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05.12.2022 Nouveau livre: Les courses automobiles au Tessin et dans les Grisons
Keller Buch 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La dernière œuvre de Giorgio Keller

Si vous vous intéressez aux courses automobiles dans le sud de la Suisse et que vous maîtrisez l'italien, le nouveau livre «Classiche motoristiche in Ticino e nei Grigioni» est le cadeau de Noël idéal.

L'auteur Giorgio Keller a publié il y a trois ans le livre «Les pilotes de Grands Prix du Tessin». Aujourd'hui, ce publiciste dynamique du pays ensoleillé a publié un autre ouvrage: Classiche motoristiche in Ticino e nei Grigioni – e Storia del Rally in Ticino» (volume 1).

Le nouveau livre de Keller regroupe un nombre immense de comptes rendus de courses, de classements, de portraits de vainqueurs, d'histoires et d'anecdotes sur plus de 100 ans de courses au Tessin. Keller évoque notamment des courses de Formule 3 sur un circuit de Locarno, des courses de moto au San Salvatore, des courses de karting sur le parking du terrain de football du Cornaredo ou encore la course de côte Lugano – Monte Bré.

Le Rally del Ticino n'est évidemment pas en reste dans le dernier ouvrage de Keller. Peu de gens savent aujourd'hui que Clay Regazzoni a fait ses premières expériences de course sur une Mini en 1963 ou que la légende du rallye Walter Röhrl a remporté le Rallye de Lugano en 1974 lors de sa seule participation.

Les courses organisées dans les Grisons constituent également un élément important du livre. En effet, les courses automobiles les plus prestigieuses du sud de la Suisse ont eu lieu dans le Val Poschiavo (Poschiavo-Bernina, 1929 et 1930) et dans le Val Bregaglia (course de Maloja, 1937-1952). A l'époque, Hans Stuck sr., Louis Chiron ou Toulo de Graffenried, entre autres, ont inscrit leur nom au palmarès.

«Classiche motoristiche in Ticino e nei Grigioni» comprend 420 pages, environ 1500 photos et est rédigé en italien. Le livre (21x27 cm) coûte 58.- CHF et est paru aux éditions «Fontana Edizioni» (Lugano). Le numéro ISBN est le suivant: 978-88-8191-631-3. Pour plus d'informations consultez: www.fontanaedizioni.ch

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02.12.2022 Jonathan Hirschi: «J'ai envie de continuer!»
Hirschi Schweizer Meister Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi/Michaël Volluz: Champions suisses des rallyes 2022 © Kaufmann

Jonathan Hirschi (36 ans) est le pilote suisse polyvalent par excellence! Cette année, le Neuchâtelois a remporté le championnat suisse des rallyes avec son navigateur Michaël Volluz, 16 ans après son titre de CS en Formule Renault.

Avec un peu de recul: Que signifie pour toi ton titre de champion de Suisse des rallyes?
Jonathan Hirschi:
Beaucoup. Et j'en suis très heureux. Cela a toujours été mon objectif de participer à nouveau à des rallyes. C'est d'autant plus beau de pouvoir terminer une saison, d'ailleurs ma première complète en Suisse, avec le titre. Les combats avec Mike Coppens et Jonathan Michellod ont été très stimulants. Pour être tout à fait honnête, je n'arrive pas encore à réaliser que j'ai remporté le titre.

Tu es le premier et le seul pilote suisse à avoir remporté le titre de champion de Suisse sur circuit (en 2006 en Formule Renault) et en rallye. Tu peux en être fier.
Oui, sans aucun doute. Et cela a toujours été un objectif dans ma carrière. J'admire les pilotes polyvalents comme Romain Dumas ou Stéphane Sarrazin. Bien sûr, ils ont gagné des championnats et des courses à un autre niveau. Mais suivre de tels pilotes et avoir du succès dans des disciplines totalement différentes est une satisfaction. Je suis quasiment la preuve vivante que l'on peut encore gagner des championnats en 2022 en tant que pilote polyvalent. J'espère secrètement être un bon exemple pour la relève.

Tu es passé du circuit au rallye. Puis à nouveau au circuit et maintenant à nouveau au rallye. Quels sont tes projets pour 2023?
Honnêtement, je ne sais pas encore ce que je vais faire. Je participerai certainement à nouveau à quelques courses sur la Nordschleife. Je ne peux pas encore dire si je défendrai mon titre de champion de Suisse des rallyes. Juste ceci: j'ai envie de continuer. Et le championnat suisse des rallyes est très intéressant. Le meilleur exemple a été le Rallye du Valais. Il était très disputé et les écarts étaient très faibles. Mais comme je l'ai dit, je ne sais pas encore exactement ce que je vais faire. Pour l'instant, je n'ai inscrit que deux rallyes fixes au calendrier: le Rallye Hivernal du Dévoluy en France, les 10 et 11 décembre, en préparation du Rallye Monte-Carlo, du 19 au 22 janvier 2023.

Tu as remporté deux rallyes sur six cette saison. Mais aucune sur le sol suisse. Cela t'agace-t-il un peu?
Cela montre qu'il y a encore de la marge et que je peux faire mieux. Au Critérium, une crevaison nous a privés de la victoire. Au Rallye du Chablais, ce sont deux pénalités de dix secondes. Bien sûr, notre résultat au Rallye du Valais a également été décevant. Gagner ce rallye est très spécial. Et cela n'a pas fonctionné cette fois-ci en raison de diverses crevaisons.

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Jonathan Hirschi (au centre) avec son copilote Michaël Volluz (à gauche) au Rallye du Chablais © Eichenberger

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25.11.2022 "Marché des oignons" - fermeture du bureau dans l’après-midi
Zibelemaerit Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Le lundi 28 novembre 2022 aura lieu à Berne le traditionnel "Marché des oignons".

Le bureau d'Auto Sport Suisse sera donc ouvert le lundi 28.11.2022 de 09h00 à 12h00 et sera fermé l'après-midi.

A partir du mardi 29.11.2022, nous serons à nouveau à votre disposition aux heures d'ouverture habituelles.

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24.11.2022 Voici à quoi ressembleront les calendriers pour 2023
Jonathan Hirschi Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La saison débute fin mars avec le Critérium Jurassien © Cornevaux

Lors de sa réunion d'hier, mercredi 23 novembre, la CSN a adopté les calendriers pour 2023. A ce jour, il est possible de planifier les dates suivantes:

Dates CS de la Montage 2023
10/11 juin, Hemberg
17/18 juin, La Roche – La Berra
8/9 juillet, Massongex (provisoire)
22/23 juillet, Ayent – Anzère
18-20 août, St-Ursanne – Les Rangiers
26/27 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel St. Denis – Les Paccots

Dates CS des Slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double événement)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

Dates CS des Rallyes 2023
31 mars/1er avril, Critérium jurassien
1-3 juin, Rallye du Chablais
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
7-9 septembre, Rallye Mont-Blanc – Morzine (F)
29-30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais

Dates CS de Karting 2023
2 avril, 7 Laghi (I)*
14 mai, Franciacorta (I)*
2 juillet, Mirecourt (F)
20 août, Levier (F)
30 septembre, Wohlen

*Doivent encore recevoir l'accord définitif de l'Automobile Club d'Italie (ACI).

Les dates de la Porsche Sports Cup Suisse 2023 sont également déjà inscrites:
20-22 avril, Red Bull Ring (A)
18-20 mai, Le Castellet (F)
23-25 juin, Imola (I)
14-16 juillet, Monza (I)
21-23 septembre, Mugello (I)
26-28 octobre, Misano (I)

En cas de modifications/annulations, celles-ci seront publiées par Auto Sport Suisse sur son site Internet.

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La saison des course de côte 2023 s'ouvre à Hemberg © Eichenberger

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22.11.2022 Plus de course de côte à Reitnau
Roger Schnellmann Eichenberger ASS Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La dernière course à Reitnau a eu lieu en 2019 © Eichenberger

C'est désormais définitif: l'ACS renonce à l'avenir à organiser d'autres courses de côte à Reitnau.

Le comité directeur de l'ACS avait déjà pris cette décision fin septembre. Il était toutefois important pour l'ACS d'informer d'abord personnellement toutes les personnes directement impliquées de cette décision et d'exposer les motifs qui ont conduit à cette décision. Les communes, tous les propriétaires fonciers et les associations ont également été informés au préalable par écrit de cette décision.

Le contexte de cette décision est qu'il n'est plus possible pour l'ACS de mettre à disposition suffisamment de moyens financiers pour cette grande manifestation. Ceci en raison de l'évolution de la situation du marché dans l'environnement automobile. Celle-ci a évolué très rapidement et malheureusement pas en faveur du sport automobile. «Ce n'est pas Corona elle-même, si c'est le cas, l'après-Corona et maintenant encore les problèmes actuels sur le marché mondial», explique Thomas Kohler, directeur et organisateur de l'événement. «Les véhicules électriques seront l'avenir sur les routes, mais pour l'instant, nous ne pouvons pas répondre à ce besoin vis-à-vis de nos sponsors dans le sport automobile, et cela ne correspond pas non plus, dans la majorité des cas, aux souhaits de nos spectateurs», poursuit Kohler.

Après 54 ans de course de côte à Reitnau, c'en est fini du sport automobile dans le Suhrental, bien que les capsules d'anniversaire pour la 55e édition soient déjà dans la cave depuis 2020. L'ACS regrette vivement cette décision. D'autres facteurs ont également été pris en compte dans cette décision. Un changement de comportement des spectateurs, mais aussi le transfert des fonds publicitaires vers le marketing sur Internet. Le sponsoring d'entreprise sur place est plutôt en recul. De nombreux autres organisateurs, en dehors du sport automobile, le ressentent également. La situation est encore aggravée par le fait que l'espace disponible à Reitnau, de plus en plus restreint ces dernières années, ne laisse aucune marge de manœuvre pour adapter la manifestation à son époque et l'agrandir afin de répondre aux nouveaux besoins d'un grand événement.

L'ACS remercie tous les pilotes, les fonctionnaires, les bénévoles et les spectateurs qui ont rendu cet événement possible.

(Communiqué de presse officiel ACS Mitte)

Thomas Kohler 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Thomas Kohler: «Nous ne pouvons pas répondre à ce besoin vis-à-vis de nos sponsors dans le sport automobile!»

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22.11.2022 Suzuki Swiss Racing Cup: Un max de plaisir à moindre prix
Suzuki 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Suzuki Swiss Racing Cup est la première coupe de marque suisse avec des véhicules de course à assistance électrique © myphoto.ch

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 3: la Suzuki Swiss Racing Cup.

Les voitures de série ont la cote. Du moins chez les pilotes amateurs soucieux de leur porte-monnaie. La Suzuki Swiss Racing Cup leur permet de participer à une coupe monotype dans le cadre du championnat suisse des slaloms. Une coupe qui procure beaucoup de plaisir pour peu d'argent. L'un des pilotes, Michaël Béring, fils du champion d'Europe de la montagne Jean-Claude Béring décédé en 2020, en témoigne: «Cette coupe est géniale! Tu n'as à t’occuper de rien sur place!»

En 2019, 39 coureurs ont disputé la SSRC lors du coup d’envoi de la saison, à Interlaken. Après deux ans de pandémie, les rangs se sont clairsemés. En 2022, on recensait encore 17 pilotes lors de la première course, à Bière. Il est vrai qu'il y a trois ans, différents modèles étaient encore autorisés. Or Suzuki Suisse a changé la donne. Seule la Suzuki Swift Sport 48V Hybrid est encore admise en 2022. Du coup, la Suzuki Swiss Racing Cup devient la première coupe monotype de Suisse alignant des voitures à assistance électrique.

La voiture a déjà été testée pendant la mini-saison de slaloms, en 2021. Michaël Béring, Patrick Flammer et Rico Thomann ont inauguré cette «mild hybrid». Avec succès! Flammer a remporté le premier des deux slaloms courus sur l'aérodrome d'Ambri.

Entre-temps (comme déjà évoqué), les concurrents sont passés au modèle hybride. Fabian Eggenberger et Marcel Muzzarelli, qui briguent les premières places depuis longtemps, jugent la différence avec le modèle précédent gérable. La Suzuki hybride a un peu moins de pêche à haut régime, estime Eggenberger. Et Muzzarelli trouve que la transmission a changé. «Les roues motrices ne patinent plus autant», commente-t-il.

Muzzarelli contre Eggenberger, c'était aussi le duel de cette saison. À cinq reprises, ils ont occupé les deux premières places. A la fin, c’est Eggenberger qui a remporté le championnat, avec 5 victoires contre une. Et ce, malgré une démonstration de force de «Muzz» en début de saison. À Bière, en ouverture, le pilote de 41 ans a devancé tout le monde de plus de deux secondes lors de la deuxième manche. Son explication: «J'étais le plus rapide lors de la première manche et je savais que Fabian n'avait pas battu mon temps lors de la deuxième. J’étais donc libéré.»

Après Bière, la situation s'est inversée. Eggenberger a réalisé un sans-faute à Frauenfeld et à Ambri. Et avec sa quatrième victoire, à Bure, il s’est assuré le titre avant terme. «Fabian a été le plus rapide cette année», admet Muzzarelli sans tourner autour du pot. «Il a mérité le titre.» Le champion en convient volontiers et a lui aussi une explication logique. «La voiture est devenue plus facile à conduire. L’overboost à l'accélération n'est plus aussi prononcé que sur le modèle précédent. Marcel s'en sortait mieux parce qu’il dosait ses accélérations. Alors que moi, c’est on-off…»

Eggenberger Muzzarelli Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fabian Eggenberger et Marcel Muzzarelli © Suzuki

Suzuki Suisse a adouci le passage au nouveau modèle hybride en proposant une prime de reprise de 3000 francs. Elle n'est toutefois accordée qu’aux pilotes ayant disputé la Racing Cup des années 2019-2021 et - selon Suzuki Suisse - sous certaines conditions. On ne peut pas louer les voitures chez Suzuki. À moins de réserver la «voiture de presse» pour courir au titre d’invité. En revanche, une voiture peut se partager, ce qui réduit les coûts. Mais cela implique aussi des risques. Que se passe-t-il si ton «coéquipier» a un accident ou une panne? Ou si, comme à Frauenfeld, les freins surchauffent? «C'était effectivement un problème», confirme Eggenberger, qui a partagé sa voiture avec Heiko Leiber en 2022. «Nous avons dû changer les plaquettes pendant la pause pour que la pédale n’aille pas au fond.»

Cette sportive compacte n’est pas exigeante. «Elle est idéale pour les débutants», explique Eggenberger. Comme elle est immatriculée, tu n’as pas besoin d'une remorque et d'un véhicule tracteur coûteux pour te rendre aux courses. En outre, elle n’exige pas de grandes connaissances techniques, car tu ne peux de toute façon rien modifier. Et tu peux retourner à ton travail à son volant le lundi matin.»

Une licence de pilote invité d'Auto Sport Suisse suffit pour humer l'air de la course de la SSRC. Et il y a même quelque chose à gagner. Le champion reçoit une prime 3000 francs, plus un bon d'achat Yokohama d'une valeur de 1500 francs. La prime décroit de 200 francs pour les suivants, si bien que le 15e au classement général reçoit encore 200 francs. Et ceux qui disputent au moins trois courses obtiennent une ristourne de 300 francs par événement. Pas de quoi financer des vacances de luxe, mais ça permet de pratiquer le sport automobile avec un maximum de plaisir et à moindres coûts. Ce qui est précisément le but de la Suzuki Swiss Racing Cup.

Les vainqueurs de la Suzuki Cup
2005, Dennis von Gunten
2006, Marc Hintermayer
2007, Dennis von Gunten (Ignis Sport) et Rebecca Glaser (Swift Sport)
2008, Christian Lee (Ignis Sport) et Marco Graf (Swift Sport)
2009, Marco Graf
2010, Manfred Eggenberger
2011, Thomas Gerber
2012, Fabian Eggenberger
2013, Fabian Eggenberger
2019, Marcel Muzzarelli
2020 – (pas de championnat à cause de la pandémie)
2021, Marcel Muzzarelli
2022, Fabian Eggenberger

De 2005 à 2013, cette coupe monotype approuvée par ASS s’appelait «Suzuki Grand Prix». En 2019, elle a été rebaptisée «Suzuki Swiss Racing Cup».

Suzuki 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le SSRC a lieu dans le cadre du championnat suisse des slaloms © myphoto.ch

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21.11.2022 Macao: Mortara encore sur le podium malgré une grosse erreur
Mortara Macau Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mortara démarre alors que le feu est rouge... © Youtube

Edoardo Mortara et Raffaele Marciello ont manqué la fin de saison parfaite à Macao. Marciello a abandonné alors qu'il était en tête. Et Mortara a commis une grosse erreur au «départ»...

Edoardo Mortara compte parmi les stars absolues à Macao. Le Genevois a déjà remporté six fois la course dans l'ancienne colonie britannique – deux fois en Formule 3, c'est-à-dire le Grand Prix classique de Macao, et quatre fois en voiture GT. Ce week-end, «Edo» voulait décrocher une septième victoire. Il s'en est donné les moyens en décrochant la pole position. Mais le pilote Audi a ensuite commis une erreur lourde de conséquences. Le pilote suisse de Formule E s'est élancé (seul dans le peloton) lorsque le Safety-Car s'est mis en marche, alors que le feu était encore «rouge»! Après un tour, il a repris sa place à l'avant, ce que la direction de course n'a évidemment pas toléré. Mortara a dû prendre le départ depuis la voie des stands et a terminé quatrième derrière le vainqueur Maro Engel, Raffaele Marciello et le héros local Kang Ling.

Lors de la deuxième manche, la course principale à proprement parler, Mortara a réparé son erreur et a terminé deuxième derrière Engel. La troisième place est revenue au Fribourgeois Alexandre Imperatori, qui vit en Asie.

Marciello n'a pas eu de chance. Le champion des ADAC GT Masters voulait couronner sa sensationnelle saison par une victoire à Macao, mais il a abandonné dès le deuxième tour de la course principale alors qu'il était en tête.

Marciello Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marciello a abandonné en tête © Archives Marciello

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18.11.2022 Hommage à Curt Schild
Curd Schild Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Curt Schild 1930 – 2022

Curt Schild s'est intéressé à l'automobile dès son plus jeune âge. De 1955 à 1958, cet ingénieur en mécanique de l'EPF de Soleure a également effectué un stage chez Porsche. En 1960, l'ACS l'engage comme responsable de la technique et du sport. Deux ans plus tard seulement, Schild rejoint en tant que délégué de l'ACS la Commission Sportive Internationale, l'autorité sportive suprême de la FIA, alors largement autonome. Schild y est rapidement nommé président de la commission d'homologation. Plus tard, on lui confie également la direction de la commission technique de la Formule 1. En outre, il intervient lors de grands événements en tant que commissaire sportif et technique.

Schild ne se fait pas que des amis en tant que président de l'homologation. Après une visite chez Ferrari, le fondateur de l'entreprise, Enzo Ferrari, lui montre encore une épaule froide des décennies plus tard. Et chez Porsche aussi, lors de l'homologation de la fameuse Porsche 917, on n'est «pas amusé» par la démarche méticuleuse de Schild. En Formule 1 aussi, Schild est confronté à un vent glacial à partir de 1976. Le puissant président de la FISA, Jean-Marie Balestre, souvent impitoyable, rend la vie difficile à Schild, toujours prêt à aider et à faire des compromis. En 1982, c'est la rupture.

Schild se concentre alors à nouveau sur ses fonctions à l'ACS et n'apparaît plus que rarement dans le sport automobile international. Au début des années 90, il devient membre de la commission FISA pour les véhicules électriques et solaires. À partir de 1986, Schild organise au nom de l'ACS diverses compétitions pour véhicules électriques – d'abord à Veltheim, puis sur les aérodromes d'Emmen et d'Interlaken.

En 2010, 15 ans après son départ à la retraite, Schild est admis comme légende de la course automobile dans le «Wall of Fame de la course automobile suisse» au musée autobau de Romanshorn. Le 2 octobre, Schild décède des suites d'une longue maladie.

Schild 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Curt Schild en 1993 lors d'une course électrique sur l'aérodrome d'Emmen

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17.11.2022 La nouvelle saison approche - Formulaires de licence 2023
Formulare 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Ces derniers jours, les formulaires de renouvellement 2023 ont été envoyés aux pilotes qui étaient en possession d'une licence annuelle (REG/NAT/INT) en 2022. Les formulaires de demande pour une permière licence peuvent être commandés dès maintenant par e-mail ou par téléphone auprès du secrétariat : info@motorsport.ch ou 031 979 11 11.

Les formulaires de licence pour les candidats collectifs, la licence annuelle LOC, la licence d'entraînement, la licence SIM-Racing, la licence REG-Gast ou la licence IT-D1 ainsi que pour les licences de commissaires sont disponibles ici pour téléchargement : https://motorsport.ch/de/autos...

Ceux qui doivent encore demander une licence pour la saison 2022 ou qui souhaitent adapter leur degré de licence actuel pour la saison en cours ont la possibilité de le faire jusqu'au 30.11.2022.

Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute question concernant les licences 2023.

Auto Sport Suisse

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16.11.2022 Christophe Hurni champion 2022
Hurni Christophe 2022 Champion 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christophe Hurni a remporté quelques coupes supplémentaires en 2022

Le pilote neuchâtelois a remporté le Championnat Ultimate Cup Series 2022 au volant de sa Formule Renault le week-end dernier au circuit du Castellet.

Le week-end dernier au circuit Paul Ricard Christophe Hurni est devenu champion à l’âge de 59 ans. Le pilote neuchâtelois remporte le Championnat Ultimate Cup Series 2022 au volant de sa Formule Renault. Hurni réalise une saison parfaite avec 14 victoires, 17 podiums et 540 points cette année et remporte les deux catégories Général et Ultimate en Formule Renault.

Bravo pour cette magnifique saison!
Christophe Hurni: Je suis vraiment heureux, c’est pour moi une belle façon de fêter 40 ans de sport automobile et de passion. L’histoire est d’autant plus belle que j’ai fait mes débuts sur ce même circuit du Castellet et déjà au volant d’une Formule Renault de l’époque. C’était à l’occasion du volant Elf ou je m’étais hissé jusqu’en demie finale au côté de pilotes chevronnées comme Jean Alesi.

Tu as dû attendre le dernier meeting de courses pour être sûr de gagner le championnat?
Oui, lors de la dernière manche les points comptent double et la bataille a été très serrée toute la saison avec le jeune Gaspard Le Gallais. Il m’a obligé à sortir de ma zone de confort et de repousser mes limites. L’ambiance entre nous a toujours été sportives et fair-play malgré l’accrochage de Magny-Cours.

Tu as 60 ans le 1er décembre, rien ne semble t’arrêter?
C’est vrai! J’ai toujours le même plaisir au volant, je dirais même que ma passion est encore plus grande que lorsque j’étais jeune. Je vous rassure, j’ai toujours dit que je m’arrêterais avant de devenir une «chicane mobile». Mais, je ne vous cache pas que j’ai encore un grand projet en sport automobile pour ces prochaines années. En tous les cas, la passion est toujours aussi vive pour ce sport qui m’a beaucoup apporté au niveau humain, partage et amitiés.

Tu vas fêter ce titre?
Bien sûr, le titre mais surtout 40 ans de compétition, cela se fête!

Hurni Christophe 2022 Champion 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christophe Hurni dans sa Formule Renault – presque comme il y a 40 ans

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14.11.2022 Buemi champion du monde pour la troisième fois
Buemi Champion 3rd time Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi (d.) avec Ryo Hirakawa et Brendon Hartley

En Formule E, Buemi n'a pas réussi à s'en sortir en 2022. En revanche, les choses se sont d'autant mieux passées dans le championnat du monde d'endurance. Ce week-end, il a remporté son troisième titre de champion du monde lors des 8 heures de Bahreïn!

Sébastien Buemi a remporté son troisième titre mondial après 2014 et 2019 lors de la finale de la saison du championnat du monde d'endurance à Bahreïn. Une deuxième place lors de la dernière course a suffi au pilote Toyota pour couronner la saison 2022 avec cinq points d'avance sur l'équipe Alpine, deuxième. Le bilan de Buemi et de ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Ryo Hirakawa cette saison: deux victoires (dont les 24h du Mans) et trois deuxièmes places.

«Être champion du monde, c'est un sentiment formidable», déclare Buemi. «Nous avons exploité toutes les possibilités et avons non seulement remporté le titre, mais aussi Le Mans. Je tiens à féliciter tout particulièrement Ryo, qui est arrivé dans l'équipe en tant que novice et qui a triomphé dès sa première année. Ce n'est pas facile de monter dans une hypercar et de se battre contre une concurrence aussi forte au sommet, mais il a été un coéquipier fantastique. Nous voulions bien sûr gagner la course à Bahreïn et décrocher le titre avec style, mais malgré la pole position et un bon départ, cela n'a pas suffi. Félicitations à la voiture Toyota n°7, cela montre une fois de plus à quel point la course au titre était disputée.»

Pour Nico Müller, qui faisait sa première apparition dans l'hypercar de Peugeot, la course à Bahreïn s'est terminée à la quatrième position, à six tours de la Toyota victorieuse. Louis Delétraz a également terminé sa saison réussie en tant que pilote LMP2 à la 4e place de sa catégorie et a pris la 5e place du classement général.

Deux autres Suisses ont également pu se réjouir: le pilote Porsche Nicolas Leutwyler est monté pour la première fois de la saison sur la plus haute marche du podium dans la catégorie amateur du LMGTE. Rahel Frey (Ferrari 488) a quant à elle décroché la troisième place.

Nico Mueller Peugeot Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller a terminé quatrième pour ses débuts en hypercar

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11.11.2022 One to watch – Shannon Lugassy
Shannon Lugassy quer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Shannon Lugassy chez lui à Genève © Archives Lugassy

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 2: One to watch – Shannon Lugassy.

Shannon Lugassy (16 ans) bénéficie du soutien de plusieurs sportifs de renom. Outre l’Espagnol Dani Pedrosa, triple champion du monde motocycliste et le Français Sébastien Charpentier, double champion du monde en Supersport, le Brésilien Cafú, ex-star du football, fait partie du petit cercle des personnes souhaitant faire progresser le Genevois d'ascendance israélienne. A cela s'ajoute un autre ex-sportif professionnel, responsable de la condition physique de Shannon: Cédric Grand, médaillé de bronze en bob à quatre à Turin, en 2006.

À l’instar de la plupart des jeunes pilotes, Shannon Lugassy a fait ses premiers pas en karting. Il avait 6 ans quand il s’est assis pour la première fois dans un kart de location. Peu après, il rejoignait Spirit Racing. Il se souvient encore très bien de son premier test. «C’était à Wohlen, où j'ai établi d’emblée un nouveau record de la piste.»

En 2016, Shannon termine deuxième chez les Super Minis. En 2017, il se classe troisième. Et en 2018, il s'adjuge le titre. L’année suivante, il passe chez les juniors et se hisse dans le top 3 dès la deuxième course, à Château Gaillard. Shannon Lugassy termine la saison au 5e rang et cesse ensuite de pratiquer le karting, du moins en compétition. Il a 14 ans quand sa famille le lance en compétition automobile. Mais pas en Formule 4, car Shannon a abandonné ce projet après un test insatisfaisant. À la place, il dispute en 2021 l'Ultimate Cup Series sur une Formule Renault 2.0 du team CMR et se classe deuxième du championnat.

Shannon Lugassy a franchi une nouvelle étape cette année. Au sein de l'équipe, il a été promu en Formule 3. Il y court au côté de Nicolas Prost, le fils du quadruple champion du monde de Formule 1. «Je profite beaucoup de son expérience», confie-t-il. «Il constitue la référence parfaite pour moi.»

Le passage de la Formule Renault à la F3 s'est déroulé sans accroc. Dès la première course, au Castellet, Lugassy s’est classé deuxième (derrière Prost). À la fin du premier week-end de course, il était même en tête du championnat. «Shannon est très talentueux», atteste Ken Allemann, son ancien chef de team. «Il fait partie des pilotes les plus rapides que j'ai encadrés ces dernières années.»

Le jeune homme de 16 ans ne dit que du bien des Ultimate Cup Series. C'est une bonne école, estime-t-il. Et une école abordable. Une saison en Formule Renault coûte 150'000 francs tout compris. Et une année en Formule 1, 200'000 francs. «Pour ce prix, je pourrais courir tout juste six mois en Formule 4 italienne!»

Qu’est-ce qui attend Shannon? En 2023, il veut prendre pied en Formule 3 Régionale. Est-ce que ça marchera? Les soutiens influents ne manquent pas...

Lugassy F3 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lugassy a couru en Formule 3 aux côtés de Nicolas Prost © Archives Lugassy

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09.11.2022 Calendrier provisoire – Les organisateurs annoncent les dates 2023
Chalon15 IMG 261 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le Rallye Bourgogne-Côte Chalonaise (en photo Oliver Burri 2015) fait partie du Championnat Suisse des Rallyes dès la nouvelle saison © Cornevaux

Auto Sport Suisse a publié sur son site Internet le calendrier provisoire des championnats suisses de montagne, de slalom et de rallye 2023. Voici quelques explications à ce sujet.

Les organisateurs ont communiqué à Auto Sport Suisse les dates qu'ils prévoient pour les courses de 2023 et un calendrier provisoire a été établi pour l'année 2023 sur la base de ces annonces. Les organisateurs doivent souvent tenir compte des réglementations et des conditions locales ainsi que, bien entendu, des autres événements prévus dans leur région afin de pouvoir prévoir leur manifestation à une date donnée. Les organisateurs de manifestations REGionales et NATionales ainsi que les différentes coupes de marque peuvent encore envoyer leurs dates jusqu'à fin novembre ou fin décembre.

Championnat suisse des slaloms
Grâce aux doubles courses prévues au slalom d'Ambri, six courses pourront à nouveau être organisées en 2023. Le Slalom de Bure a dévié de la date qu'il souhaitait initialement (en même temps que la course de côte La Roche-La Berra) et part du principe que la manifestation de Massongex n'aura pas lieu. L'idéal serait certainement d'avoir huit à dix courses pour un championnat suisse, bien que les organisateurs et les infrastructures fassent actuellement défaut à cet effet. De plus, comme l'infrastructure de la place d'armes de Romont sera entièrement reconstruite d'ici 2025, les deux manifestations actuelles (Drognens/Romont) ne peuvent plus être organisées par les organisateurs pour le moment.

Championnat suisse de montagne
Sept manifestations sont actuellement prévues dans le cadre du championnat suisse de montagne, mais il faut noter que la manifestation de Massongex repose sur des bases fragiles et n'a été inscrite que provisoirement. De plus, l'organisateur «Les Paccots» n'a pas encore pu se résoudre à une organisation définitive en 2023. Dans ce calendrier provisoire, il y aura certainement encore des changements et des adaptations. Pour les courses de montagne également, une saison de huit à dix courses serait souhaitable, sachant que là aussi, la pandémie COVID-19 n'a pas eu d'influence positive sur les événements et leur organisation. Dans le domaine des courses de côte, plusieurs personnes intéressées (Sattelegg, Ollon-Huémoz, Steinerberg) se sont toutefois adressées à Auto Sport Suisse afin de pouvoir éventuellement organiser de nouvelles manifestations à l'avenir.

Championnat suisse des rallyes
Le championnat suisse des rallyes a reçu les inscriptions de six organisateurs pour la saison 2023 et sera complété par deux manches en France, en plus des quatre rallyes suisses connus (Jurassien, Chablais, Ticino et Valais). Outre le Rallye du Mont-Blanc, déjà bien connu, le Rallye Bourgogne-Côte Chalonaise figure désormais au calendrier. Avec les six courses prévues, le maximum de courses souhaitées pour les pilotes/co-pilotes est atteint, car l'investissement par événement est extrêmement élevé, tant en termes de temps que de finances.

Le calendrier publié est provisoire et sera certainement encore optimisé par le comité des championnats et la Commission sportive nationale (CSN), voire approuvé à la fin du mois. Il est tout à fait possible qu'il y ait encore des adaptations et des reports, mais la publication des dates doit avant tout permettre à tous les participants (organisateurs, commissaires de piste, pilotes, etc.) d'établir un planning provisoire de la saison pour l'année 2023.

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L'équipe bernoise organise à nouveau une double course à Ambri © Eichenberger

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03.11.2022 Que fait donc Jo Zeller?
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Jo Zeller aujourd'hui: le jeune homme d'Oetwil continue à visser à 67 ans © Eichenberger

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: Que fait donc Jo Zeller?

82, 84, 90, 91, 92, 95, 98, 99, 00, 01, 02, 03, 06. Ce ne sont pas des numéros de bingo, mais les années où Jo Zeller a remporté le CS des voitures de course. Le Zurichois a réussi cet exploit 13 fois, ce qui est presque incroyable! Et il aurait très bien pu s’adjuger quelques titres de plus si la malchance ne s’en était pas mêlée parfois.

Tôlier en carrosserie de formation, Jo Zeller a fait ses débuts en course en 1974, avec une Mini Cooper S. Les débuts ont été un peu difficiles. «J'ai dû refaire le cours de licence à Hockenheim», sourit-il, «à cause d’un problème de roulement de roue qui m’a empêché de remplir d'emblée tous les critères pour obtenir la licence.»

Très vite, Zeller passe à la Formule 3. En 1977 déjà, il participe au championnat d’Europe. Son premier titre national remonte à 1982. Parallèlement, le «petit Suisse» dispute les grandes courses internationales de Monaco et Macao, avec pour adversaires Senna et Prost, et plus tard Häkkinen et Schumacher. Il ne parvient toutefois pas à se hisser aux avant-postes, ses moyens étant trop modestes. «Je n'ai disposé d’un ingénieur que dans les années 90», se souvient Jo Zeller. «Mais c'était quand même une belle époque.»

Quand le matériel est au point, Zeller se montre au top de sa forme. En 1982, il fait sensation en terminant 2e de la course de championnat d'Europe de F3 disputée à Kassel-Calden, 4 secondes derrière le futur pilote de F1 et vainqueur du Mans Emanuele Pirro et loin devant Gerhard Berger.

À partir de 2004, le dynamique Jo mène une double carrière. En championnat suisse, il pilote. Et en Allemagne, plus précisément en Coupe Recaro de Formule 3 (plus tard ATS Cup), il prend la direction des opérations. Jo Zeller raccroche son casque en 2008. «J'ai reçu un appel de Frédéric Vervisch, qui voulait acheter ma voiture pour courir en championnat d’Allemagne. J'ai donc arrêté.»

Depuis lors, Jo Zeller ne fait que préparer ses voitures pour les faire gagner. Depuis 2013, il est une figure incontournable de la Drexler Formel 3 Cup. Son fils Sandro (30 ans) est invaincu depuis 2016.

Papa Zeller ne pense pas encore à la retraite: «Que pourrais-je faire d'autre? Rester à la maison et attendre la fin? Tant que je peux, je continue.» Il y a cinq ans, il a ouvert un deuxième établissement - plus grand, plus beau, plus moderne - dans sa commune natale d'Oetwil am See (ZH). Et pourtant, avec toutes les voitures de clients dont il s'occupe, Jo Zeller atteint déjà ses limites de capacité. Lors de la visite d'Auto Sport Suisse, il y avait cinq monoplaces de F3 et une Renault 3.5 dans l'atelier. Jo Zeller n'a jamais appris officiellement le métier de mécanicien. «C'était du learning by doing», explique celui qui est devenu pilote de course parce qu'il voulait imiter Jo Siffert. Non sans succès! Ses 13 titres sont plus qu'honorables.

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Jo Zeller en 1998 lors de la course de côte à Anzère © Kaufmann

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02.11.2022 FIA Motorsport Games: le bilan du point de vue suisse
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Dario Cabanelas était en bonne voie pour une médaille © SRO

La Suisse est repartie bredouille des FIA Motorsport Games au Castellet (F). Aussi ou parce que Dario Cabanelas a été abattu en Formule 4 alors qu'il était en position prometteuse.

La délégation suisse était représentée dans sept disciplines lors des FIA Motorsport Games au Castellet, en France. Il n'y a malheureusement pas eu de médaille. Mais cela n'a pas entamé la bonne humeur de l'équipe suisse. L'artiste du drift Nicolas Maunoir, qui a échoué de peu en huitième de finale face à l'équipe de Lituanie, a déclaré au nom de ses collègues: «Alors, nous irons chercher la médaille aux prochains Jeux, dans deux ans, à Valence!»

C'est le Lausannois Dario Cabanelas qui avait le plus de chances de remporter une médaille en Formule 4. Le jeune homme de 16 ans avait obtenu une sensationnelle troisième place lors de la course de qualification du samedi. Et il aurait très probablement conservé cette place lors de la course principale du dimanche. Mais quelques centaines de mètres après le départ, il a été brutalement écarté par un concurrent. «Mon départ n'était pas parfait, mais j'étais clairement en troisième position avant le premier virage, quand j'ai soudain ressenti un choc.» La suspension arrière droite n'a pas résisté. Cabanelas a fait plusieurs têtes-à-queue et a dû regarder l'équipe italienne s'envoler vers une victoire sans appel et sa troisième médaille d'or. «C'est tellement dommage. J'aurais tellement aimé remporter une médaille pour la Suisse», a déclaré Cabanelas, inconsolable.

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Nicolas Maunoir a été éliminé en huitièmes de finale des Drifters © SRO

Gabriele Lusquiños, un Brésilien d'origine suisse, représentait la Confédération dans la catégorie des voitures de tourisme. Sa course s'est terminée à la 12e place, bien qu'il ait réussi à se maintenir dans le top 10 pendant la majeure partie de la course. «Un adversaire devant moi a freiné à un endroit sans prévenir, ce qui m'a obligé à mettre brutalement les fers. Le moteur s'est alors mis en mode anti-décrochage et je suis retombé à la 16e place. C'est dommage! Je pense que la 7e ou la 8e place aurait été possible.»

La chance n'a pas souri à Elia Epifanio ce week-end. Le deuxième du championnat suisse en OK junior a été relégué en queue de peloton au départ de la finale, car son moteur s'est soudainement arrêté de tourner. Elia a certes réussi à maîtriser le problème dans une certaine mesure, «mais le moteur n'a pas vraiment bien fonctionné tout le week-end, peu importe ce que j'ai pu régler au niveau du carburateur.» Il s'est finalement classé 21e.

Pour le simracer Thomas Schmid, la première participation aux FIA Motorsport Games s'est terminée en demi-finale. Le Saint-Gallois, champion du championnat suisse de simracing 2020 et 2021, s'était trompé dans le choix de sa voiture. «La BMW était trop lente dans les lignes droites. De plus, un concurrent est rentré dans ma voiture en demi-finale. Il a certes écopé d'une pénalité de cinq secondes pour cela, mais ma voiture était ensuite encore plus lente que d'habitude en raison d'un dommage sur la ligne droite.»

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Thomas Schmid s'est hissé jusqu'en demi-finale au Castellet © Eichenberger

Dans les courses GT, la Suisse était représentée par Yannick Mettler et Dexter Müller. Le duo s'est classé 5e de la course de la Coupe: «La course était en fait assez bonne», a déclaré Mettler. «Dexter était parti de la P5 et a fait un bon travail. Malheureusement, pour la troisième fois du week-end, il a été retourné juste avant le changement de pilote. J'ai ensuite essayé de gagner le plus de terrain possible. Si la safety-car était sortie un peu plus tôt, cela aurait peut-être suffi pour une place sur le podium.» Lors de la course de sprint, Mettler était seul au volant de la Mercedes AMG GT3 de sps Automotive. Il a franchi la ligne d'arrivée en dixième position au sein d'un peloton très relevé composé de nombreux pilotes Platine et Or. «Il me manquait la vitesse de pointe», a déclaré Mettler. «J'avais l'impression d'avoir un parachute de freinage à l'arrière.» Après coup, il a été constaté que le canal de ventilation des freins arrière était défectueux. «Cela explique pourquoi les freins et les pneus ont surchauffé à partir du dixième tour environ.»

Malgré les mains vides, la délégation suisse n'a pas seulement vendu chèrement sa peau au Castellet, les différents athlètes peuvent être fiers de ce qu'ils ont accompli. L'esprit d'équipe a été particulièrement remarquable. Bien que les pilotes aient concouru dans des disciplines totalement différentes et que certains ne s'étaient jamais vus auparavant, un sentiment d'appartenance s'est créé en peu de temps. L'esprit olympique qui sous-tend les Jeux a en tout cas laissé des souvenirs impérissables à l'équipe suisse. Et comme Maunoir l'a déjà dit au début: La prochaine fois, à Valence en 2024, la première médaille sera au rendez-vous!

Pour plus d'informations sur les Jeux consultez le site Internet www.fiamotorsportgames.com

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Le soutien n'a pas manqué dans le sud de la France © Eichenberger

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01.11.2022 Porsche Sports Cup Suisse: Ferati remporte le duel pour le titre
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Jasin Ferati est le nouveau champion GT3 Cup en Suisse © Porsche

Jasin Ferati a couronné sa première saison en GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse en remportant le championnat lors de la finale à Misano, en Italie.

Le vétéran et leader du championnat Jürg Aeberhard ou le jeune pilote Jasin Ferati: qui s'assurera le titre en GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse? Neuf points seulement les séparaient avant la finale de la saison à Misano, et 59 points au total étaient encore en jeu lors des deux dernières courses. Ferati a pris les devants: Le jeune homme de 19 ans a remporté les qualifications et a relégué son rival à la deuxième place sur la grille de départ pour 0,513 seconde. Lors du sprint de 15 tours, le jeune pilote n'a rien laissé passer avec sa Porsche 911 GT3 Cup de la génération 992 d'environ 515 CV: Il n'a laissé la place à son adversaire que dans les premiers mètres et a ensuite remporté une nette victoire, meilleur tour en course compris. La position de départ était donc la suivante avant la dernière course de sprint décisive: Aeberhard 279 points, Ferati 277.

Le premier tour laissait déjà présager un thriller: Bien que Ferati soit parti de la pole position, Aeberhard a d'abord pris la tête. Mais le pilote de promotion a immédiatement inversé l'ordre des choses, tout en gardant son poursuivant dans le dos. Mais cela devait suffire: A l'arrivée, Ferati a conservé une avance de 1,787 seconde et a porté son total de points Misano à un maximum de 59, s'assurant ainsi le titre de champion dès sa première année en GT3 Cup.

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Le départ de la course GT3 avec Aeberhard et Ferati comme leader © Porsche

«Ce week-end, tout était parfait, de la voiture à l'équipe. Obtenir le titre dès ma première année est un sentiment tellement agréable. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu», se réjouit Ferati. «Dans les deux courses, j'ai d'abord raté mon départ, c'était un stress énorme. Mais je savais ce que je devais faire. À la fin, nous avons quand même pu prendre tous les points.»

La troisième place de la GT3 Cup est revenue à Gregor Burkard.

Dans le groupe GT4 Clubsport, les vainqueurs de la classe 10 pour 718 Cayman GT4 Clubsport avec package Manthey (MR) ont été Renzo Kressig et «Gioga». Dans la classe 11 pour la voiture de course à moteur central sans équipement MR, la Porsche de Jens Richter et Andreas Greiling a terminé deux fois à la première place. Philippe Menotti a remporté la première manche du groupe Open GT avec sa 911 GT3 R, tandis que Loïc Villiger, pilote de la 911 GT3 Cup, était en tête de la deuxième. Patrick Dinkeldein et le pilote professionnel Marco Seefried, au volant d'une Porsche 911 GT3 R, ont remporté la dernière course de nuit d'endurance de deux heures sur le circuit Adria de 4,226 kilomètres, qui ne compte plus pour aucun championnat. La deuxième place est revenue à Jasin Ferati et Alexander Fach, le vainqueur du titre GT3 Cup des deux dernières années. Dans l'épreuve de régularité de la Porsche Drivers Competition, c'est d'abord Marc Schöni qui s'est imposé, puis Virgil Keller.

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Deuxième place dans la course de nuit: Ferati et Fach jr. © Porsche

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30.10.2022 FIA Motorsport Games, jour 3: Pas de médaille pour la Suisse
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Dario Cabanelas: sur le crochet plutôt que sur le podium © SRO

Quatre Suisses étaient encore en lice lors de la troisième et dernière journée des Motorsport Games au Castellet. Pour Dario Cabanelas, qui aurait pu décrocher la première médaille pour la Suisse, la course s'est malheureusement terminée après quelques mètres seulement.

Dario Cabanelas était inconsolable. Le jeune homme de 16 ans, originaire de Pully dans le canton de Vaud, s'était créé une super position de départ en terminant troisième de la course de qualification le samedi, en vue de la finale du dimanche. Mais malheureusement pour le jeune espoir suisse, la course s'est arrêtée après quelques centaines de mètres seulement. Son adversaire espagnol a touché sa roue arrière droite avant même de tourner dans le premier virage. Cabanelas a fait plusieurs têtes-à-queue et a dû abandonner avec une suspension cassée. «Je n'avais pas pris le meilleur départ», a déclaré un Cabanelas profondément déçu. «Mais j'avais défendu ma position et j'étais sûr de pouvoir tourner en troisième position dans le premier virage. Mais tout à coup, j'ai reçu un coup. J'aurais tellement voulu décrocher une médaille pour la Suisse!»

Le pilote junior OK Elia Epifanio n'a pas non plus réussi à remporter le succès escompté au Castellet. Lors de la finale de 26 tours, le pilote de karting de Würenlos (AG) est tombé à la fin du peloton au départ, car son moteur s'est soudainement arrêté de tourner. Elia a certes réussi à maîtriser le problème dans une certaine mesure, «mais le moteur n'a pas vraiment fonctionné comme je l'avais imaginé tout le week-end, peu importe ce que j'ai pu régler au niveau du carburateur.» Au final, il s'est classé 21e.

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Elia Epifanio a connu des problèmes de moteur en finale © SRO

Chez les voitures de tourisme, Gabriel Lusquiños a placé sa Cupra TCR à la neuvième place sur la grille de départ. En course, le Brésilien d'origine suisse a pris un départ moyen, mais a regagné les positions perdues avant d'être brutalement freiné dans un duel avec l'équipe britannique... «Le moteur s'est alors mis en mode anti-décrochage», explique Lusquiños, «et je suis retombé à la 16e place. Après cela, j'ai tout de même réussi à remonter jusqu'à la P12.»

Yannick Mettler a été le dernier Suisse à s'élancer dans la course GT Sprint. Dans un peloton de haut niveau composé de pilotes de pointe comme Mirko Bortolotti, Dries Vanthoor, Luca Stolz et Tristan Vautier, le Lucernois s'est qualifié en dixième position avec sa Mercedes AMG GT3 de sps Automotive. C'est à cette position qu'il a finalement terminé la course. «Nous n'avions pas eu assez de vitesse de pointe», explique Mettler. «Et trop de pression d'air à l'arrière. J'avais l'impression d'avoir un parachute de freinage sur la voiture. Mais j'étais plutôt satisfait des modifications que nous avons apportées après la course de coupe.»

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Yannick Mettler est devenu dixième au sprint GT © SRO

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29.10.2022 FIA Motorsport Games, jour 2 : Cabanelas sensationnel troisième
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Dario Cabanelas a pris la troisième place de la course de qualification F4 © SRO

Lors de la deuxième journée des FIA Motorsport Games, la Suisse a disputé «ses finales» dans trois disciplines. Malheureusement, cela n'a pas suffi pour décrocher une médaille. C'est Dario Cabanelas qui a créé l'événement en terminant troisième de l'épreuve de qualification de Formule 4.

En GT Cup, Dexter Müller et Yannick Mettler ont manqué de peu une place sur le podium en terminant cinquièmes. Müller, qui a pris le départ, a dû se battre contre de nombreux professionnels et a cédé la Mercedes AMG GT3 de sps Automotive en dixième position. Mettler a ensuite dépassé successivement ses adversaires, jusqu'à ce qu'une phase de safety-car neutralise la course peu avant la fin. «La course s'est plutôt bien passée», a déclaré Mettler. «Dexter était parti de la P5 et a fait un bon travail. Malheureusement, pour la troisième fois du week-end, il a été retourné juste avant le changement de pilote. J'ai ensuite essayé de gagner le plus de terrain possible. Si le safety car était sortie un peu plus tôt, cela aurait peut-être suffi pour une place sur le podium.»

Nicolas Maunoir a également réalisé une bonne performance. Malgré des problèmes techniques le premier jour, l'artiste du drift s'était qualifié pour le top 30. Lors de la première «battle», Maunoir a clairement battu son adversaire hongrois. En huitième de finale, c'était malheureusement la fin contre la Lituanie. «J'étais très satisfait de mon premier essai, le lead», explique Maunoir. «Lors du chase, le Lituanien a freiné un peu trop tôt. J’étais très proche et puis il est parti à toute vitesse. C'est dommage. Mais je suis content. Après une si longue pause, c'était une bonne compétition pour moi.»

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Müller/Mettler ont terminé la course GT-Cup à la 5e place © SRO

Pour le simracer Thomas Schmid, l'aventure au Castellet s'est terminée en demi-finale. Schmid aurait dû terminer dixième pour accéder à la finale, mais il a manqué cet objectif en se classant quinzième: «Un adversaire m'a poussé dehors dans les premiers mètres», raconte Schmid. «Il a certes écopé d'une pénalité de cinq secondes pour cela, mais ma voiture était ensuite encore plus lente que d'habitude en raison d'un dommage sur la ligne droite.» Hier déjà, le Saint-Gallois avait fait savoir que le choix de la voiture n'avait probablement pas été idéal. «La BMW n'était pas vraiment au top, surtout en termes de vitesse de pointe.» Cela se voit aussi dans le résultat. Sur les dix premiers, huit pilotes ont roulé sur des McLaren...

Le pilote de karting Elia Epifanio a vécu une journée difficile. Lors de la première course de qualification, il a été éliminé après un tête-à-queue peu avant la fin de la course. Lors de la deuxième manche, il a manqué de peu le top 20. «Nous avons changé les freins avant le deuxième heat», explique Epifanio. «C'est à cause d'eux que j'ai fait un tête-à-queue au premier tour. Après, ça allait un peu mieux. Mais je n'ai toujours pas assez d'adhérence. J'espère pouvoir faire mieux demain.»

Chez les voitures de tourisme, Gabriel Lusquiños a décroché la dixième place sur la grille de départ. Le Brésilien d'origine suisse de 28 ans s'est battu avec ses pneus lors des qualifications. «Je n'arrivais pas à les amener à la température souhaitée», explique Lusquiños. «Et puis il y avait les track limites. Si j'avais pu mettre mes meilleurs secteurs dans un tour, j'aurais terminé sixième. En fait, je suis satisfait de ma performance et des améliorations apportées à la voiture. Un peu moins avec le résultat.»

Dario Cabanelas a assuré le clou de la journée. Hier encore insatisfait de lui-même et de sa voiture, le Vaudois a pris une sensationnelle troisième place lors de la course de qualification. Seuls l'Italien Andrea Antonelli et le Portugais Manuel Espirito Santo ont été plus rapides que Cabanelas. «J'ai pris un bon départ et je suis ensuite remonté à la troisième place», raconte Cabanelas, parti de la septième place. «L'Espagnol m'a presque poussé dehors. Mais je m'en suis sorti de justesse. La direction était certes un peu tordue, mais cela ne m'a pas trop gêné.»

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Pour Thomas Schmid, les FIA Motorsport Games se sont terminés en demi-finale © Eichenberger

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28.10.2022 FIA Motorsport Games, jour 1: Schmid se qualifie facilement pour les demi-finales
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Thomas Schmid est en demi-finale des FIA Motorsport Games © SRO

Les FIA Motorsport Games au Castellet ont véritablement pris leur envol ce vendredi. Les participants suisses n'étaient pas tous satisfaits de leurs performances.

Le plus grand succès jusqu'à présent a été fêté par le simracer Thomas Schmid. Sixième de son groupe, le Saint-Gallois s'est qualifié sans problème pour les demi-finales et a ainsi été le meilleur pilote non-McLaren. «Nous avons eu quelques bonnes batailles très fair-play», explique Schmid. «Il me manque environ une seconde sur la tête du classement, mais c'est ce que je pensais. De plus, la BMW n'était pas le choix idéal. Mais je suis tout de même satisfait de ce que j'ai fait jusqu'à présent.» Samedi matin, Schmid aura encore une séance d'essais libre (à 10 heures), puis la demi-finale aura lieu à 13h15. Si le champion suisse de simracing 2020/2021 se classe dans le top 10 de son groupe, il accède à la finale. Celle-ci se déroulera à partir de 17h35.

Yannik Mettler et Dexter Müller ont également participé à leur première course aujourd'hui. Le duo Mercedes-AMG-GT3 s'est classé septième (vainqueur Allemagne) lors de la course de qualification. Demain samedi, le duo partira de la 5e place sur la grille de départ pour la deuxième course de qualification. La course principale de la GT Cup débutera à 14h15. L'ordre de départ est déterminé par les résultats des deux manches de qualification.

Pour Dario Cabanelas, la première journée de travail dans la Formule 4 à forte participation s'est terminée avec les résultats d'entraînement 7 et 11. Cabanelas a manqué 1,4 seconde à l'Italien Andrea Antonelli lors du deuxième entraînement. Le jeune homme de Pully (VD) n'est pas encore satisfait de sa performance jusqu'à présent. «Je ne sais pas exactement ce qui ne va pas, mais je n'arrive pas à aller à la limite avec la voiture. Je dois maintenant revoir cela avec mon ingénieur pour que nous soyons plus performants demain samedi à 10 heures lors des qualifications.»

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Dexter Müller/Yannick Mettler se sont classés septième lors de la course de qualification © Eichenberger

Gabriele Lusquiños n'a fait qu'une seule séance d'essais. Le pilote TCR d'origine suisse, né à Rio de Janeiro et résidant à São Paulo, s'est très bien tiré d'affaire en terminant cinquième. Lusquiños n'a perdu qu'une demi-seconde sur le vétéran du TCR, le Néerlandais Tom Coronel. «Pour un début avec les pneus Pirelli, ça s'est très bien passé», estime Lusquiños. «Et je sais exactement dans quels virages je peux encore gagner du temps.»

La journée de travail de Nicolas Maunoir a commencé par des problèmes techniques. Le drifter genevois a dû changer le relais d'essence tôt le matin. Lors de la première séance d'essais, il a exagéré dans le premier virage et a failli faire un tête-à-queue. L'après-midi, il a été vingtième lors de la première manche des qualifications avec 72 points sur 100 possibles. «Ensuite, nous avons malheureusement eu un problème technique. Je ne sais pas encore si c'est le différentiel ou la transmission.»

Pour la figure de proue suisse de la discipline karting junior, Elia Epifanio, la première journée s'est terminée en demi-teinte. «Cela ne s'est pas tout à fait passé comme je l'avais imaginé», explique Epifanio. «Je n'ai pas toujours réussi à trouver parfaitement les points de freinage. Ensuite, nous avons aussi eu un problème avec le carburateur. Mais j'essaierai de faire mieux demain.»

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Elia Epifanio a connu une première journée mitigée © Eichenberger

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26.10.2022 Ce soir: cérémonie d'ouverture des 2èmes FIA Motorsport Games
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Les deuxièmes FIA Motorsport Games commencent ce soir

La cérémonie d'ouverture des FIA Motorsport Games aura lieu ce soir à Marseille (F). Une délégation suisse composée de sept pilotes sera également au départ.

De jeudi à dimanche, les deuxièmes FIA Motorsport Games (après Rome en 2019) auront lieu au Castellet (F) et dans ses environs. Le coup d'envoi de ces quatre jours de jeux sera donné ce soir par la cérémonie d'ouverture au Mucem, le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, sur le Vieux-Port de Marseille.

Une délégation suisse de sept personnes – menée par la capitaine de l'équipe Chiara Gaffuri – sera également au départ. Les pilotes suisses se disputeront l'or, l'argent et le bronze dans six disciplines. La plupart d'entre eux seront en action dès le jeudi 27 octobre lors des essais libres et des qualifications.

Les médailles seront en jeu pour les athlètes suisses à partir de samedi après-midi. Le premier Suisse à pouvoir décrocher un métal précieux est Nicolas Maunoir dans l'épreuve de drift (à partir de 13h45). A 14h15, Yannick Mettler et Dexter Müller prendront le départ de leur course en GT Cup. Pour le simracer Thomas Schmid, c'est aussi tout ou rien le samedi. Si le Saint-Gallois parvient en finale, il sera en action à partir de 17h45.

Le dimanche 30 octobre, la course de Formule 4 aura lieu à 11h30. La figure de proue suisse Dario Cabanelas peut non seulement y décrocher une médaille, mais le vainqueur se verra également remettre un prix de 10'000 euros. Le pilote de kart suisse Elia Epifanio sera ensuite, espérons-le, en pole position dans sa discipline à 12h30 (après trois séances de qualification) pour la finale. Les deux dernières courses avec participation suisse se dérouleront à 14h30 (TCR avec Gabriel Lusquiños) et à 15h50 (GT Sprint Cup avec Yannick Mettler).

Auto Sport Suisse croise les doigts pour tous les participants et rendra compte des Motorsport Games via les chaînes habituels.

Pour plus d'informations, consultez le site www.fiamotorsportgames.com

FIA Motorsport Games Gruppenfoto Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les sept représentants suisses aux FIA Motorsport Games

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24.10.2022 Grande Marciello!!!
Marciello Meister 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le nouveau champion du GT-Masters: Marciello succède à Feller © ADAC

Raffaele Marciello a déjà remporté de nombreuses victoires et championnats en GT3 cette saison. Avec le titre remporté ce week-end dans l'ADAC GT Masters, le Tessinois couronne une année difficile à égaler.

Raffaele Marciello est «Mister GT3» 2022! Le pilote d'usine Mercedes, né à Zurich et domicilié au Tessin, n'a pas seulement raflé deux titres en GT World Challenge et la prestigieuse victoire aux 24 heures de Spa-Francorchamps, le jeune homme de 27 ans originaire de Breganzona a également remporté ce week-end le titre de l'ADAC GT Masters en se classant 5e lors de la finale d'Hockenheim, remportant ainsi, après ses succès en endurance, l'une des plus importantes séries de sprints en Europe.

Marciello, que tout le monde appelle «Lello» dans le paddock, est une tête de caractère qui ne mâche pas ses mots et dit ce qu'il pense sans détours. Cela s'est également manifesté par son changement de nationalité avant le début de la saison: alors qu'il pilotait jusqu'à présent pour l'Italie, il court désormais avec une licence suisse. «Ma famille est italienne et je me sens vraiment italien. La fédération italienne de sport automobile m'a promis beaucoup de soutien, mais rien ne s'est passé. Je n'ai pas besoin de soutien, mais quand on promet quelque chose, il faut le tenir. Comme j'habite en Suisse, il était alors logique de concourir sous le drapeau suisse.»

Il a depuis longtemps fait une croix sur le rêve de la Formule 1. Chez Ferrari (et Sauber), il avait autrefois un pied dans la porte. Mais en 2015, son adhésion à la Ferrari Driver Academy n'a pas été renouvelée. «Quand j'étais enfant, je rêvais d'être un jour pilote de Formule 1. Mais mon chemin a pris une autre direction. Je n'aurais jamais pu imaginer que je prendrais autant de plaisir dans le sport GT. Et dans mes rêves les plus fous, je n'aurais jamais imaginé avoir autant de succès en 2022. Nous avons presque tout gagné. Mais il nous manque encore quelques courses...»

Ce que le tout nouveau champion fera exactement la saison prochaine, il ne le sait pas encore. Mais il part du principe qu'elle ressemblera à celle de cette année. Y compris une nouvelle participation à l'ADAC GT Masters pour défendre son titre. Une seule chose est sûre: «Je vais continuer à faire ce que j'ai toujours fait dans ma carrière: Je veux gagner autant de courses que possible», déclare «Lello».

Auto Sport Suisse ne félicite pas seulement Marciello pour son titre, le classement par équipe est également allé en Suisse. Plus précisément à Safenwil, chez Emil Frey Racing! Et ce du premier coup.

«Quand nous sommes arrivés à Hockenheim, nous savions que ce ne serait pas facile», explique le chef technique Jürg Flach. «Nous étions à égalité de points, mais nous savions grâce au GTWC que nous avions une bonne voiture. Toutes nos voitures ont pu montrer une bonne performance. Au final, les trois équipages avaient une bonne position de départ et nous avons terminé avant les autres hier. Cela nous a permis de commencer la deuxième course avec sept points d'avance. À partir de là, il ne nous restait plus qu'à tenir la concurrence en respect. Je suis très heureux de ce titre, car c'est la première fois que Lamborghini le remporte et je suis donc très, très fier. Merci à toute l'équipe pour cette excellente performance.»

EFR 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Emil Frey Racing s'est assuré le classement par équipe à Hockenheim © ADAC

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21.10.2022 Yannick Mettler/Dexter Müller: «Il y aura un plateau GT de haut niveau!»
Mueller Mettler 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Yannick Mettler et Dexter Müller représentent la Suisse lors des compétitions GT

Les FIA Motorsport Games vont se dérouler du 26 au 30 octobre au Castellet (F). Nous vous présentons la délégation suisse. Partie 6: Yannick Mettler (32) und Dexter Müller (34), GT-Cup/GT Sprint.

Yannick Mettler et Dexter Müller seront au Castellet les porte-étendards suisses en GT-Sport. Mettler va participer aux deux disciplines: la course de sprint et la course de cup. Müller ne participera quant à lui qu’au concours de cup. Les deux pilotes participent en 2022 sur une Mercedes AMG GT3 de SPS automotive le GT Open. Yannick Mettler de Kriens, qui a participé par le passé à la Formule 3 allemande, compte depuis des années parmi les meilleurs pilotes de courses à longue distance de Suisse. Le Zurichois Dexter Müller a débuté en 2019 dans la course automobile aux côtés de Mettler au Michelin Le Mans Cup.

Qu’est-ce que vous attendez de votre participation aux FIA Motorsport Games?
Yannick Mettler/Dexter Müller: Comme l'événement est encore relativement nouveau, nous sommes très impatients de voir ce qui nous attend. Nous espérons bien sûr un bon résultat, mais aussi pouvoir vivre un événement formidable et varié avec nos camarades landais.

Qu’est-ce que ça signifie pour vous le fait de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games?
La discipline GT a une importance particulière au sein des FIA Motorsport Games depuis le début. Nous sommes donc naturellement très fiers de pouvoir représenter la Suisse dans cette discipline.

Est-ce que vous vous êtes déjà renseigné sur vos adversaires?
Un peu, oui. D'après ce que l'on voit jusqu'à présent, il semble que le plateau Pro/Am sera très relevé. Mais nous ne savons pas encore combien de voitures seront au départ.

Comment avez-vous découvert les FIA Motorsport Games?
Notre équipe SPS performance utilise également une voiture pour l'Allemagne et était donc en contact avec l'organisateur depuis un certain temps déjà. Après notre troisième podium au Red Bull Ring, on nous a fait savoir que nous pourrions éventuellement prendre le départ pour la Suisse.

Comment est-ce que vous vous préparez aux FIA Motorsport Games?
Nous avons déjà fait deux jours d'essais pour nous habituer aux pneus Pirelli qui seront utilisés lors de l'événement. Sinon, nous devrions être en bonne forme après la saison actuelle de GT Open!

Mettler Mueller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mettler/Müller conduisent une Mercedes AMG GT3 de l'équipe SPS automotive

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19.10.2022 Gabriel Lusquiños: «Pour moi, c'est un coup de chance!»
Lusquinos 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le grand-père de Gabriel Lusquiños est originaire de Bremgarten (AG)

Les FIA Motorsport Games vont se dérouler du 26 au 30 octobre au Castellet (F). Nous vous présentons la délégation suisse dans les prochains jours. Partie 4: Gabriel Lusquiños (28), TCR.

Dans la catégorie des voitures de tourisme, dans la catégorie TCR, la Suisse mise sur le pilote Seat-Cupra Gabriel Müller Agrelo Luisquiños. Ce double national brésilien suisse est né à Rio de Janeiro et participe cette année au Championnat TCR sud-américain. Le père de Müller est Espagnol, sa mère est Suisse. Comme Epifanio et Cabanelas, il a gagné ses galons en karting.

Qu'attends-tu de ta participation aux FIA Motorsport Games?
Gabriel Lusquiños: Tout d'abord, c'est un grand honneur de participer à un tel événement et j'espère en tirer le meilleur parti. Je pense que tout résultat est le fruit d'un travail acharné.

Qu’est-ce que ça signifie pour toi le fait de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games?
Je suis très reconnaissante. Même si je vis au Brésil, la Suisse a toujours joué un rôle important dans ma vi : de ma formation dans une école suisse à mes voyages en famille en Suisse, en passant par la culture. Ce sera un honneur pour moi de représenter la Suisse. Et je pense souvent à mon grand-père, originaire de Bremgarten (AG), qui a ensuite émigré au Brésil.

Est-ce que tu t'es déjà renseigné sur tes adversaires?
Oui, je l'ai fait. Et nous aurons un plateau très relevé lors de cet événement. Je pense que la liste des noms va encore s'allonger, mais il est agréable de voir que des pilotes des quatre coins du monde sont déjà confirmés. J'ai déjà couru contre certains d'entre eux.

Comment as-tu découvert les FIA Motorsport Games?
Lors de la première édition des FIA Motorsport Games, j'avais déjà des amis qui y participaient aux course. Je pense que tout le monde était impatient de voir le retour de l'événement cette année, et je dois avouer que la possibilité de représenter la Suisse à l'édition de cette année est une aubaine pour moi.

Comment est-ce que tu te prépares aux FIA Motorsport Games?
J'ai déjà passé de nombreuses heures dans le simulateur avant mon arrivée en France. Cette semaine, au Paul Ricard, j'ai eu l'occasion de tester la voiture de Volcano Motorsport. Comme je viens de terminer ma saison régulière dans le championnat TCR d'Amérique du Sud, ma préparation habituelle n'a pas beaucoup changé. Je suis prêt et impatient de participer à la course.

Lusquinos Livery 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le TCR-Cupra de Lusquiños aux couleurs suisses

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18.10.2022 Dario Cabanelas: «J'espère avoir plus de visibilité après!»
Cabanelas 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Dario Cabanelas représente la Suisse en tant que pilote de F4 aux FIA Motorsport Games

Du 26 au 30 octobre, les FIA Motorsport Games se dérouleront au Castellet (F). Nous vous présenterons la délégation suisse dans les prochains jours. Partie 3: Dario Cabanelas (16 ans), Formule 4.

Dans la catégorie Formule 4, la Suisse sera représentée par Dario Cabanelas. Ce jeune pilote de course originaire de Pully dans le canton de Vaud a terminé troisième chez les juniors OK en 2020 dans le championnat suisse de karting autobau. En 2021, Cabanelas s'est lancé dans la course automobile et s'est classé huitième du championnat de France de Formule 4. Cette année encore, le Suisse romand a couru en Formule 4 en France et est monté deux fois sur le podium cette saison. Au classement final, il s'est classé neuvième.

Qu'attends-tu de ta participation aux FIA Motorsport Games?
Dario Cabanelas: Avant tout j’y vais pour gagner, j’espère avoir plus de visibilité après cette course.

Qu’est-ce que ça signifie pour toi le fait de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games?
Je suis très fier d’y participer en tant que suisse et de montrer le drapeau dans le monde entier.

Est-ce que tu t'es déjà renseigné sur tes adversaires?
Oui, j’en connais quelques un déjà, mais ceux que je ne connais pas, je me suis renseigné sur eux, sur leurs résultats, et j’attends avec impatience les autres pilote qui ne sont pas encore confirmer.

Comment as-tu découvert les FIA Motorsport Games?
Je l'ai découvert cette année, j’en ai entendu parler et je l'ai vu sur le web.

Comment est-ce que tu te prépares aux FIA Motorsport Games?
J’ai déjà rouler sur le circuit Paul Ricard, j’ai mes onboards, mes datas, je suis bien préparé. La seul inconnue c’est que je ne connais pas encore la voiture. Lors des FIA Motorsport Games, nous conduisons une voiture de Formule 4 de KCMG. Dans le championnat de France, nous avons un châssis Mygale. Mais je m’adapterai à celle-ci, et je connais également bien les pneus Pirelli. Je travaille mentalement et physiquement pour arriver au meilleur de moi-même pour ce week-end.

Cabanelas 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ces deux dernières années, Cabanelas a couru en Formule 4 en France

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17.10.2022 Rallye du Valais: seconde victoire à domicile pour Coppens
Valais2022 coppens Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mike Coppens/Christophe Roux en route vers leur deuxième victoire en RIV © Cornevaux

Le suspense du 62e Rallye du Valais a été difficile à égaler. Le champion de l'année dernière, Mike Coppens, s'est finalement imposé avec succès et a pu fêter de façon bien méritée sa seconde victoire à domicile.

Le résultat de la 62e édition du Rallye International du Valais n'a certes pas été aussi serré qu'en 2021. Il y a un an, le vainqueur Mike Coppens n'était séparé que de 4,4 secondes de son dauphin Michaël Burri. Cette fois-ci, le classement a été le même, mais avec un écart de 16 secondes. Pourtant, le suspense a été à son comble lors de ce rallye riche en traditions dans les montagnes valaisannes. Rien que le premier jour, la tête du classement a changé quatre fois entre quatre pilotes différents. À la fin de la journée, Jonathan Michellod a eu 0,5 seconde d'avance sur Freddy Loix, un habitué du WRC!

La deuxième journée s'est déroulée dans le même esprit, mais après un bref intermède en tête de Burri (sur Hyundai i20), le héros local Michellod (sur Skoda Fabia) a pris les commandes dès la huitième spéciale. C'est en tête que le jeune Valaisan avec son copilote Stéphane Fellay a abordé la dernière spéciale de La Crêta à Mâche. Après un kilomètre, il a touché une barrière en béton avec pour conséquence un pneu crevé. Au lieu de pouvoir fêter sa première victoire à domicile, Michellod a dégringolé à la quatrième place finale au total et à la deuxième place au classement du championnat suisse.

«Ce genre de choses peut arriver», constate Michellod. «Mais c'est évidemment très, très énervant. Néanmoins, nous avons prouvé que nous pouvons faire partie du peloton de tête. En fin de compte, c'était un bon rallye. Malheureusement, le résultat n'a finalement pas été à la hauteur de nos attentes.» Une petite consolation pour Michellod est sa deuxième place finale au Championnat suisse des rallyes 2022 où il s'est imposé de justesse face à Coppens, avec un score de 157:154.

Michellod Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Michellod a manqué de peu sa première victoire à domicile © Eichenberger

Pour Coppens, la deuxième ou troisième place au championnat ne jouait déjà aucun rôle avant le rallye. «Cela m'est bien égal», a déclaré le pilote Skoda de 43 ans, originaire de Verbier. «La seule chose qui compte, c’est le titre et nous n'avons pas pu le défendre.» Coppens a assuré brillamment sa deuxième victoire dans son rallye à domicile. «Le premier jour, nous avons eu quelques menus problèmes», explique le champion de l'année dernière, qui a misé cette fois-ci sur les talents de navigateur de Christophe Roux. «Mais ils ne valent pas la peine d'être mentionnés. Nous avons attaqué jusqu’à la fin et nous avons fini par remporter notre deuxième victoire au RIV après 2021.»

En plus de Coppens, Burri (deuxième) et Loix (troisième) sont montés sur le podium samedi soir au nouveau parc de service de Saillon. Comme Burri court sous licence française et que Loix, en tant que pilote invité belge, ne reçoit aucun point pour le classement des CS, Jonathan Hirschi a pris la troisième place du classement suisse derrière Coppens et Michellod. Hirschi a été encore en tête le premier jour après deux épreuves, mais il a ensuite reculé à la 29e place en raison de deux crevaisons. La course de rattrapage du Neuchâtelois, déjà assuré d'être champion 2022, s'est encore essoufflée dans la sixième épreuve spéciale à cause d'une nouvelle crevaison. A l'arrivée, Hirschi était à 4:24 min du vainqueur Coppens. Mais tout de même encore 1:16 min devant Sergio Pinto, qui était une fois de plus «Best of the Rest» avec son Alpine A110 RGT.

Hirschi Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi a roulé sur la jante gauche dans la troisième spéciale © Eichenberger

Le championnat junior était décidé depuis longtemps avant le Rallye du Valais. Mais pour le nouveau champion Guillaume Girolamo (25 ans), ce n'était pas pour autant une raison de lever le pied droit. Le Valaisan a réalisé le meilleur temps dans onze des douze épreuves et a remporté sa catégorie avec panache devant Yoan Löeffler. Dans le même temps, Girolamo s'est non seulement assuré la victoire dans le Clio Trophy Swiss – devant Löeffler et Cédric Moulin – mais il a également rattrapé en finale Ismaël Vuistiner, jusqu'alors leader, qui a dû abandonner dans l'ES8 après un accident.

La douzaine d'acteurs du Trophée Michelin Alps 2WD a également offert une bonne dose de divertissement. Après la première journée, Michaël Droz et sa copilote Sarah Lattion ont mené la course. Mais Aurélien Devanthéry/Gaël Delasoie n'ont pas lâché le morceau et ont arraché la première place aux leaders dans l'avant-dernière spéciale. La troisième place est revenue à Nicolas Lattion. Le titre a été remporté par le Français Emeric Rey. Dans la classe Open, Sergio Pinto était déjà assuré d'être champion avant la finale en Valais.

Girolamo Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Guillaume Girolamo: Champion junior et vainqueur du Clio Trophy Swiss © Cornevaux

La Coupe suisse des rallyes a également connu un suspense inattendu. Philippe Broussoux menait confortablement avant le RIV avec 26 points d'avance. Mais un arbre de transmission défectueux dans l'ES2 a renvoyé le pilote vaudois de Renault-Clio en queue de peloton. Mais comme son rival Alexandre Cruz a été victime d'un accident peu après, Broussoux a tout de même remporté le titre. La victoire est allée à Laurent Bérard sur une Honda Civic. Claude Aebi (Renault Clio) a pris la deuxième place du championnat. Laurent Rossi (Peugeot 206) a terminé troisième.

La finale a été très tendue pour les participants du Championnat de rallye historique. L'ancien champion Florian Gonon a mené la course avec sa Ford Escort de la première à la dernière épreuve, mais pour remporter le titre VHC, Gonon ne voulait pas qu'Eddy Bérard, jusqu'alors en tête, termine deuxième. Le pilote de la BMW M3 ne s'est toutefois pas laissé perturber et a justement terminé la 5e édition du «RIV historique» à cette deuxième place. Il s'est ainsi imposé au classement final avec 141 points contre 140 pour Gonon. La troisième place est allée au champion de l'année dernière Guy Trolliet sur Porsche 911.

Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye du Valais sous www.riv.ch

Berard Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Un point de mieux: Eddy Bérard, champion du VHC © Kaufmann

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13.10.2022 Nicolas Maunoir: «Je veux gagner une médaille d'or!»
Maunoir 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nicolas Maunoir représente la Suisse aux FIA Games dans la catégorie Drifting

Les FIA Motorsport Games vont se dérouler du 26 au 30 octobre au Castellet (F). Nous vous présentons la délégation suisse dansl les prochains jours. Partie 1: Nicolas Maunoir (32), Drifting.

En 2019, Yves Meyer a encore représenté la Suisse à Rome dans les concours de drift. Cette fois-ci, ce spécialiste en drift originaire de Suisse centrale jouera le rôle de coach. Pour cela, il ira au Castellet à la chasse aux médailles avec Nicolas Maunoir avec sa Nissan S15. Maunoir fait comme Meyer partie des meilleurs pilotes de drift de Suisse, mais le Genevois ne s’est plus profilé depuis un certain temps déjà. En 2017, il a été troisième au classement général des Drift Kings of the European Series.

Qu'attends-tu de ta participation aux FIA Motorsport Games?
Nicolas Maunoir: Mon objectif est de pouvoir ramener une médaille d'or à la Suisse.

Qu’est-ce que ça signifie pour toi le fait de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games?
C'est un honneur avant tout de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games et je m’en réjouis. Il y a quelques années (2017 et 2018) j’ai eu la chance de gagner deux compétitions de Drift en Suisse, gagner devant son public est l’un de mes meilleurs souvenirs, c’est aussi pour cela que je me réjouis de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games.

Est-ce que tu t'es déjà renseigné sur tes adversaires?
Oui, d'après la liste de pilotes que j’ai vue, j’ai déjà eu l'occasion de rouler avec beaucoup d’entre eux.

Comment as-tu découvert les FIA Motorsport Games?
C'est un gros évènement connu dans le sport automobile et mon ami Dmitriy Illyuk del’Ukraine à gagné la dernière édition à Rome en 2019.

Comment est-ce que tu te prépares aux FIA Motorsport Games?
Malheureusement, je n’ai pas pu faire d'autres compétitions en drift cette année, mais j’ai pu rouler à Event center Seelisber. Nous avons effectué de bons réglages sur la voiture et j’ai pu faire des battles avec un des participants des FIA Motorsport Games 2022 et mon coéquipier qui roule cette année aux Formula Drift.

Maunoir 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Maunoir roule (ou plutôt dérive) avec une Nissan S15

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12.10.2022 Aperçu Rallye du Valais: Hirschi contre les locaux
Hirschi myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Hirschi a déjà remporté le Rallye du Valais en 2014 © myrally.ch

Le Championnat suisse des rallyes s'achèvera ce week-end (vendredi/samedi) par la 62e édition du Rallye du Valais. Le champion 2022, Jonathan Hirschi, est déjà connu. Toutefois, le suspense ne manquera pas pour autant.

Le Rallye du Valais ouvrira un nouveau chapitre le week-end prochain (14 et 15 octobre). La 62e édition marque un «nouveau départ». Avec une nouvelle organisation, un nouveau parc d'assistance à Saillon-les-Bains, un programme allégé et un mélange passionnant de nouvelles et d'anciennes épreuves, le plus célèbre des rallyes de notre pays va assurément faire sensation. Même si le champion a déjà été désigné il y a à peine dix jours au Tessin, Jonathan Hirschi, le nouveau champion suisse, qui porte le numéro 1, n'a qu'un seul objectif: couronner sa saison exceptionnelle par une nouvelle victoire. «Je me réjouis particulièrement de participer au RIV», déclare le Neuchâtelois. «Comme nous avons déjà remporté le titre au Tessin, nous pouvons l’aborder un peu plus sereinement. Mais nous comptons bien sûr malgré tout donner le meilleur de nous-mêmes et mon copilote valaisan Michaël Volluz apprécierait évidemment tout particulièrement une victoire à domicile.»

Mais ce ne sera pas une mince affaire pour le duo VW Polo Hirschi/Volluz. Le vainqueur de l'année dernière Mike Coppens et son copilote Christophe Roux ainsi que le vainqueur du Chablais Jonathan Michellod et son copilote Stéphane Fellay feront en effet en tant qu'indigènes l'impossible pour battre Hirschi sur le sol valaisan. Par ailleurs tous deux jouent encore pour le titre de vice-champion. Avant la finale, Michellod a huit points d'avance sur son collègue de marque Skoda de Verbier. Les deux risquent encore un résultat à biffer. Michellod a terminé sixième au Tessin (15 points) et Coppens sixième au Rallye du Chablais (17 points), ce qui est leur plus mauvais résultat. Le calcul est donc relativement simple: si Michellod termine devant Coppens, il sera vice-champion. Si Coppens est plus rapide, Michellod sera bien servi s'il termine juste derrière lui.

Coppens Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le vainqueur de l'année dernière Mike Coppens court encore pour le titre de vice-champion © Eichenberger

Il est peu probable qu'un «invité» s'interpose comme lors du Rally del Ticino. Certes, Michaël Burri, deuxième l'an dernier au volant d'une Hyundai i20 Rally2, sera au départ et aura toutes les chances de monter sur la plus haute marche du podium. Mais Burri roulera sous drapeau français et n'aura donc pas droit aux points pour le Championnat suisse. Il en va de même pour Freddy Loix. Le Belge de 51 ans, qui a déjà participé à quatre manches du Championnat du monde cette année et qui a également gagné lors de sa dernière participation en Valais en 2008, courra «hors compétition».

Cédric Althaus (Skoda Fabia) et Steeves Schneeberger (Ford Fiesta), qui a récemment manqué de peu la victoire lors du Rallye Régional du Pays de Montbéliard en France en raison d'un problème d'embrayage, prendront également le départ.

L’issue du Championnat suisse junior est déjà connue depuis longtemps. Le Valaisan Guillaume Girolamo a le titre de champion en poche depuis le Rallye du Mont-Blanc-Morzine. Pour devenir également champion du Clio Trophy Swiss, le jeune pilote de 25 ans originaire de Haute-Nendaz devra encore se démener lors de son rallye à domicile. En effet, après quatre épreuves sur cinq, Ismaël Vuistiner et sa copilote Florine Kummer sont en tête avec 103 points contre 93. Pour Girolamo, la tâche ne sera pas aisée. Pour compliquer les choses, en raison de la règle des résultats biffés, il perdra encore les neuf points qu'il a obtenus au Tessin pendant que Vuistiner était au repos.

Dans le Trophée Michelin Alps 2WD, l'attribution du titre se résumera à un duel purement français entre Thomas Battaglia (63,2 points) et Éméric Rey (54 points). Mais deux pilotes valaisans, Aurélien Devanthéry et Nicolas Lathion, seront au départ et pourraient considérablement perturber le duel français. Le vainqueur du classement open du Michelin Trophée Alps est déjà connu: c’est Sergio Pinto sur son Alpine A110 RGT.

Pinto Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sergio Pinto est le vainqueur du Michelin Trophée Alps Open © Eichenberger

En Coupe de Suisse des Rallyes, c'est le Vaudois Philippe Broussoux qui a les meilleures cartes en main. Son avance sur ses poursuivants, Alexandre Cruz et Olivier Ramel (tous deux des Renault Clio), est de 26 et 31 points respectivement.

En tout cas, la classe historique, la VHC, s'annonce captivante. Eddy Bérard sur BMW M3 y est en tête avec 102 points. Comme il a déjà obtenu trois résultats dans la saison en cours, il devra en supprimer un. Cela augmente les chances de ses rivaux, qui n'ont encore que deux résultats à leur actif. Parmi eux figurent l'ancien champion Florian Gonon (Ford Escort, 91 points), Guy Trolliet (Porsche 911, 68 points) et Erwin Keller (BMW M3, 62 points). Avec un maximum de 49 points à attribuer, nous pourrons nous passer de savants calculs et espérons tout simplement assister à une belle bataille à quatre avec des voitures issues du passé du rallye.

Le Rallye du Valais débutera vendredi matin à 8h50 avec la première des douze épreuves spéciales (arrivée à Champex-Lac). Au total, il faudra parcourir 173,94 kilomètres (chronométrés).

Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye du Valais sur le site Internet www.riv.ch. L'horaire et la liste de départ sont annexés.

Dates du Championnat suisse des rallyes 2022
9 avril, Critérium jurassien
3/4 juin, Rallye du Chablais
24/25 juin, Rally di Alba (I)
9/10 septembre, Rallye du Mont-Blanc Morzine (F)
30 septembre/1er octobre, Rally del Ticino
14/15 octobre, Rallye International du Valais

Keller Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lui aussi peut encore devenir champion du VHC: Erwin Keller sur sa BMW M3 © Eichenberger

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07.10.2022 Janine Wyssen: «Nous avons eu beaucoup d'anges gardiens»
Wyssen 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
«Nous allons bien!», disent Beat et Janine Wyssen © Archives Wyssen

Quatre mois après leur grave accident au Rallye du Chablais, Janine et Beat Wyssen sont de retour à la vie quotidienne: «Nous sommes heureux, nous allons très bien. Nous avons eu beaucoup d'anges gardiens!»

Il y a quatre mois, Beat et Janine Wyssen ont été victimes d'un grave accident lors du Rallye du Chablais. Lors de la deuxième épreuve, le duo père-fille est sorti de la route, est entré en collision avec la balustrade d'un pont et a chuté dans le vide avec son Abarth 124 Rally RGT. Le pilot et la navigatrice n'ont pu être secourus qu'au prix d'efforts considérables de la part des forces de sécurité. «La voiture est une perte totale», explique Janine Wyssen, «même si les deux portes fonctionnent encore, il a fallu à l'époque couper le toit pour nous dégager.»

Tous deux, père et fille, sont entre-temps revenus à la «normalité». «Nous allons très bien», dit Janine Wyssen, qui a participé à plus de 25 rallyes aux côtés de son père depuis 2012. «Nous sommes tous les deux de retour dans notre entreprise et nous sommes heureux de pouvoir à nouveau travailler. Bien sûr, nous sentons que nous ne sommes pas encore à 100% physiquement, mais cela s'améliore de jour en jour. Nous avons eu de nombreux anges gardiens et nous sommes très reconnaissants. L'accident aurait pu avoir des conséquences bien plus graves pour nous deux.»

Beat Wyssen s'est fracturé une vertèbre dite stable lors de l'accident. De nos jours, une telle fracture se résorbe sans opération ni corset. Janine Wyssen a subi une fracture vertébrale instable qui a affecté la moelle épinière. Une vertèbre artificielle lui a été implantée et une partie de la colonne vertébrale a été rigidifiée. «J'ai subi deux opérations qui se sont bien déroulées», explique Janine Wyssen.

Janine Wyssen ne se souvient que vaguement de l'accident. Toutes deux sont heureuses d'avoir eu, avec l'Abarth 124 Rally RGT, une voiture moderne avec un habitacle très stable. «La cage nous a bien protégés», explique Wyssen. «Dans un autre véhicule sans ces normes de sécurité élevées, l'accident aurait peut-être eu une autre issue.»

Pour l'instant, on ne sait pas encore si le couple reviendra un jour à la compétition. Janine Wyssen déclare: «Cela dépend en premier lieu de leur santé ainsi que d'autres facteurs.» Janine et Beat Wyssen sont très reconnaissants envers tous les bénévoles impliqués, l'équipe du rallye, leur famille et leurs amis.

Wyssen Beat Rallye Chablais 2022 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les Wyssen dans leur Abarth juste avant l'accident au Chablais © Eichenberger

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03.10.2022 Encore un titre pour Marciello
Marciello Barcelona 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Raffaele Marciello (devant à gauche) collectionne les titres avec assiduité en 2022

Raffaele Marciello a décroché un nouveau titre ce week-end en GT World Challenge. Aux Etats-Unis, Louis Delétraz a fêté sa deuxième victoire de la saison en LMP2 à la fin de l'IMSA Endurance Cup.

C'est déjà l'année de Raffaele Marciello. Le pilote de 27 ans de Breganzona a remporté ce week-end son deuxième titre international de l'année. Après avoir remporté le classement général de la Sprint Cup et de l'Endurance Cup dans le GT World Challenge, le pilote d'usine Mercedes a également remporté ce week-end, pour la première fois de sa carrière, le titre de la compétition d'endurance.

Une cinquième place a suffi au Tessinois lors de la finale à Barcelone – juste derrière le pilote d'usine Audi Ricardo Feller, qui a manqué le podium de très peu et a dû se contenter de la quatrième place en tant que meilleur pilote suisse derrière la Lamborghini la plus rapide d'Emil Frey Racing. On retrouve également des pilotes suisses aux 6e et 7e places. Nico Müller a terminé la saison aux côtés de la légende de la moto Valentino Rossi en sixième position chez WRT, tandis que les collègues de la marque Audi Patric Niederhauser et Lucas Légeret (vainqueur de la course d'Hockenheim) se sont classés septièmes.

Si tout se passe bien, Marciello, qui a déjà triomphé aux 24 heures de Spa en plus des deux titres déjà remportés, peut encore décrocher un autre grand trophée. Et ce, les 22 et 23 octobre lors de la finale de l'ADAC GT Masters à Hockenheim où Marciello s'y rendra avec une avance de 42 points.

De l'autre côté de l'Atlantique, un Suisse s'est également réjoui: Louis Delétraz a remporté le Petit Le Mans à Road Atlanta en LMP2. Avec ce triomphe, le Genevois a offert le titre à son équipe Tower Motorsport et à son compagnon d'écurie, le Canadien John Farano. Si Delétraz avait disputé la course de Mid-Ohio (chevauchement avec l'ELMS à Imola), il aurait été à égalité de points avec Farano...

Pour Fabio Scherer, la saison IMSA s'est terminée par une ingrate quatrième place en LMP2. Philip Ellis terminait au 35ème rang (11ème en GTD) sur la Mercedes du Winward Racing après avoir été retardé en course.

Louis Deletraz Road Atlanta 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz (à gauche) a remporté le Petit Le Mans en LMP2

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03.10.2022 Rally del Ticino: victoire de Gilardoni, Hirschi est champion
Kevin Gilardoni Portrait Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Kevin Gilardoni a remporté le Rally del Ticino ce week-end © Eichenberger

En terminant troisième au Rally del Ticino, Jonathan Hirschi a remporté avant l'heure le titre de Champion de Suisse des rallyes 2022. La victoire au Tessin est allée à Kevin Gilardoni devant l'ancien champion Grégoire Hotz.

Le suspense a été au rendez-vous de la 24e édition du Rally del Ticino. Avec le vainqueur Kevin Gilardoni et l'ancien champion Grégoire Hotz, qui s'est classé deuxième, deux pilotes sont venus bousculer les top 3 du Championnat suisse. Mais plus important encore que les places 1 et 2 de la «Ticino», c'est le titre remporté à l'avance par Jonathan Hirschi qui a fait sensation.

Le pilote neuchâtelois d'une VW-Polo et son co-pilote Michaël Volluz totalisent 166 points grâce à une troisième place – alors qu'il ne reste plus qu'une épreuve à courir, le Rallye du Valais. Si Hirschi n'y obtenait aucun point, il en conserverait 166. Son adversaire direct, Jonathan Michellod, pourrait le rattraper en cas de victoire au RIV. Le Valaisan obtiendrait alors 179 points. Mais comme il y a un résultat à biffer, Michellod perdrait à nouveau les 15 points qu'il a obtenus au Tessin en se classant sixième au classement des CS et arriverait à un maximum de 164 points. Dans le cas idéal, il manquerait donc toujours deux points à Michellod.

Jonathan Hirschi Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les nouveaux champions suisses: Jonathan Hirschi/Michaël Volluz © Eichenberger

Il en va de même pour le champion de l'année dernière Mike Coppens. Le troisième du Championnat suisse a 129 points au compteur après le Rally del Ticino. S'il remportait le RIV comme l'an dernier, il obtiendrait 171 points. Dans ce cas, Coppens verrait son mauvais résultat (Rallye du Chablais) annulé et obtiendrait au maximum 154 points. Il ne pourrait donc pas non plus rattraper Hirschi.

«Je suis vraiment heureux de ce titre du Championnat suisse», a déclaré Hirschi après avoir décroché son premier titre en rallye. «Je n'étais pas tout à fait sûr que cela suffise. Mais c'est agréable de savoir qu’on a le titre en poche.» Hirschi n'a pas pris les moindres risques au Tessin. «Je n'ai pas attaqué à fond. De plus, j'avais monté des pneus trop souples dans la Triple Isone. Nous les avons ensuite remplacés sur place pour la quatrième épreuve et cela s'est beaucoup mieux passé. En effet, les pneus étaient plus souples. En fin du rallye, j'ai tenté de gérer mon avance sur mes adversaires directs.»

Il a manqué à Hirschi 25 secondes sur Hotz/Ravasi et 31 secondes sur Gilardoni. Ce dernier est de nationalité italienne, mais vit dans les Grisons et court avec une licence suisse. Plus important encore: au Tessin, c'est Gilardoni, 30 ans, qui a été le plus rapide. Le pilote Skoda avec sa navigatrice Chiara Giardelli a pris la tête dès la première épreuve et ne l'a cédée que brièvement (dans l’ES 4) à Hotz. La décision s'est faite dans la cinquième épreuve (Valcolla 2). «Là, j’avais encore quelques secondes de retard sur Kevin», a déclaré Hotz, 48 ans, qui se réjouissait encore à midi de sa position de leader intermédiaire. «C'est amusant d’affronter des jeunes, même si la Triple Isone sur plus de 20 kilomètres m'a déjà poussé à mes limites physiques.»

IMG 8312 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'ancien maître Hotz (à gauche sur la photo) s'est fortement défendu contre les jeunes © Eichenberger

Derrière Gilardoni, Hotz, Hirschi et Coppens, le matador local Ivan Ballinari a obtenu la cinquième place du Championnat suisse. Le double champion suisse de rallye a disputé le «Ticino» par «simple plaisir». Le fait qu'il ait relégué Michellod à la sixième place avec 3,1 secondes d'avance a déterminé le championnat avant l'heure. «C'était déjà le deuxième rallye consécutif où nous aurions pu atteindre le niveau de Hirschi avec une préparation très poussée», explique Michellod. «Mais nous avons à nouveau rencontré un problème technique. Dans la cinquième spéciale, un roulement de roue a cassé et j'ai eu du mal à doser correctement les freins. Cela m'a fait perdre beaucoup de temps et une ou deux places.»

Le top 8 du Rallye del Ticino a été complété par Franco Bernadazzi (Skoda Fabia) et Sergio Pinto sur son Alpine A110 GTR, légèrement endommagée dans la partie arrière. Il n'y a évidemment pas eu de points pour le pilote invité italien Gianluca Luchi, qui a terminé troisième au classement général, devant Hirschi.

La victoire chez les juniors et dans le Renault Clio Trophy Swiss est revenue sans concurrence à Yoann Loeffler (Renault Clio Rally5) après l'abandon dans l'ES6 de Guillaume Girolamo, déjà assuré du titre de champion.

Pour avoir de plus amples informations sur le Rally del Ticino, prière de consulter le site Internet www.rallyticino.com

Et voici la suite des événements:
13-15 octobre, Rallye International du Valais

Sergio Pinto Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sergio Pinto et son Alpine A110 RGT légèrement endommagée © Eichenberger

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29.09.2022 Voici les pilotes qui représenteront la Suisse aux FIA Motorsport Games
FIA Motorsport Games Gruppenfoto Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La délégation suisse aux FIA Motorsport Games: Dario Cabanelas (F4), Gabriel Lusquiños (TCR), Nicolas Maunoir (Drift), Elia Epifanio (Karting), Yannick Mettler (GT), Dexter Müller (GT) et Thomas Schmid (Esports)

Les FIA Motorsport Games vont se dérouler du 26 au 30 octobre au Castellet (F). La Suisse va elle aussi y envoyer une délégation. Sept pilotes prendront le départ en sept disciplines différentes.

Dans un peu moins d’un mois, le 26 octobre 2022, la cérémonie d’ouverture des FIA Motorsport Games va avoir lieu à Marseille. La Suisse y sera également présente avec une délégation. Sept pilotes se sont inscrits en sept disciplines différentes. Nous allons vous présenter les participants en commençant par le plus jeune parmi eux:

Elia Epifanio (13) sera aux FIA Motorsport Games notre représentant dans la discipline Kart Sprint Junior. Epifanio vient de Würenlos (AG) et participe cette année au Championnat suisse de karting autobau dans la catégorie des OK Juniors. Avant la finale à Wohlen du 8 octobre, Epifanio est le leader au classement général. L’année passée, Elia a remporté dans les Super Minis le deuxième rang au classement final.

Dans la catégorie de Formule 4, la Suisse sera représentée par Dario Cabanelas (16). En 2020, ce pilote de la relève en provenance de Pully dans le canton de Vaud a été troisième dans la catégorie des OK Juniors au Championnat suisse de karting autobau 2020. En 2021, Cabanelas est passé dans la course automobile et a remporté le 8e rang dans le Championnat français de Formule 4. Cette année aussi, ce Romand participe en France au Championnat de Formule 4. Il est déjà monté sur le podium pour la deuxième fois cette saison.

Dans la catégorie des voitures de tourisme, dans la catégorie TCR, la Suisse mise sur le pilote Seat-Cupra Gabriel Müller Agrelo Luisquiños (28). Ce double national brésilien suisse est né à Rio de Janeiro et participe cette année au Championnat TCR sud-américain. Le père de Müller est Espagnol, sa mère est Suisse. Comme Epifanio et Cabanelas, il a gagné ses galons en karting.

Yannick Mettler (32) et Dexter Müller (34) seront au Castellet les porte-étendards suisses en GT-Sport. Mettler va participer aux deux disciplines: la course de sprint et la course de cup. Müller ne participera quant à lui qu’au concours de cup. Les deux pilotes participent en 2022 sur une Mercedes AMG GT3 de SPS automotive le GT Open. Yannick Mettler de Kriens, qui a participé par le passé à la Formule 3 allemande, compte depuis des années parmi les meilleurs pilotes de courses à longue distance de Suisse. Le Zurichois Dexter Müller a débuté en 2019 dans la course automobile aux côtés de Mettler au Michelin Le Mans Cup.

En 2019, Yves Meyer a encore représenté la Suisse à Rome dans les concours de drift. Cette fois-ci, ce spécialiste en drift originaire de Suisse centrale jouera le rôle de coach. Pour cela, il ira au Castellet à la chasse aux médailles avec Nicolas Maunoir (32) avec sa Nissan S15. Maunoir fait comme Meyer partie des meilleurs pilotes de drift de Suisse, mais le Genevois ne s’est plus profilé depuis un certain temps déjà. En 2017, il a été troisième au classement général des Drift Kings of the European Series.

Une catégorie qui a déjà été âprement disputée il y a trois ans à Rome est celle des E-Sports. Le pilote saint-gallois Thomas Schmid (27) y représente la Suisse. Schmid est champion suisse en titre de Simracing, mais il a également de l’expérience en «real racing». Ce pilote suisse oriental a été en 2018 champion junior dans le Championnat suisse des rallyes et de la course de côte. De plus, il compte dans la Formule Student parmi les meilleurs pilotes de sa discipline.

Les FIA Motorsport Games auront lieu en 2022 pour la deuxième fois. À l’époque, la première édition s’est déroulée en 2019 à Rome avec six disciplines différentes. À l’avenir, les FIA Motorsport Games auront lieu tous les deux ans.

Vous trouverez de plus amples informations sur les FIA Motorsport Games sous le lien www.fiamotorsportgames.com. L’Association Auto Sport Suisse va vous informer régulièrement sur les évènements pendant et après les concours.

Motorsport Games 2022 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les deuxièmes FIA Motorsport Games auront lieu au Castellet (F)

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28.09.2022 Aperçu Rally del Ticino: forte concurrence pour Hirschi et compagnie
Hirschi myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi vise un hat-trick au Tessin © myrally.ch

Le vendredi/samedi prochain, la cinquième manche du Championnat suisse des rallyes de cette saison se déroulera au Tessin. Presque tous les grands noms du rallye suisse y prendront le départ.

Le Championnat suisse des rallyes aborde sa phase décisive. Vendredi prochain débutera la cinquième et avant-dernière manche, le Rally del Ticino (sur 80,22 kilomètres). Le vainqueur de la 24e édition pourra empocher 35 points. Il y aura encore 42 points lors de la finale, le Rallye International du Valais, qui se déroulera du 13 au 15 octobre.

Pour le leader du classement général, Jonathan Hirschi, le Rally del Ticino est un territoire inconnu. Cela ne semble pourtant pas inquiéter le Neuchâtelois. Hirschi comptait également parmi les novices lors des courses d'Alba et du Mt Blanc. Il s'y est assuré pourtant la victoire de manière souveraine. Au Tessin, le pilote de la VW Polo GTI de l'équipe Sarrazin Motorsport ambitionne un troisième triomphe consécutif. Un triplé lui permettrait d'atteindre 176 points au classement général.

Il est possible que Hirschi soit déjà champion avant terme au Tessin, mais c'est peu probable. Il faudrait pour cela que les deux pilotes Skoda Jonathan Michellod ainsi que Mike Coppens qui aura Gaétan Lathion comme copilote au Tessin, réalisent les deux zéros points. Si les poursuivants rentraient effectivement bredouilles, même une troisième place au Tessin suffirait à Hirschi. Mais de tels calculs n'intéressent ni Hirschi, ni ses deux adversaires valaisans. «Mon but est de réaliser un bon rallye, de me trouver rapidement dans le rythme et de marquer un maximum de points», déclare le leader du classement, qui mise également sur les compétences de navigation de Michaël Volluz au Tessin.

Ballinari Haenggi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le héro local Ivan Ballinari a déjà gagné deux fois © Hänggi

Alors que Hirschi court pour la première fois au Tessin, Michellod (cinq participations) et Coppens (quatre départs) ont acquis une grande expérience dans ce canton. On peut cependant douter qu'elle leur soit utile. La course de championnat au Tessin porte bien son nom de «New Rally del Ticino». Signalons parmi les nouveautés, la super-spéciale «Chico d'Oro», le vendredi soir, et la «Penz», disputée le samedi (ES2 et 7). De même, la SP4 (Isone triple) et la SP5 (Isone double) n'ont jamais été courues de cette façon en tant que Super Spéciale.

Ivan Ballinari pourrait bien donner du fil à retordre aux trois premiers du Championnat suisse des rallyes. Le matador local a remporté le classement du Championnat suisse de son rallye à domicile en 2017 ainsi qu'en 2018. Avec son copilote Marco Menchini, il ouvrira le rallye sur une Skoda Fabia Rally2 portant le numéro 1. «Pour nous, le plaisir est prioritaire lors du rallye à domicile», déclare Ballinari. «Je ne ressens aucune pression. Nous prenons ce rallye avant tout comme une préparation au Rallye Terra Sarda en Italie.»

Grégoire Hotz a lui aussi deux victoires au Tessin à son actif. Elles remontent toutefois à un certain temps. Huit fois champion suisse des rallyes, il avait gagné en 2008 et 2009 et attaquera ce week-end avec son copilote Pietro Ravasi sur une Skoda Fabia Rally2. L'ancien champion du canton de Neuchâtel a déjà prouvé à deux reprises cette année qu'il est toujours à la hauteur. Lors des rallyes du «Pays du Gier» en France et de la «Valle Intelvi» en Italie, qui ne comptent pas pour le championnat suisse, Hotz a remporté à chaque fois la victoire finale.

Hotz Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Une image de 2019: Grégoire Hotz sur Skoda Fabia © Kaufmann

Il convient également de suivre de près Kim Daldini et Kevin Gilardoni (tous deux sur Skoda Fabia Rally2). Le second est certes de nationalité italienne, mais il habite en Suisse et court avec une licence suisse. En 2016, 2017 et 2018, il a remporté le Ticino (sous le drapeau italien). L'année dernière, il a manqué le podium de misérables 4,2 secondes.

Au classement junior, le Ticino sera à nouveau marqué par un duel entre Guillaume Girolamo et Yoann Loeffler (tous deux sur Renault Clio Rally5). Mais Girolamo a déjà le titre en poche.

Après le «Ticino», il y aura probablement aussi un nouveau leader au classement général du Michelin Trophy Alps. Le leader français Éméric Rey sera absent au Tessin. C'est pourquoi Sergio Pinto (dans la classe Open) et/ou le compatriote de Rey, Thomas Battaglia (2WD) peuvent passer devant le leader.

La classe historique VHC ne compte que trois véhicules et Jean Romain Cretegny sur une Ford Escort sera le seul Suisse au départ.

Le Rally del Ticino débutera le vendredi soir vers 21 heures avec une Super Spéciale de 3,4 kilomètres à Chiasso. La première véritable épreuve se déroulera samedi matin à partir de 9 heures. Vers 18h30, tous les participants devraient être de retour au parc d'assistance de Mendrisio.

Vous trouverez de plus amples informations sur le Rally del Ticino sur le site Internet www.rallyticino.com. L'horaire et la liste de départ sont annexés.

Dates du Championnat suisse des rallyes 2022
9 avril, Critérium jurassien
3/4 juin, Rallye du Chablais
24/25 juin, Rally di Alba (I)
9/10 septembre, Rallye du Mont-Blanc Morzine (F)
30 septembre/1er octobre, Rally del Ticino
14/15 octobre, Rallye International du Valais

Gilardoni Archives Gilardoni Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lui aussi est en lice pour la victoire: Kevin Gilardoni © Archives Gilardoni

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26.09.2022 Porsche Sports Cup Suisse: Le titre remis à plus tard
Burkard Ferati Aeberhard Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Gregor Burkard, Jasin Ferati et le leader du classement général Jürg Aeberhard © Porsche

Lors du cinquième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse au Mugello, Gregor Burkard et Jasin Ferati se sont partagé les lauriers. La décision concernant le championnat de la GT3 Cup a donc été reportée.

Une météo changeante avec un poker de pneus, de nombreuses batailles de positions et une course de rattrapage passionnante ont marqué la course sprint de la GT3 Cup au Mugello. Gregor Burkard en a profité: sur une chaussée encore humide, il avait fait monter des slicks sans profil sur sa Porsche 911 GT3 Cup d'environ 515 CV. Parti en quatrième position, il est revenu en deuxième position du premier tour. Ernst Keller, qui avait misé sur des pneus pluie, a d'abord pris la tête. Au quatrième tour, le champion de la GT3 Cup 2018 a toutefois dû laisser passer Burkard sur une piste qui séchait. A l'arrivée, le pilote de 34 ans originaire du canton de Zoug avait près de quatre secondes d'avance sur son poursuivant Jürg Aeberhard. Le premier du classement. A peine 26 secondes plus tard, Alexander Schwarzer a franchi la ligne d'arrivée en troisième position devant Jasin Ferati.

Dans la course d'endurance, Ferati a ensuite pris le dessus: Sous une pluie battante et à la tombée de la nuit, le jeune pilote de la 911 GT3 Cup a franchi la ligne d'arrivée en vainqueur. Ilario Introna et Simone Iaquinta, partis en avant-dernière position, ont terminé deuxièmes de la course de 31 tours. Gregor Burkard a pris la troisième place du classement de la GT3 Cup, après avoir repris Jürg Aeberhard dans les derniers mètres pour 0,051 seconde.

Dans la compétition de sprint du groupe Open GT, Loïc Villiger s'est assuré la première place. Chez les voitures de course Cayman GT4 Clubsport, le vainqueur de la course de sprint dans la classe 10 pour les voitures avec package Manthey était le pseudonyme du pilote Boga. Dans la classe 11 pour 718 Cayman GT4 Clubsport sans équipement MR, c'est Jens Richter qui a pu faire la fête. En tant que Porsche à moteur central la mieux placée, Paolo Locatelli et Fabio Babini ont conduit leur 718 Cayman GT4 RS Clubsport à la huitième place du classement général lors de la course d'endurance. La classe 10 a été remportée par Patrick Hofmann et Alex Fontana, tandis que Pierre Hirschi a remporté la classe 11. Dans la Porsche Drivers Competition, Nicolas Garski a déjà défendu son titre au Mugello en remportant sa sixième course.

La finale de la Porsche Sports Cup Suisse aura lieu du 27 au 29 octobre 2022 à Misano.

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Les conditions de la course d'endurance étaient aventureuses... © Porsche

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26.09.2022 Rapport du week-end 18/2022
Raffaele Marciello Sachsenring 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Raffaele Marciello a encore besoin d'une troisième place pour le titre

Les deux Suisses Louis Delétraz et Raffaele Marciello ont fait un grand pas vers le titre ce week-end, respectivement en ELMS et en ADAC GT Masters.

Deux Suisses sont en passe de remporter le titre dans deux championnats de renommée internationale: Louis Delétraz en European Le Mans Series et Raffaele Marciello en ADAC GT Masters. Delétraz aurait pu boucler le sac dès dimanche. Pour cela, le Genevois aurait dû terminer deuxième lors de l'avant-dernière course de l'ELMS à Spa-Francorchamps. Mais c'est justement Fabio Scherer qui a empêché le triomphe prématuré de Delétraz, à qui il manquait deux points pour remporter prématurément le titre avec sa troisième place. Dans des conditions normales, il devrait les obtenir facilement lors de la finale de la saison à Portimão le 16 octobre.

Pour Scherer, la deuxième place à Spa a été le plus grand succès en ELMS jusqu'à présent. Le pilote d'Engelberg est parti de l'arrière après un tête-à-queue lors des qualifications et a remis son Oreca-LMP2 en tête après trois stints. L'équipe de Cool Racing, qui était en tête dans le premier tiers de la course, a terminé la course à la cinquième place.

Fabio Scherer Race Spa 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fabio Scherer a terminé deuxième à l'ELMS de Spa

Revenons à Marciello: le Zurichois d'origine, domicilié au Tessin, a également fait un grand pas vers le titre lors de l'ADAC GT Masters en décrochant deux deuxièmes places. En tant que seul leader du classement, Marciello a 42 points d'avance sur le duo Engelhart/Güven avant la finale à Hockenheim les 22 et 23 octobre. Lors de la dernière course, il y a encore 56 points à prendre au maximum. Une troisième place dans l'une des deux courses suffirait à Marciello pour succéder au trône du champion de l'année dernière, Riccardo Feller.

A propos de Feller: l'Argovien était absent au Sachsenring en raison d'un chevauchement de dates avec le DTM. Toutefois, pour le pilote ABT, le voyage au Red Bull Ring ne valait pas la peine. Feller a terminé l'avant-dernière course de la série de voitures de tourisme la plus populaire d'Europe aux 15e et 22e rangs (à chaque fois devant Rolf Ineichen). Nico Müller s'est battu avec acharnement et a dû se contenter des 6e et 7e places après quelques échanges musclés. La finale d'Hockenheim promet d'être très tendue. Théoriquement, dix pilotes ont encore des chances de remporter le titre - dont Müller (avec 37 points de retard sur le leader Sheldon van der Linde).

Ce week-end, Alexander Fach a obtenu son meilleur résultat en Porsche Carrera Cup. Le Schwytzois de 20 ans a terminé 8e de la première course du Sachsenring et a ainsi été le troisième rookie le plus rapide. L'équipe Fach Auto Tech s'est très bien débrouillée au Sachsenring en général. Le Britannique Lorcan Hanafin s'est non seulement élancé pour la première fois de la première ligne, mais il a également réussi à monter pour la première fois sur le podium en se classant troisième.

Le GT Open de Monza a également été un succès. Alain Valente y est monté sur la deuxième marche du podium lors de la première course (1er au ProAm). Le duo Yannick Mettler/Dexter Müller a manqué de peu le top 3 en se classant quatrième lors de la deuxième manche. Cela signifie P1 au catégorie ProAm.

Fach Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Alexander Fach lors de la course de la Porsche Carrera Cup au Sachsenring

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21.09.2022 E-Fuel: Il n'a pas besoin d'une autorisation spéciale
E Fuel Jani Oberhallau Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les tests d'Oberhallau l'ont montré: il est aussi possible d'utiliser l'E-Fuel © Cornevaux

Dans un récent article consacré au «éco-carburant» présenté à Oberhallau, la «BZ» (Berner Zeitung) a écrit que celui-ci nécessitait une autorisation spéciale. Ce n'est pas vrai...

Lors de la course de côte d'Oberhallau fin août, un groupe de passionnés de sport automobile autour du chef de Horag Markus Hotz a présenté son carburant «drop-in». Avec succès! Les courses de démonstration de Marcel Fässler, Neel Jani et Benjamin Hotz se sont déroulées comme sur des roulettes.

Il n'y a encore qu'une quantité limitée de ce carburant synthétique, tel qu'il a été utilisé à Oberhallau dans les voitures d'endurance. Mais cela n'empêche pas la communauté d'intérêts, dont font partie Markus Hotz, Mario Ilien et Fredy Lienhard, de faire avancer ses projets. Auto Sport Suisse est également très favorable au nouveau carburant. «En tant que président de la CSN, j'apprécierais que le carburant présenté à Oberhallau soit très bientôt utilisé dans une série ou une classe au sein du Championnat suisse de la montagne», déclare Andreas Michel, président de la Commission sportive nationale depuis 2006.

Un article paru dans la «BZ» a semé un peu d'incertitude quant à une «introduction prochaine». Dans l'article du 8 septembre, il est écrit que le biocarburant n'est actuellement pas encore autorisé pour les courses – et qu'il faudrait d'abord adapter le règlement international.

«Ce n'est pas vrai», dit Michel. «Au niveau international, les carburants durables sont déjà utilisés dans diverses séries de courses. Ainsi, le championnat du monde des voitures de sport se déroule avec des carburants issus à 100% d'énergies renouvelables. Dans la Coupe du monde des voitures de tourisme, ce sont des carburants à 15% et même en Formule 1, on utilise des carburants avec 10% de renouvelable. Au niveau national, nous pourrons utiliser ou autoriser ce carburant dès la saison prochaine. Et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir, car ce carburant synthétique répond aux exigences de l'essence normale et peut être utilisé dans tous les véhicules sans grandes modifications des moteurs.»

Même les sceptiques ont pu s'en convaincre à Oberhallau: Non seulement l'essence produite à partir de déchets biologiques et neutre en CO2 jusqu'à 80 pour cent a fonctionné de manière impeccable, mais aucune différence n'a été constatée au niveau des performances et du son. «La seule différence», selon le pilote d'essai Neel Jani, «c'est que le carburant a une odeur un peu différente...»

Michel BZ Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le président du NSK Andreas Michel et l'article en question dans la «BZ»

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20.09.2022 Marciello en tête sans pouvoir être rattrapé
Marciello Raffaele Valencia 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Raffaele Marciello peut remporter encore plus de titres en 2022

Raffaele Marciello a manqué de peu le titre du GT World Challenge Sprint ce week-end. En revanche, le Tessinois est en tête de tous les deux championnats et ne peut être rattrapé.

Raffaele Marciello (27 ans) compte incontestablement parmi les meilleurs pilotes GT3 du monde. Le titre manqué au classement du sprint du GT World Challenge n'y change rien. Marciello a été laissé pour compte ce week-end, alors que la couronne du championnat se jouait lors de la finale à Valence, en Espagne. Une septième place lors de la première course et une troisième place lors de la deuxième n'ont pas suffi pour remporter le classement sprint. En revanche, le pilote d'usine Mercedes s'est déjà assuré la couronne de pilote pour l'ensemble du championnat. Bien qu'il reste encore une course à disputer dans la Coupe d'endurance, Marciello est en tête du classement de la Coupe de sprint et de la Coupe d'endurance.

Marciello pourra enrichir sa collection de coupes déjà impressionnante le week-end du 30 septembre/1er octobre. La finale du championnat d'endurance se déroulera alors à Barcelone. Marciello est également en tête de ce classement.

Et pour couronner le tout, Marciello pourrait encore remporter un titre prestigieux en 2022: celui de l'ADAC GT Masters. Là, l'ancien pilote d'essai de Ferrari et de Sauber F1 est également en tête. Deux courses sont encore au programme. Le week-end prochain sur le Sachsenring. Et les 22 et 23 octobre, la finale à Hockenheim.

Si Marciello remporte ces deux titres, il sera le grand champion GT3 en 2022! En effet, «Lello» a déjà remporté les 24 heures de Spa cette année.

Marciello Raffaele Valencia 2022 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marciello et Mercedes AMG – un partenariat solide

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20.09.2022 Christoph Rohr: «Il faut arrêter quand c'est le plus beau!»
Christoph Beat Rohr Gaechter Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Tel père, tel fils: Christoph et Beat Rohr © Gächter

Après plus de 40 ans de course automobile, Christoph Rohr (62 ans) a fait ses adieux au Gurnigel comme il se doit, avec une victoire de classe. «Il faut arrêter quand c'est le plus beau», dit le Bernois.

Choisir le bon moment pour se retirer est difficile pour certains sportifs. Les exemples (actuels) ne manquent pas. Christoph Rohr y est parvenu. L'homme de 62 ans originaire d'Oberhofen, au bord du lac de Thoune, a participé à sa dernière course lors de la course de côte au Gurnigel. «On dit qu'il faut arrêter quand c'est le plus beau», déclare le pilote de l'Audi 50 MLP vert vif. «J'y suis parvenu!»

Rohr jette un regard rétrospectif sur plus de 40 ans de course automobile. Durant cette période, il a donné ses galons à plus d'un véhicule. Il a commencé en 1980 sur une Opel Kadett C. C'est Max Langenegger qui l'a conseillé. Le Bernois a amené Rohr à la course, même si ce dernier dit: «J'ai toujours été un peu fan de sport automobile!» Le fait que Langenegger et Rohr se soient encore affrontés au Gurnigel, même si c'était dans des catégories différentes, était parfaitement adapté à l’adieux.

Pour Rohr, le fait de pouvoir pratiquer son hobby était loin d'être une évidence. En 2002, on lui a diagnostiqué un cancer de la conjonctive. La maladie lui a coûté son œil droit. En 2019, il a également dû se faire enlever une tumeur à l'œil gauche. «A l'époque, je ne pensais pas pouvoir à nouveau participer à des courses», raconte Rohr. Pendant deux ans et demi, il n'a même plus été autorisé à conduire. Puis, en septembre 2021, la bonne nouvelle est tombée: l'œil gauche s'était rétabli. «Je vois à nouveau à 100%.»

La décision d'attaquer à nouveau en 2022 était donc prise. Avec succès! A Hemberg, La Roche, Anzère et Oberhallau, il s'est à chaque fois classé deuxième dans sa catégorie. Au Gurnigel, il a ensuite couronné sa bonne performance par une victoire souveraine dans sa catégorie E1 jusqu'à 1400 cm3. «Je n'ai jamais été aussi rapide au Gurnigel», s'est réjoui Rohr en conclusion.

Malgré son départ du Gurnigel, Rohr restera impliqué dans le championnat suisse. Avec son fils Beat, il sera également présent à chaque course en 2023. Il ne sera plus actif, «mais je ferai la cuisine et le ménage». En tant que mécanicien, Rohr n'est pas d'une grande aide pour son fils. «Cela n'a jamais été mon point fort. Mais Beat n'a pas besoin de moi pour cela non plus. Il a une formation de mécatronicien. Il s'agit plutôt de passer du temps ensemble. Il m'a toujours accompagné aux courses. Maintenant, je vais avec lui!»

Rohr ne regrette pas le bon vieux temps. Il aime néanmoins se remémorer ses débuts dans les années quatre-vingt. A l'époque, beaucoup de choses étaient encore différentes. Même la camaraderie. «Même à une époque plus récente, j'aimais aller aux courses», dit Rohr. «Mais que l'on ait encore du temps après les courses comme autrefois, cela n'arrive plus guère aujourd'hui.»

Auto Sport Suisse souhaite à Rohr le meilleur pour l'avenir! Et qui sait: il y a peut-être du vrai dans la célèbre phrase de la panthère rose: «Ce n'est pas tous les jours. Je reviendrai, pas de doute!»

Christophe Rohr rk photography ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christoph Rohr lors de sa dernière course au Gurnigel © rk-photography.ch

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16.09.2022 Sawatzki: «On peut encore faire mieux!»
Sawatzki Bruno Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bruno Sawatzki a terminé troisième du CS de montagne des voitures de tourisme © Kaufmann

Bruno Sawatzki a décroché la troisième place au Gurnigel dans le championnat suisse des voitures de tourisme de montagne, derrière Reto Meisel et Roger Schnellmann. Un succès auquel il ne s'attendait pas lui-même.

Personne n'attendait Bruno Sawatzki au début de la saison 2022 du championnat suisse de montagne. Pas même lui. Mais après six courses, dont quatre pour Sawatzki, cet homme de 51 ans originaire de Schaanwald dans la Principauté du Liechtenstein est assuré de terminer troisième du championnat. Seuls Reto Meisel (135 points) et Roger Schnellmann (105) ont récolté plus de points que le pilote de Porsche Interswiss jusqu'à 4000 cm3. Et tout cela, sur une voiture qu'il avait utilisée pour la première fois en 2022!

Mais Sawatzki n'est pas pour autant un inconnu dans le championnat suisse de la montagne. Bien au contraire. Cela fait six ans que Sawatzki roule en Porsche. Il a commencé en 1994 avec une BMW 325 avec des courses LOC. Depuis 1999, il roule en NAT. «Au début, je conduisais une Manta», raconte Sawatzki. «Je l'ai mise sur le toit la première année à Oberhallau. Ensuite, je suis passé à une Ascona B.»

Son dernier classement dans le top 10 du championnat suisse des voitures de tourisme de montagne remonte à 2017, lorsque Sawatzki a terminé huitième sur une Porsche 996 GT3 Cup. En passant au modèle 991 GT3 Cup de 460 ch, l'homme du «Ländle» a maintenant réussi le grand coup dans le cadre du CS. «Cette troisième place me réjouit beaucoup. D'autant plus que je ne m'y attendais pas moi-même», déclare Sawatzki.

Le directeur de Sawatec AG, une entreprise spécialisée dans la construction mécanique et les micro-puces, n'a pas changé grand-chose à sa Porsche. «Nous avons remplacé les barres antiroulis. Et nous avons monté d'autres pneus. Mais le set-up provient du circuit», explique Sawatzki. Le fait qu'il soit le meilleur avec moteur aspirant derrière Meisel réjouit particulièrement Sawatzki. Et la Porsche 991 Cup n'est pas prête de s'arrêter. «On peut encore faire mieux», estime le troisième du championnat.

Le plus grand adversaire de Sawatzki dans la lutte pour la troisième place n'était autre que son collègue de marque Frédéric Neff. Les deux hommes sont liés par une relation amicale. «Nous nous amusons ensemble et nous nous encourageons mutuellement», déclare Sawatzki. «Au Gurnigel, Fréd m'a tout de suite félicité.» Le fait qu'il ait eu la main sur le rapide Jurassien, tout de même champion suisse de voitures de tourisme en 2017 et 2018, n'était pas évident. Sawatzki admet toutefois ouvertement que les problèmes de Neff en début de saison lui ont un peu facilité le chemin vers la troisième place. «Lors des deux premières courses, Fréd est reparti après les journées d'entraînement. Alors que chez moi, il n'y a pas eu de problème.»

Sawatzki n'est d'ailleurs pas le grand mécanicien. Le Liechtensteinois confie le «service» à une vieille connaissance: Christoph Zwahlen. «Je ne suis pas un bricoleur», dit Sawatzki en riant. «En général, je ne touche même pas à la jauge d'huile pendant la saison...»

Bruno Sawatzki Hemberg 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bruno Sawatzki lors de la course de côte à Hemberg © Eichenberger

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14.09.2022 La Coupe de la Montagne était si serrée
Berg Pokal 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le top 4 de la Coupe de la Montagne 2022: Bürki (1er), Krebs (2e), Ochsner (3e) et Coquoz (4e), dans le sens des aiguilles d'une montre © Cornevaux/Eichenberger/Kaufmann

La Coupe de la Montagne, le championnat pour les voitures de plus faible cylindrée, a été très disputée en 2022. La lutte pour la troisième place, notamment, était si serrée qu'il a même fallu sortir la règle à calcul.

Le roi du slalom Martin Bürki a remporté sa quatrième couronne dans la coupe de la montagne lors de la finale du championnat suisse de la montagne au Gurnigel. Avant même la finale, le titre ne pouvait presque plus être retiré à l'homme de 54 ans originaire du lac de Thoune. Mais Bürki, le pilote de la VW Polo, avait lui aussi besoin de deux manches utiles pour jouer la sécurité. Le vétéran y est parvenu facilement. Il a donc été sacré champion après la deuxième course au Gurnigel.

Derrière, les choses étaient tout sauf claires. Philipp Krebs devait gagner la Renault Classic Cup pour décrocher la deuxième place. Après la panne de moteur de Denis Wolf le vendredi, la situation était devenue un peu plus simple pour le vainqueur de la Coupe de la Montagne 2019. Mais Krebs ne pouvait pas pour autant se reposer sur ses lauriers. Dario Zutter et Stephan Zbinden ne lui ont pas facilité la tâche. Mais après trois manches, Krebs s'est emparé de la deuxième place avec 2,47 secondes d'avance.

La troisième place est restée incertaine pendant un certain temps. A l'arrivée, au Gurnigelbad, des photos du top 3 ont déjà été prises le dimanche après-midi. Avec Bürki comme champion, Krebs en deuxième et le Valaisan Sébastien Coquoz en troisième. Coquoz avait, comme Bürki et Krebs, le maximum de points (après déduction de deux résultats à biffer). Autrement dit, 80 points. Mais comme Bürki et Krebs avaient les meilleurs résultats à biffer, ils étaient devant lui au classement final.

Juerg Ochsner Gurnigel 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jürg Ochsner a finalement terminé 3ème lors de la Coupe de la Montagne © Eichenberger

Mais il y avait encore un autre homme avec quatre vingtièmes: Jürg Ochsner. Ochsner a manqué deux courses, tout comme Coquoz, et qu'il a donc obtenu des résultats identiques, il a fallu sortir la règle à calcul. Il s'agissait maintenant de vérifier les adversaires battus dans chaque course. Et c'est finalement Ochsner qui a pris l'avantage de justesse (sur l'ensemble de la saison).

Pour Coquoz, le monde ne s'est pas écroulé après avoir appris que la troisième place n'était pas atteinte. «C'est dommage que ça n'ait pas suffi», a déclaré le pilote de l'Opel Kadett. «Mais alors, je me rattraperai l'année prochaine...»

Sans résultats biffés, un autre pilote aurait pu facilement monter sur le podium: Stephan Burri. Le Bernois, qui a émigré en Thurgovie, a marqué des points lors des six courses; deux fois avec le nombre maximal de points. Lors de la course de côte des Rangiers, il a même battu le vainqueur de la coupe Bürki. A Anzère, il n'a obtenu que la moitié des points, car il n'avait pas assez d'adversaires dans sa catégorie. Au final, Burri a terminé 5e derrière Coquoz, mais devant Denis Wolf, qui était encore en tête de la coupe avec Bürki après deux courses. Le suspense n'a vraiment pas manqué!

Burri Stephan Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Stephan Burri (5ème) a marqué des points dans tous les six courses © Eichenberger

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13.09.2022 Rapport du week-end 17/2022
Sebastien Buemi Fuji 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi (à droite) est de nouveau en tête du championnat du monde

Il s'est passé beaucoup de choses le week-end dernier! Pas seulement au Gurnigel, mais aussi au niveau international. Le plus grand succès a été fêté par Sébastien Buemi lors de la course de 6 heures du WEC à Fuji, au Japon.

Une chose est d'ores et déjà certaine: la finale du WEC à Bahreïn, le 12 novembre, sera un coup de tonnerre! Sébastien Buemi a les meilleures chances de remporter le titre de champion du monde des hypercars. L'homme d'Aigle (VD) a repris la tête du championnat du monde après sa victoire ce week-end lors des 6 heures de Fuji avec ses coéquipiers de Toyota Brendon Hartley et Ryo Hirakawa. Mais le quatrième titre mondial de Buemi est encore loin d'être dans la poche. L'équipage de la Toyota #8 est en tête à égalité de points avec le trio Alpine Negrão/Vaxivière/Lapierre. Pour remporter le titre à Bahreïn, Buemi & Co. devront donc terminer devant l'Alpine #36.

Louis Delétraz n'a plus de chance de remporter le titre dans la deuxième division, la LMP2. Le Genevois, qui pourra défendre avec succès son titre en ELMS dans deux semaines à Spa, occupe la cinquième place intermédiaire du WEC après une sixième place à Fuji.

A propos de Spa, Nico Müller a marqué des points, mais pas de podium, lors de son passage en Belgique dans le cadre du DTM: et ce en terminant sixième de la première course. Lors de la deuxième manche, Müller a dû abandonner au dernier tour en raison d'un problème technique. Son collègue de marques Ricardo Feller a terminé le week-end aux 18e et 13e places, tandis que Rolf Ineichen (Lamborghini) a marqué son premier point grâce au meilleur tour en course lors de la deuxième manche.

Cabanelas Dario 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Dario Cabanelas est monté sur le podium de la Formule 4 française

En ce qui concerne les courses de Formule 1, les Suisses ont également obtenu quelques places sur le podium. Malheureusement pas pour Grégoire Saucy. Le Jurassien a terminé sa première saison en Formule 3 FIA avec une sixième place à Monza. Au classement final, Saucy s'est classé 15e. Joshua Dufek a eu plus de succès ce week-end. Lors des courses de Formula 3 Regional au Red Bull Ring, le jeune homme de 17 ans originaire de Le Vaud est monté deux fois sur le podium: deuxième le samedi et troisième le dimanche. Dario Cabanelas a également décroché une troisième place. Le jeune homme de 16 ans originaire de Pully, qui représentera également la Suisse aux FIA Motorsport Games en Formule 4, est monté pour la deuxième fois sur la troisième marche du podium lors de la course du championnat de France à Lédenon.

Pour finir, deux résultats dans le top 10 du Nürburgring: Julien Apothéloz s'est classé septième et Miklas Born (tous deux sur Mercedes AMG GT3) dixième lors des 12 heures de la Nordschleife.

Joshua Dufek 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joshua Dufek prend de plus en plus de vitesse en F3 régionale

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12.09.2022 Gurnigel: Berguerand établit une fois de plus un temps record
Berguerand Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eric Berguerand: il est et reste le roi de la montagne © Cornevaux

Eric Berguerand est le nouveau et ancien champion suisse de la montagne dans la catégorie des voitures de course. Le pilote valaisan a également battu un nouveau record lors de la finale du Gurnigel.

Les records de piste tombent partout où Éric Berguerand se lance. En 2022, le Valaisan de 43 ans a remporté avec sa Lola FA99 noire au Championnat suisse de la montagne toutes les victoires du jour en signant un nouveau temps record . Au Gurnigel, le septuple champion suisse de la montagne a également été imbattable. «Bergus» a battu de 32 centièmes de seconde le record du parcours qu'il avait établi il y a quatre ans. Son nouveau record sur la piste de 3,734 km de Dürrbach à Gurnigelbad est désormais de 1:39,49 min, ce qui représente une vitesse moyenne de 135,1 km/h.

Pourtant, cela ne s’est pas déroulé comme espéré pour Berguerand dimanche. «J'ai eu des problèmes de boîte de vitesses», a déclaré le garagiste de Charrat après le deuxième passage. «La troisième vitesse ne voulait plus passer. C'est pourquoi le temps de la deuxième manche n'était pas particulièrement bon.» Néanmoins, cela a suffi pour remporter la victoire du jour. «Mais j'ai renoncé à la troisième manche, car je ne voulais plus prendre de risques.»

En additionnant les deux manches, Berguerand a fait enregistrer un temps de 3:22,60 min et il a ainsi été un peu plus d'une seconde plus rapide que Robin Faustini, qui s'est décroché la deuxième place devant le héros local Marcel Steiner grâce à une deuxième manche performante (1:41,33 min). Ce dernier a déjà heurté la glissière de sécurité après quelques centaines de mètres dans la première partie boisée lors de la première course. Le pilote de la LobArt-Honda a donné l’explication suivante: «La suspension arrière, les pistons et quelques pièces aérodynamiques ont été cassés.» Grâce à quelques interruptions, Steiner et son équipe ont réussi à réparer les dégâts jusqu'à la deuxième manche de course. Finalement, il s'est classé troisième, à 31 centièmes de seconde de Faustini. Les problèmes de Steiner n'ont eu aucun impact sur le championnat. Les places 2 (Steiner) et 3 (Faustini) étaient en effet déjà connues avant la course du Gantrisch.

Steiner Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Steiner au départ: peu après, il a touché les barrières de sécurité © Eichenberger

Le top 5 au Gurnigel a été complété par Thomas Amweg (Lola T94/50) et Michel Zemp (Norma M20FC). Le pilote d’une voiture deux litres a décroché de la sorte la quatrième place finale au Championnat suisse de la montagne – devant Joël Grand, qui avait pris place dans la Reynard 97D de Simon Hugentobler après la vente de son Osella. «Je suis relativement satisfait de mon chrono de 1:528 min», a déclaré le Valaisan. «Mais tout est encore nouveau pour moi. De plus, nous avons eu des problèmes d'embrayage samedi, de sorte que je n'ai pratiquement pas pu m'entraîner.»

Dans la lutte pour la victoire chez les voitures de formule deux litres, Joël Burgermeister s'est imposé, tout comme aux Rangiers et à Oberhallau. Le pilote thurgovien de Formule 4 a amélioré le record de la catégorie d'une seconde, à 1 : 48,97 min et, en additionnant les deux courses les plus performantes, il a été 1,4 seconde plus rapide que le revenant Thomas Zürcher, qui a pris le départ pour la première fois depuis son opération du genou. Christian Balmer a décroché la troisième place, deux secondes plus tard. Philip Egli est reparti «les mains vides». Après trois manches presque identiques, le Glaronais exilé a été un poil plus rapide qu'Yves Hängärtner, qui a engagé pour la première fois sa Dallara GP3 dans la côte.

Schnellmann Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Roger Schnellmann a été victime d'une panne comme aux Rangiers © Eichenberger

Chez les voitures de tourisme, Reto Meisel était déjà assuré d'être champion. À la manière de Berguerand, l'Argovien a également remporté cette saison sa cinquième victoire au classement général des voitures de course fermées au Gurnigel au volant de la Mercedes SLK 340 qu'il a construite lui-même, améliorant son propre temps record de 2018 avec la même voiture de près de quatre secondes pour atteindre le chrono exceptionnel de 1:48,84 min. Meisel a ainsi magnifiquement confirmé son titre de champion suisse des voitures de tourisme de montagne.

Le deuxième meilleur chrono a été réalisé par Roger Schnellmann. Toutefois, le pilote de Lachen ne savait pas s’il fallait après la deuxième course se réjouir de sa deuxième place au championnat ou être contrarié par une nouvelle défaillance. «L'arbre de transmission a cassé aux Rangiers», explique le pilote de la monstrueuse Mitsubishi Evo 8. «En le réparant, nous avons constaté que le différentiel était également endommagé. Nous avons réparé les deux. À présent, le différentiel est à nouveau défectueux et je suis déjà heureux d'avoir pu terminer la deuxième course.»

Buerki Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le vainqueur de la Coupe de la Montagne 2022: Martin Bürki © Eichenberger

La troisième place au classement final des voitures de tourisme est revenue à Bruno Sawatzki devant Frédéric Neff. Les deux pilotes de Porsche Interswiss ne se sont pas fait de cadeaux au Gurnigel et se sont livré une bataille ouverte dont le vainqueur est Sawatzki. Martin Bürki, au volant de la BMW E33, a presque réussi à se rapprocher des temps des deux Porsche IS. Le pilote de la E1 jusqu'à 3000 cm3 a réalisé deux fois des chronos de 2:02 min.

L'autre Martin Bürki, le roi du slalom d'Uetendorf, a également pu être fier de sa performance. Non seulement il s'est imposé avec succès face à Stephan Burri dans la catégorie E1 jusqu'à 1600 cm3, mais il a également remporté avec brio la coupe de la montagne pour la quatrième fois. La deuxième place du championnat des véhicules de plus petite cylindrée est allée à Philipp Krebs, qui a également triomphé parallèlement dans la Renault Classic Cup et a envoyé sa Clio II à la retraite après 18 ans et 87 podiums. Krebs constate en riant: «On dit souvent que les voitures n'ont pas d'âme. Mais quand j'ai abandonné la voiture après la dernière course, j’avais pourtant la larme à l’oeil...»

La troisième place de la Coupe de la montagne est allée à Jürg Ochsner. Ochsner et Sébastien Coquoz ont tous deux 80 points au classement final et les mêmes résultats à biffer (deux absences). Le critère suivant est donc le nombre d'adversaires battus. Et là, Ochsner a une courte avance avec 64:60. Au début de la saison, Denis Wolf était encore en tête ex æquo avec Bürki, mais il a dû s'incliner au Gurnigel après une panne de moteur sur sa Renault Clio.

Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte au Gurnigel sur le site www.gurnigelrennen.ch

Krebs Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philipp Krebs avait les yeux humides à l'arrivée © Kaufmann

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12.09.2022 Rallye Mont-Blanc Morzine: Hirschi renforce sa position en tête du classement général
Hirschi myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi a fêté sa deuxième victoire de la saison au Mt.Blanc © myrally.ch

Après la pause estivale du Championnat suisse des rallyes, Jonathan Hirschi reste la figure de proue. Le Neuchâtelois a remporté son deuxième rallye 2022 au pied du Mt.Blanc et accroît ainsi sa position en tête du classement général.

Jonathan Hirschi, leader du championnat suisse des rallyes, n'a rien concédé lors de la quatrième manche du championnat de cette année, le Rallye Mont-Blanc-Morzine. Le Neuchâtelois et son copilote Michaël Volluz ont démarré sur les chapeaux de roue, réalisant le premier jour le meilleur temps de toutes les épreuves spéciales parmi tous les participants suisses. Le samedi, deuxième jour du rallye, Hirschi a été également en tête lors de la première étape. Ce n'est que dans la 9e et la 14e épreuve spéciale qu'il a brièvement laissé la voie libre à ses concurrents.

Avec sa deuxième victoire de la saison (après le Rally di Alba), le pilote de la VW Polo GTI a renforcé sa position en tête du classement général. Après avoir participé à quatre des six rallyes, le pilote de 36 ans, de Cernier, est en tête avec 141 points.

«Je suis très satisfait», déclare Hirschi. «Commencer la deuxième partie de la saison par une victoire est évidemment une chose optimale. Nous avons eu quelques petits problèmes. Mais rien qui puisse vraiment nous empêcher de partir en tête. Je me réjouis déjà des deux rallyes restants.»

Michellod myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jo Michellod (P3) n'était pas satisfait de l'issue du rallye © myrally.ch

Parmi la petite vingtaine de participants suisses dans le groupe des voitures de rallye modernes, la deuxième place est allée à Mike Coppens et son copilote Christophe Roux. Le champion en titre a franchi la ligne d'arrivée 1:13,3 min après le vainqueur Hirschi. Pour Coppens, le fait de revenir sur une Skoda Fabia s'est avéré payant. Coppens se sent parfaitement en confiance dans l'équipe Balbosca. Le pilote de Verbier n'a toutefois pas réussi à se placer à la hauteur d'Hirschi. «Ce qui est bien dans ce rallye, c'est que je ne doute plus de moi», constate Coppens. «Les derniers rallyes avec la Citroën m'ont tellement fait réfléchir sur la conduite que je me suis dit que si cela ne s'améliorait pas, j'arrêterais de faire des rallyes.»

Pour Jonathan Michellod et son copilote Stéphane Fellay, le rallye s'est achevé à la troisième place. Il y a un an, le Valaisan aurait été très heureux de ce résultat. Cependant, ses exigences ont augmenté. Michellod a été déçu de sa troisième place avec une minute de retard sur Coppens. «Nous nous sommes très bien préparés pour ce Rallye», déclare le pilote Skoda de 28 ans. «Mais nous avons ensuite subi deux crevaisons alors que je n’avais accroché nulle part. C'est très fâcheux, car les temps dans les autres épreuves spéciales étaient bons.»

Au championnat, Michellod a réussi à défendre sa deuxième place derrière Hirschi. Grâce à ses 122 points, il dispose encore d'un avantage de 14 points sur Coppens. Il ne faut cependant pas oublier que seuls les cinq meilleurs résultats comptent à la fin.

Pinto myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sergio Pinto, au volant de son Alpine A110, a terminé quatrième © myrally.ch

Derrière le top 3, Sergi Pinto a terminé, comme prévu, à la quatrième place finale au volant de son Alpine A110 RGT. La cinquième place est allée à Nicolas Lathion sur sa Renault Clio Rally4. Ismaël Vuistiner a terminé sixième sur une Clio Rally5, avec un retard de 3,5 secondes après plus de 180 kilomètres parcourus.

Guillaume Girolamo est déjà champion chez les juniors. Le Valaisan a en effet pris la septième place du classement général et ne pourra plus être devancé au classement junior lors des deux rallyes restants au Tessin et au Valais (cf. dates ci-dessous). La deuxième place chez les juniors est allée à Yoann Loeffler.

Girolamo a manqué le titre du Clio Trophy Swiss de justesse. Il n’a pas réussi à rattraper son retard sur son concurrent. Il lui a manqué 5,7 secondes à l'arrivée pour devancer le vainqueur Vuistiner. Dans le Michelin Trophy Alps, les Français Éméric Rey et Thomas Battaglia se sont emparés de la première et de la deuxième place, la troisième place allant à Nicolas Lathion.

Dans la catégorie des voitures historiques, Marc Vallicioni a non seulement remporté le classement suisse sur sa BMW M30 E30, mais le pilote de Fully a également gagné le classement général. Guy Trolliet (Porsche 911 SC) a remporté la deuxième place du classement suisse du VHC devant Eddy Bérard (Ford Sierra RS Cosworth).

La victoire finale du Rallye Mont-Blanc-Morzine, qui compte principalement pour le Championnat de France, a été remportée par Yoann Bonato sur une Citroën C3 Rally2 devant Quentin Giordano (VW Polo GTI R5) et Hugo Margaillan (Citroën C3 Rally2).

Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye du Mt-Blanc Morzine sur le site Internet suivant :www.rallye-mont-blanc-morzine.com

Et voici la suite des événements :
30 septembre-1er octobre, Rally del Ticino
13-15 octobre, Rallye International du Valais

Girolamo Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Guillaume Girolamo est déjà sacré champion junior © Clio Trophy Swiss

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07.09.2022 Aperçu Rallye du Mont-Blanc Morzine: Hirschi, Michellod ou Coppens?
Michellod Haenggi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Michellod est le plus expérimenté au Mt Blanc © Hänggi

La deuxième partie de la saison du championnat suisse des rallyes commencera ce week-end avec le Rallye du Mont-Blanc Morzine (F). La lutte à trois entre Jonathan Hirschi (VW Polo GTI), Mike Coppens et Jonathan Michellod (les deux sur Skoda Fabia) sera au centre de l'attention.

Le Championnat suisse des rallyes 2022 ne saurait être plus équilibré. Mike Coppens, champion 2021, a remporté le premier rallye dans le Jura. Jonathan Michellod le deuxième (Rallye du Chablais) et son homonyme Jonathan Hirschi a remporté le troisième à Alba en Italie. Ce week-end, cette lutte à trois abordera maintenant sa quatrième phase. Au Rallye Mont-Blanc Morzine, dans les Alpes françaises, l'un des membres du trio va fêter probablement sa deuxième victoire de la saison. Il est impossible de désigner un favori. Hirschi, leader du Championnat suisse des rallyes, a certes les meilleures cartes en main, mais le Neuchâtelois n'a encore jamais participé à ce rallye qui compte avant tout pour le Championnat de France.

«C'est un peu comme le Rallye du Chablais», dit Hirschi, «je n'avais jamais pris le départ de ce rallye non plus. Mais je me réjouis beaucoup des épreuves à venir au Mont-Blanc. Certaines d'entre elles sont très rapides et piégeuses. En tout cas, il ne sera pas facile de trouver le rythme.»

Coppens et Michellod ont déjà participé à ce rallye au pied du Mont-Blanc l'année passée. Coppens avait alors terminé deuxième derrière le vainqueur Sébastien Carron et Michellod troisième dans le cadre du Championnat suisse des Rallyes. Michellod est le seul à participer à ce rallye pour la troisième fois. En 2016, le jeune Valaisan était toutefois encore au volant d'une Renault Twingo. A l'époque, le jeune pilote du Val de Bagnes, aujourd'hui âgé de 28 ans, ne visait pas encore le titre de champion de Suisse. «Je n'y songe pas non plus maintenant et je prends les choses comme elles viennent. Nous ne sommes qu'à la moitié de la saison et rien n'est encore joué. Le chemin jusqu'à l'objectif, le Rallye International du Valais, est encore long.»

Michellod occupe la deuxième place du classement intermédiaire, sept points derrière Hirschi. Rien n'est donc encore perdu et cela aussi parce que seuls les cinq meilleurs résultats (sur six rallyes) comptent à la fin. La situation de départ de Coppens est un peu plus précaire. Après sa victoire au Critérium, le champion de l'année dernière n'est monté sur le podium ni au Rallye du Chablais, ni au Rally di Alba. Pour le Rallye du Mont-Blanc, il mise donc à nouveau sur une Skoda Fabia. «Sur les étapes rapides, j'étais très rapide avec la Citroën», explique Coppens. «Mais dans les passages techniques, j'ai fait plus d'erreurs qu'avec la Skoda. De plus, j'ai trop réfléchit en conduisant. Ce n'était pas bon.»

Volluz Hirschi Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi (au centre) avec son copilote Michael Volluz (à gauche) © Eichenberger

Comme Ivan Ballinari, qui a participé au Celtic Rally Trophy, a renoncé à participer au Rallye Mont-Blanc Morzine et comme Sébastien Carron ne prendra pas non plus le départ et, en fonction du déroulement du rallye, Sergio Pinto a lui aussi une chance de monter sur le podium suisse. Le pilote de 44 ans du Châble (VS) est l'un des 13 pilotes à miser sur une Alpine A110, mais le seul avec un passeport suisse. Tous les autres participants de la classe RGT sont français.

Sascha Althaus sera également au départ. Après son spectaculaire accident au Rally di Alba, le Jurassien a péniblement reconstruit sa Renault Clio RS Line. Il a fait son retour au Rallye du Gap, auquel Jonathan Hirschi, entre autres, a participé. «Nous ne savions pas exactement ce qui nous attendait après cet accident», constate Althaus. «Mais après quelques kilomètres difficiles, nous avons automatiquement retrouvé le plaisir.»

Le Clio Trophy Swiss sera également le théâtre d'une lutte à trois entre Ismaël Vuistiner, Guillaume Girolamo et Yoan Loeffler (tous sur Renault Clio Rally5). Ces deux derniers se battront également en duel au Mont-Blanc pour la victoire dans le championnat junior. Dans le Michelin Trophy Alps 2WD, la figure de proue suisse s'appelle Nicolas Lathion sur une Renault Clio Rally4. Trois autres équipages suisses seront au départ.

Au total, 19 Suisses participeront au Rallye Mont-Blanc Morzine dans la catégorie des voitures de rallye modernes. Dans la catégorie historique VHC, Eddy Bérard et Marc Valliccioni comptent parmi les grands favoris. Mais Olivier Gillet, champion de Suisse des rallyes en 2005, est lui aussi un candidat sérieux à la victoire sur sa Ford Escort RS1600. Sans oublier naturellement les tenants du titre, Trolliet-Moulin, sur leur Porsche 911. Quant à l'actuel leader du Championnat suisse VHC, Florian Gonon, il ne sera pas au départ.

Le départ du Rallye Mont-Blanc Morzine est prévu le vendredi 9 septembre à 8 heures. Sept étapes figurent au programme de la première journée. Sept autres épreuves spéciales se disputeront ensuite le samedi 10 septembre. Le premier départ sera donné à 8h34. Au total, 480,14 kilomètres doivent être franchis, dont 183,7 kilomètres chronométrés.

Pour de plus amples informations sur le Rallye Mont-Blanc Morzine, prière de consulter le site Internet www.rallye-mont-blanc-morzine.com

Dates du Championnat suisse des rallyes 2022
9 avril, Critérium jurassien
3/4 juin, Rallye du Chablais
24/25 juin, Rally di Alba (I)
9/10 septembre, Rallye du Mont-Blanc Morzine (F)
30 septembre/1er octobre, Rally del Ticino
14/15 octobre, Rallye International du Valais

Pinto Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Si l'un des trois premiers se plante, Sergio Pinto pourrait en profiter © Cornevaux

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07.09.2022 Aperçu Gurnigel: Berguerand manque encore qu'un seul point
Berguerand Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eric Berguerand a encore besoin d'un point au Gurnigel © Eichenberger

Le grand moment est venu! Ce week-end, les pilotes suisses de course de côte se retrouveront pour la grande finale au Gurnigel. Mathématiquement, seul Eric Berguerand ne pourra en réalité être le nouveau champion.

Eric Berguerand n'aura en effet encore besoin que d'un seul point le week-end prochain lors de la 51e course de côte nationale au Gurnigel! Il sera alors sacré champion suisse des voitures de course pour la septième fois, après 2005 (à l'époque de la coupe de montagne), 2013-2016 et 2019. Le garagiste de 43 ans de Charrat (VS) a déjà été vainqueur quatre fois cette année, toujours en un temps record. Dans cette optique, la tâche devrait être à la portée du pilote de la Lola FA99 de couleur noire de jais. Mais ceux qui connaissent Berguerand savent bien qu'il ne parle du titre qu'une fois que ce dernier sera dans la poche.

Le seul concurrent restant dans la lutte pour le titre de champion de Suisse se nomme Marcel Steiner. Le matador local est certes motivé au plus haut point pour sa course à domicile, mais le pilote de la LobArt-Honda ne caresse plus de grands espoirs de pouvoir encore renverser la vapeur. «Nous avons été très proches d'Eric lors de la dernière course à Oberhallau», explique Steiner. «Mais les caractéristiques du parcours du Gurnigel plaident davantage en sa faveur. Néanmoins, je me réjouis bien sûr à la perspective de cette épreuve de force. Notamment parce que les choses se sont de plus en plus bien passées pour nous lors des dernières courses.»

Grand Archives Grand Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Grand dans la Reynard F3000 de Simon Hugentobler © Archives Grand

Parmi les autres prétendants au podium, on compte Robin Faustini. Le jeune Argovien a renforcé cette saison sa réputation de «homme du futur». La troisième place finale au classement général, l'objectif déclaré de Faustini, lui est déjà assurée avant la finale du Gurnigel. Aux côtés du pilote Osella, deux autres pilotes pourraient prendre d'assaut le podium: Thomas Amweg sur la Lola F3000, vainqueur du Gurnigel en 2019, et Joël Grand, qui prendra place pour la première fois dans la Reynard F3000 de Simon Hugentobler. «Mais cela seulement si le temps reste sec», précise le rapide pilote valaisan. Joël Volluz ne sera pas au départ. Le deuxième pilote Osella-FA30 renonce à la course du Gurnigel, mais devrait revenir en 2023.

Chez les voitures de tourisme, tout est clair pour la première place. Reto Meisel, au volant de sa Mercedes SLK 340, a été sacré champion après Oberhallau. Roger Schnellmann, au volant de sa Mitsubishi Evo 8, devrait également décrocher la deuxième place, à condition de ne pas faire de zéro au Gurnigel. Dans ce cas, Bruno Sawatzki et Frédéric Neff pourraient encore ravir le podium au Schwytzois avec leur Porsche du groupe des voitures spéciales InterSwiss. Le suspense ne manque donc pas. D'autant plus que seuls quatre points séparent Sawatzki et Neff.

Pour Martin Bürki, la couronne sera également servie sur un plateau d’argent. Le roi du slalom d'Uetendorf s'apprête à remporter son quatrième titre dans la Coupe de côte pour les véhicules de plus petite cylindrée. Seul le tenant du titre Philipp Krebs pourrait encore lui mettre des bâtons dans les roues, à condition toutefois que Bürki fasse un zéro pointé.

Buerki Haenggi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Martin Bürki peut remporter son quatrième titre dans la Coupe de la Montagne © Hänggi

La Renault Classic Cup est elle aussi déjà gagnée. Denis Wolf est champion pour la troisième fois après 2017 et 2018. La deuxième place est attribuée à Michael Schläpfer et la troisième, très probablement à Krebs. Ce dernier sera au départ du Gurnigel pour la dernière fois au volant de sa Clio II noire. En 2023, Krebs s'attaquera à une Clio de troisième génération.

A propos du parcours: le parcours du Gurnigel, sinueux et moyennement rapide, mesure 3734 mètres et il est réputé techniquement exigeant. Depuis 2018, Eric Berguerand détient le record du parcours de cette course traditionnelle bernoise en 1:39,81 min (= 134,67 km/h). La course du Gurnigel remonte à 1910. Le premier vainqueur, le Bernois Edmond von Ernst, a mis 7,27 min pour parcourir le trajet de Dürrbach à l'hôtel Gurnigelbad. A partir de 1920, la course a été disputée à intervalles irréguliers. En 1970, le «Gurnigel» a été inscrite au calendrier du championnat suisse et se déroule depuis lors année après année (sauf pendant les années du Coronavirus 2020 et 2021).

Le programme: le samedi, trois manches d'entraînement sont prévues pour toutes les catégories, de 7 heures à 17h30 environ. Le dimanche matin, la première course débutera à la même heure. Le classement s'effectuera après addition des deux meilleurs temps des trois manches. Le moyen le plus simple et le plus rapide d'obtenir des billets consiste à les acheter à l'avance sur le site Internet.

Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte du Gurnigel sous www.gurnigelrennen.ch

Dates du Championnat suisse de la montagne 2022
11/12 juin Hemberg
18/19 juin, La Roche – La Berra
23/24 juillet, Ayent – Anzère
19-21 août, St.Ursanne – Les Rangiers
27/28 août, Oberhallau
10/11 septembre, Gurnigel

Krebs Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philipp Krebs conduit pour la dernière fois sa Clio II © Cornevaux

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05.09.2022 Arosa ClassicCar: Victoire du jour pour Amweg
IMG 7839 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Arosa était à nouveau en mode course ce week-end © Eichenberger

La 18e édition de l'Arosa ClassicCar a attiré le week-end dernier de nombreux fans de voitures anciennes et passionnés de sport automobile dans le Schanfigg. La victoire du jour a été remportée pour la sixième fois par Thomas Amweg.

L'ancien temps record de 4:06,16 min reste valable. Lors de la 18e édition de l'Arosa ClassicCar, une amélioration du temps était certes possible le dimanche, mais le samedi pluvieux a eu raison des participants, à commencer par le pilote le plus rapide, Thomas Amweg. «Nous aurions eu besoin de plus de courses dans des conditions météorologiques comme celles de dimanche pour nous rapprocher du temps record», explique le désormais sextuple vainqueur du jour de l'ACC.

Lors de la troisième manche du samedi matin, Amweg a tout de même réalisé 4:12,71 min au volant de sa Martini MK50 F2, ce qui correspond à une vitesse moyenne de 104 km/h. Le deuxième temps le plus rapide a été réalisé par Roger Moser. Le matador local a parcouru les 7,3 kilomètres de la piste en 4:26,27 min au volant d'une voiture presque identique, propulsée par un moteur BMW identique. Le vainqueur de l'année dernière, Florian Feustel, n'a été que légèrement plus lent. L'Allemand a mis 4:27,48 min dans sa Porsche 911 IROC RSR, laissant Mirco Seiler (Lola T70) et René Aeberhardt (Opel Ascona 400 Rallye) derrière lui.

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Thomas Amweg a fêté sa sixième victoire du jour © Arosa ClassicCar

Cette année encore, de nombreux bénévoles ont contribué au succès de l'événement. Parmi eux, 130 commissaires de piste ont veillé à la sécurité et sont parfois venus de loin (Nürburgring, Salzbourg etc.). La revalorisation du site de départ à Langwies – avec désormais un écran géant, un speaker et une tente de restauration – a également suscité des réactions positives.

Les adieux ont également été chargés d'émotion. Ueli Schneiter, directeur de course de l'ACC pendant 15 ans, se retire. Il sera remplacé par Alex Maag en 2023. Le Thurgovien a été vice-directeur de course à Arosa au cours des deux dernières années et est bien connu dans le milieu, notamment en tant que directeur de course à Oberhallau et Frauenfeld. Markus Markwalder, président du comité d'organisation, déclare à ce sujet: «Nous sommes heureux d'avoir pu trouver en Alex Maag un directeur de course aussi compétent. Il peut non seulement s'appuyer sur son expérience dans le domaine des courses, mais aussi sur une équipe bien rodée sur place. Ensemble, nous nous attaquerons également aux 15 prochaines années.»

La 19e édition de l'Arosa ClassicCar aura lieu du 31 août au 3 septembre 2023. Les inscriptions seront probablement possibles à partir du printemps 2023. Plus d'informations sur www.arosaclassiccar.ch

Impressionen Arosa Classic Car 2022 Petr Vecera 8 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ueli Schneiter (au centre) a fait ses adieux en tant que directeur de course © Arosa ClassicCar

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05.09.2022 Rapport du week-end 16/2022
Nidi 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Victoire à Hockenheim: Mies (à g.) avec Lucas Légeret et Patric Niederhauser

Patric Niederhauser et Lucas Légeret ont remporté à Hockenheim l'avant-dernière manche de la GT World Challenge Europe Endurance Cup. Emil Frey Racing s'est assuré la victoire dans la Silver Cup.

Patric Niederhauser et Lucas Légeret avaient toutes les raisons de se réjouir ce week-end à Hockenheim. Le duo suisse a remporté, avec l'Allemand Christopher Mies, l'avant-dernière manche du GT World Challenge Europe Endurance Cup sur une Audi R8 LMS, après une saison en demi-teinte jusqu'à présent. «Enfin, ça a marché», a déclaré le pilote d'usine Audi Niederhauser. «Cette année, nous avons déjà eu quelques courses où nous avons été vraiment malchanceux. Cette fois, nous avons été récompensés de notre travail dur!»

Nico Müller et ses deux coéquipiers Frédéric Vervisch et Valentino Rossi sont passés tout près du podium. Le trio a terminé à la 5e place, à 1,185 seconde de la 3e place, tandis que la légende des deux-roues Rossi a fait un faux pas au départ et a chuté à la 20e place intermédiaire. Sans cette mésaventure, Müller & Co. auraient été assez sûrs de monter sur le podium.

Raffaele Marciello n'a pas eu de chance cette fois. Le pilote d'usine Mercedes tessinois a abandonné et a ainsi concédé son premier zéro pointé. Marciello reste toutefois en tête avant la finale du premier week-end d'octobre et a de bonnes chances de s'assurer le titre.

Emil Frey Racing a également eu de bonnes raisons de se réjouir. L'équipe de Safenwil a remporté la catégorie Silver Cup avec Konsta Lappalainen, Stuart White et Mick Wishofer. Le trio a franchi la ligne d'arrivée juste une place derrière la voiture sœur #63, la meilleure Lamborghini Huracan de la classe Pro.

Des points ont également été attribués à Grégoire Saucy dans le championnat de Formule 3 de la FIA. Le Jurassien est passé de la 11e place sur la grille de départ de la première course à la 5e place. Lors de la deuxième manche le pilote ART a abandonné.

Yann Zimmer a également fait un assez bon travail pour ses débuts dans la NASCAR Euroseries. Lors de sa première course pour l'équipe Racingfuel Motorsport, Zimmer s'est tout de suite classé 5e de la série Pro. Le meilleur résultat du deuxième Suisse, Giorgio Maggi, a été une sixième place. Maggi a ainsi remporté le classement junior le dimanche.

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Yann Zimmer: des débuts remarquables en NASCAR Euroserie

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31.08.2022 Arosa ClassicCar: Amweg va-t-il réussir à établir un nouveau record?
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Ce week-end, la ClassicCar aura lieu à Arosa © Eichenberger

Le moment est à nouveau venu! La 18e édition de l'Arosa ClassicCar aura lieu le week-end (du 1er au 4 septembre 2022). Plus de 170 pilotes se sont inscrits.

La fascination pour l'Arosa ClassicCar est intacte: Bien plus de 200 inscriptions sont parvenues au secrétariat de la course. Cette année, le choix a été particulièrement difficile pour les responsables. Markus Markwalder, président du comité d'organisation, déclare: «Nous avons été submergés par le nombre et l'attractivité des inscriptions. Et nous sommes bien sûr fiers de pouvoir présenter cette année encore un champ de pilotes aussi fort.»

La catégorie Compétition sera particulièrement passionnante pour les spectateurs. Thomas Amweg y prend le départ avec une March 87B. Après le faux pas de l'année dernière, Amweg jr. s'attaquera à son temps record de 4:06,16 min établi en 2019. En 2020, l'Argovien avait déjà tenté de passer sous la barre des 4 minutes. Peut-être que cette fois-ci, il y parviendra...

L'année dernière, après la le faux pas d'Amweg, la voie était libre pour l'Allemand Florian Feustel. Cette année encore, Feustel sera au départ avec sa Porsche 911 IROC RSR, tout comme le deuxième de l'année dernière Markus Jörg (Lotus 11) et le troisième de l'année dernière Diego Bernhard (Ford Escort RS2000). La performance d'Urs Ehrbacher est également attendue avec impatience. Le Bâlois ne conduit pas un dragster, mais une Porsche RSR de 1975.

Vous trouverez tous les autres participants dans les listes ci-jointes. Le coup d'envoi de l'Arosa ClassicCar sera donné comme d'habitude par le corso de véhicules à travers Arosa le jeudi soir à partir de 18 heures. Les courses (vendredi, samedi et dimanche) auront lieu à partir de 8h25. Vous trouverez le programme détaillé sur www.arosaclassiccar.ch

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Les amateurs de belles voitures seront comblés à Arosa © Eichenberger

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30.08.2022 Rapport du week-end 15/2022
Boschung Spa 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Quel retour en force! Ralph Boschung a terminé sur le podium lors de la course F2 à Spa

Du point de vue suisse, Oberhallau était le nombril du monde du sport automobile ce week-end. Mais des pilotes suisses étaient également en action à Spa, Barcelone et au Nürburgring.

La Suisse est représentée par trois Suisses dans le DTM, la série de voitures de tourisme la plus populaire d'Europe. Deux d'entre eux sont toujours à portée de main des leaders après cinq des huit courses de cette année. Malheureusement, aucun des deux, ni Nico Müller (actuellement sixième au classement général), ni Ricardo Feller (huitième), n'a pu marquer de points dans les deux courses de ce week-end. Feller s'est tout de même assuré sa deuxième place sur le podium de la saison en terminant troisième de la course du samedi après une lutte spectaculaire. Müller, qui fera son retour en Formule E en 2023 avec ABT Motorsport, a été éliminé au deuxième tour de la première manche à cause d'une crevaison. Le dimanche, il s'est classé 6e, tandis que le revenant Rolf Ineichen a terminé les deux courses hors des points à la 18e place.

Feller Nuerburgring 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le pilote DTM Ricardo Feller a terminé troisième de la course de samedi au Nürburgring

Ralph Boschung a également décroché une place dur le podium. Après une pause de plusieurs mois (voir lien), le Valaisan a enfin repris place dans son cockpit chez Campos lors de la course de Formule 2 à Spa-Francorchamps. Le fait qu'il se soit d'emblée classé troisième lors de la première course laisse imaginer où en serait Boschung sans sa blessure à la nuque et sa longue pause... Aucun point n'a été marqué à Spa par Grégoire Saucy en Formule 3, mais William Alatalo, le pilote de Jenzer, a marqué deux fois dans les Ardennes!

Louis Delétraz poursuit sur la voie du succès en ELMS. Le Genevois a déjà pu fêter sa troisième victoire de la saison lors de la quatrième course à Barcelone. Si tout se passe bien, Delétraz peut devenir champion pour la deuxième fois après 2021 dès la prochaine course à Spa-Francorchamps (25 septembre). Outre Delétraz, l'équipe Cool Racing est également montée sur le podium (P3) à Barcelone. Et ce, en LMP2 et en LMP3. Pour Fabio Scherer, la course s'est terminée à une décevante 16e place après une fuite d'eau.

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Delétraz (deuxième en partant de la gauche) a remporté sa troisième victoire de la saison en ELMS à Barcelone

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29.08.2022 Première de l'E-Fuel aujourd'hui dans «Zehn vor Zehn»
E Fuel Oberhalla 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Neel Jani lors de sa démonstration de conduite avec E-Fuel © Haller

La présentation de l’E-Fuel à Oberhallau a été un véritable succès. Ce soir, la télévision suisse diffusera un reportage sur ce carburant révolutionnaire dans l'émission «Zehn vor Zehn».

La course de côte d'Oberhallau n'a pas seulement offert des courses pleines d'action, les spectateurs ont également assisté à une première dans le sport automobile suisse dans le Klettgau. Dans le cadre de courses de démonstration, la communauté d'intérêts Innovation a utilisé pour la première fois du carburant synthétique dans le sport automobile suisse. Les vainqueurs du Mans et champions du monde d'endurance Neel Jani et Marcel Fässler ont conduit les voitures de course avec ce carburant produit à partir de déchets biologiques et neutre en CO2 jusqu'à 80 pour cent. En termes de performance et de son, aucune différence n'a été constatée par rapport à l'essence traditionnelle issue du pétrole. Même la conseillère nationale socialiste de Schaffhouse Martina Munz s'est fait expliquer le carburant propre par les initiateurs Mario Illien et Markus Hotz.

Les courses d'exhibition ont été un grand succès. Ils n'ont pas seulement montré comment le sport automobile peut devenir neutre en CO2, mais aussi les voitures normales. En effet, le carburant utilisé dans les voitures de course de Jani et Fässler répondait aux exigences de l'essence automobile normale et peut être utilisé dans tous les véhicules sans modification des moteurs.

Le fait que même la télévision suisse se soit rendue sur place montre l'ampleur du projet. Le reportage d'Oberhallau doit être diffusé ce soir dans l'émission «Zehn vor Zehn». Alors, chers fans de sport automobile: ne le manquez pas!

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L'émission «Zehn vor Zehn» présente aujourd'hui un reportage d'Oberhallau

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29.08.2022 Oberhallau: Meisel remporte la couronne chez les voitures de tourisme
Feigenwinter Meisel Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'ancien et le nouveau champion de voitures de tourisme: Andy Feigenwinter (à gauche) et Reto Meisel © Eichenberger

La première décision du Championnat suisse de la montagne est tombée: Reto Meisel a décroché le titre de champion chez les voitures de tourisme à Oberhallau. La victoire du jour a été remportée de peu par Eric Berguerand.

Jamais, les résultats ont été aussi serrés cette année! Devant environ 15'000 spectateurs, Eric Berguerand et Marcel Steiner se sont livrés un duel au coude à coude lors de la cinquième manche du Championnat suisse de la montagne à Oberhallau. Les deux pilotes ont battu à cinq reprises le record absolu de la course, qui était jusqu'à présent de 1:08,00 minutes. Le meilleur chrono de Berguerand lors de la deuxième course a toutefois été annulé en raison d'une entorse au règlement. Lors du contrôle ultérieur, il s’est avéré que la Lola FA99 du Valaisan était trop légère de 6,5 kilos. Cela a mis une fois de plus Berguerand sous pression pour la troisième et dernière manche. Mais le garagiste de Charrat, près de Martigny, s'est montré encore plus motivé. Il aurait dû réaliser 1:08,25 min. Le chronomètre affichait 1:07,70 min après la dernière course de Berguerand. Il n'a donc été qu'à 0,14 seconde du nouveau record du parcours qu'il a obtenu le matin même et a ainsi remporté sa quatrième victoire du jour en 2022, plus les deux points supplémentaires pour le record. «J'ai eu l'impression que grâce à son poids, cette voiture a encore eu une meilleure tenue de route», a constaté le champion en titre, qui a encore besoin d'un point au Gurnigel pour remporter son septième titre de champion suisse. «Le week-end s'est très bien passé. Je suis très content. Marcel a mis une pression énorme. Je me réjouis maintenant de faire la finale au Gurnigel et j'espère que les conditions y seront aussi bonnes qu'à Oberhallau.»

Steiner, battu, a pris sa défaite avec philosophie. Par rapport au début de la saison, Steiner a gagné beaucoup de terrain sur Berguerand. «Ça va de mieux en mieux. Mais ce n'est toujours pas suffisant. Mais nous avons encore une ou deux idées. En outre, il ne faut pas oublier que nous pesons 60 kilos de plus au total. Peut-être devrons-nous changer quelque chose à la carrosserie pour 2023...»

Berguerand Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eric Berguerand a également été le plus rapide à Oberhallau © Cornevaux

Derrière Berguerand et Steiner, Robin Faustini a pris la troisième place du classement journalier. En additionnant les deux courses les plus rapides, il a manqué au pilote argovien d'Osella près de quatre secondes à Berguerand. «Je suis satisfait de ma performance», a déclaré Faustini, qui a ainsi consolidé sa troisième place au championnat. «Mais il me manque de la puissance motrice sur ce parcours.» Faustini a néanmoins gardé le contrôle sur le quatrième, Joël Volluz. «Pour moi, il reste constamment une bonne référence, car il roule avec un matériel identique», a déclaré Faustini.

Michel Zemp a réalisé une belle performance. En voiture 2 litres, il a été «Best of the Rest». Ce pilote de Langnau a manqué de peu de battre un nouveau record de classe. Celui-ci est toujours détenu par l'Autrichien Christoph Lampert, qui a toutefois été devancé cette fois-ci par Zemp, sixième au classement général. La 7e place est allée à Simon Hugentobler avec la Reynard 97D. Ce véhicule sera d'ailleurs également présent au Gurnigel. Mais il sera piloté par Joël Grand. Le Valaisan a pris place pour la dernière fois dans son Osella PA21 JRB à Oberhallau. Comme il se doit, il a fait ses adieux à sa voiture bleue avec un nouveau record de classe amélioré de cinq et une 12e place au scratch.

Comme aux Rangiers, Joël Burgermeister s'est imposé face à Philip Egli pour la victoire dans la catégorie des voitures de course de deux litres. Le pilote de Suisse orientale a été 1,3 seconde plus rapide (en additionnant les deux manches les plus rapides) que le roi du slalom de Glaris. Cette fois, Roland Bossy n'a pas réussi à égaler les chronos des deux plus rapides. Le Jurassien a toutefois réussi à se hisser à la troisième place, en partie parce que Christian Balmer est sorti de la piste avec sa Tatuus Formula Master lors de la deuxième manche et n'a plus pu prendre le départ de la troisième manche.

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Joël Burgermeister a remporté la victoire chez les voitures de course de formule jusqu'à 2 litres © Eichenberger

Chez les voitures de tourisme, la décision a été encore plus serrée qu'entre Berguerand et Steiner. Roger Schnellmann a remporté la première victoire de la journée 2022 avec seulement 0,11 seconde d'avance sur Reto Meisel sur sa puissante Mercedes SLK 340. Derrière lui, Romeo Nüssli s'est classé troisième. Avant même la prochaine et dernière course au Gurnigel, cette deuxième place a permis à Meisel de décrocher le titre de champion suisse de la montagne des voitures de tourisme. «Malgré le record de la classe, cela n'a pas suffi pour gagner cette fois-ci. Mais je ne voulais pas non plus prendre trop de risques. Après tout, il s'agissait du championnat. Et nous l'avons déjà en poche à une course de la fin.»

Dans l'Interswiss, les deux pilotes de Porsche Bruno Sawatzki et Frédéric Neff se sont livrés à un nouveau tête-à-tête. En réalisant le meilleur temps de la troisième manche en 1:22,10 min, Neff a presque réussi à renverser la vapeur. Un battement de cils de trois centièmes de seconde les a finalement séparés. L'un d'entre eux devrait finir à la troisième place du classement général des voitures de tourisme.

Sawatzki Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bruno Sawatzki a été 0,03 seconde plus rapide que Frédéric Neff © Cornevaux

Les matadors locaux ont également pu jubiler. Jürg «Sugi» Ochsner d'Oberhallau a remporté la victoire du jour dans sa catégorie au volant de son Opel Kadett. Il a distancé Philip Niederberger et Manuel Santonastaso de plus de deux secondes pour prendre les deuxième et troisième places. La joie a sans doute été encore plus grande un village plus loin à Hallau – avec une deuxième place. Après que Vanessa Zenklusen ait touché les bottes de paille lors de la deuxième manche d'entraînement et que sa Subaru Impreza Type R ait été passablement endommagée, elle avait déjà tiré un trait sur la course du dimanche. Mais heureusement deux autres pilotes l'ont convaincue de remettre la voiture de course en état de marche pendant la nuit et l'ont aidée à réaliser ce miracle.

Hermann Bollhalder, de Wattwil, est resté juste au-dessus de son propre record dans la catégorie E1-3000 au volant de son Opel Speedster, tandis que Reto Steiner, au volant de sa Ford Escort, a battu ses concurrents chez les biplaces E1. Martin Bürki n'a pas encore remporté la coupe de la montagne. Mais il faudrait que beaucoup de choses se passent mal au Gurnigel pour que le champion de slalom 2022 puisse encore être rattrapé par Stephan Burri.

Zenklusen Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Vanessa Zenklusen: 2ème place après un accident aux essais © Eichenberger

L'issue de la Renault Classic Cup a également été serrée. Philipp Krebs n'a pris la tête que lors de la troisième course, reléguant Denis Wolf, le champion en titre, à la deuxième place avec sept centièmes de secondes d'avance. Dans cette catégorie, la troisième place est allée à Michael Schläpfer. Jürg Brunner a eu de la chance dans son malheur. Le pilote de Hemberg a fait un tonneau après seulement deux virages lors de la première manche sans être blessé.

Dans la Coupe allemande de la montagne KW, la victoire du jour revient au favori Holger Hovemann au volant de sa «Dicken», le surnom de son Opel Kadett C. Mario Minichberger et Erwin Buck sont deuxième et troisième du classement général toutes catégories confondues.

Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte à Oberhallau sous le site Internet www.bergrennen-oberhallau.ch

Et voici la suite des évènements:
10/11 septembre, Gurnigel

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Le champion RCC Denis Wolf a terminé deuxième à Oberhallau © Eichenberger

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