdit de modifier le moteur ou de changer un calculateur. En revanche, tu peux modifier certains réglages comme ceux de la suspension ou du différentiel. Par exemple, Michael (ndlr: Burri) roule avec des réglages souples tandis que moi, je roule avec des réglages durs.» Des petits détails qui font la différence à l’arrivée.

ŠKODA FABIA R5
Année de production: 2014
Carrosseri: Citadine, 5 portes
L x l x h m: 3994 × 1820 × 1360
Empattement mm: 2477
Poids en ordre de marche kg: 1250
Moteur (construction): 4-cylindres, 1620 cm3, turbocompresseur, injection directe
Puissance ch: 300 (à N.C. tr/min)
0-100 km/h sec: 2,6
Vitesse maximale km/h: 155 à 190 km/h (en fonction du rapport de transmission)
Châssis & trains roulants: Châssis d’origine modifié pour la transmission 4x4, McPherson

RA #24, 11 juin 2020, auteur: Olivier Derard, www.revueautomobile.ch

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21.07.2020 Patric Niederhauser: «J'entrevois 20 candidats à la victoire et 10 candidats au titre»
Niederhauser Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Patric Niederhauser veut défendre son titre en 2020

La saison des ADAC GT Masters commencera au Lausitzring le premier week-end d'août. De nombreux Suisses y prendront le départ. Parmi eux se trouve le champion en titre Patric Niederhauser qui a répondu à nos questions après les essais officielles.

Avec Rahel Frey, Simona De Silvestro, Nikolaj Rogivue, Ricardo Feller, Rolf Ineichen, Philipp Frommenwiler, Jeffrey Schmidt et bien sûr le défenseur du titre Patric Niederhauser, pas moins de huit pilotes suisses seront au départ de l'ADAC GT Masters le premier week-end d'août. En comptant aussi Raffaele Marciello, qui partira pour l'Italie, et Philip Ellis, qui a grandi à Zoug, il y aura même dix pilotes suisses. Ces deux derniers ont été les plus rapides lors du test de deux jours à Lausitz. Patric Niederhauser les a suivis de près. Nous avons voulu savoir du champion de l'année dernière quelles sont les chances qu'avec autant de pilotes suisses, il y ait une chance de célébrer une victoire en 2020.

Fin septembre 2019, tu as disputé ta dernière course. Comment as-tu réussi à occuper ton temps pendant cette pause si longue?
Patric Niederhauser: J'ai fait encore quelques tests en février/mars. En ce sens, la pause a été certes très longue, mais j'ai malgré tout piloté déjà ma voiture cette année. Sinon, j'ai naturellement pratiqué du Simracing comme beaucoup d'autres.

As-tu complètement retrouvé tes automatismes dans ta voiture dès le premier instant?
Je me suis effectivement demandé: sais-tu encore faire cela ? Mais après deux tours déjà, j'ai retrouvé les automatismes.

L'année dernière, vous avez commencé la nouvelle saison en tant qu'outsiders. Toi et ton coéquipier Kelvin van der Linde êtes considérés comme les favoris cette fois-ci. En quoi cela change-t-il votre approche?
En fait, elle n'est pas très différente. La plus grande différence est probablement que nous disposons de plus de données et d'expérience qu'au début de la saison 2019, ce qui signifie que tout le monde dans l'équipe sait à quoi s’attendre. Nous connaissons les quelques faiblesses que nous avons eues l'année dernière et nous avons en même temps pris conscience de nos points forts. Je pense que si nous abordons les choses avec la même humilité que l'année dernière, nous avons déjà opté pour la bonne attitude.

Par le passé, jamais un pilote n’a réussi à défendre son titre avec succès dans les Masters ADAC GT. Quelle est votre stratégie pour être encore en tête de liste à la fin de l'année?
Défendre ce titre sera un défi de taille pour la bonne raison que personne n’y est parvenu jusqu’ici. Faire preuve de constance sera également important cette année. Parfois, il faut aussi savoir se contenter d'une quatrième ou d'une cinquième place et ne pas paniquer si quelque chose ne fonctionne d'emblée.

Les résultats du test de Lausitz laissent à penser que la bataille sera de nouveau très rude en 2020. Qui comptes-tu parmi tes adversaires les plus redoutables?
J'entrevois 20 voitures capables de gagner et 10 qui pourraient remporter le titre. C’est tout dire: je ne pense pas qu’un seul duo qui puisse dominer tout le championnat. Si un même duo devait obtenir quatre victoires, cela m’étonnerait déjà beaucoup. Il y aura sans doute de nombreux gagnants différents. Je pense que Mercedes est particulièrement performant. Le duo Marciello/Ellis était également juste devant nous au test. Mais les performances des Audi de l’écurie Land Motorsport sont également spectaculaires et il ne faut pas oublier Corvette. Ils ont certes commis un peu trop d'erreurs en 2019. Mais s'ils ont en ont tiré les leçons, on ne devra également pas les sous-estimer.

Et qui parmi les pilotes suisses pourrait te rendre la vie difficile?
Jeffrey (Schmidt) sur Corvette sera un adversaire de taille. Ricky (Feller) va sans doute lui aussi faire des exploits. Quant à Rolf (Ineichen), je ne le considère depuis longtemps plus comme un « gentleman driver « car il forme un solide duo avec son partenaire Mirko Bortolotti. Je peine en revanche à évaluer Philipp (Frommenwiler). Son équipe, Schütz Motorsport, n'a pas participé à l'essai. Au début, Simona (De Silvestro) n'aura certainement pas la tâche facile. Elle manque encore d'expérience, mais avec Klaus Bachler, elle a un bon coéquipier. Je ne pense pas que Rahel (Frey) et Nikolaj (Rogivue) feront partie des leaders. Mais encore une fois: les performances du groupe sont si proches et personne n'aurait misé sur nous non plus au début de la saison 2019. Même moi, je ne pensais pas que nous puissions devenir champions.

Niederhauser Patric Test 2020 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Niederhauser et sa Audi R8 LMS

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20.07.2020 Rapport de week-end 04/2020
Deletraz Ungarn 2020 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Deux fois dans les points, mais pas satisfait: Louis Delétraz

Le week-end dernier, des courses à Budapest, au Castellet et en Navarre ont figuré au programme et une fois de plus, des places de podium ont été attribuées aux coureurs et aux équipes suisses.

Louis Delétraz a eu les meilleures chances d'obtenir un résultat de haut niveau en Formule 2. Le pilote genevois de 23 ans s'est élancé de la première ligne de la grille de départ samedi après avoir terminé à Budapest 7e de la sixième course de Formule 2 de la saison en cours. Mais Delétraz n'a pas réussi à profiter de la bonne position de départ pour décrocher une place sur le podium. «La piste était encore humide au départ et nous avons malheureusement opté pour les mauvais pneus», explique le pilote d'essai F1 de Haas. «La 6e place m'a certes permis de marquer encore des points, mais c’est quand même frustrant.» Mais cela ne change en rien sa motivation. Dans une bonne dizaine de jours, la Formule 2 va continuer avec un doublé à Silverstone.

Fach Auto Tech de Sattel (SZ) a fêté la première place sur le podium, mais seulement chez les débutants. Le pilote australien Jordan Love a terminé huitième de la troisième manche de la Porsche Supercup - et est donc troisième meilleur débutant. Le pilote numéro 1, Jaap van Lagen, s'est retiré dans la lutte pour la 5e place après une collision sans sans faute de sa part. Jenzer Motorsport n'a toujours pas réussi à marquer des points. Mais avec sa 13e place dans la Featurerace de samedi, l'Italien Federico Malvestiti a confirmé une tendance à la hausse.

Frey Castellet 2020 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
3ème place au Castellet: Rahel Frey (centre)

Simon Trummer n'a pas eu non plus de chance lors de l'ouverture de la saison des European Le Mans Series au Castellet. La 10e place a été attribuée à ce pilote de Kandertal: «Ce n'est pas vraiment le résultat que j'espérais pour mon ouverture européenne en LMP2.» Trummer et son équipe ne se sont jamais approchés des places de podium, d'abord à cause d'une crevaison et ensuite à cause d'un problème de moteur. L'équipe Cool Racing a manqué de justesse cette place sur le podium. Mais la 4e place d'Alexandre Coigny, d'Antonin Borga et de Nicolas Lapierre est un résultat prometteur. David Droux a également terminé à la quatrième place ingrate. Le Vaudois participe à la LMP3 avec son coéquipier Esteban Garcia.

Mais la Suisse avait malgré tout réussi à conquérir une place sur le podium dans le sud de la France. A classement GT, Rahel Frey et ses compagnes d'écurie Manuela Gostner et Michelle Gatting ont assuré avec brio la 3e place pour l'équipe satellite Kessel d’Iron Lynx.

Alors que Frey âgée de 34 ans fait partie des pilotes chevronnées, une autre pilote suisse a fêté ses débuts en course dans le championnat espagnol de Formule 4: Léna Bühler a participé à sa première course automobile à Navarre. La jeune pilote de 23 ans, originaire de Valeyres-sous-Montagny près d'Yverdon, a terminé la course à la 12e, 8e et 8e place. «Ce n'est pas mal pour une première fois», a fait remarquer Bühler. «Mais je dois m'améliorer en qualification. Dans les courses, j'ai réalisé une fois le deuxième meilleur temps et une fois le quatrième meilleur temps. Il aurait donc été possible de faire mieux.» Le drapeau suisse a tout de même été hissé une fois sur le podium: pour le pilote allemand-Autrichien Joshua Dufek (en P3 dans la troisième course), domicilié à Genève, qui conduit en Espagne sous licence suisse.

Buehler Navarra 2020 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Léna Bühler a disputé sa première course

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17.07.2020 Corps de carbone
Wuethrich Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Simon Wüthrich et sa Golf Turbiene

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 9: La Golf Turbiene de Simon Wüthrich.

Le 30 juin 2019, Simon Wüthrich n’est pas prêt de l’oublier. Lors de la course de côte de Reitnau, le Bernois de 39 ans a dérapé sur une plaque d’huile laissée par un concurrent, suite à quoi sa Golf II, la «Turbiene», devenue incontrôlable, est partie en toupie. «J’ai percuté de front une botte de paille. Malgré son poids de 800 kg, la botte a bougé de plusieurs mètres», se rappelle Wüthrich. Qui continue: «Je m’en suis sorti sain et sauf, mais la voiture a été considérablement endommagée, et ce de la carrosserie au moteur, en passant par le système de refroidissement ou encore les collecteurs.» D’innombrables heures de travail et près d’un an plus tard, la Golf II brille à nouveau: «La carrosserie est complètement nouvelle. Désormais, elle n’est plus en acier, mais bien en fibre de carbone. Nous avons réalisé nous-mêmes les moules adéquats pour la fabrication», explique Simon Wüthrich. «Alléger la voiture pour la rendre plus rapide, telle est notre devise», explique celui qui fait partie depuis l’an 2000 d’un groupe de cinq passionnés, le team «Turbiene Motorsport».

Pilotée par Simon Wüthrich, la Golf II n’appartient pas pour autant au Bernois, puisqu’elle est bien la propriété du team. A vrai dire, la Golf II a tout d’abord appartenu à Beat Wüthrich (aucun lien de parenté avec Simon, juste un nom en commun). Et si c’est aujourd’hui Simon qui la pilote, c’est tout simplement parce que c’est lui qui a «le plus mis la main à la poche», explique-t-il en riant. La bande de copains a débuté ses activités en bricolant des mobylettes et des scooters avant de s’attaquer aux voitures. «En l’an 2000, déjà, cette voiture avait un moteur turbo avec un boîtier électronique programmable. La même année, quand nous nous sommes alignés pour la première fois au départ d’une course de côte, à Reitnau, tout le monde a bien rigolé. On nous a pris pour des loubards.» La Golf II Turbo 4×4, telle qu’elle est là devant vous, existe depuis 2003. «Les années suivantes nous ont coûté cher: plusieurs arbres de transmission sont passés de vie à trépas. Mais nous n’avons jamais cessé d’apprendre et de nous perfectionner. Cela a profité à la voiture qui a troqué sa chaîne cinématique de simple traction au profit d’une transmission intégrale. En outre, la puissance est passée de 380 à 600 ch», se rappelle Wüthrich.

Cockpit Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Une vue dans le cockpit de la Golf nouvellement construit

Pour autant, la Golf II n’en garde pas moins certaines des ses pièces d’origine, comme l’assure Wüthrich: «Le châssis est d’origine, tout comme le bloc-cylindres et les culasses, mais le reste est de fabrication maison. Le carter de boîte de vitesses et le différentiel proviennent d’une Golf, mais les engrenages sont notre oeuvre.» C’est Beat Wüthrich qui a imaginé toutes ces optimisations. «C’est un vrai génie, de ce point de vue! C’est notre Mario Illien à nous», vante son homonyme.

L’aérodynamique de la Golf II est du ressort de Simon Wüthrich – qui ne s’étend pas trop là-dessus: «Naturellement, la Golf possède également un soubassement et un diffuseur améliorant tous deux l’appui. Mais je ne suis pas partisan des ailerons. Ils rapportent quelque chose sur circuit, mais pas en côte. En plus, le pare-brise est très vertical, ce qui procure une surface de deux m² de plus pour l’appui», développe Simon Wüthrich.

«Même lorsque nous perdons, nous restons très fiers du travail que nous avons accompli sur cette voiture. Ramener la voiture à bon port est notre priorité.» Ce qu’ils ont toujours réussi en dix ans, exception faite de ce funeste 30 juin 2019. «Mais cette journée a quand même eu du bon: malgré la violence de l’impact, aucun cordon de soudure de nos suspensions n’a cassé. Génial, non?» conclut Simon Wüthrich.

VW Golf II Turbo Syncro
Année de production: 1991
Carrosserie: Compacte, 3 portes
L x l x h mm: 3950 x 1800 x 1210
Empattement mm: 2450
Poids en ordre de marche kg: 880
Moteur (construction): 2.0, 16 soupapes, turbo
Puissance ch: 630
0-100 km/h sec: environ 2,0
Vitesse maximale km/h: 221
Châssis & trains roulants: Monocoque, fibre de carbone, KW

RA #26, 25 juin 2020, auteur: Werner Haller, www.revueautomobile.ch

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16.07.2020 DTM en direct avec Marcel Fässler
Marcel Faessler My Sports Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Fässler commente le DTM sur MySports

Bonne nouvelle pour tous les fans de sport automobile! La chaîne de télévision suisse MySports développe ses activités et diffusera non seulement la Formule E mais aussi le DTM avec effet immédiat.

En raison du confinement, les fans de sport motorisé ont ces derniers mois été privés du plaisir d’assister à des courses automobiles. Car le nombre des courses augmentant actuellement peu à peu, les fans de sport motorisé auront de plus en plus souvent la possibilité de suivre les retransmissions des courses en direct. Maintenant, la chaîne de télévision MySports a obtenu les droits de diffusion du DTM en Suisse.

MySports diffusera les qualifications et les courses du DTM en direct. Et cela avec le commentaire expert de Marcel Fässler, qui est également un expert de la Formule E chez MySports.

Contrairement à Sat1, qui se concentre naturellement sur les pilotes allemands, MySports promet de se concentrer davantage sur les deux pilotes suisses de DTM, Nico Müller et Fabio Scherer. Les horaires exacts du programme peuvent être consultés sur le site www.mysports.ch

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15.07.2020 Hommage à Charles Ramu-Caccia
Ramu Caccia Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ramu-Caccia 1971 sur la Griffon 1000

Lundi dernier, l'ancien pilote de course suisse Charles Ramu-Caccia est décédé à l'âge de 92 ans.

Le vigneron genevois («Domaine du Centaure» à Dardagny) a fait ses débuts en 1959 sur Sunbeam. A partir de 1960 il a disputé plusieurs courses sur des différents Alfa Romeo (Giulietta, TZ, GTA etc.). Le point culminant de la carrière de Ramu-Caccia a été de remporter le titre de champion suisse des voitures de sport en 1971, lorsque «Ramu» a conduit une Griffon 1000 avec moteur et boîte de vitesses F3 construite par le concepteur suisse de voitures de course Jean-Louis Burgnard. Ce qui est inimaginable aujourd'hui: la construction faisait partie d'un mémoire de diplôme. Le fait que Ramu-Caccia ait remporté le championnat suisse avec cette voiture montre que le sport automobile fonctionnait vraiment différemment à l'époque.

Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à ses amis.

Ramu-Caccia est également immortalisé dans le Hall of Fame de l'autobau à Romanshorn. Vous trouverez de plus amples informations à son sujet en cliquant sur ce lien.

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15.07.2020 Fach est venu, il a vu et il a vaincu
Start Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le week-end dernier, le PSCS a commencé la nouvelle saison

Le Porsche Sports Cup Suisse a ouvert sa saison à Hockenheim. A cette occasion, deux noms se sont imposés lors de la recherche de nouveaux champions: Alexander Fach et Francesco Fenici.

Nouvelle année, nouveaux favoris: bien que retardée par la pandémie, la Porsche Sports Cup Suisse a débuté la saison en cours avec succès le week-end dernier. Dans la GT3 Cup et le GT4 Challenge, la recherche de nouveaux champions a commencé, les champions actuels des deux catégories renonçant à défendre leur titre. Alexander Fach a fait su profiter le mieux de cette opportunité considérable avec sa 911 GT3 Cup sur le circuit du Grand Prix de Hockenheim: le jeune homme de 18 ans, l'un des deux pilotes de promotion nouvellement nommés de l'Association des clubs Porsche suisses (VSPC) et de Porsche Suisse SA, a dominé les deux courses de sprint.

Cependant, à Hockenheim, ce n'était pas aussi facile qu'il n'y paraît pour ce pilote de Sattel: au début de la première course, il a dû d'abord céder la deuxième place à Gregor Burkard. Au quatrième tour, le jeune homme a toutefois retrouvé sa position et au onzième tour, il a également rattrapé Dominik Fischli. «Je suis en fait allé à Hockenheim sans grandes attentes», déclare Alexander Fach. «Depuis la fin de la saison à Misano l'année dernière, je n'avais plus été au volant d'une voiture de course, je ne connaissais pas la piste et ne m’était pas encore familiarisé avec l'actuelle 911 GT3 Cup avec son moteur de quatre litres.»

Antonio Teixeira, qui en est à sa deuxième année en tant que pilote promotionnel, a eu moins de chance. Parti de la sixième place lors de la première course, il a encore réussi à se hisser à la cinquième place mais, en raison des limites de la piste, il a écopé d'une pénalité de 40 secondes. Dans la deuxième manche, Teixeira a terminé huitième.

La famille Burkard a quant à elle raflé trois places sur le podium: Après avoir terminé troisième dans la première course, Gregor Burkard a répété ce résultat dans la deuxième course, mais cette fois-ci derrière son frère Ricardo, qui était quatrième auparavant.

Une situation similaire à celle de Fach dans la GT3 Cup s'est présentée dans la coupe de marque Cayman GT4: ici, le Romain Francesco Fenici a franchi la ligne d'arrivée en tant que vainqueur à l'issue des deux courses de 15 tours. «C'était un début de saison passionnant», s'est réjoui Francesco Finici. «Dès le début de la première course, j'ai écopé d’une pénalité de dix secondes et j'ai ensuite roulé contre la montre pour qu'à l'arrivée, mon avance soit suffisante pour remporter la victoire.»

Un style de conduite bien équilibré a priorité dans le cadre de la compétition des pilotes Porsche, qui a également comporté dix tours sur le circuit du Grand Prix de Baden. En effet, les neuf plus petits écarts par rapport au temps moyen sont pris en compte. C'est Robert Schwaller qui a le mieux réussi cette épreuve. Le pilote de la Porsche 911 GT3 a réussi l’exploit d’une variation totale de seulement 3,05 secondes. Le troisième du championnat de l'année dernière a ainsi relégué Simon Willner (3,31 secondes) et Nicolas Garski (4,31 secondes) à la deuxième et troisième place dans des voitures de sport identiques.

Le champion des courses de côte en voitures de tourisme Andy Feigenwinter ne s'était rendu quant à lui à Hockenheim qu'à des fins d'entraînement. Malgré la longue pause, ce pilote de la région de Bâle s’est fait remarquer en réalisant le troisième temps d'essais le plus rapide sur un équipement qu'il ne connaissait pourtant pas encore.

Fach 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Alexander Fach a parfaitement entamé la nouvelle saison à Hockenheim

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13.07.2020 Pas de slalom à Drognens
Philip Egli c Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le slalom de Drognens n'aura pas non plus lieu avant 2021 © Kaufmann

Le slalom de Drognens est la dernière épreuve du calendrier des championnats suisses qui aurait dû se dérouler en 2020. Mais maintenant, ce slalom a également été annulé.

Pendant longtemps, il a semblé que le Slalom de Drognens 2020 allait finalement avoir lieu. Mais maintenant, l'organisateur a décidé: Il n'y aura pas de nouveau slalom sur la place d'arme fribourgeoise avant 2021.

Les raisons qui ont conduit à l'annulation sont bien connues. La situation a été aggravée par le fait que les instances militaires ont décidées de ne pas accorder la location de la place d'arme pour 2020. «Notre date tombe entre la semaine 1 et la semaine 2 de l'école de recrue », dit l’organisatuer Marc-André Bourdilloud. «Les nouvelles mesures sanitaires décidées par l'armée impose un confinement strict des recrues pendant le premier week-end en caserne Le non mélange entre les recrues et la course auraient été impossible à gérer. (...) L'armée a également annulé les journées des parents et d'autres événements.»

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13.07.2020 Rapport du week-end 03/2020
Trummer Hirschi VLN Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ils se sont réjouis trop tôt: Hirschi (2e depuis la gauche) et Trummer (tout à gauche)

Le nombre des courses augmente à nouveau. Mais les pilotes suisses n’avaient pas tous une raison de jubiler le week-end de course passé. De plus, nous avons eu de tristes nouvelles du Championnat Rotax à Wohlen.

Les pilotes suisses ou leurs équipes n’ont pas vraiment brillé lors du deuxième week-end de Formule 1 à Spielberg. Aucune des trois équipes Alfa Romeo (F1), Jenzer Motorsport (Formule 3) et Fach Auto Tech (Porsche Supercup) n’a en effet réussi à faire partie du Top 10. Louis Delétraz qui était monté sur le podium dans la semaine précédente est reparti lui aussi les mains vides. Après une décevante place de départ 18, le pilote a remporté à la première course la place 19 et au deuxième passage la place 12. «Cela a été un week-end vraiment frustrant», a constaté Delétraz. «Nous avons eu des problèmes avec les pneus. J’espère que d’ici la fin de cette semaine quand aura lieu le GP de Hongrie, nous trouverons une solution.»

Le Formule Renault Eurocup a également inauguré sa saison. Les deux premières courses ont eu lieu à Monza. Les vainqueurs du coup d’envoi sont des Américains du Sud. Grégoire Saucy, le seul représentant suisse dans ce championnat des véhicules de deux litres, a occupé les places 11 et 8.

Les Suisses avec un véhicules fermé ont en revanche eu plus de succès à Monza. Lors de cette course de 12 heures, Autorama Motorsport by Wolf-Power Racing a décroché grâce à Yannick Mettler, Miklas Born et Constantin Kletzer avec P2 pour la troisième fois ensuite une place sur le podium dans la troisième course et cela malgré une sortie de route 20 minutes avant la fin de la course qui a endommagé la partie frontale gauche de la VW Golf. La place 5 a été attribuée à la Topcar-Cupra avec Fabian Danz, Karen Gaillard et Loris Prattes. La deuxième Golf Autorama avec des pilotes italiens a terminé sur le rang 6.

Avec une double manifestation, la VLN a effectué les courses 2 et 3 sur la Nordschleife. Il y avait une victoire finale suisse à fêter à cette occasion, mais elle n’a malheureusement pas été de longue durée. Victorieuse dans la troisième course de la série d’endurance au Nürburgring, la Ferrari 488 GT3 de l’équipe zurichoise Octane 126 avec Simon Trummer, Jonathan Hirschi, Björn Grossmann et Luca Ludwig, a été finalement disqualifiée. Lors de l’examen technique subséquent du véhicule, on a en effet constaté qu’un pneu n’était pas conforme aux dispositions DMSB relatives aux procédures de pneus standard. L’équipe pourra faire recours contre cette décision jusqu’au lundi soir. D’autres succès ont été fêtés par Nikolaj Rogivue, qui a remporté le samedi la catégorie SP9 (GT3). Dans la même catégorie, Rahel Frey a remporté le dimanche la place 2. Ont également été deuxièmes Mauro Calamia et Roberto Pampanini dans la catégorie des véhicules de série V5.

Dominik Kaelin Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Victoire inattendue à Arlberg parmi les voitures de course pour Dominik Kälin

Des succès suisses (sans arrière-goût amer) ont été remportés au Slalom de côte d’Arlberg. Le premier jour de course, seul Stefan Promok de Salzbourg a été plus rapide que Dominik Kälin de Walenstadt (vainqueur sur les voitures de course) et Philip Egli. La place 4 a été remportée de manière spectaculaire par Dino Wintsch, qui a montré dans sa Lotus Exige 430 Cup à tous les pilotes de Porsche-GT3 ses tuyaux d’échappement. Le samedi, en partie sous une pluie battante, la victoire a été une fois de plus remportée par le pilote de Mitsubishi Promok. Marcel Maurer, qui avait encore connu la veille des problèmes de boîte de vitesses, s’est assuré la deuxième place.

Pour le coup d’envoi de la Porsche Sports Cup Suisse, Auto Sport Suisse publiera cette semaine encore un rapport qui lui sera spécifiquement consacré. Mais sachez d’ores et déjà que Alexander Fach a remporté les deux courses de la GT3-Cup.

Nous avons eu un message bien triste de Wohlen. A l’occasion du Championnat Rotax, un décès est survenu le samedi. Pasquale Serratore a succombé de manière inattendue à une crise cardiaque lors de la course. Serratore faisait du karting depuis 2005. En 2012, il était devenu champion dans la catégorie Rotax Max DD2 Master et a représenté la Suisse dans la même année à la finale mondiale. Serratore laisse derrière lui son épouse ainsi que sa fille et son fils. Auto Sport Suisse exprime ses sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses amis.

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09.07.2020 Marcel Maurer: «La course automobile, c’est un peu comme faire du vélo»
Maurer Trusk Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Maurer: Est-ce qu'il fait la fête aussi le samedi ? © Trusk Images

Pour Marcel Maurer, la saison de course automobile écourtée de 2020 commencera demain vendredi. Au slalom d’Arlberg en Autriche, ce pilote de Längenbühl va affronter, entre autres pilotes, Philip Egli.

Marcel Maurer a vécu en 2019 une saison plutôt mitigée. Après un dégât moteur à Hemberg, la saison de ce pilote bernois était quasiment terminée. En dépit de cela, il a pu fêter encore une victoire lors de son retour en fin de saison. Au slalom à Ambri, il a fait subir à son concurrent et ami Philip Egli la seule défaite de la saison. Le week-end prochain, lui et Egli (entre autres pilotes suisses) vont pour la première fois depuis le duel au Tessin monter de nouveau dans le cockpit de leur véhicule au slalom d’Arlberg (www.rrcv.at).

Pouvoir enfin de nouveau effectuer une course automobile, cela représente-t-il pour toi un grand soulagement?
Marcel Maurer:
Oui, effectivement. Je me réjouis vraiment de voir arriver ce week-end. La dernière fois que nous avons fait une course remonte à tellement longtemps. Très exactement à Ambri 2019.

Participe-tu pour la première fois à ce slalom dans le Vorarlberg ?
Oui, il s’agit de ma première.

Est-ce difficile de retrouver le mode de course?
Au début, cela va sans doute paraître presqu’une expérience inédite. Mais la course automobile, c’est un peu comme faire du vélo. On ne la désapprend pas et retrouve rapidement le rythme.

Pendant la période où il n’y a pas eu de courses automobiles, t’es-tu maintenu en forme en pratiquant le Simracing?
J’ai fabriqué un simulateur avec un vieux monocoque Renault. Mais rien ne vaut bien entendu le «real racing». C’est pourquoi j’ai fréquenté dès que cela a de nouveau été possible la piste de karting avec quelques collègues. Nous y avons encore un kart à 6 vitesses avec qui on peut vraiment donner des gaz.

Quel objectif t’es-tu fixé pour ce week-end?
En principe, il s’agit d’un test de bon fonctionnement. On va vérifier que tout fonctionne de manière irréprochable. La voiture se trouve depuis janvier dans le garage et est prête à effectuer des courses. Et dire que je n’ai pas pu rouler un seul mètre avec elle. Mais il va de soi que je compte bien aussi me faire plaisir. Après une si longue pause, cela est vraiment très important.

Et qu’en est-il du duel avec Philip Egli?
(Il rit.) Oui, lorsqu’on se trouve sur place, on veut naturellement aussi gagner. C’est logique. Mais avec Philip, cela se passe toujours de manière très collégiale. Nous avons également eu constamment des échanges pendant la période où aucune course n’a eu lieu et l’affronter en duel fait plaisir. La dernière fois à Ambri, j’avais de l’avance sur lui. On va voir si le week-end prochain, j’y parviendrai à nouveau.

As-tu prévu encore d’autres courses en 2020?
Oui, je prévois de prendre aussi le départ à Turckheim (4-6 septembre). Et ensuite encore à Drognens, si ce slalom aura lieu. Sinon, je me concentrerai sur l’année 2021. Je compte alors me battre de nouveau dans une course de côte.

Interlaken ambiance mit maurer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Maurer est le seul qui a battu Philipp Egli en 2019 © Kaufmann

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08.07.2020 Toutes les bonnes choses vont par trois
Rallyes Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les trois rallyes qui feront partie du championnat en 2020

Le coronavirus a retardé de quatre mois et demi le coup d’envoi du Championnat suisse des rallyes. Mais en début septembre, la saison va enfin pouvoir démarrer avec le Rallye Mt Blanc Morzine en France.

Dans 100 jours exactement, la confrontation finale du Champion suisse des rallyes 2020 va commencer. Ce sera à cette date que le signal de départ sera en effet donné au Rallye International du Valais de cette année. Le RIV sera la troisième et dernière manifestation dans le calendrier du Championnat suisse des rallyes de cette année. Après l’annulation du Critérium Jurassien et du Chablais, il ne reste dans le calendrier plus que le Rallye Mt Blanc Morzine, le Rallye Ticino dont la date a été reportée et justement le RIV. L’idée de prévoir dans le calendrier un quatrième rallye en France comptant pour le Championnat suisse (Rallye Monts et Coteaux) a été rejetée à l’occasion de la première séance de la CSN après que la crise du coronavirus ait éclaté. Le calendrier est donc le suivant:

03-05.09. Rallye du Mont-Blanc
25/26.09. Rallye Ticino
15-17.10. Rallye International du Valais

Dans ces trois cas, il faudra voir à quelles mesures de protection on devra avoir recours. Philippe Vaness, organisateur du rallye Mt Blanc Morzine constate à ce propos: «Nous verrons quelle distance il faudra respecter et si nous devrons porter des masques. Nous avons soumis notre concept à la préfecture compétente et serons en tous les cas prêts à affronter toute éventualité. Nous avons déjà acquis un nombre suffisant de masques.»

L’organisateur du rallye del «Ticino» travaille lui aussi d’arrache-pied sur la 23e édition de ce rallye. «Nous aurons deux étapes», annonce Max Beltrami. «Une de 25 et l’autre de 15 kilomètres. Les deux seront parcourues à deux reprises.»

Vous trouverez de plus amples informations sur les pages Internet correspondantes des organisateurs. Entre parenthèses figure généralement la date à partir de laquelle les formulaires tels que les règlements, inscriptions, etc. devaient être mis en ligne.

www.rallye-mont-blanc-morzine.com (dès le 10 juillet) Lien: www.ffsa-inscriptions.org
www.rallyticino.com/it/ (19 juillet)
https://riv.ch (déjà en ligne)

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06.07.2020 Rapport du week-end 02/2020
Louis Deletraz 2020 Spielberg Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz: Premier week-end de course, premier podium

La Formule 1 a ouvert la saison à Spielberg en présence notamment de Louis Delétraz, qui, en tant que vice-champion de Formule 2, a obtenu un excellent résultat dès le premier coup. Mais le Genevois n'est pas le seul Suisse à pouvoir être satisfait de sa performance ce week-end.

La Formule 1 est de retour. 112 jours après l'annulation de l'ouverture de la saison en Australie à cause du COVID-19, la classe reine a effectué sa première course de 2020 au Red Bull Ring. La victoire est revenue à Valtteri Bottas sur Mercedes. Sauber, pardon Alfa Romeo Racing, a obtenu deux points de championnat avec Antonio Giovinazzi à la neuvième place.

Avec le début de la saison de Formule 1, les autres séries comme F2, F3 etc. a également commencé. Dans l'optique suisse, l'accent a été mis sur la Formule 2, avec Louis Delétraz, un pilote expérimenté, qui est l'un des candidats au championnat. Et avec sa deuxième place dans la course de sprint de dimanche, le Genevois a également été à la hauteur de son rôle. Après une P10 en qualification et une 7e place lors de la première course samedi, Delétraz n'a pas laissé lui échapper son premier podium en F2 en 2020 (la sixième général). «Pendant la première course, nous avons commis quelques erreurs», déclare Delétraz. «Nous avons été meilleurs au deuxième passage et nous savons maintenant aussi ce qu’il nous faudra améliorer d’ici au prochain week-end.»

La Suisse n'a pas marqué de points en Formule 3, l'équipe Jenzer Motorsport de Lyss n'ayant pas marqué de points dans les deux courses. La Suisse est également repartie les mains vides dans la Porsche Supercup. Fach Auto Tech de Sattel, dans le canton de Schwyz, a dû se contenter des 12e et 18e places.

Fabienne Wohlwend, du Liechtenstein, a également pu fêter un podium. Après l'annulation de la série W 2020, la jeune femme de 22 ans se concentre sur le Ferrari Challenge Europe où elle a terminé deuxième dans la première course à Imola ce week-end.

Mike Coppens a disputé son premier rallye de l'année. Le Valaisan, qui a pris la deuxième place du RIV 2019, a participé à la 40e édition du Rallye international du Casentino près de Florence avec une Skoda Fabia R5 et l'a terminée avec son copilote Renaud Jamoul à la 13e place. Coppens a été le meilleur pilote Michelin et le deuxième étranger le plus rapide. Mais cela est sans importance pour ce pilote de Verbier âgé de 41 ans. «Mon but est de m'améliorer constamment», dit Coppens. Cela commence par l'enregistrement. «Or ce dernier a été lacunaire et sur un terrain que je ne connaissais pas, cela a naturellement impacté mes performances. J'ai perdu du temps à chaque virage. Sur les longues étapes, j’ai perdu deux secondes par kilomètre sur les pilotes les plus rapides.» Coppens est néanmoins satisfait de sa performance. «J'ai vraiment apprécié le rallye. Il a été très rythmé et l’adhérence a été absolument parfaite.»

Coppens Mike Castellino Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mike Coppens a dispute son premier rallye en Italie © foto-sport.info

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03.07.2020 La 911 côté hardcore
Feigenwinter Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Andy Feigenwinter et sa nouvelle Porsche 997 GT3 R

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 8: La Porsche 997 GT3 R d’Andy Feigenwinter.

Lorque, par un après-midi de lundi ensoleillé, la Porsche 997 GT3 R sort de chez «ANT Performance AG», un atelier de mécanique situé à Tafers, une petite commune du canton de Fribourg, Andy Feigenwinter croit halluciner: «C’est du porno!», s’exclame le champion de Suisse de la Montagne (catégorie Voiture de tourisme). Et le natif de Bâle-Campagne de laisser libre cours à son enthousiasme, encore, et encore.

L’engouement d’Andy Feigenwinter pour sa nouvelle monture de course est légitime: longue de 4,60 m, large de 2 m au niveau du train arrière et haute d’à peine 1,30 m (au niveau du gigantesque aileron), la 911 GT R de la génération 997 recèle sous sa carrosserie bodybuildée un flat-6 de 500 ch. Ce boxer de 4 litres est capable d’envolées à nulle autre pareille, le régime maxi étant atteint à 9400 tr/min!

Auteur de nouveaux records dans sa catégorie lors de six manches sur les huit que compte le championnat, Feigenwinter explique avoir atteint «tout ce qui était possible» avec la Lotus Exige 430 Cup. «Je connaissais la voiture jusque dans ses moindres boulons. Impossible d’en tirer davantage», développe-t-il. Voilà qui permet d’expliquer pourquoi le pilote souhaite remplacer la voiture avec laquelle il a remporté le Championnat suisse de la Montagne en 2019. Pour cette nouvelle monture, l’homme jette son dévolue sur le plus célèbre des coupés allemands: «En 2012, se rappelle-t-il, Nick Tandy, Sean Edwards et Christian Engelhart ont raté d’un poil la victoire au classement général de l’ADAC GT Masters avec leur Porsche 997 GT3 R de Schütz Motorsport à cause d’un drapeau noir qui leur avait valu une disqualification.» Six ans plus tard, Feigenwinter, alors invité sur une course de la même série, se tient derrière la 997 GT3 R d’Enzo Calderari: «Je me souviens avoir dit à mon fils: ‹Raphael, ce serait terrible d’avoir une telle auto pour courir en côte.› Mais Porsche n’avait fabriqué que onze exemplaires seulement de la voiture», explique-t-il.

DSC 0247 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le nouvel «office» de Feigenwinter

En raison de cette rareté, mais aussi pour des motifs budgetaires, Feigenwinter se tourne vers une «simple» 997 Cup: «J’en avais trouvé une, mais, quand j’ai appelé, on m’a répondu qu’elle venait de partir. J’ai été inconsolable!» Un mal pour un bien: sept jours plus tard, Feigenwinter est contacté par le champion de Suisse des Slaloms: «Martin Bürki m’a filé le tuyau pour la 997 GT3 R. Un véritable clin d’œil du destin pour moi. Evidemment, je suis très reconnaissant à Martin!», explique-t-il avant de continuer: «Je suis vraiment très fier d’être aujourd’hui propriétaire d’une authentique Porsche d’usine.» Fait le plus surprenant de toute cette histoire, la 997 GT3 R est – ô surprise! – la Porsche que le trio Tandy-Edwards-Engelhart avait pilotée il y a huit ans lors du titre en GT Masters.

Lorsqu’il achète cette Porsche, Andy Feigenwinter se doute bien qu’il va avoir du travail pour lui redonner son efficacité des premiers jours. «Pour les courses de côte, je fais appel à MB Motorsport, l’écurie de Martin Bürki. Pour les courses sur circuit, je m’adresse à ANT Performance. J’effectue une révision de la voiture toutes les deux courses à Tafers, où l’atelier s’occupe de contrôler la voiture sous toutes ses coutures», explique le Bâlois.

ANT Performance est dirigée par Alain Thossy et Alain Neuhaus. Des amoureux de Porsche, comme l’explique Thossy avec un large sourire: «Nous avons fait notre apprentissage de mécanicien ensemble. A cette époque déjà, nous avions l’intention de créer une société ensemble, une entreprise dans laquelle tout tournerait autour de Porsche». Mais que savent les deux hommes de la 997 GT3 R d’Andy Feigenwinter? «Un exemplaire absolument remarquable», rétorque sans aucune hésitation Thossy. «La 997 GT3 R a été développée et assemblée principalement pour les courses de sprint et d’Endurance. Celle d’Andy a surtout aligné les kilomètres en Endurance. Ce qui tend à démontrer que cette auto a été bonne et performante durant une très longue période.» Avec un risque tout de même, comme le prévient Thossy: «Le problème avec cette voiture est que son entretien revient très cher. Il suffit de commettre l’une ou l’autre erreur pour se retrouver en panne. Beaucoup de ces rares Porsche 997 GT3 R doivent faire l’objet d’une révision générale après leur rachat. Tout simplement parce que, pour faire des économies, leur dernier propriétaire a renoncé à une révision ou une autre», explique Thossy. Cependant, il n’y a pas d’inquiétude à avoir: quiconque connaît Andy Feigenwinter sait qu’il sera aux petis soins avec la Porsche, une voiture à laquelle il tient déjà comme à la prunelle de ses yeux. Un gros jouet face auquel le Suisse ne peut s’empêcher de devenir gaga: lorsque Feigenwinter se glisse au volant (flambant neuf) de son bolide, il imite le bruit du six cylindres à plat. On ne va pas vous mentir, nous en avons fait autant!

PORSCHE 997 GT3 R
Année de production: 2012
Carrosserie: Coupé, 2 portes
L x l x h mm: 4604 x 2002 x 1246
Empattement mm: 2463
Poids en ordre de marche kg: 1220
Moteur (construction): Six-cylindres à plat (course x alésage 102, 7 mm x 81,5 mm, cylindrée: 3996, taux de compression 14,5:1)
Puissance ch: 500
0-100 km/h sec: N.C.
Vitesse maximale km/h: 335 (en fonction du rapport de transmission)
Châssis & trains roulants: Porsche

RA #20, 14 mai 2020, auteur: Werner Haller, www.revueautomobile.ch

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03.07.2020 Jean-Marc Salomon – un des derniers pilotes polyvalents
Salomon Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jean-Marc Salomon 2019 au Crit (à gauche) et au Chablais © Kaufmann

Dans les années 60 et 70, les pilotes polyvalents étaient à l'ordre du jour dans le sport automobile. Aujourd'hui en revanche, rares sont les coureurs qui osent s’attaquer à des terrains différents. L'un d'entre eux est Jean-Marc Salomon (58 ans).

Le plus célèbre touche-à-tout du sport automobile moderne est sans doute Fernando Alonso. L'ancien champion du monde de Formule 1 a tout expérimenté ces dernières années. L'Espagnol a roulé à Indy, a gagné Le Mans et a participé en dernier une Toyota pendant le Rallye Dakar. Dans les années 60 et 70, Alonso n'aurait guère fait sensation avec de telles engagements. Il aurait plutôt été un pilote polyvalent parmi tant d’autres. Il suffit de penser à des conducteurs comme John Surtees, Mike Hailwood, Vic Elford, Denny Hulme, Chris Amon ou Jacky Ickx.

En Suisse, il y avait aussi des polyvalents. Jo Siffert, Clay Regazzoni ou Marc Surer – pour ne citer que quelques noms – ont connu le succès dans différentes catégories. Aujourd'hui, il n'y a plus beaucoup de coureurs qui veulent (et sont autorisés) à concourir dans différentes disciplines. Nico Müller est l'une des exceptions. Le pilote bernois a récemment roulé dans quatre disciplines différentes: DTM, endurance, Rallycross et Formule E. Un pilote moins connu au niveau international, mais non moins actif, est Jean-Marc Salomon. Ce Jurassien âgé de 58 ans fait des courses automobiles depuis 1986. En tant que pilote non licencié, il a participé en premier au slalom de Bure sur une Opel Kadett GT/E.

Jusqu'en 1989, Salomon est resté fidèle au slalom. En 1990, il a suivi un cours de licence au Castellet. A partir de ce moment-là, il a essayé différentes catégories. Au début, il s’est consacré à côté du slalom aussi aux courses de côte. En 1993, il a disputé son premier rallye au Critérium Jurassien. «Depuis lors, je participe régulièrement à des compétitions dans les trois disciplines», dit Salomon et d’ajouter: «J'ai même effectué quelques courses sur le circuit.»

Salomon interlaken 2018 c Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jean-Marc Salomon avec sa Formule Masters lors d'un Slalom © Kaufmann

Le passage d'une voiture à l'autre est l'un des défis que Salomon aime relever. «Les disciplines elles-mêmes ne sont pas le problème. Mais quand on passe d'une Formula Masters à une Ford Fiesta R5, il faut un certain temps pour s'y habituer. Mais c'est précisément ce qui me motive.» La situation est rendue plus difficile par le fait que Salomon doit passer d'un modèle à l'autre pendant les courses. «Je suis un pilote amateur. Je ne peux pas me permettre d'aller faire des tests avant une course juste pour m'habituer au nouveau véhicule et à un terrain différent.»

Le plus grand succès de Salomon est sa 2e place au classement général du Championnat suisse des rallyes 2019, un triomphe qu'il doit à une constance remarquable. «C'était la première fois que je faisais une saison entière. Mon co-pilote David (note de la rédaction) et moi nous étions fixé pour objectif de terminer dans le top 5», déclare l'homme de Courtedoux près de Porrentruy, qui est membre de la direction de la société d'outillage «Sphinx Tools».

Salomon considère que sa polyvalence en matière de course s’explique par le fait qu'il y avait de nombreuses courses et disciplines différentes dans le Jura entre 1990 et 2000. «Je faisais sept courses par an – toutes dans le Jura et toujours avec la même Opel Astra. Il y a eu deux rallyes, le Critérium et la Ronde d'Ajoie, deux courses de côte, Les Rangiers et Roche d'Or, les slaloms de montagne de La Croix et Develier et le slalom de Bure. Nous étions vraiment gâtés à l'époque.»

En 2020, Salomon, comme tous les autres, pourra faire moins de courses pour les raisons que nous savons. Mais le vice-champion 2019 n'avait de toute façon pas l'intention de conduire à nouveau toute la saison des rallyes. Il est possible que le duo Salomon/Comment participe au Rallye du Tessin. «Mais en tout cas, nous participerons au Rallye du Valais», a déclaré le pilote polyvalant.

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30.06.2020 Porsche Sports Cup Suisse: successeur recherché
PCH20 0140 fine Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le PSCS commence la nouvelle saison du 9 au 11 juillet à Hockenheim

Pour la Porsche Sports Cup Suisse, la saison de course 2020 commencera le 11 juillet au Hockenheimring. Malgré les restrictions imposées par la pandémie du coronavirus, les organisateurs s'attendent comme d'habitude à un grand nombre de participants.

«Nous sommes ravis de pouvoir enfin commencer la saison de sport automobile et nous prendrons bien entendu toutes les mesures nécessaires pour nous protéger contre le coronavirus», déclare Michael Glinski, PDG de Porsche Suisse SA. «Depuis 2008, la Porsche Sports Cup Suisse offre un programme à multiples facettes et un environnement professionnel pour permettre aux voitures de sport d'être conduites de manière adaptée à leurs performances sur des pistes délimitées. Avec notre partenaire de coopération fiable, l'Association des clubs Porsche suisses, nous nous réjouissons à l'avance d'assister à un sport automobile de haut niveau.»

Comme l'année précédente, il y aura quatre catégories au choix en 2020: GT3 Cup, GT4 Clubsport, Open GT et une compétition de régularité à laquelle les voitures Porsche standard peuvent participer. Comme dans la Porsche Supercup, qui se déroule dans le cadre des Grands Prix européens, la GT3 Cup verra s'affronter des voitures de course de la série actuelle des modèles 991.2. Qu’on se le dise: la Swiss GT3 Cup est à la recherche d'un nouveau champion – Jean-Paul von Burg, le champion en titre, ne défendra pas son titre lors de la nouvelle saison. Deux jeunes passionnés comptent bien lui succéder. Ils sont tous deux parrainés par l'Association des clubs Porsche suisses (VSPC) et Porsche Suisse SA: Antonio Teixeira (19 ans), originaire de Bilten, a déjà brillé avec cinq victoires de course lors de sa première année dans la GT3 Cup et Dominik Fischli de Remetschwil, qui est nouveau dans l'équipe. Le jeune pilote de 25 ans entame également sa deuxième saison au volant de la 911 GT3 Cup, mais a déjà remporté le classement GT4 de la Porsche Sports Cup Suisse de 2017.

Le groupe GT4 Clubsport, dans lequel s'affrontent les voitures de course GT4 Caïmans, offre un sport automobile particulièrement passionnant et l'un des plus grands groupes de participants au sein du PSCS: 20 concurrents y sont de nouveau attendus en 2020. Comme son nom l'indique, la classification Open GT offre une grande diversité de modèles. Dans des classes distinctes, on y trouve une grande variété de voitures de sport à deux portes des années de modèle actuelles et plus anciennes, de la 944 Cup aux voitures 911 Cup de différentes générations jusqu'à la 911 GT2 RS moderne.

La PDC est particulièrement adaptée aux débutants en sport automobile: La compétition de régularité à bas prix de la Porsche Sports Cup Suisse peut être disputée avec des voitures de sport routières standard. Comme préparation idéale, le PSCS propose un cours pour novices, appelé «Introduction to Racetrack». Ici, les débutants sur les circuits de course pourront vivre la fascination du sport automobile Porsche en direct et acquérir, à côté des connaissances théoriques approfondies, leur première expérience pratique sous la direction d'instructeurs expérimentés.

Dates en 2020
09 - 11.07.: Hockenheim (D); double sprint
09 - 11.08.: Le Castellet (F); sprint et Endurance
21 - 23.08.: Imola (I); sprint et endurance
24 - 26.09.: Mugello (I); sprint et endurance
15 - 17.10.: Misano (I); double sprint et course de nuit de deux heures

PCH20 0144 fine Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le grand absent: le champion de l'année dernière Jean-Paul von Burg (au milieu)

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29.06.2020 Rapport du week-end 01/2020
Mueller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller: L'engagement n'a pas manqué © VLN

Peu à peu, le sport automobile renoue avec le quotidien. Ce week-end, la première course VLN de la saison a eu lieu au Nürburgring. Nous vous dirons comment les Suisses s'en sont tirés.

Mieux vaut tard que jamais! Ce week-end, la première course automobile depuis l'apparition de la pandémie du coronavirus a eu lieu en Allemagne. C’est pour nous une raison suffisante pour vous proposer un rapport du week-end dans l'optique suisse. Espérons que la situation continuera à se stabiliser et que nous pourrons à nouveau faire état des succès suisses à l'étranger tous les lundis.

La 51e édition du Adenauer ADAC Rundstrecken Trophy au Nürburgring entrera dans l'histoire. C'était en effet la première course en Allemagne depuis le confinement. C'était aussi la première course du VLN sans spectateurs et avec un concept de protection spécial. Ce concept prévoyait que le couloir des stands soit artificiellement prolongé et conduit à travers le paddock. Une mesure qui, selon les organisateurs, a parfaitement fait ses preuves.

Le meilleur pilote suisse était Nico Müller. Le pilote Audi a terminé à la quatrième place avec ses coéquipiers (du DTM) Robin Frijns et René Rast derrière l’italo-suisse Raffaele Marciello: «C'était réjouissant de retrouver la course automobile», a déclaré Müller, qui était monté par moments à la deuxième place, mais qui a manqué de justesse le podium à la fin. Le coéquipier d'Audi, Patric Niederhauser, a lui aussi effectué une belle course. Jusqu'au premier arrêt de routine de Müller, «Nidi» était même en avance sur son collègue de marque de Berne lors de son début à la Nordschleife. Au final, la deuxième Audi R8 de Car Collection Motorsport a réussi à terminer à la 10e place. Directement devant, la Ferrari 488 GT3 avec le Suisse Simon Trummer et Jonathan Hirschi a franchi la ligne d'arrivée. Nikolaj Rogivuedans le SP9-AM (Ferrari 488 GT3) et Roland Schmid et Roger Vögelien tant que représentant solitaire du TCR-Am (Opel Astra) ont remporté des victoires de catégorie.

Dès le week-end prochain déjà, les courses se poursuivront sur le plan international. Sur le Red Bull Ring, les prochains championnats sont sur les starting-blocks avec la Formule 1, la Formule 2 (avec Louis Delétraz), la Formule 3 (avec l'équipe Jenzer) et la Porsche Supercup (avec Fach Auto Tech). L'IMSA va également commencer la nouvelle saison à Daytona. Toutefois, cela sera sans la participation de la Suisse.

Trummer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Trompette/Hirschi dans le pitlane un peu inhabituel © VLN

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29.06.2020 L'Arosa ClassicCar aura lieu
Bereit fuer den start 1976402 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Avec l'Arosa ClassicCar, la course automobile relancera aussi en Suisse

D'autres nouvelles positives nous parviennent des Grisons: l'Arosa ClassicCar aura lieu pour la 16e fois au début du mois de septembre. Cela a été annoncé par l'organisateur dans un communiqué de presse aujourd’hui.

Pendant longtemps, les chances que la 16e édition de l'Arosa ClassicCar ait lieu étaient de 50:50. Entretemps le CO a décidé: «Conformément aux dernières mesures prises par le gouvernement suisse en matière de manifestations, la 16e édition de l'Arosa ClassicCar aura lieu comme prévu du 3 au 6 septembre 2020 – à condition que la situation épidémiologique ne se détériore pas à nouveau.»

Le président du CO, Markus Markwalder, se réjouit de la tenue de cette manifestation traditionnelle, mais continue d'appeler à la prudence: «Pour nous, la sécurité et le bien-être de nos pilotes, partenaires, prestataires de services et assistants sont une priorité absolue, surtout en cette période de pandémie mondiale de COVID19.»

Pour que les pilotes qui attendaient avec impatience la décision des organisateurs puissent encore s'inscrire, le club, en concertation avec Auto Sport Suisse, a déjà prolongé le délai d'inscription au 30 juin 2020 il y a quelques jours. Les règlements et recommandations des mesures de protection pour l'événement seront communiqués sur le site www.arosaclassiccar.ch à partir du mois d'août.

Les pilotes et les visiteurs intéressés trouveront toutes les informations complémentaires sur le site d’internet d'Arosa ClassicCar ou peuvent se renseigner directement auprès du secrétariat de la course.

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26.06.2020 La course à moindre coût
Krebs 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philipp Krebs et sa Renault Clio II Sport

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 7: La Renault Clio II Sport de Philipp Krebs.

Si Philipp Krebs est en parfaite symbiose avec sa Renault Clio Sport de deuxième génération, c’est parce que le Bernois et la petite française à moteur 2.0 16V se connaissent depuis près de 16 ans. Une rencontre fusionnelle pour ce jeune homme dont les débuts en compétition remontent à la fin des années 1980: «J’avais 27 ans et je venais de remporter le titre de champion de Suisse en karting», explique en substance le champion. Ses débuts, Philipp Krebs ne les réalise pas sur une française, mais bien une japonaise; au volant de sa Toyota MR2, le Suisse aligne les victoires dès le début des années 1990. «Rien de plus logique, puisqu’il n’y avait tout simplement aucune concurrence dans ma classe. Quand je me suis retrouvé seul sur mon premier podium, je me suis dit que je ne voudrais plus jamais revivre une situation aussi embarrassante.»

Ce n’est que plus tard, au début des années 2000, que Philipp Krebs craque pour sa première Renault, une Clio de première génération. L’auto, il ne la gardera pas très longtemps. Trois ans plus tard, il s’offre une plus grande Mégane, avec laquelle il remporte en 2002 la victoire au classement général de la Renault Mégane Classic Cup. «Mais, j’avais énormément apprécié la Clio», se souvient le Bernois, qui craquera pour son actuelle Clio en 2004. Au cours des 16 saisons qui suivront, le duo Krebs-Clio II décroche un total de 72 podiums – dont 31 victoires – en côte, en slalom et sur circuit. «Des podiums immortalisés sous la forme de sickers de couleur or, argent et bronze collés sur ma carrosserie», explique Philipp Krebs, non sans une certaine fierté. Les deux autocollants les plus importants à ses yeux sont apposés sur le pare-brise de sa fidèle compagne à quatre roues. En haut à gauche, celui commémorant sa brillante victoire en Coupe de la montagne en 2019. Celui de droite fait, quant à lui, référence à la Renault Clio Classic Cup de la même année.

DSC 0328 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La vue dans le cockpit de la Renault Clio

Pour Philipp Krebs, ces différentes victoires avec la Clio n’ont pas été faciles à remporter: «La Clio II est une petite bête qu’il faut savoir maîtriser», explique-t-il en fin connaisseur. Selon lui, de nombreux pilotes auraient déjà payé leur exubérance par une sortie de piste coûteuse: «La Clio 2 est extrêmement agressive au niveau du train arrière. Beaucoup de détails concernant les voitures figurent dans le règlement de la Clio Classic Cup, ce qui implique de nombreuses pièces d’origine. Il faut donc travailler sur les réglages, le pincement, le carrossage et le train arrière. On est toujours sur le fil du rasoir.» Lancée en 1998, la Clio de deuxième génération a été produite jusqu’en 2004. Plus tard, elle sera suivie par la Clio III (2005 et 2014) , la Clio IV (2012-2019) et enfin la Clio V (2019/2020).

Les dernières générations de Clio sont également homologuées en Renault Clio Classic Cup. Plus conciliantes, elles sont nettement plus confortables à conduire, analyse Philipp Krebs. «Dans un peloton comptant essentiellement des Clio III, les meilleurs précèdent les moins bons d’une brève longueur. Avec la Clio II, les écarts sont plus marqués, parce que le comportement de l’auto est plus pointu et pardonne peu les erreurs. La Clio II exige bien plus de feeling de la part de son pilote. Bref, pour le dire de manière triviale, la Clio II se pilote avec les fesses.»

«Les coûts d’une saison de courses de côte et de slaloms sont gérables, constate Philipp Krebs. Le moteur 2 litres 16V est une merveille et il est increvable! Mais les règlements ne nous permettent pas de modifier grand-chose. Tout est d’origine dans ma Clio, sauf la gestion moteur. Développée par Magnetti Marelli, elle permet de gagner environ 13 ch. L’embrayage et la boîte de vitesses – une pure boîte sport séquentielle – doivent être vérifiés environ tous les deux ans.» Concernant le coût de la licence et les finances d’inscription, Philipp Krebs ne dépense qu’entre 8000 et 10 000 francs par saison, soit environ 1000 francs par course. A condition, bien sûr, que la «danse sur le fil du rasoir» ne se termine pas dans les glissières de sécurité. «En plus des pneus utilisés pour les essais, j’ai besoin de pneus de course qui tiennent toute une saison.» Il n’y a pas grand-chose d’autre à prévoir, explique le Bernois. Après une course, j’effectue les contrôles habituels et je vidange la boîte de vitesses, si nécessaire. C’est tout ce qu’il y a à faire», dit-il. Avant de rajouter: «Le rapport prix-performances est très correct.»

Au fil des ans, Philipp Krebs s’est pris d’affection pour sa Clio II. «L’année dernière, quand j’ai remporté mes titres lors de la finale du Championnat de Suisse de la Montagne aux Paccots, je lui ai déposé un gros baiser sur le capot. Une voiture ne vit pas et n’a sans doute pas d’âme, mais je lui parle souvent en course et elle me répond.» Il faut dire que lorsqu’il l’achète en 2004, la Clio est une véritable épave. Mais, avec Markus Müller, son copain mécanicien, il va la reconstruire entièrement. Forcément, cela crée des liens. Néanmoins, Philipp Krebs rêve aujourd’hui d’une autre voiture, plus puissante, ce qui exigera inévitablement plus d’argent et de soutien financier. «On verra bien», conclut le Bernois, avec un sourire.

RENAULT CLIO 2.0 16V SPORT
Année de production: 2002
Carrosserie: Citadine, 3 portes
L x l x h mm: 3773 x 1639 x 1409
Empattement mm: 2472
Poids en ordre de marche kg: 910
Moteur (construction): 4-cylindres, 2,0 litres, 16 soupapes
Puissance ch: 195 (230 Nm, 7200/min)
0-100 km/h sec: N.C.
Vitesse maximale km/h: 230
Châssis & trains roulants: AV/AR suspensions réglables en hauteur, AV triangles transv., AR barre de torsion; AV/AR freins à disque

RA #21, 22 mai 2020, auteur: Werner Haller, www.revueautomobile.ch

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24.06.2020 Bernina Gran Turismo: prolongation du délai d'inscription
Bernina 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Prévue pour septembre: Bernina Gran Turismo

La Bernina Gran Turismo aura lieu du 17 au 20 septembre comme prévu. L'organisateur a même prolongé la date limite d'inscription jusqu'à la fin du mois de juin.

Après une longue période de restrictions, c'est-à-dire même sans événements pour les véhicules historiques, il semble que la Bernina Gran Turismo peut avoir lieu le troisième week-end en septembre.

En raison de la situation exceptionnelle et des différences internationales au cours de COVID-19, l'organisateur a décidé de prolonger la période d'enregistrement jusqu'à la fin du mois de juin. «Nous avons reçu de nombreux appels de parties intéressées qui ont dû attendre la levée des restrictions de voyage avant de prendre cette décision», indique un communiqué de presse. En gros, selon l'organisateur, le nombre de participants est limité à 80 voitures, a déjà été réalisé, mais...

Si vous souhaitez participer donc au Bernina Gran Turismo 2020, mais jusqu’à maintenant vous avez hésité à cause de la pandémie de Corona, c'est le bon moment pour le faire! Pour ouvrir les documents d'enregistrement cliquez sur ce lien.

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24.06.2020 Partie 2 de l'entretien avec le pilote de rallye Jérémie Toedtli
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Jérémie Toedtli lors du Rallye du Valais 2019

Tu as 26 ans. Beaucoup de tes adversaires sont plus âgés, certains ont déjà plus de 50 ans. Tu te sens comme le jeune sauvage qui fait bouger les choses?
Je suis conscient que je suis un privilégier de pouvoir rouler dans la catégorie reine de la discipline en Suisse. Bien entendu c’est toujours une histoire de budget. En règle générale, seuls les chefs d’entreprises qui ont réussi dans leur travail, peuvent se permettre de rouler avec une R5 sur une saison complète. Ceci pour plusieurs raisons, notamment le fait qu’il n’y ait pas une instance pour faire évoluer le sport mécanique. En comparaison, la France a fondé une fédération de sport automobile (FFSA) qui chaque année sélectionne des pilotes, les encadre comme des sportifs d’élite et les aident financièrement à monter un programme. Bien entendu, j’imagine que cela est rendu possible par le nombre de licenciés plus important, mais je pense tout de même qu’il manque une structure pour mieux encadrer notre sport. (Pour votre information: la France compte 55'000 pilotes de karting et automobile licenciés, la Suisse 3000. 250 rallyes ont lieu en France chaque année! En 2019, le championnat suisse comportait six manches, dont deux à l'étranger. En France, il existe un programme appelé rallyejeunes.com depuis 25 ans. En Suisse, nous avons le Championnat suisse des rallyes juniors depuis 2012). Médiatiquement parlant, le rallye est une discipline qui est mal connu du grand publique et qui a de la peine à faire sa place. Je tiens à remercier tous les acteurs qui s’efforcent de partager et de faire connaitre notre passion. Je suis convaincu qu’il serait possible d’augmenter l’attrait pour cette discipline en mettant en place quelques stratégies sur les événements pour intéresser les personnes n’étant pas forcément passionné d’automobile.

La crise de Corona a également bouleversé ton programme. Quel était ton plan, et quel est ton plan pour 2020?
Bien entendu, du fait que les deux premiers rallyes du championnat suisse aient été annulés, chamboule mon programme. L’idée était de participer à son entier pour la première fois avec une R5. Malgré le fait que mon budget n’était pas encore bouclé, j’envisageais une nouvelle recherche de partenaires après les deux premières courses selon les résultats obtenus. Donc maintenant que la situation s’améliore, je vais repartir à la chasse aux sponsors, j’espère vraiment pouvoir trouver le budget même si la tâche s’annonce difficile à l’approche des vacances. Dans tous les cas je vais participer à un des trois derniers rallyes.

Le sport automobile est très coûteux. Comment finances-tu ton hobby?
J’ai la chance d’avoir quelques sponsors fidèles qui me suivent depuis mes débuts, mais bien entendu pour monter un programme complet pour courir avec une R5, je n’ai pas encore suffisamment de partenaires. C’est une recherche perpétuelle de fonds et depuis cette année je suis en collaboration avec une petite équipe de professionnels de la communication et du management sportif (360Degrés Sports Management Sàrl) afin de mettre en place plusieurs stratagèmes pour augmenter notre visibilité.

Quel est ton objectif?
Mon objectif est avant tout de pouvoir exercer ma passion et donc de rouler peu importe la voiture ou la course. Bien entendu comme tous pilotes suisses, décrocher le titre national fait parti des objectifs, à conditions qu’il y ait de la concurrence. En 2017, j’ai eu la chance de participer à deux manches du championnat du monde et c’est vrai que ce fut une expérience incroyable que je souhaiterai revivre. Ou encore l’ambiance et la compétitivité de la 208 RallyCup me laisse nostalgique et ça serait encore une éventualité de se relancer dans ce type de défi.

Quel est ton rêve au rallye international?
Mon rêve a toujours été d’intégrer une équipe professionnelle et de pouvoir rouler à moindre frais. Maintenant je me fais une raison à cela, nous avons manqué de soutien financier pour percer davantage en championnat du monde et se faire remarquer. Mon rêve actuel serait de trouver un sponsor ou plusieurs gros sponsors avec lesquels je monterais un beau programme en championnat d’Europe par exemple pour plusieurs saisons.

Est-ce que tu penses qu’on doit changer quelque chose pour que le championnat suisse des rallyes ait une avenir prometteur?
Mon ami Cédric Althaus a eu une idée qui m’a semblé intéressante: Le but serait de limiter le championnat 2021 à la catégorie R2 ou R3, afin de limiter les coûts. Ça serait sympa de voir la majorité des concurrents à arme égal. Au lieu d’avoir des bagarres à 4-5 voitures, il y aurait je pense, une vingtaine de pilotes dans le coup pour jouer le championnat. Cela permettrait aussi à ceux qui n’ont pas le budget de rouler en R5 de faire une saison complète et d’avoir une chance au championnat.

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23.06.2020 Jérémie Toedtli: «Colin McRae et Sébastien Loeb m'ont inspiré»
Toedtli chioso 2019 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jérémie Toedtli (à droite) avec son co-pilote Alexandre Chioso © Kaufmann

Dans le numéro actuel du magazine de l'ASS, nous vous avons présenté brièvement le jeune pilote de rallye Jérémie Toedtli. Mais nous ne voulons pas vous priver de la totalité de l’interview avec ce Neuchâtelois rapide.

Comment et par qui es-tu arrivé au rallye?
Jérémie Toedtli: Chez moi, c’est une histoire de famille. Mes parents ont consacré leur vie au sport automobile et ont fondé le garage GTO Evolution. Ce garage se concentre en démontrant ses compétences en préparant des voitures de courses. Nous avons travaillés avec des nombreux pilotes : Comme Gillet, Camandona, Gonon, Heintz, Burri et d’autres. C’est dire que ma passion pour ce sport a germé en moi dès ma naissance. Après le décès de ma maman en 2009, ma détermination à prendre le départ d’un rallye était au plus haut, et encore à ce jour. Avant chaque départ, j’ai une pensée pour elle.

Pourquoi rallye? Pourquoi pas du sport automobile sur des circuits?
Le rallye m’a toujours bien plus passionné que le circuit. J’imagine que j’y ai pris goût aux côtés de mon père lorsqu’il m’emmenait faire des tours en voiture sur des routes typées rallye. Il est aussi vrai que le jeu vidéo Colin McRae a été une véritable école pour découvrir les bases de la discipline. Etant jeune, j’ai commencé par découvrir la préparation des voitures, le rôle de l’assistance et la place du spectateur au bord des routes, mais jamais encore le cœur même de la discipline, l’action. Donc j’ai pu me familiariser avec les notes, la gestion de la course, les différents compromis à prendre en fonction des conditions des spéciales. C’est également pour cela que j’ai directement eu de la faciliter à percer dans ce sport. Pour rappel, pour ma deuxième course lors du rallye du Pays du Gier, dès la 3ème spéciale du rallye je réalisais le meilleur temps devant Gonon à voiture égale. J’ai tout de suite été performant car en fait je n’étais pas novice dans ce sport, j’avais déjà une grande expérience, le fait d’avoir côtoyer ce milieu depuis tout petit.

Quelle est la fascination d'un rallye?
Pour moi le rallye fait intervenir beaucoup plus de facteurs que dans les autres disciplines du sport automobile et c’est ceux-ci qui m’attirent. Premièrement, le fait d’être deux dans la voiture, de trouver un équilibre parfait qui vous permettra de n’avoir plus rien d’autre à penser que les indications de votre copilote. J’adore ce travail d’équipe et la cohésion qu’il est possible de trouver pour former un véritable binôme. Mais le travail d’équipe ne se réduit pas à deux personnes, il y a encore la faculté à communiquer avec notre ingénieur pour retranscrire nos sensations dans un but commun, la performance. Par ailleurs, la part d’improvisation, d’inconnue, le goût du risque, font que ce sport est unique.

Est-ce que tu as une idole?
Il y a plusieurs pilotes pour lesquels je ressens du respect et de l’admiration, je n’irai pas jusqu’à dire que ce sont mes idoles. Colin McRae est le premier à avoir rendu ce sport viral pour moi, je me souviens avec mon père on se levait à n’importe quelle heure de la nuit pour regarder à la télé les spéciales en direct des rallyes de l’autre côté du globe. Il y a aussi l’arrivée de Sébastien Loeb et sa réussite avec son style très efficace qui a pulvérisé tous les records et qui reste aujourd’hui au top niveau. C’est d’autant plus plaisant de pouvoir se comparer à lui lors du rallye du Chablais et même de réaliser un meilleur temps devant lui. Ce que je respecte chez lui, c’est qu’il reste humble et simple malgré son palmarès et qu’il est tout à fait abordable.

Quand as-tu vu ton premier rallye sur place?
C’est une question difficile, car j’imagine qu’à deux-trois mois je devais déjà être sur le bord des routes. Mise à part les courses du championnat suisse, je me rappelle avoir été plusieurs fois sur les épaules de mon père lors du Tour de Corse à la fin des années 90, début des années 2000. En grandissant, j’ai eu ma place au sein de l’équipe d’assistance comme nettoyeur en chef de la carrosserie.

Tu te souviens encore de ton premier rallye comme pilote?
Comme si c’était hier ! Je me vois encore effectué mon premier départ, qui d’ailleurs ne s’était pas passé au mieux. C’était au tour de Corse historique avec une Ford Escort Groupe 4. Il y avait également mon père et mon parrain qui y participaient. C’était la course historique au plus grand nombre de partants avec pas moins de 250 voitures présentes au départ. Le dénouement de cette première spéciale était juste magique, mon parrain réalise le 10ème temps, moi le 11ème et mon père le 13ème, tous réunis en moins de 2s. Bien entendu après un début de course aussi prometteur, je me suis senti obligé de confirmer ma performance, mais malheureusement, lors d’un freinage, mon pied a accroché la pédale de gaz au passage et nous avons fini dans un petit fossé, nous privant de continuer l’étape. Fort heureusement c’est un rallye de 5 jours et j’ai pu continuer mon apprentissage dès le lendemain. J’étais accompagné d’un copilote très expérimenté qui m’a permis d’apprendre très vite tout en me donnant confiance. Ça restera un moment gravé dans ma mémoire. De plus, participer à un rallye en famille, c’est vraiment fantastique de pouvoir partager ces impressions avec des personnes qui vous sont chères.

Vous pouvez lire la deuxième partie de l'interview demain sur www.motorsport.ch/fr/

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Toedtli 2019 lors du Rallye International du Valais © Kaufmann

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22.06.2020 «Elle me va comme un gant»
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Martin Bürki et sa Polo MB

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 6: La VW Polo de Martin Bürki.

Lorsque ses amis lui conseillent de remplacer le 1.6 16V de sa VW Polo verte et jaune par un plus gros 2 l, la réponse de Martin Bürki, septuple champion de Suisse des Slaloms, est toujours la même: «La cavalerie supplémentaire irait au détriment du comportement routier. Si le moteur explique la rapidité d’une voiture, son comportement en est tout aussi responsable.»

La plus célèbre des Polo du championnat de Suisse des Slaloms, Martin Bürki l’a achetée en 2008 «juste pour le plaisir, continue le champion. J’avais envie de conduire une Polo de deuxième génération, et plus particulièrtement un exemplaire de 1981.» Malgré son moteur cassé, l’exemplaire déniché par Bürki avait déjà fait parler d’elle précédemment, et ce aux mains d’un autre pilote de renom: «La Polo a tout d’abord appartenu à Theo Leutner, membre fondateur et quadruple vainqueur de la Coupe de la Montagne KW allemande. Lorsque je l’ai rachetée, la Polo était une véritable épave. Tout le monde a bien rigolé. Mais ça ne m’a pas gêné, je savais que mon calcul était le bon.»

Pour la restaurer, Bürki n’hésite pas à mettre la main à la pâte et... au portefeuille: «La boîte de vitesses originelle en H de la Polo n’a pas survécu à la deuxième course, une défaillance récurrente. Même l’installation d’une boîte Hewland non synchronisée, ‹ce qu’il y a de mieux›, disaient mes collègues, n’y changera rien. La voiture avait tout simplement trop de chevaux sous le capot.» Ce sera finalement le préparateur allemand Minichberger qui proposera une solution à Bürki: «Ils m’ont recommandé une boîte séquentielle Sadev à six rapports, une unité qui m’a coûté beaucoup de temps et d’argent.» Depuis, le pilote suisse retourne régulièrement en Bavière: «Depuis lors, je fais toujours réviser le moteur de ma Polo chez Minichberger.»

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Le moteur est régulièrement révisé chez Minichberger

Cela dit, de nombreuses modifications sont le fruit de l’imagination du pilote. En témoignent les deux canules bricolées derrière les roues avant et servant à évacuer l’eau des passages de roues: «A l’origine, je voulais éliminer les tourbillons aérodynamiques dus à la rotation de la roue. Dans la foulée, j’ai également eu l’idée d’utiliser ces orifices pour chasser latéralement les projections d’eau de pluie, afin que les roues arrière soient moins sensibles à l’aquaplanage.» Une petite astuce technique qui fait la fierté de Martin Bürki. A l’image du fond plat et du diffuseur de l’auto. «Il était hors de question d’affubler la voiture d’un becquet arrière au simple motif que ça avait de la gueule. Non, ce qu’il me fallait, c’était un meilleur aérodynamisme au niveau du soubassement avec, en corollaire, une incidence sur le comportement.» Pourtant, un diffuseur, Martin Bürki en a tout de même essayé: «Juste une fois, lors de la course de côte des Rangiers. Il était si gros que la voiture sous-virait. Elle était complètement déséquilibrée», explique-t-il. Un comble pour ce maître des slaloms cherchant avant tout à inscrire sa voiture correctement en courbes. Dans cette discipline plus lente, il démonte la plupart du temps le fond plat: «Cela épargne beaucoup de chocs à la voiture», explique-t-il.

Mais, s’il y a bien un élément technique qui est plus important qu’un autre en slaloms, c’est la qualité du train avant. «A l’origine, sur la Polo, il est d’un seul tenant, avec des jambes élastiques. Exploitant le règlement dans ses moindres détails, j’ai installé des suspensions McPherson, perfectionnant ainsi la cinématique de braquage. Mes roues n’ont pratiquement pas de carrossage», précise le pilote, avide de donner des détails.

Après tant d’années, la petite Polo a atteint les limites de son développement. Pour autant, Bürki n’a pas l’intention de la vendre: «Je sais que certains seraient prêts à débourser 70 000 francs pour l’acquérir. Mais, elle ne leur irait pas; cette voiture est réglée pour moi. Aussi, me va t-elle comme un gant.»

VOLKSWAGEN POLO
Année de production: 1981
Carrosserie: Citadine, 3 portes
L x l x h mm: 3700 x 1780 x 1250
Empattement mm: 2340
Poids en ordre de marche kg: 730
Moteur (construction): Moteur à aspiration naturelle de 1,6 litre, culasse VW-Sport S1600
Puissance ch: 245
0-100 km/h sec: N.C.
Vitesse maximale km/h: 189 km/h à 9800 tr/min
Châssis: Plateforme KW Competition, AV McPherson, AR Essieu composite

RA #15, 9 avril 2020, auteur: Werner Haller, www.revueautomobile.ch

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19.06.2020 Drognens: la décision sera prise à la mi-août
Marc Andre Bourdilloud Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marc-André Bourdilloud: Président du Slalom de Drognens

En 2020, il n'y aura pas de championnat suisse des slaloms. Le slalom de Drognens des 26 et 27 septembre est la dernière course restant au calendrier. Les organisateurs, sous l'égide de Marc-André Bourdilloud, croient fermement qu'ils pourront tenir cette manifestation.

À partir de septembre, les manifestations avec jusqu'à 1000 personnes seront à nouveau autorisées. Ce chiffre te semble-t-il réaliste pour tenir le slalom de Drognens?
Marc-André Bourdilloud: J'espère vivement que la Confédération suisse assouplisse encore sa position en début septembre, car avec l'assouplissement promis à ce jour à 1000 personnes, cela sera limite. En plus des collaborateurs et des pilotes, il faut en effet aussi inclure dans le calcul leurs accompagnateurs et les spectateurs. Compter le nombre de personnes présentes sur place n'est pas une option pour nous. Ce que nous pouvons envisager, c'est un moyen électronique de «suivi». Mais je pense qu'il est de toute façon trop tôt pour fixer définitivement le scénario pour la fin septembre.

Combien de participants le slalom de Drognens a-t-il eus dans le passé ? Avec combien de participants comptes-tu cette année, en supposant que la course puisse avoir lieu?
En 2019, nous avions 147 participants LOC et 171 pilotes NAT. Après avoir organisé une enquête sur Facebook, je suis optimiste et je pense que les pilotes LOC viendront en grand nombre. Nous avons également décidé d'organiser le dimanche une deuxième course pour les participants LOC. Nous sommes en ce moment en train de régler encore les détails. Pour les pilotes titulaires d'une licence, tout dépend du nombre de personnes qui profiteront avant notre course de l'offre d'Auto Sport Suisse de nous rendre leur licence déjà reçue.

Vous êtes en train de mettre en place un concept avec le slalom de Bas Monsieur pour que les pilotes puissent profiter de deux courses l’une après l’autre. Que peux-tu nous dire à ce sujet?
Nous y travaillons encore. Cela a pour but de motiver les pilotes à participer aux deux courses. Dès que nous aurons un concept clair, nous le communiquerons.

Jusqu'à quand pouvons-nous espérer une décision définitive quant à la tenue ou non du slalom de Drognens?
Une décision sera prise à la mi-août. À partir de ce moment-là, nous nous engagerons auprès de la plupart des fournisseurs. Il est d’ores et déjà certain que nous ne pourrons financer la manifestation cette année que par deux canaux: les frais d'inscription et les recettes de la restauration.

Existerait-il un moyen de retarder encore davantage la course?
Non. La place d'armes de Drognens affiche complet. Nous n'avons que les deux dates de juin et de septembre.

Des courses d'entraînement, comme celles qui se déroulent à Ambri, seraient-elles une alternative pour vous?
Cette alternative existe bel et bien. Mais pour l'instant, nous voulons croire que nous pourrons tenir la course. Si nous avions choisi la voie de la facilité, nous aurions en effet annulé cette manifestation il y a longtemps déjà.

Philip Egli c Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le vainquer de l'année dernière à Drognens: Philip Egli © Kaufmann

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16.06.2020 Enfin on pourra retrouver une ambiance de course
Slalom Hoch Ybrig IKSM Dino Wintsch Lotus Exige Tagessieger autosprintchc Sandra Frauchiger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Dino Wintsch, le vainquer de 2019 à Hoch-Ybrig © Sandra Frauchiger

Le week-end prochain, le slalom Hoch-Ybrig sera la première manifestation automobile à avoir lieu en Suisse depuis le déclenchement de la pandémie du Coronavirus. Plus de 100 pilotes s’y sont inscrits.

Ce sont là de petites étapes pour retrouver la normalité et cela réjouit tout le monde énormément. Le week-end dernier, la première course de la Kappelen-Trophy a eu lieu sur la piste de karting de Lyss (BE) à laquelle a participé, entre autres, Dominique Aegerter. Ce week-end, la Squadra Türmli à Hoch-Ybrig (SZ) tiendra son slalom dans le cadre de l'IKSM.

Toutefois, cette manifestation ne se déroulera pas complètement comme d'habitude. Dans cette zone, on n'admettra pas plus de 300 personnes. «Nous devrons boucler toute la zone. Toute personne qui n'est plus autorisée à entrer dans la zone devra assister à la manifestation depuis l'extérieur», déclare Roland Steiner, président de la Squadra Türmli. «En plus des mesures habituelles telles que la fourniture de désinfectant pour les mains, etc., nous serons également tenus d'enregistrer les noms de toutes les personnes présentes.»

Pour que le slalom puisse avoir lieu, l'organisateur avait posé comme condition un nombre minimum d'inscriptions jusqu'au 13 juin. Or ce chiffre a été largement dépassé. «Nous avons environ 110 pilotes qui prendront le départ», a déclaré le président du CO, Sepp Schönbächler. «Environ la moitié d'entre eux prendront le départ à deux.»

Le mode sera également différent cette année. «Comme il n'y aura pas de championnat cette année, nous avons décidé de nous passer d'une véritable course et d'organiser plutôt des courses d'entraînement», explique M. Steiner.

La course commencera le dimanche (21 juin) à 8 heures. Le président Steiner prendra lui-même le volant. «Je suis heureux que nous puissions tenir notre slalom sous cette forme», déclare le chef de la Squadra Türmli. «Nous avons fait une longue pause et je pense que de nombreux conducteurs sont impatients de pouvoir enfin mettre les gaz. Je ressens moi aussi certains symptômes de sevrage.»

Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sous ce lien.

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15.06.2020 En bref 08/2020
Miklas Born Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Miklas Born: Deuxième course, première victoire

Première victoire pour Born
L'histoire du succès suisse dans la série 24H se poursuit. Lors de la première course après le lockdown à Portimão (P), l'équipe Autorama by Wolf-Power de Wetzikon a remporté sa première victoire de la saison avec Miklas Born de Bâle et Yannick Mettler de Lucerne. Pour Born, qui roulait encore au kart l'année dernière, c'était la première victoire en sport automobile. La deuxième voiture d'Autorama, avec l'équipage entièrement suisse composé de Jasmin Preisig, Jérôme Ogay, Christoph Lenz, le chef d'équipe Stefan Tanner et Mettler qui conduisait dans les deux equipes, a terminé à la 5e place après un changement de boîte de vitesses. Le championnat continuera à Monza les 10/11 juillet. Là-bas l'équipe Topcar (avec Karen Gaillard) sera également au départ.

Deletraz virtuell Le Mans Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Delétraz/Rebellion: vainqueur du 24h virtuel du Mans

Delétraz/Marciello gagnent «Le Mans»
Car les 24 heures du Mans ont dû être reportées à septembre, la course a eu lieu virtuelle pour la première fois. Dans la classe supérieure LMP, 30 voitures LMP2 virtuelles de type Oreca 07 étaient en compétition. La victoire dans la classe et donc aussi la victoire générale a été prise après 24 heures par la voiture avec le numéro 1 de Rebellion/Williams eSports avec Louis Delétraz, Raffaele Marciello ainsi que les deux pilotes virtuels Nikodem Wisniewski et Cuba Brzezinski. Dans la classe GTE c’était Porsche qui a remporté la victoire. Mathias Beche a terminé troisième avec la Corvette R8G engagée par Romain Grosjean.

Slide Mugello 2019 32 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Porsche Sports Cup Suisse: La saison commence les 10 et 11 juillet

Le PSCS est prêt pour le début de la saison
La Porsche Sports Cup Suisse (PSCS) est le premier championnat suisse à reprendre ses activités. La saison débutera du 9 au 11 juillet à Hockenheim. Les enthusiastes Porsche peuvent s'inscrire encore jusqu'à demain (16 juin) sur www.go4race.ch. Les autres week-ends Porsche sont également fixés. 6 au 8 août, Le Castellet (F); 21 au 23 août, Imola (I); 24 au 26 septembre, Mugello et 15 au 17 octobre, Misano. Pour plus d'informations sur le PSCS, cliquez sur ce lien.

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15.06.2020 De la monoplace au proto
Grand Osella Neu 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'Osella PA21 JRB de Joël Grand

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 5: L’Osella PA21 JRB de Joël Grand.

Si Joël Grand roule aujourd’hui dans un prototype Osella PA21 JRB, il n’en a pas toujours été ainsi. Bien au contraire, le pilote originaire de Chalais, en Valais, est surtout connu pour ses monoplaces de Formula Master. Un changement radical de philosophie qui a mis du temps à s’opérer comme le pilote nous l’explique: «Au départ, il y a deux ans, je louais une Formule Master à Roland Bossy, mais il a fini par revendre la voiture. J’étais bien décidé à ne pas rester sans volant. Aussi, je me suis mis à chercher une nouvelle monoplace, que j’ai finalement fini par dénicher dans le canton du Tessin. On l’a reçue début 2018. Elle dormait dans un garage depuis un certain temps. Roland l’a remise en état, et puis, on disputé la saison 2018 avec la voiture telle quelle. Mais le moteur était fatigué, le châssis aussi. Ce qui nous a poussés à refaire toute la voiture durant l’hiver 2018/19. Cela incluait toute la visserie ainsi qu’une révision moteur.»

Malgré tout, le lifting mécanique ne suffira pas. «Arrivé en début de saison, développe-t-il, j’ai commencé à avoir des surprises. Lorsque l’on monte et démonte en permanence, ça ne marche plus aussi bien qu’avant. J’avais eu pas mal de soucis mécaniques comme à Hemberg, Reitnau ou encore Massongex. Certes, La course de St-Ursanne – Les Rangiers s’était bien passée, mais je me suis tout de même dit, à l’époque, que je devais en finir avec la voiture, car elle me coûtait beaucoup trop cher. Ainsi, en même temps que je la mettais en vente, je me suis mis à chercher une autre auto. Je ne souhaitais pas quelque chose de moins compétitif, alors j’ai un peu regardé ce que je pouvais trouver en France et en Italie et je suis tombé sur les prototypes Osella. Bien entendu, une Osella motorisée par un V8 3.0 litre était exclue. Financièrement parlant, je n’y serais pas arrivé. Mais, en revanche, je pouvais me permettre une Osella à moteur de moto.»

Grand Portrait Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Grand: En 2019 il courait encore avec la Formule Masters

«Je savais que Christian Merli, le champion d’Europe de la Montagne, en avait une à vendre. Entretemps, j’avais rencontré Monsieur Osella qui m’avait expliqué qu’avec la PA21 JRB, je pouvais rouler tout aussi vite, voire plus vite qu’avec la Master. J’ai donc racheté la voiture à Christian juste avant les Paccots. Et comme il n’y avait rien à faire dessus, je me suis inscrit à la dernière course du championnat.» La manche, le Valaisan la débute avec les réglages de Christian Merli. Mais run après run, grâce aux connaissances mécaniques de Roland Bussy, le pilote adapte la voiture à son style de pilotage. «Roland me connaît très bien; il sait avec quels réglages j’aime rouler. J’ai donc amélioré les chronos tout au long du week-end pour finir à rouler en 1’02’’ (ndlr: 2’04’’712 si l’on additionne le temps des deux meilleurs runs de la manche), ce qui n’est pas mal du tout avec un moteur de moto. Jamais personne n’est monté avec ce type d’engin aussi vite.» Il faut dire qu’il ne s’agit pas de n’importe quel moulin: «Le moteur est un 1000 cm3 de BMW S 1000 RR. C’est un moulin de 205 ch capable de prendre 14 000 tr/min! Il est totalement d’origine. Certes, LRM m’a proposé de lui rajouter 30 ch, mais je pense que je vais y aller petit à petit.»

Depuis la dernière manche du championnat de Suisse de la Montagne, le Suisse n’a pas modifié un seul boulon de la voiture: «En fait, la seule chose que l’on a faite depuis les Paccots, c’est la décoration extérieure. Désormais, la voiture est complètement revêtue d’un autocollant bleu, sans peinture donc.» Mais le pilote envisage tout de même certaines évolutions sur le long terme: «L’avantage du châssis Osella que j’ai acheté, c’est qu’il peut accueillir d’autres types de moteurs comme le V8 3.0. Ainsi donc, le jour où je décide de monter en puissance, je peux faire évoluer la voiture. Mais je vais déjà disputer une saison complète dans cette configuration. Je ne suis pas pressé. J’ai le temps.» Il est vrai que de temps, les pilotes n’en manquent pas pour le moment.

OSELLA PA21 JRB
Année de production: 2018
Carrosserie: Prototype PA21 JRB
L x l x h mm: 4050 x 1900 x 1100
Empattement mm: N.C.
Poids en ordre de marche kg: 380
Moteur (construction): Moteur de BMW S 1000 RR, 999 cm3
Puissance ch: ±205
0-100 km/h sec: En-dessous de 4
Vitesse maximale km/h: En fonction du rapport final
Châssis: Châssis en carbone et tubulaire, carrosserie en fibre de verre

RA #18, 30 avril 2020, auteur: Olivier Derard, www.revueautomobile.ch

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12.06.2020 Müller et Scherer satisfaits après le test ITR
DTM Test Nuerburgring2020 6817 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller et Fabio Scherer avec des masques de protection lors du test ITR © Audi

Après une pause de six mois les deux pilotes suisses de DTM ont finalement repris leurs voitures DTM au Nürburgring. Le seul test avant l'ouverture de la saison a été satisfaisant pour les deux.

Une demi-année s'est écoulée depuis le dernier test à Jerez. Nico Müller (28 ans) et Fabio Scherer (qui aura 21 ans demain) ont enfin pu reprendre leur place dans le cockpit de leur Audi. Le soulagement était grand pour tous les deux. «C'était une longue pause», a déclaré Scherer. «Ça m'a fait du bien de prendre place de nouveau dans la voiture et de travailler avec l'équipe.» Müller a également estimé que le retour à la piste était un retour à la normale. «Bien que nous devions porter des masques tout le temps. Et les équipes n'étaient autorisées à être qu'entre elles. Mais la joie de pouvoir enfin conduire à nouveau l'emportait sur la joie de pouvoir conduire à nouveau.»

Alors que Müller a dû partager son cockpit avec son coéquipier Robin Frijns, Scherer a été autorisé à faire des essais pendant près de trois jours et demi. «Parce qu'un de mes coéquipiers (Ed Jones) ne pouvait pas venir, nous avions deux voitures pour deux pilotes chez WRT. Bien sûr, cela a beaucoup aidé. Même si j'étais désolé pour Ed.»

Pour la recrue DTM Scherer, l'accent a été mis sur la familiarisation avec l'Audi RS5 DTM. «J'ai couvert de nombreuses distances de course et nous avons essayé de comprendre comment nous devons réagir dans certaines situations pour devenir plus rapides. La voiture me convient. Son fonctionnement est très similaire à celui d'un monoposte. Mais bien sûr, je manque d'expérience. Et c'est ce sur quoi nous avons travaillé intensivement ces quatre derniers jours.»

Son collègue chez Audi, Nico Müller, entame sa septième saison en 2020. Il sait comment faire la course. Néanmoins, lui aussi ne jure que par ce seul test. «Nous n'avons pas d'autre préparation. Il est donc d'autant plus important de dérouler le programme ces jours-ci. Et nous avons réussi.» Selon Müller, les temps n'étaitent pas au premier plan. Néanmoins, l'homme de Berne a enregistré le deuxième meilleur temps en 1:18,944 min. «C'est presque ‹agréable à avoir›, quand on a déjà le rythme. Mais l'accent a été mis sur d'autres paramètres», explique Müller.

Parce que la première course au Norisring (11/12 juillet) ayant été annulée, Müller et Scherer doivent maintenant attendre le début du mois d'août pour que la saison du DTM commence à Spa.

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09.06.2020 Une éprouvante «Love Story»
Zuercher 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Thomas Zürcher et sa Tatuus-F4

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 4: La Tatuus Formule 4 de Thomas Zürcher.

Il a beau la posséder depuis 2018, Thomas Zürcher n’a eu que très rarement l’occasion de conduire sa monoplace de Formule 4. Et pour cause, ses rencontres avec l’auto ont été aussi rares que brèves, sa belle lui ayant, lors de ses quelques sorties, créé bien des soucis. Comme l’an dernier, par exemple, lors de quelques runs en courses de slaloms et de côte. Ainsi donc, en juillet 2019, le pilote décide-t-il de changer de moulin «sauf que je me suis planté», raconte-t-il en évoquant son accident survenu lors de la course de côte d’Ayent - Anzère. Zürcher attendait donc impatiemment le début de la saison 2020. C’était sans compter sur la crise sanitaire. Evidemment, Zürcher aimerait plus que jamais savoir ce que vaut réellement son bolide. Une F4 dont le développement et l’entretien ont été laissés aux bons soins des ateliers de Jenzer Motorsport.

«Si je ne maîtrise pas encore parfaitement le passage de la traction à la propulsion, ce qui me cause le plus de soucis, c’est l’aérodynamique», explique le pilote en préambule. Identiques à ceux que l’on retrouve sur une Tatuus, «les ailerons de F4 ne sont pas mauvais mais, pour les slaloms et les courses de côte, il me faut davantage d’appui. C’est pourquoi Andreas Jenzer a eu l’idée de poser des appendices aérodynamiques de F3. Ils sont plus imposants et plus gros», développe Zürcher. Cela dit, cela ne lui suffira toujours pas: «Les ‹flap Gurney› (ndlr: petite réglette installée à angle droit le long du bord de fuite d’un aileron permettant d’améliorer la performance d’un profil) installés sur l’aileron avant sont de fabrication maison. Ils génèrent encore plus d’appui.»

Zuercher 05 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L pièce la plus importante de la Formule 4 est un moteur turbo LRM

Pour optimiser l’appui arrière (et aussi la motricité), Zürcher a également modifié l’arrière de sa monoplace, et ce pas seulement grâce à un becquet plus volumineux: «Le diffuseur est plus gros que sur une F4, et nous avons prolongé le fond plat au-delà du train arrière.» Sur le ponton (carrosserie englobant les collecteurs et les radiateurs) gauche, une prise d’air additionnelle attire l’attention. Aménagée spécifiquement par Jenzer, elle remplace en fait l’admission d’air habituellement située au-dessus de la tête du pilote. Cette astuce permet au turbo «d’aspirer un air plus frais, plus froid», dit Zürcher. «Sur une F4 classique, le ponton de droite renferme les radiateurs moteur et celui de gauche l’intercooler, en plus d’un petit radiateur de liquide supplémentaire. Nous avons supprimé ce dernier et installé à la place un plus grand intercooler», explique le pilote. Quant aux prochaines transformations: «On pense à supprimer la prise d’air supérieure et à déplacer l’échappement vers le centre», complète le pilote. Ces deux mesures auront une incidence positive sur l’aérodynamique.

Mais la meilleure aérodynamique et un refroidissement performant ne servent à rien si la puissance moteur n’est pas au rendez-vous. Ainsi donc le bloc Abarth a-t-il été envoyé chez le motoriste italien LRM. Non pas pour augmenter la puissance du bloc, mais pour le réaléser, comme l’explique Zürcher: «Avec le moteur d’origine (ndlr: 1,4 l turbo), j’aurais été contraint d’affronter Berguerand et son monstre au Championnat de Suisse. Autant dire que je n’aurais eu aucune chance. Andreas Jenzer a donc eu l’idée de ‹downsizer› le moteur à 1170 cm3.» Une modification qui ne plaira pas à Zürcher: «Entre 3000 et 5000 tours, il ne se passait rien. Il fallait attendre 5000 tours seulement pour que la puissance déferle. Ainsi, aux essais de la course de côte d’Anzère, après l’épingle, il me fallait réembrayer trois ou quatre fois pour faire monter le moteur dans les tours.»

Pendant l’hiver, le moteur a fait l’objet d’une révision et d’un perfectionnement en profondeur. Mais cela n’a été possible qu’après l’avoir extrait de l’épave, après l’accident en Valais. «Nous l’avons testé au banc d’essai et il semble fonctionner correctement entre 3000 et 5000 tours. Mais je ne le saurai qu’une fois installé derrière le volant» En d’autres termes, Thomas Zürcher est contraint d’enchaîner les rendez-vous galants. C’est là seulement qu’il saura s’il a réussi à conquérir le cœur de sa belle.

TATUUS F4
Année de production: 2015
Carrosserie: Monoplace Tatuus F4
L x l x h mm: 4350 x 1750 x 950
Empattement mm: 2750
Poids en ordre de marche kg: ±495
Moteur (construction): 1170 cm3, LRM-Turbo
Puissance ch: ±280
0-100 km/h sec: en-dessous de 5
Vitesse maximale km/h: en fonction des rapports de boîte
Châssis: Oram

RA #17, 23 avril 2020, auteur: Werner Haller, www.revueautomobile.ch

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08.06.2020 En bref 07/2020
Suzuki Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Suzuki Swiss Racing Cup n'aura lieu qu'en 2021

La Suzuki Swiss Racing Cup est de retour en 2021
La plus grande coupe de Suisse en termes de participants n'organisera pas de championnat cette année pour des raisons bien connues. Les pilotes de Suzuki qui veulent participer aux slaloms (SM et IKSM) qui n'ont pas encore été annulés, seront soutenus par l'importateur à Safenwil. La Suzuki Swiss Racing Cup sera alors de retour en 2021. Il est même prévu d'utiliser deux modèles. Outre la Swift Sport existante, Suzuki veut également utiliser la version hybride 48V. Toutefois, il faut d'abord demander une modification du règlement d'Auto Sport Schweiz. Les voitures hybrides ne sont pas autorisées – statut aujourd'hui – dans le championnat suisse pour des raisons de sécurité.

Slalom Hoch Ybrig IKSM Dino Wintsch Lotus Exige Tagessieger autosprintchc Sandra Frauchiger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Dino Wintsch, vainquer de l'année dernière, sur sa Lotus © Sandra Frauchiger

Slalom Hoch-Ybrig : Oui, mais...
Comme annoncé par Auto Sport Suisse, le slalom de Hoch-Ybrig aura lieu le 21 juin. Cependant, selon l'organisateur, la Squadra Türmli, seulement si au moins 60 véhicules sont enregistrés avant le 13 juin (24 heures). Dans un communiqué, l'organisateur explique: «Comme il n'y aura pas de championnat cette année, seules des essais seront organisées.» Il est également important de noter que le slalom ne peut avoir lieu que dans le respect des conditions d'hygiène actuelles de l'OFSP. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sous ce lien.

Nouvelle vitesse de 100 km/h pour les remorques de 3,5 tonnes maximum
Le Conseil fédéral a adopté un nouveau règlement de circulation qui est important pour nous, les amateurs de sport automobile. La vitesse maximale autorisée des véhicules automobiles légers avec des remorques de 3,5 tonnes maximum passera de 80 km/h à 100 km/h, à condition que la remorque et le véhicule tracteur soient homologués pour cette vitesse. Ce nouveau règlement entre en vigueur le 1er janvier 2021.

Autorama Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Autorama poursuit enfin la saison dans la série des 24H ce week-end

24H séries: 24H: suite au Portugal
La 24H séries, qui a été interrompue après la course à Dubai à cause de COVID-19, reprendra le week-end prochain. La deuxième étape du championnat de cette année aura lieu à Portimão. C'est la première course internationale en Europe depuis le début de la pandémie. D'un point de vue suisse, l'utilisation des deux VW Golf GTI TCR d'Autorama Motorsport est particulièrement intéressante. Huit pilotes sont au départ, dont le Suisse Yannick Mettler, Miklas Born, Jérôme Ogay, Jasmin Preisig et Christoph Lenz. Karen Gaillard doit être patiente encore. La vainqueuse du Young Driver Challenge 2019 ne sera pas en compétition avec le Team Topcar avant Monza (10/11 juillet).

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05.06.2020 Marcel Magnin: «Je m'attends à une forte participation»
Marcel Magnin Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Magnin, président du CO de La Roche – La Berra

Dans un an exactement, le 5 juin 2021, La Roche – La Berra ouvrira la saison du championnat suisse de la montagne. Auto Sport Suisse s'est entretenu avec le président du CO, Marcel Magnin, au sujet du retour de cette course de montagne très populaire dans la région de la Gruyère.

A quoi doit-on la renaissance de la course de montagne La Roche – La Berra?
Marcel Magnin: J'ai conduit moi-même dans l'E1 et mon fils la pratique lui aussi. Je suis donc très attaché à la course automobile. C'est pourquoi de nombreux pilotes m'ont aussi constamment demandé si je pouvais faire revivre la course de côte La Roche – La Berra. Ayant pris ma retraite au début de cette année, j'ai maintenant accepté de relever ce défi.

La course sera-t-elle toujours organisée par l'Association des Courses Automobiles Fribourgeoises?
Disons que l'ACAF met à notre disposition un fonds. Mais nous voulons être indépendants. Nous avons mis en place un CO composé de douze personnes dont six sont originaires de La Roche et ne faisaient pas partie du CO auparavant et six qui ont une grande affinité pour la course automobile. Il s’agit entre autres de l'ancien pilote de course Hans Pfeuti. Mais aussi de Patrick Seydoux, qui a été responsable de la construction et de la sécurité du circuit jusqu'à présent et qui continuera à faire ce travail.

À quoi les spectateurs peuvent-ils s'attendre les 5 et 6 juin prochains?
J'espère à une bonne course. Je m'attends à une grosse participation. Après tout, ce sera la première course de côte en Suisse après presque 20 mois. Je suis certain que de nombreux coureurs s'y inscriront.

La piste de 3,5 km sera-t-elle modifiée?
Non, elle est restée inchangée depuis 2015, date de la dernière course.

La collaboration avec la commune de La Roche semble être très importante. Comment sera-t-elle impliquée dans cette course?
C'est l'essence même de la course. Nous n'avons commencé à organiser la course qu'après avoir obtenu l'aval du conseil municipal. La coopération avec les gens de la commune est très importante. A ma connaissance, on compte plus de 40 clubs et associations à La Roche – des clubs de moto aux clubs de ski. J'aimerais les impliquer tous. Mais nous voulons aussi intéresser les entreprises locales à cette course. Les garages, par exemple. Ou des entreprises qui fournissent du matériel pour la construction de la piste.

En 2020, toutes les courses de côte ont été annulées en raison du COVID-19. Aurais-tu également annulé ta manifestation si elle n'avait eu lieu qu'en septembre ou octobre?
Nous pouvons nous estimer heureux de n'avoir planifié notre course qu'en 2021. Je pense que j'aurais dû l'annuler comme tout le monde. En juin, cela aurait de toute manière été impossible et je pense qu'il y a encore trop d'incertitudes pour une telle manifestation même cet automne.

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05.06.2020 Le monstre de carbone
Roger Schnellmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Roger Schnellmann et sa Mitsubishi Lancer Evo 8

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 3: La Mitsubishi Lancer Evo 8 de Roger Schnellmann.

Si quelqu’un m’avait dit à quoi ressemblerait ma voiture dix ans après son achat, je l’aurais pris pour un fou!», rigole Roger Schnellmann en préambule. Effectivement, «c’est un processus qui a duré 15 ans. Au cours de ce laps de temps, j’ai procédé étape par étape, en rendant ma Mitsubishi Lancer Evo 8 toujours plus légère et rapide», développe le Schwytzois de 36 ans. Roger Schnellmann a toujours eu de l’intérêt pour les voitures préparées: «Avant elle, je possédais une Mazda 323 GTR avec un moteur turbo de 1,8 litre.» Toutefois, en 2005, alors agé de 21 ans, le pilote a un véritable coup de cœur pour la Lancer. «J’ai vu cette Evo 8 et j’ai aussitôt craqué. Le rapport prix-performance était correct. Pour un peu plus de 50'000 francs, la version originale avait déjà 265 ch sous le capot, ce qui était déjà plus que correct», précise le passionné.

Au début, la Lancer Evo n’est pas la «daily» (voiture de tous les jours en anglais) de Schnellmann: «S’il risquait de pleuvoir, elle restait au garage. C’était ma voiture du dimanche!» C’est en 2006, à Wangen, lors d’une escapade dominicale, que Roger Schnellmann débarque sur son premier slalom. Simple spectateur à l’époque, il est dirigé vers un parking aménagé dans un champ. «Mais je ne pouvais pas me résoudre à y laisser ma voiture. Ainsi, j’ai prétendu que j’étais pilote de course, et j’ai pu garer la Mitsubishi dans le paddock. Là, de vrais coureurs m’ont convaincu que cette voiture avait mieux à faire que des promenades le dimanche.»

Il n’a pas fallu plus d’un an pour voir Roger Schnellmann et son Evo 8 s’attaquer à un slalom. «C’était à Ambri, au Tessin», complète-t-il. Au fil des courses, le pilote fait de plus en plus corps avec sa monture: «Chaque égratignure dans la peinture, chaque bosse sur la tôle me faisait mal», raconte Roger Schnellmann. Toutefois, le pilote est bien décidé à faire subir une cure d’amaigrissemen à sa protégée: «Nous avons remplacé l’aluminium par du carbone», raconte-t-il. Un épisode dont il garde un douleureux souvenir: «J’ai dû sortir du garage lorsque mes quatre collègues ont démonté le carénage à la meuleuse. Je ne pouvais pas voir ça», se souvient-il, amusé.

Roger Schnellmann c Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Mitsubishi de Schnellmann en pleine action © Kaufmann

Petit à petit, la Mitsubishi se métamorphose: «Depuis lors, la voiture a vu son châssis plusieurs fois modifié, en plus de recevoir de nouvelles jantes», précise Schnellmann. Néanmoins, les modifications les plus importantes sont plus récentes: «Nous sommes passés d’une boîte manuelle à une boîte séquentielle. Parallèlement, la puissance du moteur est passée de 500 à plus de 750 ch, notamment grâce à l’atelier tessinois J-Spec Performance. Quant à l’aileron arrière de deux mètres de large, «il génère un appui de plus d’une tonne à 240 km/h», avance-t-il. Une valeur surprenante, si on la compare aux 1120 kg que pèse l’auto.

«Marcel Steiner et moi sommes souvent ensemble au départ des manches du championnat d’Europe de la montagne. Bien évidemment, l’hymne national suisse a déjà retenti à maintes reprises pour lui. Mais je me suis promis que la mélodie passerait une fois pour moi aussi!» Un vœu exaucé en 2018 lorsque l’équipage a remporté le FIA Hillclimb Masters à Gubbio, en Italie. En tout, Roger Schnellmann a participé à deux saisons du Championnat d’Europe de la montagne. Une expérience qu’il souhaite renouveler: «Auparavant, je pouvais m’y rendre seul. Mais la Mitsubishi est devenue si complexe que j’ai désormais besoin de mes quatre collègues pour m’aider.» Quant à la perspective de rouler avec une autre voiture: «C’est hors de question. En revanche, avec notre savoir-faire, j’aimerais bien construire une deuxième Evo à partir de zéro». Des personnes intéressées?

MITSUBISHI LANCER EVO 8 J-SPEC
Année de production: 2005
Carrosserie: berline tricorps, 2 portières
L x l x h mm: 5000 x 2000 x 1500
Empattement mm: N.C.
Poids en ordre de marche kg: 1120
Moteur (construction): 4 cylindres en ligne, 2.3 l, turbo
Puissance ch: 750 (couple: +800 Nm)
0-100 km/h sec: < 2 (100–200 km/h: 5,2 sec)
Vitesse maximale km/h: 241
Châssis & trains roulants: Coque autoporteuse, susp. Tein

RA #19, 7 mai 2020, auteur: Werner Haller, www.revueautomobile.ch

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04.06.2020 «Route 66» à Ambri
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Les 10 et 11 octobre, des journées d'essai auront lieu à Ambri © Equipe Bernoise

Comme déjà communiqué sur notre page d'internet, l'Equipe Bernoise effectuera des journées de tests à Ambri les 10 et 11 octobre prochains. L'inscription est limitée et ouverte à partir du dimanche.

Cela aurait dû être la finale du championnat suisse de slalom. Au lieu de cela, il y aura deux journées d'essai à Ambri les 10 et 11 octobre. Elles seront réalisées par l'Equipe Bernoise. Le nombre de participants est limité. Chaque jour, 66 véhicules sont autorisés à effectuer des tests. Selon l'Equipe Bernoise, les inscriptions peuvent être acceptées sur leur page d'internet à partir du dimanche.

Le programme prévoit des essais intensives le matin selon art. 3. L'après-midi, le programme sera adapté à la situation actuelle sur le chantier de l'A1. Il est certain qu'à la fin du test, le parcours prévu pour la finale de la saison 2021 pourra être parcouru plusieurs fois.

Tous les véhicules immatriculés en Suisse ou munis de plaques de concessionnaires ainsi que les véhicules de course avec les papiers nécessaires de l'ASS sont autorisés. La valeur limite de bruit selon les règlements de l'ASS doit être respectée.

Vous trouverez de plus amples informations dans le PDF ci-joint.

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01.06.2020 Le DTM prêt à redémarrer
Scherer car Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Voici à quoi ressemble l'Audi DTM de Fabio Scherer

Dans des conditions strictes, le DTM rattrapera ses essais officiels sur le Nürburgring du 8 au 11 juin. Pour Fabio Scherer et Nico Müller, le temps de l'attente est enfin terminé.

Du lundi au jeudi (8-11 juin), les essais officiels de l'ITR auront enfin lieu sur le circuit du Nürburgring (Kurzanbindung). Cela signifie que les deux pilotes suisses de DTM, Fabio Scherer et Nico Müller, retrouveront une certaine normalité.

Alors que Müller entame sa septième saison, un nouveau chapitre s'ouvre pour la recrue du DTM, Scherer. Après la saison 2019 de Formule 3 plutôt mitigée, le pilote lucernois, qui vit à Engelberg, est chaud au volant. «J'ai hâte de pouvoir enfin remonter dans la voiture et d'amener mon Audi RS 5 DTM à la limite», dit Fabio. «Nous traversons tous une période très difficile en ce moment. C'est pourquoi nous devons nous en tenir strictement aux lignes directrices. Nous ne devons pas oublier que les tests ITR auront lieu dans des conditions très particulières en raison de COVID-19. Néanmoins, ce sera un bon sentiment de monter dans la voiture pour la première fois après une pause de six mois et de travailler sur la piste avec mon équipe.»

Scherer Mueller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fabio Scherer et Nico Müller (à droite) © Jürg Streun

Pour Fabio, qui fête son 21e anniversaire deux jours après les tests ITR, le test au Nürburgring est spécial non seulement en raison de la longue pause. La recrue du DTM va conduire l’Audi WRT pour la première fois dans les couleurs officielles.

«Je me réjouis de ce moment. Et je voudrais remercier mes sponsors STOBAG et ATS Banding non seulement pour leur coopération de longue date mais aussi pour m'avoir tenu en haleine pendant ces moments difficiles. J'ai hâte d'entrer en piste avec la nouvelle voiture et je suis convaincu qu'avec l'équipe Audi Sport du WRT, nous pouvons réaliser de grandes choses.»

Müller a présenté son Audi du Team Abt avant même la crise de Corona. Voici la photo de sa Audi RS 5 DTM en couleur verte.

L'ouverture de la saison du DTM est prévue pour le 12 juillet au Norisring. Actuellement, la course est fermée au public.

Mueller DTM 2020 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Voici à quoi ressemble l'Audi DTM de Nico Müller

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01.06.2020 Un rêve de gosse
Burri 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Michael Burri et sa Citroën Saxo

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 2: La Citroën Saxo de Michael Burri.

Michael Burri en parlait depuis longtemps: à ses heures perdues, le pilote de Belprahon bricolait en douce une Citroën Saxo, une voiture désormais terminée et avec laquelle il souhaite disputer le Championnat français des Rallyes: «J’ai commencé les rallyes avec une Citroën Saxo Groupe N et, à cette époque, je rêvais toujours de rouler dans une Saxo ‹Kit Car›. Bref, j’ai réalisé l’un de mes rêves de gosse.» Mais, ce n’est pas là la seule raison qui a poussé le pilote à délaisser sa Fabia R5 au profit d’une plus petite auto: «Les R5, c’est génial, mais ça coûte terriblement cher, aussi en entretien. C’est bien simple, ma Citroën m’a coûté le même budget que celui de deux courses en R5 de location, soit 60 000 francs!»

Pour assembler son bolide, Michael a pu compter sur l’aide d’amis: «La voiture, je l’ai construite avec deux de mes copains, l’un est un ancien mécanicien agricole tandis que l’autre est postier. Tous deux sont assez mordus de sport automobile.» La voiture sort tout droit de la tête des trois hommes: «On n’a rien copié. Par exemple, on a décidé de l’endroit où positionner au mieux les pompes à essence. Le support du cric, on l’a fait sur mesure. Quant à la lampe de lecture du copilote, elle provient directement d’une Škoda Fabia R5. On a essayé de prendre des pièces qui marchaient le mieux sur certaines voitures et de l’adapter sur celle-là.» Ainsi donc, pour créer sa nouvelle auto, Michael Burri semble s’être servi de toute son expérience accumulée en course.

Burri 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Tout est fait par soi-même: Burri a passé deux ans à construire sa Citroën

Mais l’expérience n’est rien sans la volonté; en tout, les trois passionnés auront accumulé plus de 4000 heures de travail pour finir l’auto dénichée en France, près de Rouen: «Cela fait maintenant deux ans que l’on travaille tous les vendredis soirs sur la voiture. On avait coutume de se retrouver à partir de 18h30. On commandait des pizzas et, ensuite, on bricolait sur la voiture. Parfois, jusqu’à minuit, parfois jusqu’au lever du soleil! Cela n’a pas toujours été évident à concilier, car je travaillais dans mon garage tous les samedis (ndlr: l’homme tient un garage Toyota, Subaru et Ford à Tavannes).» Mais, il semblerait que le jeu en ait valu la chandelle: «Lors de notre séance d’essai, on avait, certes, quelques petits soucis de train avant, mais on a surtout trouvé une base de voiture qui tient super bien la route et, surtout, une base de voiture fiable: sur les plus de 80 km de tests que nous avons parcouru, nous n’avons cassé qu’un seul et unique roulement. Une pièce à 6 francs!»

Naturellement, l’assemblage de la Saxo ne s’est pas aussi bien déroulé: «Nous avons eu quelques petits soucis, notamment à l’heure de faire rentrer le moteur dans le petit compartiment avant de la Saxo. On a eu du mal à l’ajuster. Au début, nous avons également rencontré quelques problèmes d’allumage. En outre, on a également eu de nombreux soucis pour ajuster le siège conducteur dans la voiture. Je suis grand, il a donc fallu le mettre le plus bas possible. On l’a poussé avec des leviers entre les barres des arceaux afin que je sois le mieux positionné possible.» L’auto courant en catégorie F2000, elle ne pourra malheureusement pas disputer le championnat de Suisse des Rallyes: «Certes, le Critérium Jurassien (ndlr: contraint à l’annulation suite à la crise sanitaire) et le Rallye du Chablais ont tous deux ouvert une catégorie pour ce type de véhicules, mais elles ne comptaient pas pour le Championnat. C’est pour cette raison que j’ai décidé de prendre ma licence en France cette année. N’ayant pas la possibilité d’être connu en Suisse avec des voitures que l’on fabrique soi-même, j’ai préféré aller courir à l’étranger.» Pour autant, Michael Burri n’abandonne pas complètement le Championnat Suisse, puisqu’il entend bien être au départ du «Valais» en fin d’année. Non pas au volant de son bolide, mais bien dans le baquet d’une Volkswagen Polo R5, celle de son père, sans doute. Avec cet engin, Burri fils espère décrocher un podium, au moins.

Citroën Saxo
Année de production: 1999
Carrosserie: Citadine, 3 portes
L x l x h mm: 3720 x ±1740 (avec élargisseurs) x 1360
Empattement mm: 2385
Poids en ordre de marche kg: 940
Moteur (construction): 1.6 atmosphérique, culasse de Peugeot Sport de 106 Maxi
Puissance ch: entre 205 et 210
0-100 km/h: s N.C.
Vitesse maximale km/h: 178 (limitée, régime moteur bloqué à 8300 tr/min)
Châssis: AV McPherson, AR bras tirés et barres de torsion transversales renforcées

RA #13, 26 mars 2020, auteur: Olivier Derard, www.revueautomobile.ch

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27.05.2020 Une «formule 1» dans la montagne
Berguerand1 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eric Berguerand et sa Lola FA99

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 1: La Lola FA99 d'Eric Berguerand.

Pour travailler confortablement sur son bolide, Eric Berguerand dispose d’un entrepôt spécialement dédié à sa monoplace; attenante à son atelier de la route du Simplon à Martigny, sa «caverne d’Ali Baba», comme il aime a surnommer l’endroit, est l’écrin de l’une des machines les plus formidables de Suisse, une célèbre monoplace de F3000 noire à lignes vertes, la Lola FA99. «Le châssis date de 1999, mais je ne l’ai pas eu neuf. Il a d’abord servi en tant que coque de réserve à un team autrichien. Ils liquidaient tout leur matériel. Une occasion en or pour moi, même si tout le châssis était en pièces. Cela m’a pris près d’un an pour l’assembler. C’était en 2011, juste avant que je ne reprenne la compétition.»

Depuis lors, les victoires d’Eric Berguerand en CS Montagne ont été nombreuses. Des succès que le Valaisan explique avant tout devoir à un travail acharné: «Durant la saison, je travaille surtout sur la boîte de vitesses. Certaines courses étant plus rapides que d’autres, je change les rapports entre chacune des manches du championnat.» Mais, si la Lola brille dans la plupart des manches qu’elle dispute, c’est surtout parce qu’elle est le «prolongement mécanique» de Berguerand: «Je m’installe dans le baquet comme j’enfile mes chaussettes», plaisante-t-il avant de continuer: «Ma voiture a 22 ans. Autant dire que sa conception ne date pas d’hier. Certains pilotes contre lesquels je cours possèdent des voitures qui n’ont pas plus de cinq ans. Logiquement, ils devraient aller beaucoup plus vite mais, comme je travaille énormément pour la faire évoluer, eh bien, je suis capable de terminer devant des Osella, des voitures qui étaient encore le top du top il y a trois ans.»

Image5 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La caverne d'Ali Baba: La Lola dans l'atelier à Fully (VS)

Ainsi, la monoplace des débuts n’a plus grand chose à voir avec le véhicule qui a remporté le Championnat de Suisse de la Montagne l’année dernière: «Depuis que je la possède, je l’ai transformée de A à Z, continue le Martignerain. Par exemple, j’ai complètement refabriqué le fond plat à partir d’un moule que j’ai moi-même designé.» L’aileron avant est lui aussi totalement différent: «C’est un aileron de formule 1. Celui-ci, je ne l’ai pas réalisé moi-même. je l’ai acheté tel quel. Aujourd’hui, on n’en trouve plus de pièces comme celle-ci. Et pour cause, elles sont toutes chez moi! Je dois en avoir quatre ou cinq», rigole le Valaisan.

Les autres éléments de la carrosserie sont, eux aussi, issus du monde de la F1: «A l’origine, la voiture était esthétiquement bien différente mais de nouvelles pièces m’ont permis de la rajeunir d’au moins 10 ans». Situé entre le cockpit et la boîte de vitesse, le V8 Cosworth est un moteur porteur: «Ce moteur-ci, je l’ai depuis un an ou deux, mais il est encore plus vieux que la voiture. C’est un 3.0 atmosphérique de F3000. Il développe 485 ch», continue Berguerand.

Sur les flancs extérieurs du 8-cylindres en V (à 90°), les deux collecteurs d’échappement sont des pièces Mugen qui ont fait l’objet d’adaptations spécifiques pour correspondre aux tubulures d’échappement des deux culasses du V8 britannique. Un moteur qui profite par ailleurs d’une cartographie spécifique: «J’ai développé la cartographie avec un ami ingénieur de course qui sait comment interpréter les valeurs du calculateur. Je lui envoyais mes données durant les premiers runs du samedi. Il bossait pendant la nuit dessus avant de me les renvoyer le lendemain matin.» Et pour ne pas abîmer l’équipage mobile du bloc, Eric Berguerand n’hésite pas à préchauffer son moteur avant chacun de ses runs. Pour cela, il connecte le circuit de refroidissement à un chauffeeau.

Derrière le moteur, situé entre les deux essieux, la boîte de vitesses est une unité séquentielle dont les rapports se passent via des palettes au volant: «J’ai remplacé le sélecteur pour installer ce dispositif plus efficace», explique Berguerand. Quant aux triangles de suspension du bolide, ils ne sont pas en carbone, mais faits d’un acier un peu particulier, puisque caractérisés par des propriétés de flexion. En outre, en cas d’accident, ils ont été conçus pour se plier. Plus impressionnant, les étriers et les plaquettes de frein n’ont pas été changés depuis 2011: «En entretien, ça ne coûte rien; la monoplace en côte, c’est très bon marché!», conclut Berguerand.

Lola FA99
Année de production: 1999
Carrosserie: Monoplace
L x l x h mm: ±4000 x ±2000 x ±900
Empattement mm: N.C.
Poids en ordre de marche kg: 575
Moteur (construction): V8 (à 90°) Cosworth 3.0, collecteurs d’échappement Mugen sur mesure, cartographie «maison»
Puissance ch: 485
0-100 km/h sec: N.C. («vite», selon les termes du pilote)
Vitesse maximale km/h: 260 km/h (fonction de la transmission)
Châssis: Chassis en carbone, moteur porteur, AV/AR suspensions poussoir à double bras triangulaire

RA #16, 17 avril 2020, auteur: Olivier Derard, www.revueautomobile.ch

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25.05.2020 Ambri: Journées de test à la place de la course
Slalom Ambri 2018 Flugplatz autosprintchc Peter Wyss Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Slalom Ambri: pas de course, mais des tests © Wyss/AutoSprintCH

La finale du championnat suisse des slaloms à Ambri, initialement prévue en octobre, n'aura pas lieu. L'organisateur, l'Equipe Bernoise, organise en lieu et place des journées d'essai au Tessin.

La finale de l'année dernière à Ambri était presque impossible à battre en termes de suspens. Au final, le champion en série Martin Bürki s'est assuré certes haut la main le titre. Mais la victoire du jour n’a pas été remportée par Philip Egli, comme cela avait été le cas dans toutes les autres courses de 2019, mais c'est Marcel Maurer qui s'est imposé avec succès.

En 2020, tout est différent. Le COVID-19 a paralysé les courses. Et l'Equipe Bernoise, en tant qu'organisatrice du slalom d'Ambri, a également dû annuler la course, qui était initialement prévue comme une finale. «Nous avons pris cette décision notamment parce que les journées de test de ce printemps ont dû être annulées et que nous n'avons donc pas pu disposer de la source de revenus correspondante (...). Si cette année, on s'était contenté d'organiser ‹seulement› le slalom , le club aurait été financièrement menacé dans son existence. Le risque supplémentaire inhérent au nombre réduit de participants et les coûts élevés pour la sécurité accrue lors d'une course auraient même pu signifier la fin de l'Equipe Bernoise.»

Au lieu de la finale tant attendue, l'Equipe Bernoise procédera maintenant à des essais le deuxième week-end d'octobre. Tous les détails n'ont pas encore été clarifiés. Walter Kupferschmid de l'EB déclare: «Si les chantiers et la police le permettent, nous ne ferons pas seulement des tests le samedi et le dimanche, mais aussi le vendredi.» Une décision à ce sujet devrait être prise jusqu'à la fin de cette semaine.

En ce qui concerne le nombre de participants, le dernier mot n'a pas encore été dit. Kupferschmid compte avec 60 à 66 véhicules par jour. Dès que tous les détails seront clarifiés, les personnes intéressées pourront s'inscrire sur la page d'accueil de l'EB . Auto Sport Suisse vous tiendra au courant.

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22.05.2020 Un autre pilote suisse s'apprête à passer à la Formule 4
DSC1774 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Samir Ben: Le prochain pilote automobile suisse?

Après Jasin Ferati et Léna Bühler, Samir Ben a lui aussi hâte de se lancer dans la course automobile. Ce pilote bernois a déjà effectué des tests pour Jenzer et compte bien profiter de cette saison pour se préparer à ce passage.

Le coronavirus a empêché Samir Ben de réaliser ses projets, comme il l'a fait pour nous tous. Mais pour le pilote de karting âgé de presque 17 ans de Worb, dans le canton de Berne, la crise n'est pas aussi grave. Dès le départ, Ben avait en effet prévu que 2020 allait être une année de préparation avec des tests, mais sans courses. Un éventuel passage à la course automobile n'est pas prévu avant 2021.

Peu avant que le coronavirus nous dicte notre mode de vie, Ben avait déjà effectué son premier test en Formule 4. Pendant deux jours, il a pu avaler des kilomètres sur le circuit du GP du Castellet, dans l'équipe d'Andreas Jenzer. «Ben a sauté dans l'eau froide», dit Jenzer. «Lundi, nous avions décidé d'aller passer un test et mercredi, il se trouvait déjà au volant.»

Sans préparation, ce n'était pas une tâche facile pour Ben, qui il a des racines algériennes et ce d'autant moins qu'il pleuvait des cordes le deuxième jour. Ben déclare: «S'il avait plu le premier jour déjà, j'aurais été perdu. Le deuxième jour, la visibilité était si mauvaise que l'on pouvait à peine voir à cinq mètres devant soi.»

Le patron de l'équipe, Andreas Jenzer, qui a déjà permis à de nombreux Suisses de se lancer dans le sport automobile, s'est néanmoins montré satisfait de la performance de Ben. Jenzer constate ceci: «Ben n’est pas un casse-cou, mais plutôt quelqu'un qui veut apprendre. Si nous avions disposé d’un peu plus de temps de préparation, il aurait certainement pu obtenir encore de meilleurs résultats lors de son premier test.»

Selon le père Ibrahim, il a manqué à Ben une seconde environ par rapport aux autres pilotes testés par Jenzer. Mais ceux-ci avaient déjà un peu plus d'expérience. Les chronos étaient toutefois clairement secondaires. «J'avais un bon pressentiment», dit Samir. «J'avais déjà effectué un test avec une TCR auparavant. Mais on ne peut pas faire de comparaison. Conduire avec une voiture de Formule 4 est complètement différent, également par rapport au karting, notamment en KZ2. Dans une voiture de formule, vous devez utiliser toute la piste. Il faudra d'abord que je m'y habitue.»

Si Ben, dont la carrière a commencé avec une «Puffo» qu'on lui avait fait cadeau, parvient à réunir le budget requis, il veut courir avec Jenzer en 2021 dans la Formule 4 italienne. Pour être prêt, celui qui a été quatrième au classement général de KZ2 en 2019 s'entraînera avec Jenzer dans un simulateur. Et comme le karting est à nouveau possible, on voit maintenant Ben s'entraîner régulièrement sur la piste de karting de Lyss. «Je fréquente actuellement l'école de sport Feusi à Berne. Tes les jeudis matin, je dispose du temps libre pour faire du karting.»

IMG E8530 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ben lors du test avec Andreas Jenzer au Castellet au début mars

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