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23.05.2023 Rapport du week-end 13/2023
Ellis Marciello Nuerburgring 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les meilleurs Suisses: Ellis (au centre) et Marciello (à droite) © Archives Marciello

La 51e édition des 24 heures du Nürburgring n'a pas tout à fait permis à la Suisse de remporter le classement général. Les Suisses les plus rapides ont été Raffaele Marciello et Philip Ellis, qui se sont classés troisièmes.

Après l'annulation du GP d'Imola, le week-end dernier a été placé sous le signe des 24 heures du Nürburgring. Une vingtaine de pilotes suisses étaient également de la partie. L'espoir d'une deuxième victoire suisse au classement général après celle de 2015 (Nico Müller) était légitime, mais il ne s'est malheureusement pas réalisé. Le meilleur duo suisse était Raffaele Marciello et Philip Ellis avec leur coéquipier Luca Stolz dans la Mercedes AMG GT3 de Bilstein à la troisième place avec un retard de 1:44 min sur la Frikadelli-Ferrari victorieuse. Le meilleur pilote Audi, à la 6e place, était Patric Niederhauser avec Christopher Haase et Christopher Mies. L'Italien Marco Mapelli, qui court sous licence suisse, s'est également classé dans le top 10 sur une Lamborghini d'ABT Sportsline. Ricardo Feller n'a pas eu de chance. L'Argovien n'a pas pu faire mieux que 11e lors de son double départ. Avec l'Audi #1, Feller a certes été en tête pendant un certain temps, mais l'équipe a écopé de plusieurs pénalités au premier tiers de la course et son coéquipier Frédéric Vervisch a glissé dans les limites de la piste peu après la mi-temps sur une trace d'huile non signalée.

Born Miklas Nuerburgring 2023 png Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Miklas Born a remporté la catégorie GT4 au Nürburgring © Archives Born

Miklas Born a lui aussi réalisé une belle performance. Le Bâlois a pu se réjouir d'une 20e place au classement général et de la première place dans sa catégorie dans la classe GT4, qui comptait 16 voitures. Michael et Martin Kroll se sont également réjouis d'une victoire de classe avec leur BMW M3 E46 GTR de Hofor Racing dans la catégorie SP6.

Léna Bühler a également eu des raisons de se réjouir lors de la troisième course de la F1 Academy. Alors qu'elle était en tête lors de la deuxième manche, la Romande a été éliminée à cause d'un problème de boîte de vitesses. Lors de la troisième manche du dimanche, Bühler s'est assurée sa première victoire dans le championnat féminin. A mi-parcours de sa première saison en Acamedy, Bühler occupe la troisième place du classement général avec déjà quatre podiums au total. L'Espagnole Marta Garcia est toujours en tête.

Le pilote polyvalent Kevin Gilardoni a également fait un bon début de saison. Le vainqueur du Rally del Ticino 2022 a pris la deuxième place lors de l'ouverture de l'Italian GT Endurance Championship à Pergusa/Sicile avec une Lamborghini Huracán. Seul l'ex-pilote de Formule 1 Giancarlo Fisichella a été plus rapide.

Gilardoni Pergusa 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Kevin Gilardoni n'est pas seulement rapide en voiture de rallye © Italian GT

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22.05.2023 Slalom de Bure: Tout tourne à l'avantage des Bürki
Egli Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le pilote F3 Philip Egli a fêté sa 47e victoire du jour à Bure © Eichenberger

La cinquième manche du Championnat suisse des slaloms à Bure (JU) a vu trois candidats potentiels au titre se transformer en deux. Lors de la finale à Chamblon, on assistera donc à une réédition de «Bürki contre Bürki».

Était-ce la décision? Lors de la cinquième manche du Championnat suisse des slaloms 2023 à Bure (JU), Christian Bralla, jusque-là leader du classement général, n'a terminé que septième de son groupe. Le Tessinois a ainsi quitté le cercle des prétendants au titre à une course avant la fin. Seuls les deux Bürki, Martin et Martin Oliver, n'ont encore perdu aucun point avant la finale de la saison à Chamblon le 25 juin.

Bralla a été dans une forme éblouissante lors des quatre premiers slaloms. Le pilote de la Fiat X1/9 grise a été jusqu'à présent invincible dans la catégorie E1 1600-2000 cm3. Même son ami et collègue de marque Christian Darani, qui était souvent le pilote de voiture de tourisme le plus rapide l'année précédente, a dû reconnaître sans jalousie que son homonyme était plus rapide cette année. À Bure, lors de la cinquième course, l'impressionnante série de Bralla a pris fin de manière abrupte. Avec des erreurs de portes dans les deux manches, le nouveau venu à Bure a dû s'avouer vaincu.

Le Championnat 2023 se jouera donc à Chamblon entre les deux Bürki. À moins que la malédiction des pannes ne s'abatte sur eux, auquel cas, le grand calcul recommencera. À Bure, c'est Martin Bürki, neuf fois championne de slalom, qui a réalisé le meilleur temps en voiture de tourisme et a pu prouver une fois de plus qu'il faut toujours compter avec lui quand il s'agit de se battre. Mais Bürki ne rêve pas encore d'un dixième titre. «Il peut toujours arriver quelque chose», dit le vétéran. «Ce n'est qu'à l'arrivée à Chamblon que nous verrons si cela suffit ou pas.»

Buerki II Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Il y avait beaucoup à réparer sur la BMW E33 de Bürki II pendant la pause © Eichenberger

Le fait que Martin Oliver Bürki ait encore des chances de remporter le titre ne va pas de soi. Lors de la première course à Bure, sa BMW E33 a pris feu après avoir franchi la ligne d'arrivée. «Un tuyau d'huile a cassé», raconte le pilote d'Amsolding. «Ce n'est que grâce à l'aide de quelques collègues que j'ai pu participer à la deuxième course.» L'une de ces aides a été Tom Huwiler. Le collègue de marque de Bürki était déjà sur le chemin du retour quand il a fait demi-tour une nouvelle fois. «J'ai eu un problème de moteur sur ma BMW E30. Il faudra encore analyser ce qui est exactement en panne. Que je fasse demi-tour si un autre pilote a besoin d'aide, cela va de soi!»

Dans la lutte pour la victoire du jour, la situation a été ultra-tendue après le premier passage. Les trois premiers, Lukas Eugster, Philip Egli et Marcel Maurer, n’ont été séparés (dans cet ordre) que par sept dixièmes de seconde sur le parcours sélectif de 5,3 kilomètres. Le vainqueur record du jour, Egli, a ensuite monté des pneus neufs et a réalisé le meilleur temps en 2:27,820 min, remportant ainsi sa 47e victoire du jour. Eugster a dû se contenter de la deuxième place. Il a manqué 0,5 seconde au Suisse oriental pour atteindre le temps d'Egli. Maurer s'est classé troisième, avec 0,6 seconde de plus. «Je sens la pause de 2022», a déclaré ce dernier. «Mais je me rapproche de nouveau peu à peu de leur niveau et le faible écart sur un parcours aussi long me rend optimiste. La dernière fois que j'ai couru à Bure, c'était en 2018. Et à l'époque, il pleuvait.»

Bralla Darani Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Adieu au titre: Christian Bralla (à g.) avec son collègue de marque Darani © Eichenberger

Eugster a été lui aussi très satisfait de sa performance, en dépit d'une nouvelle défaite contre Egli. «J'ai été deux secondes plus rapide que l'année dernière et il n'a pas manqué grand-chose à Philip. Le fait qu'il ait dû monter des pneus neufs montre qu'il doit mettre toutes les chances de son côté pour rester devant. Mais nous aussi, nous avons encore des réserves du côté du moteur. Le suspense reste donc entier.»

Le vainqueur du jour, Egli, rayonnait après sa quatrième victoire de la saison: «J'avais déjà réalisé un temps de 30 le matin et j'ai donc renoncé à utiliser des pneus frais dans la première manche. Dans la deuxième, je les ai mis et j'ai pu ainsi prendre la tête. Mes compliments à mes deux adversaires directs. Ils ont roulé très fort. Les écarts étaient vraiment très serrés. C'est vraiment amusant!»

Derrière les trois premiers, Lionel Ryter a réalisé le quatrième meilleur temps. Le Valaisan a été à quatre secondes de Maurer & Co sur sa Tatuus-Renault. Mais il est parvenu à se démarquer nettement des autres voitures de formule.

Burri Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Stephan Burri est troisième au classement général © Eichenberger

Derrière Bürki, le pilote de voiture de tourisme le plus rapide, se trouvaient Christian Darani (vainqueur en E1, 1600 à 2000 cm3) et Stephan Burri dans la classe de cylindrée identique à celle des Interswiss. Le duel chez les Porsche IS de plus de 2500 cm3 a été remporté par Matthias Bischofberger. Après la première manche, Christoph Zwahlen se trouvait encore en tête. Parmi les autres vainqueurs de classe à Bure, signalons Richard Winiger (Porsche 991 Cup, E1 plus de 3000 cm3), Mattia Stacci (BMW M3 E30, E1 2001 à 2500 cm3), Andreas Helm (VW Polo, E1 à 1400 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett, IS 2001 à 2500 cm3) ainsi que Rudi Oberhofer (VW Golf, IS à 1600 cm3).

La Suzuki Swiss Racing Cup s'est déroulée déjà le samedi (dans le cadre de la LOC). La victoire a été décrochée par Marcel Muzzarelli – une demi-seconde devant Sandro Fehr et le troisième, Patrick Flammer (plus 1,2 seconde).

Vous trouverez de plus amples informations sur le slalom de Bure sous le lien.

Et voici la suite des évènements:
24/25 juin Chamblon

Oberhofer Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Rudi Oberhofer est jusqu'à présent le deuxième meilleur pilote IS 2023 derrière Burri © Eichenberger

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17.05.2023 Joël Grand mise sur Wolf Racing en 2023
Joel Grand 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Grand pilotera une Wolf F1 Mistral GB08 en 2023 © Archives Grand

Joël Grand participera cette saison au Championnat suisse de la montagne au volant d'une Wolf F1 Mistral. Toutefois, le Valaisan ne pourra se mesurer avec Burgermeister, Egli, Balmer & Co. que lors de deux ou trois courses en E2 SS.

Joël Grand compte parmi les pilotes de course de côte les plus rapides de Suisse. L'année dernière, le Valaisan de 35 ans est allé de record en record dans sa catégorie avec une Osella PA21 JRB de 999 cm3. Et lors de la finale de la saison au Gurnigel, Grand a pris place dans la Reynard 97D de Simon Hugentobler.

Pour pouvoir participer cette année aux CS de montagne, Grand a dû chercher une nouvelle solution. Et c'est en France qu'il l'a trouvée, plus précisément chez Wolf Racing. Grand prendra le départ en 2023 avec une Wolf F1 Mistral GB08. Mais seulement pour deux courses, dans l'idéal trois: La Roche-La Berra, Ayent-Anzère et Les Rangiers. «Je ne pense pas que ce soit suffisant pour en faire plus cette année», explique le père de deux enfants originaire de Chalais. «Pour rouler plus souvent, il me faudrait plus de sponsors.»

Grand a déjà eu un avant-goût de ce qui l'attendait en mars. A l'époque, il avait testé un autre modèle à Dijon en présence du patron de Wolf, Lionel Champelovier. «C'était une version moins motorisée», explique Grand. «Celle dont je dispose pour les courses de côte en Suisse, et que je vais encore tester avant La Roche à Alès sur le circuit maison de Wolf, est équipée d'un moteur Peugeot turbocompressé de type Thp de 1997 cm3. Celui-ci développe un peu plus de 400 chevaux.»

Le nom de Wolf est bien connu dans le monde de la course automobile. Le constructeur remonte à l'ancien propriétaire d'écurie de Formule 1 Walter Wolf. Devenu riche dans le secteur pétrolier, Wolf s'est lancé dans la Formule 1 en 1976 en tant que sponsor. Pour la saison 1977, il a construit son propre châssis, le Wolf WR1. Avec ce dernier, le Sud-Africain Jody Scheckter remporta d'emblée le premier Grand Prix de l'année en Argentine!

Joel Grand 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Grand (g.) avec le chef de Wolf Lionel Champelovier © Archives Grand

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16.05.2023 Feller et Marciello s'imposent à Brands Hatch
Feller Drudi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ricardo Feller (à droite) en position de vainqueur lors de la course de Brands Hatch © GTWC

Les as suisses du GT3 Ricardo Feller et Raffaele Marciello ont remporté chacun une course à Brands Hatch. Lucas Légeret a également réalisé une belle performance.

Le coup d'envoi de la saison de sprint du GT World Challenge n'aurait pas pu mieux se dérouler pour les Suisses. Dans les deux manches, un Suisse s'est imposé avec succès. Lors de la première manche, c'est le pilote d'usine Mercedes Raffaele Marciello qui a franchi la ligne d'arrivée en premier avec son coéquipier Timur Boguslavskiy. Lors de la deuxième course, Ricardo Feller (avec son coéquipier Mattia Drudi) s'est placé en tête depuis la 7e place sur la grille de départ et ne l'a plus quittée.

Feller était déjà monté sur la deuxième marche du podium lors de la première manche. Un autre Suisse l'a manqué de peu: Lucas Légeret a terminé quatrième et a défendu avec succès sa cinquième place contre Marciello lors de la deuxième course.

Patric Niederhauser et l'équipe Emil Frey Racing ont eu moins de succès. Niederhauser a été impliqué dans une collision avec une McLaren lors de la première course, ce qui lui a valu 25 secondes de pénalité. Lors de la deuxième course, il a tout de même réussi à se classer dans le top 10 en se classant dixième. L'équipe EF de Safenwil a dû se contenter de la cinquième place comme meilleur classement.

Grâce aux «big points» de ce week-end et aux dix points obtenus à Monza (lors de l'ouverture de la saison du championnat d'endurance), Mattia Drudi et Ricardo Feller se sont hissés en tête du GT World Challenge et du classement du sprint.

Legeret Marciello Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Légeret en duel avec Marciello pour la 5e place © GTWC

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16.05.2023 Slalom de Frauenfeld: Et il n'y en restait plus que trois
Eugster Egli Burgermeister Autorenntage Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les trois premiers: Eugster, Egli et Burgermeister (de g. à dr.) © Autorenntage

Philip Egli a remporté sa 46e victoire du jour en slalom lors des journées de course automobile de Frauenfeld. Dans le combat pour le championnat, trois pilotes, Christian Bralla et les deux Bürki, détiennent encore le maximum de points.

Le Championnat suisse de slalom 2023 entre dans une phase décisive. À Frauenfeld, lors de la quatrième manche de slalom de cette année, Mario Bertocchi (BMW E36, E1 jusqu'à 3500 cm3), un des membres du quatuor, vient de perdre le nombre de points maximums obtenus jusqu'à présent. Le pilote saint-gallois de 29 ans a échoué à dépasser le troisième rang de sa catégorie et ne semble donc plus pouvoir jouer un rôle dans la lutte pour le titre. Ses collègues de la catégorie E1 Martin Bürki (VW Polo, E1 jusqu'à 1600 cm3), son homonyme Martin Oliver Bürki (BMW E33, E1 bi 3000 cm3) et Christian Bralla (Fiat X1/9, E1 jusqu'à 2000 cm3) sont toujours en lice pour le titre en slalom. À Frauenfeld, ce dernier a également eu le plus grand nombre d'adversaires dans son groupe et détient donc, si cela continue ainsi, les meilleures cartes en main.

Une fois de plus, c'est Philip Egli qui a remporté la victoire du jour sur le circuit de 3,2 kilomètres et 49 portes, au volant de sa voiture de course Dallara de Formule 3. Lors des deux manches, le Glaronais, domicilié à Zurich, a amélioré son propre record de parcours, qui datait de 2021 et qui est désormais de 2:00,38. «C'est génial – je n'ai jamais réussi à gagner huit fois sur un même circuit. Je crois que si les conditions sont optimales, un chrono de moins de deux minutes sera réalisable l'année prochaine.»

Eugster myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lukas Eugster a tout donné, mais cela n'a pas suffi © myrally.ch

Les challengers les plus redoutables d'Egli l'ont amené à remporter la 46e victoire du jour en slalom de sa carrière. Lukas Eugster de Gais a pris la deuxième place du classement général au volant de sa Ligier-Honda grâce à un nouveau record de voiture de sport lors de la première manche de course, avec un retard de seulement 91 centièmes. Lors de la deuxième manche, sous la menace de la pluie, il a fait un tête-à-queue. «Après avoir été plus rapide que Philip lors des deux manches d'entraînement, je pensais que j'avais peut-être une chance, bien que ma voiture soit trop lourde et trop large pour ce circuit. La première course s'est bien déroulée: je suis parvenu à améliorer mon temps de deux secondes par rapport à l'année dernière. Cependant, cela n'a pas suffi. Dans la deuxième manche, j'ai pris de gros risques et jusqu'au tête-à-queue, j'ai été vraiment rapide. Mais ensuite, j'ai mis les gaz trop tôt.»

Le pilote local Joël Burgermeister d'Egnach a lui aussi dû payer son attaque contre Egli au volant de sa Tatuus F4 Evo par un coup de frein dans les champs et a finalement dû se contenter de la troisième place au classement général en tant que Thurgovien le plus rapide. «Je devais moi aussi prendre des risques, et cela a mal tourné. Mais ce qui compte, c'est que rien n'a été cassé et c'était un excellent exercice pour les prochaines courses de côte.»

Le pilote le plus rapide avec des voitures de course fermées a été Bralla, déjà mentionné au début. Le Tessinois affiche une forme éblouissante. Sur la Grosse Allmend, son collègue de marque Christian Darani a manqué 2,93 secondes par rapport à Bralla. Le pilote Simon Wüthrich de Langnau a pris la deuxième place chez les voitures de tourisme sur sa VW Golf Turbo. Wüthrich a pris le départ à Frauenfeld pour la première fois avec de l'essence synthétique et a considéré le slalom comme une sorte de test pour la saison de montagne à venir. «Je n'ai pas senti de différence en conduisant», déclare Wüthrich. «Je dois toutefois préciser qu'il s'agissait de ma première course de l'année et que, par conséquent, il est difficile de comparer les temps. En outre, nous avons encore travaillé sur la voiture pendant l'hiver la suspension et les freins notamment. Je ne peux donc pas dire avec précision comment la performance a changé avec l'e-fuel par rapport au carburant traditionnel. En tout cas, c'est un fait: je n'ai eu aucun problème. Tout a marché comme sur des roulettes.»

Bralla myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christian Bralla a de nouveau été le pilote de voiture de tourisme le plus rapide © myrally.ch

À Frauenfeld, Matthias Bischofberger a été le pilote Interswiss le plus rapide et donc aussi le plus rapide des Porsche. Le pilote de l'équipe bernoise a devancé Christoph Zwahlen de 0,46 seconde lors de la deuxième manche. La classe IS jusqu'à 2500 cm3 a été remportée par le pilote Opel René Aeberhardt (devant Ferdi Waldvogel). Stephan Burri d'Affeltrangen a mené le groupe de plus faible cylindrée sur une VW Scirocco. La IS 1400-1600 cm3 a été remportée par Rudi Oberhofer (VW Golf 16V).

En Renault Classic Cup, Michael Schläpfer s'est clairement imposé face à Thomas Zürcher et Maverick Gerber. En Suzuki Swiss Racing Cup, qui a tenu deux manches le samedi, Sandro Fehr et Fabian Eggenberger se sont assuré les victoires du jour. Marcel Muzzarelli de Riedt b. Erlen, qui a été remplacé par Fehr à la tête du classement, a obtenu deux fois la troisième place.

Wuethrich myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La première de Simon Wüthrich avec E-Fuel s'est déroulée sans problème © myrally.ch

Le Championnat suisse de slalom se poursuivra déjà le week-end prochain dans le Jura. Le slalom de Bure, qui se déroulera sur un parcours de 5,3 kilomètres, connaîtra déjà sa 52e édition. La liste de départ et le plan de situation se trouvent en annexe.

Vous trouverez de plus amples informations sur le Slalom de Frauenfeld sous le lien suivant:

Et voici la suite des évènements:
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

Schlaepfer Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Michael Schläpfer a remporté la Renault Classic Cup © Haller

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10.05.2023 Aperçu slalom de Frauenfeld: Egli, Eugster ou Burgermeister?
Bralla Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christian Bralla est en force pour le CS des slaloms 2023 © Eichenberger

La deuxième partie de la saison du Championnat suisse des slaloms 2023 débutera ce week-end avec la 23e édition des «Courses automobiles de Frauenfeld». Deux véhicules utilisant un carburant synthétique seront également au départ.

Philip Egli, qui détient le record de victoires par jour, a déjà triomphé deux fois cette saison. Le pilote de la Dallara F393 vise sa troisième victoire de la saison à Frauenfeld, lors de la quatrième manche du Championnat suisse des slaloms de cette année. Cela porterait son total à 46 victoires quotidiennes, dont sept à Frauenfeld. Autrement dit, le Glaronais, qui habite à Zurich, est resté invaincu depuis 2015.

Pour continuer cette série, Egli devra surtout faire attention à deux «indigènes»: Lukas Eugster dans la Ligier JS53 ainsi que Joël Burgermeister. Pour ce mécanicien automobile âgé de 32 ans, originaire d'Egnach, les courses automobiles de Frauenfeld marqueront le coup d'envoi de la saison de course 2023. Au volant de sa Tatuus-LRM F4, il se consacrera ensuite aux courses de côte. Burgermeister, qui avait dû annuler sa participation à la dernière minute il y a un an pour des raisons techniques, se réjouit d'autant plus de participer à sa course à domicile. «Contrairement à Philip et Lukas, je ne suis pas un spécialiste du slalom et je n'ai pas encore d'expérience de conduite en 2023. Mais mon objectif est bien entendu de remporter la journée. Je suis très ambitieux et je ferai de mon mieux pour mettre enfin un terme à la série de victoires de Philip lors de la seule course de Thurgovie.»

Egli Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli (photo de Bière) a réalisé le meilleur temps l'année dernière en 2:01,15 min © Cornevaux

Eugster aimerait lui aussi mettre un terme à cette longue série. Le pilote d'Herisau, qui a remporté la double course d'Ambri samedi, ne nourrit toutefois pas de trop grands espoirs. «Le parcours de 3,2 kilomètres sur l'Allmend n'est pas forcément mon préféré. Philip et Joël sont avantagés avec leurs voitures plus étroites et donc plus faciles à manœuvrer. Cependant, je vais bien sûr tout mettre en œuvre pour gagner ma course à domicile.»

Marcel Maurer ne sera pas au départ. Le Bernois avait déjà annoncé avant la saison qu'il ne prendrait le départ que de certains slaloms et courses de montagne sélectionnés. La victoire du jour se jouera donc selon très probablement entre Egli, Eugster et Burgermeister.

Dans la lutte pour le titre de champion suisse, quatre pilotes ont conservé un score de 60 points à mi-parcours. Ils roulent tous dans la catégorie E1. Il s'agit de: Martin Bürki sur sa VW Polo (jusqu'à 1600 cm3), Christian Bralla sur Fiat X1/9 (jusqu'à 2000 cm3), Martin Oliver Bürki sur BMW E33 (jusqu'à 3000 cm3) et Mario Bertocchi sur BMW E36 (jusqu'à 3500 cm3). Si ce quatuor reste imbattable, le Tessinois Bralla aura toujours les meilleures cartes en main pour remporter le titre, car il a battu la plupart des adversaires de son groupe lors de tous les slaloms précédents. Il est toutefois encore trop tôt pour sortir la calculette. Après Frauenfeld, les slaloms de Bure (20 et 21 mai) et de Chamblon (24 et 25 juin) figurent encore au programme. De plus, Bralla aura un adversaire de taille à affronter dans sa catégorie: son collègue de marque tessinois Christian Darani.

Wuethrich Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Simon Wüthrich roule au carburant E-Fuel à Frauenfeld © Eichenberger

Parmi les autres têtes d'affiche des voitures de tourisme, on compte les pilotes Porsche Bruno Sawatzki, Christoph Zwahlen et Mathias Bischofberger (Interswiss plus de 2500 cm3), la star locale Manuel Santonastaso (IS à 2000 cm3, BMW 320) ainsi que le trio E1 Bruno Ianniello (Lancia Delta S4), Patrick Drack (Porsche 991 Cup) et Simon Wüthrich (VW Golf). Ce dernier fêtera une première à Frauenfeld. L'Emmentalois roulera pour la première fois en conditions de course avec de l'E-Fuel. «Le slalom de Frauenfeld est pour nous un test en vue de la saison de montagne à venir», explique Wüthrich. «Jusqu'à présent, nous n'avons testé le nouveau carburant que sur le banc d'essai.» Outre Wüthrich, Martin Epp (Audi TT, E1 de plus de 3000 cm3) mise également sur le carburant synthétique. L'Uranais a déjà roulé à Ambri avec du E-Fuel. «Je n'ai pas senti de différence. Le moteur, qu'il soit froid ou chaud, a toujours bien démarré.»

Dans le cadre de la manifestation LOC du samedi, il y aura deux courses pour gagner des points lors de la très disputée Suzuki Swiss Racing Cup, dont Marcel Muzzarelli de Riedt bei Erlen sera le principal matador local. Par ailleurs, il y aura à nouveau une épreuve de régularité pour les véhicules historiques. L’enjeu ne consistera pas à réaliser le meilleur chrono, mais à réduire au minimum l'écart entre les deux temps de course. Les spectateurs auront le plaisir de voir des voitures anciennes roulant à vive allure.

Heureusement, avec environ 360 participants inscrits, les Courses automobiles de Frauenfeld 2023 affichent complet. Tout comme les deux années précédentes, les courses se dérouleront sur un parcours de 3,2 kilomètres avec 49 portes. De plus, le dimanche de 9 à 11 heures aura lieu le rassemblement des voitures anciennes (Oldtimer-Höck), une rencontre informelle et gratuite des propriétaires de véhicules anciens.

Sous ce lien, vous trouverez de plus amples informations à ce sujet.

Dates du Championnat suisse des slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin Chamblon

Burgermeister Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Burgermeister profite lui aussi du slalom de Frauenfeld pour se préparer à la saison de montagne qui s'annonce © Eichenberger

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09.05.2023 Hommage à Kurt «Zubi» Kellenberger
Kurt Kellenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Kurt Kellenberger, 1944–2023

Le dimanche 9 avril, jour de Pâques, l'ancien célèbre sportif automobile de la vallée du Rhin Kurt «Zubi» Kellenberger est décédé d'un cancer à l'âge de 79 ans. Kurt Kellenberger, originaire d'Au dans le canton de Saint-Gall, s'est fait connaître en tant que pilote de la catégorie des voitures spéciales lors des courses de côtes dans l'ancienne BMW 320 d'Eggenberger.

Kellenberger, surnommé aussi «le petit appenzellois» en raison de sa taille de 1,62 mètre, est né le 5 mars 1944. Cadet d'une famille de cinq enfants, il a grandi à Walzenhausen, un village de pilotes de course situé au bord du lac de Constance. C'est ainsi que Kellenberger a découvert très tôt son amour pour les voitures et les motos. En 1962, ce mécanicien automobile de formation a commencé à participer à des courses de motocross. Il garde un excellent souvenir d'une course à Herisau. En tant que Local Hero, il s'est surpassé, mais a chuté après quelques tours. «Personne n'a jamais sauté aussi loin au Motocross Herisau», pouvait-on lire à l'époque dans la presse locale. Après quelques bons résultats, «Zubi» a mis fin à sa carrière de motocross. De 1970 à 1980, il a ensuite fait de la course automobile. Pendant plus d'une décennie, il a compté parmi les plus rapides lors des slaloms et des courses de côte nationaux au volant de Mini Copper, Renault 8 Gordini, Renault Alpine A110 et Eggenberger-BMW 320. En 1980, il manque de peu le titre dans la catégorie des voitures spéciales lors de la dernière course à Hemberg, à cause d'un problème technique, au profit de Rolf Hadorn.

Kurt Kellenberger laisse derrière lui sa femme Vreni et ses fils adultes Patrick (champion suisse d'unihockey et vainqueur de la Coupe d'Europe ainsi que joueur national dans les buts) et Pascal (ancien joueur de hockey sur glace) ainsi que deux petits-enfants.

Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille ainsi qu'aux parents et amis de Kellenberger.

Texte: Elio Crestani

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08.05.2023 Rapport du week-end 12/2023
Jean Luc D Auria Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jean-Luc D'Auria (à gauche) a fêté sa première victoire en GT3 à Misano © Archives D'Auria

Deux Suisses se sont particulièrement distingués ce week-end: Léna Bühler en F1 Academy et Jean-Luc D'Auria en championnat GT italien.

Sébastien Buemi, huitième de la neuvième manche du championnat du monde de Formule E 2023 à Monte-Carlo, a marqué des points pour la septième fois cette saison. Le Vaudois n'a pas encore réussi le grand coup depuis son changement d'équipe chez Envision Racing. Grâce à ses résultats réguliers dans le top 10, Buemi occupe néanmoins une solide huitième place intermédiaire alors qu'il reste encore quatre épreuves (ou sept courses). Nico Müller aurait lui aussi marqué des points à Monaco si un concurrent ne l'avait pas renversé et endommagé son aileron avant à deux tours de la fin. «C'est très ennuyeux», a déclaré Nico après. «Pour nous, partir en 17e position et marquer deux points aurait été comme une victoire.» En raison de l'abandon de Müller, le troisième Suisse, Edoardo Mortara, a hérité de la 11e place.

En revanche, Léna Bühler a passé un excellent week-end dans la F1 Academy. Lors du deuxième week-end de course à Valence, la pilote ART s'est distinguée dans le championnat féminin en se classant 3e, 2e et 4e, à seulement 0,7 seconde de la gagnante lors de la deuxième course. Au classement général, Bühler est 5e, l'Espagnole Marta Garcia étant en tête.

Lena Buehler Valencia 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Léna Bühler est montée deux fois sur le podium à Valence © F1 Academy

Seul Jean-Luc D'Auria a connu une joie encore plus grande ce week-end. A Misano, l'ancien pilote de motocross a remporté sa première victoire en GT3 dans le cadre du championnat GT italien aux côtés du Sud-Africain Stuart White. «Et cela sur Ferrari», a déclaré d'Auria. «On ne peut pas imaginer plus beau!» Lors de la première course à Misano, D'Auria avait encore terminé sixième, juste derrière Axel Gnos. Au classement général, D'Auria occupe la deuxième place – derrière Kimi Antonelli.

Lors de l'ouverture de la Formule 4 italienne au même endroit, Ethan Ischer s'est classé 17e, 13e et 17e. Il y a une semaine, le Vaudois a remporté les deux courses du championnat ACCR à Budapest – dont une devant Michael Sauter. La Zurichoise Tina Hausmann a eu de la chance dans son malheur lors de ses débuts en F4. Après un tonneau, Hausmann a dû suivre les courses 2 et 3 en tant que spectatrice.

Daniel Allemann a également décroché une deuxième place dans le cadre des 24h Series lors des 12 heures de Spa-Francorchamps. Jasmin Preisig a obtenu la même place dans l'Audi RS3 de Wolf Power Racing en TCR.

Ethan Ischer Budapest 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ethan Ischer: en milieu de classement en Italie, en première place à l'ACCR © Archives Ischer

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04.05.2023 Jonathan Hirschi: «En fait, je préfère rouler sur le sec»
Hirschi Jonathan Ticino 2022 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi a remporté l'ouverture de la saison dans le Jura © Eichenberger

Jonathan Hirschi reste la référence dans le Championnat Suisse des Rallyes. Nous nous sommes entretenus avec le pilote de Neuchâtel après sa victoire inaugurale au Critérium jurassien.

Tu as choqué la concurrence en réalisant un temps fabuleux lors de la première spéciale entre Courtemautruy et Les Enfers. As-tu une explication pourquoi tu es parti si vite?
Jonathan Hirschi:
Beaucoup de choses sont liées au fait que je peux rouler sans pression. L'année dernière, j'ai remporté le titre de champion suisse. C'était mon objectif et je l'ai atteint. C'est pourquoi il sera peut-être plus facile d'accélérer l'année prochaine.

Mais tu avais une nouvelle voiture. Et une nouvelle copilote. Je n'imagine pas les choses aussi simplement.
C'est vrai. Mais j'ai eu un bon feeling dès les premiers mètres et j'ai pu attaquer à fond. À l'arrivée, je savais que le temps était bon. Le fait que nous soyons si rapides m'a un peu surpris moi-même.

Tu es passé d'une VW Polo à une Citroën C3 Rally2. Cela a-t-il fait une grande différence?
Ça va. Bien sûr, les deux voitures ont leurs particularités, leurs faiblesses et leurs forces. Mais je trouve que la Citroën est encore un peu meilleure que la Polo. En tout cas, la voiture correspond très bien à mon style de conduite.

Tout comme le temps...
(Rires.) En effet, depuis mon retour dans le championnat suisse des rallyes, je n'ai pas encore disputé un seul rallye dans des conditions complètement sèches. À un moment donné, il a plu à chaque rallye!

Mais cela semble te convenir, n'est-ce pas?
Oui, mais en fait, je préfère rouler sur le sec. Je pense que je suis encore meilleur. Le fait qu'il était mouillé en Jura était peut-être une bonne chose. Cela m'a permis de garder les pneus Michelin. S'il avait fait sec, j'aurais dû prendre les Pirelli. Et cela aurait été une inconnue de plus.

Comment t'es-tu entendu avec ta nouvelle copilote, Sarah Lattion? Vous êtes aussi un couple dans la vie privée...
Elle pensait que ce serait difficile. Mais nous nous sommes très vite, très bien entendues. En tout cas, je me réjouis déjà du prochain rallye, le Rallye du Chablais, du 1er au 3 juin. Nous y participerons à nouveau ensemble.

Sais-tu déjà ce qui va se passer ensuite en ce qui concerne le Championnat Suisse des Rallyes et la défense du titre?
Je participerai certainement au Rallye du Valais, c'est-à-dire à la finale. Avec Michaël Volluz comme copilote. Pour l'instant, je ne sais pas encore ce qui se passera entre les deux.

Hirschi Jonathan Crit 2023 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Hirschi: «La Citroën est encore meilleure que la Polo» © Cornevaux

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02.05.2023 Slalom d'Ambri: une fois Eugster, une fois Egli
Eugster Egli Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les vainqueurs du jour d'Ambri: Lukas Eugster (à g.) et Philip Egli © Eichenberger

La double course d'Ambri, qui fait partie du Championnat suisse de slalom 2023, a été une copie conforme de celle de 2022 en ce qui concerne les vainqueurs du jour: Lukas Eugster s'est imposé le samedi et Philip Egli le dimanche.

Lukas Eugster a fait honneur à son rôle de favori lors de la double manche du Championnat suisse de slalom 2023, même si ce n'était que le samedi. Le dimanche, le Suisse oriental était en fait à nouveau le plus rapide. Mais les 1:21,93 min de la deuxième manche se sont transformés en 1:31,93 min avec dix secondes de pénalité, ce qui a permis à Philip Egli de prendre sa revanche. La course du Glarnois qui habite à Zurich était certes 24 centièmes de seconde plus lente, mais elle était sans faute. «Je me suis tellement énervé», dit Eugster. «Pour réaliser le meilleur temps, je n'aurais pas dû m'approcher aussi près de cette porte juste avant la dernière chicane. Mais je l'ai touchée et elle est tombée. C'est le règlement.»

Pour Egli, il s'agit de sa 45e victoire du jour dans le championnat suisse des slaloms. Il se rapproche lentement du chiffre magique de 50. «Je n'y pense pas vraiment», dit Egli. «Et si Lukas n'avait pas fait cette erreur juste avant l'arrivée, il aurait gagné. Mais bien sûr, je me réjouis de cette nouvelle victoire du jour. Surtout parce que c'est un plaisir de se battre contre Lukas et Marcel (Maurer).»

Derrière les deux vainqueurs du jour, le pilote de Formule Renault Marcel Maurer (le samedi) et le héros local Tiziano Riva sur sa Reynard 92D (le dimanche) se sont classés troisièmes. Maurer s'est dangereusement rapproché du duo victorieux lors de la première journée de course. Il ne manquait au Bernois que 0,06 seconde sur le second, Egli. Le dimanche, le retard sur le deuxième, Eugster, a été nettement plus important, avec 1,5 seconde. Maurer a même dû faire complètement une croix sur la première manche. «J'ai voulu en faire trop en tentant de compenser le manque de performance et j'ai fait un tête-à-queue», explique Maurer.

Egli Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
C'est la 45e victoire de la journée pour Philip Egli © Haller

Samedi, trois autres monopostes se sont classés derrière le top 4: Lionel Ryter (Formule Renault), Denis Wolf (Renault Caparo) et Victor Darbellay (Formule Renault). Dimanche, Ryter a de nouveau été «Best of the Rest» – mais cette fois uniquement devant Darbellay. Wolf a dû se satisfaire de la huitième place au général, car Bruno Sawatzki, le pilote le plus rapide d'Interswiss, s'est interposé avec sa Porsche 991 Cup (huitième la veille) et a ainsi relégué (en duel IS direct) ses deux collègues Porsche Matthias Bischofberger et Christoph Zwahlen aux deuxième et troisième places.

Lors du duel des pilotes de voitures de tourisme dans la catégorie E1 (jusqu'à 2000 cm3), Christian Bralla a de nouveau été le plus rapide. Le Tessinois de Vaglio s'est imposé dans le duel avec son homonyme Christian Darani dans les quatre manches. Un coup d'œil sur les chronos révèle toutefois que les deux pilotes de Fiat X1/9 ne se sont pas fait de cadeaux. Dimanche, Bralla a couru en 1:32,33 et 1:31,26 min, Darani en 1:32,42 et 1:31,91 min. «Christian est un adversaire absolument à la hauteur», a déclaré Bralla. «J'étais content d'avoir eu une voiture qui fonctionnait si bien.»

Martin Oliver Bürki s'est également assuré deux «vingt» magistraux (en E1 bi 3000 cm3) au volant de sa BMW E33. Deuxième au classement général du Championnat suisse des slaloms 2022, il s'est amélioré de manche en manche et a finalement fait parler de lui avec un meilleur temps de 1:31,81 min. À Ambri, le nonuple champion de slalom Martin Bürki (VW Polo, E1 jusqu'à 1600 cm3) et Mario Bertocchi (BMW E36, E1 jusqu'à 3500 cm3) se sont également adjugés deux «vingt». Ainsi, dans la lutte pour le championnat, après trois des six manches, quatre pilotes avec Bralla, les deux Bürki et Bertocchi ont le maximum de points.

Bertocchi Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mario Bertocchi s'est «freiné» pour remporter deux autres victoires de classe © Haller

La Renault Classic Cup a permis de désigner deux vainqueurs différents à Ambri. Samedi, Michael Schläpfer s'est imposé (tout comme à Bière) grâce à une deuxième manche performante face au revenant Thomas Zürcher et à René Schnidrig. Le dimanche, Schnidrig est arrivé 27 centièmes de seconde plus vite que Schläpfer. Zürcher s'est assuré la deuxième place – devant Philipp Krebs, qui a manqué deux fois le podium pour sa première avec la Clio III.

Les résultats des courses de la Suzuki Swiss Racing Cup ne pouvaient pas être dépassés en termes de suspense. Samedi, Patrick Flammer s'est imposé avec 14 centièmes de seconde d'avance sur Sandro Fehr et Marcel Muzzarelli (0,29 sec en retrait). Lors de la deuxième course du dimanche, l'avance de Flammer sur Muzzarelli n’a été même de tout juste sept centièmes de seconde. Sandro Fehr a décroché la troisième place (0,18 sec derrière). Fabian Eggenberger, le champion de l'année dernière qui ne disputera pas la saison complète, a terminé 4e et 5e, alors que Michaël Béring, le vainqueur de l'ouverture de Bière, a dû se contenter des 5e et 7e places et a par conséquent perdu sa place de leader au classement général.

Le slalom d'Ambri a par ailleurs été organisé en double manche pour la troisième fois après 2021 et 2022. À la différence des années précédentes, le parcours de 2,73 kilomètres et ses 55 portes ont été cette année disputés deux fois dans le sens des aiguilles d'une montre.

Sous ce lien, vous trouverez de plus amples informations sur le deuxième et troisième slalom de la saison.

Voici la suite des évènements:
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

Schnidrig Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
René Schnidrig, vainqueur du dimanche en RCC © Haller

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01.05.2023 Rapport du week-end 11/2023
Louis Deletraz Spa 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz (à droite) a remporté la course LMP2 à Spa © WEC

Victoire, 2e et 3e place à Spa, victoire de classe et 2e place à Portimão, triomphe et 3e place à Hockenheim ainsi que 2e place au Red Bull Ring : les Suisses engagés au niveau international ont encore frappé fort ce week-end!

Le pilote d'usine Toyota Sébastien Buemi a défendu avec succès sa position de leader du championnat du monde d'endurance lors de la troisième course à Spa-Francorchamps. Certes, le Vaudois n'a obtenu «que» la deuxième place après que son coéquipier Brendon Hartley a eu un accident lors des qualifications et que Buemi a dû partir du fond de la grille. Mais avant le point culminant de la saison, les 24 Heures du Mans, le champion du monde WEC en titre et ses deux coéquipiers comptent cinq points d'avance sur la voiture sœur #7 au classement général: «Revenir à la deuxième place depuis la 36e place sur la grille de départ, alors que nous étions censés nous battre pour la victoire, est une belle performance», déclare Buemi. «La victoire de la N°7 rend la journée parfaite et je suis très heureux pour l'équipe. La course a été mouvementée, surtout au début avec la pluie, mais j'ai essayé de rester à l'écart des difficultés et de simplement continuer à avancer. C'est une bonne préparation pour Le Mans.»

En LMP2, deux Suisses sont également montés sur le podium. Louis Delétraz a poursuivi sa série de victoires et a fêté sa première victoire de la saison WEC à Spa, après son triomphe initial en ELMS. La troisième place est revenue à Fabio Scherer, qui a décroché son deuxième podium de l'année sur son circuit favori.

Apotheloz Julien Hockenheim 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Julien Apothéloz a remporté la course d'ouverture de la Prototype Cup Germany © Prototype Cup

Julien Apothéloz, un autre pilote LMP suisse, a également fait une entrée remarquée. Le Zurichois a remporté sa première course LMP3 à Hockenheim, lors de l'ouverture de la Prototype Cup Germany, en compagnie du Colombien Oscar Tunjo. Lors de la deuxième course, l'ancien vainqueur du concours Young Driver s'est classé troisième.

Le coup d'envoi du GT Open à Portimão, au Portugal, a également été un succès du point de vue suisse. Du moins dans le classement ProAM. Yannick Mettler et son coéquipier Dexter Müller l'ont en effet remporté la course de samedi. Lors de la deuxième course, le duo s'est classé 6e avec un handicap de 15 secondes, ce qui a permis à son collègue de la marque Mercedes, Alain Valente, de prendre la 2e place avec son coéquipier Florian Scholze.

Mike Müller, pilote Topcar, a également fait ses débuts en course ce week-end dans l'ADAC Tourenwagen Junior Cup. Le triple champion suisse de karting s'en est sorti plus qu'honorablement face aux routiniers Leon Arndt et Linus Hahne, terminant troisième de la première course et 11e de la seconde (après une pénalité très dur). Le fait qu'il ait même pris la tête de la première course laisse présager que Müller fera encore plus parler de lui cette année.

Léna Bühler devrait elle aussi faire parler d'elle à plusieurs reprises cette année. Lors du coup d'envoi de la FIA Academy au Red Bull Ring, la Vaudoise est montée sur la deuxième marche du podium lors de la deuxième course.

Marcel Steiner était lui aussi au départ de la course de côte de Rechberg ce week-end, pour la première fois de l'année. Avec une 5e place, à 1,3 seconde du quatrième, Corentin Starck, le pilote bernois avec sa LobArt peut être satisfait pour le début de la nouvelle saison. La victoire en Styrie est revenue à Christian Merli sur Osella FA30.

Buehler Lena Red Bull Ring 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Léna Bühler a terminé deuxième en F1 Academy au Red Bull Ring © FIA

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27.04.2023 Aperçu slalom d'Ambri: onze pilotes se rendent au Tessin avec le maximum de points
Buerki Eugster Egli Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Trois qui sont certainement en tête à Ambri: Bürki, Eugster et Egli © Eichenberger

Ce week-end, Ambri accueillera la double manche du Championnat suisse des slaloms 2023 organisée par l'Equipe Bernoise – avec une nouvelle édition pour les victoires du jour entre Philip Egli, Lukas Eugster et Marcel Maurer.

Lors de l'ouverture du championnat suisse des slaloms à la mi-avril à Bière, Philip Egli avait pris la tête de la lutte pour la victoire du jour. Il n'est pas du tout certain que le Glaronais, qui habite à Zurich, parvienne à faire de même lors de la double course organisée par l'équipe bernoise à Ambri. L'année dernière déjà, Lukas Eugster l'avait mis en échec lors de la première des deux journées. Et avec le nouveau moteur Honda, le Suisse de l'Est part presque favori au Tessin. «Il ne m'a déjà pas manqué grand-chose à Bière pour devancer Philip», explique Eugster. «A Ambri, où l'aérodynamique joue un rôle plus important, je m'attends à avoir encore plus de chances. Mais Philip est toujours prêt à surprendre. Chaque fois que je pense qu'il est à la limite, il gagne encore quelques dixièmes de seconde.»

Egli connaît la force d'Eugster. Et c'est pourquoi il n'est pas non plus convaincu que les victoires du jour numéro 45 et 46 vont de soi. «Ce sera un travail difficile», dit le pilote de la Dallara 393, «mais je vais essayer de faire de mon mieux, comme toujours. Toutefois, je vois Lukas prendre l'avantage sur ce circuit.»

Un qui sait comment gagner à Ambri est Marcel Maurer. Le Bernois, qui a triomphé au Tessin en 2016, 2018 et 2019, a dû plier bagage prématurément à Bière. «Nous avons pu localiser le bruit étrange provenant de l'environnement du moteur», explique Maurer. «Il y avait un problème entre la soupape et l'arbre à cames.» En ce qui concerne les attentes, Maurer garde la balle à terre. «J'aime bien aller à Ambri, mais après le zéro pointé à Bière, je prends les choses comme elles viennent. Cela ne veut pas dire que je vais attaquer à fond.»

Darani Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christian Darani veut prendre sa revanche sur la défaite de Bière © Eichenberger

Dans la lutte pour la victoire chez les voitures de tourisme, on assistera définitivement à un nouveau duel entre les deux matadors locaux Christian Bralla et Christian Darani. Les deux pilotes E1 (jusqu'à 2000 cm3) se sont déjà livrés un duel passionnant à Bière au volant de leur Fiat X1/9.

Après la première course à Bière, Egli et Bralla ne sont toutefois de loin pas les seuls pilotes à se rendre au Tessin avec le maximum de points (20 points). Mario Bertocchi avec sa BMW E36 (E1 à 3500 cm3), Matthias Bischofberger (Porsche 997 GT3 Cup, IS plus de 3500 cm3), Martin Oliver Bürki (BMW E33, E1 à 3000 cm3), Martin Bürki (VW Polo, E1 à 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco, IS jusqu'à 2000 cm3), Rudi Oberhofer (VW Golf, IS jusqu'à 1600 cm3), Beat Rohr (Audi 50, E1 jusqu'à 1400 cm3), Sven Sattler (Honda Integra, ISA plus de 1600 cm3) ainsi que Ferdi Waldvogel (BMW M3, IS jusqu'à 2500 cm3) abordent la double manche d'Ambri avec 20 points.

Deux fois plus de pilotes qu'à Bière sont également au départ de la Renault Classic Cup. Nous verrons si le top 3 du Lac Léman composé de Michael Schläpfer, Meverick Gerber et Silas Reuter, pourra à nouveau exulter. Philipp Krebs, René Schnidrig et Thomas Zürcher ne leur faciliteront certainement pas la tâche.

La Suzuki Swiss Racing Cup sera également certainement à nouveau passionnante à Ambri. Michaël Béring a bien sûr eu envie d'en faire plus après sa première victoire. Mais il faudra toujours compter avec Marcel Muzzarelli et Sandro Fehr. Il en va de même pour le champion de l'année dernière, Fabian Eggenberger. Le Zurichois était encore absent à Bière, mais on devrait le retrouver d'emblée en tête à Ambri.

Le slalom d'Ambri sera d'ailleurs organisé pour la troisième fois en double manche, après 2021 et 2022. Contrairement aux années précédentes, le parcours de 2,73 kilomètres et ses 55 portes seront parcourus cette année deux fois dans le sens des aiguilles d'une montre, le samedi et le dimanche. Le programme prévoit des courses de 8 à 18 heures les deux jours de course. Les cérémonies de remise des prix auront lieu le samedi à 16h (LOC) et 18h30 (NAT). Le dimanche, les vainqueurs pourront recevoir leurs coupes à partir de 18h30. Vous trouverez de plus amples informations sur le deuxième respectivement troisième slalom de la saison sur ce lien.

Dates du Championnat suisse des slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

Muzzarelli Bering Fehr Suzuki Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le top 3 de la Suzuki Cup de Bière: Muzzarelli, Béring et Fehr (de g. à dr.) © Suzuki

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26.04.2023 Le nouveau junior Porsche gagne d'emblée
Kapfinger Johannes Red Bull Ring 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
D'emblée leader du championnat: le nouveau junior Porsche Johannes Kapfinger © Porsche

Johannes Kapfinger a pris la tête du classement de la GT3 Cup lors de l’ouverture de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche.

Dans la première course de sprint, Johannes Kapfinger a signé le meilleur temps au tour en restant en tête de la pole position jusqu’à l’arrivée. Toutefois, il n’a pas réussi à s’adjuger la victoire et a dû se contenter de la deuxième place, malgré une avance de près de huit secondes. Au volant d’une 911 GT3 Cup client de 510 chevaux de la dernière génération, le jeune homme de Passau a en effet écopé de dix secondes de pénalité pour franchissement de la limite de piste. La première place est donc revenue à Alexander Schwarzer. Pour ce titulaire de la licence Porsche Racing Experience, il s’agissait d’une première victoire en GT3 Cup suisse. La troisième place est allée à Peter Hegglin, qui s’est imposé de justesse face à Marc Arn. Après 16 tours sur le circuit de Grand Prix autrichien, il a devancé son adversaire de 0,488 seconde. Ernst Keller, champion de la GT3 Cup 2018, a également pris part à cette bataille de position, mais s’est vu lui aussi infliger dix secondes de pénalité pour avoir coupé la limite de la piste et a été relégué de la cinquième à la septième place.

La deuxième manche s’est mieux déroulée pour Kapfinger: dès le premier tour, le jeune homme de 20 ans a repris l’avantage sur le leader Alexander Schwarzer et l’a creusé jusqu’à l’arrivée avec une avance de plus de 14 secondes. Schwarzer est d’abord retombé en quatrième position, puis a reculé jusqu’en queue de peloton avant de remonter à la neuvième place. La deuxième place est revenue à Peter Hegglin, devant Gregor Burkard et Gian Luca Tüccaroglu. Au tableau des pilotes, le junior Kapfinger, qui avait déjà décroché le titre dans la catégorie 40 du groupe Open GT au volant d’une Porsche 911 GT3 Cup, s’est directement placé en tête. Jocelyn Langer, deuxième pilote parrainé du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG, s’est classé 15e dans les deux courses.

«Je suis très heureux de la manière dont s’est déroulé mon premier week-end en GT3 Cup – c’était vraiment super», a déclaré Johannes Kapfinger. «Dans la première course, je n’ai pas vraiment eu de chance avec les limites de la piste. Après, j’ai été beaucoup plus attentif et la deuxième course s’est mieux passée. Mon objectif était de terminer la course en toute sécurité. L’année dernière, dans le groupe Open GT, j’ai piloté le modèle précédent, équipé d’un ABS de course. L’actuelle 911 GT3 Cup est une toute nouvelle voiture et dans le classement de la catégorie 1, nous roulons sans ABS, ce qui fait une énorme différence.»

Dans les deux courses du groupe GT4 Clubsport, «Gioga» et Patrick Schetty ont décroché la victoire dans la catégorie des 718 Cayman GT4 Clubsport de 425 ch équipées du pack Manthey. Dans le classement Open GT, c’est le Suisse Enzo Calderari, pilote confirmé, qui a remporté la première victoire de la catégorie 23 au volant d’une Porsche 911 GT3 R de la génération 991 ; dans la deuxième manche, Patrick Dinkeldein s’est imposé. Dans la catégorie des 911 GT3 Cup actuelles, qui sont équipées d’un ABS de course et d’un contrôle de traction, la première place est revenue à deux reprises à Michael Kapfinger, frère jumeau de Johannes. Dans le classement «Classic», les concours de régularité de la Porsche Drivers Competition Suisse ont été remportés par Pascal Godel, puis par Peter Meister. Dans la nouvelle catégorie «Chrono», le vainqueur est Nicolas Garski.

Hegglin Kapfinger Burkard Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Kapfinger (au centre) avec Peter Hegglin et Gregor Burkard (à droite) © Porsche

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25.04.2023 Vivre l'histoire du sport automobile en direct
Sauber C2 Ernst Sigg Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Une des attractions: la Sauber C2 d'Ernst Sigg © GP Mutschellen

La 9e édition du «GP Mutschellen» aura lieu le 30 avril. Outre les voitures historiques comme la Sauber C2, les temps modernes et l'utilisation de carburant synthétique seront également à l'honneur.

On peut les compter sur les doigts d'une main, les «Histo-Grands-Prix» importants qui ont lieu chaque année en Suisse. Le GP Mutschellen en fait partie. Le dimanche 30 avril, l'événement aura lieu pour la 9e fois. Sous le slogan «Vivre l'histoire du sport automobile en direct», les pilotes et les fans pourront se réjouir de plus de 100 ans d'histoire du sport automobile. Parmi les plus de 300 véhicules, on trouve de nombreuses raretés des jours passés – des voitures d'avant-guerre des années 1910 aux voitures de sport modernes des temps modernes – entre autres, le Reynard 95D fraîchement monté par Thomas Amweg.

En parlant d'époque moderne, quelques véhicules participants seront alimentés en carburant synthétique, prouvant ainsi qu'il est possible de faire fonctionner des moteurs anciens avec des carburants non fossiles sans adaptation technique.

Vous trouverez les listes de départ, un programme détaillé et d'autres informations sur www.gpmutschellen.ch

L'entrée coûte 18 francs. Les enfants et les jeunes jusqu'à 16 ans sont gratuits. Les billets sont disponibles en prévente – dans les centres de voyages Aargau Verkehr AG (AVA) Bremgarten et Berikon ainsi qu'auprès du Touring-Garage & Carrosserie Baur AG à Berikon.

Wagenpark Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Une visite au GP Mutschellen vaut vraiment la peine © GP Mutschellen

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24.04.2023 Rapport du week-end 10/2023
Del Etraz Louis Barcelona 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz a également du succès en ELMS avec sa nouvelle équipe © ELMS

Les deux pilotes ELMS Louis Delétraz et Neel Jani ont été les Suisses les plus performants sur la scène internationale ce week-end, en se classant respectivement 1er et 2e.

Louis Delétraz a continué en European Le Mans Series là où il s'était arrêté en 2022: c'est-à-dire au sommet. Le Genevois a remporté la course d'ouverture à Barcelone avec ses deux nouveaux coéquipiers Charlie Eastwood et Salih Yoluc pour le Racing Team Turkey. La deuxième place dans la catégorie LMP2 est revenue à Neel Jani de l'équipe Duqueine, qui s'est incliné dans le dernier tour face à Delétraz en raison de problèmes de freinage.

Un troisième Suisse, Alexandre Coigny, a failli monter sur le podium. Après quatre heures de course, le pilote de l'équipe Cool Racing Team a dû se contenter de la quatrième place au classement général et de la troisième place en Pro-Am. En revanche, Cool Racing a décroché la première place en LMP3 - après une pénalité infligée à l'équipe Racing Spirit of Leman, pourtant victorieuse, qui a finalement dû se contenter de la troisième place.

Pas de podium, mais enfin des points pour les trois Suisses en Formule E. Lors de la double course à Berlin, Sébastien Buemi, qui est devenu père pour la troisième fois il y a quelques jours, a une fois de plus été le plus performant du trio suisse avec sa deuxième pole position de l'année et une quatrième place dans la première course. Edoardo Mortara et Nico Müller se sont assurés deux points chacun avec une neuvième place. Pour Müller, il s'agissait des deux premiers depuis son retour en Formule E.

Les figures de proue suisses ont également frôlé le podium lors de l'ouverture du GT World Challenge à Monza. Patric Niederhauser a manqué la troisième place de seulement 0,5 seconde. Son collègue de la marque Audi, Ricardo Feller, s'est classé 5e. Philip Ellis a lui aussi manqué de peu le podium de la Gold Cup en terminant 4e.

P Atric Niederhauser Monza 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
A deux doigts du podium: Patric Niederhauser © Audi Motorsport

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20.04.2023 Coup d'envoi de la Porsche Sports Cup Suisse
Porsche Sports Cup Suisse Auftakt 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le PSCS débute sa nouvelle saison au Red Bull Ring © Porsche

Ce week-end aura lieu le coup d'envoi de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse. La première course se déroulera sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche.

Au programme, l’Autriche, la France et quatre fois l’Italie: la Porsche Sports Cup Suisse (PSCS) s’apprête à vivre une année riche et variée avec six week-ends de course dans les pays voisins. Le coup d’envoi sera donné ce weekend sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche, puis du 18 au 20 mai au Castellet, dans le sud de la France. Les circuits de Formule 1 d’Imola (du 23 au 25 juin) et de Monza (du 14 au 16 juillet) sont de nouveau au calendrier. Après un détour par Mugello, en Toscane, la finale sera disputée du 26 au 28 octobre sur le Circuit mondial Marco Simoncelli de Misano. En 2023, c’est toujours le Porsche Motorsport Club Suisse (PMCS) qui assurera l’organisation de cette série d’événements internes à la marque. Le PMCS table à nouveau sur la participation de 80 voitures de sport et de course dans les différents groupes et catégories.

La saison s’ouvrira à Spielberg par un double sprint. En revanche, un sprint et une épreuve d’endurance sont au programme au Castellet, à Imola, ainsi qu’à Mugello. À Monza et à Misano, les pilotes pourront même disputer deux sprints ainsi qu’une course d’endurance de deux heures. Lors de la finale, cette course, qui ne compte pas pour le championnat, aura lieu en nocturne.

La lutte pour le titre de champion en GT3 Cup est totalement ouverte: après avoir été parrainé pendant un an par Porsche Schweiz AG et le Porsche Motorsport Club Suisse, le tenant du titre Jasin Ferati franchit une nouvelle étape de sa carrière. Comme son prédécesseur Alexander Fach, il rejoint la Porsche Carrera Cup Allemagne. Deux nouveaux jeunes talents d’Allemagne marchent dans ses traces.

Calendrier de la Porsche Sports Cup Suisse 2023
20–22. avril, Spielberg (A), double sprint
18–20. mai, Le Castellet (F), sprint et endurance
23–24. juin, Imola (I), sprint et endurance
14–16. juillet, Monza (I), double sprint et endurance
21–23. septembre, Mugello (I), sprint et endurance
26–28. octobre, Misano (I), double sprint et nocturne

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19.04.2023 Sport de formule 2023: La Suisse bien représentée
Lugassy 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Shannon Lugassy débutera en Formule 3 Régionale en 2023 © F3REG

Ralph Boschung et Grégoire Saucy sont les figures de proue suisses du sport de formule international. Mais derrière eux se cachent d'autres talents.

La Suisse est un petit pays. Et si l'on fait abstraction de quelques centres d'essai du TCS (Lignières inclus), nous n'avons toujours pas de circuit de course sur lequel des essais peuvent être régulièrement effectués. Pourtant, la Suisse est bien présente sur la scène internationale. Y compris dans le sport de formule. Dix pilotes s'affronteront cette année dans une série internationale de monoplaces.

En tête, bien sûr, les deux figures de proue Ralph Boschung (Formule 2) et Grégoire Saucy (Formule 3). Mais derrière eux, d'autres talents se bousculent.

En Formule 3 régionale, deux Suisses, Joshua Dufek et Shannon Lugassy, seront au départ de la saison qui débute ce week-end à Imola. Dufek dispute déjà sa deuxième saison en F3REG et s'est fait remarquer positivement l'année dernière avec deux troisièmes places. Dufek, âgé de 18 ans, habite Le Vaud (VD). Sa mère est originaire d'Autriche et son père de Grande-Bretagne. Comme en 2022, il court cette année encore pour l'équipe Van Amersfoort Racing. Lugassy, 16 ans, est un nouveau venu dans la F3 REG. Le Genevois court pour l'équipe finlandaise KIC. En 2022, il a participé aux Ultimate Cup Series.

Ischer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les espoirs en Formule 4 reposent sur Ethan Ischer © Jenzer Motorsport

Dario Cabanelas, qui a eu l'honneur de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games l'automne dernier, court lui aussi en Formule 3, non pas dans la régionale, mais dans la toute nouvelle Eurocup en Espagne, qui organise quatre de ses huit courses de championnat à l'étranger. Le jeune homme de 16 ans originaire de Pully a passé les deux dernières années en Formule 4 française. Le passage dans une catégorie supérieure est pour lui une étape logique. La saison débutera pour le Vaudois les 6 et 7 mai à Spa-Francorchamps.

Le rouge et blanc est également présent dans le championnat italien de Formule 4. Les espoirs reposent surtout sur Ethan Ischer, 16 ans, qui entame sa deuxième saison pour Jenzer Motorsport. Lors des essais, il a fait ses preuves en milieu de peloton. Le chef d'équipe Andreas Jenzer a beaucoup d'estime pour lui (et son entourage). «Nous entendrons encore parler d'Ethan dans cinq ou six ans», a récemment déclaré Jenzer dans une interview accordée à la REVUE AUTOMOBILE.

Tina Hausmann est la deuxième du groupe en Italie. La jeune femme de 16 ans, originaire de Küsnacht, roulera en 2023 pour l'équipe AKM Motorsport de Saint-Marin. Pour Hausmann, il s'agit de sa première saison dans le sport automobile. Elle a gagné ses galons dans le Rotax Max Challenge et en 2021 dans les ADAC Kart Masters. Pour Ischer et Hausmann, la saison débutera également le week-end prochain à Imola.

Dufek 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joshua Dufek est déjà monté sur le podium l'année dernière © F3REG

Michael Sauter court également en Formule 4, mais pas dans le championnat italien, mais dans le championnat d'Europe centrale ACCR. Le jeune homme de 18 ans, originaire de Gempen dans le canton de Soleure, a participé l'année dernière à la Formule 4 allemande. Mais celle-ci a été arrêtée après huit années (plus ou moins) de succès.

Léna Bühler (25 ans) prend elle aussi un nouveau départ en 2023. Le dernier week-end d'avril, la Vaudoise disputera sur le Red Bull Ring la première course dans le cadre de la Formula Academy, un championnat réservé aux femmes. Bühler y court pour l'équipe ART.

Un autre Vaudois, Gaspard Le Gallais (15 ans), tente d'accéder au sport de formule international via les Ultimate Cup Series. Le début a déjà bien fonctionné avec trois deuxièmes places lors de la première course au Castellet.

Buehler Hausmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les femmes suisses en sport de formule: Lena Bühler et Tina Hausmann (à droite) © ART/Instagram Hausmann

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18.04.2023 Rapport du week-end 09/2023
Buemi Sebastien Portimao 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi (à gauche) a fêté sa 23e victoire en WEC au Portugal © Toyota

Toyota, avec sa figure de proue suisse Sébastien Buemi, reste fidèle à son rôle de favori dans le WEC. Avec son premier succès de la saison à Portimão, le Vaudois a également pris la tête du classement général.

Le week-end dernier, la course internationale des 6 heures de Portimão, deuxième manche du Championnat du monde d'endurance (WEC) de cette année, a été placée sous le signe d'une nouvelle victoire de Toyota. Alors que Sébastien Buemi s'était incliné lors de la première course à Sebring et avait dû se contenter de la deuxième place, le champion en titre et ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Ryo Hirakawa ont été cette fois-ci intraitables et ont fêté la victoire – la 23e de Buemi en WEC. Avec ce premier succès de la saison, Buemi & Co. se sont également emparés de la tête du classement général. Pour la première fois de la saison, des points ont été attribués à Nico Müller. Le pilote d'usine Peugeot a franchi la ligne d'arrivée en cinquième position.

Louis Delétraz (troisième en LMP2) et Rahel Frey (troisième en LMGTE) ont également obtenu deux excellents résultats suisses. La prochaine course aura lieu dans deux semaines, fin avril, à Spa-Francorchamps, en Belgique.

De bonnes nouvelles sont également venues de la scène allemande des voitures de tourisme. Outre Ricardo Feller, qui a été confirmé en DTM dans l'équipe ABT Sportsline il y a déjà plusieurs semaines, son collègue de marque Audi Patric Niederhauser a également validé son ticket DTM. Le Bernois, qui a terminé troisième ce week-end lors de la troisième manche du championnat de la Nordschleife, pilotera en 2023 une Audi R8 LMS GT3 aux côtés de l'Italien Mattia Drudi pour Attempto Racing. Il y aura également au moins un pilote suisse dans l'ADAC GT Masters. Alain Valente prendra le départ pour Haupt Racing au volant d'une Mercedes AMG GT3.

Valente Haupt 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Mercedes AMG d'Alain Valente pour l'ADAC GT Masters © Haupt Racing

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17.04.2023 Slalom de Bière: Egli s’impose, Bralla puissant
Bralla Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
A pris trois secondes à Darani: Christian Bralla dans la Fiat X1/9 © Cornevaux

Le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms 2023 à Bière a été caractérisé par un duel passionnant entre Philip Egli et Lukas Eugster. Le meilleur pilote de voiture de tourisme a été le Tessinois Christian Bralla.

Le combat pour la victoire du jour a été très serré. Seulement 54 centièmes de seconde ont fait défaut à Lukas Eugster sur sa Ligier JS53 lors du coup d'envoi de la saison de slalom à Bière pour remporter sa deuxième victoire au classement général après Ambri en 2022. Le pilote originaire de Suisse orientale est le seul à avoir réalisé deux chronos en dessous de 2:17 min. Si les chronos avaient été additionnés, Eugster serait sorti vainqueur de la course. Cependant, une première manche performante en 2:16,14 min a suffi au pilote de Formule 3 Philip Egli pour célébrer sa 44e victoire du jour en slalom.

«Cela a été une belle façon de commencer la nouvelle saison», a déclaré Egli, qui a été deux secondes plus rapide que l'année dernière. «Je me suis bien amusé dans le duel avec Lukas. Un peu trop motivé en entrant sur la piste lors de la deuxième manche, j'ai certes heurté un pylône. Cependant, mon chrono de la première manche a été suffisant pour gagner.»

Eugster a lui aussi été très satisfait de son résultat. «Ça n'a certes pas tout à fait suffi pour battre Philip, mais en comparant les chronos de l'année dernière, je constate que nous avons fait un sacré bond en avant et franchement, je pense que Philip a atteint ses limites. Cela promet donc de devenir encore une saison passionnante. Surtout en vue de la prochaine double course à Ambri, où les performances aérodynamiques comptent encore plus qu'à Bière.»

La troisième place à Bière n'est finalement pas allée à Marcel Maurer, comme on aurait pu le supposer. Lors de la première manche d'entraînement, le pilote de retour a en effet perçu des bruits bizarres provenant de son moteur deux litres sans pouvoir les localiser sur place. Pour éviter des dommages plus importants, Maurer a renoncé aux deux manches de course. Par conséquent, le Français David Guillaumard (Nova NP01) a hérité de la troisième place devant Jérémy Noirat (Norma M20F), Frédéric Fleury (Dallara F302) et Denis Wolf, qui a pris place une fois de plus dans la Renault Caparo.

Egli Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli a fêté sa 44e victoire du jour à Bière © Cornevaux

Le meilleur pilote de voiture de tourisme, Christian Bralla, s'est classé 7e. Grâce à un excellent temps dans la deuxième manche, le Tessinois a ainsi également remporté le duel interne Fiat-X1/9 contre Christian Darani, qui s'est classé 10e au scratch, et s'est ainsi adjugé la totalité des points dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3. «Lors de la première manche, nous avons été au coude à coude», explique Darani. «Mais il m'a ensuite distancé dans la deuxième manche.» Martin Oliver Bürki s'est lui aussi vu créditer de l'intégralité des points dans la catégorie E1 jusqu'à 3000 cm3. Le Bernois a devancé Jérôme Nicolet de cinq secondes lors de la deuxième manche et a ainsi fait honneur à son rôle de favori.

Son homonyme Martin Bürki s'est lui aussi imposé avec cinq secondes d'avance dans sa catégorie (dans l’E1 jusqu'à 1600 cm3). Le champion de slalom en série a toutefois eu des ennuis lors du départ. Lors de la première manche, il a dû abandonner sa VW Polo à la suite d’une défaillance au niveau de l'arbre de transmission.

La victoire dans la catégorie Interswiss (plus que 2500 cm3) a été attribuée à Matthias Bischofberger. Le Thurgovien s'est imposé dans la lutte à trois des Porsche contre Willi Jenni et Christoph Zwahlen. À seulement 22 centièmes de seconde, Stephan Burri s'est imposé dans la catégorie des moins de 2000 cm3 avec une VW Scirocco de plus faible cylindrée, au terme d'un duel passionnant, juste devant Ludovic Monnier dans la VW Golf. Manuel Santonastaso n'a pas réussi à dépasser l'entraînement. Le Thurgovien a rencontré des problèmes de courroie trapézoïdale sur sa BMW et n'a pas pu y remédier sur place malgré l'aide de ses collègues d'Interswiss Zwahlen et Aeberhardt.

Bischofberger Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Matthias Bischofberger a été le pilote Interswiss le plus rapide à Bière © Cornevaux

En Renault Classic Cup, Michael Schläpfer s'est imposé de manière souveraine face à Meverick Gerber et Silas Reuter. Le revenant du RCC, Thomas Zürcher, a touché la glissière de sécurité lors de la première course d'entraînement et a dû prendre le chemin du retour prématurément avec une fusée d'essieu cassée. Zürcher reviendra toutefois pour la course sur circuit du week-end prochain à Hockenheim.

Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui s'est déroulée déjà le samedi (par temps humide), le Jurassien Michaël Béring a remporté sa première victoire du jour grâce à une course sans faille lors de la deuxième manche et un meilleur temps de 3:03,00 min. La deuxième place est allée à Marcel Muzzarelli, à qui il a manqué 37 centièmes de seconde sur Béring à l'arrivée. Sandro Fehr a terminé troisième, à 0,79 seconde du vainqueur. Au total, 15 Suzuki hybrides ont pris le départ.

Vous trouverez de plus amples informations sur le premier slalom de la saison sur le lien suivant:

Et voici la suite des évènements:
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

Biere Ambiance Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nuageux, mais sec: Le temps de dimanche était stable © Cornevaux

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16.04.2023 Un air de Ferrari en montagne
Thomas Amweg 2023 Praesentation Urs Gehrig Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Reynard 95D rouge comme une Ferrari de Thomas Amweg est prête © Gehrig

Thomas Amweg a présenté ce week-end à Langenthal son nouveau véhicule pour la saison de montagne 2023. A cette occasion, ce n'est pas seulement la peinture rouge comme chez Ferrari qui a attiré l'attention.

Ce fut un jeu de patience. Mais comme on le dit si bien: tout vient à point à qui sait attendre! En fait, Thomas Amweg aurait aimé prendre place dans la Reynard 95D, l'ex-véhicule de Joël Volluz, dès 2022. Mais pour achever le Cosworth 3 litres, il manquait les pistons. Et ils se sont fait attendre longtemps, très longtemps.

Maintenant, le bolide d'Amweg est prêt. Ce week-end, le vainqueur du Gurnigel 2019 a dévoilé son bolide à l'hôtel Meilenstein de Langenthal – avec un petit air de Ferrari. «Lorsqu'il a repris la voiture, le propriétaire Hans Peter l'a peinte en rouge et lui a monté des jantes dorées», raconte Amweg. «Nous avons conservé ce look Ferrari – à l'exception de l'un ou l'autre autocollant qui rappelait l'époque d'Alesi et de Berger.»

Amweg n'a pas encore testé son nouveau jouet. Au GP de Mutschellen, il effectuera un test de fonctionnement en tant que pilote de démonstration. Ensuite, il y aura soit un test à Dijon, soit une participation au Jim-Clark-Revival le premier week-end de mai. «Mais ce n'est pas encore gravé dans la pierre», estime Amweg. «Mais j'espère vraiment que ça va marcher. Cela me donnerait la chance de m'habituer au véhicule.» Amweg disputera ensuite sa première course les 10 et 11 juin lors de l'ouverture du championnat de montagne à Hemberg.

En termes de moteur, Amweg sera alors au même niveau que le champion suisse Eric Berguerand. «Nous utilisons le même niveau d'équipement qu'Eric», explique Amweg. Celui-ci doute qu'il puisse d'emblée rouler à son (haut) niveau. «La première année, notre objectif principal est la stabilité. Mais cela ne veut pas dire que je vais me contenter de rouler. Je veux déjà avoir mon mot à dire et embêter le top 3 de temps en temps.» Le plan d'Amweg prévoit en tout cas qu'il participera à toutes les manches (à l'exception de Massongex).

Contrairement à Berguerand, Amweg mise sur un aileron arrière plus étroit. «Nous avons parlé avec des techniciens de Sauber et avons entendu leur conseil de miser sur une version plus étroite», explique Amweg. Il reste aussi quelque chose de plus de Sauber sur la voiture: l'aileron avant. Amweg l'avait déjà monté sur la Lola B99. L'habillage du cockpit de la Reynard est également nouveau. «Au milieu des années 90, les pilotes regardaient encore loin de leur cockpit. Je voulais changer cela pour des raisons de sécurité», explique Amweg.

Thomas Amweg 2023 Praesentation Mechaniker Urs Gehrig Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Thomas Amweg (deuxième à partir de la droite) et son équipe lors de la présentation à Langenthal © Gehrig

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14.04.2023 Meyer & Co. veulent secouer la scène du drift en Europe
Toyota Supra Praesentation 2023 01 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La présentation de l'équipe de Meyer à Lucerne a été accompagnée d'un film © Eichenberger

Hier soir, au Musée des Transports de Lucerne, Yves Meyer et son équipe Drift Force ont non seulement fait le point sur la saison 2022, mais aussi présenté la Toyota GR Supra, reconstruite de A à Z.

Depuis longtemps, le drift n'est plus seulement un sport à la mode aux États-Unis. En Europe aussi, le drift est de plus en plus populaire. Les FIA Motorsport Games l'ont prouvé l'année dernière au Castellet. Aucune autre compétition n'a attiré autant de spectateurs. Le fait que le drift devienne également présentable en Suisse est en grande partie dû à l'infatigable Yves Meyer et à son équipe. Hier soir, au Musée des transports de Lucerne, la troupe du centre événementiel de Seelisberg n'a pas seulement présenté son équipe pour 2023, elle a aussi montré aux nombreux invités présents dans le cinéma du Musée des transports de Lucerne, à l'aide d'un film qu'elle a elle-même produit et qui contient des images spectaculaires, en quoi consiste le drift et comment s'est déroulée la saison 2022.

Cette année, Meyer et son équipe Drift Force participeront à la série européenne Drift Masters (en direct sur Red Bull TV) avec deux voitures. Les deux Toyota GR Supra, reconstruites à partir de zéro, seront pilotées par Meyer et son partenaire commercial Joshua Reynolds. La concurrence ne manque pas. 50 pilotes de 20 nations se sont inscrits aux Drift Masters européens. La première compétition aura lieu les 6 et 7 mai au parc de Mondello en Irlande. Les autres dates sont les suivantes:

9/10 juin, Fallförs (Suède)
7 et 8 juillet, Härmä (Finlande)
29/30 juillet, Riga (Lettonie)
17-19 août, Ferropolis (Allemagne)
15/16 septembre, Varsovie (Pologne)

L'impatience est grande à l'idée de participer aux premiers «Battles». «C'est la voiture la plus complète que j'ai pu conduire jusqu'à présent», déclare Meyer avec fierté lors de la présentation à Lucerne. Et son coéquipier Reynolds ajoute: «Notre objectif? Nous voulons bousculer le peloton.»

L'avenir nous dira si les deux artistes du drift y parviendront. La GR Supra présentée à Lucerne laisse entrevoir beaucoup d'espoir. Et ce qui se cache sous le capot est également très prometteur. «Nous avons pris comme base le moteur W58 Supra», explique Adrian Mock de Maptec Motorsport Engineering. «Nous l'avons adapté aux besoins du drift. Ce qui veut dire: Les pièces supportent plus de puissance. En ce qui concerne la cylindrée, nous sommes restés à trois litres, comme sur l'original.» Comparé à la Supra normale (340 ch), le nouveau jouet de Meyer développe plus de 1000 ch. «Nous avons déjà 1240 newton-mètres à 3500 tr/min», affirme Mock. Meyer & Co. est également exemplaire en matière de durabilité. «Nous roulons au bioéthanol E85, qui est obtenu à partir de déchets de bois», explique le spécialiste des moteurs.

Pour plus d'informations sur la série de courses, cliquez sur ce lien.

Toyota Supra Praesentation 2023 03 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le moteur Supra développe plus de 1000 ch avec le bioéthanol E85 © Eichenberger

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12.04.2023 Aperçu Slalom de Bière: lutte à trois pour la victoire du jour?
Eugster Biere 2022 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lukas Eugster disputera la saison 2023 avec un nouveau moteur © Cornevaux

Le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms 2023 aura lieu ce week-end à Bière. Aux côtés des 158 participants et participantes locaux, 180 pilotes femmes et hommes se sont inscrits pour la journée de dimanche.

Après le coup d'envoi du Championnat suisse des rallyes et du Championnat suisse de karting, ce week-end, ce sera le tour du Championnat suisse des slaloms. La saison débutera sur le site de la caserne de Bière, à 30 kilomètres à l'ouest de Lausanne, au pied du col du Marchairuz, où se disputaient autrefois des courses de côte.

Le parcours sera le même qu'en 2022, c'est-à-dire dans le sens inverse des années précédant la pandémie du coronavirus. Le samedi 15 avril, la 56e édition du slalom de Bière débutera comme d'habitude par les catégories locales et la Suzuki Swiss Racing Cup avec 158 participants et participantes. Le coup d'envoi sera donné à 7h20 avec les manches d'entraînement. Ensuite, les manches de classement auront lieu à partir de 13h25. Ce qu'il faut savoir: les classes LOC seront freinées le samedi par des chicanes supplémentaires. Cela portera à 77 le nombre de portes sur le parcours de 4,1 kilomètres. Dimanche, les courses des catégories NAT seront au programme (avec 180 participant(e)s. Dans ces catégories, 71 portes doivent être franchies le plus rapidement possible et sans faute. Les premières courses d'entraînement débuteront à 7 heures. À partir de 10h45, les courses seront à l'ordre du jour. Les cérémonies de remise des prix se déroulent le samedi à partir de 19h15 et le dimanche à partir de 18h15.

Maurer 2023 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Maurer revient après une année d'absence © Eichenberger

Trois pilotes se disputeront vraisemblablement la victoire finale à Bière: le vainqueur du jour record Philip Egli (sur Dallara F393), le deuxième de l'année dernière à Bière Lukas Eugster (Ligier JS53) et le revenant Marcel Maurer (Formule Renault 2.0). Ce dernier a entièrement remanié sa voiture de course de 23 ans afin de lui faire perdre quelques kilos. «Je conserve toutefois toujours un handicap de poids par rapport à Philip», constate Maurer. «Mais à part ça, je suis plutôt confiant. Lors des journées d'essai à Ambri, j’ai connu seulement deux ou trois petits problèmes. Néanmoins, je ne m'attends pas à pouvoir déjà courir pour la victoire du jour à Bière, même si j'y ai déjà eu de bons résultats et je pense que Philip et Lukas seront encore plus rapides lors de la première course.»

Eugster en particulier, qui a fêté sa première victoire du jour l'année dernière à Ambri, nourrit de grandes ambitions. Avec un nouveau moteur Honda 2 litres, le Suisse oriental va s'attaquer à sa deuxième victoire du jour sur le lac Léman. «Nous pouvons enfin utiliser le moteur que nous voulions déjà utiliser l'année dernière», explique Eugster. «De plus, lors des essais à Ambri, nous avons également pu résoudre notre problème de braquage. Je suis donc très confiant pour la première course et me réjouis d'une lutte à trois passionnante.»

L'année dernière, il avait manqué 1,33 seconde à Eugster dans la plus rapide des deux manches pour battre Egli, qui détient également le record du parcours avec 2:18,20 min et qui vise à Bière sa 44e victoire du jour. «Dans des circonstances normales, l'un de nous trois devrait se retrouver au sommet et j’espère bien entendu que ce sera moi», déclare Egli qui a lui aussi profité des journées d’essai organisées par l'équipe bernoise à Ambri pour se mettre au point en vue de la nouvelle saison. «J'ai remplacé de nombreuses pièces d'usure pendant l'hiver. Dans cette optique, Ambri était un test fonctionnel qui s’est déroulé sans problèmes.»

Buerki Biere 2022 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Martin Bürki vise cette année son dixième titre en slalom © Cornevaux

Dans la catégorie des voitures de tourisme, le Tessinois Christian Darani (Fiat X1/9) fait office de favori. L'année dernière, il s'était imposé en 2:34,56 minutes devant le désormais nonuple champion de slalom Martin Bürki sur sa VW Polo couleur vert vif. Avec seulement six manches prévues, ce n'est pas seulement chaque victoire de classe qui aura de la valeur. Le but est aussi de vaincre le plus grand nombre d'adversaires dans sa catégorie. Darani a donc un avantage sur Bürki dès le départ. Le pilote de 52 ans de Mairengo a 17 concurrents au départ dans sa catégorie, la E1 jusqu'à 2000 cm3, alors que Bürki n'en a que 13. Le groupe de la catégorie Interswiss jusqu'à 2000 cm3 est encore plus grand. On y trouvera 23 pilotes au départ – dont le vainqueur de l'année dernière Manuel Santonastaso dans sa BMW fraîchement reconstruite.

Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui se déroulera le samedi, 15 participants prendront le départ. Parmi eux, le deuxième de l'année dernière Marcel Muzzarelli et le troisième de l'année dernière Sandro Fehr. Le champion de l'année dernière Fabian Eggenberger ne sera pas de la partie. Le Zurichois ne participera qu'aux slaloms d'Ambri et de Frauenfeld (dans l'équipe 77). «Cette année, je me concentre sur mon fils qui court dans le championnat de karting Rotax», explique Eggenberger.

Il n'y aura d'ailleurs pas de nouveau vainqueur du record à Bière. C'est Jean-Daniel Murisier qui est en tête de cette liste. Le Valaisan a remporté le slalom de Bière, qui a eu lieu pour la première fois en 1966, à cinq reprises au total: en 1990, 1992, 1998, 1999 et 2004.

Vous trouverez de plus amples informations sur le premier slalom de la saison sur ce lien.

Dates du Championnat suisse des slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

Darani 2022 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
A nouveau meilleur pilote de voiture de tourisme? Christian Darani et sa Fiat X1/9 © Eichenberger

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11.04.2023 Que fait donc Florian Lachat?
Lachat Florian Was macht eigentlich Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Florian Lachat (aujourd'hui) et en 2009 au Gurnigel © Kaufmann

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel d'ASS. Première partie: Que fait donc Florian Lachat?

Florian Lachat a remporté le championnat suisse de montagne en 2009. Il est ainsi le dernier vainqueur de cette spécialité à ne pas répondre au nom d'Eric Berguerand ou de Marcel Steiner. Aujourd'hui encore, il a raison d’être fier de ce titre! Sans expérience du karting, il est venu à la course automobile en 2004. Il s'est d'abord offert une Formule Renault 2.0 pour le circuit. Puis, en 2007, il s'est tourné vers les courses de côte avec une Formule Master flambant neuve.

«Mon objectif était de décrocher le titre en l'espace de trois ans», raconte le Bruntrutain. S'il y est parvenu, c'est aussi grâce à Jenzer Motorsport. Florian Lachat avait formé sa propre petite équipe au sein de l'écurie de Lyss, qui gérait les courses de côte: «Je ne suis pas mécanicien et je n'avais personne pour m'aider. Je me suis donc joint à Jenzer Motorsport.»

Le succès n’a pas été tout de suite au rendez-vous. Mais au fil des années, les performances de la monoplace se sont améliorées. Quand Lachat a décroché le titre en 2009, Berguerand ne s’était pas encore remis de son accident (2007) et Steiner courait principalement en Allemagne cette année-là. Mais ne minimisons pas sa prestation pour autant. Avec sa monoplace 2 litres, il s’est permis le luxe de battre toutes les F3000 (Jean-Jacques Dufaux, Tiziano Riva, Martin Kindler, Alain Beutler), autant d’adversaires de taille à affronter.

Florian Lachat a disputé sa dernière course en septembre 2012, au Gurnigel. Ce père de trois enfants était alors occupé à diriger un groupe industriel. Il a depuis lors créé une nouvelle manufacture de couteaux suisses innovants sous la marque SWIZA et a managé des entreprises dans différents domaines. En 2017, Lachat s'est retiré de SWIZA et a fondé la société Akompani SA, qui s'adresse aux propriétaires de PME. «Notre activité principale est l'accompagnement lors de la transmission ou de l'acquisition d'entreprises», explique le conseiller en gestion.

Devenu vice-champion l’année après son titre, Florian Lachat n'a pas perdu tout contact avec la course automobile. À bientôt 50 ans, il s'enthousiasme pour les monoplaces contemporaines. «J'ai été le premier à équiper la mienne d’un moteur turbo», explique ce visionnaire. C'était en 2011. «Hélas, je ne disposais pas encore d’aides électroniques au pilotage à l'époque. Et avec 550 chevaux sous le capot, cela devenait trop dangereux. Mais aujourd'hui, c'est différent. De plus, l'aérodynamique et les pneus se sont aussi beaucoup améliorés.»

On dirait que quelqu'un prépare son comeback en secret dans son coin... Florian Lachat rigole: «J'aimerais bien. Mais il faudrait d'abord réunir le budget!»

2009 die Schweizer Meister Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lachat (à droite) lors de la remise des prix à Berne en 2009 © Kaufmann

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05.04.2023 Soirée d'information autour de l'E-Fuel
E Fuel Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Une soirée d'information sur E-Fuel aura lieu le 14 avril © Eichenberger

Le vendredi après Pâques, une soirée d'information sur les carburants synthétiques aura lieu à Horgen. Les personnes qui souhaitent y participer peuvent s'inscrire par e-mail.

Le vendredi 14 avril, à partir de 19 heures, la RacingFuel Academy à Horgen accueillera un échange d'idées initié par Marcel Fässler pour tous ceux qui s'intéressent à l'utilisation du carburant synthétique. Mario Illien, gourou des moteurs, et Paul Gutjahr, membre de la direction d'Auto Sport Suisse, seront notamment présents.

Les personnes qui souhaitent participer à cet événement peuvent envoyer leur participation par e-mail à marcel@mfspeed.ch

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05.04.2023 Secrétariat: Heures d'ouvertures pendant les journées de Pâques
Ostern Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Dans les jours à venir, vous pourrez joindre le secrétariat d’Auto Sport Suisse comme suit :

Jeudi, 06.04.2023 jusqu’à 15.00 heures
Vendredi, 07.04.2023 fermé
Lundi, 10.04.2023 fermé

A partir du mardi, 11.04.2023, nous nous tiendrons à nouveau avec plaisir à votre disposition pendant les heures de bureau normales.

Nous vous souhaitons de joyeuses Pâques!

Auto Sport Suisse

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04.04.2023 Critérium Jurassien: Hirschi démarre en trombe
Criterium Hirschi Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Hirschi/Lattion ont démarré en trombe vendredi © Cornevaux

Lors du Critérium Jurassien, qui marque le début de la saison du Championnat suisse des rallyes, Jonathan Hirschi a posé la base de sa première victoire de la saison 2023 dès la première épreuve.

Jonathan Hirschi a démarré en trombe lors de la 44e édition du Critérium Jurassien. Dans la première spéciale de près de 30 kilomètres entre Courtemautruy et Les Enfers, le champion en titre a relégué ses concurrents à 30 secondes et plus, et ce, avec une nouvelle voiture, une Citroën C3 Rally2, et Sarah Lattion, une copilote qui a pris place pour la première fois à côté de lui. «Nous avons été nous-mêmes très surpris de notre temps dans la première épreuve», a confié Hirschi, «nous savions certes que nous étions bien partis, mais je ne m'attendais pas à ce que nous soyons aussi rapides.» Hirschi ne pouvait pas donner d'explication à son temps fabuleux de vendredi soir. «Peut-être que j'ai simplement roulé aussi bien parce que la pression de décrocher le titre n’existe plus», estime le Neuchâtelois.

Samedi aussi, Hirschi n'a laissé planer aucun doute sur son statut de chef sur le circuit dans le Jura. Toutefois, les écarts étaient plus acceptables pour ses concurrents le deuxième jour. Après cinq épreuves, Hirschi a déjà distancé ses adversaires de plus de 44 secondes. Le fait que Sacha Althaus ait été à ce moment-là son plus grand concurrent n'est guère surprenant. Le Jurassien s'était préparé méticuleusement pour son rallye à domicile et il a finalement décroché la troisième place, son meilleur résultat à ce jour dans le cadre du championnat suisse. «Ce n'était que mon troisième rallye sur cette Skoda Fabia», raconte le jeune homme de 26 ans originaire de Moutier. «Je suis d'autant plus heureux d'avoir décroché mon premier podium et mon premier scratch. J'espère pouvoir être à nouveau présent au Rallye du Chablais.»

Criterium Althaus Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sacha Althaus a obtenu son meilleur résultat en CS avec une troisième place © Cornevaux

Ce n'est que grâce à trois meilleurs temps dans la sixième, la huitième et la onzième épreuve que Jonathan Michellod et Stéphane Fellay se sont hissés à la deuxième place. Le vice-champion 2022 ne se sentait pas en confiance avec sa Skoda Fabia vendredi soir. «Nous n'avons trouvé notre rythme que le samedi matin, même si nous nous sommes d'abord trompés dans le choix de nos pneus (slicks au lieu de pneus pluie)», explique Michellod. «Mais je suis quand même satisfait du résultat. Le championnat est encore long. Il peut encore se passer beaucoup de choses.»

Mike Coppens (avec son copilote Christophe Roux) a terminé quatrième à 1:39 minutes du vainqueur Hirschi. Le double vainqueur du Valais et champion de 2021 s'est totalement planté vendredi soir, mais en a assumé la responsabilité. «Avec mon expérience, cela n'aurait jamais dû se produire», dit le Valaisan songeur et il a fait modifier son set-up. «Je n’avais aucune adhérence. Notre Skoda était bien trop agressive et dure pour ces conditions. Ce n'est que le samedi, lorsque j'ai compris que ce rallye était fini pour moi après une seule spéciale que je pouvais rouler sans risque ni pression et que tout s’est passé comme prévu.»

Derrière le top 4, Sergio Pinto s'est classé 5e (au classement CH) sur son Alpine A110. Pinto (avec la copilote Charlène Greppin) a perdu la bataille interne du Michelin Trophy Alps Open de 6,1 secondes contre le Français Ludovic Godard, qui ne reçoit toutefois pas de points de championnat suisse pour sa cinquième place au classement général. Les autres places dans le top 10: 6e David Erard/Sarah Junod, 7e Steeves Schneeberger/Gaëtan Aubry, 8e Sébastien Berner/Grégoire Chappot, 9e Stefano Mella/ Gea Daldini, 10e Jean-Marc Salomon/David Comment.

Criterium Jeremy Michellod Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jérémy Michellod a remporté le classement junior dans le Jura © Cornevaux

La victoire chez les juniors a été fermement entre les mains de Damien Lovey jusqu'à la sixième spéciale comprise. Un accident dans la septième spéciale a brisé les rêves du pilote Peugeot. C'est Jérémy Michellod, le frère cadet de Jonathan, qui en a profité pour fêter son premier triomphe junior dans le Jura avec son copilote Simon Volery. Il a également pris la deuxième place du Michelin Trophy Alps derrière le duo Olivier Ramel/Florian Barrachin.

Dans la catégorie des véhicules historiques, le VHC, ce sont Pascal Perroud et son copilote Quentin Marchand qui, sur leur BMW M3 E30, ont pris la tête avec autant de brio que Hirschi chez les modernes le vendredi soir, avec 46 secondes d'avance. Le Vaudois a géré sans problème cette avance en signant six autres meilleurs temps contre l'ancien champion Florian Gonon (Ford Escort RS1600), qui a terminé à moins d'une minute du vainqueur. La troisième place du Critérium Jurassien a été attribuée à Nicolas Gérard (Ford Sierra RS Cosworth). Le champion de l'année dernière, Eddy Bérard, a terminé quatrième, également sur une BMW M3 E30.

En VHRS, la Coupe Rallye Historique de Régularité, la victoire est revenue à Laurent Pernet (BMW325 ix) devant Lionel Munsch (Ford Sierra Cosworth) et Marine Lachenal (Ford Escort RS 2000).

Vous trouverez de plus amples informations sur le coup d'envoi de la saison suisse sur le site www.criterium-jurassien.ch

Et voici les dates des rallyes suivantes:
1-3 juin, Rallye du Chablais
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29-30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais

Criterium Perroud Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pascal Perroud a été le plus rapide en VHC sur sa BMW © Kaufmann

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28.03.2023 Une auto qui assure le show
Sergio Pinto Valais 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sergio Pinto et son Alpine A110 au Rallye du Valais © Cornevaux

Les portraits de voitures de course publiés dans AUTOMOBIL REVUE ont atteint un statut culte. Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller respectivement Olivier Derard chez nous aussi. Voici l'Alpine A110 RGT de Sergio Pinto.

C’est tout naturellement que Sergio Pinto a eu l’idée de se lancer dans l’aventure Alpine: «Certes, j’étais enchanté de la Renault Clio Super 1600 que je possédais auparavant. D’ailleurs, je ne cherchais pas forcément à la vendre. Malgré tout, un jour, quelqu’un m’en a proposé un très bon prix, ce qui m’a ouvert de nouvelles perspectives en matière de projet automobile. Plusieurs options s’offraient à moi. Il y avait tout d’abord la solution de partir sur une Rally2 conventionnelle et puis il y avait l’Alpine. La voiture profitant d’un énorme capital sympathie auprès du public, ce projet m’a tout de suite plu, d’autant plus que la française était un peu moins chère qu’une Rally2, ce qui ne gâchait rien».

Si elle est effectivement moins chère qu’une Rally2 standard (210 000 euros hors taxes environ), l’A110 R-GT (168 000 euros hors taxes environ) coûte tout de même près de deux fois plus cher qu’une Alpine de série. Au fond, qu’est ce qui explique un tel écart? Comme toutes les A110, l’A110 Rallye, dite R-GT est construite à Dieppe, du moins en partie puisqu’elle ne suit pas le process de fabrication standard: «Une fois la coque assemblée, elle est rapidement sortie de la ligne de production et envoyée chez Signatech, à Bourges, dans le département du Cher», explique Sergio Pinto. Avant de continuer: «Là-bas, ils posent l’arceau homologué ainsi que les autres pièces spécifiques à l’A110 Rallye comme les longerons avant et arrière. Ceux-ci sont vraiment étudiés et dessinés pour le rallye. Les versions destinées aux circuits comme la GT4 par exemple disposent de profilés différents.» Les suspensions ALP Racing sont bien évidemment eux aussi dédiées à cette version rallye puisqu’elle sont à 3 voies ajustables et dotées de butées hydrauliques.

Alpine A110 Cockpit Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Un coup d'œil dans le cockpit de l'Alpine A110 RGT © Derard

Pour le reste, les trains roulants sont identiques à la version routière. «Le moteur est basé sur la version de série mais il est lui aussi amélioré puisqu’il profite d’une cartographie spécifique», détaille Sergio Pinto. Il jouit en outre d’un dispositif anti-lag ajustable. Sur papier, il situerait sa puissance aux environs de 330 ch. Une valeur qui est supérieure à ce que propose Alpine sur les différentes versions routières de l’A110, lesquelles ne dépassent jamais les 300 ch, même dans l’inédite variante R, dévoilée récemment. Le 4-cylindres, qui est accolé à une boîte de vitesses séquentielle à 6 rapports paddle-shift et positionné transversalement à l’arrière, transmet sa puissance aux deux roues arrière via un différentiel à glissement limité réglable.

L’aspect «réglages» a justement représenté l’un des principaux défis auxquels Sergio Pinto a été contraint de faire face: «Lorsque la voiture nous a été livrée, elle est arrivée paramétrée avec un set-up de base et c’est à nous qu’il a appartenu de peaufiner le comportement», se souvient-il. Au contraire, des voitures plus basiques comme la Renault Clio Rally5 par exemple, l’A110 peut s’ajuster au niveau de ses amortisseurs: «Tu peux travailler la hauteur, donner de la plonge, augmenter ou diminuer les détentes. Tu peux aussi régler les trains roulants, le parallélisme, le carrossage, sans oublier l’ABS ou l’ESP», explique le pilote.

Tous ces paramètres se commandent via une console centrale, localisée au centre de la voiture, entre les sièges du pilote et du copilote, en l’occurence le poste de Sophie Barras, en championnat de Suisse des Rallyes. Ce module de commandes n’est pas le seul élément inédit de l’habitacle; l’intérieur n’a pas grand-chose à voir avec celui d’une A110 standard. Certes, la partie supérieure du tableau de bord ainsi que le combiné d’instrumentation sont repris tels quels de la version de série mais pour le reste, tout est différent: «Les contreportes sont recouvertes de mousse dont la structure vient s’emboîter dans l’arceau. Cet agencement est une obligation de la FIA. Le pédalier, le volant, les sièges: tout cela est différent. Il n’y a pas non plus de moquette», détaille Sergio Pinto.

Motor Alpine A110 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'Alpine A110 est propulsée par un moteur turbo de 1,8 litre © Derard

Plus que le prix, «c’est surtout la nouveauté et la rareté qui m’ont attiré vers l’Alpine», rajoute-t-il. Exclusive, l’A110 R-GT l’est effectivement puisque le Valaisan est le seul pilote à avoir disputé toutes les courses du championnat de Suisse des Rallyes avec pareille monture. Aujourd’hui, ce monopole ne lui plaît plus autant qu’auparavant, par manque de rivaux contre qui se battre à armes égales: «Avec ses deux roues motrices, l’Alpine est très performante mais uniquement sous certaines conditions. Elle est moins polyvalente qu’une Rally2, dotée de la transmission intégrale», regrette Sergio Pinto. Difficile donc de régater avec les stars du championnat de Suisse que sont Mike Coppens ou Jonathan Hirschi, par exemple. Cela dit, ce déficit de motricité n’a pas empêché le pilote helvétique de se démarquer. Mieux que cela, lui et sa voiture atypique ont assuré un magnifique spectacle le long des spéciales. Ce qui sera encore le cas cette année. 

Alpine A110 RGT
Année de production: 2021
L × l × h (en mm): 4180 x 1800 x 1250
Empattement (en mm): 2420
Poids à vide (en kg): 1080
Carrosserie: Monocoque en aluminium
Moteur: 4-cylindres turbo, 1798 cm3
Transmission: Séquentielle à 6 rapports + marche arrière. RWD
Puissance/couple: 330 ch/environ 340 Nm
Vitesse maximale: environ 200 km/h

Sergio Pinto quer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sergio Pinto a terminé quatrième au classement général du Championnat du monde des Rallyes en 2022 © Derard

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27.03.2023 Aperçu Critérium Jurassien: de nombreuses nouveautés chez le champion en titre
Jonathan Hirschi Citroen 2023 Archives Hirschi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi conduit une Citroën C3 Rally2 dans le Jura © Archives Hirschi

Ce week-end marquera le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des rallyes qui commencera le vendredi avec le shakedown de la 44e édition du Critérium Jurassien.

Le vendredi 31 mars, le Championnat suisse des rallyes commencera avec le Critérium Jurassien. Pour la 44e édition de ce rallye traditionnel dans le Jura, 48 équipes sont inscrites avec des véhicules modernes, soit 30 de moins que l'année dernière, lorsque le rallye avait enfin pu avoir lieu après deux ans d’interruption due au coronavirus. «J'ai contacté 100 pilotes de rallye», explique Patrick Spart, l'un des deux vice-présidents du Critérium Jurassien à côté de Julien Grosjean. «Mais malheureusement, je n'ai pas réussi à réunir plus de 48 équipes avec des véhicules modernes. Cela nous préoccupe beaucoup, non seulement pour cette édition, mais aussi pour l'avenir. Il faudrait au moins 60 équipes pour que nous puissions assurer une situation financière saine.»

Sur le plan sportif, aucune absence n'est à signaler au niveau des leaders. Certes, le vainqueur de l'année dernière Michaël Burri manquera à l'appel. Mais le héros local court depuis un certain temps avec une licence française et n'a donc pas droit aux points pour le championnat suisse. Le vainqueur des Championnat suisse de l'année précédente, Mike Coppens, voudrait bien réitérer son triomphe de 2022. Le Valaisan de 43 ans, accompagné de son copilote Christophe Roux, ne fait pas seulement partie des prétendants à la victoire dans le Jura, il est aussi un sérieux candidat au titre. «Je suis suisse de bout en bout», constate Coppens. «C'est pourquoi je ferai l’impossible pour participer aux six manches du Championnat suisse des rallyes 2023.»

C'est également l'objectif que se fixent Jonathan Michellod et son copilote Stéphane Fellay. Comme Coppens, deuxième au classement général de l'année dernière, mise sur une Skoda Fabia Skoda Fabia Rally2 Evo. Contrairement à Coppens, Michellod a déjà participé à un rallye cette année (en Italie). «Cependant, nous avons été disqualifiés à cette occasion», raconte le pilote de 28 ans, originaire de Verbier comme Coppens. «Stéphane ne participait pas à ce rallye, j'avais donc un copilote de remplacement qui pesait 30 kilos de moins. Nous étions par conséquent en sous-poids, sans en avoir vraiment pris conscience.»

Jonathan Michellod Crit 2022 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Michellod vise sa deuxième victoire aux CS dans le Jura... © Cornevaux

A côté des deux Valaisans performants, le champion en titre Jonathan Hirschi (37 ans) fait bien sûr partie des grands favoris dans le Jura. Cependant, le Neuchâtelois n'est lui-même pas tout à fait certain de pouvoir attaquer en tête dès le début. «Après la destruction totale de notre VW Polo au Rallye de Monte-Carlo, je conduirai une Citroën C3 Rally2 dans le Jura», raconte Hirschi. Mais ce n'est pas la seule inconnue. Lors de la «Crit», le champion en titre sera guidé par Sarah Lattion et non par Michaël Volluz, toujours convalescent. «De plus, les pneus Pirelli remplaceront les pneus Michelin. Il m'est donc difficile prévoir à l'avance où nous en serons exactement.»

Si l'un des trois premiers venait à se planter, l'un des champions locaux Sacha Althaus (Skoda Fabia Rally2 Evo), David Erard (Skoda Fabia R5), Steeves Schneeberger (Ford Fiesta R5) et Jean-Marc Salomon (VW Polo GTI R5) pourrait fort bien sauter dans la brèche. Il ne faut bien sûr pas non plus oublier le quatrième du classement général de l'an dernier, Sergio Pinto, sur son Alpine A110 Rally RGT. Le Valaisan, qui a été le plus souvent seul en 2022 dans la Michelin Trophy Alps Open, affrontera dans le Jura trois adversaires français dans sa catégorie, dont deux sur une Alpine identique et un sur une Porsche 997 GT3 Cup.

Chez les juniors, trois équipes seulement (malheureusement) se sont inscrites, comme l'an dernier. Le plus expérimenté parmi eux est Claire Quentin (Peugeot 106 S16). Sa tâche ne sera toutefois pas facile car avec Damien Lovey (Peugeot 208 R2) et Jérémy Michellod (Citroën C2 R2 Max), le frère cadet de Jonathan Michellod, deux pilotes qui n'ont certes participé qu'à deux, respectivement trois rallyes, mais qui possèdent un grand potentiel, prendront le départ. Ils participeront d'ailleurs tous les deux au Michelin Trophy Alps. Dans le Jura, les cinq premiers de l'année dernière manqueront à l'appel, si bien qu'il y aura assurément un nouveau vainqueur dans cette catégorie lors de l'ouverture de la saison.

Jeremy Michellod Crit 2022 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
...tandis que son frère Jérémy court chez les juniors © Cornevaux

13 pilotes sont par ailleurs inscrits à la Coupe Suisse des Rallyes. Parmi eux, les trois premiers de 2022: Philippe Broussoux, Claude Aebi (tous deux Renault Clio) et Laurent Rossi (Peugeot 206 XS).

Parmi les véhicules historiques, 17 voitures seront au départ en VHC, qui, comme les modernes, seront chronométrées, et 12 en VHRS, qui attaqueront les 121,39 kilomètres de classement dans le Jura comme une épreuve de régularité. Le champion de l'année dernière Eddy Bérard (Ford Sierra RS) et l'ancien champion Florian Gonon (Ford Escort RS 1600) comptent bien sûr parmi les favoris dans le Jura. Il ne faudra pas manquer dans le Jura le groupe de spectacle des «Slowly Sideways» avec cette fois 35 véhicules du bon vieux temps des rallyes. Les deux anciens champions suisses Philipp Camandona (champion 1990 sur Ford Sierra Cosworth) et Eric Ferreux (1987, Renault 11 Turbo) seront notamment de la partie.

Le rallye débutera le vendredi soir avec la première spéciale entre Courtemautruy et Les Enfers. Les dix autres spéciales se dérouleront le samedi à partir de 8 heures. Vous trouverez de plus amples informations sur le coup d'envoi de la saison suisse sur le site Internet www.criterium-jurassien.ch

Dates du Championnat suisse des rallyes 2023
31 mars - 1er avril, Critérium Jurassien
1er - 3 juin, Rallye du Chablais
8/9 juillet, Rallye de Bourgogne-Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29/30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais

Florian Gonon VHC Crit 2022 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Florian Gonon conduit une Ford Escort RS1600 dans le VHC © Cornevaux

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22.03.2023 Course de côte de Massongex: Il manque encore une autorisation
Massongex 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La course de côte de Massongex devrait avoir lieu à nouveau en 2023

Il y a un an, on disait que la course de côte Massongex-Vérossaz n'aurait plus jamais lieu. Il ne manque plus qu'une autorisation. Mais selon les organisateurs infatigables, ce n'est pas le cas.

La course de côte de Massongex à Vérossaz a été organisée 27 fois. Elle a ensuite dû être annulée à deux reprises en raison de la pandémie de Corona, avant d'être rayée «pour toujours» du calendrier en mars dernier. Selon le chef du comité d'organisation Pino Arimondi, les raisons étaient liées à la densification du village et de sa zone industrielle. «Massongex n'était plus en mesure d'accueillir 100 voitures et plus», avait alors déclaré Arimondi.

Peu de temps après, un nouvel espoir est né. Pour remplacer Massongex, des plans ont été élaborés pour faire revivre la course de côte d'Ollon à Villars, qui avait déjà eu lieu dix fois de 1953 à 1971. Mais Arimondi & Co. n'ont pas obtenu d'autorisation. Malgré cela, ils n'ont pas baissé les bras, ont inscrit provisoirement la course de côte de Massongex au calendrier d'Auto Sport Suisse fin 2022 et se sont mis à la recherche de solutions.

Et voilà: tout à coup, une course est à nouveau possible à Massongex. «Nous avons trouvé une solution pour le paddock», explique le coorganisateur et directeur de course Yvan Gaillard. «Avec l'accord de la police, de la commune et du canton, nous pouvons utiliser la route des Ilettes au-delà de la voie ferrée.» Le problème du départ semble également résolu. «Le nouveau propriétaire de la maison située juste à côté du départ a donné son feu vert», explique Gaillard.

Que manque-t-il donc encore pour que les moteurs puissent à nouveau vrombir à Massongex le week-end des 8 et 9 juillet? «Il manque encore une autorisation du canton du Valais en raison d'une section de forêt», répond Gaillard. «Mais je pars du principe que nous l'obtiendrons sans problème.»

Plus rien ne s'opposerait donc à la 28e édition de la course de côte de Massongex à Vérossaz – à condition de trouver suffisamment de sponsors. Selon Gaillard, cela devrait être faisable, «même si le prix pour les pompiers est deux fois plus élevé que la dernière fois.»

Avec la course de côte de Massongex, le Championnat suisse de la montagne 2023 compterait huit manches au total. «Après deux années sans courses (à l'exception d'Oberhallau en 2021) et une année avec seulement six courses (2022), c'est un signe positif pour l'avenir», estime Patrick Falk, directeur chez Auto Sport Suisse.

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21.03.2023 Rendez-vous des pilotes de course de côte à Lyss
Gruppenfoto RK Photography Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les pilotes de montagne lors du Season-Kickoff de l'ASS: Michel Zemp, Roger Schnellmann, Robin Faustini, Thomas Amweg (derrière) et Marcel Steiner, Eric Berguerand et Reto Meisel (devant) © RK-Photography

Cette année, le coup d'envoi de la saison d'Auto Sport Suisse a été entièrement placé sous le signe des pilotes de course de côte. Dans une course ludique combinée en simulateur et en kart de location, Robin Faustini s'est imposé.

Cette fois-ci, la météo n'a pas joué de mauvais tours lors du coup d'envoi de la saison d'Auto Sport Suisse. C'est par des températures agréables, voire presque printanières, que la saison 2023 a été ouverte sur la piste de karting de Lyss. Quelques défections fort regrettables mises à part, l'élite suisse de la montagne a été au rendez-vous. Eric Berguerand, Marcel Steiner, Reto Meisel, Robin Faustini, Thomas Amweg, Michel Zemp, Roger Schnellmann, Frédéric Neff – ils ont tous répondu présents.

Durant la partie officielle, les meilleurs pilotes du Championnat suisse de la montagne ont répondu aux questions d'Auto Sport Suisse dans le cadre d'une conférence de presse. Certains d'entre eux ont donné quelques détails sur la saison à venir. Marcel Steiner va par exemple essayer de réduire encore le poids de sa LobArt de quelques kilos. «Une réduction d’entre 20 et 30 kilos me semble réaliste. Cependant, cette voiture restera toujours en surpoids», a déclaré Steiner, qui a terminé deuxième derrière Berguerand l'année dernière. Thomas Amweg prendra un nouveau départ. Cette fois-ci, l'Argovien va concrétiser l'utilisation de l'ex-Volluz Reynard 95D qui était déjà prévue il y a un an. «Actuellement, la voiture est fin prête et le moteur est à l'intérieur, ce qui est déjà un bon début», explique Amweg. La présentation de la nouvelle voiture est prévue pour le 15 avril.

Start Kartrennen RK Photography Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eric Berguerand (devant à droite) à côté de Michel Zemp au départ de la course de kart © RK-Photography

Michel Zemp abordera lui aussi la saison 2023 un peu différemment que la dernière fois. L'Emmentalois équipera sa Norma M20FC d'un nouveau moteur. «Nous allons y installer un turbo de 2 litres», révèle Zemp. «Par conséquent, la saison 2023 sera pour moi une année de test. Cette année, j'espère certes encore participer à l'une ou l'autre course de côte, mais notre attention se portera sur le travail de préparation des réglages en vue de 2024.»

La lutte pour le titre des voitures de tourisme pourrait également se révéler très intéressante en 2023. Le champion en titre, Reto Meisel, a fait savoir à Lyss qu'il ne participerait probablement pas à la saison complète. En ce moment, il a tout simplement trop de travail pour cela. Cette situation pourrait permettre à Roger Schnellmann de remporter son premier titre de champion suisse. Le pilote de la Mitsubishi Evo 8 reste toutefois prudent dans ses pronostics. «Moi aussi, je vais certainement laisser passer une course (Massongex, n.d.r.). Par la suite, le matériel va jouer un rôle important. L'année dernière, nous avons subi deux pannes de différentiel. Si cela se reproduit, il faudra réviser nos comptes.»

Après le travail, place au plaisir. Les pilotes de course de côte ont pu se mesurer les uns aux autres lors d'une course ludique combinée sur simulateur et en kart de location. Dans les deux disciplines, deux pilotes sont sortis clairement vainqueurs. Faustini n'a laissé aucune chance à ses concurrents dans le simulateur, reléguant Zemp et Steiner à la deuxième et troisième place. En karting, c'est Berguerand qui a mené la danse parmi les pilotes de course de côte. Zemp a de nouveau terminé deuxième. Amweg a pris la troisième place sous les yeux de son père Fredy Amweg qui l'accompagnait. En additionnant les deux disciplines, l'ordre a été le suivant: 1. Faustini, 2. Zemp, 3. Amweg.

Vous trouverez davantage de photos du Season-Kickoff à Lyss cette semaine encore dans notre galerie de photos et/ou sur Facebook/Instagram.

Nous remercions également les sponsors qui ont offert des prix pour l'événement. A savoir: Horag Hotz AG, Züriring, RacingfuelBIZ et Minichamps.

Simracing Rennen RK Photography Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les pilotes des courses de côte lors de la course de simracing © RK-Photography

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20.03.2023 Rapport du week-end 08/2023
Sebring 2023 Buemi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Buemi (troisième de la gauche) a terminé deuxième à l'ouverture du WEC à Sebring © Toyota

Toyota, avec Sébastien Buemi, a fêté un double succès lors de la très attendue course d'ouverture du WEC à Sebring. Et Ralph Boschung est le nouveau leader de la Formule 2!

Le coup d'envoi de la très attendue saison 2023 du WEC à Sebring s'est soldé par un double succès de Toyota. Lors de la course des 1000 miles en Floride, les deux Toyota se sont révélées clairement trop fortes pour la concurrence. Lors des qualifications, les Japonais ont encore dû s'incliner devant la nouvelle Ferrari, qui a finalement terminé troisième. A l'arrivée, ils ont devancé leurs concurrents de deux tours.

«Je suis évidemment très heureux pour l'équipe», a déclaré Sébastien Buemi, qui a pris la deuxième place au volant de la Toyota #8, deux secondes derrière sa voiture sœur. «Que nous ayons commencé la saison par un doublé et une performance aussi forte est super et me rend fier. Chaque pilote veut gagner, mais il y a deux voitures dans l'équipe et il ne peut y avoir qu'un seul vainqueur.»

Pour le deuxième Suisse en catégorie hypercar, Nico Müller, le week-end ne s'est pas déroulé comme il l'avait imaginé. Sa Peugeot 9X8 n°94 est restée au stand pendant trois heures. Avec près de cent tours de retard, Müller a certes vu le drapeau à damier, mais n'a pas été classé.

Le meilleur Suisse en LMP2, la deuxième catégorie la plus élevée, a été Fabio Scherer. Le pilote d'Engelberg a manqué de peu le podium en se classant quatrième, mais il s'est imposé face à Louis Delétraz (5e). Le meilleur Suisse de la LMGTE a été Thomas Flohr, cinquième. Rahel Frey, qui était partie de la pole position de sa catégorie avec son équipe Iron Dames, a dû se contenter de la 8e place. La Soleuroise a perdu le capot moteur après une glissade, ce qui a entraîné un arrêt prolongé.

La course des 12 heures s'est déroulée à Sebring juste après les 1000 miles. Un seul Suisse, Louis Delétraz, pilote d'usine Acura, a pris le départ de cette course qui compte pour l'IMSA. Il s'est classé 4e dans la catégorie GTP.

Ralph Boschung s'est également classé 4e lors de la deuxième rencontre de Formule 2 en Arabie Saoudite. Lors de la deuxième course, Boschung a terminé en dehors des points. Néanmoins, le Valaisan est en tête du classement général.

Boschung Jeddah 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ralph Boschung est en tête du classement de Formule 2 © Formula 2

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16.03.2023 Maurer fait comme les équipes de Formule 1
Maurer Mercedes F1 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Maurer fait comme l'équipe de Formule 1 Mercedes – il roule tout en noir © Eichenberger/Mercedes

Le pilote de slalom et de course de côte Marcel Maurer revient après une année d'absence. Avec une nouvelle motivation et une voiture bien connue au look entièrement nouveau.

La Formule 1 montre l'exemple. Les voitures noires sont en vogue. Pas seulement parce qu'elles sont belles à regarder. Au contraire, le look carbone nu permet aussi d'économiser du poids. Mercedes, qui roule cette année entièrement en look carbone, a ainsi perdu quelques kilos. Combien reste le secret de l’équipe allemande. Mais une peinture complète sur un bolide de Formule 1 moderne pèse entre cinq et six kilos!

Ce que la Formule 1 peut faire, je peux le faire depuis longtemps, a dû se dire Marcel Maurer. Lui aussi a décapoté sa Renault de Formule 2. Et sans pouvoir donner de chiffres précis, il a certainement perdu autant de kilos. «La voiture a eu deux à trois couches», raconte Maurer, «et même jusqu'à sept sur les pièces rapportées!» Maurer a passé 100 heures à tout poncer péniblement. Le résultat est visible. La voiture, qui a déjà 23 ans, paraît beaucoup plus jeune dans son nouvel habit de carbone.

Mais ce n'est pas seulement le carbone apparent qui donne à la monoplace de Maurer un aspect plus frais, le Bernois de l'Oberland met l'accent sur les inscriptions roses des sponsors. «Je sais que le rose n'est pas la couleur de tout le monde, mais la plupart des sponsors étaient d'accord. Cela me plaît. Et ma fille aussi!»

Après n'avoir participé à aucune course l'année dernière, Maurer revient cette année avec un nouvel élan. Il ne participera pas à un championnat complet. Il renonce aux slaloms de Frauenfeld et de Chamblon. Les courses de côte des Rangiers, des Paccots et des Massongex ne font pas non plus partie de son calendrier. «Dans la catégorie à laquelle je participe (voitures de course monoplaces jusqu'à 2 litres de cylindrée, ndlr), je ne peux pas courir pour le titre de CS. C'est pourquoi je choisis les courses qui me plaisent.»

Maurer Marcel Saison 2023 06 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pink is beautiful: «Ma fille et moi, nous aimons ça», dit Maurer © Eichenberger

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13.03.2023 Nico Müller: «Pilote de développement en Formule 1 pour Audi, c'était hors de question»
Audi F1 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Aller en Formule 1 avec Audi n'était pas une option réaliste pour Müller © Audi

Dans notre deuxième partie de l'interview de Nico Müller, le Bernois s'exprime sur son engagement avec Peugeot dans le WEC, sur les perspectives de succès lors de la prochaine course de 12 heures à Sebring et sur les raisons pour lesquelles être pilote d'essai en F1 pour Audi n'était pas une option.

Jeudi dernier, Nico Müller s'est envolé pour la Floride. La course de 12 heures de Sebring est la deuxième participation du pilote officiel Peugeot à l'équipe française. L'objectif déclaré est clair: Peugeot veut renouer avec les temps glorieux de 1992/1993, respectivement de 2009, et avoir son mot à dire pour la victoire lors de la 100e édition des 24 Heures du Mans.

Sebring est ta deuxième course pour Peugeot après Bahreïn 2022. Peux-tu déjà estimer où vous vous situez?
Nico Müller:
C'est difficile à déterminer sur la base des résultats obtenus jusqu'à présent. La base que nous avons posée l'année dernière est fondamentalement bonne. Bien sûr, nous devons encore travailler sur la performance. Et aussi sur la fiabilité. En outre, Peugeot ne s'est pas concentré sur les 12 heures de Sebring. D'autres équipes ont fait des tests pendant des jours. Nous n'avons pas roulé un mètre à Sebring avant les tests weekend dernier.

Peugeot est le seul nouveau venu à avoir déjà participé à trois courses dans le cadre du WEC en 2022. Est-ce que c’est un avantage par rapport à la concurrence qui débute également?
Dans notre constellation, il était important de disputer ces trois courses en 2022. Une équipe comme Ferrari, par exemple, n'en avait peut-être pas autant besoin. Leur équipe AF Corse connaît parfaitement le WEC pour y avoir participé les années précédentes.

En fait, tu avais un autre plan que de courir au Mans avec Peugeot?
(Rires.) Oui, c'est vrai. J'avais déjà signé un contrat avec Audi et j'étais impliqué dans le développement de l'Audi LMH avec laquelle nous aurions dû courir au Mans. Mais ensuite, les plans ont changé. Au lieu de courir le championnat du monde d'endurance, il a été décidé de faire de la Formule 1.

As-tu eu peur de tomber entre la chaise et le banc lorsque tu as appris le changement de plan d'Audi?
Bien sûr que c'était «pas cool». Mais j'ai eu quelques offres et celle de Peugeot était celle qui me convenait le mieux. Parallèlement, des négociations étaient en cours avec ABT Cupra pour la Formule E. Je dois aussi dire qu'Audi ne m'a pas mis de bâtons dans les roues. Nous avons résilié le contrat et j'ai pu me concentrer sur mon nouvel engagement chez Peugeot.

Tu n'as donc pas passé de nuits blanches... Qu'attends-tu de Peugeot?
Peugeot a déjà prouvé plus d'une fois de quoi il était capable dans le sport automobile. Et ce, sur des terrains très différents. Que ce soit en championnat du monde d'endurance, en championnat du monde des rallyes ou au Rallye Dakar. La marque fera tout pour que le succès soit à nouveau au rendez-vous.

Comment voulez-vous battre l'adversaire surpuissant Toyota?
Toyota dispose d'une expérience infinie dans le WEC. C'est évident. Et ils savent très bien comment les choses se passent. Surtout au Mans. Je pars du principe que c'est l'équipe à battre.

As-tu réfléchi un instant à ce que tu pourrais devenir lorsqu'il a été annoncé qu'Audi ferait de la Formule 1?
Tu veux dire que j'aurais flirté avec un programme de développement vers la Formule 1 chez Audi? Non, le calendrier ne correspond pas à mon projet. Je suis dans la force de l'âge de ma carrière. Et mon objectif est de remporter les 24 Heures du Mans et le WEC. Si je m'approchais de la quarantaine et je pourrais travailler comme développeur en F1 – cela aurait peut-être été une option. Mais pas de cette manière.

La main sur le cœur: avec ton programme, il ne reste pas beaucoup de temps pour la famille. Combien de fois es-tu resté à la maison ces dernières semaines?
Janvier/février – cinq jours en tout.

Mueller Nico Bahrain 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller dispute la saison WEC sur la Peugeot 9X8 © Peugeot

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13.03.2023 Prolongation de délai pour les réservoirs de sécurité
Sicherheitstank Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Comme presque partout, il y a aussi des problèmes de livraison pour les réservoirs de sécurité © Ravasicorse

Toute personne possédant un véhicule du groupe A, N ou R et rencontrant des difficultés en raison de problèmes de livraison de citernes de sécurité peut faire une demande de prolongation de délai auprès d'Auto Sport Suisse.

Auto Sport Suisse, la CSN et le comité technique conscient des problèmes d’approvisionnement et de délais de livraison allongé ,dû à la situation internationale actuelle, des réservoirs ou de certains composant nécessaire à leur installation, donnent la possibilité au concurrents de faire une demande de délais par mail auprès du secrétariat d’ Auto Sport Suisse (info@motorsport.ch)

La demande sera accompagnée d’une copie de la confirmation de commande du réservoir ainsi que la copie de la 1ère page du passeport Technique.

Comme ces demandes seront traitées individuellement et dans l’ordre de réception, ces demandes devront être faîte au moins 10 jours ouvrables avant la manifestation envisagée.

L’éventuel délai ne sera accordé que pour les épreuves de statut NAT inclus NPEA et REG et ne concernent en aucun cas les épreuves INT.

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10.03.2023 Au début, elle ne roulait qu'en marche arrière
Manuel Santonastaso BMW 318i 2021 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Manuel Santonastaso lors du slalom de Frauenfeld en 2021 © Eichenberger

Les portraits de voitures de course dans AUTOMOBIL REVUE ont atteint un statut culte. Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller (ou, dans ce cas, de l'auteur ASS himself) chez nous aussi. Voici la BMW 318i de Manuel Santonastaso.

Manuel Santonastaso est l’une des figures les plus connues des championnats de Suisse de la montagne et des slaloms. Il en va de même pour sa BMW 318i noir de jais. Sa berline, Santonastaso l’a achetée en 2012. Mais comment en est-il arrivé à piloter pareil engin? «Je possédais auparavant une BMW 2002. Comme je souhaitais absolument rester sur un modèle ancien pour des raisons de rapport poids/puissance, la 318 m’a paru être le choix idéal».

Bien qu’elle soit une voiture de troisième main, la Série 3 E21 ne comptabilisait que 60 000 km au compteur lorsque Santonastaso l’a achetée. Mécanicien poids lourds de formation, l’homme allait passer près de deux ans à transformer la voiture. «Nous avons vendu la quasi-totalité des pièces d’origine de la voiture», explique le Thurgovien. «Puis, nous l’avons remontée pièce par pièce». Le cœur de la 318 est un 4-cylindres 2.0 litres de la 318iS (moteur S42). Au départ, Santonastaso voulait utiliser le S14 de la première M3. Toutefois, son partenaire moteur, Eggenberger Motorbau (Egmo) de Lyss (Berne), le lui a déconseillé. «Le S42 a une durée de vie plus longue et n’est pas très éloigné du S14 en matière de performances», explique-t-il.

Manuel Santonastaso BMW 318i 06 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le cœur de la 318: un moteur deux litres S42 © Eichenberger

Rétrospectivement, le choix du S42 s’est avéré judicieux. Santonastaso n’a eu qu’à une seule reprise un problème. A Chamblon, en 2018, la voiture souffrait de ratés, le moteur ne tournant que sur trois cylindres. Autrement, le 4-cylindres à 16 soupapes s’est révélé fiable. Et si «Santi» a participé l’année dernière à des slaloms et des courses de côte au volant de sa deuxième voiture (une BMW 320Si WTCC), c’est simplement parce que la E21 avait fait l’objet d’une révision majeure: «Certaines pièces présentaient d’inquiétantes fissures, surtout au niveau du différentiel, car des forces énormes s’y exercent. Nous avons résolu le problème en montant des supports supplémentaires pour soulager les pièces sollicitées», raconte Santonastaso. La tringlerie de boîte est également nouvelle, l’ancienne, relève-t-il, étant «pataude». Toute l’installation électrique a également été refaite. Le Thurgovien s’est lui-même chargé de toutes ces optimisations. L’homme, qui dirige sa propre entreprise de stockage, de logistique et de déménagement, a uniquement confié la soudure à son «mécanicien de confiance», Nick Portenier d’Egmo.

Après son accident, survenu en Autriche en 2021 avec sa BMW WTCC, Santonastaso a également installé un ABS. Il a en outre remplacé la suspension Bilstein d’origine: «Avec les slicks d’aujourd’hui, c’était tout simplement trop souple», explique le pilote de 56 ans. Lorsqu’on lui demande ce qui est encore d’origine sur la 318, «Santi» doit réfléchir un instant. «La carrosserie, car selon le règlement, elle doit être d’origine, tout comme les bras oscillants, l’essieu arrière, le support d’essieu avant, les freins arrière ainsi que le pare-brise et des phares arrière».

Manuel Santonastaso BMW 318i 01 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Un coup d'œil dans le cockpit de la BMW 318i © Eichenberger

Avec ses 280 ch, la 318 n’est certes pas le véhicule le plus puissant du championnat, mais grâce à sa bonne motricité et à son couple de 200 Nm dès 4500 tr/min, la BMW de «Santi» pousse bien. Cet atout provient aussi de la bonne qualité de la boîte de vitesses, dénichée à plus de 450 km de chez lui. Il faut dire que cette unité en magnésium, qui ne pèse pas plus de 25 kg et qui a été conçue par l’équipementier Holinger, est une pure pièce de compétition puisqu’elle était initialement destinée à la STW, une série allemande des années 1990 faisant concourir des voitures de tourisme.

«Lorsque nous avons tout monté et que, fier comme un paon, j’ai voulu prouver à mes amis que ma BMW fonctionnait correctement, la voiture a reculé alors que j’avais engagé la première! Et lorsque j’ai enclenché la marche arrière, la voiture a roulé vers l’avant». Le conducteur, stupéfait, a d’abord cru avoir mal assemblé certaines pièces. Néanmoins, après avoir consulté Egmo, il s’est avéré que la boîte de vitesses nécessitait en fait un autre différentiel, tournant dans le sens opposé. Aujourd’hui encore, son entourage le taquine à propos de cette amusante histoire, qu’il prend avec beaucoup d’humour: «J’ai eu pendant toute une période la voiture la plus rapide en marche arrière!»

Manuel Santonastaso BMW 318i 12 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La BMW de «Santi» est désormais équipée de l'ABS © Eichenberger

Rapide, le pilote helvétique l’est en toutes circonstances. Il l’a d’ailleurs déjà prouvé à plusieurs reprises, par le passé. En 2023, il souhaite à nouveau être dans le peloton de tête du championnat de Suisse des slaloms. Une place sur le podium (comme en 2018) est-elle envisageable? Difficile à dire car la concurrence est rude. Avec Jürg Ochsner, Sergio Kuhn, Marco Geering , Arnaud Donzé et Philip Niederberger, il y a plusieurs candidats à la victoire au sein de la catégorie Interswiss 1601-2000 cm3.

BMW 318i
Millésime: 1982
L x l x h (en mm): 4700 × 1820 × 1140
Empattement (en mm): 2563
Poids (en kg): 940
Châssis: original, kit carrosserie en carbone
Moteur: 4-cylindres, 2.0, 16 soupapes (S42)
Transmission: Holinger (STW 1994), 6-vitesses séquentielle
Puissance/couple: 280 ch
Vitesse de pointe: environ 194 km/h

Manuel Santonastaso free KOPIE Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Manuel Santonastaso a terminé deuxième au championnat des slaloms en 2018

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09.03.2023 Nico Müller: «La nouvelle voiture est une véritable bête»
Mueller Nico ABT Cupra 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller a eu beaucoup de temps pour les selfies en Afrique du Sud © ABT Cupra

En 2023, Nico Müller danse sur deux championnats du monde: la Formule E avec ABT Cupra et le WEC avec Peugeot. Il nous explique dans la première partie de cette interview pourquoi les choses ne se sont pas déroulées comme prévu jusqu'à présent pour les courses électriques.

Avant le début de la saison de Formule E, Nico Müller avait déjà fait remarquer qu'il ne fallait pas trop attendre des premières courses. Le retard d'entraînement de son écurie ABT Cupra est tout simplement trop important par rapport aux équipes d'usine. Le fait que des insuffisances techniques de la part de Mahindra soient venues s'ajouter lors de la dernière course au Cap, en Afrique du Sud, ne facilite pas les choses pour le Bernois de 31 ans.

Ton équipe ABT Cupra et l'équipe d'usine de Mahindra ont dû renoncer à prendre le départ de la course de Formule E au Cap en raison de problèmes de sécurité. Quel était exactement le problème?
Nico Müller:
Il y avait un problème avec les bras de suspension arrière. J'avais été le premier à sentir que la voiture se comportait bizarrement lors des essais libres.

Ce problème ne s'était-il jamais produit auparavant?
Les caractéristiques du circuit du Cap étaient différentes de celles des circuits précédents. Il comporte des combinaisons de virages très rapides et il était très ondulé. Cela a visiblement poussé la voiture à la limite de ses capacités.

Après un tiers de la saison, toi et l'équipe (la seule) n'avez toujours pas marqué de points. Peux-tu donc tirer un trait sur la saison?
Non, certainement pas. Nous avons déjà fait de grands progrès. La gestion de l'énergie va dans la bonne direction. Et lors de l'avant-dernière course en Inde, nous avons également fait un pas en avant en termes de performance en qualification. Malheureusement, nous n'avons pas pu le démontrer en Afrique du Sud. Mais j'espère que nous marquerons des points dans la deuxième moitié de la saison.

Quel est votre retard en matière de tests?
Il n'est pas le même pour toutes les équipes. Mais les équipes d'usine ont effectué six à dix jours d'essais avant la saison. Nous, nous en avons fait deux. Et nous n'avons pas beaucoup roulé.

Pourrez-vous rattraper ce retard pendant l'année ou les possibilités de tests sont-elles limitées?
Premièrement, les jours sont limités. Et deuxièmement, en tant qu'équipe cliente, nous n'avons pas une voiture de test. Seules les écuries d'usine en ont une. Nous devons donc réduire notre retard lors des courses. Et bien sûr, cela n'est possible que si nous roulons.

L'absence de votre coéquipier Robin Frijns après sa fracture du poignet au Mexique vous a-t-elle encore affaibli?
Cela n'a certainement pas aidé. Car Robin a une très grande expérience en Formule E.

Mais tu es enthousiasmé par la nouvelle voiture, la Gen3, n'est-ce pas?
Oui, la nouvelle voiture est une véritable bête. Elle est plus étroite, plus légère et a 100 kW de plus que l'ancien modèle. Mais il ne faut pas oublier que nous n'avons toujours qu'un seul type de pneu, qu'il fasse froid, chaud, sec ou humide. L'adhérence est donc assez limitée. Le freinage a également beaucoup changé avec la nouvelle voiture. Nous pouvons désormais nous passer du frein hydraulique sur l'essieu arrière. Avec la récupération efficace, le logiciel est devenu encore plus important. Il y a donc une multitude de paramètres qui font la différence avec la nouvelle génération de voitures. Ce qui explique en fin de compte notre retard.

La semaine prochaine, en avant-première des 12 Heures de Sebring, découvrez ce que Nico Müller pense de son engagement en WEC avec Peugeot.

Mueller Nico Frijns ABT Cupra 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'équipe ABT Cupra de Müller n'a pas encore marqué de points © ABT Cupra

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08.03.2023 Miklas Born partage une voiture avec Schumi 4
Born Miklas 2023 Portraet Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Miklas Born mise sur l'Endurance Cup du GT World Challenge Europe en 2023

Miklas Born fait son retour en Endurance Cup du GT World Challenge Europe. Le Bâlois roule pour Winward Racing aux côtés du pilote DTM David Schumacher.

En janvier, Miklas Born a remporté haut la main la victoire de classe aux 24 heures de Dubaï. A l'époque, sur une Audi TCR. Pour le reste de la saison, il participe à l'Endurance Cup du GT World Challenge Europe sur une Mercedes GT3 AMG pour l'équipe Winward Racing.

Pour Born, c'est un retour dans la prestigieuse série d'endurance européenne. En 2021, il y avait déjà pris le départ pour SPS automotive performance et avait remporté quelques succès d'estime. Born partagera le cockpit avec les deux pilotes DTM Marius Zug et David Schumacher, le fils de l'ex-pilote de Formule 1 Ralf Schumacher.

«Je suis très heureux de reprendre la compétition en Endurance Cup de la GTWC», déclare Born. «C'est l'une des séries GT3 les plus disputées au monde et c'est un défi particulier de se mesurer aux meilleurs pilotes GT du monde. David, Marius et moi formons un jeune trio de pilotes, mais nous avons déjà une grande expérience de diverses séries de course. Nous allons nous pousser mutuellement et nous voulons créer l'une ou l'autre bonne surprise.»

Actuellement, Born et d'autres pilotes GT3 suisses qui participent à l'Endurance Cup (entre autres les coachs YDP Alex Fontana, Ricardo Feller et Patric Niederhauser) sont occupés au Castellet à préparer la saison.

Born Miklas 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le Bâlois y conduit une Mercedes GT3 de Winward Racing

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05.03.2023 Rapport du week-end 07/2023
Boschung Ralph Bahrain 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Il peut enfin jubiler: Ralph Boschung, vainqueur d'une course F2 © FIA Formula 2

Enfin, ça a marché! A sa 96e tentative, le Valaisan Ralph Boschung a remporté sa première course de Formule 2.

Vendredi, dans notre aperçu du début de la saison de Formule 2, nous parlions encore du fait que le Suisse Ralph Boschung avait décroché trois de ses quatre podiums précédents dans l'antichambre de la Formule 1 sur des circuits de l'espace arabe. Ce week-end, il a ajouté deux nouveaux podiums à son palmarès lors de la première course à Bahreïn. Et celles-ci ont particulièrement réjoui Boschung. Pour la première fois, le Valaisan de 25 ans est monté sur la plus haute marche du podium lors d'une course de F2! Dimanche, lors de la course principale, le pilote de Campos est passé de la 10e place sur la grille de départ à la 2e place.

«C'était un week-end de folie», estime Boschung. «Nous étions déjà très bons lors des essais. Le fait que nous ayons enfin réussi à remporter notre première victoire à notre 96e tentative me réjouit bien sûr.» Selon la devise «mieux vaut tard que jamais!», Boschung s'est enfin débarrassé de la malédiction de ne pas pouvoir gagner. Néanmoins, cela ne suffit pas tout à fait pour prendre la tête du classement général. Avec 28 points, Boschung occupe la deuxième place derrière le junior Sauber Théo Pourchaire, qui a remporté la course dimanche devant le Suisse.

Boschung est d'ailleurs le premier Suisse à remporter une course de Formule 2 (des temps modernes). Dans la série précédente, le GP2, il y avait trois Suisses qui gagnaient des courses: le champion 2013 Fabio Leimer (5 victoires), Sébastien Buemi (2) et Neel Jani (2).

En Formule 3, Grégoire Saucy n'a pas tout à fait réussi à reproduire ses bons résultats de test: le Jurassien est parti de la deuxième ligne lors de la première course, mais a glissé à la 7e place. Lors de la deuxième course, Saucy a manqué sa première place sur le podium en se classant quatrième pour seulement 0,2 seconde. Au championnat, le pilote ART occupe la cinquième place. C'est le Brésilien Gabriel Bortoleto qui est en tête

Saucy Gregoire Preseason 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Grégoire Saucy est passé tout près du podium à Bahreïn © FIA Formula 2

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03.03.2023 Début de saison pour Boschung, Saucy et Jenzer
Boschung Ralph 2023 Preseason helmet Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Impossible de faire plus suisse: Boschung avec son casque Siffert © FIA Formula 2

Ralph Boschung (Formule 2) et Grégoire Saucy (Formule 3) sont les figures de proue suisses du sport de formule international. Ce week-end, ils commencent la nouvelle saison à Bahreïn.

Ce week-end, 22 pilotes de 16 nations disputeront la première manche du championnat de Formule 2 FIA 2023, au milieu de laquelle Ralph Boschung sera au départ. A 25 ans, le Valaisan est le pilote le plus ancien. Seuls lui et l'Indien Jehan Daruvala sont nés au cours du dernier millénaire...

Boschung court depuis 2017 dans la deuxième catégorie de formule la plus élevée. Mais le rapide Ralph n'a jusqu'ici disputé qu'une seule saison de A à Z. C'était en 2021 – avec Campos Racing. Avant cela, ce sont des difficultés financières qui ont empêché le Suisse de faire une saison complète. Et en 2022, il a dû s'arrêter pendant la moitié des courses en raison d'une douloureuse blessure au cou, appelée syndrome des facettes. Entre-temps, Boschung s'est rétabli. Il déclare à nos collègues d'«AUTOMOBIL REVUE»: «J'espère que tout va bien et que je resterai sans douleur. Mais il n'y a pas de garantie.»

Il est difficile, même pour ce vétéran, d'évaluer la force de la combinaison «Boschung/Campos» cette année. Ce n'est pas le sentiment qui manque. Et lors des trois seules journées d'essai avant le début de la saison à Bahreïn, Boschung s'est toujours classé dans le top 5 lorsqu'il s'agissait de réaliser des temps rapides. Reste à savoir si cela suffira pour remporter sa première victoire en Formule 2. Jusqu'à présent, Boschung a obtenu trois de ses quatre places de podium dans les pays arabes, ce qui est de bon augure.

Grégoire Saucy, pilote chez ART, a eu encore plus de succès que Boschung lors des journées d'essai de Formule 3 à Bahreïn. Le Jurassien, né en 1999 et lui aussi pré-millénaire, s'est classé dans le top 3 lors de toutes les sessions. La barre est donc placée très haut pour lui aussi. Fort de son expérience de l'année précédente, Saucy veut répéter ce qu'il a déjà réussi en Formule 3: décrocher le titre. A l'époque, Saucy avait également effectué une année d'apprentissage (en F3 régionale 2020) avant de remporter le championnat l'année suivante.

Si Saucy réussit cet exploit, il deviendra le premier «vrai» champion suisse de Formule 3 depuis Edoardo Mortara, qui courait encore à l'époque (dans l'Euroseries) sous le drapeau italien. «Je sais que je suis assez rapide», déclare Saucy à la RA. «Nous savons que nous pouvons y arriver si nous éliminons ce qui n'a pas bien fonctionné l'année dernière.»

Outre Boschung et Saucy, l’écurie suisse Jenzer Motorsport est également au départ de la FIA Formule 3. Son objectif devrait être un peu différent. Avec Nikita Bedrin (un Russe qui court avec une licence italienne), le Mexicain Alex García et le Britannique Taylor Barnard, l'équipe d'Andreas Jenzer mise sur trois débutants en F3. Ce dernier n'a d'ailleurs aucun lien de parenté avec l'ancien constructeur de Formule 1 John Barnard.

Saucy Gregoire Preseason 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Grégoire Saucy a toujours terminé dans le top 3 lors des essais © FIA Formula 3

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02.03.2023 Le Rally del Ticino également au calendrier Junior
Guillaume Girolamo Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Guillaume Girolamo est pour l'instant le dernier champion junior © Eichenberger

En 2023, le calendrier du championnat suisse Rallye Junior comprendra six événements et non pas cinq comme prévu initialement. Le Rally del Ticino a été ajouté après coup.

Désireux de soutenir les organisateurs de rallye sur sol suisse et de répondre à la forte volonté affichée par l’organisateur du Rally del Ticino d’accueillir la relève helvétique au départ de son épreuve, Auto Sport Suisse Sàrl modifie le calendrier du Championnat Suisse Rallye Junior 2023.

Avec l’intégration du Rally del Ticino, qui se tient les 29 – 30 septembre, le calendrier 2023 compte six manches dont les quatre meilleurs résultats seront retenus pour l’établissement du classement final et l’attribution du titre de Champion Suisse Rallye Junior 2023. C’est donc deux jokers qui sont à la disposition de la relève helvétique qui peut participer, pour rappel, au championnat sur des véhicules de toutes marques et de catégories différentes (RC4, RC5 ainsi que groupes N/A & ISN, ISA jusqu'à 2000 cm3).

Règlement, avenants et engagement sont disponibles sur ce lien.

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27.02.2023 Rapport du week-end 06/2023
Buemi Sebastien Kapstadt 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Buemi (voiture verte) a été retourné par Wehrlein © Formula E

Ce week-end, quelques pilotes de course suisses étaient en action en Afrique du Sud. Ceux qui ont participé à la course de 9 heures à Kyalami ont parfois eu plus de succès que ceux qui ont participé à la Formule E à Capetown.

Sébastien Buemi a sauvé l'honneur de la Suisse en effectuant une superbe remontée lors de la première course de Formule E à Capetown. Le Vaudois a pris un bon départ au volant de sa voiture verte, mais il a été renversé par le leader de la Formule E et néo-papa Pascal Wehrlein dès le premier tour. Ce dernier a pris la faute sur lui. Mais cela n'a pas servi à Buemi. L'ancien champion de Formule E a certes réussi à remonter jusqu'à la cinquième place. Mais ses espoirs (justifiés) de monter sur le premier podium de la saison se sont vite envolés.

Les deux autres Suisses ont été encore plus malmenés. Le Genevois Edoardo Mortara a dû abandonner dès le premier tour en raison de problèmes techniques. Le Bernois Nico Müller n'a même pas pris le départ. Un problème au niveau des bras de suspension arrière est apparu sur les Mahindra lors des essais. Les deux équipes (Mahindra et l'écurie Cupra ABT de Müller) ont décidé de ne pas prendre le départ de la course pour des raisons de sécurité. La victoire est revenue à António Félix da Costa (Porsche).

Feller Niederhauser Kapstadt 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Feller (à gauche) et Niederhauser (à droite) ont terminé troisièmes à Kyalami © Audi

A 1500 kilomètres au nord-est du Cap, d'autres Suisses étaient engagés dans la course de 9 heures de Kyalami. Là aussi, tout ne s'est pas passé comme prévu. Le spécialiste GT3 Raffaele Marciello continue d'avoir la malchance aux pieds. Parti en pole position, le Tessinois a cette fois été freiné par des problèmes de boîte de vitesses. Avec 62 tours de retard, il a tout juste été classé neuvième. Le duo Ricardo Feller et Patric Niederhauser s'en est mieux sorti. Les deux pilotes d'usine Audi ont pris la troisième place avec l'Italien Mattia Drudi, et la cinquième place est revenue à Yannick Mettler, qui a ainsi remporté haut la main la catégorie ProAM.

La scène internationale du karting a également donné des nouvelles réjouissantes. Lors des IAME Series Italy à Franciacorta, François Dario Kerdal (X30 Mini) et Tiziano Kuznini (X30 Junior) sont montés sur la troisième marche du podium. Lors de la ROK-Wintercup à Lonato, Lynn Neuhaus a terminé deuxième dans la catégorie Super ROK.

Mettler Yannick Kyalami 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Yannick Mettler a remporté la catégorie ProAM à Kyalami © Archives Mettler

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24.02.2023 Les inscriptions pour la 19e Arosa Classic Car sont possibles dès maintenant
Arosa Classic Car 2022 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'Arosa ClassicCar aura lieu du 31 août au 3 septembre © Eichenberger

La 19e édition de l'Arosa ClassicCar aura lieu cette année du 31 août au 3 septembre 2023. L'outil d'inscription pour la course sur invitation est ouvert dès maintenant et jusqu'à fin mai.

Les pilotes de course et les amateurs de voitures anciennes peuvent dès à présent envoyer leur inscription pour la 19e édition de l'Arosa ClassicCar. Comme les années précédentes, les courses se dérouleront dans les catégories Compétition (Standard & Formula), Régularité (Classic & Sport Trophy) et Démonstration (Alpine Performance). En raison de la forte demande, la date limite d'inscription est fixée cette année à fin mai.

Les participants et visiteurs intéressés trouveront de plus amples informations sur le site www.arosaclassiccar.ch. Le secrétariat de la course se tient à disposition pour toute question concernant l'inscription.

Arosa Classic Car 2022 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Un des participants: Rudolf Siegrist dans le Riley 2 Seater Sport © Eichenberger

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24.02.2023 Emil Frey Racing participe au DTM et au GTWC
Emil Frey Racing Ferrari 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Emil Frey engagera deux Ferrari 296 GT3 en DTM en 2023

Pour la nouvelle saison, Emil Frey Racing participera non seulement au GT World Challenge Europe Sprint Serie, mais aussi au DTM avec deux Ferrari 296 GT3 de chaque côté.

Le changement de marque de Lamborghini à Ferrari avait déjà été annoncé par Emil Frey Racing en janvier 2023. Désormais, on sait aussi où l'équipe de Safenwil va courir: en DTM et en GT World Challenge Europe Sprint – avec deux Ferrari 296 GT3 à chaque fois.

En GT World Challenge, la #14 sera pilotée par Giacomo Altoè (I) et Konsta Lappalainen (FIN). Albert Costa (E) et Thierry Vermeulen (NL) se partageront le volant de la deuxième voiture, la #69. Jack Aitken (GB) prendra le départ des huit courses DTM avec le traditionnel numéro de voiture #14, tandis que Vermeulen, nouveau venu dans l'équipe, pilotera la deuxième Ferrari en DTM avec le numéro de voiture #69.

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24.02.2023 Ferati désormais en Carrera Cup
PSCS Dijon6079 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jasin Ferati disputera la Carrera Cup allemande en 2023 © Porsche

Jasin Ferati, d'emblée champion de la Porsche Sports Cup Suisse l'année dernière, passe à la Porsche Carrera Cup allemande pour la nouvelle saison, tout en restant dans l’équipe Fach Auto Tech.

Nouveau défi pour Jasin Ferati: le pilote de course de 19 ans originaire de Winterthour passe de la scène nationale à la scène internationale et prendra le départ en 2023 de la très prestigieuse Porsche Carrera Cup Deutschland au volant d'une voiture de course GT de 515 CV.

La 34e édition de ce championnat traditionnel, dont les courses sont retransmises en direct à la télévision publique, comprend huit week-ends de deux courses chacun. Le coup d'envoi sera donné fin avril à Spa-Francorchamps dans le cadre du championnat du monde d'endurance de la FIA.

Les coéquipiers plus expérimentés de Ferati sont son ancien rival en karting Alexander Fach, avec lequel il a remporté la course de deux heures à Misano la saison dernière, et Morris Schuring. Le jeune Néerlandais a obtenu une superbe sixième place au championnat l'année dernière.

«Je suis très heureux de poursuivre ma collaboration avec Fach Auto Tech», déclare Ferati. «Passer de la Sports Cup Suisse au deuxième niveau le plus élevé des coupes de marque Porsche est un grand défi en raison de la concurrence incomparablement plus forte. Mon objectif est de remporter le titre de rookie. J'ai hâte d'être de retour dans la voiture pour le premier test le 20 mars.»

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23.02.2023 Envie de faire de l'autocross? Cherchons jeunes de 13 à 16 ans
Autocross 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les courses d'autocross ne manquent généralement pas d'action © FIA

Cette année encore, la FIA organise un Cross Car Academy Trophy pour les 13-16 ans. Les personnes intéressées peuvent s'inscrire auprès d'Auto Sport Suisse.

L'autorité suprême du sport automobile, la FIA, organisera pour la troisième fois en 2023 son Cross Car Academy Trophy. Nous recherchons des pilotes âgés de 13 à 16 ans. Des connaissances en sport tout-terrain sont un avantage, mais l'Academy est également ouverte aux novices en matière d'autocross. Tout ce que les personnes intéressées doivent faire, c'est s'inscrire auprès de l'Association Auto Sport Suisse (info@motorsport.ch). Nous transmettrons les candidatures à la FIA. Au total, 20 pilotes sont recherchés. Auto Sport Suisse peut inscrire au maximum un pilote.

Cinq courses sont prévues en Allemagne (coup d'envoi les 24 et 25 juin), en France, en République tchèque, en Italie et en Espagne. L'un des formateurs est le superstar du rallye Thierry Neuville. Une saison (selon le système Arrive&Drive) coûte 21'250 euros (assurance comprise). Ce prix ne comprend pas les frais de participation, la licence, l'équipement du pilote, les frais de voyage, l'assistant du pilote ainsi que les pneus/jantes supplémentaires.

De plus amples informations sur l'Academy sont disponibles sur www.xcacademytrophy.com et sur le constructeur automobile sur www.life-live.be En annexe, vous trouverez le règlement sportif et le dossier de présentation.

Autocross 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'as du rallye Thierry Neuville (à droite) avec les vainqueurs de 2022 © FIA

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20.02.2023 Rapport du week-end 05/2023
Alexandre Coigny Abu Dhabi 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Alexandre Coigny (au centre) a remporté la victoire à Abu Dhabi en LMP2 © Archives Cool Racing

Pour les Suisses, le deuxième week-end de course lors des Asian Le Mans Series s'est soldé par six nouveaux podiums, dont une victoire. A égalité de points avec les champions, Jérôme de Sadeeler a manqué de peu le titre LMP3.

Le championnat sans doute le plus court de la saison de sport automobile 2023 est déjà terminé. Après quatre courses (en l'espace de huit jours), l'Asian Le Mans Series a désigné ses champions. Lors du deuxième week-end de course à Abu Dhabi, le Suisse le plus couronné de succès a été le Vaudois Alexandre Coigny, qui a remporté une victoire et une troisième place en LMP2 et s'est ainsi assuré la deuxième place finale dans le mini-championnat avec son équipe Cool Racing. Neel Jani est lui aussi monté sur le podium à Abu Dhabi. Le Seelandais a terminé la deuxième course en deuxième position, mais a dû se contenter de la quatrième place finale.

En LMP3 aussi, deux Suisses sont montés sur le podium. Tout d'abord Jérôme de Sadeleer. Encore en haut de l'affiche à Dubaï, le pilote de l'équipe MV2S Racing s'est à nouveau hissé sur le podium en prenant la deuxième et la troisième place, ce qui n'a toutefois pas suffi pour remporter le titre. Celui-ci a été remporté (à égalité de points!) par l'équipe française Graff Racing. Également sur le podium: le Vaudois Cédric Oltramare (Cool Racing), deuxième de la deuxième course.

Il n'y a pas eu de coupes pour la Suisse en GT3. Nicolas Leutwiler a terminé les courses sur Yas Island à la 9e et 4e place, Raffaele Marciello à la 7e et 5e place respectivement. Au classement final, cela a suffi pour obtenir la troisième place finale, ce qui n'a pas particulièrement réjoui «Lelo». «Je ne suis pas du tout content. Mais c'est comme ça...»

Dans le cadre de l'ALMS, la finale de la Formula Regional Middle East s'est également déroulée à Abu Dhabi. Le Suisse Joshua Dufek (déjà deux fois troisième cette saison) a manqué de peu la cinquième place au classement général. Le titre a été remporté par l'Italien Kimi Antonelli.

De Sadeleer Abu Dhabi 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jérôme de Sadeleer (à gauche) a manqué de peu le titre LMP3 © Archives MV2S Racing

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15.02.2023 Deuxième tentative pour Mike Müller
Mike Mueller 01 Kopie Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mike Müller en 2019 après avoir remporté le titre en KZ2 © Kaufmann

Dans le championnat suisse de karting, Mike Müller (20 ans) a gagné dans toutes les catégories dans lesquelles il a concouru. Le rapide Bernois ose maintenant se lancer dans la course automobile.

C'est sa deuxième tentative. Mais cette fois, tout devrait bien se passer. Mike Müller participera à l'ADAC Tourenwagen Junior Cup en 2023. Le jeune homme de 20 ans, originaire de Schwanden dans le canton de Berne, prendra le départ avec l'équipe Topcar d'Uetendorf, qui a acquis beaucoup d'expérience ces dernières années dans la série 24h de Creventic.

À l'origine, Müller avait l'intention, après son titre de champion suisse en KZ2, d'intégrer dès le début de l'année 2020 la catégorie des jeunes pilotes de l'ADAC, alors nouvellement créée. Mais la pandémie de Corona est venue contrecarrer les plans du blondinet. Le début de la saison a été repoussé à 2021 – sans Müller. Il a maintenant une nouvelle chance. Et le triple champion suisse de karting veut en profiter. «Je me réjouis beaucoup de ce nouveau défi, même si, à 20 ans, je suis probablement le plus âgé des participants», déclare Müller en riant. «Mais il est temps d'essayer quelque chose de nouveau.»

Au total, six courses sont prévues dans le cadre des ADAC Racing Weekends – dont cinq en Allemagne et une à Assen (NL). La saison débutera les 29 et 30 avril à Hockenheim. Les courses se dérouleront avec une voiture de coupe construite sur la base de la VW up! GTI, dont la puissance est d'environ 155 ch (pour environ 880 kg). «J'espère que nous pourrons faire les premiers essais en mars», déclare Müller, qui ne veut pas tourner le dos au karting malgré ce nouveau défi. «Je continuerai à faire du karting – pour m'entraîner et, je l'espère, pour quelques courses. Mais pour pouvoir être devant en Allemagne par exemple, il faudrait que je sois en kart tous les week-ends. Et ce n'est pas possible.»

Junior Cup 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Tourenwagen Junior Cup est organisée par l'ADAC © ADAC

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14.02.2023 La Kadett d'Aebi a un moteur Röhrl
Rene Aeberhardt 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
René Aeberhardt et son Opel Kadett C GT/E 400 en action © Haller

Les portraits de voitures de course publiés dans AUTOMOBIL REVUE ont atteint un statut culte. Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller chez nous aussi. Voici l'Opel Kadett C GT/E 400 de René Aeberhardt.

Opel Kadett est fort répandue au sein des différents championnats helvétiques. En slalom, huit d’entre elles figuraient au classement général final de la saison 2022. En championnat de Suisse de la montagne, elles étaient treize. Et en rallye, la classe Historic dénombrait quatre Opel Kadett l’année dernière. «Je suis un fan de Kadett de la première heure, explique René Aeberhardt, propriétaire d’un exemplaire. Cette passion est un véritable virus, mais un virus qui m’est bénéfique». Cet amour pour la compacte du blitz remonte à l’adolescence. Le Bernois tannait alors son paternel afin qu’il lui offre une Kadett C: «A l’époque, il y en avait un certain nombre dans la rubrique ‹occasions› de la Revue Automobile», se souvient Aeberhardt, qui dirige à Biglen, dans le canton de Berne, une entreprise spécialisée dans l’immobilier et les youngtimers. Malgré l’insistance de son fils, le père Aeberhardt ne cèdera jamais. Aussi, c’est sur une Golf moins chère que le jeune homme de 18 ans fera ses premières armes.

Aujourd’hui, René Aeberhardt possède plusieurs Kadett C GT/E, dont une qu’il conduit tous les jours. Celle-ci arbore une livrée «classique jaune et blanche!», avoue-t-il fièrement. C’est aussi avec une voiture de cette couleur-là que le Bernois a été sacré meilleur pilote de Kadett en 2022, en se hissant à la huitième place au général du championnat de Suisse des slaloms.

Rene Aeberhardt 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Propre et bien rangé: le cockpit de l'Opel Kadett © Haller

Jusqu’en 2013, la C GT/E d’Aeberhardt appartenait à Danny Krieg (elle était alors peinte en argent et rouge). C’est sur les bons conseils de Christoph Zwahlen, champion de Suisse des slaloms en 2010 et 2012 (sur Opel Kadett C GT/E bien entendu) qu’Aeberhardt avait racheté en 2019 le coupé allemand. C’est aussi Zwahlen, épaulé par le mécanicien Heinz Wüthrich et par Martin Oliver Bürki, deuxième au classement général du slalom 2022 avec la BMW M-Power «E33» (RA 50/2022), qui a aidé Aeberhardt à peaufiner l’assemblage de sa monture. C’est d’ailleurs lui qui a soudé l’arceau de sécurité. Il est très résistant, notamment au niveau de la tête et des pieds, puisqu’il a été développé en collaboration avec l’atelier Leuko à Knutwil, dans le canton de Lucerne, après le grave accident de Christoph Zwahlen en 2014.

Le 16-soupapes, le dernier bloc à profiter d’un montage longitudinal dans l’histoire des Kadett, avait craché quelques «fumées» inquiétantes lors de l’ouverture de la saison du championnat de slalom en 2019, à Interlaken. Aeberhardt, trouvant le moteur trop précieux pour la course, a décidé de le changer pour un autre, déniché chez le mécanicien Ulrich Gerent à Lage, en Allemagne: «Il avait encore un moteur d’Opel Ascona 400. C’est avec ce même genre de moteur que Walter Röhrl fut sacré champion du monde en 1982».

Rene Aeberhardt 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le cœur de la Kadett: le moteur en ligne Opel © Haller

C’est pourquoi, aujourd’hui, le chiffre 400 orne l’atypique Kadett d’Aeberhardt. Ce nouveau bloc de 2409 cm3 a contraint le Bernois à quitter la catégorie «Interswiss jusqu’à 2000 cm3» pour la classe supérieure. Le problème, c’est que dans l’«Interswiss jusqu’à 2500 cm3», les adversaires se comptent sur les doigts de la main, ce qui exclut de facto toute chance de remporter le titre. Cela ne serait pas pour autant un problème dit le Bernois, qui ne court plus pour la gloire.

La prochaine optimisation qui attend la Kadett concerne sa motricité: «La puissance ne passe pas sur l’asphalte comme je le souhaiterais», regrette Aeberhardt. Aussi, cette année, la Kadett roulera avec des gommes différentes: «La largeur des pneus passera de onze à douze pouces et leur diamètre de 15 à 16 pouces. Cela devrait apporter un peu de calme et de sérénité dans ma conduite parfois sauvage», avoue Aeberhardt. En corollaire, la boîte de vitesses devra être réétagée. «Martin Oliver Bürki a déjà fait les calculs», explique-t-il. Par le passé, Bürki avait déjà optimisé le châssis de l’auto.

Pas à pas, la Kadett C GT/E se peaufine et semble toujours mieux convenir à René Aeberhardt. Bien sûr, le Bernois de 53 ans possède également dans sa collection des voitures de course plus modernes, «mais je ne pourrai jamais me passer de la Kadett», confesse-t-il.

Opel Kadett C GT/E 400
Année de production: 1978
L x l x h / empattement (mm): 4160 x 1700 x 1280 / n.c.
Poids à vide: 980 kg (y compris poids suppl. groupe IS)
Carrosserie: Pièces ajoutées GFK/CFK, châssis d’origine
Moteur: Opel 400, L4, 2409 cm3, 4 soup/cyl
Transmission: Séquentielle à 6 rapports
Puissance: 350 ch
Vitesse maximale: variable selon le rapport de transmission

IMG 6083 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
René Aeberhardt possède plusieurs Opel Kadett C GT/E © Haller

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13.02.2023 Rapport du week-end 04/2023
Buemi Sebastien Indien 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi: troisième en Inde puis pénalisé © Formula E

Les pilotes suisses ont décroché six podiums lors de l'ouverture de l'ALMS ce week-end à Dubaï. Une septième, celle de Sébastien Buemi en Formule E en Inde, a malheureusement été invalidée.

Cela aurait dû être le premier podium de Sébastien Buemi dans le championnat de Formule E de cette année. Mais le Vaudois au service d'Envision Racing a été pénalisé après avoir franchi la ligne d'arrivée lors de la première de la Formule E en Inde. Buemi avait consommé trop d'énergie. Pour cette «infraction d'over power», il a écopé de 17 secondes de pénalité et a reculé de la troisième à la quinzième place.

Edoardo Mortara (Maserati) a ainsi hérité d'un point supplémentaire en tant que dixième. Le troisième Suisse, Nico Müller (ABT), s'est classé onzième juste derrière et a signé pour la deuxième fois (après Berlin en 2020) le meilleur tour en course.

La victoire à Hyderabad est revenue au Français Jean-Eric Vergne. Au classement général, Buemi reste le meilleur Suisse en se classant quatrième. L'ancien pilote Sauber Pascal Wehrlein est en tête.

De Sadeleer Dubai 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jérôme de Sadeleer (à droite) a remporté la catégorie LMP3 à Dubaï © ALMS

Des pilotes suisses étaient également au départ à Dubaï lors de l'ouverture de l'Asian Le Mans Series. En LMP2, la catégorie la plus rapide, deux Suisses sont montés sur le podium. Neel Jani s'est classé troisième lors de la première course (en compagnie de l'ex-pilote de GP Nikita Mazepin). Dans la deuxième, c'est Mathias Beche (quatrième dans la première course) qui a terminé troisième. Alexandre Coigny et l'équipe Cool Racing ont dû se contenter des 8e et 5e places.

Jérôme de Sadeleer a fait une entrée remarquée. L'homme de 34 ans, domicilié à Gstaad, a remporté la première course dans la catégorie LMP3. Lors de la deuxième course, de Sadeleer s'est classé troisième. Raffaele Marciello est lui aussi monté deux fois sur le podium. Le pilote d'usine Mercedes tessinois s'est classé deux fois deuxième dans le classement GT3. Le deuxième meilleur Suisse a été Niki Leutwyler, cinquième de la première manche.

Jenzer Motorsport a également donné de bonnes nouvelles. L'écurie de Lyss mise une année de plus sur le Vaudois Ethan Ischer (16 ans) en Formule 4 italienne.

Ischer Ethan 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ethan Ischer continuera à courir pour Jenzer Motorsport en 2023

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09.02.2023 Qui veut participer à la Suzuki Swiss Racing Cup?
DS1 K7578 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Depuis 2022, seule la Suzuki Swift Sport 48V Hybrid est autorisée © Suzuki

La Suzuki Swiss Racing Cup est la première coupe de marque suisse avec des véhicules de course à assistance électrique. Les personnes intéressées peuvent s'inscrire jusqu'au 31 mars pour la saison 2023.

La Suzuki Swiss Racing Cup a lieu dans le cadre du championnat suisse des slaloms et comprendra cette année (comme l’année dernière) six courses de classement (voir calendrier). La saison débutera les 15 et 16 avril à Bière. La finale aura lieu un peu plus de deux mois plus tard à Chamblon.

La participation à toutes les manifestations n'est possible qu'avec une Suzuki Swift Sport 48V Hybrid immatriculée à demeure. Seuls les véhicules officiellement importés par Suzuki Suisse SA sont admis. Les anciens modèles Suzuki Swift Sport, tels qu'ils étaient encore en service il y a deux ans, ne sont plus autorisés à participer.

Les personnes intéressées peuvent s'inscrire en tant que pilote individuel ou en tant qu'équipe. Sont autorisés à participer à la Suzuki Swiss Racing Cup tous les pilotes, quelle que soit leur nationalité, qui ont leur domicile permanent en Suisse ou dans la Principauté du Liechtenstein. Il est nécessaire de posséder un permis de conduire cat. B et d'une licence annuelle REG ou supérieure d'Auto Sport Suisse. Les pilotes invités qui ne sont pas en possession d'une telle licence ont la possibilité d'acquérir une licence de pilote invité délivrée par l'ASS.

Pour être pris en compte dans le classement annuel de la Suzuki Swiss Racing Cup (et avoir droit aux primes des vainqueurs), un participant doit être inscrit et avoir au moins trois résultats à son actif.

De plus amples informations ainsi que les formulaires d'inscription sont disponibles sous ce lien.

Rendez-vous en 2023
15/16 avril, Bière
29 avril, Ambri 1
30 avril, Ambri 2
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

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