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06.02.2019 Rahel Frey: ELMS avec une équipe féminine
Frey rahel 2 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Rahel Frey disputera l`écurie Kessel l`ELMS dans une Ferrari 488 GT3

Le pilote d’usine Audi Rahel Frey «commettra un écart de conduite». Cette Soleuroise âgée de bientôt 33 ans participera aux European Le Mans Series sur une Ferrari 488 GT3 pour l’équipe Kessel Racing et cela dans un team exclusivement féminine avec Manuela Gostner (34) du Tyrol de Sud et la Danoise Michelle Gatting (26).

Ce trio avait déjà pris le volant pour Kessel Racing à Abu Dhabi lors de la course des 12 Heures en décembre 2018 et décroché à cette occasion le deuxième rang dans sa catégorie. Maintenant, il va prendre le départ en ELMS pendant une saison complète qui commencera le 14 avril au Castellet. Cinq autres courses vont suivre: Monza (12 mai), Barcelone (21 juillet), Silverstone (31 août), Spa-Francorchamps (22 septembre) et Portimão (27 octobre).

Frey sous contrat auprès d’Audi Sport Customer Racing en tant qu’instructrice, coach et pilote a reçu l’autorisation de son employeur de participer aux courses en ELMS. On ne sait pour l’instant pas encore à quelle autre série de courses Frey va encore prendre le départ. En 2018, Frey avait pris le départ pour Yaco Racing lors de l’ADAC GT Masters.

Frey avait déjà acquis en 2010 des expériences au sein d’une équipe exclusivement féminine. A l’époque cette ancienne pilote DTM avait participé avec Natacha Gachnang et Cyndie Allemann sur une Ford GT40 de Matech Competition aux 24 Heures du Mans. Mais à cette occasion, ces dames n’avaient pas réussi à aller très loin. Après un quart d’heure de la course seulement, leur bolide GT1 avait pris feu.

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04.02.2019 Nico Müller: meilleures salutations du service militaire!
Mueller aegerter rs wk Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller (à gauche) et Dominique Aegerter: Service militaire à Macolin

Pour la plupart des pilotes de course, les mois d’hiver sont généralement synonymes d’un peu de repos. Ils s’entraînent certes intensivement, mais en dehors des entraînements, ils roulent moins que d’habitude. Le pilote DTM Nico Müller a profité de cette pause pour faire un autre cours de répétition au service de l’armée suisse, de concert avec le pilote de Moto2 Dominique Aegerter. Müller n’a toutefois pas effectué un service militaire classique. En 2016, il a été admis à l’école de recrues pour sportifs d’élite de Macolin. Müller a été après Fabio Leimer le deuxième pilote de course automobile à bénéficier de cette formation dans l’armée et il sera aussi le dernier. Conformément à ce qu’Auto Sport Suisse avait annoncé en 2016 déjà, l’Office fédéral du sport OFSPO n’admettra désormais plus que des athlètes d’associations bénéficiant d’une classification Swiss Olympic ou participant à des jeux olympiques.

Contrairement aux motocyclistes. Les artistes sur deux roues sont attribués par Swiss Olympic à la quatrième catégorie et ont donc encore des chances d’être admis à l’école de recrues pour sportifs d’élite de Macolin. Les disciplines sportives olympiques, listées dans les catégories 1 et 2, ont clairement priorité et la demande a énormément augmenté au cours des deux années passées (pour 35 places par école de recrues).

Mais pour les pilotes de course automobile, il existe une alternative. Ceux qui peuvent attester d’être des athlètes qualifiés, peuvent, d’entente avec le commandant correspondant, passer une école de recrues spécifiquement adaptée à leurs besoins. Mais ici aussi, des directives claires sont prévues. Ne sont considérés comme pilotes de course automobile qualifiés que ceux qui participent à des courses de Formule 1, Formule 2, Formule 3, DTM ou WEC.

Dans les deux cas, à savoir à l’école de recrues pour sportifs d’élite ou à l’école de recrues pour athlètes qualifiés, la formation de base militaire est obligatoire. «J’ai passé moi aussi les cinq premières semaines tout à fait normalement à Lyss», constate Müller. Ce n’est qu’ensuite qu’il a bénéficié des avantages d’une école de recrues pour sportifs d’élite.

En dehors des 18 semaines de l’école de recrues, Müller a passé environ six semaines de cours de répétition en 2018. «J’y passerai environ le même nombre de jours cette année. Mais je ne les compte pas, car je me considère comme privilégié de pouvoir faire mon service militaire à Macolin et d’y trouver des conditions d’entraînement absolument idéales.» Jusqu’à quel point l’armée suisse se montre-t-elle compréhensive si Müller doit spontanément respecter un rendez-vous pour Audi? Müller constate: «Il faut demander de tels congés correctement. Si on a de bonnes raisons, personne ne s’y oppose généralement.»

Müller se réjouit déjà beaucoup d’entamer la prochaine saison et notamment de rouler sur les nouvelles voitures. Le Bernois place en effet de grandes attentes dans celles-ci. «Je pense que 2019 sera une saison encore plus variée.» Mais avant le départ (le 4 mai à Hockenheim), Müller devra encore accomplir un gros travail avec les ingénieurs et sur le simulateur. Nico annonce que «le premier test ITR aura ensuite lieu en avril, mais auparavant, il y aura certainement encore un shakedown avec la nouvelle voiture. Chaque kilomètre compte par conséquent.»

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04.02.2019 Cinq questions à Thomas Schmid
Schnmid thomas Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Thomas Schmid

Dans notre série «Cinq questions à…», c’est aujourd`hui tour de Thomas Schmid de nous donner ses réponses. Ce pilote âgé de 23 ans de Jonschwil dans le canton de St-Gall a eu en 2018 une double raison de se réjouir. Schmid a non seulement remporté le titre champion suisse rallye junior, mais il a également décroché le titre de champion suisse junior de la montagne junior. Personne avant lui n’avait réussi cet exploit.

Lequel de ces deux titres te fait le plus plaisir?
Le titre de champion de rallye junior. La concurrence y a été plus grande. De plus, les rallyes sont plus complexes, ne serait-ce qu’en raison de la longueur des épreuves. Beaucoup dépend aussi des notes lues par le copilote. De temps à autre il y a des épreuves de nuit. Ce sont tous ces défis qui expliquent pourquoi j’accorde au titre de champion de rallye une importance plus grande.

Jusqu’à quel point il a été difficile ou facile pour toi de passer d’une discipline à l’autre?
La plus grande différence se situe au niveau des pneus. En montagne, on se sert de pneus routiers alors qu’en rallye on a recours à des pneus slicks de course. J’ai eu besoin dans chacune des disciplines de quelques kilomètres pour me sentir à nouveau à l’aise. Lors des courses de côte, chaque virage compte et en réalité, c’est le cas pour chaque mètre de la piste. En revanche, une erreur de conduite est moins grave lors d’un rallye car on sait qu’on a encore 30 kilomètres à parcourir.

Comment t’es venue l’idée de te lancer aussi dans les courses de la montagne de la Swiss Race Academy?
J’ai suivi de près la Swiss Race Academy dans sa première année, soit en 2017. Je me suis alors dit que je pouvais aussi une fois m’y essayer. Grâce à mon passé de rallye j’avais naturellement certains avantages face à mes concurrents. Mais cela n’a gêné personne. Entre-temps, le règlement a été adapté et je ne pourrais plus y participer. Mais cela m’a fait un grand plaisir et j’ai vraiment passé du bon temps.

Vas-tu cette année de nouveau pratiquer les deux disciplines?
Non, les courses de côte ne figurent plus à mon programme. Mon expérience avec Swiss Race Academy était unique. Elle n’était d’ailleurs pas liée à un soutien durable dans les courses de côte. Mon objectif est clairement de remporter le championnat d’Europe des rallyes junior. Il comporte six courses, mais malheureusement, il est assez coûteux. Mais en dépit de cette constatation, je vais naturellement mettre tout en oeuvre pour pouvoir y prendre le départ. Premièrement parce que je veux affronter les meilleurs juniors et deuxièmement parce que je veux prendre le départ sur du gravier. Dans le championnat suisse, nous ne connaissons en effet que des rallyes sur asphalte. Cela commencera déjà les 22/23 mars avec le rallye des Azores. Je vais voir si je réussis d’ici là à trouver suffisamment de sponsors.

Tu prends exemple sur ton idole Jean Ragnotti. Il a remporté en 1981 le Rallye de Monte Carlo. Est-ce aussi un de tes rêves?
Oh oui et comment ! J’adorerais prendre une fois le départ à «Monte Carlo» . Je trouve vraiment Ragnotti un type extraordinaire. Il n’a certes pas été le pilote de rallye le plus performant, mais son style de conduite me fascine. Il est vraiment étonnant ce qu’il a réussi à faire d’un bolide à traction avant. Que ceux qui souhaitent s’en convaincre aillent visionner quelques vidéos sur Youtube.

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01.02.2019 Sauber s’appelle nouvellement Alfa Romeo Racing
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Changemant de noms dans la F1: Sauber s`appelle dès maintenant Alfa Romeo Racing

Il faudra encore 14 jours jusqu’à ce qu’on puisse à nouveau entendre rugir les moteurs dans la Formule 1. Les tests d’hiver vont débuter en février 18 à Barcelone. Mais, dans l’optique suisse, il peut d’ores et déjà annoncer un changement: cette saison, l’équipe Sauber ne prendra plus le départ comme équipe Alfa Romeo Sauber F1, mais sous le nom d’Alfa Romeo Racing.

Le nom de Sauber disparaît de la sorte de la Formule 1 après 26 ans. Du temps de BMW (2006-2009), le nom de Sauber survivait dans le nom de l’équipe sous forme de BMW Sauber F1.

Les suppositions que ce changement de nom de l’écurie de course cache un changement de propriétaire sont toutefois inventées de toutes pièces. Conformément à ce que Sauber, pardon Alfa Romeo Racing, a annoncé officiellement, il est certes prévu d’approfondir la collaboration avec les Italiens, mais les anciens propriétaires et le management conserveront également à l’avenir leur fonction habituelle.

«Nous collaborons avec Alfa Romeo comme sponsor en titre depuis 2018 et notre équipe a fait de gros progrès sur les plans technique, commercial et sportif», constate le chef d’équipe Frédéric Vasseur. «Le nom d’Alfa Romeo a depuis toujours été associé à la passion et il donne une motivation supplémentaire à tous les collaborateurs sur la piste de course et à l’usine à Hinwil.»

Michael Manley, directeur du groupe Fiat Chrysler Automobiles, se réjouit lui aussi de ce changement de nom: «Alfa Romeo Racing est un nouveau nom qui a un long historique dans la Formule 1. Nous sommes fiers de pouvoir collaborer avec Sauber.»

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01.02.2019 24 heures Daytona: Feller perd sa place sur le podium
Feller audi daytona Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ricardo Feller: Quatre jours après la course il perd sa deuxième place

Quatre jours (!) après la course des 24 Heures de Daytona, l’IMSA a encore une fois corrigé le résultat et cela précisément aux dépens du pilote suisse Ricardo Feller. La Land-Audi sur laquelle Feller avait terminé la course avec ses collègues d’équipe Daniel Morad, Christopher Mies et Dries Vanthoor avec un retard de cinq secondes seulement sur la Grasser-Lamborghini avec Rolf Ineichen au volant a été rétrogradée dans le résultat officiel de la course de la deuxième à l’avant-dernière place de la catégorie GTS comprenant 23 voitures.

Raison de la sanction infligée au Land-Audi : une infraction à l’article 12.13.2. qui réglemente le temps que les pilotes doivent passer dans le cockpit pendant la course. Pour une distance de course de 24 heures, la durée de conduite minimale pour chaque pilote GTD est de 4:45 heures. Comme la course a été interrompue à deux reprises et n’a pas repris après la deuxième interruption, cette durée de conduite minimale a été réduite. Mais l’IMSA est malgré tout arrivée à la conclusion que c’était précisément Feller qui n’avait pas passé suffisamment de temps au volant de la voiture.

En dehors de la Land-Audi, une Ferrari a été elle aussi subséquemment rétrogradée. Mais dans ce cas, cela n’a sans doute pas été aussi dramatique que pour Feller & Co. Au but, cette Ferrari se situait en effet sur la place 14 et est maintenant reléguée à la dernière place.

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31.01.2019 Ricardo Feller: La Rolex manquée par quelques secondes
Feller ricardo 2019 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ricardo Feller (à gauche): Première course à Daytona et directement sur le podium

Ricardo Feller n’a que 18 ans et pourtant, il a failli remporter la victoire aux 24 Heures de Daytona. À sa première participation et à sa première course aux USA tout court, «Ricky» a presque pu compléter la liste des vainqueurs les plus jeunes. Et pourtant, les choses ne se présentaient pas au mieux pour le groupe de Wolfgang et Christian Land. «Le réglage de la balance des performances n’était pas optimal. C’est pourquoi la vitesse lors des courses d’essai n’a pas été particulièrement bonne et nous ne nous sommes pas attendus à un résultat de pointe» déclare Feller. «Mais nous avons malgré tout été l’équipe Audi la plus performante.»

Parti de la 15ième place Daniel Morad, le collègue d’équipe de Feller, s’est frayé un chemin jusqu’au Top 5. Après deux heures, le Canadien a remis le volant de la R8 LMS GT3 à Christopher Mies qui a poursuivi la course poursuite et conquis dans son premier stint pour la première fois la P1 en catégorie GTD. Tôt le dimanche matin, après 14 heures de course, la pluie s’est mise à tomber, mais Feller a fait preuve de bonnes performances en dépit des conditions difficiles et il a continué à mettre avec son Audi et aussi son équipe le cap sur la victoire.

Deux heures avant la fin prévue de la course, celle-ci a été interrompue pour la deuxième fois. Il tombait à nouveau des cordes. Comme la pluie ne cessait pas, la direction de la course a décidé de renoncer à un nouveau restart. Feller raconte que «malheureusement, peu avant la deuxième interruption, nous sommes retombés en deuxième position.» Comme en 2017, l’équipe Land/Montaplast a donc dû se contenter de la deuxième place en dépit des 71 tours effectués en tête de course. Une fois de plus, il ne manquait que peu de secondes pour remporter la victoire. À quelques jours de distance, Feller constate «que dans un premier temps j’étais naturellement déçu et aussi mécontent que nous ayons manqué de si peu de recevoir une montre Rolex. Mais après tout, lorsqu’on passe d’une place 15 à la place 2, on a de bonnes raisons pour se réjouir. Je suis donc déjà impatient de participer à la prochaine course, les 12 heures de Sebring du 16 mars.»

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30.01.2019 Cinq questions à Frédéric Neff
Neff frederic 2018 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Frédéric Neff

Voici le troisième de notre série d’interviews de champions. Cette fois-ci, c’est au tour de Frédéric Neff de répondre à nos questions. Ce pilote âgé de 45 ans de Moutier a été au cours des deux années passées champion des courses de la montagne dans la catégorie des voitures de tourisme. Avec sa Porsche 996 GT3-R, il a gagné 13 sur les 15 dernières courses depuis le début 2017, dont sept en battant un nouveau record de piste.

En 2018, tu as remporté pour la deuxième fois consécutive le titre de champion suisse de la montagne des voitures de tourisme. Lequel de ces deux titres a pour toi plus d’importance?
Ces deux titres ont pour moi la même importance. En 2018, je n’ai fait aucun point à Massongex en raison d’une défectuosité technique. Mais en dehors de cela, tout a bien marché pour moi. En comparaison à 2017, j’ai aussi battu un plus grand nombre de records de piste, ce qui m’a valu quelques points supplémentaires. Il me manque à présent encore deux records : ceux d’Anzère et d’Oberhallau. Ils appartiennent pour l’instant toujours à Bruno Ianniello.

Comptes-tu les battre en 2019?
Je ne sais pas encore avec précision ce que je vais faire. Je pourrais bien envisager de participer au championnat français. Mais je n’ai pas encore pris de décision définitive. Si je participe au Championnat français, je dois faire attention de pouvoir concilier mon travail avec les courses, ce qui n’est pas une chose évidente, d’autant moins que certaines courses se dérouleront à une distance plus grande. Je ne peux en effet pas me permettre de partir simplement le jeudi matin pour ne revenir que le lundi soir.

Mais je suppose que, quel que soit l’endroit où tu vas participer au championnat, tu vas continuer à rouler avec ta Porsche. Est-ce pour toi la voiture idéale pour les courses de côte?
En considérant le prix, la qualité et le fun, je constate que c’est assurément le cas. Je possède maintenant cette voiture depuis six ans. Auparavant, elle a été engagée pendant des années en Allemagne et même au Mans. Le tout dans le tout, elle a déjà totalisé 15 années et 54’000 kilomètres de course. Il va de soi qu’elle a aussi subi de nombreuses révisions, mais elle reste toujours une voiture très fiable.

Qu’est-ce qui t’a poussé à pratiquer la course automobile?
À l’âge de 19, après avoir acquis depuis une année mon permis de conduire, j’ai participé à ma première course à Lignières. Cela m’a fait un tel plaisir que j’ai été motivé à continuer, d’abord en participant à des manifestations locales et plus tard au Championnat suisse. En 2016, j’ai été deuxième dans la catégorie des voitures de tourisme et dans les deux années passées, j’ai été comme vous le savez, tout en haut du classement. Je n’ai d’ailleurs pas acquis mes capacités de pilotage dans un kart, car ne n’ai pratiqué le karting que de temps à autre dans un kart de location. J’ai en revanche peaufiné fréquemment mon style de conduite sur des routes écartées dans le Jura. À l’heure actuelle, cela n’est plus possible.

Quels conseils donnes-tu à la nouvelle génération?
Quand on veut devenir performant dans la course automobile, l’important c’est en premier lieu d’y prendre du plaisir. C’est le B.A.-BA. Ensuite, il faut naturellement conduire, conduire et encore conduire. C’est en forgeant que l’on devient forgeron. La gestion du temps est également un facteur important. La course automobile prend beaucoup de temps. Il faut donc arriver à bien répartir son emploi du temps.

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29.01.2019 W-Series: les deux Suissesses manquent la finale
W series Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sans participation suisse: La W Series qui va être disputer pendant les weekends de DTM

Le début de la saison des W-Series, le premier Championnat exclusivement féminin, aura lieu sans participation suisse. Ni Marylin Niederhauser, ni Sharon Scolari n’ont en effet réussi à s’imposer dans le processus de sélection qui s’est déroulé à Melk en Autriche. En revanche, Fabienne Wohlwend, une pilote prometteuse du Liechtenstein avec une licence suisse, pourra tout de même passer à l’étape suivante.

Parmi les 28 candidates restantes, la jeune pilote BMW Beitske Visser ainsi que les pilotes Jamie Chadwick et Alice Powell (les deux de Grande-Bretagne) font partie des noms les plus connus. Carmen Jorda a elle aussi échoué. Cette ancienne «pilote d’essai Lotus» n’a pas réussi à convaincre le jury composé de David Coulthard, Alexander Wurz et de l’ancienne pilote IndyCar Lyn St.James.

Quelle sera la suite? Les 28 pilotes sélectionnées vont maintenant s’affronter à la fin mars dans le cadre d’un essai de quatre jours dans la nouvelle voiture de Formule 3 des W-Series sur la piste de course espagnole à Almeria. Les 18 meilleures candidates se verront attribuer un cockpit pour 2019. Pour deux candidates il y aura une place de réserve. La première course aura lieu en début mai dans le cadre du DTM à Hockenheim.

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28.01.2019 24h Daytona: Ineichen réédite sa victoire de l’année précédente
Ineichen daytona Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
De nouveau vainquer: Rolf Ineichen (à gauche) avec Engelhart, Breukers et Bortolotti

Rolf Ineichen jubile. Dans des conditions difficiles, ce pilote lucernois a réédité sa victoire de l’année passée en catégorie GTD à l’occasion des 24 heures de Daytona. Ce triomphe de l’équipage autrichien Grasser n’allait certes pas de soi. Le chef de l’équipe Gottfried Grasser a récapitulé les évènements comme suit: «Pendant la course, nous avons fait à sept reprises partie des trois leaders du groupe, mais pour des causes variables, nous avons été constamment été refoulés. Il s’avère pourtant en définitive que nous avons malgré tout été au bon endroit au bon moment.»

C’est déjà dans la phase initiale de la course que l’équipe a dû faire face à une première et lourde pénalité. En raison d’une infraction au restart, le numéro de départ 11 a écopé une pénalité de 3:30 minutes. Mais Ineichen et ses trois collègues d’équipe Mirko Bortolotti, Christian Engelhart et Rik Breukers ne se sont pas laissés déboussoler. Lorsque la course a dû être interrompue pour la deuxième fois, deux heures avant sa fin régulière, en raison des fortes pluies, la Lamborghini Huracan GT3 Evo de couleur vert vif était en tête lors de sa première course. Comme les conditions ne se sont par la suite pas améliorées, la course n’a pas repris.

Rolf Ineichen s’est exclamé: «C’est déjà notre deuxième victoire à Daytona, c’est inouïe. Jamais par le passé je n’ai vécu une telle course. Avec les fortes pluies, cette piste a été extrêmement difficile et par moment même dangereuse. Mais Christian a su conserver tout son calme et a mené la voiture à bon port, même s’il a plutôt nagé que roulé.»

L’équipe Grasser n’était pas la seule à avoir de bonnes raisons de jubiler. L’équipe Montaplast by Land Motorsport dans laquelle le pilote argovien Ricardo Feller s’est partagé la tâche avec Christopher Mies, Dries Vanthoor et Daniel Morad a décroché elle aussi une place sur le podium. Mais sa deuxième place ne tenait qu’à un fil. Plusieurs tête-à-queue sur la piste mouillée ont en effet réservé à l’équipe Audi des sueurs froides pendant quelques secondes.

Pour Simon Trummer, le premier pilote suisse parmi les prototypes, la course s’est terminée sur un résultat décevant. Ce pilote de l’Oberland bernois a eu le malheur de voir son collègue d’équipe, le Colombien Juan Piedrahita, percuter le mur avec sa Cadillac DPi si bien que l’équipe de Trummer a dû abandonner la course après 225 tours. Trummer a fait le commentaire suivant: «Je suis satisfait de mes relais, même si nous n’avons pas été en mesure d’exploiter tout notre potentiel à cause des problèmes avec la température de l’eau.»

Pour Marcel Fässler et son équipe Corvette, le week-end n’a pas non plus été placé sous une bonne étoile et a été notamment marqué par une collision des deux voitures jaunes de l’équipe Corvette Racing au stands. A la fin, le pilote d’Einsiedeln a été classé en catégorie GTML au rang 8.

L’équipe exclusivement féminine, composée de Simona de Silvestro, Katherine Legge, Ana Beatriz et Christina Nielsen, a franchi le but dans sa Meyer-Shank-Acura à la place 13 de sa catégorie. Elle avait 11 tours de retards sur l’équipe Ineichen & Co.

La victoire à Daytona a été décrochée par l’équipe Cadillac Konica Minolta composée des pilotes Fernando Alonso, Kamui Kobayashi, Renger van der Zande et Jordan Taylor. L’ancien pilote Sauber Felipe Nasr a remporté la deuxième place. Le Brésilien en tête du groupe a dérapé de la piste et a permis de la sorte à Alonso de remporter un deuxième triomphe (après la victoire au Mans) à un intervalle de quelques mois seulement.

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27.01.2019 Formule E: Buemi contraint à l’abandon en tête de la course
Buemi formel e 2019 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Là toute était encore en ordre: Sébastien Buemi (#23) en tête de la course

La troisième course de Formule E 2018/2019 à Santiago de Chile a failli permettre à Sébastien Buemi de triompher. Mais malheureusement pour lui, la course s’est terminée dans un mur plutôt que sur le podium. Tout avait pourtant commencé de manière optimale. Buemi a pris le départ en pole-position. Celle-ci avait en réalité été attribuée par Lucas di Grassi. Mais la direction de la course a infligé au Brésilien une sanction, ce qui a permis à Buemi d’hériter de la meilleure place de départ.

Une fois en tête il semblait que Buemi allait à coup sûr remporter la victoire jusqu’à ce qu’un quart d’heure avant la fin de la course, Buemi percute latéralement le mur extérieur à la sortie du virage 7. Buemi constate avec une grande consternation: « Je ne sais même pas exactement ce qui s’est produit. C’est en tout cas très frustrant. J’aurais remporté cette course. Je suppose qu’il s’agissait encore d’une défectuosité technique comme dans la première séance d’essais libres où j’ai dérapé.»

Alors que Buemi énervé a dû garer son bolide électrique au box, c’est Sam Bird qui a décroché sa première victoire de la saison devant l’ancien pilote Sauber Pascal Wehrlein et Daniel Abt qui a hérité d’Alexander Sims la 3e place. Ce dernier a écopé d’une sanction de 19 secondes qui l’a relégué à la septième place. Dans un duel avec Edoardo Mortara, le deuxième pilote suisse du groupe, Sims a exagéré et a été pénalisé pour un contact dans la chicane étroite. Mortara a eu de la chance de pouvoir continuer la course. «C’est un miracle que je n’ai rien heurté», s’est exclamé «Edo» qui a décroché en dépit de cet incident la cinquième place au classement. Suite à la pénalité infligée à Sims, le Genevois a avancé à la quatrième place et il a acquis de la sorte pour lui-même et son équipe Venturi les premiers points dans la nouvelle saison.

Mortara fait savoir que «le matin déjà, j’avais un bon pressentiment». «Maintenant, je suis simplement soulagé d’avoir pu transformer ce bon pressentiment en un résultat concret. Pendant les deux premières courses nous avons été confrontés à quelques petits problèmes. Mais il semble que nous ayons réussi à corriger le tir. Pour la prochaine course au Mexique qui aura lieu dans trois semaines, je suis optimiste. Si nous continuons sur la même lancée, il sera possible d’y remporter un résultat aussi bon, voire même encore meilleur.»

Dans le championnat Buemi et Mortara se trouvent directement placés l’un derrière l’autre sur les places 11 (Buemi 15 points) et 12 (Mortara 12 points). Bird est en tête du classement (43 points) devant Jérôme d’Ambrosio (41). S’il avait remporté la victoire, Buemi se serait hissé avec le même nombre de points que d’Ambrosio en tête du classement…

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25.01.2019 Deux Suissesses espèrent pouvoir participer aux W-Series
Niederhauser scolari Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Elles espèrent participer aux W-series: Marylin Niederhauser (à gauche) et Sharon Scolari

Ce week-end, les 18 places disponibles sur la grille des W-Series vont être attribuées à Melk en Autriche. Parmi les 54 candidates à ce premier championnat exclusivement réservé aux pilotes féminines dans le sport automobiles monoplace, on trouve aussi deux Suissesses: Marylin Niederhauser (23) de Kehrsatz dans le canton de Berne et Sharon Scolari (24) de Giubiasco au Tessin.

Le casting pour la participation aux W-Series va s’étendre d’aujourd’hui vendredi au lundi prochain. Les candidates ne devront pas seulement faire leurs preuves sur la piste du centre de sécurité routière au Wachauring, mais aussi en dehors de la piste en passant avec succès des tests de condition physique, du mental et de communication avec les médias. C’est ensuite le lundi prochain, lorsqu’elles s’affronteront sur la piste dans un système K.O., qu’il sera décidé lesquelles de ces dames auront droit à une des 18 places disponibles sur la grille.

C’est un jury qui va décider qui va pouvoir dans quatre mois prendre le départ de la première course dans le cadre du DTM. Ce jury est composé de David Coulthard et Alexander Wurz, deux anciens pilotes de course de Formule 1, et de Lyn St.James, âgée de 71 ans, qui a participé à neuf reprises à l’Indy 500.

A côté de Marlyn Niederhauser qui a pris en dernier le départ au GT4 Europen Series et de Sharon Scolari qui a acquis en 2018 des expériences dans la coupe d’Europe Renault, une dame du Liechtenstein participera elle aussi au casting à Melk: Fabienne Wohlwend. Cette pilote âgée de 21 ans, native de Vaduz, a remporté en 2018 la Ladies Cup lors des Ferrari World Finals.

Vous trouverez de plus amples informations ainsi que la liste de toutes les finalistes sur le site: wseries.com

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23.01.2019 Course de côte junior: Les huit pilotes juniors 2019 sont désignés
Swiss race academy 2019 yves meyer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les huits juniors de la Swiss Racing Academy qui vont courir bientôt au championat suisse

Pour la troisième fois depuis 2017 et 2018, la Swiss Race Academy a organisé à l’Eventcenter Seelisberg une observation des futurs pilotes juniors participant au Championnat suisse de la Montagne. Font partie des finalistes: Gianluca Forcella (19) de St. Moritz (GR), Marco Grilli (25) de Bettwil (AG), Daniel Kauter (22) de Gross (SZ), Michael Müller (19) de Näfels (GL), Sandro Müller (21) d’Arth (SZ), Pascal Siegrist (26) deStrengelbach (AG), Noah Suter (19) de Suhr (AG) et Rico Thomann (25) de Winterthour (ZH).

Outre leur talent au volant d’une Nissan à traction arrière (sur piste verglacée) et au simulateur, les candidats ont dû apporter la preuve de leurs capacités de communication. Les finalistes vont commencer les courses le 30 juin à Reitnau. Ensuite, ils participeront à la course de côte d’Ayent-Anzère, Oberhallau, et pour la première fois à celle des Paccots (à la place de celle du Gurnigel). Le véhicule sera le même pour tous: une Toyota GT86 correspondant au règlement de SuperSerie

Yves Meyer, copropriétaire de l`Eventcenter Seelisberg depuis le 1er Janvier 2019 et chef de la Swiss Race Academy, dit sa satisfaction avec les nouveaux pilotes: "Nous sommes surpris par la motivation et la qualification du groupe des jeunes pilotes ayant participé à cette observation. Les conditions sur le verglas étaient difficiles, comme elles peuvent aussi l`être en montagne lorsque la méteo est changeante. Nous sommes maintenant impatients de voir les progrès qu`ils vont accomplir et nous réjouissons d`ores et déjà d`aborder la nouvelle saison."

Vous trouvez de plus amples informations sur la Swiss Race Academy sur le site: www.drivingevent.ch

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22.01.2019 Coupe Renault Classic: Hockenheim plutôt que le circuit Red Bull Ring
Wolf denis gurnigel renault Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Coupe Renault Classic va distribuer sept (de huit) courses de còte en 2019

Les participants au Renault Classic Cup ont voté sur leur calendrier pour 2019. Comme l’année précédente, 13 courses figurent au programme. Il s’agit de 7 courses de côte, de deux slaloms et les autres courses seront sur circuit. Les participants ont donné leur préférence à Hockenheim plutôt qu’au Red Bull Ring. Le Slalom de Romont n’est pas dans le calendrier car en 2019, il aura lieu le même week-end que la course de côte de Hemberg à laquelle les pilotes Renault ne veulent en majorité pas renoncer.

Voici un aperçu des dates*:

30/31 mars Circuit de Hockenheim (R)
6 avril Interlaken (S)
15/16 juin Hemberg (B)
29/30 juin Reitnau (B)
6/7 juillet Circuit de Hockenheim (R)
27/28 juillet Ayent-Anzère (B)
17/18 août Les Rangiers (B)
24/25 août Oberhallau (B)
7/8 septembre Gurnigel (B)
14/15 septembre Les Paccots (B)
6 octobre Ambri (S)

R = Course sur circuit
B = Courses de côte
S = Slalom

*Calendrier soumis à l’homologation par la NSK


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21.01.2019 Trummer fera-t-il sensation à Daytona?
Trummer daytona 2 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Simon Trummer est le premier Suisse à Daytona dans la classe des prototypes

Le week-end prochain, Simon Trummer va être le premier Suisse à prendre le départ des 24 Heures de Daytona dans la catégorie des prototypes. Ce pilote de 29 ans de Frutigen dans l’Oberland bernois roule un prototype Cadillac DPi pour l’écurie JDC Miller. Trummer partagera son bolide avec les copilotes Stephen Simson d’Afrique du Sud, Chris Miller (USA) et Juan Piedrahita de Colombie. Lors des tests préliminaires, Trummer a réalisé des chronos identiques à la voiture soeur engagée entre autres par Rubens Barrichello, le «recordman» du nombre de départs en Formule 1. Trummer constate certes qu’au moment des journées de test, on avait encore plus d’une demi-seconde de retard sur le pilote en tête du groupe, «mais nous avons accordé une attention accrue au réglage de course du véhicule et nous sommes moins concentrés sur la performance en qualifications».

Trummer, qui va courir pendant toute la saison en IMSA pour Cadillac, a remporté l’année passée à Daytona la sixième place au classement général. A l’époque encore en Oreca LMP2. C’était son meilleur résultat en 2018. Il fait le commentaire suivant: «J’espère vivement que cette fois-ci, nous allons encore faire mieux. Nous avons en tous les cas posé tous les jalons pour y parvenir. Dans une course de 24 Heures, il peut arriver des tas de choses insensées. Pour nous, il importera de faire preuve de constance, ce qui est un facteur de succès déterminant, et à cet égard nous sommes bien lotis. Tout sera donc possible, même une victoire.» Les exigences de la direction d’équipe de Cadillac sont elles aussi élevées. Les Américains souhaitent en effet qu’un des pilotes de leurs voitures au moins puisse monter sur le podium dans cette course qui est la plus importante de cette année aux Etats-Unis. On attend donc avec impatience de voir ce qui va se passer.

Trummer ne sera toutefois pas le seul atout que notre pays aura à jouer. Dans la catégorie GT, on devra compter avec Marcel Fässler, un pilote expérimenté qui a déjà une fois triomphé à Daytona en 2016. Ce vainqueur aux 24 Heures du Mans mise comme à l’époque sur l’écurie de course de Corvette Racing et ses deux collègues d’équipe Oliver Gavin et Tommy Milner.

Trois autres Helvètes rapides prendront le départ dans la catégorie GTD. Ricardo Feller (Audi R8 LMS) vise le haut du classement avec son équipe Montaplast by Land-Motorsport. Après un week-end plutôt décevant à Dubaï, cet Argovien a encore des comptes à régler. Rolf Ineichen est lui aussi plein d’espoir. Ineichen mise sur une Lamborghini Huracan GT3 Evo avec le même équipage que lors de la récente course des 24 Heures à Dubaï. Simona De Silvestro prendra quant à elle le départ de cette course en Acura NSX GT3 avec une équipe purement féminine. Cette pilote de Thoune sera accompagnée par Ana Beatriz (BR), Jackie Heinricher (USA), Katherine Legge (GB) et Christina Nielsen (DK). L’équipe Meyer Shank Racing est responsable de l’engagement.

Le coup d’envoi de cette course aura lieu le Samedi, 26 janvier, à 14.35 heure locale (20.25 heures en Suisse).

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18.01.2019 Cinq questions à Marcel Steiner
Steiner marcel Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Steiner

Il faudra encore attendre quelques semaines jusqu’à ce que les championnats Suisses recommencent. Pour les pilotes du rallye le coup d’envoi de la saison sera donné par le Rallye du «Pays du Gier» les 15/16 mars sur sol français. Ensuite le Championnat suisse de karting, autobau CSK, commencera par la course sur la piste de karting italienne des 7-Laghi. Une semaine plus tard (6 avril), le premier slalom à Interlaken sera au programme. En revanche, les fans et participants à la première course de côte en 2019 devront encore patienter quelque peu. Celle-ci aura lieu les 15/16 juin à Hemberg.

Pour agrémenter l’attente jusqu’aux premiers rallyes et courses, Auto Sport Suisse va interviewer dans ces prochaines semaines de temps à autre les champions suisses de 2018 et d’autres protagonistes importants. Nous commençons par Marcel Steiner, champion de la course de côte des voitures de course 2018.

En 2018, tu as remporté pour la cinquième fois le titre de champion suisse de la course de côte de voitures de compétition. Vises-tu en 2019 ton sixième titre?
Je l’espère vivement. Je me pose toutefois encore quelques questions quant à la suite à donner à ma carrière. Mais les perspectives sont bonnes. Je me souhaite secrètement pour 2019 davantage de concurrence. Mais je pense qu’Eric (Berguerand) va réussir à maîtriser ses problèmes techniques et j’espère que Joël Volluz va également se révéler un adversaire redoutable.

Tu as remporté ton premier titre de champion suisse en 2010. As-tu réussi l’année passée à augmenter tes performances en tant que pilote?
C’est difficile à dire. Si je compare par exemple mes performances à celles lors de la course à Anzère, force est de constater qu’il ne s’agit plus de la même piste qu’en 2010. La voiture n’est plus la même non plus. Bien que l’année passée, j’aie encore une fois eu recours à la Martini. Je dirais donc que mes performances n’ont pas baissé et que j’ai acquis aujourd’hui certainement plus d’expérience.

Le championnat suisse ne commencera qu’à la mi-juin à Hemberg. Que vas-tu faire d’ici cette date?
La période jusqu’à la fin décembre est toujours quelque peu stressante. Dans l’entreprise il faut s’occuper du bouclement annuel. De plus, nous sommes généralement débordés de travail avant le commencement de l’hiver avec le changement des pneus notamment. En janvier je connais généralement une période plus calme. C’est également le moment où je peux m’occuper plus intensivement de mon avenir en sport automobile. Si j’en trouve le temps, j’aime aussi bien aller skier.

Qu’en est-il des activités en sport motorisé? Des engagements internationaux sont-ils encore prévus avant la course à Hemberg?
Des manifestations comme celle des 4 heures en Go-Kart à Payerne sont toujours des changements bienvenus qui permettent de conserver le rythme. De temps à autre, une console de jeu représente également une alternative. Concernant la question des engagements internationaux je ne peux pour l’instant pas encore répondre de manière définitive. Pour conserver la forme, j’aimerais bien participer à l’une ou l’autre course, par exemple à celle de Rechberg.

Tu as presque 20 ans d’expérience en course de côte. Quels conseils donnerais-tu à la relève?
C’est une excellente question, mais il est difficile d’y répondre. Au départ, je ne me passionnais pas non plus pour les courses de côte, raison pour laquelle j’ai pratiqué d’abord longtemps les circuits. À ma première participation à une course de côte, j’ai toutefois attrapé le virus. C’est la proximité des spectateurs qui m’a immédiatement séduit. On sent leur enthousiasme bien plus que sur un circuit. De plus il est possible de pratiquer ce type de course à un prix qui est encore abordable.

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16.01.2019 Un seul Suisse au Rallye Monte Carlo
Burri Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Olivier Burri prendra part au "Monte" de nouveau sur une Skoda Fabia R5

Lorsque le coup d’envoi sera donné le 27 janvier à la 87e édition du Rallye Monte Carlo, un Suisse, Olivier Burri, y prendra également le départ et cela déjà pour la 21e fois! Ce Jurassien mise comme l’année passée sur une Skoda Fabia R5. C’est avec cette voiture qu’il a remporté en 2018 le douzième rang au classement général. En tant que troisième meilleur drifter Skoda, il a été troisième en deuxième ligue. Comme en 2018, ce pilote avec le numéro de départ 32 fait une fois de plus confiance aux connaissances de son copilote, le Français Anderson Levratti.

Dans le cadre de ses 20 engagements au Rallye de Monte Carlo Burri a déjà franchi à 16 reprises la ligne d’arrivée. Ses meilleurs résultats étaient deux septièmes places au classement général en 1993 et 1997. En 2009 aussi, il a été septième au classement, mais le Rallye Monte Carlo n’avait à l’époque qu’un statut d’IRC et non pas de championnat du monde. Au total, ce quadruple champion suisse des rallyes a figuré déjà à six reprises au Top Ten de «Monte Carlo». Cette année aussi, il espère un classement au top. Mais cela ne sera guère facile. À côté des douze pilotes WRC qui prendront cette année le départ, Burri affrontera dans sa catégorie RC2 30 concurrents.

Même si Burri est le seul Suisse du groupe de 84 participants, une équipe suisse sera tout de même impliquée dans ce rallye avec le numéro de départ 65. La Clio R3T du Français Olivier Curtois, vainqueur de l’Alps Trophy, sera en effet engagée par Renault Suisse.

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14.01.2019 Double victoire suisse à Dubaï
Dubai 2019 c oliver selzer speedmatters Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Remporté la victoire dans la catégorie TCR - Team Autorama

La troisième victoire générale avec participation suisse aux 24 Heures de Dubaï, après celles remportées en 2014 et 2017, se fait certes attendre. En dépit de cette constatation, le lancement du Championnat intercontinental d’endurance pour voitures de tourisme et véhicules GT donne de quoi pavoiser. Et cela à plus d’un titre. Dans la catégorie de voitures de tourisme TCR, on a assisté en effet à une double victoire suisse. L’équipe Autorama de Wetzikon dans le canton de Zurich a remporté la victoire sur une VW Golf GTI avec les pilotes Yannick Mettler, Fabian Danz, Jérôme Ogay, Stefan Tanner et Marlon Menden devant l’équipe néerlandaise de Bas Koeten Racing avec les deux pilotes suisses Ronny Jost et Julien Apothéloz.

Relevons particulièrement le succès de l’équipe Autorama, car c’était sa première participation à Dubaï. De concert avec Wolf Power Racing, cette équipe autour du pilote numéro 1 Yannick Mettler a pris dans la nuit du vendredi au samedi la tête de la course, après avoir pris le départ de la course à partir de la position 2 chez les voitures de tourisme. Selon Mettler, ce sont la constance et l’usure des pneus plus faible pendant la nuit qui expliquent ce succès.

Jost et Apothéloz ont eux aussi fait honneur à la course automobile suisse en conquérant la place 2 en dépit d’un amortisseur défectueux. Pour Apothéloz, c’était d’ailleurs la deuxième course automobile tout court et la première course de 24 heures. «Les premiers tours de nuit étaient difficiles» a constaté le vainqueur du Young Driver Challenge, «mais je m’y suis rapidement habitué et j’ai réalisé des temps de tours quasiment identiques à ceux que je fais généralement de jour.»

Le rêve d’une deuxième victoire générale de Mark et Rolf Ineichen ne s’est pas réalisé. Le duo lucernois, qui avait été en tête du classement en 2014, a pris le départ en pole position avec une Lamborghini Huracan GT3 vert acide, mais un léger endommagement de la suspension a anéanti toutes les chances de victoire. Avec un retard de trois tours sur la voiture qui était classée troisième, le duo a dû se contenter d’une quatrième place décevante.

Ricardo Feller n’a pas non plus réalisé une course optimale dans la catégorie de pointe A6-PRO. Ce jeune pilote de GT-Masters a dû se contenter de la sixième place au classement général. Un radiateur défectueux a contraint l’équipe Audi de l’Argovien à marquer pour la réparation un arrêt bien involontaire.

Daniel Allemann, grand vainqueur de 2017, a eu plus de chance. Il a pu de nouveau monter sur le podium comme deuxième dans la catégorie A6-AM et n’a manqué que de peu la victoire dans sa catégorie. Au but, le retard par rapport à la Mercedes victorieuse n’était que d’un tour. Au classement général, la Porsche la mieux placée occupait le 8e rang. En parlant de Porsche: Lucas Mauron était cinquième dans la catégorie 991 et dont le meilleur Suisse.

D’autres Suisses ont en revanche eu nettement moins de chance. Le duo père-fille Michael Kroll et Chantal Prinz-Kroll a dû abandonner la course, tout comme Adrian Amstutz dans une autre Lamborghini Huracan et Alexandre Imperatori sur une Nissan GT-R. Pour Martin Kroll aussi, la course s’est terminée prématurément. Une direction défectueuse de sa BMW M4 l’a obligé d’abandonner la course.

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09.01.2019 24 Heures de Dubaï: de nombreux pilotes suisses vont y prendre le départ
Dubai start 2018 mit ineichen Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Premier highlight de la saison: les 24h de Dubai

Ce week-end, la 14e édition de la course des 24 heures de Dubaï aura lieu. Cette course marque traditionnellement le départ des 24H Series, le championnat d’endurance le plus populaire des voitures de tourisme et des GT. Il y aura également de nombreux participants suisses.

Dans la classe de pointe A6-PRO, les espoirs sont répartis sur quatre équipes. Le pilote argovien Ricardo Feller, qui a fait ses débuts en course d’endurance en 2018, est l`un des favoris de l’écurie BWT Mücke Motorsport. Également présents: Rolf et Mark Ineichen. L`an dernier, le duo lucernois est parti de la pole position, a remporté la course de 2014 et il mise comme en 2018 sur une Lamborghini Huracan avec le même équipage. Daniel Allemann sait lui aussi ce que c`est que de gagner à Dubaï. L`entrepreneur soleurois, qui a entre-temps atteint l`âge honorable de 60 ans, a remporté il y a deux ans la victoire aux Émirats arabes unis. Il participera à nouveau avec une Porsche 911 GT3 R pour l`équipe Herberth Motorsport qui avait à l`époque été gagnante. Alexandre Imperatori a également de bonnes chances de réussite. Ce Romand prendra le départ sur une Nissan GT-R pour l`équipe KCMG de Hong Kong.

Avec son mari et son père Michael, Chantal Prinz-Kroll participera à la course sur une Mercedes AMG GT3 en vue de remporter une place sur le podium dans la catégorie A6-AM. L`équipe familiale va toutefois devoir affronter la concurrence d`Adrian Amstutz qui pilotera une Audi R8 LMS pour Attempto Racing. Parmi les Porsche (classe 991), les espoirs suisses reposent sur Lucas Mauron (HRT Motorsport) et Manuel Nicolaidis (équipe MRS). Également au départ: Mathias Beche (SP2) et Martin Kroll (GT4).

Pour les voitures de tourisme (TCR), Autorama Motorsport by Wolf-Power Racing se compose avec Fabian Danz, Yannick Mettler, Stefan Tanner et Jérôme Ogay presque exclusivement de pilotes suisses. Cette équipe, nouvelle recrue de Dubaï, y rencontrera entre autres l`équipe Bas Koeten Racing où Ronny Jost et Julien Apothéloz, vainqueurs du Young Driver Challenge, prendront le volant.

AMAG First Centri Porsche Ticino a également fait appel pour la catégorie SP3 à une équipe presque entièrement suisse. Le quatuor tessinois se compose de Michele di Bona, Valerio Presezzi, Adriano Pan et Ivan Jacoma, vétéran VLN.

Le départ de la course aura lieu le vendredi 11 janvier à 15 heures locales (CH: 12 heures). Les qualifications se dérouleront le jeudi à partir de 15h15 (12h15). La course et l`entraînement final pourront être suivis en direct sur la page d`accueil des 24H Series (www.24hseries.com) et d`Autorama Wetzikon (www.autorama.ch).

Nous croisons les doigts pour tous les participants suisses!


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04.01.2019 Karl Foitek (87) est décédé
Foitek karl Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Karl Foitek (Photo: Peter Wyss, AutosprintCH)

L`année 2019 a commencé avec une triste nouvelle pour la scène suisse de la course automobile. Karl Foitek, ancien pilote de course et garagiste Ferrari de longue date, a succombé à un cancer des ganglions lymphatiques à l`âge de 87 ans. Il laisse cinq enfants : Carmen, Markus, Gregor, Reto et Frank.

Pendant près de 70 ans, la vie de Foitek a tourné autour de l`automobile. À l`âge de 20 ans, cet Autrichien d`Oberndorf an der Melk entre en fonction comme mécanicien d`automobiles auprès de l`entreprise Emil Frey AG. Mais Foitek ne veut pas se contenter de visser des boulons, il a d`autres objectifs plus ambitieux : il souhaite pratiquer lui-même la course automobile. En 1953, il en a pour la première fois l’occasion. En prélude au Grand Prix Suisse, il fera sur le Bremgartenring ses premiers tours rapides sur une Jaguar XK120 qu`il avait préparée pour Kurt Klaus. Bientôt Foitek découvre son amour pour Alfa Romeo. Lorsqu`il quitte le garage Emil Frey AG en 1957 pour ouvrir sa propre succursale à la Brauerstrasse à Zurich, il participe déjà à des courses de côte pour la marque avec le trèfle.

Foitek incarne le mécanicien coureur automobile-type et prépare toujours ses voitures lui-même. En tant qu`immigré, il est considéré toutefois avec méfiance au paddock. C`est toujours sa voiture qui est contrôlée. Mais Foitek n`en prend pas ombrage. Il parvient à rivaliser avec les meilleurs et acquiert parallèlement la nationalité suisse. En tant que citoyen suisse, ce Zurichois d`adoption est devenu quatre fois champion suisse de course dans trois catégories différentes. En même temps, il fait prospérer son commerce automobile. En dehors des marques Alfa Romeo et Jaguar, il importe également des Lamborghini et Lotus. Au milieu des années 70, il fonde la société Autodino AG et se concentre sur Alfa Romeo et la représentation de Ferrari. Ce lien existe encore à l’heure actuelle. Ses trois fils Reto, Gregor et Frank dirigent l`une des succursales Ferrari sans doute les plus célèbres de Suisse à Altendorf (SZ).

Alors que Foitek se taille une solide réputation dans les courses de côte, ses succès aux courses de longue distance importantes restent modestes. Que ce soit au Mans, à Sebring ou au Nürburgring, Foitek est souvent confronté à des problèmes de matériel quand ce ne sont pas ses coéquipiers qui lui font faux bond. Il n`atteint jamais le statut de coureur professionnel. Au début des années 70, Alfa Romeo lui a proposé de conduire la Tipo 33 pour l`usine. Mais Foitek refuse, car à l`époque, il juge cela trop dangereux.

Avec son fils Gregor, il se lance de nouveau dans la course automobile dans les années 80. Le duo se qualifie pour la Formule 1, mais n`arrive à s`imposer ni dans les écuries de course EuroBrun et Brabham, ni encore à dans celle de Monteverdi dont Foitek est copropriétaire. L`aventure de Karl Foitek se termine à la fin de 1990. Plus tard, il dira que cela lui a coûté plusieurs millions.

Le jour de l`An, Karl Foitek est décédé au sein de sa famille. Nous présentons nos sincères condoléances à la famille endeuillée.

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