13 Suisses ont espéré réaliser un bon résultat aux 24 Heures de Spa ce week-end. Leurs chances de monter sur le podium semblaient prometteuses. Mais finalement, la délégation suisse est repartie les mains vides de cette lutte pour la victoire. Des conditions météorologiques que l`on ne trouve qu`à Spa ont même entraîné une interruption de la course du dimanche matin pendant six heures. Avant (et aussi après) cette interruption, Nico Müller a été en passe de monter sur le podium avec son Audi R8 LMS de WRT Racing. Par moment, Müller & ses copilotes ont même mené la course. Mais au sprint final, deux accidents (l`un de Müller, l`autre de René Rast) ont anéanti tous les espoirs. Au lieu de monter sur le podium, Müller et ses deux collègues DTM Rast et Robin Frijns n`ont terminé que 23ème.
Ricardo Feller n`a pas non plus réussi à décrocher à nouveau une place sur le podium comme l`avait fait l`an dernier son équipe Land Motorsport. Feller et ses copilotes ont en effet écopé de trois pénalités de drive-through qui les ont fait retomber à la 14e place. Rolf Ineichen, qui avait également mené par moment la course avec ses coéquipiers Mirko Bortolotti et Christian Engelhart, n`a terminé qu`à deux places derrière eux.
Alexandre Imperatori a terminé encore deux places derrière sur sa Nissan GT-R Nismo. R-Motorsport n`a pas eu de chance. L`équipe de Saint-Gall n`a franchi l`arrivée qu`avec une seule des trois Aston Martin Vantage et cela en 19ème position, les deux autres voitures ont dû rapidement abandonner la course pour cause d`accident.
Dans la Silver Cup, Philipp Frommenwiler, quatrième de la classe, a obtenu le meilleur résultat. Le pilote Honda de l’équipe britannique Rocket de Jenson Button a donc figuré au classement général deux places devant Lucas Mauron, qui comme Ineichen a piloté une Lamborghini de Grasser Racing.
Seuls deux coureurs suisses de la catégorie Am des «gentleman drivers» ont eu vraiment de quoi se réjouir à Spa : le vainqueur de l`an dernier Adrian Amstutz a pris la deuxième place, Christoph Lenz la troisième. Tous deux ont piloté une Lamborghini Huracan.
À propos, la victoire à Spa revient au trio de Porsche, Richard Lietz, Kevin Estre et Michael Christensen de l’équipe GPX Racing.
Le week-end dernier, la quatrième des huit manches du Championnat suisse de la montagne s`est déroulée en Valais. Tout était prêt pour un combat à trois passionnant entre Eric Berguerand, Marcel Steiner et Joël Volluz. Mais la course à domicile du leader du championnat, Berguerand, a été perturbée par une grosse tempête. La pluie et surtout un épais brouillard ont rendu la course impossible le dimanche matin et quand elle a enfin pu commencer avec un grand retard, deux accidents ont causé d`autres interruptions. Au lieu de trois, il n`y a donc eu que deux courses.
Dans ces conditions difficiles, Thomas Zürcher qui, à Anzère, a engagé pour la première fois sa F4 Tatuus dotée du nouveau moteur turbo d`Abarth préparé par LMR, a été le premier à être touché. Et Zürcher de s’exclamer: «Quand je vois ma voiture ou plutôt ce qu`il en reste, je m’estime heureux de m’en être tiré qu’avec des contusions, des écorchures et des entorses.»
Environ une heure et demie s`est écoulée avant que la voie ne soit de nouveau libre. Marcel Steiner a été celui qui a su le mieux composer avec ce retard. Dans la première manche, le Bernois a réalisé le meilleur temps en 1:43,687 min. Mais Berguerand l’a talonné avec un retard sur lui de 16 centièmes de seconde seulement. Et Volluz, qui a participé cette saison à Anzère pour la première fois à une course du championnat suisse, n`a eu que 2,5 sec de retard par rapport au meilleur temps de Steiner.
La deuxième manche a donc été décisive. Et dans cette course, Berguerand a prouvé toute sa maîtrise. Mais peu de temps avant qu`il ne veuille entamer sa deuxième manche, son père Louis a subi un accident sur sa Formule Renault et cela exactement au même endroit que Thomas Zürcher avant lui. Dans cet accident, ce pilote âgé de 81 ans a subi une fracture ouverte du bras. La course a de nouveau été interrompue. Dans ces circonstances, on s’imagine aisément à quel point il a été difficile pour Berguerand jr. de garder sa concentration. Néanmoins, le Valaisan de 40 ans a réalisé le meilleur temps du deuxième tour. En 1:38,329 min, il a distancé Steiner de cinq secondes. «Les conditions étaient vraiment précaires», a déclaré Berguerand qui a remporté la course d`Anzère pour la sixième fois. «Je suis heureux, mon père s`en soit plutôt bien tiré.» A la fin, Steiner a même dû craindre de ne pas décrocher la 2e place. Volluz n`a remporté la deuxième place qu’avec une avance de 0,1 seconde, mais il s’en est malgré tout réjoui. «Je suis heureux que ma voiture soit restée intacte. Dans des conditions pareilles, les choses peuvent rapidement mal tourner.»
Cette fois-ci, la 4ème place au classement général n`a pas été attribuée à l`un des pilotes de F3000. Ils ont dû se contenter des positions 5 (Thomas Amweg), 6 (Robin Faustini) et 7 (Simon Hugentobler). Le «Best of the Rest» a cette fois-ci été Roger Schnellmann. En additionnant les temps, le pilote de la Mitsubishi-Evo-VIII s`est imposé avec un temps total de 3:36,434 min. Cependant, le meilleur pilote de voiture de tourisme a également tiré avantage de l`abandon de son rival Ronnie Bratschi. Le pilote uranais a réalisé un temps de 1:46,449 min sur l`asphalte mouillé lors de la première manche et a donc été 2,2 secondes plus rapide que Schnellmann. Mais dans la deuxième manche, la propulsion du véhicule de Bratschi s’est avérée défectueuse. Le deuxième pilote automobile de tourisme le plus rapide a été le champion de l`an dernier Frédéric Neff, qui a mené le groupe Interswiss avec sa Porsche 996GT. Andy Feigenwinter reste le leader dans la catégorie des voitures de tourisme. Le Bâlois a de nouveau conduit sa Lotus Exige à une victoire de groupe souveraine dans la SuperSérie.
La catégorie des voitures de course de 2 litres a réservé une surprise. Henri Schmidt de Porrentruy a gravi la montagne dans la première manche en 1:57,910 min. Christian Balmer a certes réussi à prendre la tête dans la deuxième manche, mais l`avance de Schmidt a été suffisante pour gagner la classe. Le vainqueur de l`an dernier, Philip Egli, n`a couru qu`une seule manche à Anzère. «J`ai déjà décidé au départ de la première manche que je ne conduirais pas la deuxième manche et que je préférais ramener chez moi une voiture indemne.»
La victoire dans le groupe E1 jusqu`à 1600 cm3 est revenue une fois de plus à Martin Bürki sur sa VW Polo. Daniel Kammer a remporté sur une Honda Civic la victoire dans la catégorie de cylindrée un peu plus grande jusqu`à 2 litres. Parmi les juniors, Thomann l`a emporté comme à Reitnau. Philipp Krebs a lui aussi performé sur sa Renault Classic Cup. Ce spécialiste des courses de côte a clairement distancé Michael Schläpfer dans ces conditions difficiles.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course sur le site Internet www.ayent-anzere.ch
La scène suisse du sport automobile a perdu une personnalité originale. Le vendredi 26 juillet, Jean-Pierre «Jimmy» Froidevaux est décédé à l`âge de 74 ans dans son pays d`adoption, la Thaïlande. Auto Sport Suisse exprime ses sincères condoléances à la famille Froidevaux.
Tout le monde connaissait et aimait Jimmy. Quand j`ai commencé chez Motorsport aktuell à Zurich, il a été l`une des premières personnes à qui j`ai eu affaire. Au début, je ne le connaissais que par téléphone. Il était gentil et fiable. Si on pouvait compter sur quelqu’un pour fournir systématiquement ses photos à temps le dimanche, c`était bien Jimmy ! Je ne l`ai rencontré que quand ils m`ont laissé aller au circuit chez MSa. Physiquement, il était un mélange du jeune Nelson Piquet et de Peter Falk alias Inspecteur Columbo. Nous nous sommes compris dès le début. Mais cela n’avait rien d’étonnant puisque Jimmy était aimé de tous.
Qu`il s`agisse du championnat suisse ou de la Formule 1, Jimmy était omniprésent sur les pistes de course du monde entier. Il a couvert sa première course comme photographe en 1961 à Mitholz Kandersteg. Plusieurs milliers d`autres courses ont suivi dont plus de 500 Grands Prix de Formule 1. J`ai eu le privilège d’en vivre quelques-unes en sa compagnie. Je me souviens de sa nature calme. Il ne connaissait pas le stress. Le soir, il s’accordait un cigare et un verre de vin, de préférence sec, de Baden. Jimmy était un bon vivant. Mais il était du genre discret. Le contrarier, c’était mission impossible. Je me souviens que son collègue photographe Daniel Reinhard et moi avons placé deux grands dogues allemands en porcelaine devant la porte de sa chambre au «Weissen Rössel» à Walldorf/Hockenheim. Quand il a ouvert la porte le matin, cela ne l`a nullement perturbé. Il s`est contenté de leur caresser la tête – une réaction caractéristique pour Jimmy!
Jimmy n`a eu aucun problème avec la numérisation croissante, mais en tant combattant solitaire, il avait de plus en plus de la peine à composer avec les us et coutumes des courses sur le plan international. De plus en plus souvent, il couvrait de nouveau les courses pour le championnat suisse comme à ses débuts. Il n`y avait aucune prise de vue que Jimmy ne pouvait réaliser. Il était à lui seul LES archives suisses. Il a passé le restant de sa vie en Thaïlande où il s`est marié et a été un vrai père pour fils de sa femme. Cette démarche était elle aussi typique de Jimmy: il a pris les choses comme elles venaient – avec un calme stoïque. Il nous a laissés participer au quotidien à sa vie via ses messages sur Facebook. Avec des photos de course du passé et des photos de sa nouvelle patrie. Elles vont me manquer.
Vendredi, Jimmy nous a quittés pour toujours, et cela quelques heures seulement après avoir encore téléchargé des photos de Hockenheim et du Tour de France. Ce départ était en quelque sorte lui aussi caractéristique pour lui. Adieu, Jimmy ! Et merci pour tout ce que tu as fait pour le sport automobile suisse.
Quatre des six manches du Championnat suisse des rallyes sont terminées et le nouveau titre d`Ivan Ballinari n`est en réalité plus qu`une formalité. Un seul pourrait encore empêcher le Tessinois de remporter le titre: Jean-Marc Salomon. Mais il est premièrement à 43,5 points derrière lui et deuxièmement il n`est pas un spécialiste éprouvé du rallye, mais plutôt l`un des rares polyvalents de la scène suisse du sport automobile. On est donc tenté de demander à Ballinari s`il pense d’avoir déjà gagné le championnat.
Te sens-tu déjà comme nouveau et un ancien champion ?
Ivan Ballinari: Non, tant qu`un autre pilote aura mathématiquement encore la moindre chance. Bien sûr, tout laisse à croire que je vais remporter le titre. Mais il ne faut pas vendre la peau de l`ours avant de l`avoir tué.
Il ne te manque pourtant que cinq points et ton seul adversaire, Jean-Marc Salomon, n`a jamais gagné une seule course au championnat suisse. Tu peux donc déjà refroidir le champagne pour le Rallye du Tessin.
Si nous pouvions remporter la victoire lors du prochain rallye au Tessin, ce serait génial pour tout le monde. Du fan-club au Team Lugano Racing, qui me donne toujours un soutien exemplaire, en passant par Roger Tuning, qui fait lui aussi toujours un excellent travail. Et bien sûr les copilotes. Cette saison, j`en ai eu trois: Giusva (Pagani), Paolo (Pianca) et Marco (Menchini). Je ne sais même pas s`il y a déjà eu un champion avec trois copilotes. Mais je suis heureux que nous ayons trouvé cette solution et le fait que nous ayons du succès avec chaque couple montre que nous formons une équipe parfaitement rodée.
Ton premier titre l`année dernière a été très important pour toi. Tu voulais vraiment l`avoir. Cela te permet-il de te sentir à présent moins sous pression pour conduire cette année ?
Oui, c`est certainement le cas. La situation était complètement différente: jusqu`à deux semaines avant le début de la saison au Rallye du Pays du Gier, je ne savais même pas si je pouvais conduire. C`est pourquoi la pression était complètement différente. Peut-être que je pourrai plus profiter de cette année. Quand j`ai appris, par exemple, que mon idole de jeunesse Grégoire Hotz revenait, ma motivation a encore augmenté d’un cran.
À propos: Hotz a été deuxième au coup d`envoi de la saison. Vous vous êtes livré un combat spectaculaire au Pays du Gier. Malheureusement, il n`a plus conduit après son accident dans le Jura. Sébastien Carron n`a lui non plus participé à aucune autre course que le Rallye du Chablais. Et Michaël Burri est absent depuis sa panne dans le rallye du Chablais et ne prendra pas non plus le départ au Tessin. La concurrence te manque-t-elle ?
(Rires) Séb aurait probablement même gagné avec une vieille Fiesta. Il a prouvé ces dernières années qu`il est le pilote de rallye suisse le plus complet. Je ne saurais dire pourquoi Hotz et Burri n`ont pas conduit depuis leur panne. Mais je sais par expérience que la concurrence est stimulante. J`ai fini cinq fois comme deuxième, mais j`ai toujours tout donné jusqu`à ce que mathématiquement, il n`y avait plus aucune chance de gagner. Cela a stimulé les autres et certainement fait du bien au championnat.
Au Rallye Ossolane, trois équipes suisses se sont engagées, dont toi et Salomon. C`était certes bon pour toi: tu as pu obtenir le maximum de points. Mais dans l`optique des fans de rallye suisses, c`était triste de voir qu`il n`y avait pas davantage d`équipes sur place. Qu`en penses-tu ?
Le Championnat suisse des Rallyes n`a pas donné une bonne image de lui-même en Italie. C`est très dommage. L`organisation était vraiment bonne. Ils ont même prolongé le rallye de 80 à 120 km. Cela a augmenter les frais pour tous les écuries. Puis: On savait à l`avance qu`il y aurait environ 120 équipes au départ. C’est regrettable que les Suisses n’y envoient en guise de remerciement» que trois équipes participantes. Je ne comprends pas non plus pourquoi les Trophys n`étaient pas au départ. Mais cela doit sûrement avoir une bonne raison. Mais ce n`était certainement pas une bonne publicité pour la scène suisse des rallyes.
Que faudra-t-il changer pour l`année prochaine pour qu`une telle chose ne se reproduise plus ? Faudrait-il prévoir seulement cinq rallyes et aucun résultat à biffer ?
On peut être d`un avis partagé sur le nombre de rallyes à prévoir et aussi sur les résultats à biffer. Mais cela n`aurait probablement pas changé la décision d`un Grégoire Hotz ou d`un Michaël Burri. Je suis en faveur d`un changement depuis des années. Même si tu as remporté sept titres de champion suisse ou plus, tu ne deviendras pas pour autant un professionnel international. Ce sport a coûté toutefois beaucoup d`argent. Pourquoi ne pas prendre un peu de recul et retourner à des voitures «plus petites», des R2 par exemple? Elles sont moins chères et permettent malgré tout des rallyes passionnants. Je suis convaincu que nous aurions plus de participants. Malheureusement, je dois admettre que l`intérêt n`est plus le même. Nous n`avons plus de «Swiss Rally» ni de «Info Rallye», bref toutes ces manifestations qui favorisent le niveau de sensibilisation à ce sport. Je ne peux que me répéter: des réformes s`imposent d`urgence.
Si tu remportes le titre au Tessin: participeras-tu encore à la fin de la saison au Rallye International du Valais ?
Nous en sommes encore à la phase où nous devons nous concerter avec les sponsors. Mais notre objectif est de participer également à ce rallye. J`adore ce sport. Au début de la saison, j`étais tellement content que nous avions huit R5. Malheureusement, nous n`avons pas pu maintenir ce niveau. C`est pourquoi je le répète: il faut changer quelque chose!
Une pilule difficile à avaler pour Kris Richard, le pilote GT3 d`endurance de Thoune: ce pilote de 24 ans ne pourra pas prendre le départ au point culminant de la saison, les «24 Heures de Spa», à cause d`une blessure. Après les tests belges, le conducteur de la Lamborghini a été diagnostiqué avec un coup de lapin retardé et une forte tension unilatérale des muscles du cou, ce qui a provoqué un léger déplacement de la colonne cervicale.
Richard est très déçu. «Oui, c`est un drame pour moi et je n`en fais pas un secret. Mais bien sûr, la santé a maintenant priorité. C`était important de me soumettre à un examen complet, ce qui a permis de localiser avec précision le problème. Maintenant, je dois juste me montrer raisonnable, même si ça fait mal de ne pas prendre le départ de cette course d`endurance classique. Mais je ne peux rien y changer. Pour être honnête, j`ai déjà eu des problèmes en Angleterre et en France. Au moins maintenant, je sais pourquoi.»
C’est le week-end prochain que les 24 Heures de Spa, l`événement GT3 des superlatifs, vont se dérouler. 72 équipes de onze marques différentes s`y disputeront la victoire dans la plus importante course d`endurance GT3 de l`année. De nombreuses équipes suisses vont également y prendre le départ.
L`un des candidats les plus prometteurs est Nico Müller. Le Bernois n`est pas seulement en pleine forme, mais avec Robin Frijns (NL) et René Rast (D), il peut également compter sur deux coéquipiers Audi très rapides. De plus, avec le WRT, il peut compter sur une équipe qui a déjà remporté les 24 Heures de Spa en 2012 et 2014 (les deux fois avec René Rast).
Müller n`est pas le seul à miser sur une Audi R8 LMS à Spa. Riccardo Feller est un autre prétendant à la victoire pour l’équipe Land Motorsport. Tout comme Müller, Feller peut lui aussi compter sur une équipe de haut niveau. Bien que ni Christopher Mies (D) ni Jamie Green (GB) n`aient remporté jusqu’ici les 24H de Spa, le duo fait en termes d`expérience partie des meilleurs pilotes qui se rendront cette année aux 24 Heures de Spa.
Rolf Ineichen dans la Grasser Lamborghini Huracan GT3, Raffaele Marciello dans une Mercedes-AMG GT3 ainsi qu`Alexandre Imperatori, qui pilote une des deux Nissan GT-R NISMO GT3 de l`équipe KCMG prendront également le départ dans la catégorie la plus performante.
Pas moins de quatre participants suisses seront en lice pour la Silver Cup. Deux d`entre eux comptent sur une Lamborghini Huracan: Lucas Mauron dans l`équipe Grasser Racing ainsi que Kris Richard, qui est supposé tirer les marrons du feu pour Lazarus. On peut également être impatient de voir la performance de Hugo de Sadeleer. Avec le pilote DTM Ferdinand von Habsburg, ce pilote romand conduit une Aston Martin Vantage AMR GT3 de R-Motorsport à Saint-Gall. Philipp Frommenwiler est quatrième du groupe. Le Thurgovien conduit l`une des deux Honda Acura NSX GT3.
Dans la catégorie Pro Am Cup, Mathias Beche vise la victoire sur une Porsche 911 GT3 R. Daniel Allemann fait également confiance à Porsche chez Herberth Motorsport. Les seuls Suisses qui partagent un cockpit sont Ivan Jacoma et Stefano Monaco. Ils conduisent une Mercedes-AMG GT3.
Dans l`Am-Cup, deux pilotes suisses prendront aussi le départ: Christoph Lenz et Adrian Amstutz. Tous deux misent sur la Lamborghini Huracan GT3.
La Suisse a déjà pu fêter une victoire finale à Spa à trois reprises. La dernière fois en 2007 quand Marcel Fässler a franchi le premier la ligne d`arrivée avec Jean-Denis Delétraz sur une Corvette C6.R. Trois ans plus tôt, Lilian Bryner était la première femme à triompher au marathon des 24 heures à Spa. La première victoire d`un Suisse au classement général a été remportée par Marc Surer. L`ancien pilote de F1 et actuel commentateur TV a gagné en 1985 avec Gerhard Berger et Roberto Ravaglia dans une BMW 635 CSi.
Le départ de la course aura lieu samedi à 16h30.
Eric Berguerand domine actuellement le Championnat Suisse de la Montagne de la tête et des épaules. Si l`on ajoute les deux dernières courses de 2018, le pilote de Formule 3000 de Charrat près de Martigny n`est pas seulement invaincu depuis cinq courses, mais il a aussi battu tous les records de piste. Avant son match à domicile à Anzère, il compte donc bien continuer la série. Berguerand constate avec modestie: «Les choses se passent plutôt bien pour moi en ce moment, mais dans la course automobile, on ne doit jamais se reposer sur ses lauriers et encore moins penser que tout va continuer de la sorte. On n`est jamais à l`abri d`un incident. Mais il va de soi que j`attends avec impatience mon match à domicile et j`espère que le plus de fans possible viendront me soutenir.»
Eric Berguerand sait qu`en dépit des températures caniculaires attendues, il sera confronté à une rude concurrence. Dans cette course classique au-dessus de Sion, le Valaisan n`aura en effet pas seulement à affronter son rival Marcel Steiner. Joël Volluz vise lui aussi la victoire du jour. Berguerand constate: «Nous savons tous à quel point Joël est rapide et ce ne sera certainement pas facile de le battre. Mais le verdict tombera le dimanche soir. Et comme toujours, je ferai de mon mieux.»
Volluz reste prudent en matière de pronostics. Le jeune Valaisan du Châble connaît la force de Berguerand, mais s`est préparé de manière optimale en participant à des courses internationales. Dans la course de côte de Vallecamonica, près de Brescia, Volluz a remporté le classement dans la FIA Hill Climb Cup. «Eric est en bonne position et Marcel est un excellent pilote. Je m`attends à ce que l’attribution des places sur le podium soit basée sur des résultats très serrées», dit le pilote Osella. Steiner l`espère aussi. Après trois défaites contre Berguerand cette saison, le Bernois est très motivé pour renverser la vapeur, mais il commente la situation actuelle en ces termes: «Ça va être ardu. On verra quel impact la nouvelle surface de la route va avoir sur nos performances. Mais en Valais, je ne céderai pas la victoire aux Valaisans sans me battre.»
D`ailleurs, chaque pilote de ce trio est déjà monté tout en haut du podium à Anzère au moins une fois. Volluz a remporté l`édition 2015, Steiner les éditions 2010, 2011, 2012 et 2017, et Berguerand a remporté le plus gros trophée en 2007, 2013, 2014, 2016 et en 2018 dans un temps record de 1:26.992 minutes. Mais tous les trois sont encore loin d`égaler les performances du «Roi d`Anzère». Ce titre revient à Fredy Amweg avec 13 victoires – devant Jean-Daniel Murisier (9), le parrain de Joël Volluz.
La course promet aussi d`être palpitante derrière le trio. Les deux pilotes de F3000 Thomas Amweg et Robin Faustini ne se feront certainement pas de cadeaux à Anzère. Et dans la catégorie des voitures de formule jusqu`à 2000 cm3, la route vers la victoire promet également d`être rude. Aux côtés de Thomas Zürcher et Christian Balmer, le roi du slalom Philip Egli participera pour la première fois cette année à une course de côte. «En 2018, j’ai gagné pour la première fois dans la catégorie des 2 litres. Je me suis fixé pour objectif de répéter cette victoire. Mais cela ne sera pas aisé, notammebnt parce que Zürcher prendra le départ avec un nouveau moteur.»
Une nouvelle édition du duel Mitsubishi entre Roger Schnellmann et Ronnie Bratschi aura lieu dans la catégorie E1 des voitures avec une cylindrée supérieure à 3500 cm3. La dernière victoire à Massongez a donné à Bratschi beaucoup de confiance en lui et il n`est qu`à trois points de Schnellmann. Andy Feigenwinter, le leader de la catégorie des voitures de tourisme, sera également au départ. Avec sa Lotus Exige le pilote de la région de Bâle a été très performant à Hemberg et Reitnau. Comme Schnellmann, il n`était pas au départ à Massongex.
Le champion de voitures de tourisme de l`an dernier, Frédéric Neff, fera également son retour dans le championnat suisse ce week-end. Ce pilote de Moutier donne cette saison priorité au Championnat de France. En 2018 à Anzère, il était le pilote le plus rapide avec une voiture de tourisme derrière les trois pilotes Mitsubishi Bratschi, Schnellmann et Thomas Kessler.
Le programme à Anzère commencera à 7h15 le samedi matin avec les premières séances d’entraînement des participants régionaux. A partir de 8h55, les pilotes immatriculés au niveau national commenceront leurs essais. La première course du dimanche commencera à 7h15. Les catégories CN/E2 participeront à leurs dernières courses à 17h45. La cérémonie de remise des prix aura lieu à 19h30 sur la place du village d`Anzère.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte Ayent-Anzère sur Internet sur le site www.ayent-anzere.ch
La saison DTM 2019 devient une course au coude à coude entre les pilotes Audi Nico Müller et René Rast. Avant la course à Assen (NL), le pilote suisse avait 25 points de retard sur son collègue de marque. Après Assen, ce retard n’est plus que de 22 points. Müller est monté sur le podium les deux jours avec les places 2 et 3, alors que Rast n’a terminé que troisième et cinquième. «Je suis satisfait de ces résultats, mais pas totalement heureux» déclare le Bernois, qui est devenu un habitué de la cérémonie de remise des prix DTM. «La première course à partir de la position 6 de la grille sur P2 a été excellente. Dans la deuxième course, j`aurais aimé attaquer un peu plus et me battre davantage avec Marco Wittmann. Mais j`ai perdu la pression de mon pneu arrière droit et je n`ai donc pas voulu prendre de risques.» Les performances de Müller cette saison sont impressionnantes. Il est déjà monté sur le podium à six reprises – presque aussi souvent qu`au cours de sa carrière précédente toute entière (7 fois). De plus, Müller est le seul pilote de la saison en cours à avoir toujours marqué des points. Ce qui ne l’empêche pas de faire le constat suivant: «Les exigences augmentent d`une course à l`autre. Une victoire aurait également été possible à Assen. Mais je ne veux pas me lamenter. J`ai marqué plus de points que René.» Avant la dernière course DTM (10-11 août à Brands Hatch), Müller sera en action aux 24 Heures de Spa ce week-end. Il y conduira une Audi R8 LMS avec Robin Frijns et René Rast.
Müller n`a pas été le seul à monter sur le podium ce week-end. Lors de la course de 4 heures de l`ELMS à Barcelone, des pilotes suisses ont également eu de bonnes raisons de jubiler. Après deux cinquièmes places, Jonathan Hirschi de l`équipe Graff Racing a terminé deuxième et est monté pour la première fois cette saison sur le podium. Hirschi et ses deux coéquipiers français Tristan Gommendy et Alexandre Cougnand occupent désormais la troisième place du championnat et le meilleur résultat de la saison a également été obtenu par l`équipe Cool Racing avec les deux Genevois Alexandre Coigny et Antonin Borga, ce dernier ne s`étant assuré la troisième place qu`au tour final. Dans la catégorie LMGTE, le numéro 83 avec Rahel Frey en quatrième position a manqué de justesse le podium.
Il n`y avait en revanche cette fois-ci pas de points pour Fabienne Wohlwend. Dans la course de la série W à Assen, la pilote liechtensteinoise a dû rapidement prendre une nouvelle aile avant aux stands et n`a terminé que 15e. Alice Powell ayant terminé deuxième, Wohlwend est retombée à la cinquième place du classement général. Lors de la dernière course de cette saison, seuls deux pilotes peuvent encore remporter le titre: l`Anglaise Jamie Chadwick (98 points) ou la Néerlandaise Beitske Visser (85 points). Wohlwend pourrait dans le meilleur des cas encore être troisième du championnat si elle décrochait la victoire à Brands Hatch.
Également en action: Marcel Fässler. Lors de la course IMSA à Lime Rock, où seules les catégories GT étaient autorisées, ce pilote de Schwyz a terminé sixième avec son coéquipier britannique Oliver Gavin.
Dans quelques semaines, la prochaine course de l’autobau Championnat Suisse de Karting aura lieu.
La manifestation aura lieu les 17/18 août 2019 à Levier (FRA) et depuis maintenant, il est possible de s’y inscrire via register.gvi-timing.net.
La clôture des inscriptions pour la cinquième course est fixée au 08.08.2019 à 24h00.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Lotterer devient le coéquipier de Jani chez Porsche
Neel Jani prendra la saison prochaine le départ de la Formule E pour Porsche. Le pilote du Seeland a fait des tests depuis des mois. Maintenant, on sait aussi qui sera son coéquipier: André Lotterer. Un souhait de Jani s`est ainsi réalisé. «On se connaît depuis des années depuis le Championnat du monde de voitures de sport et j`espérais vraiment qu`un pilote expérimenté tel que Lotterer se joindrait à nous. Il est un gros atout pour nous tous.» Les deux années passées, Lotterer a couru pour Techeetah en Formule E aux côtés du champion Jean-Eric Vergne. Dans ces deux années, il a terminé à chaque fois huitième. Jani pourra également bénéficier de son expérience. La Formule E débutera les 22 et 23 novembre en Arabie Saoudite. En plus de Jani, Sébastien Buemi et Edoardo Mortara y prendront également le départ. Le quatrième Suisse, Nico Müller, restera pour le moment réserviste chez Audi. L`espoir de Müller de remplacer Daniel Abt chez Audi s`est envolé. Abt restera avec Audi pour une autre saison.
Des sentiments mitigés chez Emil Frey Racing
L`équipe d`Emil Frey Racing a de nouveau remporté la quatrième des sept courses du Red Bull Ring, leur cinquième victoire de cette saison. Mais l`équipe de Safenwil n`a pas été satisfaite pour autant. Dans la première course, la deuxième voiture du héros local Norbert Siedler et de son coéquipier Mikael Grenier ne s`est classée que 7e après avoir écopé une pénalité à temps et dans la deuxième course, alors que les deux voitures étaient en bonne voie pour monter sur le podium, une panne électrique sur la Lamborghini l`a obligé d`abandonner la course. Sur la voiture identique d`Albert Costa Balboa et de Giacomo Altoè, tout n`a pas non plus fonctionné correctement. Dans le dernier tour, ils sont passés de la 3e à la 5e place. Une petite consolation: Balboa/Altoé ont pris la tête du classement général avec leur victoire de samedi. Emil Frey est deuxième dans les équipes avec cinq points derrière Teo Martin Motorsport. La prochaine course aura lieu les 7 et 8 septembre à Silverstone.
Suspense en vue lors de la course d`Ayent-Anzère
Le week-end des 27 et 28 juillet, la course classique d’Ayent-Anzère sera un autre moment fort du Championnat suisse de la montagne. Environ 250 participants s`y sont inscrits. On est notamment impatient d`assister au combat à trois pour la victoire du jour. Pour la première fois cette année, Joël Volluz y affrontera avec son Osella FA30 l`invaincu Eric Berguerand ainsi que le champion suisse en titre Marcel Steiner. Le roi du slalom Philip Egli sera également au départ dans la classe de Formule 1 aux nombreux participants. La course débutera samedi matin à 7h15 avec les compétiteurs régionaux. A partir de 8h55, les entraînements des catégories nationales seront à l`ordre du jour. Le dimanche, les courses sont programmées de 7h15 à 17h45. Pour plus d`informations, cf. le site www.ayent-anzere.ch
Voitures E1 également homologuées grâce au «Facteur de performance»
Lors de son dernier Conseil mondial du sport automobile, la FIA a annoncé que la gamme des véhicules homologués dans la catégorie 1 du Championnat de la montagne FIA sera considérablement étendue à partir de 2020. Outre les véhicules des groupes N, A, S20 et GT, qui peuvent être conduits soit dans leur configuration actuelle, soit dans une version modifiée selon le «facteur de performance» (Pf), certains véhicules actuellement conformes aux réglementations applicables aux véhicules du groupe E1 y seront également admis. Pour être admis dans la classe correspondante, les conducteurs de ces véhicules doivent déterminer leur valeur Pf via le calculateur en ligne (www.fiaperformancefactor.com) et en informer les organisateurs lors de l`inscription. Dans ce contexte, il importe de savoir que ce règlement concerne pour l`instant les manifestations de la FIA. La date à laquelle les fédérations nationales suivront fait actuellement encore l`objet de vérifications.
Quatre des six courses du championnat suisse de karting autobau appartiennent déjà au passé. Aucun champion n`a encore été désigné dans aucune catégorie. Mais les premières décisions préliminaires ont été prises à Mirecourt en France sur la piste d`une longueur de 1267 mètres au sud de Nancy. C’est notamment le cas dans les catégories KZ2 et OK Senior.
Mike Müller a dominé tout au long du week-end dans les karts avec boîte de vitesse de la catégorie KZ2. Ce pilote de Sigriswil, au-dessus du lac de Thoune, a remporté toutes les courses avec brio et dispose d`une confortable avance de 70 points dans le championnat. Müller pourrait donc d`ores et déjà devenir champion lors de la prochaine course à Levier (18 août). Les concurrents directs de Müller ne se sont pas fait de cadeaux non plus à Mirecourt. Isabelle von Lerber a terminé 4e et 3e lors des premières course, tandis que Vincenzo Alvaro, troisième, a terminé quatrième et deuxième respectivement. En finale, alors que tous deux avaient de bonnes chances de monter sur le podium, une collision a mis fin à leurs espoirs et a finalement permis à Ivan Rechsteiner et Samir Ben d`hériter des places d`honneur. Müller constate avec satisfaction: «Tout a joué parfaitement pour moi ce week-end. Comme j`avais souvent une avance de plusieurs mètres en début de course, j`ai pu ajuster ma vitesse et économiser mes pneus. À chaque fois que mon avance diminuait quelque peu, je pouvais de nouveau accélérer.»
Pascal von Allmen s`est également placé en tête grâce à un week-end performant. Le pilote du Kart Racing Club bernois n`a pas seulement enregistré les meilleurs temps à l`entraînement, il a également remporté la finale après la première manche et la deuxième place dans la deuxième manche, même s`il n’a devancé Samuel Sätteli que de justesse (29 millièmes). L`avance de Von Allmen sur Patrick Näscher, vice-champion l`an dernier dans la catégorie OK Senior, s`élève à 54 points après Mirecourt, mais cela s’explique aussi par le fait que Näscher n`a pas pris le départ à Château Gaillard.
Parmi les plus jeunes, le pilote valaisan Roy Alan Shaw a étendu son avance dans la catégorie Super Mini (8 à 12 ans). Le pilote Praga a non seulement remporté les deux manches qualificatives à partir de la pole position, mais Shaw s`est également imposé en finale sur onze tours avec une avance de cinq secondes sur Elia Pappacena, deuxième. Avec les trois victoires et tous les meilleurs temps, ce jeune pilote de 11 ans de Basse-Nendaz a obtenu comme Müller en KZ2 et Savio Moccia en X30 Challenge le maximum de 75 points. Après quatre des six manches, il a 45 points d`avance au Championonat sur Pappacena qui a hérité d’Enea Frey de la deuxième place au classement général.
Elia Sperandio, le leader du tableau, a également creusé l`écart au sein de la catégorie OK Junior. Le pilote saint-gallois a été le seul à réaliser un chrono de moins de 55 secondes en qualifications et a fait fort pendant les préliminaires, bien que son plus proche rival, Sebastian Kraft, se soit rapproché de lui, surtout dans la deuxième course. Dans la finale, Sperandio a eu fort à faire pour laisser d`abord Kraft et plus tard Shannon Lugassy derrière lui. Sperandio a terminé 34 millièmes devant le champion Mini genevois de l`an dernier. «J`ai dû me battre en ligne droite pour rester en tête», dit Sperandio. «Mais je n`ai pas fait d`erreur, ce qui m’a valu finalement de justesse la victoire.» L`avance de Sperandio sur Kraft est de 38 points. Hugo Giraud suit en 3e position – moins de 98 points.
Savio Moccia a signé dans la catégorie X30 Challenge Switzerland la même performance que Shaw et Müller dans leur catégorie. Le jeune pilote de 17 ans de Lyss a déjà brillé en qualifications et rien ni personne n`a pu l`arrêter dans les deux manches. En finale aussi, Moccia a été invincible. Très tôt, il s`est démarqué de sa plus proche rivale, Léna Bühler, et il est même parvenu à creuser l`écart. Lorsque Bühler s`est retrouvé bloqué au onzième tour à cause d`un problème de moteur, Moccia s’est retrouvé seul sur la piste. A l`arrivée, son avance sur Ramon Rudolf von Rohr a été de près de neuf secondes. Micola Vital a terminé troisième. Rafael Aguiar, deuxième du championnat avant Mirecourt, n`a quant à lui pas connu un week-end faste. Dans les courses préliminaires, il s’est classé «seulement» en quatrième et troisième position, et a dû se contenter de la 15e place dans la finale. Deux pénalités l`ont propulsé hors du top 10. «Avant cette course, nous avons beaucoup réfléchi à ce que nous pouvions encore améliorer», annonce Moccia. «On a fait de nombreux essais sur place jusqu`à ce que le kart soit parfaitement au point. Maintenant mon but est de frapper encore une fois un grand coup à Levier.» L`avance de Moccia dans le championnat est la plus serrée de toutes les catégories. 16 points seulement le séparent de Bühler, deuxième au classement.
Vous trouverez de plus amples informations sur le site www.motorsport.ch/de/kart
Les pilotes suisses qui se sont engagés ce week-end sur le plan international ont ravi les fans. Tel a notamment été le cas de Sébastien Buemi. Ce pilote qui n’avait plus remporté de victoires en Formule E depuis Berlin en 2017, a enfin réussi à mettre fin à sa période de vaches maigres lors de la finale à New York. Grâce à sa victoire dans la première course de samedi, ce pilote d`Aigle (VD) a même retrouvé un moment l’espoir de remporter le titre. Mais pour rattraper le leader Jean-Eric Vergne, il aurait fallu que Buemi décroche la pole position dimanche et donc les trois points bonus. En troisième position, il a raté ce but de 0,112 seconde. Mais le pilote de Nissan a réussi à monter sur le podium également lors de la deuxième course. C’est pour la troisième fois depuis 2015 et 2017 que le champion du monde en titre des voitures de sport s`est ainsi classé deuxième au classement général. «Je n`arrive pas à y croire. Après plus de deux ans, j’ai enfin réussi à décrocher à nouveau une victoire, la première pour Nissan. Dommage que la chance ne nous ait souri que lors des dernières courses.» Comme l`année dernière, le titre est allé à Vergne. La victoire de dimanche a été remportée par le Néerlandais Robin Frijns. Pour Edoardo Mortara, le deuxième Suisse du groupe, la saison s`est soldée par une nouvelle déception. Le Genevois n’a réussi à terminer aucune des deux courses et n`a donc plus marqué de points depuis sa victoire à Hong Kong.
Louis Delétraz a failli remporter sa première victoire en Formule 2 à Silverstone. Le Genevois a pris la tête au départ de la course de dimanche, mais il a été rattrapé et dépassé ensuite par Jack Aitken à quatre tours de l`arrivée. Delétraz est ainsi monté pour la quatrième fois de sa carrière en F2 sur la deuxième marche du podium. Dans le championnat, le pilote Carlin occupe la 9e place avec 60 points. Nyck de Vries mène devant Nicolas Latifi et Luca Ghiotto, vainqueur du samedi. La famille Delétraz a d’ailleurs réussi à remporter encore une autre place sur le podium à Silverstone. Le père Jean-Denis s`est classé 3e et 2e au Grand Prix Masters Historic sur une ATS D4 de Marc Surer.
Fabio Scherer n`est certes pas encore tout à fait près pour monter sur le podium en Formule 3, mais le week-end à Silverstone a montré une nette tendance à la hausse chez ce pilote lucernois, domicilié à Engelberg. Après que le Junior Sauber ait réussi pour la première fois à se hisser dans le top 10 en qualifications, il a obtenu son premier point dimanche en huitième position. «Pour la première fois cette saison, tout a joué à la perfection», constate Scherer. «J`ai été capable m’aligner sur la vitesse des coureurs de tête. Avoir remporté le premier point dans ce championnat très disputé représente pour moi un grand soulagement.»
Les fans suisses de courses automobiles ont aussi eu beaucoup de raisons de se réjouir à Zandvoort. Raffaele Marciello a remporté sa première victoire de la saison en Blancpain Series avec son coéquipier Vincent Abril. Le duo Mercedes parti de la pole position a remporté la victoire d`une manière impressionnante et a également marqué des points importants dans la deuxième course en terminant sixième. Après six courses sur dix, le pilote tessinois est désormais septième au classement général. Dans le Championnat d`Europe GT4 aussi, dont les courses 9 et 10 se sont déroulées à Zandvoort, un pilote suisse a été en tête. Mais pour une fois, ce n`est pas Patric Niederhauser, dont le coéquipier a été éliminé dans la course 1, mais Cédric Freiburghaus de Bienne, qui a célébré sa première victoire avec son coéquipier danois Nicolaj Möller-Madsen. Le duo Phoenix a jeté les bases de cette victoire en décrochant une 2e place en qualifications. «C`est notre première victoire depuis longtemps et elle nous ravit», dit Freiburghaus. «Mon coéquipier a tout géré à la perfection et il ne me restait plus qu’à mener la voiture à bon port.»
L`hymne suisse a également résonné au Red Bull Ring. C`est là que l`équipe d`Andreas Jenzer a remporté sa première victoire de la saison en Formule 4 italienne grâce au pilote argentin Giorgio Carrara. Grégoire Saucy a manqué de justesse le podium. Le pilote jurassien, qui court pour l`écurie R-ace, a enregistré son meilleur résultat de la saison en remportant une 4e place dans la deuxième course.
Lors de la dernière Course aux Championnats suisses de montagne à Massongex (VS), antidoping.ch, le centre de prévention du dopage en Suisse, a effectué des contrôles de dopage. Trois pilotes ont été testés: Eric Berguerand, vainqueur du jour, Ronnie Bratschi, vainqueur dans la catégorie des voitures de tourisme, et Thomas Kessler, pilot Mitsubishi comme Bratschi.
Les résultats des contrôles sont attendus dans environ six semaines. Les classements sont valables pour le moment et ne seront pas modifiés tant qu`il ne restera pas une "infraction de dopage positive".
Le contrôle antidopage par antidoping.ch, une fondation de Swiss Olympic, existe en Suisse depuis 2008. Chaque année, environ six à dix pilotes sont contrôlés. Le fait qu`un pilote de course de la scène suisse ait été testé positif ne s`est jamais produit auparavant.
Trois courses, trois victoires, trois records. Si l`on y ajoute les deux dernières épreuves de 2018, Eric Berguerand a même remporté cinq victoires et cinq records. Le quadragénaire de Charrat près de Martigny et sa Lola FA99 sont en pleine forme. La domination est si écrasante que Berguerand a réalisé le meilleur temps dans les huit courses de la saison. Dans la course la plus récente à Massongex, il a été 5,5 secondes plus rapide que Marcel Steiner sur sa LobArt si on additionne les deux meilleures manches. Mais où l`intrépide Berguerand va-t-il donc chercher de tels chronos et qui pourra l`arrêter? Auto Sport Suisse a convié le quintuple champion suisse à une interview. Ses réponses sont comme lui d`une honnêteté désarmante.
Comment expliques-tu ta supériorité actuelle?
J`ai simplement la meilleure voiture en ce moment. Et j`ai bien travaillé. Je ne m`excuserai ni pour l`un ni pour l`autre. Je suis vraiment content de la façon dont les choses se passent en ce moment.
Les problèmes que tu as connus l`année dernière sont-ils donc complètement résolus?
Je pense que oui. J`avais de gros problèmes avec le démarreur l`année dernière. Trois fois sur quatre, la voiture n`a même pas démarré. C`était vraiment très ennuyeux... Cette année, nous avons installé une nouvelle pièce et depuis, tout fonctionne à la perfection.
Ta Lola est plus légère que par exemple la LobArt de Steiner. Quelle est l`importance du poids?
(Rires.) Ils devraient arrêter de se lamenter... Quand les voitures de sport ont tout gagné en côte, tout leur semblait bien dans le meilleur des mondes. Or elles étaient aussi lourdes à l`époque qu`elles le sont aujourd`hui. C`est pourquoi je n`accepte pas cet argument.
Quelle est l`influence des nouvelles pièces aérodynamiques de Force India que tu as montées sur ta Lola?
Je ne pense pas que ça fasse une grande différence. De toute façon, on ne sait jamais si les pièces feront une différence et si c`était le cas, on ne saurait dire jusqu`à quel point. En principe, nous sommes trop lents en cote pour pouvoir vraiment en profiter. Sur une piste de course, ces pièces ne déploient leur effet qu`au-delà de 300 km/h.
As-tu changé ton style de conduite?
Non. Je travaille en étroite collaboration avec mon ingénieur. Il me dit où se situent mes forces et mes faiblesses. Je m`efforce ensuite de remédier à ces faiblesses.
De quelle faiblesse s’agit-il?
Trop d`attaques. C`est sur quoi je travaille actuellement.
A Massongex, tu as battu un nouveau record de piste dans la troisième manche, alors que tu étais déjà sûr de gagner la journée. Était-ce donc un de ces moments où tu avais le droit d`attaquer davantage?
Non, j`ai même mis des pneus plus vieux pour cette manche, mais j`ai senti dans les premiers virages qu`ils me permettraient de réaliser un bon chrono. L`adhérence s`est soudain améliorée et j`ai donc accéléré.
Lors de la prochaine course à Anzère, Joël Volluz viendra pour la première fois vous rejoindre avec son Osella. Penses-tu qu`il pourrait te rendre la vie difficile?
Tu pourras me poser cette question le soir de la course... Tout ce que je sais, c`est qu`il est rapide. Mais je ne peux pas juger de la qualité de l`ensemble. Je me concentre donc sur mon travail sur lequel je peux exercer un impact, alors que je ne peux pas influencer celui de la concurrence.
N’as-tu donc pas pitié de Steiner après les trois premières courses?
(Rires.) Non, pourquoi? Je n`ai de problème avec personne. Nous sommes tous amis. De plus, notre travail nous fait gagner tellement d`argent que nous n`avons point besoin d`être fâchés les uns contre les autres à la fin de la journée.
C`est la mi-temps du championnat suisse de karting autobau. Trois des six courses ont déjà eu lieu. Ce week-end, la quatrième course se déroulera à Mirecourt, en France, à une heure en voiture au sud de Nancy sur une piste difficile offrant de nombreuses possibilités de dépassement. Comme d`habitude, il y aura cinq catégories au départ. La catégorie la mieux occupée sera comme toujours le X30 Challenge Switzerland. 24 pilotes se sont inscrits pour le deuxième duel sur le sol français après Château Gaillard - exactement le même nombre qu`à Wohlen lors du dernier meeting à la mi-juin.
Dans le plus grand groupe de participants, on trouve aussi les résultats les plus serrés au classement général. La pilote romande Léna Bühler se rendra à Mirecourt comme leader. Elle mène le championnat avec 171 points et a récemment connu le week-end parfait avec le meilleur temps d`entraînement et trois victoires en course. Léna annonce: «Je connais bien la piste et, comme à Wohlen, j`essaierai d`en tirer le meilleur parti pour conforter mon avance dans le championnat.» Rafael Aguiar talonne de près Léna. Le pilote du Birel ART était encore en tête du classement avant les courses de Wohlen, mais il a dû ensuite se contenter des 2e, 3e et 2e places. Il n`est qu`à six points de Buhler. Le suspens est donc assuré.
La deuxième catégorie la plus forte en termes de participants est celle des Super Minis avec 17 coureuses et coureurs. Dans cette classe aussi, on retrouvera tous les pilotes renommés à Mirecourt. Et la situation de départ s’annonce également passionnante dans cette catégorie. Le Valaisan Roy Allan Shaw compte 172 points d`avance sur Enea Frey (149) et Elia Pappacena (147). Il suffit de jeter un coup d`œil sur les résultats remportés jusqu’ici dans la saison pour voir à quel point les performances des trois premiers sont équilibrées. Alors que Frey dominait clairement au départ à 7 Laghi, Shaw a accumulé le plus de points à Château Gaillard et Pappacena à Wohlen. Il ne faudrait par ailleurs pas perdre de vue Loris Achermann. Le pilote de l`équipe Exprit Kart a eu la poisse à Wohlen avec deux courses à zéro points. Son écart par rapport au leader est de 42 points. Avec un week-end au sommet, il pourrait toutefois bien faire oublier rapidement sa mésaventure à Wohlen.
Pour les OK Juniors, tout se résumera à un duel entre Elia Sperandio et Sebastian Kraft. Sperandio est toujours en tête avec 195 points contre 174 points pour Kraft. Mais ce dernier a eu le dessus récemment avec deux victoires et la pole position. Parmi les top 10, la pilote la plus rapide des OK Juniors, Ekaterina Lüscher, ne se rendra pas à Mirecourt. L`Argovienne participera au DKM à Kerpen ce week-end. Lors de la prochaine course à Levier (F) le 18 août, elle sera de retour.
Dans la catégorie OK Séniors, dix coureurs prendront le départ à Mirecourt dont deux pilotes invités : le Belge Lionel Chalet et le Portugais Antonio Teixeira. Sur les huit Suisses qui se disputent les points, quatre sont éligibles pour le titre. Pascal von Allmen possède actuellement les meilleures cartes. Le pilote de Kart-Republic de Herzogenbuchsee est en tête du classement avec 148 points. Derrière lui, on trouve Timo Moser et Alain Baeriswyl (116) ainsi que Patrick Näscher (115). Ce dernier a remporté la finale à Wohlen, mais peine à rattraper le leader d`Allmen à cause d`une manche manquée. «L`objectif est de disputer les courses restantes», explique Näscher. «Si les choses se passent comme à Wohlen, j`espère conserver mes chances de remporter le titre jusqu`à la dernière course.»
A Mirecourt, seuls sept pilotes du championnat suisse concourront dans la catégorie KZ2, les karts dotés de boîtes de vitesses. Le pilote invité allemand Mick Landgraf les rejoindra. Mais cette catégorie fait elle aussi l’objet d’une rude bataille. Le meilleur exemple en est la finale à Wohlen, remportée par Isabelle von Lerber après une belle performance. Même si Mike Müller est en tête avec 180 points, aucune décision préliminaire n`a encore été prise. Avec von Lerber, Vincenzo Alvaro et les frères Samuel et Dominik Weibel, au moins quatre pilotes sont encore dans la course au titre.
Le départ sera donné dimanche à 8h avec les entraînements officiels. Les premières courses débuteront à 10h. Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur le site Internet: www.motorsport.ch/kart. Les courses finales peuvent être visionnées en livestream sur le site www.swiss-sport.tv ou sur la page Facebook du Championnat suisse de karting.
Karen Gaillard (18 ans), James Bischof (18 ans) et Mario Anderegg (20 ans) sont arrivés à leur fin. Ils sont les 3 meilleurs jeunes pilotes du «AutoScout24 et CUPRA Young Driver Challenge» de cette année. Maintenant, les trois jeunes talents pourront se mesurer à des pros lors d`une course du TCR Allemagne. Les dates ont déjà été fixées. Sous la devise «Ladies first», Karen Gaillard aura le privilège de commencer du 16 au 18 août au Nürburgring. Le deuxième à pouvoir entrer en action sera Mario Anderegg. Le Zurichois s’engagera au Hockenheimring du 13 au 15 septembre. Le dernier du trio, James Bischof, sera probablement confronté du 27 au 29 septembre au circuit le plus difficile. Le Saint-Gallois pourra prouver ses compétences au Sachsenring.
Lors des courses, les trois finalistes rencontreront d`ailleurs le vainqueur de l`an dernier, Julien Apothéloz. Grâce au soutien d`AutoScout24 et de Cupra, le Zurichois de 18 ans disputera cette année sa première saison dans le TCR Allemagne. Après trois courses sur sept, il est douzième et la tendance est à la hausse. Plus récemment, il s`est placé sur la première ligne du Red Bull Ring et a terminé la course à une bonne quatrième place.
Si l`un des trois «Young Drivers» se distingue par des performances supérieures à la moyenne et voue à la course automobile une passion et une volonté inconditionnelles, AutoScout24 et CUPRA lui permettront avec un soutien financier et des conseils un nouvel engagement dans la saison prochaine. L`évaluation finale et l`annonce de la victoire finale auront lieu en novembre 2019. L`initiateur de ce programme de promotion de la relève est Fredy Barth. L`ancien projet pilote WTCC bénéficie du soutien de Nico Müller et Ken Allemann.
On ne saurait en tout cas reprocher un manque d’engagement à Marcel Steiner, Champion suisse de la montagne en titre des voitures de course. Le Bernois met tout en oeuvre pour empêcher son challenger Eric Berguerand de gagner. Mais Steiner est actuellement impuissant face au pilote de Charrat et sa Lola FA99. «J`ai tout essayé – malheureusement sans succès», dit Steiner. «En principe, je suis satisfait de ma performance. Mais pour l`instant, ce n`est pas suffisant pour vaincre Eric.»
Déjà à l`entraînement Berguerand s’est fait remarquer en réalisant un chrono de 1:47,4 min. Il ne s’est pas arrêté là. Le jour de la course, le quintuple champion suisse a fait très fort. Dans les deux premières courses, Berguerand a réalisé un chrono de 1:45. Comme Steiner a fait un chrono de 1:47,7, respectivement de 1:47,6 min, le héros local a déjà remporté la victoire avant la troisième manche. Mais Berguerand en a remis une couche. Dans la dernière manche, il a amélioré son meilleur temps précédent de 1,5 seconde et, avec 1:43,714 min, il a établi le troisième record de piste cette année et le cinquième d`affilée si on ajoute les courses à Gurnigel et Les Paccots en 2018.
Berguerand, sept dixièmes de seconde plus rapide que Steiner en 2012 lors de sa course record, a été fêté à l`arrivée, mais son analyse est restée aussi objective que d`habitude. «Les choses vont de mieux en mieux d`une course à l`autre. Les nouvelles pièces aérodynamiques que j`ai montées sur ma voiture pendant l`hiver font leurs preuves. Et il semble que je maîtrise les problèmes techniques de l`année dernière.» Dans ces conditions, Berguerand reste de loin le favori pour le restant de la saison. Mais à Anzère, lors de la prochaine course (27/28 juillet), son collègue valaisan Joël Volluz pourrait fort bien s’avérer pour lui un concurrent aussi dangereux que Steiner. Avec son Osella FA30, il interviendra pour la première fois sur son circuit national, mais se sent parfaitement préparé après les courses de côte internationales.
Derrière Berguerand et Steiner, Robin Faustini s`est assuré la troisième place au classement général. Le jeune Argovien de 21 ans, originaire de Suhr, a réalisé son meilleur temps personnel en 1:52,666 minutes lors de son premier départ à Massongex. Le pilote de Reynard Formule Nippon s`est toutefois gardé des pneus neufs pour la course suivante à Anzère. À seulement 1,5 seconde de Faustini, Christian Balmer a terminé quatrième sur sa Tatuus FM. Le vainqueur de l`année dernière, Marcel Maurer, n`était pas au départ. Après sa panne de moteur à Hemberg, le Bernois a dû renoncer à la course en Valais. Il a annoncé qu’il sera également absent à Anzère.
Ronnie Bratschi nous a offert un autre chrono fabuleux. Le pilote d`Uri n`a eu besoin que de 1:54,9 min pour parcourir la piste de 3150 m. Bratschi n`a donc pas seulement été le pilote de voiture de tourisme le plus rapide, il a même devancé Michael Zemp et sa voiture de sport Norma Honda. Le pilote Mitsubishi, qui n’a récolté aucun point lors de la course d`ouverture à Hemberg en raison d`un défaut technique, est maintenant, après trois compétitions, en troisième position dans la catégorie des voitures de tourisme avec 47 points. Andy Feigenwinter (54) mène le classement devant Roger Schnellmann (50). Ils étaient tous deux absents à Massongex.
Derrière Bratschi, Thomas Kessler a terminé deuxième dans la deuxième Mitsubishi Evo VIII – juste devant Gérard Nicolas (Ford Escort, vainqueur en catégorie IS) et Bruno Ianniello (Lancia Delta S4). Martin Bürki a également fait fort à Massongex avec une 15e place au classement général. Ce pilote d’Uetendorf, qui n`a toujours pas perdu de points dans le Championnat suisse des slaloms, a été clairement le plus rapide dans la classe E1 jusqu`à 1600 cm3. Dans des circonstances normales, Bürki aurait même dû battre Jonas Magnin qui a piloté une voiture à plus grande cylindrée (Honda Civic), mais peu avant l`arrivée, sa pompe à essence est tombée en panne l’obligeant à renoncer au troisième tour. Dans la Coupe de la montagne, Bürki mène avec Stephan Burri, Philipp Krebs, Danny Krieg, Jürg Ochsner et Stefan Schöpfer.
Vous trouverez de plus amples informations sur Massongex sur le site Internet: www.coursedecotedemassongex.ch
Nico Müller se trouve dans une forme olympique comme jamais par le passé. Jusqu`à présent, le Bernois a marqué des points dans toutes les courses de la saison. Au point culminant de la saison au Norisring, il a remporté dans la huitième course déjà sa quatrième place sur le podium. Parti de la pole position, Müller a été ralenti par la voiture de sécurité après seulement quelques tours. Comme certains de ses concurrents s`étaient déjà arrêtés, Müller a dû se lancer dans une course poursuite qui s`est terminée par la 2e place derrière le vainqueur René Rast. «Mon point fort a été la manœuvre de dépassement contre Joël Eriksson dans le dernier virage», a déclaré Müller. «La voiture de sécurité m`ayant ruiné la course, je m`étais fixé au minimum cet objectif.» Lors de la deuxième manche, Müller a fait se retourner le pôle setter Rast au premier tour, ce qui lui a valu un Drive Through. Une fois de plus, Müller a remonté le peloton par derrière et s`est assuré de précieux points en remportant le 8e rang (vainqueur Bruno Spengler). Au classement général, Nico figure au 2e rang, 25 points derrière Rast. «Je suis désolé pour ce qui s’est passé avec René», s`est excusé Müller auprès de l`équipe après la course. «Nous aurions facilement pu nous battre pour la victoire aujourd`hui. Nous étions absolument parfaits en termes de vitesse.»
Comme Müller, Fabienne Wohlwend a marqué régulièrement des points dans la série W. Au Norisring, la coureuse liechtensteinoise a raté de justesse sa deuxième place sur podium en remportant le quatrième rang. Après quatre des six courses, elle occupe également le 4e rang au classement général avec 41 points. Wohlwend n`a plus guère de chance de remporter le titre. La leader britannique Jamie Chadwick a en effet 42 points d`avance sur elle et est suivie par Beitske Visser des Pays-Bas et Marta Garcia d`Espagne, qui a remporté sa première victoire au Norisring.
S’en réjouit-il? Près de 14 jours après avoir terminé les 24h du Nürburgring, Marcel Fässler a hérité de la troisième place. La raison: sur la Porsche 911 GT3 R de Manthey Racing avec le numéro de départ 911, qui a été à l’origine classé au 2e rang, on a constaté des performances irrégulières du moteur lors de l`inspection de routine. On ne sait pas encore si Manthey contestera la décision des commissaires sportifs et fera appel. Le troisième rang de Fässler lui a permis de monter la troisième fois sur le podium de la course classique dans l`Eifel après 2011 et 2017. À cette époque, il avait aussi terminé troisième. Le double vainqueur du Mans n`a encore jamais remporté la course sur la Nordschleife. En fin de semaine, ce pilote d’Einsiedeln a d’ailleurs été engagé par l`IMSA à Mosport. Avec son coéquipier Oliver Gavin, il a terminé huitième dans la catégorie GT. Simon Trummer a obtenu la même position parmi les prototypes.
Les victoires d`Autorama Motorsport par Wolf-Power Racing sont presque devenues une habitude. L`équipe autour de Yannick Mettler, Stefan Tanner, Ralf Henggeler, Jérôme Ogay et Marlon Menden a remporté sur sa VW Golf GTi TCR la troisième victoire de la saison européenne aux 24 h de Portimão et la quatrième victoire générale dans la Hankook 24 Series de cette année.
Marcel Steiner, champion suisse en titre des courses de côte en voitures de course, a perdu les deux premières courses de cette saison contre Eric Berguerand. C`est notamment sa deuxième défaite à Reitnau qui a laissé perplexe le pilote bernois.
Avec du recul, es-tu maintenant en mesure d`expliquer ta défaite de Reitnau?
Marcel Steiner: Non. J`ai eu un bon feeling dans la deuxième manche. Quand j`ai vu mon chrono, j`ai été vraiment perplexe. J`ai certes progressé par rapport à la première manche, mais j`ai été plus lent que l`an dernier où j’avais réalisé un chrono de 47,86 secondes alors que cette fois, il a été de 48,51 secondes.
A quoi faut-il l`attribuer?
Si je le savais ...
Est-le poids? As-tu atteint la limite avec ta LobArt LA01?
Le poids joue certainement un rôle. Le poids se situe 50 kilogrammes au-dessus du règlement, ce qui est considérable et le moteur Mugen pèse beaucoup. Quand on a construit la voiture, j`ai pensé que le poids conviendrait. Mais avec tous les liquides et les câbles, elle est devenue très lourde.
Est-il possible de réduire le poids de la voiture?
Réduire le poids de la voiture me paraît difficile. (rire) Quant à mon propre poids, je peux envisager éventuellement de maigrir encore de cinq kilogrammes. Je m`entraîne intensivement pour y parvenir. Mais je ne pense pas que ce soit suffisant.
Berguerand et les compétiteurs en formule sont-ils avantagés parce qu`ils ont la possibilité de monter un nombre illimité de pièces aérodynamiques sur leurs voitures?
Eric a certainement progressé cette saison. Mais je ne saurais dire ce qui doit être attribué à une optimisation aérodynamique de son véhicule. Toutes les pièces supplémentaires que l’on monte doivent être adaptées au reste de la voiture. Eric a l`air d`avoir eu fait de bons choix.
As-tu la possibilité de monter de nouvelles pièces aérodynamiques sur ta LobArt?
Oui, certainement. J`ai apporté à ma voiture la majeure partie des développements moi-même. Mais pour l`instant, je ne vois tout simplement pas ce que je pourrais encore changer.
La troisième course à Massongex est prévue pour le week-end prochain. Ce n`est pas forcément la course idéale pour rectifier le tir.
Massongex est une piste très spéciale – presque un tour de force. C`est difficile d`y trouver son rythme. Dans la partie inférieure, au niveau du réglage, c`est un véritable acte d`équilibriste. La partie inférieure de la piste est si rapide que même la démultiplication du Gurnigel s`avère insuffisante. Dans la partie supérieure, la piste devient très technique. Ajoute à cela les virages en épingle à cheveux. Une bonne traction est par ailleurs requise et avec cette voiture, elle n`est pas facile à réaliser.
Comment vois-tu le reste de la saison? Berguerand est déjà en tête avec 14 points.
La saison sera encore longue. Après Massongex, on ne sera même pas à la mi-temps. Il peut donc se passer encore beaucoup de choses. Dès la quatrième manche à Anzère, Joël Volluz nous rejoindra avec son Osella. D`ici là, je tenterai simplement de faire de mon mieux.
Après les deux premières courses à Hemberg (SG) et Reitnau (AG), le Championnat suisse de la montagne se déroulera ce week-end à Massongex pour la troisième manche en 2019. 106 participants s’y sont inscrits, dont 80 dans les catégories NATionales. C`est moins de la moitié de Reitnau, mais toujours nettement plus que l`an dernier, où un peu moins de 60 voitures ont parcouru ce parcours d`une longueur de 3150 mètres en direction de Vérossaz, au-dessus de Saint-Maurice.
Beaucoup pensent que la raison pour laquelle le groupe de départ est plutôt modeste réside dans les caractéristique de la piste. Différents passages à pleins gaz sont suivis de virages serrés en épingle. «C`est en partie très éprouvant pour le matériel», déclare Roger Schnellmann, pilote Mitsubishi, qui saute la course à Massongex pour cette raison. Marcel Steiner, victime d`une panne de moteur à Massongex l`an dernier, déclare: «Quelques virages présentent une grande différence d`altitude. Il faut attendre à la sortie du virage que les quatre roues soient de nouveau en contact avec la route. Si on accélère trop tôt, on risque fort d’endommager le matériel.»
Cette saison, Steiner a perdu les deux premiers duels contre Eric Berguerand et ne veut en aucun cas que l`écart avec le Valais se creuse à Massongex. Mais cette entreprise s`annonce difficile. «J`étais un peu perplexe à Reitnau. Lors de la deuxième manche, j’avais l’impression d’être meilleur que le temps affiché sur l`écran. Mais à Massongex, je vais de nouveau mettre tout en oeuvre pour empêcher Berguerand de remporter la troisième course consécutive.»
Berguerand, quant à lui, se rend à la première de ses deux courses à domicile en bombant le torse. Deux victoires et deux nouveaux records de piste font de l`homme de Charrat le favori de Martigny et ce, malgré le fait que Berguerand n`ait pas participé à la moindre course ou essai dans la période précédant cette saison. «Nous avons de toute évidence fait du bon travail pendant l`hiver», constate Berguerand, 40 ans, dont le père Louis, 81 ans, sera d`ailleurs le participant le plus âgé ce week-end.
Eric Berguerand est aussi le gagnant record à Massongex. Sur les 24 courses disputées depuis 1984, l`intrépide Valaisan en a remporté six. Sa première victoire en 2002 remonte à 17 ans. Avec trois victoires (2010-2012), Marcel Steiner se classe deuxième sur l`éternel palmarès des meilleurs. Marcel Maurer a remporté la dernière victoire dans la basse vallée du Rhône. Après la panne de moteur de Steiner et les problèmes de démarrage de Berguerand, le pilote de Formule Renault s`est imposé face à Christian Balmer dans un duel serré. Les deux seront à nouveau au départ cette année et nourrissent l`espoir d`une troisième place au classement général.
Mais d’autres pilotes visent eux aussi la 3ème place. Tel est par exemple le cas du pilote uranais Ronnie Bratschi qui n`est pas seulement le favori dans la catégorie E1 (+3500 cm3), mais qui, en l`absence de Schnellmann, pourrait fort bien finir sur le podium au classement général avec sa Mitsubishi Evo VIII. Un autre candidat au titre de «Best of the Rest » est Robin Faustini. Le jeune pilote Reynard de Suhr a récemment fait sensation à Reitnau avec une quatrième place. Parce que Thomas Amweg renonce à la course à Massongex, l`heure de Faustini pourrait bien arriver. Michel Zemp entrera dans la course avec des chances d`outsider. A Reitnau, le pilote de la Norma-Honda a établi un nouveau record pour les voitures de sport de 2 litres.
Comme à Hemberg, il y aura trois courses à Massongex. Celles-ci auront lieu le dimanche à partir de 9h55. L`addition des deux meilleures courses donne le temps total. L`entraînement commencera le samedi et il s`annonce intensif. Quatre unités figurent au programme (à partir de 8h05). Un autre entraînement aura lieu le dimanche matin à 8h15. Entre les manches d’essai, l`organisateur proposera des démonstrations en voitures rallye. Elles peuvent être réservées sur le site Internet.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course à Massongex sur le site Internet: www.coursedecotedemassongex.ch
La prochaine course de l’autobau Championnat Suisse de Karting aura bientôt lieu.
La manifestation aura lieu les 13/14 juillet 2019 à Mirecourt (FRA) et il est possible de s’y inscrire via register.gvi-timing.net.
La clôture des inscriptions pour la quatrième course est fixée au 04.07.2019 à 24h00.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Les jeunes pilotes suisses qui courent en Formule 1, en Formule 2 ou Formule 3 ont dû avaler quelques couleuvres au Red Bull Ring. Louis Delétraz a réussi une victoire respectable dans la première course en remportant une 7ème place. Dans la deuxième course, le Genevois est parti de la deuxième position de départ et a même pris par moments la tête de la course. Mais un frein défectueux a mis fin à tout espoir de gagner la première course. «Quand j`ai voulu freiner dans le virage 1, je suis allé tout droit. J`ai forcé la voiture à faire tourner, mais il y a quand- même eu un impact assez violent.» Delétraz occupe la neuvième place avec 42 points - 110 points derrière le leader Nyck de Vries. Ralph Boschung n`a même pas pu prendre le départ. Le Valaisan, qui avait déjà craint lors des dernières courses de perdre sa place en Formule 2 a dû céder son cockpit à Ryan Tveter à Trident. Boschung espère toutefois pouvoir revenir encore une fois. «Je n`abandonnerai pas si vite et je vais continuer à me battre.»
Fabio Scherer a vécu un weekend à oublier au plus vite. Le pilote de Formule 3 de l`équipe Sauber Junior by Charouz a dû abandonner la première course après seulement deux tours à cause d`une collision causée par sa propre faute. Dans la deuxième manche, il a terminé sur la décevante 23e place.
Raffaele Marciello a fait mieux dans la série Blancpain. A Misano, dans la cinquième des dix courses, le pilote tessinois a réalisé son meilleur résultat de la saison en remportant la deuxième place. Marciello et son coéquipier français Vincent Abril n`ont eu qu`un retard de 0,8 seconde sur Andrea Calderelli et Marco Mapelli, ce dernier conduit d’ailleurs avec un permis suisse.
Patric Niederhauser et son partenaire autrichien Reinhard Kofler ont également été peu chanceux dans la GT4 Euro Series. Dans la première manche, le duo est passé de la 2e à la 8e place sur la grille après avoir écopé un «drive-through». «Nous roulions à 80 km/h au restant», dit Niederhauser. «Entre 70 et 90 km/h sont autorisés. A mon avis, cette sanction était donc injustifiée.» Dans la deuxième manche, nous nous sommes battus pour passer de la toute dernière à la 17e place. «L`arbre d`entraînement s`est cassé en qualifications. Nous avons été admis à la course sans chronométrage.» Dans le championnat, Niederhauser/Kofler sont en 4ème position avec un écart de 17 points par rapport au leader. A Misano, le meilleur pilote Suisse était Cédric Freiburghausavec les places 5 et 10. La prochaine course aura lieu dans dix jours à Zandvoort.
Un autre pilote bernois était en action de l`autre côté de l`Atlantique: Simon Trummer. Mais la 9ème place remportée à Watkins Glen à l`IMSA ne saurait satisfaire ce pilote de Cadillac.
Le champion suisse en titre Marcel Steiner avait déjà prévenu avant la saison: «Si Berguerand maîtrise techniquement sa Lola FA99, il sera difficile à battre.» Jusqu`à présent, Steiner a eu parfaitement raison. Lors de la deuxième rencontre sur la montagne à Reitnau, dans le canton d`Argovie, le pilote valaisan a été clairement le plus rapide. Après deux des huit courses et un maximum de 54 points, Berguerand a déjà 14 points d`avance sur Steiner.
Berguerand avait déjà montré de quoi il est capable à Reitnau lors de la séance d`entraînement. Le quadragénaire de Charrat, près de Martigny, n`a raté le record du parcours établi par Steiner l`an dernier (47,86 secondes) que d`un peu moins de quatre dixièmes de seconde. Mais on savait que ce n`était qu`une question de temps avant que Berguerand ne batte le record et ce temps est déjà venu lors la course d`évaluation: Berguerand a complété le parcours de 1605 mètres en 47,35 secondes. Pour Steiner en revanche, le chrono ne s`est arrêté qu`à 48,98. Comme l`addition des deux manches de classement décide de la victoire du jour, Steiner a été déjà nettement en retard avant la deuxième manche. Il a terminé cette course en 48,51 secondes. Mais cela ne s’est de loin pas arrêté là. Eric Berguerand a pulvérisé de nouveau le record et enregistré un temps de 47,22 secondes dans la deuxième manche. Ainsi,au moment de l’addition, le pilote avec le numéro de départ 45 a eu presque trois secondes d`avance sur Steiner.
«Je suis très satisfait de la façon dont les choses se passent en ce moment», dit Berguerand. «Tout le travail que j`ai investi dans la voiture semble porter ses fruits. J`espère que tout se passera aussi bien le week-end prochain à Massongex dans la troisième course.» Steiner a admis que sur sa LobArt LA01 à Reitnau, il n`a trouvé aucun moyen de mettre sous pression Berguerand. «La première course n`était pas parfaite. Dans la deuxième manche, j`avais l`impression d`être plus rapide. Mais il y aura encore d`autres courses. L’année passée, j’ai aussi réussi à battre Eric l`année. Alors il faut simplement continuer à se concentrer et accélérer.»
C`est exactement ce que devra aussi faire Steiner. Parce les concurrents menacent de s`approcher. Thomas Amweg, qui s`était déjà classé troisième à Hemberg, a été également «Best of the Rest» à Reitnau. Et le retard sur Steiner s’aménuise. Sur la piste plus longue de 153 mètres à St-Gall, Amweg a perdu 5,5 secondes avec sa Lola B99/50 sur Steiner. A Reitnau, ce retard n`a été plus que de 2,2 secondes. Amweg commente: «Je suis très satisfait. Je suis définitivement sur la bonne voie.»
Le meilleur pilote dans la catégorie des voitures de formule à plus faible cylindrée a été Thomas Zürcher. En troisième position à Hemberg, le pilote de F4 Tatuus entraîné par Steiner s`est imposé face à son collègue de marque Christian Balmer et Simon Hugentobler dans sa Reynard-Mugen.
Roger Schnellmann s`est montré à la hauteur de son nom. A Reitnau, le pilote de la Mitsubishi Evo 8 a été le pilote le plus rapide avec un toit au-dessus de la tête. Le duel contre l’autre pilot Mitsubishi, Ronnie Bratschi, a été encore très équilibré après la première manche. Dans la deuxième manche, Schnellmann a étendu son avance et a gagné avec une avance de quatre dixièmes de seconde.
Dans la catégorie E1 à 2000 cm3, Danny Krieg a été le plus rapide sur sa Audi A4 STW. Suivent de près Martin Bürki, qui remporte haut la maison la victoire dans la classe 1600 avec sa VW Polo malgré des dommages sur l`amortisseur. Jürg Ochsner a également réalisé de bonnes performances. Le pilote Opel Kadett d`Oberhallau n`était pas seulement le pilote IS le plus rapide de sa catégorie, il a aussi distancé tous ses adversaires avec des voitures à cylindrée plus grande. Andy Feigenwinter, qui avait déjà fait bonne impression dans sa Lotus Exige à Hemberg, a fait un parcours sans faute. Le Bâlois est facilement passé en dessous du seuil de la minute et mène le classement des pilotes de voitures de tourisme avec deux victoires.
Rico Thomann, de Winterthour, a remporté la victoire dans la catégorie des juniors qui ont eu à Reitnau leur première course. La 2ème place parmi les Toyota GT86 de construction identique est revenue à Pascal Siegrist qui avait encore été en tête après la course 1.
Pour en savoir plus sur la course de côte de Reitnau, consulter l`adresse www.bergrennen-reitnau.ch
Philip Egli a demandé une révision du résultat de Chamblon, à savoir de la sixième course du Championnat suisse des slaloms. Dans la deuxième manche à Chamblon, le pilote glaronnais, domicilié à Zurich, s’est vu infliger, selon lui à tort, une pénalité de dix secondes en raison d’une erreur de porte. Suite à cette pénalité qui a fait perdre la victoire du jour à Egli, qui avait jusqu’ici remporté avant Chamblon les cinq slaloms, c’est Lukas Eugster qui a remporté la course.
Dans sa lettre, Egli insiste sur le point suivant: «Dans ma deuxième manche, je n’ai aucunement conscience d’avoir commis une prétendue erreur de porte. A l’aide de ma vidéo embarquée, je suis en mesure sur prouver de n’avoir commis aucune faute à la porte 60 et que les pylônes se trouvaient déjà au sol à des mètres de distance.»
Egli déclare par ailleurs: «Avec la vidéo embarquée, je suis en mesure de présenter un nouveau fait que le jury pourra utiliser pour procéder à une nouvelle évaluation de la situation. Je demande conformément à l’article 14 du CSI une révision du classement final du slalom Chamblon 2019.»
Le premier champion suisse officiel des «Swiss Simracing Series 2019» a été désigné. Après la victoire de Lars Baumeler lors de la dernière qualification à Berne, personne n’a pu empêcher Fredy Eugster (35 ans, d`Oberbüren) de triompher dans la finale suivante.
Lors du premier tour de qualification à Horgen, Eugster s`était qualifié haut la main pour la finale à Berne dans le cadre de l`e-Prix. Et il a aussi été clairement le plus rapide dans les deux courses qualificatives. Il ne faut donc pas s’étonner qu`Eugster ait également remporté la course finale sur huit tours – avec bien sûr le tour le plus rapide. En guise de récompense pour sa performance impeccable, Eugster pourra représenter en octobre la Suisse au championnat SIM des FIA Motorsport Games à Rome.
Derrière le vainqueur souverain Eugster, la lutte pour les autres places sur le podium a fait rage à Berne. Après une course variée, elles ont été remportées par Manuel Waibel et Lars Baumeler. Jeffrey Schmidt a été désigné comme meilleur coureur professionnel. «Les gars sont déjà très en forme et conduisent à un très haut niveau», a déclaré le pilote du GT Masters qui témoigne le plus grand respect aux pilotes SIM. Thomas Schmid, champion suisse de Junior Rallye en titre, a également été impressionné par les performances des Simracers. « Eugster notamment a un style de conduite inégalable», explique Schmid, qui a terminé huitième dans la finale.
On a d`ores et déjà décidé que les «Swiss Simracing Series» se dérouleront également en 2020 sous l’égide d`Auto Sport Suisse. De plus amples informations sur le monde des courses virtuelles sont disponibles à l`adresse www.simracingseries.ch
Dimanche (30 juin), le Championnat suisse de la montagne débutera sa prochaine manche. La deuxième rencontre aura lieu à Reitnau, dans le canton d`Argovie. La course, appelée slalom de montagne jusqu`en 2005, a eu lieu pour la première fois en 1965 et a lieu sous l’égide de l’ACS Mitte sur le parcours le plus court du calendrier. Les coureurs n`ont à parcourir que 1605 mètres par manche. Mais ce parcours est palpitant. «Les plus courtes sont les meilleures», constate Marcel Steiner, le champion de la montagne en titre et indique les points clés du parcours: «Les virages de départ et d`arrivée sont très importants. Mais même dans la chicane juste avant l`arrivée, on peut aussi gagner ou perdre un temps décisif.»
Depuis 2011, seuls deux pilotes ont gagné à Reitnau: Eric Berguerand et Marcel Steiner. Et les vainqueurs du jour des années passées sont aussi les grands favoris de la 54ème édition. Lors de l`épreuve d`ouverture à Hemberg, tous deux ont prouvé de manière impressionnante qu`ils sont encore loin d`être dépassés. Comme la première manche a été remportée par Berguerand dans sa Lola FA99, Steiner est bien sûr particulièrement motivé pour prendre sa revanche à Reitnau. Les dommages subis par sa LobArt LA01 Mugen à Hemberg ont été réparés depuis longtemps. «Quelques détails mis à part qu`il nous reste à régler, je suis prêt pour le deuxième tour», a déclaré Steiner, le vainqueur de l`an dernier.
Berguerand attend également son prochain duel avec son concurrent d’Oberdiessbach, qui détient le record de piste à Reitnau avec 47,86 sec. Berguerand constate: «Ça s`est bien passé à Hemberg, mais nous n`étions tous pas encore arrivés à nos limites. Nous pouvons encore aller plus vite.» Les pistes à Reitnau et à Hemberg sont similaires. S`il reste sec et que les températures du matin ne sont pas déjà trop élevées, un nouveau record de piste est possible. Quoi qu`il en soit, ce sera de nouveau très serré», dit Berguerand, qui mène à Reitnau avec 6:5 de victoires contre Steiner.
Derrière Berguerand et Steiner, la lutte sera au coude à coude. A Hemberg, Thomas Amweg a remporté sur sa Lola B99 le duel interargovien contre Robin Faustini qui n’a que 21 ans (Reynard K01). Amweg a de bons souvenirs de Reitnau. En 2018, il a terminé troisième au classement général devant Christian Balmer. Celui-ci devra s`imposer face à dix adversaires dans la lutte pour la victoire en voitures de Formule jusqu`à 2000 cm3. Le plus rapide d`entre eux est Marcel Maurer, qui a été le meilleur de sa classe à Hemberg. Denis Wolf sera pour la première fois à une course de côte dans sa Formule Renault Caparo. Ce pilote de Hünibach a participé jusqu’ici à tous les slaloms.
Le nouvel combat de Roger Schnellmann contre Ronnie Bratschi est également très attendu. Le premier duel des bombardiers Mitsubishi à Hemberg a été remporté par Schnellmann «en l’absence de tout combat». Bratschi a dû abandonner la course après avoir cassé la suspension dans la 1ère manche. Martin Bürki et Manuel Santonastaso, les deux meilleurs pilotes du championnat suisse des slaloms 2018, seront également présents à Reitnau. Le troisième de l`an dernier, Philip Egli, qui a remporté cinq des six slaloms cette saison, ne se joindra que lors de la quatrième course à Anzère.
La saison commencera également pour les juniors avec la course de côte à Reitnau. Sept nouveaux venus de la Swiss Race Academy de Seelisberg s`affronteront sur des Toyota GT86 identiques. Le championnat aura lieu pour la troisième fois cette année. Les anciens lauréats Rolf Reding (2017) et Thomas Schmid (2018) ont relevé la barre pour la nouvelle génération. Reding et Schmid ont chacun gagné les quatre courses. Après Reitnau, trois autres courses sont également au programme des juniors cette saison: Anzère (28 juillet), Oberhallau (25 août) et Les Paccots (15 septembre).
La course commencera à Reitnau le dimanche matin à 7 heures. 204 pilotes, répartis sur cinq groupes, effectueront chacun deux séances d’entraînement et deux courses. Comme à l`accoutumée, plusieurs spectacles seront proposés entre deux à Reitnau. L`Italien Loris Rosati, qui est une star dans son pays d`origine grâce à ses tours sur le tricycle Ape Proto 95, s`est entre autres annoncé.
Plus d’informations sur la course de côte de Reitnau sur le site www.bergrennen-reitnau.ch
Dans quelques semaines, la prochaine course de l’autobau Championnat Suisse de Karting aura lieu.
La manifestation aura lieu les 13/14 juillet 2019 à Mirecourt (FRA) et il est possible de s’y inscrire via register.gvi-timing.net.
La clôture des inscriptions pour la quatrième course est fixée au 04.07.2019 à 24h00.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Seules trois équipes suisses se sont inscrites pour la quatrième manche du Championnat suisse des rallyes, dont surtout le champion en titre Ivan Ballinari. Le pilote de la Skoda-Fabia-R5 a voulu profiter de l`absence de nombreux rivaux pour étendre son avance dans le Championnat suisse. Seul un concurrent direct, Jean-Marc Salomon dans une Ford Fiesta R5, s`est rendu à Domodossola (I) pour participer au Rallye Valli Ossolane.
Il a fallu franchir dix étapes (120,2 km) et la concurrence de l`Italie a été forte. 113 équipes étaient au départ, dont deux véhicules WRC et douze R5. Dans ce groupe, «Bally» a réussi à être dans le peloton de tête du début à la fin et a terminé quatrième au classement général, à deux minutes et demie de l`Italien Davide Caffoni, son collègue de marque vainqueur. «Nous nous sommes concentrés sur les points pour le Championnat suisse», explique Ballinari. «Et nous voulions aussi profiter de l`occasion pour mieux connaître notre voiture et avons réussi dans les deux cas.»
Avec la victoire dans ce rallye, Ballinari a conforté son avance dans le championnat suisse. Après 4 des 6 épreuves, le pilote tessinois est en tête avec 129,5 points. Le deuxième est Salomon qui a terminé onzième en Italie. Il est à 43,5 points derrière Ballinari. Le pilote jurassien sera le dernier adversaire de Ballinari dans les deux rallyes restants. Pour pouvoir remporter encore le titre, Salomon devra gagner au Tessin et en Valais et Ballinari ne devra marquer que quatre points au maximum. «Nous nous sommes créé une excellente position de départ», déclare Ballinari. «Mais le sport automobile vous réserve parfois de grosses surprises. C`est pourquoi il ne faut pas vendre la peau de l`ours avant de l`avoir tué.»
Cédric Betschen, le troisième pilote suisse, s`est classé 25e de son groupe N-Clio, soit la troisième place dans sa catégorie, à dix secondes seulement du vainqueur.
Plus d’informations du Rallye Valli Ossolane sur Internet sous www.rallyvalliossolane.it
Ce week-end, les performances des pilotes suisses sur les scènes internationales ont fortement varié d’un pilote à l’autre. Sébastien Buemi, qui a terminé troisième de sa course à domicile en Formule E à Berne, a remporté le plus grand succès. «Je suis très content de cette troisième place. C`est très spécial de monter sur le podium dans une course à domicile. Ce n`est certes pas aussi émouvant qu`il y a une semaine au Mans quand nous avons gagné les 24 heures, mais ça fait aussi du bien.» Buemi a pris le départ de la course à partir de la position 3 de la grille et a défendu cette position jusqu`à l`arrivée. «Les dépassements ont été très difficiles, voire impossibles, sur cette piste», déclare le tout nouveau champion du monde des voitures de sport. Pour Buemi, c’est la deuxième place sur le podium cette année après la deuxième place décrochée à Berlin. Son compatriote Edoardo Mortara a eu moins de chance. Pour le Genevois, la course s`est terminée après quelques tours par une collision. Dans le championnat, Buemi est en 7e place avant le programme double de la finale à New York, Mortara est douzième. La course de Berne a été remportée par le leader du championnat, Jean Eric Vergne.
Marcel Fässler a manqué de justesse le podium. Après des problèmes électroniques en qualifications, ce pilote d’Einsiedeln et ses trois coéquipiers allemands René Rast, Markus Winkelhock et Christopher Haase sont entrés dans la course depuis la 28e place sur la grille. De là, le quatuor a gravi les échelons jusqu`à la 3e place. Mais en raison d`une pénalité de temps, Fässler et ses coéquipiers ont remporté la quatrième pas et manqué de justesse le podium de seulement de 2 minutes et 15 secondes. La victoire finale de la 47e édition des 24 Heures du Nürburgring a été remportée par Pierre Kaffer, Frank Stippler, Dries Vanthoor et Frédéric Vervisch, collègues de marque Audi de Fässler. Seulement deux places derrière Fässler, Alexandre Imperatori a franchi la ligne d`arrivée dans une BMW M6 GT3. Figure également encore au top 10 : Philip Ellis sur une Mercedes AMG GT3. Trois pilotes suisses ont pu fêter une victoire de classe: Yannick Mettler a remporté pour la première fois la catégorie SP10 des voitures GT4 sur une Mercedes AMG de Black Falcon. Rahel Frey a remporté la catégorie SP8 sur une Audi R8 LMS et Ivan Jacoma a triomphé dans la SP6 (sur Porsche Cayman GT4 CS).
Les représentants suisses n`ont guère eu de raison de jubiler au Castellet. Mais au moins, en Formule 2, Louis Delétraz a gagné deux points en étant le 7e à franchir la ligne d’arrivée grâce à une course poursuite courageuse. Mais il a perdu toute chance de remporter le titre. Après cinq des douze épreuves, le Genevois compte en effet déjà 85 points de retard sur le leader Nyck de Vries. Ralph Boschung est resté bredouille dans le sud de la France. En Formule 3, les choses ne se sont pas mieux passées. Fabio Scherer s`est plaint tout le week-end d’un manque de vitesse et n’a pas remporté le moindre point, pas plus qu’à Barcelone. Seul le Japonais Yuki Tsunoda au service de Jenzer Motorsport a attiré l`attention. Dans la première manche, il est passé de la 27e à la 7e place sur la grille. Dans la deuxième manche, il a même mené brièvement la course avant d’être refoulé à la 9e place.
Knapp am Podest vorbei schrammte Marcel Fässler. Der Einsiedler und seine drei deutschen Teamkollegen René Rast, Markus Winkelhock und Christopher Haase gingen nach Elektronikproblemen im Qualifying von Startplatz 28 ins Rennen. Von dort arbeitete sich das Quartett bis auf Rang 3 vor. Doch wegen einer Zeitstrafe verpassten Fässler & Co. das Podium als Vierte um lediglich 2 Minuten und 15 Sekunden. Der Gesamtsieg bei der 47. Austragung der 24 Stunden Nürburgring ging an Fässlers Audi-Markenkollegen Pierre Kaffer, Frank Stippler, Dries Vanthoor und Frédéric Vervisch. Nur zwei Plätze hinter Fässler kam Alexandre Imperatori auf einem BMW M6 GT3 ins Ziel. Ebenfalls noch in den Top 10: Philip Ellis auf einem Mercedes AMG GT3. Gleich drei Schweizer durften einen Klassensieg bejubeln: Yannick Mettler gewann auf einem Mercedes-AMG von Black Falcon erstmals die Klasse SP10 der GT4-Autos. Rahel Frey setzte sich auf einem Audi R8 LMS in der Klasse SP8 durch. Und Ivan Jacoma triumphierte in der SP6 (auf Porsche Cayman GT4 CS).
Kaum Grund zum Feiern hatten die Schweizer Vertreter in Le Castellet. In der Formel 2 sicherte sich Louis Delétraz mit einer beherzten Aufholjagd im zweiten Rennen als Siebter wenigstens zwei Punkte. Der Zug in der Meisterschaft ist aber abgefahren. Auf Leader Nyck de Vries hat der Genfer nach fünf von zwölf Veranstaltungen bereits 85 Punkte Rückstand. Ralph Boschung ging in Südfrankreich erneut leer aus. Auch in der Formel 3 sah es nicht viel besser aus. Fabio Scherer beklagte sich das ganze Wochenende über mangelnden Speed und verbuchte die zweite Nullrunde nach Barcelona. Positiv aufgefallen ist nur der Japaner Yuki Tsunoda im Dienst von Jenzer Motorsport. Im ersten Durchgang fuhr er von Startplatz 27 auf Platz 7 vor. Im zweiten Heat lag er aus der ersten Startreihe gestartet sogar kurz in Führung, ehe er danach aber bis auf Platz 9 durchgereicht wurde.
Philip Egli, invaincu jusqu`à présent dans le Championnat suisse des slaloms, a subi sa première défaite à Chamblon lors de la sixième course de la saison. La victoire à la caserne près d`Yverdon a été remportée par Lukas Eugster. Les circonstances qui ont conduit à ce triomphe du pilote de Herisau ne sont toutefois pas à l’honneur de la direction de la course ni des commissaires de porte. «La joie que j’éprouve devant ma première victoire est mitigée», constate Eugster.
Que s`est-il donc passé? Egli en avait déjà gros sur la patate après la première manche. Celui qui avait jusqu’ici dominé le Championnat suisse des slaloms venait tout juste de prendre le départ de la première manche quand elle a dû être interrompue à cause d`un concurrent à l`arrêt. «Mais cela ne m`a pas été signalé – il n`y avait pas de drapeaux jaunes», dit Egli. «Puis, à un moment donné, je me suis heurté à une colonne à 190 km/h. Heureusement, cela a eu lieu à un endroit offrant une bonne visibilité.» Egli a bien sûr été autorisé à répéter la course. «Mais avec une telle température, on ne peut pas faire deux courses d`affilée. Mes freins étaient trop chauds.» Ainsi, après manche 1, Lukas Eugster a mené avec un temps de 2:58,828 min devant Egli, qui a réalisé un temps de 2:59,890 min sur son tour répété. Pour comparaison: en essais, Egli avait réalisé un chrono de 2:55,269 min.
Dans la deuxième manche, Egli a réalisé un chrono de 2:57,542 min, alors qu`Eugster avec un chrono de 2:59,002 min n`a pas réussi à s`améliorer. La victoire du jour semblait acquise à Egli et cela aurait été sa sixième d`affilée. Mais la direction de la course a infligé au pilote glaronnais une pénalité de dix secondes pour une erreur près de la porte 60. Il n’a toutefois conscience d’aucune erreur. «A mon deuxième tour, il manquait un pylône à un endroit. J`y ai donc roulé à l`intérieur du marquage. Je n’avais pas d’autre choix. Je ne comprends pas pourquoi on me sanctionne pour cela. J`ai même une vidéo qui prouve que ce pylône n`était plus là quand j`ai passé cet endroit.» On ne sait pas encore si Egli fera recours. Une petite consolation: Egli a quitté Chamblon avec 20 points en vue de remporter la victoire de la classe dans le Championnat suisse.
Pour Lukas Eugster sur sa Ligier-Honda, c`était la première victoire du jour dans le Championnat suisse des slaloms. Sa joie a toutefois été tempérée quelque peu. «Je suis désolé pour Philip. Mais je n`y peux rien et j`accepte donc cette victoire malgré tout. Je n`aurais jamais pensé qu’une voiturer CN me permettrait à Chamblon de passer en dessous du seuil des trois minutes. Maintenant, je me réjouis de faire une pause estivale. Ensuite, je compte bien attaquer à nouveau cet automne avec un rapport de transmission plus court dans les deux autres slaloms restants à Drognens et Ambri.»
La 3e place derrière Eugster et Egli est revenue à Michael Helm sur Formule 4 Tatuus comme la dernière fois à Bure et à Romont. Son frère Andreas a terminé 4e dans la course Suzuki-TracKing. Le meilleur pilote de voiture de tourisme a de nouveau été le Tessinois Christian Darani en Fiat X1/9. Avec un temps de 3:11,236 min, il a pris 1,2 seconde d`avance sur le champion suisse Martin Bürki en série et sa VW Polo. Dans la première manche, le pilote d’Uetendorf n`était qu`à onze centièmes de seconde de Darani, après avoir buté sur son coéquipier Heinz Gfeller peu avant l`arrivée. «Lors de la deuxième manche, le tuyau d`échappement s`est détaché des structures latérales. En conséquence, le dessous de caisse est devenu trop chaud et certains tuyaux et isolants ont brûlé. Le fait de continuer à chercher le meilleur temps des voitures de tourisme au lieu de garer la voiture m’a desservi. Il y avait probablement trop d`adrénaline dans le jeu.»
Le Thurgovien Manuel Santonastaso, qui a perdu deux fois contre Jürg Ochsner sur une Opel Kadett, a fait fort et s`est non seulement imposé en 3:13,673 min dans la course Interswiss, mais il s`est également classé troisième meilleur pilote sur automobile de tourisme devant Danny Krieg (Audi A4).
Le classement après six des huit slaloms est le suivant: Egli, Bürki et Hanspeter Thöni, qui a de nouveau remporté la classe N/ISN, sont en tête sans perte de points. Derrière eux, Christian Darani et Manuel Santonastaso avec cinq et dix points de retard respectivement restent à l’affut. La course se poursuivra les 21/22 septembre à Drognens.
Le résultat dans la Suzuki Swiss Racing Cup a été extrêmement serré. Le pilote zurichois Fabian Eggenberger, qui n’avait jusqu’ici jamais remporté la victoire, s’est imposé dans la deuxième course avec quatre millièmes de seconde d`avance sur Marcel Muzzarelli, triple vainqueur de la saison. La 3e place est revenue à Christian Zimmermann, qui n`est jamais monté sur le podium cette saison, avec trois dixièmes de seconde de retard. Les deux partants parallèles Martin Bürki et Manuel Santo-nastaso ont terminé respectivement 5e et 18e. En championnat c’est toujours Muzzarelli en tête.
Vous trouverez les résultats de Chamblon sur Internet: www.ecuriedunord.ch ou www.gvi-timing.ch
Pour Marcel Fässler, ce sont pour moi les deux semaines les plus dures de l`année. D`abord les 24h du Mans et maintenant les 24h du Nürburgring. La première s`est soldée par une collision douloureuse pour le triple vainqueur du Mans. Mais Fässler va bien et compte bien faire oublier l`accident survenu dans la Sarthe samedi au Nürburgring. Avec Christopher Haase, René Rast et Markus Winkelhock, déjà vainqueurs au Nürburgring, Fässler forme un quatuor extrêmement rapide. Et son équipe, Car Collection Motorsport, dispose d`une grande expérience. La dernière grande victoire a eu lieu en janvier aux 24h de Dubaï.
Sur son Audi R8 LMS, Fässler ne sera pas le seul pilote suisse au départ ce week-end. Mais c`est certainement celui qui a le plus de chances de gagner. Alexandre Imperatori est l`un des autres Suisses. Le Français a terminé troisième sur le podium en 2015, lorsque Nico Müller a remporté la course. Il participera avec une BMW M6 GT3 dans la catégorie royale SP9-Pro. A propos de Müller: il aurait adoré rouler au Nürburgring, mais il sera le pilote de remplacement pour Audi en Formule E à Berne.
Simon Trummer et Jonathan Hirschi forment un autre duo suisse qui compte bien attirer l`attention. Avec l`Allemand Björn Grossmann, ils piloteront une Ferrari F488. Le pilote tessinois Raffaele Marciello, qui comme Philip Ellis prendra le départ avec une Mercedes-AMG GT3, espère également monter sur le podium.
Yannick Mettler espère une troisième victoire consécutive. Le Lucernois, qui a remporté avec sa BMW M235i Racing Cup les deux dernières éditions dans sa catégorie, mise cette fois sur une Mercedes-AMG GT4 de Black Falcon. Manuel Amweg y participera lui aussi sur une BMW M4 GT4 de Leutheuser Racing. Il y aura aussi deux pilotes suisses au départ : Rahel Frey (Audi R8 LMS) et Jasmin Preisig (VW Golf VII GTI).
Le signal de départ sera donné le samedi à 15h30. La course sera retransmise en direct 24 heures sur 24 par RTL Nitro.
Dans quelques semaines, la prochaine course de l’autobau Championnat Suisse de Karting aura lieu.
La manifestation aura lieu les 13/14 juillet 2019 à Mirecourt (FRA) et depuis maintenant, il est possible de s’y inscrire via register.gvi-timing.net.
La clôture des inscriptions pour la quatrième course est fixée au 04.07.2019 à 24h00.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Avant le début de la pause estivale, la sixième manche du championnat suisse des slaloms aura lieu ce week-end à Chamblon, près d`Yverdon-les-Bains. 132 coureurs se sont inscrits aux courses du championnat national du dimanche. 194 pilotes participeront aux courses LOC et aux coupes des marques du samedi.
Comme récemment à Romont lors de la cinquième rencontre de l`élite suisse du slalom, ce sont à nouveau Philip Egli et Lukas Eugster qui se disputeront la victoire de la journée. C`est toutefois très clairement Egli, qui est toujours invaincu cette saison, qui aura l`avantage. «J`attends cette course et un nouveau duel avec Lukas avec impatience. Dommage que Marcel Maurer ne soit pas au départ cette fois-ci non plus. En ce qui concerne le championnat, c’est certes un avantage pour moi, mais c`est toujours mieux quand il y a plus de compétiteurs au départ.» Egli, qui est sur le point de remporter les huit courses cette saison, profitera de la pause estivale après Chamblon pour prendre le départ à certaines courses du Championnat suisse de la montagne. «Je me suis déjà inscrit pour Ayent-Anzère et je conduirai probablement aussi à Oberhallau en guise de préparation aux slaloms qui se tiendront ensuite fin septembre et début octobre à Drognens et Ambri.»
A Chamblon, Eugster cherchera à donner plus de fil à retordre au vainqueur en série Egli qu`il ne l`a fait à Romont. «Je n`étais pas tout à fait satisfait de ma performance lors de la dernière course», admet Eugster. «Mais c`est aussi parce que ma Honda Ligier a encore un rapport de transmission trop long. Nous ne serons en mesure de remédier à cette lacune que pendant les vacances d`été afin de pouvoir vraiment attaquer de nouveau lors des deux derniers slaloms.»
Dans la lutte pour la 3ème place à Chamblon, il y aura aussi une nouvelle édition du duel Michael Helm contre Denis Wolf. Wolf se montre toutefois sceptique en ce qui concerne ses chances de gagner. «Je me suis naturellement fixé pour objectif de me battre pour la 3ème place. Mais Chamblon est une nouvelle piste pour moi, raison pour laquelle la partie s`annonce difficile.»
A côté d`Egli, deux autres coureurs n`ont pas perdu de points cette saison: Martin Bürki d`Uetendorf dans la catégorie E1 jusqu`à 1600 cm3 et Hanspeter Thöni de Brienz, qui a également remporté jusqu’ici toutes les courses de la classe N/ISN/R1. Bürki prendra le volant dans la Suzuki Swiss Racing Cup samedi, comme il l’a déjà fait à Romont, et y vise à nouveau une place sur le podium. «Après l`expérience de Romont, je sais où je peux encore m`améliorer», dit Bürki. Outre le champion suisse en titre, Manuel Santonastaso participera également à la Suzuki Cup. Bürki attend avec impatience d`affronter celui qui a décroché l`année dernière la deuxième place du Championnat suisse des slaloms. «Ce sera vraiment une expérience palpitante. Les deux meilleurs pilotes de voitures de tourisme de 2018 contre les meilleurs pilotes de la Suzuki Cup.»
Avec ses 4,3 kilomètres, Chamblon est la deuxième plus longue piste du calendrier de cette année. Seule la piste de Bure est encore plus longue avec 5,255 km. Il faudra maîtriser 66 portes. Le meilleur temps de l`année dernière a été établi par Philip Egli en 2:54.564 min. Egli a remporté les cinq dernières épreuves à Chamblon. En 2015, il a établi le record de parcours actuel de 2:53.556 min.
Les premiers entraînements des catégories locales débuteront le samedi à 7h00. Les premières courses de qualification commenceront à 13h30. Les deux courses de la Suzuki Swiss Racing Cup auront lieu respectivement à 14h45 et 16h20. Le dimanche aussi, les courses débuteront déjà à 7.00 heures. A partir de 13h30, on passera au moment décisif. La remise des prix aura lieu à 18.00 heures.
Le Slalom Chamblon a été fondé en 1982 par l`Automobile Club de Suisse. Jusqu`en 1994, la course se déroulait sous l`égide de l`ACS. Depuis 1999, l`Ecurie Nord veille au bon fonctionnement de cette course sur l`aire autour de la caserne de Chamblon. L`édition de cette année est déjà la 37ème.
Vous trouverez de plus amples informations sur le slalom à Chamblon sur www.ecuriedunord.ch
C`est la deuxième fois cette année que le championnat suisse des rallyes se déroule à l`étranger. Après l`ouverture de la saison près de Saint-Etienne (F), le deuxième rallye sur sol étranger se déroulera autour de Domodossola en Italie. 115 équipes se sont inscrites pour la 55ème édition de ce rallye traditionnel, dont malheureusement seulement trois équipes suisses, à savoir le champion suisse en titre Ivan Ballinari (Skoda Fabia R5) avec le numéro de départ 3, Jean-Marc Salomon (Ford Fiesta R5) avec #14 et Cédric Betschen (Renault Clio) avec #78.
En raison du groupe de départ suisse minuscule, il est déjà clair avant le rallye que si Ivan Ballinari, le leader du classement général, devait gagner, la moitié seulement des points lui seraient attribués. Le Tessinois, qui a déjà gagné deux fois cette saison, pourrait donc marquer un maximum de 22,5 points. Cela permettrait à Ballinari d`étendre son avance dans le championnat. Mais ce ne sera pas suffisant pour remporter le titre à l`avance. Lors des autres rallyes au Tessin (6/7 septembre) et au Valais (16-19 octobre), 77 points pourront encore être marqués. «Ce week-end c’est le plaisir qui compte pour moi. Je ne pense pas aux points. Au contraire, je me fais des soucis que seules trois équipes suisses soient au départ. Cela n`est pas bon», a déclaré Ballinari.
Le Rally Valli Ossolane comporte dix étapes. Les étapes SS1 et SS3 de 12 km chacune se tiendront sur la rive gauche du lac Majeur. Les étapes SS2 et SS4 couvriront deux fois cette distance de Cannobio à Malesco. Le deuxième jour, une étape de 5,2 km est prévue avant que le groupe ne doive parcourir les étapes «Crodo Mozzio» (9,5 km) et «Monte Creste» (9,3 km). Les équipes devront parcourir un total de 468 km, dont 120,2 km chronométrés. D`ailleurs: L`Ossolane a déjà une fois fait partie du championnat suisse en 2002. A l’époque, Christian Jaquillard s`était imposé sur une Toyota Corolla.
Vous trouverez de plus amples informations sur l`adresse suivantewww.rallyvalliossolane.it
Alors que les pistes de course changent, le vainqueur du jour reste inchangé. Philip Egli a également mis les points sur les i lors de la cinquième manche du Championnat suisse des slaloms à Romont dans le canton de Fribourg. Avec sa cinquième victoire au classement général de cette saison, Egli est donc le roi incontesté du slalom cette année. Quand on lui demande s’il compte remporter les huit courses de cette saison, il se montre toutefois toujours élégamment évasif. «Oui, c`est une possibilité. Mais en course, tout peut changer très rapidement. Un défaut technique peut mettre brutalement un terme à votre rêve de gagner toutes les courses d’une saison.»
Dans la première course déjà, Egli a posé les jalons de sa 33e victoire au classement général. Selon Egli, son chrono de 1:53,411 min n`était pas parfait, mais il lui aurait déjà suffi pour remporter la victoire du jour. Mais Egli en a rajouté une couche dans la deuxième manche. En 1:52,016 min, il a été presque une seconde et demie plus rapide que lors de sa première manche. «La première manche était en quelque sorte une course de sécurité», a dit Egli. «Dans la deuxième manche, j`ai en revanche attaqué davantage et réalisé un bon chrono. Mais je peux encore mieux faire.»
Pour remporter la victoire du jour, Egli n`a eu en réalité qu`un seul adversaire à craindre à Romont: Lukas Eugster. Après que sa culasse ait été endommagée à Bure, ce natif de Herisau est à nouveau intervenu à Romont, mais il n’a pas réussi à s’imposer devant Egli qui semble être abonné à la victoire. «Ça ne s`est pas mal passé et après les dégâts à Bure, j`étais content que nous n`ayons pas eu d`autres problèmes. J`espérais toutefois faire mieux. Bien que j`aie été trois secondes plus rapide que l`an dernier avec la Formula Renault, je m`étais fixé un objectif de quatre à cinq secondes.»
En l`absence de Marcel Maurer, qui avait pris le départ au coup d’envoi du Championnat suisse de la montagne à Hemberg, deux autres pilotes de Formule se sont disputé la troisième place à Romont: Michael Helm et Denis Wolf. Au premier tour, Helm a cependant placé la barre si haute avec un temps de 1:58 que Wolf a dû s’incliner.
A Romont, le pilote le plus rapide sur automobiles de tourisme a été Christian Darani, qui a terminé sixième au classement général directement derrière Andreas Helm, pilote TracKing. Le champion suisse Martin Bürki n’a été que 1,3 seconde plus lent que Darani et a lancé sa VW Polo vers une autre victoire souveraine dans la catégorie E1 jusqu`à 1600 cm3. «Il est lentement temps de commencer à calculer», dit Bürki en vue du championnat. «Il importe maintenant de faire des courses sans commettre la moindre faute. Je ne peux pas me permettre d`erreurs de porte. La concurrence est aux aguets. A Romont déjà, j`ai dû garder à l’oeil Werner Willener (deuxième derrière Bürki) et il y en a d`autres qu’il ne faudrait pas sous-estimer.»
Bürki n’a pas seulement été performant le dimanche, samedi aussi, ce pilote d’Uetendorf a déjà été très rapide lors de son premier départ pour le Flammer Speed Team dans la Suzuki Swiss Racing Cup. Après la première manche, Bürki a occupé la quatrième position intermédiaire juste derrière Fabian Eggenberger. Mais dans la deuxième manche, Bürki est monté sur le podium et a terminé troisième avec un tour en 2:22,635 min. Simeon Schneider et Marcel Muzzarelli se sont disputé la coupe de marque populaire. Après trois victoires consécutives, Muzzarelli s`est laissé distancer cette fois-ci sur les 2,91 km de la piste. Schneider a assuré la victoire de la journée avec une deuxième manche absolument parfaite et une avance de quatre dixièmes de seconde. Dans le championnat, Muzzarelli reste le leader en dépit de sa «défaite». Le Thurgovien mène avec 246 points devant Schneider (235) et Sandro Fehr et Fabian Eggenberger avec 226 points chacun.
Mais revenons au championnat suisse: Après Romont (et trois courses restantes), seuls trois pilotes sont en tête du classement sans perte de points. Outre Egli et Bürki, le pilote Peugeot Hanspeter Thöni (N/ISN jusqu`à 1600 cm3) a également réussi un sans faute avec une autre victoire de classe. Christoph Zwahlen est hors course. Le pilote d`Opel-Kadett de la classe IS jusqu`à 2500 cm3 a dû abandonner tôt la course à Romont. «En chauffant le moteur vendredi, je me suis aperçu que quelque chose n`allait pas», dit Zwahlen. «C`est pourquoi j’ai abandonné très vite. C’est regrettable et d’autant plus ennuyeux que j’ai vraiment retrouvé ma forme lors de la dernière manche à Bure.»
Vous trouverez les résultats du slalom de Romont sur Internet: www.course-romont.ch
On pouvait s’attendre au pire pour l`ouverture de la saison du Championnat suisse de la montagne à Hemberg. Une véritable tempête a en effet été annoncée et elle a effectivement frappé de plein fouet la petite communauté de Saint-Gall samedi soir. Mais, grâce aux efforts inlassables de nombreux assistants durant la nuit, la course a pu se dérouler de manière irréprochable et cela même dans ces conditions sèches grâce à la bienveillance des dieux de la météo.
La lutte pour la victoire du jour s’est jouée dès le départ entre le champion en titre Marcel Steiner et le challenger valaisan de Charrat, Eric Berguerand. Déjà dans la première manche, les deux ne se sont pas fait de cadeaux. Steiner a établi un nouveau record en 53,13 secondes avec sa LobArt LA01. Mais ce record n’a duré que quelques minutes avant que Berguerand riposte avec un chrono de 53,08 sec et cela sans avoir effectué des essais au préalable. «Je ne savais pas où nous en étions», a déclaré le quintuple champion de Suisse. «Mais tout s`est plutôt bien passé à l`entraînement de samedi.»
Steiner, qui avait déjà signalé avant la course à Hemberg que Berguerand était un candidat redoutable qui avait de grandes chances de remporter la victoire si sa Lola FA99 n`avait pas de problèmes techniques, a donc dû relever un gros défi dans la deuxième manche. Mais le Bernois, loin de s’améliorer, a touché le mur. «Les dégâts ne sont pas énormes, mais ils sont tout de même fâcheux», a déclaré Steiner. «J`ai eu un impact à l`avant gauche, exactement là où le revêtement change. Le fait que j`ai encore pu rouler pendant 53,77 secondes montre bien que j`étais bien parti.» Mais Berguerand n`a pas tout à fait battu le record qu`il avait précédemment établi. Il manquait sept centièmes. Comme les chronos des deux meilleures courses sont additionnés, Steiner aurait eu besoin de réaliser un temps de 53,09 secondes dans la course décisive pour mettre à nouveau Berguerand sous pression. Mais Steiner a d’emblée écarté cette éventualité en constatant que les températures plus chaudes ne lui permettraient pas d’améliorer son chrono. Et cela s’est vérifié. La troisième course de Steiner en 53,84 (contre 53,39 pour Berguerand) n`a pas suffi pour répéter la victoire de l`an dernier. «C`était un bon début», a déclaré Berguerand, le pilote le plus rapide de Hemberg. «Mais aucune des courses n’a été parfaite pour autant. Je pourrais aller plus vite encore.»
Derrière les deux aspirants au titre, la lutte pour la 3ème place entre Robin Faustini, Reynard-Mugen et Thomas Amweg a été acharnée. Ce dernier n`a pas pris un bon départ avec sa Lola-Cosworth. Un arbre d`entraînement cassé lui a valu un zéro dans la première manche. Mais le fils du roi de la montagne Fredy Amweg a encore su renverser la vapeur. Avec un chrono de 55,79 dans la troisième manche, il s’est même rapproché de Berguerand jusqu’à un écart de 2,5 secondes seulement. Cela lui a permis de remporter la troisième place devant Faustini et Marcel Maurer, qui a décroché la victoire dans la catégorie des voitures de course de deux litres devant Christian Balmer et Thomas Zürcher.
La victoire dans la catégorie des voitures de tourisme est revenue à Roger Schnellmann, dont la Mitsubishi Evo VIII a encore subi une avarie du différentiel samedi. Mais l`équipe de réglage de Schnelllmann a réussi à réparer le dommage et le jeune homme de 34 ans, originaire de Wangen dans le canton de Schwyz, a finalement réalisé en 1:57,88 min le meilleur temps de la journée dans la catégorie des «voitures avec toit». Malheureusement, le duel tant attendu contre Ronnie Bratschi n`a pas eu lieu. Dans la première course, Bratschi a cassé la suspension à l’arrière à droite. « Dommage, ma vitesse a été bonne et j`avais un bon set-up qui aurait encore permis de réaliser de bonnes performances. Derrière Schnellmann, Thomas Kessler (également Mitsubishi Evo VIII) et Simon Wüthrich (VW Golf Turbo) ont décroché les places d’honneur.
Andy Feigenwinter a fait une bonne performance. Dans sa Lotus Exige 430, il a réalisé un nouveau temps record en SuperSeries dans la catégorie des voitures de tourisme. Son adversaire pour la victoire dans sa catégorie, Dino Wintesch, champion Lotus Cup, n`était qu`à 32 centièmes de Feigenwinter à l`arrivée.
Dans le Renault Classic Cup, les résultats ont été encore plus serrés. Philipp Krebs l’a remportée avec deux centièmes de seconde devant René Schnidrig. La 3ème place est revenue à Michael Schläpfer, qui n’avait qu’un retard de 17 centièmes sur le chrono de Schnidrig.
Pour de plus amples informations sur la course de Hemberg, consultez www.bergrennen-hemberg.ch
Sébastien Buemi a non seulement réédité sa victoire aux 24 Heures du Mans de l`an dernier, mais après 2014, le Romand a également été couronné champion du monde longue distance pour la deuxième fois. Buemi et ses deux compagnons d`écurie Fernando Alonso et Kazuki Nakajima se sont imposés dans cette course classique à la Sarthe dans un duel interne à l’équipe dans leur Toyota portant le no 8 face à la voiture sœur Toyota de Mike Conway, José Maria Lopez et Kamui Kobayashi.
Buemi n’a toutefois pas montré une joie exubérante après avoir franchi la ligne d`arrivée. Ce sont en effet deux crevaisons dans les deux dernières heures de course sur la Toyota numéro 7 qui ont permis à Buemi & Co de gagner finalement cette course. Après 385 tours et 5246 kilomètres, le nouveau et l`ancien vainqueur n`avait que 16,972 secondes d`avance sur le deuxième Toyota. «Nous avons le sentiment de ne pas mériter cette victoire», déclare Buemi. «La voiture soeur était plus rapide que nous ce week-end. Mais à la fin, ils ont eu de la poisse en subissant deux crevaisons.» Buemi sait parfaitement ce que c`est que de perdre une victoire au Mans juste avant la fin. «En 2016, nous avons perdu la course dans le dernier tour.»
Après Marcel Fässler, Buemi n`est que le deuxième Suisse à avoir remporté plus d`une fois cette course classique des 24 heures. Fässler avait triomphé en 2011, 2012 et 2014. Cette fois-ci, la course s’est terminée pour le pilote de Schwyz déjà avant la tombée de la nuit. Fässler est entré en collision avec le Japonais Satoshi Hoshino et s`est écrasé sur les rails de guidage. Alors que le pilote s’en est tiré avec une grosse frayeur, la course était terminée pour sa Corvette complètement détruite.
Dans la lutte pour la troisième place sur le podium, Neel Jani a perdu contre l`équipe SMP-Racing-Team avec Aleshin/Petrov/Vandoorne. Pour Jani, vainqueur du Mans 2016, c`était la dernière course dans l`équipe Rebellion. Désormais, le pilote du Seeland se concentrera sur la Formule E avec Porsche.
Les autres pilotes suisses ont remporté les places suivantes : Jonathan Hirschi était 14ème, soit la 9ème place en LMP2. Mathias Beche a terminé 16ème (P11 en LMP2). Rahel Frey a terminé la course avec ses coéquipières Michelle Gatting et Manuela Gostner en 41ème position au classement général, ce qui équivaut à la 10e place de l`Am LMGTE. A quatre positions derrière, Thomas Flohr a terminé 45e au classement général.
Buemi première ligne sur la grille de départ
Sébastien Buemi sera autorisé à partir de la première ligne de la grille aux 24h du Mans samedi. En finale des essais qualificatifs, le Romand et ses coéquipiers Fernando Alonso et Kazuki Nakajima ont dû s`incliner devant la voiture identique, pilotée par l`équipe Kobayashi/Lopez/Conway. Buemi & et ses coéquipiers ont eu un retard de à 0,4 seconde sur la plus rapide des deux Toyota. La Rebellion de Neel Jani n`a pas eu de chance. En raison d`une panne de moteur, elle a causé une interruption lors de la troisième séance de qualification. Jani et ses deux coéquipiers Bruno Senna et André Lotterer partiront de la position 6. Les positions des autres Suisses seront les suivantes: Jonathan Hirschi, position 9; Matthias Beche, position 19 (LMP2); Marcel Fässler, position 39 (GTE-Pro); Thomas Flohr, position 52; Rahel Frey, position 60 (GTE-Am). Le départ des 24h du Mans aura traditionnellement lieu demain samedi à 15h.
Emil Frey Racing gagne aussi à Spa
L`équipe de Safenwil a fêté sa quatrième victoire lors du troisième meeting GT Open à Spa-Francorchamps. Le duo Norbert Siedler et Mikael Grenier a gardé son sang-froid lorsqu`il a commencé à pleuvoir samedi et il a terminé la course première, derrière la voiture de sécurité. Dimanche, la Lamborghini Huracán GT3 EVO d`Albert Costa Balboa et Giacomo Altoè, leader de la course, a dû réduire les voiles en raison d`un problème de freinage. Emil Frey continue de diriger le classement par équipe. Au niveau des pilotes, Emil Frey Racing occupe les places 2 et 3.
Le jeune Teixeira s`impose au Castellet
Lors de la deuxième manche de la Porsche GT3 Cup Challenge Suisse au Castellet, Jean-Paul von Burg a remporté souverainement la course de sprint sur 12 tours devant Antonio Teixeira. Dans la course d`endurance de 28 tours (100 milles), le jeune pilote a inversé la tendance et a gagné devant Andreas Corradina. Von Burg a dû se contenter de la 4e place derrière le duo Josef Stengel/Joachim Günther.
Apothéloz, vainqueur du YDC, a manqué de justesse le podium
Pour Julien Apothéloz, le troisième week-end du TCR Allemagne s`est terminé sur un bilan mitigé. Le Zurichois, qui avait remporté le Young Driver Challenge by Cupra/Autoscout l`an dernier, a été en première ligne du Red Bull Ring pour la première fois de sa carrière. Apothéloz a réussi à tenir la 2e place dans la course pendant longtemps, mais il a perdu le rythme après avoir touché un véhicule concurrent. Au final, le pilote Cupra a terminé quatrième en manquant de justesse le podium de 0,06 seconde. Dans la deuxième course, Julien a dû partir du couloir des stands, mais il a réussi à se hisser encore à la 9e place. Au classement général, Apothéloz occupe la 12e place.
Week-end mouvementé pour Valente
Samedi soir, Alain Valente est sorti du paddock du Red Bull Ring sans avoir pu parcourir jusque-là le moindre mètre. «Je n`ai jamais rien vécu de tel auparavant», a dit Valente. «Ma voiture a subi une défectuosité après l`autre. Deux techniciens de McLaren ont même été dépêchés sur place par avion. Ils ont maintenant pour mission de maîtriser les problèmes.» Ils y effectivement réussi et le dimanche, le miracle s`est produit: Valente et son coéquipier Felix von der Laden ont remporté la course. Mais leur joie a été de courte durée. Après la course, la 570S GT4 a été disqualifiée lors de la post-vérification technique du DMSB parce que le système d`extinction d`incendie du véhicule n`était pas activé comme le prévoit la réglementation. L`équipe GT a fait appel contre la disqualification dans les délais. Aucun vainqueur ne sera donc désigné dans la deuxième manche de l`ADAC GT4 Germany au Red Bull Ring avant l`audience devant la cour d`appel du DMSB.
Les victoires remportées jusqu’ici à Hemberg sont au nombre de 4 pour Eric Berguerand et de 3 pour Marcel Steiner. Sur les sept courses de côte organisées à Saint-Gall ces dernières années, le Valaisan en a remporté quatre. Lors de la huitième édition, la victoire du jour sera très probablement remportée par l`un de ces deux pilotes suisses qui ont été les plus rapides en montagne ces neuf dernières années. «J`ai vraiment hâte de prendre le départ», déclare Steiner, le vainqueur de l`an dernier, qui s`est préparé pour la saison à venir en faisant un triomphe à Eschdorf, au Luxembourg. «On ne saura pas où on en est avant la première séance d`entraînement. Ces dernières années, nous avions certes pris le départ avec une plus grande pratique de conduite, mais je pense que nous sommes malgré tout bien positionnés et nous avons encore une fois amélioré notre LobArt.»
La question la plus palpitante sera la suivante: quelle est la qualité de la voiture de Berguerand? Le Valaisan a peaufiné sa Lola FA99 avec d`autres pièces de Formule 1 de Force India. Mais il n`a pas eu le temps d`effectuer un test avant le début de la saison. «Nous en saurons plus à Hemberg», constate Berguerand sur un ton mystérieux. «J`espère que nous maîtriserons les problèmes techniques que nous avons connus l`année dernière. Notre objectif est clairement de remporter le titre.»
Les deux aspirants au titre seront toujours entre eux à Hemberg (et aussi une semaine plus tard à Reitnau). Le troisième candidat au titre, Joël Volluz, n`interviendra que plus tard dans la lutte pour le titre. Derrière les deux favoris, il y a quelques autres candidats susceptibles de faire des chronos performants à Hemberg: Robin Faustini dans sa Reynard K01, mais aussi Christian Balmer (Tatuus FM), Marcel Maurer (Formula Renault 2.0), Thomas Zürcher (Tatuus F4) et Thomas Amweg (Lola B99) sont des pilotes qui pourraient bien faire un exploit. On est également impatient de connaître les performances de Michel Zemp, qui concourt dans la même classe que Steiner avec sa Norma M20.
Pour les voitures de tourisme, la route vers le championnat suisse passera probablement par Ronnie Bratschi et sa Mitsubishi Evo VIII. Le pilote d`Uri, déjà trois fois vainqueur de la coupe FIA-E1, a remporté ce week-end la victoire à Wolsfeld, en Allemagne, et est donc bien préparé. D`ailleurs, Bratschi détient le record des voitures de tourisme à Hemberg avec 57,83 sec. «L`année dernière, nous avons vu ce qui est possible. C`est pourquoi j`aborde avec confiance la nouvelle saison. Mais il ne faut jamais vendre la peau de l`ours avant de l`avoir tué. La technologie peut toujours vous jouer un tour, surtout avec ces voitures. Elles sont exploitées au maximum.» Ses pires adversaires dans la lutte pour le titre seront probablement Roger Schnellmann et Thomas Kessler qui, comme Bratschi, misent sur le même type de Mitsubishi. Cependant, le premier a déjà annoncé qu`il ne participera certainement pas à toutes les courses du Championnat suisse. Quant à Schnellmann, il ne se berce délibérément pas d`illusions pour le premier tour à Hemberg. «Nous serons prêts à la dernière minute. De plus, le test que nous avons fait ne s`est pas bien déroulé. Mes attentes pour la première course sont donc limitées.»
Le champion de l`an dernier Frédéric Neff ne sera pas au départ. Ce pilote du Jura bernois, qui a remporté le titre des voitures de tourisme sur sa Porsche 996 GT3 R au cours des deux dernières années, ne prendra cette année le départ qu’à Ayent-Anzère et à St. Ursanne-Les Rangiers. Neff participera à d`autres courses en France voisine.
Avec une longueur de 1,758 km, la piste de Hemberg est l`une des plus courtes du calendrier. Seule Reitnau est encore plus courte avec 1605 mètres. Dans le canton de Saint-Gall, les pilotes devront franchir un dénivelé de 157 mètres. La pente moyenne est de 8,94 %.
Les entraînements commenceront le samedi matin à 7h30 (jusqu`à 17h30 environ). La première course aura lieu le dimanche matin peu après 9h30. Chaque classe effectuera trois courses. Les deux temps les plus rapides seront additionnés. Le record actuel a été établi l`année dernière par Marcel Steiner en 53,76 secondes. Comme certains passages ont été nouvellement asphaltés et que les inégalités ont pu être éliminées, il est fort possible qu`un nouveau record soit établi.
Pour de plus amples informations, prière de consulter l`adresse www.bergrennen-hemberg.ch
Ce week-end, la cinquième manche du Championnat des slaloms 2019 aura lieu à Romont (FR) en même temps que l`ouverture de la saison du Championnat suisse de la montagne à Hemberg. Au total, 325 pilotes s’y sont inscrits, ce qui permet à Stéphane Mettraux, chef de la 49e édition de la «Course Automobile de Romont», de se montrer très satisfait en dépit de la collision des dates.
Le grand favori de la victoire du jour est Philip Egli, qui n`a pas encore été battu cette saison et qui l`a déjà remportée trois fois à Romont avec sa Dallara F393: en 2015, 2016 et enfin en 2018, son plus grand adversaire sur la place d`armes de Drognens étant sans conteste Lukas Eugster. Ce natif d`Herisau a réparé sa Ligier-Honda après les dégâts de la culasse qu’elle a subis à Bure. Eugster annonce: «Nous avons dû démonter toute la voiture.» Pour s`assurer que tout fonctionne, Eugster soumet encore la voiture à un test de fonctionnement. «Je suis confiant que tout sera de nouveau comme il se doit et j`attends aussi avec impatience le slalom à Romont. J`y ai été au départ quatre fois, donc je sais comment ça se passe.» Il s’est fixé au minimum l’objectif de décrocher la 2e place derrière Egli. «S`il pleut, la victoire du jour sera peut-être même possible.» Marcel Maurer (vainqueur du jour 2017) et Thomas Zürcher ne seront pas au départ. Les deux seront engagés à Hemberg.
L`an dernier, Egli a parcouru la piste de 2,91 km de long avec ses 39 portes autour de la caserne Romont en un temps record de 1:52,981 min. Les chances d`une cinquième victoire générale consécutive sont bonnes. «Normalement, la victoire du jour se décidera entre Lukas et moi. Quoi qu`il en soit, j`attends avec impatience le slalom à Romont. J`aime beaucoup cette piste.»
À mi-parcours du Championnat suisse des slaloms, trois autres pilotes en dehors d’Egli n`ont encore subi aucune perte de points: le champion suisse en titre Martin Bürki (VW Polo, classe E1 jusqu`à 1600 cm3), le pilote Opel-Kadett Christoph Zwahlen (IS jusqu`à 2500 cm3) et Hanspeter Thöni (N/ISN jusqu`à 1600 cm3), conducteur Peugeot. «Romont est l`un de mes circuits préférés», dit Bürki et il signale également ses points clés: «Les portes 1 à 3 et le virage à gauche près de la grande pierre sont décisifs. Quand la piste est mouillée, ce qui, je l`espère, ne sera pas le cas, le passage après le départ est très délicat.» Bürki aura beaucoup plus de concurrents à affronter à Romont que la dernière fois à Bure. Une douzaine de pilotes y affronteront le champion de Thoune en série. «Avec Roger Savoy et Olivier Jeanneret, deux adversaires de taille sont venus s`y ajouter. Quoi qu`il en soit, il sera extrêmement important d`éviter toute erreur. Une faute de passage de porte (plus 10 secondes) gâcherait certainement tout.»
Comme d`habitude, les entraînements des catégories locales auront lieu le samedi à partir de 7h30. L`après-midi, les courses chronométrées seront à l`ordre du jour. Parallèlement, la Suzuki Swiss Racing Cup se déroulera à Romont pour les manches 9 et 10. Marcel Muzzarelli mène avec 78 points (trois victoires consécutives) devant Simeon Schneider (65), Sandro Fehr (64) et Fabian Eggenberger (61). Dimanche à partir de 7h35, l`enjeu consistera à récolter des points pour le championnat suisse. La première course commencera à 13h15. La fin de l`épreuve est prévue à 18h30.
Le slalom de Romont est d`ailleurs organisé sans interruption depuis 1971. Le premier vainqueur, Jean Blanc, s`est imposé sur une Formule 2 Tecno, tandis que Jean-Daniel Murisier a remporté le record à Romont. Le Valaisan a remporté cinq de ses dix victoires sur sa Martini-BMW MK5. Il a célébré les victoires numéro 6 à 10 sur une Reynard F3000. La 2e place sur la liste des éternels meilleurs revient à Fredy Amweg. L`ex-champion d`Ammerswil, âgé de 69 ans, a remporté huit victoires du jour au slalom de Romont.
Vous trouverez de plus amples informations sur le slalom de Romont sur Internet à l`adresse suivante: www.course-romont.ch
Seules deux courses du championnat suisse de karting autobau se dérouleront à domicile. La première aura lieu samedi prochain à Wohlen, en Argovie. 78 pilotes se sont inscrits pour la troisième manche. Parmi eux, Fabio Scherer, pilote de Formule 3, qui, comme l`année dernière, ne veut pas rater l`occasion de rouler sur son circuit national.
Pour de nombreux pilotes participant au Championnat suisse de karting autobau, Wohlen est un peu le temps fort de la saison. La piste exige beaucoup des pilotes. Elle est sinueuse, n`offre pratiquement pas de périodes de repos et, avec ses bosses et ses zones de dégagement modestes, elle rappelle encore le «bon vieux temps». Un défi particulier à Wohlen est l`adhérence. La piste est souvent très sale en raison des collines de sable le long de la piste.
L`épreuve commencera le samedi matin à 8h avec le premier entraînement dans la catégorie Super Mini. Il y aura un total de 18 coureurs au départ et une différence de dix points seulement sépare les trois premiers du championnat. Roy Alan Shaw se rendra à Wohlen en leader. Le jeune Valaisan a récemment remporté les deux manches préliminaires à Château Gaillard. En finale, il a dû s`incliner devant Loris Achermann, qui occupe la deuxième place au classement intermédiaire. Enea Frey qui a remporté les trois courses de l’ouverture à Italie est le troisième du championnat. Les trois pilotes rouleront sur des voitures différentes, ce qui rendra la course à Wohlen particulièrement palpitante.
La position de départ dans la catégorie OK Junior est un peu plus uniforme. Avec trois victoires, dont la dernière à Château Gaillard, Elia Sperandio a légèrement surpassé ses concurrents au classement général. Le poids plume de Mels, dans le canton de Saint-Gall, mène avec 137 points devant Sébastien Kraft (102 points) et Florent Panès (86). Comme pour les Super Minis, ce trio roule aussi sur différentes marques. Un seul coureur s`est inscrit à l’OK Junior Academy: Valentin Steiger. Cette catégorie se déroulera dans le cadre de l`OK Junior avec des moteurs et carburateurs Rexon.
X30 Challenge Switzerland est de nouveau la catégorie avec le plus grand nombre de participants. Il y aura 24 pilotes au départ. Ici aussi, les résultats du trio de tête sont très proches les uns des autres. Dernièrement, Rafael Aguiar de Lonay (VD) relayé Léna Bühler à la leadership en remportant deux victoires à Château Gaillard. Jusqu`ici invaincue en finale cette saison, elle compte bien rattraper son retard de douze points avec une performance de pointe à Wohlen. Le troisième du groupe est Savio Moccia. Ce pilote d`un châssis de Kart Republic de Lyss, qui vient d`avoir 17 ans, n`est qu`à trois points de Buhler, mais à Château Gaillard, il a joué de malchance.
Pascal von Allmen a connu le meilleur début de saison dans la catégorie OK Seniors. Le jeune homme de 23 ans, originaire de Herzogenbuchsee, a pris la tête avec ses deux premières victoires de la saison en France. Son premier rival est Timo Moser, qui a 16 points de retard. Mais du match à domicile à Wohlen, la partie ne sera pas aussi «simple» pour le duo que récemment à Château Gaillard. Avec Fabio Scherer, Jasin Ferati et Patrick Näscher, la compétition s`annonce en effet nettement plus rude que lors de la deuxième manche. Le champion suisse en titre Näscher a dû renoncer à la deuxième manche à cause de ses études et il est donc particulièrement impatient de revenir à la charge aux courses à Wohlen. Scherer considère le détour par Wohlen comme un simple exercice d’habileté en vue de ses prochaines courses de Formule 3 de la FIA et Ferati s`est récemment qualifié pour la finale au Championnat européen de karting à Genk en Belgique.
Mike Müller est le favori dans la catégorie des karts à boîte de vitesse. Le pilote suisse Hutless de Schwanden est jusqu`à présent celui qui a accumulé le plus de points de tous les pilotes (142). Derrière lui se trouvent Samuel Weibel (96) et Isabelle von Lerber (88). Tous deux tenteront à Wohlen de réduire l`écart par rapport à Müller. Un petit bémol: Sur les 15 coureurs qui ont déjà marqué des points cette saison, huit seulement prendront le départ à Wohlen.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting automobile à l`adresse suivante: www.motorsport.ch/kart et www.gvi-timing.ch. Les courses finales peuvent être suivies en direct sur www.swiss-sport.tv ou sur la page Facebook du Championnat Suisse de Karting.
Trois Suisses ont fait sensation sur la scène internationale ce week-end. D`abord et avant tout Nico Müller. Le Bernois de 27 ans a fêté à Misano sa deuxième victoire en DTM, victoire qu’il avait attendue depuis longtemps. La période de vaches maigres du conducteur de l`Audi a duré près de trois ans. Il a célébré sa première victoire au Norisring le 28 juin 2016. Entre les deux, il y a 53 courses dans lesquelles Müller est certes monté sept fois sur le podium, mais jamais tout en haut du podium. «Je suis juste heureux», dit Müller. «C`est fantastique ! Nous avons travaillé extrêmement dur pour remporter cette victoire. Les gars la méritaient bien et je pense que moi aussi. Samedi aurait pu mieux se passer parce que nous visons toujours la perfection, mais celle-ci est rare. C`est pourquoi cette victoire nous fait réellement du bien.»
Müller est passé de la 4ème à la 2ème place avec un départ en fusée et s`est ensuite accroché à l`arrière du leader René Rast. Lorsqu`il a dû faire son arrêt obligatoire plus tôt que prévu en raison d`une crevaison, Müller a repris le sceptre et ne l`a pas abandonné jusqu`à l`arrivée. «Je pense toutefois que j`aurais pu gagner même sans la malchance de René», explique Müller. «Nous étions en très bonne position dimanche.» La traversée du désert de Müller aurait d’ailleurs déjà pu s`achever l`automne dernier au Red Bull Ring. Mais à ce moment-là, le pilote blond avait renoncé à la victoire en faveur de son coéquipier René Rast peu avant la ligne d`arrivée. Sa joie d`avoir maintenant rattrapé la victoire sacrifiée à l`époque est d’autant plus grande.
En plus de Müller, troisième au classement général (17 points derrière Rast), Patric Niederhauser a également un parcours sensationnel en ce moment. Après quatre manches de l`ADAC GT Masters, le Bernois se situe toujours en tête du classement. Niederhauser et son coéquipier Kelvin van der Linde ont de nouveau obtenu deux résultats de pointe avec des places 4 et 3 au Red Bull Ring le week-end dernier. «J`avais placé de grands espoirs dans la saison, mais je ne m`attendais assurément pas à ce que tout se passe si bien», explique Niederhauser. «Déjà lors du premier test en février, j`ai été impressionné par la façon dont l`équipe travaillait et j`ai seulement pensé: Wow! Notre succès n’est donc pas le fruit du hasard. Mais personne ne s`attendait à ce que nous conservions notre avance au classement général pendant la pause de la saison. » Seule ombre au tableau: Dans la première manche, nous aurions pu faire mieux que la quatrième place à partir de la position 2 de la grille de départ. Niederhauser reconnaît: «Mon départ n`a pas été bon. J`ai prêté trop d`attention au pilote en pole-position et j`ai failli rater mon départ. Puis j`ai été repoussé à l`extérieur dans le premier virage et je suis redescendu à la 6e place. Mais grâce à un bon arrêt au stand, on a gagné deux places.»
Fabienne Wohlwend a également eu de bonnes raisons de jubiler. La pilote liechtensteinoise, titulaire d`une licence suisse, a terminé troisième du DTM à Misano et a ainsi décroché sa première place sur le podium de la Série W. Wohlwend était partie de la pole position, mais ne s`en est pas bien sortie et a perdu directement deux places. Après, elle est entrée en contact avec l`Anglaise Alice Powell dans le premier virage. Tandis que Wohlwend pouvait continuer sa route, l`Anglaise a échoué sur le lit de gravier. La victoire est revenue à Jamie Chadwick devant Beitske Visser. Au classement général, Wohlwend est cinquième avec 29 points. Chadwick mène avec 68 points. «C`était ma première pole position en Formule. Et je ne m`en suis pas vraiment bien sorti. Après la collision avec Alice, j`avais peur que mon spoiler avant soit endommagé. Mais il a tenu bon jusqu`à la fin. Maintenant, j`ai hâte de participer à la prochaine course au Norisring. Je connais ce circuit de l`Audi TT Cup 2017.»
Au cours des trois prochains jours, Auto Sport Suisse présentera les trois prétendants pour le titre du Championnat Suisse de la montagne 2019 dans les voitures de course.Partie 3: Le challenger numéro 2 Joël Volluz
Joël Volluz est le cadet des trois aspirants au titre de 2019 et, à l`âge de 27 ans, il abaisse la moyenne d’âge des pilotes de côte. A titre de comparaison: Marcel Steiner aura bientôt 44 ans, Eric Berguerand vient d`avoir 40 ans. Mais l`âge semble jouer un rôle secondaire. Ce que Steiner et Berguerand accomplissent grâce à leur expérience, «Jojo» cherche à le compenser par sa vitesse. Ces fans regrettent qu`il renonce cette saison aux deux premières courses à Hemberg et Reitnau. Ils sont d’autant plus heureux que Volluz intervienne à Massongex (ou à Anzère les 26/27 juillet au plus tard) dès la troisième course. «Je sais parfaitement que cela peut me désavantager, mais je suis certain que des résultats performants peuvent malgré tout me donner encore une chance de remporter le titre», déclare Volluz.
Volluz est issu d`une famille de fous de course automobile. Son parrain Jean-Daniel Murisier, ancien vainqueur de la coupe de la montagne, a remporté entre autres neuf fois la course de côte d’Ayent-Anzère. Son père Georges était son mécanicien. Il n`est donc pas surprenant que Joël ait déjà commencé à pratiquer le karting à l`âge de quatre ans. Pourtant, selon ce pilote du Châble, situé au pied de l’eldorado du ski Verbier, il n`a jamais vraiment participé à une saison entière. «Le fun a toujours eu priorité pour moi», constate Volluz. Mais en 2004, cela ne l’a tout pas empêché de devenir champion de la Romandie.
Après cela, Joël a même brièvement évolué sur la scène de la course automobile internationale grâce à sa victoire en Formule Lista Junior en 2008. Ce titre lui a permis de participer à deux courses dans ce qui était alors la Formule BMW Europe – en remplacement chez DAMS à Hockenheim et Monza. «C`était une expérience épatante. Mais j`ai vite compris que nous ne pourrions pas progresser sur cette voie. Il était en effet très difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver des sponsors.»
Volluz a participé encore à plusieurs courses de Formule Renault LO au niveau national, mais est ensuite passé au championnat suisse des slaloms. Au début, ses parents n`aimaient pas du tout qu`il participe parallèlement toujours au championnat de la montagne. Mais Joël a réussi à les convaincre et a donc participé en 2010 pour la première fois à une course de côte – d`abord avec une Tatuus 2.0, à partir de 2011 avec une Reynard 95D Formula 3000 et dès 2013 avec une Osella FA30. Volluz donne l’explication suivante: «Je savais que je devais me donner du temps parce que les courses de côte sont différentes des courses sur circuit. Toute erreur et tout défaut peuvent s’avérer fatals.»
Volluz sait de quoi il parle. En 2016, il a eu un accident comme Berguerand (2007) et Steiner (2013) aux Rangiers. Comme par miracle, Volluz s’en est tiré avec la frayeur. Son Osella était bonne pour la casse. Joël, qui a renoncé à se rendre à l`hôpital après l`accident, se souvient que: «Tout ce que nous avons pu faire, c’était sauver le moteur. Je ne suis allé chez le médecin que le lendemain parce que j’avais très mal à la tête.» Volluz tient à préciser que cet accident à 260 km/h n’était pas causé par une erreur de sa part. Une pièce de liaison entre l`amortisseur et la suspension de la roue arrière était cassée.
Même si pour Volluz, cet accident n’a pas eu des conséquences graves, il a fallu deux ans avant que le jeune du Val de Bagnes fasse son retour. C’est précisément aux Rangiers que Volluz a choisi de faire son comeback en 2018. D`abord en tant que pilote de démonstration et dès Oberhallau de nouveau dans le groupe des voitures de sport rapides. «J`avais besoin de deux courses pour retrouver le rythme.»
L`objectif de Volluz est de remporter un jour le titre de champion suisse. Il a déjà terminé vice-champion à trois reprises: en 2011, 2012 et 2015. Steiner lui a fait de l’ombre deux fois et une fois c’était Berguerand, qui l`avait entraîné au temps où il pratiquait encore le karting.
Volluz est mécanicien de formation, tout comme Berguerand et Steiner. Chaque fois que son temps libre le lui permet, il s’affaire sur sa voiture de sport. Les dernières semaines ont été assez dures pour le «chef junior» du garage Gérard Volluz à Vollèges situé à cinq minutes en voiture du Châble. Volluz a participé à plusieurs courses internationales en guise de préparation pour la nouvelle saison. D`abord à Eschdorf (Luxembourg), puis à Falpera (Portugal – «23 heures de déplacement») et enfin à Sternberk (République tchèque). Cela a permis de Volluz de s’améliorer constamment. Dernièrement, en République Tchèque, il s`est classé troisième, et il n’avait qu’un retard de 3,5 secondes par manche sur le «grand» Faggioli, ce qui est très prometteur.
Comme beaucoup de ses concurrents, il finance son hobby en faisant preuve d’une grande capacité de travail. Les heures supplémentaires et les engagements supplémentaires en tant que garagiste sont ne lui font pas peur. Tout l’argent qui n’est pas indispensable pour couvrir ses besoins quotidiens, il l’investit dans la course automobile. Trouver d`autres sources de financement est une tâche ardue. «Il est tout aussi difficile de trouver des sponsors pour des événements nationaux qu’internationaux.» La différence: «Une fois que vous possédez une voiture pour les courses de côte, les coûts par saison sont gérables.» Selon Volluz, il arrive à joindre les deux bouts avec 20’000 francs suisses. Son Osella coûte à elle seule 200’000 francs. Mais aux yeux de Volluz, elle vaut chaque centime. «Jamais dans ma carrière, je n’ai possédé une voiture aussi facile à gérer.»
Au cours des trois prochains jours, Auto Sport Suisse présentera les trois prétendants pour le titre du Championnat Suisse de la montagne 2019 dans les voitures de course. Partie 2: Le challenger Eric Berguerand
Lors de l`ouverture du Championnat Suisse de la Montagne à Hemberg les 15 et 16 juin, le nom «Berguerand» ne figurera pas qu’une seule fois sur la liste de départ. En plus d`Eric, quintuple champion suisse, Louis Berguerand, 81 ans et fier de l`être, prendra lui aussi le volant pour faire ce parcours de 1758 mètres dans le canton de Saint-Gall. Ensemble, père et fils gèrent un garage dans la banlieue de Martigny. Eric raconte que: «Jusqu`à il y a dix ans, nous avions encore une agence officielle Hyundai, mais elle n’était plus rentable. C`est pourquoi nous exploitons aujourd’hui un garage pour tout le monde.»
Berguerand adore bricoler tout ce qui a deux ou quatre roue, voire plus. Mais le véhicule qu’il préfère est sa Lola FA99. Depuis 2012, il mise sur elle avec beaucoup de succès. De 2013 à 2016, personne en Suisse ne pouvait espérer égaler ses performances. Au cours des deux dernières années, Berguerand s`est classé deuxième. Bien qu`il n`ait pu participer qu`à quatre courses l`an dernier pour des raisons de fiabilité de sa voiture, il a quand même réussi à atteindre la barre des cent points. Il a gagné trois courses sur quatre, notamment sa course à domicile Ayent-Anzère et les deux dernières épreuves à Gurnigel et aux Paccots.
La carrière de Berguerand comporte deux parties, celle d’avant et celle d’après son accident. Comme Marcel Steiner et Joël Volluz, Berguerand a eu un accident sur la piste ultrarapide de St.Ursanne aux Rangiers. Cependant, Eric s’en est beaucoup moins bien tiré que ses adversaires. «J`ai été cloué sur un lit d`hôpital pendant un an», dit Berguerand. «Tout était cassé, les deux jambes, le bassin, tout. Heureusement, je n`ai pas eu de blessures internes graves.» Que s`était-il passé ? A l’entraînement, la vieille Lola de Berguerand a touché le sol à plus de 250 km/h. «Je n`étais plus qu`un passager. Heureusement, je ne me souviens plus de rien. Le corps cherche à éluder ce genre de souvenirs, ce qui favorise le rétablissement.»
Mais l’accident n`a pas changé grand-chose à son attitude en course. Berguerand constate juste en souriant qu’il conduit maintenant plus prudemment. Ceux qui l`ont déjà vu foncer au sommet avec sa Formule 3000 noire ont toutefois du mal à le croire. Il faut selon lui relativiser la dangerosité des courses de côte. «En comparaison aux personnes impliquées dans des accidents de moto, de VTT ou de parapente, le pourcentage des accidents dans notre sport est très bas. L`âge et l`expérience sont une protection contre les accidents.» Berguerand constate aussi que ses enfants agissent comme un frein naturel.
Beaucoup tient aussi à l`équipement sportif. Sa vieille Lola lui a donné beaucoup de fil à retordre. «Cette voiture était difficile à apprivoiser. Elle était nerveuse et touchait fréquemment le sol, ce qui en déviait la trajectoire.» Berguerand explique en grande partie l`accident survenu à ce moment-là par le dessous de la carrosserie. Grâce à des années de développement, il a réussi à le concevoir sur sa nouvelle Lola FA99 de telle sorte que la voiture est maintenant plus stable. Le bolide noir n`a plus grand-chose en commun avec une voiture de Formule 3000 ordinaire. En plus du dessous de caisse que Berguerand fabrique lui-même («cela m’a pris deux jours»), Eric possède une réserve de pièces de Formule 1 de Force India dans laquelle il peut puiser pour sa voiture. Nouveauté cette année, les caissons latéraux. Combien apportent-elles au chronomètre? «Je n’en sais rien. On ne le verra que pendant la course.» Eric a aussi changé le moteur. Il a échangé l`ancien DFV-Cossie contre un modèle plus léger. Ici aussi, la règle de base est la suivante: un bon essai vaut mieux qu’une prise de tête.
Berguerand est par ailleurs aussi un inventeur, bricoleur et, dans un sens positif, un peu désordonné. Il se sent chez lui dans son garage. Un étranger ne trouverait pas de tournevis ici. Même sa Hyundai privée a connu des jours meilleurs. L`espace pour les jambes du copilote est sévèrement limité par tout un bric-à-brac déposé sur le plancher. Mieux vaut ne pas risquer de jeter un regard dans le coffre. Mais cela ne nuit en rien à la personnalité attachante de Berguerand et le rend sympathique.
Les activités sportives qui font partie de la vie quotidienne d`un pilote de course moderne ne sont pas son truc. Autrefois, il aimait pratique le ski. Mais depuis l`accident, cela lui est impossible. Eric déclare toutefois: «En course de côte, j’arrive aussi à gérer les deux minutes pour arriver au sommet avec ma condition physique actuelle et lorsque les choses se corsent, je retiens mon souffle.»
Enfant, Berguerand pratiquait le karting. Et comme beaucoup de passionnés de sport automobile de l`époque, il évoque le passé avec enthousiasme. Mansell contre Piquet, Senna contre Prost; «c’étaient encore de vrais duels». Berguerand ne regrette point de n’avoir pas fait une grande carrière internationale en course automobile. Tout d`abord, il n`en a jamais eu les moyens. «Deuxièmement, je ne souhaiterais pas vivre une vie comme celle de Neel (Jani) ou de Sébastien (Buemi). J`aime être à la maison, en famille ou justement à l`atelier.»
Le prélude à Hemberg ressemblera pour Berguerand à un cornet de surprises. Sans avoir effectué un test, ce sera un véritable saut dans l`eau froide pour Eric. Mais «l`indestructible» ne connaît pas la nervosité. Berguerand va savoir se tirer d’affaire grâce à son grand talent d`improvisation. Pour lui, c`est une question de passion et le Valaisan en a assurément à revendre.
Le portrait de Joël Volluz est en ligne à partir de demain
Au cours des trois prochains jours, Auto Sport Suisse présentera les trois prétendants pour le titre du Championnat Suisse de la montagne 2019 dans les voitures de course. Partie 1: Le champion en titre Marcel Steiner
Dans une semaine, le coup d`envoi du Championnat suisse de la montagne de cette année sera donné à Hemberg. Le champion en titre Marcel Steiner est impatient de vivre cet instant! Ce pilote qui aura bientôt 44 ans, originaire d`Oberdiessbach près de Thoune, est entre-temps devenu l`un des vétérans du sport automobile suisse. Steiner fait de la course automobile depuis 1996 et dès 2004 exclusivement des courses de côte. Il a hérité le virus de son père Heinz qui participait lui aussi à des courses de côte. Steiner junior se rappelle: «J`ai accompagné mon père dès 1984, mais je n`ai commencé le karting moi-même qu`au début des années 90.»
Steiner se souvient que les groupes étaient à l’époque beaucoup plus grands qu`aujourd`hui. Marcel constate en ricanant: «Il fallait encore faire l’impossible si on voulait se qualifier pour la finale, ce qui n’était pas toujours facile avec 70 participants. A l’époque, il n`a pas vraiment envisagé de faire une grande carrière. Je pratiquais ce sport principalement pour le fun. J’étais très loin d’envisager de participer un jour à des courses en Formule 1.» Mais Steiner aurait bien aimé faire une carrière professionnelle, mais ses moyens financiers étaient limités. Il se souvient d`une élimination à Nogaro comme si c`était hier. «J`ai dû affronter Neel Jani dans une Formule Renault et je suis encore convaincu à l’heure actuelle que mon rôle ne consistait alors qu`à servir de référence.»
Au lieu du Championnat du monde des voitures de tourisme ou du championnat européen auxquels Steiner aurait aimé participer, il a fini par suivre les traces de son père via le Sports Car Challenge. La transition de la course sur circuit à la course de côte a pris du temps. Steiner pense qu’elle lui a coûté un an. La route vers l`Allemagne et les succès remportés dans ce pays (y compris le Championnat d`Allemagne 2008) l`ont mené vers le sommet. Steiner constate que: «Quatre ans de championnat d`Allemagne, c`était une bonne école. J`y ai appris beaucoup et pas seulement au niveau du pilotage.» De nombreuses coupes dans le garage Honda Steiner à Oberdiessbach rappellent cette époque. Le Bernois se souvient particulièrement bien de Mickhausen 2012 lorsque Steiner a battu pour la première fois Simone Faggioli, invaincu depuis des années. Steiner s’en souvient en souriant: «Je l’ai battu dans les deux manches, ce qui me donnait une grande satisfaction.»
Glasbach 2013 est aussi l`une des courses que Steiner n`oubliera jamais. «La concurrence était féroce – avec Faggioli, Ducommun et Volluz. Un nouveau record de piste était dans l`air. Et je l`ai battu de trois secondes.»
A l`époque, Steiner avait déjà remporté trois fois le titre de champion suisse en 2010, 2011 et 2012 – et il pourrait bien répéter cet exploit cette saison. En 2017 et 2018, Marcel a décroché les titres numéro 4 et 5: «Mon but, c’est défendre le titre. Mais il est difficile de dire où nous en sommes exactement. Si la voiture d`Eric (Berguerand) roule bien, ce sera un dur. Et Joël est aussi très rapide. En plus, il a effectué davantage de tests que nous.»
En dehors d`un test sur le circuit de Bresse, Steiner n`a participé qu`à une seule course de préparation: à Eschdorf en début mai, en partie avec des chutes de neige. «Mais, compte tenu du fait qu`Eschdorf n`est pas une de mes pistes préférées et que le temps n`était pas vraiment été conforme à la saison, ça s`est très bien passé. J`ai été le plus rapide dans les trois courses et je me sentais à l`aise dans la voiture.» Cette année, Steiner entame sa quatrième saison avec sa LobArt LA01 Mugen. Année après année, il y a des améliorations. Plus récemment dans le domaine du rapport de multiplication et de la sécurité. «Nous avons doté la voiture d’un nouveau système de protection de la tête qui est le même que Faggioli a dans sa Norma.»
La sécurité est un thème important pour tous les coureurs de côte. Presque tout le monde est confronté une fois ou l’autre dans sa carrière aux pièges des pistes parfois ultra-rapides. Steiner a eu «son» accident aux Rangiers en 2013. Au même endroit où le roi de montagne français Lionel Régal a eu son accident fatal en 2010. «Je n`étais pas plus rapide qu`à l`entraînement à l`époque», explique Steiner. «La seule différence était que je passais de la cinquième à la sixième vitesse à ce moment précis et la voiture, une Osella FA30, a touché le sol et heurté le bord.» Steiner n`a pas été blessé en dépit d’une vitesse d`impact de 230 km/h et d’une projection vers l’avant de 12,5 g. Steiner tente d’expliquer l’accident comme suit: «J`étais très motivé et je voulais absolument arriver au but avant les autres.» Il n`est ensuite pas retourné aux Rangiers pendant trois ans. «Quand j`y suis retourné pour la première fois avec ma LobArt, elle s`est comportée de manière très inattendue. Par précaution, j`ai arrêté d’accélérer.» Steiner constate que depuis, il prend de nouveau ce passage «presque» à pleine vitesse.
Et combien de temps Marcel Steiner compte-t-il encore participer aux courses de côte ? La réponse fuse immédiatement. «Tant que cela m’amusera et que nous pourrons nous le permettre, je continuerai.» Il est fier de ce qu`il a accompli. «Depuis que je pratique ce sport, j`ai vu beaucoup de conducteurs aller et venir. Mais moi, je suis toujours là. Il faut croire que je ne me suis pas si mal débrouillé.»
Le portrait du challenger Eric Berguerand est en ligne à partir de demain
Pour la deuxième fois après 2018, la FIA organise une Coupe des Nations. Chaque pays qui souhaite y participer peut fournir une équipe. Contrairement à la première année, où l`événement n`avait lieu qu`avec des véhicules GT3, six catégories différentes sont cette année au choix, à savoir: GT3, Formule 4, voitures de tourisme, karting, drifting et Simracing.
La première année, la Coupe des Nations s`est déroulée à Bahreïn. 18 nations différentes y ont participé. La victoire est revenue à la Turquie, respectivement à l`équipe RAM Racing de Grande-Bretagne, qui avait engagé une Mercedes AMG GT3. La date et le lieu de l`édition de cette année ont déjà été fixés : la Coupe des Nations 2019 aura lieu du 31 octobre au 3 novembre à Vallelunga (I).
De plus amples informations seront disponibles sur la page d`accueil de la FIA à partir du 1er juillet. Dès ce moment (jusqu`à la mi-septembre), les inscriptions seront également ouvertes. Important: Si vous êtes intéressé par la Coupe des Nations dans les catégories GT3 ou voitures de tourisme, vous ne pouvez postuler que si vous avez une équipe derrière vous qui le rend possible. La situation est différente pour la Formule 4 et les karts électriques, où l`on recherche d`ailleurs des équipes mixtes. L`organisateur y place les véhicules – selon la devise «Arrive & Drive».
Dès que de plus amples informations sur la Coupe des Nations seront publiées, Auto Sport Suisse vous tiendra au courant sur notre site www.motorsport.ch.
Buemi le plus rapide au Mans
Sans surprise, Sébastien Buemi a été le pilote le plus rapide lors des pré-tests de la course classique des 24 heures du Mans. Le Romand a fait le tour de la piste de 13,626 km sur sa Toyota TS050 Hybrid en 3:19,440 min, ce qui correspond à une vitesse moyenne de 246 km/h. Le deuxième temps le plus rapide – ce qui n`est pas non plus surprenant – a été réalisé par la voiture jumelle avec Conway/Kobayashi/Lopez au volant. La Rebellion la plus rapide avec Neel Jani, André Lotterer et Bruno Senna a été presque deux secondes plus lente que Buemi. Outre Buemi et Jani, il y a cinq autres coureurs suisses au Mans: Mathias Beche et Jonathan Hirschi (tous deux des voitures LMP2 avec Oreca), Marcel Fässler (des LMGT-Pro avec Corvette) ainsi que Thomas Flor et Rahel Frey (tous deux LMGT-AM avec Ferrari). Les qualifications auront lieu mercredi et jeudi de la semaine prochaine. La course aura lieu le 15 juin à partir de 15 heures.
Scherer fait des infidélités à la Formule 3
Fabio Scherer, pilote de Formule 3, participera le 15 juin à la troisième manche du autobau Championnat suisse de karting dans la catégorie OK Seniors. Scherer, double champion suisse de karting, avait déjà pris le départ à Wohlen en 2018. «J`ai vraiment hâte de participer à nouveau à domicile au Championnat de karting sur la piste de Wohlen», nous confie le junior Sauber.
Niederhauser se déplace aussi rapidement en GT4
La constance et la combativité ont de nouveau été les clés du succès de Patric Niederhauser au Castellet le week-end dernier. Le Suisse et son coéquipier autrichien Reinhard Kofler ont conquis deux autres places dans le top-10 lors du troisième week-end des GT4 European Series en France. Dans la KTM X-Bow GT4 de l`équipe True Racing, ils ont décroché les positions 5 et 4 sur un total de 42 voitures de sport GT4 dans chacune des deux courses de 60 minutes. Au classement général, Niederhauser occupe la 4ème place, à seulement 17 points du leader. Le week-end, les choses se passent déjà pour Niederhauser. En tant que leader de l`ADAC GT Masters le Bernois va disputer la prochaine course au Red Bull Ring.
Dans une dizaine de jours, le championnat suisse de la montagne débutera à Hemberg. L`un des trois candidats au titre ne sera pas au départ: Joël Volluz. Le Valaisan de 27 ans ne participera pas aux deux premières courses, dont la course classique à Reitnau, qui aura lieu 14 jours plus tard, fin juin. Volluz n`interviendra donc que dans la course de côte à Massongex (6 et 7 juillet) or à Anzère les 27 et 28 juillet.
Cela ne devrait toutefois pas être un gros inconvénient pour Volluz. Sur les huit courses de côte, seuls les sept meilleurs résultats seront évalués. L`an dernier, Marcel Steiner n`a dû participer qu`à six courses pour remporter le titre. Eric Berguerand, le troisième prétendant au titre cette année, s`est dangereusement rapproché de Steiner en 2018 avec seulement quatre courses (dont trois victoires). De plus, Volluz est très bien préparé. Avec son Osella FA30, il a participé ce week-end au Championnat d`Europe à Sternberk (Ecce Homo). Volluz a terminé troisième dans la classe supérieure D/E2 jusqu`à 3000 cm3 et quatrième au classement général.
Dans la première manche, Volluz a été chronométré à 2:50,1 min. Dans la deuxième manche, il s`est amélioré à 2:48,3 min. En plus des deux manches, qui sont décisives pour le résultat final, Volluz n`était qu`à un dixième de seconde de Diego Degasperi. La victoire en République tchèque a été remportée par Christian Merli qui, avec son compatriote italien Simone Faggioli, mène le classement général avec le plus grand nombre de points.
Simon Trummer, de l`Oberland bernois, n’a manqué que d’un cheveu le podium lors de la cinquième course IMSA à Detroit. Avec son coéquipier Stephen Simpson, il a obtenu le meilleur résultat de la saison avec une 4e place. Le fait que Trummer ait raté le podium d`un bon dixième de seconde est agaçant, «mais nous sommes en train de nous améliorer», constate pilote de Cadillac au service de JDC Miller. «Malheureusement, nous avons été très mauvais pendant les qualifications.» Sans cela, Trummer aurait pu monter sur le podium pour la première fois de sa carrière IMSA.
Dans l`optique suisse, il n`y a cette fois-ci pas grand-chose de positif à signaler dans la série Blancpain du Castellet. L`équipe R-Motorsport avec Marvin Kirchhöfer/Alex Lynn/Jake Dennis a été évincée du podium cinq minutes avant la fin de la course. Le meilleur Suisse a été Rolf Ineichen sur sa Grasser Lamborghini en septième position. Même Adrian Amstutz, leader de la catégorie Coupe AM, a dû se contenter de la deuxième place cette fois-ci.
Sébastien Carron a fait un retour remarquable au Rallye du Chablais. Le Valaisan, qui avait annoncé sa retraite il y a un an, s`est déchaîné dès le départ. Déjà après la première étape, le champion suisse de 2014, 2016 et 2017 a été en tête avec une avance de 12,9 secondes sur ses concurrents. Carron et son copilote Lucien Ravez n`ont ensuite cessé d`accroître leur avance. A la fin de la première journée, le duo dans sa VW Polo R5 a eu plus d`une minute d`avance sur Jérémie Toedtli dans la Skoda Fabia R5 la plus rapide. Le deuxième jour aussi, Carron a été la mesure de toutes les choses et à la fin, il a enregistré 11 des 14 meilleurs chronos. Les meilleurs temps restants ont été obtenus par Toedtli, qui a été 1:20,9 min derrière Carron à la ligne d`arrivée. «Nous nous sommes soigneusement préparés pour ce rallye et nous avons pu attaquer à fond du début à la fin grâce à un excellent notes», explique Carron qui, après 2015 et 2016, a pu soulever le trophée du vainqueur pour la troisième fois dans le parc d`assistance à Aigle. «Nous avons naturellement eu l’avantage de ne pas avoir à nous soucier du classement du championnat. Nous avons donc pu attaquer sans hésitation.»
Pour Toedtli, c`était aussi le premier rallye de l`actuel championnat suisse. Le Neuchâtelois et son copilote français Alexandre Chioso s`étaient comme Carron préparés sérieusement pour ce rallye et le duo s’est également montré optimiste après un test. Mais Toedtli ne pensait pas pour autant pouvoir remporterait carrément la deuxième place. «Nous avions certes un bon feeling et ce rallye me convient parfaitement», constate Toedtli. «Mais certains de nos concurrents ont déjà pu acquérir beaucoup plus d`expérience cette année. C`est pourquoi nous ne savions pas exactement où nous en étions. Nous avons été particulièrement forts samedi matin lors des épreuves exigeantes sur le plan technique.»
Derrière Carron et Toedtli, la lutte pour la 3ème place a fait rage: jusqu`à la troisième étape, Cédric Althaus sur la deuxième VW Polo R5 a visé le podium avant de devoir modérer ses ambitions le vendredi soir (risque d`incendie dû à la surpression du circuit essence). A partir de la cinquième étape, le nouveau troisième était Michaël Burri, deuxième du championnat jusqu`ici. Ce nouveau père de famille a défendu cette position jusqu`à la dernière étape. Mais à six kilomètres de l`arrivée, le Jurassien a dû garer sa Skoda Fabia en raison d`un dommage de la suspension, ce qui a permis au champion en titre Ivan Ballinari de prendre la troisième place. «J’adresse mes félicitations à Sébastien et Lucien. Ils ont fait une superbe performance», s’est exclamé Ballinari, qui a été encore invaincu avant le Rallye du Chablais. «Nous avons fait le mauvais choix de pneus vendredi matin. De plus, nous n`étions pas satisfaits de notre set-up, ce qui a été de ma faute. En fin de compte, nous aurions pu aller plus vite, mais nous aurions dû prendre plus de risques. Et en vue du championnat, cela n`en valait pas la peine.»
L`abandon de Burri a permis de Ballinari de renforcer son avance au classement général. Le Tessinois compte 40 points d`avance sur Jean-Marc Salomon, qui a terminé 6ème sur sa Ford Fiesta privée au «Chablais». Burri est revenu à la 3ème place du classement général (47 points derrière Ballinari). Le vainqueur Carron ne jouera aucun rôle dans la lutte pour le titre de champion de Suisse. Au «Chablais», il a dit: «Pour l`instant, je n`ai rien à annoncer. Mais je pense que je vais encore participer à un rallye après mes vacances en août.»
Comme lors des premiers rallyes de la saison, Jonathan Michellod s`est imposé contre Sacha Althaus parmi les juniors. Le jeune pilote de Verbier a eu une avance confortable de 1:12 min à l`arrivée, similaire à celle de son collègue valaisan Sébastien Carron. Il y avait en revanche un nouveau vainqueur dans le Trophée Renault Clio R3T Alpes. Après deux victoires du Français Styve Juif, Ismaël Vuistiner a remporté sa première victoire de la saison avec un cheveu d`avance sur Nicolas Lathion. Cela lui a permis de se rapprocher de Juif jusqu`à trois points au classement général. Les autres vainqueurs de la catégorie sont Aurelien Devanthéry qui a remporté le Trophée Michelin Suisse en tant que meilleur pilote non-R5 et Marc Valliccioni qui s`est imposé dans la classe VHC historique sur une BMW M3 contre son collègue de marque Eddy Bérard.
Tous les résultats du Chablais sont disponibles sur Internet à l`adresse suivante www.vs-timing.ch/de
La manifestation aura lieu les 14/15 juin 2019 à Wohlen/AG et il est possible de s’y inscrire via register.gvi-timing.net.
La clôture des inscriptions pour la troisième course est fixée au 05.06.2019 à 24h00.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.