Après une pause d`un mois et demi, le championnat suisse des rallyes en entamant sa troisième manche avec le Rallye du Chablais qui débutera jeudi après-midi déjà avec le shakedown à Aigle de 14 à 19 heures. Le vendredi, le convoi quittera ensuite son «camp de base» à 10h15 pour la première étape. Elle a une longueur de 13,43 km et va de Villars jusqu`aux Diablerets en passant par le Col de la Croix. La deuxième étape «Tour d`Aï» a une longueur de 24,3 km, soit près de 5 kilomètres de plus que l`an dernier. L’étape 3 au-dessus de Montreux sera en revanche beaucoup plus courte avec 9,9 km. Les trois étapes seront disputées une deuxième fois dans l`après-midi (à partir de 13h00).
Le samedi matin, le rallye se poursuivra à partir de 10h25 avec les étapes 7-10 le long du Val-d`Illiez. La «super spéciale» à Bex et l`étape suivante vers Lavey sur 7,53 km auront lieu à partir de 14h15. Ces étapes seront également courues deux fois avant la fin du rallye à Aigle vers 17h30. Au total, 534,95 kilomètres seront parcourus lors de l`édition du «Chablais» de cette année, dont 176,42 kilomètres seront chronométrés.
60 équipes se sont inscrites pour la troisième manche du championnat, dont douze voitures de la catégorie R5. Grégoire Hotz ne sera pas au départ. Après son accident lors du Critérium Jurassien, le huitième champion suisse des rallyes a renoncé à participer pour le reste de la saison. «Nous avons déjà eu des dommages à la voiture avant la saison et avons subi cet accident dans le Jura. S`il n`y a maintenant pas assez d`argent dans la caisse, vous devez vous montrer raisonnable et en tirer les conséquences. J’assisterai toutefois quand même au rallye, mais seulement comme spectateur.»
Alors que Hotz sera absent, un autre champion revient: Sébastien Carron. Le champion suisse des rallyes 2014, 2016 et 2017 fait son retour au «Chablais» sur une VW Polo R5. Mais le Valaisan ne se fait pas trop d’illusions quant à ses chances de gagner. «Bien sûr, je conduis pour la victoire. Mais on ne retrouve pas immédiatement ses automatismes après une pause d`un an. Nous verrons ce qui est possible. Je suis en tous les cas impatient de faire mon retour.»
Carron devra affronter Ivan Ballinari, le champion encore invaincu cette saison, et le Jurassien Michaël Burri. «Je suis vraiment désolé que Grégoire ne soit pas au départ», dit Ballinari, qui sera au «Chablais» assisté par Paolo Pianca. «Mais j`attends avec impatience le retour de Sébastien. Je m`attends à un combat à trois serré, mais un autre pilote, à savoir Mike Coppens, mon coéquipier dans le Lugano Racing Team, pourrait devenir lui aussi un rival dangereux. Il a été très rapide au Rallye du Chablais en 2018.»
Au classement général, Ballinari mène après deux des six rallyes avec un maximum de 77 points. Michaël Burri est deuxième avec 60 points. Le troisième est Jean-Marc Salomon avec 46 points. Chez les juniors, Jonathan Michellod mène le classement avec une large avance. Tout comme Ballinari, le pilote de la Peugeot-208 de Verbier n`a jusqu`à présent pas perdu de points. Son rival le plus proche, Sacha Althaus, a six points de retard. Après deux secondes places, il vise sa première victoire dans le «Chablais». Également au départ: le Trophée Clio R3T Alpes. Après deux courses sur cinq, le Français Styve Juif y mène devant le meilleur Suisse Ismaël Vuistiner. Dans le Trophée Michelin, Cédric Betschen mène avec le maximum de points.
Dans la classe historique VHC, 14 équipes se sont inscrites. Elles seront menées par l`ancien champion du monde des rallyes Ari Vatanen (67 ans), qui, comme l`an dernier, prendra le volant et enthousiasmera les spectateurs avec ses rifts. Il y aura également 14 véhicules au départ du «Green Motion E-Rallye», qui aura lieu pour la première fois. Le groupe de participants international y pilotera entre autres des modèles tels que la Tesla 3, l`Audi e-Tron ou la BMW i3.
Pour de plus amples informations sur le Rallye du Chablais, prière de consulter le site Internet www.rdch.ch
Philip Egli en a mis plein la vue aux spectateurs dans le quatrième slalom de la saison en cours. Ce Glaronnais d`origine, qui vit à Zurich depuis 15 ans, s`est montré à la hauteur de son rôle de favori. Sur les 5,255 kilomètres de la piste d`entraînement déjà, Egli a été clairement le plus rapide sur sa Dallara F393 et, pendant la pause du déjeuner, il a exprimé son étonnement sur son chrono de 2:31,052 min: « J’ai été plus rapide que 2018 et pour être honnête, je ne m`y attendais pas.»
Par la suite, il a même réussi à augmenter encore ses performances. Dans la deuxième manche en fin d`après-midi, le chronomètre pour Egli s`est arrêté à 2:31,011 min. Il a ainsi distancé de plus de quatre secondes et demie Jean-Marc Salomon (meilleur temps 2:35,738 min), qui était 2e. Les choses ne se sont pas déroulées comme le héros local l’aurait souhaité. Salomon a dû répéter sa deuxième manche. Il a touché alors un pylône et une pièce de la lambris bas de caisse a gênée la roue. Salomon n`aurait toutefois pas pu devenir une menace sérieuse pour Egli, même dans des circonstances normales car les performances du vainqueur de la série sont trop constantes. Néanmoins, Egli voit encore un potentiel d’amélioration. «La deuxième manche n`a pas été parfaite», a déclaré Egli, vainqueur du jour. «Tout s`est bien passé, mais j’ai commis encore quelques erreurs.»
Si le suspens à Bure a déjà disparu après les séances d`essais, cela est dû à un défaut technique de la Ligier-Honda de Lukas Eugster. En l`absence de Marcel Maurer, on avait espéré un duel passionnant avec le pilote Herisau. Mais ce dernier avait déjà un mauvais pressentiment après le premier essai, la température de l`eau ayant augmenté de plus en plus. Lors de la deuxième séance d`essais, Eugster a été à trois secondes du temps le plus rapide d`Egli de trois secondes, mais ensuite, il a été contraint de garer sa voiture. «Le moteur a surchauffé, ce qui a provoqué la coupure d`un joint de culasse. C`était le premier défaut technique sur cette voiture. J`espère que nous aurons réparé les dégâts avant le prochain slalom à Romont (15/16 juin).» Derrière Egli et Salomon, Michael Helm d`Otelfingen a donc hérité de la troisième place dans l`ancienne F4 de Jenzer. Mais il avait déjà onze secondes de retard. Il a été suivi de près par Denis Wolf en Formule Renault.
En raison du zéro d`Eugster, le nombre de prétendants au titre à mi-parcours du championnat suisse de slalom est tombé à quatre. Outre Egli, le champion en titre Martin Bürki (E1 à 1600 cm3), le pilote Opel Cadett Christoph Zwahlen (IS à 2500 cm3) et le pilote Peugeot 106 Hanspeter Thöni (N/ISN à 1600 cm3) conservent eux aussi encore toutes leurs chances. Tous les trois ont remporté haut la main à Bure la victoire dans leur catégorie. Manuel Santonastaso a déjà subi la deuxième «défaite» consécutive. Comme à Bière, Jürg Ochsner a été plus rapide sur son Opel Kadett que le deuxième au classement général de l`an dernier. La course en classe E1 jusqu’à 2000 cm3 a également été passionnante. Après un zéro dans la première manche, Christian Darani était sous pression dans la deuxième manche. Mais dans sa Fiat biplace, le pilote tessinois a battu l`ancien leader Reto Steiner de près de sept dixièmes de seconde.
La quatrième manche de la Suzuki Swiss Racing Cup, déjà disputée samedi, n`est malheureusement restée sèche qu`au premier tour. Au début de la deuxième manche, il a commencé à pleuvoir. Par conséquent, seuls les pilotes qui avaient fait des erreurs lors de la première manche avaient une chance de s’améliorer encore. L`un d`eux était Fabian Eggenberger. Le Zurichois a réalisé le meilleur temps en franchissant les 110 portes en 3:09,383. Mais deux erreurs de porte sanctionnées par dix secondes de pénalité chacune ont ramené Eggenberger à la 5ème place. Cependant, il n`a pas réussi à compenser cette hypothèque dans la deuxième manche mouillée – Eggenberger a manqué le podium de près de cinq secondes. Comme à Frauenfeld et Bière, Marcel Muzzarelli a gagné. La 2e place est revenue à Patrick Flammer, qui était de loin le pilote Suzuki le plus rapide de la deuxième manche avec un temps de 3:11,8 min alors qu`il commençait à pleuvoir. La 3ème place est revenue à Siméon Schneider deux dixièmes devant Sandro Fehr. Muzzarelli mène le classement général.
Pour de plus amples informations sur le slalom de Bure, prière de consulter: www.slalomdebure.ch
Battus de justesse à deux reprises. Tel est le bilan des espoirs suisses actifs au niveau international lors du dernier week-end du sport automobile. La défaite de Louis Delétraz en Formule 2 n`a tenu qu`à un fil. Au sprint de Monte-Carlo, il n’a manqué au Genevois que 59 millièmes pour s`imposer face au Français Anthoine Hubert. Delétraz constate: «C`était une course très serrée. Si la course avait comporté un tour de plus, ça aurait éventuellement pu marcher. Mais c`était en tout cas très serré. Mais je savais déjà quand nous avons roulé côte à côte sur la ligne d`arrivée que cela ne suffirait pas.»
Pour Delétraz, c`était la première place sur le podium de la saison de Formule 2 en cours. « Elle est arrivée plus tard que prévue », dit le pilote de Carlin. «Mais si je poursuis maintenant sur cette lancée, alors c`est bien.» Avec 34 points, Delétraz se situe au classement général au huitième rang intermédiaire. Le Canadien Nicholas Latifi (95), qui était parti les mains vides de Monaco, est en tête du classement. Ralph Boschung est 18ème après avoir gagné deux points à Monaco.
Sébastien Buemi a manqué la victoire à Berlin, mais pas de manière aussi serrée que Delétraz à Monte-Carlo. Buemi était parti de la pole position, mais a dû s`incliner très tôt devant Lucas di Grassi, plus rapide. Toutefois: après toutes les malchances des courses passées, la 2ème place pour Buemi ressemblait presqu’à une victoire. «Je suis très satisfait du résultat. Bien sûr, après les qualifications où j`avais quatre dixièmes de seconde d`avance sur le deuxième, je m`attendais à plus, mais cette saison, tellement de choses se sont déjà mal passées que je m’estime déjà très heureux de pouvoir engranger les points pour la deuxième place.»
Le podium pour Buemi arrive au bon moment. La prochaine course aura lieu le 22 juin à Berne. Là, le Romand veut absolument remonter sur le podium. « J`ai encore un compte à régler par rapport à l`année dernière », déclare Buemi, qui a terminé cinquième à Zurich en 2018. A trois courses de la fin, Buemi n’a plus beaucoup de chance de remporter le titre de champion. Il a certes fait un bond en avant (P10), mais il a toujours 41 points de retard sur Jean-Eric Vergne. Pas de chance pour Edoardo Mortara. Le Genevois a terminé onzième et attend toujours les points suivants depuis cinq courses.
Deux équipes suisses étaient en revanche en tête de liste ce week-end. Autorama Motorsport de Wolf Power Racing a remporté la course des 12 heures de Brno. Fabian Danz de Berthoud a pris le volant à tour de rôle avec les deux Finlandais Kari-Pekka Laaksonen et Antti Buri. Stefan Tanner, le patron de l`équipe s`exclame: «Cette victoire est incroyable. Dans toutes les courses précédentes, on a beaucoup et longtemps été en tête. Mais cette fois, nous n`avons pris la tête de la course que tout à la fin. Cela peut aussi fonctionner de cette manière.»
L`équipe d`Emil Frey avait elle aussi toutes les raisons de jubiler. Lors du deuxième week-end de courses du GT Open à Hockenheim, l`équipe de Safenwil a pris le dimanche le départ avec ses deux Lamborghini Huracán GT3 EVO de la première ligne et a célébré une double victoire souveraine avec Norbert Siedler/Mikael Grenier devant Albert Costa Balboa/Giacomo Altoè. Après 4 des 14 courses, l`équipe autour du chef d`équipe Lorenz Frey mène le classement par pilotes et par équipe. La prochaine course aura lieu le premier week-end de juin à Spa-Francorchamps.
Ils sont bruyants, ils sont rapides et ne pardonnent pas les erreurs: les dragsters sont les monstres parmi les voitures de course. Il faut assurément beaucoup de courage pour s`asseoir dans une de ces «voitures». Jndia Erbacher d`Arlesheim dans le canton de Bâle-Campagne fait partie des «fous», dans le bon sens du terme, qui pratiquent ce sport. Ce week-end, la nouvelle saison commencera pour cette jeune pilote de 25 ans. La première des six manches du Championnat d`Europe se déroulera de samedi à lundi sur la piste de dragster de Santa Pod au nord de Londres.
Pour Jndia, qui a hérité des gènes du dragster de son père Urs, ancien champion d`Europe, c`est la première course depuis septembre 2018 et en toute logique, elle est impatiente de vivre cette première épreuve de force. Erbacher annonce: «Je me sens bien préparée, même si je ne me suis pas assise dans le dragster depuis des mois. Les essais routiers nous prennent beaucoup de temps. Il faudrait aller en Angleterre ou en Scandinavie ce qui coûte beaucoup d`argent. C`est pourquoi la première course de qualification de samedi sera en même temps pour moi une sorte de test.»
Lorsque Erbacher parle de bonne préparation, elle le pense vraiment. Bien sûr, une course de dragster ne dure que quelques secondes, mais il ne faut pas sous-estimer les exigences physiques et mentales de ce sport. Elle déclare: «Je m`entraîne comme n`importe quel autre coureur, en plus de la force nerveuse mentale, la force est également importante. Le cou, le dos et les bras sont les zones les plus sollicitées dans les courses de dragsters.»
Erbacher conduit comme son père l`a fait dans la catégorie des voitures à essence, la catégorie la plus rapide. Son véhicule est propulsé par du nitrométhane, un explosif liquide. La vitesse maximale est d`environ 450 km/h. Un contre un, les pilotes de dragster s`affrontent. Il n`y a pas de différences entre les sexes. Les femmes contre les hommes – c`est l`ordre du jour dans les courses de dragsters. Lors de la première course à Santa Pod, quatre femmes et quatre hommes concourent dans la classe d`Erbacher. «Quand je rabats la visière vers le bas, peu importe que j`aie de longs cheveux blonds ou une tête chauve, seule l’accélération compte», dit Erbacher. Elle doit parcourir un quart de mile avec son dragster. L`année dernière, elle y est parvenue pour la première fois en moins de quatre secondes.
L`objectif d`Erbacher cette année: «Je veux être dans le top 3 du Championnat d`Europe.» Mais ce n`est pas tout. Jndia flirte avec l’idée de pratiquer son sport aux Etats-Unis, la patrie du sport en dragster. Et son souhait pourrait bientôt se réaliser. Si tout se passe bien, un documentaire télévisé sera consacré à la rapide pilote de Bâle-Campagne, ce qui faciliterait grandement son orientation vers la NHRA (National Hot Road Association). Jndia dit: «J`espère que ça marchera. Mais je reste réaliste. Ce n`est qu`une fois là-bas que je croirai vraiment que j`ai réussi.» Et à quoi s`attendrait-elle aux États-Unis? «Le niveau y est plus élevé, bien sûr. Même s`ils ne conduisent qu`aux Etats-Unis, pour nous, pilotes de dragster, c`est le véritable Championnat du Monde. Les meilleurs pilotes y conduisent. Cette année, 23 courses sont au programme. Le temps maximum est d`environ 3,65 secondes. Cela n`a rien à voir avec les performances en Europe. Donc, si j`arrive vraiment à prendre pied en Amérique, alors beaucoup de choses vont repartir à zéro pour moi.»
L`avantage aux États-Unis est évident. Les courses de dragsters y sont culte. Erbacher constate que l`on peut y tester les dragster n`importe où et n`importe quand, «contrairement à ce qui se passe chez nous». Erbacher pourrait également s`arranger au niveau des véhicules. «Nous en possédons deux. On pourrait en envoyer un aux USA.» D`ici là, Jndia veut attirer l`attention dans le Championnat d`Europe avec de nouvelles performances de haut niveau. «Si je peux faire sept courses ce week-end, ce serait super, car cela voudrait dire que j`ai atteint la finale.»
Devenir un professionnel de la course automobile, c`est assurément le rêve de chacun d`entre eux. 40 jeunes talents se sont qualifiés pour la deuxième phase du Young Driver Challenge lancé par Fredy Barth, AutoScout24 et Cupra et se sont imposés contre environ 1500 autres jeunes de 16 à 21 ans. Au cours des deux derniers jours (20/21 mai), ils se sont mesurés les uns aux autres à Wohlen afin de se qualifier pour le tour suivant, la participation au Cupra Race Day à l’Anneau du Rhin (F). Les 10 meilleurs pilotes passeront du karting à la course automobile et seront autorisés à entrer sur la piste de course avec une Leon Cupra de 300 chevaux. Ceux qui se classeront parmi les cinq premiers participeront à la prochaine épreuve d’élimination le même jour dans la voiture de course Cupra TCR avec laquelle les trois finalistes participeront ensuite chacun à une course du TCR Allemagne.
Les dix talents suivants ont fait un grand pas vers la réalisation de leur rêve et ont obtenu une place de départ pour la sélection des trois meilleurs pilotes à l`occasion du Cupra Race Day le 24 juin 2019 à l’Anneau du Rhin (F) :
Julien Delacretaz, Avant-Lavaux (VD)
Karen Gaillard, Riaz (FR)
Leonardo Rossello, Lugano (TI)
Maxime Reol, Nyon (VD)
Mario Anderegg, Forest (ZH)
James Bishop, Staad (SG)
Nicolas Raeber, Oberlunkhofen (AG)
Damian Hamilton, Birr (AG)
Kilian Streit, Schüpfen (BE)
Fabio D`Apuleo, Windisch (AG)
Ceux qui brilleront le jour du Cupra Race Day et atteindront le top 3 remporteront en quelque sorte le jackpot : la participation à une course de la série ADAC TCR Germany Touring Car sur les circuits de Nürburgring, Sachsenring ou de Hockenheimring (Allemagne). « Young Driver 2019 » sera le pilote qui, en plus de ses talents de conduite, apportera une passion et une volonté inconditionnelle d’exceller dans la course. Le prix principal est le soutien financier et consultatif d`AutoScout24 et une Cupra d`une valeur d`environ 50 000 francs pour un engagement supplémentaire dans la course automobile.
Vous trouverez de plus amples informations sur le site www.youngdriverchallenge.ch
Le week-end passé, Philip Egli a remporté le slalom de Bière. C`était sa première victoire au lac Léman. Mais il s`agissait aussi déjà de son troisième triomphe de cette saison. Egli est invaincu jusqu`à présent et le Glaronnais domicilié à Zurich annonce que Bure est sa piste préférée. Alors qui, sauf la technique, pourrait bien l`empêcher de gagner aussi cette 50ème édition dans le Jura? «Il est évident que tout le monde s`attend à une nouvelle victoire de ma part à Bure », explique Egli, «mais cela ne sera chose faite que lorsque j’aurai franchi la ligne d`arrivée avec le meilleur chrono. Je ne suis pas à l’abri des imprévus. C`est justement ce qui rend les courses si excitantes.»
L`an dernier, Egli a établi un nouveau record sur le parcours de 5,25 kilomètres avec 110 portes. Son chrono de 2:31,494 min représentait une moyenne de 124,87 km/h. Egli constate que: «La piste est très rapide. Mais en termes de vitesse de pointe, elle n`égale pas celle d`Interlaken avant la transformation. La vitesse moyenne y est cependant très élevée.» L’année passée, le premier rival d`Egli était Jean-Marc Salomon. Cependant, le héros local a perdu plus de quatre secondes sur son tour le plus rapide. La question suivante se pose donc à présent: qui est de taille de s`imposer devant Egli sur sa Dallara Formule 3?
Salomon réessaiera cette année. Faisant partie des cinq pilotes de la catégorie Formule jusqu`à 2000 cm3, ce pilote de 57 ans de la commune voisine de Courtedoux mise sur une Tatuus Master. Les autres concurrents directs d`Egli sont Markus Brander de Romanshorn, le coureur invité français Frédéric Boillot de Dasle et Denis Wolf, qui dit de son nouveau véhicule: «Je m`habitue peu à peu à ma Formula Renault. Mais Bure est une nouvelle piste pour moi.» Marcel Maurer n’y prendra pas le départ. Le Bernois, qui a cette saison déjà terminé deuxième à deux reprises et une fois troisième, marquera une pause dans le Jura. Comme les dates de l`avant-dernier slalom de Romont (15-16 juin) entreront en collision avec l`ouverture de la saison du Championnat de la montagne à Hemberg, Maurer sera également absent à cette course.
Reste Lukas Eugster. Il ne roule pas dans la même classe qu`Egli, mais ce pilote de Herisau s`améliore de plus en plus sur sa Ligier-Honda. «Il sera très, très difficile de s`approcher d`Egli», dit Eugster. «Pour Philip, tout joue actuellement à la perfection, alors que nous sommes encore dans la phase où nous cherchons à mieux connaître notre voiture. Le rapport de développement est par exemple encore trop long. Mais je vais tout donner. Si la piste devait être mouillée, j`aurais de meilleures chances. Mais pour ce week-end, la météo s`annonce sèche.»
Outre Egli et Eugster, trois autres pilotes entameront le quatrième tour sans avoir encore perdu de points. D`une part, bien sûr, le champion suisse en titre Martin Bürki (VW Polo), qui a été le pilote le plus rapide de la classe des voitures de tourisme à Bière. Ainsi que Christoph Zwahlen (IS jusqu`à 2500 cm3) et Hanspeter Thöni (N/ISN jusqu`à 1600 cm3), pilote Opel-Kadett, qui a mené sa Peugeot 106 dorée dans sa catégorie à la victoire à chaque manifestation.
Comme d`habitude, les courses du championnat local auront lieu samedi. 157 pilotes sont inscrits, dont les 35 pilotes de la Suzuki Swiss Racing Cup. Les premières séances d`entraînement débuteront à 7 heures du matin. Les courses chronométrées auront lieu dans l`après-midi. Les 111 pilotes inscrits dans les catégories nationales assureront ensuite l`action à partir de 7 heures le dimanche matin. Les courses individuelles seront au programme à partir de 13 heures. La cérémonie de remise des prix à 18h30 clôturera la manifestation. L`organisateur s`est délibérément abstenu d`un programme spécial pour l`édition anniversaire. «Nous nous concentrons sur le sport. Nous voulons que les pilotes et les spectateurs soient satisfaits et espérons que tout se passe bien. Nous pourrons organiser une fête plus tard», explique Jean Bianchi, Président du Slalom de Bure.
Pour en savoir plus sur le slalom à Bure, prière de consulter l’internet: www.slalomdebure.ch
Philip Egli est déjà monté cinq fois sur le podium à Bière. Mais jusqu`à la 54e édition de cette année, il n`était jamais monté sur la plus haute marche du podium. Ce Glaronnais, bientôt âgé de 35 ans, qui vit à Zurich, a maintenant également pris d`assaut ce bastion sur sa Dallara Formule 3. De plus, réalisant un chrono de 2:22,91 min sur les 4,1 km du parcours doté de 63 portes au lac Léman, Egli a été près d`une demi-seconde plus rapide que Joël Volluz lors de sa course record en 2015. Egli déclare: «Je suis évidemment très satisfait, même si j`ai dû répéter ma première manche comme à Interlaken et Frauenfeld. Mais je m’en suis bien sorti et tout a été parfait sur toute la ligne.»
Derrière Egli, qui a remporté la victoire pour la première fois, Marcel Maurer, spécialiste de Bière, a pris la deuxième place. Sur sa piste préférée, le Bernois a commis une erreur de porte lors de la première manche. Dans la deuxième manche, il s`est rapproché d`Egli de 1,6 seconde – malgré des problèmes. Maurer a constaté: «Il y a quelque chose qui ne va pas avec la châssis. Je roule mieux avec des vieux pneus qu`avec des neufs.» Maurer, vainqueur de Bière en 2016 et 2018, s`est toutefois avéré être un bon perdant. «Je n`aurais de toute manière pas réussi à battre le chrono de Philip. Il s`est encore amélioré par rapport à l`année dernière. Il est globalement tout simplement meilleur en ce moment.» Comme Maurer ne participera pas aux deux prochains slaloms à Bure (26 mai) et Romont (16 juin), Egli a encore plus de chances de compléter au maximum le nombre de ses points dans les deux prochaines courses également.
La 3ème place à Bière a été décrochée par Thomas Zürcher. Ce pilote de Thoune entraîné par Marcel Steiner n`a certes signé que le quatrième meilleur chrono, mais comme Lukas Eugster a commis une erreur de porte dans sa course réalisée en 2:25,03 min, l`Appenzellois est retombé à la 4ème place. Une petite consolation: en tant que vainqueur dans la catégorie des voitures de sport, Eugster est néanmoins reparti avec le nombre total de points. Pour Zürcher, c`était la première place sur le podium de cette saison. Il attend toujours le nouveau moteur, qui devrait délivrer 140 à 150 ch de plus que le moteur Abarth de série. Le champion suisse de la montagne Marcel Steiner félicite son protégé en constatant: «Nous avons changé les réglages pour Bière et Thomas s`en est très bien tiré. Maintenant nous attendons le nouveau moteur qui se trouve toujours en Italie. Ils ont apparemment eu des difficultés avec les bielles. J`espère que nous l`aurons bientôt.»
Dans la catégorie des voitures de tourisme, le champion suisse Martin Bürki dans sa VW Polo 1600 E1 a été la mesure de toute chose. Mais le pilote de Thoune n`a pas pris un départ idéal. Une averse de pluie l`a ralenti dans la première manche. Mais Bürki ne s`est pas laissé décourager pour autant et, dans la deuxième manche, il a réalisé avec 2:37,95 min le meilleur temps absolu dans la catégorie des voitures de tourisme. «C`était un super chrono, même si j`étais quatre dixièmes plus rapide l`an dernier.» La victoire dans la classe la plus puissante jusqu`à 2000 cm3 est allée à Christian Darani. Dans le tour le plus rapide, le Tessinois a eu dans sa Fiat X1/9 1.1 sec de retard sur Bürki et a remis à leur place Nicola Roberto (Peugeot 205) et Daniel Kammer (Honda Civic).
Manuel Santonastaso (BMW 320), aspirant au titre, a laissé des plumes dans la catégorie IS jusqu`à 2000 cm3. Le Thurgovien a dû s`incliner devant son collègue RCU Jürg Ochsner (Opel Kadett). Dans la classe plus puissante jusqu`à 3000 cm3, Christoph Zwahlen a remporté la victoire du jour.
Après trois des huit slaloms de la saison, cinq coureurs n`ont toujours pas perdu de points. Outre Egli, Eugster, Bürki et Zwahlen, Hanspeter Thöni fait également partie de ce quintette. Dans sa classe N/ISN jusqu`à 1600 cm3, ce pilote de Brienz est resté invaincu également à Bière.
La victoire dans la Suzuki Swiss Racing Cup est revenue à Marcel Muzzarelli, comme c’était déjà le cas à Frauenfeld. Cependant, son avance de douze centièmes sur Fabian Eggenberger, qui a terminé deuxième, a été minime. La troisième place a été remportée par Sandro Fehr, vainqueur à Interlaken, qui, comme Muzzarelli, est donc monté sur le podium dans les trois courses qui ont eu lieu jusqu`ici.
Les résultats du slalom de Bière sont disponibles sur Internet: www.slalom-de-biere.ch
Patric Niederhauser et son coéquipier Kelvin van der Linde sont au 7e ciel après le deuxième week-end de course de l`ADAC GT Masters à Most en République tchèque: le duo Suisse-Afrique du Sud, qui avait déjà fait forte impression lors du coup d’envoi de la saison à Oschersleben a connu une ascension fulgurante à Most et, après sa victoire du samedi, a pris les commandes du classement général en remportant la quatrième place le dimanche. «C`est indescriptible», déclare Niederhauser, qui a du mal à croire qu`après quatre manches, il occupe avec 71 points la première place du classement. «D`abord la première pole position, puis la première victoire en GT Masters. C`est indescriptible. J`ai pris un bon départ et j`ai pu combler un vide par la suite. Tout s`est bien passé aussi dans la seconde moitié de la course lorsque Kelvin a pris le volant. Je suis tout simplement ravi!»
Le succès de Niederhauser n`est pas une surprise. Lui et van der Linde forment un duo solide. Mais personne ne s`attendait à ce que l`équipe HCB-Rutronik puisse remporter d`emblée la victoire. «En tant que nouveau venu, on ne sait jamais exactement où on se situe», constate «Nidi». «Nous nous sommes certes sentis très à l’aise pendant les tests. Mais comme la concurrence dans l`ADAC GT Masters est très forte, nous n`avons sincèrement pas pensé pouvoir être en tête dès le début.»
Un autre pilote suisse a failli gagner à Most également le dimanche. Rolf Ineichen et son compagnon d`écurie Franck Perera ont terminé 2ème avec leur Grasser-Lamborghini, Perera avait encore pris la pole position le matin, mais il a ensuite été devancé au premier mètre par Marvin Kirchhöfer qui devait finalement remporter la victoire. En revanche, Ricardo Feller n`a pas eu de chance. L`Argovien, qui était encore monté sur le podium à Oschersleben, a terminé 15ème et 10ème.
Julien Apothéloz a connu lui aussi un premier succès à Most. Le vainqueur du Young Driver Challenge s`est qualifié pour la première course dans la deuxième ligne, dans la deuxième manche il est parti de P6. Malheureusement, le jeune Zurichois a dû abandonner la course dès la première manche, après avoir été touché. Il a terminé la course 2 à la neuvième place.
Nico Müller a également connu des hauts et des bas lors du deuxième week-end de course à Zolder, en Belgique. En huitième position «seulement» lors de la qualification, le Bernois a terminé troisième sur le podium lors de la course de samedi. Et il aurait presque pu faire mieux encore. «Mais à Zolder, c`est vraiment difficile de doubler», explique Müller. «J`ai essayé de maintenir la pression jusqu`à la fin, mais j`ai moi-même été confronté à la dégradation des pneus. Nous pouvons être très satisfaits du résultat. Terminer sur le podium avec ce résultat des qualifications est génial, même si nous avons eu un peu de chance.» Dimanche, les choses ne se sont toutefois pas aussi bien passées pour Müller. Avec un écart de huit dixièmes de seconde, il n`est parti qu`en douzième position. Au final, le pilote d`usine Audi a terminé 8ème, tandis qu`au classement général, Müller est en P5 avec 41 points. L`écart avec le leader Philipp Eng est de 18 points.
Andreas Stucki a également passé un excellent week-end dans le cadre de la Renault Clio Cup Europe centrale. Le pilote de 34 ans originaire de St.Gallenkappel a remporté sa première victoire depuis deux ans au Red Bull Ring. Stucki est parti de la deuxième position et a dépassé Sebastiaan Bleekemolen sur les premiers mètres.
Fabienne Wohlwend s’est aussi engagé ce week-end. La pilote liechtensteinoise, titulaire d`un permis suisse, a terminé la deuxième manche de la W Series à Zolder en 7ème position.
Le numéro 1 n`a pas porté chance à Neel Jani au Mans ces deux dernières années. En 2018, Jani et ses deux coéquipiers André Lotterer et Bruno Senna de Rebellion ont manqué de justesse le podium en quatrième position derrière leur voiture sœur. L`année précédente, l`équipe de Jani, qui pilotait encore pour Porsche à l`époque, a dû abandonner en tête de course. «Nous aurions aimé qu’on nous attribue un autre numéro», dit Jani un mois avant l’apogée de la saison du WEC. «Mais malheureusement, nous avons de nouveau eu le 1.»
Pour Jani, c`est la onzième participation à la course d`endurance la plus célèbre du monde. Et ce sera en même temps la dernière, du moins pour le moment. Le pilote du Seeland se concentrera ensuite pleinement sur la Formule E en tant que pilote d`usine Porsche. Deux arguments plaidaient en faveur de la décision de ne plus participer au Championnat du monde des voitures de sport. D`une part le facteur temps, d`autre part la perspective de devoir affronter Toyota. L`an dernier, l`écart en qualifications était de quatre secondes. Dans la course, Rébellion en troisième position était à douze tours des Japonais. «Vous n`avez aucune chance contre une équipe d`usine comme Toyota dans le WEC», constate Jani sans cacher une certaine frustration. «Ils devraient modifier en réalité d`urgence la réglementation et assurer à nouveau une plus grande égalité des chances. Un peu comme c’est le cas en Formule E où différentes équipes sont au même niveau. C`est excitant et attirant pour les spectateurs.»
Mais Jani constate que ce n`est pas seulement l`égalité des chances qui l`a incité à tourner le dos au WEC, c`est aussi le manque de temps. «La Formule E devient de plus en plus professionnelle. Vous êtes dans le simulateur chaque semaine. Ajoutez à cela les courses tous les 14 jours et les tests avant la saison. Cela ne laisse pas beaucoup de temps pour quoi que ce soit d`autre. Parfois je me demande comment Sébastien (Buemi) arrive à gérer cette situation. Il a non seulement la Formule E et le WEC, mais il est aussi assis dans le simulateur F1 de Red Bull des jours durant.»
Jani espère bien sûr qu`il pourra faire un miracle lors de sa troisième tentative avec le numéro de départ 1. «Je me souhaite un adieu digne du WEC», dit ce fier papa de Maverick, un garçonnet âgé d`un an. «Je dois beaucoup au WEC grâce auquel je suis devenu pilote d`usine Porsche. Jani a célébré le plus grand triomphe de sa carrière au Mans en 2016. Avec Romain Dumas et Marc Lieb, le Bernois y avait décroché la victoire finale. En 2019, cela ne sera possible que si les deux Toyota restent sur le carreau.
Philip Egli a annoncé d’ores et déjà la couleur en remportant les victoires générales aux deux premiers slaloms à Interlaken et Frauenfeld. Il va sans dire qu`à l`occasion de ce troisième rendez-vous de l`élite suisse du slalom ce week-end, le Zurichois visera sa troisième victoire d`affilée et sa 31e au total. Mais l`homme qui courra sur une Dallara jaune de Formule 3 aura fort à faire pour y parvenir. Egli est en effet déjà monté cinq fois sur le podium à Bière, mais il n`a jamais remporté la victoire sur la place d`armes au lac Léman. Il promet: «Je vais encore mieux me préparer et essayer un nouveau réglage de mon véhicule.»
En revanche, Marcel Maurer sait parfaitement comment gagner à Bière. Le Bernois, qui a terminé deuxième à Interlaken et troisième à Frauenfeld, a triomphé à Bière en 2016 et 2018. La piste qui se trouve au pied du col du Marchairuz, où se déroulaient autrefois les courses de côte, lui convient à merveille. «Cette piste est très fluide et n`a pas de virages artificiels. Elle est très bien adaptée à mon style de conduite.» Mais Maurer n`est pas le seul à se voir dans le rôle du favori. «Philip Egli a d’excellents atouts en main. Il faudra compter avec lui, même s`il n`a jamais gagné à Bière. Un pilote qu`il faudra impérativement avoir à l`oeil est Lukas Eugster. Il a déjà été très performant à Frauenfeld et je pense que cette piste conviendra encore mieux à sa voiture.»
En dehors d`Egli, cinq autres pilotes entameront le troisième tour sans avoir perdu de points. L`un d`eux est précisément Lukas Eugster qui s`était déjà dangereusement rapproché d`Egli à Frauenfeld. L`étoile filante d`Herisau dans la catégorie CN jusqu`à 2000 cm3 n`a manqué que 0,25 seconde à la victoire générale dans sa course à domicile. Et les performances d’Eugster ne cessent de s’améliorer sur sa Ligier-Honda. Le champion de série Martin Bürki conserve lui aussi toutes ses chances. Ce routinier de Thoune est jusqu`ici resté invaincu dans la classe E1 jusqu`à 1600 cm3 et il va de soi qu`il compte aussi après le Slalom à Bière détenir le maximum de points et figurer tout en haut du classement. Il en va de même pour Manuel Santonastaso. La Thurgovien mène dans la classe IS jusqu`à 2000 cm3. Et l`objectif du vice-champion du monde de l`an dernier est clair: empêcher Bürki de remporter son sixième titre consécutif. Mais la concurrence dans sa catégorie est féroce. Christoph Zwahlen (IS jusqu`à 3000 cm3) et Hanspeter Thöni (N/ISN jusqu`à 1600 cm3) se rendront également au Lac Léman avec deux victoires de classe et le maximum de points. Tous les autres coureurs ont déjà laissé des plumes dans les deux premiers slaloms.
Comme à l`accoutumée, la 54ème édition du slalom de Bière (plus de 330 participants) débutera le samedi 18 mai avec les catégories locales. Les entraînements débuteront à 7h du matin. A partir de 13h15, les manches évaluées auront lieu. Il est important de le savoir: les classes LOC seront ralenties le samedi par deux chicanes supplémentaires. Cela augmente le nombre de portes à 69. Dimanche, les épreuves NAT, REG et la Suzuki Swiss Racing Cup seront au programme. Ces catégories devront franchir les 63 portes le plus rapidement possible et de préférence sans fautes. Les premiers entraînements commencent à 7h du matin. A partir de 13h15, on passera aux choses sérieuses. Les cérémonies de remise des prix débuteront à 18 h. Espérons que cette fois-ci, la météo jouera le jeu et ne sera pas chaotique comme à Frauenfeld.
Une chose est déjà certaine: contrairement à Interlaken et Frauenfeld, où Egli est désormais le seul détenteur du record, aucun nouveau record ne sera battu à Bière. Les cinq victoires de Jean-Daniel Murisier en 1990, 1992, 1998, 1999 et 2004 resteront (pour l`instant) inégalés.
Vous trouverez de plus amples informations sur le slalom à Bière sous www.slalom-de-biere.ch
Le week-end de sport automobile passé a été difficile pour les pilotes suisses actifs sur la scène internationale. Un seul gagnant a remporté un trophée: le pilote suisse-brésilien Lucas Mauron qui aura bientôt 31 ans a remporté la victoire de classe avec ses deux coéquipiers Arno Santamato et Gerhard Tweraser lors de la Blancpain Series à Silverstone, même si sa victoire ne tenait qu`à un fil. La victoire dans le Silver Cup n`était toutefois due qu`à une avance de 0,013 secondes en faveur de Mauron & Co. La Lamborghini de l’écurie Grasser du Saint-Gallois a mené la plupart du temps et a même failli remporter une place sur le podium du classement général. Mais l`Audi d`Attempto Racing l`a rattrapée dans la phase finale et a même failli faire perdre la victoire qu’on pensait certaine à Mauron qui a également été le meilleur Suisse à Silverstone en remportant la huitième place au classement général. Le deuxième meilleur pilote helvète a été Philipp Frommenwiler (P6 de la Silver Cup) qui s`est classé 16e. La prochaine course aura lieu fin mai/début juin au Castellet.
Dans l`optique de la Suisse, c`est Sébastien Buemi qui a obtenu le meilleur résultat en formule. Le Romand a terminé cinquième de la course de Formule E à Monaco, mais est resté dans l`ombre de son coéquipier de Nissan Oliver Rowland, qui a terminé deuxième. Buemi, qui était jusque là invaincu à Monaco, occupe maintenant une décevante 13ème place au classement général, quatre courses avant la fin de la saison. «J`ai eu un bon départ et j`étais juste derrière mon coéquipier. Mais après les attaques contre Massa, j`ai dû me défendre contre les pilotes qui me suivaient.» Le deuxième Suisse, Edoardo Mortara, a dû abandonner la course après une collision. «J`ai touché le véhicule de Jérome d`Ambrosio dans le virage 1, ce qui a provoqué la rupture de la suspension avant.» La victoire à Monaco a été remportée par le champion de l`an dernier, Jean-Eric Vergne, qui prend désormais la tête du classement général.
650 kilomètres plus au sud-ouest, en Espagne, les participants suisses au Grand Prix de Formule 1 sont quasiment restés bredouille. Ralph Boschung a toutefois réussi à sauver l`honneur des Suisses en Formule 2 en remportant deux dixièmes places. Louis Delétraz a occupé les 12e et 11e places et Fabio Scherer a connu la poisse à l`ouverture de la Formule 3. Ce pilote lucernois résidant à Engelberg a été évincé par un concurrent lors du tour d’installation. Scherer a dû partir des stands. «Le week-end a été terminé pour moi avant même qu`il ne commence vraiment», constate le pilote junior Sauber. Jenzer Motorsport a fait poindre une petite lueur d`espoir. Les places 10 et 9 du jeune Japonais Yuki Tsunoda permettent d`espérer qu`il fera encore plus parler de lui dans le courant de la saison.
Le meilleur Suisse de l`European Le Mans Series à Monza a été Jonathan Hirschi en cinquième position. Le pilote de l`Oreca LMP2 a ainsi répété le résultat de la course d`ouverture au Castellet. Hirschi, 33 ans, disputera sa prochaine course aux 24 Heures du Mans (15/16 juin). Le duo Alexandre Coigny et Antonin Borga a terminé 8ème à Monza.
Lors de la 40e éditiion de la course de côte à Falperra (P), les meilleurs pilotes suisses ont été Joël Volluz qui a remporté la neuvième et Reto Meisel, vainquer de la catégorie des voitures tourisme, la onzième place. La victoire a été remportée par le pilote Christian Merli du Tyrol du Sud.
Mathias Beche: Pour la huitième fois au Mans
Pendant six ans, Mathias Beche (32 ans) a fait partie intégrante de l’écurie Rebellion Racing. Au début de cette année, il a été remplacé par le Français Nathanaël Berthon. Beche n`a toutefois pas abandonné l`espoir d`un retour à Rebellion. Mais l`avenir est incertain, «et en tant que coureur automobile, on a envie de continuer les courses sans interruption», constate le pilote français. Pour les 15 et 16 juin, Beche a cependant trouvé refuge auprès du grand classique des 24 Heures du Mans. Avec les Danois Anders Fjordbach et Dennis Andersen, Beche y pilotera en LMP2 une Gibson Oreca 07 de l`équipe High Class Racing. Bêche déclare: «J`ai hâte d`y être et je remercie Rebellion de m`avoir permis d`y conduire.» Ce sera le huitième départ de Beche dans la Sarthe. Ses meilleurs résultats: 3ème au classement général l`an dernier et victoire de catégorie en 2014 avec Nick Heidfeld et Nicolas Prost.
Ari Vatanen participera à nouveau au Rallye du Chablais
Il a remporté le Dakar quatre fois et a été en tête de dix courses du Championnat du monde des rallyes et, en 1981, il a obtenu le titre de Champion du Monde. Il est ici question d`Ari Vatanen, l`un des pilotes de rallye les plus performants de tous les temps. Comme l`an dernier, le Finlandais prendra également cette année le départ au Rallye du Chablais. Précurseur de la classe historique, il pilotera une BMW M3 E30. Ce rallye débutera le 31 mai à partir de 10h15 avec la première étape qui commencera à la mairie d`Aigle. Pour plus d`informations, consulter le site : www.rdch.ch
Comini, champion TCR, devient entraîneur de pilotes
Stefano Comini fait désormais partie des entraîneurs de pilotes. Le double champion du TCR International Series (2015 et 2016) a fondé avec la TCR Europe Academy, une société qui a pour but de faciliter l`entrée des pilotes TCR potentiels dans la compétition automobile des voitures dites de grand tourisme. Comini propose différents cours sur les circuits européens. Plus d`informations sont disponibles sur la page Facebook www.facebook.com/RaceRepublic/
Le retour de Carron
Quelques jours après son accident au Rallye du Pays du Gier 2018, Sébastien Carron avait annoncé qu`il se retirait de la course automobile. Le triple champion suisse des rallyes (2014, 2016 et 2017) est maintenant de retour. Au Rallye du Chablais, le Valaisan de 41 ans et son copilote Lucien Revaz se retrouveront sur la grille de départ après une pause d`un an. Carron, qui a remporté ses titres sur une Peugeot et plus récemment sur une Ford Fiesta, y sera présent sur une VW Polo R5. On ne sait pas si Carron participera cette saison encore à d`autres rallyes. Tout dépend probablement de sa performance lors de son retour. Avec Carron, Grégoire Hotz et le leader du championnat Ivan Ballinari, les champions suisses des six dernières années seront au départ du Chablais.
La première course de Formule 1 de la saison sur le sol européen aura lieu ce week-end à Barcelone. Les Formule 2 et Formule 3 de la FIA feront partie du programme-cadre. Alors que la Formule 2 a déjà commencé à Bahreïn et en Azerbaïdjan, un nouveau chapitre va s’ouvrir pour la Formule 3 en Espagne. Avec le regroupement du GP3 et de la Formule 3 européenne, qui a eu lieu l`année dernière dans le cadre du DTM, la Formule 3 de la FIA n`est pas seulement la Formule 3 la plus importante, mais avec 30 voitures prenant le départ, elle sera aussi le Championnat de Formule 2019 le plus disputé.
Comme par le passé, le châssis de la nouvelle Formule 3 vient de Dallara. Les pneus de Pirelli. Et le moteur de Mecachrome. D`une cylindrée de 3,4 litres, il produit environ 380 ch. Dix équipes seront sur la grille. Parmi elles, on trouvera aussi l`écurie Jenzer Motorsport de Lyss, qui est l`une des trois écuries impliquées depuis la création du GP3 2010, à côté d’ART Grand Prix et Campos.
Le patron de l`équipe, Andreas Jenzer, mise cette année sur trois nouveaux venus: l`Allemand Andreas Estner, le Russe Artem Petrov et le Japonais Yuki Tsunoda. Petrov est le seul de ce trio à avoir de l`expérience en Formule 3, mais il est resté un peu en retrait lors de sa première saison à Van Amersfoort en 2018. En revanche, on est impatient de voir les performances de Tsunoda. Ce champion en titre de Formule 4 du Japon, soutenu par Honda et Red Bull, a brillé lors des essais. Jenzer est convaincu que le petit Japonais peut être un leader dès le départ. «Déjà lors des essais à Abu Dhabi où il s’est assis pour la première fois dans une voiture aussi puissante, il n`a pas moindrement donné l’impression que cette série est trop grande pour lui.»
A côté de Jenzer, l’équipe Sauber Junior de Charouz a aussi une connexion suisse. Bien que l`équipe roule pour la Tchéquie (avec le soutien de Sauber Motorsport), Fabio Scherer, un vrai Suisse, se trouvera dans le cockpit portant le numéro 8. Scherer avait attiré l`attention en 2018 avec de bonnes performances dans le championnat d`Europe de Formule 3 en remportant par exemple la 2ème place à Spa-Francorchamps. Mais en fin de compte, les résultats de la saison de cet ancien champion suisse de karting n`ont pas été assez constants. Selon le Lucernois domicilié à Engelberg, cela va toutefois changer cette année. «Dans un environnement aussi compétitif, il est important de rouler régulièrement dans le top 10 dès le départ», explique Scherer, 19 ans. Les coéquipiers de Fabio sont le Britannique Raoul Hyman et l`Allemand Lirim Zendeli, champion ADAC de Formule 4 2018.
Scherer & Co. n`auront pas beaucoup de temps pour se préparer. Une séance d`entraînement de 45 minutes le vendredi matin sera suivie d`une séance de qualification d`une demi-heure le soir. Les deux courses auront lieu à 10h15, la première le samedi et la seconde le dimanche où les 8 meilleurs pilotes du premier tour prendront le départ dans l`ordre inverse.
Cette saison de Formule E ne sourit assurément pas à Sébastien Buemi. Au classement général, le jeune pilote de 30 ans d`Aigle a eu un retard de 51 points sur le vainqueur pour terminer 13ème et son meilleur résultat cette saison est une cinquième place. Dans les huit courses qui ont eu lieu jusqu`ici, il a fait quatre fois zéros points. La dernière victoire de Buemi remonte au 11 juin 2017. A cette époque, «Séb» avait remporté la deuxième course à Berlin. Mais depuis, il n`a pas remporté la moindre victoire dans 22 courses.
Buemi a perdu espoir de décrocher un deuxième titre après 2016. Après la dernière course à Paris où, en tête de course, il avait subi une crevaison, il a dit: «Je vais me battre jusqu`au bout. Mais le championnat est terminé pour moi.» En théorie, ce n`est certes pas exact. Dans les cinq courses à venir, on peut encore récupérer un maximum de 145 points. Même des pilotes qui n`ont pas encore obtenu le moindre point auraient donc toujours une chance de devenir champions. Mais Buemi s’en prend au destin. «La chance ne nous sourit pas cette saison», explique le Romand, qui a été de surcroît flashé pour excès de vitesse dans la voie des stands pendant la course à Paris, ce qui lui a valu la pénalité d’un drive through et lui a coûté un point de licence.
La vitesse ne manque pourtant pas à l’équipe. Buemi et son coéquipier britannique Oliver Rowland ont déjà décroché trois pole positions cette saison. A Paris, le duo Nissan s`est même engagé dans la course depuis la première ligne. Buemi n`a jamais commencé la course plus mal que depuis la 8ème position sur la grille. Mais des problèmes techniques, des insuffisances dans le trafic ou de mauvaises stratégies font régulièrement reculer le duo Nissan. Rowland a tout remonté quelque peu le moral de l`équipe lors de la course en Chine en remportant une 2ème place. Après le passage de Renault à Nissan, ce n’allait pas de soi. «Nous avons recruté de nouvelles personnes», explique Buemi. «Ensuite, il faut toujours du temps pour bien se concerter. Mais maintenant, nous sommes une équipe bien rodée. Nos échecs doivent donc avoir une autre raison.»
Buemi a impérativement besoin de pouvoir renouer avec le succès. Peut-être que la victoire à la course du WEC à Spa samedi dernier lui donnera des ailes. «Il faudra bien que ça marche à un moment ou à un autre», dit Buemi, et pour la prochaine course de samedi à Monte-Carlo, il se réfère à la statistique. Il n`y a eu jusqu`ici qu`un seul vainqueur en Principauté: Sébastien Buemi. En 2015, il était au sommet du podium; en 2017, il a aussi gagné. Comme la course n`a lieu que les années impaires (le Grand Prix Historique est l`invité de la Principauté les années paires), sa devise est la suivante: toutes les bonnes choses vont par trois. Buemi serait également le neuvième vainqueur de la neuvième course. Ce sont assurément de bons présages....
Si ça ne marche pas avec la victoire à Monaco, Buemi a encore quatre occasions. D`abord à Berlin, puis à la course à domicile à Berne (22 juin) et enfin deux fois à New York. Environ un mois après la finale, Buemi enchantera les fans suisses une deuxième fois. Lors du «Red Bull Race Day» à l`aérodrome de Granges les 10 et 11 août, Buemi prendra place dans une voiture de Formule 1 de Red Bull. Les billets sont disponibles à l`adresse suivante: www.redbull.com/raceday
Le championnat suisse de la montagne débutera à Hemberg à la mi-juin. Déjà en forme: Marcel Steiner. Le champion suisse de la montagne en titre dans la catégorie des voitures de course a remporté souverainement la course de côte à Eschdorf, au Luxembourg. Steiner a réalisé le meilleur temps dans les trois manches. «Je suis moi-même un peu surpris de voir à quel point tout s`est bien passé», déclare Steiner, qui avait effectué quelques tours d`essais avec sa LobArt-Mugen LA01 sur le Circuit de Bresse avant Eschdorf. «Eschdorf n`est en réalité pas un de mes circuits préférés. J`y ai toujours eu des problèmes dans le passé. Mais cette fois, tout s`est déroulé à la perfection. Le set-up a été parfait dès le début.»
Un jour de deuil national ayant été annoncé samedi à Luxembourg en raison des funérailles du Vieux Grand-Duc Jean, le temps d`entraînement a été raccourci. Ce n`est qu`à partir de 18 heures qu`on a été autorisés à faire des essais. «Quand c`était notre tour, il faisait déjà nuit noire», constate Steiner en riant. «En plus, il a commencé à neiger.»
Le dimanche, les conditions étaient meilleures. Et Steiner s`est amélioré d`une course à l`autre. Après la première manche (51,020 sec), il a réalisé un deuxième meilleur temps de 50,039 sec. Lors de la troisième manche, Steiner a été avec 49,833 secondes le seul coureur à avoir couru en moins de 50 secondes. Il a relégué le Français Sébastien Petit et l`indigène Guy Demuth aux places 2 et 3, et cela bien qu’il ait également entraîné parallèlement les deux Suisses Thomas Zürcher et Michel Zemp.
Joël Volluz s`est assuré la quatrième place ingrate sur son Osella-Judd FA30. Le Valaisan avait réalisé le meilleur temps à l`entraînement, mais il a fait ensuite dans chacune des trois manches moins bien que Steiner. Dans la première manche il avait un retard de deux secondes sur Steiner, puis ce retard était de 1,7 et dans la dernière manche encore de 2,3 secondes. «Je l`avais mieux évalué après l`entraînement,» a dit Steiner. Cela s’explique peut-être par le passage des pneus Avon aux pneus Pirelli.
Reste à savoir si Steiner fera une nouvelle série d`essais avant l`ouverture de la saison en Thurgovie. Steiner ne participera pas à la course du Championnat d`Europe de la montagne en République tchèque début juin. «Je verrai s`il y a une autre opportunité. La saison n`a pas mal commencé avec la victoire à Eschdorf.»
Pour Ronnie Bratschi aussi, les choses se sont bien passées à Eschdorf. Ce pilote d`Uri a remporté la classe E1 de 3000 cm3 sur sa Mitsubishi Lancer Evo8. Dans le classement général Bratschi atteint la 21ème place. Thomas Zürcher a été 26ème. Frédéric Neff, seul partant en GT, a terminé 30ème. Egalement au départ Robin Faustini. Le pilote Reynard a réalisé son meilleur temps personnel dans la deuxième manche en 54,258 et a terminé 8ème au classement général.
Le week-end dernier a été un grand succès pour certains coureurs suisses actifs au niveau international. Dimanche, Nico Müller a par exemple franchi la ligne d`arrivée en deuxième position lors de la deuxième manche de la saison DTM à Hockenheim. Seul René Rast, coéquipier d`Audi, a été plus rapide. Müller avait commencé le week-end avec un meilleur temps aux essais libres, mais a ensuite dû se contenter de la 8ème place lors de la première manche pluvieuse samedi (vainqueur Marco Wittmann sur BMW). Cela a plombé l`ambiance pour le Bernois. «Je n`avais absolument aucune prise. J`étais déjà désespérément à la traîne dans le tour d`introduction. Mais près tout, j`ai marqué tout de même quatre points à la huitième place bien que j`avais espéré plus après le meilleur temps de vendredi.»
Dimanche, la tête blonde d`Audi a retrouvé soudainement le sourire. Müller s`est catapulté à la deuxième place, qu`il a gardée jusqu`à la fin, même s`il a dit après avoir franchi la ligne d`arrivée: «Je ne sais pas combien de temps j`aurais encore conserver mon avance sur Robin (Frijns). Il me reste donc encore beaucoup à faire jusqu`à la prochaine course.»
Après le premier week-end de course, Müller occupe la quatrième place avec 22 points. Les leaders sont les suivants: Wittman (34), Frijns (31) et Rast (24). La prochaine course aura lieu du 17 au 19 mai à Zolder.
Sébastien Buemi avait également de quoi se réjouir. Ce pilote romand polyvalent a remporté sa quatrième victoire de la saison au WEC de Spa-Francorchamps. La course de six heures, qui a dû être abandonnée 15 minutes avant la fin à cause des fortes chutes de neige (!), a été menée par la voiture sœur de Buemi jusqu`à la mi-temps. Cette dernière a toutefois connu un problème de capteur qui a ouvert la voie à Buemi et à ses deux coéquipiers Fernando Alonso et Kazuki Nakajima.
Buemi/Alonso/Nakajima sont confortablement premiers du championnat avec 31 points d`avance, mais le deuxième titre de Champion du Monde en Sportscar de Buemi après 2014 n`est pas encore assuré pour autant. A la fin de la saison au Mans (15/16 juin), une victoire permettra d`engranger 38 points, plus un point supplémentaire pour la pole position. Pour le trio Conway/Lopez/Kobayashi, cela signifie qu`ils doivent absolument gagner au Mans pour arracher le titre à Buemi. Lui et ses deux coéquipiers doivent terminer au moins septième sur le circuit de la Sarthe si la voiture sœur gagne.
Patric Niederhauser s`est également illustré à Brands Hatch. Le Bernois, qui avait déjà prédit à Monza que ses succès étaient encore à venir a fêté sa première victoire avec son coéquipier Reinhard Kofler (A) lors de la deuxième manche du Championnat d`Europe GT4. «Nous savions que nous devions choisir une stratégie différente de celle des concurrents lors de l`arrêt aux stands. C`est grâce à cela et l’outlap de mon coéquipier que nous avons gagné», a déclaré Niederhauser.
Dans la deuxième manche, Niederhauser était de nouveau sur le podium – cette fois en troisième position. Juste derrière un autre coureur suisse: Cédric Freiburghaus, qui a fêté son deuxième podium cette saison après avoir terminé troisième à Monza.
Fabienne Wohlwend peut elle aussi être satisfaite bien qu’elle n’est pas pu monter sur le podium. La pilote liechtensteinoise, qui part avec une licence suisse, était en première ligne de la grille au départ de la W-Series à Hockenheim et a terminé la course à la sixième place. L`Anglaise Jamie Chadwick a gagné la course.
Alex Fontana a également célébré un autre triomphe. Après sa première victoire à Sepang dans le championnat GT chinois, le pilote tessinois a également remporté la deuxième course à Ningbo.
A partir d`aujourd`hui, vendredi, les moteurs DTM rugiront à nouveau au Motodrome de Hockenheim. Au beau milieu, le pilote suisse d`Audi Nico Müller y entame sa sixième saison DTM. Il a remporté une victoire dans 84 courses – en 2016 au Norisring. L’année précédente, il aurait pu fêter sa deuxième victoire au Red Bull Ring s`il n`avait pas volontairement cédé sa place à René Rast, qui était mieux placé dans le championnat.
Le solide sprint final de 2018 avec les positions 3 et 2 (au Red Bull Ring) et 7 et 4 (à Hockenheim) encourage Müller à poursuivre dans la nouvelle saison là où il s`était arrêté l`an dernier. «J`espère que nous pourrons éviter un début de saison comme celui que nous avons connu en 2018 et que nous continuerons là où nous en étions à la fin de 2018. Dans l`ensemble, j`ai un bon pressentiment. Je suis bien préparé et la voiture me convient. Mais il est difficile de savoir où vous vous situez en tant qu`équipe juste avant la saison. Les tests ne sont pas très significatifs. Je pense que nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir et j’ai en tous les cas hâte de commencer la saison.»
Müller a toutes les raisons d’envisager l’avenir avec confiance. Lors des essais finaux au Lausitzring, il a réalisé lors de sa deuxième journée d’essai le meilleur temps en 1:35.681 min. Le premier jour d`engagement, il était troisième et, avec 1:35.569 min, même légèrement plus rapide. Le pilote le plus rapide du test était son coéquipier Robin Frijns, ce qui réjouira également Müller. Le Néerlandais a établi le record en 1:35.169 min. Il a donc été plus de deux secondes plus vite que le pilote le plus rapide à l`entraînement de la manifestation DTM 2018 au même endroit. Ce chrono nous donne une idée du potentiel des voitures DTM 2019 qui, grâce aux nouveaux moteurs quatre cylindres turbocompressés, développent environ 100 ch de plus que leurs prédécesseurs équipés de moteurs V8 à aspiration naturelle. Dans le même temps, le poids minimum du véhicule a chuté de 45 kilogrammes, passant à 986 kilogrammes. Les fans peuvent s`attendre au DTM le plus rapide de tous les temps.
Müller explique: «Je ne serais pas surpris si nous étions même trois secondes plus rapides à Hockenheim qu`en 2018. Je suis très impressionné qu`une voiture avec un toit puisse être si rapide et cela pas seulement en ligne droite, mais aussi dans les virages.»
Outre Audi et BMW, qui continuent à s’engager en DTM, Aston Martin et le team suisse R-Motorsport (en remplacement de Mercedes) sont également impliqués. Müller s`en réjouit. En même temps, il a été impressionné par leurs performances pendant les essais en déclarant: «Avec Aston Martin, un grand nom entre dans le DTM et avec R-Motorsport il y a plus de «Suissitude» et je trouve cela plutôt cool. Je suis convaincu qu`ils seront meilleurs que beaucoup ne l`imaginent. Avec HWA en arrière-plan, ils ont suffisamment de savoir-faire pour être en première ligne dès le début.»
Florian Kamelger, chef d`équipe de R-Motorsport/Aston Martin, garde le ballon en jeu. « Pendant les quatre jours d`essais au Lausitzring, nous avons pu recueillir des informations importantes pour le développement de notre Aston Martin Vantage DTM sur les nombreuses grandes distances parcourues avec un total de 3610 kilomètres d`essais. Comme d`habitude dans de tels tests, nous avons pu identifier et éliminer quelques sources d`erreurs. Nous sommes très satisfaits de la régularité des chronos obtenus, compte tenu du fait que nous n`avons jamais cherché des chronos rapides.»
Alors que R-Motorsport se montre prudent quant aux pronostics de championnat, Müller sait exactement ce qu`il veut: «Je vais courir pour la victoire et cela de préférence tous les week-ends.» Müller va en tous les cas s`amuser avec le nouveau DTM. Interrogé sur les vitesses plus élevées, Müller répond seulement: «Cette année, le sourire sous le casque sera encore plus large que l`année dernière.»
Emil Frey Racing débute avec deux victoires
Après un an de pause, l`équipe d`Emil Frey Racing a terminé au GT Open là où elle s`était arrêtée en 2017 : au sommet. A l`époque, l`équipe autour de Lorenz Frey gagnait encore à fin octobre sur une Lexus RCF GT3. Cette équipe de Safenwil mise depuis sur deux Lamborghini Huracán GT3 EVO qui ont prouvé ce week-end ce dont elles sont capables lors de leurs débuts au Castellet . La première course a été remportée par le numéro 63 avec Albert Costa Balboa (E) et Giacomo Altoè (I). Dans la deuxième course, le numéro 14 de la deuxième Lamborghini de Frey a triomphé avec Norbert Siedler (A) et Mikaël Grenier (CDN) au volant. Costa et Altoè mènent le championnat. Le prochain week-end de course du GT Open International aura lieu les 25 et 26 mai à Hockenheim.
Midland est le nouveau sponsor principal de la course de côte de Oberhallau
Le fabricant de lubrifiants argovien Midland est le nouveau sponsor principal de la course de côte à Oberhallau. «Les racines locales sont très importantes pour nous», explique Sascha Schlatter, président de l`Association «Verein pro Bergrennen Oberhallau». «Midland n`est pas seulement l`un des plus grands fabricants de lubrifiants en Suisse, mais probablement aussi l`un de ceux qui ont la plus longue tradition.» Midland est la propriété de l`entreprise familiale de longue date Oel-Brack AG, active dans le domaine des lubrifiants depuis 1880. La marque Midland elle-même a été fondée en 2004 et a déjà mené de nombreux pilotes à la victoire dans le championnat suisse.
Volluz, le challenger de Steiner, déjà en pleine forme
Joël Volluz a profité de la course du championnat français de la montagne à Abreschviller-Saint Quirin pour se préparer au championnat suisse de la montagne et s`y est très bien mis en scène en dépit des conditions difficiles. Dans la catégorie « étrangers » spécialement créée, Volluz n`a connu aucun adversaire sur son Osella FA30 et a gagné souverainement. La 2ème place au classement spécial est revenue à Ronnie Bratschi avec un retard d`un peu plus de trois secondes sur Volluz. Frédéric Neff, champion de France CH Touring Car, a raté de peu le podium dans la catégorie GTTS avec une quatrième place.
74 participants à l`ouverture des courses Porsche au Red Bull Ring
Lors du week-end de course qui a marqué le lancement de la saison, le meilleur pilote du Porsche GT3 Cup Challenge Suisse (GT3 CC) s’est révélé être Kusiri Kantadhee: au volant de sa Porsche 911 GT3 Cup d’env. 485 ch, le Thaïlandais a décroché une belle victoire sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche, et s’est octroyé une deuxième place. Le Danois Mikkel Pedersen, grand gagnant de la première course qui, comme Kantadhee, prenait le départ en pilote invité, n’a pas participé à la deuxième course. Pour ses débuts dans la catégorie GT3 Cup, Antonio Teixeira a su prouver son talent avec une troisième et une deuxième places qui le propulsent en tête du championnat. La catégorie Cayman GT4 Clubsport, en lice dans le cadre de la Porsche Sports Cup Suisse (PSCS), s’est également trouvée dominée par un nouveau-venu : Linus Diener et son 718 Cayman GT4 Clubsport sont arrivés en deuxième position du Grand Prix de 4,318 km. Le Porsche Driver’s Challenge Suisse (PDC) a finalement permis le grand retour d’un visage connu sur la plus haute marche du podium: Massimo Salamanca a remporté la compétition de régularité en réalisant les temps au tour les plus constants. Au total, ils étaient 74 participants à prendre le départ en Styrie dans des conditions radieuses. Le deuxième des six week-ends de course du GT3 CC et de la PSCS se déroulera du 6 au 8 juin sur le circuit Paul Ricard du Castellet.
Philip Egli a battu un nouveau record du championnat suisse de slalom. Lors de l`ouverture de la saison à Interlaken, il a établi un nouveau record avec sa quatrième victoire générale. Aujourd`hui, il a également réalisé cet exploit à Frauenfeld, où il a gagné pour la cinquième fois consécutive. Lors de la 20ème édition des Auto Race Days, Egli a réalisé le meilleur temps en 1:50,68 min. Il n`a manqué de la sorte son propre record de l`année dernière que de neuf centièmes de seconde. «C`était très excitant», raconte Egli, qui a fêté sa 30ème victoire d`étape à Frauenfeld. «Malheureusement, j`ai été arrêté peu avant l`arrivée dans la première manche parce que Marcel Maurer a fait un tête-à-queue devant moi. J`ai eu une répétition de course et j`ai joué la sécurité. Dans la deuxième, respectivement la troisième manche, je n`ai pas réussi à améliorer mon chrono, car la piste était déjà de nouveau mouillée à certains endroits.»
Le héros local Lukas Eugster sur une Ligier-Honda était deuxième derrière Eglia. Ce pilote d`Herisau a également dû répéter sa première course et a manqué la victoire finale de 0,25 seconde. «J’ai moi aussi été retenu à mon premier tour de piste», dit Eugster. «Puis la piste était à nouveau mouillée. Mais je suis satisfait. Je ne m`attendais pas à être aussi compétitif sur cette piste.» La troisième place est revenue à Marcel Maurer, qui a réalisé le meilleur temps de la séance d`essais du matin en 1:49,86 min, mais n`a pas réussi à s`améliorer dans la deuxième manche en raison des conditions météorologiques.
Les autres favoris ont eux aussi tous été performants. Dans le groupe Interswiss jusqu`à 2000 cm3, Manuel Santonastaso a remporté la victoire du jour sur sa BMW 320. Le Thurgovien a fait un temps de 2:00,20 min lors de son match à domicile et a distancé Jürg Ochsner (Opel Kadett) de presque une seconde. Christoph Zwahlen a maîtrisé lui aussi sa catégorie. Dans son Opel Kadett C vert vif, Zwahlen a obligé clairement Urs Banz et Harry Eberle à se contenter des places d`honneur.
Le champion suisse Martin Bürki a également triomphé dans la catégorie E1 à 1600 cm3 malgré un arbre d`entraînement cassé au premier tour. Les résultats étaient serrés dans la catégorie jusqu`à 2000 cm3. Finalement, le pilote de Ford Escort Reto Steiner a réussi à battre les prétendants au titre Christian Darani (Fiat XI/9) et Danny Krieg (Audi A4) grâce à une bonne première manche. Toutefois, l`écart était minime, soit de 0,07 et 0,15 seconde respectivement. La victoire dans la catégorie jusqu`à 3000 cm3 a été remportée clairement par Hermann Bollhalder sur Opel Speedster. Dans la catégorie 3000 cm3, le résultat a été un peu plus serré. Simon Wüthrich sur sa VW Golf II s`est imposé face au vainqueur d`Interlaken Patrick Drack sur Porsche 997 Cup. Troisième: Daniel Koch.
Et qu’en est-il du championnat? A côté des cinq autres vainqueurs de catégories – Egli (E2-SS jusqu`à 2000 cm3), Eugster (CN jusqu`à 2000 cm3), Santonastaso (IS jusqu`à 2000 cm3), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, N/ISN jusqu`à 1600 cm3) et Zwahlen (IS jusqu`à 3000 cm3) – Martin Bürki est toujours le leader du classement après deux des huit courses de la saison sans perdre des points.
Samedi déjà, les pilotes des catégories LOC et des coupes de marque ont donné puissamment mis les gaz. Marcel Muzzarelli, un autre héros local, a remporté la Suzuki Swiss Racing Cup. Le multiple vainqueur de la coupe de marque a été le plus rapide dans les deux courses et a conquis la tête du championnat avec sa victoire. La 2e place est revenue à Siméon Schneider, la 3e place à Patrick Flammer. Le vainqueur d`Interlaken, Sandro Fehr, a dû se contenter de la sixième place.
Les résultats de Frauenfeld peuvent être consultés sur Internet à l`adresse http://www.acs-thurgau.ch/ch-de/sektionen/thurgau/motorsport/auto-renntage_frauenfeld.asp
Ils n’y ont certes pas réussi à décrocher la victoire. Mais les représentants suisses à l`ADAC GT Master ont pris un bon départ à Oschersleben. Ce sont surtout Patric Niederhauser et Ricardo Feller qui ont fait forte impression. Le passage de Niederhauser à HCB-Rutronik Racing en hiver a fait sourciller certains. «Personne n`a pas compris pourquoi je faisais confiance à ce nouveau venu», explique Niederhauser. Mais à Oschersleben, le pilote bernois a démenti tous ses détracteurs. Avec une deuxième place sensationnelle le samedi et une quatrième place le dimanche (malgré un surpoids de 20 kg), Niederhauser et sa nouvelle équipe ont prouvé qu`ils s’étaient correctement préparés pendant l`hiver.
«Nidi» avait posé la première pierre du podium samedi en réalisant pendant les qualifications le troisième chrono le plus rapide. Bien que l’ancien vainqueur de GP3 n`ait pas pu suivre la vitesse des deux rivaux devant lui, il a tout de même réussi à remettre son Audi R8 LMS à son coéquipier Kevin van der Linde en troisième position. Ce dernier ne s`est pas laissé prier et s`est hissé à la deuxième place dans la deuxième moitié de la course. «Je suis ravi», dit Niederhauser. «J`espérais certes qu`on s`en sortirait bien après les tests. Mais pour être honnête, je ne m`attendais pas à un tel résultat. Je suis très heureux pour cette jeune équipe. Le travail en hiver en valait la peine.»
Niederhauser considère qu’il doit une partie du succès au directeur sportif, l`ancien champion DTM/ITC Manuel Reuter. A Oschersleben, ce dernier a commenté la deuxième place de la première course: «Bien sûr que je suis content. Surtout pour les jeunes qui ont travaillé dur. Mais cela ne se passera nécessairement ainsi tout le temps. On verra ce que les autres courses vont nous réserver.»
Ricardo Feller a lui aussi fait fort à Oschersleben. Samedi, lui et son coéquipier belge Dries Vanthoor se sont classés en quatrième position en manquant que de peu le podium. Dimanche, il a terminé deuxième, avec un retard de seulement 1,5 seconde sur la voiture gagnante. «C`était un départ réussi», a déclaré ce pilote qui était avec 18 ans le plus jeune du groupe. «C`était mon premier vrai podium. Nous sommes également deuxièmes au classement général. Et puis il y a la victoire au classement junior – que demander de plus?»
Jeffrey Schmidt a également fait ses débuts avec succès. Dans la première course, ce pilote de Liestal a terminé avec son coéquipier expérimenté Christopher Haase troisième derrière Niederhauser et a pu se distinguer comme le meilleur junior dans la même course. «Nous avons déjà roulé ensemble en 2017», constate Schmidt. «Et nous avons été en harmonie pendant tout le week-end. Maintenant ce résultat est une belle récompense.»
Et les pilotes suisses ont décroché encore d’autres coupes. Rolf Ineichen s`est assuré la troisième place dans la course de dimanche après une décevante 22e place dans la première course. «La pluie lors des qualifications a joué en notre faveur», a déclaré Ineichen, pour qui il s`agissait également de la 26e victoire au classement du Pirelli Trophy. «Dans des conditions sèches, un tel placement aurait été impossible.»
Les juniors Sauber de l`équipe de Formule 4 de l`US Racing by Charouz ont également été performants à Oschersleben avec cinq podiums. Le meilleur du quatuor était Roman Stanek. Contre toute attente, ce jeune pilote tchèque a remporté le troisième tour et est actuellement le leader du championnat.
Aujourd`hui vendredi, le coup d’envoi du week-end ADAG GT Masters est donné à Oschersleben. Il y a également de nombreux pilotes suisses au départ. Certains d`entre eux visent des positions de premier plan. Celui qui sait comment gagner dans la Börde est Philip Ellis. Ce pilote zougois d`origine anglo-allemande est passé de Phoenix (Audi) à HTP-Motorsport (Mercedes) et a remporté l`année dernière la première course à Oschersleben. Il ne manquera pas d`attirer l`attention cette année. Son coéquipier n`est autre que Fabian Vettel, le frère cadet du quadruple champion du monde de Formule 1.
Outre Rolf Ineichen, qui a déjà remporté trois courses sur une Lamborghini Huracan de Grasser Racing, Ricardo Feller a également de bonnes chances de gagner. Cet Argovien de 18 ans, qui est passé de Mücke à Land Motorsport, forme un duo très puissant avec le Belge Dries Vanthoor. Comme Feller, Jeffrey Schmidt et Nikolaj Rogivue tablent eux aussi sur Audi. Schmidt partage sa R8 avec Christopher Haase auprès de Mücke Motosport, Rogivue roule avec Stefan Mücke.
Le pilote de retour Patric Niederhauser (également Audi R8) veut aussi avoir son mot à dire sur le podium. Le Bernois ira avec Kevin van der Linde, ex-champion d`Afrique du Sud, à la poursuite des points pour HCB-Rutronik Racing. Hugo de Sadeleer est un nouveau venu. Ce pilote romand pilotera une Aston Martin Vantage de PROpeak Performance. Remo Lips ambitionne de gagner le Pirelli Trophy. Le Zurichois a déjà remporté ce classement comme meilleur pilote privé en 2016 et 2018.
La catégorie GT4 nouvellement créée compte également trois pilotes suisses: Florian Thoma (Aston Martin Vantage), Alain Valente (McLaren 570S) et Nico Rindlisbacher (Audi R8 LMS). Dans le TCR, qui fait partie du programme-cadre, Julien Apothéloz et Joshua C. Reynolds, deux autres pilotes suisses, sont à la recherche de lauriers. Et enfin et surtout: Grégoire Saucy. L`ancien pilote Jenzer pilote cette année pour le R-ace GP en Formule 4 allemande et a brillé dans les tests avec les meilleurs temps. Reste à savoir s`il pourra les mettre en pratique et s`imposer entre autres aussi face aux quatre juniors Sauber de l`US Racing by Charouz.
L’ASS TCR Hill Climb Series sera reportée à 2020 mais, en cas d’intérêt, les droits de marque déposés pour une classe TCR dans les courses de côte seront attribués aux 6 pays participants en 2019.
Seulement deux semaines avant le début de la saison, la série ASS TCR Hill Climb doit être reportée d`un an. La TCR Hill Climb Series, qui confrontera les pilotes TCR aux défis des courses en montagnes, doit être reportée d`un an, soit jusqu`en 2020. Mais n`il y a pas seulement de mauvaises, mais aussi de bonnes nouvelles pour tous les pilotes et fans de TCR. A l`occasion d`une réunion convoquée à court terme avec le groupe WSC (détenteur des droits TCR), Auto Sport Suisse a réussi à convenir avec le propriétaire Marcello Lotti d`admettre la classe TCR pour l`année 2019 dans les 6 pays organisateurs de la TCR Hill Climb Series. Cela permettra à tout organisateur de courses de côte au Luxembourg, en Allemagne, en Autriche, en France, en Italie et en Suisse (qui disposait déjà de ces droits par le passé) de proposer une classe TCR officielle en 2019 déjà, donnant ainsi une possibilité aux coureurs de prendre le départ.
Les organisateurs et les associations nationales seront contactés ces prochains jours au sujet de l`admission des classes TCR 2019.
Quant à la série ASS TCR Hill Climb Series 2020, Auto Sport Suisse contactera le plus rapidement possible les organisateurs des six manifestations prévues et précisera les démarches ultérieures à effectuer. Nous aimerions volontiers prendre en considération les six mêmes organisateurs pour 2020, car ils se sont toujours montrés très coopératifs et ont soutenu la TCR Hill Climb Series de manière optimale. En s`y prenant suffisamment de temps à l`avance et en faisant une promotion ciblée, il devrait être possible d`inciter un nombre suffisant de pilotes à participer pour 2020.
Le TCR Swiss Trophy sera également reporté à 2020 dans le cadre du TCR Allemagne. Seuls deux pilotes suisses figurent en effet sur la liste des 20 pilotes inscrits au TCR Allemagne et l`effort organisationnel et financier serait également disproportionné.
La direction d`Auto Sport Suisse et Marcello Lotti (Groupe WSC) regrettent vivement le report à 2020, mais sont convaincus d`avoir trouvé pour 2019 une solution viable.
Les cracks du slalom suisse aborderont la deuxième course de la saison. Les 27 et 28 avril auront lieu pour la 20ème fois les journées de course automobile de Frauenfeld. 360 conducteurs se sont inscrits – ce qui correspond au nombre maximal possible. Les fans peuvent donc s`attendre en Thurgovie à des grilles de départ complètes et à beaucoup d`action. Par exemple: Dans la catégorie Interswiss, 49 véhicules seront en compétition. 48 participants se sont également inscrits dans la catégorie E1. Au total, 140 pilotes se disputeront les points du championnat suisse. Les autres concurrents prendront le départ dans les catégories LOC et Cup.
Le samedi sera réservé aux classes LOC et aux coupes des marques Porsche, Abarth et Suzuki. Les courses commenceront à partir de 8h30 jusqu`à 18h environ. Le dimanche, la première séance d`entraînement débutera à 9h du matin. À 18 h, toutes les catégories devraient avoir tenu leur dernière course. Pour les adultes, le prix d`entrée est de CHF 10 (samedi) et CHF 15 (dimanche). Les billets de fin de semaine sont disponibles au prix de 20 francs. Les enfants jusqu`à l`âge de 16 ans bénéficient d’une entrée gratuite.
La lutte pour la victoire du jour sur les 2,7 km de la piste dotée de 47 portes se jouera probablement entre Philip Egli (sur Dallara F393 EPR-2) et Marcel Maurer (Tatuus-Renault) comme à Interlaken. A moins que Lukas Eugster crée sur sa Ligier-Honda la surprise lors de sa course à domicile. Le héros local est en tous motivé à bloc après la course d`ouverture à Interlaken. Eugster fait le constat suivant: «Bien que la Ligier soit 40 centimètres plus large que la Renault que j`ai eue jusqu`à présent, elle tourne bien et je n’avais qu’un retard de 1,36 seconde sur le leader d`Interlaken.» Outre Eugster, Daniel Mauerhofer est également l`un des candidats au podium. Ce dernier n`avait pas commencé sa saison à Interlaken et compte maintenant s`habituer à sa nouvelle V6 Dallara-Nissan à Frauenfeld. Tom Zürcher ne sera pas au départ. Au moment de la clôture des inscriptions, on ne savait en effet pas encore quand le nouveau moteur de sa F4-Tatuus serait prêt et dans quelle classe de cylindrée il serait en compétition.
Dans les groupes spéciaux Interswiss et E1, on se battra cette saison pour la première fois pour les points du IS Trophy. Le favori pour la victoire du jour est le héros local Manuel Santonastaso. Mais le deuxième au classement général du slalom de l`an dernier n`aura pas la tâche facile. Jürg Ochsner sur l`Opel Kadett 16V va certainement défier le Thurgovien. Christian Darani (Fiat X1/9) devra également se surpasser dans la classe E1 après sa première victoire à Interlaken. Avec le retour de Danny Krieg (Audi A4 STW), Reto Steiner (Ford Escort RS) et Daniel Kammer (Honda Civic), Darani devra affronter trois concurrents de premier ordre. Le champion suisse Martin Bürki (classe E1 1401-1600 cm3) vise également le maximum de points à Frauenfeld après avoir prouvé à Interlaken qu`à 51 ans, il est encore loin d`être sur le carreau. D`ailleurs: Bürki a déjà remporté une fois une victoire journalière à Frauenfeld en 2014 et c`était déjà à l`époque dans sa VW Polo verte pétant.
La lutte sera également serrée entre les voitures de tourisme. Le vainqueur de 2018, Simon Wüthrich (VW Golf Turbo) affrontera entre autres Patrick Drack, vainqueur à Interlaken sur Porsche GT3, Jürg Beiner (BMW M3 GTR), Bruno Ianniello (Lancia Delta S4) et Hermann Bollhalder (Opel Speedster).
Philip Egli pourrait également établir un nouveau record à Frauenfeld, comme il l’a déjà fait à Interlaken. Le Zurichois est resté invaincu à Frauenfeld depuis 2015 dans cette «course à domicile». Mais Egli n`est pas le seul à avoir remporté quatre victoires au classement général en Thurgovie. Jean-Jacques Dufaux a lui aussi remporté quatre victoires consécutives entre 2007 et 2010. Une éventuelle cinquième victoire pour Egli ferait de lui le seul détenteur du record.
Pour en savoir plus sur le slalom à Frauenfeld, consultez le site Internet www.acs-thurgau.ch/ch-de/sektionen/thurgau/motorsport/auto-renntage_frauenfeld.asp
Lilian Bryner est entrée dans l`histoire. Elle a été la première et jusqu`à présent seule femme à remporter les 24h de Spa-Francorchamps en 2004. Auparavant, une seule femme avait été en tête d`une course de 24 heures: Sabine Reck (aujourd`hui Schmitz). L`Allemande avait remporté les 24 heures du Nürburgring en 1996 et 1997.
Le succès de Bryner à Spa a été le point culminant d`une carrière qui a débuté au début des années 1990. Lilian, qui fêtera ce dimanche son 60e anniversaire, explique à Auto Sport Suisse: «En fait, je ne suis venue à la compétition que par hasard. En 1990, je suis allée à Monza avec quelques amis pour y faire quelques tours en Porsche. Ce sport m’a tellement fascinée que j`ai commencé à participer à des courses l`année suivante.»
Bryner a d`abord participé à la Porsche Cup italienne et au Carrera Trophy allemand. Elle y a rencontré son partenaire Enzo Calderari avec qui elle a fait ses débuts aux 24 Heures du Mans en 1993. La gracieuse pilote tessinoise ne connaît assurément pas la peur. Avant d’entamer sa carrière de pilote de course, elle avait recherché systématiquement les poussées d`adrénaline en optant pour des loisirs inhabituels comme le parachutisme et la plongée sous-marine. En 1980, elle aurait également participé aux Jeux Olympiques à Moscou dans la discipline du saut d`obstacle si la Suisse ne s’était pas ralliée au boycott de ces jeux. L`aviation a fait partie de ses passions dès son plus jeune âge. Bryner a acquis sa licence de pilote avant même de pouvoir demander sa licence de course auprès de l`ACS.
En 1994, cette fille d`un fabricant de textile suisse, née à Milan, a atteint un autre point culminant dans sa carrière. Au Mans, elle a terminé deuxième en GT2 sur une Porsche Carrera. «Ce fut mon plus grand succès après Spa et les victoires de classe à Daytona», constate Bryner avec fierté. Mais cette femme rapide n`en restera pas là. D`autres victoires ont suivi pour Porsche avant que Bryner ne passe à la Ferrari 333SP en 1998. Avec ce prototype de bolide, Bryner a manqué de justesse le podium à Daytona en 1999. Le 4e rang devait rester son meilleur résultat dans cette course classique des 24 heures en Floride.
Mais sa soif d`autres succès dans le sport automobile n`est pas encore satisfaite. Dès 2002, Bryner participe au championnat FIA GT sur une Ferrari 550. En 2003, elle est montée sur le podium en tant que vice-championne des 24 heures de Spa. Il lui manquait huit tours pour remporter la victoire finale. Son partenaire Calderari était alors convaincu que la victoire ne serait plus jamais aussi proche. Mais il se trompait. C`est précisément le 1er août 2004, jour de la fête nationale suisse, que Bryner remporte avec Calderari et les deux pilotes italiens Fabrizio Gollin et Luca Cappellari la légendaire course de 24 heures à Spa. A l`époque, elle constate que cette victoire n`est pas seulement le plus grand triomphe pour l’équipe, mais qu’elle montre aussi de quoi une femme est capable.
Après quelques courses pour Aston Martin, Lilian abandonne définitivement la course automobile en 2006. Elle nous donne l’explication suivante: «Il était indispensable pour moi de me retirer de la compétition automobile. J’ai complètement arrêté il y a douze ans. J`accompagne de temps en temps Enzo aux courses, mais je ne conduis plus moi-même. Dans l`ensemble, mon intérêt pour cette discipline a diminué.» Elle dit regarder parfois le départ d`une course de Formule 1. Mais cela s’arrête là.
Elle a remplacé la voiture de sport rapide de l`époque par un hélicoptère. En tant qu`instructrice de vol à Ambri auprès de Heli Rezia, Bryner forme les futurs pilotes. «J`étais instructrice d`aviation avant même d`être pilote de course. Quand j`ai arrêté de courir, j`ai recommencé à voler. Au lieu de piloter des avions de passagers et de fret, je pilote aujourd`hui des hélicoptères.» Ses expériences passées de pilote de course automobile l`y aident. «La sensibilité et la concentration au plus haut niveau sont des qualités fondamentales dans les disciplines», explique M. Bryner.
Et comment compte-t-elle passer son 60e anniversaire ? Lilian rit: «Je resterai à la maison avec ma famille et je chercherai des œufs de Pâques dans le jardin avec mes petits-enfants.»
Auto Sport Suisse la félicite et lui présente ses meilleurs voeux pour son 60e anniversaire.
La FIA, l`autorité suprême de l`automobile, a publié de nouvelles directives de sécurité qui ont pour but d’informer les spectateurs de rallyes sur les dangers et la manière correcte de se comporter pour assurer la sécurité. Selon la FIA, ces lignes directrices comportent les meilleures pratiques actuellement engagées dans le Championnat du monde des rallyes et pouvant également être adoptées par les organisateurs de rallyes sur les plans régional et national.
La proximité fait partie intégrante du spectacle palpitant offert par un rallye. Pour prévenir les accidents, la FIA souhaite utiliser les directives publiées pour aider les organisateurs à renforcer encore la protection des spectateurs. Les nouvelles directives de sécurité sont le fruit de deux années de recherche et de consultation. Il en résulte un manuel de 100 pages de mesures de sécurité ayant fait leurs preuves.
Dans ce document, la FIA demande à toutes les autorités sportives nationales de désigner leurs propres délégués à la sécurité pour chaque manifestation qu`elles approuvent. Cette mesure s`accompagnera cette année d`un programme de formation des délégués à la sécurité avec un séminaire pilote. A partir de 2020, des séminaires de formation régionaux seront organisés pour les délégués à la sécurité du monde entier.
Parmi les points importants des lignes directrices, signalons le rôle et les responsabilités des officiels, l`utilisation de voitures de sécurité, la communication avec les marshals et les fans et la façon correcte de procéder en cas d`incidents. Bon nombre de ces initiatives sont conçues pour être mises en œuvre à peu de frais, voire gratuitement et la FIA collaborera avec les différentes association pour s`en assurer.
Yves Matton, directeur du Rallye FIA, déclare: «A l’avenir, la sécurité sera la clé de la pérennité des rallyes. Nous pouvons le constater partout dans le monde. Ces lignes directrices aideront à enseigner le bon comportement et les bonnes procédures dans les rallyes. »
De plus amples informations sur ce thème et toutes les lignes directrices sont disponibles en ligne sur le site de la FIA: www.fia.com/news/fia-launches-rally-safety-guidelines
Après Fabio Leimer et Nico Müller, il était considéré comme un grand talent suisse et, en tant que vainqueur du GP3, il a toujours été l`un des favoris entre 2012 et 2014. Mais Patric Niederhauser n`a jamais réussi pour autant à faire une percée, pas même en 2015, quand il a été autorisé à rouler pendant un week-end à Monza en GP2 avec le team Lazarus Racing. En passant à Lamborghini dans le Super Trofeo, «Nidi» a tourné le dos à la formule. Mais dans un premier temps, sa carrière dans le sport GT n`a pas vraiment démarré sur de bonnes bases non plus.
Cette année, les perspectives en sport automobile s`annoncent toutefois à nouveau plus roses pour le Bernois âgé de 27 ans. Le week-end passé, il a pris le départ de sa première course GT4 en «European Series» à Monza. Avec l`Autrichien Reinhard Kofler, Niederhauser prend le volant pour le team d`usine KTM True Racing. Parallèlement, il partage une Audi R8 LMS avec Kelvin van der Linde, le champion du GT Masters de 2014, dans le team ADAC GT Masters HCB-Rutronik Racing. Niederhauser fait le constat suivant: «Je suis très heureux de pouvoir courir cette année un double programme. Dans l’optique du sport automobile, ces dernières années ont souvent été difficiles pour moi.»
Avant l`ouverture de la saison à Monza, Niederhauser se montrait encore sceptique. Il a déclaré que sa KTM X-Bow GT4 manquait de vitesse de pointe, ce qui est un réel handicap sur le circuit de Monza aux longues lignes droites ». Mais, lors des qualifications, cela n’a guère été perceptible. Niederhauser a réussi à placer son bolide KTM en 9ème position sur la grille de départ de la première course, Koffler s`est même qualifié en 6ème position pour la deuxième manche, tandis que Niederhauser a été en huitième position lorsqu’il remis sa voiture à son copilote lors de la première course. «Malheureusement, mon coéquipier a eu un dommage au tuyau d`admission d`air de suralimentation juste au début de sa section de course, ce qui nous a contraints d`abandonner la course.» Mais dans la course 2, le duo KTM a pris sa revanche en terminant 4e et cela en dépit des conditions épouvantables. Niederhauser explique: «A cause de la bruine, ma visibilité a été quasiment nulle et j’ai dû m’orienter en fonction des panneaux de distance jusqu’au prochain virage, placés sur le côté de la piste, pour trouver mon point de freinage. Malheureusement, les trois premiers pilotes nous avaient alors déjà dépassés largement en mettant pour nous le podium hors de portée.»
Niederhauser vise maintenant un podium pour la deuxième course à Brands Hatch (4/5 mai). «Les pistes sur lesquelles nous allons pouvoir faire nos preuves sont encore à venir», dit l`ancien pilote Jenzer. «Je suis confiant et pense nous connaîtrons encore un ou deux succès cette année.»
C`est précisément ce dont rêve «Nidi» aussi pour dans dix jours, lors de l`ouverture de la saison du GT Masters à Oschersleben (26-28 avril). «Ce n`est que lors de la qualification que nous pourrons voir où nous en sommes réellement. Mais les derniers tests se sont très bien déroulés», constate Niederhauser. Une chose est certaine: après avoir connu des années difficiles dans le sport automobile, Niederhauser est définitivement de retour en relevant un double défi en sport GT.
Lors de l`ouverture de la saison en France 3,6 secondes avaient décidé de la victoire et de la défaite. Lors de la deuxième course dans le Jura, le vainqueur a eu une avance de 4,5 secondes. Dans les deux cas, le champion en titre Ivan Ballinari a su tirer brillamment son épingle du jeu. Alors que le pilote tessinois «Bally» a pu fêter déjà sa cinquième victoire générale au Pays du Gier, il a eu la joie de remporter sa première victoire au Critérium Jurassien. Ballinari constate: «Je suis d’autant plus ravi d’avoir enfin réussi à décrocher la victoire que ces trois dernières années, j`ai systématiquement terminé deuxième. Je suis aussi particulièrement heureux pour mon copilote Pagani Giusva car c`est son rallye préféré et maintenant, nous l`avons enfin gagné.»
Pendant deux jours, Ballinari a livré un combat palpitant au héros local Michaël Burri. Le vainqueur de l`année dernière a pris un meilleur départ et s’est imposé lors de la première étape. Mais Ballinari a riposté dans la deuxième étape et a devancé de 12,9 secondes Burri, son collègue de marque Skoda. «J`ai mal roulé dans la deuxième étape», explique Burri. «Ça m`a coûté la victoire.» A ce moment-là, le combat à trois attendu s`était déjà transformé en duel. L`octuple champion suisse Grégoire Hotz, qui était encore en deuxième position derrière Ballinari à l`ouverture de la saison, a dû abandonner la course après un accident lors de la deuxième étape.
Samedi, Ballinari a d`abord réussi à conforter son avance de 2,5 secondes avant que Burri ne réduise l`écart à 4,5 secondes avec cinq meilleurs temps. La grande finale n`a par la suite pas eu lieu. L`étape passant devant les spectateurs en bordure du paddock de Saignelégier a dû être arrêtée en raison de problèmes de chronométrage. «C`est difficile de dire où nous avons gagné les 4,5 secondes sur Michaël», dit Ballinari. «Je pense que le fait de n`avoir perdu qu’une seconde sur l`étape de St Brais à La Combe, où nous avions subi un accident en 2014, a été déterminant.»
Après deux courses, Ballinari mène avec un maximum de 77 points. Le deuxième est Burri avec 60 points, suivi de Jean-Marc Salomon (46), qui a perdu le combat pour la 3ème place dans le Jura contre Steeves Schneeberger (tous deux sur Ford Fiesta R5). Grégoire Hotz est 8ème avec 29 points. En termes de défense du titre, Ballinari déclare: «Il est évident qu`après ces deux victoires, nous nous mettrons maintenant tout en œuvre pour trouver le budget nécessaire pour toute la saison.»
La victoire dans la catégorie junior a été remportée par Jonathan Michellod sur une Peugeot 208 R2, comme cela avait déjà été le cas dans le Pays du Gier. Le pilote valaisan a toutefois profité de la malchance de Sacha Althaus qui a subi une crevaison lors de la quatrième étape, ce qui lui a coûté environ deux minutes et demie. Le fils de Nicolas Althaus, qui a dû renoncer au départ dans le Jura, n`a terminé qu`à 1:06 min derrière le duo victorieux Michellod/Fellay.
Le Français Styve Juif a également fêté sa deuxième victoire de la saison dans le Clio R3T Alps Trophy. Meilleur Suisse: Ismaël Vuistiner. Sébastien Berner de Vétroz a remporté le Trophée Michelin. Dans la classe historique, la VHC, la victoire est revenue au Valaisan Marc Valliccioni sur une BMW M3.
Vous trouverez les résultats complets sur le site www.criterium-jurassien.ch
Un Suisse dans l`ADAC Formule 4
Deux semaines et demie à peine avant le début de la cinquième saison de l`ADAC Formule 4, le jeune homme a déjà eu l’occasion de tester ses performances à Oschersleben. Dans l`optique suisse, le dernier test officiel avant le début de la saison a été particulièrement réussi. Grégoire Saucy, qui participera au GP pour l`équipe R-ace, a été le plus rapide pendant les deux jours. «Cela a parfaitement joué pour moi», a dit le Jurassien. «Je me sentais très à l`aise dans la voiture. Mais il reste un grand travail à accomplir. Etre en tête me fait naturellement plaisir et me permet d`aborder la nouvelle saison de manière positive et confiante. Mais on ne saura que lors du premier week-end de course où nous en sommes réellement.»
Yannick Mettler : Boucle Nord et Le Mans
En mars, Yannick Mettler a annoncé une partie de son programme de sport automobile pour 2019 (courses de 24 heures et courses VLN individuelles sur Mercedes-AMG). Aujourd`hui, le pilote lucernois de 29 ans a révélé le reste de ses activités de sport automobile. Mettler disputera la Le Mans Cup sur une Mercedes AMG GT3 avec « Jeffrey », alias Dexter Müller. «Cette année, j’avais l’intention d’effectuer mes premières courses en GT3. Je suis très heureux qu’on m’ait donné maintenant l’opportunité de le faire et d`avoir même la chance de courir une saison entière sur certains des meilleurs circuits d`Europe. En combinaison avec les temps forts de la Boucle Nord, c`est le programme parfait pour moi», constate Mettler. La première course de la Le Mans Cup aura lieu ce week-end au Castellet.
Sandro Zeller remporte la victoire à Monza
Dans la Drexler Automotive Formula Cup, Sandro Zeller a réédité son exploit de 2018 en montant de nouveau sur la plus haute marche du podium. Ce pilote d`Oetwil a remporté les deux courses lors de l`ouverture de la saison de la série autrichienne F3. En réalité, ce fils de Jo Zeller, multiple champion suisse de Formule 3, devait participer à l`European Masters cette saison. Mais le championnat de Formule 3, qui se déroulait dans le cadre du DTM jusqu`à il y a un an, a été annulé en raison d`un manque de participants.
Coup d`envoi de la Blancpain Series à Monza
Ce week-end, la série Blancpain débutera à Monza en présence de nombreux pilotes suisses. Cela sera notamment le cas de Kris Richard, qui conduira pour l`équipe Lazarus une Lamborghini Huracan GT3 en tant que junior R-Motorsport. Rolf Ineichen qui a brillamment commencé la saison en remportant des victoires à Daytona et Sebring, y conduira lui aussi la même voiture. Prendront également le départ en GT3 : Lucas Mauron (comme Ineichen sous contrat avec Grasser Racing) et Philipp Frommenwiler qui ambitionne également de remporter la victoire sur une NSX GT3 Evo. En GT4, on pourra également compter sur plusieurs pilotes suisses, notamment sur : Cédric Freiburghaus (Audi R8 LMS), Pascal Bachmann, Florian Thoma (tous deux sur une Aston Martin Vantage), Patric Niederhauser (KTM X-Bow) et Niki Leutwiler (Porsche 718 Cayman CS). Vous trouverez de plus amples informations et les horaires de Monza sur le site: www.blancpain-gt-series.com
Les courses de côte, qu`elles soient locales, nationales ou internationales, jouissent d`une grande popularité. La FIA a parallèlement constaté ces dernières années que le manque fréquent de transparence au niveau des répartitions des véhicules fait couler beaucoup d`encre. L`autorité suprême en matière de courses automobiles compte maintenant y remédier.
Pour y parvenir, elle va faire appel au «facteur de performance», appelé en bref «FP». La FIA souhaite ainsi classer le plus grand choix possible de véhicules de série pour toutes les compétitions de courses de côte. L`autorité suprême des courses automobile montre sur un site web spécialement créé à cet effet comment cela fonctionne: www.fia.com/performance-factor. Sur cette page, chacun peut calculer pour sa voiture son propre «facteur de performance». L`objectif est de compiler les caractéristiques techniques qui sont facilement mesurables dans une voiture afin de générer une valeur de FP qui détermine ensuite la classe dans laquelle le véhicule peut concourir.
La formule qui génère la valeur FP est une équation entre le poids de course du véhicule (y compris le pilote) et l`attribution des paramètres relatifs au moteur, à la transmission, à l`aérodynamique et au châssis. Le but de la classification est de réduire le nombre de classes. La FIA espère que cela rendra les résultats plus clairs et augmentera le niveau de compétition des manifestations.
Il y a deux façons d`accéder à la page Web. Un accès «public» ouvert à tous les utilisateurs et ne nécessitant pas d`enregistrement ainsi que l`accès «concurrent», qui nécessite une inscription gratuite. Dans le premier cas, vous pouvez calculer le «FP» pour n`importe quelle voiture et faire connaissance des fonctionnalités et des possibilités de la plate-forme. En cas d`enregistrement, la page Web offre des fonctions supplémentaires. Plusieurs véhicules peuvent par exemple être saisis en même temps, ce qui permet de simuler, comparer et stocker différentes configurations techniques.
Il est important que les participants au Championnat suisse de montagne sachent dans ce contexte ce qui suit: en 2019, le «facteur de performance» sera testé UNIQUEMENT lors de quelques manifestations sélectionnées dans le cadre du Championnat d`Europe de la montagne FIA. Si le «FP» tient ses promesses, il est prévu d`y avoir recours en 2020. Si l`expériences le plan international est couronnée de succès, la Commission technique d`Auto Sport Suisse examinera quand le «FP» pourra également être introduit en Suisse.
Remo Käser pèse 108 kilogrammes et a une taille de 1,89 m. Ce ne sont pas forcément les mensurations idéales pour un pilote de course. Mais le lutteur, troisième au lutte suisse 2016 à Estavayer, ne s’est pas laissé décourager pour autant. Lors de la première de la Suzuki Swiss Racing Cup à Interlaken, le «gladiateur des Alpes» a pris place dans la voiture VIP. Il a résumé son expérience après la première course en ces termes: «J`ai de toute évidence encore un grand potentiel d`amélioration de mes performances...».
Tu as participé au slalom d`Interlaken en tant qu`ambassadeur de la marque Suzuki. Comment tu as trouvé cette expérience?
Waoww...., c`était follement amusant. C`était super de pouvoir rivaliser avec 38 pilotes conduisant des voitures identiques. Une grande expérience. Si j`en avais la possibilité, je retournerais immédiatement sur cette piste.
Avais-tu déjà de l`expérience en course automobile?
Non, (rire) pas vraiment. Je pense que le résultat (15 secondes derrière le vainqueur)... s`en est ressenti. Mais j`aime essayer de nouvelles choses. Et la course m’a toujours beaucoup attiré. Enfants, les garçons ne rêvent-ils pas tous d`aller une fois sur un circuit automobile pour affronter les concurrents. Je ne peux que recommander à tout le monde de participer à la Suzuki Racing Cup.
As-tu cherché conseil auprès de coureurs expérimentés avant votre course?
J`ai parlé à Patrick Flammer du Flammer Team Glarus peu avant la course. Je le connais grâce à son travail chez Suzuki Suisse. Mais tous les autres coureurs au paddock ont aussi été très serviables et ont été prêts à me conseiller.
Tu ne manques assurément pas de force. Quel a été pour toi le plus grand défi à relever dans une voiture de course?
Faute de temps, nous n’avons pu effectuer aucun tour d`entraînement et j`ai eu du mal à guider mon véhicule de manière adéquate. En comparaison à mes collègues de course, j`ai encore un grand potentiel d`amélioration de mes performances à tous les égards.
Jusqu`à quel point ton poids est-il un handicap?
Avec mes 108 kilogrammes, la situation aurait été encore gérable si le réservoir n`avait pas été plein....
Vois-tu des parallèles entre la course automobile et la lutte?
Si tu veux gagner, tu dois tout donner et prendre des risques sans être négligent pour autant. C`est la seule façon de gagner aussi bien en course qu`en lutte. Mais chaque risque encouru peut déboucher sur une défaite. J`ai aussi noté la bonne collégialité entre les pilotes. Cet état d`esprit est similaire à celui que l`on trouve dans la grande « famille des lutteurs ».
As-tu prévu d`autres engagements?
Pour l`instant, je n`ai encore rien prévu, car en mai, ma saison de lutte commencera avec la Fête fédérale de lutte et des jeux alpestres à Zoug, qui est le point culminant de la saison. Mais j`espère qu`ensuite, je trouverai rapidement à nouveau le temps pour participer une autre course. J`ai déjà signalé mon intérêt à Stefan Gass (directeur général de Suzuki Automobile Suisse).
Un changement de ta carrière n`est donc pas d`actualité ? Tu comptes rester fidèle à la lutte?
Pour l`instant. Je n’envisage pas de changement. La lutte est en effet ma grande passion et j`ai encore de grands objectifs à atteindre. Mais qui sait ce que l`avenir nous réserve. J`ai discuté par exemple avec Rolf Tremp d`Ebnat-Kappel (9e place). Comme vous le savez, il est à l`âge de la retraite. Il me reste donc encore pas mal de temps pour changer d’avis.
Vendredi prochain se déroulera le Critérium Jurassien, la deuxième course du Championnat suisse des rallyes et la première de cette année sur sol suisse. Après le résultat serré lors de l`ouverture de la saison du Rallye au Pays du Gier, nous attendons avec impatience le résultat de ce rallye classique dans le Jura. Le champion de l`an dernier, Ivan Ballinari, viendra à Saignelégier en tant que leader. Le Tessinois, qui comme ses principaux rivaux Grégoire Hotz et Michaël Burri sera au volant d`une Skoda Fabia R5, est particulièrement motivé car il a toujours été deuxième dans le Jura ces trois dernières années. «Je n`ai jamais gagné dans le Jura», déclare le leader du championnat. «Il est grand temps que cela change». Alors que Ballinari était encore piloté par Marco Menchini au Rallye du Pays du Gier, Pagani Giusva sera de nouveau assis dans le siège du copilote au Critérium Jurassien.
Michaël Burri est lui aussi très motivé. Après tout, l`année dernière, le fils de la légende du rallye, Olivier Burri, a fêté sa première victoire générale dans le Championnat suisse des rallyes sur sol suisse. Et le jeune homme de 31 ans aimerait répéter cet exploit. «Je m’attends à un dur combat à trois. Mais notre objectif est clair: nous souhaitons rééditer la victoire de 2018. Nous nous sommes bien préparés lors du rallye du Pays du Gier et avons pris confiance dans notre voiture.»
Mais l`ancien champion Grégoire Hotz pourrait bien l`en empêcher. Quatre ans après sa dernière saison complète, Hotz n`a eu plus qu`un retard de 3,6 secondes sur Ballinari au Pays du Gier. Et le Neuchâtelois sait comment gagner dans le Jura. Hotz a remporté le rallye pour la première fois en 1999 (sur Renault Mégane). Trois autres victoires ont suivi: en 2007 (Renault Clio) et en 2008 et 2015 (toutes deux sur Peugeot 207). Hotz figure de la sorte au deuxième rang de la liste des meilleurs pilotes de tous les temps. Seul Olivier Burri a eu plus de succès avec six victoires.
Le coup d`envoi sera donné le vendredi soir avec les deux premières courses chronométrées à partir de 19 heures. La première étape mène de Vendlincourt à Alle (10,25 km), la seconde de Courte-mautruy aux Enfers (29,12 km). Neuf autres étapes sont prévues pour samedi. Le départ de la première étape aura lieu à 7h35 (depuis Vendlincourt). La finale de 5,45 km à Saignelégier débutera à 19h40. Au total, 166,14 kilomètres doivent être parcourus.
66 équipes se sont inscrites pour la deuxième manche du Championnat suisse des rallyes dans le Jura dont six équipes qui vont s`affronter pour la victoire dans la catégorie junior – notamment Jonathan Michellod, qui était en tête lors de l`ouverture de la saison en France. Les amateurs de voitures de rallye historiques en auront aussi pour leur argent au «Crité». En plus des 15 voitures inscrites dans la classe historique, une quarantaine de véhicules des Slowlysideways participeront au programme-cadre de la 42ème édition du Critérium Jurassien.
Vous trouverez de plus amples informations sur le rallye classique dans le Jura sur le site www.criterium-jurassien.ch
Philip Egli a débuté le championnat suisse des slaloms 2019 comme il l`avait fait en 2018: avec une victoire. Sur sa Dallara F393, ce pilote zurichois n`a rien laissé au hasard dans les deux manches lors de la 23e édition du Championnat des slaloms à Interlaken et a relégué son plus proche concurrent Marcel Maurer sur sa Tatuus-Renault à la seconde place. Après sa quatrième victoire au classement général à Interlaken, Egli a dit: «J’ai bien débuté la nouvelle saison et je n’ai commis aucune erreur dans les deux manches. Mais je pense qu`au niveau de la conduite, je suis capable de faire mieux encore. C`est bien que je sois maintenant le gagnant du record à Interlaken. Mais les statistiques ne m`intéressent pas particulièrement. Les courses individuelles sont beaucoup plus importantes et j`attends déjà avec impatience le slalom à Frauenfeld. C`est en quelque sorte ma course à domicile.»
Derrière Maurer, qui n`avait qu`un retard d`un 85 centième de seconde sur vainqueur général Egli, Christian Balmer a terminé troisième sur sa Tatuus-Honda. Ce héros local avait encore dû se contenter de la 4e place après les courses d`entraînement, mais il a ensuite réussi à améliorer ses performances et grâce à une avance de trois dixièmes de seconde, il a empêché Lukas Eugster lors de sa première sur une Ligier-Honda de monter sur la troisième marche du podium.
Tom Zürcher a également bien commencé la nouvelle saison sur la Formule 4 Tatuus préparée par le champion suisse de la montagne Marcel Steiner. Le Bernois l’a achetée à Jenzer Motorsport pour cette saison. Remporter la 5ème place avec ce véhicule doté encore de l`ancien moteur était une performance honorable. Steiner dit sa conviction de pouvoir encore améliorer les performances en montant le nouveau turbocompresseur de 1,2 litre d`Abarth sur ce véhicule.
A Interlaken, le pilote le plus rapide avec un toit au-dessus de la tête était Patrick Drack, huitième sur sa Porsche 997 GT3 Cup, qui a réalisé le même chrono qu`Andreas Helm sur sa TracKing-Suzuki nouvellement acquise. Christian Darani s`est classé dans sa Fiat X1/9 blanche comme neige directement derrière. A cause d’une tranmission défectueuse, le pilote tessinois n’a pas remporté un temps dans la première manche, mais il a prouvé dans la deuxième manche des nerfs solides en reléguant à la deuxième place Reto Steiner qui était jusqu`ici le leader dans la classe E1-2000 .
Manuel Santonastaso et Christoph Zwahlen ont également marqué le maximum de points. Avec sa BMW 320, le deuxième au classement général de l`an dernier a été le pilote le plus rapide du groupe Interswiss. Zwahlen, a remporté la victoire dans la catégorie jusqu`à 2,5 litres sur une Opel Kadett - malgré une erreur de porte lors de la deuxième manche. Le champion suisse Martin Bürki a également remporté souverainement le titre de sa classe. Ce pilote de Thoune s`est finalement classé 12ème au classement général, juste derrière le seul pilote TCR Patrick Flammer.
La première de la Suzuki Swiss Racing Cup était également très attendue. 40 conducteurs s`étaient inscrits. Mais le programme très dense d`Interlaken a mis des bâtons dans les roues des pilotes Suzuki. Comme ils étaient les derniers à courir, leurs séances d`entraînement ont été annulées. Les pilotes de la Coupe ont donc dû faire leurs deux courses à points directement après l`inspection, ce qui était un désavantage pour des pilotes inexpérimentés. Après la première manche, Simeon Schneider devançait encore Fabian Eggenberger. Mais les deux ont reculé au classement. Schneider n`a plus pu s`améliorer et est retombé à la troisième place alors que le pilote expérimenté Eggen-berger a fait une erreur de porte lors de la deuxième manche, ce qui lui a valu la cinquième place au final. Sandro Fehr a remporté la victoire avec une avance de 18 centièmes de seconde sur Marcel Muzzarelli. La femme la plus rapide du groupe était Alexandra Mühletaler (30e au classement). Le lutteur Remo Käser, ambassadeur de la marque Suzuki, a conduit la voiture VIP avec un retard de 15 secondes sur le vainqueur à la place 38 et a assurément encore des possibilités de s`améliorer.
Vous trouverez les listes avec les résultats complets sur le site http://www.acs.ch/ch-de/sektionen/bern/motorsport/2_slalom-interlaken.asp
L`ouverture de la saison du nouveau DTM aura lieu à Hockenheim dans un mois (3-5 mai). Nico Müller sera également présent. Ce jeune pilote de 27 ans, originaire de Blumenstein, y entamera sa sixième saison. Il est vraiment impatient de voir arriver ce moment. «La nouvelle voiture engagée en DTM a une puissance et une accélération énormes», s’exclame Müller avec enthousiasme. Il l’a testée jusqu’ici pendant deux jours à Jerez et un jour à Estoril. «Le moteur turbo pousse très fort. Nous connaîtrons des vitesses jamais vues en DTM. La puissance supplémentaire est vraiment perceptible. Les pilotes seront confrontés à des exigences encore plus élevées. La voiture a aussi un look réellement véloce quand on l’observe depuis le bord de la piste. Le son est également fascinant. Je n’échangerais plus jamais le moteur turbo contre l`ancien moteur V8 à aspiration naturelle.»
Müller estime qu’en fonction de la piste, la nouvelle Audi DTM sera entre 2,5 et 3 secondes plus rapide qu`auparavant et cela en dépit de l’utilisation des mêmes pneus et du même niveau d`appui qu`en 2018. Le conducteur suisse d`usine Audi n`aura pas beaucoup de temps pour s`habituer à son nouvel outil de travail. Il reste encore quatre jours d`essais au Lausitzring. «Cependant, nous devrons nous partager les véhicules au sein de l`équipe», explique Müller, soit deux jours pour Müller et deux jours pour son coéquipier Robin Frijns. Müller constate que «Cinq jours, ce n`est pas beaucoup, mais que c`est déjà plus que l’année passée.»
Avec la nouvelle réglementation de classe 1 qui s`appliquera également au championnat japonais Super GT à partir de 2020, une nouvelle ère s`ouvrira en DTM en 2019, notamment sur le plan technique. Les anciens moteurs V8 à aspiration naturelle seront remplacés par des moteurs de course de conception nouvelle dotés de quatre cylindres, d’une cylindrée de deux litres et d’un turbocompresseur offrant un bon mélange de performances et d`efficacité.
L`aérodynamisme est lui aussi totalement nouveau: l`aileron arrière, le dessous de caisse et les diffuseurs avant et arrière ont été redéfinis pour la saison 2019 par le règlement. En même temps, les techniciens ont adapté la partie avant au moteur turbo plus compact et à ses besoins de refroidissement. Les conduites d’air considérablement modifiées dans la partie avant donnent surtout à la partie avant de l`Audi RS 5 DTM un look encore plus agressif que celui du modèle précédent.
Müller est impatient de participer à la «finale mondiale» des 23/24 novembre à Fuji. Le DTM va y rencontrer le Super-GT japonais. En début octobre déjà, chaque constructeur japonais (Toyota, Nissan et Honda) va apporter un véhicule à la finale DTM à Hockenheim. «J’ai hâte d’entamer la nouvelle saison.» Müller constate qu’avec les nouvelles voitures, Aston Martin comme troisième constructeur et les bolides japonais, un vent nouveau va souffler sur la série.
C`est la mi-temps de la qualification pour «l’AutoScout24 et Cupra Young Driver Challenge». Jusqu`à fin avril, les jeunes de 16 à 21 ans (nés entre 2002 et 1998) et résidant en Suisse pourront se qualifier pour la troisième édition du JDC. Pour cela, il suffit de réaliser un chrono de tour performant sur l`une des sept pistes de karting suisses (Spreitenbach, Fimmelsberg, Roggwil, Feldkirch, Payerne, Villeneuve et Locarno-Magadino).
Les cinq pilotes les plus rapides (par piste de karting) auront ensuite la chance de participer à la sélection nationale de karting à Wohlen. Les dix meilleurs pilotes passeront ensuite du karting au Cupra TCR. Les trois meilleurs «Young Drivers» pourront en guise d’apogée participer à une course de la série des voitures de tourisme ADAC TCR Allemagne et, avec un peu de chance, entamer une carrière de course performante. Le projet de promotion des jeunes pilotes sera encadré par des coureurs professionnels et par Fredy Barth et Nico Müller, ambassadeurs de la marque AutoScout24.
Vous pouvez consulter l`état actuel de chaque piste de karting sur le site: https://youngdriverchallenge.ch/1-phase-2019-top-38/ Pour s`inscrire, cliquer sur le lien suivant: https://youngdriverchallenge.ch/jetzt-registrieren/ Vous trouverez de plus amples renseignements sur le JDC à l`adresse https://youngdriverchallenge.ch/ueber/
Cela vaut vraiment la peine d`y participer. Même si vous n`êtes pas dans le Top 5, vous pouvez gagner l`un des cinq prix attrayants. Par exemple: 1x2 billets pour la course TCR Germany à Hockenheim avec nuitée, un abonnement à 10 entrées pour la piste de karting de votre choix et trois caméras GoPro Hero7.
D`ailleurs, on peut maintenant effectuer aussi des tours rapides sur le simulateur. Pour plus d`informations, consultez le site www.race-sims.com
En tant que partenaire du YDC, Auto Sport Suisse souhaite beaucoup de succès à tous les participants!
Samedi prochain, l`élite suisse du slalom commencera la saison à l`aérodrome d`Interlaken. Plus de 290 pilotes se sont inscrits pour l`ouverture de la saison. Environ 120 se disputeront les points du championnat suisse. Les autres s`engageront dans les catégories LOC et Coupe. La Suzuki Swiss Racing Cup nouvellement créée compte à elle seule 40 participants.
Le coup d`envoi sera donné le samedi matin à 6h45 avec les catégories de voitures de tourisme L1, L2 et L3. A partir de 9h15, des points du CS seront ensuite en jeu. La catégorie E1 et la Renault Classic Cup seront les premières à entrer en scène. L`après-midi, la course se poursuivra à 12h45, d`abord avec l`Abarth Trofeo Slalom et la Porsche Slalom Cup. De 14h05 à 16h05, ce sera à nouveau le tour des classes CS. A partir de 16h05, la catégorie L4 sera au programme avant que la Suzuki Swiss Racing Cup assure l’action en clôture de la manifestation dont la fin est prévue pour 17h35.
Parmi les favoris pour la victoire finale sur les 2,5 km de la piste avec 45 portes à Interlaken figurent le vainqueur de l`an dernier Philip Egli (sur Dallara F393 EPR-2) et Marcel Maurer (Tatuus-Renault). Reste à savoir si Daniel Mauerhofer aura lors de son retour une chance de remporter la victoire sur sa V6 Dallara-Nissan nouvellement acquise. Pour ce jubilaire (40 ans de course automobile suisse), le plaisir de la course automobile a priorité absolue. On peut aussi être curieux de connaître les performances de Thomas Zürcher qui participera à Interlaken avec une voiture de Formule 4 Tatuus achetée à Jenzer. Lukas Eugster prendra lui aussi le départ dans la catégorie des voitures de course. Le vice-champion de la Montagne 2017 conduira une Ligier-Honda et a fait une telle impression lors des essais que, selon le champion de série Martin Bürki, il est un favori secret pour le titre de champion de Suisse. Bürki fait le constat suivant: «Ce pilote est vraiment performant et je pense qu`il pourrait bien tous nous surprendre en 2019.»
Bürki est lui-même à la poursuite du sixième titre suisse consécutif de slalom. Cependant, ce pilote domicilié à Thoune se montre prudent: «Je veux d`abord voir si je peux faire face à la forte concurrence.» Bürki s`engagera en classe E1 et cela comme d`habitude dans sa Polo MB d’un vert vif. L`un de ses principaux adversaires dans la lutte pour le titre sera le vice-champion de l`an dernier, Manuel Santonastaso, aux côtés d`Egli. Cette saison aussi, ce pilote thurgovien mise sur sa BMW 320.
Pour Egli, qui vise la victoire finale, l`ouverture de la saison à Interlaken comporte également un autre enjeu. Le vainquers des années 2014, 2016 et 2018 pourrait bien battre un record à Interlaken en y ajoutant un autre succès. En 22 ans d`histoire du slalom dans l`Oberland bernois, Heinz Steiner (1998-2000), Martin Kindler (2007-2009) et Julien Ducommun (2010-2012) ont jusqu`à présent également remporté trois victoires.
La Suzuki Swiss Racing Cup nouvellement créée offre également une situation de départ palpitante. 40 participants se disputeront la victoire dans des modèles identiques de la Suzuki Swift 1.4 litre turbo. L`un des candidats potentiels pour le titre est Fabian Eggenberger. Ce pilote zurichois conduit une Suzuki depuis des années et s`attend à une forte concurrence. «Pour gagner ce championnat, on ne peut pas se permettre d`erreurs.»
Pour en savoir plus sur le slalom à Interlaken, consultez le site Internet www.acs.ch/ch-de/sektionen/bern/motorsport/2_slalom-interlaken.asp
Fabienne Wohlwend du Liechtenstein est l`une des 18 pilotes de la nouvelle W Series, un championnat de Formule 3 réservé exclusivement aux femmes. Cette Espagnole de 21 ans, originaire de Schellenberg, a remporté la finale à Almeria en Espagne.
Pendant quatre jours, les 30 candidates qui ont participé à la finale ont dû faire leurs preuves au volant de la Tatuus F-318 utilisée dans la série W. Parallèlement, leur condition physique, compréhension technique et présentation générale ont aussi été examinées de près. Un jury dans lequel siège entre autres de David Coulthard, ancien pilote de Formule 1, s`est ensuite prononcé en faveur des 18 participantes.
En plus de Wohlwend, qui était la seule pilote germanophone à s`imposer, le Néerlandaise Beitske Visser et l`Anglaise Jamie Chadwick ont également fait partie des 18 pilotes sélectionnées. La série W débutera le premier week-end de mai dans le cadre du DTM à Hockenheim. Auparavant, un test au Lausitzring est prévu pour la mi-avril.
Après les quatre jours d`essais, Wohlwend s`est rendue directement à Valence où la pilote liechtensteinoise s`engagera ce week-end dans le Ferrari Challenge Europe.
Pour Louis Delétraz et Ralph Boschung (les deux âgés de 21 ans), la saison de Formule 2 débutera ce week-end à Bahreïn. Tous deux en sont à leur troisième année. Delétraz avec l`équipe anglaise Carlin, Boschung avec l`équipe milanaise de Trident. Les deux pilotes devront faire leurs preuves au cours de cette saison.
En termes de succès, Delétraz a une longueur d’avance sur son collègue valaisan. Le fils de l`ancien pilote de Formule 1 Jean-Denis Delétraz a fait sensation l`année passée à Charouz en remportant deux deuxièmes places. La première victoire ne saurait probablement tarder. Delétraz fait le constat suivant: «Les tests en Espagne se sont très bien déroulés. Maintenant, nous voulons savoir où nous en sommes. J`ai vraiment hâte de commencer enfin.»
Delétraz et Carlin – ces noms n’ont-ils pas déjà été associés? Mais si, parfaitement. A la fin 2016, alors que la Formule 2 s`appelait encore GP2, le Genevois avait fait ses débuts dans l`équipe de Trevor Carlin dans la deuxième classe de Formule la plus prestigieuse. Par la suite, Louis est passé à Racing Engineering, mais cela ne lui a pas donné satisfaction et il a fait la même année encore ses débuts chez Rapax. En 2018, Delétraz a changé de nouveau et est passé à Charouz qui va faire prendre cette année le départ à l`équipe Sauber Junior.
Boschung va lui aussi faire connaissance cette année de sa troisième équipe en Formule 2 déjà. Après Campos et MP Motorsport, il a trouvé refuge chez Trident. Boschung aurait dû conduire pour Arden. L`affaire était presque dans le sac lors des essais d`Abu Dhabi en décembre dernier, lorsque Tatiana Calderon, pilote d`essai de Sauber, a quasiment arraché le cockpit au pilote de Monthey. Boschung relève: «Heureusement que Trident m’a accueilli.» L`ancien vainqueur de GP3 y rencontrera un nom bien connu Giuliano Alesi, fils de Jean Alesi, ancien pilote du Grand Prix et aujourd`hui ambassadeur Pirelli.
Le coup d’envoi sera donné le vendredi à 11h30 heure locale avec l’entraînement libre (décalage horaire de trois heures). La première course aura lieu le samedi 13.10 (heure locale). La deuxième course est prévue le dimanche 13h15 (également heure locale). RTL retransmettra les scènes les plus importantes dans le cadre de la reportage Formule 1 de Bahreïn grâce à Mick Schumacher, qui roulera pour Prema et qui va tester la Formule 1 pour la première fois avec Sauber, pardon Alfa Romeo Racing, et Ferrari après l`ouverture de la saison F2.
Il a déjà annulé à deux reprises. Mais maintenant, il semble bien qu’il vienne pour de bon. L`Américain Ken Block, artiste de drift, va assurer un plus grand spectacle encore lors de la 60ème édition du Rallye International du Valais. Les organisateurs autour de Cédric Borboën l`ont annoncé aujourd`hui lors d`une conférence de presse à Martigny. Block a confirmé sa participation par un message vidéo. Le public présent à la conférence de presse a même pu voir le contrat signé.
Mais Block ne sera pas le seul à faire sensation lors de cette édition anniversaire. L`organisation du Rallye du Valais a prolongé l`événement d`une demi-journée afin d`offrir encore plus d`action aux fans. La manifestation débutera donc le 17 octobre dans l’après-midi par une présentation à l`amphithéâtre de Martigny. Ensuite, les premiers tests seront déjà au programme. Le premier aura lieu à Martigny, le second a pour nom « Les Cols » (entre Sembrancher et Charrat) et le troisième se déroulera à Verbier (montée jusqu`à la Croix de Coeur).
Le deuxième jour, les étapes suivantes sont prévues : Val des Dix (4-8), Veysonnaz (5-9), Nendaz (6-10) et Sion (7-11). Samedi, tout se jouera entre Montana (12-16), Anzère (13-17), Sanetsch (14-18) et Sion (15). Les détails des différentes étapes spéciales seront bientôt affichés sur le nouveau site Internet en cinq langues www.riv.ch. La distance totale chronométrée sera de 210 km. Deux tests auront lieu après le coucher du soleil.
Le RIV a lieu depuis 1960. La première édition avait encore lieu sous le nom d`origine «Le 1er Comptoir de Martigny». Depuis 1985, le rallye porte son nom actuel. Le Rallye International du Valais marque traditionnellement la fin du championnat suisse. C`est en même temps aussi la finale de la saison du Trophée des Rallyes d`Europe de la FIA ERT. «Les deux dernières années, nous avions organisé la finale lors du Rallye d`Algarve», a déclaré Jérôme Roussel, président de l`ERT de la FIA à la conférence de presse. «Pour cette saison, nous avons cherché un lieu plus central et le RIV nous semble un choix parfait.»
Buemi et Mortara sanctionnés
Pour les deux pilotes de Formule E Sébastien Buemi et Edoardo Mortara, la sixième course à Sanya en Chine ne s`est pas déroulée comme prévu. Buemi a eu un accident dans la lutte pour la pole position et a dû s`attaquer à la course depuis les stands. De là, il a réussi à avancer de manière spectaculaire jusqu`à la 6e place, mais comme il a causé une collision avec Robin Frijns, l`ancien pilote de Formule 1 a été sanctionné et a perdu deux places et quatre points au championnat. Mortara, l`heureux gagnant à Hong Kong il y a deux semaines, ne s`en est pas sorti indemne non plus. Comme il n`a activé le mode d`attaque qu`une seule fois au lieu de deux fois prescrits, il a été relégué en guise de sanction de la 10e à la 13e place après la course. La course a été remportée par le champion en titre Jean-Eric Vergne. Le deuxième était Oliver Rowland, coéquipier Nissan de Buemi, ce qui montre bien ce qui aurait été normalement possible pour le pilote d`Aigle.
Formule 3 annulée dans le cadre du DTM
En 2018, le championnat d`Europe de Formule 3 du DTM était encore «l`endroit où il fallait être» pour tous les jeunes pilotes. Avec la nouvelle Formule 3 de la FIA, qui remplace la GP3, tout a changé en peu de temps. Comme seulement trois équipes de deux pilotes se sont inscrites pour le premier test à Misano, l`organisation autour de Walter Mertes, directeur de Formel-3-Vermarktungs-GmbH, a décidé d`arrêter la série. L`équipe suisse de Jo Zeller aurait également dû participer au championnat, qui aurait dû se dérouler en tant que Formula European Masters, même si, selon son fils Sandro Zeller, l`équipe n`a jamais été officiellement enregistrée. Au lieu de l`European Masters, les Zellers participeront à nouveau à la Coupe Formule par Drexler Automotive en 2019. En 2018, Sandro l`a remportée souverainement.
Beche passe en Asie pour y participer à la série Blancpain
Mathias Beche passe de Rebellion à Modena Motorsports dans le Blancpain GT World Challenge Asia. Le pilote genevois y pilotera une Porsche 911 GT3-R dans l`équipe aux côtés du propriétaire de l`équipe John Shen. Beche a systématiquement fait partie intégrante de Rebellion depuis 2013. En raison de l`engagement du Français Nathanaël Berthon, il a toutefois dû quitter son cockpit LMP1 après la course à Sebring.
Victoire pour Yerly à l`ouverture de la saison
Frédéric Yerly a débuté la nouvelle saison VLN sur la Nordschleife avec une victoire. Yerly et son coéquipier Matthias Wasel ont remporté la classe TCR sur une Cupra privée et se sont aussi classés 32e au classement général comme la meilleure équipe de voitures de tourisme. Egalement sur le podium: Jasmin Preisig deuxième dans la catégorie SP3T (sur une VW Golf TCR) et Rahel Frey troisième dans la catégorie SP (Audi R8 LMS).
Cette année, Yannick Mettler a déjà fait la une des journaux en remportant la victoire TCR au 24h de Dubaï. Le pilote lucernois vient maintenant d’annoncer une nouvelle partie de son programme de course automobile pour 2019. Le champion en titre en classe GT4 de la VLN participera aux 24h du Nürburgring ainsi qu`à quelques courses préparatoires sur une Mercedes-AMG GT4 de Black Falcon. Mais il ne participera pas à toute la saison et cela pour une bonne raison suivante: «En dehors de la VLN, je vais participer à une autre série de courses. Je ne veux pour l’instant pas encore entrer dans les détails, mais on peut d`ores et déjà s`attendre à un projet très intéressant.»
Mettler partagera le cockpit du Black Falcon avec Tobias Müller, Tristan Viidas et Tim Scheerbarth. «Je suis convaincu que nous avons ici une combinaison voiture/pilotes très solide. L`AMG GT4 s`est avérée être l`une des meilleures voitures du duel pour le titre de l`an dernier et nous avons une excellente équipe de pilotes. La première impression lors des tests a également été positive. J`ai vraiment hâte de participer aux courses dans l`enfer vert.»
Quant à ses objectifs personnels pour la nouvelle saison sur la Boucle Nord du Nürburgbring, Mettler donne les précisions suivantes: «La défense du titre du championnat GT4 de la VLN est bien entendu hors portée puisque je ne vais pas faire toute la saison. Néanmoins, j`aimerais me montrer convaincant dans mes engagements et me battre également cette année pour des victoires de classe, surtout lors des 24 heures du Nürburgring.» Mettler y a remporté la victoire à deux reprises consécutives dans la BMW M235i Racing Cup. Il pourrait donc bien renouveler son exploit.
Alex Fontana remporte la victoire en Malaisie
C’est avec brio qu’Alex Fontana est entré en scène au championnat GT chinois à Sepang. Ce pilote tessinois de 26 ans a remporté la course d`ouverture sur l`ancien circuit GP de Malaisie. Dans la deuxième manche, il a terminé troisième malgré un handicap d’un poids supplémentaire de 50 kilogrammes. En 2019, Fontana mangera de nouveau à plusieurs râteliers. En plus de la série chinoise GT, qu`il disputera pour l`équipe Phantom PR Racing sur une Mercedes AMG GT4, l`ex-pilote GP3 d`origine grecque participera à nouveau pour KIA à des courses individuelles dans le championnat chinois des voitures de tourisme. Ce week-end, il s`engagera également sur la célèbre Boucle Nord du Nürburgring. Lors de la 65e édition de l’ADAC Westfalen Trophy, Fontana pilotera une Nissan GT-R NISMO GT3 de l`équipe KCMG.
Scherer et Jenzer en mode test
Pour le Suisse Fabio Scherer, le programme de tests de la nouvelle Formule 3 de l`équipe Sauber Junior a commencé. Le Lucernois de 19 ans est sur le point d`entamer une saison déterminante pour sa carrière. Dans ce qui est probablement le groupe de Formule 3 le plus fort de tous les temps, Scherer veut faire ses preuves contre 29 concurrents de haut vol. Scherer n`a pas beaucoup de temps pour se familiariser avec cette discipline. Six jours d`essais, dont les deux premiers au Castellet, doivent suffire pour avoir une chance de se trouver en tête du peloton en début de saison les 11 et 12 mai à Barcelone. Outre Scherer, l`équipe Jenzer de Lyss dans le canton de Berne prendra également le départ à la Formule 3 de la FIA. Jusqu`à présent, l`écurie de course autour du patron Andreas Jenzer n`a annoncé la participation définitive que deux pilotes: Artem Petrov de Russie et Yuki Tsunoda du Japon. Lors du premier essai sur le circuit de Paul Ricard, l`Autrichien Andres Estner a pris le volant comme troisième pilote.
Fabienne Wohlwend va-t-elle se voir attribuer un cockpit dans la Série W?
Dimanche, les essais de la W Series, le premier championnat de formule exclusivement réservée aux pilotes féminines, débuteront à Almeria, en Espagne. Sur les 28 candidates, 18 obtiendront un poste de pilotage. Elles disputeront ensuite leur première course les 4 et 5 mai dans le cadre du week-end DTM à Hockenheim. Sur les trois premières femmes titulaires d`une licence suisse, seule Fabienne Wohlwend du Liechtenstein est encore dans la course. Marylin Niederhauser et Sharon Scolari ont abandonné au premier tour.
Aujourd`hui, mercredi, Denis Wolf fête ses 25 ans. Il a choisi de se faire à lui-même le plus grand cadeau: c`est avec une Formula Renault 2.0 qu`il va participer au Championnat suisse des slaloms en 2019. Un objectif ambitieux, car Wolf relativement inexpérimenté devra se jeter à l’eau. Mais donnons plutôt la parole à lui-même dans ce numéro 12 de notre rubrique «Cinq questions à...».
Après avoir décroché deux titres dans la Renault Classic Cup, tu as choisi de participer cette année au Championnat des slaloms. Qu`est-ce qui t`a incité à faire ce choix?
L`automne dernier, j`ai eu l`occasion de tester une voiture de formule sur le circuit slovaque. Cette expérience n`était pas seulement amusante à mes yeux, mais elle a déclenché en moi cette envie de changement. Après deux titres consécutifs dans la Renault Classic Cup, je voulais essayer quelque chose de nouveau.
Comment était-ce de piloter pour la première fois une voiture de formule?
C`était assez inhabituel et difficile, surtout au freinage. On remarque alors l`énorme différence de poids. J`ai également trouvé difficile d`évaluer l`aérodynamique car dans les voitures de tourisme, on n`a qu`une adhérence mécanique. C`était pour moi un grand changement.
As-tu fait d`autres tests depuis?
Non. Ma voiture pour le Championnat des slaloms de cette année n`est pas encore prête à être engagée. J`espère pouvoir acquérir encore plus d`expérience à Ambri pendant les journées d`essais.* Sinon, le 6 avril, je devrai effectivement me jeter à l’eau à Interlaken.
Tu participeras au Championnat dans la classe E2-2000. Quel objectif t’es-tu fixé?
Je considère 2019 comme une année d`apprentissage. Compte tenu du peu d’expérience que j`ai dans le domaine des voitures de formule, c`est probablement une optique raisonnable. J’espère naturellement pouvoir de temps à autre me retrouver en tête de course. Mais j`ai encore beaucoup à apprendre. Comme la voiture ne m`appartient pas, elle se trouvera par ailleurs dans la configuration de circuit d`origine, ce qui ne me facilitera pas la tâche. Je ne peux pas non plus me baser sur une grande expérience en karting. J`ai commencé le karting à l`âge de 11 ans, mais je n`ai jamais participé à un championnat.
Tu as fait un apprentissage de diagnosticien d’automobiles. Ce métier t’est-il aussi utile pour les courses?
La formation n`est naturellement pas axée sur cet objectif, mais certaines choses au niveau de la configuration peuvent aussi s`appliquer au sport automobile. Mais ce n`est certainement pas un gros avantage.
*Les journées d`essais à Ambri auront lieu du 29 au 31 mars. Elles seront organisées déjà pour la huitième fois par l`Equipe Bernoise. Les deux premiers jours affichent déjà complets. Pour de plus amples informations, prière de consulter la page d`accueil: www.equipebernoise.ch
Avec sa cinquième victoire au Rallye Pays du Gier près de Saint-Etienne, le champion de l`an dernier, Ivan Ballinari, est non seulement entré dans les annales en figurant désormais avec le Français David Salanon en tête de la liste des éternels meilleurs, mais avec ce triomphe, le pilote tessinois a également montré qu`il est prêt à défendre sa place de leader du classement.
Ce sont Salanon et Ballinari qui ont annoncé la couleur dès le départ lors de la 30ème édition du Rallye Pays du Gier. Sur la première spéciale, les pilotes Skoda étaient ex-aequo. Par la suite, le Français s’est légèrement détaché de son concurrent. Après la quatrième spéciale, il avait 27,6 secondes d`avance sur Ballinari. Juste derrière se trouvait le peloton des poursuivants avec Grégoire Hotz (+29,3) et Michaël Burri (+36,2). Lors de la cinquième étape, Salanon, vainqueur du record du Pays du Gier à ce jour, a fait une erreur de pilotage et le rallye était terminé pour lui. Ballinari a repris le flambeau, mais cela avec une avance de seulement 1,2 secondes sur Burri et de 2,7 secondes sur Hotz.
Avec le meilleur temps de la sixième spéciale, Hotz, qui a été champion suisse à huit reprises, a pris la tête du rallye. Mais dès la septième étape déjà, Ballinari a devancé de justesse Hotz sur les 18 derniers kilomètres avec une avance de 0,2 seconde. Tout était donc prêt pour une finale palpitante. Mais le Neuchâtelois n`a pas réussi à inverser la tendance dans la dernière étape. Ballinari a gagné le rallye après 158,6 kilomètres avec une avance de 3,6 secondes sur Hotz. Burri a terminé troisième avec 22,7 secondes de retard sur le vainqueur.
A l’arrivée, l’heureux gagnant Ballinari a rendu cet hommage à son copilote : « J`adresse un grand merci à mon copilote Marco Menchini qui m`a guidé pour la première fois lors de ce rallye ». « Le résultat a été très serré. Mais pour moi, remporter la victoire contre mon idole Grégoire Hotz que j’ai admiré dès mon plus jeune âge, a été une expérience très spéciale. J`espère que ce début de saison réussi nous vaudra un ou deux autres sponsors pour le reste de la saison. L`année a bien commencé. Mais soyons réalistes. Lors du prochain rallye dans le Jura, Grégoire et Michaël voudront très certainement prendre leur revanche. »
La victoire des juniors a été remportée par Jonathan Michellod sur une Peugeot 208 R2. Il avait terminé deuxième au classement général de l’année passée. Sacha Althaus s`est classé deuxième et Guillaume Girolamo troisième (tous deux également sur une Peugeot 208 R2). Sergio Pinto du Valais a remporté le nouveau trophée Michelin. Le meilleur Suisse du Clio R3T Alps Trophy a été Ismaël Vuistiner à la 2ème place.
Vous trouverez les résultats complets sur le site www.pksoft.fr
Buemi domine les 1000 Miles de Sebring
Sébastien Buemi a remporté avec ses deux collègues d’équipe Fernando Alonso et Kazuki Nakajima la victoire aux 1000 Miles de Sebring. Le trio Conway/Kobayashi/Lopez a complété le succès de Toyota en décrochant la place 2. Longtemps, le team vaudois Rebellion s’est maintenu en troisième position en catégorie LMP1 avec Berthon/Menezes/Laurent aux commandes, mais il a été évincé finalement du podium en raison d’un problème électrique. La deuxième voiture de l’équipe Rebellion avec Neel Jani, Mathias Beche et Bruno Senna aux commandes a dès le départ perdu beaucoup de temps avec des soucis de changement de vitesse avant que Beche provoque l’abandon définitif de la course avec une sortie de route. La prochaine course WEC aura lieu le 4 mai à Spa-Francorchamps.
Rolf Ineichen triomphe aux 12 Heures de Sebring
Les 12 Heures de Sebring qui ont eu lieu le même week-end que les 1000 Miles de Sebring ont abouti à un triple succès pour Cadillac. Simon Trummer, le seul pilote suisse en catégorie LMP1, a également piloté une Cadillac et décroché le rang 8. Marcel Fässler a joué de malchance. Suite au remplacement rapide de la transmission de sa Corvette portant le #4, il a relégué loin en arrière et s’est finalement retrouvé en fin de classement GTLM avec dix tours de retard. En revanche, la chance a souri une fois de plus à Rolf Ineichen. Après la victoire remportée à Daytona, ce pilote lucernois a également remporté sur une Lamborghini Huracan Evo 3 engagée par le team Grasser Racing les 12 Heures de Sebring en classe GTD. Ricardo Feller a manqué de peu le podium. Cet Argovien a remporté la quatrième place avec son équipe Audi de Land Motorsport.
Peu avant le début de la saison du Championnat suisses des rallyes, une modification a encore été apportée au calendrier. La date du Rallye del Ticino est anticipée d’une semaine aux 6/7 septembre, alors qu’il devait à l’origine avoir lieu les 13/14 septembre. Le calendrier des rallyes est par conséquent le suivant:
15/16 mars, Rallye du Pays du Gier (F)
12/13 avril, Critérium Jurassien
30 mai/1erjuin, Rallye du Chablais
22/23 juin, Rally Valli Ossolane (I)
6/7 septembre, Rally del Ticino
16/19 octobre, Rallye International du Valais
L`European Le Mans Series (ELMS) débutera à la mi-avril. Quelques pilotes et équipes suisses, dont l`équipe romande Cool Racing, qui a osé passer de la LMP3 à la LMP2, vont également y participer. Parmi les pilotes de Cool Racing figurent les deux pilotes genevois Alexandre Coigny et Antonin Borga. Le troisième pilote du groupe est Nicolas Lapierre. Ce pilote français domicilié à Genève est nouveau chez Cool Racing et très expérimenté. Lapierre a été pilote d`usine Toyota pendant trois ans dans le Championnat du monde des voitures de sport. En 2018, il a remporté la victoire aux 12h de Sebring pour OnRoak Nissan. Le trio Coigny/Borga/Lapierre pilotera une Gibson Oreca 07 dans la catégorie ELMS. L`an dernier, cette équipe pilotait encore une Ligier.
Jonathan Hirschi prendra également le départ en LMP2. Ce pilote de Saint-Imier, âgé de 33 ans, mise sur la continuité auprès de l`équipe française Graff, pour laquelle il avait déjà piloté en LMP2 en 2018. Hirschi, qui a déjà participé six fois aux 24h du Mans, espère pouvoir prendre chez Graff le départ dans la Sarthe. En 2018, il a décroché un deuxième rang sensationnel en LMP2.
Dans la deuxième ligue, la LMP3, on trouve aussi des pilotes avec une licence suisse. Dans l`équipe Realteam Racing, David Droux de Sullens et le propriétaire de l`équipe, Esteban Garcia, qui vit à Monaco, forment un duo qui se mettra à la chasse aux points sur une Norma M30 Nissan. Il en va de même pour l`équipe M Racing qui compte sur les talents de Lucas Légeret. Ce jeune pilote junior, âgé de moins de 18 ans, de Blonay au-dessus du lac Léman, souhaite mettre à profit son expérience des deux dernières saisons en LMP3 pour se maintenir au sommet cette année.
D’autres pilotes suisses performants prendront le départ en GTE avec les deux équipes Ferrari Spirit of Race et Kessel Racing du Tessin, l’une des deux voitures étant uniquement occupée par des femmes, à savoir par Rahel Frey (31), la pilote italienne Manuela Gostner (34) et la pilote danoise Michelle Gatting (26).
La saison débutera le 14 avril au Castellet. Mais au préalable, des essais se dérouleront encore sur le circuit du GP dans le sud de la France. Les autres dates de course sont les suivantes : Monza (12 mai), Barcelone (21 juillet), Silverstone (31 août), Spa-Francorchamps (22 septembre) et Portimão (27 octobre).
La série de voitures de tourisme TCR est en plein essor. En plus des Championnats du Monde et d`Europe, il existe également de nombreuses séries TCR nationales qui jouissent d`une grande popularité. La Chine, la Thaïlande, la Russie, la Grande-Bretagne, le Portugal et même la Suisse accueilleront cette année leur propre TCR Swiss Trophy dans le cadre des courses TCR d’Allemagne. Et cela ne s’arrête pas là: en 2019, les véhicules TCR vont aussi être engagés dans les courses de côte!
Auto Sport Suisse organise, de concert avec le promoteur BZ Consult, la «ASS TCR Hill Climb Series» en Europe. Ce championnat est une série de courses internationale officielle, approuvée par la FIA.
Le calendrier comprend six épreuves sur des sites délibérément choisis en Europe centrale dans des pays ayant une affinité démontrée avec la TCR. Dans les années à venir, la série «ASS TCR Hill Climb Series» pourra comporter jusqu`à huit manifestations.
Dès maintenant (et jusqu`au 18 avril 2019), les pilotes intéressés peuvent s`inscrire pour toute la saison ou pour certaines manifestations seulement. Le nombre de participants n`est pas limité. L`objectif est de voir jusqu`à 20 véhicules TCR prendre le départ dans cette série d`ici trois à cinq ans.
Les six manifestations suivantes sont prévues pour 2019 et approuvées par les organisateurs:
4/5. May 2019 Eschdorf (LUX)
1/2. Juin 2019 Verzegnis (ITA)
15/16. Juin 2019 Beaujolais (FRA)
27/28. Juillet 2019 Hauenstein (ALE)
17/18. Août 2019 Les Rangiers (SUI)
21/22. Septembre 2019 St. Agatha (AUT)
Vous trouverez de plus amples informations et le lien d`inscription à l`adresse www.tcrmotorsport.ch
«Ne jamais abandonner», telle est la devise de Ralph Boschung qui a une fois de plus fait ses preuves. Ce Valaisan de 21 ans s`est engagé auprès de Trident pour la saison de Formule 2 à venir. «C`était dur d`y parvenir et je suis heureux que cela ait marché et que je puisse prendre le départ pour Trident. Un grand merci à mes sponsors.»
Boschung a déjà effectué des courses d`essai pour l`équipe de Milan à Barcelone, mais il a dû patienter et remettre temporairement son cockpit à Antonio Fuoco. Entre-temps, toutes les incertitudes ont été clarifiées et Boschung pourra aborder sa troisième saison dans la deuxième classe de Formule la plus importante.
A trois reprises déjà, Boschung a franchi la ligne d`arrivée en septième position en Formule 2. Il va de soi que ce pilote de Monthey compte dépasser ce résultat en 2019. Boschung fait le constat suivant : « Quand on investit tant d`énergie dans son but, on rêve naturellement d`une victoire. Mais je veux garder les pieds sur terre et espérer qu`il sera enfin possible de monter sur la marche la plus haute du podium. En tant que chef d`équipe chez Trident, Boschung rencontrera un pilote au nom bien connu : Giuliano Alesi. Le fils de l`ancien pilote de Formule 1 Jean Alesi passe de la GP3 à la Formule 2 et est le nouveau compagnon d`écurie de Ralph.
Avec Boschung chez Trident et Louis Delétraz chez Carlin, deux pilotes suisses participeront au Championnat de Formule 2. Pour les deux, 2019 sera l`année de vérité.
Le coup d’envoi du Championnat suisse des rallyes de cette année sera donné du 14 au 16 mars par le Rallye Pays du Gier près de St Chamond, non loin de Saint-Etienne. Depuis 2004, ou pour la 16e fois consécutive, ce rallye sur le sol français est le prélude au championnat suisse. Parallèlement, le Pays du Gier fête cette année ses 30 ans. Gérard Maurin, Président de l`ASA de la Loire, promet donc «une grande fête pour la course automobile».
L`édition anniversaire commencera le jeudi 14 mars avec le traditionnel shakedown de 15h à 19h. Le vrai départ du rallye aura ensuite lieu le vendredi avec la première étape débutant à 19h. Le programme comprendra deux épreuves spéciales couvrant respectivement 6,9 et 23,1 kilomètres. Samedi, le jour de la décision, les premières voitures de rallye quitteront la rampe de départ à partir de 8h30 déjà. Trois épreuves spéciales de 23,1, 23,2 et 18,0 kilomètres chacune devront être effectuées deux fois chacune. La cérémonie de remise des prix aura lieu vers 17h45 au centre ville de St Chamond.
Dans les premières années pendant lesquelles le rallye faisait déjà partie du championnat suisse, c’étaient plus ou moins systématiquement les indigènes qui remportaient la victoire finale. Le premier Suisse à monter sur le podium a été Olivier Gillet en 2005 et il a fallu attendre 2009 pour qu`un Suisse remporte le titre au classement général, lorsque le champion en titre Ivan Ballinari a brisé pour la première fois la suprématie française. Depuis, huit autres victoires au classement général ont été remportées par des pilotes suisses. La dernière en date était celle remportée en 2018 de nouveau par Ballinari. C’est en 2011 que, dans le pays d`origine des superstars du rallye que sont Sébastien Loeb et Sébastien Ogier, pas moins de trois Suisses sont montés pour la première fois sur la plus haute marche du podium, Laurent Reuche s`imposant à cette époque devant Ballinari et Grégoire Hotz.
Avec quatre victoires au classement général, Ballinari occupe la 2ème place de l`éternel palmarès des meilleurs coureurs du Rallye du Pays du Gier. Seul le Français David Salanon (5) a gagné plus souvent ce rallye. Sébastien Carron (2 victoires), Grégoire Hotz (2) et Laurent Reuche (1) l’ont également déjà gagné. Ballinari occupe également le deuxième rang dans les épreuves spéciales. Il a marqué 24 meilleurs chronos : Le numéro 1 dans cette discipline étant le Français Frédéric Rohmeyer (27 ans).
Ballinari est également l`un des favoris pour l`édition de cette année. Comme l`an dernier, le pilote tessinois prendra le départ avec son nouveau copilote (Marco Menchini) sur une Skoda Fabia R5 arborant une nouvelle peinture. Parmi ses grands adversaires figurent Steeves Schneeberger, vice-champion suisse l`an dernier, Grégoire Hotz, huit fois champion suisse, et Michaël Burri, fils du quadruple champion suisse Olivier Burri, qui a remporté son premier rallye suisse au Critérium Jurassien en 2018. En l`absence de Thomas Schmid, champion de l`an dernier, Jonathan Michellod, le vice-champion de l`an dernier, est considéré comme un candidat ayant de bonnes chances de remporter la victoire générale dans la catégorie junior.
Au total, le groupe de 130 pilotes comportera 26 coureurs suisses.
Pour de plus amples informations sur le Rallye Pays du Gier, prière de consulter le site Internet: www.asadelaloire.com
Après le rang 4 au Chili, le rang 3 au Mexique et maintenant la victoire à Hong Kong. Edoardo Mortara a confirmé sa tendance à la hausse lors de la cinquième course de Formule E de la saison, même si la victoire ne lui a été attribuée que quatre heures plus tard à la table verte.
Que s`est-il donc passé ? Mortara était 3ème lorsque Sam Bird devant lui a touché dans l`avant-dernier tour le bolide d`André Lotterer et lui a fendu le pneu arrière droit. Alors que Lotterer devait abandonner la course suite à cet incident, Bird a franchi la ligne d`arrivée en premier, devant Mortara. Mais à ce moment-là, la direction de la course avait déjà ouvert une enquête contre le pilote britannique. Ce n`est qu`à une heure tardive que la décision a finalement été prise : Bird doit renoncer à sa victoire. Une pénalité de cinq secondes l`a rejeté à la 6e place. Mortara remporte ainsi sa première victoire en Formule E, devant Lucas di Grassi et Robin Frijns.
Ce malheur est venu s`ajouter à la mauvaise nouvelle après les qualifications. Au lieu de partir de la position 3, le pilote genevois n`est parti que de la position 6 et cela pour le motif suivant : Mortara n`avait pas réduit la vitesse de sa Venturi à 50 km/h dans le deuxième groupe de qualification lorsque le drapeau rouge a été agité par la direction de la course après que le véhicule de Jean-Eric Vergne était parti en vrille. De plus, Mortara a reçu deux points de pénalité sur sa licence E.
Après que la direction de la course ait finalement annoncé officiellement le résultat, Mortara s’est écrié: «Quelle journée de folie ! Quelle course folle. D`abord on m’inflige une pénalité en qualifications, puis je décroche la 2e place et maintenant on me déclare vainqueur. Un vrai tour de montagnes russes!»
Malgré sa rétrogradation, Sam Bird a pris la tête du championnat au classement général avec 54 points et compte maintenant un point d`avance sur Jérôme d`Ambrosio. Lucas di Grassi et Edo Mortara suivent sur les places 3 et 4 avec le même nombre de points et ne se situent que deux points derrière Bird.
Alors que Mortara a eu toutes les raisons de jubiler, son compatriote Sébastien Buemi a pris son deuxième zéro. Ce pilote d`Aigle a dû abandonner la course après avoir touché le véhicule de Robin Frijns aux stands. Buemi est 13ème du championnat et 39 points derrière Bird.
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