En 2020, Patric Niederhauser a manqué la victoire finale aux 24 heures de Spa de 4,6 secondes. Cette fois-ci, il s'est classé – à nouveau deuxième – à 8,7 secondes...
Patric Niederhauser et Spa – c'est une combinaison qui, d'une certaine manière, ne colle pas vraiment. Il y a cinq ans, le Bernois a manqué de 4,6 secondes sa première victoire dans la classique des 24 heures, au terme d'une finale très serrée. A l'époque, il avait déclaré à Auto Sport Suisse: «Je ne veux plus finir deuxième...» Mais l'histoire l'a rattrapé. Cette année encore, l'ancien vainqueur en GP3 (4 victoires) a terminé deuxième au classement général – cette fois sur une Porsche Rutronik. Et cette fois, il a manqué le podium de 8,7 secondes, ce qui est certes deux fois plus qu'en 2020, mais qui, compte tenu d'une course de 24 heures, n'est finalement presque rien.
«Wow, quelle course», a déclaré Niederhauser. «De loin la plus dure de ma carrière. Après être sorti de la voiture, j'ai eu du mal à ne pas perdre connaissance pendant une demi-heure. Jamais de ma vie je n'avais été frappé de la sorte. Finir deuxième est difficile, car nous voulons toujours gagner, et particulièrement cette course. Mais bon, nous n'avons pas eu un week-end facile, au début ça ne semblait pas si prometteur, mais nous n'avons jamais abandonné et nous avons mis tout ce que nous avions dans ces 24 heures. Malheureusement, ce n'était pas suffisant pour battre la Lambo, mais nous avons tout donné.»
Avec Raffaele Marciello, le vainqueur des 24h du Nürburgring, un autre suisse a failli monter sur le podium. Mais dans la lutte pour la troisième place, une pénalité de temps a décidé de la Rowe #98 de Marciello et le Tessinois a ainsi reculé à la cinquième place – une place devant Marvin Kirchhöfer, l'Allemand qui court depuis des années avec une licence suisse et qui est domicilié à Lucerne.
La Suisse s'est également distinguée dans la Coupe Bronzé. Benjamin Ricci a terminé troisième sur une Audi de Sainteloc – juste devant Ricardo Feller dans la Porsche Lionspeed. L'équipe Kessel Racing a même remporté la victoire de classe avec Dustin Blattner, Zacharie Robichon, Conrad Laursen et Dennis Marschall.
La victoire finale est revenue à l'équipe Grasser Racing avec Mikro Bortolotti, Luca Engstler et Jordan Pepper.
Robin Faustini a remporté ce week-end la troisième manche du Championnat suisse de course de côte 2025 à Reitnau. Le Champion en titre a rencontré une résistance acharnée chez les pilotes de bolides de 2 litres. La victoire dans la catégorie des voitures de tourisme est revenue de justesse à Danny Krieg.
Il a fait chaud et le suspens a été au rendez-vous. La troisième manche du Championnat suisse de course de côte 2025 à Reitnau, en Argovie, a comporté tout ce que les fans de course automobile peuvent souhaiter: des décisions serrées, des rebondissements dramatiques et deux outsiders qui ont donné du fil à retordre aux favoris. Et en outre, tout ça à des températures qui paraissaient bien supérieures au point d'ébullition.
Robin Faustini, le champion de l'année dernière, n'a aucunement laissé la chaleur le décontenancer au volant de sa Nova NP01 Emap. Le héros local avait pris la tête dès les premiers essais de cette course d'une journée à Reitnau. Mais dès le début, il a perçu l'haleine de ses concurrents dans son dos. Pendant la première séance d'entraînement, son collègue Thomas Amweg l'a talonné à huit centièmes de secondes. Pendant la deuxième course d'essai, c'est Michel Zemp qui, sur sa Norma Helftec 2 litres, qui est parvenu l’a suivi de près à 14 centièmes de seconde du meilleur temps de Faustini.
À ce moment-là, l'un des «grands» a déjà été éliminé: Marcel Steiner a dû jeter l'éponge tôt le matin, car sa Nova NP01 Helftec ne démarrait pas. «Une fiche de la pompe à essence a grillé», a déclaré Steiner en serrant les dents. Quand l'heure de vérité a sonné après le déjeuner, Amweg s'est avéré également absent. Une panne d'embrayage qui a entraîné une fuite d'huile l'a empêché de participer aux deux courses. «J'avais déjà noté de fortes vibrations lors de la deuxième course d'entraînement», a déclaré Amweg. «Au retour, cela a été encore pire.» Les deux pilotes devraient pouvoir résoudre le problème avant la prochaine course à Anzère.
Mais ceux qui s'attendaient à ce que la voie soit libre pour Faustini se sont trompés. Avec deux manches solides en 47,20 (nouveau record du circuit !) et 47,30 secondes, Faustini a certes été deux fois le plus rapide. Mais la concurrence lui a donné du fil à retordre. Notamment les deux voitures de sport 2 litres de Zemp et Victor Darbellay. «Avec 1,54 seconde d'avance au cumul des deux manches, j’ai clairement remporté la victoire», a déclaré Faustini. «Mais j'ai vraiment dû donner le maximum à deux reprises. Ce parcours est prédestiné aux voitures 2 litres, qui pèsent environ 70 kg de moins. Michel et Victor ne m'ont pas facilité la tâche.» Pour Zemp, il s'agissait déjà de la deuxième place de la saison (après Hemberg). Il a remporté le duel interne contre Darbellay avec 14 centièmes de seconde d'avance. «Je suis très satisfait», a déclaré Zemp. «En ce qui me concerne, j’aimerais bien continuer sur cette lancée, même si nous savons tous que Reitnau, est au niveau de sa longueur et de ses caractéristiques un circuit optimal pour nos voitures et nos moteurs de petite cylindrée.» Darbellay s'est également montré satisfait de sa troisième place (comme à La Roche). «Je n'avais encore jamais couru ici. Je suis donc ravi de ce résultat.»
Joël Volluz a terminé pour une fois en dessous de son niveau. Le Valaisan, qui est passé cette année à une Norma M20FC et qui avait remporté la victoire à La Roche, n'a pas été à même de trouver son rythme. «En comparaison aux autres, je n'ai fait qu’une promenade ici», a déclaré le quatrième. Derrière le top 4, Lionel Ryter s'est assuré la 5e place du SCRATCH au volant de sa Formule Renault 2.0. «J'aurais peut-être pu rouler un peu plus vite, mais à quoi bon?», a déclaré le leader du classement junior. «Il me manque cinq secondes pour rattraper les pilotes devant moi, mais j'ai plus de six secondes d'avance sur mes poursuivants.» Derrière Ryter, Christian Balmer (en Formule Master) a pris la deuxième place chez les voitures de course. Le troisième de cette catégorie est Ursanne Salomon (Formule Renault 2.0), âgé de seulement 19 ans, qui a participé à sa toute première course de côte, juste derrière «Nino» Scolaro, troisième chez les voitures de sport 2 litres.
La course de côte de Reitnau a été encore plus fascinante dans la catégorie des voitures de tourisme que dans celle des voitures de course et de formule. Après la première course, le classement a été était le suivant: 1. Reto Steiner (Ford Escort Egmo/56,39 sec/E1 jusqu'à 3500 cm3), 2. Simon Wüthrich (VW Golf Turbiene/56,58 sec/E1 jusqu'à 3500 cm3), 3. Stephan Burri (VW Scirocco/56,94/IS jusqu'à 2000 cm3), 4. Danny Krieg (VW Golf Rally/57,00/E1 jusqu'à 2000 cm3). Steiner s’étant soudainement retrouvé en travers de la piste avant la chicane lors de la deuxième manche et ayant dû interrompre sa course, le classement a été bouleversé. Wüthrich, qui était parti juste derrière Steiner, a été arrêté et’ a dû recommencer la course. «Avec ces températures, c'est bien sûr dommageable pour les pneus», a déclaré Wüthrich contrarié. Avec un temps de 57,50 secondes, il a été’une seconde plus lent que lors de la première manche. Son collègue Krieg en a profité sans pitié. En 57 secondes, il a réalisé un temps presque identique à celui de la première manche et s'est ainsi assuré la victoire dans la catégorie des voitures de tourisme, avec seulement trois centièmes de seconde d'avance sur Wüthrich. La troisième place est revenue à Burri, le pilote Interswiss le plus rapide. Il lui a manqué 21 centièmes de seconde pour rattraper Krieg... Le trio n'a pas beaucoup d'avance sur ses poursuivants. Avec Sébastien Coquoz (Opel Kadett), Hermann Bollhalder (Opel Speedster), Arnaud Donzé (VW Golf) et Marco Geering (Opel Kadett), d'autres pilotes rapides attendent leur opportunité de monter sur le podium (aussi lors des prochaines courses).
La victoire de la Renault Classic Cup (jusqu'à 2 litres) est revenue à Thomas Zürcher devant Philip Krebs et Silas Reuter à Reitnau. Le pilote REG le plus rapide en Argovie a été Roger Hürzeler (Opel Kadett) devant Patrick Jakober et Roger Bürki (tous deux sur VW Golf).
Aperçu des vainqueurs de classe de Reitnau: Patric Kuster (Toyota Yaris Gr, SuperSérie Compétiton bis 3000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman GT4, Super Série Compétition über 3000 cm3), Alessandro Grispino (Renault Clio 3, A/ISA/R2/R3), Jürg Brunner (RCC, Renault Clio 2), Thomas Zürcher (RCC, Renault Clio 3), Armin Buschor (BMW 320, Gr. H bis 2000 cm3), Alain Pfefferlé (Porsche 911 RSR, Gr. H über 2000 cm3), Markus Brander (March 742, Gr. H Rennwagen bis 1600 cm3), Andreas Helm (VW Polo, IS bis 1400 cm3), Werner Rohr (Toyota Corolla AE86, IS bis 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco, IS bis 2000 cm3), Roman Marty (Opel Kadett C GT/E, IS bis 2500 cm3), Marco Marte (BMW M3, IS bis 3000 cm3), Dominic von Rotz (Audi A4 Quattro, IS bis 3500 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche GT3 RPM, IS über 3500 cm3), Michael Widmer (Hyundai i30, TCR), Daniel Musch (Mini Cooper S, E1 bis 1400 cm3), Hans-Peter Eller (D/Opel Kadett C, E1 bis 1600 cm3), Danny Krieg (VW Golf Rally, E1 bis 2000 cm3), Benjamin Nicole (BMW 2002ti, E1 bis 2500 cm3), Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 bis 3000 cm3), Simon Wüthrich (VW Golf Turbiene, E1 bis 3500 cm3), Willi Jenni (Porsche 997 GT3 Cup, E1 über 3500 cm3), Christian Müller (Formule BMW, ES-SS bis 1600 cm3), Lionel Ryter (Formule Renault 2.0, ES-SS bis 2000 cm3), Markus Bosshard (GP3 Dallara, ES-SS bis 3000 cm3), Michel Zemp (Norma M20FC, ES-SC bis 2000 cm3), Robin Faustini (Nova NP01, ES-SC bis 3000 cm3).
Voici la suite des évènements :
12/13 juillet, Ayent – Anzère*
16/17 août, St-Ursanne – Les Rangiers
30/31 août Oberhallau
6/7 septembre, Massongex
13/14 septembre, Gurnigel*
20/21 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots*
* comptent pour le Championnat suisse junior
L'Autrichien Felix Neuhofer a remporté les deux courses GT3 du PSCS à Imola. Ethan Ischer, le junior Porsche, est toujours en tête. Elia Pappacena est toujours invaincu chez les Porsche GT4.
L'Autrichien Felix Neuhofer a remporté les deux courses GT3 de la Porsche Sports Cup Suisse à Imola. Il a pris le départ de la première course en troisième position au volant de sa 911 GT3 Cup, mais est revenu en tête dès le premier tour. Neuhofer a défendu cette position jusqu'à l'arrivée, qu'il a franchie avec 1,085 seconde d'avance sur Matteo Franco Segre. L'Italien était parti en pole position et a réalisé le meilleur tour en course, mais il n'a finalement rien pu faire contre son concurrent.
Le Morgien Ethan Ischer, quant à lui, s'est assuré la troisième place. Ce jeune pilote parrainé par Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG avait d'abord dû laisser passer Gregor Burkard dans les premiers mètres, avant que celui-ci ne s'empare également de la place de Dylan Yip. Mais au quatrième tour, Ischer réussit à dépasser d'abord Yip, puis Burkard. Yip, quant à lui, repassa devant Burkard au dixième tour: les cinq premières places étaient alors octroyées. Jérémy Siffert, le deuxième pilote parrainé du groupe GT3, est arrivé en septième position derrière Mattia Marchiante et devant Ermanno Quintieri.
Felix Neuhofer a remporté également la deuxième course. Après avoir à nouveau démarré en troisième position, il s'est d'abord rangé derrière Segre, parti en pole position, Yip et Ischer. Mais le sixième tour a complètement changé la donne: Segre a dû abandonner, Yip a pris la tête et Neuhofer est remonté à la deuxième place. Au onzième tour, le Hongkongais a dû lui aussi abdiquer: au terme des 14 tours de la course, il était deuxième, avec un retard de 2,5 secondes sur Neuhofer. Ischer, arrivé troisième, a grimpé ainsi pour la sixième fois sur le podium, ce qui lui a permis de renforcer sa position en tête du classement de la GT3 Cup. Siffert a terminé neuvième.
«Aux qualifications, un drapeau rouge m'a freiné juste au moment où mes pneus arrivaient à parfaite température; j'ai donc dû me contenter de la quatrième place sur la grille de départ de chacune des deux courses», explique Ethan Ischer. «Dans la première manche, j'ai d'abord perdu un peu de terrain avant de parvenir à remonter en troisième position. Dans la deuxième course, Dylan Yip a très bien défendu sa place, je n'ai pas réussi à le dépasser. Dans l'ensemble, un bon week-end de course avec deux troisièmes places, je reste ainsi en tête du championnat.»
Dans le groupe GT4 Clubsport, Elia Pappacena a évolué dans un monde à part, comme il l'avait fait précédemment au volant de la Porsche 718 Cayman GT4 RS Clubsport de 368 kW (500 ch). Dans les deux manches, le pilote de Rudolfstetten a obtenu la pole position à l'entraînement, réalisé deux fois le tour le plus rapide et remporté ses cinquième et sixième victoires de la Porsche Sports Cup Suisse 2025. Fort d'un résultat record de 186 points, cet élève de 18 ans, membre lui aussi du programme de parrainage de Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG, peut ainsi voir venir en toute tranquillité les vacances d'été. Les places deux et trois sont revenues à Guillaume Chatelain et Andreas Heiniger.
Roderick Christie a remporté les deux manches du groupe Open GT. Le Britannique s'est d'abord imposé face à Philippe Menotti, puis face à Patrick Dinkeldein. Dans la catégorie 21, Max Mutschlechner a fini premier devant Gualtiero Branco. Enzo Calderari et Cornelius Dornier, ainsi que Nicolas Leutwiler et Kurt Ecke, se sont partagés les premières places des youngtimers refroidies par air du championnat monomarque que sont les générations 964 et 993 de la 911. La seconde moitié de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse débutera en Italie, où le quatrième week-end de course aura lieu du 17 au 19 juillet sur le circuit de Monza.
La série des courses de 24 heures au poids international continue. Ce week-end, la classique de Spa-Francorchamps est au programme. Au départ: 10 pilotes sous licence suisse.
75 bolides GT3 de dix marques sont au départ de l'édition de cette année des 24 heures de Spa-Francorchamps. Parmi eux, dix pilotes sous licence suisse ainsi qu'une équipe suisse, Kessel Racing. Les Tessinois engagent deux Ferrari 296 GT3. Toutes deux roulent dans la catégorie «Bronze», et l'une d'entre elles est pilotée par Nicolò Rosi, originaire de Lugano. L'homme de 37 ans n'est pas le seul Suisse à courir dans cette catégorie. Benjamin Ricci (Audi R8 LMS GT3 Evo 2/Sainteloc Racing) et Ricardo Feller (Porsche 911 GT3 R/Lionspeed GP) sont également en lice dans la catégorie «amateurs». Dans la catégorie «Argent», la Suisse est représentée par Yannick Mettler (Mercedes AMG GT3 Evo/GetSpeed). Philip Ellis (Mercedes AMG GT3 Evo/Winward Racing) et Rolf Ineichen (Porsche 911 GT3 R/Herberth Motorsport) courent dans la catégorie «Or».
Chez les «professionnels», quatre autres Suisses sont engagés: Raffaele Marciello en tête. Le Tessinois né à Zurich vient de remporter les 24 heures du Nürburgring et fait partie des rares pilotes à participer aux trois courses de 24 heures. Avec l'équipe Rowe Racing et sa BMW M4 GT3 Evo, Marciello compte bien sûr aussi parmi les prétendants à la victoire à Spa. Il a déjà remporté la course dans les Ardennes en 2022. Le fait qu'un Suisse remporte deux fois la course n'a jamais été observé au cours des 101 ans d'histoire de cette course. Les autres vainqueurs sont: Marc Surer (1985), Lilian Bryner/Enzo Calderari (2004) et Jean-Denis Delétraz/Marcel Fässler (2007).
Seront également au départ dans la catégorie «Pro»: Patric Niederhauser, Porsche 911 GT3 R/Rutronik Racing; Marco Mapelli, Lamborghini Huracan GT3 Evo2/VSR ainsi que Marvin Kirchhöfer, McLaren720S GT3 Evo/Garage59, qui réside depuis des années à Lucerne.
La course débutera le dimanche 29 juin à 16h30. Plus d'informations sur https://www.crowdstrike24hoursofspa.com/
Dimanche, Reitnau accueillera la troisième manche du Championnat suisse de la montagne. Comme lors des deux premières courses, nous vous présentons cette fois encore le parcours de 1,57 km en détail. Montez à bord – le matador local Thomas Amweg vous montre les passages clés.
Dimanche 29 juin, la troisième manche du Championnat suisse de course de côte se déroulera à Reitnau. Tous les grands noms seront présents cette fois-ci.
Les courses de côte disputées simultanément il y a dix jours à Hemberg et La Roche nous ont donné un avant-goût de ce qui nous attend en 2025 dans le Champonnat suisse de montagne. Le week-end prochain, la situation devrait encore s'intensifier. En effet, contrairement à l'ouverture de la saison, l'élite suisse de la montagne s'affrontera pour la première fois ensemble cette année à Reitnau. L'issue de la catégorie des voitures de sport 3 litres est bien sûr particulièrement attendue. Le champion de l'année dernière et vainqueur à Hemberg, Robin Faustini, y affrontera le trio formé à La Roche par Joël Volluz, Thomas Amweg et Marcel Steiner. Tous les quatre misent cette année sur des voitures Nova ou Norma, Faustini et Amweg ayant déjà acquis de l'expérience sur ces bolides l'année dernière. Il existe de grandes différences entre les quatre pilotes en termes de motorisation. Alors que Volluz, vainqueur à La Roche, continue de miser sur un moteur V8 Judd dont le son infernal ravira également les fans à Reitnau, les autres pilotes font confiance à la puissance du turbo. Mais là aussi, il existe des différences: le moteur de Faustini provient d'Emap en France, tandis qu'Amweg et Steiner travaillent avec Helftec Engineering à Hildisrieden.
Il en va de même pour Michel Zemp, lui aussi client de Helftec. Zemp, natif de Lucerne, et Victor Darbellay s'affronteront également pour la première fois à Reitnau dans la catégorie 2 litres. Les deux pilotes ont remporté haut la main leur catégorie lors de la course d'ouverture. Zemp a terminé deuxième derrière Faustini à Hemberg, tandis que Darbellay a même devancé Marcel Steiner dans la lutte pour le podium à La Roche, terminant troisième au classement général. Comme à Reitnau, la puissance des moteurs ne joue pas le même rôle que lors de la course de côte des Rangiers, par exemple, il est donc tout à fait possible que les deux pilotes de 2 litres se battent également pour les premières places à Reitnau. «Je me réjouis d'être au départ», déclare Darbellay, «même si je suis le seul pilote avec une voiture de sport à n'avoir encore jamais couru à Reitnau. La course à La Roche a clairement montré qu'avec une voiture de sport 2 litres, pas besoin de se cacher derrière les grands.»
Mais les cartes ne sont pas seulement rebattues dans la catégorie des voitures de sport. Les voitures de tourisme réservent également leur lot de suspense. À Reitnau, les vainqueurs de la première course, Simon Wüthrich (La Roche) et Danny Krieg (Hemberg), s'affronteront pour la première fois. Les pilotes les plus rapides de l'année dernière, Roger Schnellmann et Thomas Kessler (tous deux sur Mitsubishi), ne participant pas à l'édition 2025, la course à Reitnau devrait se jouer à trois entre les deux pilotes VW Golf et Reto Steiner sur sa Ford Escort Egmo. Il ne faut pas oublier le champion en titre des voitures de tourisme, Bruno Sawatzki. «Seulement» quatrième pilote le plus rapide avec un toit au-dessus de la tête à Hemberg, le pilote Porsche a de «grosses ambitions» à Reitnau. «J'ai encore un compte à régler», déclare le pilote originaire de la vallée du Rhin, après n’avoir pas été évalué l'année dernière suite à une sortie de piste et à l'annulation de la troisième manche. Stephan Burri a connu la même mésaventure. L'exilé thurgovien veut remporter l'Interswiss à Reitnau (comme il l'a déjà fait à La Roche) et, après une saison de slalom pas très réussie, il est bien sûr impatient de courir en Argovie. Tout comme Sébastien Coquoz. Le rapide pilote d'Opel Kadett de Muraz (VS) court en E1 jusqu'à 2 litres et a même été un peu plus rapide que Burri à La Roche.
À propos du parcours: Avec 1,570 km, Reitnau est le parcours le plus court du Championnat suisse de montagne 2025. Au total, 111 mètres de dénivelé doivent être franchis. La déclivité moyenne est de 6,9 %. Les virages de départ et d'arrivée constituent les passages clés du parcours. Mais la chicane peut également faire gagner ou perdre un temps précieux. Le record à Reitnau est détenu par Robin Faustini, établi lors de la dernière édition en 2024 en 47,24 secondes (= 119,644 km/h).
Reitnau n'étant ouvert à la course que le dimanche, le programme des courses est très serré. Deux manches d'essais par catégorie sont prévues de 6h30 à 12h00. Les courses sont ensuite prévues à partir de 12h00. Contrairement à l'année dernière, où trois courses étaient programmée, mais n'ont pas toutes pu se dérouler comme souhaité en raison d'incidents, seules deux courses auront lieu cette année par catégorie. Les deux chronos seront additionnés à la fin.
Pour en savoir plus sur la course de côte de Reitnau, qui fait également partie du Championnat suisse junior, rendez-vous sur https://www.vereinbergrennenreitnau.ch/
Dates du Championnat suisse de course de côte 2025
14/15 juin, Hemberg et La Roche – La Berra
29 juin, Reitnau*
12/13 juillet, Ayent – Anzère*
16/17 août, St-Ursanne – Les Rangiers
30/31 août Oberhallau
6/7 septembre, Massongex
13/14 septembre, Gurnigel*
20/21 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots*
*comptent pour le Championnat Suisse Junior
Personne ne s'attendait assurément à ce podium: Alessandro Grispino a remporté le titre de champion suisse des slaloms dimanche lors de la finale à Chamblon, devançant Yves Hängärtner et Samuel Weibel. La victoire du jour est revenue à Lionel Ryter pour la quatrième fois cette année.
À la fin, quelques larmes ont même été versées. Surtout chez papa Claudio Grispino, pilote REG depuis 29 ans, qui en a pourtant vu d'autres. Hier dimanche, à Chamblon, lors de la finale du Championnat suisse des slaloms 2025, un exploit que personne n'aurait cru possible avant le début de la saison s'est en effet produit: Alessandro Grispino a remporté de manière méritée, mais contre toute attente, le titre de Champion suisse des slaloms. «Et ce, bien que nous ne nous soyons pas vraiment focalisés là-dessus», déclare le nouveau champion. «Notre objectif était et reste d'être parmi les meilleurs du Championnat junior. Le titre de Champion suisse des slaloms n'était pas vraiment dans mes plans.»
Grispino s'était déjà assuré une excellente position avant la finale sur le site de la caserne, non loin d'Yverdon (VD). Même s'il n'avait pas suffisamment d'adversaires dans sa catégorie cette fois-ci, le titre lui était pratiquement acquis. Une défaillance technique ou une grave erreur de pilotage aurait seulement pu faire échouer Grispino. Mais le jeune pilote de 24 ans, originaire de Steinen, dans le canton de Schwyz, a fait ce qui l'avait distingué tout au long de la saison de slalom: il est resté calme, du moins en apparence... «C'est quand j'ai chargé ma Renault Clio chez moi que mon excitation était à son comble», sourit Grispino. «Sur place, j'étais relativement détendu. Savoir que mon père était là et qu'il aurait pu m'aider grâce à son expérience si j'avais eu des problèmes m'a rassuré.» Mais il n'y en a pas eu, et Grispino a remporté le titre avec brio (en deuxième position de sa catégorie derrière le pilote de rallye Jonathan Scheidegger).
Derrière lui, les choses ont été moins claires. Un pilota a particulièrement fait monter le suspense: Yves Hängärtner. Le pilote GP3 originaire de Gerolfingen (BE) devait terminer dans le top 5 du SCRATCH pour décrocher la deuxième place au classement général. Mais après la première manche, il n'était que septième. «Le moteur s'est calé trois fois pendant la course et nous ne savons pas pourquoi», a déclaré Hängärtner, le visage soucieux. Dans la deuxième manche, Hängärtner était déjà presque arrivé au but lorsque la course a été interrompue en raison d'un véhicule immobilisé sur la piste. Pour Hängärtner, il fallait donc recommencer la course, et ce par une chaleur de 32 degrés à l'ombre et 54 degrés sur l'asphalte. Avoir réussi à s'imposer en 3:06,725 minutes lors de sa troisième prise de départ involontaire, c’est une performance remarquable. «Je ne pensais pas qu'il pouvait encore réaliser un tel chrono», a déclaré l'ancien champion Christoph Zwahlen avec admiration. «Je suis allé modifier le réglage des freins», explique Hängärtner. «Cela a empêché le moteur de caler sans cesse. Mais cela n'a pas été facile pour autant. Les pneus ont complètement rendu l'âme à cause de cette course supplémentaire.»
Samuel Weibel s'est assuré la troisième place au classement général. Là encore, très peu de gens auraient misé sur lui. Weibel a même brièvement rêvé de la deuxième place lorsqu'il a appris les problèmes rencontrés par Hängärtner. Mais le pilote de Wolfisberg s'est montré très satisfait de sa troisième place. Le pilote Subaru a remporté six des sept courses de la SuperSérie en 2025. «De toute façon, cela n'aurait pas suffi pour remporter le titre», a-t-il déclaré à Chamblon. «Une panne à 50 centimes à Bière m'a coûté la victoire. Mais je suis quand même très heureux de ce succès.»
Christian Bartlome (VW Polo), qui figurait encore sur le podium général avant Chamblon, n'a pas pu consolider sa deuxième place. Le Bernois a dû s'incliner dans sa catégorie (E1 jusqu'à 1400 cm3) face à Valentin Dähler (Mini Cooper). Même une amélioration lors de la deuxième manche n'a pas changé la donne. «D'abord, j'ai touché un pylône, puis je n'ai plus pu tirer le maximum de mes pneus à cause de la chaleur. Et je n'avais plus de pneus neufs.»
Les deux pilotes de Formule Philip Egli (Formule 3 Dallara) et Lionel Ryter (Formule Renault) savaient également que, dans des conditions normales, un podium leur échapperait. Ils se sont certes battus pour la victoire du jour, mais comme ils se sont mutuellement pris des points au cours de la saison, ils n'ont joué aucun rôle dans la lutte pour le championnat. C'est Ryter qui a remporté le duel interne qui a caractérisé cette saison. Après sept courses, il mène donc 4:3 au classement des victoires. Ryter a réalisé deux fois un chrono de 2:53, avec la détermination qui le caractérise. Cependant, il a touché deux portes lors de la deuxième manche, ce qui lui a valu 20 secondes de pénalité. Egli avait réalisé un temps de 2:56 lors de la première manche. Une amélioration aurait été possible malgré la chaleur, a déclaré le natif de Glaris. Mais Egli a également dû prendre le départ d'une nouvelle manche. «C'est rageant», a déclaré le champion détrôné. «La course a été interrompue peu après mon départ. Et pourtant, on m'a laissé parcourir les trois quarts du circuit. Si on m'avait arrêté plus tôt, les pneus auraient été encore plus performants pour la reprise de la course.» La troisième place du SCRATCH est revenue à un autre pilote de Formule: Stéphane Maréchal, de Bière, au volant d'une Formule Renault 2.0.
Le pilote de voiture de tourisme le plus rapide à Chamblon a été (comme à Ambri) Sandro Morros au volant de sa Porsche 991 GT3 Cup. Le deuxième plus rapide a été «Speedmaster» sur sa BMW M3 GT3. Devant les deux Porsche de Zwahlen et Jean-Paul Chiquita, Manuel Santonastaso a décroché la 3e place (toutes catégories confondues) dans la catégorie voitures de tourisme au volant de sa BMW E21. Le Thurgovien a livré un duel très serré avec Arnaud Donzé (VW Golf) et Stephan Burri (VW Scirocco). Tous deux ont été légèrement plus rapides que «Santi». Mais comme deux pylônes leur barraient la route, c'est le «vieux renard» Santonastaso qui a remporté la victoire dans l'Interswiss avec deux courses sans faute.
Parmi les autres vainqueurs de la classe à Chamblon, on trouve: Samuel Weibel (Subaru BRZ, SuperSérie bis 2000 cm3), Pierre Mürner (Porsche 992 GT3, SuperSérie Compétition bis 4000 cm3), Nicolas Pasche (Renault Clio 2, N/ISN/R1), Jonathan Scheidegger (Peugeot 208, A/ISA/R2/R3), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS bis 1600 cm3), Manuel Santonastaso (BMW E21, IS bis 2000 cm3), Michael Zbinden (Opel Kadett GT/E, IS bis 2500 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche GT3 Cup, IS plus 2500 cm3), Willy Waeber (Porsche SC, Historic plus 2000 cm3), Valentin Dähler (Mini Cooper, E1 bis 1400 cm3), Nicola Alberti (VW Golf, E1 bis 1600 cm3), Jérôme Plancherel (Renault Clio 2, E1 bis 2000 cm3), Hugo Mascaro (BMW E30, E1 bis 2500 cm3), Kevin Métroz (BMW M3, E1 bis 3000 cm3), Pierre Lovey (Mazda 323 GTX, E1 bis 3500 cm3), Sandro Morros (Porsche 991 GT3 Cup, E1 plus 3500 cm3), Antonino Scolaro (Nova Proto NP03, E2-SC), Samuel Métroz (E2-SS bis 1600 cm3), Lionel Ryter (Tatuus Renault 2.0, E2-SS bis 2000 cm3), Yves Hängärtner (Dallara GP3, E2-SS bis 3000 cm3), Adrian Gerber (Citroën Saxo, PSA Trophy N), Max Langenegger (Citroën C2, PSa Trophy A).
La Suzuki Swiss Racing Cup, organisée à titre privé par Christian Zimmermann, s'est également terminée dimanche. Deux courses étaient au programme et Rico Thomann, Michaël Béring et l'équipe Flammer figuraient parmi les candidats potentiels au titre. Au final, c'est Thomann qui s'est imposé, même si les victoires à Chamblon sont revenues à Sandro Fehr (Team Flammer) et Michaël Béring. Il s'agit du deuxième titre de Thomann dans le cadre du championnat suisse. En 2019, le Zurichois de 31 ans était déjà devenu champion suisse junior de course de côte.
Lors des courses LOC disputées samedi, Thomas Hoffmänner (Porsche Cayman 718) a été le pilote le plus rapide, devant les deux pilotes Lotus Exige Mario Hedinger et Dino Wintsch.
Quel week-end de course pour les suisses! En Indonésie, deux Suisses, Nico Müller et Edo Mortara, montent sur le podium de la Formule E. Dans l'Eifel, Raffaele Marciello remporte les 24 heures du Nürburgring.
Pour Raffaele Marciello, un rêve s'est réalisé ce week-end. Le Tessinois, qui fêtera cette année ses 30 ans, a remporté au Nürburgring, avec Augusto Farfus, Jesse Krohn et Kelvin Van der Linde, la légendaire course de 24 heures avec BMW, grâce à une tactique élaborée et à une pénalité de 100 secondes infligée à la Porsche Grello, longtemps en tête. «Je suis très heureux, car j'ai toujours rêvé de remporter les 24 heures du Nürburgring. Je suis heureux que ce rêve soit enfin devenu réalité. Des trois courses de 24 heures de ce mois de juin, c'était mon plus grand objectif. Cette victoire me rend incroyablement fier. Mes coéquipiers ont fait un travail fantastique. Un grand merci à BMW Motorsport et à Rowe Racing.»
Outre la victoire de Marciello, Marc Schöni et Ranko Mijatovic sont montés sur la deuxième marche du podium dans les classes AT3 et SP10. Dans la classe Cup 2, Patrik Grütter s'est classé troisième. Tout comme Alexander Walker et Philipp Hagnauer dans la classe SP7.
Les pilotes suisses de Formule E ont également vécu un week-end réussi lors de la course de Jakarta, en Indonésie. Edoardo Mortara a manqué de peu sa septième victoire en Formule E en terminant deuxième. Derrière lui, Sébastien Buemi (parti de la 7e place) a pris la troisième place. Nico Müller a terminé quatrième. Comme Buemi a reçu une pénalité de cinq secondes après coup, Müller est monté sur le podium. Buemi, quant à lui, il est devenu huitième. Il s'agit néanmoins de loin du meilleur résultat de la saison pour le trio suisse.
Il n'a pas manqué grand-chose à Louis Delétraz pour remporter sa première victoire de la saison dans la série américaine d'endurance IMSA. Le Genevois a terminé à la deuxième place des 6 heures de Watkins Glen avec son coéquipier Jordan Taylor dans la Cadillac WTR. Il n'a manqué que deux secondes à Delétraz pour remporter sa première Cadillac sur le podium.
Jenzer Motorsport a également fêté deux podiums lors de la Formule 4 italienne à Monza. Le Britannique Bart Harrison a terminé troisième de la troisième course. Le Kazakh Artem Severiukhin s'est même classé deuxième dans le classement des rookies. Le Suisse Enea Frey (également de Jenzer) a également remporté de précieux points en se classant huitième et respectueusement septième.
Une course de 24 heures en chasse une autre. Les 24h du Nürburgring succèdent à celles du Mans. 18 Suisses seront au départ, dont le champion NLS en titre Ranko Mijatovic.
Les amateurs de courses de 24 heures en ont pour leur argent en ce moment. Les 24 heures du Mans viennent à peine de s'achever que le Nürburgring s'apprête à vivre sa 53e édition de 24 heures en rond. Puis, une semaine plus tard, la classique des 24 heures de Spa-Francorchamps est au programme.
Au Nürburgring, 18 Suisses et Suissesses seront au départ. Deux d'entre eux sont dans la catégorie supérieure SP9: Patric Niederhauser et Ricardo Feller pour Scherer Sport, #16, Porsche 911 GT3 R, Raffaele Marciello pour Rowe Racing, #98, BMW M4 GT3 ainsi que Gabriele Piana (licence CH), Black Falcon, #48, Porsche 911 GT3 R. Le champion en titre de NLS, Ranko Mijatovic, sera également au départ. Il pilote pour FK Performance Motorsport une BMW M4 GT4 n°187 dans la catégorie SP10.
Parmi les autres participants du point de vue suisse, on compte:
Christophe Lenz, Dario Stanco et Armando Stanco, Max Kruse Racing, #10, Golf GTI (AT3)
Jasmin Preisig, Max Kruse Racing, #76, Golf GTI (AT3)
Fabienne Wohlwend (FL), Giti Tire Motorsport, #146, BMW M4 GT4 (AT3)
Marc Schöni, Four Motors Bioconcept Ca,r #420, Porsche 718 Cayman (AT3)
Alexander Walker et Philipp Hagnauer, BSL Racing Team, #77, Porsche 718 Cayman (SP7)
David Barst, Black Falcon Team, #70, Porsche 718 Cayman (SP7)
Mirco Böhmisch, QTQ Raceperformance, #440, Porsche Cayman CQ11 (V5)
Thomas Alpiger et Michael Neuhauser, asBest Racing, #677, BMW M240i (BMW M240i)
Patrik Grütter, SRS Team Sorg Rennsport, #901, Porsche 911 GT3 Cup (Cup2)
La course débutera samedi à 16h00. Nous tenons les pouces à tous les participants suisses!
En 2024, le MSC Osnabrück et l'ASA St-Ursanne – Les Rangiers avaient lancé ensemble le nouveau Osnabrück – Les Rangiers Hill Climb Trophy. Après le succès de la première édition, les deux organisateurs ont mis au concours la deuxième édition de ce nouveau trophée pour 2025.
Les pilotes qui participent à la 57e course de côte Int. Osnabrück ADAC du 1er au 3 août ainsi qu'à la 80e Course de Côte Int. St-Ursanne – Les Rangiers du 15 au 17 août 2025 bénéficient d'une réduction des frais d'inscription et ont la chance de remporter des prix et des coupes attrayants. Dans le classement du Trophée, ce n'est pas le meilleur temps absolu qui est récompensé, mais une différence aussi faible que possible entre les deux courses les plus rapides d'un pilote lors de chacune des deux manifestations. Ce classement de régularité redistribue les chances d'obtenir de bonnes places au classement général, et le Trophée offre ainsi une chance supplémentaire de monter sur le podium et de remporter des prix à des coureurs qui ne sont peut-être pas en haut du classement en termes de rapidité.
Lors de la cérémonie de remise des prix de la course de Saint-Ursanne, des prix seront attribués dans quatre catégories:
Catégorie A: Voitures de course
Catégorie B: Voitures de tourisme
Catégorie C: Meilleur pilote de moins de 25 ans
Catégorie D: Meilleure pilote féminin
En 2024, le Suisse Simon Hugentobler (Osella FA 30) a remporté le prix des véhicules de course et le Tchèque Martin Jerman (Lamborghini Huracán GT3) celui des voitures de tourisme.
Cette année, Osnabrück et Les Rangiers font tous deux partie du Championnat européen de la montagne de la FIA, de sorte que la participation est tout à fait indiquée pour tous les pilotes du cirque européen. Mais le Trophée peut également inciter les pilotes qui ne participent habituellement qu'à l'une des deux courses à découvrir un nouvel événement. Les deux courses ne pourraient presque pas être plus différentes: Le parcours de sprint populaire et technique du nord de l'Allemagne s'oppose au fameux parcours plus long et époustouflant du Jura suisse.
Alors, pour ceux qui sont intéressés: Cliquez ici pour accéder à l'appel à candidatures avec toutes les informations. 4_2025_Reglement_OSLR_Trophy_DEENFRv1rsc.pdf
Texte: Ruth Scheithauer, MSC Osnabrück
Ce week-end, Chamblon accueillera la finale du Championnat suisse des slaloms 2025. C'est Alessandro Grispino qui est le mieux placé pour remporter son premier titre, même s'il ne pourra cette fois-ci engranger que la moitié des points.
Quand Auto Sport Suisse a modifié le règlement sportif en début 2024 pour que, en cas d'égalité de points en fin de saison, le pilote le mieux classé au SCRATCH soit déclaré vainqueur, nombreux étaient ceux qui pensaient que les pilotes de formule et de course allaient désormais avoir l'avantage sur les pilotes de voitures de tourisme. Lorsque Philip Egli a remporté les six victoires journalières l'année dernière et a été sacré Champion suisse des slaloms pour la première fois, cette prédiction s'est avérée vraie. Mais cette année, avec un règlement inchangé, le monde du slalom suisse se présente sous un tout autre jour. À l'approche de la finale à Chamblon dimanche prochain, le 22 mai, un pilote que peu de gens auraient pu imaginer à cette place figure actuellement en tête du classement: Alessandro Grispino, au volant d'une Renault Clio R3.
Ce pilote originaire du canton de Schwyz, âgé de 24 ans, court dans la catégorie A/ISA/R2/R3 et a jusqu'à présent remporté toutes les épreuves 2025. Il est le seul à avoir obtenu le maximum de 120 points après six courses (sur sept). Si un pilote comme Egli, le Champion de l'année dernière, avait toujours remporté sa catégorie jusqu'à présent, Grispino n'aurait aucune chance de remporter le titre. En effet, il n'a jamais dépassé la 39e place au classement SCRATCH. Mais comme les meilleurs pilotes de formule, Egli et Lionel Ryter, se neutralisent mutuellement cette année, les places de Grispino au classement SCRATCH ne jouent qu'un rôle secondaire. Dimanche prochain, le fils du pilote REG Claudio Grispino pourra même se permettre le luxe de ne marquer que la moitié des points. Pour une fois, il a trop peu d'adversaires dans sa catégorie pour obtenir le maximum de points, à savoir seulement deux (un troisième pilote conduit une Peugeot 208 avec une cylindrée supérieure à 2 litres). Si Grispino gagne à nouveau, il ne sera assuré que de dix points (au lieu de 20). Mais ce résultat, qui équivaudrait à un résultat nul pour Grispino, lui suffirait pour remporter son premier titre de Champion suisse dse slaloms. «Cela s'annonce plutôt bien, même si j'ai cette fois-ci trop peu de concurrents dans mon groupe», déclare Grispino. «Néanmoins, il faut tout d'abord terminer la course. Je ne peux pas me permettre de faire zéro points.»
Parmi ses poursuivants directs, il y en a encore deux à Chamblon qui pourraient également totaliser 120 points avec une nouvelle victoire dans leur catégorie (moins le résultat à supprimer): Yves Hängärtner sur sa Dallara GP3 (E2-SS jusqu'à 3000 cm3) et Samuel Weibel dans sa Subaru BRZ (SuperSérie). Dans le cas de Weibel, cela ne suffirait toutefois pas pour rattraper Grispino, même si ce dernier ne marquait aucun point. Dans ce cas, la règle SCRATCH s'appliquerait, et jusqu'à présent, Grispino, qui occupe actuellement la tête du classement, a toujours été mieux classé que Weibel. Pour Hängärtner, la situation est différente. Si Grispino obtenait effectivement un zéro points à Chamblon, le pilote de Formule Hängärtner pourrait encore le rattraper. Seul dans sa catégorie, Yves n'aurait alors «que» besoin de terminer dans le top 5 du SCRATCH pour se voir attribuer un nouveau «vingt». Au vu des résultats au SCRATCH qu’il a obtenus jusqu'à présent (4e, 3e, 3e, 3e et 4e), cela serait tout à fait possible. «Cependant, le titre n'est envisageable qu'en cas d'échec total d'Alessandro», déclare Hängärtner. «Je ne le souhaite à personne. Je veux donc bien laisser le titre à Alessandro. À Bière, j'ai inutilement gâché mes chances.»
Pour le champion de l'année dernière, Egli, et son principal concurrent pour la victoire du jour, Lionel Ryter, qui sont à égalité à la troisième place devant Chamblon, la fin de saison s'annonce très, très serrée. L'un d'eux pourra atteindre un maximum de 110 points. En temps normal, cela ne suffira pas pour monter sur le podium du Championnat suisse de slalom 2025. Il en va de même pour Christian Bartlome. Pour l'instant, le pilote de la VW Polo, originaire de Rüschegg Heubach (BE), occupe encore la deuxième place. Cependant, il ne peut espérer obtenir plus de 115 points. Sa place sur le podium est donc également sérieusement compromise.
Les termes «si» et «mais» s'appliquent également à Stephan Burri. Avec une nouvelle victoire dans la catégorie Interswiss jusqu'à 2 litres, le Bernois expatrié en Thurgovie atteindrait 100 points. Mais il ne faut pas oublier que Burri a manqué deux courses par suite de sa disqualification à Bière! «C'est bien sûr contrariant», avoue Burri, qui était clairement devant Grispino au classement SCRATCH. «Mais ma voiture était trop bruyante à Bière. J'ai dû m'y résigner. Elle est désormais tellement silencieuse que lors de la dernière course de côte à La Roche, j'ai dû surveiller le compte-tours et ne plus changer de vitesse uniquement en fonction du bruit du moteur...»
La finale s'annonce donc palpitante, même si Grispino a toutes les cartes en main. À signaler également: le pilote originaire de Suisse centrale est également en tête du Championnat suisse junior. Il y est toutefois à égalité avec le pilote de Formule Renault Ryter. Mais ce championnat ne se terminera pas à Chamblon. Les quatre courses de slalom (Frauenfeld, Ambri 1 et 2 ainsi que Chamblon) seront suivies des quatre courses de côte à Reitnau, Anzère, Gurnigel et Les Paccots.
La Suzuki Swiss Racing Cup, quant à elle, prendra fin ce week-end. Organisée cette année à titre privé par la famille Flammer, cette coupe monomarque disputera ses deux dernières courses sur un parcours de 4,3 kilomètres ponctué de 66 portes. Rico Thomann mène avec 125 points devant Michaël Béring (120).
La manifestation débutera samedi à 7h00 avec les essais libres et les courses des classes LOCales. Les classes NAT entreront en piste dimanche, également à partir de 7h00. Il y aura deux courses à partir de 13h00. Le classement se fera sur la plus rapide des deux.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Slalom de Chamblon et l'organisateur, l'Écurie du Nord, en cliquant sur ce lien.
Dates du Championnat suisse de slalom 2025
26/27 avril, Frauenfeld*
3/4 mai, Bière (double manifestation)
10/11 mai, Ambri (double manifestation )*
17/18 mai, Bure
21/22 juin, Chamblon*
*comptent pour le Championnat junior 2025
Pour la première fois, le coup d'envoi du Championnat suisse de course de côte 2025 a été donné à deux endroits différents. Sans surprise, Robin Faustini s'est imposé à Hemberg. Joël Volluz a remporté la victoire du jour à La Roche.
Il s'agissait d'une première dans l'histoire des courses de côte suisses. Jamais auparavant deux courses n'avaient eu lieu à deux endroits différents pour le coup d'envoi de la saison. Une fois les chiffres connus, les organisateurs pourront évaluer l'impact de ce chevauchement de dates. Les participants ont été quant à eux déjà avant les deux courses unanimes: ce scénario ne doit plus se reproduire en 2026. S'exprimant au nom de la plupart des pilotes, Robin Faustini, l'actuel Champion suisse de course de côte, qui a choisi de participer à la course de Hemberg, a déclaré: «Les deux manifestations sont excellentes et méritent toutes deux de figurer au calendrier suisse. Je pense donc qu'il faudrait se mettre d'accord pour que nous puissions participer aux deux courses l'année prochaine.»
Sur le plan sportif, les deux sites ont connu une belle affluence. Avec environ 160 participants chacune, les deux premières courses de côte de l'année ont profité de températures estivales. Seul bémol: à La Roche, la troisième et dernière course a dû être annulée dimanche après-midi en raison d'une averse. Le classement final a donc été établi après deux manches seulement. C'est là que le Valaisan Joël Volluz, sur sa nouvelle Norma M20FC équipée du moteur atmosphérique Judd éprouvé, a pris la tête dans la lutte pour la victoire du jour. Volluz a réalisé le meilleur temps absolu de la journée lors de la première manche en 1:40,310 min, soit une vitesse moyenne de 125,6 km/h. Il a manqué de justesse le record du circuit de l'année dernière (détenu par Faustini) de 1,2 seconde. Lors de la deuxième manche, Volluz n'a, en 1:41,1 min, pas réitéré sa performance parfaite, «probablement parce qu'il faisait déjà trop chaud», mais il a tout de même remporté la victoire du jour au classement général des deux courses. Thomas Amweg, sur Nova NP01, s'est dangereusement rapproché de lui. L'Argovien, qui avait encore 1,9 seconde de retard dans la première manche, s'est amélioré dans la deuxième manche avec le meilleur temps et s'est approché à deux dixièmes de seconde du meilleur temps de Volluz. «Après tous les soucis que nous avons connus l'année dernière, ce résultat est bien sûr génial», a déclaré Amweg, qui a terminé à 1,3 seconde de Volluz au cumul des deux manches. La troisième place est revenue au coéquipier de Volluz, Victor Darbellay. Le garagiste de Martigny, au volant de sa nouvelle Nova deux litres, a terminé la première manche à seulement six dixièmes de seconde derrière Amweg. Mais grâce à deux manches solides, il a relégué le sextuple champion suisse de course de côte Marcel Steiner à la quatrième place. Steiner, novice sur Nova, ne s'est pas montré satisfait de sa performance. «Cela va prendre encore un peu de temps avant que le pilote et la machine soient en parfaite harmonie», a-t-il déclaré.
À environ dix secondes derrière les meilleurs pilotes dans leurs voitures de sport, Lionel Ryter (Formule Renault 2.0) et Roland Bossy (Tatuus Formule 2) se sont livré une bataille acharnée pour la victoire dans la catégorie des voitures de course. C'est finalement Ryter qui s'est imposé, avec seulement cinq centièmes de secondes d'avance. La troisième place des monoplaces est revenue au revenant Joël Grand, qui a piloté sa Wolf Thunder 1000 cm3 comme s'il n'avait jamais été absent. Devant Simon Wüthrich, le pilote de voiture de tourisme le plus rapide, Frédéric Fleury, un autre pilote de formule, s'est classé 7e au SCRATCH. Wüthrich (E1 jusqu'à 3500 cm3) a été le seul pilote à repasser sous la barre des 2 minutes avec sa VW Golf Turbiene entièrement remaniée. Seul Frédéric Neff (dans une Porsche 997 GT 2 R, E1 plus de 3500 cm3) a également réussi à passer deux fois en dessous des 2:00,00 min. Deux autres as du circuit ont terminé juste derrière: Sébastien Coquoz (Opel Kadett), qui a devancé Christian Darani et Fabien Houlmann dans sa catégorie, et Stephan Burri (VW Scirocco), qui a une nouvelle fois amélioré le record du circuit dans sa catégorie en tant que pilote Interswiss le plus rapide (tout comme Coquoz dans la catégorie E1 jusqu'à 2 litres).
Parmi les autres vainqueurs de la classe CH, on trouve à La Roche: Sylvain Chariatte (Honda Intergra, SuperSérie bis 2000 cm3), Ivan Kilchenmann (Ford Fiesta ST, SuperSérie über 2000 cm3), Patric Kuster (Toyota Yaris GT, SuperSérie Comp. Bis 3000 cm3), Alexandre Comby (SuperSérie Comp. bis 4000 cm3), Franz Slazmann (McLaren 765 LT, SuperSérie Comp. über 4000 cm3), Nicolas Pasche, Renault Clio II, N/ISN), Jessica Roth (Toyota GT86, A/ISA), Jonathan Droz (Peugeot 208, R), Stefan Schöpfer (Audi 50, IS bis 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS bis 1600 cm3), Armin Banz (Opel Kadett C, IS bis 3000 cm3), Dominic von Rotz (Audi A4 Quattro, IS bis 3500 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche GT3 Cup, IS über 3500 cm3), Luca Moinat (Gr. H bis 2000 cm3), Maurice Girard (BMW M1, Gr. H über 2000 cm3), Christian Bartlome (VW Polo, E1 bis 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 bis 1600 cm3), Jonas Magnin (Honda Civic, E1 bis 2500 cm3), Lionel Belloni (BMW E36 GTR, E1 bis 3000 cm3), Peter Steck (Opel Astra TCR, TCR), Vincent Caro (TracKing, E2 Silhouette).
Chez les pilotes REG, Michaël Rollat a réalisé le meilleur temps à La Roche en 4:14,260 min. Emanuele Tognacca et Joël Jäggi se sont classés derrière lui.
À Hemberg, la situation a été dès le départ moins confuse: le champion en titre n'a eu en réalité que deux adversaires dans la lutte pour la victoire du jour: la technique et Michel Zemp (dans une Norma M20 FC). Finalement, il a su bien maîtriser les deux. Avec trois manches entre 52,24 et 54,18 secondes, il a toujours été les plus rapide dans le Toggenburg. Toutefois, il a manqué de peu le record du parcours. Les 51,7 secondes réalisées par Steiner en 2023 restent inégalées. «Tout s'est bien passé pour nous et je suis satisfait de cette première course», a déclaré Faustini. «Mais on ne verra sans doute pas de nouveau record à Hemberg de sitôt. À certains endroits, le revêtement laisse à désirer.» Pour Zemp, la première course de l'année s'est terminée (comme l'année dernière) à la deuxième place avec trois manches très régulières. «J'ai donné le maximum», a déclaré Zemp, qui dispose d'un litre de cylindrée de moins que Faustini. La troisième place à Hemberg a été remportée par Philip Egli dans la Dallara F393. L’homme des records au slalom a dû se contenter de cette place, mais n'avait rien à craindre de ses poursuivants. Au cumul des deux meilleurs temps, il lui a manqué 3,5 secondes par manche pour rattraper Faustini.
Derrière le trio de tête, les deux pilotes de voitures de sport Michael Bodenmüller (Allemagne) et Antonino Scolaro (sur une Nova Proto NP03) ont pris les 4e et 5e places. Ils ont été suivis par Danny Krieg, déjà le pilote de voiture de tourisme le plus rapide et vainqueur de la catégorie E1 jusqu'à 2 litres, au volant de sa VW Golf Rally blanche. Le top 10 a été complété par Mathias Bischofberger (Porsche 997 GT3 Cup), novice en montagne et pilote IS le plus rapide, Henri Schmidt (Formule Renault 2.0), Reto Steiner (Ford Escort Egmo) et Bruno Sawatzki (Porsche 911.1 Cup). Le Champion suisse de voitures de tourisme en titre a subi une défaite lors de sa première confrontation avec les jeunes pilotes. Au cumul des deux meilleures manches, Sawatzki a terminé à 0,8 seconde derrière Bischofberger. Pour le héros local Hermann Bollhalder, la course s'est terminée par une victoire dans la catégorie E1 jusqu'à 3000 cm3, juste devant Markus Bosshard dans l'ancienne GP3 Jenzer-Dallara.
Parmi les autres vainqueurs de la classe CH, on trouve à Hemberg: Jürgen Baumgartner (Mazda 323, E1 bis 1400 cm3), Patrick Eggimann (Peugeot 106, E1 bis 1600 cm3), Stefan Böhler (Renault R5, E1 bis 2500 cm3), Reto Steiner (Ford Escort, E1 bis 3500 cm3), Werner Schlegel (Mitsubishi Lancer, E1 über 3500 cm3), Patrick Flammer (Opel Astra TCR/TCR), Armin Buschor (BMW 320, Gruppe H), Yannik Stampfli (Renault Clio II, A/ISA/R2/R3), Jürg Brunner (Renault Clio II, RCC bis 2000 cm3), Denis Wolf (Renault Clio IV, RCC über 2000 cm3), Andreas Helm (VW Polo, IS bis 1400 cm3), Beat Oertig (Peugeot 106 Maxi, IS bis 1600 cm3), Marco Geering (Opel Kadett C GT/E, IS bis 2000 cm3), Urs Banz (Opel Ascona B, IS bis 2500 cm3), Christian Müller (Formel BMW, E2-SS bis 1600 cm3), Markus Bosshard (Dallara GP3, E2-SS über 2000 cm3), Antonino Scolaro (Nova Proto NP03, E2-Sc bis 1600 cm3).
La victoire dans la Renault Classic Cup (jusqu'à 2 litres) a été remportée à Hemberg par Michael Schläpfer devant Thomas Zürcher et René Schnidrig. Le pilote le plus rapide lors de la première édition de la Bergcup KW allemande à Hemberg a été l'Autrichien Michael Ostermann au volant d'une Opel Kadett C. Les trois pilotes REG les plus rapides à Hemberg étaient Claudio Grispino, Patrick Jakober et Roger Hürzeler.
Voici la suite des évènements:
29 juin, Reitnau*
12/13 juillet, Ayent – Anzère*
16/17 août, St-Ursanne – Les Rangiers
30/31 août Oberhallau
6/7 septembre, Massongex
13/14 septembre, Gurnigel*
20/21 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots*
* comptent pour le Championnat suisse junior
La neuvième victoire d'un Suisse au classement général des 24 Heures du Mans se fait toujours attendre. En revanche, Louis Delétraz a remporté le classement ProAM en LMP2. Et dans le programme-cadre, une Suissesse est également entrée dans l'histoire.
Les 24 Heures du Mans 2025 font partie de l'histoire. Pour la troisième fois consécutive, le vainqueur s'appelle Ferrari, même si aucune des deux voitures d'usine n'a pu s'imposer à la fin. Au lieu de cela, la victoire est revenue à la Ferrari #83-AF-Corse de Robert Kubica, Yi Yifei et Phil Hanson. La neuvième victoire au classement général pour un pilote suisse devra donc attendre encore un peu. Neel Jani (Proton-Porsche) a terminé 14e avec quatre tours de retard, tandis que Sébastien Buemi (Toyota) a longtemps été dans le top 4. Un problème mécanique lui a coûté 20 minutes et a relégué le quadruple vainqueur du Mans à la 16e place. La chance n'a pas non plus souri à Raffaele Marciello (BMW) au Mans. En raison d'un problème de refroidissement du système hybride, il ne s'est classé que 19e.
Malgré tout, la Suisse a pu jubiler au Mans. Louis Delétraz est monté sur le podium en LMP2. Dans une phase finale dramatique, où la tête a changé deux fois dans la dernière heure, le Genevois s'est assuré la troisième place avec seulement un tour de retard et a pu se réjouir de la victoire dans le classement ProAM. Le Liechtensteinois Matthias Kaiser s'est quant à lui classé huitième. En GT3, il n'y a pas eu de quoi se réjouir pour les Suisses. La Porsche Iron-Dames de Rahel Frey a été impliquée dans une collision, Thomas Flohr (AF Corse) a abandonné suite à un problème mécanique et Grégoire Saucy (United Autosports) n'est pas apparu dans le classement après avoir longtemps figuré dans le top 10 avec sa McLaren.
Dans le programme-cadre des 24 heures, il y a encore eu une victoire suisse. Léna Bühler est devenue la première femme à remporter une victoire au classement général de la Michelin Le Mans Cup. Avec son coéquipier Mattéo Quintarelli, elle a franchi la ligne d'arrivée en première position au volant de la Ligier #50 du 23Events Racing à l'issue de la deuxième course du programme «Road To Le Mans». Miklas Born, qui a pris les 8e et 5e places, est également très fort.
La course de côte de la Roche à la Berra a tout pour plaire. Le parcours de 3,5 kilomètres offre tout ce qui rend une course de montagne passionnante. Nous avons examiné le parcours avec le jeune Valaisan Victor Darbellay, qui conduit cette année un Nova-Proto de 2 litres, et nous avons constaté qu'il y a de quoi faire: Dès le départ, les choses se corsent. Car celui-ci se trouve effectivement en montagne...
Le championnat suisse de montagne débute ce week-end. En même temps, à deux endroits: Hemberg, dans le canton de Saint-Gall, et La Roche, dans le canton de Fribourg. Pour que les pilotes ne soient pas les seuls à savoir où aller, Auto Sport Suisse présente le parcours à Hemberg avec l'aide du Champion suisse de la montagne Robin Faustini.
La 93e édition des 24 Heures du Mans aura lieu ce week-end. Quelques Suisses seront de la partie, dont trois dans la catégorie supérieure, où la victoire finale est en jeu.
Depuis 2011, année où Marcel Fässler a scellé la première victoire d'un pilote suisse au Mans, sept autres triomphes helvétiques sont venus s'ajouter à la liste. Nous sommes fiers d'affirmer qu'aucune autre nation n'a gagné autant de fois que la Suisse durant cette période ! L'Allemagne compte six victoires (depuis 2011), la France, la Nouvelle-Zélande et le Japon cinq.
La question de savoir si une nouvelle victoire suisse viendra s'ajouter à la 93e édition de la course automobile la plus célèbre du monde en 2025 dépend de trois pilotes: Sébastien Buemi (qui a déjà gagné Le Mans quatre fois avec Toyota), Neel Jani (une fois) et Raffaele Marciello. Ce trio se trouve chez Toyota, Porsche ou BMW dans l'une des 21 hypercars. Alors que Marciello (avec BMW) n'en est qu'à sa deuxième participation, Buemi (pour la 14e fois) et Jani (15 ans) sont considérés comme des habitués.
«Le Mans est clairement la course la plus importante de la saison pour nous», déclare Buemi. «Et c'est toujours un plaisir d'y rouler. Dans cette course, il y a un mélange d'émotions particulières. Il y a un peu de stress, mais aussi de l'excitation et de la détermination à bien faire. Ce seront 24 heures très intenses lorsque la course commencera samedi, mais j'ai vu que l'équipe travaille très dur depuis de nombreux mois pour nous donner la meilleure chance possible. Espérons que nous parviendrons à monter à nouveau sur la plus haute marche du podium.»
En LMP2, les espoirs suisses reposent sur Louis Delétraz avec la #199, mais le Liechtensteinois Mathias Kaiser sera également au départ. En LMGT3, Thomas Flohr (Ferrari), Grégoire Saucy (McLaren) et Rahel Frey (Porsche) seront au départ. La seule équipe suisse au départ est Kessel Racing.
Le départ de la course sera donné comme d'habitude à 16 heures.
Initialement, la date limite d'inscription à la course de côte de Reitnau était fixée à demain, vendredi 13 juin. L'organisateur a maintenant prolongé le délai d'inscription jusqu'au lundi 16 juin à minuit. Ceux qui ne se sont pas encore inscrits ont donc jusqu'au début de la semaine prochaine pour le faire. A ce jour, 172 inscriptions (sur un maximum de 225) ont été enregistrées. La liste de départ provisoire peut être consultée sous ce lien.
Le coup d'envoi du Championnat suisse des courses de côte aura lieu ce week-end. Exceptionnellement, il se déroulera à deux endroits différents: à Hemberg et à La Roche.
Du jamais vu: ce week-end, le Championnat suisse de côte débutera simultanément à deux endroits différents. Il y aura d'une part la course à Hemberg (SG) et d'autre part celle de La Roche à La Berra. Environ 160 pilotes prendront le départ des deux courses, dont 32 participants à la KW Berg Cup à Hemberg.
Le règlement interdisant aux pilotes de participer aux deux épreuves (ce qui aurait d'ailleurs été impossible pour des raisons logistiques), les participants ont dû se décider pour l'un des deux sites. Il est donc naturel que La Roche accueille majoritairement des pilotes romands et Hemberg des concurrents suisse alémaniques. Quelques «cracks» germanophones ont toutefois été attirés par le canton de Fribourg. L'un d'entre eux est Marcel Steiner. Le sextuple champion suisse de course de côte fait son retour cette saison avec une Nova Proto NP01. «Nous avons opté pour La Roche, car on peut y travailler plus tranquillement.» Steiner, qui mise toujours sur la puissance turbo de Helftec, sera-t-il compétitif dès le début? L'avenir nous le dira. Il préfère se montrer prudent. «Je suis allé deux fois à Bresse pour faire des essais. Cependant, je ne saurais dire si les conclusions tirées sur circuit se vérifient également en montagne.» Ses concurrents, notamment Joël Volluz (Norma MF20C) et Victor Darbellay (Nova NP01), qui roulent d'ailleurs tous deux sur de nouvelles voitures, se sont préparés en participant à deux courses de côte à l'étranger. Darbellay s'est particulièrement démarqué. «Grâce aux réglages effectués par le précédent propriétaire Christoph Lampert, la base de la voiture est excellente», explique Darbellay. «La question sera de savoir quel sera notre désavantage en tant que pilotes de 2 litres par rapport aux voitures de Steiner, Volluz et Amweg.»
Comme Steiner, ce dernier n'a pas disputé non plus de courses de côte à l'étranger pour se préparer. Mais contrairement à Steiner, Amweg a déjà pu acquérir de l'expérience avec la Nova NP01 en 2024. «Ma voiture est prête, tout comme moi, et les résultats obtenus lors des essais sont encourageants», déclare Amweg. «Mais comme nous n'avons reçu la nouvelle boîte de vitesses renforcée qu'à la dernière minute, je n'ai pas pu effectuer d'autres essais. Pour moi, La Roche sera donc une première. On verra bien comment cela se passera ce week-end.»
À Hemberg, les favoris sont (plus) clairement identifiés. Dans la catégorie des voitures de sport jusqu'à 3 litres, un seul pilote sera au départ: l'actuel Champion suisse de course de côte Robin Faustini. De tous les pilotes Nova, il est le plus expérimenté et, contrairement à Steiner/Amweg, il mise sur la puissance turbo «made by EMAP» en France. Faustini a récemment remporté la victoire du jour lors de la course de côte Ecce Homo en République tchèque. «Sur le papier, je suis le favori à Hemberg», déclare Faustini. «Mais je ne cesse de le répéter: avant de triompher, il faut courir. Et le début d'une nouvelle saison peut toujours réserver quelques surprises.» L'année dernière, Michel Zemp a réussi à créer la surprise. Comme Darbellay, il pilote une voiture de sport 2 litres (Norma-Helftec). Et c'est avec celle-ci qu'il a talonné le vainqueur de l'année dernière, Faustini, lors de la course 2024. Mais Zemp avait déjà souligné l'année dernière: «Pour battre Robin, il faudrait qu'il commette une erreur. Dans des circonstances normales, cela ne suffira pas.»
La situation de départ sera toutefois passionnante sur les deux sites, non seulement pour les voitures de sport et de course, mais aussi pour les voitures de tourisme. Peu avant le début de la saison, Roger Schnellmann (Mitsubishi Evo8), vainqueur l'année dernière à Hemberg, a en effet dû déclarer forfait (cf. motorsport.ch). Danny Krieg (VW Golf Rally), Bruno Sawatzki (Porsche 991.1 Cup) ou le champion local Hermann Bollhalder (Opel Speedster) pourraient bien lui succéder à Hemberg. On attend avec impatience les performances de Matthias Bischofberger. Le Thurgovien fera ses débuts en côte à Hemberg avec sa Porsche 997 GT3 Cup et pourrait bien constituer un danger pour Sawatzki, le champion Interswiss de l'année dernière en voitures de tourisme.
À La Roche, Simon Wüthrich (qui a été deuxième derrière Schnellmann l'année dernière) est le favori avec sa VW Golf entièrement révisée. Les Porsche de Frédéric Neff et du pilote local Fabrice Winiger pourraient toutefois lui donner du fil à retordre.
Le coup d'envoi sera donné samedi à 7h30 à Hemberg avec la première séance d'essais, suivie dimanche (à la même heure) par la première course. Chaque catégorie disputera trois manches (dans la mesure du possible). Les deux meilleurs chronos seront additionnés. Il en va de même pour la course à La Roche, où les essais et la course débuteront à 7h45.
À propos des circuits: avec ses 1,758 km, le circuit de Hemberg est le plus court du calendrier. Les pilotes ont 157 mètres de dénivelé à franchir dans le canton de Saint-Gall. Le record absolu du circuit est détenu par Steiner (depuis 2023) en 51,70 secondes (= 122,41 km/h). À La Roche, le circuit est presque deux fois plus long (3,5 km). Il faut franchir 285 mètres de dénivelé. Le record du circuit est détenu par Faustini en 1:39,117 min (127,12 km/h).
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de Hemberg sur le site www.bergrennen-hemberg.ch. Pour plus d'informations sur la course de côte de La Roche – La Berra, prière de consulter le site www.courselaberra.ch
Dates du Championnat suisse de course de côte 2025
14/15 juin, Hemberg et La Roche – La Berra
29 juin, Reitnau*
12/13 juillet, Ayent – Anzère*
16/17 août, St-Ursanne – Les Rangiers
30/31 août Oberhallau
6/7 septembre, Massongex
13/14 septembre, Gurnigel*
20/21 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots*
A noter au passage que les courses de côte d'Hemberg et de La Roche ne comptent pas pour le Championnat suisse junior. Seules les courses dotées d'une étoile en font partie.
Hemberg Zeitplan Samstag (IMAGE 207 KO)
Hemberg Zeitplan Sonntag (IMAGE 174 KO)
Hemberg Streckenplan (IMAGE 429 KO)
Hemberg Startliste 2025 (PDF 212 KO)
La Roche plan du parcours (IMAGE 837 KO)
La Roche liste engages REG (PDF 61 KO)
La Roche liste engages NAT (PDF 242 KO)
La Roche horaires (IMAGE 584 KO)
Peu avant le début de la saison, Roger Schnellmann, l'un des principaux candidats au titre du championnat suisse des voitures de tourisme de montagne, s'est retiré pour cette saison.
Roger Schnellmann (40 ans) a déjà terminé cinq fois deuxième au classement général du Championnat suisse des voitures de tourisme de montagne. La dernière fois, c'était en 2024, dans des circonstances (disons) malheureuses. Cette année encore, le Schwytzois avait l'intention de participer au championnat de montagne. Il s'était déjà inscrit pour le coup d'envoi à Hemberg. Mais cette fois-ci, il n'est pas question de remporter une nouvelle victoire en voiture de tourisme lors de sa course à domicile. Schnellmann a décidé de renoncer à cette saison. «Nous sommes allés trois fois au centre de sécurité routière de Tuggen et trois fois la voiture est tombée en panne. Je dois maintenant d'abord commander à nouveau des pièces.»
Schnellmann sera tout de même sur place à Hemberg – en tant que chauffeur de taxi et «supporter». Quant à savoir si et quand il fera son retour, c'est encore dans les étoiles. «Peut-être Oberhallau ou Gurnigel», dit le pilote de la Mitsubishi Evo8 de 830 CV. «Mais si c'est le cas, ce sera sans pneus neufs, juste pour tester.» Le «moniteur de conduite le plus rapide de Suisse» exclut un retour plus tôt. «Un roll-out à Anzère ou aux Rangiers n'entre définitivement pas en ligne de compte.»
Mais une chose est d'ores et déjà sûre: Schnellmann veut être de retour en 2026. Peut-être même lors de l'une ou l'autre course des Championnats d'Europe.
Ce week-end, plusieurs Suisses étaient à nouveau engagés au niveau international, notamment sur des circuits légendaires à Zandvoort, Hockenheim et Brands Hatch.
Fabio Scherer a marqué ses premiers points lors de la troisième course de la saison DTM de cette année à Zandvoort (NL). Le pilote d'Engelberg est passé de la 23e place à la 11e place lors de la course de samedi. Le dimanche, le pilote de la Ford-Mustang n'a pas eu beaucoup de raisons de se réjouir: un problème technique l'a empêché de prendre le départ de la deuxième course. L'équipe Emil Frey Racing a également marqué des points. Après les 12e (Jack Aitken) et 15e (Ben Green) places du samedi, l'équipe a montré une performance nettement plus forte le dimanche: Aitken s'est battu jusqu'au bout pour le podium après avoir pris la 2e place sur la grille de départ et a en outre réalisé le meilleur tour en course. Thierry Vermeulen a terminé 13e de sa course à domicile et Ben Green 18e, tandis que Ricardo Feller a terminé 16e à deux reprises. Les victoires sont allées à Ayhancan Güven et René Rast.
Des points ont également été attribués à Alexander Fach jr. dans l'ADAC GT Masters. Le Schwytzois s'est classé sixième de la deuxième course après avoir terminé 13e lors de la première manche.
Yannick Mettler et Dexter Müller ont assuré les podiums suisses lors de la troisième course de l'International GT Open à Hockenheim. Le duo Mercedes a pris la troisième place du classement ProAM lors de la première course. Lors de la deuxième manche, les vainqueurs d’un médail de bronze des FIA Motorsport Games de 2024 ont même pris la deuxième place.
La participation suisse a également eu lieu à Brands Hatch ce week-end. Dans la catégorie supérieure de l'EuroNASCAR, Giorgio Maggi et Thomas Toffel ont pris respectivement les 8e et 8e places, ainsi que les 21e et 7e places.
Le champion du monde des records Sébastien Loeb a remporté le Rallye du Chablais pour la quatrième fois en tant qu'invité. Son avance sur le meilleur Suisse, Mike Coppens, n'était toutefois que d'une demi-minute.
Sébastien Loeb a remporté le Rallye du Chablais pour la quatrième fois après 2012, 2013 et 2017. Le champion du monde des rallyes (neuf titres) s'est assuré la victoire, comme il y a un an au Rallye Mont-Blanc Morzine, au volant d'une Alpine A110 Rallye GT+. Sur le plan purement matériel, Loeb n'était certainement pas avantagé dans les deux cas. Surtout le deuxième jour du «Chablais», où la météo était très changeante et où la pluie a aussi provoqué l'une ou l'autre sortie de route.
L'une de ces sorties de route concernait Jonathan Hirschi et son copilote Michaël Volluz. Le duo Citroën s'est égaré dans la première spéciale du samedi matin et a dû quitter le rallye prématurément. Hirschi était jusqu'alors le premier poursuivant de Loeb. Vendredi, il a signé trois des huit meilleurs temps. De la première à la cinquième spéciale, Hirschi était en tête. Et il était encore en tête dans la septième spéciale. A la fin de la première journée, il n'avait perdu que 5,7 secondes sur Loeb/Godey.
Après l'abandon de Hirschi, Mike Coppens/Christophe Roux se sont glissés dans le rôle de poursuivants. Le Valaisan, qui a été champion de Suisse des rallyes en 2021, s'est montré prudent le premier jour en terminant dixième après la première spéciale, mais à partir de la quatrième spéciale (et jusqu'à la fin), il s'est constamment classé dans le top 5 dans chaque spéciale et s'est ainsi assuré non seulement la deuxième place derrière Loeb avec une demi-minute de retard au classement général, mais Coppens s'est également vu attribuer le nombre maximal de points pour le championnat suisse. Compte tenu de son expérience très limitée sur la nouvelle Skoda Fabia RS, la performance de Coppens est très appréciée. «J'ai parcouru 20 kilomètres avec la RS avant ce rallye», explique Coppens. «Et même si la différence avec l'Evo n'est pas très grande, la voiture se comporte différemment. Je suis en tout cas satisfait de l'issue du rallye. Nous avons conduit très proprement et avons toujours eu une certaine marge. Je ne dirais pas que nous avons roulé intelligemment en vue du championnat, car honnêtement, je n'y pense pas. Mais nous avons roulé intelligemment et nous avons toujours amené la voiture à l'arrivée dans une pièce.»
Derrière Coppens, le prince Albert von Thurn und Taxis (avec sa copilote Jara Hain) a pris la troisième place, devant le pilote néerlandais de Hyundai Charles Munster. Thibault Maret et son copilote français Kévin Bronner (sur Skoda Fabia RS) ont décroché la cinquième place (et donc la deuxième place au classement du championnat). Pour Maret, il s'agit du meilleur résultat dans le cadre du championnat suisse. Le jeune Valaisan avait jusqu'à présent trois troisièmes places à son actif. La troisième place au classement du CS est revenue, comme dans le Jura, à Pascal Perroud (et à son copilote belge Loïc Dumont). Perroud, qui était encore champion VHC en 2023, se sent de plus en plus à l'aise au volant de la Skoda Rally2. «Il y a encore des petites choses que je dois améliorer», dit Perroud, «mais dans l'ensemble, je suis plutôt satisfait. Et comme il n'y a que cinq rallyes cette année et aucun résultat biffé, il est important de marquer des points dans chaque rallye.»
Florian Gonon (également Skoda Fabia RS) n'est pas tout à fait monté sur le podium du CS. Lui aussi a roulé exclusivement dans la catégorie historique ces dernières années. Son retour parmi les «modernes» est dû au copilote Frédéric Hugon. Bien qu'il ait souligné qu'il ne conduisait que pour le plaisir, la performance de Gonon a été impressionnante. Même une petite sortie de route dans une clôture de barbelés lors de la septième épreuve n'y a rien changé. La performance de Yoan Loeffler est également forte. Le héros local de 28 ans s'est classé 5e au classement des CS (P8 au total). Loeffler n'avait encore jamais été aussi bien classé dans le championnat suisse!
Aurélien Devanthéry/Gaël Delasoie ont remporté une nette victoire en RC4. Après 14 épreuves, le duo comptait près de quatre minutes d'avance sur Mathieu Zurkinden/Stéphane Pury sur une Peugeot 208 identique, tandis que Cédric Moulin/Eric Bigler sur Renault Clio Rally4 s'emparaient de la troisième place.
Dans la classe historique, la VHC, Clovis Brosy et son navigateur Gaëtan Aubry, qui avait encore remporté le titre de champion de Suisse en 2024 aux côtés de Michaël Burri, ont remporté leur première victoire commune – la première sur sol suisse pour Brosy. La deuxième et la troisième place sont revenues à la France – à Michel Ducreux/Ramona Formica dans la même voiture (BMW M3) ainsi qu'à Jean-Marc Bussolini/Patricia Bussolini (Porsche 911 Carrera RS 3.0). Le podium suisse a été complété par Eddy et Marion Tapparel (également Porsche 911) et Christophe Rumo/Frédéric Rausis (Ford Escort RS2000).
En VHRS, l'épreuve de régularité, les favoris Dominique et Marylaure Udriot se sont imposés devant Stéphane Viglino et Anne Dupraz. René Winz et Didier Barthe ont terminé à la troisième place. Dans le VMRS, le rallye de régularité des véhicules modernes, Michel Randin et François Allenbach se sont imposés à bord de leur Toyota Yaris GR.
Plus d'informations sur le Rallye du Chablais sur le site https://rallyeduchablais.ch/
Et voici la suite des événements:
4/5 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (FRA)
26/27 septembre, Rally del Ticino
23-25 octobre, Rallye International du Valais
Après une année de pause, la Bernina Gran Turismo est de retour. La dixième édition de cette course de montagne historique aura lieu cette année du 18 au 21 septembre.
Même si les inscriptions générales ne sont pas encore ouvertes, l'organisateur de la Bernina Gran Turismo a annoncé que la dixième édition aurait lieu du 18 au 21 septembre 2025, après une année de pause.
L'événement, organisé pour la première fois en 2014, se déroulera cette année sous «l'ancienne appellation». «Certains d'entre vous ont connu l'événement sous un autre format ces dernières années», explique l'organisateur. «Maintenant, nous revenons à nos racines – sous le nom original de Bernina Gran Turismo (un événement organisé par ISAW) – afin de rendre hommage à l'esprit, à l'authenticité et à l'héritage qui ont toujours rendu cet événement spécial.»
Pour plus d'informations, consultez le site web remanié https://www.bernina-granturismo.com/
Lukas Bosshard, victime d'un grave accident lors du slalom de Bure, est toujours hospitalisé à l'hôpital universitaire de Bâle. Il a fait savoir à l'ASS: «Je vais bien, compte tenu des circonstances!»
Lukas Bosshard, victime d'un grave accident lors du slalom de Bure, est toujours hospitalisé à l'hôpital universitaire de Bâle. Dimanche matin, le pilote zurichois LOC âgé de 25 ans est sorti de la piste au volant de sa Mercedes AMG C63 noire à hauteur de la chicane après la cantine et a percuté un arbre. Lors du choc, Bosshard a subi plusieurs fractures à la jambe droite et a été transporté par hélicoptère à l'hôpital universitaire de Bâle, où il a été opéré le jour même.
Plus de deux semaines après l'accident, Bosshard a déclaré à Auto Sport Suisse: «Je me sens bien, compte tenu des circonstances. Comme prévu, j'ai été opéré une deuxième fois une semaine après l'accident – cette fois-ci à la cheville.» Bosshard restera encore au moins une semaine à l'hôpital. Ensuite, il devra porter un plâtre pendant six à huit semaines.
Bosshard se souvient encore très bien du déroulement de l'accident. Le fait qu'il ait roulé avec des pneus de route et non des slicks lors des essais était une routine pour Bosshard. «J'ai toujours procédé ainsi lors des slaloms. À l'endroit où je suis parti, je roulais à près de 130 km/h. La veille, lorsque j'ai réalisé le meilleur temps du LOC, je roulais à 140 km/h à cet endroit.»
Même si ce n'est pas la priorité du moment, Bosshard a annoncé qu'il souhaitait revenir un jour à la compétition. «Pour l'instant, je voudrais d'abord remercier tous ceux qui m'ont aidé. Un grand merci aux commissaires de piste, l’escadron de sécurité, au directeur de course, aux ambulanciers, à la Rega et aux employés de l'hôpital universitaire de Bâle, ainsi qu'aux nombreux pilotes, accompagnateurs et amis qui m'ont contacté.»
Auto Sport Suisse continue à souhaiter un bon rétablissement!
N.B.: La photo de la voiture accidentée est publiée avec l'autorisation expresse du pilote accidenté.
Après deux mois de pause, le Championnat suisse des rallyes reprendra vendredi et samedi prochains. La grande question qui se pose est la suivante: l'un des as suisses du rallye réussira-t-il à empêcher l'ancien Champion du monde Sébastien Loeb de remporter la victoire finale?
Le tableau des participants à la 21e édition du Rallye du Chablais est impressionnant et ce, pas seulement parce que le nonuple Champion du monde Sébastien Loeb (51 ans) prendra une nouvelle fois le départ (cf. lien). Presque tous les grands noms suisses seront également au rendez-vous. Le duel entre Mike Coppens (avec son copilote Christophe Roux) et Jonathan Hirschi (avec son copilote Michaël Volluz) promet d'être particulièrement passionnant. Alors que le pilote Skoda Coppens vise le titre de champion suisse et sa première victoire de la saison après avoir terminé deuxième lors de la première manche dans le Jura, le «Chablais» marquera le retour sur le sol suisse du pilote Citroën Hirschi. Le Champion suisse des rallyes 2022 et 2023 participe cette année au Championnat français et ne nourrit donc aucune ambition pour un nouveau titre. «Le Rallye du Chablais est pour moi un pur plaisir. Si je parviens à me rapprocher des chronos de Sébastien Loeb, ce sera pour moi un week-end réussi.»
Si les conditions météorologiques sont sèches, Loeb sera difficile à battre au volant de son Alpine A110 Rallye GT+. Mais pour l'instant, on ne sait pas encore si le temps restera clément. Les prévisions météorologiques annoncent en effet 50 % de probabilité d'averses occasionnelles. Cela pourrait bien bouleverser le classement. Loeb n'est d'ailleurs pas le seul ancien pilote du WRC à prendre le départ. Le Belge Freddy Loix (54 ans) participera lui aussi au Rallye du Chablais au volant d'une Skoda Rally2. Et lui non plus a perdu la main malgré son âge avancé…
En vue du Championnat suisse, Coppens est en excellente position pour prendre la tête du classement général. Sacha Althaus, vainqueur du rallye d'ouverture dans le Jura, a dû renoncer au «Chablais» pour des raisons budgétaires. Le pilote originaire de Moutier avait déjà laissé entendre lors du rallye du Jura qu'il ne pourrait pas disputer l'intégralité du championnat en 2025. Il met toutefois tout en œuvre pour pouvoir reprendre le volant au moins lors de la finale de la saison, le Rallye du Valais. Le premier rival de Coppens sera donc Pascal Perroud, qui a terminé troisième du Critérium Jurassien derrière Althaus et Coppens.
Au total, 23 voitures Rally2 (et trois Alpine GT+) prendront le départ. La lutte pour le podium promet donc d'être rude. En effet, outre les trois favoris (Coppens, Hirschi et Perroud), d'autres ecuries Skoda très performantes seront au départ, avec Nicolas Lathion/Yannick Schriber, Thibault Maret/Kévin Bronner, Ismaël Vuistiner/Bénjamin Bétrisey et David Erard/Sarah Junod. On attend avec impatience les performances de Florian Gonon. Le Valaisan, qui a notamment fait sensation ces dernières années dans des compétitions historiques, s'élancera avec le numéro 10 au volant d'une Skoda Rally2. Gonon ne va bien sûr pas aborder le «Chablais» sans préparation. Le Champion suisse des rallyes 2009 a participé il y a deux semaines au Rallye della Valle Intelvi en Italie, où il a terminé douzième face à de nombreux Italiens. «Chez nous, c'est le plaisir qui prime», explique Gonon. «Un de mes amis, Frédéric Hugon, voulait participer à un rallye une fois dans sa vie. Nous nous sommes donc inscrits au Rallye du Chablais – lui comme copilote, moi comme pilote. Pour nous préparer, nous avons participé à ce rallye en Italie.»
Pour la Coupe suisse des rallyes (réservée aux véhicules de petite cylindrée), 19 équipes sont inscrites au Rallye du Chablais, qui comptera en 2025 pour le Trophée européen des rallyes FIA (FIA ERT) et le TER (Tour European Rally). Aurélien Dévanthery et sa Peugeot 208 Rally4 mèneront le plateau. Deux participants, Alain Rey et Josué Galeuchet, se sont inscrits pour le Championnat Junior. Au total, 58 équipes au volant de véhicules modernes prendront le départ.
Dans la catégorie historique, le VHC, 23 équipes seront au départ. Parmi elles, le Champion suisse en titre et vainqueur de la première manche dans le Jura, Eddy Bérard, avec sa copilote Florence Bérard, au volant de sa BMW M3 E30.Pascal Bachmann (avec son copilote Xavier Machet) s'élancera également au volant d'une BMW M3 E30. L'année dernière, le duo avait terminé deuxième du VHC, devancé uniquement par Joël Rappaz, qui roule cette année à nouveau dans la catégorie moderne avec son Alpine A110 Rallye GT+.
Au total, 15 équipes prendront le départ dans les deux catégories de régularité, dont douze dans la catégorie VHRS (voitures historiques) et trois dans la catégorie VMRS (voitures modernes).
La 21e édition du Rallye du Chablais prendra le départ vendredi matin (6 juin) à 8h30 avec la première épreuve tout près du parc d'assistance à Aigle (VD). Sept autres épreuves suivront le même jour, chacune devant être parcourue deux fois. Le samedi, six autres épreuves seront disputées. Vous trouverez un programme détaillé ainsi que les heures de départ en cliquant sur le lien ci-après. Au total, 170,92 kilomètres chronométrés seront parcourus.
Dates du Championnat suisse des rallyes 2025
4-5 avril, Critérium Jurassien
5-7 juin, Rallye du Chablais
4/5 juillet, Rallye de Bourgogne - Côte Chalonnaise (F)
26/27 septembre, Rally del Ticino
23–25 octobre, Rallye International du Valais
Le Championnat suisse de montagne débute dans douze jours. Juste à temps pour le coup d'envoi, Robin Faustini a posé un premier jalon en tant que champion en titre: en remportant la course de côte Ecce Homo.
Robin Faustini s'est assuré dès le début de la saison avec la Nova Proto EMAP Turbo la victoire du jour à la course de côte Ecce Homo à Sternberk, en République tchèque, la cinquième manche du Championnat européen de la montagne. Comme Faustini courait selon le règlement suisse ouvert, entre autres avec plus de puissance moteur, il devait prendre le départ dans le peloton du championnat tchèque et n'était donc pas classé pour le championnat européen. Ce fut également le cas en 2024 aux Rangiers.
A l'origine, Faustini voulait déjà débuter la nouvelle saison lors de la course de côte d'Eschdorf. Des problèmes au niveau du moteur l'ont empêché de s'engager. «Tous ceux qui roulent avec des moteurs turbo savent à quel point ils sont fragiles», explique Faustini. «Après Eschdorf, le mien était au banc d'essai chez EMAP dans le sud de la France. Je n'ai pu le récupérer que le mardi précédant la course.»
Dès les essais du samedi, Faustini a fait parler de lui. Avec 2:49,05 min, il n'avait jamais été aussi rapide. Lors de la première course, il a battu ce temps de près de six secondes: 2:43,17 min. Jusqu'à présent, seuls Christian Merli et Simone Faggioli avaient été aussi rapides à Sternberk. Et même si le chronomètre s'est arrêté à 2:45,11 min pour Faustini lors de la deuxième manche, cela lui a suffi pour prendre la première place du SCRATCH.
Avec 0,75 sec de retard au cumul des deux manches, Merli a terminé deuxième au classement général et vainqueur du Championnat d'Europe au volant de la Nova Proto équipée du moteur V8 Cosworth de Heini Mader. Dans la catégorie 1, Reto Meisel s'est classé deuxième dans la Mercedes SLK340 derrière l'Autrichien Karl Schagerl dans une VW Golf Turbo.
Texte: Peter Wyss
Le week-end dernier, plusieurs pilotes suisses ont à nouveau été engagés sur la scène internationale. Tous n'ont pas eu la chance de leur côté...
Lors de la double course de Formule E à Shanghai, Nico Müller a été le meilleur Suisse. Encore 15e lors de la première course, le pilote Andretti s'est assuré huit points de championnat en se classant 6e lors de la deuxième manche (sous la pluie) et s'est ainsi hissé à la 15e place du classement intermédiaire. Des points, il y en a aussi pour Sébastien Buemi. L’homme d’Aigle est remonté de la 20e place sur la grille à la 9e place lors de la première manche. Lors de la deuxième manche, le pilote de l'équipe Envision Racing repart bredouille. Aucun point n'a été marqué cette fois par le Genevois Edoardo Mortara. Les victoires en Chine ont été remportées par l'Allemand Maximilian Günter et le Néo-Zélandais Nick Cassidy.
Exceptionnellement, il n'y a pas eu de podium au GT World Challenge. Patric Niederhauser a dû se contenter de la 21e place finale (après une pénalité infligée à son coéquipier Sven Müller) après des qualifications complètement ratées (30e place). Raffaele Marciello n'a même pas franchi la ligne d'arrivée. Son coéquipier Jesse Krohn a dû abandonner sa BMW au garage après une collision. Ricardo Feller a subi le même sort. Feller qui a fêté son 25ème anniversaire a été abattu par une Ferrari de l'équipe Kessel Racing. Après une réaction en chaîne, Rolf Ineichen a également tiré sa révérence sur la Porsche Herberth. C'est donc Yannick Mettler, 18e (et 4e dans la catégorie argent), qui a été le meilleur Suisse.
En revanche, l'hymne suisse a retenti plus d'une fois au Salzburgring lors de la FIA F4 CEZ. Les trois victoires ont été remportées par Jenzer Motorsport, deux par le Tchèque Max Karhan et une par l'Argentin Gino Trappa. A mi-parcours, Trappa mène avec 177 points devant Karhan (135). Le meilleur pilote de l'équipe Maffi Racing a été le Danois David Walther, troisième de la troisième course.
Une fois de plus, Dan Allemann a réalisé un week-end impeccable. Le jeune Argovien a fait preuve d'une classe à part lors de la troisième (sur cinq) manche des Champions of the Future Euro Series à Viterbo, en Italie, et a remporté la finale junior avec brio. Au classement général, Allemann occupe la sixième place. Le Trofeo d'Estate (à Lonato) a également vu une victoire suisse: Romeo Epifanio s'est offert une victoire chez les minimes le jour de son onzième anniversaire. Laurent Shahinaj a terminé troisième. Chez les juniors OK-N, il y a également eu un podium suisse avec Iven Ammann à la troisième place. Chez les karts à boîte de vitesse, Ethan Frigomosca s'est classé cinquième.
Depuis aujourd'hui les listes des participants aux courses de côte Hemberg et La Roche peuvent être consultées en ligne sur les portails Internet respectifs. Il se trouve que 163 coureurs et coureuses sont inscrits aux deux manifestations. En raison d'une collision de dates, les deux courses ont lieu le même week-end (14/15 juin). Les deux courses comptent pour le Championnat suisse de la montagne 2025.
Vous trouverez de plus amples informations sur le site Internet de Hemberg et de La Roche. Auto Sport Suisse diffusera une avant-première des deux courses dans la semaine précédant. Les listes des participants sont également jointes ci-dessous.
Le pouvoir féminin sur la plus haute marche du podium: La Fribourgeoise Karen Gaillard, 23 ans, a remporté la troisième course de la saison de la GT3 Cup de la Porsche Sports Cup Suisse sur le Red Bull Ring. La course 2 a été remportée par Ethan Ischer.
Sur le circuit Red Bull Ring, Karen Gaillard a enfin concrétisé le rêve qui lui avait échappé au Portugal en début de saison: sa première victoire en GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse. La pilote du programme de parrainage Iron Dames s'est élancée en troisième position pour les 21 tours de la course et n'a pas tardé à gagner une place. Au seizième tour, elle a dépassé Matteo Franco Segre, qui faisait jusqu'alors la course en tête. Derrière Gaillard et Segre, c'est Ethan Ischer qui est arrivé en troisième position. Le jeune pilote de 18 ans était troisième sur la grille de départ, mais avait perdu cette place, car il avait dû faire monter de nouveaux pneus après les qualifications. Il a toutefois profité de la disqualification de Dylan Yip, parti en pole position, pour s'adjuger la troisième place. Les vérifications techniques après la course ont en effet révélé que la voiture du pilote de Hong Kong n'atteignait pas le poids minimal requis. Au pied du podium, on retrouve Matteo Beretta, Ermanno Quintieri et Gregor Burkard. Notre taulier de la GT3 Cup, originaire du canton de Zoug, quatorzième sur la grille de départ, a bataillé dur pour remonter à la sixième place.
Lors de la deuxième course, le sort s'est acharné sur Yip, malgré les 510 ch de sa Porsche 911 GT3 Cup génération 992. Le pilote de 21 ans a perdu la pole position en raison d'une pénalité qui lui a valu d'être rétrogradé de trois places. Il a ensuite été contraint à l'abandon après seulement quelques mètres suite à une collision dans le troisième virage. Gaillard, partie en pole position, a vu Segre, puis Ischer lui passer devant. Au huitième tour, le jeune prodige a pris la tête, filant à toute allure vers sa première victoire en GT3 Cup. Gaillard décroche la deuxième place, car Segre a écopé de 5 secondes de pénalité pour avoir dépassé les délimitations du parcours. Le Turinois termine en quatrième position, derrière Quintieri et devant Beretta et Sébastien Pidoux. Danièle von Ballmoos a, quant à elle, livré une performance impressionnante: alors qu'elle était en queue de peloton au début du seizième tour, elle est parvenue à se hisser en dixième position.
«J'avais déjà couru sur le Red Bull Ring en Formule 4, je souhaitais donc obtenir un résultat présentable», explique Ethan Ischer. «Un problème sur les plaquettes de frein pendant les qualifications nous a contraints à changer les deux pneus avant juste avant la première course, et je me suis retrouvé septième sur la grille de départ. Le combat a été rude. Vu les circonstances, je suis très satisfait de cette troisième place. À la deuxième manche, j'ai réussi à dépasser Karen Gaillard et Matteo Segre et à remporter ma toute première victoire. C'était vraiment incroyable et ça m'a rapporté beaucoup de points.»
Dans le groupe GT4, Elia Pappacena s'est offert un nouveau doublé sur le circuit autrichien de Spielberg, renouvelant son exploit de Portimao. Avec Ethan Ischer et Jérémy Siffert (21 ans), il fait partie des trois jeunes pilotes parrainés par Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG. Au volant de sa 911 GT3 R de génération 992, Pierre Ehret s'est adjugé pour la deuxième fois la première place du groupe Open GT. Stephan Heim, quant à lui, conserve sa deuxième place. Dans la classe 21, qui accueille les 911 GT3 Cup avec ABS de compétition et contrôle de traction, Max Mutschlechner a dominé les deux manches. Ce sont respectivement Lena Knötzl, puis Sebastian Schmitt qui sont montés sur la deuxième marche du podium. Dans le nouveau groupe Classic, Ivan Reggiani a surclassé la concurrence pour chez les 911 GT3 Cup génération 964, tandis que Schorsch Wörle et Nicolas «Niki» Leutwiler se sont imposés au volant de leurs voitures de course historiques du championnat monomarque de la génération 993.
Il a 51 ans, mais il est loin d'être un vieux routier: Au Rallye du Chablais, Sébastien Loeb fait son retour en Suisse – sur une Alpine A110 RGT+.
Il a été neuf fois champion du monde – en série. En 184 manches du championnat du monde, il a remporté 80 victoires, 120 podiums et un nombre incroyable de 935 meilleurs temps en épreuves spéciales. Sébastien Loeb est à ce jour le pilote de rallye le plus titré de tous les temps. Les 6 et 7 juin, il montrera également ses talents en Suisse. L'Alsacien participera pour la sixième fois au Rallye du Chablais – pour la quatrième fois dans le tableau principal, et cela avec le n°1.
Sa première participation remonte à 2009. A l'époque, Loeb avait roulé sur une Citroën C2 S1600 en tant que «pilote de tête». Tout comme en 2018 lors de sa dernière participation. Il avait alors pris le départ au volant d'une Peugeot 306 Maxi – également avec la #0. Loeb a participé trois fois au rallye en tant que concurrent officiel (2012, 2013 et 2017). Dans les trois cas, il s'est imposé à la fin.
Pour cette 21e édition, Loeb, le parrain du Rallye du Chablais, sera au départ avec une Alpine A110 RGT+. C'est avec cette voiture que Loeb a remporté l'année dernière le Rallye Mont-Blanc Morzine, qui comptait alors encore pour le Championnat suisse des rallyes.
Vous trouverez plus d'informations sur le Rallye du Chablais en cliquant sur ce lien. Auto Sport Suisse vous propose un aperçu du «Chablais» dans la semaine précédant le Rallye.
Que ce soit Patric Niederhauser au Nürburgring, Emil Frey Racing en Lausitz ou Dan Allemann à Zuera en Espagne, ils ont tous écrit l'histoire du sport automobile suisse ce week-end.
Patric Niederhauser surfe actuellement sur une vague de succès. Et pas seulement dans le GT World Challenge. Ce week-end, le Bernois a remporté les deux courses préparatoires aux 24 Heures du Nürburgring (21 et 22 juin). «Que pourrait-on souhaiter de plus qu'une double victoire en un week-end?», a demandé Niederhauser après la deuxième course. «Ce furent deux courses très difficiles, mais nous avons réussi à faire un sans faute. Le fait que nous ayons pu répéter la performance d'hier est bien sûr fantastique.» D'autres victoires de classe suisses ont été enregistrées dans les courses comptant pour le championnat NLS: le champion en titre Ranko Mijatovic, qui a été le premier Suisse à remporter le NLS en 2024, a triomphé dans les deux courses dans la catégorie SP8T. Dario et Armando Stanco ont également remporté les deux courses dans la classe SP3T.
Le deuxième week-end de course DTM de la saison au Lausitzring a commencé pour Emil Frey Racing par une première course turbulente le samedi: après un départ chaotique et un incident malheureux, l'équipe a tout de même récolté 15 points avec les trois Ferrari 296 GT3. Le dimanche, la réponse a été impressionnante: Jack Aitken a décroché la pole position, a défendu avec brio la tête de la course, l'a brièvement perdue au profit de René Rast dans la BMW, mais s'est battu pour revenir dans un finish dramatique et a remporté sa première victoire en DTM 2025. Ricardo Feller a manqué de peu le top 10, mais a tout de même marqué quatre points en se classant douzième. Le pilote Ford-Mustang Fabio Scherer a également été éliminé lors de la deuxième course du week-end. Il a d'abord profité d'une phase de départ chaotique pour passer de la 22e à la 9e place.
Lors de l'ouverture de la saison de l'ADAC GT Masters (également au Lausitzring), le pilote Porsche Alexander Fach jr. s'est classé 4e et 10e, tandis qu'Alain Valente (Audi) a terminé 12e lors de la première manche et 7e lors de la deuxième.
L'équipe Jenzer Motorsport a également marqué des points lors de la deuxième course du championnat italien de Formule 4. Et ce, dans les quatre courses. Enea Frey, le seul Suisse au service de Jenzer, a obtenu son meilleur résultat en huitième position lors de la première course. Lors de la deuxième manche, il a dû abandonner après une collision. Grâce à Artem Severiukhin, Jenzer est monté deux fois sur le podium des rookies. Le meilleur résultat du Maffi Racing a été une fois de plus assuré par Kirill Kutskov, sixième.
Jérémy Siffert s'est également classé sixième lors de ses débuts dans l'ADAC Prototypen-Cup sur le circuit d'Hockenheim. Le Ferrari Challenge Europe s'y est également déroulé. En 2025, deux pilotes suisses s'y affronteront dans un duel serré. Le Zougois Felix Hirsiger, 27 ans, a pris la première place du classement général grâce au maximum de points. Il est suivi de près par Jasin Ferati, qui a terminé deux fois deuxième.
Les pilotes de karting suisses ont également obtenu des résultats internationaux de premier plan. Lors des IAME Euro Series à Zuera, en Espagne, Dan Allemann s'est assuré la victoire chez les juniors. Aurelio Longhitano (également du Spirit Racing) s'est classé huitième lors de la finale des Minis. Albert Tamm a également remporté une autre victoire. Le jeune Tessinois a remporté la deuxième manche du championnat italien de karting à Viterbo dans la cat. OK-N Junior.
On ne sait pas encore (tout à fait) qui roulera où lors du coup d'envoi du Championnat suisse de montagne. Mais une chose est (malheureusement) sûre: la saison 2025 se déroulera sans Eric Berguerand et sa Lola noire.
Le Championnat suisse de la montagne 2025 débutera les 14 et 15 juin à Hemberg et à La Roche, mais l'identité du pilote est encore tenue secrète. Les deux organisateurs se sont mis d'accord pour prolonger la date limite d'inscription à leurs manifestations au 22 mai 2025, 24h00. Une chose est déjà sûre: Eric Berguerand ne sera pas au départ, ni à Hemberg ni à La Roche. Le septuple champion suisse de la montagne devra malheureusement décevoir ses nombreux fans cette année encore. «Depuis ma panne de moteur au Gurnigel en 2023, il ne s'est pas passé grand-chose. Le moteur est toujours chez le préparateur. Même si je le récupérais maintenant après l'avoir réparé, il serait trop tard. Cela aurait dû être fait il y a un mois.»
Berguerand souligne à Auto Sport Suisse qu'il n'est pas opposé à l'idée de conduire à nouveau un jour. Mais pour cela, il faut une préparation raisonnable. «Je ne fais plus d'actions à la hussarde. J'ai passé cet âge.»
On ne sait pas encore si le Valaisan de 46 ans sera présent en tant que spectateur lors d'une course. L'envie de le faire est limitée. «De toute façon, je devrais toujours répondre aux mêmes questions... », estime Berguerand. «Je préfère aller faire du karting avec mes enfants.»
Mais il suivra tout de même les Championnats suisses de montagne avec plus d'un œil. Notamment les performances de Joël Volluz. Comme Faustini, Amweg, Steiner et Darbellay, le collègue cantonal valaisan mise cette année sur une Nova Proto. Il sera toutefois le seul pilote de haut niveau à concourir avec un moteur V8 atmosphérique conventionnel. «Je suis curieux de voir comment Joël se comporte face aux turbos», dit Berguerand. Cela ressemble fort au fait que les résultats de Volluz en 2025 pourraient influencer la décision de Berguerand de revenir en 2026. «Nos moteurs sont certes fiables et bons en règle générale, mais contre les Turbos, cela devient de plus en plus difficile d'année en année.»
Une fois de plus, un week-end de sport automobile s'est déroulé de manière tout à fait convenable du point de vue suisse. On retiendra notamment la victoire de Patric Niederhauser au GT World Challenge de Zandvoort.
La première de la Formule E à Tokyo, qui s'est déroulée sous la pluie, a permis aux Suisses d'ajouter quelques points à leur compte. D'autres podiums ou même des victoires (comme Sébastien Buemi l'a fait récemment à Monaco) n'ont pas eu lieu. Buemi s'est contenté des 4e et 9e places. Edoardo Mortara s'est quant à lui classé 6e et 12e. Toujours est-il que les deux pilotes se sont entre-temps établis dans le top 10 du Championnat du monde de Formule E: Mortara en septième position, Buemi en neuvième. Mais dans la course au titre, le train est parti, et pas seulement pour les deux. Le Britannique Oliver Rowland est en tête avec 77 points d'avance, une avance exceptionnelle pour la Formule E, alors qu'il reste encore sept courses. Nico Müller est malheureusement reparti bredouille au Japon avec les 12e et 11e places.
Le sentiment est un peu différent en GT World Challenge. Ce week-end, Patric Niederhauser (avec son coéquipier Sven Müller) a remporté sa première victoire de la saison lors de la compétition de sprint à Zandvoort en partant de la troisième place sur la grille de départ. En terminant 5e de la deuxième course, le Bernois a gagné du terrain au championnat et occupe désormais la deuxième place du classement général. L'équipe d'Emil Frey Racing a également pu jubiler. Lors de la deuxième course du dimanche, Thierry Vermeulen et Chris Lulham ont remporté la Gold Cup.
Alex Fontana est passé tout près du podium lors de la course du GT Open à Spa-Francorchamps. Il a manqué 5,5 secondes au Tessinois (malgré le meilleur tour en course) pour atteindre la troisième place du classement ProAM.
Trois victoires suisses ont été enregistrées en Formule 4 CEZ grâce à Jenzer Motorsport et Maffi Racing. Lors de la deuxième course de la saison sur le Red Bull Ring, l'Argentin Gino Trappa a remporté la première et la troisième manche sous les couleurs de l'équipe de Lyss. Le Danois David Walther a remporté la deuxième course pour Maffi. Trappa et Walther sont également en tête du championnat après un tiers de la saison. Le pilote mexicain de Jenzer, Javier Herrera, a vécu une seconde de frayeur. Un concurrent l'ayant touché, il a fait un tonneau dans la ligne droite, mais n'a heureusement pas été blessé.
Les deux Suisses qui ont participé à la quatrième manche du Championnat d'Europe de la montagne en Espagne, à environ 1500 km de là, n'ont rien gagné. L'Uranais Ronnie Bratschi, qui prend le départ avec une licence tchèque, a dû plier bagage dès la première course d'entraînement. A la fin de sa première course de la saison, la suspension arrière de la Mitsubishi Lancer Evo 7 RS a subi une rupture imprévisible due à la fatigue, qui n'a pas pu être réparée sur place. Reto Meisel n'a pas encore dévoilé ses cartes avec le deuxième meilleur temps d'entraînement de toutes les voitures de tourisme, mais il était en route pour un nouveau record de la catégorie lors de la première course avec des pneus frais sur un circuit difficile et sinueux, avant que l'arbre d'embrayage de sa Mercedes SLK340 Judd ne rende l'âme peu avant l'arrivée. Faute de pièce de rechange, Meisel a lui aussi dû abandonner, déçu. Après deux victoires consécutives en Autriche et au Portugal, ce zéro le fait reculer au classement.
Des succès suisses sont également à signaler dans le karting international. Lors de la première course des WSK Euro Series à Viterbo, Albert Tamm a terminé deuxième en finale dans la catégorie OK-NJ. Dans la catégorie OK-J, Dan Allemann a porté haut les couleurs de la Suisse en se classant douzième. En OK-N, c'est Georgiy Zasov qui a manqué de peu le podium en se classant cinquième.
Avec une seconde d'avance, Lionel Ryter a remporté sa troisième victoire journalière après celles de Bière et d'Ambri lors du slalom à Bure. Alessandro Grispino continue de mener la course au titre avec sa Renault Clio R3.
Il y a un an, Philip Egli alignait les victoires dans le Championnat suisse des slaloms au volant de sa Dallara F393. Cette année, son jeune rival Lionel Ryter (25 ans) lui a ravi la vedette. Après Bière et Ambri, l'intrépide Valaisan s'est également imposé sur le circuit rapide de Bure, près de la frontière française, à Porrentruy. Le vétéran Egli a réalisé le meilleur temps lors de la première manche avec 2:28,6 min, ce qui a été certes trois secondes de plus que l'année dernière, mais comme Ryter a manqué une porte, il n'a pas été chronométré. Dans la deuxième manche, Egli est parvenu, comme souvent, à s'améliorer et a encore gagné six dixièmes de seconde. Mais Ryter a contre-attaqué dans la dernière manche et a battu le meilleur temps d'Egli d'un peu plus d'une seconde, avec un chrono de 2:27,027 min. Le pilote de Formule Renault s'est ainsi assuré sa troisième victoire de la saison lors du sixième slalom. Avant la finale à Chamblon le 22 juin, Egli et Ryter sont donc à égalité 3:3 dans leur duel direct. «Pour la première manche, j'avais de nouveau chaussé les pneus Pirelli un peu plus larges que j'avais déjà utilisés à Ambri», explique Ryter. «Mais le réglage pour cette piste très bosselée ne convenait pas vraiment. J'ai donc remis les pneus Avon plus étroits pour la deuxième manche et ça a marché. J'ai littéralement volé.»
Derrière Egli et Ryter, le pilote local Ruben Paiva, originaire de Porrentruy, a décroché de manière impressionnante son premier podium dans une manche du Championnat suisse des slaloms. Après la première manche, le pilote de 24 ans a été encore en quatrième position avec sa Formule Renault, mais il a amélioré son temps de 2,6 secondes lors de la deuxième manche, dépassant ainsi Yves Hängärtner et sa GP3-Dallara au classement général du jour. La 5e place a été remportée par le pizzaiolo le plus rapide de Suisse, Antonino Scolaro, au volant de sa Nova Proto NP03. Juste derrière, Jimmy Froidevaux a terminé 6e sur une Norma M20 F.
Juste devant Anthony Gurba, huitième sur une autre Formule Renault, Stephan Burri, le pilote de voiture de tourisme le plus rapide, s'est hissé à la septième place. Après la première manche, rien ne laissait présager un tel résultat pour le Bernois exilé en Thurgovie. «Je roulais vraiment bien, mais ensuite j'ai raté une porte. Je me suis retrouvé dans la boue et ai arraché mon spoiler avant», raconte le pilote Scirocco Burri. «De retour dans le paddock, j'ai d'abord voulu renoncer à prendre le départ de la deuxième manche, mais quelques collègues d'Interswiss m'ont aidé à remettre la voiture en état. Au départ, je me suis laissé gagner par l'ambition et j'ai finalement réussi à réaliser un temps de 2:45 grâce à une excellente deuxième manche.» Pour Burri, ce n'est pas la première fois qu'il a été classé meilleur pilote de voiture de tourisme en SCRATCH. En 2016, alors qu'il pilotait encore une VW Polo, il avait déjà été sacré meilleur pilote de voiture de tourisme lors du slalom de Saanen (en terminant troisième au classement général).
Le deuxième pilote de voiture de tourisme le plus rapide à Bure a été le local Arnaud Donzé, à une seconde derrière Burri, au volant de sa VW Golf (comme Burri, de l'Interswiss jusqu'à 2 litres). Le troisième temps le plus rapide a été réalisé par «Speedmaster» en 2:48,5 min sur l'ancienne BMW M3 de Beiner. Les autres places du top 12 sont les suivantes: 11. Jürg Ochsner (Opel Kadett), 12. Christophe Marechal (BMW 325i E30). Le vainqueur d'Ambri, Sandro Morros, a terminé 14e au classement général avec sa Porsche 991 GT3 Cup. À propos de Porsche: Christoph Zwahlen a dû déclarer forfait pour les courses. Lors du slalom à Bière, le Thurgovien était encore le pilote de voiture de tourisme le plus rapide, mais à Bure, il a quitté la piste au niveau de la première chicane pendant les essais. Après une première analyse, la Porsche de Zwahlen est restée intacte dans ses parties essentielles, mais les dommages sur les pièces en fibre de carbone ont tout de même été considérables.
En ce qui concerne le championnat, c'est le jeune Alessandro Grispino qui a toutes les cartes en main avant la dernière course à Chamblon. Le pilote schwytzois de Renault-Clio n'a rien laissé passer à Bure et s'est assuré une nouvelle «vingtaine» dans le groupe A/ISA/R2/R3. Comme son poursuivant Christian Bartlome (VW Polo) s'est incliné face à Valentin Dähler dans la catégorie E1 jusqu'à 1400 cm3 après une faute de porte dans la première course, l'avance de Grispino est passée à dix points. La vache n'est pas encore sortie de la glace. Grispino doit encore tout donner à Chamblon. «En outre, je dois espérer avoir suffisamment de concurrents dans mon groupe.» Mais si les deux s'accordent, le titre ne pourra plus lui échapper le 22 juin.
Parmi les autres vainqueurs de classe à Bure, on trouve: Rico Thomann (Suzuki Swiss Racing Cup), Max Langenegger (Citroën C2, PSA Trophy Gr. A), Dan Goudron (Citroën Saxo, PSA Trophy Gr. N), Thomas Zürcher (Renault Classic Cup III), Denis Wolf (Renault Classic Cup IV), Samuel Weibel (Subaru BRZ, SuperSérie jusqu'à 2000 cm3), Ivan Kilchenmann (Ford Fiesta ST, SuperSérie plus de 2000 cm3), Pierre Mürner (Porsche 992 GT3, SuperSerie Compétition jusqu'à 4000 cm3), Franz Salzmann (McLaren 765 LT, SuperSerie Compétition plus de 4000 cm3), Alessandro Grispino (Renault Clio R3, Groupe A/ISA/R2 jusqu'à 2000 cm3), Jean-Marc Salomon (Ford Fiesta, groupe A/ISA/R2 plus de 2000 cm3), Valentin Nicolet (Citroën Saxo, Historic jusqu'à 1600 cm3), Arnaud Biaggi (Opel Kadett C GT/E, Historic jusqu'à 2000 cm3), Clovis Brosy (BMW M3, Historic plus de 2000 cm3), Jérôme Nicolet (Peugeot 308/TCR), Mario Schöpfer (VW Polo, IS jusqu'à 1400 cm3), Franziska Maissen (Citroën Saxo VTS, IS jusqu'à 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco, IS jusqu'à 2000 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett C 8V, IS jusqu'à 2500 cm3), Nicolas Cattin (Porsche 991. 1 Cup, IS plus de 2500 cm3), Valentin Dähler (Mini Cooper, E1 à 1400 cm3), Mathias Guélat (Citroën Saxo, E1 à 1600 cm3), Nicola Fankhauser (Honda Civic, E1 à 2000 cm3), Hugo Mascaro (BMW E30, E1 à 2500 cm3), Christophe Marechal (BMW 325i E30, E1 à 3000 cm3), Pierre Lovey (Mazda 323 GTX (E1 à 3500 cm3), «Speedmaster» (BMW M3 GT3, E1 plus de 3500 cm3), Jean-Louis Vallat (PRM Fb Haya, E2-SC à 1400 cm3), Antonino Scolaro (Nova Proto NP03, E2-SC plus de 1400 cm3), Samuel Métroz (Arcobaleno, E2-SS jusqu'à 1400 cm3), Yves Hänggärtner (Dallara GP3, E2-SC plus de 2000 cm3).
La journée de course à Bure a été ponctuée de nombreuses interruptions, ce qui a considérablement perturbé le programme. Dès le matin, le pilote LOC Lukas Bosshard a provoqué une pause d'environ une heure pour permettre l'évacuation des lieux. Le Zurichois, qui était encore clairement le pilote le plus rapide du groupe LOC samedi, a quitté la route avec sa Mercedes AMG C63 noire à hauteur de la chicane après la cantine et a percuté un arbre. Bosshard a subi plusieurs fractures à la jambe droite lors de l'impact et a été transporté par hélicoptère à l'hôpital universitaire de Bâle, où il a été opéré le jour même. «Je vais devoir rester à l'hôpital pendant au moins deux semaines», a déclaré Bosshard. «Le diagnostic est le suivant: fracture du fémur, plaie ouverte au tibia et cheville fracturée.» Auto Sport Suisse souhaite au pilote accidenté un bon et prompt rétablissement!
Et voici la suite des évènements:
21/22 juin, Chamblon*
*comptent pour le championnat junior 2025
Les deux organisateurs de la course de côte Hemberg et de la course de côte La Roche-La Berra ont décidé de prolonger la date limite d'inscription à leurs manifestations au 22 mai 2025, 24h00.
Cela permet d'une part à Hemberg de compléter le nombre de participants et d'autre part aux derniers pilotes de la course fribourgeoise de compléter leurs inscriptions avec les paiements.
Actuellement, les deux manifestations comptent plus de 150 participants, ce qui signifie que plus de 300 pilotes s'attaqueront à la saison des courses de côte les 14 et 15 juin 2025.
Sportec veut gagner cette année avec le jeune Ethan Ischer (18 ans) le titre de la Porsche Sports Cup Suisse. Une série YouTube suit l'équipe de Höri (ZH) pendant la saison 2025.
Avec le lancement de la nouvelle série YouTube «Full Send – Pushing Limits», Sportec AG donne un aperçu exclusif derrières les coulisses de ses activités de course. La série documentaire en quatre parties accompagne l'équipe de Höri (ZH) tout au long de la saison 2025 de la Porsche Sports Cup Suisse – et met en avant l'un des jeunes talents les plus passionnants du sport automobile suisse: Ethan Ischer. Ce Romand de 18 ans fait partie des talents en devenir. Après une carrière impressionnante en Formule 1, il prendra le départ en 2025 avec la Porsche 992 GT3 Cup pour Sportec Racing. Dès le week-end d'ouverture à Portimão, Ischer s'est fait remarquer en montant deux fois sur le podium. L'objectif de la saison est clairement formulé par Marcel Fässler, Head of Sportec Racing, et Ethan Ischer: la victoire au classement général de la Porsche Sports Cup Suisse.
Le premier épisode de la série «Full Send – Pushing Limits» est disponible dès maintenant sur le canal YouTube officiel de Sportec AG. De nouveaux épisodes apparaîtront régulièrement au cours de la saison 2025. La première partie est disponible sous ce lien. Cela vaut la peine d'y jeter un coup d'œil. La première partie est déjà plus authentique que tout ce que Netflix montre sur la Formule 1…
Après des mois de préparation, The Drift Force attend avec impatience le coup d'envoi tardif du Championnat européen de drift le week-end prochain à Jarama, en Espagne.
Ces dernières semaines, l'activité a été intense dans les locaux modernes de The Drift Force à Emmetten. D'une part, le personnel s'est occupé des souhaits de la clientèle, toujours plus nombreuse depuis l'ouverture il y a un an, et d'autre part, l'attention s'est portée sur la préparation sérieuse de la prochaine saison de course. Comme l'année précédente, l'équipe de course fondée par Yves Meyer et Joshua Reynolds en 2020 se concentrera sur l'European Drift Masters, mais n'utilisera plus qu'une seule des Toyota GR Supra développées dans ses propres ateliers. Reynolds ne participera plus que juste pour le plaisir à des événements nationaux.
Après une saison 2024 difficile au niveau européen et une conclusion apaisante avec le titre exceptionnel remporté dans le Championnat italien de drift, l'équipe de Nidwald s'est attelée cet hiver à améliorer la Toyota dans les détails. Celles-ci concernaient surtout l'essieu arrière du complexe bolide de drift ainsi que l'orientation vers un nouveau partenaire pneumatique. «Nous avons effectué des tests jusqu'à fin février et ce n'est qu'ensuite que nous avons commencé à réviser la voiture et à mettre en œuvre de nouvelles idées. Sur l'essieu arrière, nous avons complètement revu la cinématique, et le fait de pouvoir désormais choisir librement une marque de pneus nous ouvre de nouvelles possibilités en matière de réglage. Nous avons maintenant plus de marge de manœuvre avec le set-up, ce qui rend les choses un peu plus faciles pour le pilote. Grâce à la qualité et à la robustesse du moteur de course de plus de 1000 ch, basé sur le moteur standard B58 qui a fait ses preuves, nous n'avons dû remplacer que les pièces d'usure», explique l'ambassadeur officiel de la marque Toyota Suisse à propos du principal travail de préparation de la prochaine saison européenne.
Celle-ci a débuté le premier week-end de mai devant un public record au Tuning World Bodensee à Friedrichshafen, dans le cadre duquel la première manche de l'AvD Drift Championship 2025 s'est déroulée sur un petit circuit. L'équipe suisse a décidé d'y participer après que le coup d'envoi du championnat européen prévu à Rome ait été annulé à la dernière minute en raison du décès du pape François. Lors de l'événement organisé près de la frontière suisse, Meyer est parvenu à se hisser jusqu'en finale, où il a été battu de justesse par son puissant adversaire allemand à cause d'une petite erreur de parcours. Mais cela n'entame en rien sa confiance et sa motivation avant le départ européen, désormais reporté aux 17 et 18 mai en Espagne. «La voiture fonctionne, personne dans l'équipe n'est rouillé – nous nous sentons prêts», se réjouit Meyer.
Après l'événement organisé pour la première fois sur le site de l'ancien circuit GP de Jarama, au nord de la capitale madrilène, d'autres courses sont prévues en Finlande, en Irlande, en Allemagne, en Lettonie et en Pologne. En outre, The Drift Force a l'intention de participer à la «Reisbrennen» en Allemagne en août et à la finale du Championnat italien en novembre, afin de rendre hommage aux Italiens en tant que champions en titre puis sortants. Il va presque sans dire que les attentes d'Yves Meyer ont augmenté au cours de sa troisième année de participation au niveau européen. «Je veux bien sûr me qualifier pour chaque course et viser ensuite des places dans le top 16 et le top 8. Si je peux faire mieux, ce sera encore mieux. Notre voiture s'est améliorée, j'ai aussi progressé en tant que pilote, ce qui me redonne l'esprit de compétition pour atteindre ces objectifs.»
5,3 kilomètres de long, 110 portes, telles sont les données clés du Slalom de Bure, qui est à l'ordre du jour ce week-end et qui offre un nouveau duel Egli contre Ryter.
Les protagonistes du Championnat suisse des slaloms ne se reposent pas. Ce week-end, la sixième manche 2025 est au programme à Bure, dans le Jura, près de la frontière française. Selon toute vraisemblance, il n'y aura pas encore de décision préalable pour le titre. Mais le leader Alessandro Grispino peut faire un grand pas vers le titre en remportant une nouvelle victoire de classe dans le groupe A/ISA/R2/R3.
La question du nouveau champion de slalom ne sera pas la seule à être intéressante, car à Bure, il s'agira également d'une nouvelle édition pour la victoire du jour entre Philip Egli (57 victoires du jour) et Lionel Ryter (2). Après cinq courses sur sept, le score est de 3 à 2 pour Egli. Mais les dernières courses ont montré que Ryter est particulièrement compétitif sur les parcours rapides. Et le parcours de Bure, long de 5,3 km, est un couloir rapide. C'est surtout dans le passage à travers la forêt que les choses se gâtent. Egli détient le meilleur temps de l'année dernière en 2:25,734 min.
Chez les voitures de tourisme, on peut également être curieux. Lors des cinq courses précédentes, il y a eu quatre vainqueurs différents: Frauenfeld (Mathias Bischofberger), Bière 1 (Martin Oliver Bürki), Bière 2 (Christoph Zwahlen), Ambri 1 et 2 (Sandro Morros). L'année dernière, Christian Bralla avait été le plus rapide avec sa Fiat X1/9. Le Tessinois sera toutefois absent cette fois-ci.
Le 54e slalom de Bure, avec ses 110 portes, débutera le samedi à partir de 7h15 (avec LOC et Suzuki), et le dimanche, l'action commencera à 7h30. La remise des prix est prévue à 19h30 (à la cantine). Plus d'informations sous ce lien. L'horaire, la liste des participants et le plan du parcours sont joints à cette news.
Le week-end dernier, Ambri n'a pas seulement accueilli les manches 4 et 5 du Championnat suisse des slaloms, les courses au Tessin comptaient également pour le Championnat junior.
Il est la surprise du Championnat suisse des slaloms 2025: Alessandro Grispino. Mais le jeune homme de 24 ans originaire de Steinen dans le canton de Schwyz n'est pas seulement en tête du Championnat des slaloms, il est également en tête chez les juniors après trois des huit courses. Il n'est toutefois pas le seul leader. Le pilote de Formule Renault Lionel Ryter totalise lui aussi un maximum de 75 points. Avec seulement cinq points de retard, Mario Schöpfer, encore septième l'année dernière chez les juniors, occupe la troisième place. Anthony Gurba (Formule Renault) et Yannik Stampfli (Renault Clio) ont jusqu'à présent obtenu trois «vingt». Le duo est 4e avec 60 points.
Steven Chiquita a rattrapé un peu de son retard. Le Vaudois, disqualifié à Frauenfeld en raison d'un niveau sonore trop élevé, a obtenu le maximum de points à Ambri avec sa BMW E30. Samedi, sur le circuit de 2,73 km, «Mini-Chik» a même été pour la première fois vainqueur de groupe dans la catégorie E1 jusqu'à 3000 cm3. Dans le Championnat junior, Chiquita occupe la 7e place – derrière le pilote VW Polo Bryan Favre. Le top 10 se poursuit avec Hugo Mascaro, qui a manqué la course 2 à Ambri parce qu'il a endommagé le carter d'huile de sa BMW E30 samedi après une petite sortie. Neuvième, Grégoire Huguenin (Renault Clio), dixième Nolan Vuilleumier, qui a marqué tous les points lors de l'ouverture à Frauenfeld, mais qui a malheureusement dû renoncer à la double épreuve d'Ambri pour des raisons privées.
Le classement intermédiaire détaillé chez les juniors est disponible sous ce lien. Le Championnat junior se poursuit avec le Slalom de Chamblon. Ensuite, on changera de discipline et les quatre courses de côte de Reitnau, Anzère, Gurnigel et Les Paccots seront au programme.
Ce week-end, des as suisses des voitures de sport étaient en action à Spa (en WEC) et à Laguna Seca (en IMSA). Bilan: une victoire et une place sur le podium.
Sébastien Buemi a dû attendre 80 courses en Formule E avant de pouvoir enfin retrouver le chemin de la victoire le premier week-end de mai. Dans le Championnat du monde d'endurance, la dernière victoire est plus récente. A Bahreïn, lors de la finale de la saison 2024, Buemi était monté sur la plus haute marche du podium après une course héroïque. Cette année, le pilote officiel Toyota de 36 ans n'a toujours pas remporté de victoire ni de podium. Lors de la troisième course à Spa-Francorchamps, la dernière avant les 24 Heures du Mans, Buemi n'a pas non plus réussi à se hisser tout à fait dans le top 3 en terminant quatrième. «Je suis néanmoins satisfait de ce résultat», a-t-il déclaré. «Nous avons été fiables, nous avons eu une stratégie intelligente et nous n'avons pas fait d'erreurs malgré le trafic. Je pense donc que c'était une bonne performance, même si nous aurions en fait aimé finir plus haut.»
Pour les autres Suisses, les choses ne se sont pas forcément déroulées comme prévu dans les hypercars. Raffaele Marciello, pilote officiel BMW, a terminé dixième avec son coéquipier Kevin Magnussen. Nico Müller, qui a pu faire ses débuts dans le WEC à Spa pour Porsche, a déclaré après sa 12e place: «Pour moi, c'était un moment fort d'être ici à Spa avec Porsche Penske Motorsport. Nous avions imaginé la course différemment, il ne faut pas se voiler la face. Nous n'avons pas été assez rapides et, d'un point de vue stratégique, nous n'avons pas toujours été très heureux.» L'équipe cliente de Porsche, Proton Competition, avec Neel Jani, a dû arrêter sa 963 au 22e tour en raison d'un problème de transmission de puissance. La victoire chez les hypercars est revenue à Ferrari pour la troisième fois de la saison. En LMGT3, Thomas Flohr a dépassé Grégoire Saucy (15e) au classement général grâce à une troisième place de classe. Rahel Frey s'est classée 10e avec ses Iron Dames.
Philip Ellis a fêté un nouveau triomphe de classe en IMSA. Le Zougois a remporté pour la deuxième fois consécutive la course de Laguna Seca avec son coéquipier Russell Ward. Pour Ellis, il s'agit déjà de la deuxième victoire de la saison. Après quatre des dix courses, le pilote Winward-Mercedes est en tête du championnat avec une avance de 124 points. Le pilote Cadillac Louis Delétraz attend toujours son premier résultat de premier plan dans la catégorie des prototypes. A Laguna, il a terminé septième avec son coéquipier Jordan Taylor.
Le week-end a également été marqué par une course sur la Nordschleife. Lors du 56e ADAC Rundstrecken Trophy, les deux pilotes contractuels Porsche Patric Niederhauser et Ricardo Feller ont terminé à la sixième place du classement général. Des victoires de classe ont été remportées par Dario Stanco et Christoph Lenz dans la classe AT3, David Barst dans la classe SP7, Ranko Mijatovic dans la classe SP8T et Mirco Böhmisch dans la classe V5.
Karen Gaillard a également décroché un premier podium de rookie lors de la deuxième course de la Porsche Carrera Cup française à Dijon, en terminant troisième de la première manche. Deux sixièmes places ont en outre été obtenues par Jérémy Siffert pour ses débuts dans l'ADAC Prototypes Cup.
Trois Suisses, dont Reto Meisel, Joël Volluz et Victor Darbellay, ont obtenu des résultats de premier plan lors de courses de côte internationales ce week-end.
Dimanche dernier, trois Suisses ont connu le succès lors de courses de côte internationales. Comme il y a deux semaines en Autriche, Reto Meisel a remporté avec sa Mercedes SLK340 le classement général de la catégorie 1 des voitures de production lors de la Rampa da Falperra au Portugal, la troisième course du Championnat d'Europe de la montagne 2025 dans la banlieue de Braga – et ce de manière exceptionnelle. Sur une piste détrempée par la pluie, l'Argovien a perdu plus de trois secondes lors de la première course face aux deux monstres à quatre roues motrices et à forte puissance du Polonais Grzegorz Rozalski et du Croate Domagoj Perecovic. Grâce à une course courageuse sur un sol partiellement sec, Meisel a réalisé le meilleur temps de la catégorie lors de la deuxième course et a ainsi remporté le groupe 1 au classement général avec seulement 337 millièmes d'avance sur Rozalski dans sa Mitsubishi d'environ 1000 CV et 1,7 seconde sur le Macédonien Stefanovski dans sa Ferrari 488. «C'était une journée éprouvante», a rapporté le vainqueur. «Je ne pensais pas pouvoir réaliser un tel temps avec la propulsion arrière.»
Au classement du Championnat d'Europe, Meisel se hisse à la quatrième place du classement général de la catégorie 1 et à la deuxième place du groupe 1 grâce à ses deux coups d'éclat. Le week-end prochain, l'Argovien sera confronté pour la première fois depuis longtemps à la concurrence de son propre pays, lorsque Ronnie Bratschi, qui court sous licence tchèque, entrera pour la première fois en lice avec sa Mitsubishi Lancer Evo VII RS optimale lors de la Subida al Fito en Espagne. Grâce à deux manches également impressionnantes, le Tyrolien du Sud Christian Merli s'est assuré sa première victoire de la saison au volant de la Nova Proto équipée d'un moteur V8 Cosworth de Heini Mader Moteurs de Gland, en luttant contre le leader du championnat d'Europe Kevin Petit au volant de la Nova Proto Turbo.
Contrairement à l'année précédente, le Trofeo Vallecamonica en Italie ne comptait pas pour le Championnat d'Europe, mais comme deuxième course du Championnat Supersalita. Alors que Simone Faggioli (Nova Proto Turbo), rival de longue date de Merli au Championnat d'Europe, a remporté haut la main la victoire du jour sur le parcours de plus de huit kilomètres reliant Malegno à Borno, Joël Volluz s'est classé à une bonne cinquième place avec sa Norma V8, grâce à un temps de course inférieur d'environ dix secondes. Son coéquipier Victor Darbellay a lui aussi pu jubiler: au volant de sa Nova Proto Hartley, il n'a été que 92 centièmes plus lent que son ami au cumul des temps et s'est assuré la victoire de classe jusqu'à deux litres de cylindrée en se classant sixième au total dans le groupe réuni des 22 voitures de course E2-SC/SS.
Texte: Peter Wyss
Le Schwyzois Alessandro Grispino (24 ans) reste en tête du Championnat suisse des slaloms après le week-end à Ambri. Il est le seul à avoir obtenu le maximum de points après cinq des sept manches.
Alessandro Grispino a toutes les raisons de se réjouir. Le jeune Schwyzois est en bonne voie pour remporter le titre du Championnat suisse des slaloms 2025. Après trois victoires magistrales à Frauenfeld et Bière, le pilote Renault Clio ne s'est pas laissé déstabiliser lors de la double épreuve organisée par l'Équipe Bernoise à Ambri. Samedi, il s'est imposé dans sa catégorie (A/ISA/R2/R3 jusqu'à 2 litres) avec 1,67 seconde d'avance sur son plus grand rival, Marc Roth. Dimanche, il a même devancé le pilote Toyota GT86 de Bigenthal de 2,73 secondes. Grâce à ces résultats, Grispino est le seul pilote à avoir obtenu le maximum de points après cinq des sept courses. A deux courses de la fin, le fils du pilote REG Claudio Grispino a toutes les cartes en main. Il reste néanmoins prudent: «Comme je l'ai déjà dit, rien n'est joué tant la dernière course n'est pas terminée. Je dois également affronter suffisamment d'adversaires dans ma catégorie pour obtenir le maximum de points. Mais pour l'instant, tout semble bien parti pour la course du week-end prochain à Bure.» Il ne devrait pas non plus manquer d'expérience. Grispino a déjà couru à Bure l'année dernière. Il a même déjà participé trois fois à la finale à Chamblon.
Celui qui le talonne est Christian Bartlome, de Rüschegg Heubach am Gurnigel, son aîné de presque exactement 30 ans. Le pilote de VW Polo dans la catégorie E1 jusqu'à 1,4 litre a également remporté deux autres victoires de catégorie au Tessin. Samedi, il a relégué Valentin Dähler à la deuxième place, tandis que dimanche, c'est Ludovic Ecabert qui a dû s'incliner face à Bartlome. Ce dernier déplore actuellement sa deuxième place dans la deuxième course à Bière. Un petit manque de concentration lui a là-bas coûté la victoire dans sa catégorie. Il faut toutefois relever qu'après cinq courses sur sept, c'est une Renault Clio qui mène le Championnat suisse des slaloms devant une VW Polo – voilà pour l'avantage supposé des voitures de course de formule après le changement de règlement de 2024...
À propos de voitures de course de formule: le Championnat suisse des slaloms 2025 se transforme en un duel acharné entre Philip Egli sur sa Dallara F393 et Lionel Ryter sur sa Formule Renault. Sur le circuit où Egli avait déjà redouté de manquer la victoire dans le passé, il s'est imposé le premier jour de course avec une avance infime de deux dixièmes de seconde sur Ryter. Ce dernier a de nouveau rencontré des problèmes électroniques lors de la deuxième course samedi. Dimanche, la situation a changé. Avec un nouveau boîtier électronique, Ryter a enfin vaincu les problèmes techniques et a réalisé le meilleur temps des deux courses. Mais Egli n'était pas loin derrière. Il lui manquait 0,34 seconde pour rattraper Ryter, qui a ainsi remporté sa deuxième victoire du jour après celle de Bière. «Le dimanche, les courses s'avèrent toujours plus rapides à Ambri que le samedi», explique Egli. «De plus, comme Lionel dispose de six vitesses sur sa voiture et moi seulement de cinq, il parvient mieux à adapter son rapport de transmission. Je savais dès le départ que si j'avais une chance, ce serait samedi. Et je l'ai saisie.»
Au volant de sa Dallara GP3, Yves Hängärtner a signé le troisième meilleur temps lors des deux journées. Le pilote de Gerolfingen a terminé à 4,3 secondes du vainqueur samedi et à 3,6 secondes dimanche. «Je suis encore en phase d'apprentissage avec mes nouveaux pneus Hoosier», explique Hängärtner. «Ce n'est qu'après avoir roulé quelques tours qu'ils développent leur adhérence. C'était différent avec les Pirelli. On démarrait et on avait immédiatement la puissance maximale. En revanche, ils s'usaient plus vite.»
Dans la catégorie des voitures de tourisme et GT, Sandro Morros s'est imposé les deux jours au volant de sa Porsche 991 GT3 Cup. Samedi, il a relégué Reto Steiner dans sa Ford Escort EGMO et le héros local Christian Bralla («Je roule aussi à Hemberg et Anzère») dans sa Fiat X1/9 aux 2e et 3e places. Dimanche, Steiner et Bralla sont également restés ses principaux rivaux. Mais cette fois-ci, dans l'ordre inverse. Stephan Burri (avec un échappement modifié sur sa VW Scirocco), Christian Darani (Fiat X1/9), Danny Krieg (VW Golf Rallye) et «Speedmaster» (BMW M3 GT3) ont complété le top 10 du classement général samedi. Dimanche, les places 5 à 10 ont été attribuées à: Anthony Gurba (Formule Renault), Christian Bralla, Reto Steiner, Danny Krieg, Stephan Burri et Christoph Zwahlen. Ce dernier a déclaré samedi avoir subi une crevaison plutôt rare. «La valve s'est cassée parce qu'elle a été touchée de plein fouet par un pylône» explique Zwahlen. «J'ai eu de la chance que cela se soit produit ici, où les zones de dégagement sont larges. J'aimerais bien éviter de sortir de piste à 160 km/h à Bure...»
Parmi les autres vainqueurs de la classe à Ambri samedi: Reto Steiner (Suzuki Swiss Racing Cup), Max Langenegger (Citroën C2, PSA Trophy Gr. A), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy Gr. N), Michael Schläpfer (Renault Classic Cup III), Denis Wolf (Renault Classic Cup IV), Samuel Weibel (Subaru BRZ, SuperSerie bis 2000 cm3), Pierre Mürner (Porsche 992 GT3, SuperSerie über 2000 cm3), Selina Maier-Oberhofer (Suzuki Swift Cup, N/ISN/R1 bis 1600 cm3), Alessandro Grispino (Renault Clio R3, Gruppe A/ISA/R2 bis 2000 cm3), Peter Niederer (Opel Astra/TCR), Andreas Helm (VW Polo, IS bis 1400 cm3), Rafael Hunziker (Peugeot 207, IS bis 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco, IS bis 2000 cm3), Michael Zbinden (Opel Kadett GT/E, IS bis 3000 cm3), Vanessa Zenklusen (Subaru Impreza Type R, IS über 3000 cm3), Christian Bartlome (VW Polo, E1 bis 1400 cm3), Patrick Eggimann (Peugeot 106, E1 bis 1600 cm3), Christian Bralla (Fiat X1/9, E1 bis 2000 cm3), Steven Chiquita (BMW E30, E1 bis 3000 cm3), Reto Steiner (Ford Escort EGMO, E1 bis 3500 cm3), Sandro Morros (Porsche 991 GT3 Cup, E1 über 3500 cm3), Yves Hänggärtner (Dallara GP3, E2-SC über 2000 cm3).
Et le dimanche: Marcel Muzzarelli (Suzuki Swiss Racing Cup), Max Langenegger (Citroën C2, PSA Trophy Gr. A), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy Gr. N), Michael Schläpfer (Renault Classic Cup III), Denis Wolf (Renault Classic Cup IV), Samuel Weibel (Subaru BRZ, SuperSerie bis 2000 cm3), Pierre Mürner (Porsche 992 GT3, SuperSerie über 2000 cm3), Selina Maier-Oberhofer (Suzuki Swift Cup, N/ISN/R1 bis 1600 cm3), Alessandro Grispino (Renault Clio R3, Gruppe A/ISA/R2 bis 2000 cm3), Peter Niederer (Opel Astra/TCR), Andreas Helm (VW Polo, IS bis 1400 cm3), Rolf Jungi (Citroën Saxo RS, IS bis 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco, IS bis 2000 cm3), Ferdi Waldvogel (BMW M3 E30, IS bis 3000 cm3), Vanessa Zenklusen (Subaru Impreza Type R, IS über 3000 cm3), Christian Bartlome (VW Polo, E1 bis 1400 cm3), Patrick Eggimann (Peugeot 106, E1 bis 1600 cm3), Christian Bralla (Fiat X1/9, E1 bis 2000 cm3), Christophe Maréchal (BMW 325i E30, E1 bis 3000 cm3), Reto Steiner (Ford Escort EGMO, E1 bis 3500 cm3), Sandro Morros (Porsche 991 GT3 Cup, E1 über 3500 cm3), Yves Hänggärtner (Dallara GP3, E2-SC über 2000 cm3).
Et voici la suite des évènements:
17/18 mai, Bure
21/22 juin, Chamblon*
*comptent pour le championnat junior 2025
Lors des trois premiers slaloms de la saison en cours, les commissaires techniques d'Auto Sport Suisse ont notamment procédé à des mesures de niveau sonore et ont relevé des valeurs parfois massivement trop élevées.
Plus de 50 véhicules ont été mesurés lors de la double manifestation à Bière, et neuf pilotes ont dû être signalés aux commissaires sportifs. Leurs voitures étaient entre 6 et 17 décibels trop bruyantes. En cas d'écarts minimes, inférieurs à deux décibels, il n'a pas été nécessaire d'avertir les officiels. Après avoir pris connaissance des résultats des mesures, ces derniers ont décidé de suivre les décisions déjà prises lors des journées de courses automobiles de Frauenfeld et de disqualifier les pilotes fautifs. Ces derniers ont en outre été condamnés à une amende de 200.- CHF. «Les mesures de bruit font partie des contrôles standard depuis des années et deviendront certainement encore plus importantes à l'avenir, étant donné que les influences extérieures sur notre sport ne cessent d'augmenter et que le bruit et les gaz d'échappement sont des arguments toujours volontiers choisis pour lutter contre notre sport», explique le président de la CSN Andreas Michel. «Il est donc important de poursuivre de telles infractions avec une certaine rigueur et de protéger ainsi le sport automobile, car les participants souhaitent pratiquer leur hobby le plus longtemps possible», poursuit Andreas Michel.
Parmi les pilotes disqualifiés à Bière se trouvait Stephan Burri, quatrième du Championnat suisse des slaloms 2024. «Les contrôles m'ont pris à contre-pied. Ma voiture était tout simplement trop bruyant», a avoué sans détour le pilote Interswiss. Entre-temps, Burri a peut-être trouvé la «source du problème»: «L'isolation du pot d'échappement était brûlée. Je dois mieux contrôler cela à l'avenir.» Concernant les amendes, le quintuple vainqueur de l'Interswiss Trophy a déclaré: «On aurait peut-être pu être un peu plus modéré avec les pilotes et renoncer aux amendes. L'exclusion lors d'une double manifestation pèse déjà suffisamment lourd.» Patrick Falk, directeur d'Auto Sport Suisse, est d'accord avec lui: être disqualifié lors d'une double manifestation est effectivement amer et peut parfois décider du championnat. «Mais ce risque ne peut guère être évité en raison de la situation particulière du slalom avec deux doubles épreuves cette saison. De même, une panne technique peut avoir des conséquences massives», poursuit Falk.
La Toyota Yaris de Sabrina Fankhauser, d'apparence si inoffensive et câline, avait également échoué aux mesures de niveau sonore à Bière. Des mesures privées ont toutefois donné les mêmes résultats que ceux mesurés à Bière. «C'est dommage, j'ai ainsi perdu des points inutilement par rapport à mes concurrentes directes et j'ai été punie par une disqualification après les manches de course. Si les mesures avaient été prises dès les essais, j'aurais peut-être pu réagir», a déclaré Fankhauser.
Le mécontentement des pilotes concernés est compréhensible, mais ces contrôles et d'autres sont indispensables pour pouvoir respecter les prescriptions réglementaires. Les pilotes dont les véhicules sont conformes aux règlements en vigueur n'ont rien à craindre, tandis que d'autres devront certainement régler l'une ou l'autre vis de réglage sur leur voiture.
En ce qui concerne les amendes: Une fois de plus, Auto Sport Suisse rappelle que les montants des amendes sont liés financièrement et alimentent directement le fonds de promotion de la relève.
Remarque concernant l'image: Ne faites pas de fausses interprétations, s.v.p.! Les mesures sont effectuées à l'arrêt et non en pleine vitesse.
Le Championnat suisse des slaloms se poursuit coup sur coup. Ce week-end, les manches 4 et 5 auront lieu à Ambri. En tête, on trouve quelqu'un que l'on n'attendait pas là-bas et qui n'en savait rien...
Trois des sept manches du Championnat suisse des slaloms sont déjà passées. Les manches 4 et 5 suivront ce week-end à Ambri. On ne pouvait définitivement pas s'attendre à ce qu'il ne reste qu'un seul pilote avec le maximum de points après moins de la moitié de la saison. Et que ce dernier s'appelle Alessandro Grispino – encore moins. Même pour le Schwytzois de 24 ans, cette position de leader est une surprise. «Je ne le savais même pas», dit Grispino, «et encore moins que je m'y attendais.»
Le nom de Grispino n'est pas inconnu sur la scène du sport automobile suisse. Le père d'Alessandro, Claudio, pratique la course automobile depuis bientôt 30 ans. L'année dernière, le pilote du REG s'est assuré les victoires du jour à Hemberg, Reitnau et Les Paccots. Comme pour le père, le plaisir est au premier plan pour le fils. Le plaisir de réaliser de bonnes performances est bien entendu présent, «mais je n'ai jamais eu d'ambitions», explique Grispino jr. L'avenir nous dira si cela changera avec la tête du championnat en slalom. Alessandro le dit clairement: «Tout doit être couru en premier. En outre, c'est toujours une question de participants dans ma classe. J'espère qu'il y aura suffisamment de pilotes dans notre groupe à Bure. Sinon, il n'y aura que des demi-points là-bas.»
Chez les juniors, Grispino est également en tête, mais pas seul. Le pilote de Renault-Clio y occupe la première place avec Hugo Mascaro, Lionel Ryter et Nolan Vuilleumier. Mais il y a aussi des raisons à cela. La double épreuve de Bière ne comptait pas pour le championnat junior. Seule une manche a donc été disputée dans ce dernier. Deux autres courses sont prévues à Ambri pour les moins de 25 ans.
A propos d'Ambri: la double manifestation organisée par l'Equipe Bernoise débutera samedi à partir de 8h30 avec les premières manches de reconnaissance et d'essais. Les courses se dérouleront dans le sens des aiguilles d'une montre. Le parcours mesure 2,73 kilomètres (avec 55 portes). L'arrivée se trouve à la hauteur du stade de hockey. L'horaire, la liste des participants et le plan du parcours sont joints à cette news.
Joël Grand (37 ans) fera son retour à la course de côte de La Roche. Le Valaisan fera une deuxième tentative avec un Wolf Thunder GB08 revisité, qu'il a déjà piloté aux Rangiers en 2023.
En 2022, Joël Grand avait terminé cinquième du Championnat suisse de la montagne. A l'époque, sur une Osella PA21 JRB. L'année suivante, le père de famille de Chalais (VS) a participé à quelques courses de montagne isolées. D'abord avec une Wolf Mistral, puis aux Rangiers avec une Wolf Thunder. L'année précédente, Grand a effectué un retour aux sources lors du Rallye du Valais au volant d'une Renault Clio S1600. Cette saison, Grand est à nouveau engagé en montagne. Avec le Wolf Thunder, il veut prendre le départ d'au moins deux courses: à La Roche et à Anzère. «Si tout se passe bien, je participerai à une troisième course», dit Grand, «peut-être au Gurnigel.»
Grand a déjà effectué un premier test – sur le Circuit Pôle Mécanique Alès Cévennes en France. «Wolf a beaucoup travaillé sur la voiture par rapport à la dernière fois que je l'ai conduite», dit Grand. «Notamment sur le moteur, l'aérodynamique et le poids. Je vois du potentiel dans cette voiture, mais je suis aussi conscient que je n'ai pas de chance contre les Novas dans des circonstances normales. Lors d'une course à Anzère, j'espère tout de même me classer dans le top 8 ou 10.»
Mais pour Grand, outre le potentiel qu'il voit dans cette voiture de course, une autre composante est au premier plan. «Je veux montrer à la jeune génération qu'il est possible de faire quelque chose avec des moyens financiers plus modestes. Je me réjouis en tout cas de la première course, même si le choix n'a pas été facile pour moi: La Roche ou Hemberg – le fait que les deux courses aient lieu le même week-end est vraiment dommage. Mais j'ai opté pour La Roche.»
La plupart des gens l'ont connu – soit du temps où il travaillait chez Sauber, soit en tant que chasseur d'autographes et collectionneur de voitures miniatures, soit en tant que guide expert à l'autobau Erlebniswelt de Romanshorn. Ruedi Mettler était connu dans le milieu du sport automobile comme un chien coloré. Il est décédé le 20 avril – à l'âge de 72 ans – des suites d'un cancer.
Mettler a été infecté très tôt par le bacille de la course automobile. Depuis l'école secondaire, seul le sport automobile comptait pour lui. Il s'est fait un nom en Suisse en tant que chasseur d'autographes et collectionneur de voitures miniatures. Il n'y avait pratiquement aucun modèle des superstars suisses que Mettler ne possédait pas dans une taille quelconque. Une partie de cette collection peut être admirée à l'hôtel F1 de Meilenstein, une autre partie est exposée chez autobau à Romanshorn.
Mettler était très apprécié dans le milieu du sport automobile suisse et international en raison de son immense savoir. Il a notamment apporté ses connaissances aux fans de sport automobile intéressés en tant que guide dans le cadre de l'autobau Erlebniswelt. Sporadiquement, il a même pris lui-même le volant lors de manifestations sportives et de trackdays, le dernier en date étant la course du Kerenzerberg 2024. Une semaine plus tard, il a appris la douloureuse nouvelle de sa maladie.
Mettler a acquis la majeure partie de ses connaissances et de son affinité avec le sport automobile au sein de l'écurie Sauber. Pendant plus de 35 ans, il a été au service de l'équipe de Hinwil. Jusqu'à sa retraite en 2017, il a été responsable de l'entrepôt et s'est consacré en parallèle avec passion à l'histoire du sport automobile Sauber, jusqu'à l'archivage des données/de l'histoire de chaque véhicule Sauber et des photos.
Auto Sport Suisse présente ses condoléances à la famille de Ruedi Mettler, en particulier à sa fille Evelyn. L'inhumation de l'urne aura lieu le 13 mai à Uster (ZH).
Deux victoires suisses ont également été enregistrées lors de la 33e European Hill Race à Eschdorf, la plus grande course de côte du Luxembourg. Roland Bossy s'est imposé avec sa Tatuus-Honda F2 en huitième position au classement général des voitures de course de moins de deux litres de cylindrée. Le meilleur temps des trois manches a été pris en compte. Frédéric Neff, 15e au classement général, a été le pilote le plus rapide de toutes les voitures de tourisme et GT avec sa Porsche 997 GT2 R. Neff était le seul participant dans le groupe de performance 1, le plus fort. Fabien Houlmann a pris la troisième place du groupe Pf 3b avec sa Peugeot 205, derrière deux pilotes Opel allemands. Le plus rapide des 126 pilotes de six nations qui ont pris le départ a été le Français Sébastien Petit au volant d'une Nova Proto Turbo, avec laquelle il a amélioré deux fois le record du parcours, qui est désormais de 48,071 secondes.
Robin Faustini était lui aussi sur place, mais n'a pas pris le départ à Eschdorf. Un problème technique a empêché le champion suisse de la montagne en titre de débuter sa saison.
Texte: Peter Wyss
Les pilotes de course et les équipes suisses ont à nouveau fait les gros titres internationaux ce week-end. En particulier Sébastien Buemi, qui a remporté sa première victoire en Formule E depuis 2019!
«J'ai cru que je ne gagnerais plus jamais!» Tels étaient les mots de Sébastien Buemi après le e-Prix de Monte-Carlo. Après une période de disette de 80 courses (!), le Vaudois a enfin pu jubiler. Il s'agissait du 14e succès de Buemi en Formule E, ce qui lui permet de redevenir le seul détenteur du record. Le pilote d'Envision a profité dimanche de conditions changeantes sur une piste de plus en plus sèche et d'une stratégie solide de son équipe. «Parfois, il faut un peu de chance et le bon timing», a déclaré Buemi après la course. «Mais en fait, je suis tout simplement sans voix maintenant après tout ce temps.» Lors de la première course, Buemi avait terminé 19e. Edoardo Mortara (quatrième) et Nico Müller (cinquième) ont fait mieux.
Les Suisses sont également montés sur le podium lors de la deuxième course des European Le Mans Series 2025 au Castellet. Louis Delétraz a pris la deuxième place du classement ProAM, tandis que l'équipe CLX Motorsport a terminé troisième au classement général et a remporté (comme lors de la première course) le classement LMP3. Grégoire Saucy (United Autosports) a dû se contenter de la 9e place. L'équipe Spirit of Race est passée tout près du podium en GT3. Comme en début de saison, l'équipe sous licence suisse s'est classée 4e. CLX est également l'équipe du moment en Michelin Le Mans Cup. Avec une double victoire, elle a consolidé sa position de leader dans la compétition par équipe. Avec le duo Cédric Oltramare et David Droux, qui a terminé deuxième au Castellet, elle est également en tête du classement général des pilotes. Également sur le podium – et ce pour la première fois: Miklas Born. «Nous avons eu une voiture très forte dès le début de ce week-end. Dès les séances d'essais, nous étions devant et nous avons pu nous concentrer sur le réglage de notre set-up. Pour les qualifications, l'équipe nous a fourni une super voiture et nous nous sommes assurés une bonne position de départ avec la troisième place», résume Born.
En GT World Challenge, les Suisses ont également eu de quoi se réjouir. Emil Frey Racing s'est classé troisième et quatrième lors de la première course de sprint, tandis que Patric Niederhauser a terminé troisième lors de la deuxième manche.
Enea Frey a également fait un travail solide lors de l'ouverture de la Formule 4 italienne à Misano. Avec ses 6e, 10e et 12e places, il s'est confortablement installé à la 11e place du championnat. Son équipe Jenzer Motorsport a en outre pu se réjouir d'une troisième place chez les Rookies grâce à Artem Severiukhin du Kirghizistan.
Et que s'est-il passé ce week-end au niveau international en karting? Lors de l'ouverture du FIA Karting Academy Trophy à Portimão, Neil Russell était engagé pour la Suisse. Après un début en fanfare (premier lors des essais libres et P3 lors du deuxième heat), les choses ne se sont malheureusement pas bien passées par la suite. «Nous avons eu beaucoup de problèmes techniques. C'était rageant. Mais il y a encore deux courses et je dois aussi travailler sur moi.» Lors du championnat d'Europe qui s'est également déroulé à Portimão, Dan Allemann a une fois de plus porté haut les couleurs de la Suisse en terminant sixième de la finale.
La première édition du slalom de Bière a été mouvementée. Lors de cette première double manifestation, Lionel Ryter a été sacré vainqueur de la journée après 736 jours. Les mesures du niveau sonore ont entraîné neuf disqualifications (diverses) pour excès de bruit.
La joie a été grande. Après 736 jours pendant lesquels Philip Egli a enchaîné les victoires, le moment tant attendu est enfin arrivé: dimanche, Lionel Ryter a remporté la troisième manche du Championnat suisse des slaloms à Bière et s'est ainsi inscrit pour la première fois au palmarès des vainqueurs du jour. Longtemps, rien ne semblait indiquer que le Valaisan de 25 ans avait la moindre chance d'emporter la victoire face à Egli. Dès le premier jour de course, les choses ont mal tourné pour Ryter. Les problèmes de moteur rencontrés à Frauenfeld se sont reproduits. Ryter n'a réussi qu'une seule manche. Elle lui a valu un retard de 4,9 secondes sur Egli, qui a ainsi remporté la 56e victoire de sa carrière. Comme Bière accueillait pour la première fois en 57 ans d'histoire une double course, Ryter avait encore une chance dimanche de monter enfin sur la plus haute marche du podium. Il l'a saisie, même si, une fois de plus, il a été victime de problèmes techniques lors des essais. «C'est désespérant», a-t-il déclaré après la deuxième manche d'essai. «À chaque fois que je passe sur une bosse, le moteur cale.»
Si, en dépit des soucis électronique, il a finalement remporté sa première victoire du jour, c'est grâce à la météo et à son pari risqué quant au choix des pneus. Alors que ses concurrents ont pris le départ avec des pneus de pluie, Ryter a opté au dernier moment pour des pneus slicks. Ce choix s'est avéré tout à fait judicieux. «Il n'y avait qu'un seul endroit délicat dans la forêt», a résumé Ryter, «mais là, j'ai roulé tout en douceur.» À l'arrivée, le pilote de Formule Renault comptait 12,75 secondes d'avance sur Egli. Sans détour, ce dernier a avoué: «J'ai fait le mauvais choix. Lionel a pris la bonne décision, moi la mauvaise.» Comme il a commencé à pleuvoir avant la deuxième course décisive, tout était joué peu avant 18h30, heure locale. Alors qu'Egli a renoncé à la deuxième course et a garé sa Dallara F393 directement dans le parc fermé, Ryter est reparti. De toute évidence, il ne pouvait pas améliorer son meilleur temps de 2:23,74 min. Mais le fait qu'il ait roulé plus vite qu'Egli lors de la première manche, avec un temps de 2:35,37 minutes démontrait que la première victoire du jeune Valaisan était plus que méritée. Egli a d'ailleurs été l'un des premiers à le féliciter. «Toute série a une fin. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Lionel démontre son potentiel.»
Derrière le duo Ryter/Egli, un autre pilote a connu une première. Jimmy Froidevaux (sur sa Norma M20) est monté pour la première fois de sa carrière sur la troisième marche du podium. Le Jurassien, âgé de 25 ans comme Ryter, a renoncé à la deuxième manche, mais devançait Stéphane Maréchal de 26 centièmes de seconde après la première manche. Le pilote de Formule Renault a tenté d'améliorer son temps, mais les conditions très difficiles de la deuxième manche l'ont empêché d'inverser la tendance. Quant à Maréchal lui-même, il n’a eu qu'une minuscule avance de 0,26 seconde sur Samuel Métroz (Formule Arcobaleno), cinquième. La 6e place du SCRATCH est revenue au troisième de Frauenfeld, Antonino Scolaro, sur sa Nova Proto NP03. Le premier jour, derrière Egli et Ryter, le classement était encore le suivant: 3. Yves Hängärtner (Dallara GP3), 4. Maréchal, 5. Scolaro.
Le meilleur pilote au volant d'une voiture fermée, ce qui était certainement un avantage vu les conditions météorologiques de dimanche après-midi, a été l'ancien champion Christoph Zwahlen. Le Thurgovien a été de loin le pilote de voiture de tourisme le plus rapide avec sa nouvelle Porsche GT3 Cup R, l'ancienne voiture de Jürg Felix, en 2:42,9 min, et s'en est réjoui comme un enfant. «Ma dernière victoire en voiture de tourisme remonte à un certain temps déjà», a déclaré Zwahlen. «C'était avant mon accident en 2013.» Arnaud Donzé, également au volant d'une VW Golf orange vif, a terminé deuxième des voitures de tourisme et s'est ainsi imposé comme le pilote Interswiss le plus rapide. Allan Mathey a pris la troisième place au volant d'une Opel Kadett C GT/E. La veille, le classement des voitures de tourisme avait encore été le suivant: 1. Martin Oliver Bürki (BMW 320is), 2. Sandro Morros (Porsche 991 GT3 Cup), 3. «Speedmaster» (BMW M3 GT3). Zwahlen n'a pu se classer qu'à la quatrième place.
Stephan Burri, entre autres, n'a pas marqué de points à Bière. Le quintuple vainqueur de l'Interswiss, qui s'était classé deuxième pilote de voiture de tourisme à Frauenfeld, est parti dimanche matin. Burri fait partie des neuf pilotes qui ont échoué au contrôle du bruit et ont donc été exclus de la compétition. Nous vous donnerons plus d'informations à ce sujet dans le courant de la semaine.
Parmi les autres vainqueurs de classe à Bière le samedi: Michaël Béring (Suzuki Swiss Racing Cup), Max Langenegger (Citroën C2, PSA Trophy Gr. A), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy Gr. N), Michael Schläpfer (Renault Classic Cup III), Denis Wolf (Renault Classic Cup IV), Samuel Weibel (Subaru BRZ, SuperSerie bis 2000 cm3), Pierre Mürner (Porsche 992 GT3, SuperSerie über 2000 cm3), Alessandro Grispini (Renault Clio R3, Gruppe A/ISA/R2 bis 2000 cm3), Jérôme Nicolet (Peugeot 308/TCR), Stephan Moser (Toyota Yaris, IS bis 1400 cm3), Rolf Jungi (Citroën Saxo RS, IS bis 1600 cm3), Martin Oliver Bürki (BMW 320is, IS bis 2000 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett C 8V, IS bis 2500 cm3), Michael Bisig (BMW E30, IS über 2500 cm3), Christian Bartlome (VW Polo, E1 bis 1400 cm3), Luigi Roberto (Peugeot 106, E1 bis 1600 cm3), Nicola Roberto (Peugeot 205, E1 bis 2000 cm3), Allan Mathey (Opel Kadett C GT/E, E1 bis 2500 cm3), Christophe Maréchal (BMW 325i E30, E1 bis 3000 cm3), Vanessa Zenklusen (Subaru Impreza, E1 bis 3500 cm3), Sandro Morros (Porsche 991 GT3 Cup, E1 über 3500 cm3), Michaël Rollat (E2-SC bis 1400 cm3), Antonino Scolaro (Nova Proto NP03/ E2-SC bis 2000 cm3), Yves Hänggärtner (Dallara GP3, E2-SC über 2000 cm3).
Et le dimanche: Rico Thomann (Suzuki Swiss Racing Cup), Max Langenegger (Citroën C2, PSA Trophy Gr. A), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy Gr. N), Michael Schläpfer (Renault Classic Cup III), Denis Wolf (Renault Classic Cup IV), Sacha Wittmann (Subaru BRZ, SuperSerie bis 2000 cm3), Pierre Mürner (Porsche 992 GT3, SuperSerie über 2000 cm3), Alessandro Grispini (Renault Clio R3, Gruppe A/ISA/R2 bis 2000 cm3), Christian Yerly (Seat Cupra/TCR), Stephan Moser (Toyota Yaris, IS bis 1400 cm3), Rolf Jungi (Citroën Saxo RS, IS bis 1600 cm3), Arnaud Donzé (VW Golf, IS bis 2000 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett C 8V, IS bis 2500 cm3), Mario Carapella (Seat Ibiza Cupra, IS über 2500 cm3), Hans Wüthrich (Mini Cooper S, E1 bis 1400 cm3), Luigi Roberto (Peugeot 106, E1 bis 1600 cm3), Nicola Roberto (Peugeot 205, E1 bis 2000 cm3), Allan Mathey (Opel Kadett C GT/E, E1 bis 2500 cm3), Christophe Maréchal (BMW 325i E30, E1 bis 3000 cm3), Pierre Lovey (Mazda 323 GTX, E1 bis 3500 cm3), Christoph Zwahlen (Porsche GT3 Cup R, E1 über 3500 cm3), Michaël Rollat (E2-SC bis 1400 cm3), Jimmy Froidevaux (Norma M20/ E2-SC bis 2000 cm3).
Et voici la suite des évènements:
10/11 mai, Ambri (double événement)*
17/18 mai, Bure
21/22 juin, Chamblon*
*comptent pour le championnat junior 2025
Brève mise à jour sur le premier jour de course à Bière: comme à Frauenfeld, le vainqueur du jour s'appelle Philip Egli. Au volant de sa Dallara F393, le natif de Glaris a établi le meilleur temps de la première manche en 2:24,86 min. Il s'est amélioré lors de la deuxième manche et a de nouveau été le plus rapide en 2:23,09 min. Pour Egli, il s'agit de sa 56e victoire de la journée. Demain dimanche, lors du départ de la troisième manche du Championnat suisse des slaloms à Bière, le pilote de formule 3 pourra donc triompher pour la 57e fois.
Lionel Ryter (Formule Renault) a pris la deuxième et la troisième place du SCRATCH avec un meilleur temps de 2:27,99 min devant Yves Hängärtner (Dallara GP3) en 2:31,17 min. Le pilote de voiture de tourisme le plus rapide de la première journée était Martin Oliver Bürki avec sa nouvelle BMW 320is en 2:38,36 min.
16 pilotes participent cette année au Championnat suisse junior. Onze d'entre eux étaient en lice lors du slalom de Frauenfeld. Quatre d'entre eux ont fait le plein de points à la première course.
Le Championnat suisse junior a également débuté avec le coup d'envoi du Championnat suisse des slaloms à Frauenfeld. Onze pilotes étaient en lice lors de la première course – quatre ont le maximum de points sur leur compte après le premier week-end. Parmi eux, on trouve: Lionel Ryter, Alessandro Grispino, Hugo Mascaro et Nolan Vuilleumier. De ce quatuor, Ryter a été (comme on pouvait s'y attendre) le meilleur junior. Avec sa Formule Renault, il s'est classé deuxième au classement général et a même failli remporter sa première victoire du jour. Grispino a également été le meilleur de son groupe (A/ISA/R2 jusqu'à 2000 cm3). Avec 4,72 secondes d'avance, il a nettement distancé son collègue de marque Clio Iwan Brantschen, qui avait tout de même terminé neuvième au CS des slaloms l'année précédente. Hugo Mascaro a lui aussi réalisé une belle performance. Au volant de sa BMW E30, il n'a dû s'avouer vaincu que par le pilote Opel Walter Terler dans la catégorie E1 jusqu'à 2500 cm3. Pour le championnat junior, la deuxième place lui a bien sûr valu tous les points. Pour Nolan Vuilleumier, il sera difficile de se classer parmi les trois premiers dans la catégorie Interswiss jusqu'à 2000 cm3. La concurrence est rude dans ce groupe et les cracks de haut niveau – de Stephan Burri à Arnaud Donzé en passant par Manuel Santonastaso – disposent d'une riche expérience. Une neuvième place dans ce peloton très relevé est toutefois un très bon résultat pour le pilote Renault Clio de 23 ans originaire de Tramlan.
Jéremy Girard (Honda CRX/E1 jusqu'à 2500 cm3), Anthony Gurba (Formule Renault/E2-SS jusqu'à 2000 cm3), Mario Schöpfer (VW Polo/IS jusqu'à 1400 cm3) et Yannik Stampfli (Renault Clio 2/A/ISA/R2 jusqu'à 2000 cm3) ont obtenu 20 points – et sont donc encore bien dans la course. Pour Gurba, qui est passé cette saison de l'Arcobaleno à une Formule Renault 2.0, c'était une expérience complètement nouvelle. «Il me manque encore la sensation de la puissance et de la taille de la voiture. Mais c'était définitivement amusant.»
Sur le compte de Bryan Favre (VW Polo/E1 jusqu'à 1400 cm3), on compte 17 points après Frauenfeld. Grégoire Huguenin (Renault Clio RS), onzième dans la catégorie jusqu'à 2000 cm3, a reçu 14 points pour le championnat junior. Steven Chiquita est reparti bredouille de Frauenfeld. Lors des nombreux contrôles effectués (notamment des mesures du niveau sonore), Steven Chiquita a été mesuré avec sa BWM E30 à 10 décibels au-dessus de la norme, ce qui a malheureusement entraîné une disqualification conforme au règlement. Pour Chiquita, ce zéro pointé à Frauenfeld est certainement rageant. Mais la saison est encore longue. Trois slaloms (Ambri et Chamblon) et quatre courses de montagne (Reitnau, Anzère, Gurnigel et Les Paccots) sont encore au programme. En outre, il y a un résultat biffé dans chaque discipline.
Jannis Jeremias était également sur place à Frauenfeld, mais n'a pas pris le départ. Le vainqueur du championnat junior de l'année dernière est actuellement occupé par des travaux de fin d'études et a donc renoncé à participer au coup d'envoi. Jeremias sera également absent à Ambri, ce qui rend la défense du titre très improbable. En revanche, le Seelandais a aidé son mentor Yves Hängärtner à Frauenfeld. Car Jeremias ne peut définitivement pas se passer du sport automobile...
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