L'autobau Romanshorn consacre une exposition spéciale à Franco Sbarro, l'un des «architectes automobiles» les plus géniaux de Suisse, du 5 juin au 4 septembre.
Franco Sbarro est l'un des grands constructeurs de l'histoire de la construction automobile suisse. Né le 27 février 1939 à Presicce (province de Lecce), ce fils de paysan s'intéresse très tôt à la mécanique. Et ce, bien qu'il n'y soit guère confronté à la maison. A part un cheval, la famille ne possède aucun moyen de locomotion. Et le vélo, Sbarro jr. doit le partager avec les enfants du voisinage.
Après l'école primaire, Sbarro part à Lecce pour y étudier la mécanique. Il finance lui-même ses études grâce à de petits boulots. La légende est connue. Avec seulement un billet de train dans ses bagages et une grande passion pour les voitures dans le cœur, le jeune Sbarro voyage en train vers la Suisse en 1957.
Avec beaucoup de travail et encore plus de talent, Sbarro parvient à reprendre une entreprise de garage à Yverdon-les-Bains en 1960. Alors qu'il n'a que 21 ans, il fait la connaissance du comte Herbert de Caboga. Celui-ci lui présente son capo, le propriétaire d'une écurie de course Georges Filipinetti. Un entrepreneur genevois, importateur général de Ferrari et ambassadeur de Saint-Marin auprès des Nations Unies à Genève. Ce dernier lui dit: «Tu seras notre chef mécanicien.»
L'Ecurie Filipinetti est alors l'une des plus prestigieuses écuries de course privées de renommée mondiale. Ses pilotes s'appellent Jo Siffert, Herbert Müller, Jo Bonnier, etc. Sbarro raconte: «Aujourd'hui encore, mon nom est associé à l'Ecurie Filipinetti. A l'époque, j'avais pour atelier un hangar en contrebas du château, sans chauffage, sans eau et sans électricité. En fait, je devais effectuer les travaux dans le froid, la pluie et la neige sur la place en gravier dans la cour du château. Le soir, je ravitaillai les voitures à nouveau dans la remise et dans les camions. Si j'avais besoin d'un coup de main, j'appelais les enfants des voisins, à qui je donnais un peu de chocolat.»
En tant que chef technique de la Scuderia Filipinetti, Sbarro connaît des hauts et des bas. En 1965, lors de la course des 1000 kilomètres, le Suisse Tommy Spychiger, l'un des quatre pilotes de Filipinetti, est victime d'un accident mortel au volant d'une Ferrari P1. Mais Sbarro ne se laisse pas décourager par ce destin. Et il se remet en selle grâce à ses succès avec la Porsche 906 ou la Ford GT40 aux mains de Herbert Müller ou Willy Mairesse.
Parallèlement, Sbarro travaille sur ses propres constructions – et c'est ainsi que naissent la Filipinetti I et plus tard la Filipinetti II. En 1968, Sbarro fonde son premier atelier ACA (Atelier de Construction Automobile) à Grandson. Il se fait connaître du grand public avec la SV1 (Safety Vehicle) de 1973. Ses créations sont dès lors présentées au Salon de l'automobile de Genève, ainsi qu'à d'autres expositions à Paris et à Francfort.
Afin de transmettre son savoir, Sbarro fonde en 1992 sa première école, «Espace Sbarro», à Grandson. Deux autres suivront: en 1996 à Pontarlier, en 2007 à Montbéliard. Aujourd'hui âgé de 83 ans, il travaille encore du lundi au vendredi – typiquement en survêtement rouge. Ce n'est que le samedi qu'il prend du temps pour les journalistes et les amis. Le dimanche appartient à sa famille.
L'exposition à l'autobau Romanshorn, dont le vernissage a eu lieu hier samedi, montrera la personnalité de Sbarro et son travail professionnel. Elle comprend douze concept-cars alternatifs et d'autres modèles de Sbarro. L'exposition durera du dimanche 5 juin au dimanche 4 septembre 2022 et se tiendra dans la halle du Racing. L'exposition spéciale peut être visitée dans le cadre des heures d'ouverture normales ou lors d'une visite guidée. Du 9 juillet au 27 août, l'autobau erlebniswelt est ouvert tous les jours de 10 à 17 heures.
Infos et texte: Elio Crestani
En Suisse, il existe de nombreuses associations qui se consacrent au sport automobile. Auto Sport Suisse vous les présente épisodiquement. Pour la treizième partie, nous nous rendons à l'Emmental, chez le Racing Team Zäziwil.
Le Racing Team Zäziwil a été fondé en 1969 sous le nom de Rally Team Zäziwil et compte ainsi parmi les plus anciens clubs de sport automobile de Suisse. Au plus fort de son activité, le club comptait 180 membres. «C'était au tout début», se souvient Rolf Aeschlimann, qui préside le club depuis trois ans. «Aujourd'hui, nous avons 19 membres actifs et 42 membres passifs. Plus encore une douzaine de donateurs.» En 1976, le nom a été changé «et pour la première fois, des statuts ont été déposés», précise Aeschlimann.
Comme pour toutes les autres associations de sport automobile, le Racing Team Zäziwil place le sport de course et la camaraderie en tête de sa liste de priorités. Une fois par mois, le premier mardi, le RTZ organise un «Höck» commun (une réunion). On y échange des expériences, on y discute des courses passées ou à venir et on y parle beaucoup de choses.
En plus du «Höck», les Emmentalois organisent également des activités récréatives comme le minigolf, le bowling, des courses de karting ou des soirées barbecue pour leurs membres. Il n'y a plus de championnat interne de l'association. «Nous l'avions eu – jusqu'à il y a six ans», déclare Aeschlimann. «Mais pour l'instant, nous y renonçons. Nous préférons aller une fois par an à Lignières. Là, nos membres peuvent rouler librement pour 130 francs de l'heure. La prochaine fois, nous irons là-bas le 4 juin.»
Parmi les pilotes les plus connus du RTZ dans le cadre du championnat suisse, on trouve Simon Wüthrich avec sa «Turbienen-Golf» ainsi que René Aeberhardt, l'un des pilotes d'Opel Kadett les plus rapides de Suisse.
Les membres actifs paient une cotisation annuelle de 100 francs au Racing Team Zäziwil. Les membres passifs du club doivent débourser 30 francs. Erwin Stalder, fondateur du RTZ, avait en quelque sorte un rôle passif-actif à son époque. «Certes, il était lui aussi pilote de course», se souvient Aeschlimann. «Mais comme il aidait toujours tout le monde à résoudre les problèmes sur le circuit, il n'avait guère l'occasion de rouler lui-même...»
Toute personne souhaitant entrer en contact avec le Racing Team Zäziwil et envisageant de devenir membre peut le faire en cliquant sur le lien suivant. La page actuellement en ligne n'est cependant pas vraiment à jour...
Le secrétariat d’Auto Sport Suisse sera joignable comme suit dans les jours à venir :
Lundi (lundi de la Pentecôte), 06.06.2022, fermé
Dès le mardi 07 juin 2022, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture des bureaux habituelles.
Auto Sport Suisse
L'ancien pilote de course et préparateur de moteurs Marcel Nusbaumer est décédé le 31 mai 2022 à l'âge de 76 ans. Nusbaumer était connu bien au-delà de sa région natale, le Jura. Avec son entreprise du même nom, basée à Corgémont au-dessus du lac de Bienne, Nusbaumer s'était spécialisé dans la révision et la rénovation de moteurs de voitures anciennes, dans la préparation de moteurs de course ainsi que dans tous les autres travaux liés au moteur.
Nusbaumer s'occupait de la fabrication de pièces courantes pour les moteurs, comme les arbres à cames, les culasses, les boîtiers d'injection et les pistons. Dans le monde entier, des voitures de course, des motos et même des avions portent (ou ont porté) la marque NUSA (NUSA pour Nusbaumer SA).
Très jeune, Nusbaumer s'était intéressé à l'aéromodélisme et avait même participé à des championnats du monde. Il est entré en contact avec le sport automobile au milieu des années soixante, lors d'un séjour à l'étranger en Forêt-Noire, plus précisément lors de la course de côte «Schauinsland», qui compté pour le championnat d'Europe. En 1969, Nusbaumer a suivi un cours de licence auprès de l'ACS et a ensuite participé lui-même à des courses. La plupart de ses engagements en montagne ou lors de slaloms ont été réalisés sur des VW Golf.
Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, en particulier à l'épouse Monique et aux deux enfants Olivier et Rachel, ainsi qu'aux parents et amis de Nusbaumer. La cérémonie funéraire aura lieu demain, vendredi 3 juin, à partir de 14 heures à l'église Saint-Marcel à Delémont.
Vendredi et samedi se déroulera la deuxième manche du championnat suisse des rallyes, le Rallye du Chablais. Le quadruple vainqueur du Chablais, Sébastien Carron, sera lui aussi au départ.
Le vendredi 3 juin, la 18e édition du Rallye du Chablais donnera le signal de départ de la deuxième manche du Championnat suisse des rallyes. 112 équipes se sont inscrites. Parmi elles, 58 dans la catégorie moderne et 38 dans la catégorie historique. Les 16 participants restants se répartissent entre les deux catégories : Régularité (11) et Énergies renouvelables (5).
Comme lors de l'ouverture de la saison dans le Jura (vainqueur du CS: Mike Coppens), tous les grands noms qui courent pour le Championnat suisse des rallyes prendront à nouveau le départ du Rallye du Chablais. Sébastien Carron se ralliera à eux. Le Valaisan de 44 ans, champion de Suisse en 2014, 2016 et 2017 et quadruple vainqueur du Chablais, ne participera pas au championnat cette année. En dépit de ses victoires en 2021 ainsi qu'en 2019 (il n'y a pas eu de Rallye du Chablais en 2020), le pilote Skoda ne se perçoit pas forcément comme un favori. «Je n'ai plus participé à un rallye depuis le Rallye du Valais. Je dois d'abord retrouver le rhytme. Mais je me hâte bien sûr de participer à ce rallye. Mon copilote Lucien (Revaz) et moi en avons gardé de bons souvenirs.»
Mike Coppens, deuxième l'an dernier au «Chablais», est en tête du championnat suisse après une des six manches. Après un changement de marque improvisé, le champion de l'an dernier fera encore confiance ce week-end à une Citroën C3 Rally2. Coppens est parfaitement conscient des forces de Carron, mais aussi du fait que ce dernier ne représente pas une menace au championnat. Ses adversaires dans la lutte pour la défense du titre sont Jonathan Hirschi, Jonathan Michellod et Ivan Ballinari.
Hirschi a fait forte impression lors de l'ouverture de la saison, le Critérium Jurassien. Avec deux meilleurs temps en spéciale et une deuxième place au classement final, le revenant du rallye, originaire de Cernier dans le canton de Neuchâtel, a attiré toutes les attentions. Toutefois, le pilote de la VW Polo avait déjà laissé entendre à l'époque: «Je connais très bien les parcours du Jura. En revanche, je n'ai jamais participé au Rallye du Chablais!»
Jonathan Michellod (Skoda Fabia) s’est fixé au minimum l'objectif de décrocher un nouveau podium après la troisième place dans le Jura. De plus, il a encore quelque chose à compenser au «Chablais». L'année dernière, le jeune Valaisan était resté bloqué dans la neige. En guise de préparation, Michellod a participé au Rally Nazionale il Grappolo en Italie, où il s'est imposé comme le meilleur Suisse (4e place) devant Ivan Ballinari (également Skoda Fabia). Pour le Luganais, le championnat suisse commencera ce week-end avec le «Chablais». Ballinari a dû se contenter d'assister au Critérium en spectateur, son copilote Marco Menchini étant absent pour cause de maladie.
Aux côtés de Carron, Coppens, Hirschi, Michellod et Ballinari, Joël Rappaz (VW Polo), Cédric Althaus (Skoda Fabia), Sébastien Berner (Peugeot 208) et Ruedi Schmidlin (Ford Fiesta) prendront également le départ en Rally2 avec des véhicules de haut niveau. On attend avec impatience les résultats des pilotes Alpine RGT Sergio Pinto et David Erard. Pinto s'est classé 6e en début de saison en tant que meilleur pilote non Rally2 et il est récemment monté sur la troisième marche du podium au Rallye du Beaufortain en France.
Dans le Championnat suisse junior, seules deux équipes seront au départ du Rallye du Chablais. Le duel entre Guillaume Girolamo et Yoan Loeffler (tous deux sur Renault Clio Rally5) s'annonce cependant palpitant.
Huit équipes participeront cette fois au Clio Trophy Swiss. Aux côtés des deux juniors, c'est surtout le duel entre Ismaël Vuistiner et le Français Mathieu Walter qui devrait y apporter de la diversité.
Onze véhicules sont inscrits dans le Michelin Trophy Alps 2WD. Le champion de France de l'année dernière, Thomas Battaglia, partira favori. Du côté suisse, les espoirs reposent sur le trio valaisan Aurélien Devanthéry, Laurent Bérard et le vainqueur de l'ouverture du Jura Nicolas Lathion.
Pour les fans de voitures de rallye historiques, le Rallye du Chablais offre cette fois un groupe de choix. Notamment parce que le «Chablais», troisième des neuf courses de cette année, fait partie de l'European Historic Rallye Championship (EHRC). Aux côtés du champion en titre Guy Trolliet (Porsche 911), le vainqueur jurassien Florian Gonon (Ford Escort MK1), Pascal Perroud, Marc Valliccioni, Erwin Keller (tous en BMW M3) et Claude-Alain Cornuz (Ford Escort RS2000) font bien sûr partie des illustres représentants suisses au sein du VHC.
Le rallye débutera vendredi matin, peu avant 11 heures, avec la première étape entre Evionnaz et Vernayaz. Cinq autres épreuves spéciales sont prévues le premier jour, avec les classiques «Tour d'Ai» et «Col de la Croix» qui se dérouleront dans le sens inverse de la dernière édition de 2021. Samedi, ce sera au tour des épreuves 7 à 14. Le départ aura lieu à 8h05. Au total, il faudra parcourir 172 kilomètres (chronométrés). «Je ne me préoccupe pas vraiment de la direction dans laquelle nous roulerons», déclare le champion en titre Mike Coppens. «J'ai des difficultés dans les deux spéciales. Mais je pense que cela pourrait être un atout. Cela fait longtemps que les deux épreuves n'ont pas été disputées dans des sens inverses. Cela signifie que les cartes seront rebattues. La descente du col de la Croix vers Villars va creuser un peu plus les écarts.»
Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye du Chablais sur le site Internet www.rdch.ch
Dates du Championnat suisse des rallyes 2022
9 avril, Critérium Jurassien
3/4 juin Rallye du Chablais
24/25 juin, Rally Di Alba (I)
9/10 septembre, Rallye du Mont-Blanc Morzine (F)
30 septembre/1er octobre, Rally del Ticino
14/15 octobre, Rallye International du Valais
Au Castellet, la GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse a été entièrement sous le signe de Leonardo Caglioni : au volant de sa 911 GT3 Cup, le pilote invité a remporté le contre-la-montre ainsi que la compétition d’endurance, chaque fois devant Jürg Aeberhard.
Au Castellet, dans le contre-la-montre d’une demi-heure de la GT3 Cup, l’homme du jour était Leonardo Caglioni : au volant de la 911 GT3 Cup d’environ 515 ch de la génération actuelle des modèles 992, l’Italien, parti en pole position, a remporté une victoire de bout en bout, en réalisant le temps le plus rapide au tour. Derrière lui, Jürg Aeberhard a réussi à dépasser Gregor Burkhard au douzième et dernier tour. Le pilote de 35 ans originaire de Biglen a ainsi récupéré les places qu’il avait perdues après le départ et peut se féliciter d’avoir obtenu tous les points possibles. Il faut dire qu’étant pilote invité, Caglioni n’est pas classé pour le championnat. Au même moment ou presque, Gabriel Rindone a réussi à reprendre la quatrième position à Jasin Ferati, âgé de 18 ans. Cette saison, Ferati est parrainé par le Porsche Motorsport Club Suisse et par Porsche Suisse.
Dans la course d’endurance disputée sur 28 tours, Caglioni n’a laissé encore une fois aucune chance à ses concurrents. Bien qu’étant le plus rapide des qualifications, l’Italien a toutefois dû renoncer à la pole position pour avoir fait remplacer deux pneus défectueux. Il n’a donc pu prendre le départ qu’en quatrième position. Au bout de 20 tours, il a repris l’avantage une première fois, puis de nouveau un peu plus tard, après son arrêt obligatoire aux stands. Dans le classement de la GT3 Cup, il a marqué son avantage de justesse devant Aeberhard, Ferati et Burkard.
Dans le classement des GT4 Clubsport, Alexandre Mottet a remporté le sprint dans la très disputée catégorie 10 au volant de la 718 Cayman GT4 CS équipée d’un pack MR. Dans cette même catégorie, Markus Lietzau et Florian Strauss ont conservé l’avantage dans la course d’endurance. Parmi les voitures de sport à moteur central sans pack MR, Andreas Greiling a remporté la course la plus courte et le duo Fabio Resico/Philipp Frommenwiler la plus longue. En Open GT, Philippe Menotti, au volant de sa 911 GT3 R, a remporté de justesse le contre-la-montre. En endurance, la victoire est allée au duo Christian Voithofer/Max Wimmer, alors que Loïc Villiger avait nettement dominé la première moitié de la course, avant le changement de pilote. La Porsche Drivers Competition Suisse (PDC) a réservé une surprise de taille : le vainqueur en série Nicolas Garski a dû en effet céder sa place à Tommy Eriksson dans la plus courte des deux épreuves de régularité.
Des nouvelles réjouissantes en provenance du Palais fédéral: l'interdiction des circuits est levée! Par 27 voix contre 15, le Conseil des Etats a approuvé le projet, après que la commission des transports du Conseil des Etats ait déjà approuvé le 17 mai 2022 la révision de la loi sur la circulation routière par 10 voix contre 3.
L'interdiction des courses en circuit en Suisse est entrée en vigueur après le grave accident du Mans en 1955, qui avait fait 84 morts. Plusieurs tentatives de la lever ont échoué par le passé. Des autorisations spéciales ont été accordées pour les courses de Formule E à Zurich en 2018 et à Berne en 2019.
Dans le communiqué officiel, on peut lire: «Par 27 voix contre 15, le Conseil des Etats s'est également prononcé en faveur d'une nouvelle autorisation des courses en circuit en Suisse, y compris pour les véhicules à moteur à combustion. Une division en deux du régime d'autorisation n'est plus d'actualité, a déclaré Burkart. Les courses de côte relèvent de la compétence des cantons, les courses de Formule E de celle de la Confédération. Personne ne s'attend à ce que des courses de Formule 1 avec des moteurs à combustion aient lieu en Suisse à l'avenir.»
Les pilotes d'usine suisses n'ont eu que peu ou pas de raisons de se réjouir lors des 24 heures du Nürburgring. Il en a été tout autrement dans le camp des pilotes privés.
Malgré une bonne situation de départ, les pilotes suisses de pointe ont manqué l'occasion d'obtenir un résultat de premier plan lors des 24 heures du Nürburgring. L'équipe Ferrari Octane126 de Wallisellen (ZH) s'est certes assurée la pole position, mais Jonathan Hirschi, Simon Trummer & Co. ont perdu la tête après un peu plus de deux tours et ont dû ensuite complètement réduire la voilure en raison d'un accident.
Les pilotes d'usine Audi Nico Müller et Patric Niederhauser ont eux aussi été brièvement en tête pour l'équipe Car Collection, mais ont dû se contenter de l'ingrate quatrième place au classement final. La deuxième voiture de Niederhauser de l'Audi Sport Team Car Collection a terminé la course à la sixième place. Les rêves de Ricardo Feller de remporter le classement général se sont envolés lorsque son collègue d'Audi Kelvin van der Linde est entré en collision avec une voiture plus lente avant la mi-course.
Les deux pilotes d'usine Mercedes Philip Ellis et Raffaele Marciello n'ont pas non plus pu se mêler à la décision et ont dû se contenter de la septième place finale. Ellis a tout de même réalisé le meilleur tour en course de tous les participants en 8:11,639 min.
Certains pilotes privés ont eu plus de succès: Mauro Calamia, Ivan Jacoma, Roberto Pampanini et l'Allemand Kai Riemer, par exemple, qui ont remporté la victoire dans la classe Cup 3, où les participants étaient très nombreux, sur une Porsche Cayman GT4 CS. Les frères de Winterthour Armando, Dario et Luigi Stanco se sont également hissés au sommet de leur catégorie avec la Seat Leon Cup Racer encadrée par Autorama Motorsport dans la classe SP3T. Jasmin Preisig et Gustavo Xavier avaient également des raisons de se réjouir. Ils ont pris la deuxième place avec leur Golf TCR, tandis que Frédéric Yerly s'est classé troisième.
Marco Timbal, Ivan Reggiani et Nicola Bravetti ont également décroché une deuxième place sur une Cayman GT4 CS dans la catégorie des moteurs alternatifs, Miklas Born sur une Aston Martin Vantage GT4 dans la catégorie SP10 et Ranko Mijatovic sur une BMW 330i dans la catégorie des voitures de série VT2.
La victoire finale a d'ailleurs été remportée par l'équipe Audi du Team Phoenix avec le double départ de Kelvin van der Linde, Dries Vanthoor, Frédéric Vervisch et Robin Frijns.
Après une nouvelle victoire de classe lors de l'avant-dernière course du Championnat suisse de slalom à Bure, Martin Bürki s'apprête à remporter son neuvième titre. La victoire du jour dans le Jura a été remportée haut la main par Philip Egli.
Rien ne peut freiner Martin Bürki. Le garagiste d'Uetendorf a effectué un grand pas vers le neuvième titre en remportant une nouvelle victoire de classe ce week-end lors de l'avant-dernière manche du Championnat suisse de slalom. Bürki était déjà en tête de sa catégorie, la E1 jusqu'à 1600 cm3, après une course de sécurité lors de la première manche. Lors de la deuxième manche, il a amélioré son temps de sept secondes et a même réussi à se hisser dans le top 5 du classement général. Une course avant la fin de la saison (Chamblon, 25 et 26 juin), Bürki est en tête avec un maximum de 100 points. Seul Nicola Fankhauser est encore à portée de main avec 90 points. Mais Bürki a régulièrement plus d'adversaires dans sa catégorie et comme cela est déterminant dans le décompte final, Fankhauser ne pourra le rattraper lors de la finale que si Bürki est éliminé.
La victoire du jour lors de la 51e édition du slalom de Bure a été une fois de plus remportée par Philip Egli. Sa 42e victoire au classement général a été une véritable démonstration de force. Dès l'entraînement, Egli a été le plus rapide et lors de la première manche, il a amélioré de trois secondes son temps de victoire de 2019, lorsque la course s'est déroulée pour la dernière fois à Bure. Lors de la deuxième manche, Egli a de nouveau été plus rapide. Avec 2:26,007 min, il n'a laissé aucune chance à ses concurrents. Le deuxième, Lukas Eugster, au volant de sa Ligier JS53, a accusé un retard de 4,351 secondes sur le Glaronais, domicilié à Zurich.
«Remporter une victoire du jour est certes toujours agréable», déclare le pilote de Formule 3 Egli. «Mais cette fois-ci, je me réjouis le temps réalisé me réjouit presque plus que la victoire finale en soi.» Egli n'était pas vraiment en mesure d'expliquer aux concurrents les raisons de sa supériorité. «Tout a été simplement parfait. Il n’a pas fait trop chaud, la piste a été propre et adhérente et j'ai réussi à faire deux manches très fluides, même si j'ai dû interrompre la première manche et recommencer.»
Derrière Egli et Eugster, Jannis Jeremias a remporté la troisième place du classement général sur sa Tatuus Formule Renault. Le Bernois est ainsi monté sur le podium pour la deuxième fois de sa carrière après Frauenfeld. La quatrième place est revenue à Victor Darbellay sur une Arcobaleno. Comme nous l'avons dit, Martin Bürki a pris la cinquième place, ce qui le place également en tête de la liste des pilotes d'une voiture couverte.
Le pilote Interswiss le plus rapide a été Christoph Zwahlen, sixième au classement général. Au volant de sa Porsche GT3 Cup de 3,6 litres, le pilote de Pfyn a eu une demi-seconde de retard sur Bürki dans sa VW Polo. Le plus rapide dans la catégorie E1 jusqu'à 3000 cm3 a été Martin Bürki d'Amsoldingen. L'homonyme du bientôt neuf fois champion suisse de slalom a remporté sa catégorie sur sa BMW E33 devant Hermann Bollhalder dans son Opel Speedster. Dans l'Interswiss jusqu'à 2000 cm3, le vainqueur s'appelle Sergio Kuhn sur Peugeot 206 S2000. Le pilote de Pfäffikon a relégué le matador local Arnaud Donzé (VW Golf) et Manuel Santonastaso (BMW 320) aux places d'honneur. Dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3, la classe avec le plus grand nombre de participants à Bure, Matthias Schläppi (Suzuki Swift) s'est imposé haut la main.
Dans les courses de la Suzuki Swiss Racing Cup déjà disputées le samedi, Fabian Eggenberger s'est à nouveau imposé. Le Zurichois s'est assuré le titre de manière anticipée en remportant sa quatrième victoire au sixième slalom. Lors de la première course sur le parcours de 5255 mètres, Eggenberger s'est imposé devant Sandro Fehr et Patrick Flammer. Lors de la deuxième course, Eggenberger a de nouveau été le plus rapide. Cette fois, il a repris près de huit dixièmes de seconde à Flammer et Fehr. Flammer et Fehr peuvent encore devenir vice-champions lors de la finale à Chamblon. Tout comme le vainqueur de Bière, Marcel Muzzarelli.
Vous trouverez de plus amples informations sur le slalom de Bure sur Internet en cliquant sur le lien.
Et voilà la suite:
25 et 26 juin, Chamblon
Le Grand Prix de Lausanne n’a eu lieu que deux fois: en 1947 et en 1949, sur un circuit autour du Stade olympique. Auto Sport Suisse est parti à la recherche des traces.
Le Grand Prix de Lausanne n’a eu lieu que deux fois: en 1947 et en 1949, et cela sur le circuit de la Blécherette. La Blécherette, c'est l'aérodrome de Lausanne, inauguré en 1910 et toujours en service aujourd'hui. Le départ et l'arrivée se trouvaient près des hangars. L'un d'entre eux existe encore de nos jours. Il est cependant dans un état de délabrement avancé. Tout autour, il ne reste plus grand-chose du circuit idyllique tel qu'il se présentait autrefois. Aujourd'hui, le terrain est fortement urbanisé. Et partout, des grues de construction se dressent dans les airs.
Les routes sur lesquelles se sont déroulées les courses de 1947 et 1949 existent encore et peuvent être empruntées. Un endroit en particulier est (ou était) passionnant: le virage à gauche au croisement du chemin des Grandes Roches et de l'avenue des Casernes. La route qui mène à ce coude gauche est en forte pente. J'ignore si une chicane a été installée avant le virage pour ralentir la vitesse. Si tel n'était pas le cas, ce virage à gauche à angle droit devait être très difficile à négocier. Celui qui arrivait trop vite se retrouvait dans les bottes de paille ou plus loin encore, en direction de la vieille ville... Sur les photos d'autrefois, on peut voir que cette zone se trouvait alors dans la verdure. Aujourd'hui, la partie en descente près du Stade olympique, inauguré en 1954, est urbanisée.
La piste de 3,236 km se trouvait alors à la périphérie de Lausanne. Sur quelques photos de 1947 et 1949, on peut voir l'arrière-pays vallonné. Aujourd'hui, cette vue est limitée par des immeubles d'habitation. La tribune principale se trouvait au départ et à l'arrivée. Environ 40’000 spectateurs fréquentaient le circuit à l'époque. Le paddock se trouvait en face de la station-service BP près de l'aérodrome. Aujourd'hui, c'est un parking du Service des automobiles de Lausanne. Il ne reste des bâtiments de l'époque que l'un des hangars et la caserne.
Le «Prix du Léman 1947», le nom officiel de la course, était bien doté en pilotes. La majorité des participants prenaient le départ sur des Maserati. De grands noms comme Alberto Ascari, Luigi Villoresi, Raymond Sommer, Piero Taruffi ou Louis Chiron (sur Talbot) avaient répondu à l'invitation sur les bords du lac Léman lors de la première édition. La victoire dans la catégorie GP a été remportée par Villoresi. L'Italien a parcouru les 291,24 kilomètres en 2 heures et 49 minutes, ce qui correspond à une vitesse moyenne de 103 km/h. Pour la Suisse, le GP de Lausanne de 1947 a également donné des motifs de satisfaction. Emanuel de Graffenried est monté sur la troisième marche du podium sur une Maserati 4CL. Ernst Hürzeler et Max Christen ont été éliminés.
En 1949, la liste des participants était encore plus illustre. Outre Ascari, Giuseppe Farina, qui devint le premier champion du monde de Formule 1 l'année suivante, était également au départ. Et Farina a également remporté la course – devant Ascari. De Graffenried a de nouveau terminé troisième. Le deuxième meilleur Suisse était Toni Branca, huitième.
Lors des courses de voitures jusqu'à 1100 cm3, c'est le prince thaïlandais Bira qui s'est imposé en 1947. En 1949, c'est Raymond Sommer qui s’est placé en tête. Pour les voitures de sport ouvertes, les victoires ont été remportées par Hubert Patthey de Lausanne et Jean Studer de Berne (1947) ainsi que par Fredy Schmocker de Lausanne et Paul Glauser de Berne (1949).
Il était prévu d'organiser à nouveau le Grand Prix de Lausanne en 1951 et 1953. Mais ces projets n'ont jamais été concrétisés.
Le secrétariat d’Auto Sport Suisse sera joignable comme suit dans les jours à venir :
Mercredi, 25.05.2022, jusqu’à 15.00 heures
Jeudi, 26.05.2022, fermé
Vendredi, 27.05.2022, fermé
Dès le lundi, 30 mai 2022, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture habituelles des bureaux.
Auto Sport Suisse
Lukas Eugster a remporté sa première victoire du jour au Championnat suisse de slalom à Ambri. Mais l'ancien vainqueur en série Philip Egli n’a pas manqué de contre-attaquer le lendemain déjà.
Pour la deuxième fois depuis 2021, l'équipe bernoise a organisé une double manifestation à Ambri et cela avec beaucoup de succès et un nouveau vainqueur du jour ! Lukas Eugster, au volant de sa Ligier-Honda, a remporté sa première victoire au classement général d'une manche du Championnat suisse de slalom, après être monté déjà huit fois sur la deuxième ou la troisième marche du podium.
«C'était vraiment une émotion géniale», a déclaré le pilote originaire d'Herisau, âgé de 32 ans. «Je me suis mis pas mal de pression et après le fiasco de Frauenfeld, je voulais naturellement rectifier le tir à Ambri et j'y suis parvenu. J'avais déjà un bon feeling à l'entraînement, même si, comme lors des deux premiers slaloms, nous avons dû rouler avec le moteur d'origine, donc moins puissant.»
Derrière Eugster, Philip Egli s'est assuré la deuxième place. Le Glaronais, qui habite à Zurich, avait pourtant annulé son engagement à Ambri pendant la semaine en raison d'un problème technique sur sa Dallara, car il pensait ne pas pouvoir le résoudre avant Ambri. Mais contre toute attente, Egli a finalement pu y prendre le départ. Le premier jour de course, il a dû se contenter de la deuxième place derrière Eugster. Il lui a manqué 0,42 seconde pour égaler le temps du pilote de Suisse orientale. Dimanche, dans le sens inverse de la course, Egli a remis les choses en ordre et a repris 2,67 secondes à Eugster. Ce dernier a eu un problème dans le virage en épingle à cheveux. «Ma voiture a un rayon de braquage limité», explique Eugster. «J'ai déjà dû reculer deux fois lors de l'entraînement. Nous avons alors modifié la direction pour que la voiture braque plus à gauche qu'à droite. Mais j'ai aussi failli m'arrêter en course.»
Samedi, Yves Hängärtner s'est assuré derrière Eugster et Egli la troisième place sur le circuit de 2,73 kilomètres. Le pilote GP3 du lac de Bienne n'a toutefois pas pu réitérer cette performance le lendemain en raison d'un problème de boîte de vitesses survenu dès les essais. Le héros local Tiziano Riva est monté sur la troisième marche du podium à la place de Hängärtner, au volant de sa vieille Reynard Formel 3000. Thomas Zürcher a manqué de justesse le podium à deux reprises. Il a manqué 16 centièmes de seconde au pilote de Tatuus F4 le samedi et 52 centièmes de seconde le dimanche. Jannis Jeremias ne s'a quant à lui pas réussi à s'approcher autant du podium. Encore troisième à Frauenfeld, le protégé de Hängärtner a dû se contenter des 6e et 5e places.
Comme une semaine plus tôt en Thurgovie, le pilote Porsche Patrick Drack a été le pilote plus rapide dans une voiture couverte. Il a été suivi de près par Christian Darani, qui a une nouvelle fois fait littéralement s’envoler sa Fiat X1/9 devant son public. En InterSwiss, Bruno Sawatzki a fêté les deux jours la victoire de groupe sur Christoph Zwahlen (les deux ont conduit une Porsche 997 GT3 Cup). Dans la catégorie deux litres Interswiss, Marco Geering, le conducteur de l'Opel cadet, a remporté sa quatrième et sa cinquième victoire consécutive à Ambri! Manuel Santonastaso (BMW 320) et son collègue de marque Jürg Ochsner se sont classés derrière lui.
Dans la Renault Classic Cup, Denis Wolf a remporté les deux courses devant Marc Beyeler. Le revenant Philip Krebs s'est imposé chez les Clio 2 places. Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, Fabian Eggenberger a poursuivi samedi sa série de victoires à Frauenfeld. Le dimanche, c'était au tour de Sandro Fehr. Au championnat, après cinq slaloms sur sept, Eggenberg a cinq points d'avance sur Marcel Muzzarelli.
A propos du championnat: une décision préliminaire a été prise à Ambri. Sur les neuf coureurs qui se sont rendus au Tessin sans avoir jusque-là perdu de points (40 points au maximum), il n'en reste plus que trois. L'un d'entre eux, Christian Darani, sera absent lors de la prochaine manche à Bure le week-end prochain. Le deuxième, Nicola Fankhauser (Honda Civic Type R), n'aura donc qu'un seul adversaire dans sa catégorie dans le Jura. Le tapis rouge est ainsi quasiment assuré pour le champion en série Martin Bürki. Bürki a de nouveau remporté sa classe E1 jusqu'à 1600 cm3 à Ambri grâce à deux manches performantes et devrait normalement devenir champion de Suisse de slalom pour la neuvième fois. Le pilote d'Uetendorf met toutefois en garde: «ll faut d'abord disputer les courses. Moi aussi, je peux rencontrer un jour un problème technique.»
Une chose est certaine: le verdict définitif ne tombera pas le week-end prochain à Bure (cf. liste de départ et horaire). Mais seulement lors de la finale à Chamblon les 25 et 26 juin. Vous trouverez de plus amples informations sur le Slalom à Ambri (ainsi que tous les résultats) sur Internet sous ce lien.
Et voici les courses suivantes:
28/29 mai, Bure
25/26 juin, Chamblon
Pour Thomas Amweg, c'était déjà Noël cette semaine. L'Argovien de 37 ans a pu effectuer un roll-out à Roggwil dans l'ancienne Siffert-March de 1970.
Thomas Amweg n'a pas eu à réfléchir longtemps. Lorsque Hans Peter, fondateur et propriétaire de Phimmo, le sponsor principal d'Amweg, lui a demandé s'il avait du temps cette semaine pour un roulage dans l'ancienne March 701 de Jo Siffert, le pilote de course de côte suisse a bien sûr accepté spontanément.
«J'ai déjà piloté quelques anciennes voitures de Formule 2», dit Amweg. «Elles sont très similaires. Mais conduire une ancienne voiture de Formule 1 de Siffert – c'est alors encore autre chose! C'était tout simplement cool!»
Pour Amweg, c'est un rêve d'enfant qui s'est réalisé. La voiture appartient depuis deux ans à Peter, le patron de Phimmo. Cela fait 16 ans qu'il s'efforce d'acheter cette voiture. Au cours des deux dernières années, il l'a restaurée de fond en comble. Le résultat ne fait pas seulement rêver les fans de Formule 1. La March 701, en fait la première voiture Groundeffect, est tout simplement une beauté. «Le fait que j'ai pu faire mes premiers mètres avec cette voiture m'honore beaucoup», déclare Amweg.
Mais la voiture de Grand Prix de Siffert de 1970 n'a pas été reconstruite uniquement à des fins privées. Lors de la course du Kerenzerberg du 17 au 19 juin, la March sera présentée au public. Amweg sera également sur place ce week-end-là. Dans une Brabham F2 de Xavier Perrot.
Une semaine avant, Amweg sera au départ de la course de côte de Hemberg. Mais pas dans l'ex-Volluz Formule 3000 comme prévu, mais dans la Lola T94 que conduisait son père Fredy Amweg. «La voiture de Volluz ne sera malheureusement pas prête», explique Amweg. «Nous ne pouvons pas obtenir de pistons. C'est pourquoi je vais concourir dans la Lola. Nous avons également reconstruit cette voiture à l'état neuf.»
Jannis Jeremias est monté sur la troisième marche du podium lors du slalom de Frauenfeld. Et ce, lors de sa deuxième course nationale seulement! Le mentor Yves Hängärtner peut être fier.
Jannis Jeremias (22 ans) de Gerolfingen, au bord du lac de Bienne, est monté pour la première fois sur le podium du slalom de Frauenfeld dimanche dernier. Et ce, lors de sa deuxième participation nationale. Pour le voisin du pilote GP3 Yves Hängärtner, cette troisième place a été une surprise. Mais comme Lukas Eugster a pu oublier toutes ses ambitions de podium après avoir commis des fautes de portes dans les deux manches, la voie était libre pour Jannis. Le fait que Jeremias n'ait pu participer qu'à une seule manche n'a finalement pas pesé lourd dans la balance.
«Mon mécanicien s'est malheureusement accroché à un lampadaire avec l'aileron avant», raconte Jeremias. «Et comme la réparation du carbone sur place est une chose délicate, nous avons décidé de renoncer à la deuxième manche. C'était dommage. Car je pense que j'aurais certainement pu améliorer mon temps de la première manche.»
Si Jeremias est déjà sur le podium lors de sa deuxième participation après Frauenfeld en 2021 (à l'époque dans une Formule 4), c'est aussi grâce à Yves Hängärtner. Le deuxième au classement général du slalom de cette année en Thurgovie a pris Jeremias sous son aile il y a des années. Ce dernier n'avait en effet que peu, voire aucune idée du sport automobile. «Cela m'intéressait certes», dit Jeremias. «Mais je n'ai jamais piloté moi-même.» Ce n'est que lorsque Hängärtner l'a emmené faire du karting que la passion s'est réveillée. «Yves pensait que j'avais du talent. J'ai donc commencé à faire de la course en achetant une Suzuki et en participant à des courses LOC avec.»
Ce week-end, Jeremias disputera les deux prochaines manches du championnat suisse de slalom à Ambri. Pour y participer, il a parcouru près de 2000 kilomètres cette semaine... «Nous avons eu un problème de boîte de vitesses», explique le pilote de l'Ecurie Biennoise. «L'ancien propriétaire de la Tatuus Formule Renault a dû économiser de l'huile à un moment donné. J'ai dû aller en France chercher des pignons et des couronnes neufs. Mais qu'est-ce qu'on ne fait pas pour la course!»
En Suisse, il existe de nombreuses associations qui se consacrent au sport automobile. Auto Sport Suisse vous les présente épisodiquement. Pour la treizième partie, nous nous rendons au canton Fribourg chez le Gruyère Racing Team.
Le Gruyère Racing Team existe depuis 1976. Le lieu d'origine du club est Bulle, le chef-lieu de la Gruyère, dans le canton de Fribourg. Le club compte aujourd'hui 49 membres. Son exécutif se compose d'un comité de cinq personnes, élues chaque année. En font partie le président (actuellement Frédéric Grand), le vice-président, un caissier, un responsable des médias et un secrétaire.
L'objectif du GRT est de promouvoir le sport automobile au niveau régional et national, et notamment de soutenir les pilotes qui en font partie. Mais l'association est également à l'origine de la course de côte La Roche – La Berra, une manche du championnat suisse de la montagne, qui aura lieu cette année les 18 et 19 juin. Ne pouvant plus assumer seul l'organisation, le GRT l'a confiée il y a des années à la commission sportive fribourgeoise de l'ACS, puis à l'ACAF (Association course automobile Fribourg). «Actuellement et à l'avenir, la course de côte est organisée par l'association Course La Berra, à l'organisation de laquelle nous participons», explique Yves Bracelli, responsable des médias du Gruyère Racing Team.
Comme les clubs présentés jusqu'à présent, le GRT possède une licence de candidat qui permet à ses pilotes (par exemple Hervé Villoz, Dylan Zanni ou Yann Schorderet) de participer à des courses sous les couleurs du club.
Pour se financer, le GRT dépend des cotisations de ses membres. La cotisation annuelle pour les membres est de 50 francs; qu'ils soient actifs ou passifs. Les couples paient 70 francs. Comme le club ne poursuit pas de but lucratif pour lui-même, il distribue la majeure partie de ses recettes à ses pilotes à la fin de la saison.
Le GRT organise également plusieurs événements pour ses membres: week-ends de ski, pique-niques, sorties karting etc. Et bien sûr, il se déplace pour les compétitions auxquelles ses pilotes participent. Bracelli estime que les moments passés ensemble sur «les terrains de campings» d'Ayent-Anzère et de St-Ursanne – Les Rangiers sont particulièrement inoubliables.
Pour plus d'informations sur le Gruyère Racing Team, rendez-vous sur www.gruyere-racing.ch et sur les chaînes sociaux.
Le week-end prochain, les manches 3 et 4 du Championnat suisse des slaloms auront lieu à Ambri. L'un des favoris pour la victoire du jour s'appelle Lukas Eugster. Aussi ou parce que Philip Egli sera absent.
Philip Egli a annoncé aujourd'hui qu'il ne serait pas au départ à Ambri en raison d'un problème technique. Qu'est-ce que cela signifie pour toi?
Lukas Eugster: En premier lieu, je trouve très dommage que Philip ne puisse pas être présent. Je me réjouissais beaucoup de ce duel à Ambri. Bien que je pense que mon plus grand adversaire sera de toute façon Yves Hängärtner dans la Dallara GP3. Je pense que Philip aurait eu du mal à s'imposer sur ce circuit.
Sans Egli et Marcel Maurer, qui fait une pause cette année, il y aura de nouveaux vainqueurs du jour à Ambri pour la première fois depuis Bière 2017 (Jean-Marc Salomon).
C'est ainsi. Et j'espère bien sûr pouvoir fêter ma première victoire du jour au Tessin. Mais comme je l'ai dit: Yves a certainement un avantage PS sur moi.
As-tu fait le deuil de ton week-end complètement raté à Frauenfeld?
Plus ou moins.
Tu as fait la même faute dans les deux manches et tu as été pénalisé de dix secondes chaque fois. Tu en as trop voulu?
Non, pas vraiment. Mais ce genre de choses peut arriver. Et cela montre aussi que je ne suis pas encore aussi expérimenté qu'Egli ou Maurer.
Comment as-tu vécu ces erreurs de porte?
Lors de la première manche, j'ai été surpris par la force avec laquelle la voiture tournait à cet endroit. Lors de la deuxième manche, je le savais. Mais l'effet psychologique a dû s'en mêler et je voulais absolument faire mieux. Malheureusement, cela a tourné au vinaigre.
Pour cette saison, tu es passé par la CN dans le groupe E2-SC. Qu'est-ce qui se cache derrière cela?
Avec le nouveau moteur et la nouvelle configuration des ailerons, je ne pouvais plus prendre le départ dans le groupe CN. Lorsque nous sommes revenus au moteur d'origine avant Bière, j'aurais également dû faire modifier l'aileron pour pouvoir à nouveau prendre le départ en CN. Mais je ne voulais pas le faire. Pour moi, cela ne joue pas un grand rôle. J'ai de toute façon trop peu d'adversaires pour gagner le championnat. Ce qui m'importe avant tout, c'est de remporter des victoires de jours.
Philip Egli n'a rien lâché lors de la deuxième manche du Championnat suisse de slalom 2022 à Frauenfeld et a fêté sa 40e victoire du jour, à savoir la septième consécutive lors des journées de courses d'autos.
Philip Egli n'a pas réussi à passer en dessous de la barre des deux minutes lors des 22e journées de course d'autos à Frauenfeld. Le Glaronais, qui habite dans le canton de Zurich, a également perdu 19 centièmes de seconde par rapport à son temps de l'année dernière. Pourtant, cela lui a suffi largement pour remporter sa 40e victoire du jour et, en même temps, sa septième victoire consécutive à Frauenfeld.
«J'ai réalisé le temps le plus rapide lors de la première manche», explique Egli. «Et celle-ci n'était pas non plus exempte de fautes. Lors de la deuxième manche, j'ai freiné une fois fortement, si bien que je me suis presque arrêté. Ce n'est qu'avec beaucoup de difficultés que j'ai pu encore prendre le virage proprement. C'est bien dommage, car les conditions auraient été encore meilleures lors de la deuxième manche. Mais je pense que je n'aurais quand même pas réussi à passer en dessous de la barre des deux minutes.»
La deuxième place derrière Egli est revenue à Yves Hängärtner, qui avait terminé troisième à Bière lors du coup d'envoi de la saison. Il ne manquait au Bernois, au volant de la Dallara GP3 de Jenzer, que 1,7 seconde sur Egli. Il a interrompu prématurément la deuxième manche. «J'ai dû jouer le tout pour le tout», explique Hängärtner. «Je me suis retrouvé passablement en travers d'une porte, puis j'ai interrompu le tour pour rouler tranquillement jusqu'à l'arrivée.»
La troisième place du podium n'est pas revenue à Lukas Eugster comme prévu, mais de manière inattendue au jeune Jannis Jeremias dans la Formule Renault 2.0 de Tatuus. Eugster avait certes de grandes ambitions, mais «ce n'était sans doute pas mon jour», explique le pilote d'Herisau. «Le fait que j'ai renversé le même pylône lors des deux manches était tout simplement stupide de ma part. Après le premier entraînement, j'avais déjà pressenti que ce serait très compliqué contre Philip. Ce tracé avec ses nombreux passages étroits est un pur cauchemar pour ma large Ligier.» Bien qu'amèrement déçu par sa 9e place au classement général, Eugster, a conclu en sportif loyal, après la course: «Aujourd'hui, je n’ai rien pu faire contre Philip. Il a largement mérité aujourd'hui sa victoire du jour!»
La quatrième place du scratch a été remportée, grâce au faux pas d'Eugster, par Antonino Scolaro de Jona sur un junior Osella. Cinquième au classement général derrière Scolaro et pilote le plus rapide avec une voiture de course fermée, Patrick Drack pilotait une Porsche 991-II GT3 Cup du groupe E1. Lors des deux manches, l'Argovien a battu de trois et deux centièmes de seconde le record des voitures de tourisme établi en 2022 par Christian Darani (Fiat X1/9). Le Tessinois, qui n'a été que 24 centièmes de seconde moins rapide a pris la 6e place et s'est assuré une nouvelle victoire de classe dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3 – devant les deux pilotes Porsche Christoph Zwahlen (le plus rapide dans la catégorie Interswiss) et Danny Krieg.
Manuel Santonastaso sur BMW 320 et Marco Geering sur Opel Kadett se sont également livrés un duel passionnant. Après la première manche, Geering était en tête, alors que Santonastaso a dû arrêter sa BMW après seulement quelques mètres à cause d'une batterie défectueuse. Lors de la deuxième manche, le matador local a inversé la tendance. Au final, seuls six centièmes de secondes séparaient les deux hommes.
Le champion en série Martin Bürki a lui aussi réalisé deux manches remarquables. Dans les deux cas, il est passé sous la barre des 2:15 min, laissant ainsi toutes les autres voitures deux litres derrière lui avec sa Polo 1,6 litre (à l'exception de celle de Darani)!
Dans la Renault Clio Classic Cup, Michael Schläpfer a bouclé la boucle dès le premier tour. Une erreur de porte dans la deuxième manche n'a rien changé à l'ordre des choses. Schläpfer s'est imposé devant Denis Wolf et Marc Beyeler. Thomas Zürcher n'a pas pu prendre le départ. Le champion de l'année dernière se déplace actuellement avec des béquilles après une opération du ménisque, mais il espère être rétabli pour Ambri.
La victoire de la Suzuki Swiss Racing Cup, qui a déjà eu lieu le samedi, est cette fois clairement revenue à Fabian Eggenberger. Le vainqueur de Bière, Marcel Muzzarelli, a pris la deuxième place. Patrick Flammer a pris la troisième place de cette coupe de marque disputée avec des modèles hybrides. Sandro Fehr et Rico Thomann ont manqué le podium de peu.
Vous trouverez plus d'informations sur le slalom de Frauenfeld (ainsi que tous les résultats) sur Internet en cliquant sur le lien suivant.
Les champions suisses de slalom n'auront pas une longue pause. Le week-end prochain déjà, les deux prochaines courses se dérouleront à Ambri (samedi et dimanche). Le concept de deux courses en un week-end a fait ses preuves en 2021. L'organisateur, l'équipe bernoise, espère un vif engouement de la part des spectateurs. La liste de départ et le plan du parcours sont annexés ci-dessous.
Reste à savoir si Egli triomphera également à Ambri. L'athlète de 37 ans, qui semble être abonné aux victoires au classement général, est sceptique. Sur le circuit rapide de la Léventine, Eugster et Hängärtner pourraient profiter de leur avantage en termes de puissance et d'aérodynamisme. Eugster est en tout cas impatient de participer aux courses d'Ambri. «C'est ma chance!» – surtout après le week-end raté de Frauenfeld!
Et voici la suite des événements:
21/22 mai, Ambri (double évènement)
28/29 mai, Bure
25/26 juin, Chamblon
Grande Mortara! Le pilote de Formule E de Genève a fait jubiler ses fans suisses ce week-end. Et il n'était pas le seul Suisse à monter sur la plus haute marche du podium.
Quel week-end suisse sur la scène internationale! À commencer par Edoardo Mortara. Le Genevois a réalisé une performance grandiose lors du doubleheader de Berlin. Sa première pole position a été suivie de la quatrième victoire en course de Mortara en Formule E. Et le dimanche, lors de la deuxième course sur le Tempelhof de Berlin, le pilote Venturi a été pratiquement impossible à arrêter. La deuxième place, et donc à nouveau la deuxième place au championnat, est la récompense méritée d'un week-end presque parfait. «C'était un week-end inoubliable», a déclaré Mortara. «Après deux courses infructueuses, c'était exactement ce dont nous avions besoin pour le championnat.»
Sébastien Buemi, quant à lui, n'est toujours pas sorti de l'auberge. Le deuxième Suisse en Formule E a dû se contenter à deux reprises de la 14e place.
En revanche, un autre Romand a exulté. Louis Delétraz est en passe de défendre son titre dans l'European Le Mans Series. Après sa victoire d'ouverture au Castellet, le pilote LMP2 genevois a également remporté la course d'Imola. Également sur le podium: L'équipe Cool Racing avec Nicolas Lapierre, Niklas Krütten et Yifei Ye (comme troisième). Fabio Scherer n'a pas eu de chance. Le pilote d'Engelberg a terminé neuvième lors de la répétition générale pour les 24 heures du Mans, une place devant Mathias Beche.
Un Suisse est également monté sur le podium en LMP3. Nicolas Maulini s'est classé deuxième dans la deuxième catégorie la plus élevée de l'ELMS et a ainsi permis au Cool Racing, qui a terminé troisième avec la deuxième voiture, de marquer des points supplémentaires.
Il y a eu encore plus de podiums suisses à Magny-Cours lors du GT World Challenge. Le Tessinois Raffaele Marciello a remporté sa deuxième victoire de la saison après avoir terminé deuxième lors de la première manche. Le pilote d'usine Audi Patric Niederhauser est lui aussi monté sur le podium en terminant troisième de la deuxième course.
Samir Ben a également fait ses premiers pas dans le cadre du championnat allemand de la Formule 4. Son meilleur résultat lors des trois premières courses à Hockenheim a été une 13e place. L'autre suisse, Michael Sauter, l'a devancé de peu (11e place).
Et pour finir, l'Euronascar: Giorgio Maggi y a obtenu une septième place finale à Valence (E). Et pour l'Allemand Lucas Luhr, dans la nouvelle équipe de Racingfuel Motorsport, une huitième place comme meilleur résultat.
En Suisse, il existe de nombreuses associations qui se consacrent au sport automobile. Auto Sport Suisse vous les présente épisodiquement. Pour la douzième partie, nous nous rendons au canton Berne chez l’Autersa Racing Team.
L'association Autersa Racing Team est l'un des clubs les plus jeunes de la scène suisse des associations de sport automobile. Il a été fondé en 2010 par quelques personnes partageant les mêmes idées et qui avaient déjà participé à des manifestations dans le canton de Berne (slalom d'Interlaken, slalom de Saanen ou course de côte au Gurnigel). Le nom provient de l'entreprise de pièces détachées automobiles de l'ancien pilote de course et préparateur Martin Howald.
L'association compte aujourd'hui environ 60 membres. La majorité d'entre eux sont des membres passifs. Une bonne douzaine d'entre eux participent activement aux courses du championnat suisse de slalom ou de montagne. Le plus connu d'entre eux est Marcel Maurer, qui prend cette année un «congé sabbatique». Mais il y a d'autres noms de l'Autersa Racing Team qui sont connus sur la scène suisse. C'est le cas par exemple du champion 2018 de l'IS Trophy, Stephan Burri, qui sera au départ le week-end prochain à Frauenfeld, tout comme Joël Werthmüller, qui court en E1 jusqu'à 1600 cm3.
L'Autersa Racing Team veut en premier lieu offrir aux pilotes intéressés une possibilité peu coûteuse d'obtenir une licence de course. Le prix de l'adhésion active est de 65 francs, celui de l'adhésion passive de 35 francs. Il n'y a pas de programme chargé d'activités de l'association. Le président de l'association Martin Bürki, qui n'a aucun lien de parenté avec le champion de slalom en série d'Uetendorf du même nom, explique: «Nous renonçons volontairement aux rendez-vous dits obligatoires. S'il nous arrive d'aller faire du karting ou de la luge, c'est généralement une affaire spontanée.»
Néanmoins, Autersa propose également un championnat interne. Les vainqueurs de ce championnat de l'association sont récompensés chaque année en novembre lors d'une «soirée vidéo et fondue». «Et bien sûr, nous avons aussi, comme il est prévu pour une association, une assemblée générale», précise Bürki.
Il n'existe pas, ou pas encore, de site Internet de l'association. «C'est une question de temps», explique Bürki. «Jusqu'à présent, nous n'avons trouvé personne qui puisse faire ce travail consciencieusement.» Toute personne souhaitant devenir membre d'Autersa doit donc s'adresser directement à Autersa AG (www.autersa.ch) ou à Martin Bürki (mail: mk77_racing@hotmail.com).
Le Championnat suisse des slaloms 2022 va aborder sa deuxième manche ce week-end. Avec la 22e édition des «Journées de course automobile de Frauenfeld» se pose la question suivante: Philip Egli s'assurera-t-il une septième victoire consécutive au classement général sur l'Allmend?
Philip Egli a déjà triomphé six fois lors des «Journées de course automobile de Frauenfeld», ce qui est un record! Le dimanche 15 mai, le Glaronais qui vit à Zurich pourrait bien fêter son septième triomphe sur l'Allmend et son 40e au total dans le cadre du Championnat suisse de slalom. Ses chances d’y parvenir sont excellentes. Lors du coup d'envoi à Bière, Egli a prouvé que lui et sa Dallara de Formule 3 sont toujours la mesure de toute chose.
L'année dernière, Egli avait mis 2:00,96 min pour parcourir les 3,2 kilomètres du parcours. A l'époque, la course n'avait pas été parfaite, estime Egli qui pense pouvoir cette année encore faire mieux. Les spectateurs, qui seront à nouveau admis cette année et bénéficieront d'une entrée gratuite, pourraient y apporter leur contribution, mais aussi la concurrence. Mais avec Lukas Eugster (Ligier-Honda JS53) et Yves Hängärtner (GP3-Dallara), deux pilotes qui rendront la vie d'Egli aussi difficile que possible seront au départ, comme à Bière.
Pour Eugster, les Journées de course automobile de Frauenfeld sont un match à domicile. Le pilote d'Herisau est impatient de remporter sa première victoire du jour, alors qu’il est déjà monté huit fois sur le podium, en deuxième ou troisième position. Seul handicap pour Eugster: il devra se contenter de «l'ancien» moteur, qui ne développe qu'environ 255 chevaux. «Mais je vais faire l'impossible pour remporter ma première victoire du jour», annonce Eugster. «J'ai déjà talonné Philip à Bière et je sais où je peux encore m'améliorer.»
Hängärtner a lui aussi laissé entrevoir son potentiel lors de l'ouverture de la saison à Bière. Après la première manche, il était encore deuxième – derrière Egli – avec sa Dallara GP3 remise à neuf par Jenzer Motorsport. Puis il a manqué une porte lors de la deuxième manche. S’il ne commet pas de faute à Frauenfeld, ce pilote âgé de 46 ans de Gerolfingen comptera également parmi les candidats à la victoire finale.
Joël Burgermeister ne sera pas au départ. Le Thurgovien aurait certes bien aimé prendre le départ à Frauenfeld, mais il a dû se retirer après un test en Italie avec sa Tatuus de Formule 4. «Nous devons réviser le moteur», dit Burgermeister. «Je ne veux pas me présenter à Frauenfeld avec une voiture qui n’est pas à son top. Je préfère y renoncer et tout mettre en œuvre pour être prêt le jour J pour la saison des courses de côte.»
Dans la catégorie des voitures de tourisme, tous les regards sont tournés vers Christian Darani et sa Fiat X1/9. Le Tessinois a été le plus rapide à Bière avec une voiture de tourisme et il mettra tout en œuvre pour remporter à nouveau sa catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3 à Frauenfeld, où il a déjà gagné le classement des voitures de tourisme en 2021. En ce qui concerne le championnat, Darani est également bien placé par rapport à ses adversaires de classe. 16 pilotes prendront le départ dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3, ce qui fait qu’elle comporte le plus grand nombre de participants.
Dans la catégorie de plus faible cylindrée, la E1 jusqu'à 1600 cm3, Martin Bürki est incontestablement le favori. Toutefois, le champion de slalom en série n'a que douze adversaires, ce qui peut être un facteur déterminant pour le championnat au moment du décompte final.
L'Interswiss (jusqu'à 2000 cm3), avec le matador local Manuel Santonastaso (BMW 320), compte également un plus grand nombre de participants que l'E1 de Bürki. 15 pilotes y prendront le départ dimanche.
Parmi les autres stars des voitures de tourisme, on compte Christoph Zwahlen (Porsche 911, troisième aux voitures de tourisme de Bière), René Aeberhardt (Opel Kadett), Hermann Bollhalder (Opel Speedster), Simon Wüthrich (VW Golf), Bruno Ianniello (Lancia Delta) ainsi que le pilote BMW Martin Bürki, qui participe à la E1 jusqu'à 3000 cm3, mais qui n'a aucun lien de parenté avec le champion de slalom en titre du même nom.
La Renault Classic Cup s'annonce elle aussi passionnante, notamment dans le groupe des Clio 3. Sept pilotes y prendront le départ. Outre le vainqueur de l'année dernière Thomas Zürcher, Denis Wolf et Michael Schläpfer comptent parmi les meilleurs.
La Suzuki Swiss Racing Cup, qui se déroulera le samedi, va comporter elle aussi des courses passionnantes. 19 pilotes seront au départ de la première course, 17 de la deuxième. A Bière, Marcel Muzzarelli était de loin le pilote le plus rapide de la première coupe de marque de Suisse avec technologie hybride. L'avenir nous dira si le matador local arrivera de nouveau à distancer ses concurrents. Fabian Eggenberger, Sandro Fehr et Patrick Flammer vont certainement lui donner du fil à retordre.
Le coup d'envoi de la 22e édition des Journées de courses automobiles de Frauenfeld sera donné le samedi 14 mai par les catégories locales et la Suzuki Swiss Racing Cup. Les premières courses auront lieu à partir de 8h30. La dernière remise des prix est prévue à 18h00. Le dimanche 15 mai, les courses nationales débuteront à 9 heures et dureront jusqu'à 17 heures environ. Le parcours mesure 3,2 kilomètres (comme l'année dernière) et compte 49 portes.
Pour plus d'informations, cliquez sur ce lien.
Dates du Championnat suisse des slaloms 2022
30 avril/1er mai, Bière
14/15 mai, Frauenfeld
21/22 mai, Ambri (double manifestation)
28/29 mai, Bure
25/26 juin, Chamblon
Jeffrey Schmidt (28) met un terme à sa carrière active dans le sport automobile. Le Bâlois ne prendra pas le départ d'une série de courses cette année. «Le temps est venu de me consacrer à d'autres défis.»
Ce qui se dessinait clairement depuis quelques semaines est désormais officiel. Jeffrey Schmidt va se retirer du sport automobile après plus de 20 ans et raccroche son casque au fameux clou.
Schmidt a commencé sa carrière en 2001 en karting, puis à partir de 2007 sur la scène internationale. En 2011, il a fait le saut dans la course de formule en prenant le départ de l'ADAC Formel Masters. Dès sa deuxième année, il a su convaincre sur toute la ligne et a terminé troisième au classement général. Bien que Schmidt ait réussi son test de Formule 3 avec le meilleur temps, il s'est tourné vers le sport GT en 2013.
Jusqu'en 2016, Schmidt a participé à des courses de la Porsche Carrera Cup Deutschland, dans laquelle il a fêté la troisième place du classement général des pilotes en 2015. Parallèlement, Schmidt a également couru dans son équivalent international, la Porsche Mobil 1 Supercup. Avec plusieurs pole positions, 20 podiums et plusieurs victoires, ainsi que le titre de champion de la Porsche Middle East Cup en 2016, Jeffrey Schmidt a prouvé son talent parmi les meilleurs pilotes de course du monde.
Dès sa première année en GT, Schmidt s'est aventuré sur la légendaire Nordschleife. En 2013, il a disputé sa première course d'endurance aux 24 heures du Nürburgring au volant d'une Porsche 997 GT3 Cup de l'équipe Haribo Porsche Racing. Une panne de moteur après plus de 23 heures l'a empêché dans les derniers mètres d'obtenir un résultat de premier plan pour ses débuts en endurance alors qu'il n'avait que 19 ans.
De 2017 à 2021, Schmidt a participé à l'ADAC GT Masters. Au total, il a réussi à monter dix fois sur le podium, dont trois fois en tant que vainqueur. Il a remporté la plupart de ses victoires lors de son dernier passage en GT avec Callaway Competition sur une Corvette C7 GT3-R. La finale de l'ADAC GT Masters en novembre dernier sur le Nürburgring avec la Callaway Corvette a été sa dernière course.
C'est toutefois en endurance que Jeffrey Schmidt a probablement remporté ses plus grands succès. Une deuxième place aux 24h de Daytona en 2017 a été suivie d'une troisième place à la classique des 24h de Spa et d'une deuxième place au VLN en 2018.
La décision d'aller voir ailleurs a été prise fin 2021, explique Schmidt. Une décision qui n'a pas été prise facilement.
Un retour sportif n'est pas totalement exclu. Mais pour l'instant, Schmidt souhaite se consacrer plus intensément à sa propre entreprise, qu'il a fondée en 2017 après avoir terminé ses études d'économie à l'université de Bâle et qu'il dirige depuis avec beaucoup d'engagement vers le succès. Par conséquent, même s'il ne court pas après le dernier millième, il s'acquittera toujours de ses tâches avec perfection et engagement.
Etant donné qu'au 9 mai 2022, seulement 69 pilotes LOC et 82 pilotes NATionaux se sont inscrits pour l'événement Slalom de Bure du 28/29 mai 2022, l'organisateur prolonge sa période d'inscription jusqu'au mardi 17 mai 2022 à 24h00.
Les pilotes sont invités à s'inscrire sur le portail en ligne de https://gvi-timing.ch/events/bure22/
Marcel Steiner s'en est apparemment tiré à bon compte après l'incendie de son véhicule la semaine dernière à l'Anneau du Rhin. Le Bernois est en tout cas confiant quant à sa présence au départ de l'ouverture de la saison à Hemberg (12 juin).
On commence par ne pas avoir de chance, puis la malchance s'en mêle. Depuis que Marcel Steiner a décidé de passer d'un V8 Mugen de 3 litres à un moteur Honda turbo de 1,7 litre, la malchance lui colle aux pieds. Outre la crise Corona, qui n'a pas été la seule à lui jouer des tours, le projet «moteur turbo» a déjà bégayé trois fois. Cela a commencé par des soupapes trop souples. Ensuite, il y a eu une panne de piston et maintenant, lors d'un test à l'Anneau du Rhin, le LobArt du quintuple champion suisse de la montagne a même pris feu.
«Peu avant de freiner dans le virage devant le paddock, tous les voyants rouges s'allument sur l'écran – alarme de pression d'huile!», raconte Steiner. «J'ai freiné la voiture aussi vite que possible pour que l'embrayage centrifuge sépare le moteur de la boîte de vitesses (il n'est malheureusement pas possible de débrayer en cours de route). Lorsque je me suis arrêté, j'étais déjà assis dans une épaisse fumée. J'ai d'abord pensé à une fuite d'huile sans gravité. Mais en sortant de la voiture, la fumée s'est révélée être un incendie. Malheureusement, je n'avais déjà plus accès à l'extincteur. Je n'ai donc pu que regarder brûler le LobArt, construit avec beaucoup de dévouement au cours d'innombrables heures.»
Après des secondes qui semblaient interminables, les secours sont arrivés du paddock. Le pilote d'Opel cadet Jürg Ochsner, qui se trouvait également sur place, s'est emparé d'un extincteur, a accouru et a éteint la voiture de course de Steiner. Immédiatement après, le véhicule de sécurité du circuit est également arrivé sur place avec un autre extincteur.
La cause de l'incendie est un joint qui s'est détaché de la pompe à huile. «Sur le moment, je me suis dit: c'est fini. Pas seulement avec cette saison, mais avec toute ma carrière», dit Steiner. Mais le pilote d'Oberdiessenbach semble avoir eu encore une fois de la chance dans son malheur. «Après le nettoyage sommaire et la première analyse des dégâts, il semble que nous nous en soyons sortis avec un œil au beurre noir», estime Steiner. «L'important, c'est que le moteur ne semble pas avoir été touché. Le faisceau de câbles qui passe sous la plaque d'aluminium du moteur est lui aussi intact.»
Steiner est confiant dans le fait qu'il pourra remettre sa voiture de course en état de marche d'ici la première course de côte à Hemberg (12 juin). Il espère en outre que la sorcière des pannes et le démon du feu ne se manifesteront plus à l'avenir. Car jusqu'à l'incendie, la voiture fonctionnait parfaitement. «J'ai pu tester et ressentir tous les niveaux de puissance sur le circuit», explique Steiner. «Dans les niveaux de puissance supérieurs, le moteur pousse déjà de manière imposante.»
Lors du Critérium Jurassien 2022, deux des neuf épreuves ont dû être annulées en raison des conditions météorologiques. Cela a maintenant des conséquences sur l'attribution des points.
Suite à l'annulation de plusieurs épreuves spéciales en raison des conditions météorologiques (notamment des routes fermées), le Rallye Critérium Jurassien 2022 n'a pas atteint le nombre minimum de kilomètres requis pour l'attribution des points selon le Rallye «Type I» (longueur minimale des épreuves spéciales: 140 km). Cela a donné lieu à diverses discussions concernant l'attribution des points pour le championnat suisse, car le nombre minimum de kilomètres des épreuves spéciales n'a pas pu être atteint en raison de circonstances particulières. Le règlement particulier prévoyait également un classement pour un rallye de «type I».
La Commission sportive nationale (CSN) d'Auto Sport Suisse a pris la décision suivante concernant l'attribution des points pour le championnat suisse pour le Rallye «Critétrium Jurassien»:
Le nombre minimum de kilomètres dans le cadre des épreuves spéciales n'ayant pas été atteint pour un classement selon le «Rallye de type I» en raison de circonstances particulières, la CSN a décidé à la majorité d'attribuer les points selon le «Rallye de type II» (épreuves spéciales de 80 à 139 km).
Cette décision de la CSN est définitive et ne peut pas être contestée. Elle ne peut pas non plus servir de précédent pour les décisions futures concernant l'attribution des points pour les championnats suisses. Dans de telles circonstances particulières, des décisions individuelles seront prises au cas par cas.
Pour les Suisses engagés au niveau international, il n'y a pas eu beaucoup de raisons de se réjouir ce week-end. C'est surtout le week-end WEC à Spa qui a été décevant du point de vue suisse.
Pour Sébastien Buemi, la répétition générale en vue des 24 heures du Mans (11/12 juin) s'est terminée par un abandon. La course s'est terminée après seulement une heure et demie pour la Toyota GR010 Hybrid #8. Un problème fondamental sur le système hybride a stoppé la course de Buemi. Si ce dernier s'est ensuite réjoui de la victoire de sa voiture sœur, le Vaudois n'a pas pu cacher sa déception. «Nous devons maintenant découvrir ce qui a exactement causé la panne de notre voiture et espérer être en mesure de nous battre pour la victoire au Mans.»
D'autres Suisses du WEC n'ont pas non plus eu la chance de leur côté lors de la course de 6 heures à Spa, parfois très chaotique. En LMP2, Louis Delétraz et Nico Müller se sont classés respectivement 10e et 16e, et Thomas Flohr (4e en LMGTE AM), Niki Leutwyler (5e) et Rahel Frey (11e) ont également manqué le podium dans leur catégorie.
Alexander Fach a fait mieux. L'ancien champion de la GT3 Cup en Porsche Sports Cup Suisse a été le meilleur rookie lors de l'ouverture de la saison de la Porsche Carrera Cup dans le cadre du WEC, terminant respectivement 13e et 12e des deux manches.
Dans les catégories juniors les Suisses n'ont pas non plus obtenu de résultats supérieurs au milieu du tableau. En Formule 3 régionale, Joshua Dufek s'est classé 12e et 10e, Axel Gnos 18e et 29e. Lors de l'ouverture de la Formule 4 italienne (également à Imola), les deux novices Ethan Ischer (Jenzer Motorsport) et Elia Sperandio (Maffi Racing) ont marqué leurs premiers points dans le classement des rookies. Le meilleur résultat a été une 15e place (pour Ischer) et une 17e place (pour Sperandio).
Pour Fabienne Wohlwend, le début de la saison des W Series à Miami ne s'est pas non plus déroulé comme prévu. Alors qu'elle était sur une bonne route vers le podium, elle a été éliminée lors de la première manche après une collision. Lors de la deuxième manche, la Liechtensteinoise s'est classée onzième.
Philip Egli a fêté sa 39e victoire générale lors du coup d'envoi du Championnat suisse des slaloms 2022 à Bière. A Frauenfeld, lors de la prochaine rencontre, l'exilé glaronais veut atteindre les «40».
Philip Egli continue d'être la référence. Le Glaronais, qui vit depuis des années à Zurich, a remporté pour la 39e fois la victoire du jour lors du début de la saison du Championnat suisse des slaloms à Bière. Dans les deux manches, l’homme de 37 ans a réalisé le meilleur temps. A l'arrivée, il avait 1,33 seconde d'avance sur le deuxième, Lukas Eugster, et 1,51 seconde sur Yves Hängärtner. Le fait que la concurrence le talonne n'a pas échappé à Egli. Malgré tout, il croit fermement qu'il pourra atteindre les «40» lors de sa course à domicile à Frauenfeld le 15 mai.
Félicitations pour ta 39e victoire du jour. Le prochain coup suivra-t-il à Frauenfeld?
Philip Egli: C'est l'objectif. Mais ce ne sera certainement pas facile. Lukas (Eugster) a déjà laissé entendre à Bière qu'il était très rapide. Et Yves (Hängärtner) a lui aussi été très bon dès le début. De plus, Joël Burgermeister est de retour. Et il était déjà très fort l'année dernière à Frauenfeld.
Est-ce que c’est ton concept éprouvé qui te permet de garder la concurrence derrière toi?
Je roule depuis longtemps. C'est certainement l'une des raisons pour lesquelles cela s'est bien passé à Bière également. La combinaison «pilote/voiture» fonctionne. Dès que je prends place dans la voiture, cela me convient et je me sens très à l'aise.
Le package «Formule 3 Dallara/Philip Egli» n'a-t-il pas encore atteint son but?
Ce n'est pas comme si je me contentais de m'asseoir et d'accélérer. Je travaille constamment sur moi et sur la voiture. Le plus grand saut, je l'ai fait il y a des années avec le nouveau moteur. Je ne réussirai plus de tels sauts – c'est certain. Mais on peut toujours améliorer des choses dans les détails. De plus, on ne réussit jamais la course parfaite. On peut donc toujours faire mieux.
Tu as participé à quelques courses l'année dernière et tu as également profité des journées de test à Ambri pour te préparer. Penses-tu que cela t'a donné un avantage sur tous ceux qui n'ont pas ou peu couru ces deux dernières années?
Si quelqu'un n'a effectivement pas parcouru un mètre au cours des deux dernières années, c'est certainement un désavantage. Mais si tu as déjà couru à ce niveau auparavant, tu retrouves très vite la forme.
Pour la prochaine course à Frauenfeld, tu sembles plutôt confiant. Qu’est-ce que tu en penses de la double épreuve d'Ambri, qui a lieu seulement une semaine après le slalom de Frauenfeld?
Ce sera certainement plus serré. Je pense que Lukas sera très fort à Ambri. C'est un circuit aéro. Cela devrait convenir à sa voiture.
A quel point ton concurrent et collègue de longue date Marcel Maurer te manque-t-il?
C'est dommage que Marcel ne court pas cette année. Il me manque donc une référence dans ma catégorie. Nous nous sommes poussés mutuellement.
Comment as-tu ressenti le parcours de Bière du point de vue d’un pilote? C'était la première fois que l'on roulait dans le sens inverse.
J'ai trouvé le tracé très intéressant. Le placement des portes était également bon. Le parcours était fluide et rapide. Nous avons atteint une vitesse de pointe de plus de 200 km/h.
Après l'évaluation des classements signés par le jury le dimanche 01 mai 2022 à 19h50, les classements du championnat suisse Slalom ont été retravaillées et adaptées là où cela était nécessaire.
Vous les trouverez ici :
Lors du coup d'envoi de la Porsche Sports Cup Suisse au Red Bull Ring (A), Jürg Aeberhard et le nouveau pilote de promotion Porsche Jasin Ferati se sont partagés les victoires en GT3 Cup.
Pour l’ouverture de la saison en Porsche Sports Cup Suisse, Jasin Ferati a fait une entrée en matière convaincante sur le Red Bull Ring, en Autriche: le pilote parrainé par le Porsche Motorsport Club Suisse et par Porsche Schweiz AG a défendue sa position au premier manche jusqu’au 13e des 17 tours du circuit du Grand Prix, dont le parcours mesure 4,319 km. Mais une erreur de conduite l’a ensuite contraint à céder le pas à Jürg Aeberhard. Ce pilote de 35 ans originaire de Biglen, champion de la Porsche Super Sports Cup Allemagne en 2014, a mis fin à sa pause pour faire un comeback à sa mesure en sport automobile.
Dans la première manche, la troisième place est elle aussi allée à un éminent pilote qui fête son retour, Ernst Keller, champion de la GT3 Cup 2018. Au septième tour, le pilote de Regensdorf a réussi à passer devant Gregor Burkard, dépassé au même moment par Alexander Schwarzer et Jan Klingelnberg. Schwarzer avait pris le départ en neuvième position et non en troisième, car il s’était équipé de nouveaux pneus de course Michelin. Au terme d’une course héroïque, il aura quand même réussi à se hisser à la quatrième place.
Dans la seconde course de la GT3 Cup, Jasin Ferati a montré qu’il apprenait vite : le poids plume a poursuivi Jürg Aeberhard sur 13 tours. Après un léger contact, il a pris la tête de la course peu avant la fin et a engrangé sa première victoire avec 1,7 s d’avance. Dans le duel pour la troisième place, Alexander Schwarzer s’est imposé face à Ernst Keller. La cinquième place est revenue à Mike Knutzon. Le Suédois avait déjà gagné trois places au premier tour et avait vaillamment défendu sa position face à Gregor Burkard.
«Ce week-end, je suis monté pour la première fois à bord de la Porsche 911 GT3 Cup et ça a été une expérience formidable», a déclaré Jasin Ferati. «Malheureusement, dans la première course, je n’ai obtenu que la deuxième place, car j’ai fait une petite erreur. Mais cela fait sans doute partie de mon apprentissage, il me manque encore beaucoup d’expérience. Ensuite, j’ai réussi à gagner la deuxième course.»
Dans le groupe GT4 Clubsport, « Gioga » et Antonio Spavone se sont partagé les victoires dans la catégorie des 718 Cayman GT4 équipées du pack MR. Dans celle des voitures de sport à moteur central sans pack MR, c’est d’abord la favorite locale Lena Knötzl qui est montée en haut du podium. La deuxième manche a été remportée par Jens Richter. Le vainqueur du classement général a été Valerio Presezzi, qui pilotait la nouvelle Porsche 718 Cayman GT4 RS Clubsport. En Open GT, c’est d’abord Enzo Calderari, légende schwytzoise du sport automobile, qui est sorti vainqueur avec sa 911 GT3 R, puis le pilote de la 911 GT3 Cup Johannes Kapfinger. Dans la Porsche Drivers Competition, le tenant du titre Nicolas Garski a poursuivi sa success-story en remportant deux nouvelles premières places.
Pour plus d'informations sur la Porsche Sports Cup Suisse, cliquez sur le lien suivant.
Le coup d'envoi du Championnat suisse des slaloms 2022 à Bière s'est déroulé comme on avait pu s’y attendre. Mais le vainqueur du jour, Philip Egli, est désormais talonné par ses concurrents.
Philip Egli a fêté à Bière sa 39e victoire du jour dans le cadre du Championnat suisse des slaloms. Le natif de Glaris, qui vit depuis des années à Zurich, n'a rien lâché sur le parcours (4,1 kilomètres et 71 portes) emprunté pour la première fois dans le sens inverse. Egli a réalisé le meilleur temps dans les deux manches et a été par ailleurs été le seul coureur à rester en dessous de 2h19 min. Mais le pilote de la Dallara F393 n’a plus été devancé de beaucoup ses concurrents comme cela avait été le cas lors de certains slaloms en 2019. La concurrence s'est rapprochée dangereusement du vainqueur en série dès la première manche sur les bords du lac Léman. À commencer par Lukas Eugster dans sa Ligier-Honda ainsi que par Yves Hängärtner dans l'ex-Jenzer-Dallara GP3 dotée d'un moteur turbo nouvellement développé par Eggenberger Motorenbau.
Pour Eugster, la course s'est terminée à la deuxième place du classement général. Son retard sur Egli a été de 1,33 seconde. Selon le pilote de Suisse orientale, qui n'a plus couru depuis deux ans, il aurait été tout à fait possible de faire mieux encore. «Mais j'ai malheureusement dû rouler à nouveau avec le moteur d'origine, qui ne développe qu'environ 255 CV. Le nouveau moteur, qui a plus de puissance, doit retourner chez le préparateur. Étant donné ces conditions, je suis très satisfait de ma performance.»
Hängärtner aurait peut-être lui aussi pu faire un peu mieux lors de sa première participation avec la GP3. Mais le Bernois, qui se trouvait encore en deuxième position devant Eugster après la première course, a commis une erreur de portail dans le premier kilomètre. «Je suis content d’avoir pu rouler pour la première fois avec ma nouvelle voiture sur une piste sèche», a déclaré Hängärtner, à qui il a manqué 1,51 seconde sur Egli et 18 centièmes de seconde sur Eugster au classement final.
La quatrième place du Scratch est revenue à un autre revenant: Joël Volluz. Le Valaisan n'avait pas parcouru un seul kilomètre en voiture de course depuis Les Rangiers en 2019 et il a considéré le slalom de Bière comme une préparation à la saison des courses de côte de cette année. «Ça s'est plutôt bien passé», a déclaré Volluz, satisfait. «Il s'agissait pour moi en priorité de retrouver à nouveau peu à peu ma vitesse.»
Le sextuple champion suisse de la montagne Éric Berguerand et le pilote de Formule 4 Thomas Zürcher n'ont pas été au départ. Pour Berguerand, le boîtier du moteur était bloqué à la douane. Le Valaisan l'a pris avec philosophie. «Il sera probablement livré ce lundi...» Zürcher a renoncé à participer à la course parce qu'il n'a pas pu effectuer de test de performance avant Bière. «Le risque de casser à nouveau quelque chose a été trop élevé à mes yeux», a déclaré le pilote de Thierachern (BE).
Le temps de 2:27,53 min que Bernhard Mühlemann est censé avoir réalisé en tant que vainqueur chez les voitures de tourisme est encore en cours de vérification et on peut supposer que le meilleur pilote de voiture de tourisme était, comme la dernière fois à Ambri en 2021, le Tessinois Christian Darani sur sa Fiat X1/9 blanche. Lors des deux manches, ce pilote de 52 ans de Mairengo a réalisé le meilleur temps des voitures de tourisme et a ainsi été le vainqueur incontesté de la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3. Juste derrière lui, Martin Bürki a réalisé le deuxième meilleur temps au volant de sa VW Polo (E1 jusqu'à 1600 cm3). Le champion de slalom en titre aurait pu être une menace pour Darani lors de la deuxième manche. Mais Bürki a écopé de dix secondes de pénalité pour avoir touché un pylône.
Dans la catégorie Interswiss, Christoph Zwahlen s'est imposé dans sa Porsche 997 GT3 face à Manuel Santonastaso (BMW 320) et René Aeberhardt (Opel Kadett GTE).
Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui s'est disputée déjà le samedi, la victoire a été remportée haut la main par Marcel Muzzarelli. Fabian Eggenberger a pris la deuxième place. La troisième place est revenue à Sandro Fehr. 17 pilotes, répartis sur 13 nouvelles Suzuki Swift Sport 48V Hybrid, ont pris le départ.
Pour de plus amples informations sur le slalom de Bière, prière de consulter le lien suivant: https://slalom-de-biere.ch
Et voici la suite des événements:
14/15 mai, Frauenfeld
21/22 mai, Ambri (double évènement)
28/29 mai, Bure
25/26 juin, Chamblon
Le week-end dernier, Nico Müller n'a pas été le seul Suisse à monter sur la plus haute marche du podium. Notre rapport du week-end fait le point sur les autres succès.
Nico Müller, pilote d'usine Audi, a retrouvé sa forme lors du coup d'envoi de la saison DTM 2022. Après être resté sans victoire l'année dernière et avoir terminé le championnat à une décevante dixième place, le Bernois a enfin pu jubiler lors de la première course à Portimão. Mais seulement lors de la deuxième course: lors de la première, Müller a abandonné au troisième tour à cause d'une crevaison.
Le vice-champion 2019 et 2020 s'est réjoui de sa première victoire en DTM depuis novembre 2020 à Hockenheim: «Je suis simplement très heureux, nous avons travaillé si dur pour cela. Nous savons à quel point ce championnat est difficile cette année, nous sommes d'autant plus heureux d'avoir réussi à remporter cette victoire.»
Son collègue de marque Ricardo Feller peut lui aussi être satisfait de son premier week-end en DTM. Lors de la première course, il est passé de la 13e place sur la grille de départ à la 6e place. Dans la deuxième, il est parti de la 9e place et a défendu cette position jusqu'à l'arrivée. Rolf Ineichen n'a pas pris le meilleur départ. Le Lucernois de l’équipe GRT est reparti sans points du Portugal pour sa première en DTM.
Raffaele Marciello a assuré un autre triomphe suisse. Le Tessinois a remporté à Brands Hatch, avec son coéquipier Tim Boguslavskiy, la deuxième course de la série de sprints du GT World Challenge. Marciello était déjà monté sur la troisième marche du podium lors de la première manche. Patric Niederhauser, qui partage le cockpit avec Aurélin Panis dans la série de sprints, s'est classé 5e et 6e.
Louis Delétraz s'est également hissé au sommet de l'IMSA à Laguna Seca. Le Genevois a remporté la catégorie LMP2 avec son coéquipier John Farano. C'était la première victoire de Delétraz aux États-Unis.
Les deux pilotes suisses de Formule E ont eu moins de succès. Sébastien Buemi a pris le départ du e-Prix de Monaco depuis la dernière ligne et a tout de même marqué quatre points en se classant huitième. Edoardo Mortara a pris le départ en 16e position et se trouvait en sixième position lorsque son coéquipier Lucas di Grassi l'a mis hors course. La frustration de Mortara était compréhensible. «Mon coéquipier m'a mis hors course. Il a crevé mon pneu et j'ai dû abandonner. Honnêtement, c'est difficile à comprendre pour moi.»
En Suisse, il existe de nombreuses associations qui se consacrent au sport automobile. Auto Sport Suisse vous les présente épisodiquement. La onzième partie est consacrée au Renault Classic Club, que nous avons également présenté récemment dans le magazine.
On a l'impression que c'était hier. Et pourtant, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis. Le 19 novembre 1991, la plus ancienne coupe de marque de Suisse était créée. À l'époque, elle s'appelait R5CC, Renault 5 Classic Cup. Les premières courses furent disputées en 1992.
Renault Suisse avait créé la première coupe en 1978. Au début des années nonante, faire courir les nouveaux modèles et les anciens dans la même série a commencé à poser problème. «Outre le fait que la volonté de changement est venue de Paris, cela n'avait plus de sens en termes de marketing», se souvient André Hefti, un vétéran de Renault Suisse. «Néanmoins, de nombreux clients voulaient continuer de courir avec leurs anciens modèles. C’est ainsi que naquit la Renault 5 Classic Cup.»
À ses débuts, la R5CC n'était pas une coupe de marque officielle. Les R5 couraient en Interswiss jusqu'à 2 litres, «ce qui ne faisait pas que des heureux», explique Hubert Wenger, l'un des pères fondateurs de la R5CC avec Thury Knobel et Kari Baumgartner, et son premier président.
La Renault Classic Cup ne fut considérée comme une série à part entière qu'à partir de 2007. «À l'époque, nous recevions encore beaucoup de matériel et de pièces de rechange de Renault. Le mérite en revient à André Hefti, toujours bien disposé à notre égard», explique Stephan Zbinden.
Zbinden, qui pilote encore aujourd'hui à l’âge de 58 ans, décrocha le titre en 1994. À l'époque, c'est Alain Menu qui lui remit la coupe en fin de saison. Il en est encore fier aujourd'hui. En 1995, le Bernois de Zimmerwald présida pour la première fois cette série qui fut disputée par des R5 GTE pendant encore deux ans. La première Renault Clio entra en scène en 1997. Hormis un bref intermède avec la Mégane (2000-2006), les pilotes de la RCC ont toujours couru avec des Clio depuis lors.
Ce n'est pas tout à fait évident, car le club est tributaire des voitures de course de Renault. Et si les Français arrêtaient leur département course, la RCC serait directement touchée. Mais cela ne semble pas être le cas pour le moment. La Clio en est déjà à sa quatrième génération. Et la Clio V a fait ses débuts en course en 2020. «La poursuite de l'histoire de la Clio en course est donc garantie pour nous aussi», confie Stephan Zbinden.
Après une année 2020 privée de compétitions, la Renault Classic Cup a connu une saison (presque) normale l'année dernière, malgré la pandémie. Quatre manifestations, plus le double événement d'Ambri, ont donné lieu à une année variée. «Nous sommes allés une fois au Nürburgring et à Hockenheim», explique Stephan Zbinden. «Il y a eu aussi les slaloms de Frauenfeld et d’Ambri, ainsi que la course de côte d’Oberhallau.»
La Renault Classic Cup a toujours misé sur le mélange des disciplines. C'est pour cela que tant de pilotes l’apprécient. «On sait pourquoi il n'y a eu qu’onze voitures en lice en 2021», constate le président. Mais la grille devrait à nouveau s'agrandir en 2022: «Je compte sur une quinzaine de voitures», poursuit-il.
Une autre particularité de la série de courses organisée par le club privé des propriétaires et pilotes de différents modèles de Clio est le calendrier. Il est déterminé par les concurrents eux-mêmes, sauf quand la pandémie annule toutes les règles.
L'année dernière, c’est Thomas Zürcher qui s'est imposé en Renault Classic Cup. Le sextuple champion a même pu se permettre d’«aller voir ailleurs» en alignant sa monoplace de Formule 4 à Oberhallau. Il s'est démarqué de la concurrence très tôt dans la saison. Notamment parce qu'en tant que pilote de Clio III, il a toujours pu faire le plein de points dans sa catégorie à l'exception des courses du Nürburgring, alors que les pilotes de Clio II et IV ne marquaient que des demi-points par manque de concurrence.
Zürcher a remporté le championnat 2021 devant Denis Wolf, qui s’était adjugé le titre en 2017 et 2018. La troisième place est revenue à Michael Schläpfer, passé d'une Clio 2 à une Clio 3 la saison dernière et vainqueur de sa classe à Oberhallau.
En termes de coûts, disputer la Renault Classic Cup est gérable. Les Clio sont considérées comme des voitures très solides. Une Clio 3 d'occasion s’achète pour environ 25'000 francs et il faut compter 35'000 francs pour une Clio IV. Lors d'une course sur circuit, les frais d'inscription s'élèvent à 700 euros pour le week-end, essais, qualifications et course inclus. Abstraction faite du coût d'acquisition de la voiture, Stephan Zbinden estime qu’une saison revient entre 10'000 et 15'000 francs.
Les prix en espèces promis pour cette saison anniversaire semblent également prometteurs. Le président ne veut pas donner de montant exact, mais il serait considérable: «Nous n’en avions jamais eu autant à disposition que cette année», lâche-t-il. Un vrai cadeau d'anniversaire pour la Renault Classic Cup!
Pour plus d'informations, consultez le site Internet www.renault-classic.ch
Le Championnat suisse des slaloms 2022 débutera ce week-end à Bière. Quelque 300 compétiteurs et compétitrices se sont inscrits. Parmi eux, on trouve même le champion en titre de la montagne, Eric Berguerand.
Après une année de pause forcée en 2020 et une mini-saison en 2021, le Championnat suisse des slaloms reprend cette année dans des conditions normales. Ça commencera ce week-end avec la 55e édition du slalom de Bière, sur le site de la caserne de Bière, à 30 kilomètres à l'ouest de Lausanne, au pied du col du Marchairuz, où se déroulaient autrefois des courses de côte.
Contrairement à la dernière édition de 2019, le comité d'organisation autour du président Nicolas Genoux a choisi de modifier le parcours. «Nous souhaitions proposer quelque chose de nouveau aux coureurs après une pause de deux ans», explique Genoux. «C'est pourquoi, cette année, nous roulons dans le sens inverse. Donc là où se trouvait le départ en 2019, se trouve cette année l'arrivée – et inversement.»
Dans la lutte pour la victoire finale, Philip Egli, le vainqueur de la dernière édition, devra relever un défi de taille. Marcel Maurer, le concurrent de longue date d'Egli et double vainqueur de Bière, sera certes absent, car il fait une pause cette année, mais avec Thomas Zürcher (Formule 4, troisième à Bière en 2019) et Yves Hängärtner (GP3), deux autres pilotes de Formule redoutablement rapides y prendront le départ et mettront tout en oeuvre pour réaliser un bon résultat. Toutefois, Zürcher et Hängärtner ne se bercent pas trop d'illusions. Faute d'occasions de conduire et de tester leur véhicule ces derniers mois, tous deux considèrent le slalom de Bière comme un «test fonctionnel». «Si la voiture est fonctionnelle, une place dans le top 5 serait souhaitable», dit Zürcher. «Mais la concurrence est forte.» Avant la première course, Hängärtner estime lui aussi que d'autres coureurs sont avantagés, notamment Egli. «Il a le privilège d'avoir un concept qui a fait ses preuves. Il se place dans sa voiture et s’y sent à l'aise en très peu de temps.»
Eric Berguerand est un autre pilote qui mise sur un concept éprouvé, mais il n'a pas couru ces deux dernières années. Le sextuple champion suisse de la montagne se servira du slalom de Bière comme une mise en jambe en vue de la saison de montagne à venir, qui débutera les 11 et 12 juin à Hemberg. Jusqu'à présent, Berguerand n'a fait subir à sa Lola FA99 qu'un test de fonctionnement sur le circuit de karting de Château-Gaillard. «Je voulais savoir si j’ai encore le feu sacré», explique l'homme de Martigny (VS). Comme Egli, il a déjà gagné une fois à Bière: c’était en 2014. Et sur certaines lignes droites, il peut assurément prendre les devants avec sa puissante Formule 3000.
Lukas Eugster fera également son retour. Le Suisse oriental a récemment participé aux journées d'essai de l'équipe bernoise à Ambri et est impatient de débuter la nouvelle saison. «Nous avions encore rencontré un problème d'embrayage à Ambri. Mais nous avons pu le résoudre. C’est pourquoi je pense que nous sommes prêts», déclare Eugster. L'objectif déclaré du pilote de Ligier pour cette année est de parvenir à remporter pour la première fois le classement général d'un slalom. «Je m'en suis déjà approché une ou deux fois en 2019, mais cela n'a pas été suffisant jusqu'à présent.»
Joël Volluz sera également au départ avec son Osella FA30. Le Valaisan a gagné à Bière en 2012 et 2015, mais il n'est pas forcément considéré comme le favori du coup d’envoi de la saison du Championnat suisse de slalom 2022. «Ces deux dernières années, j'ai roulé zéro kilomètre avec mon Osella», explique Volluz. «Pour retrouver petit à petit les bonnes pratiques, prendre le départ d'un slalom n'est certainement pas déraisonnable.» Comme Berguerand, Volluz lorgne également sur l'une ou l'autre course de côte. Toutefois, comme Volluz l'a expliqué à ASS, le véloce Valaisan n'entrera en lice qu'à La Roche, les 18 et 19 juin.
Dans la catégorie des voitures de tourisme, la dernière édition de 2019 a été marquée par un duel entre Martin Bürki dans sa VW Polo et le Tessinois Christian Darani dans sa Fiat X1/9. Le Bernois qui est champion de slalom en série a devancé son adversaire de 1,1 seconde. Cette année encore, Bürki est considéré comme le favori pour le titre suisse de slalom. Il l'a déjà remporté huit fois et est invaincu depuis 2014.
Outre Bürki et Darani, Christoph Zwahlen, Jürg Ochsner et Manuel Santonastaso peuvent également prétendre à un résultat de premier plan lors du slalom de Bière, disputé pour la première fois en 1966. Le suspense sera donc assurément au rendez-vous!
Il en va de même pour la Suzuki Swiss Racing Cup, qui se déroulera le samedi. Tous les participants seront nouvellement au volant d'un modèle hybride Suzuki Swift Sport 48V. La Suzuki Swiss Racing Cup est ainsi la première coupe de marque en Suisse avec des voitures dotées d’une propulsion à assistance électrique. Nous avons déjà pu constater en 2021 que le modèle hybride n'est pas forcément plus lent que son prédécesseur. Lors de la troisième épreuve à Ambri, Patrick Flammer s'était imposé comme le plus rapide de tous les participants.
Le coup d'envoi de la 55e édition du Slalom de Bière sera donné le samedi 30 avril. Il comportera comme de coutume les catégories locales ainsi que la Suzuki Swiss Racing Cup. Le coup d'envoi sera donné à 7 heures avec les manches d'entraînement. À partir de 13h15 auront lieu les épreuves. Important de savoir : les catégories LOC seront ralenties par des chicanes supplémentaires le samedi. Cela portera à 77 le nombre de portes sur le circuit de 4,1 kilomètres. Le dimanche, les courses des catégories NAT figurent au programme. Dans ces catégories, 71 portes doivent être franchies le plus rapidement possible et sans erreur. Les premières manches d'entraînement commenceront à 7 heures et les choses sérieuses commenceront à 13h15. Les cérémonies de remise des prix se dérouleront à partir de 18 heures.
Il n'y aura d’ailleurs définitivement pas de nouveau détenteur du record à Bière. Jean-Daniel Murisier est le leader incontesté de cette liste. Le Valaisan a remporté le slalom de Bière à cinq reprises : en 1990, 1992, 1998, 1999 et 2004.
Dates du championnat suisse des slaloms 2022
30 avril/1er mai, Bière
14/15 mai, Frauenfeld
21/22 mai, Ambri (double événement)
28/29 mai, Bure
25/26 juin, Chamblon
Nouveau modèle de voiture de course en GT3 Cup, nouveau pilote junior et calendrier de saison modifié: la Porsche Sports Cup Suisse (PSCS) aborde une nouvelle saison aux perspectives très prometteuses.
La saison débutera comme l’année dernière sur le Red Bull Ring de Spielberg et se poursuivra fin mai sur le circuit Paul Ricard, près de la Côte d’Azur. Une nouveauté, l’Autodromo di Franciacorta, à Bargnana, près de Brescia, entre au calendrier. Ce circuit de 2,519 km situé en Lombardie, dans le nord de l’Italie, fait partie du Porsche Experience Center local, en service depuis 2021. Le circuit bourguignon de Dijon-Prenois sera de nouveau suivi de deux étapes en Italie, le circuit de Mugello et le World Circuit Marco Simoncelli de Misano.
Le Porsche Sprint Challenge Suisse se divise en trois groupes: GT3 Cup, GT4 Clubsport et Open GT. Au sein de ces groupes, le classement se fait par catégorie. Les catégories dépendent de la génération des véhicules et de leurs spécifications. Les courses de sprint sont disputées séparément pour chaque groupe, tandis que les courses d’endurance sont communes aux GT3 Cup, GT4 Clubsport et Open GT, les points étant attribués pour toutes les manches en fonction du classement dans chaque catégorie.
Ce que l’on sait déjà: le prochain champion de la GT3 Cup pilotera une Porsche 911 GT3 Cup de la nouvelle génération 992. Jusque-là, cette voiture de course, dont la puissance atteint désormais 510 ch, a surtout été engagée dans certains championnats nationaux et régionaux de la Porsche Carrera Cup ainsi que dans la Porsche Mobil 1 Supercup. Le nouveau modèle courra dans la catégorie 1, la seule à entrer en ligne de compte pour l’attribution du titre GT3 Cup. Le champion sera lui aussi nouveau: Alexander Fach, tenant du titre, ne prendra plus sur le départ. En 2022, le jeune homme de 19 ans originaire de Sattel franchit une nouvelle étape de sa carrière en intégrant la Porsche Carrera Cup Allemagne et la Porsche Mobil 1 Supercup. Son plus grand rival au sein de la PSCS entame lui aussi une ascension vers le sport GT international: Dominik Fischli, de sept ans son aîné, participera sur une Porsche 911 GT3 R au championnat européen GT World Challenge Endurance Cup. Il y a peu encore, les deux talents suisses étaient parrainés comme pilotes juniors au sein de la PSCS par Porsche Suisse SA et par le Porsche Motorsport Club Suisse. Fach a remporté deux fois le titre en GT3 Cup. Le nouveau pilote junior est Jasin Ferati, 18 ans, originaire de Winterthour. Comme Alexander Fach avant lui, il courra pour l’écurie schwytzoise Fach Auto Tech.
En 2022, la catégorie 2 restera réservée à la devancière de la nouvelle 911 GT3 Cup, la génération 991.2, d’une puissance de 485 ch. Quant aux modèles de 911 GT3 Cup construits de 2013 à 2016 (991.1), ils seront désormais accueillis dans la catégorie 40 de l’Open GT.
Calendrier de la Porsche Sports Cup Suisse 2022
28-30. avril, Spielberg (A), double sprint
26-28. may, Le Castellet (F), sprint et endurance
8-10. juillet, Franciacorta (I), double sprint
18-20. aôut, Dijon (F), double sprint
22-24. septembre, Mugello (I), sprint et endurance
27-29. octobre, Misano (I), double sprint et nocturne
Le coup d'envoi de l'ADAC GT Masters a été plus que réussi du point de vue suisse. Les trois Suisses et la seule équipe suisse sont montés sur le podium à Oschersleben.
Cela peut continuer ainsi. Les trois pilotes suisses et la seule équipe suisse ont réalisé une belle performance lors de l'ouverture de l'ADAC GT Masters 2022 à Oschersleben. En tête, le champion en titre Ricardo Feller, qui a non seulement remporté d'emblée la première course avec son nouveau coéquipier Jusuf Owega, mais qui est également en tête du classement général après le premier week-end grâce à sa 6e place lors de la deuxième manche.
«Jusuf a réalisé une performance de haut niveau et a même ménagé ses pneus», explique Feller. «Je m'attendais à un long combat avec la Lamborghini, mais j'ai pu le dépasser assez rapidement et terminer la course en tête.»
Dans la deuxième course, Patric Niederhauser a été le meilleur Suisse. Le poleman a pris la deuxième place avec son coéquipier Luca Engstler: «Bien sûr, je voulais absolument défendre la tête au départ, mais malheureusement, cela n'a pas tout à fait fonctionné et j'ai perdu une position. Mais je suis quand même très content.»
Raffaele Marciello s'est lui aussi acquitté de sa tâche avec brio (avec son coéquipier Jonathan Aberdein). Après avoir manqué de peu le podium lors de la première manche en terminant quatrième, le Tessinois s'est rattrapé en terminant troisième lors de la deuxième. Grâce à ces deux excellents résultats, Marciello est le premier poursuivant de Feller au classement général. Niederhauser occupe la troisième place.
La seule équipe suisse, Emil Frey Racing, a également réalisé une belle performance pour son entrée en scène. Lors de la première course, Franck Perera/Arthur Rougier ont pris la deuxième place pour l'équipe Lamborghini de Safenwil après avoir décroché la pole position. Lors de la deuxième manche, ce sont Jack Aitken et Albert Costa Balboa qui ont tiré les marrons du feu pour Emil Frey Racing en se classant cinquièmes. Au passage, l'Espagnol a établi un nouveau record du tour en GT à Oschersleben avec 1:24,060 min.
Ralph Boschung a également fêté son premier podium en 2022 dans le cadre de la Formule 2 à Imola. Après un problème technique lors de la première course, le Valaisan a terminé troisième lors de la deuxième manche et occupe la sixième place du classement général après trois courses. Aucun point n'a été attribué cette fois à Grégoire Saucy. Après un DNF lors de la première course, le Jurassien a eu l’occasion de marquer un podium lors de la deuxième course lorsqu'un concurrent l'a éliminé dans l'avant-dernier virage.
Alexander Fach a également fait des débuts remarquables en Porsche Supercup. En se classant 16e de sa première course dans le cadre de la Formule 1, il a été le cinquième meilleur rookie.
En plus de leurs succès à Oschersleben et Imola, les Suisses se sont également illustrés lors de la NLS au Nürburgring. Mauro Calamia et Ivan Jacoma ont remporté la victoire de classe dans la catégorie Cup 3, Martin Kroll, Michael Kroll et Chantal Prinz se sont imposés dans la catégorie H4. Ranko Mijatovic (en VT2-R+4WD) et la Liechtensteinoise Fabienne Wolhwend (en SP8T) sont également montés sur le podium de leur catégorie dans l'Eifel.
Après des essais à Monza, le pilote de formule 4 Elia Sperandio n'a pas manqué de faire un détour par Franciacorta pour le coup d'envoi du championnat suisse de karting autobau.
L'ancien champion suisse de karting Elia Sperandio a rendu visite à ses ex-collègues à Franciacorta, avec sa voiture de Formule 4. La veille, le Saint-Gallois était encore en action à Monza lors de tests de Formule 4 pour son équipe Maffi Racing. Il participera à ses premières courses automobiles les 7 et 8 mai.
Sperandio a jusqu'à présent effectué huit jours d'essais avec son écurie genevoise. Selon lui, il est difficile de dire où il se situe exactement. «Nous ne sommes pas tout à fait devant, mais pas tout à fait derrière non plus», dit Sperandio. «A Monza, nous voulions vérifier ce qui était possible à un quart d'heure de la fin. Mais la séance s'est terminée prématurément à cause des drapeaux rouges et nous avions monté les nouveaux pneus en vain.»
Pour Sperandio, le passage à la Formule 4 italienne est comme un saut dans l'eau froide. Certes, l'ancien pilote junior OK a déjà effectué des essais pour Jenzer Motorsport début 2021. Mais comme il ne pouvait pas assumer le budget d'une saison dans la série italienne pour jeunes talents, il a dû faire une pause et faire un deuxième essai. Celui-ci a réussi avec le nouveau venu en Formule 4, Maffi Racing. Mais comme les deux parties sont inexpérimentées, Sperandio aura fort à faire pour se mettre en valeur dès le début.
Un avantage dont dispose Sperandio est le fait que toutes les équipes roulent avec de nouveaux châssis Tatuus. Les valeurs comparatives de l'année précédente n'ont pas la même signification que lors d'une saison où l'on roule avec le même matériel que l'année précédente. Néanmoins, la tâche de Sperandio sera loin d'être facile. Car jusqu'à présent, il n'a pas de coéquipier. Comment le pourrait-il? Les pièces de rechange sont toujours aussi rares. Et Maffi Racing n'a reçu qu'un seul châssis jusqu'à présent.
De plus, la concurrence est rude. Le premier de la classe, Prema, a au moins cinq pilotes au départ. Et les écuries de R-ace, US Racing, Van Amersfoort et Jenzer ont nettement plus d'expérience en Formule 4 que la petite écurie de Genève.
Mais ce qui n'est pas encore fait peut encore l'être. Sperandio a laissé une impression très solide lors de ses essais précédents. «Je veux progresser continuellement et j'essaie de donner le meilleur de moi-même. J'espère que nous entrerons de temps en temps dans les points et que nous pourrons marquer des points chez les rookies.»
Ce week-end aura lieu le coup d'envoi de la saison des ADAC GT Masters. Une semaine plus tard, le DTM débutera lui aussi la nouvelle saison. Trois Suisses seront au départ de chacun des deux championnats.
Seulement trois Suisses dans l'ADAC GT Masters? La dernière fois que cela était le cas, c'était en 2015, où ils n'étaient même que deux (Rahel Frey et Remo Lips). Depuis lors, de nombreux Suisses ont toujours pris le départ de l'une des séries de voitures de tourisme les plus populaires d'Allemagne. En 2020, ils étaient encore neuf. L'année précédente, ils étaient encore six. Avec Ricardo Feller, Patric Niederhauser et Raffaele Marciello, ils ne sont donc plus que trois. Jeffrey Schmidt et Simona De Silvestro n'ont plus pu décrocher de cockpit. Rolf Ineichen est parti en DTM.
En revanche, les fans suisses peuvent à nouveau encourager une équipe locale pour la première fois depuis 2012 (à l'époque Fach Auto Tech). Emil Frey Racing se présente cette année avec trois Lamborghini. Mais sans pilote suisse.
Les chances de succès des trois pilotes suisses sont bonnes. Feller partira en tant que champion en titre et partagera un cockpit Audi avec Jusuf Owega chez Montaplast. Le coéquipier d’Owega l'an dernier, Patric Niederhauser, sait également comment remporter le titre. En 2019, le Bernois a été le premier Suisse à remporter le GT Masters. Pour cette saison, il est retourné dans son ancienne équipe championne, Rutronik. Avec son coéquipier Luca Engstler, il forme un duo extrêmement solide. Et Raffaele Marciello est lui aussi un candidat au titre. Le pilote d'usine Mercedes partagera sa voiture avec Jonathan Aberdein.
Cette année, les pneus font l'objet d'une attention particulière. Pirelli mise sur une nouvelle génération qui, en attendant que les équipes s'y habituent, va certainement apporter de la variété.
Une semaine après le coup d'envoi de l'ADAC GT Masters à Oschersleben, ce sera au tour du DTM. Sa première course aura lieu fin avril/début mai à Portimão. Trois Suisses seront au départ – un nombre jamais atteint auparavant! Outre le vétéran Nico Müller et le débutant Ricardo Feller (tous deux Audi), Rolf Ineichen s'est également assuré un cockpit, comme nous l'avons mentionné au début. Le Lucernois conduit une Lamborghini de Grasser Racing et devrait, grâce à son expérience en GT3, faire partie dès le départ des pilotes qui peuvent se placer devant. Il sera intéressant de voir comment Ineichen se débrouille en solo. Ses derniers engagements seul dans le cockpit (Porsche Carrera Cup) remontent déjà à quelques années...
Pour plus d'informations sur les deux championnats, consultez les sites www.dtm.com et www.adac-motorsport.de
En Suisse, il existe de nombreuses associations qui se consacrent au sport automobile. Auto Sport Suisse vous les présente épisodiquement. Pour la dixième partie, nous nous rendons au canton Schwyz chez le Auto Moto Club Schwyz.
L'Auto Moto Club Schwyz est définitivement l'un des plus anciens clubs de sport automobile de Suisse. Il a été fondé en 1926 au restaurant Rössli à Ibach (SZ). Au début, ce sont surtout des passionnés de moto qui ont adhéré à ce club. Dans les années 30, l'AMCS a engagé de nombreux participants à la course du Klausen. Plus tard, le club a organisé des épreuves dites d'adresse. Le premier slalom automobile organisé par l'AMCS s’est déroulé en 1977. Jusqu'en 1987, il s'est disputé sur le parking du Mythen Center. Depuis 1989, le slalom automobile de Seewen a lieu sur le terrain de Senn Transporte AG, situé sous l'autoroute A4.
Actuellement, l'Auto Moto Club Schwyz compte environ 160 membres et a pour but (conformément aux statuts), outre la défense des intérêts de ses membres en tant qu'usagers de la route, d'organiser et de participer à des manifestations sportives motorisées de toutes sortes, de promouvoir et d'entretenir une bonne ambiance de camaraderie ainsi que de contribuer à la prévention des accidents par le biais de cours.
Comme nous l'avons dit, le slalom de Seewen est le point culminant de la saison pour l’AMCS. Cette année, il aura lieu le 1er mai, après une pause de deux ans due au coronavirus. La date limite d'inscription est fixée au 20 avril 2022 (aujourd’hui !). Les véhicules des catégories L1, L2, L3, L4 et les Roadsters qui répondent au règlement technique de la CSN pour les manifestations LOCales y seront admis.
Un échauffement pour le slalom a déjà été organisé début mars. L'AMCS avait alors organisé un slalom sur glace dans la patinoire de Seewen. Vous trouverez des photos de cet événement glissant sur le site de l'association www.amc-schwyz.ch.
En dehors des slaloms (sur glace ou sur un terrain adéquat), l'AMCS propose d'autres activités à ses membres. À commencer par le stage de conduite à l'Anneau du Rhin, la journée de ski, un barbecue et l'«Uslumpete», «un voyage de deux jours avec hébergement», explique Daniele Gatani, président du sport automobile à l'AMCS.
Pour devenir membre de l'AMCS, il faut débourser 30 francs par an, plus une taxe unique de 10 francs pour l'insigne (obligatoire) du club. Comme pour d'autres associations suisses de sport automobile, les personnes intéressées en provenance de l'extérieur des frontières cantonales sont également les bienvenues. «Nous nous réjouissons d’accueillir tout nouveau membre», annonce Gatani. «Nous sommes un club sain avec une longue tradition. Pour s’en convaincre, il n’y a qu'à voir le slalom de Seewen, que nous organisons cette année pour la 39e fois.»
La mission de défense du titre n'aurait pas pu mieux commencer pour Louis Delétraz. Le Genevois a remporté au Castellet le coup d'envoi de l'European Le Mans Series.
Ce n'était pas la première victoire de Louis Delétraz en European Le Mans Series. Mais c'était tout de même un triomphe très spécial. Le dimanche de Pâques, le Genevois a remporté l'ouverture de l'ELMS – avec sa nouvelle équipe Prema Motorsport. Pour les Italiens, habitués au succès dans de nombreuses catégories de formule, c'était la première victoire en LMP2. Les précédentes victoires de Delétraz en ELMS étaient à mettre sur le compte de WRT. Avec les Belges, l'ancien pilote d'essai de Formule 1 a remporté le championnat en 2021 grâce à trois victoires en six courses.
«La concurrence dans l'ELMS est grande et nous étions sous pression», explique Delétraz. «Mais nous n'avons pas fait d'erreurs. Pendant toute la course, nous avons dû ménager les pneus avant gauche, mais nous nous en sommes bien sortis. A la fin, la voiture était rapide et nous avons pu prendre un peu d'avance, ce qui nous a donné un peu plus de sécurité. De l'extérieur, cela semble toujours facile, mais ça ne l'est jamais. Je suis fier que nous ayons gagné et je me réjouis de la prochaine course à Imola.»
Les résultats des autres Suisses: Matthias Kaiser (Liechtenstein) a terminé neuvième, le poleman Mathias Beche dixième et Fabio Scherer onzième. En LMP3, c'est l'équipe Cool Racing qui s'est imposée. En LMGTE, Rahel Frey a manqué de peu le podium en se classant quatrième.
Dans les jours à venir, vous pourrez joindre le secrétariat d’Auto Sport Suisse comme suit :
Jeudi, 14.04.2022 jusqu’à 15.00 heures
Vendredi, 15.04.2022 fermé
Lundi, 18.04.2022 fermé
A partir du mardi, 19.04.2022, nous nous tiendrons à nouveau avec plaisir à votre disposition pendant les heures de bureau normales.
Nous vous souhaitons de joyeuses Pâques!
Auto Sport Suisse
Le retour de Jonathan Hirschi au Critérium jurassien a été impressionnant. La déclaration du pilote polyvalent de 36 ans est encore plus impressionnante: «Je n'étais pas encore à la limite!»
Le retour de Jonathan Hirschi est un enrichissement pour le Championnat suisse des rallyes. Lors du Critérium jurassien, le pilote de la VW Polo ne s'est pas seulement fait remarquer par sa deuxième place au classement du CS. Il a réalisé cinq fois le meilleur temps sur sept épreuves spéciales. Auto Sport Suisse s'est entretenu avec le rapide Neuchâtelois.
La deuxième place pour ton retour après six ans d'absence en rallye est très impressionnante. Est-ce que tu avais prévu et attendu cela?
Jonathan Hirschi:
J'étais sûr qu'il n'y aurait pas de catastrophe. Et – il faut bien l'avouer – j'avais déjà rêvé d'une place sur le podium. Mais je ne pensais pas que cela se passerait aussi bien. J'étais spectateur au Rallye du Valais l'année dernière et j'y ai suivi le duel entre Michaël Burri et Mike Coppens. Je ne pensais pas que je serais plus rapide qu'eux dans cinq des sept étapes de la prochaine manche du championnat suisse des rallyes.
Est-ce que tu t’es rapidement habitué au rallye?
C'est allé assez vite en fait. Nous avons participé à un rallye en France pour nous préparer. Mais nous avons été éliminés dès la cinquième étape. Je pense qu'il y a encore beaucoup de marge de progression. Je n'ai pas encore atteint mes limites dans le Jura.
Cette saison pourrait donc être encore passionnante...
Oui, je le pense aussi. J'ai aussi fait deux erreurs qui m'ont coûté beaucoup de temps. Il y a encore un manque d'expérience. Mais j'ai pris du plaisir. Et je pense que nous pouvons nous réjouir du reste de la saison.
Le prochain rallye, le Rallye du Chablais, tu ne le connais que de nom.
C'est vrai. Je n'y ai encore jamais roulé. Mais quelques personnes m'ont assuré que ce rallye me conviendrait. Les parcours auraient un caractère similaire à celui des courses de côte ou de circuit.
Les VW Polo ont-elles été avantagées par les conditions difficiles du week-end?
Je ne pense pas. Je pense que nous avons fait un bon choix de pneus. En principe, la Polo n'est pas facile à conduire. La Skoda Fabia pardonne davantage et est plus simple.
Qu'est-ce que ça a fait d'avoir à nouveau un copilote à côté de toi?
Très agréable! Michaël (Volluz) est un jeune copilote très motivé. Nous nous entendons très bien.
Que peut-on encore attendre de toi cette saison?
On verra les prochains rallyes…
Michaël Burri a remporté la victoire au classement général du Critérium jurassien qui a donné le coup d'envoi du Championnat suisse des rallyes. Comme il roule sous licence française, la victoire et l'intégralité des points du CS reviennent toutefois à son dauphin, Mike Coppens.
Le Critérium jurassien, première manche du Championnat suisse des rallyes 2022, a été une réédition du duel entre Michaël Burri et Mike Coppens. Quatre secondes les séparaient lors de leur confrontation au Rallye du Valais. Le héros local Coppens avait alors remporté la victoire. Cette fois-ci, Burri a renversé la vapeur. Avec une avance de 20,2 secondes, le pilote de la VW Polo et son copilote Anderson Levratti se sont imposés pour la deuxième fois depuis 2018 à leur domicile.
Comme Burri roule avec une licence française et n'a donc pas droit aux points dans le championnat suisse, le champion suisse en titre Mike Coppens peut tout de même être heureux de l'issue du rallye. La deuxième place au classement du championnat suisse est allée à Jonathan Hirschi. La troisième place a été décrochée par Jonathan Michellod, troisième l'année dernière, et par son copilote Stéphane Fellay.
«Nous savions qu'il serait ardu de battre Michaël Burri lors de son rallye chez lui dans le Jura, car il y connaît chaque mètre par cœur», explique Coppens. «Mais je pense que nous avons fait un bon rallye et c'est pourquoi je suis très satisfait de ma deuxième place au classement général et de ma première place au CS.»
Coppens a été également très content de sa nouvelle voiture. Comme sa Skoda Fabia n'était pas fonctionnelle une semaine avant le rallye, le champion en titre a dû troquer au pied levé sa voiture contre une Citroën C3. «On m'a toujours dit que la C3 n'était pas forcément une très bonne voiture. Mais je dois dire que je me suis adapté très rapidement et je vais aussi courir avec la Citroën au Rallye du Chablais.»
Comme il a neigé pendant la nuit, le rallye n'a pas vraiment décollé samedi matin. La deuxième et la troisième étape ont été annulées, ce qui a réduit la longueur totale du rallye de 146,8 km à 98,31 km. Ivan Ballinari n'a même pas pris le départ. Le champion suisse des rallyes 2018 et 2019 a déclaré forfait, car son copilote Marco Menchini ne se sentait pas en forme.
Au départ, le revenant Jonathan Hirschi a pris les commandes avec son copilote Michaël Volluz. Le Neuchâtelois a continué à dominer le classement général après deux autres meilleurs temps dans l'ES4 et l'ES5. Ce n'est que dans l'ES6 que Burri s'est hissé en tête, après que Hirschi a eu enregistré un dérapage. Avant la dernière épreuve, Hirschi était à nouveau en deuxième position (derrière Burri). Mais une crevaison a stoppé net son retour fracassant. Sur les 19,43 derniers kilomètres entre Saint-Brais et La Combe, Hirschi a perdu 38,4 secondes sur Mike Coppens plus rapide. Ce dernier a de la sorte décroché – en dépassant Hirschi – sa troisième victoire en CS (après le Rallye National des Bornes et le Rallye du Valais 2021).
Derrière le top 3, Steeves Schneeberger (4e), Jean-Marc Salomon (5e), Sergio Pinto sur l'Alpine A110 (6e), Sébastien Berner (7e) et Alain Blaser (8e) se sont classés aux rangs suivants. La forte performance de Sacha Althaus n'a pas été récompensée. En course pour la première fois avec une voiture de Rally2, le Jurassien occupait la deuxième place intermédiaire après deux étapes. Mais deux crevaisons dans l'ES5 et l'ES9 ont fait perdre à ce jeune pilote de 25 ans sa place dans le top 10.
Chez les juniors, Guillaume Girolamo et son copilote Benjamin Betrisey se sont imposés avec brio sur leur Renault Clio Rally5. La deuxième place est allée à Sarah Lattion.
Girolamo est également monté sur le podium du Clio Trophy Swiss. Il a terminé troisième derrière le vainqueur, le Français Styve Juif, et le rapide Valaisan Ismaël Vuistiner, à qui il a manqué 18,4 secondes à l'arrivée pour devancer Juif.
Les vainqueurs du Michelin Trophy Alps 2WD sont Nicolas Lathion/Marine Maye. La deuxième place est revenue au duo français Éméric Rey/Manon Hailloud. La troisième place est allée à Stan Vuillaume/Laurent Choulat. La victoire de la Coupe Rallye a été remportée par Philippe Noirat/Frank Lüthi.
Dans la classe historique VHC, c'est un ancien champion suisse, Florian Gonon, qui s'est imposé sur une Ford Escort RS 1600. À l'arrivée, Gonon a eu 13,9 secondes d'avance sur Erwin Keller, le pilote de la BMW M3. La troisième place est revenue au collègue de marque de Keller, Eddy Bérard.
Le Rallye du Chablais, deuxième manche du championnat suisse des rallyes, aura lieu du 2 au 4 juin. Vous trouverez tous les résultats du Critérium Jurassien sous ce lien.
La Renault Classic Cup 2022 comprend onze dates de course. Le coup d'envoi sera donné par une course en circuit à Hockenheim du 22 au 24 avril.
L'année dernière, la Renault Classic Cup n'avait organisé que quatre épreuves, plus le double événement d'Ambri, en raison de la pandémie Corona. Cette année, la RCC revient à la normale. Onze dates de course sont au programme. En voici un aperçu:
22-24 avril, course sur circuit à Hockenheim (2 courses)
14-15 mai, slalom de Frauenfeld
21/22 mai, slalom d'Ambri (2 courses)
11/12 juin, course de côte Hemberg
18/19 juin, course de côte La Roche – La Berra
23/24 juillet, course de côte Ayent-Anzère
29-31 juillet, course sur circuit de Hockenheim (2 courses)
19-21 août, course de côte St-Ursanne – Les Rangiers
27/28 août, course de côte d'Oberhallau
10/11 septembre, course de montagne Gurnigel
17/18 septembre, course de côte Les Paccots
Un point fort particulier aura lieu le 2 juillet. En effet, le RCC va fêter ses 30 ans d'existence à la Gantrischhütte (BE).
Ce samedi, le Critérium Jurassien lance le coup d’envoi de la saison du Championnat suisse des rallyes. L'organisateur peut être légitimement fier: 78 véhicules de rallye modernes et 25 véhicules de rallye historiques ainsi que 31 équipes «Slowly Sideways» prendront le départ.
La 43e édition du Critérium Jurassien aurait en réalité déjà dû avoir lieu il y a deux ans. Mais la pandémie de Corona a forcé l'organisateur à annuler le rallye en 2020 et 2021. À présent, après deux années de pause, le Critérium jurassien est de retour. Pour ce grand retour, l'organisateur mise sur une manifestation raccourcie. Le rallye se déroulera maintenant sur une seule journée (le samedi 9 avril) et pas sur deux jours comme d'habitude. Le vendredi, il n'y aura «que» le shakedown et les contrôles techniques et administratifs.
Le samedi, seul jour de course, commencera à l'aube par une spectaculaire épreuve spéciale dans la région d'Ajoie et se poursuivra par deux spéciales légendaires pour le Critérium Jurassien, avant de revenir dans les Franches-Montagnes. La longueur totale du parcours est d'un peu plus de 360 kilomètres, dont environ 147 kilomètres d'épreuves de vitesse. Le Critérium Jurassien 2022 comprend neuf épreuves spéciales. La longueur des épreuves spéciales varie entre 10 et 29 kilomètres.
La liste des participants au coup d'envoi du Championnat suisse des rallyes 2022 est impressionnante. Dans la classe des véhicules modernes, 78 équipes se sont inscrites. Dans la classe historique VHC, 17 véhicules sont au départ. Ajoutons à cela huit modèles de rallye plus anciens dans la catégorie «régularité» et 31 équipes «Slowly Sideways». L'utilisation d'une voiture entièrement électrique est également une première. L'Opel Corsa E-Rally sera pilotée par Didier Receveur, mais pas sur toute la distance.
Douze équipes sont inscrites dans la catégorie reine du Championnat suisse des rallyes, le Rally2. S'y ajoutent trois équipes qui prendront le départ dans la catégorie RGT avec une Alpine A110. Ces dernières ne disposent que de deux roues motrices (contre 4x4 pour la catégorie Rally2), mais si les conditions de piste sont sèches, elles pourraient fort bien elles aussi briguer une place sur le podium, à commencer par le Valaisan Sergio Pinto – cinquième au classement général en 2021.
Parmi les favoris pour la victoire du Critérium jurassien, on trouve normalement le champion suisse Mike Coppens, le troisième du championnat Jonathan Michellod ainsi qu'Ivan Ballinari, champion des années 2018 et 2019 et pour l'instant dernier vainqueur du Critérium (2019). Michaël Burri devrait également avoir de bonnes chances de remporter la victoire du jour, mais le fils d'Olivier Burri, grand nom du rallye suisse, prendra le départ avec une licence française et n'aura donc pas droit aux points du championnat suisse.
Pour le champion suisse en titre Mike Coppens, la situation de départ sera de toute façon passionnante. Ce pilote âgé de 42 ans de Verbier (VS) a dû changer de véhicule à la dernière minute. Au lieu d'une Skoda Fabia, Coppens prendra le départ avec une Citroën C3. «Ma Skoda Fabia a été endommagée», explique Coppens. «J'ai donc dû me mettre à la recherche d’une autre voiture», ajoute-t-il. «Comme aucune Skoda n'était disponible, j'ai opté pour la Citroën». Le champion de l'année dernière n'aura pas beaucoup de temps pour s'habituer à sa nouvelle voiture. Il teste sa nouvelle Citroën pour la première fois ce mercredi.
Parmi les autres pilotes de Rally2 prometteurs, signalons Cédric et Sacha Althaus. Tous deux misent sur des Skoda Fabia. Mais alors que Cédric veut participer à toutes les manches du championnat suisse dans la catégorie reine, son cousin Sacha ne prendra pour l'instant le départ que du Critérium dans la catégorie Rally2. On attend également avec impatience les résultats du revenant Jonathan Hirschi. Le Neuchâtelois a participé à de nombreux rallyes en 2014 et 2015 avant de passer au circuit. Pour lui, le Critérium jurassien est un point de référence. Il prévoit lui aussi de participer à tout le championnat suisse.
Dans le championnat suisse junior, seules trois équipes seront au départ du Critérium. Guillaume Girolamo, Yoan Loeffler et Sarah Lattion se disputeront donc la victoire.
Onze équipes participent au Clio Trophy Swiss. Le duel entre Ismaël Vuistiner et le Français Mathieu Walter pourrait être particulièrement intéressant. La performance de Cédric Betschen sera également particulièrement passionnante à suivre. Le vainqueur de la Coupe des Rallyes 2019 revient après une pause et attaquera avec une Clio Rally5.
Sept véhicules sont inscrits au Michelin Trophy Alps 2WD. Le champion de France de l'année dernière, Thomas Battaglia, part favori. Du côté suisse, les espoirs reposent sur le trio valaisan Aurélien Devanthéry, Laurent Bérard et Nicolas Lathion.
Dans la catégorie VHC des véhicules historiques, le champion suisse Guy Trolliet sera le grand absent de ce coup d'envoi. En revanche, Claude-Alain Cornuz (Ford Escort RS2000), Jean-Romain Cretegny (Ford Escort) et Nicolas Jolidon (BMW 325i), les poursuivants directs de Trolliet de l'an dernier, seront au départ. De plus, Florian Gonon, un ancien champion suisse, sera également sur place. Ce champion de 2009 participera au Critérium avec une Ford Escort.
Vous trouverez de plus amples informations sur le coup d’envoi suisse de la saison sur le site Internet www.criterium-jurassien.ch
Dates du Championnat suisse des rallyes 2022
9 avril, Critérium Jurassien
3/4 juin Rallye du Chablais
24/25 juin, Rally Di Alba (I)
9/10 septembre, Rallye du Mont-Blanc Morzine (F)
30 septembre/1er octobre, Rally del Ticino
14/15 octobre, Rallye International du Valais
Cédric Borboën a quitté la direction du Rallye du Valais. Un comité de sept bénévoles reprend les rênes de l'une des plus importantes manifestations du sport automobile suisse.
Pendant six ans, Global Events Sàrl et son directeur général Cédric Borboën ont organisé le Rallye du Valais. Hier, l'organisateur a annoncé un changement à sa tête. Un nouveau comité, composé de sept bénévoles du canton du Valais, s'occupera désormais du RIV. De plus, un comité élargi d'une cinquantaine de personnes viendra renforcer l'organisation.
Ce comité de sept personnes comprend:
Patrick Borruat, directeur de course du RIV
Jean-Albert Ferrez, administrateur et président de plusieurs sociétés valaisannes
Lise Gaudin, spécialiste en relations publiques – présidente de l’Atelier de la Tzoumaz
Yannick Micheloud, propriétaire de plusieurs garages – copilote en rallye depuis 2003
Lionel Muller, responsable marketing – ancien pilote, speaker et membre du comité de l’Atelier de la Tzoumaz
Manu Portela, membre du comité de l’Atelier de la Tzoumaz
Yves Zappellaz, responsable sécurité du RIV
Pour rappel, la 62e édition du Rallye International du Valais aura lieu du 13 au 15 octobre 2022.
Lors du coup d'envoi du GT World Challenge à Imola, les Suisses ont pu se réjouir pas seulement d'une place sur le podium mais aussi des résultats magnifiques dans le programme-cadre.
Lors de l'ouverture du GT World Challenge à Imola, tous les regards étaient tournés vers l'équipe de Nico Müller. Le Bernois partageait avec la légende de la moto Valentino Rossi (et le Belge Frédéric Vervisch) une Audi R8 LMS GT3 de l'équipe WRT. Malgré un rythme remarquable, Rossi & Co. n'ont pas pu jouer un rôle prépondérant dans la course. Lors de l'arrêt au stand, «Vale» a manqué son équipage et a dû entrer une deuxième fois. Le trio Audi a ainsi perdu beaucoup de temps et a terminé la course à la 17e place.
Une autre Audi avec un équipage suisse s'est retrouvée un peu plus loin (dans les points): Patric Niederhauser et Lucas Légeret ont pris la 9e place du classement général après un faux pas du Suisse romand.
Le meilleur Suisse a été une fois de plus le Tessinois Raffaele Marciello. Le pilote Mercedes a terminé deuxième avec ses coéquipiers Jules Gounon et Daniel Juncadella après une course solide. La victoire est revenue à la deuxième WRT-Audi de Vanthhor/van der Linde/Weerts.
Emil Frey Racing n'a pas eu de chance lors de la première course. L'équipe de Safenwil a dû se contenter de la 13e place après des problèmes techniques sur deux des trois Lamborghini.
Les Suisses ont fait encore mieux dans la GT4 European Series, qui se déroulait dans le cadre de la GT World Challenge. Konstantin Lachenauer, pilote Aston Martin de 19 ans originaire de Gstaad, a pris la première place des deux manches avec son équipe Racing Spirit of Leman, tandis qu'Alex Fontana et Ivan Jacoma ont également été très rapides en GT4. Après avoir terminé sixième lors de la première manche, le duo tessinois a également réussi à monter sur le podium lors de la deuxième manche en terminant deuxième au classement général (derrière Lachenauer).
Jean-Luc D'Auria a également fêté une bonne entrée en matière lors des courses du Super Trofeo Lamborghini. L'Argovien, qui est passé depuis peu du motocross au sport automobile, a terminé deuxième des deux courses de manière sensationnelle.
En termes d'ambiance, le Grand Prix de Montreux aurait facilement pu concurrencer le GP de Monaco. Malheureusement, il n'a eu lieu qu'une seule fois, en 1934. Auto Sport Suisse est parti à la recherche de ses origines.
Le premier Grand Prix a eu lieu à Monte-Carlo en 1929. Cinq ans plus tard, les moteurs vrombissaient également à Montreux. La similitude des deux manifestations est frappante. Les deux circuits routiers ont un caractère presque identique. Ils passent devant des casinos, des hôtels et des palmiers. Alors qu'à Monaco, c’est la Côte d'Azur qui offre un décor parfait, à Montreux, c'est le lac Léman.
La plus grande différence entre les deux lieux de compétition réside dans la tradition. Le Grand Prix de Monaco se déroule cette année pour la 79e fois alors qu’à Montreux, il s’agissait d’un évènement d'un jour. Le parcours urbain de 3,32 kilomètres n'a été emprunté qu'une seule fois, en 1934. Depuis, quelques résurrections ont certes eu lieu – en 1984 par exemple ou la dernière en 2018.
La course a été organisée en 1934 par la section vaudoise de l’ACS en collaboration avec l'office du tourisme de Montreux. Près de 100'000 francs ont, parait-il, été investis dans le parcours. Mais les organisateurs n'ont pas réussi à rentrer dans leurs frais malgré une forte affluence du public. C’est sans doute pourquoi le Grand Prix n'a pas été renouvelé après une seule édition.
Le choix de la date de la course n'était pas non plus très judicieux. Le GP de Montreux a eu lieu le 3 juin 1934, alors que la course de l'Eifel s'est déroulée à la même date au Nürburgring. De nombreux pilotes/équipes ont dû choisir entre l'une des deux courses et ils ont été nombreux à opter pour la course dans l'Eifel. Seules douze voitures étaient au départ à Montreux. Parmi elles, trois Alfas d'usine de la Scuderia Ferrari.
Deux d'entre elles devaient ensuite aussi briguer la victoire. Pendant longtemps, on a cru à un triomphe de la Maserati du Français Philippe Etancelin. Mais les deux Italiens Conte Carlo Felice Trossi et Achille Varzi ont fait pression sur Etancelin. Dans le 88e des 90 tours, Trossi a réussi l'exploit de rattraper le leader et Varzi a dû se contenter de la troisième place. Aucun pilote suisse n'était au départ...
Des parties entières du parcours existent encore à l’heure actuelle. Et dans certains passages, de vieux bâtiments rappellent l'époque des années trente. Dans la zone de départ/arrivée notamment, on trouve toujours des vestiges de l'avant-guerre et de la course de 1934. Au croisement de la rue de la Paix et de l'avenue du Casino se trouvait déjà une banque à l'époque. Aujourd'hui, le Crédit Suisse y a élu domicile. De nombreux balcons, qui ont subi en 1934 des tests de charge massifs de la part des nombreux spectateurs qui défilaient, sont encore intacts aujourd'hui.
L'étroitesse des rues est frappante. À l'exception de la Grande Rue, l'espace disponible à Montreux était très limité. Une partie de la voie, le quai de Vernex, est aujourd'hui une zone piétonne. De même, l'avenue des Alpes ne serait plus adaptée à la course aujourd'hui. Deux giratoires se trouveraient sur son chemin. Il est dommage qu'il n'existe guère de documents d'époque sur ces passages. Mais avec un peu d'imagination, il est possible de reconstituer les images dans sa tête. La montée vers la gare de Montreux devait en tout cas ressembler à celle vers le casino de Monaco, même si elle n'était pas aussi raide.
Le monde du sport automobile suisse est en deuil: avec Rolf Ehrbar un ancien champion Interswiss est décédé la semaine dernière à l'âge de 67 ans.
Ehrbar a remporté l'Interswiss Trophy en 2006 sur une Opel Kadett C, mais il avait déjà été actif pendant des années auparavant. Il a débuté sa carrière en 1980 lors de courses pour non-licenciés. Toujours présente: sa compagne Lis Buser, qui a elle-même pris le volant à partir de 1982 et avec laquelle Ehrbar a vécu 44 ans.
L'un des signes distinctifs du couple était le car postal transformé en camping-car, avec lequel Ehrbar et Buser se rendaient aux courses. A partir de 1990 environ, ils ont également participé en tant que licenciés à des courses sur circuit dans le cadre du championnat suisse. Ehrbar a participé à sa dernière course de côte en 2014. «Il y a quatre ans, il a vendu sa Kadett», explique Buser. «Pour des raisons de santé. Il ne pouvait plus faire de courses.»
Le marchand de pneus d'Herisau était considéré comme un type sociable. «C'était un homme au grand cœur, qui aimait manger et boire», se souvient Buser. «Cela se voyait aussi sur son visage. Grâce à notre passion commune, nous avons vécu beaucoup de choses.»
Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, aux proches et aux amis du défunt, mais surtout à sa compagne Lis Buser. «Nous n'avions pas d'enfants», explique Buser. «Nos enfants étaient à quatre roues. Mais ils nous ont parfois causé des soucis!»
En Suisse, il existe de nombreuses associations qui se consacrent au sport automobile. Auto Sport Suisse vous les présente épisodiquement. Pour la neuvième partie, nous nous rendons au Berner Oberland chez le Bödeli Racing Club.
Pour tous qui ne sont pas Bernois: le Bödeli est la région située entre les lacs de Thoune et de Brienz et c'est la patrie du Bödeli Racing Club, issu en 2002 de l'ancien Karting Club Bödeli.
La course à domicile du club de sport automobile de l'Oberland bernois était le slalom d'Interlaken. Depuis que celui-ci n'a plus lieu, le club n'est plus aussi actif, estime Roger Mühlemann, président du BRC jusqu'à récemment et aujourd'hui assesseur au comité directeur. Certes, le club est en bonne santé financière, «mais les deux dernières années ont laissé leur empreinte ».
Cela va sans doute à nouveau changer à l'avenir. Lors de la première assemblée après la pandémie du coronavirus, le club s'est réorganisé. Patrizia Balmer, qui avait déjà été une fois présidente par le passé, a repris cette fonction. L'association compte aujourd'hui 17 membres actifs et 25 membres passifs. Parmi les coureurs les plus connus figurent le mari de Patrizia, Christian Balmer, et Marcel Maurer, ce dernier étant membre passif. Hanspeter Thöni, sensationnel deuxième du championnat suisse de slalom en 2019, court également sous le drapeau du BRC.
Le Bödeli Racing Club n'organise pas de réunion mensuelle comme le font la plupart des autres clubs de sport automobile. «Celle-ci a été mise en veilleuse», explique Mühlemann. De même, le BRC n'a pas non plus pris de licence de candidat pour 2022. Mais cela aussi devrait (ou pourrait) changer à l'avenir.
L'Oberland bernois tient toutefois à une tradition. Les «Jeux olympiques», qui se déroulent au sein du club, ont pour but de promouvoir la cohésion. Les jeux sont ouverts aux membres actifs et passifs. Les résultats des courses ne sont pas pris en compte dans le classement final. Le vainqueur est celui qui a la plus grande habileté au mini-golf ou au bowling.
Parallèlement, le BRC organise bien sûr aussi un championnat de club pour les actifs. Chaque participant reçoit, en complément de la coupe obligatoire, un prix en nature. Tu trouveras des informations sur le championnat du club sur le site Internet: boedeli-racing-club.jimdofree.com
Le prix de l'adhésion au Bödeli Racing Club est de 70 francs pour les actifs et de 20 francs pour les passifs.
Comme dans les derniers numéros, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: Que fait donc Patrick Heintz, l’ancien champion des rallyes?
Aucun autre n’y est parvenu: Patrick Heintz est le seul Alémanique à avoir remporté le championnat suisse des rallyes, en 2004, sur Subaru Impreza. Grâce à une victoire, deux 2e places et trois 3e places, le Zurichois s'était imposé avec succès face à la concurrence, Paolo Sulmoni en tête.
La carrière de Patrick Heintz s'est déroulée en deux phases. La phase 1 a duré jusqu'en 1990 et fut marquée par des engagements dans les coupes Peugeot et Daihatsu (champion en 1988). «Je n’y connaissais rien en botanique. C'est lors de mon premier rallye que j'ai sauté le plus haut. Ce qui m’a aussi valu un amortisseur cassé et la roue de secours envolée...»
Après 1990, Patrick Heintz a moins de temps à cause de ses études. Il se concentre donc sur des coupes Porsche et VW Polo disputées sur circuit. La phase 2 commence en 2001, avec le retour en rallye. «J'avais alors 37 ans et j'étais responsable du marketing chez Emil Frey. La possibilité de piloter pour Subaru ne se refusait pas et le soutien fut fantastique.»
Patrick Heintz apprend vite. Dès la deuxième année suivant son retour, il fête une première victoire dans le groupe N avec son copilote Roland Scherrer, un ancien camarade de classe au gymnase. Après le coup de maître de 2004, le duo tente de défendre son titre sans y parvenir tout à fait. Patrick Heintz, aujourd'hui âgé de 58 ans, garde néanmoins de bons souvenirs. «En 2006, nous avons disputé le Rallye Monte-Carlo, le Rallye de Corse et le Rallye d'Allemagne. Au Monte, nous avions terminé 3e chez les privés. Le prince nous avait invités au dîner de gala. Mais je n'avais pas de smoking, j'ai préféré fêter avec l'équipe...»
En 2008, après les deux 3e places de 2005 et 2007, Patrick Heintz met un terme à sa carrière, du moins en compétition «moderne». Car dès 2009, il est de retour et remporte le titre de la classe historique nouvellement créée, la VHC, au volant d’une Ford Escort RS1800 MKII.
Abstraction faite de ses victoires de 2009 et 2010 à l'Arosa ClassicCar, Patrick Heintz s'attaque également à la classe historique au niveau international. Lors du «Sanremo Rally Storico», il remporte une sensationnelle 4e place derrière trois Porsche. Il dispute sa dernière saison de rallye en 2012, sur une Ferrari 308 GTB.
Ferrari a également joué un rôle dans la carrière professionnelle de Patrick Heintz. En 2010, après son passage chez Emil Frey, il prend la direction du garage Foitek d’Urdorf. Et en 2016, Patrick Heintz fonde l'entreprise «House of Cars», à laquelle il se consacre à 100 % depuis 2018. Sur deux sites, à Hünenberg (ZG) et Uitikon-Waldegg (ZH), il s’occupe de la vente de voitures classiques, de sport, de course et de luxe. Avec le même enthousiasme qu'en 2004, lorsqu'il avait montré à ses collègues romands qu’un Alémanique pouvait aussi marcher fort en rallye.
Le slalom de Frauenfeld a été l'une des rares courses à avoir lieu en 2021. Malheureusement sans public. Il en sera autrement lors de la 22e édition, les 14 et 15 mai!
La date est correcte – exceptionnellement, les populaires journées de courses automobiles de Frauenfeld n'auront pas lieu en avril, mais à la mi-mai, comme c'était le cas de nombreuses années avant la pause forcée due à la Corona. Les participants et les spectateurs peuvent ainsi espérer vivre et apprécier les événements sportifs sur la Grosse Allmend par des températures plus chaudes et une lumière du jour plus longue.
Le clou du spectacle: le public aura libre accès aux deux courses! Les visiteurs pourront se déplacer librement dans les espaces réservés aux spectateurs et se restaurer comme d'habitude aux différents stands de restauration. Ils seront également informés en permanence par les deux speakers de parcours expérimentés, Christian Mettler et Marcel Muzzarelli, de tout ce qu'il faut savoir sur la course. Toutefois, cette année, il n'y aura pas de programme annexe ni de pitlane spécialement aménagé pour se concentrer sur la course.
Les pilotes pourront bientôt s'inscrire sur la plateforme en ligne www.go4race.ch. La date limite d'inscription est fixée au 18 avril à minuit. Le nombre de participants sur les deux jours est limité à 360. Les concurrents et les concurrentes peuvent se réjouir: comme de 2014 à 2016 ainsi qu'en juillet 2021, les courses se dérouleront sur un parcours rallongé de 500 mètres à l'arrivée, soit environ 3,2 kilomètres, avec 49 portes. La rapide ligne droite de départ et l'infield de la Grosse Allmend, très apprécié des spectateurs, restent inchangés.
La manifestation compte comme deuxième manche du championnat suisse de slalom 2022, et des points sont également en jeu pour la Suzuki Swiss Racing Cup et la Porsche Slalom Cup. Pour les deux coupes de marque, il y aura deux courses avec un classement séparé. Dans le cadre de la manifestation LOC du samedi, une épreuve de régularité pour véhicules historiques sera à nouveau organisée. Il ne s'agit pas de réaliser le meilleur temps, mais de réduire au maximum l'écart entre les deux temps de course. Le public peut se réjouir d'admirer de belles voitures anciennes roulant à vive allure. En outre, une classe d'initiation est à nouveau proposée aux débutants. Il n'y a pas de meilleure occasion de faire rouler sa voiture de tous les jours à la limite de la sécurité.
Vous trouverez de plus amples informations avant et après la manifestation sur le site Internet de l'ACS Thurgovie (www.autorenntage.ch).
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