Le calendrier des championnats suisses 2020 est désormais connu. Voici un aperçu des dates.
Calendrier courses de côte
21 juin, Hemberg (SG)
28 juin, Reitnau (AG)
12 juillet, Massongex (VS)
26 juillet, Ayent-Anzère (VS)
16 août, Les Rangiers (JU)
30 août, Oberhallau (SH)
13s septembre, Gurnigel (BE)
20 septembre, Les Paccots (FR)
Calendrier Slaloms
5 avril, Interlaken (BE)
26 avril, Frauenfeld (TG)
17 mai, Bière (VD)
24 mai, Bure (JU)
21 juin, Romont (FR)
28 juin, Chamblon (VD)
27 septembre, Drognens (FR)
11 octobre, Ambri (TI)
Calendrier Rallyes
17/18 avril, Critérium Jurassien (JU)
28-30 mai, Rallye du Chablais (VD/VS)
19/20 juin, Rallye Ronde del Ticino (TI)
3-5 septembre, Rallye Mont-Blanc (France)
15-17 octobre, Rallye International du Valais (VS)
Calendrier Karting
29 mars, 7-Laghi (Italie)
10 mai, Mirecourt (France)
7 juin, Levier (France)
28 juin, Château Gaillard (France)
23 août, 7-Laghi (Italie)
12 septembre, Wohlen (AG)
Pour les deux courses en Italie, nous n’avons pas encore reçu l’autorisation par l’ACI/CSAI (club d’automobilistes italien). Pour des raisons de coûts, on renoncera l’année prochaine à une course à Lignières.
Loin de la Suisse, plusieurs équipes et pilotes suisses sont entrés en action ce week-end. Mais ils n’y ont pas tous eu l`occasion de jubiler. L`un d`eux a été Edoardo Mortara. Ce Genevois espérait une nouvelle victoire à Macao, mais il a dû enterrer tout espoir dans la course qualificative déjà. Percuté par son équipier Maro Engel, Mortara a été contraint d’abandonner la course sans que ce soit moindrement sa faute. Dans la course principale, Mortara est parti de la 14e position et, malgré une intervention de voiture de sécurité, il a réussi à se hisser à la 6e place. «Je suis naturellement très déçu», a déclaré Mortara, qui a déjà fêté six victoires (quatre en voitures de tourisme et deux en Formule 3) dans l`ancienne colonie de la couronne portugaise. «Que j`ai pu décrocher le 6e rang tient déjà du miracle.»
La victoire en Coupe du Monde GT de la FIA est revenue à Raffaele Marciello. Ce natif de Zurich, qui vit au Tessin, mais qui court pour l’Italie, a non seulement gagné les qualifications, mais aussi la course principale.
Alexandre Imperatori n`a pas non plus eu de chance dans la ville des joueurs. Ce Fribourgeois, qui vit à Shanghai, s`est créé une bonne position de départ avec une 6e place dans la course qualificative. Mais lorsqu’il a fallu jouer le tout pour le tout, il a été battu par un adversaire.
Le pilote Jenzer Arjun Maini a connu le même sort en Formule 3. Le pilot indien de l`équipe d`Andreas Jenzer est parti de la 8e position sur la grille de départ et s’est déjà classé en 6e position lorsque sa voiture s`est retournée dans le premier virage. Pour les deux autres pilotes Jenzer, les débuts de l`équipe suisse à Macao se sont terminés en 19e (Hon Chio Leong) et 20e position (Andreas Estner). La victoire est allée contre toute attente au Néerlandais Richard Verschoor.
L`équipe de l`Autorama a eu plus de raisons de faire la fête aux 24h d`Austin/Texas. Jérôme Ogay, Yannick Mettler, Constantin Kletzer, Roberto Ferri et Alberto Vescovi ont également remporté le titre par équipe au classement général TCE des Continents 24H SERIES grâce à leur troisième place sur le Circuit des Amériques après avoir remporté le titre européen.
Au Brésil, on a également jubilé. L`ancienne équipe Sauber a obtenu le meilleur résultat de la saison avec les places 4 (Kimi Räikkönen) et 5 (Antonio Giovinazzi). Une course avant la fin de la saison, l`équipe Alfa autour du patron Fred Vasseur a ainsi consolidé sa huitième place au Championnat du monde. Si l`équipe d’Hinwil réussit à nouveau un tel exploit lors de la finale à Abu Dhabi, elle pourrait même décrocher la septième place au Championnat du monde (actuellement 10 points de retard).
Nico Müller spécule sur la Formule E depuis un certain temps déjà. En tant que pilote d`essai et pilote de remplacement pour l`équipe d`Ingolstadt, il se tient prêt depuis deux ans. Il n`a pas encore eu d’engagement, même pas cette année à Berne lors de sa course à domicile. Or les perspectives de faire partie de l`équipe Audi ne semblent pas meilleures pour cette sixième saison qui débutera vendredi prochain en Arabie Saoudite. Le Brésilien Lucas di Grassi est fermement en place. Il en va de même pour Daniel Abt, fils du chef d`équipe Hans-Jürgen Abt, raison pour laquelle Müller a cherché ailleurs et il a trouvé un cockpit libre auprès de Dragon Racing. Audi lui a donné le feu vert.
Müller n`a pas encore d`expérience en Formule E. C`est pourquoi il reconnaît ouvertement qu`il est un peu nerveux avant la première course à Riyad. «Cela fait six ans que je participe au championnat allemande des voitures de tourisme DTM», dit Müller. «Je sais donc entre-temps ce qui compte dans cette discipline. En Formule E, je suis en revanche un novice qui a encore beaucoup à apprendre.»
Les chances de Müller sont toutefois assez bonnes. Bien que Dragon n`ait pas de véritable fabricant derrière lui, la passion n’y fait pas défaut. L`équipe appartient à Jay Penske, le fils du légendaire pilote américain Roger Penske. Il a gagné toutes les séries auxquelles il a participé jusqu`à présent. Lors des tests officiels à Valence, Müller a déjà marqué les esprits. Après trois jours, le pilote de l`Oberland bernois s`est classé troisième. Seuls Pascal Wehrlein et le prédécesseur de Müller chez Dragon Racing, Maximilian Günther, étaient plus rapides. «Les tests se sont mieux déroulés que prévu», déclare le vice-champion DTM. «Notre base semble être excellente. Je pense que le plus grand potentiel se situe au niveau du logiciel et des réglages. Comme les capacités des pilotes du groupe sont toutes très proches, ce sont les détails qui décideront finalement de la victoire et de la défaite.»
Le fait que Müller et l’écurie Dragon n’ont pas accordé priorité à la qualification lors des essais les rend particulièrement confiants. De plus, Müller jouit d`une excellente réputation dans les cercles des véhicules électriques. Ce spécialiste en Audi est en effet réputé avoir une sensibilité particulière pour les bolides qui ne sont pas faciles à conduire. Son pronostic pour la saison à venir semble en tous les cas prometteur: «Nous avions beaucoup de questions avant les essais à Valence et nous y avons trouvé réponse à toutes.»
Dans le duel bernois interne qui l’opposera à Neel Jani qui prendra le départ pour Porsche, Müller semble mieux préparé pour l`ouverture de la saison. On verra si cela se confirme par la suite. Ce qui est drôle, c`est que Jani a fait ses débuts en Formule E auprès de Dragon Racing il y a deux ans et après une seule course, il a abandonné...
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Dans une semaine débutera la sixième saison de Formule E en Arabie Saoudite. Alors qu’aucune course de Formule E n’est prévue dans notre pays, pas moins de quatre pilotes suisses y prendront le départ, à savoir Sébastien Buemi, Edoardo Mortara, Neel Jani et Nico Müller. Auto Sport Suisse vous présente le quatuor individuellement. Commençons par Buemi, le roi de la Formule E.
Ce Romand âgé de 31 ans est le pilote de Formule E le plus titré. Il a obtenu le titre en 2016. En 2015, 2017 et 2019, il a été à chaque fois vice-champion. Au niveau des victoires (13) et des pole positions (14), ce père de deux enfants, domicilié à Aigle, est également en tête. Buemi fait une fois de plus partie des favoris de cette année. Son équipe Nissan e.dams a connu une saison difficile. Le décès du chef d`entreprise Jean-Paul Driot a laissé des traces, même si la saison passée, Driot n`était plus aussi activement impliqué dans les affaires quotidiennes qu`il l`était au début de la Formule E.
L`équipe de Buemi a également dû constamment affronter des hostilités au cours de l`année écoulée. Nissan a récemment utilisé ce qu`on appelle un bimoteur, ce qui a déplu aux autres équipes. Sur le papier, l`équipe de Buemi était pourtant conforme aux règles. Sa voiture a été homologuée en août 2018 comme toutes les autres. La principale pierre d`achoppement était le manque de clarté au niveau de l`utilisation des deux unités MGU. Selon le règlement technique, l’unité moteur/génératrice ne peut être utilisée que pour convertir l`énergie, mais pas pour la stocker. Mais c`est exactement ce qui s`est passé chez Nissan.
En fin de compte, la FIA s`est prononcée contre le bimoteur. Nissan a donc dû se rééquiper pour cette saison. Reste à voir quelle sera l`ampleur de ce désavantage. Mais, grâce à l`expérience et à l`ambition de Buemi, Nissan va sans doute très rapidement se hisser de nouveau au sommet. Comme signe d`un «nouveau départ», Nissan a présenté peu après les essais officiels à Valence des voitures Gen2 dans une nouvelle robe rouge-noir-blanc qui, vue d’en haut, ressemble à un kimono.
Buemi, qui avait terminé deuxième du championnat lors de la dernière course de la saison (à New York), ne se contente en tous les cas pas d`attendre avec impatience le début de la nouvelle saison. Ce pilote qui participe également pour Toyota au championnat du monde des voitures de sport et qui a toujours été d`une grande aide dans le simulateur de Red Bull ces dernières années, est impatient prendre le départ dans le désert: «C`était épatant de remporter la deuxième place à la dernière seconde l`an dernier», constate Buemi. «Mais cette année, je vais clairement me battre pour remporter le titre.»
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Il en a terminé avec le Rallye International du Valais. Mais cela n`empêche pas Olivier Burri de se concentrer sur d`autres rallyes. L`un d`eux est le Rallye Monte-Carlo. Burri y participera pour la 22e fois du 20 au 26 janvier 2020, c`est ce qu`il a révélé à swissrally.ch.
Mais qu`est-ce qui attire Burri dans ce qui est probablement le rallye le plus légendaire de tous les temps? «La complexité de l’épreuve», a déclaré le pilote jurassien à swissrally.ch. «C’est quand même la course qui est la plus difficile d’approche. Ce qui m’attire c’est que tu te retrouves dans des situations incroyables. Il faut donc être un peu stratège et analyser.»
Burri ne misera pas comme la dernière fois sur une Skoda Fabia. Pour son 22e «Monte» le vainqueur du «Valais» conduira une VW Polo R5. «C’est aujourd’hui la meilleure voiture dans certaines conditions. Elle a le meilleur châssis, sous réserve que tu sois parvenu à le régler correctement, mais pas forcément le meilleur moteur même s’il est très performant. La différence se fait par le châssis et, pour le Monte-Carlo, c’est un atout indéniable.»
Jusqu`ici, Burri a vu le drapeau à damier 16 fois dans ses 20 courses du Rallye Monte-Carlo. Ses meilleurs résultats ont été deux septièmes places au classement général en 1993 et 1997, ainsi qu`une septième place en 2009, mais le Rallye Monte-Carlo n`avait alors que le statut IRC et non de Championnat du monde. Le quadruple champion suisse des rallyes s`est déjà classé six fois dans le top dix du «Monte». En guise de préparation, le pilote de 56 ans de Belprahon participera au Rallye du Devoluy (près de Gap/F) du 13 au 15 décembre.
Partie 7 de notre série «Portrait des champions suisses»:
Il a jadis été champion cantonal zurichois de tir à l`arbalète. Cette année, il a encore frappé dans le mille: Rico Thomann est devenu champion suisse junior de montagne.
Ses deux prédécesseurs sont devenus Champions Juniors de la Montagne sans perdre aucun point. Cette saison, Rico Thomann n`a pas réussi cet exploit. Lors de la finale aux Paccots, le pilote de Winterthur a dû se contenter du troisième rang. Comme ses prédécesseurs Thomas Schmid (2018) et Rolf Reding (2017), Thomann a toutefois lui aussi marqué le Championnat Junior de son empreinte. Il a gagné trois courses sur quatre. Sa performance à Oberhallau a été particulièrement impressionnante. Il y est retombé à la cinquième place au classement intermédiaire après avoir fait une erreur de freinage dans la deuxième manche et il ne lui restait plus qu`une seule manche pour restaurer l`ordre hiérarchique. Mais la troisième manche a été la bonne pour l`ancien champion d`arbalète. Thomann a gagné et s`est rendu avec le maximum de points à la finale à Châtel-St.Denis.
Thomann n’y a pas donné les gaz à fond. Il s’agissait d’une part de la piste qu`il connaissait le moins et de l’autre, ce charpentier de formation a prévu une marge de sécurité. «J`avais impérativement besoin de faire des points dans la dernière course. Si j`avais eu un accident à l`entraînement et si cela m’avait ensuite empêché de prendre le départ, je n`aurais pas marqué assez de points. Je ne voulais pas prendre ce risque. C`est pourquoi j`ai ralenti à l`entraînement et que ne suis pas allé jusqu`à mes limites.»
Néanmoins, la 3e place lui a amplement suffi pour remporter le Championnat Junior avec une avance de dix points sur Pascal Siegrist. Pour Thomann, cela a été un succès auquel il ne s`attendait pas nécessairement. «Cette année, les performances ont été très élevées. Je ne me voyais pas comme un favori en début de saison. Ce n`est qu`après la victoire à Oberhallau que j`ai réalisé que je pouvais remporter le titre.»
Thomann a participé pour la première fois lors à l`observation de la «Swiss Race Academy» en janvier. Au cours des deux années passées, il a suivi l`évolution du Championnat junior de la montagne. «Comme j`ai été séduit par ce projet, je m’y suis inscrit cette année.» Six autres candidats se sont également qualifiés pour la saison 2019 au Driving Centre de Seelisberg. Mais aucun ne pouvait égaler Thomann.
Ce pilote d`une vingtaine d`années, qui désigne la Nordschleife comme son circuit favori, s`est enthousiasmé très tôt pour la course automobile et en particulier pour les courses de côte. «J`ai accompagné à l’époque mes parents aussi à des courses sur les circuits de Hockenheim et de Dijon.» Au fil du temps, il s`est toutefois concentré sur les courses de côte. Thomann affectionnait particulièrement la course des Rangiers qui compte pour le Championnat d`Europe.
Ce Zurichois qui va avoir 26 ans le 11 novembre est venu à la compétition automobile comme la plupart des autres pilotes par le biais du karting. Cependant, il mettait l’accent avant tout sur le «fun». «Mon père possédait un kart et à un moment donné, il y en a eu un pour moi aussi sous le sapin de Noël. Ensuite, nous nous sommes entraînés trois ou quatre fois par an. Avec l`argent que j`ai gagné lors de mon apprentissage, j`ai acheté un kart avec boite de vitesses. Puis j`ai voulu savoir ce que c`est que de participer à une course automobile.»
Thomann a participé au Vega Trofeo et y a immédiatement remporté sa première victoire lors de son premier week-end de course. L`année dernière, il a décidé de conduire une saison entière. Il s`était fixé pour objectif d`atteindre le rang 5. C`est finalement la 6e place qu`il a décrochée. Rico constate «Il me manquait deux points. Mais j`étais satisfait de ce que j`avais accompli.»
Mais il a commencé à faire ses comptes et a vite réalisé qu`avec l`argent qu`il investissait dans le karting, il pouvait aussi participer à des courses de côte. En fin de compte, ce ne sont pas seulement les raisons financières qui ont poussé Thomann à passer des courses sur circuit aux courses de côte, mais c`est bel et bien sa fascination de longue date qui l`a incité à franchir ce pas. «Sur le circuit, on passe de nombreuses fois au même endroit. Si on fait une erreur, on n’a pas la possibilité de la compenser par la suite. En course de côte, tout doit jouer. On doit se concentrer comme avant une course de ski. Cela me fascine.»
Il ne sait pas encore s`il aura la possibilité de continuer à s’adonner à sa passion en 2020. Ses ressources limitées et la perspective d`un perfectionnement professionnel risquent en effet fort de limiter son programme l`année prochaine. Mais Thomann ne compte pas abandonner pour autant. «Cette saison m’a donné un tel plaisir qu`il serait dommage que je ne puisse pas continuer.»
Rico Thomann
Titre: Champion suisse junior de la montagne
Âge: 26 ans
Origine: Rikon dans le Tösstal (ZH)
Véhicule: Toyota GT86
2014 1re course (Slalom de Frauenfeld sur Suzuki Swift)
2015 Kart (Trophée Vega)
2016 Kart (KZ2, Champion du Kartclub Seeland)
2017 Kart (KZ2, 12e place au classement général Vega Trophy)
2018 Kart (KZ2, 6e place au classement général Vega Trophy)
2019 Champion junior de la montagne sur Toyota GT86
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Lors de la troisième manche du Championnat du Monde d`Endurance à Shanghai, ce n`est pour une fois pas Toyota qui a remporté la victoire dans cette course de 4 heures, mais c`est Rebellion Racing. Après une victoire héritée à Silverstone l`an dernier, l`équipe suisse autour d`Alexandre Pesci et Bart Hayden a remporté par ses propres moyens sa première victoire en WEC. Les deux Toyota affaiblies par le système de handicap ont dû se contenter de la 2ème (Sébastien Buemi) et de la 3ème place et ont ainsi subi leur première défaite sur la piste depuis Austin en 2017.
Le trio de l`équipe Rebellion composé de Bruno Senna, Gustavo Menezes et Norman Nato était déjà leader de la classe en qualifications. Dans la course, le pole-setter a d’abord pris du retard. Mais à partir de la moitié de la course, Rebellion s`est emparé du sceptre et a célébré avec exubérance la première «vraie» victoire.
«C`est un triomphe historique pour Rebellion Racing», déclare le directeur l`équipe Pesci. «Un grand merci à Toyota, qui nous a encouragés à nous surpasser constamment pour suivre le rythme. Malgré un départ non optimal dû à un problème de pneu, la course a ensuite connu un déroulement optimal pour nous. Un grand compliment à toute l`équipe!»
Le champion du monde en titre, Sébastien Buemi, a critiqué à Shanghai la nouvelle réglementation. Après 2,74 secondes de retard sur la voiture de Rebellion en qualifications, le pilote d’Aigle a déclaré: «Avec le lest à bord, j`ai parfois même du mal à dépasser les véhicules GT.» Mais la deuxième place à Shanghai a tout de même permis à Buemi de prendre la tête du classement général. Après trois des huit courses, Séb et ses coéquipiers Kazuki Nakajima et Brendon Hartley sont 62 points devant Toyota avec le numéro de départ 7 (59 points). Team Rebellion suit en troisième place avec 43 points.
Team Cool Racing n`a pas eu de chance en Chine en LMP2. Les pole setters avec les pilotes Nicolas Lapierre, Antonin Borga et Alexandre Coigny ont dû abandonner la course à cause d`un faisceau de câbles défectueux.
La prochaine course du WEC aura lieu à Bahreïn le 14 décembre.
La première édition de la Suzuki Swiss Racing Cup dans le cadre du Championnat suisse de slalom a été un succès sur toute la ligne. Avec près de 40 participants par manifestation, les attentes ont été dépassées. «Nous ne nous attendions pas à autant de pilotes prenant le départ», déclare Jürg Näf, responsable du marketing chez Suzuki Suisse. «A Ambri, l`espace disponible a été déjà assez serré pour un tel groupe.»
Näf s`attend à un intérêt similaire en 2020. «Nous comptons avec 40-45 participants. Beaucoup de ceux qui ont participé cette année vont probablement revenir l`année prochaine.» Aucun changement majeur n`a été nécessaire après la première saison. Suzuki a toutefois procédé à quelques retouches.
1. Le système de points sera affiné en 2020. Le vainqueur recevra 50 points, le deuxième 49, le troisième 48 et ainsi de suite. Jusqu`à présent, les premiers 15 ont obtenus des points échelonnés. A partir du rang 16, il y avait deux points pour chacun, qu`il soit 16ème ou 38ème.
2. Le calendrier passe de huit à neuf manifestations. Toutes les courses du Championnat suisse de slalom forment toujours le cadre. Il y aura également une manche supplémentaire (le 29 août) à Anneau du Rhin (F). Comme cette année, la saison débutera par la course à Interlaken (4 avril).
3. Cette année, toutes les courses ont été comptées. En 2020, il y aura un résultat à biffer.
4. Techniquement, la voiture reste inchangée. On est en revanche en droit de modifier le son. Ceux qui le souhaitent peuvent commander directement chez Suzuki un système d`échappement complet d`Inoxcar. Cet achat n`est pas obligatoire. Mais celui attache de l`importance au son de course, ne devrait pas se montrer avare....
5. En 2020, un plus grand nombre de pilotes bénéficieront également des primes en cas de victoire. Cette saison, les 10 premiers pilotes ont reçu une prime et en 2020, les 15 premiers seront dans ce cas. Le gagnant (5000.- jusqu`à présent), ne recevra plus «que» 4000.- CHF l`année prochaine.
Toute personne souhaitant s`inscrire pour 2020 peut le faire sur la page d`accueil de Suzuki Suisse (www.suzukiautomobile.ch/suzuki-swiss-racing-cup) depuis début novembre. Vous y trouverez également le calendrier et le règlement détaillé.
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Les pilotes suisses sont repartis les mains vides lors des premiers FIA Motorsport Games à Rome. La délégation de quatre personnes n`a pas été en mesure à rééditer les bons résultats obtenus lors des séances d`entraînement libres et a dû céder la place à d`autres nations, notamment à la Russie, qui avec sa victoire en voitures de tourisme et sa 3e place en Kart Cup et Drift Cup, a remporté la victoire générale devant l`Italie (vainqueur de la Formule 4 Cup) et l`Australie (vainqueur du Simracing).
Patric Niederhauser et Christoph Lenz ont représenté la Suisse dans la GT Cup. Le duo Lamborghini a occupé les places 17 et 3 dans les deux manches préliminaires, tandis que dans la course principale du dimanche après-midi, Lenz a pris le relais dans le premier tour. Malheureusement, il a quitté la piste et a remis la voiture à Niederhauser avec quelques dommages, de sorte que «Nidi» a été contraint d’abandonner la course. Niederhauser a constaté avec regret: «Dommage, nous avons occupé les positions 1 et 2 lors des entraînements libres et nous avons également terminé troisièmes lors de la deuxième séance de qualification. Une médaille aurait donc été possible.» D`autres ont par conséquent pu faire la fête. La victoire en GT-Cup a été remportée par l`équipe du Japon. La Pologne est arrivée deuxième, l`Australie troisième.
Yves Meyer n`a pas non plus eu de chance à Rome. En huitième position, le spécialiste de la dérive s`est certes qualifié aisément pour la finale où il a perdu contre le deuxième au classement parce que la direction assistée de sa BMW M2 a lâché. Au lieu de la Suisse, l`Ukraine, la République tchèque et la Russie se sont donc retrouvées sur le podium.
Fredy Eugster a également bien commencé le week-end. Le champion suisse de Simracing a égalé les meilleurs coureurs à l`entraînement, même s’il n’a pas connu la catégorie «Gran Turismo» par coeur. Au cours des 10 minutes de qualifications qui ont suivi, les choses ne se sont en revanche pas bien passées. Eugster avait eu du traffic et n`a donc pu aborder la finale qu’au milieu du groupe. «Malheureusement, la P13 n`a pas suffi», dit Eugster. «C`est pourquoi je suis toujours contrarié par cette mauvaise qualification.» Le vainqueur des Sim-Racers a été l`Australien Cody Nikola Latkovski.
Vous trouverez tous les résultats des premiers FIA Motorsport Games sur le site www.fiamotorsportgames.com
Plus de photos sur: https://www.facebook.com/AutoS...
Partie 6 de notre série «Portrait des champions suisses»:
Il a fait ses premières expériences en slaloms et courses de côte. Dans sa cinquième saison, Jonathan Michellod a remporté avec brio le titre de champion junior de rallye.
Si le Rallye du Valais n’existait pas, Jonathan Michellod ne serait probablement pas devenu pilote de rallye. Mais comme ce rallye suisse le plus connu se déroule devant sa porte, le jeune homme de 25 ans est entré très tôt en contact avec cette discipline sportive. «Je crois que je n`ai pas manqué un seul rallye du Valais depuis que je suis né», s’exclame Michellod en riant.
Il a hérité du virus de son père Laurent. Michellod sénior a lui-même disputé le championnat suisse sur Mitsubishi Galant et Lancia Delta, mais «seulement» en tant que copilote de Jean-Laurent Girolamo. Contrairement à son père, Michellod junior a toujours voulu piloter lui-même. A l`âge de 18 ans, dès l’obtention de son permis de conduire, il a acquis sa première expérience dans les slaloms et courses de côte organisés sur le plan local. Mais Jonathan se passionnait avant tout pour le rallye. C`est pourquoi il a participé pour la première fois au Rallye du Valais en 2014 et cela d`emblée avec succès. Michellod a mené la Renault Twingo empruntée à la 3ème place dans la catégorie junior. Un succès d’estime qui l`a encouragé à continuer. Michellod fait le constat suivant: «Si nous avions été éjectés dans le premier virage, nous aurions probablement jeté l`éponge. Mais il était clair que si nous pouvions réunir l`argent, nous continuerions.»
Michellod y est parvenu et il a acheté la Twingo avec laquelle il a conduit sa première saison junior complète en 2015. En 2016, il a ajouté une année supplémentaire pour terminer finalement troisième sur le podium. En 2017, il a changé de véhicule. La Twingo a été remplacée par une Peugeot 208 R2. Deux fois de suite, il est devenu vice-champion. Depuis son passage à Peugeot, le copilote de Michellod est Stéphane Fellay. Ce dernier est considéré comme vieux briscard. «Stéphane a déjà participé à plus de 40 rallyes», explique Michellod. En 2012, il est déjà devenu champion junior aux côtés de Thomas Joris.
Michellod a remporté quatre des cinq rallyes figurant au calendrier junior en 2019. Ce n`est qu`au Tessin qu`il a manqué la victoire et cela pour de bonnes raisons. La deuxième place au Rallye du Tessin a suffi au jeune Valaisan pour décrocher le titre. «Nous n`avons pas voulu prendre trop de risques au Tessin», explique Michellod. «Nous voulions coûte que coûte décrocher le titre et attaquer à notre meilleur niveau lors du match à domicile en Valais.» Ce plan s`est réalisé. Michellod et Fellay ont clôturé une saison réussie en remportant dans le Rallye du Valais une nouvelle victoire qui a été une véritable cerise sur le gâteau.
Michellod est mécanicien automobile qualifié et responsable de la flotte d`une entreprise à Fully, près de Martigny. «Je dois m`occuper des voitures et des camions», dit-il. Pendant ses loisirs, il peaufine sa Peugeot 208 avec l`aide d`une petite équipe d`amis et de collègues. L`un d`eux est Joël Volluz, pilote de course de côte. Michellod ne tarit pas d`éloges à son sujet. «Quand il s`agit de la géométrie du véhicule et des réglages de suspension, Joël est le meilleur. Je lui suis très reconnaissant de m`aider.»
«Jo» n`a pas beaucoup de temps pour les loisirs. En hiver, il skie. Mais la plupart du temps, il passe son temps dans la fosse des mécaniciens. Je n`ai même pas le temps de regarder la télé», constate Michellod en riant. Mais cela ne l’empêche pas d’y suivre les rallyes. En tant que grand fan de Subaru, il a été fasciné par Colin McRae et Petter Solberg. C`est surtout l`habileté au volant de McRae, qui est malheureusement mort beaucoup trop tôt, qui l`a inspiré. Michellod est également un habitué du Rallye de Monte-Carlo. «J`ai aussi participé au Rallye d`Alsace et au Rallye de Finlande», déclare le nouveau champion junior fraîchement couronné.
Il est logique que Michellod rêve de prendre le départ dans un championnat du monde. Quel pilote de rallye n`en rêve pas? Mais ses moyens financiers sont modestes. Et Michellod les engage de manière très ciblée. «Il faut bien calculer», dit le pilote dans la vingtaine, qui vit désormais à Lourtier, au fond du Val de Bagnes. «Heureusement, en Valais, on trouve toujours de petites et moyennes entreprises qui vous soutiennent.»
Il n`a pas encore de projet définitif pour 2020. Il ne pourra plus conduire dans la catégorie juniors. Une fois qu`on est champion, il faut faire de la place pour la génération suivante. «Mais il reste encore quelques trophées intéressants et j`aimerais aussi participer à quelques rallyes à l`étranger.» Une chose est déjà certaine: en tant que vainqueur du Rallye Junior, il pourra participer au Rallye du Chablais sur une Renault Clio en 2020.
Lorsqu`on lui demande s`il a pu avoir un entretien avec la star mondiale du drift américain Ken Block au Rallye du Valais, Michellod secoue la tête. « Je ne l`ai vu qu`une seule fois très brièvement. C`était une bonne chose pour le rallye qu`il soit là. Mais personnellement, je n`y ai accordé pas vraiment d`importance.»
Jonathan Michellod
Titre: Champion Suisse Junior Rallye
Âge: 25 ans
Origine: Verbier (VS)
Véhicule: Peugeot 208 R2
2014 1. Rallye (troisième au RIV)
2015 6e au classement général chez les juniors sur Renault Twingo (avec Didier Rappo)
2016 3e au classement général chez les juniors sur Renault Twingo (avec Didier Rappo)
2017 2e au classement général chez les juniors sur Peugeot 208 (avec Stéphane Fellay)
2018 2e au classement général chez les juniors sur Peugeot 208 (avec Stéphane Fellay)
2019 Champion junior sur Peugeot 208 (avec Stéphane Fellay)
Jeu, set et match: l`ancien champion Jean-Paul von Burg a remporté le Porsche GT3 Cup Challenge et la Porsche Sports Cup Suisse (PSCS) avec une place de leader dans la première des deux courses de sprint sur le circuit mondial Marco Simoncelli. Le pilote expérimenté s`est imposé face à son challenger Antonio Teixeira, âgé de 18 ans seulement, qui a immédiatement pris sa revanche au volant de sa 911 GT3 Cup et a remporté le deuxième tour. «La première course a été une course parfaite avec la pole position, une victoire de bout en bout et le meilleur tour, ce qui a déjà été suffisant pour remporter le titre», a déclaré Jean-Paul von Burg, qui est maintenant neuf fois champion. «Au deuxième sprint aussi, j`ai mené jusqu`à ce que, à cause de l`abrasion des pneus, la force de freinage soit trop forte sur les roues arrière et que mon véhicule se retourne. La course de rattrapage s`est malheureusement terminée par un petit accrochage bien involontaire. Je suis vraiment désolé pour Andreas Corradina.»
Dans la catégorie Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport, également très disputée au sein du PSCS, le nouveau champion s`appelle Linus Diener, bien que son rival Laurent Misbach à Misano ait tout essayé pour remporter encore le titre avec un maximum de points engrangés. «C`était une course contrôlée vers le championnat sur une piste que je ne connaissais pas auparavant», a constaté Diener. «Dans la première course, je ne voulais pas risquer un incident et j`ai pris la deuxième place lorsque les voitures devant moi sont entrées en collision. Dans la deuxième course aussi, je savais qu’il n’était pas judicieux d’attaquer et j`ai joué la sécurité. Cela en valait la peine, maintenant ma joie est immense.»
Dans le Porsche Driver`s Challenge Suisse (PDC), Andreas Ritzi a fêté sa troisième victoire consécutive et Massimo Salamanca le titre de champion.
Dans la course nocturne de deux heures – le point culminant et la fin de la saison PSCS – Paul Kasper et Martin Ragginger ont pris la première place dans une 911 GT3 Cup devant Benno Oertig et Vincent Capillaire sur 911 GT2 RS CS par des conditions météorologiques de fin de l`été.
Le week-end prochain, les FIA Motorsport Games se dérouleront à Rome – il s`agit d`une sorte de Jeux Olympiques de course automobile. La FIA a annoncé six coupes différentes: la GT Cup, la Touring Car Cup, la Formule 4 Cup, la Drifting Cup, la Karting Slalom Cup et la Digital Cup.
La délégation suisse y participera avec quatre pilotes dans trois disciplines. Patric Niederhauser et Christoph Lenz participeront à la GT Cup. Le duo conduira une Lamborghini Huracan GT3 préparée par Raton Racing. 22 nations seront en compétition. Parmi les noms les plus connus figurent à côté de Niederhauser, les frères Roda d`Italie, Jim Pla (France), Nico Verdonck (Belgique) et Marchy Lee (Hong Kong). «Il est difficile d’évaluer nos chances de succès», déclare Niederhauser. «Mais je pense que nous figurerons parmi le tiers le plus rapide.»
Yves Meyer y prendra également le départ. Le pilote de Schwytz, bien connu à travers son Drivingcenter EventSeelisberg, affrontera 23 autres pilotes de drift du monde entier. L`année dernière, Meyer a non seulement fait la une des journaux en tant que finaliste de la Coupe Intercontinentale de Drifting de la FIA, mais il se classe également parmi les meilleurs dans son domaine dans le Championnat d`Europe et de l`Oman International Drift Series. Âgé de 28 ans, il conduit une BMW M2 aux couleurs de la Suisse.
Fredy Eugster est le quatrième pilote suisse. Le champion Sim Racing 2019 est à la recherche de médailles dans la Digital Cup, mais avec 30 concurrents, il devra affronter le groupe avec le plus grand nombre de participants. «J`attends cette compétition avec impatience, mais je ne me fais pas de faux espoirs en ce qui concerne mes chances de remporter une médaille», dit Eugster. «La concurrence est forte. Surtout le représentant allemand, Mikail Hizal. Je ferai de mon mieux, mais je ne suis pas un spécialiste confirmé de Gran Turismo. Mais il va de soi que je me suis encore entraîné intensivement.»
Les disciplines de slalom karting, de Formule 4 et de voitures de tourisme se dérouleront sans la participation de la Suisse. Jürg Schori a retiré sa candidature pour la Touring Car Cup.
Pour tous les Suisses qui ne peuvent pas participer, mais s’intéressent aux Jeux FIA Motorsport Games 2021, nous énumérons ci-après les particularités des catégories individuelles:
GT3: Deux pilotes – l`un avec le statut de médaille d’argent, l`autre avec le statut de médaille de bronze. Coûts: 10`000 Euros par équipe. Temps de piste env. 6 heures
Formule 4: format «Arrive and Drive». Un conducteur par nation. Ne pas avoir piloté pendant plus de deux ans dans un championnat F4 soutenu par la FIA. Coût: 25`000 Euros par équipe. Temps de piste env. 3 heures
Voitures de tourisme: Un pilote par nation. Ce pilote peut au mieux avoir le statut de médaille d’argent et il ne doit pas avoir complété une saison complète en WTCC ou WTCR au cours des trois dernières années. Coûts: 7500 Euros par équipe. Temps de piste env. 3 heures
Karting: La FIA équipe toutes les nations avec des karts électriques identiques. Les courses se dérouleront en «slaloms parallèles». Chaque nation a besoin de deux pilotes (hommes et femmes) âgés de 14 à 18 ans – sans expérience en course. Coût: 500 Euros par nation
Drift: Les voitures doivent être conformes aux normes de sécurité de la FIA. Un conducteur par nation. Aucune exigence concernant l`expérience. Coût: 2000 Euros. Temps de piste env. 8 heures
Simracing: On roule «sur» Gran Tursimo. Les pilotes ne doivent pas avoir une véritable expérience de la course. Coût: 1000 Euros par nation
Partie 5 de notre série «Portrait des champions suisses»:
Ivan Ballinari a remporté le championnat suisse des rallyes pour la deuxième fois depuis 2018. Le Tessinois s`est débarrassé de la sorte définitivement de son image d`éternel numéro 2.
Ivan Ballinari avait été le premier pilote tessinois à remporter le championnat suisse des rallyes en 2018. Sa joie avait été immense. Un rêve s`est enfin réalisé, a-t-il dit à l’époque. Et aujourd`hui? Un an plus tard, le pilote âgé de 42 ans, originaire de Vernate près de Lugano, a été couronné pour la deuxième fois champion suisse des rallyes. Cette fois-ci, il a déjà remporté le titre avant la fin de la saison. C`est pourquoi il a déjà été longuement fêté à l`occasion du Rallye du Tessin, le rallye à domicile de Ballinari. Le grand Ivan constate: «L’émotion n`est pas la même. Le premier titre a été plus émouvant. Cette année, nous avons commencé la saison avec moins de pression. Mais je suis naturellement ravi que nous ayons non seulement rapporté le titre au Tessin, mais que nous l`ayons également défendu avec succès.»
Avec le recul, «Bally» a du mal à croire d`avoir remporté le titre. «Quand j`ai gagné le classement de la Coupe en 2004 avec une Peugeot 206, c`était incroyable. Jamais je n`aurais pensé à l`époque de pouvoir figurer en tête de liste des résultats.»
Il a fallu des années à Ballinari pour y parvenir. Il y a eu constamment des années où il n`a participé qu`à un seul rallye. En 2006, par exemple ou en 2008, 2010, 2013 ou 2015. Ballinari était autant de fois vice-champion, à savoir à cinq reprises. En 2009, Florian Gonon lui a fait de l`ombre. En 2011, c’était Laurent Reuche et en 2012 Nicolas Althaus. Et quand tout a vraiment démarré en 2016 avec la Ford Fiesta, Sébastien Carron l`a empêché de gagner pendant deux ans. Le Tessinois a failli être taxé d’éternel numéro 2, mais 2018, après la départ de Carron, il a enfin eu les coudées franches.
Ballinari a hérité très jeune du gène du sport automobile. Le Père Giorgio a disputé des courses de côte et des slaloms sur une Simca Rallye 3: «J`ai aussi gagné mes premiers galons lors de slaloms et de courses de côte locales», se souvient Ballinari, qui était également copilote au début de sa carrière de rallye. «Mais ce n`était pas mon truc. J`ai guidé mon père dans une Peugeot 106 N2 préparée par moi-même et j`ai vite réalisé qu`il me manquait quelque chose: le volant! Nous avons donc doucement persuadé notre père de prendre sa retraite pour que je puisse prendre le volant.»
Quand la 106 est arrivée au terme de sa carrière, Ballinari s`est intéressé à une voiture 206 Cup. Déjà à cette époque, un certain Giusva Pagani était assis à ses côtés. Cette année, il l`a guidé lors des rallyes du Jura et du Tessin. Dans les autres rallyes, Marco Menchini ou Paolo Pianca était assis le siège du copilote. «Je pense être le premier champion suisse à avoir piloté dans une année avec trois copilotes différents. Mais cela montre aussi que nous sommes une équipe bien rodée et que le succès ne dépend pas d`une seule personne.»
Quand «Bally» évoque son équipe, il ne parle toutefois pas seulement de ses copilotes. «Sans la Scuderia Lugano, Roger Tuning, mes fans et bien sûr ma femme Laura et mon fils Jules, tous ces succès seraient impossibles. Il remercie aussi Signore Dellacasa qui lui donné la possibilité de conduire des voitures de rallye plus puissantes il y a quelques années. Et bien sûr Andrea Togni, responsable du fan club, sponsor principal et ami.
Ballinari ne compte pas se reposer sur ses lauriers. Il pense aussi à l`avenir du rallye suisse qui le préoccupe. «Huit R5 étaient au départ en début de saison. Au quatrième tour, il n`y en avait plus que deux. Ce n`était pas une bonne publicité pour le sport et nous devrions corriger d`urgence le tir.» Ballinari avait déjà formulé une suggestion lors d`un entretien avec ASS au milieu de l`année. «Pourquoi ne pas retourner aux voitures R2? Elles ne sont certes pas aussi spectaculaires, mais nous aurions des groupes de coureurs plus fournis parce qu`elles sont moins chères que les précédentes.»
En dehors du circuit, Ballinari mène une vie de famille ordinaire. «Bally» accepte (pour l`instant encore) avec un sourire que son fils montre déjà des signes d`un futur pilote de course. «Quand il joue, c`est souvent avec un engin doté d`un volant ou de quelque chose qui s`en approche», constate son papa avec fierté. «Peut-être qu`il a hérité de mes gènes. Mais je ne le pousserai en aucun cas. Il est en droit de décider lui-même de ce qu`il veut faire plus tard.» Ballinari travaille chez AMAG depuis son apprentissage. C`est pourquoi il est particulièrement fier d`avoir remporté ses deux titres avec une Skoda. Et qui sait: il réalisera peut-être même un troisième titre d`affilé en 2020!
Ivan Ballinari
Titre: Champion suisse des rallyes
Age: 42
Origine: Vernate (TI)
Véhicule: Skoda Fabia R5
2001 1er rallye en tant que copilote de son père sur une Peugeot 106 N2
2002 4e au Peugeot 206 Cup avec Giusva Pagani
2003 14e au Classement général sur Peugeot 206 Cup (2e dans la Coupe avec Pagani)
2004 4e au Classement général sur Peugeot 206 Cup (Champion de coupe avec Pagani)
2005 7e au Classement général sur Renault Clio + Peugeot 306 Gr.A
2006 17e au Classement général sur Renault Clio S1600 (premier rallyes avec Paolo Pianca)
2007 4e au Classement général sur Renault Clio S1600 (avec Pianca)
2008 20e au Classement général sur Renault Clio S1600 (avec Pianca)
2009 2e au Classement général sur Renault Clio S1600 + Peugeot 207 (avec Pianca)
2010 31e au Classement général sur Skoda Fabia S2000 (avec Pianca)
2011 2e au Classement général sur Peugeot 207 S2000 (avec Pianca)
2012 2e au Classement général sur Peugeot 207 S2000 (avec Pianca)
2013 26 au Classement général sur Skoda Fabia S2000 (avec Pianca)
2014 4e au Classement général sur Peugeot 207 S2000 (avec Pianca)
2015 20e au Classement général sur Ford Fiesta (avec Pianca)
2016 2e au Classement général sur Ford Fiesta (avec Pianca/Pagani)
2017 2e au Classement général sur Ford Fiesta (avec Pianca/Pagani)
2018 Champion sur Skoda Fabia (avec Pianca/Pagani)
2019 Champion sur Skoda Fabia (avec Pianca/Pagani/Menchini)
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Le sport motorisé est captivant et exerce une fascination incroyable sur le public comme quasiment aucune autre discipline sportive. Mais il est (malheureusement) aussi très coûteux. De nombreux coureurs, qu`ils soient nationaux ou internationaux, doivent se serrer la ceinture pour réaliser leur rêve. Sans sponsors et mécènes, il est de nos jours quasiment impossible de pratiquer la course automobile.
Mais où trouver des sponsors? Et comment séduire un mécène? L`entreprise bernoise «I believe in you» (Ibiy) propose une alternative. La première plate-forme de crowdfunding pour le sport suisse est active depuis 2014 et a déjà encadré avec succès près de 2000 projets. Chez ibelieveinyinyou.ch, tout le monde, des jeunes talents aux sportifs professionnels, peut collecter de l`argent pour son projet sportif, de manière semblable que pour une course sponsorisée, simplement sur Internet.
Un nouveau partenariat entre Auto Sport Suisse et «I believe in you» devrait maintenant permettre de générer d`autres projets dans le cadre du karting et de course automobile.
Patrick Falk , directeur d’Auto Sport Suisse, déclare: «Nous sommes ravis de travailler avec «I believe in you». Grâce à Ibiy, plus de 14,5 millions de francs suisses ont été investis dans le sport suisse ces dernières années, dont une partie aussi dans le sport automobile. Cela nous réjouit et nous espérons qu`à l`avenir, de nombreux projets passionnants de la scène automobile suisse pourront être réalisés grâce à Ibiy.»
Vous trouverez de plus amples informations et des détails sur la manière de démarrer un projet sur le site www.ibelieveinyou.ch ou en téléphonant directement au 031 544 35 20.
13 ans après sa dernière victoire en Valais, Olivier Burri remporte pour la neuvième fois le Rallye International du Valais (RIV). Après 18 étapes et 213,8 kilomètres, Burri a eu exactement 30 secondes d`avance sur le pilote indigène Mike Coppens. Le troisième était le fils d`Olivier, Michaël Burri, qui a résisté avec succès aux attaques de Cédric Althaus le troisième jour.
Olivier Burri a pris la tête dès la première étape et y est resté jusqu`à la fin. Bien que ca routinier de 56 ans n`ait réalisé «que» trois meilleurs temps, il a su parfaitement contrôler ce qui se passait au sommet. Mais sa neuvième victoire au «Valais» va probablement été sa dernière. À l`arrivée, un Burri émouvant a déclaré: «C`était mon dernier Rallye du Valais. Je l`ai promis à ma femme le matin du troisième jour.»
Au Valais, l’adversaire le plus redoutable de Burri a été Mike Coppens. Sur sa «piste à domicile» de Sarreyer à Croix de Coeur en SP3, il a devancé Burri de 3,4 secondes. Quatre autres meilleurs temps ont suivi. «J`ai beaucoup appris et j`ai déjà hâte de faire ce rallye l`année prochaine», déclare le pilote Skoda Fabia de Verbier. «Lors des essais après Anzère, nous avons pensé que la piste serait plus humide. Mais elle a été presque sèche. Cela nous a fait perdre du temps. Et sur les spéciales de la caserne de Sion, j`ai loupé un virage en épingle à cheveux. Ça a pris dix secondes de plus. Sinon, je suis content de la 2e place.»
Michaël Burri n`a pas seulement complété le succès familial en décrochant la 3e place. Il a aussi assuré un triple succès de Skoda et de Roger Tuning. Bien que ce résultat n`ait pas suffi à éjecter encore Jean-Marc Salomon de la deuxième place du championnat, Burri jr. s’est dit satisfait de la fin de la saison. «Je suis heureux d`avoir pu de nouveau monter sur le podium avec mon père après 2018.» Il a commenté la décision de son père d’arrêter les rallyes, en ces termes: «Je pense que ce rallye lui a demandé beaucoup d’énergie et pour se battre comme il l’a fait il n’a plus envie.»
Pour Salomon, le RIV a terminé à la onzième place. «Les conditions n`ont pas été faciles», a déclaré le pilote jurassien polyvalent. «Et je ne voulais pas prendre trop de risques. Je suis heureux que nous ayons pu remporter le titre de vice-champion de cette façon. C`est la première fois que nous remportons montons si haut dans le classement.»
La 4e place de la finale de la saison est revenue au pilote VW Polo Cédric Althaus, qui a eu à l’arrivée un retard de 20 secondes sur Michaël Burri. Derrière lui, un autre jeune pilote suisse Federico della Casa. Le meilleur pilote étranger a été le Belge Joachim Wagemans en sixième position sur une Skoda Fabia R5.
Parmi les jeunes, Jérémie Toedtli a réalisé une belle performance. Bien qu`un défaut électrique dans la troisième étape l`ait écarté de la course à la victoire, le Neuchâtelois s`est battu pour revenir avec huit meilleurs temps et il est considéré comme un pilote très prometteur. Pas de chance en revanche cette fois-ci pour Ivan Ballinari, qui a déjà été sacré champion. Le Tessinois a pris dû abandonner la course après un accident au début de la troisième journée. «Nous avons voulu garder le bon rythme du vendredi», a dit «Bally». «Mais j`ai perdu le contrôle de la voiture dans un endroit glissant.»
Parmi les juniors, la victoire est revenue à Jonathan Michellod, qui avait déjà été sacré champion junior avant le rallye du Valais. Le Valaisan a su tirer son épingle du jeu à domicile et remporter le titre devant Sacha Althaus (Peugeot 208) ainsi que devant Christophe Parriaux (Citroën C2) et Guillaume Girolamo (Peugeot 208), qui ont obtenu le même nombre de points.
Dans la Renault R3T Alps Trophy, Ismaël Vuistiner remporte son deuxième titre après 2017 avec une belle performance et sa deuxième victoire de la saison. Le Français Styve Juif, qui menait jusque-là, a subi un accident sur l`étape après Anzère et a dû abandonner le rallye. La 2e place est allée à Nicolas Lathion. La troisième place en Valais a été remportée par Thomas Schmid. Dans le premier Trophée Michelin Suisse, c’est Aurélien Devanthéry qui a remporté la victoire sur une Peugeot 208 Le titre a été remporté par Sébastien Berner (Citroën DS3).
Dans le groupe des véhicules historiques, Christian Blanchard s’est imposé sur une Ford Escort RS1800 contre Bruno Rizzi (Ford Mk1) et Guy Troillet (Porsche 911). Marc Valliccioni a remporté le titre malgré une élimination en Valais, devant Eddy Bérard, qui a renoncé à prendre le départ en Valais, et Alain Röthlisberger.
Pour de plus amples informations sur le Rallye du Valais, prière consultez le site suivant www.riv.ch
Emil Frey Racing n`a pas seulement remporté le classement par équipe lors de la finale du GT Open à Monza, les pilotes de l’équipe Lamborghini de Safenwil ont également remporté les positions 1 et 2. Auto Sport Suisse s`est discuté avec Lorenz Frey des succès remportés en 2019.
À Monza, vous n’avez remporté qu`une seule place sur le podium, mais c`était suffisant pour le classement des équipes et des pilotes. Cela vous a ravit-il?
En effet, nous nous en réjouissons énormément. Samedi déjà, après la première course, nous avons réussi à gagner le classement par équipes. Il était également clair que nous avions gagné le classement des pilotes. Nous avons toutefois cherché à triompher sur toute la ligne avec les pilotes remportant les places 1 et 2. Il a donc fallu attendre la fin de la deuxième course. À la fin, tout s`est bien passé.
Quel titre est le plus important à vos yeux: celui de 2018 en Blancpain Series ou celui de 2019 en GT Open?
Les deux séries sont très différentes. La série Blancpain mise sur les courses d`endurance, le GT Open sur les courses de sprint. Cela exige des approches différentes. Le développement des voitures a lui aussi été différent. Dans la Blancpain Series, nous avons développé beaucoup nous-mêmes sur notre Jaguar et cela jusqu`au dernier moment. Dans le GT Open, nous avons engagé des voitures d`usine Lamborghini. En plus, il y a aussi des différences dans le concept du véhicule et au niveau des fournisseurs de pneus. C`est pourquoi il difficile de dire quel titre est le plus précieux.
Cette saison, vous êtes passés de Lexus à Lamborghini. Ça semble s`être bien passé.
Oui, nous avons d`emblée gagné et en sommes très fiers, d`autant plus que le changement a été effectué très tard et que nous n`avons pas eu beaucoup de temps pour les essais. Nous ne pouvions plus utiliser la Jaguar parce que son homologation avait expiré.
Sans les arrêts obligatoires dans le GT Open, vous auriez gagné encore plus de courses. Pouvez-vous expliquer comment fonctionnent ces pénalités stop-and-go?
C`est effectivement difficile à comprendre. Si vous gagnez, on vous imposera à la prochaine course un temps d’arrêt de 15 secondes lorsque vous changez de pilote. Si vous finissez deuxième, c`est dix secondes, et si vous êtes troisième, c`est cinq secondes. Cela signifie que si vous gagnez deux fois de suite, vous devez vous arrêter pendant 30 secondes dans les stands. Vous ne vous débarrasserez de ces pénalités que lorsque vous ne montez plus sur le podium. Le but de l’opération est évident: on cherche à empêcher de la sorte une équipe de voler de victoire en victoire.
Vous avez d’emblée remporté les deux titres. Dans ces conditions, il n`existe pour vous que les deux options suivantes pour 2020: défendre le titre ou changer la série de courses.
Nous sommes actuellement en train d`évaluer les possibilités avec Lamborghini. Notre objectif est de continuer à rouler en Europe, le marché principal d`Emil Frey SA. Nous avons donc le choix entre les trois championnats suivants : GT Open, Blancpain et ADAC GT Masters. J`espère qu`au cours des prochaines semaines, nous prendrons une décision quant à la direction à prendre.
Vos capacités vous permettraient-elles aussi de participer à plusieurs compétitions à la fois?
Oui, nous avons déjà utilisé trois voitures en 2018 et nous acceptons constamment des missions – de la F1 en passant par les 24h de Spa jusqu’à la LMP2.
C`était la première année qu`Emil Frey Racing n`avait pas de pilote suisse. Cela est-il appelé à changer la saison prochaine?
Ce serait souhaitable. Nous nous faisons un plaisir de promouvoir les pilotes suisses. Mais parfois le classement de la FIA ne le permet pas ou nous avons dû réduire le nombre de pilotes de neuf à quatre comme cette année, dont l`un, Giacomo Altoé, a été désigné par Lamborghini. Ce jeune n`avait que 18 ans quand il est venu nous rejoindre, mais il a fait un excellent travail.
Jusqu`en 2017, tu as conduit toi-même. As-tu définitivement renoncé à la course?
Oui et ce n`était pas de gaité de coeur. Je ne me suis assis dans une voiture de course qu`une seule fois cette année – pour un essai de freins... En fait, je suis de plus en plus impliqué dans l`entreprise. Cela ne me laisse plus le temps de m`entraîner. Mais je trouve aussi la course passionnante dans l`optique du spectateur. C’est juste dommage qu’en tant que chef d`équipe, je sois encore plus nerveux que dans le cockpit!
Partie 4 de notre série «Portrait des champions suisses»:
Le champion de slalom Martin Bürki est un modèle de constance et de travail consciencieux. Six titres consécutifs en disent long sur ce pilote pour qui le sport automobile est bien plus qu`un simple hobby.
Ceux qui souhaitent pratiquer le sport automobile en Suisse ne vont pas pouvoir passer à côté de Martin Bürki au propre comme au figuré. Ce pilote âgé de prèsque 52 ans, originaire d`Uetendorf près de Thoune, est le champion suisse de série par excellence. Bürki a remporté pas moins de douze titres au cours des neuf dernières années – plus que tout autre au cours de la même période. Il ne lui manque que deux championnats pour égaler Jo Zeller, détenteur du record et il compte bien les gagner encore. Mais tous ceux qui le connaissent savent qu`il ne se contentera probablement pas de ces deux titres. Sa déclaration «Si je remarque que je ne peux plus le faire, alors j`arrêterai» est certainement à prendre au sérieux. Mais les concurrents ne doivent pas se réjouir trop tôt. «Dinu» n`a pas la moindre intention d`arrêter de si tôt la course automobile.
Pour Bürki, le sport automobile est bien plus qu`un simple hobby. Personne ne se prépare aussi consciencieusement que ce pilote de la Polo VW vert grenouille. Et personne ne connaît le règlement aussi bien que lui. Bürki ne fait pas seulement partie du championnat suisse, il le vit littéralement et cela depuis 1992. A l`époque, âgé alors de 24 ans, il avait participé à sa première course pour le Championnat Suisse à Anzère. «Cette année, mon mécanicien m`avait donné un jeu de pneus neufs. Auparavant, je conduisais toujours avec des pneus d`occasion, car je ne pouvais pas m`en offrir des neufs», se souvient le multiple champion.
Il a commencé sa carrière comme vendeur de pièces détachées automobiles chez VW. Il a ensuite effectué un deuxième apprentissage: de nouveau chez VW, cette fois en tant que mécanicien. Grâce aux courses, Bürki a trouvé des clients intéressés par le sport automobile. «C`est comme ça que j`ai monté mon entreprise», dit le pilote moustachu. Il n`est pas rare que Bürki doive préparer des voitures pour ses adversaires. Mais cela ne l’embête nullement. «Je sers mes clients comme je le voudrais l`être moi-même. Préparer la voiture d`un concurrent pour qu`il puisse éventuellement me battre ne me pose aucun problème.»
Bürki est également chef d`équipe depuis 15 ans. Son équipe MB Motorsport compte désormais 25 pilotes. Non seulement ils apprécient le service, mais ils font aussi partie d`une grande famille. «C`est la course automobile qui me motive bien sûr», constate Bürki. «Mais les relations humaines ont pris de plus en plus d`importance pour moi au fil des ans.»
Pour beaucoup de personnes, Bürki semble à première vue être un homme rigoureux. Et quand il rabat sa visière, cela correspond à la réalité. Mais Bürki a le cœur tendre. Un jour, lorsqu`un concurrent n`arrivait pas à faire rouler sa voiture juste avant le départ, il lui a spontanément donné une bougie d`allumage. Quand ce dernier était ensuite plus rapide qu`un membre de l`équipe Bürki, il a dû expliquer à son collègue de MB Motorsport pourquoi il avait agi de la sorte. La réponse de Bürki était sans équivoque: «Si tu as un problème avec ça, il te faudra simplement accélérer davantage la prochaine fois!»
Bürki compte sur sa Polo depuis longtemps. Mais le Bernois est rapide sur tout ce qui a quatre roues. Cela inclut également les voitures de sport et les voitures de formule. Il aime piloter une ancienne GP3 sur des circuits permanents. Il ne faut pas s’étonner qu`il montre de la sorte aussi à certains jeunes conducteurs les limites physiques. Il lui est déjà arrivé de dépasser avec un Suzuki quelques Ferrari. «Ce sont les moments où je rentre chez moi un sourire aux lèvres....»
Il n`a jamais eu assez d`argent pour faire une carrière à l`étranger. Bürki et son épouse Heidi ont eu leurs enfants très jeunes. Les filles Nicole et Mélanie ont respectivement 33 et 31 ans, le fils Mike a 26 ans et participe occasionnellement à des slaloms dans l`équipe de son père. Bürki sr. ne connaît pas la peur – pas même en montagne. «Avec l`expérience, vous minimisez le danger», constate le garagiste VW, qui connaît les itinéraires du calendrier suisse comme aucun autre. «Je sais quelle est la trajectoire qui sèche le plus vite et je connais aussi les dangers lorsqu’on conduis en dehors de la ligne idéale.» Bürki est l`un des premiers à inspecter les parties nouvellement asphaltées d`une piste. Il constate que cela peut être une bonne idée que d`inspecter de près la piste du Gurnigel sous la pluie deux semaines avant la course.
Le record de Zeller mis à part, Bürki a encore un autre objectif: il aimerait participer une fois à un rallye. «J`adorerais faire le Rallye du Valais», annonce spontanément le grand supporter de Walter Röhrl. Il y a fort à parier qu`il y ferait également une bonne performance!
Martin Bürki
Titre: Champion suisse de slalom
Age: 51
Origine: Uetendorf (BE)
Véhicule: VW Polo MB
86-91 Slaloms non licenciés
1992 Première course de côte à Anzère
2006 Champion OPC Astra Challenge
2011 Champion de Slalom
2013 Champion OPC Astra Challenge
2014 Champion de slalom et Champion de coupe de la montagne
2015 Champion Slalom et Champion Coupe de la montagne
2016 Champion de slalom
2017 Champion de slalom
2018 Champion de slalom et Champion Coupe de la montagne
2019 Champion de slalom
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Le Rallye International du Valais (RIV) représente depuis des années la finale du Championnat suisse des Rallyes. Cette saison aussi, chacun se réjouit à l'avance d'assister à ce rallye qui est l'un des plus traditionnels. 16 voitures de la classe d'élite R5 y sont inscrites. L'invité vedette américain Ken Block se joindra pour enchanter les fans du RIV avec ses talents de drifteur pendant le programme-cadre.
Le titre du Championnat suisse des Rallyes étant déjà attribué depuis le Rallye del Ticino, les pilotes pourront donner des gaz à leur guise au Valais. La conduite tactique ne sera en effet pas une priorité pour la plupart des 89 participants (dont 19 dans la classe historique) et les fans en seront ravis. Mais la question primordiale que tout le monde se pose est la suivant: les jeunes vont-ils gagner ou l'expérience va-t-elle triompher? «La situation est très excitante», constate Ivan Ballinari, le pilote Skoda, qui a été sacré champion pour la deuxième fois consécutive avec trois victoires cette saison. «Je prévois une course avec Olivier Burri et le jeune Jérémie Toedtli en tête. Derrière eux, je me vois moi-même et Mike Coppens, qui, comme Burri et Toedtli, a une bonne connaissance des pistes.»
Si on se fie aux statistiques, c'est l'ancien champion Olivier Burri qui est clairement le favori. Le Jurassien a déjà remporté le RIV huit fois. La dernière fois en 2006, à cette époque sur une Subaru Impreza WRX STi. Mais il est intéressant de constater que Burri subira une petite pression. Comme aucun vainqueur valaisan entre 2007 et 2018 ne prendra le départ, seul Burri pourra empêcher un nouveau vainqueur. «Je suis très motivé», annonce Burri, dont le fils Michael est aussi l'un des prétendants au podium. «Pour moi, gagner le Valais, c'est comme gagner le championnat suisse. Ce rallye est d'un haut niveau. Lorsque j'ai participé au Monte-Carlo cette année, j'ai été assis à la même table que les meilleurs pilotes du monde. Et chacun d'eux s'est enthousiasmé pour le RIV.»
Alors que Burri, âgé de 56 ans, ne participera qu'au Rallye du Valais, Toedtli âgé de 25 ans a déjà participé au Rallye du Chablais cette saison. Le Neuchâtelois a terminé deuxième derrière le vainqueur Sébastien Carron, qui sera absent en Valais. Cependant, Toedtli y a conduit une Skoda Fabia R5. Au Rallye du Valais, il prendra pour la première fois place dans une VW Polo GTI R5. «C'est un honneur pour moi d'être l'un des favoris», déclare Toedtli. «Mais je ne pourrai probablement dire que mercredi, après le premier test dans la nouvelle voiture, quelles sont mes chances. Mais je suis d'accord avec Ballinari sur un point: Ça va être difficile de battre Burri.»
Mike Coppens a l’avantage d’effectuer cette course à domicile. Le quadragénaire de l'équipe du triple vainqueur valaisan Philippe Roux connaît très bien les pistes. C'est surtout sur la troisième étape, une session nocturne de 20 kilomètres menant de Sarreyer à la Croix de Cœur, que le pilote Skoda devrait avoir l'avantage.
La question de savoir qui remportera le titre de vice-champion reste ouverte. Jean-Marc Salomon a les meilleures cartes en main. Le polyvalent pilote jurassien est, avec Ballinari, le seul pilote de haut niveau à avoir non seulement effectué tous les rallyes, mais aussi à avoir toujours marqué des points. Son avance sur Michael Burri est de 33 points. Burri Junior devra donc être deuxième au moins pour avoir une chance de rattraper Salomon.
Derrière le top 3, Jonathan Michellod est toujours 4e – à égalité de points avec Ismaël Vuistiner. Alors que Michellod a déjà remporté le classement junior, Vuistiner se bat toujours avec le Français Styve Juif pour le titre de la Renaul Clio R3T Alps Trophy. Cette année, Thomas Schmid, champion junior de 2018, participera lui aussi pour la première fois au RIV.
Le rallye débutera au Valais le jeudi à 13 heures sur l'aire de la caserne de Sion. Au total, 18 étapes figurent au programme. Plus de 200 kilomètres doivent être parcourus. La dernière étape aura lieu le samedi après-midi à 16h à Savièse. La cérémonie de remise des prix de la 60e édition du Rallye International du Valais se déroulera ensuite à Sion à 20h.
Pour en savoir plus sur le Rallye du Valais, prière de consulter l'adresse suivante www.riv.ch
https://www.facebook.com/AutoSportSchweiz/
Partie 3 de notre série «Portrait des champions suisses»:
Philipp Krebs a réalisé cette année ce que personne avant lui n`avait réussi: en tant que premier pilote de Coupe, il a remporté la Coupe de la montagne. Sans compter qu`il a aussi remporté pour la deuxième fois depuis 2002 la Renault Classic Cup.
En matière de places sur le podium, Philipp «Phippu» Krebs peut rivaliser avec presque tous les grands noms du sport automobile. Depuis qu`il a acheté sa Renault Clio actuelle en 2007, le Bernois est monté 72 fois sur le podium. 31 victoires, 31 deuxièmes places et 10 troisièmes places représentent en effet un palmarès impressionnant. Il a célébré son dernier triomphe aux Paccots avec trois courses les plus rapides. La récompense: deux titres à la fois. En 2019, Krebs n`est pas seulement champion de la Renault Classic Cup, il a également remporté pour la première fois la Coupe de la montagne, un triomphe dont il est fier. «Je n`ai jamais vu un pilote de la Coupe gagner ce trophée avant. C`est ce qui rend ce succès si précieux à mes yeux.»
L`an dernier, Krebs était deuxième derrière Martin Bürki et s`était imposé devant le champion de la série des slaloms réputé presque imbattable cette saison. «C’est pourquoi je goûte encore plus ce succès», constate Krebs et souligne la bonne relation avec Bürki. «Dinu a été le premier à me féliciter et a été heureux pour moi, ce qui a été important pour moi.» Le hasard veut qu`ils viennent tous les deux d`Uetendorf sur le lac de Thoune. Krebs constate en riant: «Il semble que le climat y soit particulièrement favorable au sport automobile.»
«Phippu» a commencé le sport automobile à l`âge de sept ans. Avec son père, il a assisté à l`époque à la course de côte du Gurnigel. «C’est là que j’ai eu le déclic», constate Krebs. Il a toutefois fallu des années avant que le mécanicien automobile qualifié s`intéresse sérieusement à ce sport. Au début des années 2000, il avait pratiqué le karting avec du matériel de seconde classe. Puis il a fait une suggestion audacieuse à son collègue de karting Toni Brunner: échanger leurs karts. Si Krebs était plus rapide que Brunner avec la voiture empruntée, ce dernier mettrait à niveau gratuitement son kart. Krebs a gagné – et Brunner a transformé le véhicule de Krebs en véritable fusée. En 1989, «Phippu» a remporté le championnat suisse de karting en C85. Sa carrière était lancée.
Avec l`achat de la Toyota MR2 de Jürg Dürig, Krebs est passé à la compétition automobile. Mais le championnat avait perdu de son importance. «Après avoir gagné la course du Gurnigel en étant le seul participant dans ma catégorie, je me suis dit: cela ne m’arrivera plus jamais!» Krebs est passé à la Clio Cup et y a fait régulièrement partie des meilleurs sur un nombre allant jusqu`à 50 concurrents parfois. Après une pause de quatre ans, Krebs y a pris un nouveau départ – dans la Renault Mégane Cup. C`est là qu`il est devenu champion pour la première fois en 2002 dans la Renault Classic Cup. 17 ans plus tard, il a répété ce succès. «C`était une longue traversée du désert», annonce Krebs. «Même si je suis généralement tout sauf obsédé par les titres, cela m`a pris soudainement cette année. Je voulais coûte que coûte devenir champion.»
Mais ce n`était pas une entreprise facile. Krebs a renoncé à quatre courses en circuit à Hockenheim et a eu la chance que la concurrence directe n`y ait pas réussi à convaincre. «Ils ont en quelque sorte tous servi mes intérêts», plaisante Krebs, qui a ensuite volé d`une victoire à l`autre dans sa discipline préférée, la course de côte. Ce n`est qu`aux Rangiers qu`il a dû se contenter du 2e rang. «J`avais fait le mauvais choix de pneus et je m’était mis à travers la piste dans les bois à deux reprises.»
«Phippu» est loin de songer à s`arrêter. «Tant que je m`amuserai et que je serai en bonne santé, je continuerai.» Mais ce n`est pas seulement la conduite elle-même qui le motive. La Renault Classic Cup est pour lui comme une famille. «Lors d`un week-end de course, les courses restent bien entendu le point culminant», dit Krebs. «Mais l’ambiance est aussi importante. C`est pourquoi j`arrive souvent sur place le mercredi déjà, si mon travail le permet.» Pour son travail, Krebs se trouve aussi souvent derrière le volant. Cet homme de 57 ans travaille pour le Conseil d`État bernois depuis 33 ans. «Je suis chauffeur du Conseil d`État du canton de Berne», déclare Krebs, qui se rend à ton travail en Smart, un véhicule plutôt atypique pour un pilote de course.
Pendant ses loisirs, Krebs se maintient en forme en skiant et en pratiquant le kick-boxing. Ce dernier aiguise les réflexes, constate «Phippu». De temps en temps, le participant le plus ancien au cours s`exerce aussi au kick-boxing dans un simulateur. Mais rien ne vaut le «real racing».
Krebs constate que les voitures de tourisme l`ont fasciné depuis son enfance. «Je n`ai jamais été un grand fan de Formule 1», annonce le pilote qui compte Marc Surer et Walter Brun parmi ses modèles. «Mon rêve est de conduire un jour un TCR. Malheureusement, je n`en ai pas les moyens financiers.» Mais il n`a pas abandonné ce rêve pour autant. Dans le sport automobile, on a déjà vu tant d’histoires incroyables. Et c`est la conviction intime de Krebs qui espère que son rêve se réalisera un jour.
Philipp Krebs
Titre: Vainqueur de la coupe de montagne et champion de Renault Classic Cup
Âge 57
Origine: Uetendorf (BE)
Véhicule: Renault Clio
1989 Champion suisse de karting dans la catégorie C85 (karts avec boîte de vitesses)
2000 Première course de côte avec une Toyota MR2
2002 Champion de Renault Classic Cup sur une Renault Mégane
2007 1er départ avec la Renault Clio dans la Renault Classic Cup
2018 Deuxième en Coupe de montagne
2019 Champion de Renault Classic Cup et Champion de coupe de la montagne
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Le sport automobile et les Jeux Olympiques ne vont pas ensemble. Par le passé, on a toujours essayé d`organiser au moins une course de Formule 1 dans le cadre des Jeux Olympiques afin que la discipline reine ait aussi son champion olympique. Mais à ce jour, ces plans n`ont jamais été finalisés. La raison en est simple: aux Jeux Olympiques, l`athlète est au centre de l`attention – les disciplines avec équipement motorisé ne sont pas autorisées.
Toutefois, il y a eu une exception: aux Jeux Olympiques d`été de 1900 à Paris, il y a eu diverses «compétitions automobiles». Or le vainqueur de l`une d`entre elles, une course à longue distance Paris-Toulouse aller-retour, n`est autre que Louis Renault.
Pour que les pilotes de course puissent aujourd`hui profiter d`une touche de flair olympique, la plus haute autorité automobile a créé les «FIA Motorsport Games». En 2018, l`événement a eu lieu à Bahreïn. Mais l`activité de course s’est alors limitée à une course de GT3. Cette année, la FIA organisera ses jeux de sport motorisé du 1er au 3 novembre à Vallelunga, au nord de Rome. Les six disciplines ou coupes différentes suivantes sont annoncées : karting, Formule 4, voitures de tourisme, GT, drifting et Sim-Racing.
Les pilotes suisses Fredy Eugster (Digital Cup), Yves Meyer (Drift Cup) ainsi que Christoph Lenz et Patric Niederhauser vont y participer. Ces derniers vont affronter dans la GT Cup 21 nations. L’équipe suisse sera représentée par Raton Racing. Le champion de l’ADAC-GT-Master Patric Niederhauser et son collègue d’équipe Christoph Lenz miseront sur une Lamborghini Huracan GT3.
Les Suisses ont naturellement aussi d`excellentes chances de remporter une médaille dans la Drift Cup. Yves Meyer de l`Eventcenter Seelisberg a remporté la deuxième place de la Coupe Intercontinentale de Drifting FIA 2018 et Lukas Eugster est le champion suisse en titre des Sim Racers.
Pour plus d`informations sur les Motorsport Games de la FIA, prière de consulter le site www.fiamotorsportgames.com
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La finale du championnat suisse de slalom à Ambri a tenu ses promesses. La dernière course de la saison n`aurait pas pu être plus palpitante. Il était certes prévisible que Martin Bürki, le pilote expérimenté, remporterait le titre à la fin. Malgré des points égaux, le pilote d`Uetendorf avait déjà les meilleures cartes en main avant la course, car il a battu la plupart de ses adversaires au cours de l`année. Mais se rappelant du dicton qui dit qu`il ne faut pas vendre la peau de l`ours avant de l`avoir tué, il lui a d`abord fallu à lui aussi faire ses deux courses sans commettre aucune erreur.
«Ce n`était pas si facile», dit Bürki. «Si vous effectuez une course normalement, vous êtes pleinement concentré et vous savez dans quoi vous vous embarquez. Dès que vous conduisez en redoublant de prudence, vous risquez davantage de faire des fautes d`inattention, parce que vous n`avez pas l`habitude de conduire avec une telle retenue.» Malgré son mode de conduite défensif, Bürki a réussi à terminer correctement les deux courses de sa classe E1 jusqu`à 1600 cm3 et il a remporté sa huitième victoire de classe dans la huitième course, ce qui signifie qu`après 2011 et 2014-2018, il sera champion suisse des slaloms pour la septième fois en tout.
Derrière Bürki, Hanspeter Thöni de la classe N/ISN s`est assuré la deuxième place au classement général. Le pilote de Brienz ne pouvait pas vraiment se permettre une conduite très défensive. Son avance sur Tom Gal, deuxième, n`était «que» de 2,5 secondes à l`arrivée. Thöni clôture la saison pour la première fois dans le Top 3. «Je voulais faire partie du top 5», explique Thöni. «Maintenant, je me retrouve deuxième. Cela me ravit bien évidemment.»
Avant la course à Ambri, Philip Egli à Ambri était troisième au général. Le Glaronnais avait remporté toutes les victoires journalières jusqu`à présent et souhaitait continuer sur cette lancée également au Tessin. Mais lors de l`entraînement déjà, Egli n`a pas réussi à prendre de la vitesse sur la piste raccourcie de 370 mètres. «J`ai changé le rapport de vitesse pour les courses», dit Egli. «Mais cela n’a pas été mieux. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais il m’a été impossible de réaliser les chronos de Marcel Maurer et Lukas Eugster.»
Avec sa Ligier JS53, ce dernier a été en tête après la première manche devant Maurer. Dans la deuxième manche, il a encore amélioré son temps. Néanmoins, le chrono de 1:22,84 min n`a pas suffi pour que le pilote de Herisau gagne sa première victoire journalière. Sur sa Formule Renault, Maurer a battu le record en un temps sensationnel de 1:22,38 min. «Je ne sais vraiment pas comment Marcel s`y est prix», s`est interrogé Eugster. «J`étais à la limite. Je n`aurais pas pu faire beaucoup mieux.»
Maurer a donc réitéré sa victoire de l`année dernière à Ambri. Et avec sa première victoire journalière en 2019, il est également en lice pour la troisième place au général. Egli n`ayant terminé que deuxième de sa catégorie derrière Maurer, c`est finalement le pilote qui a remporté tous les slaloms précédents cette année qui a manqué le podium. «Je suis un peu contrarié par la défaite de cette journée», dit Egli. «Ça aurait été sympa si j`avais gagné les huit slaloms cette saison. Mais j`ai toujours insisté sur le fait que la concurrence est très forte. Cette fois, elle a été plus forte que moi. Mais je suis quand même heureux. C`était ma meilleure saison. Je n`ai jamais gagné autant de fois.»
Maurer, le vainqueur du jour, qui n`a pas pu disputer toutes les courses cette saison en raison d`une panne moteur à Hemberg, s`est réjoui du succès de la fin de la saison, mais il a également eu des mots consolateurs pour Egli. «Nous nous sommes affrontés pendant des années. Philip est un vrai sportif. Cette défaite est certes douloureuse pour lui, mais nous sommes généralement aussi contents pour l`autre quand il remporte un succès.»
Le héros local Christian Darani a su tirer profit de la mésaventure d`Egli. Le pilote de la Fiat XI/9 blanche comme neige était classé 4e avant la finale et s’est imposé dans la classe E1 des voitures avec une cylindrée jusqu`à 2000 cm3 devant Reto Steiner. Le Tessinois a fait preuve de nerfs d`acier. Dans la première manche, il s`est retourné. Darani a donc dû tout miser sur une seule carte dans la deuxième manche. Et il a brillamment réussi. En 1:34,06 min, Darani a pris la tête de la course, ce qui lui a valu la troisième place au classement général.
Le pilote de voiture de tourisme ou de GT le plus rapide à Ambri a été Sandro Morros sur une Porsche 991 II GT3 Cup. Il y a eu un nouveau gagnant dans l`Interswiss. Marco Geering (Opel Kadett), qui n`a jusqu`à présent participé qu`à Frauenfeld, a devancé les pilotes chevronnés Manuel Santonastaso (BMW 320) et Christoph Zwahlen (Porsche 997 GT3).
Marcel Muzzarelli a performé lui aussi dans la Suzuki Swiss Racing Cup. Le Grison, qui vit en Thurgovie, se serait contenté d’une 14e place à Ambri si son concurrent Fabian Eggenberger avait gagné la course. Mais Muzzarelli n`aurait même pas songé en rêve de pouvoir remettre en question son bilan presque parfait. Avec le meilleur temps de la deuxième manche, il a remporté sa quatrième victoire journalière cette année. La 2e place du championnat a été remportée par Eggenberger, qui a terminé à Ambri 3e derrière Simeon Schneider. Les deux poursuivants ont le même nombre de points dans le compte final. Mais Eggenberger l’emporte en raison du plus grand nombre de victoires (2:1).
Les résultats d`Ambri sont disponibles sur l`internet à l`adresse www.equipebernoise.ch
Avec sa troisième victoire de la saison, Nico Müller a remporté le titre de vice champion lors de la finale du DTM à Hockenheim. Müller ne s`est pas laissé décourager par la pluie persistante du dimanche et a opté pour la bonne stratégie après une première course décevante le samedi. Müller s`y était arrêté aux stands juste au moment où la direction de course a envoyé la voiture de sécurité. Comme l`arrêt de Müller n`était pas officiellement validé, Müller a dû revenir. Qu`il ait été condamné dans ces circonstances encore à une pénalité de drive-in pour «excès de vitesse» était en fait sans importance. «Je suis vraiment fâché», a déclaré Müller après avoir terminé 17ème de la première course. «Il n`y avait pas de drapeaux jaunes. Ils ont directement envoyé la voiture de sécurité.»
Le dimanche, son moral a en revanche été au beau fixe. Entouré de ses parents et de ses nombreux amis, Müller a fêté sa 2ème place dans le championnat européen des voitures de tourisme. «La façon dont nous avons perdu le titre au Nürburgring nous a fait mal», a déclaré Müller. «C`est pourquoi la victoire dans la dernière course à Hockenheim était une sorte de réparation.» Pour Müller, les choses se poursuivront presque sans discontinuer après le DTM. Le Bernois disputera la Formule E avec Dragon Racing, dont le signal de départ sera donné les 22 et 23 novembre en Arabie Séoudite. Mais auparavant, des essais de conduite figurent encore au programme.
Ce week-end, Müller n`a pas été le seul à offrir à la Suisse un succès. Sébastien Buemi a célébré sa première victoire WEC de la saison à Fuji, au Japon. Buemi et ses coéquipiers Kazuki Nakajima et Brendon Hartley ont terminé avec plus d`une demi-minute d`avance sur la voiture sœur de Toyota portant le numéro de départ 7 – malgré un drive-through. Après deux courses, les deux équipages Toyota sont à égalité de points à l`avant du peloton. La prochaine course aura lieu le 10 novembre à Shanghai.
Eric Berguerand a couronné sa saison presque parfaite par un nouveau triomphe. Le Valaisan s`est imposé dans la course de côte de Mickhausen en Allemagne devant son rival permanent Marcel Steiner. Steiner a réalisé le meilleur temps dans les deux premières courses. Dans la troisième manche, il n`a toutefois pas réussi à rééditer cet exploit. «Il a commencé à pleuvoir et avec les pneus de pluie, j`ai fait preuve de trop de prudence,» dit Steiner. En additionnant les trois courses, Steiner a eu 1,8 seconde de retard sur le vainqueur du jour, Berguerand. Steiner constate à regrets: «C`est dommage, j`aurais bien aimé terminer sur une victoire avant de faire une pause hivernale.»
Au cours des dernières semaines, trois jeunes talents ont pu participer grâce au prix qu’ils ont remporté à une course TCR Allemagne dans le cadre du «AutoScout 24 and Cupra Young Driver Challenge». Cela a commencé par Karen Gaillard, 18 ans. La pilote de karting fribourgeoise est la première femme à entrer dans le top 3 de la YDC. Et elle a fourni une performance remarquable au Nürburgring, notamment dans la deuxième course qui a dû être annulée en raison de fortes pluies. «La fin de la course a été certes quelque peu décevante», a déclaré Gaillard, qui occupait la neuvième place au moment où le drapeau rouge a été hissé. «Mais j`ai appris de mes erreurs lors de la première course et j`ai fait preuve de sang froid dans des conditions difficiles.»
Comme c’était le cas du Nürburgring pour Gaillard, le Hockenheimring a aussi été une expérience nouvelle pour Mario Anderegg. Bien que le finaliste de 20 ans, originaire de Wald dans le canton de Zurich, connaissait la piste en tant que spectateur, il ne l`avait jamais pratiquée auparavant. Anderegg a franchi la ligne d`arrivée dans les deux courses. «J`ai été 17e dans la première course et 16e dans la seconde. Grâce aux conseils de l`équipe, je m`en suis sorti assez rapidement», explique Anderegg. «Je suis fier d`avoir su garder la tête froide dans certaines situations délicates et d`avoir ainsi obtenu ces bons résultats.»
Le troisième finaliste, James Bischof (18 ans), a pu prouver ses capacités le week-end dernier au Sachsenring. Une tâche difficile. Le Sachsenring est par nature le plus sélectif de ces trois circuits. Des conditions qui changent constamment et une mauvaise visibilité ont rendu la tâche ardue au pilote saint-gallois. Néanmoins, il a également réussi à convaincre lors de sa première course automobile en remportant les 15e et 18e places. «J’ai réussi à améliorer encore ma performance dans la deuxième course», a constaté Bischof. «J`ai même été capable d`interférer dans des duels.»
Le choix de l`un des trois jeunes pilotes aura lieu dans les prochaines semaines lorsque l`équipe du projet et les entraîneurs Fredy Barth et Nico Müller auront évalué le comportement des trois pilotes sur et hors piste. Le nom du gagnant du Challenge sera annoncé en novembre. Grâce au soutien dont il a bénéficié, Julien Apothéloz, vainqueur de l`année dernière, a démontré cette année par de solides performances ce qui est possible. Au Nürburgring, il a été sur la troisième marche du podium. Au Sachsenring, il a terminé les deux courses à la septième place. Dans sa saison, le jeune Zurichois a terminé huitième au classement général. Dans la lutte pour le titre junior, il a été dépassé de justesse par la pilote allemande Michelle Halder.
Qu`adviendra-t-il de la YDC après 2019? «Nous négocions actuellement avec nos partenaires», déclare l`initiateur Fredy Barth. «A l`origine, le projet devait durer trois ans. Mais j`espère naturellement que nous pourrons le continuer.»
Pour en savoir plus sur le YDC, consultez le site www.youngdriverchallenge.ch
Le week-end prochain, la finale du Championnat Suisse des Slaloms aura lieu à Ambri (TI). Trois pilotes sont éligibles pour le titre: Martin Bürki, Hanspeter Thöni et Philip Egli. Avant cette huitième et décisive course, chacun de ce trio a un maximum de 140 points. Si les trois gagnent également dans leur catégorie au Tessin, c`est le nombre d`adversaires qu`ils ont battus au cours de l`année qui sera déterminant. A cet égard, Bürki devance clairement Thöni et Egli. Le premier aura aussi le plus grand nombre d`adversaires à Ambri. Dans sa classe E1 jusqu`à 1600 cm3, onze véhicules seront en compétition. Thöni roulera contre six concurrents dans le groupe N/ISN, cinq adversaires attendront Egli.
Le héros local Christian Derani n`est qu`à cinq points du trio. Le pilote de la Fiat XI/9 blanche a manqué la victoire dans sa catégorie par sept centièmes de seconde au slalom de Frauenfeld. Derani ne pourra donc entrer dans le top 3 à Ambri que si l`un des trois premiers échoue. L`écart de Derani montre à quel point les écarts se resserrent dans le Championnat suisse des slaloms 2019. Une petite erreur peut chambouler le résultat. La tension est donc garantie sur le circuit de l’aéroport d`Ambri.
Cependant, les trois prétendants au titre ne sont pas du tout nerveux. «Je n’ai pas moindrement le trac», déclare Egli, le pilote de F3, qui vise la huitième victoire du jour au huitième slalom d`Ambri. «Compte tenu de la forte densité de performances de cette année, je dois gagner impérativement dans ma classe pour rester troisième du championnat. Sur tout le reste, je ne peux exercer aucun impact.» Dans sa VW Polo, Bürki reste également de glace devant la situation de départ serrée: «Je suis dans le sport automobile depuis 1986. Il en faudrait donc plus pour me rendre nerveux. Ma préparation est par conséquent la même que d`habitude.» Même Thöni dans la Peugeot 106 «prend les choses comme elles viennent». Pas la moindre trace de nervosité, même si le pilote de Brienz a des chances de remporter le titre pour la première fois. «J`ai hâte de participer à la finale et je veux simplement faire deux bonnes courses», dit Thöni.
Dans la lutte pour la victoire du jour, trois autres candidats s’ajoutent à la liste en dehors d’Egli. Outre Tiziano Riva, vainqueur du record Ambri dans sa Reynard 92D F3000 (dernier vainqueur d`étape en 2015), Lukas Eugster, qui participe déjà à la Lotus Exige Cup samedi, et aussi Marcel Maurer comptent aussi parmi les prétendants à la victoire. Ce dernier a défié Egli à plusieurs reprises dans le passé. «J`aime le slalom d`Ambri», dit Maurer, qui a gagné la journée l`an dernier et en 2016. «C`est un parcours très rapide. Dommage, la piste n`est plus comme avant. Mais je suis toujours optimiste.»
En fait, les 343 participants au total devront se familiariser avec une nouvelle piste. En raison d`un chantier à l`aéroport d`Ambri, le slalom n`a pas seulement été réduit de 3,56 à 3,19 kilomètres (52 au lieu de 55 portes). Il va maintenant aussi dans le sens des aiguilles d`une montre. Cela signifie que, contrairement à l`année dernière, la piste ne tourne plus à droite après le départ, mais passe en ligne droite vers le virage en épingle à cheveux.
Pour les fans que nous espérons nombreux, les catégories LOC débuteront le samedi 5 octobre, à 8 heures du matin. Le champion de la Suzuki Swiss Racing Cup sera désigné avant la pause déjeuner. Il y aura aussi trois pilotes dans la course au titre. Cependant, la position de départ est en l’occurrence plus claire. Le leader Marcel Muzzarelli peut aborder la course sereinement. Avec 16 points d`avance, une 14ème place sera suffisante pour le Thurgovien – à condition que son rival Fabian Eggenberger remporte la finale à Ambri. Au vu des résultats obtenus jusqu`à présent, il est presque impensable que Muzzarelli passe le flambeau. Cette année, le jeune homme de 38 ans n`a en effet jamais été moins bien classé que la 2e place....
La décision concernant le championnat suisse suivra dimanche, les entraînements ayant lieu le matin (à partir de 9 heures) et les deux manches de classement l`après-midi (à partir de 13h45). Dès 17 heures environ, nous saurons qui est le champion suisse des slaloms 2019.
Pour de plus amples informations sur le Slalom d`Ambri, prière de consulter www.equipebernoise.ch
Part 2 de notre série «Les champions suisse en portrait»:
Après une deuxième place l`an dernier, Andy Feigenwinter a remporté le titre de champion de la montagne dans les voitures de tourisme après avoir fait une brillante saison. Son fils Raphaël étant troisième, le triomphe des Feigenwinter est complet.
Il se qualifie lui-même comme un oiseau de paradis et c`est en effet ce qu`il est et un particulièrement rapide de surcroît. Andy Feigenwinter apporte de l`originalité dans un championnat. Son apparence est souvent un peu criarde. Avec son dialecte bâlois, il agace parfois le public. Mais Feigenwinter est sur toute la ligne un coureur. Il adore les voitures. De Ferrari en passant par Porsche jusqu`aux Cobras. «La course m`a fasciné dès l`enfance», dit Feigenwinter, et tous ceux qui le connaissent savent qu`il est tout simplement impossible d`en douter.
Feigenwinter a déjà attrapé le virus des courses dans les années 70. Son oncle René Eugster, ancien pilote de Renault 5 Cup, possédait un magasin de karting à Schaffhouse qui attirait le petit Andy comme par magie. Dans la combinaison usée de son oncle, il se mettait déjà derrière le volant. A l`âge de 11, 12 ans, il a même été soutenu par Zipp, un fabricant de châssis de l`époque. «Mais la personne à l`origine de ce soutien est malheureusement décédée», se souvient Feigenwinter et de se demander: «Que serais-je devenu si cela n`avait pas été le cas?»
Feigenwinter a trouvé son chemin dans le sport automobile malgré tout. Avec des détours et une volonté de fer. Lors d`une visite à Modène en 1987, Feigenwinter, alors âgé de 20 ans, s`est juré qu`il posséderait lui-même une Ferrari avant la 50e édition de la manifestation. Aussitôt dit, aussitôt fait. Feigenwinter s`est acheté une 308 jaune – «qui a englouti toutes mes économies». Et il a rejoint le «Club Suisse» pour accélérer avec son bolide jaune sur le circuit. Il n`était pas rare qu`il devance des gars conduisant de puissantes V12. «Je crois que c`est là que j`ai réalisé que j`avais un certain talent.»
La 308 a été suivie d`une Challenge 355. Puis la «Ferrari zébrée» comme l`appelle Feigenwinter. Une voiture dont l`ancien pilote de GP Arturo Merzario était l`un des anciens propriétaires. «J`adorais ces Ferrari. Mais plus elles sont devenues modernes, plus elles comportaient un nombre élevé de pièces en fibre de carbone. C`est devenu très coûteux.» Pour satisfaire ses ambitions dans le sport automobile, Feigenwinter a piloté une Lotus Exige en 2009 et est devenu Champion de British Sportscar. L`année suivante, il est passé aux prototypes et a remporté deux fois de suite le Sports Car Challenge avec Pedrazza Motorsport. «C`était un temps béni avec une vraie équipe», constate Feigenwinter.
Avant que Feigenwinter ne fasse les gros titres du championnat suisse, il a remporté en 2012 et 2013 la Crosslé Cup, un championnat avec des voitures de la fin des années 60. Mais comment Feigenwinter a-t-il découvert sa passion pour le Championnat suisse de montagne? «J`ai assisté à quelques courses en 2016. Mais cela n`a pas été le facteur décisif. Quand j`ai appris qu`Yves Meyer et son équipe Seelisberg planifiaient un concours de jeunes talents pour 2017, je l`ai annoncé à mon fils Raphael. Il a immédiatement été enthousiasmé et s`y est inscrit. En 2017, j`étais donc proche de l`action - et tout à coup, j`ai eu un déclic moi aussi.»
La question s`est alors posée de savoir quel type de voiture conviendrait le mieux. «Il fallait qu`elle soit légère et rapide», dit Feigenwinter. «Une Ferrari aurait été ma préférée.» Mais le choix s`est finalement porté sur une Lotus Exige. Feigenwinter a roulé avec elle en 2018 dans la catégorie SuperSérie. S`il avait eu partout les concurrents nécessaires pour pouvoir marquer le maximum de points, Feigenwinter serait déjà devenu le champion en 2018. Finalement, il s`est classé 3e. «Une belle réussite. Mais je voulais faire mieux.»
Au cours de la dernière saison, le nombre de participants et la performance étaient parfaits. Feigenwinter est devenu souverainement champion des voitures de tourisme. A l`exception d`Anzère, il a pulvérisé tous les records. «Le fait d`avoir effacé le record datant de six ans de Toni Bühler à Oberhallau m`a rempli de fierté», déclare Feigenwinter. Mais il est encore plus fier de la performance de son fils Raphaël. Dans la dernière course, il a réussi à terminer troisième sur le podium général. «Père et fils dans le top 3, c`est du jamais vu auparavant dans le championnat suisse», dit Feigenwinter sr.
Ce pilote de 52 ans est encore loin d`envisager de s`arrêter. «La course, c`est ma vie. Tant que je m`amuserai et que je pourrai faire partie des meilleurs, je continuerai.» Défendre le titre de champion de Suisse est un vrai défi pour lui. Une chose est certaine: l`oiseau de paradis Feigenwinter est un enrichissement pour tout championnat.
Andy Feigenwinter
Titre: Champion suisse de la montagne Voitures de tourisme
Age: 52
Origine: Reinach (BL)
Véhicule: Lotus Exige 430
1990-2008 Divers Championnats de clubs
2009 Champion British Sportscar sur Lotus Exige
2010 Champion Sports Car Challenge avec Pedrazza
2011 Champion Sports Car Challenge avec Pedrazza
2012 Champion Crosslé Cup
2013 Champion Crosslé Cup
2017 3e rang au Endurance Champions Cup sur Radical V8 Proto
2018 3e rang au Championnat suisse de la montagne chez es voitures de tourisme sur Lotus Exige
2018 2e rang au Historic 12 heures à Sebring sur Lola T165
2019 Champion suisse de la montagne chez es voitures de tourisme sur Lotus Exige
Photo: Jürg Kaufmann/Peter Wyss, AutoSprintCH
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Philip Egli a dominé le Championnat Suisse des slaloms de cette année. Sur les sept courses disputées jusqu`à présent, il a été le vainqueur incontesté six fois. Egli n`aurait échoué qu`une seule fois, à savoir à fin juin à Chamblon. Là, le Glaronnais aurait commis une erreur de but, qui a conduit à une pénalité de dix secondes, respectivement un recul à la place 2 dans le SCRATCH.
Egli ne s`en est toutefois rendu compte qu`après l`expiration du délai de protestation si bien que le pilote de Formule 3 n`a plus eu la possibilité de faire appel sur place. Egli étant toutefois certain de ne pas avoir commis d`erreur de porte, il a fait appel, conformément à l`article 14.1 du Code Sportif International – avec une vidéo embarquée en guise de preuve.
Ce nouvel élément (de preuve) a été déclaré valide par les commissaires sportifs. Comme la vidéo montre clairement que la porte numéro 60, prétendument renversée par Egli, était en réalité déjà tombée par terre avant le passage de Philip, le résultat vient d`être corrigé. Cela signifie qu`avec un temps de course de 2:57,542 min, Egli est le vainqueur du jour à Chamblon et devant Lukas Eugster, qui avait temporairement hérité de la 1ère place.
Egli a remporté par conséquent tous les slaloms précédents de cette saison. S`il gagne également ce week-end à Ambri, Egli sera le premier pilote de l`histoire du slalom à remporter toutes les courses en une saison.
Patric Niederhauser avait déjà été sacré champion avant la finale de l`ADAC GT Master au Sachsenring. Mais lui et son coéquipier, le Sud-Africain Kelvin van der Linde, n`en avaient manifestement pas assez. Lors de la deuxième course du dimanche, l`équipe Audi a non seulement remporté une brillante troisième victoire de la saison, Niederhauser/van der Linde ont également remporté la victoire au classement par équipe pour leur écurie HCB Rutronik Racing. «Kelvin a décroché la pole position de manière sensationnelle le matin», explique Niederhauser. «J`ai ensuite pu prendre le contrôle de la voiture avec une avance d`environ sept secondes. Il était donc important pour moi de maintenir le rythme, ce que j’ai réussi à faire. J`ai même légèrement augmenté l`avantage. Ce n`était pas aisé. Hors de la ligne idéale, la piste était très sale. Il a fallu beaucoup de concentration pour ne pas commettre d`erreurs. Le fait que nous ayons gagné le classement par équipe ainsi que celui des pilotes est la cerise sur le gâteau. Maintenant, pour la première fois, nous avons vraiment des raisons de fêter cela.»
Ricardo Feller n`était quant à lui pas nécessairement d`humeur festive. L`Argovien s`était rendu au Sachsenring en étant troisième au classement général et leader au classement Junior. Mais la 12ème place et quatre points dans la première course n`ont pas suffi pour défendre ces positions. Le titre chez les juniors est allé à l`Autrichien Max Hofer. Feller est tombé à la 5e place au classement général. La principale raison du titre manqué est évidente. Audi a remplacé avant la dernière course le collègue d’équipe de Feller. A la place de Dries Vanthoor, engagé à Barcelone auprès de la Blancpain Series, c’est Frédéric Vervisch qui a conduit au Sachsenring. Selon Feller, «il a certes fait de son mieux», mais l’équipe n’était définitivement pas assez rodée. Voici les positions des autres coureurs suisses: 10e Rolf Ineichen, 19e Jeffrey Schmidt, 22e Nikolaj Rogivue.
Louis Delétraz a remporté un succès en Formule 2: lors de la première course à Sotchi, le Genevois s`est hissé de la 7e place sur la grille de départ en position 3 et est donc monté sur le podium pour la troisième fois de la saison. Dans la deuxième manche, Delétraz a déclenché une réaction en chaîne avec une vrille peu après le départ, qui a abouti à une collision entre deux concurrents et à une interruption assez longue de la course. Dans la course de sprint raccourcie qui a suivi, Louis a dû se contenter de la 14e place et Ralph Boschung a terminé 14e et 12e en Russie. Nyck de Vries (NL) a déjà été désigné champion avant la finale à Abu Dhabi.
Fabio Scherer joué de malchance sur toute la ligne lors de la finale de Formule 3: le Lucernois domicilié à Engelberg a dû abandonner les deux courses lors de ses débuts en Russie. Le fait qu`au classement général il soit avec sa 17e position mieux placé que ses deux collègues de l`équipe n`est pas une consolation pour Scherer qui annonce: «Je me concentre déjà sur 2020.»
Grégoire Saucy a fait les gros titres de la Formule 4 de l`ADAC. Avec sa deuxième place sur le podium cette saison (3e place dans la course de samedi), il sa encore réussi à se hisser au neuvième rang du championnat.
Un coureur suisse a encore pu fêter u titre à Barcelone: Adrian Amstutz a défendu avec succès son titre en Coupe AM avec son coéquipier russe Leo Machitski lors de la finale de la Blancpain Series sur le Circuit de Catalogne.
La Formule E n`organisera pas de course en Suisse en 2019/2020. Avec quatre pilotes, la Suisse fournira en revanche le contingent le plus important. Simona De Silverstra va rejoindre Sébastien Buemi (Nissan), Neel Jani (Porsche), Edoardo Mortara (Venturi) et Nico Müller (Dragon). La pilote Thoune, qui a participé à la série australienne de supercars V8 au cours des trois dernières années et qui y occupe actuellement la 20e place, ne sera pas seulement une pilote d`essais et de développement chez Porsche. De Silvestro se tiendra également à la disposition de la nouvelle Formule E pour des essais de conduite en cours de saison.
«C`est pour moi un grand honneur de travailler pour cette marque prestigieuse», déclare De Silvestro. «J`attends avec impatience mon nouveau rôle de pilote d`essais et de développement pour l`équipe TAG Heuer Porsche Formula E. J`ai acquis beaucoup d`expérience en Formule E ces dernières années et je ferai de mon mieux pour permettre à Porsche de persévérer sur la voie du succès.»
De Silvestro a commencé sa carrière dans le karting avant de partir en Amérique à l`âge de 18 ans. Elle y a pris le départ en 2006 en Formule BMW USA, qu`elle a terminée à la quatrième place. Elle a ensuite participé au championnat de l`Atlantique et à la série Indycar. En 2010, elle a été élue meilleure recrue aux 500 milles d`Indianapolis, en 2013, elle est montée sur le podium avec une deuxième place à Houston. En 2014 a suivi une saison sans succès en Formule 1 en tant que «Pilote Affiliée» de l`équipe de F1 Sauber de l`époque.
Pour Thomas Schmid, une longue attente se termine. Champion junior des rallyes de 2018, il pourra participer au Rallye International du Valais du 17 au 19 octobre. Schmid y conduira une Renault Clio R3T dans le cadre du Clio Trophy.
Au Rallye du Valais, tu pourras échanger le prix que tu as gagné en tant que champion junior. La longue période d`attente est donc terminée.
Oui, beaucoup de temps s`est écoulé depuis le dernier rallye et je suis d’autant plus heureux de pouvoir participer au Rallye du Valais. Je me réjouis d`être enfin de nouveau assis dans une voiture de rallye.
Mais entre-temps, tu n`as pas chômé et, en vrai touche-à-tout, tu as plusieurs engagements à ton actif.
C`est vrai. J`ai participé entre autres à quatre manifestations de Formula Student. C`était un truc très cool. Ces voitures pèsent environ 160 kilogrammes, mais ont une puissance infinie. J`ai également participé au premier Championnat Suisse de Sim Racing et je l`ai terminé dans les huit derniers. Puis j`ai fait des courses de taxis, ce qui a également été une expérience passionnante. Une fois, j`ai même pris place dans une WRC. Mais ce n`était pas un vrai test.
Comment tu as réussi à participer à une Formula Student?
Mon frère y avait participé il y a des années. Et je leur ai demandé s`ils avaient besoin d`un pilote. Il y a eu une petite sélection que j`ai gagnée.
Jusqu’à quel point l`expérience dans le championnat de Sim Racing était-elle importante à tes yeux? Envisages-tu d`entrer dans le monde virtuel du sport automobile?
Non, j`ai beaucoup pratiqué le Simracing par le passé et je me disais: pourquoi ne pas m`inscrire? Mon objectif était de terminer dans le top 10 et je l`ai atteint.
Comment te prépares-tu maintenant au Rallye du Valais?
Le samedi 5 octobre, je participerai au Rallye du Pays du Montbéliard. C`est un rallye dans le Jura français. J`y piloterai pour la première fois la R3T et j`espère pouvoir acquérir le plus d`expérience possible.
Pour monter ensuite sur le podium du Rallye du Valais?
Ce serait mon objectif. Mais ça va être difficile. La compétition du Clio Trophy est dure. Et comme je l`ai dit, je n`ai jamais piloté cette voiture avant. Je dois aussi retrouver d`abord le rythme d`un rallye.
As-tu déjà des projets pour 2020?
C`est une question de budget. J`aimerais bien entendu conduire à nouveau régulièrement. Mais le sport de rallye est coûteux.
Tout dépendra-t-il du résultat remporté au Rallye du Valais?
Non. Mais un bon résultat me serait certainement utile pour attirer l`attention sur moi en 2020.
Dans les semaines à venir, Auto Sport Suisse présentera à intervalles irréguliers les champions suisses 2019 les uns après les autres. Le premier portrait est consacré au champion suisse de course de côte en voiture de course: Eric Berguerand.
Eric Berguerand a dominé le Championnat Suisse de la Montagne 2019 comme presque personne auparavant. Sur les sept courses auxquelles il a participé, il en a remporté six, dont cinq en un temps record. Ce n`est qu`au Gurnigel qu`il a manqué la victoire du jour et ce n’est pas faute de savoir-faire, mais parce que la pluie a contrecarré ses desseins.
Sur les 189 points possibles, Berguerand en a marqué 180 cette année. Aucun pilote n`y est parvenu depuis l`introduction du nouveau système de points en 2015. Même son adversaire Marcel Steiner (142 points) a admis de bon cœur que Berguerand, son cadet de quatre ans, méritait le titre cette année. «Eric a fait du bon boulot. Quoi que je fasse, il l`a soit déjà anticipé, soit pu rectifier le tir après coup.»
La domination de Berguerand avait déjà été pressentie à la fin 2018 après les victoires remportées dans les deux dernières courses au Gurnigel et aux Paccots. Berguerand annonce: «L`année dernière, je n`ai pu participer qu`à quatre courses en raison de problèmes techniques. J`en ai gagné trois, ce qui a démontré que, quand tout était réglé à la perfection, j`étais déjà rapide en 2018.»
Durant l`hiver, Berguerand a réglé les derniers points sur sa Lola FA99. Quelques détails mineurs et les problèmes de boîte de vitesses au Gurnigel mis à part, la saison s`est déroulée comme sur des roulettes. Les nouvelles pièces de Formule 1 de Force India, que Berguerand a montées sur sa F3000, semblent aussi avoir fait leurs preuves, même si l`inventeur valaisan dit: «Elles n`ont pas le même impact sur la vitesse que sur un circuit parfaitement plat à 320 km/h.»
La recette du succès de Berguerand a fonctionné. Grâce à un travail de précision méticuleux, il a régulièrement été plus rapide que le champion de l`année dernière. Pourtant, après presque toutes les courses, on avait l`impression que le garagiste de Charrat n`était toujours pas entièrement satisfait de sa performance. Berguerand a en effet l`habitude de déclarer après chaque course: «Je peux encore faire mieux.» Sur ce point, le sextuple champion de montagne a probablement raison. Récemment aux Paccots, il a réalisé par exemple son meilleur temps avec des pneus usagés.
Berguerand a commencé les courses de karting en 1992. Il est resté fidèle à cette discipline pendant dix ans avant de passer aux courses de côte. «Mon père Louis, qui pratique les courses de côte depuis des années, m’en a en quelque sorte montré le chemin», dit Eric. «Mais c`était aussi une question de coût. Les courses de côte peuvent certes aussi s`avérer coûteuses, mais ce que nous faisons reste gérable et n’est rien en comparaison à ce que les jeunes pilotes d`aujourd`hui doivent débourser pour avoir une chance de faire peut-être un jour partie de l`élite.»
La première sortie avec la F3-Ralt RT30 de papa a été suivie en 2003 par le passage à la Formule 3000, un point qu`Eric adore aussi dans les courses de côte. «On a la possibilité de conduire de superbes voitures pour un prix relativement modeste, ce qui serait impossible sur circuit.»
Berguerand est parfaitement conscient du danger qu`il encourt en se lançant dans une course de côte avec un bolide de 600 chevaux, notamment depuis son grave accident aux Rangiers en 2007, dont il dit: «Heureusement que je ne me souviens plus de rien. Le corps évacue ce genre de souvenirs, ce qui favorise le rétablissement.» Sa convalescence a tout de même duré plus d`un an. Mais Berguerand est revenu en 2011 à la course La Roche-La Berra. Et de 2013 à 2016, il a été le numéro 1 incontesté de la montagne en Suisse. Il est fort possible que 2019 soit le début d`une nouvelle série de titres pour Berguerand car ce pilote d`une voiture noire de sa propre construction ne songe pas moindrement à s`arrêter. Il constate certes que l`accident de son père à Anzère, où il s`est cassé le bras, a terni quelque peu son plaisir. Mais lorsqu`il rabat sa visière au plus tard, Berguerand est visiblement dans son élément.
Tous ceux qui le connaissent savent bien qu`il continuera à fignoler sa Lola pendant l`hiver. Il n`est pas encore à court d`idées et de pièces. Et parce qu`il a réussi à stabiliser sa Lola à moteur Cosworth en 2019, il sera sans doute difficile de tenir tête à Berguerand en 2020, surtout s`il peut se préparer lors d`une ou deux courses à l`étranger au printemps prochain. Il n`a pas eu cette opportunité cette saison. «J`ai dû d`emblée me jeter à l`eau à Hemberg», dit Eric. Avec succès, comme le reste de la saison l`a démontré.
Eric Berguerand
Titre: Champion suisse de la montagne sur voiture de course
Age: 40
Origine: Charrat (VS)
Véhicule Lola FA99
1992-2001 Karting
2002 21e au Classement général sur Ralt RT30
2003 17e au Classement général sur Lola T96
2004 3e au Classement général sur Lola T96
2005 Champion sur Lola T96
2006 2e au Classement général sur Lola T96
2007 Accident aux Rangiers
2012 6e au Classement général sur Lola FA99
2013 Champion sur Lola FA99
2014 Champion sur Lola FA99
2015 Champion sur Lola FA99
2016 Champion sur Lola FA99
2017 2e au Classement général sur Lola FA99
2018 2e au Classement général sur Lola FA99
2019 Champion sur Lola FA99
Galerie: www.motorsport.ch/de/automobil/galerie
Le suspense demeure. Le champion suisse des slaloms ne sera désigné cette année que lors de la finale à Ambri les 5 et 6 octobre. Trois pilotes à égalité de points seront éligibles pour le titre: Martin Bürki, Hanspeter Thöni et Philip Egli. Bürki, le champion de l`année dernière, est celui qui a les meilleures cartes en main de ce trio. Il a dû s`imposer dans sa classe contre plus d`adversaires (douze à Drognens) que Thöni (7) ou Egli (4) dans leurs catégories – ce qui est un critère décisif en cas d`égalité des points.
Le vainqueur du jour a été de nouveau Philip Egli lors de la septième rencontre de l`élite suisse du slalom. Dans la première manche, le Glaronnais qui vit à Zurich a fait un chrono de 1:54,098 min, mais il a dû répéter sa course comme cela avait été déjà le cas cette année à plusieurs reprises. «C`est pourquoi j`ai été un peu plus lent qu`à l`entraînement», a dit Egli, qui a réalisé en revanche son meilleur temps de la journée dans la deuxième manche en 1:53,493 min. «Ma deuxième manche a été bonne, mais j`y avais intégré une petite marge de sécurité. D`une certaine façon, la piste n`offrait pas autant d`adhérence que par le passé. J`ai eu beaucoup de sous-virage.»
En l`absence de Marcel Maurer, qui figurait à tort sur la liste de départ, Lukas Eugster a été le challenger numéro 1 d`Egli. Mais les choses ne se sont pas passées comme l`aurait souhaité le pilote de Herisau, qui a fait la course pour la première fois avec un rapport de vitesse plus court sur sa Ligier JS53. Dans la première manche, il a perdu deux secondes par rapport à son temps d`entraînement. «Cela ne m`était jamais arrivé auparavant», dit Eugster et en attribue la faute aux pneus. «Je n`avais aucune adhérence sur l`essieu avant. Et comme c`est le critère déterminant dans un slalom, j’ai eu de la peine à avancer.» Eugster a perdu exactement 2,3 secondes contre Egli dans son tour le plus rapide. Eugster annonce toutefois: «A Ambri, je compte faire mieux.»
La 3ème place est revenue à Denis Wolf pour la première fois cette année. Le pilote Renault Caparo de Hünibach a été à deux secondes d`Eugster dans la première course. Le pilote de Thoune a fait un tête-à-queue dans la deuxième manche. «Je me sentais déjà très à l`aise dans la première manche et j`ai été très satisfait de mon temps», révèle Wolf, qui est passé de la Renault Clio à la voiture de formule cette saison. «J`ai conduit la deuxième manche en pleine attaque. Malheureusement, je n`ai pas négocié correctement la sortie d`un virage, j`ai roulé sur l`herbe et je me suis retourné.» Le chrono réalisé par Wolf dans a première manche a toutefois encore été suffisant pour défendre avec succès la 3e place. Michael Helm, quatrième sur sa Formule 4 Tatuus, n`a eu qu`une demi-seconde de retard sur lui.
Le meilleur pilote en voiture fermée a été Fabrice Winiger. Le carrossier de Grolley, âgé de 40 ans, s`est servi de son avantage de jouer à domicile et, en 2:01,228 min, il a signé le meilleur temps jamais réalisé par une voiture de tourisme ou un véhicule GT sur la place d`armes de Drognens. Le deuxième pilote de voiture de tourisme le plus rapide a été Christian Darani. Le pilote tessinois n`a été qu`une demi-seconde plus lent que Winiger. Dans le championnat, le pilote de la Fiat XI/9 blanche se tient aux aguets à la 4e place et, si l`un des trois premiers de la finale à Ambri échoue, Darani pourrait bien réussir à monter encore sur le podium. Son exemple montre à quel point les écarts se resserrent dans le Championnat suisse des slaloms. Les cinq points de retard que Darani a sur le trio de tête proviennent de la course à Frauenfeld. C`est là qu`il a raté la victoire de classe et les vingt points associés dans le score global et cela pour la bagatelle de seulement sept centièmes de seconde.
A propos du trio de tête: A Drognens, Hanspeter Thöni n`a pu conserver ses espoirs de remporter le titre qu`en protestant. Sur la piste, le pilote de Brienz dans sa Peugeot 106 a été battu par son collègue de marque Mathieu Zurkinden. Le tableau de bord de la voiture de Zurkinden n`étant pas conforme aux règles, Thöni n`a pas seulement hérité de la victoire, il reste aussi dans la course au titre.
Christoph Zwahlen est l`un des autres vainqueurs à Drognens. Lors de son premier slalom avec la Porsche 997 GT3, le Thurgovien a fêté une brillante victoire de groupe.
Le champion du Suzuki Swiss Racing Cup ne sera lui aussi désigné qu’à l’occasion de la finale. Les chances d’une deuxième victoire saisonnière du pilote zurichois Fabian Eggenberger sont intactes. En tant que deuxième au classement général du championnat, il a encore des chances théoriques de remporter le titre avec un retard de 16 points sur Marcel Muzzarelli. Tel est également le cas de Simeon Schneider qui a remporté à Drognens la troisième place et qui se rendra à Ambri avec un retard de 187 points.
Vous trouverez les résultats de Drognens sur Internet sous gvi-timing.ch
L`année dernière, Marcel Steiner était le roi de la montagne par excellence. Son cinquième titre de champion suisse en voitures de course a récompensé son travail acharné. Cette année, les choses ne se sont en revanche pas passées exactement comme l`aurait souhaité le pilote LobArt. Il a clairement perdu contre Eric Berguerand. Les deux spécialistes de la montagne se sont affrontés six fois et Berguerand a été six fois le pilote le plus rapide. La seule victoire journalière a été remportée par Steiner aux Rangiers où Berguerand ne prend plus le départ depuis son accident en 2007. Lors de la finale aux Paccots Steiner a déclaré forfait. Le Bernois annonce en revanche: «Je compte encore une fois attaquer pour de bon lors des deux courses de côte de Sainte-Agathe et de Mickhausen.»
Aussitôt dit, aussitôt fait! Ce week-end, Steiner a été le pilote de côte le plus rapide en Autriche. Aucun des concurrents n`a réussi à égaler les deux chronos du vice-champion suisse (1:03,087 et 1:03,414 min). Mais la joie devant la victoire finale a été de courte durée. Steiner a été disqualifié suite à une protestation du pilote slovène Patrik Zajelsnik. La raison: sur la LobArt LA01 de Steiner, l’aileron sur l’Airbox était trop haut. De plus, le tuyau d`échappement dépassait de 2,5 centimètres de trop. «C`est vraiment fâcheux, car ma performance du week-end a été réellement parfaite», regrette Steiner. «Mais j`ai apparemment mal interprété quelque chose dans le règlement.»
Pour Steiner, c`était la première disqualification de sa carrière. Mais à Sainte-Agathe, il n`était pas le seul pilote à être exclu du classement. Les deux pilotes allemands Alexander Hin et Georg Lang ont eux aussi été disqualifiés parce que leurs rétroviseurs étaient trop petits.
Malgré sa disqualification, Steiner compte bien prendre le départ de la course de côte de Mickhausen le 6 octobre. «Ce sera pour moi l’occasion de répliquer sur la piste.»
Emil Frey Racing est sur le point de remporter le titre dans le GT Open et cela pas seulement au niveau du classement des pilotes, mais aussi de celui des équipes. Lors de l`avant-dernier week-end de course à Barcelone, l`équipe Lamborghini de Safenwil a réalisé une performance spectaculaire, notamment lors de la deuxième course, et a remporté cette saison son troisième doublé. Grâce à cette belle performance, Emil Frey Racing est en tête du classement des pilotes avec l`Espagnol Albert Costa et l`Italien Giacome Altoè (112 points) devant Chaves/Kodric (101) et le deuxième duo Emi-Frey, composé de Norbert Siedler (A) et de Mikaël Grenier (CDN), qui a encore toutes les chances de remporter le titre grâce à la victoire à Barcelone avec 100 points. Emil Frey Racing est également en tête du classement par équipe avec 128 points, suivi de l’écurie Teo Martin Motorsport (114). La décision tombera donc lors de la « course à domicile » à Monza les 12 et 13 octobre.
Jonathan Hirschi visait lui aussi la victoire lors de la cinquième manche de l`European Le Mans Series à Spa-Francorchamps. 15 minutes avant la fin de la course de quatre heures, l`équipe de Hirschi était en tête avec ses deux coéquipiers français Tristan Gommendy et Alexandre Cougnaud lorsque l`Oreca de Graff Racing a dû effectuer un drive-through pour conduite trop rapide sous drapeau jaune. Cela a fait perdre non seulement à l’équipe Hirschi sa leadership, mais soudainement, l`Oreca de Cool Racing, dont le Français Nicolas Lapierre partageait le cockpit avec le Genevois Antonin Borga, s`est approchée dangereusement par derrière. Ce dernier a doublé Gommendy à la chicane d`arrivée avec une manœuvre limite et s`est assuré ainsi la 2e place au Cool Racing. Mais sa joie a été de courte durée. Borga, respectivement Cool Racing, ont écopé une pénalité de dix secondes pour dépassement avant la ligne d`arrivée, de sorte que la deuxième place (derrière Hanson/Albuquerque) a finalement malgré tout été attribuée à Hirschi. Dans le championnat, le Jurassien est toujours 3e et l’équipe Borga/Lapierre est 10e. La finale de l`ELMS aura lieu le 27 octobre.
Il y aura un remplacement de pilotes chez Jenzer Motorsport. L`équipe de Lyss mise sur Charles Leong pour la finale de Formule 3 à Sochi le week-end prochain. Le jeune pilote de 18 ans, originaire de Macao, qui a couru pour la dernière fois en F3 Asie, remplacera chez Jenzer l`Argentin Giorgio Carrara et disputera la course en Russie en guise de préparation au Grand Prix de Macao le 17 novembre.
Un autre pilote Jenzer a fêté son premier succès d’estime en Espagne la semaine dernière. Le Suisse Axel Gnos de Genève a terminé troisième de la Formule 4 espagnole pour la première fois cette saison pour l`équipe G4 Racing. En 2019, Gnos roule en parallèle dans la Formule 4 italienne pour Jenzer Motorsport. Son meilleur résultat à ce jour y est une neuvième place à Vallelunga.
Depuis plus de 25 ans, Jenzer Motorsport est l`adresse incontournable la relève des coureurs automobiles en Suisse. Récemment, l`équipe autour d’Andreas Jenzer, propriétaire de l`écurie de course, a remporté sa première course dans la nouvelle Formule 3 de la FIA à Monza. C`est pour nous une raison suffisante pour rendre visite au jeune promoteur de talents de Lyss.
Vous avez gagné votre première course de Formule 3 à Monza grâce au Japonais Yuki Tsunoda. S`agit-il d`une victoire spéciale?
Elle a une signification particulière parce que la série s`appelle maintenant Formule 3. Mais les victoires de la série GP3 précédente n`en étaient pas moins significatives pour autant. Après tout, lorsque le GP3 a été lancé avec nous en 2010, il comptait également 30 voitures au départ. La particularité de cette victoire réside dans le fait que peu d`équipes ont réussi à gagner en F3 cette année. Et pour couronner le tout, avec une recrue. C`est une belle histoire.
Huit équipes de F3 sur dix ont une équipe de F 2 ou entretiennent au moins un partenariat étroit. Jenzer est l`une des deux équipes qui ne suivent pas cette tendance. Pourquoi ?
C`est une question de coût. Jenzer Motorsport est la plus petite équipe de Formule 3. Nous n`avons pas un gros investisseur ni un milliardaire pour nous soutenir. Néanmoins, notre base est stable. Je ne considère pas que ce soit un inconvénient de ne pas avoir une équipe de F2. Cela représenterait pour nous une charge supplémentaire que notre société ne pourrait pas assumer pour l`instant. A moins qu`on reprenne le contrôle d`une autre équipe. Mais en général, seules les mauvaises équipes sont prêtes à vendre leur infrastructure.
Cette année, tu as deux juniors Red Bull dans ton équipe: Tsunoda en Formule 3 et le Britannique Jonny Edgar en Formule 4 italienne. Comment as-tu été approché par Red Bull?
Chez Helmut Marko, cela arrive habituellement d`un jour à l`autre. Pour Tsunoda, il m`a appelé 14 jours avant la course à Suzuka. Je ne connaissais même pas Yuki. Mais tout s`est déroulé très rapidement et sans encombres. Cela s`est passé de manière très similaire avec Edgar.
Pourras-tu également compter sur la coopération avec Red Bull l`année prochaine?
Je ne sais pas encore. Marko n`arrête pas de changer de stratégie.
Est-ce à tes yeux un signe d`estime quand Red Bull vient te voir et te confie ses pilotes?
Oui, nous sommes très satisfaits de cette approche. Et je pense que nous avons mis ces deux pilotes sur la bonne voie jusqu`à présent. Pour moi, Yuki est le plus grand talent de l`équipe Red Bull, bien qu`il ait le moins d`expérience. Je dirais que Jenzer Motorsport se spécialise dans l`encadrement et le soutien intensif de pilotes qui n`ont pas encore remporté un grand succès.
Jenzer Motorsport est l`équipe de Formule 3 qui s`est le plus améliorée au cours de la saison. Comment expliques-tu cela ?
Au début de la saison, nous n`avons manifestement pas été en mesure de recueillir des données aussi abondantes et aussi bonnes que celles des autres équipes. Cela s’explique dans doute par les possibilités financières et/ou les outils dont nous disposions. Nous n’avons réussi à nous améliorer qu`après avoir testé la voiture dans la soufflerie de Sauber. Ce test a été financé par toutes les équipes. Et tout le monde a reçu ensuite les mêmes données. Nous semblons avoir tiré les bonnes conclusions. Depuis lors, nous ne cessons de nous améliorer.
Il fut un temps où la Suisse fournissait un grand nombre de pilotes avec Leimer, Müller, Niederhauser, Tuscher, Fontana et Zanella. Y a-t-il un vide dans domaine de la relève en ce moment ?
Au niveau F3, il n`y en a actuellement qu`un seul avec qui l`on puisse tabler sur une planification raisonnable : c`est Fabio Scherer. Sinon, il y en a certes encore quelques-uns en Formule 4 ou en Formule Renault, comme Axel Gnos, par exemple, qui conduit avec nous. Ou Grégoire Saucy et Patrick Schott. Mais aucun d`eux n`est pour l’instant prêt pour accomplir des performances plus élevées.
Qu`est-ce qui plaide en faveur ou en défaveur de la relance d`un programme de soutien tel qu`il a déjà existé entre 2013 et 2015?
Rien ne s`y oppose. J`aimerais qu`on puisse le faire revivre. Il y a suffisamment de pilotes en Suisse qui pourraient agir en tant que communicateurs. Imagine un peu ce que ce serait pour les jeunes de 14 ou 15 ans d`être entraînés par Nico Müller, Patric Niederhauser ou Neel Jani. Oui, j`espère vraiment que nous pourrons remettre quelque chose de tel en route dans un avenir proche.
Après une pause estivale de trois mois, le Championnat suisse des slaloms se poursuivra ce week-end. Le théâtre de cette 7e course sera la place d’armes à Drognens, près de Romont, dans le canton de Fribourg, sur le même parcours que celui sur lequel les as du slalom ont déjà participé à une course du championnat suisse à la mi-juin.
Il y a 171 pilotes nationaux enregistrés, parmi lesquels se trouvent aussi les 3 premiers du classement général: Martin Bürki, Philip Egli et Hanspeter Thöni. Chacun de ce trio est toujours invaincu dans sa classe cette année. Si cela restera le cas jusqu`à la dernière course du premier week-end d`octobre à Ambri, deviendra champion celui qui aura battu le plus grand nombre d`adversaires dans sa classe. A cet égard, le champion suisse en titre Martin Bürki est en ce moment le favori. Après avoir perdu le titre en Coupe de la montagne, remporter la couronne au slalom est presque devenu un impératif pour Bürki. Le pilote d’Uetendorf a toujours été au sommet depuis cinq ans. Avec le titre de 2011, il a déjà remporté le Championnat suisse des slaloms à six reprises. «Mon objectif est de défendre le titre», explique Bürki. «Mais tout dépend du nombre de concurrents qui se rendront à Drognens, respectivement à Ambri.»
Un de ses adversaires vient de sa propre famille: Mike Bürki. Le fils du roi du slalom suisse, âgé de 26 ans, l`accompagnera pour la première fois depuis un an et demi. Le père Bürki attend ce duel avec impatience, mais souligne qu’on ne se fera pas de cadeaux. «Il y a trois ans, il était plus rapide que moi lors de la première manche, se souvient Bürki. «Il m`a demandé alors s`il devait lever un peu le pied de l’accélérateur lors de la deuxième manche. Mais c`est hors de question pour moi. Si je veux gagner, c’est par mes propres moyens. Le jour où je ne pourrai gagner que si d’autres m’avantagent, je saurai que l’heure est venue de me retirer.»
Comme Bürki, le pilote de Formule 3 Egli, qui attend toujours la confirmation écrite de sa révision de Chamblon, a disputé les courses de côte à Anzère, Oberhallau et Gurnigel. Bien que le style de conduite ne soit pas le même qu`au slalom, Egli en a profité. «C’était avant tout amusant. Mais c`était aussi pour moi l`occasion idéale de faire le pont pendant la pause d`été du Championnat des slaloms.» Maintenant, l`accent sera à nouveau placé sur la discipline parade d`Egli. «J`attends avec impatience les deux derniers slaloms. Mon objectif est clairement de gagner encore deux fois.»
Hanspeter Thöni, le troisième prétendant au titre, ne veut pas non plus baisser la garde. «Mon objectif consiste à effectuer des courses aussi solides et propres que possible jusqu’ à l`arrivée et de faire durer ainsi le suspense», déclare le leader de la catégorie N/ISN.
En dehors de la technique de conduite, Egli n`aura à Drognens qu`un seul adversaire à craindre pour remporter la victoire du jour: Lukas Eugster. Le pilote de Herisau est considéré comme très prometteur et cette année, il a défié Egli à plusieurs reprises. «A Drognens, il sera presque impossible d`empêcher Philip de gagner la journée,» constate Eugster. «A Ambri, les caractéristiques de la piste seront en revanche un peu différentes et j`espère pouvoir me rapprocher davantage de lui.» Pendant la pause d`été, Eugster a continué à fignoler sa Ligier JS53. «Le rapport de démultiplication est maintenant plus court. C`était notre objectif depuis le début. Maintenant, nous allons l`essayer pour la première fois.» Contrairement à Bürki et Egli, Eugster n’a pas participé à des courses sérieuses pendant la pauses estivale. Mais il a participé au sprint de montagne historique de Walzenhausen.
La position de départ de la Suzuki Swiss Racing Cup est claire: le leader Marcel Muzzarelli pourra y prendre tous les risques sans y être obligé pour autant. Le Thurgovien compte en effet 16 points d`avance sur Simeon Schneider et 18 sur Fabian Eggenberger. Si, après la course de Drognens, il aura 20 points d`avance sur ses concurrents, il décrochera de manière anticipée avant la finale à Ambri.
Les premières séances d`entraînement des catégories locales débuteront samedi à 7h45. Les premiers courses sont prévues à partir de 13h30. Les deux courses de la Suzuki Swiss Racing Cup auront lieu respectivement à 11h25 et 12h05. Le dimanche, l`entraînement commencera à 7h30. A partir de 13h30, les courses suivront.
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Eric Berguerand a terminé le Championnat Suisse de Montagne comme il l`avait commencé: avec une victoire dans un nouveau temps record. Le Valaisan de 40 ans, déjà sacré champion suisse des voitures de course avant la finale des Paccots, a ainsi marqué de son empreinte la saison 2019. Des sept courses auxquelles Berguerand a participé, il en a remporté six dont cinq en un temps record. Ce n`est qu`au Gurnigel que sa performance n`a pas suffi pour remporter la victoire du jour. Mais si la pluie ne s`y était pas abattue sur le pilote de Formule 3000 de Charrat (VS), il y aurait probablement établi un nouveau record avec sa Lola FA99.
Dans la course de Châtel-St-Denis aux Paccots, Berguerand a eu en comparaison une partie relativement facile. Son rival permanent Marcel Steiner a en effet renoncé à prendre le départ lors de la finale de la saison. Le Bernois, qui n`a triomphé cette saison qu`aux Rangiers où Berguerand n`a plus pris le départ depuis 2007, a voulu marquer une pause. Steiner participera en revanche aux courses de côte de St. Agatha en Autriche (22 septembre) et de Mickhausen en Bavière du Sud (6 octobre). Mais les chronos de Berguerand sont aussi impressionnants quand il n`est pas soumis à la pression concurrentielle. Il a complété la première manche en 53.643 secondes. En troisième manche, il a battu de 18 centièmes de seconde son propre record de 53,370 secondes par rapport à l`an dernier. «J`ai réalisé mon meilleur temps avec un vieux jeu de pneus», constate Berguerand, qui est particulièrement satisfait de la stabilité de sa voiture cette saison. «Cette année, tout a joué à la perfection, ce qui n’est pas un hasard, mais cache naturellement beaucoup de travail.»
En dépit de sa supériorité, ce cinquième titre ne représente rien de particulier pour Berguerand. «Ce titre n`a pour moi ni plus ni moins de valeur que le précédent. C`est simplement agréable quand tout se passe bien et que la voiture ne cause aucun problème.» Berguerand a encore un long chemin à parcourir. Il fait savoir à la concurrence qu`il peut encore s`améliorer en tant que pilote. «Je peux encore faire mieux», sourit le champion en lorgnant déjà sur la saison 2020.
6,5 secondes derrière Berguerand, Robin Faustini prend la deuxième place au classement général. Le jeune Argovien avait déjà terminé troisième du championnat avant Les Paccots et avait remporté aux Rangiers une deuxième position remarquable (derrière Steiner). Cette fois-ci, en additionnant les deux courses les plus rapides, il a été 0,7 seconde plus rapide que son père Simon Hugentobler, qui a terminé troisième sur sa nouvelle Osella PA30. Faustini explique: «Dans la première manche, j`avais encore un problème de boîte de vitesses. Mais ensuite, j`ai pu faire deux courses sans problème.»
Le meilleur pilotes des voitures de deux litres a été Michel Zemp. En quatrième position, ce pilote de Langnau a manqué de justesse le podium, mais avec sa Norma M20FC, il a laissé derrière lui Christian Balmer et Marcel Maurer, ses concurrents sur Formule Sport de deux litres.
Derrière Frédéric Neff (Porsche 996 GT3 R), vainqueur de la journée IS, qui n`a participé qu`à trois courses cette saison, Romeo Nüssli a été le pilote de voitures de tourisme le plus rapide dans sa Ford Escort Cosworth. Dans le duel entre les pilotes de l`E1, il s`est clairement imposé face à Richard Winiger (Porsche 911 GT3 Cup).
Martin Bürki a remporté une autre victoire de classe. Le pilote d`Uetendorf, qui a également participé aux Paccots dans la division IS jusqu`à 1600 cm3, comme il l`avait déjà fait au Gurnigel, a laissé derrière lui plusieurs participants IS plus fortement motorisés. Néanmoins, Bürki n`a pas été en mesure de s’adjuger son quatrième titre dans la Coupe de la montagne annoncée séparément. C`est Philipp Krebs qui l`a remportée pour la première fois, tout comme la victoire journalière et le titre de champion dans la Renault Classic Cup.
Dans la catégorie des voitures de tourisme aussi, le titre de champion a déjà été remporté de manière anticipée au Gurnigel. Roger Schnellmann aurait certes eu une chance théorique de rattraper encore le leader Andy Feigenwinter, mais le pilote de Schwytz n`a pas pris le départ dans le canton de Fribourg. Quant à Feigenwinter, il a profité de l`occasion pour compléter encore son compte de points. Dans sa Lotus Exige 430, le Bâlois a poursuivi sa série de victoires dans le groupe SuperSeries, mais a manqué de 25 centièmes de seconde la possibilité de battre un nouveau record.
Il y a eu un nouveau gagnant dans le Championnat suisse de la montagne Junior. Après trois victoires de Rico Thoman, Pascal Siegrist s’est imposé dans la quatrième et dernière manche. Le pilote de Strengelbach a relégué aux places d’honneur Michael Müller et Rico Thomann conduisant des Toyota GT86 identiques. Ce dernier se contente toutefois du rang car avec 72 points (sur 80 possibles), le pilote de Winterthur s`est quand-même assuré avec brio le titre devant Siegrist (62) et Müller et Gianluca Forcella (47) avec le même nombre de points.
Vous trouverez de plus amples informations sur www.ecuriedeslions.ch/paccots
Cette saison, Patric Niederhauser et Nico Müller ont dignement représenté la Suisse à l`étranger. Le week-end dernier, les deux étaient en action avec des résultats différents. Alors que Müller a vu ses chances s`envoler dans le DTM, Niederhauser a remporté avec brio le titre de l`ADAC GT Masters. Pour la première fois depuis la création de la série en 2007, un coureur suisse se trouve donc tout en haut du podium. Auto Sport Suisse l`en félicite vivement !
De concert avec son coéquipier sud-africain Kevin van der Linde, Niederhauser a entamé l`avant-dernier week-end de course au Hockenheimring avec une avance de 40 points. «Nous savions certes que nous pouvions décrocher le titre ce week-end, mais nous nous attendions en réalité à ce que cela ne soit le cas que lors de la finale au Sachsenring», a déclaré Niederhauser.
Mais le pilote bernois n`a pas eu à attendre aussi longtemps. Avec sa deuxième victoire de la saison dimanche, le duo Audi a fermé le bal. Sa joie a été immense. Niederhauser déclare: «J`ai du mal à le croire. Nous n`avons peut-être pas toujours été les plus rapides, mais nous avons toujours été constants. C`était la clé du succès.»
La particularité de ce titre réside dans le fait que l`équipe HCB-Rutronik de Niederhauser débute dans l`ADAC GT Masters auquel participent par ailleurs des pilotes de pointe. «J`avais déjà un bon feeling cet hiver», confesse Niederhauser. «Mais nous ne savions naturellement pas exactement où nous en étions.» Fabian Plentz, le patron de l`équipe, fait l`éloge de ses deux pilotes: «Kelvin et Patric se complètent parfaitement. Ils se soutiennent mutuellement et ne se concurrencent pas. C`est exactement ce qu`il faut pour avoir du succès dans les Masters. Ils ont fait une performance brillante. Pour moi, il était clair dès le début que Kelvin devrait être notre pilote lors de notre première participation à l`ADAC GT Masters. Nous avons alors cherché le bon partenaire et avons trouvé en Patric celui qui nous convenait le mieux.»
Dans la liesse autour du titre de Niederhauser, on a failli oublier deux autres Suisses. Mais il convient de souligner aussi leur performance. Grâce à Ricardo Feller (P2) et Rolf Ineichen (P3), le podium du dimanche est en effet devenu un événement suisse. Feller pourrait même remporter encore le titre de vice-champion en finale au Sachsenring. Son retard sur le duo Mirko Bortolotti/Christian Engelhart de Lamborghini n`est que de douze points.
Nico Müller aurait lui aussi aimé faire la une des journaux ce week-end. Mais avant la finale à Hockenheim, le Bernois, qui est déjà monté dix fois sur le podium du DTM cette année, a perdu ses chances de remporter le titre avec un départ en avance samedi. «Au Lausitzring, nous avons eu un problème de voiture au départ. Cette fois, c`est le chauffeur qui a tout fait foirer», explique Müller sans ambages. Mais le pilote Audi peut malgré tout être fier. Avec 41 points d`avance sur Marco Wittmann (BMW), il est quasiment certain de remporter le titre de vice-champion derrière le nouveau champion René Rast. Jamais auparavant un pilote suisse n`avait été aussi bon en DTM. Le meilleur Suisse de la série de voitures de tourisme la plus populaire d`Europe a été jusqu`à présent Marcel Fässler, troisième au classement général en 2003.
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Ayant déjà décroché le titre en 2013, 2014, 2015 et 2016, Eric Berguerand s’est adjugé son cinquième titre dans la catégorie des voitures de course en remportant une troisième place dans la course de côte du Gurnigel. Le week-end prochain, le Valaisan de 40 ans entrera encore une fois en action en tant que nouveau champion: lors de la finale de la saison du Championnat suisse de la montagne, la huitième manche de Châtel-St-Denis aux Paccots, dans le canton de Fribourg.
Bien que Berguerand, qui détient le record de piste aux Paccots en 53,55 minutes, ait déjà le titre en poche, il est pleinement motivé pour la dernière course en 2019. «J`ai hâte d`être aux Paccots, mais je suis aussi heureux que la saison se termine ce week-end. C`était épuisant, mais le travail a payé et j`espère que je serai capable d`obtenir un autre résultat de haut niveau lors de la dernière course.»
Dans la course pour décrocher la victoire générale aux Paccots, ce n`est en réalité que la technologie qui pourrait encore faire obstacle à Berguerand. Comme la dernière fois au Gurnigel, lorsqu`il y a eu des problèmes de changement de vitesse sur la Lola FA99 du Valaisan. Le rival permanent de Berguerand, Marcel Steiner, sera en effet absent aux Paccots. «J`aurai probablement besoin d`une pause», constate le vice-champion, qui a cette saison perdu la plupart du temps contre Berguerand et cela aussi parce que sa LobArt LA01 est en «surpoids». Il déclare «Aux Rangiers, je perdais environ une seconde par kilomètre face aux deux Italiens en tête, et cela juste à cause de son poids. Je suis aussi désavantagé face à Eric. Mais je le félicite quand même pour son titre. Il le méritait.»
Robin Faustini est donc l`un des meilleurs candidats pour la deuxième place derrière Berguerand. Le jeune Argovien s`est assuré la troisième place au classement général du Gurnigel en dépit de la victoire journalière de Thomas Amweg. «C`était mon objectif pour cette année», dit Faustini, qui prendra également à Fribourg le départ avec la Reynard 97D de son père Simon Hugentobler. Dans la catégorie des voitures de sport E2 jusqu`à 3000 cm3, ce dernier affrontera le Français Cyrill Frantz, qui a terminé troisième en 2018 derrière les vainqueurs Berguerand et Joël Volluz et conduira comme Hugentobler une Osella.
Comme Berguerand chez les voitures de course, Andy Feigenwinter pourra affronter les choses en toute décontraction dans la catégorie des voitures de tourisme. Le Bâlois pourrait certes encore être rattrapé en théorie. Mais Roger Schnellmann, le seul qui serait encore en mesure de le faire, renonce à prendre le départ sur la piste d`une longueur de 2,58 km. Feigenwinter est donc assuré de devenir champion des voitures de tourisme. Mais le conducteur de la Lotus Exige n`en a pas assez pour autant. «Il va de soi que je compte bien gagner à nouveau et battre mon propre record», explique Feigenwinter, qui a déjà établi quatre nouveaux records cette saison.
La deuxième Mitsubishi Evo VIII de Ronnie Bratschi ne sera pas non plus au départ. L`Uranais se porte bien après que son véhicule se soit renversé au Gurnigel et il a déjà annoncé qu`il reviendra. Mais la réparation de sa voiture prendra du temps. Bratschi connaît entre-temps la cause de l`accident. Il annonce que le diagnostic sur la voiture a révélé que déjà avant l`envolée, un bras oscillant transversal s`était cassé. «L`analyse de la vidéo embarquée a par ailleurs également confirmé qu`aucun aquaplanage n`était responsable de l`accident, que la trajectoire était parfaitement adaptée et que qu`il n`avait pris aucun risque inutile.»
La finale des Paccots promet également d`être palpitante dans la course pour le titre de la coupe de la montagne qui opposera les pilotes d`Uetendorf Philipp Krebs (Renault Clio) et Martin Bürki (VW Polo).
Au total, plus de 150 participants s`affronteront à Châtel-St-Denis. Les premiers entraînements débuteront samedi peu après midi. Le dimanche matin, il y aura d`abord des essais, avant le départ de la course à 10h40. L`horaire exact et de plus amples détails sur la course de côte de Châtel-St-Denis – Les Paccots sont disponibles sur Internet à l`adresse suivante: www.ecuriedeslions.ch/paccots
Sébastien Carron a pris le départ d`un championnat suisse cette année pour la première fois: fin mai, début juin au Rallye du Chablais. Il l`a gagné haut la main. Le Valaisan ne voulait pas non plus manquer la cinquième manche, le Rallye du Tessin, mais il a souligné à l`avance: «Je conduis maintenant juste pour le plaisir. Je ne veux plus me mettre de pression en faisant constamment attention au championnat et aux points.»
La recette semble fonctionner. Carron et son copilote Lucien Revaz étaient de nouveau le duo suisse le plus rapide du «Tessin». Seuls les Italiens Andrea Crugnola (Ford Fiesta) et Kevin Gilardoni (Hyundai i20) ont été plus rapides en WRC que les champions suisses de 2014, 2016 et 2017. «Nous sommes très satisfaits du résultat du rallye», déclare Carron. «Même si nous aurions pu avoir un avantage un peu plus grand. Mais nous avons clairement fait le mauvais choix de pneus le matin. Néanmoins, c`était suffisant. Et c`était un plaisir de voir les nombreux fans au bord de la piste. C`est comme ça qu`on s`amuse à conduire!» Il s`agissait de la quatrième victoire de Carron au «Tessin» après 2014, 2015 et 2016.
Le nouveau et ancien champion Ivan Ballinari s`est classé deuxième derrière Carron. Le héros local s`est défendu avec sa Skoda Fabia R5 du mieux qu`il a pu, mais n`a finalement pas de chance de l’emporter contre la combinaison Carron/VW Polo. «Je suis malgré tout très satisfait», déclare Ballinari. «Surtout si l`on considère le retard que j`avais encore dans le Rallye du Chablais. En tout cas, nous avons aussi eu du plaisir et avons pu rouler sans pression et, bien sûr, nous avons célébré notre titre avec tous les fans comme il se doit.»
Pour «Bally», les jeux étaient faits déjà avant le rallye du Tessin. La longueur totale des spéciales de cette année ayant été ramenée de la catégorie 3 à la catégorie 4, il y avait moins de points à marquer au Tessin qu`auparavant (15 au lieu de 25 pour le vainqueur). Si les points avaient été attribués selon l`ancien modèle, Jean-Marc Salomon aurait eu une petite chance théorique de rattraper Ballinari. Le titre de champion était donc déjà attribué. En parlant de Salomon: le Jurassien qui réalise également de bonnes performances en slalom hors piste, a terminé cinquième au classement suisse – derrière Kim Daldini (Soda Fabia) et Stefano Mella (VW Polo) – et a même étendu son avance dans le championnat. Mais Salomon n`est pas encore certain de décrocher la deuxième place. Carron, ou Michaël Burri, à condition qu’il prenne le départ, pourraient bien encore le rattraper lors de la finale en Valais (16-19 octobre).
Le classement junior est en revanche définitif. Ici aussi, la position de départ était claire: en cas de victoire de Sacha Althaus, Jonathan Michellod, le leader du classement général, devait terminer en deuxième position pour ne pas avoir encore des craintes lors de sa course à domicile, le Rallye du Valais. Le jeune Verbier a accompli cette tâche avec brio. Bien qu`il ait dû lâcher Althaus dès la première spéciale, Michellod a toujours su maîtriser Guillaume Girolamo dans une troisième Peugeot 208 R2, qui s`élançait par derrière. A l`arrivée, Althaus avait 12,9 secondes d`avance sur Michellod et 23,6 secondes sur Girolamo. Michellod succède à Thomas Schmid, qui a remporté le titre en 2018. Pour le copilote Stéphane Fellay, c`est déjà le deuxième championnat remporté. Fellay a déjà mené Thomas Joris avec succès au titre junior en 2012.
Dans le petit groupe des voitures historiques, Marc Valliccioni sur sa BMW M3 était une classe à part. Sur le même modèle, les pilotes de l`Oberland zurichois Erwin Keller et Dominique Juplé ont perdu plus d`une minute sur le Corse sous licence suisse.
Pour en savoir plus sur le Rallye du Tessin, prière de consulter Internet à l`adresse suivante www.rallyticino.com
Les conditions météorologiques n`étaient pas vraiment clémentes pour cette 50ème édition de la course de côte au Gurnigel. Alors que les courses d`entraînement du samedi se sont encore déroulées dans un climat automnal agréable, les courses du dimanche ont été frappées par des pluies par moment fortes. Si les participants de certaines catégories ont trouvé une piste sèche au moins lors de la deuxième manche, la pluie a été persistante pour les pilotes de la classe des voitures de sport et de course dans les deux manches.
La position de départ avant la septième et avant-dernière manche était claire: en remportant la victoire au Gurnigel, le leader Eric Berguerand pouvait acquérir le titre de champion de manière anticipée. Seul le champion de l`an dernier, Marcel Steiner, aurait pu empêcher le Valaisan, qui avait remporté jusque-là cinq courses sur six, de remporter le titre. Mais Steiner a été particulièrement incommodé par la pluie. Alors que ses rivaux directs ont trouvé de meilleures conditions, il a dû faire les courses alors qu`il pleuvait des cordes. «Je n`avais aucune adhérence dans la première course», a dit Steiner. Berguerand n`a pas eu une bonne première manche non plus. Mais la faute n`en revenait pas seulement à la pluie. La Lola FA99 du Valaisan avait des problèmes de changement de vitesse. Après la première manche, ni Berguerand ni Steiner ne menaient donc, mais Thomas Amweg. Le fils de Fredy Amweg, 20 fois vainqueur au Gurnigel, a réalisé son meilleur temps en 2:04,33 minutes.
Lors de la deuxième manche aussi, l`Argovien de 34 ans a réalisé un excellent chrono. De plus, Amweg avait misé sur un réglage adéquat. Les 2:01,02 min pour parcourir les 3,734 km de la piste ne signifiaient pas seulement le meilleur temps de la journée, mais en additionnant les deux courses, le pilote de la Lola B99/50 était 7,68 sec plus rapides que les autres concurrents. Amweg constate qu`il s`était fait un peu peur lui-même. Mais au final, le deuxième meilleur pilote derrière Amweg n`était ni Berguerand ni Steiner, qui ont tous les deux réussi à s`améliorer dans la deuxième manche. Roger Schnellmann, encore troisième après la première manche, a profité de l`heure pour pousser sa Mitsubishi Evo VIII en 2:02,05 minutes sur la montagne. Berguerand n’a dû se contenter «que» de la 3e place – devant Steiner. Néanmoins, cela lui a permis de remporter facilement le cinquième titre de champion de Suisse après 2013, 2014, 2015 et 2016. «Les conditions n`ont pas été faciles», a déclaré Berguerand. «Mais la saison était vraiment bonne. Maintenant, j`ai hâte de participer à la dernière course aux Paccots. Là, je veux être à nouveau au sommet.»
Le titre a également été remporté à l`avance chez les voitures de tourisme. Andy Feigenwinter, qui a remporté une autre victoire de classe sur sa Lotus Exige, aurait en théorie encore pu être rattrapé par Schnellmann lors de la dernière course aux Paccots, mais le vainqueur en voiture de tourisme au Gurnigel renoncera à prendre le départ à Fribourg. Schnellmann constate: «J’ai encore prévu une autre aventure spéciale. Je suis par ailleurs très satisfait du déroulement de la saison. J’ai toujours rêvé de pouvoir battre un jour mon idole Marcel Steiner, même si les conditions météorologiques m`étaient favorables.» Ronnie Bratschi a eu de la chance dans le malheur. Le collègue de marque Schnellmann a quitté la piste dans la partie centrale et s`est retourné plusieurs fois. Bratschi n`a pas été blessé dans cet accident. «Le choc a été violent, mais le travail sur le châssis et l`investissement dans la cellule du conducteur pour accroître la sécurité ont porté leurs fruits. Je vous informerai sur le déroulement de l`accident dès que je saurai ce qui s`est passé. Ce n`était en tous les cas pas la trajectoire qui était en cause. Elle a été adaptée à 100 %.»
Derrière le top 4, Romeo Nüssli (Ford Escort) a terminé cinquième au général. Le vainqueur du groupe IS a été Gérard Nicolas, également sur une Ford Escort – juste devant Bruno Ianiello (Lancia Delta S4). La sixième place était occupée par Robin Faustini, qui a terminé troisième chez les voitures de course du Championnat Suisse. Martin Bürki, onzième avec sa VW Polo, s`est également démarqué des nombreux adversaires plus puissants en réalisant une performance impressionnante. Mais ce ne sera probablement pas suffisant pour remporter le titre de la Coupe de la montagne. Philipp Krebs a également réussi à s`imposer au Gurnigel en remportant la Renault Classic Cup. Les deux sont invaincus jusqu`à présent. Mais comme il n`y avait pas assez de concurrents dans la classe de Bürki à Oberhallau, il n`y a obtenu que des demis points.
La victoire dans les voitures de course de deux litres a été remportée par Philip Egli. Le roi du slalom était quatre secondes plus lent que Marcel Maurer dans la deuxième manche. Mais le pilote de Formule Renault n`a pas pu profiter du bon temps après une tête-à-queue lors de la première manche.
Pour plus amples informations sur la course de côte du Gurnigel, prière de consulter le site suivant: www.gurnigelrennen.ch
Le Suisse Andreas Jenzer et son équipe ont déjà confirmé leur tendance à la hausse lors de la course de Formule 3 à Spa en décrochant la première place sur le podium de la saison. A Monza, l`équipe de Lyss a enchaîné avec sa première victoire. Comme en Belgique, c`est le véloce pilote japonais Yuki Tsunoda qui a signé cette performance de pointe. «En début de saison, j`ai eu du mal à me qualifier et le réchauffement des pneus ne s`est pas toujours déroulé comme je l`avais imaginé non plus», explique le pilote Jenzer, sponsorisé par Red Bull et Honda. «Depuis la Hongrie, je les maitrise mieux, raison pour laquelle j`ai maintenant réussi à remporter ma première victoire.» Après la course, le patron de l`équipe Jenzer s’est étonné de l`excellent état des pneus de son protégé. «Je ne sais pas comment il s’y prend, mais ils sont toujours en parfait état et il pourra les réutiliser dans la prochaine course.»
Jenzer a non seulement laissé une forte impression au parc royal, mais Fabio Scherer a été lui aussi satisfait de sa performance. «Pour la première fois, l`ai marqué des points dans les deux courses. C`est naturellement un progrès. Toutefois, je quitte Monza avec des sentiments mitigés. J`ai pu partir de la pole position dans la deuxième course et dans ces conditions, j’aurais naturellement espéré mieux qu’une septième place. Mais plus la piste s’asséchait, plus j`avais du mal à garder mes adversaires derrière moi.» Avant le dernier week-end de course à Sotchi à la fin de septembre, Scherer est 17ème. Tsunoda s`est amélioré pour atteindre la 8ème place. Jenzer Motorsport est septième au classement par équipe.
Louis Delétraz a connu quant à lui un week-end difficile en Formule 2: sept jours après l`accident mortel du Français Anthoine Hubert à Spa, le Genevois voulait oublier les terribles événements de la Belgique en remportant un bon résultat. Mais dès le deuxième tour, le véhicule de Delétraz a tourné après un contact avec Jordan King et il a dû abandonner la course. Dans la course de sprint de dimanche, il s`est battu pour passer de la dernière ligne à la 8ème place. Son compatriote Ralph Boschung était absent au grid à Monza. «Après l’accident à Spa, la police belge a confisqué la voiture de mon coéquipier Giuliano Alesi. C’est pourquoi l’équipe Trident Racing ne disposait que d’une seule voiture à Monza. Celle-ci a été donnée à Alesi. J’espère pouvoir à nouveau conduire à Sotschi.»
Les nouvelles de Sébastien Buemi sont meilleures. Son équipe Nissan e.dams a confirmé le Romand pour une autre année en Formule E. Le pilote britannique Oliver Rowland restera le coéquipier du vice-champion de la saison passée. Cependant, Buemi fera face à un problème dans la nouvelle saison. Dans l`état actuel des choses, le calendrier de Formule E se chevauche avec deux courses du WEC que Buemi disputera avec Toyota. Aux deux dates, des courses de voitures de sport à Bahreïn (14.12.2019) et à Sebring (20.3.2020) sont prévues. Or des courses de Formule E auront également lieu à ces deux dates. Il n`a pas encore été décidé où elles se tiendront. Buemi espère donc qu`il soit peut-être encore possible d`éviter les collisions entre les dates.
Raffaele Marciello a été de loin le pilote suisse le plus performant du week-end. Né à Zurich et résidant au Tessin, l`Italo-Suisse a remporté les deux courses sur Mercedes AMG lors de la finale du Blancpain GT World Challenge sur le Hungaroring. Lui et son coéquipier français Vincent Abril ont terminé la saison à une bonne troisième place après l`avoir commencée avec der performances plutôt moyennes.
Eric Berguerand aura sa première balle de match ce week-end. Dans le cadre du championnat suisse, le Valaisan de 40 ans aura l`occasion de remporter le titre de manière anticipée lors de la 50e édition de la course de côte du Gurnigel. Pour y parvenir, tout ce dont il a besoin, c`est d`une autre victoire. Or on peut aisément s`attendre à ce que celui qui a dominé la saison 2019 réussisse les deux. Sur les cinq courses auxquelles il a participé jusqu`à présent, il en a remporté cinq, dont quatre en un temps record. Ce n`est qu`à Anzère que le temps a joué en sa défaveur en l`empêchant de battre un nouveau record. Mais Berguerand ne se soucie guère de ce genre de considérations. «Le verdict tombera lors de la course finale aux Paccots dimanche soir», déclare le pilote de la Lola FA99. «Je me prépare normalement pour la course au Gurnigel. Pour moi, c`est une course comme les autres. J`essaierai de faire de mon mieux. Mais je ne pense pas au championnat.»
Le seul qui pourrait empêcher Berguerand de remporter le titre est Marcel Steiner. Bien que le héros local ait pu célébrer son titre de champion des voitures de course sur sa montagne locale au cours des deux dernières années, il se montre cette fois-ci sceptique quant à sa victoire dans cette course à domicile. «Je ne pense pas pouvoir réussir un triplé. Il me semble que j’ai loupé le coche», explique Steiner, qui a remporté ses titres précédents en 2010-2012 et 2017/2018. Un coup d`œil à la statistique confirme d’ailleurs le sentiment de Steiner. Berguerand a remporté les six dernières éditions du Gurnigel. Le record de piste de 1:39.81 min a également été établi par le pilote valaisan.
Alors que Berguerand vise son cinquième titre après 2013, 2014, 2015 et 2016 et égalerait ainsi Steiner au niveau des championnats qu`il a remportés, le Bâlois Andy Feigenwinter vise son premier grand coup dans la catégorie des voitures de tourisme. Avec cinq victoires dans le groupe SuperSeries, le pilote de la Lotus est clairement en tête. Bien qu’avec sa Mitsubishi monstre, Ronnie Bratschi soit généralement le pilote le plus rapide avec une voiture fermée, il a un retard de 32 points sur Feigenwinter en raison de deux abandons techniques. L`Uranais ne pourrait donc rattraper Feigenwinter que si allait vraiment de travers pour le leader dans les deux courses restantes. «Mais je ne le pense pas», dit Bratschi, «je ne vois pas ce qui pourrait être endommagé à ce point sur une voiture de série.» Entre Bratschi et Feigenwinter, on trouve encore Roger Schnellmann. Mais le deuxième pilote Mitsubishi est également à 18 points du leader.
Le suspense dans la coupe de montagne persistera sans doute jusqu`à la fin. Avec Philipp Krebs, Martin Bürki et Stephan Burri, trois pilotes bernois sont en tête. Si Krebs bat tous ses adversaires de la Renault Classic Cup également dans les deux dernières courses, il sera assuré de remporter la victoire finale. Bürki est certes invaincu cette saison, mais comme il n`y avait pas assez de concurrents dans sa classe à Oberhallau, il n`y a obtenu que des demi-points. Même s`il remporte deux autres courses de plus, le résultat à biffer lui coûtera le titre, si tout va bien pour Krebs.
La course au Gurnigel remonte à 1910. Le premier vainqueur, le Bernois Edmond von Ernst, avait besoin de 7,27 minutes pour parcourir le trajet de Dürrbach à l`hôtel Gurnigelbad; à partir de 1920, la course avait lieu à intervalles irréguliers. En 1970, le «Gurnigel» a été inscrit au calendrier du championnat suisse et se déroule depuis chaque année.
Pour le 50ème anniversaire, les organisateurs ont prévu un bloc anniversaire. Les responsables se limitent délibérément à une douzaine de participants ou de véhicules qui ont façonné cette course dans le passé. «Petit, mais remarquable», telle est la devise, car cette année aussi, la course automobile sera au premier plan. Lors des courses de démonstration, la «légende» la plus célèbre sera Fredy Amweg, le roi du Gurnigel (20 victoires au total!), qui prendra le départ avec la F2 de 1976 de sa propre construction. Mais Heinz, le père de Marcel Steiner, qui conduira encore une fois le bolide Martini CN 20 ans après sa retraite, ne manquera certainement pas d`enchanter les fans.
La course commencera à 7 heures du matin le samedi et le dimanche. Vous trouverez l`horaire exact et de plus amples informations sur la course de côte au Gurnigel sur: www.gurnigelrennen.ch
Après une longue pause estivale, le Championnat suisse des rallyes est de retour pour la cinquième et avant-dernière course, le Rallye del Ticino. Ce dernier a déjà fait à l`avance couler beaucoup d`encre et ne comportera cette année plus que 48,72 km au lieu des 52,48 km l`an dernier. Cela a des conséquences sur le classement du rallye. Bien que le «Ticino» soit toujours considéré comme un rallye de catégorie 3 parce qu`il se déroule sur deux jours, il sera classé comme rallye type 4 lorsque les points du championnat seront attribués car moins de 50 km d`étapes spéciales sont programmés. Cette décision a été prise par le bureau de la Commission sportive nationale le 22 juillet.
Cette gradation signifie que le titre de champion a déjà été attribué à la table verte. L`ancien champion sera aussi le nouveau: Ivan Ballinari. Le Tessinois aurait pourtant aimé défendre son titre de l`année dernière sur le parcours. Mais il annonce: «J’attends malgré tout avec impatience mon rallye à domicile et j`espère que de nombreux fans viendront me soutenir ce week-end.»
«Bally» aura d’ailleurs bien besoin de ce soutien car au rallye du Tessin, il devra affronter Sébastien Carron qui est le seul pilote à avoir réussi à battre cette année le double champion suisse. Ballinari constate: «J`attends avec impatience le duel avec Sébastien. Nous avons eu de grands duels par le passé et ce sera certainement aussi le cas au Tessin. Malheureusement, nous ne roulons pas sur un matériel identique. Compte tenu du retard que j`avais au Rallye du Chablais sur Sébastien, on voit bien à qui revient le rôle de favoris au Tessin.»
Carron attend également avec impatience le nouveau duel avec Ballinari, mais il souligne qu’il accorde désormais priorité au fun. «La passion continue à brûler en moi et j`attends avec impatience le Rallye du Tessin. J`ai toujours aimé participer à ce rallye. Mais mon attitude a changé. Pour moi, le plaisir est maintenant la chose la plus importante et je ne me préoccupe plus en priorité de ramasser des points ou de bien me classer au championnat.» Comme la décision concernant le titre est déjà tombée, les fans peuvent s`attendre à un franc échange de coups. Au Tessin, Ballinari pourra en effet aussi attaquer à tout va. Quel que soit le résultat du duel tant attendu, tous deux s`amuseront à leur arrivée à Chiasso. «Bally» a d’ailleurs déjà organisé à l`avance des bières gratuites pour tous les participants et fans...
Jean-Marc Salomon prendra lui aussi le départ du rallye du Tessin avec sa Ford Fiesta R5. Le Jurassien, deuxième au classement général, a certes subi une collision aux Rangiers, «la plus grave en 30 années de sport motorisé», d’après Salomon, mais fort heureusement, cet accident n’a pas entraîné des conséquences pour sa santé.
La manifestation commencera le vendredi soir avec la cérémonie d`ouverture à Chiasso à partir de 19 heures au Corso San Gottardo. Il y aura trois épreuves à passer: Valcolla, Isone et Penz. La première épreuve aura lieu le samedi matin à 10 heures au nord de Lugano («Valcolla»). Elle s`étend sur 12,7 km. Ensuite, la SP «Isone» suivra de 11 heures, respectivement 13h20, sur 6,74 km chacune. A partir d 14h20 le «Valcolla» figurera au programme pour la deuxième fois. Les deux dernières étapes se dérouleront à Isone et enfin à Chiasso («Penz»). La cérémonie du podium est prévue vers 18 heures.
52 équipes se sont inscrites à la cinquième manche du championnat, dont quatre WRC et dix voitures dans la catégorie R5. Dans la classe VHC historique, cinq voitures ont été inscrites.
Les choses promettent aussi d`être palpitantes dans la classe junior. Pour le leader général Jonathan Michellod de Verbier, une deuxième place derrière Sacha Althaus (Moutier) suffirait pour remporter le titre en avance. Si Althaus l`emporte et si Michellod est «seulement» troisième, le titre de champion des juniors ne sera attribué que lors de la finale en Valais (16-19 octobre). «Nous aborderons la Ronde del Ticino comme tous les autres rallyes et surtout, nous ne nous inquiéterons pas trop», dit Michellod. «Pour moi, ce n`est pas une bonne idée que d`aligner le rallye sur mon adversaire. Nous maintiendrons notre rythme habituel et, si tout se passe bien, viserons une nouvelle victoire dans cette saison.»
Pour en savoir plus sur le Rallye du Tessin, consulter l`adresse suivante: www.rallyticino.com
Les Suisses engagés sur le plan international ont vécu un week-end contrasté. Les pilotes de Spa-Francorchamps en Formule 1 ont été particulièrement affectés par l`accident mortel du pilote français de Formule 2 Anthoine Hubert. «Je suis abasourdi», a déclaré Louis Delétraz au nom de ses collègues pilotes de Formule 2. «Avec Anthoine, j`ai perdu un de mes meilleurs amis du paddock.» Ralph Boschung, qui a observé l`accident d`Hubert dans le rétroviseur, a lui aussi eu du mal à trouver les mots justes: «C`est un sentiment très oppressant», a déclaré le Valaisan dimanche matin. «Je ne sais pas quoi dire non plus. C`est tout simplement terrible.»
Comme la première course de F2 n`a comporté que deux tours et que la seconde n`a pas été entamée par égard au pilote décédé, le classement avant la prochaine course à Monza (6-8 septembre) reste inchangé. Cela signifie que Delétraz est toujours en P9 et Boschung à la place 18.
Les pilotes de Formule 3 étaient également sous le choc dimanche, mais ont malgré tout tenu leur deuxième course sur piste dans les Ardennes. Dans l`optique suisse, il y a toutefois eu une lueur d`espoir. Le Japonais Yuki Tsunoda au service de Jenzer Motorsport a réalisé son meilleur résultat de la saison en remportant une deuxième place dans la deuxième course.
À propos de Jenzer: l`équipe de Lyss a aussi célébré une place sur le podium à Imola grâce au Britannique Jonny Edgar, qui a également pris la deuxième place dans la première course de la Formule 4 italienne.
Pour Sébastien Buemi, le week-end s`est également terminé par une deuxième place lors de l`ouverture de la saison du Championnat du Monde des voitures de sport à Silverstone, derrière la voiture identique de Conway/Kobayashi/Lopez. Les deux Toyota TS050 hybrides ont réussi à surpasser toutes les LMP1 privées malgré toutes les mesures de l`EoT. En revanche, il y a eu une victoire suisse en LMP2. L`équipe suisse Cool Racing a tout de suite remporté sa première course WEC. Malgré une pénalité et un arrêt imprévu, le Genevois Antonin Braga a gagné avec son coéquipier français Nicolas Lapierre. Alexandre Coigny, le troisième pilote, n’était pas au départ. Il a dû faire une pause dans la course ELMS après un accident samedi.
Au Nürburgring aussi, les Suisses ont eu des raisons de se réjouir. Grâce à Ricky Collard et Marvin Kirchhöfer, l’équipe st-galloise R-Motorsport a remporté sa première victoire de la saison dans la deuxième course dimanche. En GT4, Patric Niederhauser s`est hissé à la cinquième place du classement général grâce à deux podiums dans la finale de la saison (cf. rapport séparé). Le deuxième Suisse au départ, Cédric Freiburghaus, a manqué de peu le podium dans la première course en remportant la quatrième position.
Une victoire suisse était également réussi à Barcelone lors de la course de 24 heures. Le pilote lucernois Adrian Amstutz (Lamborghini Huracan GT3) a remporté la victoire devant le pilote de Soleure Daniel Allemann (Porsche). Dans le TCR, le titre pour Autorama Motorsport de Wolf Racing n’était en réalité qu’une question de forme. La victoire est revenue cette fois à l’équipe Topcar, où parmi d’autres Fabian Danz et Julien Apothéloz ont pris le volant.
A Most aussi, les Suisses étaient sur le podium. Lors de la Renault Clio Cup en Europe Centrale, Andreas Stucki a terminé troisième à deux reprises, Reto Wüst a terminé deuxième dans la première course et quatrième dans la deuxième. Stucki est troisième du championnat avec 170 points.
Patric Niederhauser a terminé le Championnat d`Europe GT4 à la cinquième place du classement général. Après un bon début de saison à Monza et le point culminant à Brands Hatch avec la victoire et une troisième place, le Bernois et son coéquipier autrichien Reinhard Kofler ont réalisé une nouvelle performance de pointe à la fin de la saison au Nürburgring en remportant la 3e, respectivement 2e place. Cet exploit a été d`autant plus réjouissant qu`il n`était vraiment pas attendu. Depuis plusieurs courses, le duo austro-suisse est en effet confronté à des problèmes avec la balance des performances, en abrégée BoP. Au Nürburgring, on a imposé à la KTM X-Bow de Niederhauser pas moins de 155 kilos supplémentaires. A l`ouverture de la saison à Monza, c`était encore 50 kg. « lors que la BoP est aisée à gérer en GT3, ce n’est de loin pas le cas en GT4», critique Niederhauser.
Par rapport à l`an dernier sur le Nürburgring, la KTM de «Nidi» pesait 30 kg de plus et cela ne s`arrête pas là. Le carrossage des roues a lui aussi été réduit. Niederhauser fait remarquer que l`on a également modifié le turboboost. Globalement, Niederhauser fait le constat suivant: «C`est bien dommage. Je pense que nous aurions eu de bonnes chances de remporter le titre, même si certaines pistes du calendrier ne nous convenaient pas forcément. Mais on a été très rapides sur des circuits comme Brands Hatch ou Misano.»
Pour Niederhauser, l`issue de la saison n`est toutefois pas un désastre. Bien au contraire. L`ancien vainqueur de GP3 a encore une autre corde bien plus importante à son arc. Dans l`ADAC GT Masters, il mène le championnat avec son coéquipier sud-africain Kevin van der Linde avec une avance de 40 points. Il reste encore deux week-ends de course. D`abord à Hockenheim (14/15 septembre), puis la finale au Sachsenring (28/29 septembre). «La tendance peut toutefois encore s’inverser», dit Niederhauser. «D`autant plus que notre rivale Corvette est généralement très compétitive au Hockenheimring. Mais nous allons aborder le week-end prochain avec une grande concentration et nous ferons comme d`habitude l’impossible pour réussir. Chaque point compte et nous n`aurons pas besoin de viser forcément la victoire.»
Porsche a dévoilé hier la voiture de course de Formule E pour la saison 2019/2020 via Twitch-TV. La première voiture entièrement électrique de Porsche s`appelle 99Xelectric et sera lancée en première saison avec Neel Jani et l`Allemand André Lotterer sous la candidature officielle de l’équipe TAG Heuer Porsche Formula E.
Avant le début des courses en Arabie saoudite le 22 novembre, Jani et Lotterer devront toutefois encore effectuer des travaux de développement. Bien que le nombre de jours d`essai soit fortement limité à 15, Jani constate que la Formule E avec une Porsche est devenue un emploi à temps plein. «Nous sommes assis dans le simulateur plusieurs fois par semaine. Ajoutez à cela de nombreux rendez-vous de relations publiques. Je ne peux pas me plaindre d`un manque de travail pour le moment.»
On verra au plus tôt à la mi-octobre lors des essais officiels à Valence où en sont Jani et Porsche. Jani explique: «C`était pour moi un grand honneur pour moi de pouvoir effectuer le premier essai avec cette voiture comme je l`ai fait avec la LMP1. Depuis, nous avons beaucoup appris sur cette voiture, en particulier sur la gestion de la batterie. Mais il reste encore beaucoup à faire.»
Jani sait que la saison de la première pourrait se révéler difficile. C`est ce qu`on a pu constater au cours de la dernière saison avec la HWA, indique le pilote du Seeland. «Mercedes est derrière tout cela et ils ont eu de grandes difficultés.» En revanche, BMW a donné l’exemple contraire . L`équipe de Munich a certes pu s`entraîner un an sous le nom d`emprunt d`Andretti, mais lorsqu`elle est passée aux choses sérieuses en 2018, elle a tout de suite remporté la victoire dans la première course.
L`objectif personnel de Jani est avant tout la compétitivité. «Cela doit être notre première étape. Dans un deuxième temps, nous viserons le podium.» La sixième saison promet en tous les cas d’être intéressante. Avec Porsche, BMW, Audi, Nissan, Mercedes, Jaguar et DS, sept grands constructeurs automobiles seront en compétition. Grâce à Jani et Sébastien Buemi (pour Nissan), deux pilotes suisses seront sur la grille de départ cette saison. De plus, Nico Müller sera pilote de remplacement chez Audi.
Le week-end prochain, les amateurs de courses historiques en auront pour leur argent. L`Arosa ClassicCar se déroulera pour la 15ème fois sur un circuit de 7,3 km avec 76 virages et une dénivellation de 422 mètres entre Langwies et Arosa. Comme la piste ne comportera cette année aucun chantier, un nouveau record de piste est probable.
Il faudra effectuer avec succès quatre courses devront être complétées avec succès pour avoir la chance de gagner le Grand Prix Arosa. Les courses se dérouleront dans les catégories Compétition & Formule de compétition, Uniformité (Classic & Sport Trophy) et Classe de démonstration (Alpine Performance). Les anciens véhicules construits entre 1905 et 1918, les véhicules de tourisme et GT construits entre 1919 et 1990 ainsi que les voitures de course monoplaces et biplaces construites entre 1919 et 1990 y sont admises.
Environ 166 participants prendront part à l`édition anniversaire avec leurs voitures classiques. Cette année, 26 participants rouleront dans la populaire classe de compétition. Le quintuple champion DTM Bernd Schneider, qui conduit une Mercedes 300SL pour l`IWC Race Team, sera également de la partie.
Mais il n`y a pas que les belles voitures qui feront vibrer les spectateurs. L`Arosa ClassicCar vous permettra de vous faire emmener en «taxis» de course conduit par un pilote de renom tel que Marco Werner, Harald Demuth ou Marcel Fässler et vous donnera l’occasion de ressentir de près les sensations de la course. La manifestation commencera déjà le jeudi soir avec un défilé de véhicules à travers Arosa. Les entraînements auront lieu vendredi dès 8h25. Samedi et dimanche, les épreuves qualificatives seront à l`ordre du jour à partir de 8h25 sous la devise «la sécurité avant tout».
Pour de plus amples informations, prière de consulter le site Internet suivant: www.arosaclassiccar.ch
En remportant sa cinquième victoire journalière cette année à Oberhallau, Eric Berguerand a fait un grand pas vers le titre de champion. A la prochaine et avant-dernière course au Gurnigel, Berguerand pourrait donc déjà s`emparer du titre de champion de la montagne. Alors qu’un maximum de 54 points reste encore à attribuer, ce pilote de Charrat n`aura besoin plus que de 26 points pour y parvenir. S`il réussit à remporter une autre victoire au Gurnigel en un temps record, il obtiendra 27 points. Cela signifie que Steiner, dont un résultat devra encore être biffé, ne pourrait même en théorie plus le rattraper lors de la finale aux Paccots (14/15 septembre).
Pour Steiner, qui a déjà remporté à Oberhallau neuf victoires journalières, l`affaire est entendue. Le championnat est terminé, constate-t-il. «Pour qu`il en soit autrement, Eric devrait avoir des problèmes techniques dans les dernières courses. Or rien ne laisse présager une telle éventualité.» On ne saurait en tous cas reprocher à Steiner un manque d`engagement. Avec sa LobArt LA01, le pilote bernois a de nouveau été plus rapide que l`an dernier. Mais contre un Berguerand en pleine forme, cela n`a pas été suffisant cette saison. Le pilote de la Lola FA99 a également été plus rapide que Steiner dans chaque manche du Klettgau. Déjà dans la première manche, il a établi un nouveau record en 1:18,00 min. En additionnant les deux courses les plus rapides, il a été 1,31 seconde plus rapide que Steiner. «L`an dernier, j`ai dû recharger tôt sur cette piste», se souvient Berguerand. «Cette année, tout se passe comme prévu.» Mais Eric se garde bien de crier déjà victoire. «En sport automobile, tout peut changer très rapidement. Mais en ce moment, les choses se présentent bien pour moi.»
Derrière les deux aspirants au titre, la lutte pour la 3ème place a fait rage. C’est Robin Faustini qui l’a décroché. L`Argovien s`est imposé sur sa Reynard K01 contre son père Simon Hugentobler sur l`Osella PA30. «C’était serré, mais à la fin j`ai réussi à le dépasser», sourit Faustini, qui a consolidé sa 3ème place au championnat contre Thomas Amweg, qui était absent à Oberhallau pour des raisons privées.
Le top 5 a été complété par Ronnie Bratschi sur Mitsubishi Evo VIII. Le pilote d`Uri a de nouveau été le plus rapide des pilotes de voitures de tourisme. Il a lui aussi établi un nouveau chrono record de 1:14,56 min. «Je voulais vraiment battre mon ancien record», dit Bratschi, « et j`y suis parvenu dès la première manche. Mais la deuxième manche était encore meilleure.» Bratschi a été talonné par Roger Schnellmann qui a eu 1,89 seconde de retard sur lui. Le troisième pilote de voiture de tourisme le plus rapide était l`Allemand Holger Hovemann dans son Opel Kadett de la coupe de montagne KW. Hermann Bollhalder dans son Opel Speedster aux couleurs de Red Bull a été pour la première fois le troisième pilote suisse de voitures de tourisme le plus rapide.
La victoire dans la catégorie des voitures de course de formule de deux litres a été remportée par Christian Balmer dans sa Formula Masters. Dans les trois manches, le pilote de Widerswil a été plus rapide que le roi du slalom Philip Egli, qui participait à Oberhallau pour la première fois depuis 2013. La 3ème place est revenue à Marcel Maurer. Pour lui aussi, cette course a été une sorte de comeback. Depuis sa panne de moteur à Hemberg, le trentenaire de Längenbühl avait été réduit au rôle de simple spectateur. Le meilleur pilote des voitures de sport de 2 litres a été Michel Zemp, sixième au classement général.
Mais revenons aux voitures de tourisme: là aussi, une décision préliminaire a été prise dans la lutte pour le titre. Avec sa cinquième victoire de classe (la quatrième en un temps record!), Andy Feigenwinter devance Schnellmann de 18 points et Bratschi de 32 points à deux courses de la fin de la saison. Ce dernier a déjà enterré ses espoirs de remporter le titre après avoir encaissé deux zéros à Hemberg et Anzère. «Tout ce qui m`intéresse maintenant encore, ce sont les records.»
Bruno Ianniello a également donné une belle prestation sous les applaudissements des nombreux spectateurs. En tant que vainqueur de la classe E1 jusqu`à 3500 cm3, il a distancé Simon Wüthrich, qui a terminé deuxième dans une Lancia Delta S4 identique, empruntée à Ianiello. Parmi les autres vainqueurs de ce week-end figurent Philipp Krebs (Renault Classic Cup), Rico Thomann (vainqueur des juniors) et Martin Bürki, qui a non seulement dominé la classe E1 jusqu`à 1600 cm3 avec un temps fabuleux au troisième tour, mais qui a également remporté tous les points en coupe de montagne.
Pour en savoir plus sur la course de côte d’Oberhallau, prière de consulter: www.bergrennen-oberhallau.ch
Lors de la course DTM au Lausitzring, Nico Müller a réduit l`écart qui le séparait de René Rast, leader du classement, de 37 à 20 points. Avec les deux week-ends de course qui restent avant la fin de la saison, l`issue de la lutte pour le titre reste donc encore incertaine. Müller a profité samedi d`une panne technique de son collègue de marque allemand. Lorsque Rast s`est élancé au 7e tour sans grande propulsion, c`est le Bernois qui a repris le flambeau et obtenu 25 points précieux avec sa troisième victoire en carrière.
Müller aurait bien aimé aussi rattraper le dimanche quelques points sur Rast. Mais alors qu’il était parti juste avant Rast en troisième position, il n’a pas réussi à se détacher des concurrents et n`est classé au premier tour qu`en dixième position. Müller l’explique comme suit: «Nous avions déjà eu des problèmes d`embrayage en qualifications, mais j`étais certain que j`allais malgré tout bien pouvoir gérer le départ. Malheureusement, ce n`a pas été le cas.» Grâce à un arrêt anticipé au stand, Müller a réussi à revenir à la deuxième place, derrière Rast. «On s`en est relativement tiré à bon compte dans la deuxième course et nous sommes toujours en lice pour le titre. Il reste encore quatre courses à faire cette saison. Tout est donc encore possible.»
Pour Müller, la course se poursuivra les 14 et 15 septembre au Nürburgring. La finale du DTM aura ensuite lieu à Hockenheim les 5 et 6 octobre. Quoi qu`il en soit, la performance de Müller pendant cette saison est impressionnante. Au Lausitzring, il est monté sur le podium pour la neuvième, respectivement la dixième fois cette saison. Müller fait par ailleurs aussi preuve d’une constance remarquable. Il est en effet le seul pilote à avoir marqué jusqu`ici des points dans toutes les courses de cette année et n`a jamais fait moins bien qu`une 8ème place. «Cette saison se déroule mieux que jamais», déclare Müller avec fierté. «Il va de soi que je vais faire l’impossible pour remporter le titre.» Dans l’optique suisse, ce serait une vraie sensation. Jusqu`ici, le meilleur Suisse de la série de voitures de tourisme la plus populaire d`Europe a été Marcel Fässler. Le pilote schwytzois a terminé troisième au classement général en 2003 sur une Mercedes.
Antidoping.ch, le centre de prévention du dopage en Suisse, a effectué des contrôles de dopage lors de la dernière course aux Championnat suisse de la montagne à Les Rangiers. Trois pilotes ont été testés: Marcel Steiner, Ronnie Bratschi, vainqueur dans la catégorie des voitures de tourisme, et Roger Schnellmann, pilot Mitsubishi comme Bratschi.
Les résultats des contrôles sont attendus dans environ six semaines. Les classements sont valables pour le moment et ne seront pas modifiés tant qu`il ne restera pas une «infraction de dopage positive».
Le contrôle antidopage par antidoping.ch, une fondation de Swiss Olympic, existe en Suisse depuis 2008. Chaque année, environ six à dix pilotes sont contrôlés. Les résultats du premier contrôle lors de la course à Massongex ne sont pas encore disponibles.
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