Ce week-end, le rallye du Mont-Blanc Morzine qui aurait dû ouvrir la saison du Championnat suisse a eu lieu. Comme prévu, le meilleur pilote suisse a été Sébastien Carron avec son copilote Lucien Revaz.
Après le confinement, le Rallye du Mont-Blanc Morzine devait ouvrir la saison du Championnat suisse des rallyes. Cependant, après l'annulation des deux courses sur le sol national, ce mini championnat composé de trois rallyes (Mont-Blanc, Tessin et Valais) n'a pas pu avoir lieu. C’est pourquoi le rallye du week-end – au pied du plus haut sommet des Alpes – n'a plus eu le statut suisse. Cela signifie: le pilote suisse le plus rapide, Sébastien Carron dans une VW Polo de Tuner Balbosca, reste sur ses 18 précédentes victoires au classement général du championnat suisse des rallyes.
Mais ce pilote rapide de Saxon a malgré tout été satisfait. Dans un groupe bien fourni, composé de 30 R5, 3 WRC et 8 nouvelles Alpine A110 RGT, Carron a terminé à la neuvième place. Il commente son résultat en ces termes: «Nous aurions certes pu être huitièmes si nous n'avions pas eu une crevaison vers la fin.» Faire mieux que la huitième place a en revanche été impossible pour Carron. «Tous les meilleurs pilotes du Championnat de France ont été au départ. La huitième place aurait donc été le maximum que nous pouvions espérer.»
Carron est particulièrement fier de la comparaison directe avec le gagnant et professionnel à part entière Yoann Bonato. Une des personnalités du Championnat de France n'a devancé Carron que d'environ 0,8 seconde par kilomètre. Cela montre bien de quel bois est fait le pilote valaisan. Carron déclare: «Il ne faut pas oublier que Bonato connaît ce rallye sur le bout des doigts. Moi, en revanche, j'y ai participé pour la dernière fois en 2016.»
Derrière Carron, les deux pilotes de R5 Jonathan Scheidegger (Peugeot 208 T16) et Alain Blaser (Hyundai i20) ont pris les places d'honneur d’un classement suisse fictif. Ismaël Vuistiner a pris la quatrième place du «classement suisse». Parti pour la première fois sur l'une des nouvelles Renault Clio 5 «Rallye5 » – une catégorie FIA proche de la série introduite en 2020 – le Valaisan a remporté la manche du Trophée suisse Michelin, et dans le groupe géant du Trophée français Renault (37 participants), il a tout de même terminé à la 10e place.
Derrière Vuistiner ainsi que Sergio Pinto et sa Renault Clio S1600, Julien Schopfer s’est maintenu longtemps avec sa Peugeot 208 R2 à la troisième place du Trophée Michelin devant le Junior Sacha Althaus. Dans la neuvième des 13 étapes cependant, Schopfer a démoli sa Peugeot et Althaus, qui devait installer son moteur de remplacement plus tout à fait neuf dans sa 208 après un dommage de la pompe à huile lors des essais préliminaires, n'avait plus à craindre son adversaire.
Le meilleur Suisse dans la Clio R3T Alps a été Didier Postizzi (6e place).
Dans le grand groupe des véhicules classiques VHC, le Français Alain Rulland s'est imposé. La deuxième place est revenue au Suisse Pascal Perroud (tous deux sur BMW M3).
En raison du coronavirus, nous pouvons maintenant profiter chaque week-end de nombreuses manifestations de sport automobile. Le premier week-end de septembre, de nombreuses manifestations ont également eu lieu. Voici le rapport du week-end.
Louis Delétraz peine manifestement à décrocher sa première victoire en Formule 2 . Le pilote genevois a certes aussi été parmi les plus rapides à Monza mais, malgré sa pole position dans la course de sprint de dimanche, cela n'a pas suffi pour décrocher une des premières places. Avec une 8e place dans la première et une 4e place dans la deuxième course (après la disqualification du vainqueur Dan Ticktum pour cause de trop peu de carburant restant), Delétraz reste huitième au classement général. La prochaine occasion sera le week-end prochain, lorsque la Formule 2 prendra le départ à Mugello (I) pour la première fois dans le cadre de la F1.
Mais restons-en aux monopostes: au Nürburgring, la Renault Eurocup a organisé la troisième des dix courses. Le Jurassien Grégoire Saucy a fêté son premier podium en tant que troisième de la deuxième course. «Je tiens à remercier l'équipe», dit Saucy. «Nous avons fait un excellent travail et avons été très compétitifs tout au long du week-end. J'attends maintenant avec impatience la course du week-end prochain à Magny-Cours.»
Les podiums de Nico Muller au DTM sont désormais devenus une bonne habitude. Lors des 7e et 8e manches à Assen aux Pays-Bas, le pilote bernois s'est assuré cette saison les places 6 et 7 sur le podium avec deux troisièmes places. À l'exception d'une course dans la région de Lausitz, où Müller a terminé en P5, le pilote d'usine Audi a toujours terminé parmi les trois premiers. Après huit des 18 courses, Müller mène le championnat avec une avance de 30 points sur son coéquipier Robin Frijns. Pour le deuxième pilote Suisse du DTM, Fabio Scherer, Assen a été un week-end qu'il veut oublier au plus vite. Bien que le Lucernois ait effectué le tour de piste le plus rapide lors de la première course, il a eu une sortie de piste assez violente dans la deuxième course sur des slicks lorsque la pluie s'est à nouveau intensifiée.
Simon Trummer a été d'humeur festive. Ce pilote de Kanderthal a fêté une victoire de classe à la course IMSA de Road Atlanta en tant que meilleur pilote LMP2, et au classement général, il a terminé septième derrière l'ancien pilote de F1 Juan-Pablo Montoya.
Un pilote suisse a également pu participer à la cérémonie de victoire du GT World Challenge au Nürburgring. Comme cela a été souvent le cas, c'est Raffaele Marcielloqui a tiré les charbons du feu pour la Suisse. Le pilote de la Mercedes AMG a terminé à la deuxième place derrière le trio victorieux Matteo Cairoli/Sven Müller/Christian Engelhart. Juste après le podium, Rolf Ineichen (Audi WRT) est passé à la quatrième place. Simona De Silvestro a fait un début plus que respectable en GTWC en décrochant la P8 avec sa Rowe-Porsche. Toujours dans le top 10 : Alexandre Imperatori (également Porsche) à la 9ème place. Les deux Lamborghini d'Emil Frey Racing ont été éliminées, Ricardo Feller dans la voiture avec le n°14 ayant dû abandonner la course en raison des vertiges causés par l’échappement de vapeurs d'essence. La deuxième place de la Coupe Pro-AM est revenue à Daniel Alleman et à ses coéquipiers Ralf Bohn et Robert Renauer.
La course de 16h à Hockenheim, dans le cadre des 24H, est fermement entre les mains des Suisses. Dans la classe TCR, Autorama Motorsport de Wetzikon a fêté une double victoire avec Kletzer/Preisig/Lenz/Lloyd/Mettler devant Vescovi/Ferri/Born/Schaller/Leuchter. La troisième place est revenue à l'équipe Topcar Sport d'Uetendorf avec Danz/Gaillard/Jordanie. Dans le classement général, la VW Golf avec le n° 112 de Miklas Born est toujours en tête.
Philip Egli a été le meilleur pilote suisse lors de la course de côte des 3 Epis à Turckheim (près de Colmar). Le spécialiste du slalom a terminé la journée à la 18e et 15e place et s'est réjoui de l'impressionnant 2:41 mins réalisé dans sa Dallara-F3. Pour Marcel Steiner, qui a pris le départ pour la première fois avec son nouveau moteur turbo Honda, la course s'est terminée par une panne de soupape. Martin Bürkia également dû faire ses valises plus tôt que prévu. La pompe à huile de sa deuxième VW Polo, nouvellement construite, est tombée en panne. Le pilote suisse de voitures de tourisme le plus rapide a été Bruno Ianniello sur sa Lancia Delta S4. La victoire finale est revenue au Français Geoffrey Schatz.
Au cours de cette semaine, nous allons encore relater séparément l'Arosa ClassicCar et le Rallye Mt Blanc Morzine.
La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 11: La Ligier JS52 de Lukas Eugster.
La première apparition publique de Lukas Eugster au volant de sa Ligier sport-prototype avait impressionné tous ses concurrents, même les plus capés. «Il va falloir le tenir à l’oeil», déclarait l’actuel septuple Champion de Suisse de Slalom, Martin Bürki, fin mars 2019, lors des tests de présaison à Ambri, dans le Tessin. Une semaine plus tard, dès le lever de rideau à Interlaken, Eugster confirmait ces éloges anticipés. Lors de la première manche, le pilote de Suisse orientale fut, derrière Philip Egli, le seul à passer sous la barre de 1’31’’.
Lukas Eugster n’aurait jamais osé imaginer un départ aussi fulminant car, à l’issue de la saison 2018, le mécanicien de profession était à deux doigts de faire une croix sur sa carrière de pilote de course. Malgré le titre de vice-champion au championnat national Juniors de la Montagne en 2017 (avec une Toyota GT86) et des succès d’estime, l’année suivante, en championnat des Slaloms (Formule Renault 2.0), ses perspectives de carrière n’étaient pas très réjouissantes. «Les voitures de Formule 3 ou de Formule Master étaient tout simplement devenue obsolètes.» Mais Hanspeter Bischofberger, rival et néanmoins proche d’Eugster, a eu une idée: il a contacté Christoph Schumacher, dont l’entreprise, Caron Fahrzeugtechnik AG, s’apprêtait à célébrer son 25e anniversaire. Avec le bon sponsor en poche, il s’est rendu chez Horag Hotz Racing AG. «Vous savez, dans la Vallée du Rhin, tout le monde connaît tout le monde», explique Eugster dans un éclat de rire.
Il est resté bouche bée en découvrant la caverne d’Ali Baba de cette manufacture de voitures de course: «Je suis instantanément tombé amoureux de cette sport-prototype, la Ligier JS53. Il suffit de se pencher sur les amortisseurs horizontaux. Tout simplement magnifique! Ce que confirme quiconque s’intéresse à la technique.» Les premiers véhicules extraordinaires du Français décédé en 2015 ont été la JS2, une voiture de sport qui a décroché une sensationnelle deuxième place aux 24 Heures du Mans en 1975. L’abréviation JS qui figure sur toutes ses voitures est un hommage à son ami intime Jo Schlesser, le pilote de course français décédé en 1968. «Au moment de me glisser dans le cockpit de ma Ligier lors de son premier essai privé sur l’Anneau du Rhin, j’étais presque paralysé d’admiration et de crainte», se rappelle Lukas Eugster. Mais quelques tours de piste ont suffi pour que sa réserve se transforme en une joie sans bornes: «Quelle voiture de course, ne cessais-je de me répéter. Dans les rapides lignes droites, j’ai hurlé d’enthousiasme dans mon casque.»
Le retour de bâton ne s’est pas fait attendre. Le lendemain, «j’avais mal au cou, je ne pouvais pratiquement plus le bouger», se rappelle Eugster. Le tribut impitoyable des G. «Je ne m’attendais pas à une telle sollicitation, d’autant moins que la JS53 est la Ligier d’entrée de gamme.» Mais, en bon fan de fitness, l’actuel trentenaire n’a pas eu de mal à s’adapter à la sport-prototype. «La Ligier est beaucoup plus vive qu’une Formule Renault. Ces voitures de sport ont un fond plat si grand qu’elles génèrent un énorme appui à basse vitesse. Et plus tu vas vite, plus la voiture est stable.» C’est avec un tel dispositif sur sa monoplace de formule 1 Brawn que Jenson Button a jadis dominé la formule 1 en 2009 et est devenu Champion du Monde. Eugster est enthousiaste: «Elle a un air brutal dès que l’on enlève le capot arrière! On m’a dit qu’elle génère approximativement autant d’appui qu’une monoplace de formule 1 du début des années 2000.»
«Avec cette voiture, tu ne seras jamais parmi les meilleurs en slalom. La Ligier est trop lourde et trop large, disaient-ils»: les remarques sceptiques de ses condisciples, Eugster ne tardera pas à les faire mentir; à la fin de la saison, le binôme Eugster-Ligier avait décroché pas moins de cinq deuxièmes places au général en slalom! Au début, Eugster et son équipe étaient, eux aussi, sceptiques: «Nous nous demandions si nous serions capables de bien régler cette voiture.» Des doutes qui se sont entretemps dissipés. Toujours est-il que l’aileron arrière n’est plus le même qu’en 2019: «Il est plus près de l’auto, en l’occurrence plus bas et plus rapproché du cockpit. Et, autre nouveauté, il a aussi d’ailettes latérales de plus grandes dimensions.» La combinaison roue-pneu, aussi, s’est élargie. «Nous avons modifié pas mal de choses sur la voiture – tout n’est pas visible.» Comme le moteur: «C’est toujours un propulseur Honda», confirme Eugster avec un sourire goguenard.
Il n’est pas le seul à être curieux des performances de sa Ligier JS53 améliorée, tout le petit monde du Slalom est impatient de le voir à l’oeuvre. Ce sera à la mi-octobre, à Ambri toujours.
LIGIER JS53
Année de production: 2015
Carrosserie: Sport Prototype
L x l x h mm: 4620 × 1800 × 1100
Empattement mm: 2650
Poids en ordre de marche kg: 550
Moteur (construction): Honda K20A, 4-cylindres en ligne, 2000 cm3
Puissance ch: 250+
0-100 km/h sec: N.C.
Vitesse maximale km/h: 280 (dépendant du rapport de T.)
Châssis & trains roulants: Koni Push Rod, deux amortisseurs horizontaux avant et arrière
RA #30/31, 23 juillet 2020, auteur: Werner J. Haller, www.revueautomobile.ch
Le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse a déjà paru deux fois cette année. Le troisième numéro, qui est généralement publié en septembre, ne sera pas publié cette année en raison du coronavirus.
Le coronavirus et ses répercussions ont provoqué un arrêt quasiment total de la course automobile suisse en 2020. Outre le Championnat de la montagne, le championnat des slaloms et des rallyes a également dû être annulé. Seul le championnat suisse de karting autobau peut être organisé en 2020, sous réserve de mesures de protection strictes.
L'annulation de nombreuses courses a également entraîné la suspension d'un numéro du magazine de notre association. Cela signifie que la prochaine version imprimée du magazine «Auto Sport Suisse» ne paraîtra pas avant la mi-décembre.
Nous espérons pouvoir compter sur votre compréhension et nous nous réjouissons de vous surprendre à nouveau avant Noël avec un nouveau numéro et des sujets inédits.
Ce week-end, la 16e édition de l'Arosa ClassicCar aura lieu dans des conditions spéciales en raison de la COVID-19. Afin de garantir un déroulement irréprochable de cette manifestation, le CO a résumé les principales mesures de lutte contre le coronavirus.
Ce n'est qu'avec un concept de protection clair, rigoureux et efficace et la coopération de tous les amateurs du sport automobile classique que l'Arosa ClassicCar 2020 pourra avoir lieu. Pour la mise en œuvre de cette manifestation, le CO est tenu d’appliquer les mesures suivantes :
Le CO de l'Arosa ClassicCar accepte ces mesures Covid-19 et les suivra à la lettre. Si le personnel de course attire votre attention sur les mesures de protection de l'OFSP ou de l'organisateur, vous êtes prié de suivre strictement ces instructions.
Auto Sport Suisse souhaite à l'organisateur, à tous les participants et aux fans une manifestation réussie en dépit du coronavirus!
Le week-end prochain, Marcel Steiner participera, entre autres Suisses, à la course de côte des 3 Epis à Turckheim en France. C'est la première fois qu’il engagera le nouveau moteur turbo de Honda.
Bien que je déteste dire cela, mais le coronavirus a arrangé tes affaires, du moins en ce qui concerne l'achèvement de ta nouvelle LobArt-Honda.
Marcel Steiner: Oui et non. Bien sûr, le coronavirus a causé quelques retards. Mais l'important est que nous soyons prêts maintenant. Et si tout se passe bien, nous pourrons organiser la première course de côte de la saison ce week-end.
Comment les tests se sont-ils déroulés jusqu'à présent ?
Lors du lancement de ce moteur à l'Anneau du Rhin, un capteur est tombé en panne. Lors du premier test réel en Bresse, il y a eu un problème avec le papillon des gaz, que nous n'avons pu réparer que provisoirement sur place. Néanmoins, je suis satisfait. Malgré les problèmes, nous avons été plus rapides qu'avec le vieux moteur Mugen.
De combien ?
(Rires.) Pas tant que ça. Mais nous avons été plus rapides et cela malgré les problèmes.
T'es-tu déjà habitué au nouveau comportement routier?
On sent très bien que c'est un moteur complètement différent. Je n'ai plus cette énorme masse à l'arrière - ce centre de gravité élevé a disparu. On sent également la différence de poids. Même si le nouveau moteur Honda ne pèse qu'environ 20 kilos de moins. Et bien sûr, le développement de la puissance d'un turbo est également différent de celui d'un moteur à aspiration naturelle.
La course de ce week-end en France est-elle plus qu'un essai pour toi ?
Il s'agit avant tout d'acquérir de l'expérience. Mais quand tout joue, l’enjeu est certainement plus grand. Le fait qu'il y ait là quelques autres Français qui comptent aussi sur la puissance du turbo nous permettra certainement de faire la comparaison et d'échanger des expériences.
Te souviens-tu de ton dernier engagement à Turckheim ?
C'était il y a longtemps, en 2003, et à l'époque, je conduisais encore la Martini. J'étais septième au classement général et cinquième dans la classe CN.
Cette voiture était de couleur blanc vierge. La boucle est-elle donc bouclée?
J’ai effectivement repeint la LobArt. Cela lui donne un look plus esthétique . De plus, cette couleur permet de mieux mettre en valeur les sponsors .
Tu as dit : nouveau moteur, nouvelle ère. Cela signifie-t-il que tu comptes encore participer pendant quelques années aux courses de côte ?
(Rires.) Disons que nous avons décidé de suivre cette voie avec le turbo et que nous allons maintenant l’engager systématiquement. Le moteur V8 Mugen, c'est de l'histoire ancienne. Je ne vais certainement plus l'installer à nouveau.
Prévois-tu participer encore à d'autres courses de côte cette année ?
Cela dépend un peu de la façon dont les choses se passeront ce week-end. Il n'y aura plus beaucoup de courses au programme. Il en reste encore quelques-unes en Italie. Mais comme je l'ai dit : nous ne prendrons certainement pas de décision avant dimanche soir.
Les autres Suisses qui sont au départ à Turckheim sont Philip Egli, Martin Bürki et Bruno Ianiello. (La liste de départ est jointe.)
La clôture des inscriptions (sous: www.go4race.ch) pour la deuxième course les 11/12.09.2020 à Wohlen (CHE) est demain, au 01.09.2020, 24h00.
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2020 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Spa, Imola, Le Castellet, Nürburgring: ce week-end, les pilotes et équipes suisses engagés sur la scène internationale ont effectué des courses sur différents circuits traditionnels.
Grâce à la prolongation de la saison de Formule 2 par deux courses supplémentaires à Bahreïn, Louis Delétraz maintient ses chances de terminer parmi les trois premiers. Toujours sans victoire, le pilote genevois occupe la huitième place au classement général après les courses de Spa-Francorchamps, où il a réussi à remporter les places 4 et 6. Cependant, il est déjà un retard de 61 points sur le leader de la F2, Robert Shwartzman. Delétraz aura déjà ce week-end la prochaine occasion de célébrer enfin sa première victoire. C'est alors que la Formule 2 (dans le cadre de la F1) se rendra au Parc Royal de Monza.
L'équipe Jenzer Motorsport de Lyss espère également marquer de nouveau des points à Monza dans la course à domicile de son pilote le plus titré à ce jour, Matteo Nannini. À Spa, ils sont repartis les mains vides. Mais l'équipe bernoise a obtenu sa première victoire de la saison à Imola en Formule 1 italienne grâce au Roumain Filip Ugran. Avec une onzième place, le coéquipier d'Ugran, Jasin Ferati de Winterthur, a manqué de justesse les points dans la première course. Les premiers points ont été attribués à Axel Gnos, le deuxième Suisse du groupe, qui a terminé à la 9e place.
Simon Trummer a célébré jusqu'ici son meilleur résultat de la saison dans l'ELMS au Castellet. Ce pilote de Kanderthal a terminé cinquième avec son équipe Algarve Pro Racing lors de la course de 4 heures dans le sud de la France, ce qui fait de lui le meilleur Suisse en LMP2. Comme lors de l'ouverture de la saison (qui a également eu lieu au Castellet), Rahel Frey est montée sur le podium. Dans l'équipe entièrement féminine avec Michelle Gatting et Manuela Gostner, Frey a pris la 3e place du classement GT sur sa Ferrat 488.
Jasmin Preisig a eu encore plus de succès que Frey. À l'ADAC Ruhr Coupe dans le VLN, la pilote de Suisse orientale a une fois de plus remporté la victoire de classe dans le SP3T sur une VW Golf GTI. En tant que vainqueure suisse de sa catégorie, Preisig a été en bonne compagnie. Ivan Jacomo (Porsche 718 Cayman) et Nikolaj Rovigue (Ferrari 488 GT3) ont eux aussi remporté leurs catégories. L'équipe Octane 126, basée à Zurich, avait également une chance de victoire générale, mais un arrêt au stand quelque peu précoce a ramené la Ferrari de Wallisellen (cette fois sans Simon Trummer, voir ELMS) à la 3e place. Le meilleur pilote suisse lors de la répétition générale des 24 heures du Nürburgring (26-27 septembre) a été Raffaele Marciello (Mercedes AMG) qui a dû se contenter d’une quatrième place peu fructueuse.
Le week-end dernier, la première course du Championnat suisse de karting autobau a eu lieu à 7 Laghi. Nous avons demandé à Sarah Hostettler, responsable du karting d'Auto Sport Suisse, comment elle a vécu le début retardé de cette saison en raison du coronavirus.
C’est à 7 Laghi que la première course comptant pour le championnat suisse de karting 2020 a eu lieu. Quelle conclusion en tires-tu après cette longue période pendant laquelle on ne savait pas si nous pouvions encore courir cette année?
Sarah Hostettler: Au début de l'année 2020, je ne m'attendais pas à ce que nous devions complètement bouleverser la planification du Championnat suisse de karting de cette année ni à ce que nous ne puissions faire que quatre courses au lieu de six. Même après la publication du nouveau calendrier, nous savions que la situation pouvait s'aggraver/changer à tout moment et qu'une course ne pouvait pas avoir lieu comme prévu. Mais le week-end passé, nous avons enfin pu effectuer la première course de la saison. J'ai été très positivement surprise par la présence de près de 80 pilotes. En raison de la situation actuelle du coronavirus, je ne m'attendais pas à autant de participants. Les courses ont été passionnantes et équitables et la manifestation s'est déroulée sans incident majeur. Dans l'ensemble, je ne peux rien reprocher à ce week-end, c'était l'une des meilleures manifestations auxquelles j'ai assisté depuis que j’exerce cette fonction en dépit des prescriptions dues au coronavirus.
Les participants ont-ils respecté les mesures de protection contre le coronavirus?
La plupart des règles ont été bien respectées. Cependant, comme il n'y avait pas d'obligation générale de porter un masque de protection, mais seulement dans certaines zones et si la distance minimale ne pouvait pas être respectée, il était un peu difficile de garder le contrôle du port des masques. Nous avons reçu des commentaires très positifs de la part des exploitants de pistes concernant la mise en œuvre des prescriptions dues au coronavirus et le comportement des pilotes. Les formulaires supplémentaires demandés par les exploitants de circuits en Italie ont également été remis aux responsables par nos pilotes et candidats comme il se doit.
Quel impact ces mesures de sécurité ont-elles eu sur ton travail quotidien?
Il a fallu procéder à de petites adaptations au niveau de l'administration et de la procédure. Le briefing a par exemple été remis aux pilotes par écrit au lieu d'un briefing commun. Et la cérémonie de remise des prix a eu lieu individuellement par catégorie après les finales respectives. Cela a permis d'éviter les grands rassemblements des pilotes et des personnes accompagnantes. Toutefois, cela n'a pas eu d'impact majeur sur le déroulement du travail. La seule mesure un peu inhabituelle pour moi était le port obligatoire de masque.
Que peut et doit-on encore améliorer?
Lors des prochaines manifestations, nous devrons certainement accorder plus d'attention au port obligatoire de masques de protection. Sinon, il n'y a à mon avis rien de fondamental à améliorer par rapport à la dernière manifestation à 7 Laghi.
Peux-tu déjà prévoir les mesures qui seront prises pour la prochaine course à Wohlen le 12 septembre?
Dans le canton d'Argovie, il existe une réglementation stricte pour les manifestations. Nous aurons donc une obligation générale de porter le masque sur l'ensemble de la zone. En outre, la course se déroulera à huis clos. Les personnes accompagnant les pilotes seront autorisées, mais nous devrons respecter la limite supérieure de 1000 personnes maximum. Et toutes les personnes présentes doivent être enregistrées.
L'inscription à Wohlen sera encore possible jusqu'à mardi prochain. Combien de participants attends-tu?
Environ 40 pilotes se sont inscrits pour toute la saison, je m'attends donc à ce que 30 à 40 autres pilotes supplémentaires s'inscrivent pour la course à Wohlen. Nous nous réjouissons de chaque pilote qui prendra le départ à Wohlen, d'autant plus que ce sera la seule course du Championnat suisse de karting à avoir lieu en Suisse cette année. Il y aura certainement quelques enregistrements supplémentaires.
Comment Joël Blanc, le nouveau directeur de course du championnat suisse de karting autobau, s'est-il intégré?
Joël Blanc s'est très bien intégré. Il apporte un souffle nouveau et une ligne stricte dans les courses du CSK. Ses instructions et ses annonces sont respectées. L'interaction avec l'organisation, les différents assistants et les fonctionnaires est également parfaite. Nous sommes heureux d'avoir à nos côtés un directeur de course expérimenté et compétent.
Lors de la troisième manche de la Porsche Sports Cup Suisse de cette année à Imola, le pilote junior Porsche Alexander Fach a conforté son avance avec une victoire et une deuxième place.
Le grand vainqueur du troisième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse a pour nom Alexander Fach. Ce jeune talent de 18 ans a encore accru son avance au classement sur le circuit de Formule 1 d'Imola avec une deuxième place dans la course de sprint en GT3 Cup et une victoire dans la course d'endurance de plus d'une heure. Son rival Dominik Fischli a dû se contenter de la troisième place dans les deux cas, tandis qu'Antonio Teixeira - le troisième pilote junior de l'équipe - a effectué un tour nul dans la course d'endurance après avoir triomphé au sprint.
Le faible écart entre les trois juniors sponsorisés par l'Association des clubs Porsche suisses et Porsche Suisse SA est clairement apparu lors des qualifications. Fischli s'y est imposé au sprint avec seulement 0,045 seconde d'écart. Teixeira et Fach n'étaient séparés que de 0,002 seconde. «C'était encore un super week-end pour moi, je suis vraiment heureux», a déclaré un Alexander Fach ravi. «Lors des qualifications pour la course de sprint, un drapeau rouge m'a arrêté sur mon tour le plus rapide, de sorte que je n'ai pu prendre le départ qu'à partir de la troisième place. Dans la course, je suis arrivé en deuxième position et j'ai réalisé le meilleur temps au tour, ce qui m’a assez satisfait. Dans la compétition d'endurance, tout s'est déroulé à la perfection pour moi, j'ai remporté la victoire de classe et obtenu des points importants. Je suis ravi d'avoir réussi à conforter mon avance au championnat.»
Dans le GT4 Challenge, Laurent Misbach a fêté sa première victoire de la saison en remportant la course des 100 miles, tandis que Francesco Fenici a remporté le sprint de 14 tours et continue ainsi à mener le championnat des pilotes de manière souveraine. Lors de la Porsche Drivers Competition Suisse, Peter Gafner s'est hissé en tête du classement avec sa deuxième victoire consécutive.
La prochaine course du PSCS aura lieu au Mugello (I) du 24 au 26 septembre.
Après la première manche à 7 Laghi, la prochaine course de l'autobau Championnat Suisse de Karting s'approche déjà.
La clôture des inscriptions (sous: www.go4race.ch) pour la deuxième course les 11/12.09.2020 est dans une semaine, au 01.09.2020, 24h00.
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2020 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Ce week-end, la première course du championnat suisse de karting autobau a eu lieu à 7 Laghi, en Italie. Ekaterina Lüscher a pris un départ très performant dans la catégorie des OK Juniors.
Cette année, il n'y aura que quatre courses du championnat suisse de karting autobau. Mais elles seront spectaculaires comme l'ont montré les courses du week-end dernier à 7 Laghi près de Pavie en Italie. En tout cas, le suspense n'a pas manqué. Dans les cinq catégories, la lutte pour la victoire a été féroce. La performance d'Ekaterina Lüscher a été remarquable. La jeune fille de 13 ans, originaire de Kallern près de Wohlen dans le canton d'Argovie, a remporté les trois courses de sa catégorie OK Juniors.
Déjà avant la saison de cette année, Lüscher avait annoncé: «Mon objectif est de remporter cette année le titre de champion suisse.» Au plus tard depuis l'ouverture de la saison le week-end dernier, ses concurrents de la catégorie OK Juniors savent qu’Ekaterina est à prendre très au sérieux. Dans aucune des trois courses de 7 Laghi, elle n'a fait la moindre erreur. En finale, elle a relégué le champion de l'année dernière, Elia Sperandio, à la deuxième place en le devançant de cinq secondes. Dans les deux courses de qualification, ses concurrents Jérôme Huber et Dario Cabanelas n'ont vu que son tuyau d'échappement. «Il n'y a pas grand-chose à dire», a déclaré modestement Lüscher après sa première triple victoire. «Nous étions tout simplement bien préparés et avons donné le meilleur de nous-mêmes en tant qu'équipe. Cela a fini par payer.»
Lüscher n'est pas la seule femme à avoir fait les gros titres lors de l'ouverture de la saison. La jeune Chiara Bättig, 10 ans, de Meggen, dans le canton de Lucerne, a également réalisé de bonnes performances à 7 Laghi dans la catégorie Super Mini. Lors des deux manches de qualification, elle a manqué de peu le podium en quatrième position. Dans les trois manches, le trio Enea Frey, Tiziano Kuzhnini et Sergio Koch ont été les seuls à monter sur le podium. Kuzhnini a remporté la première manche, Frey la seconde et la finale - mais dans les deux cas, avec une avance minime sur Kuzhnini. «Ma journée de course a commencé par une bonne qualification et la pole position», constate Frey. «Lors de la première manche de qualification, j'ai eu quelques difficultés. Mais j'ai gagné la deuxième et, en finale, j'ai réussi à m'imposer après une lutte acharnée avec Tiziano grâce à des temps de tour constants.»
Dans le cadre du X30 Challenge Switzerland, le groupe comptant le plus grand nombre de participants, tous ont pourchassé le champion en titre Savio Moccia en 2020. Mais le jeune pilote de Lyss âgé de 18 ans ne s'est pas laissé abattre. Moccia, qui participe à la compétition en tant que concurrent privé cette année, a certes dû céder la place à l'Italien Valentino Baracco lors des trois manches. Mais il a réussi à marquer tous les points dans chacune des trois courses, terminant deuxième et meilleur Suisse. «Ma course de qualification ne s'est pas déroulée comme prévu», a déclaré Moccia. «Et comme Baracco a semé tous, je savais que pouvais au maximum espérer la deuxième place sur le podium. C'est pourquoi je suis très satisfait de ce que j'ai réalisé.» Derrière Moccia, son partenaire de marque, Yoshindo Baumgartner, s'est imposé comme le plus fort des poursuivants. Pour Danny Buntschu, que Moccia a déclaré être son adversaire numéro 1 pour le titre avant 7 Laghi, les choses ne se sont pas passées comme prévu au départ. Lors du premier tour de qualification, il a été disqualifié pour cause de poids insuffisant. Dans la deuxième manche, il a été sixième et dans la finale septième.
Le suspense est également garanti dans la catégorie des OK Seniors. Dans chacune des trois courses, un autre pilote a franchi la ligne d'arrivée en premier. Dans la première course, Nathan Neuhaus a été en tête – Patrick Näscher est arrivé deuxième. Le natif du Liechtenstein, champion de cette catégorie à partir de 2018, a alors été le plus rapide lors de la deuxième manche de qualification. Cette fois-ci, il a été suivi de près par Miklas Born. Et il a de nouveau brillé en finale et a gagné devant Näscher et Mattia Banella, qui ont terminé troisièmes dans les trois courses. «J'étais insatisfait de mes réglages au cours du tour de chauffe et des qualifications», a déclaré Born, le vainqueur final. «Nous avons donc tout changé et cela a très bien fonctionné, même si Näscher a pris la tête pendant une courte période en finale.»
Les résultats des courses ont également été très serrés chez les karts à changement de vitesse, les KZ2. Les quatre premiers pilotes des trois courses n'ont été séparés que de deux secondes à peine. Le retour du champion suisse Nicolas Rohrbasser a été très performant dans les courses de qualification, mais l'Italien Paolo Castagnetti lui a fait de l'ombre dans la première course. En finale, le champion suisse de 2017 a terminé quatrième au classement général, Castagnetti ayant également remporté la victoire (hors compétition). Le Suisse le plus rapide en finale a été Marco Bellanca. Pris en sandwich entre Bellanca et Rohrbasser, Théo Vaucher a franchi la ligne d'arrivée. André Reinhard, champion KZ2 de 2018, a pris les 3e, 4e et 4e places lors de son come-back. Rohrbasser qui se situe dans la Championnat un point derrière Bellanca fait la constatation suivante: «Dans la finale, nous avons manqué d’expérience pour rouler sur une piste avec une grande abrasion de la gomme des pneus. De plus, j’ai été pendant tout le week-end affecté par une côte fêlée.»
Le Championnat Suisse de karting autobau va se poursuivre le 12 septembre à Wohlen. Les mesures anti- COVID-19 y seront également applicables et devront même être renforcées par rapport à la manifestation à 7 Laghi. Il est d’ores et déjà certain que ces courses auront lieu à l’exclusion du public et que le nombre des personnes accompagnant le pilote sera limité. Les directives détaillées seront communiquées ces prochains jours.
Pour une fois, nous ne commencerons pas la revue du week-end avec les succès de Nico Müller dans le DTM, mais nous allons d'abord souligner deux autres performances qui ont été très remarquables ce week-end.
Pour la deuxième fois cette saison, le Trophée DTM faisait partie du DTM. Après Spa, le circuit du Lausitzring a été cette fois-ci à l'ordre du jour. Et c'est là que la première place sur le podium d'un pilote suisse a été célébrée. Felix Hirsiger, originaire d'Erlenbach dans le canton de Zurich, a pris la deuxième place de la première course. Pendant longtemps, le pilote Porsche, parti en pole position, a même été en tête. «La deuxième place est vraiment un excellent résultat pour nous», a déclaré Hirsiger. «Même si nous n'avons pas pu maintenir l'avance. Au début, cela semblait fonctionner, mais ensuite j'ai dû me battre avec une adhérence décroissante sur la piste mouillée et j'ai été dépassé par le futur vainqueur Tim Heinemann.» Hirsiger a également collecté des points en terminant cinquième de la deuxième course. Au championnat, il occupe une bonne quatrième place après quatre des douze courses. Les deux autres Suisses n'ont pas réussi à entrer en scène. Lucas Mauron etRudolf Rhyn sont même entrés en collision dans la première course après que Rhyn se soit élancé de la position 3.
Jonathan Michellod a fait de grands débuts dans une toute autre discipline. Le champion junior de rallye 2019 a disputé le Rallye d'Autun en France ce week-end et a terminé 15e avec son co-pilote Stéphane Fellay de sa première course au volant d'une Skoda Fabia R5 de Roger Tuning. «Je suis ravi», a déclaré le Valaisan. «Le rallye s'est bien passé pour nous et nous avons beaucoup appris. Conduire cette voiture était très fun.» A côté de Michellod, le père et le fils Burri sont également entrés en action. Olivier Burri est retombé dans sa VW Polo R5 loin derrière après un bon départ à cause de deux crevaisons en suite. Le fils Michael Burri a été éliminé, mais ne pouvait pas se plaindre du manque d'action. Vendredi matin, il a même dû interrompre le rallye parce que sa femme, en fin de grossesse, a été hospitalisée en raison de complications. «Mais tout s'est bien passé. Je suis devenu père pour la deuxième fois!» De retour au rallye, Burri a dû abandonner la course après 7 des 12 étapes en raison d'une défectuosité de la boîte de vitesse de sa Citroën Saxo.
Revenons au pilote suisse le plus titré du moment: Nico Müller a pu augmenter encore son compte de points au Lausitzring. Avec une 2e place dans la première course (derrière son rival pour le titre René Rast) et une 5e place dimanche (le vainqueur Lucas Auer sur BMW), Müller a certes perdu quelques points au profit de Rast, mais le Bernois est toujours confortablement en tête avec 133:97 points. «Nous avions la voiture la plus rapide, et n'avons pourtant pas gagné», dit Müller. «Mais personne n'est vraiment à blâmer. Nous sommes simplement arrivés aux stands un ou deux tours trop tard.» Pour le deuxième pilote suisse du DTM, Fabio Scherer, les choses ne se sont pas bien passées lors du deuxième week-end de Lausitz. Une sortie de piste dans la première course et un contact par un rival au deuxième tour l'ont empêché de remporter de meilleures positions. «Les positions 13 et 15 ne reflètent pas ce que nous serions réellement en mesure de réaliser. Mais nous sommes encore dans une phase d'apprentissage. A Assen, lors de la prochaine course, j'espère que les choses iront mieux.»
Lena Bühler l'espère aussi. La rapide pilote romande n'a pas marqué de points lors de la deuxième course du championnat espagnol de Formule 4 au Castellet. Pire encore: lors de la première course, Bühler a été éjectée par un concurrent hors de la piste. Heureusement, cela est resté sans conséquence. «Je vais bien, mais le week-end ne s'est pas très bien passé. Le seul point positif: j'ai encore beaucoup appris.» En revanche, l'équipe de Jenzer Motorsport a eu de quoi jubiler dans le sud de la France. Sa participation en invitée au championnat d'Espagne s'est terminée par deux victoires et une deuxième place pour le Roumain Filip Ugran. Le Suisse Jasin Ferati a remporté pour Jenzer les positions 6, 6 et 13. Le meilleur Suisse de la série reste Joshua Dufek, sixième au classement général.
Le week-end passé, la troisième et dernière course de qualification en ligne des Swiss Simracing Series 2020 a eu lieu. Une fois de plus, un Sim-Racer a battu un Real-Racer.
La troisième course de qualification en ligne des Swiss Simracing Series de cette année a eu lieu sur le circuit virtuel de Spa-Francorchamps. 23 pilotes s’y étaient inscrits. Le top 3 s’est qualifié pour la grande finale du 6 décembre au centre Porsche de Schlieren.
Comme au Nürburgring, c’est un Sim-Racer qui a été gagnant: Adrian Thomi de l’équipe ieS Simracing Suisse. Trois secondes derrière Thomi, c’est Lukas Eugster qui a franchi la ligne d’arrivée. Pour ce pilote de Suisse orientale, qui participe habituellement avec une Ligier JS53 au Championnat suisse des slaloms pour y remporter une place de leader, il s’agissait de la deuxième course de qualification. Au Nürburgring, il était troisième lorsque, dans le dernier tour, il est entré en collision avec un véhicule plus lent et a été éjecté du Top 3.
Patrick Jutz a eu besoin quant à lui de pas moins de trois essais. A Spa, il a remporté la troisième place derrière Thomi et Eugster et s’est donc également qualifié pour la finale. Tout comme les pilotes âgés de plus de 40 ans Thomas Hähnel, Mirco Pompilli et Rolf Imhof. S’est également qualifiée Shina Jung. Elle a gagné et cela n’a rien de surprenant puisque c’est la seule dame du classement des femmes.
Les véritables pilotes comme Yannick Mettler, Robin Faustini et Christian Mettler ne se sont pas qualifiés. Même sans une pénalité de dix secondes, ils auraient manqué la qualification.
27 pilotes sont donc déjà désignés pour participer à la finale. Mais on cherche encore 15 autres pilotes. Ils pourront se qualifier lors de deux manifestations offline qui auront lieu dans la période du 25 au 27 septembre lors de la Zürich Game Show, respectivement du 13 au 15 novembre lors de la Fantasy Bâle. Vous trouverez les informations correspondantes sur le site www.simracingseries.ch
Ce week-end, la première course du championnat suisse de karting autobau aura lieu à 7 Laghi, en Italie. 79 pilotes se sont inscrits.
En raison de la COVID-19, il n'y aura pas de championnat de la montagne, de slalom et de rallye en Suisse en 2020. Nous nous réjouissons d'autant plus de la prochaine ouverture de la saison du championnat suisse de karting autobau ce week-end à 7 Laghi, en Italie. 79 pilotes se sont inscrits pour la première course près de Pavie. À l'heure du coronavirus, c'est un chiffre très réjouissant et qui donne l'espoir de courses passionnantes.
Le calendrier 2020 comprend quatre manifestations, soit deux de moins qu'en 2019, ce qui augmente la pression sur les pilotes et les équipes. «L'année dernière, nous avons eu 18 courses, cette année 12», constate le champion junior OK en titre, Elia Sperandio. «Cela rend chaque course plus importante. Les défaillances et les problèmes techniques pèsent plus lourd. Il sera très important de fournir des performances de manière constante et de faire le moins d'erreurs possible.»
Sperandio est l'un des deux pilotes qui vont défendre son titre. Dans la compétition d'OK junior, le jeune pilote de 15 ans de Mels, dans le canton de Saint-Gall, rencontrera quelques visages familiers, comme Ekaterina Lüscher, qui a terminé 8e l'année dernière et qui veut cette année avoir son mot à dire dans la lutte pour le titre junior. Mais de nouveaux noms sont aussi entrés en lice. Son homonyme Elia Pappacena (deuxième dans la catégorie des Mini 2019) et Tim Ziegler (quatrième chez les Mini 2019) font partie des talents prometteurs qui participent à la course du championnat suisse de karting.
Le deuxième pilote qui veut défendre son titre est Savio Moccia. Le jeune homme de 18 ans, originaire de Lyss dans le canton de Berne, a remporté le titre du X30 Challenge Switzerland l'année dernière. Moccia a battu Lena Bühler (qui a maintenant rejoint la Formule 4 espagnole) et Rafael Aguiar dans une finale passionnante. Contrairement à l'année dernière, où Moccia conduisait encore pour le Racing Team MH, il participera cette année à la compétition en tant que concurrent privé. «En 2020, l'équipe sera composée de mon père et de moi», dit Moccia. Ce n'est pas un grand changement. «Mon père a déjà travaillé sur mes karts dans le passé. Je crois que nous pouvons aussi être des champions dans cette constellation.» Le plus grand adversaire de Moccia dans la catégorie la plus compétitive est Danny Bunchu. Ce pilote fribourgeois qui aura bientôt 17 ans n'a participé l'année dernière qu'à la finale à Lignières , mais en 2018, il a livré à Moccia un combat passionnant pour le titre et l'a finalement remporté.
Les choses seront également passionnantes pour les OK Seniors. Bien que le champion en titre Pascal von Allmen qui s’est retiré manque à la liste de départ de 7 Laghi , mais le pilote liechtensteinois Patrick Näscher, champion 2018, et Miklas Born, qui court désormais d’un podium à l’autre dans une VW Golf dans les 24H Series prendront le départ en Italie. Alessio Fagone fait également son retour dans le championnat suisse de karting autobau. Le champion OK Junior de 2018 participera pour la première fois à l'épreuve des seniors et rencontrera Florent Panès, également un ancien concurrent OK Junior avec qui on doit compter.
Un nouveau champion est également recherché dans la catégorie KZ2. Avec Théo Vaucher, il ne reste plus qu'un seul pilote de la génération de l’année passée. Mais parmi les onze autres conducteurs inscrits à 7 Laghi, vous rencontrerez malgré tout des visages familiers. On est impatient d'assister au duel entre André Reinhard (champion 2018) et Nicolas Rohrbasser (champion 2017) . «Je me réjouis de me mesurer à nouveau à André», déclare M. Rohrbasser. «Nous avons mené de grands combats en 2017 et j'espère que nous pourrons les renouveler à Pavie ce week-end.» En dehors de Rohrbasser et de Reinhard, deux autres conducteurs doivent être surveillés de près: Marco Bellanca et Matteo Mazzuchelli veulent rendre la vie aussi difficile que possible aux deux anciens champions du 7 Laghi.
Dernier point, mais non des moindres: la classe des Super Mini. Un nouveau champion y est également recherché. 15 pilotes masculins et une pilote féminine (Chiara Bättig) se sont inscrits à 7 Laghi. L'un des favoris est sans aucun doute Enea Frey. Le fils de l'ancien pilote de voitures de sport Michel Frey a pris le départ l'année dernière à 7 Laghi et a remporté d'emblée trois victoires de course. En raison d'une main cassée, il a dû faire une pause lors des deux dernières manifestations. Au classement général, il n'a donc terminé qu'en 7e position – une position derrière Sergio Koch, qui a également fait une impression positive l'année dernière en tant que collectionneur de points régulier.
À propos de la piste: le circuit de Castelletto di Branduzzo, près de Pavie, est utilisé par de nombreux Suisses comme piste d'essai. Elle est rapide, variée, offre de nombreuses possibilités de dépassement et est techniquement exigeante, surtout sur le terrain.
Et enfin ceci: L'actuel directeur de course, Peter Boontjes, ayant annoncé sa retraite à la fin de la saison 2019 pour des raisons professionnelles, Auto Sport Suisse a réussi à repourvoir le poste de directeur de cours du Championnat suisse de karting autobau 2020. En la personne du Français Joël Blanc, on a trouvé un directeur de course très expérimenté sur le plan international et qui dispose d’une expérience approfondie des manifestations CIK-FIA.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur le site d'internet d'Auto Sport Suisse. Le chronométrage et le Livetiming à 7 Laghi seront assurés par www.savoiechrono.com
INDICATION IMPORTANTE: En raison du coronavirus, la première course du Championnat suisse de karting autobau aura lieu à l’exclusion du public. 4 personnes accompagnantes au maximum par pilotes pourront se trouver sur place.
Horaire
Dimanche 23 août
08.00-09.02 heures, entraînement officiel
09.10-09.52 heures, essais chronométrés à 6 minutes par catégorie
10.00-11.40 heures, courses et/ou heats
11.40-13.00 heures, pause de midi
13.00-17.15 heures, courses finales et/ou heats
Remise officielle des prix: en général directement après la course finale de chaque catégorie
Jürg Baer, un autre fonctionnaire suisse très engagé, est décédé en juillet. Né à Olten, Baer a commencé le sport automobile vers 1960. En tant que pilote de la «Scuderia Basilea» (membre depuis 1961), il a participé à des slaloms nationaux et à des courses de côte sur une Simca Rally, Opel Kadett, NSU TTS et Renault Gordini.
Dans les années 70, Baer a travaillé quelques années comme chronométreur pour l'ACS avant de suivre à nouveau le cours de licence à Hockenheim en 1986. Dans la période qui a suivi, il a participé à diverses courses de côte et de circuit avec des voitures de série dans les groupes N, N-GT et A.
A partir de 2000, Baer s'est concentré sur la formation continue en tant que fonctionnaire. À ce titre, il a occupé diverses fonctions, du commissaire de piste au chef de section en passant par le directeur de course. Baer a participé à de nombreuses courses de côte et slaloms en Suisse, mais il a également suivi constamment les courses sur circuit à Hockenheim ou à Dijon et les manifestations classiques comme la course de côte du col de Klausen.
Baer est décédé à l'âge de 82 ans. Il laisse derrière lui deux fils: André et Patrick. Ce dernier a hérité de son père son enthousiasme pour la course automobile et participe au championnat de side-cars IDM. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, aux proches et aux amis du défunt.
Après l'annulation du Rallye du Tessin, le CO du Rallye International du Valais a annoncé ce matin que la 61e édition du RIV n'aura pas lieu avant 2021.
Le 61e Rallye International du Valais, prévu du 15 au 17 octobre 2020, n’aura pas lieu. C'est ce qu'a annoncé l'organisateur dans un communiqué de presse ce matin. Après avoir étudié de nombreux scénarios, parmi lesquels celui d’une version light baptisée «Covid-Edition» assortie d’un strict concept sanitaire et sans l’occupation du site des Casernes de Sion, le Comité d’Organisation a décidé de reporter l’événement au mois d’octobre 2021.
«Dans le scénario d’une version light, le site des Casernes de Sion n’aurait pas pu être utilisé », indique le communiqué. Traditionnel la caserne est le quartier général du rallye – avec les bureaux de la direction de la course, le centre de presse et une grande zone réservée aux spectateurs et aux événements.
Mais cela n'était pas la seule raison de l'annulation. Le risque financier de l'organisateur, le risque d'infection avec environ 12’000 visiteurs (sur deux jours) et la question "Que se passe-t-il si quelqu'un est testé positif pendant l'événement" ont finalement conduit à la décision de reporter le RIV d'un an.
Avec sa supériorité en DTM, Nico Müller surpasse assurément quelques-uns de ses collègues suisses engagés sur la scène internationale. Mais Müller n'est pas été le seul pilote suisse à pouvoir jubiler ce week-end.
Nico Müller est incontestablement la vedette du moment. Le pilote bernois a également marqué de son empreinte le deuxième week-end du DTM et a conforté son avance au classement général avec sa troisième victoire de la saison et sa deuxième place dans la deuxième course. Seul le défenseur du titre René Rast a pu tenir tête à Müller. Mais heureusement pour le pilote allemand, la course de dimanche n'a pas eu une durée plus longue. À l'arrivée, son avantage n'était que plus que de 0,089 seconde. «Samedi, j'avais espéré que la course se terminerait bientôt», dit Müller. «Le dimanche en revanche, j'ai prié pour qu’elle dure encore un peu plus longtemps.» Müller est clairement en tête avec 100 points après 4 des 18 courses. Rast sur P2 a déjà 39 points de retard sur lui, son coéquipier Robin Frijns est troisième (+42 points). Fabio Scherer, le deuxième Suisse du DTM, a raté son premier point de 0,25 seconde dimanche. «Le premier jeu de pneus n'était pas bon», a déclaré Scherer. «Ça s'est mieux passé dans la deuxième partie de la course. J'ai réalisé le cinquième meilleur temps.»
Parallèlement au DTM au Lausitzring, l'ADAC GT Masters a tenu sa troisième et sa quatrième course au Nürburgring. De nombreux pilotes suisses étaient au départ, mais un seul est monté sur le podium: le défenseur du titre Patric Niederhauser. Dimanche, le pilote d'usine Audi avec son partenaire Kelvin van der Linde était même en route pour la victoire lorsque l'équipe a commis une erreur lors de l'arrêt au stand obligatoire. «Mais comme Lewis Hamilton le dit toujours: vous gagnez ensemble; et vous perdez ensemble», a déclaré à la fin Niederhauser déçu par sa 10e place. Simona De Silvestro (P4 dans la première course) ainsi que Rolf Ineichen, qui a terminé quatrième dans la deuxième course – juste devant Jeffrey Schmidt, qui avait espéré mieux après P3 en qualification. Au classement général, Niederhauser est le meilleur coureur suisse, à la cinquième place (31 points derrière le duo de tête Engel/Stolz).
Julien Apothéloz a célébré des débuts particulièrement réussis. L'ancien vainqueur du Young Driver Challenge a remporté sa première course en GT4. Lui et son coéquipier allemand Luca-Sandro Trefz forment le plus jeune duo de pilotes de la GT4 Allemagne.
Des pilotes suisses sont également montés sur le podium à Spa. Lors de la course de 6h dans les Ardennes, la répétition générale des 24h du Mans, le pilote Toyota Sébastien Buemi a terminé deuxième derrière la voiture sœur gagnante. La troisième place est revenue à l'équipe de Rebellion. En LMP2, le Team Cool Racing avec Antonin Borga, Alexandre Coigny et Nicolas Lapierre s'est assuré la 2e place.
Mais cela ne s'arrête pas là. Un autre podium, le premier d'une saison de Formule 3 âprement disputée, est allé à Jenzer Motorsport de Lyss dans le cadre de la Formule 1. Matteo Nannini, neveu de l'ancien pilote de GP Alessandro Nannini, a obtenu une sensationnelle troisième place dans la course de dimanche. Pour Louis Delétraz, la campagne de Barcelone a été moins réussie. Le Genevois n'a rapporté qu'un seul point. Au championnat, l'espoir suisse de F2 a déjà 56 points de retard sur le leader Callum Ilott, et se situe à la 9e place.
Juste avant le week-end, il y a finalement des nouvelles positives. Deux événements historiques auront lieu malgré Corona: L’Arosa Classic Car et l’Alpine Challenge.
Après d'autres annulations (Rallye du Tessin et Slalom Anneau du Rhin, voir les nouvelles ci-dessous), voici deux autres nouvelles positives. Selon les organisateurs, l’Alpine Challenge 2020 se déroulera du 2 au 4 octobre à Villars-sur-Ollon. L'équipe du Rallye du Chablais, qui organise l'événement, a souligné dans un communiqué de presse que pendant les trois jours de l'épreuve, il sera possible de respecter et de mettre en œuvre toutes les mesures de protection requises par les autorités. La date limite d'inscription est fixée au 21 septembre. Vous trouverez de plus amples informations sur le site officiel de l'Alpine Challenge www.alpine-challenge.ch
Il devrait également être possible d'organiser l'Arosa Classic Car (du 3 au 6 septembre). Cela a été annoncé aujourd'hui par le comité d'organisation. Toutefois, il faut s'attendre à des restrictions. Le paddock ne sera accessible qu'à un maximum de 1000 pilotes, accompagnateurs, OK, sponsors, aides et invités proches de l'événement. En outre, des masques seront exigés sur toute la zone. Il n'y aura pas de tribunes pour les spectateurs. La parade populaire du village de jeudi n'aura pas lieu non plus. Plus d'informations sur: www.arosaclassiccar.ch
Le slalom annuel de l'Anneau du Rhin, organisé par la section zurichoise de l'ACS, a malheureusement également été annulé. La nouvelle date de 2021 est déjà fixée.
Le slalom de l'Anneau du Rhin du 29 août, qui aura été effectué par la section ACS de Zurich, n'aura pas lieu. Dans un communiqué de presse, l'organisateur a commenté les raisons de l'annulation. «À l'exception des pilotes de Suzuki et de Lotus, seulement un très petit nombre de participants s'est inscrit. Nous sommes donc malheureusement obligés d'annuler notre Slalom pour la première fois depuis 14 ans. Nous regrettons beaucoup cette décision et remercions les fidèles participants qu’ils nous aurons soutenus aussi cette année malgré la crise Corona.»
Et il poursuit en disant: «Maintenant, nous attendons l'année prochaine avec impatience. La date de notre Slalom Anneau du Rhin est réservée pour samedi 28 août 2021.»
Mauvaise nouvelle pour tous les fans de rallye. Le Rallye du Tessin, qui avait déjà été reporté une fois, est finalement annulé en raison de COVID-19. C'est ce qu'ont annoncé les organisateurs dans un communiqué de presse aujourd'hui.
Le 23e Rallye du Tessin prévu les 25 et 26 septembre 2020 n'aura pas lieu. Pour des raisons bien connues, la manifestation traditionnelle autour de Lugano doit être reportée à 2021. «Après avoir soigneusement étudié les différents scénarios pour pouvoir réaliser l'édition 2020, nous avons pris la décision de reporter le rallye à 2021», indique un communiqué de presse. «Les restrictions dictées par le Conseil fédéral, en particulier la décision de ne pas autoriser les manifestations de grande envergure avec plus de 1000 personnes jusqu'en octobre 2020, ont entraîné l'annulation de l'événement.»
Dans ces conditions, le comité d'organisation a pris la décision de mettre toute son énergie dans l’édition du Rallye du Tessin de l'année prochaine prévue les 25 et 26 juin 2021!
En raison de l'annulation du «Tessin», il ne reste plus que deux rallyes pour le moment: Mt Blanc et RIV. Ainsi, quelle que soit l'évolution de la situation, il est déjà certain qu'aucun titre de champion suisse des rallyes ne sera attribué en 2020.
Le champion suisse des rallyes de 2014, 2016 et 2017 a officiellement annoncé sa retraite. Mais appuyer sur l'accélérateur le tente manifestement toujours. Auto Sport Suisse a parlé à Carron de ses projets pour 2020 et de son duel avec la superstar Sébastien Loeb au Chablais 2017.
Dans ton logo, le «O» de Carron a la forme d’une bombe à retardement. Cela signifie-t-il que tu brûles d’envie de faire toujours des rallyes et qu’on te verra de nouveau au départ cette année?
Sébastien Carron: Oui, je l'espère. Je suis quelque peu impatient et j'espère que nous aurons encore des rallyes cette année. Mais en ces temps difficiles, il y a naturellement une grande incertitude sur ce point. Si l'occasion se présente, nous serons en tous les cas là. Ce que je peux dire dès maintenant: Le Rallye du Mont-Blanc, le premier rallye du championnat suisse, nous permettra de prendre le départ.
Tu as été trois fois champion suisse. Et l'année dernière, tu as participé à deux rallyes et tu les as tous deux remportés. Dans cette optique, tes chances de remporter un autre titre seraient très bonnes dans un championnat comme celui de 2020 avec trois rallyes seulement.
Personne n’est actuellement au clair sur ce point. Trois rallyes sont prévus à l'heure actuelle. Nous verrons ce qu’il en sera. Participer à tous les rallyes n'est pas une priorité pour moi. Je veux m'amuser encore. Le frisson commence à me manquer.
Tu es l'un des pilotes de rallye suisses les plus titrés de ces dix dernières années. N'as-tu jamais eu l'intention d'entamer une carrière internationale?
Je n'en ai jamais eu le temps ni d'ailleurs la volonté d'aller aussi loin. J'ai une famille formidable et je préfère passer du temps avec elle plutôt que de me balader dans le monde entier juste pour faire des rallyes. En Suisse, nous avons le privilège d'avoir de grands rallyes à notre porte. J'en suis très heureux. C'est tout ce dont j'ai toujours eu besoin.
Comment en es-tu arrivé à pratiquer les rallyes?
J’ai assisté à des courses automobiles quand j'étais enfant. J’en ai gardé d’excellents souvenirs – je me vois encore me promener dans les parcs de service, apprécier l'atmosphère, le bruit des voitures et l'odeur de l'essence. Tout cela est profondément ancré en moi.
La course sur le circuit ne t'a jamais semblé attrayante, n'est-ce pas?
C'est vrai. Les courses sur circuit ne m'ont jamais fasciné. Je n'aime pas tourner en rond. Il y a plus de variété dans un rallye et il est aussi moins prévisible. J'aime avoir à improviser dans le cockpit. Même lorsqu' on conduit une étape deux fois, elle ne se présente pas de la même façon que dans l'après-midi, lorsque 100 concurrents sont déjà passés. Il y a soudainement des sillons plus profonds dans le sol. C'est précisément ce que j'aime dans les rallyes!
De quoi te souviens-tu le plus volontiers lorsque tu regardes en arrière?
C'est vite vu: de mon duel avec Sébastien Loeb dans le Rallye du Chablais 2017, qui reste le plus grand moment de ma carrière. Le sentiment d’affronter ton idole avec le même matériel, sur un circuit que j'aime vraiment, devant ta famille et tes amis - c'était tout simplement fantastique. J'ai encore la chair de poule aujourd'hui en songeant que j'ai été plus rapide que lui sur certaines étapes. Ou qu'il m'a félicité pour ma façon de conduire. Je suis vraiment très fier de cela. Mais en même temps, cela me met presque un peu mal à l'aise de le raconter. Mais c'était vraiment une expérience extraordinaire!
Ce week-end, la deuxième manche de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse s’est déroulée au Castellet. Les jeunes pilotes y ont été notamment particulièrement brillants.
Que ce soit en sprint ou sur longue distance: les trois talents sponsorisés par l'Association des clubs Porsche suisses et Porsche Schweiz AG ont dominé dans la GT3 Cup le deuxième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse. Alors qu'Antonio Teixeira a dominé en tant que vice-champion en titre la course de 12 tours sur les 5,822 km du Circuit Paul Ricard, Dominik Fischli a remporté la course de 100 miles - alors que Teixeira semblait gagner cette course jusqu'à peu de temps avant la fin. Pour Alexander Fach, le dominateur des deux courses d'ouverture à Hockenheim, le voyage sur la Côte d'Azur s'est terminé par deux deuxièmes places.
«Le sprint s'est très bien passé pour moi, même si j'ai regardé le mauvais feu au départ et que j'ai perdu deux positions à cause de cela», a déclaré Antonio Teixeira. «Mais j'ai pu le compenser au premier tour et j'ai ensuite conforter mon avance. Dans la course d'endurance, j'ai aussi rapidement gagné des places, bien que je ne sois parti qu'en 13e position. Après l'arrêt au stand, j'étais en deuxième position et j'ai ensuite pris la tête. Derrière moi, Dominik Fischli exercé sur moi une forte pression avec des pneus neufs. Malheureusement, mon pneu arrière gauche a éclaté dans le dernier tour et je n'ai pas pu continuer.»
Dans le GT4 Challenge, Francesco Fenici a réussi à répéter sa performance souveraine lors de l'ouverture de la saison à Hockenheim: il a remporté les deux courses de manière spectaculaire. Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, c'est Peter Gafner qui a remporté la victoire avec les temps au tour les plus réguliers.
«Malgré le report de la date aux vacances d'été, nous pouvons être satisfaits avec le groupe qui a pris le départ au Castellet», déclare Xavier Penalba de l'Association des clubs Porsche suisses. «Les mesures de protection contre la pandémie du coronavirus ont également bien fonctionné. Nous sommes très satisfaits des jeunes pilotes, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes sur la piste et proposent un sport automobile équitable et de qualité. Ils sont une incitation pour tous les participants.»
Du 3 au 5 septembre, le Rallye du Mt Blanc Morzine marquera le début du Championnat suisse des rallyes. Aujourd'hui, dans une semaine, la date limite d'inscription des équipes suisses est fixée.
En 2017, le Rallye Mt Blanc Morzine faisait déjà partie du calendrier des rallyes suisses. La traditionnelle épreuve française est de retour et marque en même temps le début du championnat suisse 2020. Les équipes suisses peuvent encore s'inscrire jusqu'au 17 août sous ce lien.
Le rallye est classé de type 1 et couvre un total de 470,25 kilomètres. Les 13 étapes spéciales ont une longueur de 183,66 kilomètres, chaque étape étant franchie deux fois.
Le Rallye Mt Blanc Morzine ne fait pas seulement partie du Championnat suisse des rallyes, il est aussi le prélude pour le championnat des juniors, pour le Trophée Michelin Suisse, pour le Clio R3T Trophy Alps et à la Coupe Suisse des Rallyes Historiques.
Vous trouverez le règlement en format PDF ci-dessous.
Ce week-end, des pilotes suisses ont à nouveau conquis des places sur le podium sur la scène internationale. Sébastien Buemi est monté deux fois sur le podium de la Formule E à Berlin.
Louis Delétraz doit continuer à attendre sa première victoire en Formule 2. Le Genevois a terminé 5e et 4e lors du deuxième week-end de course à Silverstone. Cela a permis à Delétraz d'avancer de deux positions au classement général et de se trouver à la 5e place à la mi-temps du championnat, à 42 points du nouveau leader Callum Ilott.
L'équipe Jenzer Motorsport a dû quitter l'Angleterre une fois de plus sans points. Le courage de miser sur trois jeunes pilotes en partie encore inexpérimentés n'a jusqu'à présent pas encore porté ses fruits.
Sébastien Buemi a assuré deux podiums suisses à l'étranger. Le Vaudois a obtenu la deuxième place dans la deuxième des six courses et la troisième place dans la quatrième lors de la grande finale de la Formule E à Berlin, gardant ainsi intact son espoir de devenir vice-champion. Les efforts des autres Suisses n'ont jusqu'à présent pas été récompensés. Neel Jani et Nico Müllerattendent toujours les premiers points. Avec une 8e place dans la première course, Edorardo Mortara n'a pas non plus été à la hauteur de ses attentes. Les deux dernières courses de la saison 2019/2020 auront lieu cette semaine, mercredi et jeudi. Le champion est déjà connu : le Portugais António Félix da Costa ne pourra plus être rattrapé dans les courses restantes.
Il y a aussi eu un gagnant portugais dans la course ELMS à Spa-Francorchamps. Comme les deux années précédentes, le duo Filipe Albuquerque/Phil Hanson y a gagné. Le meilleur pilote suisses était Jonathan Hirschi comme 4ème. Alexandre Coigny et Antonin Borga ont terminé 10ème avec leur équipe Cool Racing, et le voyage en Belgique valait déjà la peine pour l'équipe suisse romande dans le programme préliminaire. Nicolas Maulin de Vernier a remporté la Coupe du Mans avec son coéquipier français Edouard Cauhaupe.
Yannick Mettler a pris la quatrième et la septième place au circuit du Hungaroring. Le Lucernois a disputé le premier week-end de course du GT Open sur une Bentley Continental.
Deux des trois qualifications en ligne pour la Swiss Simracing Series de cette année appartiennent déjà au passé. La prochaine et dernière opportunité aura lieu le 14 août sur la piste virtuelle de Spa-Francorchamps.
La Racingfuel Academy, axée sur la Swiss Simracing Series 2020, a elle aussi été obligée de reprogrammer son agenda en raison du COVID-19. Pour assister le 6 décembre à la finale au centre Porsche à Schlieren, on a nouvellement annoncé des qualifications en ligne. Deux de ces qualifications ont déjà eu lieu. Se sont qualifiés pour la finale: Felix Hirsiger (vainqueur Brands Hatch), Pascal Tschopp, Julien Apothéloz, Fabio Lomartire (vainqueur au Nürburgring), Sylvain Villet et Yann Zimmer. Déjà avant la pandémie du coronavirus se sont qualifiés pour la finale lors de leur première rencontre le champion de l’année passée Fredy Eugster, Thomas Schmid et Nathanael Mahler.
Parmi les femmes, les participantes suivantes à la finale ont déjà été désignées: Barbara Baeriswyl, Nicole Schmucki et Franziska Martig. Dans le classement des pilotes âgés de plus de 40 ans, on trouvera à la finale les huit pilotes suivants: Goe Stettler, Ljubomir Djuricic, Adi Settler, Alain Neuhaus, Patrick Stevan, Fabian Eggenberger, Marc Haettenschweiler et Hanspeter Winter.
La prochaine et dernière opportunité aura lieu le 14 août sur la piste virtuelle de Spa-Francorchamps. La préqualification correspondante aura lieu du 10 au 13.8. On peut s’y inscrire sur le site suivant: www.simracingseries.ch Un pilote qui pourrait encore une fois frapper un grand coup à cette occasion est Lukas Eugster (il n’est pas parent avec le champion de Simracing Fredy!). Eugster, qui engage dans les vraies courses une Ligier JS53 dans le Championnat suisse des slaloms, a dû céder lors de la dernière course au Nürburgring sa troisième place (et par conséquent sa qualification) à Yann Zimmer en raison d’une touchette lors du dernier tour.
Ceux qui souhaitent encore une fois passer en revue les grands moments et ensuite l’analyse de la course avec Marcel Fässler et le directeur de course Auto Sport Suisse Alex Maag, peut le faire sous le lien suivant.
Des pilotes de renom se sont déjà inscrits à la première épreuve de l'autobau CSK les 22 et 23 août 2020 à 7 Laghi (ITA). Soi de la partie et rejoint Savio Moccia, vainqueur de la catégorie X30 Challenge Suisse l'année dernière, Patrick Näscher, vainqueur de la catégorie OK Senior en 2018 et Miklas Born, 1er de la course automobile TCR 24h 2020 de Portimao, pour remporter des victoires et des points.
La clôture des inscriptions (sous: www.go4race.ch) pour la première course est dans une semaine, au 12.08.2020, 24h00.
Tu as par ailleurs la possibilité de t’inscrire maintenant pour toute la saison (seulement 4 au lieu de 6 courses) et cela également via le portail www.go4race.ch. En cas d’inscription à toute la saison, 1 des 4 courses est gratuite.
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2020 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Avec sa victoire au DTM à Spa, Nico Müller a offert à la Suisse un cadeau d'anniversaire particulièrement réjouissant. Cependant, le pilote de l'usine Audi n'a pas été le seul Suisse à monter sur le podium le week-end du 1er août.
Nico Müller a assuré à Spa un début de saison grandiose. Le 1er août, jour de la fête nationale suisse, le pilote de Berne a frappé un grand coup dans la première course de DTM de la saison. Sa cinquième victoire au classement général de la série de voitures de tourisme la plus populaire d'Europe est probablement la plus grande victoire que Müller ait jamais remportée dans le DTM. Il a déclaré après la course: «C'est juste dommage que je doive fêter cette victoire sans fans dans les tribunes.» Dimanche, lors de la deuxième course, Müller est monté à nouveau sur le podium en remportant une deuxième place. Le pilote bernois mène donc le championnat après le premier des neuf week-ends de course. «Il y a encore un long chemin à parcourir. Mais nous avons posé de bonnes bases. Et j'attends déjà avec impatience les prochaines courses.»
Fabio Scherer, le deuxième pilote suisse de DTM, a terminé 12e dans les deux courses: «C'est dommage que je n'aie pas réussi à ramener des points dimanche. Mais je suis malgré tout satisfait de mes débuts. Et en tant que meilleur débutant, je n'ai pas à avoir honte de mes résultats.»
Louis Delétraz a également obtenu un autre podium. Pour la deuxième fois cette saison, ce pilote de Genève a terminé sur la troisième marche du podium à Silverstone en Formule 2. En sixième position la veille, le pilote Charouz a marqué 18 points. Cela place Delétraz à la septième place au classement général, mais il a déjà un retard de 35 points sur le leader de la F2, Robert Schwartzman.
Il n'y a en revanche pas eu de podium pour les nombreux pilotes suisses qui ont pris le départ lors de l'ouverture de la saison de l'ADAC GT Masters. Le meilleur pilote suisse dans les deux courses était Patric Niederhauser. Le champion en titre a terminé 6e (dans la première course) et 5e (dans la deuxième course) et est maintenant 4e au classement général avec son coéquipier Kelvin van der Linde. Font également partie du top 10: Philipp Frommenwiler(P9 le samedi) et Rolf Ineichen (P7 le dimanche). Simona De Silvestro a quant à elle joué de malchance. La débutante du GT Masters et son coéquipier Klaus Bachler ont perdu toute chance de monter sur le podium lorsque leur Porsche est entrée en collision avec l'Audi de Schramm/Mies.
Alexandre Imperatori a manqué de justesse le podium. Ce Zurichois, qui vit en Chine, a terminé le quatrième tour de la VLN avec ses coéquipiers Romain Dumas et Dennis Olsen à la quatrième place du classement général. Jasmin Preisig a fêté une victoire de classe. En 27e position au classement général, cette pilote de Suisse orientale a remporté la classe SP3T.
Et en Italie aussi, les Suisses ont pu fêter des victoires. Grâce au Roumain Filip Ugran, Jenzer Motorsport a atteint les positions 3, 2 et 4 lors de l'ouverture de la saison de la Formule 4 italienne et se trouve ainsi à la troisième place du classement des pilotes. Le débutant suisse Jasin Ferati a terminé en 14e, 11e et 16e position lors de son premier week-end de course à Misano.
La première manifestation de l'autobau CSK aura lieu les 22/23 août 2020 à 7 Laghi (ITA) et il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch.
La clôture des inscriptions pour la première course est dans deux semaines, fixée au 12.08.2020, 24h00.
Tu as par ailleurs la possibilité de t’inscrire maintenant pour toute la saison (seulement 4 au lieu de 6 courses) et cela également via le portail www.go4race.ch. En cas d’inscription à toute la saison, 1 des 4 courses est gratuite.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2020 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Ce week-end, le DTM à Spa va entamer sa nouvelle saison. Le programme-cadre comprend également les premières courses du DTM Trophy. Trois Suisses de 22 ans y seront dans les starting-blocks.
Le week-end prochain, le grand moment sera venu. Le programme-cadre du DTM comportera les deux premières courses du Trophée DTM de la nouvelle série de courses GT à Spa-Francorchamps. 18 pilotes s’y sont inscrits définitivement dans 13 équipes qui engageront les véhicules de six constructeurs (Audi, BMW, KTM, Mercedes-AMG, Porsche et Toyota). Les courses auront lieu à 15h15 après les courses DTM à six reprises.
Il y a également trois pilotes suisses au départ. Lucas Mauron conduira une Audi R8 LMS pour Racing One. Rudolf Rhyn sera en compétition pour Phoenix dans une Porsche 982 MR, tout comme Felix Hirsiger, qui chassera des points pour Allied Racing.
Mauron (22 ans) a roulé récemment le week-end pour Lamborghini dans la course de 3 heures du GT World Challenge. Cependant, ce pilote de Saint-Gall a dû se contenter d'assister à la course. Une collision du pilote de départ a anéanti la course de l'équipe de Mauron, Imperial Racing, avant que Mauron ne puisse intervenir dans l'action.
Hirsiger, qui vient de la région de Zurich, voulait au départ participer à la Porsche Carrera Cup en 2020. « Mais mon budget ne l’a malheureusement pas permis », constate M. Hirsiger. En guise d’alternative, le trophée DTM est une solution idéale pour ce jeune pilote de 22 ans. « Mon objectif est de remporter le classement junior et de terminer dans les trois premiers au classement général», déclare le pilote d'une Cayman.
Le troisième membre de l'équipe, Rudolf Rhyn, d'Unterlangenegg, a encore participé en 2019 à l’Audi Sport Seyffarth R8 Cup et y a prouvé son talent en terminant deuxième derrière le champion Robin Rogalski. Comme Hirsiger et Mauron, Rhyn a 22 ans.
Ce week-end, le très attendu coup d’envoi de la saison du DTM aura lieu à Spa-Francorchamps. Deux pilotes suisses vont également y prendre le départ: le vice-champion de l'année dernière, Nico Müller, et le nouveau venu, Fabio Scherer.
Le week-end prochain, les amateurs de sport automobile auront l'impression que toutes les réjouissances viennent en même temps. Après une pause de plusieurs semaines due au COVID-19, ils n’auront lors de la fête nationale suisse que l’embarras du choix entre de nombreuses courses! En plus de la Formule 1, dont la quatrième manche du Championnat du monde se déroulera à Silverstone, la saison de DTM commencera à Spa et la saison de GT Masters au Lausitzring. Simultanément, le quatrième tour du VLN au Nürburgring aura également lieu, sans compter Misano où se dérouleront dans le cadre du «Racing Weekend» entre autres pour la première fois les courses de Formule 4 italiennes.
Mais revenons au DTM et aux deux espoirs suisses Nico Müller et Fabio Scherer. La position de départ des deux ne pourrait pas être plus différente. Müller entame sa septième saison et, après avoir terminé deuxième au classement général en 2019, il ne peut en fait que prétendre au titre. Sinon, il ne ferait que confirmer sa performance de 2019, mais n’améliorerait pas sa position. Pour Scherer, la situation de départ est très différente. En tant que débutant en DTM, il a encore beaucoup à apprendre. En outre, le Lucernois, qui vit aujourd'hui à Engelberg, ne conduit pas pour l'équipe d'usine, mais pour WRT, une équipe Audi privée de Belgique. «Si j’arrive à marquer des points dans les premières courses, je serais déjà ravi», déclare Scherer.
Les deux pilotes sont heureux que les courses commencent enfin. Sept semaines ont déjà passé depuis le dernier test officiel du Nürburgring. «Entre-temps, j'ai fait une autre course au Nürburgring», dit Müller. «Mais maintenant je brûle d’impatience de commencer la saison de DTM.» Pour Müller, le mois d'août sera un véritable eldorado de courses. Après l'ouverture de la saison à Spa, il enchaînera avec la Formule E à Berlin qui sera suivie des prochaines courses de DTM les 15/16 et 22/23 août. «Mon programme comprend 10 courses en 16 jours», constate Müller. «Mais je suis prêt. Mes batteries sont rechargées à bloc.»
En raison du COVID-19, les courses DTM et les ADAC GT Masters se dérouleront sans spectateurs et le calendrier a également changé. Le DTM concentrera l’ensemble du programme sur deux jours. Les courses seront diffusées en direct sur SAT1 (samedi et dimanche, départ à 13h33). Les courses du GT Masters avec dix pilotes suisses au départ pourront être suivies en direct sur SPORT1 (samedi et dimanche, départ à 13h chacun).
Raffaele Marciello est le seul pilote suisse à avoir eu des raisons de jubiler lors du coup d’envoi du GT World Challenge à Imola. Le Tessinois y a remporté en effet le 3erang. Louis Delétraz a quant à lui tout de même réussi à se classer dans le Top 10.
A Imola, le coup d’envoi du GT World Challenge Europe a eu lieu ce week-end (anciennement Blancpain Series). Le meilleur pilote suisse a été une fois de plus Raffaele Marciello sur une Mercedes. Le Tessinois né à Zurich, qui court avec une licence suisse, mais sous drapeau italien, a été troisième et a confirmé une fois de plus qu’il est actuellement un des meilleurs pilotes de GT suisses.
Louis Delétraz a réussi également à se classer parmi le Top 10. Le pilote genevois qui court habituellement en Formule 2 et exerce pour HaasF1 le rôle de pilote d’essai a remporté le rang 9 avec Romain Dumas et Thomas Preinig sur une Porsche GT3 R.
La meilleure Lamborghini de l’équipe Emil Frey Racing a remporté le Rang 11. Le dernier pilote a été Ricardo Feller de Safenwil qui, lors de son début, a manqué de la sorte de justesse les rangs rapportant des points. La deuxième Huracan d’Emil Frey a terminé sur la place 18.
Lucas Mauron a lui aussi conduit une Lamborghini Huracan. Le Saint-Gallois n’a toutefois pas pu faire cette course de trois heures car après une collision avec la Mercedes d’Alex Fontana, il dû abandonner. Après avoir dû marquer un long arrêt pour faire réparer sa voiture, Fontana a terminé la course à la place 38.
La Suisse a marqué six points à la Pro-Am. Mauro Calamia, Ivan Jacoma et Roberto Pampanini ont décroché avec leur de Dinamic Motorsport le rang 7 dans leur catégorie.
La victoire à Imola a été remportée par l’équipe WRT avec les pilotes Kelvin van der Linde, Mirko Bortolotti et Matthieu Vaxivière, qui a remplacé Rolf Ineichen absent.
Grégoire Saucy est lui aussi rentré d’Imola bredouille. Le Jurassien a remporté lors du deuxième week-end de course du Formule Renault Eurocup les places 14 et 13.
Le cours de licence de karting du 18.03.2020 a été annulé en raison du COVID-19, nous avons maintenant trouvé une date de remplacement.
Le nouveau cours de licence aura lieu le jeudi 6 août 2020 sur la piste de karting de Lyss.
L’inscription peut être faite sous le lien suivant : https://motorsport.ch/fr/association/course-jobs
Le délai d’inscription est le vendredi, 31 juillet 2020.
Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter.
La première manifestation de l'autobau CSK aura lieu les 22/23 août 2020 à 7 Laghi (ITA) et il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch.
La clôture des inscriptions pour la première course est fixée au 12.08.2020, 24h00.
Tu as par ailleurs la possibilité de t’inscrire maintenant pour toute la saison (seulement 4 au lieu de 6 courses) et cela également via le portail www.go4race.ch. En cas d’inscription à toute la saison, 1 des 4 courses est gratuite.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2020 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 10: La Škoda Fabia R5 d'Ivan Ballinari.
Si certains pilotes du championnat suisse des Rallyes possèdent effectivement leur propre voiture, ce n’est pas le cas du champion en titre de la discipline, Ivan Ballinari: «Le problème principal pour quiconque souhaite acheter une voiture, ce n’est pas tant le budget, c’est surtout qu’il faut être capable de l’entretenir; toutes les deux, trois à cinq manches, il faut refaire la boîte, le moteur, etc. Tout cela requiert d’être capable de savoir comment régler la voiture.»
Trop compliqué, même pour ce mécanicien de formation. Ainsi donc, «Bally» s’est tourné vers un système de location à l’heure de s’engager en R5: «La voiture appartient à l’entreprise Roger Tuning. En plus de la location et de l’entretien, le service comprend le camion d’assistance, l’essence ainsi que les pneumatiques.» Bref, tout ce qu’il faut pour que la course se déroule bien. A cela peuvent s’ajouter certains suppléments, comme l’explique le champion: «Les pneumatiques neufs sont en option, tout comme l’assurance ou même l’essence spécifique. » Il existe effectivement en R5 une essence particulière capable de prodiguer «5 à 6 chevaux supplémentaires», détaille Bally. Un élément qui change la donne en course, selon le champion, et ce même si le 4-cylindres 1.6 turbocompressé de la Fabia développe déjà la bagatelle de 300 ch.
Sur chacun des rallyes, Ivan Ballinari profite du service de trois mécaniciens, en plus de celui d’un ingénieur. A noter que celui-ci n’est pas forcément dédié à une seule voiture: «L’ingénieur peut passer d’un véhicule à un autre au sein d’un même team. Par exemple, l’ingénieur de ma Fabia travaille aussi sur la voiture de Michael (ndlr: Burri)», explique le pilote.
Mais, finalement, qu’est ce qui a amené Ivan Ballinari à opter pour la Fabia? Après tout, Roger Tuning propose également une Fiesta R5 à la location. Réponse: «Je suis employé chez Amag, donc la Fabia est une belle possibilité de représenter une marque pour laquelle je travaille. L’autre raison, c’est que lorsque j’ai choisi de rouler en R5, c’était tout simplement la voiture la plus performante du plateau.»
Un superlatif confirmé par les deux victoires du champion, la première en 2018 et la seconde, l’année passée. Deux titres que le champion explique devoir, entre autres, à l’excellent service prodigué par Roger Tuning: «Je n’ai jamais eu de préparateur comme celui-ci. Il est capable de comprendre mes besoins et de régler la voiture en conséquence. En outre, il est très professionnel. Il remplace les pièces avant même les préconisations constructeur.» Pas étonnant, dès lors, de constater que Jean-Marc Salomon et les Burri aient, eux-aussi, jeté leur dévolu sur cet atelier.
Rouler en R5, «c’est la plus belle chose que tu puisses faire», développe Bally. Qui continue: «Au volant, on sent directement que c’est une voiture de sport qui a été conçue et développée à la base pour faire de la compétition.» Effectivement, les R5 ne sont pas des voitures de série transformées, elles sont pensées dès leur assemblage pour être des voitures de course.
C’est d’ailleurs pour cette raison que la catégorie ne laisse aucune marge de manoeuvre quant au choix des pièces; hormis certains réglages spécifiques de suspension, toutes les pièces mécaniques de R5 sont les mêmes: «Naturellement, il est interdit de modifier le moteur ou de changer un calculateur. En revanche, tu peux modifier certains réglages comme ceux de la suspension ou du différentiel. Par exemple, Michael (ndlr: Burri) roule avec des réglages souples tandis que moi, je roule avec des réglages durs.» Des petits détails qui font la différence à l’arrivée.
ŠKODA FABIA R5
Année de production: 2014
Carrosseri: Citadine, 5 portes
L x l x h m: 3994 × 1820 × 1360
Empattement mm: 2477
Poids en ordre de marche kg: 1250
Moteur (construction): 4-cylindres, 1620 cm3, turbocompresseur, injection directe
Puissance ch: 300 (à N.C. tr/min)
0-100 km/h sec: 2,6
Vitesse maximale km/h: 155 à 190 km/h (en fonction du rapport de transmission)
Châssis & trains roulants: Châssis d’origine modifié pour la transmission 4x4, McPherson
RA #24, 11 juin 2020, auteur: Olivier Derard, www.revueautomobile.ch
Le 9 juillet dernier, Armin Jungi, ancien président de l'Equipe Bernoise, est décédé à l'âge de 74 ans après une longue et grave maladie.
Armin Jungi a été actif en tant que fonctionnaire à partir de 1968. Il a été élu président de l'Equipe Bernoise en 1985, fonction qu'il a exercée jusqu'en 1991. «Je ne voulais pas vraiment devenir président», a déclaré Jungi plus tard. «Mais ils m'ont persuadé, et je ne l'ai jamais regretté.» Contrairement à la plupart de ses prédécesseurs, Jungi n'a jamais participé lui-même à des courses., Armin Jungi s'était plutôt fait un nom en tant que responsable de la piste. «Je me souviens encore qu'en 1982, il a organisé des cloches de vache pour les trois premiers au Grand Prix de Suisse à Dijon», dit Paul Gutjahr, compagnon de longue date de Jungi et membre de la direction d'Auto Sport Suisse.
Sous l'égide de Jungi, l'équipe bernoise a connu une croissance massive. Sans négliger les pilotes actifs, le nouveau président a également voulu faire plaisir aux autres membres en élargissant la gamme des manifestations de divertissement par exemple. Lorsqu'il a dû se rendre plus souvent à l'étranger pour son employeur Rolba, il lui a manqué de plus en plus le temps pour exercer sa fonction de président, si bien qu'il l’a confiée à Joe Wyss en 1991. En tant que «grand bosseur», il est toutefois resté dans l'EB pendant des années. Gutjahr se souvient également d'un «excellent fonctionnaire particulièrement loyal».
Chez lui à Wynigen, il s'est constitué au fil du temps un grand dépôt d'ustensiles pour le service d'entretien des pistes et les barrages. Quand il n'a plus pu faire tout le travail à titre bénévole parce que sa propre société commerciale, qu'il avait créée après la disparition de son employeur Rolba, ne s'est pas développée comme il le souhaitait, il a fait de plus de ses activités pour les courses suisses son métier.
Déjà très atteint dans sa santé, Jungi a dû réduire ses activités ces dernières années. Mais grâce aux amis et à la famille, où la prochaine génération d'assistants grandit déjà, le «clan des Jungi» est toujours responsable du matériel lors de nombreuses manifestations.
Armin Jungi laisse derrière lui sa femme Brigitta et leurs trois enfants Diana, Rolf et Manuela. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, aux proches et aux amis du défunt.
La saison des ADAC GT Masters commencera au Lausitzring le premier week-end d'août. De nombreux Suisses y prendront le départ. Parmi eux se trouve le champion en titre Patric Niederhauser qui a répondu à nos questions après les essais officielles.
Avec Rahel Frey, Simona De Silvestro, Nikolaj Rogivue, Ricardo Feller, Rolf Ineichen, Philipp Frommenwiler, Jeffrey Schmidt et bien sûr le défenseur du titre Patric Niederhauser, pas moins de huit pilotes suisses seront au départ de l'ADAC GT Masters le premier week-end d'août. En comptant aussi Raffaele Marciello, qui partira pour l'Italie, et Philip Ellis, qui a grandi à Zoug, il y aura même dix pilotes suisses. Ces deux derniers ont été les plus rapides lors du test de deux jours à Lausitz. Patric Niederhauser les a suivis de près. Nous avons voulu savoir du champion de l'année dernière quelles sont les chances qu'avec autant de pilotes suisses, il y ait une chance de célébrer une victoire en 2020.
Fin septembre 2019, tu as disputé ta dernière course. Comment as-tu réussi à occuper ton temps pendant cette pause si longue?
Patric Niederhauser: J'ai fait encore quelques tests en février/mars. En ce sens, la pause a été certes très longue, mais j'ai malgré tout piloté déjà ma voiture cette année. Sinon, j'ai naturellement pratiqué du Simracing comme beaucoup d'autres.
As-tu complètement retrouvé tes automatismes dans ta voiture dès le premier instant?
Je me suis effectivement demandé: sais-tu encore faire cela ? Mais après deux tours déjà, j'ai retrouvé les automatismes.
L'année dernière, vous avez commencé la nouvelle saison en tant qu'outsiders. Toi et ton coéquipier Kelvin van der Linde êtes considérés comme les favoris cette fois-ci. En quoi cela change-t-il votre approche?
En fait, elle n'est pas très différente. La plus grande différence est probablement que nous disposons de plus de données et d'expérience qu'au début de la saison 2019, ce qui signifie que tout le monde dans l'équipe sait à quoi s’attendre. Nous connaissons les quelques faiblesses que nous avons eues l'année dernière et nous avons en même temps pris conscience de nos points forts. Je pense que si nous abordons les choses avec la même humilité que l'année dernière, nous avons déjà opté pour la bonne attitude.
Par le passé, jamais un pilote n’a réussi à défendre son titre avec succès dans les Masters ADAC GT. Quelle est votre stratégie pour être encore en tête de liste à la fin de l'année?
Défendre ce titre sera un défi de taille pour la bonne raison que personne n’y est parvenu jusqu’ici. Faire preuve de constance sera également important cette année. Parfois, il faut aussi savoir se contenter d'une quatrième ou d'une cinquième place et ne pas paniquer si quelque chose ne fonctionne d'emblée.
Les résultats du test de Lausitz laissent à penser que la bataille sera de nouveau très rude en 2020. Qui comptes-tu parmi tes adversaires les plus redoutables?
J'entrevois 20 voitures capables de gagner et 10 qui pourraient remporter le titre. C’est tout dire: je ne pense pas qu’un seul duo qui puisse dominer tout le championnat. Si un même duo devait obtenir quatre victoires, cela m’étonnerait déjà beaucoup. Il y aura sans doute de nombreux gagnants différents. Je pense que Mercedes est particulièrement performant. Le duo Marciello/Ellis était également juste devant nous au test. Mais les performances des Audi de l’écurie Land Motorsport sont également spectaculaires et il ne faut pas oublier Corvette. Ils ont certes commis un peu trop d'erreurs en 2019. Mais s'ils ont en ont tiré les leçons, on ne devra également pas les sous-estimer.
Et qui parmi les pilotes suisses pourrait te rendre la vie difficile?
Jeffrey (Schmidt) sur Corvette sera un adversaire de taille. Ricky (Feller) va sans doute lui aussi faire des exploits. Quant à Rolf (Ineichen), je ne le considère depuis longtemps plus comme un « gentleman driver « car il forme un solide duo avec son partenaire Mirko Bortolotti. Je peine en revanche à évaluer Philipp (Frommenwiler). Son équipe, Schütz Motorsport, n'a pas participé à l'essai. Au début, Simona (De Silvestro) n'aura certainement pas la tâche facile. Elle manque encore d'expérience, mais avec Klaus Bachler, elle a un bon coéquipier. Je ne pense pas que Rahel (Frey) et Nikolaj (Rogivue) feront partie des leaders. Mais encore une fois: les performances du groupe sont si proches et personne n'aurait misé sur nous non plus au début de la saison 2019. Même moi, je ne pensais pas que nous puissions devenir champions.
Le week-end dernier, des courses à Budapest, au Castellet et en Navarre ont figuré au programme et une fois de plus, des places de podium ont été attribuées aux coureurs et aux équipes suisses.
Louis Delétraz a eu les meilleures chances d'obtenir un résultat de haut niveau en Formule 2. Le pilote genevois de 23 ans s'est élancé de la première ligne de la grille de départ samedi après avoir terminé à Budapest 7e de la sixième course de Formule 2 de la saison en cours. Mais Delétraz n'a pas réussi à profiter de la bonne position de départ pour décrocher une place sur le podium. «La piste était encore humide au départ et nous avons malheureusement opté pour les mauvais pneus», explique le pilote d'essai F1 de Haas. «La 6e place m'a certes permis de marquer encore des points, mais c’est quand même frustrant.» Mais cela ne change en rien sa motivation. Dans une bonne dizaine de jours, la Formule 2 va continuer avec un doublé à Silverstone.
Fach Auto Tech de Sattel (SZ) a fêté la première place sur le podium, mais seulement chez les débutants. Le pilote australien Jordan Love a terminé huitième de la troisième manche de la Porsche Supercup - et est donc troisième meilleur débutant. Le pilote numéro 1, Jaap van Lagen, s'est retiré dans la lutte pour la 5e place après une collision sans sans faute de sa part. Jenzer Motorsport n'a toujours pas réussi à marquer des points. Mais avec sa 13e place dans la Featurerace de samedi, l'Italien Federico Malvestiti a confirmé une tendance à la hausse.
Simon Trummer n'a pas eu non plus de chance lors de l'ouverture de la saison des European Le Mans Series au Castellet. La 10e place a été attribuée à ce pilote de Kandertal: «Ce n'est pas vraiment le résultat que j'espérais pour mon ouverture européenne en LMP2.» Trummer et son équipe ne se sont jamais approchés des places de podium, d'abord à cause d'une crevaison et ensuite à cause d'un problème de moteur. L'équipe Cool Racing a manqué de justesse cette place sur le podium. Mais la 4e place d'Alexandre Coigny, d'Antonin Borga et de Nicolas Lapierre est un résultat prometteur. David Droux a également terminé à la quatrième place ingrate. Le Vaudois participe à la LMP3 avec son coéquipier Esteban Garcia.
Mais la Suisse avait malgré tout réussi à conquérir une place sur le podium dans le sud de la France. A classement GT, Rahel Frey et ses compagnes d'écurie Manuela Gostner et Michelle Gatting ont assuré avec brio la 3e place pour l'équipe satellite Kessel d’Iron Lynx.
Alors que Frey âgée de 34 ans fait partie des pilotes chevronnées, une autre pilote suisse a fêté ses débuts en course dans le championnat espagnol de Formule 4: Léna Bühler a participé à sa première course automobile à Navarre. La jeune pilote de 23 ans, originaire de Valeyres-sous-Montagny près d'Yverdon, a terminé la course à la 12e, 8e et 8e place. «Ce n'est pas mal pour une première fois», a fait remarquer Bühler. «Mais je dois m'améliorer en qualification. Dans les courses, j'ai réalisé une fois le deuxième meilleur temps et une fois le quatrième meilleur temps. Il aurait donc été possible de faire mieux.» Le drapeau suisse a tout de même été hissé une fois sur le podium: pour le pilote allemand-Autrichien Joshua Dufek (en P3 dans la troisième course), domicilié à Genève, qui conduit en Espagne sous licence suisse.
La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 9: La Golf Turbiene de Simon Wüthrich.
Le 30 juin 2019, Simon Wüthrich n’est pas prêt de l’oublier. Lors de la course de côte de Reitnau, le Bernois de 39 ans a dérapé sur une plaque d’huile laissée par un concurrent, suite à quoi sa Golf II, la «Turbiene», devenue incontrôlable, est partie en toupie. «J’ai percuté de front une botte de paille. Malgré son poids de 800 kg, la botte a bougé de plusieurs mètres», se rappelle Wüthrich. Qui continue: «Je m’en suis sorti sain et sauf, mais la voiture a été considérablement endommagée, et ce de la carrosserie au moteur, en passant par le système de refroidissement ou encore les collecteurs.» D’innombrables heures de travail et près d’un an plus tard, la Golf II brille à nouveau: «La carrosserie est complètement nouvelle. Désormais, elle n’est plus en acier, mais bien en fibre de carbone. Nous avons réalisé nous-mêmes les moules adéquats pour la fabrication», explique Simon Wüthrich. «Alléger la voiture pour la rendre plus rapide, telle est notre devise», explique celui qui fait partie depuis l’an 2000 d’un groupe de cinq passionnés, le team «Turbiene Motorsport».
Pilotée par Simon Wüthrich, la Golf II n’appartient pas pour autant au Bernois, puisqu’elle est bien la propriété du team. A vrai dire, la Golf II a tout d’abord appartenu à Beat Wüthrich (aucun lien de parenté avec Simon, juste un nom en commun). Et si c’est aujourd’hui Simon qui la pilote, c’est tout simplement parce que c’est lui qui a «le plus mis la main à la poche», explique-t-il en riant. La bande de copains a débuté ses activités en bricolant des mobylettes et des scooters avant de s’attaquer aux voitures. «En l’an 2000, déjà, cette voiture avait un moteur turbo avec un boîtier électronique programmable. La même année, quand nous nous sommes alignés pour la première fois au départ d’une course de côte, à Reitnau, tout le monde a bien rigolé. On nous a pris pour des loubards.» La Golf II Turbo 4×4, telle qu’elle est là devant vous, existe depuis 2003. «Les années suivantes nous ont coûté cher: plusieurs arbres de transmission sont passés de vie à trépas. Mais nous n’avons jamais cessé d’apprendre et de nous perfectionner. Cela a profité à la voiture qui a troqué sa chaîne cinématique de simple traction au profit d’une transmission intégrale. En outre, la puissance est passée de 380 à 600 ch», se rappelle Wüthrich.
Pour autant, la Golf II n’en garde pas moins certaines des ses pièces d’origine, comme l’assure Wüthrich: «Le châssis est d’origine, tout comme le bloc-cylindres et les culasses, mais le reste est de fabrication maison. Le carter de boîte de vitesses et le différentiel proviennent d’une Golf, mais les engrenages sont notre oeuvre.» C’est Beat Wüthrich qui a imaginé toutes ces optimisations. «C’est un vrai génie, de ce point de vue! C’est notre Mario Illien à nous», vante son homonyme.
L’aérodynamique de la Golf II est du ressort de Simon Wüthrich – qui ne s’étend pas trop là-dessus: «Naturellement, la Golf possède également un soubassement et un diffuseur améliorant tous deux l’appui. Mais je ne suis pas partisan des ailerons. Ils rapportent quelque chose sur circuit, mais pas en côte. En plus, le pare-brise est très vertical, ce qui procure une surface de deux m² de plus pour l’appui», développe Simon Wüthrich.
«Même lorsque nous perdons, nous restons très fiers du travail que nous avons accompli sur cette voiture. Ramener la voiture à bon port est notre priorité.» Ce qu’ils ont toujours réussi en dix ans, exception faite de ce funeste 30 juin 2019. «Mais cette journée a quand même eu du bon: malgré la violence de l’impact, aucun cordon de soudure de nos suspensions n’a cassé. Génial, non?» conclut Simon Wüthrich.
VW Golf II Turbo Syncro
Année de production: 1991
Carrosserie: Compacte, 3 portes
L x l x h mm: 3950 x 1800 x 1210
Empattement mm: 2450
Poids en ordre de marche kg: 880
Moteur (construction): 2.0, 16 soupapes, turbo
Puissance ch: 630
0-100 km/h sec: environ 2,0
Vitesse maximale km/h: 221
Châssis & trains roulants: Monocoque, fibre de carbone, KW
RA #26, 25 juin 2020, auteur: Werner Haller, www.revueautomobile.ch
Bonne nouvelle pour tous les fans de sport automobile! La chaîne de télévision suisse MySports développe ses activités et diffusera non seulement la Formule E mais aussi le DTM avec effet immédiat.
En raison du confinement, les fans de sport motorisé ont ces derniers mois été privés du plaisir d’assister à des courses automobiles. Car le nombre des courses augmentant actuellement peu à peu, les fans de sport motorisé auront de plus en plus souvent la possibilité de suivre les retransmissions des courses en direct. Maintenant, la chaîne de télévision MySports a obtenu les droits de diffusion du DTM en Suisse.
MySports diffusera les qualifications et les courses du DTM en direct. Et cela avec le commentaire expert de Marcel Fässler, qui est également un expert de la Formule E chez MySports.
Contrairement à Sat1, qui se concentre naturellement sur les pilotes allemands, MySports promet de se concentrer davantage sur les deux pilotes suisses de DTM, Nico Müller et Fabio Scherer. Les horaires exacts du programme peuvent être consultés sur le site www.mysports.ch
Lundi dernier, l'ancien pilote de course suisse Charles Ramu-Caccia est décédé à l'âge de 92 ans.
Le vigneron genevois («Domaine du Centaure» à Dardagny) a fait ses débuts en 1959 sur Sunbeam. A partir de 1960 il a disputé plusieurs courses sur des différents Alfa Romeo (Giulietta, TZ, GTA etc.). Le point culminant de la carrière de Ramu-Caccia a été de remporter le titre de champion suisse des voitures de sport en 1971, lorsque «Ramu» a conduit une Griffon 1000 avec moteur et boîte de vitesses F3 construite par le concepteur suisse de voitures de course Jean-Louis Burgnard. Ce qui est inimaginable aujourd'hui: la construction faisait partie d'un mémoire de diplôme. Le fait que Ramu-Caccia ait remporté le championnat suisse avec cette voiture montre que le sport automobile fonctionnait vraiment différemment à l'époque.
Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à ses amis.
Ramu-Caccia est également immortalisé dans le Hall of Fame de l'autobau à Romanshorn. Vous trouverez de plus amples informations à son sujet en cliquant sur ce lien.
Le Porsche Sports Cup Suisse a ouvert sa saison à Hockenheim. A cette occasion, deux noms se sont imposés lors de la recherche de nouveaux champions: Alexander Fach et Francesco Fenici.
Nouvelle année, nouveaux favoris: bien que retardée par la pandémie, la Porsche Sports Cup Suisse a débuté la saison en cours avec succès le week-end dernier. Dans la GT3 Cup et le GT4 Challenge, la recherche de nouveaux champions a commencé, les champions actuels des deux catégories renonçant à défendre leur titre. Alexander Fach a fait su profiter le mieux de cette opportunité considérable avec sa 911 GT3 Cup sur le circuit du Grand Prix de Hockenheim: le jeune homme de 18 ans, l'un des deux pilotes de promotion nouvellement nommés de l'Association des clubs Porsche suisses (VSPC) et de Porsche Suisse SA, a dominé les deux courses de sprint.
Cependant, à Hockenheim, ce n'était pas aussi facile qu'il n'y paraît pour ce pilote de Sattel: au début de la première course, il a dû d'abord céder la deuxième place à Gregor Burkard. Au quatrième tour, le jeune homme a toutefois retrouvé sa position et au onzième tour, il a également rattrapé Dominik Fischli. «Je suis en fait allé à Hockenheim sans grandes attentes», déclare Alexander Fach. «Depuis la fin de la saison à Misano l'année dernière, je n'avais plus été au volant d'une voiture de course, je ne connaissais pas la piste et ne m’était pas encore familiarisé avec l'actuelle 911 GT3 Cup avec son moteur de quatre litres.»
Antonio Teixeira, qui en est à sa deuxième année en tant que pilote promotionnel, a eu moins de chance. Parti de la sixième place lors de la première course, il a encore réussi à se hisser à la cinquième place mais, en raison des limites de la piste, il a écopé d'une pénalité de 40 secondes. Dans la deuxième manche, Teixeira a terminé huitième.
La famille Burkard a quant à elle raflé trois places sur le podium: Après avoir terminé troisième dans la première course, Gregor Burkard a répété ce résultat dans la deuxième course, mais cette fois-ci derrière son frère Ricardo, qui était quatrième auparavant.
Une situation similaire à celle de Fach dans la GT3 Cup s'est présentée dans la coupe de marque Cayman GT4: ici, le Romain Francesco Fenici a franchi la ligne d'arrivée en tant que vainqueur à l'issue des deux courses de 15 tours. «C'était un début de saison passionnant», s'est réjoui Francesco Finici. «Dès le début de la première course, j'ai écopé d’une pénalité de dix secondes et j'ai ensuite roulé contre la montre pour qu'à l'arrivée, mon avance soit suffisante pour remporter la victoire.»
Un style de conduite bien équilibré a priorité dans le cadre de la compétition des pilotes Porsche, qui a également comporté dix tours sur le circuit du Grand Prix de Baden. En effet, les neuf plus petits écarts par rapport au temps moyen sont pris en compte. C'est Robert Schwaller qui a le mieux réussi cette épreuve. Le pilote de la Porsche 911 GT3 a réussi l’exploit d’une variation totale de seulement 3,05 secondes. Le troisième du championnat de l'année dernière a ainsi relégué Simon Willner (3,31 secondes) et Nicolas Garski (4,31 secondes) à la deuxième et troisième place dans des voitures de sport identiques.
Le champion des courses de côte en voitures de tourisme Andy Feigenwinter ne s'était rendu quant à lui à Hockenheim qu'à des fins d'entraînement. Malgré la longue pause, ce pilote de la région de Bâle s’est fait remarquer en réalisant le troisième temps d'essais le plus rapide sur un équipement qu'il ne connaissait pourtant pas encore.
À partir du 1er janvier 2021, de nouvelles prescriptions seront applicables pour les armatures de sécurité. Bien que cela vous ait déjà été communiqué sous forme de communication de la CSN, nous souhaitons les publier ici encore une fois.
Nous disposons certes encore d’un peu de temps jusqu’au 1er janvier 2021 et au milieu de notre magazine le plus récent, nous avons publié comme d’habitude les communications de la CSN. Mais nous souhaitons malgré tout encore une fois attirer ici expressément votre attention sur une modification importante.
Elle concerne l’utilisation des armatures de sécurité. Il y est précisé qu’en raison des modifications de l’art. 253.8-Armatures de sécurité – annexe J, publiées par la FIA – une armature de sécurité homologuée par la FIA ou certifiée par une ASN sera prescrite pour tous les véhicules dont l’homologation commencera à partir du 01.01.2021 ainsi que pour les véhicules non homologués pour lesquels un nouveau passeport technique sera délivré à partir du 01.01.2021.
Le libellé exact est encore une fois annexé ci-après sous forme de fichier PDF.
Le slalom de Drognens est la dernière épreuve du calendrier des championnats suisses qui aurait dû se dérouler en 2020. Mais maintenant, ce slalom a également été annulé.
Pendant longtemps, il a semblé que le Slalom de Drognens 2020 allait finalement avoir lieu. Mais maintenant, l'organisateur a décidé: Il n'y aura pas de nouveau slalom sur la place d'arme fribourgeoise avant 2021.
Les raisons qui ont conduit à l'annulation sont bien connues. La situation a été aggravée par le fait que les instances militaires ont décidées de ne pas accorder la location de la place d'arme pour 2020. «Notre date tombe entre la semaine 1 et la semaine 2 de l'école de recrue », dit l’organisatuer Marc-André Bourdilloud. «Les nouvelles mesures sanitaires décidées par l'armée impose un confinement strict des recrues pendant le premier week-end en caserne Le non mélange entre les recrues et la course auraient été impossible à gérer. (...) L'armée a également annulé les journées des parents et d'autres événements.»
Le nombre des courses augmente à nouveau. Mais les pilotes suisses n’avaient pas tous une raison de jubiler le week-end de course passé. De plus, nous avons eu de tristes nouvelles du Championnat Rotax à Wohlen.
Les pilotes suisses ou leurs équipes n’ont pas vraiment brillé lors du deuxième week-end de Formule 1 à Spielberg. Aucune des trois équipes Alfa Romeo (F1), Jenzer Motorsport (Formule 3) et Fach Auto Tech (Porsche Supercup) n’a en effet réussi à faire partie du Top 10. Louis Delétraz qui était monté sur le podium dans la semaine précédente est reparti lui aussi les mains vides. Après une décevante place de départ 18, le pilote a remporté à la première course la place 19 et au deuxième passage la place 12. «Cela a été un week-end vraiment frustrant», a constaté Delétraz. «Nous avons eu des problèmes avec les pneus. J’espère que d’ici la fin de cette semaine quand aura lieu le GP de Hongrie, nous trouverons une solution.»
Le Formule Renault Eurocup a également inauguré sa saison. Les deux premières courses ont eu lieu à Monza. Les vainqueurs du coup d’envoi sont des Américains du Sud. Grégoire Saucy, le seul représentant suisse dans ce championnat des véhicules de deux litres, a occupé les places 11 et 8.
Les Suisses avec un véhicules fermé ont en revanche eu plus de succès à Monza. Lors de cette course de 12 heures, Autorama Motorsport by Wolf-Power Racing a décroché grâce à Yannick Mettler, Miklas Born et Constantin Kletzer avec P2 pour la troisième fois ensuite une place sur le podium dans la troisième course et cela malgré une sortie de route 20 minutes avant la fin de la course qui a endommagé la partie frontale gauche de la VW Golf. La place 5 a été attribuée à la Topcar-Cupra avec Fabian Danz, Karen Gaillard et Loris Prattes. La deuxième Golf Autorama avec des pilotes italiens a terminé sur le rang 6.
Avec une double manifestation, la VLN a effectué les courses 2 et 3 sur la Nordschleife. Il y avait une victoire finale suisse à fêter à cette occasion, mais elle n’a malheureusement pas été de longue durée. Victorieuse dans la troisième course de la série d’endurance au Nürburgring, la Ferrari 488 GT3 de l’équipe zurichoise Octane 126 avec Simon Trummer, Jonathan Hirschi, Björn Grossmann et Luca Ludwig, a été finalement disqualifiée. Lors de l’examen technique subséquent du véhicule, on a en effet constaté qu’un pneu n’était pas conforme aux dispositions DMSB relatives aux procédures de pneus standard. L’équipe pourra faire recours contre cette décision jusqu’au lundi soir. D’autres succès ont été fêtés par Nikolaj Rogivue, qui a remporté le samedi la catégorie SP9 (GT3). Dans la même catégorie, Rahel Frey a remporté le dimanche la place 2. Ont également été deuxièmes Mauro Calamia et Roberto Pampanini dans la catégorie des véhicules de série V5.
Des succès suisses (sans arrière-goût amer) ont été remportés au Slalom de côte d’Arlberg. Le premier jour de course, seul Stefan Promok de Salzbourg a été plus rapide que Dominik Kälin de Walenstadt (vainqueur sur les voitures de course) et Philip Egli. La place 4 a été remportée de manière spectaculaire par Dino Wintsch, qui a montré dans sa Lotus Exige 430 Cup à tous les pilotes de Porsche-GT3 ses tuyaux d’échappement. Le samedi, en partie sous une pluie battante, la victoire a été une fois de plus remportée par le pilote de Mitsubishi Promok. Marcel Maurer, qui avait encore connu la veille des problèmes de boîte de vitesses, s’est assuré la deuxième place.
Pour le coup d’envoi de la Porsche Sports Cup Suisse, Auto Sport Suisse publiera cette semaine encore un rapport qui lui sera spécifiquement consacré. Mais sachez d’ores et déjà que Alexander Fach a remporté les deux courses de la GT3-Cup.
Nous avons eu un message bien triste de Wohlen. A l’occasion du Championnat Rotax, un décès est survenu le samedi. Pasquale Serratore a succombé de manière inattendue à une crise cardiaque lors de la course. Serratore faisait du karting depuis 2005. En 2012, il était devenu champion dans la catégorie Rotax Max DD2 Master et a représenté la Suisse dans la même année à la finale mondiale. Serratore laisse derrière lui son épouse ainsi que sa fille et son fils. Auto Sport Suisse exprime ses sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses amis.
La Swiss Sim Racing Series continue de prendre de la vitesse. La prochaine qualification en ligne est prévue pour la semaine prochaine. Les parties intéressées peuvent s'inscrire dès maintenant.
Attention, chers pilotes de SIM! La deuxième qualification en ligne de la Swiss Sim Racing Series 2020 aura lieu du 13.07. au 16.07. Les candidats peuvent se qualifier en ligne avec leur propre simulateur depuis leur domicile sur leur PC et via Simulation Assetto Corsa. Ceux qui n'ont pas leur propre simulateur peuvent se qualifier à la RacingFuel Academy à Horgen, à la A Plus Simracing Lounge à Hinwil ou au DRIFT à Kerns. La course des qualifications, qui se déroulera le 17.07. sur le circuit virtuel de sprint du Nürburgring, est composé des essais libres, des qualifications et de la course finale. Les trois meilleurs pilotes de chacune des catégories standard, plus de 40 et dames se qualifieront pour la finale, qui aura lieu le 6 décembre au Centre Porsche de Schlieren. L'événement sera diffusé en direct et en modération le 17.07. à partir de 18h15 sur gametv.ch et esports.ch. Marcel Fässler, triple vainqueur du Mans et champion du monde WEC 2012, sera l'hôte de la course avec le rédacteur en chef de l'auto illlustré Jörg Petersen.
L'inscription pour la préqualification à la Swiss Sim Racing Series 2020 peut être effectuée par le lien www.simracingseries.ch
Choisis maintenant avec ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting l’option Sponsor visière et participe gratuite à une course.
Les pilotes peuvent profiter comme suit :
Si l’autocollant de la visière du casque était porté à tous les 4 manifestations, les frais d’inscription à CHF 300.00 pour une course seront remboursés par la fin de la saison. Les pilotes inscrits seront contrôlé en question de l’autocollante visière pendant la saison.
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription via www.go4race.ch à l’autobau Championnat Suisse de Karting et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Après l’annulation 4 courses de l’autobau Championnat Suisse de Karting nous sommes heureux d’ouvrir le début de la saison avec le règlement particulier de la course à 7 Laghi (ITA) !
La manifestation aura lieu les 22/23 août 2020 à 7 Laghi (ITA) et depuis maintenant, il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch.
La clôture des inscriptions pour la première course est fixée au 12.08.2020, 24h00.
Tu as par ailleurs la possibilité de t’inscrire maintenant pour toute la saison (seulement 4 au lieu de 6 courses) et cela également via le portail www.go4race.ch. En cas d’inscription à toute la saison, 1 des 4 courses est gratuite.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2020 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Pour Marcel Maurer, la saison de course automobile écourtée de 2020 commencera demain vendredi. Au slalom d’Arlberg en Autriche, ce pilote de Längenbühl va affronter, entre autres pilotes, Philip Egli.
Marcel Maurer a vécu en 2019 une saison plutôt mitigée. Après un dégât moteur à Hemberg, la saison de ce pilote bernois était quasiment terminée. En dépit de cela, il a pu fêter encore une victoire lors de son retour en fin de saison. Au slalom à Ambri, il a fait subir à son concurrent et ami Philip Egli la seule défaite de la saison. Le week-end prochain, lui et Egli (entre autres pilotes suisses) vont pour la première fois depuis le duel au Tessin monter de nouveau dans le cockpit de leur véhicule au slalom d’Arlberg (www.rrcv.at).
Pouvoir enfin de nouveau effectuer une course automobile, cela représente-t-il pour toi un grand soulagement?
Marcel Maurer: Oui, effectivement. Je me réjouis vraiment de voir arriver ce week-end. La dernière fois que nous avons fait une course remonte à tellement longtemps. Très exactement à Ambri 2019.
Participe-tu pour la première fois à ce slalom dans le Vorarlberg ?
Oui, il s’agit de ma première.
Est-ce difficile de retrouver le mode de course?
Au début, cela va sans doute paraître presqu’une expérience inédite. Mais la course automobile, c’est un peu comme faire du vélo. On ne la désapprend pas et retrouve rapidement le rythme.
Pendant la période où il n’y a pas eu de courses automobiles, t’es-tu maintenu en forme en pratiquant le Simracing?
J’ai fabriqué un simulateur avec un vieux monocoque Renault. Mais rien ne vaut bien entendu le «real racing». C’est pourquoi j’ai fréquenté dès que cela a de nouveau été possible la piste de karting avec quelques collègues. Nous y avons encore un kart à 6 vitesses avec qui on peut vraiment donner des gaz.
Quel objectif t’es-tu fixé pour ce week-end?
En principe, il s’agit d’un test de bon fonctionnement. On va vérifier que tout fonctionne de manière irréprochable. La voiture se trouve depuis janvier dans le garage et est prête à effectuer des courses. Et dire que je n’ai pas pu rouler un seul mètre avec elle. Mais il va de soi que je compte bien aussi me faire plaisir. Après une si longue pause, cela est vraiment très important.
Et qu’en est-il du duel avec Philip Egli?
(Il rit.) Oui, lorsqu’on se trouve sur place, on veut naturellement aussi gagner. C’est logique. Mais avec Philip, cela se passe toujours de manière très collégiale. Nous avons également eu constamment des échanges pendant la période où aucune course n’a eu lieu et l’affronter en duel fait plaisir. La dernière fois à Ambri, j’avais de l’avance sur lui. On va voir si le week-end prochain, j’y parviendrai à nouveau.
As-tu prévu encore d’autres courses en 2020?
Oui, je prévois de prendre aussi le départ à Turckheim (4-6 septembre). Et ensuite encore à Drognens, si ce slalom aura lieu. Sinon, je me concentrerai sur l’année 2021. Je compte alors me battre de nouveau dans une course de côte.
Le coronavirus a retardé de quatre mois et demi le coup d’envoi du Championnat suisse des rallyes. Mais en début septembre, la saison va enfin pouvoir démarrer avec le Rallye Mt Blanc Morzine en France.
Dans 100 jours exactement, la confrontation finale du Champion suisse des rallyes 2020 va commencer. Ce sera à cette date que le signal de départ sera en effet donné au Rallye International du Valais de cette année. Le RIV sera la troisième et dernière manifestation dans le calendrier du Championnat suisse des rallyes de cette année. Après l’annulation du Critérium Jurassien et du Chablais, il ne reste dans le calendrier plus que le Rallye Mt Blanc Morzine, le Rallye Ticino dont la date a été reportée et justement le RIV. L’idée de prévoir dans le calendrier un quatrième rallye en France comptant pour le Championnat suisse (Rallye Monts et Coteaux) a été rejetée à l’occasion de la première séance de la CSN après que la crise du coronavirus ait éclaté. Le calendrier est donc le suivant:
03-05.09. Rallye du Mont-Blanc
25/26.09. Rallye Ticino
15-17.10. Rallye International du Valais
Dans ces trois cas, il faudra voir à quelles mesures de protection on devra avoir recours. Philippe Vaness, organisateur du rallye Mt Blanc Morzine constate à ce propos: «Nous verrons quelle distance il faudra respecter et si nous devrons porter des masques. Nous avons soumis notre concept à la préfecture compétente et serons en tous les cas prêts à affronter toute éventualité. Nous avons déjà acquis un nombre suffisant de masques.»
L’organisateur du rallye del «Ticino» travaille lui aussi d’arrache-pied sur la 23e édition de ce rallye. «Nous aurons deux étapes», annonce Max Beltrami. «Une de 25 et l’autre de 15 kilomètres. Les deux seront parcourues à deux reprises.»
Vous trouverez de plus amples informations sur les pages Internet correspondantes des organisateurs. Entre parenthèses figure généralement la date à partir de laquelle les formulaires tels que les règlements, inscriptions, etc. devaient être mis en ligne.
www.rallye-mont-blanc-morzine.com (dès le 10 juillet) Lien: www.ffsa-inscriptions.org
www.rallyticino.com/it/ (19 juillet)
https://riv.ch (déjà en ligne)