Après presque deux ans de restrictions décrétées, le secrétariat d'Auto Sport Suisse renoncera à la plupart des mesures liées à la pandémie COVID-19 à partir du 1er mars 2022, suite aux décisions du Conseil fédéral du 17 février 2022.
Comme on peut partir du principe que la saison de course 2022 pourra se dérouler à peu près «normalement», les heures d'ouverture connues du secrétariat seront à nouveau en vigueur à partir du 01 mars 2022:
du lundi au vendredi de 08h00 à 12h00 et de 13h00 à 17h00.
Le standard téléphonique sera pour l'instant ouvert de 09h00 à 12h00 et de 13h00 à 16h00 (Ces heures sont également considérées comme des heures de visite). Il s'agit ici d'attendre les développements pour l'année en cours et de vérifier en permanence si les plages horaires téléphoniques doivent être adaptées après le début de la saison. En fonction de l'état des commandes et de l'évolution des horaires de travail, il faudra décider en permanence si l'ensemble de l'entreprise ou certaines branches de l'entreprise continueront à pratiquer le chômage partiel.
Les visites au bureau sont à nouveau possibles et il n'est pas nécessaire de porter un masque. Comme auparavant, des plexiglas sont utilisés comme protection (dans l'entrée) et il est recommandé de respecter une distance de 1,50 mètre. En règle générale, il est judicieux de s'annoncer brièvement au préalable par téléphone ou par e-mail.
Après presque dix ans, l'équipe suisse Maurer Motorsport est de retour sur les circuits! Deux Astra TCR seront engagées dans l'ADAC TCR Germany au cours de la saison 2022.
Dans le cadre de l'ADAC GT Masters, l'équipe de course prendra le départ de sept week-ends de course en Allemagne et en Autriche et participera à un total de 14 courses de l'ADAC TCR Germany.
Une Astra TCR sera pilotée par Vincent Radermecker, rien de moins. Au volant de la Maurer-Chevrolet-Lacetti, ce Belge de 54 ans a décroché la couronne de champion de la série ADAC Procar lors de la saison 2006. Radermecker peut se targuer de nombreux podiums et d'innombrables expériences acquises lors de diverses courses. Ce pilote expérimenté assistera le nouveau venu et deuxième pilote de l'Astra TCR, le Suisse Michael Maurer, dans sa première saison de course.
«Après le retrait de Chevrolet du marché européen, nous avons longuement et très intensément réfléchi à comment, où et avec quoi nous voulions continuer. Puis, à la fin de la saison 2012, nous avons décidé de mettre en pause nos projets actifs de sport automobile. Il est maintenant définitivement temps de reprendre la compétition», explique Beat Maurer, directeur de Maurer Motorsport GmbH. L'écurie de course a pu fêter de nombreux succès dans le passé, en plus de diverses places sur le podium, elle a également remporté les championnats ADAC Procar et DPM. À l'époque, avec le soutien d'usine de MG Rover et Chevrolet.
Ce nouveau projet est désormais mené en autopromotion, sans le soutien du constructeur. «Je suis heureux de retrouver de nombreux visages et partenaires connus dans l'équipe et dans notre nouveau défi. Nous voulons renouer avec les succès passés et je suis convaincu qu'avec notre programme, nous disposons des bons outils pour y parvenir.»
Le début de la saison aura lieu fin avril à Oschersleben.
Après 2 années de restrictions importantes pour le sport automobile suisse, d'annulations, de reports et de suppressions, la décision du Conseil fédéral du 17 février 2022 a ouvert les possibilités pour que nous puissions à nouveau pratiquer raisonnablement le sport automobile et le karting à partir de 2022. Une certaine "normalité" revient, les sportifs automobiles à tous les niveaux doivent être à nouveau "activés" et motivés afin que le plus grand nombre possible de passionnés retrouvent le chemin des circuits et des pistes de course. Pour que ces courses aient à nouveau lieu à l'avenir, nous avons besoin d'organisateurs motivés et actifs et nous vous serions très reconnaissants de pouvoir compter sur votre précieuse collaboration à l'avenir également.
Nous avons le plaisir de vous informer que la prochaine rencontre d'information a été fixée, pour la Suisse romande, au
MERCREDI 23 MARS 2022 A 19H15
Restoroute Motel de la Gruyère, Le Restoroute 174, 1644 Avry-devant-Pont
Les organisateurs ont reçu un e-mail à cet effet, accompagné d'une lettre d'information et d'un talon d'inscription par courrier électronique.
En Suisse, il existe de nombreuses associations qui se consacrent au sport automobile. Auto Sport Suisse vous les présente épisodiquement. Pour la sixième partie, nous nous rendons en Valais, à l'Atelier de la Tzoumaz.
En 2019, à savoir dans l'année avant que le coronavirus nous submerge, l'Atelier de la Tzoumaza a connu de nombreux succès. Ce club de sport automobile le plus connu et le plus grand du Valais ne s’est pas seulement distingué par le sixième titre de champion suisse de la montagne remporté par son pilote vedette Éric Berguerand, mais le titre de champion suisse des rallyes juniors est également revenu à un pilote de l'équipe de la Tzoumaz, c’est à dire à Jonathan Michellod.
L'association a été fondée en 1994 par quelques amis de la région d'Ayent qui se sont regroupés en un club de passionnés de voitures. En 2002, l'Atelier de la Tzoumaz a franchi un pas de plus en s'inscrivant comme écurie officielle auprès d'Auto Sport Suisse. Depuis cette date, les membres du club ont pu courir sous les couleurs de la Tzoumaz lors de compétitions officielles.
Aujourd'hui, le club compte environ 160 membres, dont un quart environ participe activement à des courses. En dehors de Berguerand et Michellod, d'autres coureurs connus font partie de l'équipe de «La Tzoumaz», par exemple: Sébastien Berner, Aurélien Devanthéry ou Nicolas Lathion. Comme pour tous les autres clubs que nous avons présentés jusqu'à présent, le canton d'origine ne joue aucun rôle. La majorité des membres sont certes valaisans, mais l'association a adopté la devise selon laquelle tout le monde est le bienvenu.
Un maximum de fun pour une cotisation minimale (50 francs par an), telle est la devise de «La Tzoumaz», qui n'a d'ailleurs strictement rien à voir avec la station de ski de La Tzoumaz, liée à Verbier. En Valais, il existe plusieurs La Tzoumaz. «Ce terme désigne une halte entre l'étable et l'alpage pour les troupeaux de vaches», nous apprend Lise Gaudin, présidente du club depuis novembre 2018.
Comme la plupart des clubs, l'Atelier de la Tzoumaz propose à ses membres diverses attractions. Le club vient justement d'inviter ses membres à faire du drift sur glace sur le circuit de la Flaine. Mais cela ne s'arrête de loin pas là. Depuis deux ans, le club propose «La Balade de la Tzoumaz», une randonnée gourmande et ludique sur les routes des légendaires rallyes du Valais.
La relève n'est pas non plus négligée par l'association valaisanne de sport automobile. Cette année, on a décidé d'offrir la licence à tous les pilotes et copilotes de moins de 28 ans déjà membres du club grâce à un fonds créé ces dernières années pour soutenir les jeunes pilotes de course.
L'Atelier de la Tzoumaz est également coorganisateur de la course de côte Ayent-Anzère. Pour les membres actifs, cela signifie que ceux qui veulent participer au championnat interne n'obtiennent des points que s'ils ont travaillé bénévolement d'une manière ou d'une autre pour la «course de côte Ayent-Anzère».
Vous trouverez de plus amples informations sur «l’Atelier de la Tzoumaz» (également sur l’adhésion) sur le site www.atelier-tzoumaz.ch
Les deux romands David Droux et Sébastien Page ont remporté le titre dans le classement amateur de l'Asian Le Mans Series.
David Droux et Sébastien Page sont les premiers Suisses à remporter un titre en 2022. Dans le cadre de l'Asian Le Mans Series, qui se déroule sur deux week-ends et quatre courses, le duo vaudois a remporté le titre dans le classement amateur des LMP2. Droux et Page n'ont rien lâché lors des courses 3 et 4 à Abu Dhabi, s'assurant non seulement la victoire dans leur catégorie lors des deux manches, mais montant également deux fois sur la troisième marche du podium au classement général.
Avec une première et une deuxième place à Dubaï, lors du coup d'envoi des Asian Le Mans Series 2022, le duo Graff-Racing a presque atteint le maximum de points. La victoire finale en LMP2 est revenue à l'équipe Nielsen Racing, qui s'est ainsi assuré une place sur la grille de départ des 24 Heures du Mans (11 et 12 juin).
Les fans suisses de DTM peuvent se réjouir. Cette saison, trois pilotes suisses seront au départ: Nico Müller, Ricardo Feller et Rolf Ineichen.
En 2022, la Suisse sera représentée en DTM par pas moins de trois pilotes. Outre Ricardo Feller, qui a signé son contrat avec l'équipe ABT Sportsline il y a déjà plusieurs semaines, les contrats de Nico Müller (Team Rosberg) et de Rolf Ineichen (Grasser Racing Team) sont désormais dans la poche.
Pour le Lucernois Ineichen, le DTM sera une nouvelle expérience. Jusqu'à présent, le pilote Lamborghini a toujours partagé son cockpit, que ce soit dans l'ADAC GT Masters ou dans le GT World Challenge. Désormais, il se retrouve seul. «Le DTM me fascine depuis de nombreuses années», déclare Ineichen. «Chez Grasser Racing, j'ai beaucoup appris ces dernières années et je me sens prêt à m'attaquer à une nouvelle aventure passionnante en DTM.»
Le DTM est tout sauf nouveau pour Nico Müller. En plus de ses participations au WEC, le Bernois disputera en 2022 sa neuvième saison dans la série de voitures de tourisme la plus populaire d'Europe. Et Müller veut tout mettre en œuvre pour faire mieux que l'année précédente. «La saison dernière a été décevante», estime Müller. «Hormis la course d'ouverture à Monza, nous n'avions aucune chance réelle de monter sur le podium. Cette année, nous espérons être plus forts – grâce à davantage de tests et à l'expérience de l'année précédente.»
On peut être très curieux de voir les résultats de Ricardo Feller. Le jeune Argovien, qui a remporté l'ADAC GT Masters en 2021, a trouvé chez Abt un environnement de premier choix. Avec Kelvin van der Linde et René Rast, trois fois champion DTM, Feller a deux pilotes de haut niveau absolus à ses côtés. «C'est tout simplement cool que ce rêve devienne réalité. Je veux me mesurer aux meilleurs en DTM, et chez ABT Sportsline, je suis à la bonne place.»
Par contre Philip Elis ne fait plus partie du DTM. Le Zougois dispute le championnat américain des voitures de sport dans la catégorie GTD en tant que pilote d'usine GT fraîchement diplômé de Mercedes-AMG Motorsport.
La saison DTM débutera les 30 avril et 1er mai à Portimão.
Les organisateurs du Rally Di Alba, la troisième manche du Championnat suisse des rallyes 2022, ont encore repoussé leur date.
Le Rally Di Alba, troisième manche du Championnat suisse des rallyes 2022, aura lieu une semaine plus tôt que prévu. Les organisateurs avaient déjà repoussé la date une fois. Désormais, le rallye devrait définitivement se dérouler les 24 et 25 juin.
Voici encore une fois un aperçu des dates actualisées:
8/9 avril, Critérium Jurassien
2-4 juin, Rallye du Chablais
24/25 juin, Rally di Alba (I)
8-10 septembre, Rallye du Mont-Blanc (F)
30 septembre-1er octobre, Rally del Ticino
13-15 octobre, Rallye International du Valais
Jenzer Motorsport est connu pour promouvoir les talents suisses. En 2022, cette tradition sera poursuivie – avec l'ancien pilote de karting Ethan Ischer.
La liste des jeunes talents suisses qui prennent le volant pour Jenzer Motorsport s'allonge d'un nom: Ethan Ischer. Le Vaudois de 15 ans, originaire de Bavois, participera en 2022 à la Formule 4 italienne pour l'équipe de Lyss.
Ces deux dernières années, Ischer a participé avec succès à des championnats de karting en Suisse et s'est bien comporté au niveau international (il a notamment terminé 10e des IAME Euro Series à Zuera (E)). L'hiver dernier, il a commencé à faire des essais dans des voitures de formule et cette année, il participera pour la première fois à une saison complète dans une voiture de course de formule 4. «Ethan se prépare physiquement de manière sérieuse et vient régulièrement dans notre atelier pour des entraînements sur simulateur», explique le chef d'équipe Andreas Jenzer. «Nous sommes heureux d'accueillir Ethan en tant que rookie dans notre équipe et nous nous réjouissons de cette nouvelle saison commune!»
La saison débutera les 7 et 8 mai à Imola (I).
En Suisse, il existe de nombreuses associations qui se consacrent au sport automobile. Auto Sport Suisse vous les présente épisodiquement. Pour la partie 5, nous nous rendons dans le nord-ouest de la Suisse, à l'Ecurie Basilisk.
L'Ecurie Basilisk est la plus ancienne association de course automobile de Suisse alémanique. Pour le plaisir de la course automobile, sept collègues se sont réunis le 11 janvier 1956. Aujourd'hui, l'Ecurie Basilisk compte 135 membres.
Le club de sport automobile le plus traditionnel du nord-ouest de la Suisse propose aux pilotes de course actifs et aux passionnés de sport automobile un éventail attrayant de différentes offres et manifestations. Sur la page d'accueil de l'Ecurie Basilisk, on peut lire que la pratique du sport automobile actif est au premier plan. La première priorité est donc accordée aux intérêts des pilotes actifs. L'objectif est de les soutenir au mieux et de leur permettre de réussir leur carrière de pilote. De nombreux membres du club, qui étaient actifs sur les circuits dans le passé, le sont aujourd'hui en coulisses et aident leurs jeunes collègues en leur prodiguant conseils et assistance.
L'Ecurie Basilisk accorde également une grande importance à la camaraderie entre ses membres. Les membres se rencontrent régulièrement lors de manifestations organisées par le club et deux fois par mois pour passer un moment convivial – le premier mardi du mois au Racing Lounge à Pratteln et le troisième mardi du mois au restaurant Pantheon à Muttenz.
L'Ecurie Basilisk organise également un championnat de plaisir. Il s'agit d'un événement dans une gravière dans le cadre de la fête de la nuit d'été, d'une course de karting le 1er mai et d'une course de simulateur pour le «Niggi Näggi» (Père Noël en bâlois).
A la fin de la saison, l'Ecurie Basilisk honore également le champion de l'Ecurie, le champion du championnat du plaisir et décerne la coupe «Cup Heini Walter» au meilleur pilote licencié au niveau national ainsi que la «Coupe des Présidents» au meilleur pilote licencié au niveau régional au sein de l'Ecurie Basilisk.
Le membre le plus connu et le plus performant de l'Ecurie Basilisk était Heini Walter. Né à Alpthal (Schwyz), Walter a été trois fois champion d'Europe de la montagne (1960, 1961 et 1964) et cinq fois champion de Suisse. Peter Sauber a également couru sous les couleurs de l'Ecurie Basilisk lorsqu'il est devenu champion suisse en 1970. Le dernier champion suisse issu de l'Ecurie Basilisk est Giuliano Piccinato, en 1993. Le membre actif le plus connu aujourd'hui est sans doute Bruno Ianniello. Et aujourd'hui encore, Marc Surer est lié à l'Ecurie Basilisk en tant que membre d'honneur.
Les membres actifs paient 150 CHF par an à l'Ecurie Basilisk. Les membres passifs 100 CHF. En tant que membre libre, on paie 75 CHF. Le statut de membre d'honneur est gratuit. Les apprentis d'une entreprise d'un membre actif ne doivent pas non plus payer.
Vous trouverez de plus amples informations sur l'Ecurie Basilisk sous www.ecurie.ch
Le Grand Prix d'Erlen a été disputé à quatre reprises entre 1948 et 1951 et cela sur un circuit qui ne comportait en réalité que trois virages. Auto Sport Suisse est parti à la recherche de ses traces.
C'est à peine croyable, et pourtant c'est vrai: celui qui roule aujourd'hui sur la route principale 14 de Romanshorn à Frauenfeld se trouve, peu après avoir passé le club de golf d'Erlen, sur un ancien circuit de Grand Prix. Le départ et l'arrivée se trouvaient à l'endroit où se situe aujourd'hui l'école Erlen. Dans le sens de la marche, à gauche, se trouvait la tribune principale couverte. Les représentants de la presse prenaient place sur le côté opposé. Une simple clôture en bois faisait office de «protection». On n'ose imaginer ce qui serait arrivé si une voiture ou une moto s'était échappée vers la gauche ou vers la droite sur la chaussée alors très accidentée...
S'agissait-il d'une piste pour voitures ou motos? Question justifiée, car la course était ouverte aux véhicules à deux et quatre roues. En 1948 et 1949, on se limitait à un statut national. En 1950 et 1951, on invita également des concurrents internationaux. Derrière ce projet ambitieux se trouvait le l'association des courses sur circuit d’Erlen, fondée spécialement pour cette manifestation. La souveraineté sportive était assurée par l'ACS Thurgovie (pour les automobiles) et l'Association des motards de Suisse orientale (pour les motos).
Le premier «Grand Prix de Suisse orientale» a eu lieu le 8 août 1948. Les spectateurs n’ont pas été très nombreux, notamment en raison du mauvais temps, ce qui a creusé un trou considérable dans la caisse de l'association. Sur le plan sportif, un homme a pris le dessus: Toulo de Graffenried. Ce Fribourgeois a été relégué en queue de peloton peu après le départ à la suite d’une crevaison, mais il s'est battu pour revenir en tête et a remporté le Grand Prix de Thurgovie après 50 tours (= 139,25 km) sur sa Maserati 4CL.
La vitesse moyenne de Graffenried était alors de 102 km/h, ce qui était une bonne vitesse; même s’il s'agissait la plupart du temps d'une ligne droite. En effet, le tracé rappelle un tri-ovale. La ligne droite de départ/arrivée était longue de 1,2 kilomètre. A la fin, les véhicules tournaient à droite dans la Bahnhofstrasse, à la hauteur de la boucherie qui n'existe plus de nos jours. Ce virage était appelé le virage Riedt.
Sur le chemin de la gare, à l’endroit où se trouve aujourd'hui un magasin de pneus discount, il y avait un petit virage à droite juste avant la tribune Wacker. Celui-ci était plein et conduisait les véhicules le long de la gare, sous un viaduc, vers le deuxième virage. A cet endroit se trouvent encore aujourd'hui des bâtiments de l'époque. Le «Statiönli» par exemple ou l'ancien hangar de la gare en face de l'actuelle succursale de Lista à la Fabrikstrasse 1.
Le virage 2 débouche encore aujourd'hui sur la Poststrasse. C'est là que se trouvait la « tribune du virage en S ». Mais ce virage à gauche ne ralentissait pas vraiment les voitures. Les véhicules fonçaient devant des jardins sur la Poststrasse en direction du virage Kradolfer et donc de la rue principale. Le trio-val était alors bouclé.
Comme le parcours n'était pas très sélectif, mais que les différences entre les véhicules étaient énormes dans les années 1950, le suspense des courses qui se sont déroulées en Thurgovie de 1948 à 1951 était limité. La course la plus passionnante fut sans doute la dernière. En 1951, six constructeurs différents prenaient alors le départ dans la catégorie reine, la Formule 2. Outre HWM, Gordini, Veritas, AFM et OSCA, deux Ferrari d'usine étaient également au départ. L'une d'entre elles, pilotée par l'Anglais Peter Whitehead, a remporté la course devant le Schaffhousois Rudolf Fischer, qui conduisait également une Ferrari. Stirling Moss, qui avait décroché la pole position, a abandonné avant la mi-course au volant de sa HWM.
Diverses courses de voitures de sport ont également eu lieu à Erlen dans le cadre du programme-cadre. Toujours en tête: le Zurichois Willy Peter Daetwyler qui, sur sa Alfa Romeo 412 de grosse cylindrée, établit en 1951 le record du tour non officiel de 1:22,2 min (= 121,970 km/h) lors des essais et triompha également en 1951 sur le trio-val thurgovien, après sa victoire en 1950.
Pour des raisons budgétaires, on renonça à une 5e édition du «Grand Prix de Suisse orientale» en 1952. Lorsqu'il fut question d'une nouvelle édition en 1953, on a dû y renoncer pour des raisons de sécurité. Il aurait fallu moderniser le circuit, mais les moyens financiers requis manquaient. L'association s'est donc dissoute en 1954. Mais il nous reste les photos de l'époque. Auto Sport Suisse a pu en obtenir quelques-unes grâce aux archives de l'ancien pilote de Frauenfeld Hans Schuler (cf. également Facebook). Elles sont non seulement la preuve que le sport automobile en Suisse a une longue tradition, mais permettent également de se souvenir avec nostalgie des endroits où il serait aujourd'hui inimaginable d'organiser des courses automobiles!
Edoardo Mortara reste le leader du championnat du monde de Formule E après la troisième course au Mexique. De plus, le week-end a été marqué par des victoires suisses dans les Asian Le Mans Series.
Edoardo Mortara a réussi à défendre sa position de leader du championnat du monde de Formule E dans l'air raréfié de Mexico City. Malgré sa deuxième place au départ, le Genevois n'a pas réussi à remporter une nouvelle victoire. Pour cela, il a dû économiser trop d'énergie dans la phase finale. «J'ai certes mené pendant 19 tours, mais nous n'avions pas le rythme pour monter sur le podium cette fois-ci», a déclaré Mortara.
La victoire au Mexique est revenue à l'ancien pilote Sauber Pascal Wehrlein. Avec la deuxième place d'André Lotterer, Porsche a ainsi célébré le premier doublé de l'histoire de la Formule E. Mortara est en tête du classement général avec 43 points. Le deuxième est le champion de l'année dernière Nyck de Vries (cinq points derrière).
Sébastien Buemi s'en est un peu mieux sorti que précédemment. Parti de la 18e place sur la grille, l'ancien champion de Formule E a tout de même réussi à se classer 8e, marquant ainsi ses quatre premiers points de la saison. «Je suis assez satisfait de ce résultat», déclare Buemi. «Surtout si l'on considère d'où nous sommes partis.»
La Formule E se poursuivra les 9 et 10 avril avec une double course à Rome (I).
Une victoire suisse a été fêtée à Dubaï lors de la première course de 4 heures des Asian Le Mans Series. David Droux et Sébastien Page ont remporté une victoire de classe dans la catégorie amateur des LMP2. L'équipe de Loris Kessel a également pu se réjouir dans la catégorie amateur. La #57 a même remporté les deux courses lors de l'ouverture de l'Asian Le Mans Series.
Lors de sa réunion du 02 février 2022, la Commission sportive nationale (CSN) a approuvé les séries de courses automobiles 2022 suivantes:
Renault Classic Cup, visa n° RC2201 /NAT
Suzuki Swiss Racing Cup, visa n° SSRC2202 /REG
Les règlements des séries de course «Porsche Cup Suisse 2022» ne sont pas encore parvenus et seront approuvés ultérieurement.
Selon les informations de l'organisateur de «l'Abarth Trofeo Slalom», il sera renoncé à l'organisation du Trofeo en 2022 suite à la situation COVID-19.
Auto Sport Suisse a en outre décidé de faire un geste pour les organisateurs de manifestations inscrites au calendrier automobile officiel de l'ASS pour l'année 2022 et de ne facturer les frais de calendrier dus immédiatement après l'inscription qu'après le déroulement effectif de la manifestation.
Malheureusement, Auto Sport Suisse se voit une nouvelle fois contraint de publier un communiqué et une rectification dans l'affaire Swiss Legends Racing. Les affirmations fausses et répétées de l'association Swiss Legends Racing dans son "communiqué de presse de février" ne peuvent malheureusement pas rester sans commentaire.
Une nouvelle fois, l'association Swiss Legends Racing a répandu des affirmations mensongères. Il ne s'agit en effet pas «d'un cas où le doute doit bénéficier à l'accusé», car ni la Commission de la concurrence ni le Tribunal de commerce du canton de Berne ne sont entrés en matière sur les demandes de mesures provisionnelles, les conditions procédurales n'étant remplies. L'association Swiss Legends Racing, représentée par un avocat, et ses représentants n'ont notamment pas réussi à démontrer de manière crédible au Tribunal de commerce du canton de Berne et à la Commission de la concurrence qu'Auto Sport Suisse a enfreint le droit en vigueur d'une de quelque manière que ce soit (première condition) et que l'association Swiss Legends Racing risque de subir un préjudice difficilement réparable (deuxième condition). Le Tribunal de commerce du canton de Berne n'est pas du tout entré en matière sur certaines requêtes juridiques "faute de précision des demandes de cessation" et, après constatation claire et sans équivoque, d'autres requêtes juridiques ne remplissaient déjà pas la première condition («Dans l'ensemble, les requérants n'ont pas rendu vraisemblable la violation d'un droit qui leur revient à l'égard de la défenderesse»). Par conséquent, il n'est pas nécessaire qu'Auto Sport Suisse fasse d'autres commentaires sur les deux procédures et nous nous référons en principe au communiqué et à la rectification du 1er février 2022, qui peuvent être consultés sur le site Internet d'Auto Sport Suisse.
Auto Sport Suisse défend le fair-play dans le sport automobile et ne peut et ne veut pas tolérer les «fautes» grossières. Notre association n'empêche pas ceux qui souhaitent organiser des manifestations de sport automobile en dehors de ses règles ou y participer en tant que titulaire d'une licence d'Auto Sport Suisse. Mais il est exclu de donner l'impression qu'une telle manifestation est liée à Auto Sport Suisse ou à ses règles. Pour la protection des participants et aussi dans l'intérêt d'Auto Sport Suisse, il doit être clairement précisé dans tous les cas si une manifestation se déroule dans le cadre ou en dehors des règles d'Auto Sport Suisse. Ceux qui souhaitent organiser des manifestations sportives automobiles dans le cadre d'Auto Sport Suisse ou participer à de telles manifestations doivent toutefois accepter sans réserve les règles en vigueur d'Auto Sport Suisse ou de la Fédération Internationale de l'Automobile.
Le reproche selon lequel Auto Sport Suisse refuserait un entretien équitable n'est pas fondé. Par le passé, Auto Sport Suisse s'est montré ouvert et pragmatique envers l'association Swiss Legends Racing et ses représentants. Le Tribunal de commerce du canton de Berne a même constaté qu'avant l'adoption de la décision disciplinaire, Auto Sport Suisse avait contacté à plusieurs reprises l'association Swiss Legends Racing et ses représentants et avait cherché un règlement à l'amiable de cette affaire. Toutefois, Auto Sport Suisse est lié à ses règlements et les applique. L'association Swiss Legends Racing a manifestement du mal à s'y faire et tente par tous les moyens – même déloyaux – de dénier à Auto Sport Suisse son droit à l'existence. Auto Sport Suisse s'y oppose.
Paul Gutjahr, président de l'association Auto Sport Suisse et l'un des trois directeurs d'Auto Sport Suisse Sàrl, n'est pas particulièrement surpris par le comportement des représentants de Swiss Legends Racing: «Déjà lors des trois procédures clôturées, les représentants de l'association Swiss Legends Racing ont joué avec des moyens déloyaux et ont parfois diffusé des contre-vérités. Il est prouvé que celles-ci n'ont pas servi à influencer positivement les procédures en leur faveur. Il serait peut-être temps de regarder la vérité en face et de se concentrer de leur côté sur leurs tâches statutaires.»
En substance, tout a donc été dit et communiqué sur les trois procédures clôturées (Commission disciplinaire Auto Sport Suisse, Tribunal de commerce du canton de Berne, Secrétariat de la COMCO). Auto Sport Suisse renoncera à toute autre prise de position concernant ces trois procédures ou décisions, même si l'association Swiss Legends Racing devait continuer à répandre des contre-vérités dans ce contexte.
Jean-Luc D'Auria est un pilote de course automobile suisse à la carrière comme il y en a peu aujourd'hui. Son ascension s’apparente véritablement à celle du vaisseau spatial Enterprise.
Dans les années soixante et au début des années soixante-dix, des motards ont de temps à autres réussi à passer avec succès de deux à quatre roues. L'exemple le plus connu est celui de John Surtees, qui a été le seul pilote à devenir champion du monde sur deux et quatre roues. Mike Hailwood était un autre champion d'exception à moto et en voiture. Et dans un passé plus récent, Stéphane Peterhansel est un autre exemple de réussite sur deux et quatre roues. Le Français a remporté 14 fois le Rallye Paris-Dakar, six fois à moto et huit fois en voiture. Et le champion du monde de Formule 1 Damon Hill (1996) a lui aussi commencé sa carrière sur deux roues. Le karting n'était pas son truc...
Le Suisse Jean-Luc D'Auria ne peut évidemment pas (encore) être comparé à de telles gloires du sport automobile. Mais le fait que quelqu'un comme lui ait fait du motocross jusqu'à récemment, qu'il n'ait pas participé à des courses de karting et qu'il ait tout de même décroché un contrat GT4 avec Lamborghini, laisse songeur.
Le talent de D'Auria a été découvert par hasard en 2020 sur une piste de karting par Daniele di Ninno, l'ancien manager de Randy Krummenacher. En l'espace de quelques mois, les premiers jours d'essai ont suivi et la victoire a été remportée lors de sa première course: les 12 heures de Bahreïn, auxquelles a d'ailleurs participé une autre superstar de la moto qui sait comment accélérer sur quatre roues: Valentino Rossi.
Dix mois après cette course de karting mémorable, D'Auria a donc décroché son premier contrat important de pilote de course. Le jeune homme de 22 ans originaire de Schinznach roulera en 2022 pour l'équipe VSR. Vincenzo Sospiri, qui a donné son nom à l'écurie et en est le propriétaire, est totalement séduit par le talent du jeune Argovien: «Nous sommes très heureux d'avoir conclu un accord avec Jean-Luc pour le championnat Lamborghini Super Trofeo de cette année. Nous sommes heureux et satisfaits pour la bonne raison que nous avons déjà effectué plusieurs tests avec Jean-Luc l'année dernière et que nous percevons en lui un talent très fort et un très jeune pilote de course qui va encore progresser.» Comme l'équipe VSR est considérée comme l'équipe de course officielle de la Lamborghini Squadra Corse, la possibilité est ouverte que D'Auria, en tant que pilote contractuel VSR, soit intégré dans un proche avenir au programme de promotion Lamborghini Junior Driver.
L'ascension fulgurante de D'Auria rappelle le vaisseau spatial Enterprise. Et ce n'est pas par hasard. Le père de Jean-Luc est un grand fan de Star Trek. Le prénom du junior n'est donc pas le fait du hasard. Le capitaine du vaisseau spatial sans doute le plus connu du grand écran s'appelait Jean-Luc Picard...
La prochaine mission de D'Auria, pour rester dans les termes de Star Trek, ne se fera pas attendre longtemps. Les deux prochaines semaines, le jeune talent qui, selon ses propres dires, s'est déjà cassé tous les os possibles et imaginables en faisant du motocross, s’entraînera dans le simulateur. Les premières journées d'essai officielles auront ensuite lieu en mars et le premier week-end de course se déroulera début avril à Imola.
En Suisse, il existe de nombreuses associations qui se consacrent au sport automobile. Auto Sport Suisse vous les présente épisodiquement. Pour la partie 4, nous nous rendons au Tessin pour rencontrer la Squadra Corse Quadrifoglio.
Le «Quadrifoglio», à savoir le trèfle à quatre feuilles en français, est une marque bien connue dans le milieu de la course automobile. Depuis 1923, c'est le logo de la marque Alfa Romeo. Mais Alfa Romeo n'est pas la seule société à arborer un trèfle à quatre feuilles comme emblème. Le club de sport automobile tessinois, la Squadra Corse Quadrifolgio, affiche également ce symbole.
Le club a été fondé à l'origine en 1989 à Sementina, près de Bellinzone, par un groupe de trois amis passionnés de voitures et de différents types de courses. Aujourd'hui, le siège social se trouve à Biasca et son président se nomme Mattia Stacchi.
Stacchi a repris le club en 2014. Le club compte aujourd'hui 38 pilotes, dont 26 étaient actifs en 2019 (dans l'année précédant le coronavirus). Stacchi annonce: «Nous avons des coureurs locaux et nationaux et nous participons à des courses de côte, des slaloms, des circuits et des rallyes.»
Le but principal du club est de permettre de se rencontrer à tous ceux qui se passionnent pour les moteurs et recherchent le fun. «Nous sommes généralement partisans de toutes les activités liées au soutien et au développement du sport automobile», explique Stacchi. «Mais en tant que club de sport automobile, nous attachons aussi de l'importance aux mesures visant à promouvoir la discipline sur la route.»
Comme de nombreux autres clubs, la Squadra Corse Quadrifoglio propose un championnat interne. Le classement se fait selon une formule précise, qui tient compte de la position du pilote, mais aussi du nombre de pilotes classés dans sa catégorie. En fonction de la discipline, il y a plus ou moins de points.
La majorité des membres du club sont évidemment originaires du Tessin. On trouve parmi eux des pilotes connus comme Christian Darani (deuxième du championnat suisse de slalom en 2021) ou le pilote de Formule 3000 Tiziano Riva. «Mais l'association est également ouverte aux passionnés de sport automobile vivant en dehors du Tessin», précise Stacci.
Les pilotes LOC qui souhaitent devenir membres de la Squadra Corse Quadrifoglio paient 100 CHF par an. Les coureurs qui possèdent une licence REG, NAT ou INT s'acquittent de 150 CHF par an. Pour de plus amples informations, prière de consulter le site www.squadracorsequadrifoglio.ch
D’ailleurs: bien que le club arbore le trèfle à quatre feuilles dans son sigle, il n'est pas impératif de conduire une Alfa Romeo. «Lorsque le club a été créé il y a plus de 30 ans, la plupart des pilotes roulaient certes en Alfa», constate en s’amusant Stacci qui conduit lui-même une BMW M3... «Mais au fil du temps, les véhicules ont changé et les pilotes sont passés à d'autres voitures.»
Le logo n'a toutefois jamais été modifié. «Aujourd'hui, il doit davantage évoquer la chance que la marque Alfa Romeo», estime Stacci. Jusqu'à présent, cela semble en tous les cas fonctionner. «Nos pilotes n'ont en effet jamais été victimes d'accidents graves.»
Bonne nouvelle pour les jeunes suisses. Alexander Fach (Porsche Carrera Cup) et Elia Sperandio (Formule 4 italienne) ont posé les jalons pour 2022.
Après deux titres consécutifs en Porsche Sports Cup Suisse, Alexander Fach passe cette année à la Porsche Carrera Cup allemande. Le jeune homme de 19 ans, originaire de Sattel dans le canton de Schwyz, disputera la saison pour l'équipe de son père du même nom et connaît bien sûr parfaitement l'écurie. «C'est vraiment une super opportunité», déclare Fach jr. «Pour moi, il était clair que si c'était possible, je voulais rouler chez Fach Auto Tech. Je connais très bien l'équipe pour avoir participé à la Porsche Sports Cup Suisse et aux 24 heures de Dubaï en janvier. Cependant, le plateau de la Carrera Cup est tellement relevé que ce ne sera pas facile pour moi. Mais je me réjouis de relever le défi.»
Fach a déjà acquis de premières expériences l'automne dernier. A Oschersleben et au Lausitzring, le jeune pilote Porsche a déjà pu humer l'air de la Carrera Cup Deutschland.
L'avenir d'Elia Sperandio est également très prometteur. Le jeune homme de 16 ans, originaire de Mels dans le canton de Saint-Gall, a trouvé refuge dans la nouvelle équipe suisse de Formule 4 Maffi Racing. Pour Sperandio, c'est la concrétisation d'un rêve longtemps attendu. «Je me réjouis de prendre le départ cette année avec Maffi Racing», déclare Sperandio. «Je vais donner le meilleur de moi-même et nous verrons ce que cette saison m'apportera.»
L'équipe genevoise est nouvelle en Formule 4 italienne. Derrière le projet se trouvent les frères Daniel et Cristian Maffi. Daniel est le fondateur et le chef d'équipe, Cristian s'occupe des affaires techniques. Le troisième membre du groupe est le cofondateur et le managing directeur Alex Thouvenin. Ensemble, ils veulent s'établir en Formule 4 (et en karting). «Nous voulons soutenir Elia du mieux possible pour qu'il puisse continuer à apprendre dans notre environnement et former une équipe solide pour grandir sur et en dehors de la piste et obtenir de bons résultats.»
Pour Sperandio, la saison commencera début mai à Imola. Le même week-end, Fach débutera lui aussi sa nouvelle aventure – dans le cadre du WEC à Spa-Francorchamps (B).
Lors de sa dernière réunion, le comité Karting d’Auto Sport Suisse à discuter des modifications du règlement technique 2022.
Par la présente, nous souhaitons vous informer des principales modifications pour l’autobau Championnat Suisse de Karting 2022 (sous réserve de l’approbation de la Commission Sportive Nationale/CSN).
En 2022, Auto Sport Suisse a décidé de suivre scrupuleusement les homologations CIK-FIA concernant les materiaux (Chassis, etc.) lors de l’autobau Championnat Suisse de Karting 2022. Votre matériel doit donc être homologué pour la période 2022 selon les différentes listes techniques de la CIK-FIA
Vous trouverez l’ensemble des listes techniques sur : https://www.fiakarting.com/pag...
Ferruccio Finkbohner, propriétaire de Racingfuel Motorsports GmbH, fera participer une équipe à l'Euronascar en 2022. Ceux qui sont intéressés peuvent s'adresser à lui.
La société Racingfuel Motorsports GmbH, établie en Suisse et dont le propriétaire Ferruccio Finkbohner dispose depuis plus de 20 ans déjà d'un vaste savoir-faire dans le domaine de la course automobile, s'est fixé pour objectif de faire participer une équipe suisse à l'Euronascar 2022.
«La Suisse n'a pas de courses sur des circuit, mais elle compte de très nombreux passionnés de sport automobile. En participant à l'Euronascar, nous avons trouvé le moyen idéal de permettre aux pilotes suisses passionnés d'accéder à une série de courses de renommée internationale. C'est en outre la possibilité idéale pour des pilotes jeunes, en devenir ou expérimentés de se mesurer au plus haut niveau du sport automobile international, et ce pour un investissement relativement avantageux», déclare Ferruccio Finkbohner, manager de l’écurie et propriétaire de Racingfuel Motorsport GmbH.
L'équipe de course, composée d'ingénieurs et de mécaniciens expérimentés au niveau international, s'est déjà formée et les préparatifs ont commencé. Deux places de pilote, une dans l'Euronascar 2 et une dans l'Euronascar Pro, sont encore à pourvoir sur les Chevrolet Camaro. Cette possibilité unique est ouverte aussi bien aux amateurs intéressés qu'aux pilotes professionnels. Les pilotes intéressés peuvent s'adresser par e-mail à ff@racingfuel.biz. Le coup d'envoi sera donné fin février 2022 avec le premier test de l'année à Hockenheim, où aura lieu la première course officielle en avril.
Aperçu des dates:
09/10 avril, Hockenheimring (D)
14/15 mai, Valence (E)
11/12 juin, Brands Hatch Indy Circuit (GB)
03/04 septembre, Most (CZ)
08/09 octobre, Zolder (B)
29/30 octobre, Grobnik (HR)
Le Comité Karting d’Auto Sport Suisse a discuté l’attribution des pneus pour l'année 2022 et a élaboré une proposition (voir download) à l’attention de la Commission Sportive Nationale (CSN).
La proposition est valable sous réserve de l'approbation de la CSN.
En Suisse, il existe de nombreuses associations qui se consacrent au sport automobile. Auto Sport Suisse vous les présente en vrac. Pour la deuxième partie, nous nous rendons à l’est de la Suisse, au Rennclub Untertoggenburg.
Le Rennclub Untertoggenburg (RCU) est une communauté d'intérêts qui compte actuellement 210 passionnés de sport automobile, dont certains se réunissent (de mars à novembre) chaque premier vendredi du mois à partir d'environ 21 heures dans le local du club pour un «assemblé» commun. Sur les 200 membres, plus de 50 étaient actifs l'année avant que Corona ne commence à nous dicter sa loi. Les plus connus d'entre eux: Roger Schnellmann sur sa Mitsubishi Lancer Evo VIII et Hermann Bollhalder sur l’Opel Speedster.
Bien que le RCU accorde une grande importance à la convivialité, son objectif principal est de soutenir de son mieux les pilotes actifs du RCU, les jeunes et le sport automobile en général. Pour ce faire, le RCU achète chaque année auprès de l'ASS la licence de candidat international de la FIA (n° 33) afin de permettre à ses pilotes licenciés de participer à des événements de sport automobile nationaux et internationaux.
Le RCU organise également chaque année une coupe sportive. Ce championnat interne, auquel seuls les membres peuvent participer, permet de gagner jusqu'à 20 000 francs. «Sept courses comptent, peu importe lesquelles», explique Stephan Körnli, président du Rennclub Untertoggenburg depuis 1991. «Que ce soit le championnat suisse, le slalom, la course de côte, le circuit, le LOC, le DTM ou le VLN, tout ce qui a un classement compte.»
Outre la coupe sportive, le RCU organise également des manifestations récréatives. «En outre, nous organisons aussi des stages de pilotage en collaboration avec l'ACFL, l'Automobile Club de la Principauté du Liechtenstein. Deux fois par an, nous nous rendons sur un circuit de course. Par exemple en Autriche au Red Bull Ring ou au Salzburgring, à Varano/Italie ou à Hockenheim.»
Les membres passifs ne sont pas en reste au RCU. Bowling, karting, des courses comme spectacteurs, barbecues, randonnées etc. sont au programme – bien sûr toujours dans le cadre autorisé par Covid-19 au cours des 24 derniers mois. Le tout se termine par la soirée du père Noël, le dernier samedi de novembre.
Ceux qui, comme les anciennes superstars suisses Fritz Erb ou Bruno Eigenmann, souhaitent devenir membres du RCU, peuvent le faire sur www.rennclub-untertoggenburg.ch au moyen du formulaire d'inscription qui y est déposé. La cotisation est de 50 francs pour les membres individuels et de 80 francs pour les familles.
En Suisse, Michaël Burri compte parmi les pilotes de rallye les plus rapides. Depuis 2020, il court toutefois avec une licence française. Mais cela pourrait peut-être changer à l'avenir.
Le fils d'Olivier Burri a montré son talent lors du dernier Rallye du Valais. Cela faisait deux ans qu'il n'avait pas participé à un rallye important avec une R5. Puis il a pris la deuxième place de la 61e édition du RIV, à seulement 4,4 secondes du vainqueur et nouveau champion suisse Mike Coppens. Et tout ça, après 178 kilomètres chronométrés.
Est-ce que tu penses encore de temps en temps à ta défaite lors du RIV?
Michaël Burri: Oui, de temps en temps. C'était évidemment une déception. Cela fait mal de passer si près de la victoire finale. Mais c'était quand même une bonne expérience. Et bien sûr, cela nous pousse à y retourner et à essayer de nouveau.
Tu roules avec une licence française. Cette année aussi. Donc, tu as remis à plus tard le projet de remporter le titre de champion de Suisse.
Oui, tant que je n'ai pas réuni le budget pour une saison entière, je dois renoncer à ce rêve. Mais j'y travaille.
Tu participeras tout de même à quelques rallyes dans le cadre du championnat suisse 2022?
Oui, certainement le Critérium jurassien. Et ensuite, on verra. Comme je l'ai dit, j'ai encore des comptes à régler avec le RIV.
La dernière fois que tu as participé à la Ronde Régionale en France, c'était au volant d'une Subaru Groupe N. Comment cela s'est-il passé?
J'ai acheté la voiture l'année dernière. Et maintenant, j'ai roulé là-bas avec mon mécanicien Jonathan Ruch comme copilote. C'était son 30e anniversaire. C'était quasiment son cadeau d'anniversaire.
Et comment c'était?
C'était amusant. Et puis, j'ai acheté la voiture pour m'entraîner sur la neige. Malheureusement, nous sommes tombés en panne dans la dernière spéciale. Nous avons certes pu terminer la course. Mais il n'était pas possible de faire mieux que la troisième place dans le groupe N.
La Subaru est-elle désormais l'une de tes voitures préférées?
Cela reste plutôt la Peugeot 207 et la Skoda Fabia R5. Deux super voitures. Et puis, bien sûr, ma Saxo-Kitcar. Elle est très amusante.
Auto Sport Suisse a longtemps gardé volontairement le silence sur les procédures concernant Swiss Legends Racing. Avec le jugement de la Cour suprême du canton de Berne (du 30 août 2021) et la décision du secrétariat de la Commission fédérale de la concurrence (du 23 décembre 2021), le temps est venu de publier une mise au point.
Par décision de la Commission disciplinaire d'Auto Sport Suisse du 11 novembre 2020, l'Association Swiss Legends Racing a été condamnée à une amende de 5'000 CHF et à la prise en charge des frais de procédure en raison de diverses infractions au CSI et au RSN durant la saison 2020. Cette association n'a pas fait appel de cette décision, qui est donc devenue définitive.
Par jugement du 30 août 2021, le tribunal de commerce du canton de Berne a entièrement rejeté la demande du 16 mars 2021 de l'Association Swiss Legends Racing, d'Alain Chatton, de Hanspeter Sägesser, de Peter Sägesser et de Sägesser Motorsport GmbH visant à obtenir des mesures provisionnelles contre Auto Sport Suisse, dans la mesure où il a été entré en matière sur les requêtes.
En outre, l’Association Swiss Legends Racing et l’association Sägesser Motorsport Sàrl avaient déjà déposé une plainte contre Auto Sport Suisse auprès de la Commission fédérale de la concurrence (COMCO) le 19 février 2021. Par décision du 23 décembre 2021, le secrétariat de la COMCO est arrivé à la conclusion qu'il n'y avait en l'occurrence aucun signe de comportement abusif ou d'accord illicite sur la concurrence et qu'aucune procédure ne serait donc ouverte contre Auto Sport Suisse.
Paul Gutjahr, président d'Auto Sport Suisse, se montre satisfait: «Les deux décisions confirment à moi et à mes collègues que l'action d'Auto Sport Suisse était et reste appropriée et correcte.»
Pendant les deux procédures, Swiss Legends Racing a diffusé des déclarations non conformes au dossier et des contre-vérités sur divers canaux de communication et a alimenté une ambiance négative contre ASS. Jusqu'à la clôture définitive des deux procédures susmentionnées, ASS n'a pu et ni voulu commenter ces déclarations. Après les deux décisions positives pour ASS, nous pouvons maintenant répondre aux diverses demandes de prise de position.
1. Concernant la plainte devant la Commission fédérale de la concurrence (COMCO)
Dans sa plainte du 19 février 2021, l'Association Swiss Legends Racing et Sägesser Motorsport Sàrl (dénommées «plaignantes» dans la présente procédure) ont insinué qu'Auto Sport Suisse (ci-après «ASS») limitait de manière abusive les sportifs dans la pratique du sport automobile en Suisse en se prévalant d’une «souveraineté ou d’un pouvoir exclusifs usurpés dans la course automobile suisse».
Après examen des faits et des preuves, le secrétariat de la COMCO a constaté dans sa décision du 23 décembre 2021 qu'ASS a toujours donné aux plaignantes la possibilité d'organiser les courses prévues – pour autant qu'elles aient été demandées dans les règles – dans le cadre des règlements de l'ASS/FIA. Les séries demandées ont toujours été approuvées par ASS et l'inscription au calendrier des courses a toujours été possible pour les plaignantes. De plus, le secrétariat de la COMCO a constaté qu'il était toujours possible d'organiser des compétitions indépendamment d'ASS. Le secrétariat Comco a expressément reconnu à ASS la possibilité d’intervenir si l'on donnait l'impression que les compétitions étaient organisées sous les règlements d'ASS/de la FIA, ce qui était de prime abord le cas en l'occurrence. «Étant donné qu'il n'existe en l'occurrence aucun indice d'un comportement abusif d'une entreprise dominante sur le marché ou d'accords illicites en matière de concurrence, la Commission fédérale de la concurrence a renoncé à l'ouverture d'une procédure conformément aux articles 26 et suivants de la Loi sur les cartels.»
2. Concernant la procédure devant le tribunal de commerce du canton de Berne
En ce qui concerne le reproche d'avoir prétendument empêché des courses non reconnues, ASS a fait valoir que Swiss Legends Racing (appelée « requérante » dans cette procédure) voulait établir sa propre série de courses – indépendante de la FIA/d'ASS – avec des Legend Cars, mais qu'elle se référait dans ses règlements aux règles d'Auto Sport Suisse, c'est-à-dire au CSI et aux règlements de la CSN, donnant ainsi la fausse impression que cette série de courses était reconnue par Auto Sport Suisse. Le tribunal de commerce a reconnu que cette fausse impression et les doutes concernant la sécurité des véhicules (les Legend Cars ne sont pas homologuées et ne répondent pas aux critères de sécurité de la FIA) justifiaient l'adoption de la décision disciplinaire en question du 11 novembre 2020. Le tribunal de commerce a en outre constaté que, même en tenant compte de l'exposé très détaillé des motifs de la demande, il n'était pas évident de déterminer quel comportement Auto Sport Suisse devait concrètement s'abstenir d'adopter en ce qui concerne l'organisation de courses avec des Legend Cars. Dans cette mesure, le tribunal de commerce n’est pas entré en matière sur les demandes juridiques formulées par les requérants (de ne pas donner d'instructions aux requérants, de ne pas prononcer de désavantages, de ne pas donner d’instructions aux pilotes et de ne pas publier la décision de la Commission de discipline contre l’association Swiss Legends Racing et la suspension d’Alain Chatton comme fonctionnaire, etc.).
En ce qui concerne le reproche d'entrave à la mise en place d'une propre série de courses, il convient de prendre en considération le fait que l'Association Swiss Legends Racing a obtenu une autorisation d'Auto Sport Suisse pour les années 2019 et 2020 avec une série inscrite. Ce fait prouve déjà clairement à lui seul qu'Auto Sport Suisse ne voulait ou ne veut aucunement entraver les activités des requérants. Auto Sport Suisse s'efforce au contraire d'appliquer les réglementations en vigueur de manière constructive et pragmatique. Le Tribunal du commerce n’a lui non plus considéré qu’ASS avait adopté un mauvais comportement. Le Tribunal du commerce a fait savoir aux requérants qu’en se référant aux règlements d’ASS, ils devaient s’y soumettre et les respecter.
Le Tribunal du commerce a notamment confirmé qu’Auto Sport Suisse est constamment constructif et pragmatique en ce qui concerne le reproche de la publication prétendument illicite de la décision disciplinaire et de la suspension de Monsieur Chatton. Le tribunal constate explicitement qu'avant la publication de la décision disciplinaire et la suspension des fonctions de Monsieur Chatton, Auto Sport Suisse a cherché à plusieurs reprises un règlement à l'amiable. Les règlements 2020 de l'association Swiss Legends Racing (non approuvés par l'ASS) ayant été mis en ligne par cette dernière et pouvant donc être consultés par tout un chacun, le tribunal de commerce a estimé que les publications étaient admissibles à tous points de vue. Il ne peut donc pas être question d'une atteinte à la personnalité. Les requérants n'ont pas réussi non plus à rendre crédible qu'Auto Sport Suisse occupait une position dominante sur le marché et avait un comportement inadmissible. Au contraire, le tribunal de commerce a estimé que la démarche était compréhensible compte tenu des doutes exprimés de manière concluante sur la sécurité des véhicules.
Sur la base de ses explications, le tribunal de commerce a conclu que la demande de mesures provisionnelles des requérants contre Auto Sport Suisse devait être rejetée dans son intégralité dans la mesure où il est entré en matière. Par la suite, les requérants ont été condamnés à prendre en charge les frais de procédure à hauteur de 8'000 CHF et à verser à Auto Sport Suisse une indemnité pour les frais d’avocat de 28'440 CHF. L'indemnité susmentionnée pour les frais d’avocat est littéralement une «goutte d'eau dans l'océan», puisque l'ASS a dû financer jusqu'à présent des frais d'environ 100'000 francs dans ces deux procédures. Le tribunal de commerce a estimé que l'indemnité pour les frais d’avocat décidée représentait le maximum légal. Il convient en outre de mentionner que la procédure devant le Secrétariat de la Commission de la concurrence ne prévoit pas d'indemnisation pour les frais d’avocat.
3. Évaluation dans l’optique d‘Auto Sport Suisse
Pour conclure, Auto Sport Suisse espère que la situation va bientôt à nouveau se calmer et de pouvoir de concert avec ses collaborateurs, fonctionnaires, organisateurs et sportifs se consacrer à nouveau entièrement au sport automobile national et international et réaliser une saison de courses automobiles 2022 intéressante et sportive.
Le cours de licence Karting aura lieu le mercredi 23 mars 2022 sur la piste de karting de Lyss.
L’inscription peut être faite sous le lien suivant : https://motorsport.ch/fr/association/course-jobs
Le délai d’inscription fixé au mercredi 9 mars 2022.
Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter.
Deux Genevois ont eu des raisons de se réjouir le week-end dernier: Edoardo Mortara en Formule E et Louis Delétraz à Daytona. Ce dernier a manqué de peu la victoire de classe.
Pour les deux Genevois Edoardo Mortara et Louis Delétraz, le week-end dernier s'est terminé sur le podium. Mais un seul était vraiment heureux: Mortara. L'ancien pilote de DTM et de F3 a remporté la deuxième course du samedi lors de l'ouverture de la Formule E, après avoir terminé sixième le vendredi. Le pilote Venturi est ainsi reparti d'Arabie saoudite en tant que leader du championnat du monde. C'était la troisième victoire de Mortara dans la série électrique. La joie était par conséquent grande.
«J'avais peur que Frijns puisse encore me dépasser. Mais la stratégie était la bonne. Pour moi et pour l'équipe, c'est un très bon début de saison. Je suis heureux de m'envoler vers le Mexique pour la prochaine course en tant que leader du championnat du monde. J'espère que nous serons aussi compétitifs là-bas qu'ici.»
Sébastien Buemi n'a eu aucune chance de marquer des points. Le deuxième Suisse en Formule E a terminé les deux courses comme 17ème et 13ème, mais il a tout de même tiré un bilan positif. «Même si nos résultats sur l'ensemble du week-end peuvent sembler décevants, je dirais que nous étions nettement plus compétitifs lors de la deuxième course. Nous avons réalisé les mêmes temps au tour que les meilleurs. La seule raison pour laquelle nous n'avons pas pu nous classer dans le top 10 est que nous avons été punis pour notre mauvaise position de départ.»
Le meilleur Suisse aux 24 heures de Daytona a également été un Genevois: Louis Delétraz – troisième en LMP2. Mais l'ancien pilote d'essai de Formule 1 ne pouvait pas vraiment se réjouir. «C'est une pilule amère quand on est encore en tête à neuf minutes de la fin de la course et qu'on se retrouve seulement troisième à cause d'un contact», explique Delétraz. «Mais un podium à Daytona, c'est quand même un bon début de la saison.»
Alexandre Imperatori a été encore un peu plus malmené. Laurens Vanthoor, le coéquipier du Fribourgeois, était en tête de la GTD Pro jusqu'à quelques kilomètres de l'arrivée, lorsque la Porsche est entrée en collision dans un duel interne et est retombée à la troisième place.
Parmi les autres Suisses, Philip Ellis et Antonio Garcia ont franchi la ligne d'arrivée (respectivement 6e en GTD et GTD Pro). Les autres (Nico Müller, Fabio Scherer, Rolf Ineichen, Raffaele Marciello) ont été éliminés. La victoire finale est revenue à l'équipe Meyer Shank Racing avec Oliver Jarvis, Tom Blomqvist, Helio Castroneves et Simon Pagenaud.
Ce week-end, quelques pilotes suisses vont à nouveau partir à la chasse aux podiums. Les chances de succès sont bonnes – à Daytona comme lors du coup d'envoi de la Formule E en Arabie saoudite.
Il y a 20 ans, la Suisse a pu se réjouir de sa dernière victoire au classement général des 24 heures de Daytona. À l'époque, Fredy Lienhard avait remporté l'une des courses les plus légendaires au monde. Normalement il n'y aura pas de nouvelle victoire au classement général en 2022. En effet, aucun Suisse ne sera au départ dans la catégorie des prototypes. En revanche, on peut espérer un exploit suisse dans la catégorie LMP2. Pour la première fois, Nico Müller et Fabio Scherer se partageront une voiture. Avec leur équipe High Class Racing et deux pilotes danois, ils sont considérés comme des candidats à la victoire. La quatrième place obtenue lors de la course de qualification n'a pas encore révélé le véritable potentiel de l'Oreca LMP2. «Nous avons perdu 20 secondes lors de l'arrêt au stand parce que nous avons dû faire une réinitialisation», explique Scherer. «Mais la voiture et les coéquipiers sont rapides.»
Si Müller/Scherer ne parviennent pas à sortir les charbons du feu, il y a encore un troisième Suisse qui a de bonnes chances de remporter la catégorie: Louis Delétraz. Le Genevois, presque vainqueur du Mans en 2021, s'élancera pour Tower Motorsport depuis la quatrième ligne de départ (de la LMP2).
En tant que Suisse, il peut également espérer gagner dans la catégorie GTD-Pro. La Lamborghini Huracan de Rolf Ineichen est en tout cas en pole position après la course de qualification. Antonio Garcia (Corvette C8.R GTD) et Alexandre Imperatori (Porsche 911 GT3 R) sont également au départ chez les pros.
C'est dans la catégorie GTD «normale» que la grille de départ est la plus importante (22 voitures). Le vainqueur de l'année dernière Philip Ellis (en pole position) et Raffaele Marciello (P5, tous les deux sur Mercedes AMG GT3) y portent haut les couleurs de la Suisse.
Le départ de la 60e édition des 24 Heures de Daytona sera donné samedi (29 janvier) à 13h40 heure locale (19h40 HEC).
Près de 12'000 kilomètres à l'est, le premier doubleheader de la Formule E aura lieu ce week-end (vendredi/samedi) à Dirriyah. Là aussi, deux Suisses seront au départ: Edoardo Mortara (Venturi) et Sébastien Buemi (Nissan). Tous deux savent comment gagner en Formule E. Buemi a déjà été champion, Mortara a manqué de peu le titre l'année dernière en terminant deuxième. C'est pourquoi l'annonce du Genevois n'est pas surprenante: «Je veux gagner le titre. Mais le succès ne dépend pas que de moi. Mais aussi d'autres facteurs.» L'un d'entre eux pourrait être le coéquipier. Cette saison, Mortara sera épaulé par le pilote de Formule E le plus expérimenté, le Brésilien Lucas di Grassi.
MySports retransmettra en direct les qualifications en Arabie Saoudite les 28 janvier et 29 janvier à partir de 13h40 et les courses de nuit spectaculaires à partir de 18h00.
En Suisse, il existe de nombreuses associations qui se consacrent au sport automobile. Auto Sport Suisse vous les présente en vrac. Pour la deuxième partie, nous nous rendons dans le Jura, à l'Ecurie des Ordons.
L'Ecurie des Ordons est l'un des plus anciens clubs de sport automobile en Suisse. Née en 1963, elle a même été fondée un an avant l'Equipe Bernoise, que nous avons présentée dans la première partie de cette série.
Au début, l'Ecurie de Saint-Ursanne comptait six membres. Aujourd'hui, ce sont 150, dont un tiers environ est actif. Le nom le plus connu de l'EdO est celui de Roland Bossy. Un coup d'œil sur les statuts permet de comprendre les objectifs poursuivis par les Jurassiens: «L’association a pour buts d’encourager la pratique du sport automobile, de contribuer à l’organisation de manifestations sportives automobiles et de développer la camaraderie entre passionnés de ce sport.»
Comme l'Equipe Bernoise, l'Ecurie des Ordons organise non seulement de nombreuses activités de loisirs pour ses membres, mais aussi un championnat interne. «Nous avons un projet que nous avons malheureusement dû mettre en veilleuse à cause de Covid-19», explique Sébastien Mattioni, chef de la «Commission sportive». «Mais nous continuons à y travailler. Nous organisons pour nos pilotes un challenge interne afin qu’ils soient récompensés financièrement pour leur engagement dans les différents événements (slaloms, courses de côte, rallyes et circuits).»
Les courses organisées dans le Jura bénéficient bien sûr d'une attention particulière de la part de l'Ecurie des Ordons. «Nous sommes en discussion avec l'organisateur du slalom de Bure», explique Mattioni. «Nous lui proposons notre soutien dans différents domaines, mais en premier lieu, nous sommes bien sûr là pour nos pilotes sur place.» Mais il n'y a pas que le slalom de Bure qui tient à cœur à l'Ecurie des Ordons. Le Critérium jurassien et la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers sont deux événements importants pour l'association dans sa zone d'influence. «Nous serions heureux de pouvoir intensifier notre collaboration avec ces organisateurs dans les années à venir.»
Avant de lancer la saison, l'Ecurie des Ordons va également se consacrer au poste de président. En effet, depuis le décès de Jean Bianchi en octobre 2020, le poste est vacant à l'Ecurie des Ordons. Un nouveau président devrait être proposé lors de la prochaine assemblée générale du 26 février.
Le coût de l'adhésion à l'Ecurie des Ordons est de 80 CHF. Les couples paient 130 francs pour un an. Pour plus d'informations, voir www.ecuriedesordons.ch
Olivier Burri et Sacha Althaus ont porté haut les couleurs de la Suisse au Rallye Monte-Carlo cette année. L'un a réussi à monter sur le podium, l'autre l'a manqué de peu.
Le coup d'envoi du championnat du monde des rallyes 2022 à Monte-Carlo a également attiré deux Suisses. Pour Olivier Burri, il s'agissait déjà de sa 24e participation – un record absolu pour les Suisses. Sacha Althaus a pris le départ pour la troisième fois consécutive de l'un des rallyes les plus légendaires et les plus difficiles.
Burri de Belprahon, âgé de 58 ans, était inscrit dans la catégorie WRC2 Open au volant de sa VW Polo GTI. Il s'agit de la catégorie des anciennes voitures R5, qui est désormais réservée aux voitures de Rally2. Burri s'en est tiré honorablement en se classant neuvième, à onze minutes du vainqueur Andreas Mikkelsen, si l'on considère le niveau de la concurrence.
Dans la WRC2 Masters Cup, un sous-classement pour les pilotes de plus de 50 ans, Burri a manqué de peu la victoire qu'il visait. Néanmoins, en terminant deuxième (derrière le vainqueur, l'Italien Mauro Miele), Burri a laissé derrière lui l'ancien pilote WRC Freddy Loix. Au classement général, le quadruple champion suisse de rallye s'est classé 20e.
Le pilote de Renault-Clio Sacha Althaus et sa copilote Lisiane Zbinden ont franchi la ligne d'arrivée 14 places plus loin. Pour le Jurassien, cela signifie la quatrième place dans la classe RC4. Il lui a manqué quatre minutes pour atteindre le podium. «La concurrence en RC4 était d’un haut niveau, et nous sommes très contents», a déclaré Zbinden. «Durant tout le rallye, à aucun moment nous nous sommes faits de frayeur. La voiture a parfaitement fonctionné. Cette Clio est juste top!»
La victoire de la 90e édition du Rallye Monte-Carlo est revenue à Sébastien Loeb. A 47 ans, il devient ainsi le vainqueur le plus âgé de l'histoire d'une épreuve du championnat du monde.
En Suisse, il existe de nombreuses associations qui se consacrent au sport automobile. Auto Sport Suisse va vous les présenter. Nous commençons par l’Equipe Bernoise.
Ceux qui veulent pratiquer le football vont s’adresser à l’association du football de leur village. Si celle-ci n’y existe pas, on va trouver celle du village voisin. La Suisse compte plus des 1400 associations de football. Les adeptes du sport motorisé ne peuvent qu’en rêver. Et pourtant: on trouve en Suisse plus d’associations spécialisées dans la course automobile qu’on ne pourrait le penser.
Tel est par exemple le cas de l’Equipe Bernoise fondée en 1964, soit il y a 58 ans. Pour devenir membre de l’EB, on ne doit pas forcément provenir du canton de Berne. Le club des passionnés du sport automobile a des membres provenant de toute la Suisse. On compte parmi les membres connus de l’EB entre autres Marcel Fässler, Neel Jani, Nico Müller, Rahel Frey, Jo Zeller, Marcel Steiner, Fredy Amweg et les présidents d’ASS Paul Gutjahr et Andreas Michel. Actuellement, l’EB compte environ 400 membres, dont 70 ont demandé en 2019, soit dans l’avant-dernière année totalement exempte du coronavirus, une licence de course auprès d’Auto Sport Suisse.
A côté de la pratique active de la course automobile avec le soutien mutuel en matière technique, de conduite et de motivation, l’association offre à ses pilote la possibilité de participer sous le nom de l’Equipe Bernoise avec des licences de candidat ASS à des manifestations de courses automobiles. De plus, les membres du club de l’EB profitent de nombreuses activités. Dans le cadre d’un championnat interne à l’association, on désigne chaque année la meilleure pilote EB, respectivement le meilleur pilote EB. De plus, on organise entre-temps chaque mardi soir une manifestation de simracing. «Nous comptons également toute une série de manifestations conviviales telles que les week-end de neige, des soirées barbecues, des ‹Chlousehöck›, ‹Stammtisch› spéciaux et la visite commune de courses», constate Evelyne Woodtli, la présidente de l’EB. Mais les aspects les plus importants pour elle restent «les conseils mutuels, l’échange d’expériences et l’entretien de la camaraderie».
L’EB est également connue pour l’organisation du slalom d’automobiles à Ambri et les journées de test au même endroit. En 2021, l’EB a tenu ce slalom en dépit de la crise persistante du coronavirus pour la onzième fois en tout et pour la première fois sous forme de double manifestation. Auparavant, l’EB organisait au moins une fois par année une course en circuit soit seule ou en tant que co-organisatrice.
Une simple adhésion à l’EB coûte 90.- CHF, plus une taxe unique de 20 CHF. Si on souhaite participer à une course sous la bannière de l’EB, une adhésion coûte 110.-, plus la taxe de 20 CHF. Les membres juniors doivent s’acquitter d’un montant de 30.- francs (sans taxe supplémentaire). Pour être en permanence au courant de l’actualité, chaque membre reçoit cinq fois par année l’organe «EB-News» du club.
Vous trouverez de plus amples informations sur l’EB sur Internet sous le lien www.equipebernoise.ch
Ricardo Feller passe de l'ADAC GT Masters au DTM. Le jeune Argovien y court pour ABT Sportsline.
Les efforts de Ricardo Feller ont porté leurs fruits. Après son titre dans l'ADAC GT Masters, le jeune Argovien a décroché un contrat en DTM. Feller pilotera une troisième Audi pour Abt Sportsline en 2022. Il y retrouvera deux pilotes expérimentés: Kelvin van der Linde, troisième au DTM en 2021, et René Rast, trois fois champion en DTM.
«C'est tout simplement cool que ce rêve devienne réalité», déclare Feller. «Je veux me mesurer aux meilleurs en DTM, et chez ABT Sportsline, je suis à la bonne place. Je suis conscient que 2022 sera un défi. Indépendamment de mes coéquipiers, la concurrence en DTM sera probablement encore plus forte que l'année dernière. Je veux me mesurer aux meilleurs – et ils courent actuellement en DTM.»
Pour Feller, les choses commencent début avril avec les essais officiels du DTM à Hockenheim. La saison, qui compte huit week-ends de course au total, débutera ensuite du 30 avril au 1er mai à Portimão, au Portugal.
Le cours de formation pour commissaires de pistes est organisé au Centre de Formation Routière (CFR) de Savigny le samedi 19 février 2022.
L'organisation et le contact du cours sont comme suit:
Yves Cutullic
Directeur des cours ASS/AOR
Route du Montagnier 116
1868 Collombey
078 638 96 80
ycutullic@accontrole.ch
Vous trouvez tous les informations nécessaires dans le bulletin d'inscription ci-après.
Le rapport du weekend est de retour. Cette fois-ci avec le Paris-Dakar et les 24h de Dubaï, qui ont vu la victoire de classe d'un duo suisse
Aux 24 heures de Dubaï, les Suisses ont généralement de quoi se réjouir. Cette fois aussi, lors de la 17e édition. En 2022, la victoire suisse a été remportée par Patrick et Steve Zacchia. Le tandem père-fils d'Yverdon-les-Bains a dominé les événements sur sa Ligier JS2 R dans la classe TCX presque à sa guise et s'est assuré la victoire de manière souveraine après 24 heures.
Trois Suisses sont également montés sur le podium en TCE: Yannick Mettler et Miklas Born (Team AC Motorsport, 2e place) ainsi que Gustavo Xavier (Autorama Motorsport, 3e place). Sans le différentiel cassé et un amortisseur brisé, Mettler/Born auraient probablement même pu remporter la catégorie des voitures TCR. Au moment de l'avarie, ils étaient en tout cas en tête. Pour l'équipe Autorama Motorsport de Wetzikon, les 24 heures de Dubaï se sont terminées aux 3e (#112), 4e (#111) et 6e (#116) places. «Nous sommes satisfaits de ces places», déclare le chef d'équipe Stefan Tanner. «Dubaï est toujours incroyablement difficile. Mais l'équipe et les pilotes (dont Xavier, troisième, et Jasmin Preisig et Fabian Danz, quatrièmes) ont fait un travail formidable.»
Il n'y a pas eu de podium pour les Suisses dans la catégorie GT. Alors que la victoire finale est revenue à l'équipe MS7 by WRT, plusieurs Suisses ont été éliminés très tôt. Par exemple la Lamborghini de Rolf Ineichen et Adrian Amstutz. Ou encore les deux Porsche Fach, sur lesquelles se trouvaient notamment Alexander Fach et Dominik Fischli. Le vainqueur du classement général de 2017, Daniel Allemann, n'a même pas pris le départ après un accident durant les essais.
Raffaele Marciello a donc été une fois de plus le meilleur Suisse. Le Tessinois, qui roule depuis des années sous licence suisse et qui, depuis cette année, arbore également le drapeau suisse sur sa voiture et sa combinaison, a terminé quatrième au classement général. A l'arrivée, après 24 heures, il manquait 7,7 secondes à la troisième place...
Les Suisses qui ont participé au Dakar (vainqueur: Nasser al-Attiyah) peuvent également être fiers. Car tous ont franchi la ligne d'arrivée. Le duo Rebellion Alexandre Pesci/Stephan Kuhni s'est classé 51e dans le peloton principal, tandis que les Fribourgeois Paolo et Matteo Sottile ont vu le drapeau à damier à la 26e place dans les prototypes légers. Jérôme de Sadeleer et son navigateur français Michael Metge ont longtemps figuré dans le top 10 de la catégorie SSV. Des problèmes mécaniques les ont fait reculer à la 25e place.
Les quatre équipes engagées dans la catégorie historique ont également toutes franchi la ligne d'arrivée. Le meilleur duo était Cédric Zolliker/Benoit Burnier (Toyota), 28e. Les autres positions: Antonio Garzon/Guillermo Baeza (Toyota) à la 57e place, Philippe Maréchal/Jean-François Baud (Range Rover) à la 107e place et Mario Jacober/Sladan Miljic (Lada) à la 122e place.
Le championnat du monde des voitures de sport est en plein essor. De plus en plus de constructeurs s'engagent dans le WEC. Et la délégation des pilotes de course suisses augmente elle aussi.
Le WEC (World Endurance Championship) restera passionnant du point de vue suisse en 2022. Sébastien Buemi est la tête de pont de Toyota dans la catégorie Hyperclasse. Mais cette année, l'homme d'Aigle ressentira nettement plus des adversaires que jusqu'à présent. Outre la voiture sœur, c'est surtout Peugeot, de retour dans le WEC, qui apportera plus de variété avec deux voitures pilotées entre autres par les anciens pilotes de F1 Kevin Magnussen, Jean-Eric Vergne et Paul di Resta.
Des Suisses sont également au départ en LMP2. Louis Delétraz a signé un contrat avec le nouveau venu Prema aux côtés de Robert Kubica et l'Italien Lorenzo Colombo. Le Genevois se réjouit de son nouveau défi. «Il n'est pas nécessaire de présenter l'équipe, j'ai couru de nombreuses années contre Prema dans la Formule 2 et le succès qu'ils ont eu parle de lui-même. L'équipe a encore beaucoup à apprendre dans le domaine de l'endurance, mais nous avons de grandes ambitions, des gens talentueux et beaucoup de motivation.» Outre le WEC, Delétraz effectuera également la saison complète en IMSA. L'ancien pilote d'essai de F1 y court pour l'écurie américaine Tower Motorsport – et il y retrouvera notamment Fabio Scherer, qui court pour High Class là-bas.
Outre Delétraz, Nico Müller participe également au WEC. Le Bernois, qui court parallèlement en DTM sur une Audi, roule pour l'équipe britannique Vector Sport. Müller pourra ainsi profiter de l'expérience d'un pilote très expérimenté: Sébastien Bourdais. Le Français a déjà pris le départ du Mans 14e fois. Il a terminé trois fois deuxième au classement général et a remporté la GTE Pro en 2016. Le troisième pilote de l'équipe de Müller est l'Irlandais Ryan Cullen. Müller a effectué la semaine dernière ses premiers essais à Almeria, en Espagne. «Le circuit n'est pas forcément idéal pour ce type de voitures», explique Müller. «Mais ça m'a fait du bien d'être à nouveau dans une voiture avec beaucoup de downforce.»
Mathias Beche est également de retour en LMP2. Le Suisse romand roule pour ARC Bratislava. Comme Müller et Delétraz, il est au volant d'une Oreca 07.
Le Rallye du Chablais (2-4 juin) propose cette année deux nouvelles catégories. L'une d'entre elles concerne les véhicules à énergie alternative.
Le Rallye du Chablais, qui se déroulera du 2 au 4 juin 2022, se développe et accueillera pour sa 18ème édition deux nouvelles catégories. L'une d'entre elles a récemment fait ses débuts au Rallye du Valais: le Championnat d'Europe FIA des véhicules historiques de rallye, qui se déroulera dans le cadre du Tour European Rally (TER). Il se composera en 2022 de neuf manches dans toute l'Europe. Le Rallye du Chablais sera la troisième manche de cette compétition.
Le «Chablais» emprunte également de nouvelles voies dans le domaine des énergies alternatives en tant qu'organisateur du premier rallye ENRS-E (Energies Nouvelles Régularité Sportive). Les véhicules autorisés à participer à l'événement doivent être 100% électriques, hybrides ou fonctionnant à l'hydrogène ou à d'autres sources d'énergie (gaz naturel). Deux étapes sont prévues au départ d'Aigle, au cours desquelles une moyenne imposée de 49,9 km/h ne doit pas être dépassée. Pour participer au premier rallye ENRS-E, il est possible d’obtenir une licence journalière.
Pour plus d'informations, cliquez sur le site de l'organisateur: www.rdch.ch
Dans un peu moins de trois mois, le championnat suisse des rallyes débutera avec le Critérium Jurassien, qui se déroulera désormais sur une seule journée.
Dans moins de trois mois, le 9 avril 2022, le coup d'envoi du championnat suisse des rallyes sera donné avec le Critérium Jurassien de cette année. A condition que Corona ne vienne pas contrecarrer les plans des organisateurs. En effet, ces deux dernières années, le rallye a dû être annulé pour des raisons bien connues.
Pour éviter une nouvelle annulation en 2022, le comité d'organisation a pris ses dispositions. Contrairement à 2019 et aux années précédentes, toutes les épreuves du 43e «Crité» se dérouleront sur une seule journée. «Nous avons pris cette mesure pour tenir compte des réalités économiques actuelles, mais aussi des règles sanitaires impératives», explique l'organisateur.
En comptant tous les parcours de liaison, le Critérium Jurassien 2022 mesure environ 320 kilomètres. 130 d'entre eux sont des épreuves spéciales. Il y en a neuf au total. Le parc d'assistance se trouve comme d'habitude dans la Halle-du-Marché Concours à Saignelégier.
Les visites sont prévues en deux sessions. Soit les 2 et 3 avril 2022, soit les 7 et 8 avril 2022. Les contrôles techniques et administratifs ainsi que le shakedown auront lieu le vendredi 8 avril.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le nouveau site Internet de l'organisateur: www.criterium-jurassien.ch
Comme dans les années précédentes, le Trophée Académie FIA Karting aura lieu en 2022. Le calendrier se présente de la manière suivante :
• 12-15.05.2022 – Genk (BEL)
• 16-19.06.2022 – Adria (ITA)
• 01-04.09.2022 – Le Mans (FRA)
L’Académie est ouverte à tous les pilotes nés dans les années 2008-2009-2010 et se déroule sur des karts de la catégorie OK Junior. Le pilote doit être détenteur d’une licence INT G.
Si tu es intéressé à y participer, nous te prions de nous répondre jusqu’au jeudi, 18.02.2022.
Pour ton information tu trouveras ci-joint la règlementation 2021 et nous restons à ta disposition pour toutes questions supplémentaires.
Le week-end prochain, les 24 heures de Dubaï marqueront le début de la saison pour les pilotes de GT/TCR. 17 Suisses et Suissesses seront au départ.
La première grande course GT de la saison aura lieu du 13 au 15 janvier. Plus de 80 véhicules sont inscrits aux 24 heures de Dubaï. Parmi elles, de nombreux pilotes et équipes suisses.
Raffaele Marciello, qui pilote une Mercedes GT3 AMG au sein de l'équipe HRT, a de bonnes chances de gagner. Mauro Calamia et Stefano Monaco (Porsche 911 GT3 R) ainsi qu'Adrian Amstutz et Rolf Ineichen (Lamborghini Hurácan GT3), les vainqueurs de Dubaï en 2014, seront également au départ dans la catégorie supérieure.
Dans la catégorie GT3 PRO/AM, les espoirs suisses reposent sur Daniel Allemann. Le Soleurois est au volant d'une Porsche 911 GT3 R – avec Ralf Bohn ainsi qu'Alfred et Robert Renauer, avec lesquels il a déjà remporté la victoire en 2017.
La performance de l'équipe Fach Auto Tech est particulièrement attendue. L'une des Porsche de Fach, une 911 GT3 Cup, prend le départ dans la catégorie amateur 992 et est composée de cinq Suisses. Parmi eux, on trouve: Peter Hegglin, Marcel Wagner, Jan Klingelnberg ainsi que les deux Porsche juniors Dominik Fischli et Alexander Fach, qui prendront le départ pour la première fois à Dubaï.
Une deuxième Porsche Fach est occupée par cinq Brésiliens. Celle-ci est engagée par l'équipe de Sattel (SZ) dans la catégorie PRO.
Dans la catégorie TCR, l'équipe Autorama Motorsport de Wetzikon (ZH) représente un tiers de la grille de départ avec trois voitures. Outre les deux VW Golf, Autorama engage pour la première fois une nouvelle Audi RS3. Jasmin Preisig et Fabian Danz font partie des pilotes suisses d'Autorama. Le duo prendra place derrière le volant de la VW Golf n°111.
Yannick Mettler sera également au départ dans la catégorie TCR. Le Lucernois d'origine ne roulera toutefois pas pour Autorama cette fois-ci, mais avec son protégé Miklas Born pour l'équipe AC Motorsport de Belgique.
Deux autres Suisses seront au départ dans la classe TCX: père et fils Patrick et Steve Zacchia sur une Ligier JS2 R.
Avec Fredy Eugster et Thomas Schmid, deux des meilleurs simraceurs de Suisse, sont en tête du classement intermédiaire de flanc.ch après quatre des douze manches.
En octobre 2021, flanc.ch, la Swiss Online Racing League, a entamé sa première saison de championnat virtuel suisse avec les classes Formule 3 et GT3. flanc.ch complète ainsi les Swiss Simracing Series déjà existantes, qui sont au départ avec la Porsche Cup et qui ont décerné pour la troisième fois un titre de champion suisse en novembre dernier.
Dans le domaine du simracing (sport automobile virtuel), flanc.ch et les Swiss Simracing Series couvrent les séries les plus importantes et les plus populaires dans des championnats officiels. Tous ces championnats sont organisés conformément au Code sportif international (ISG) de la FIA, au Règlement sportif national (RSN) d'Auto Sport Suisse (ASS), aux dispositions de la Commission sportive nationale (CSN) et au Règlement standard du sport automobile virtuel. Les séries de flanc.ch, à la différence des Swiss Simracing Series, se disputent exclusivement en ligne avec la simulation iRacing et leur propre simulateur depuis leur domicile.
Noël 2021 inclus, flanc.ch avait disputé un tiers des courses prévues. Plus de 30 pilotes se sont inscrits à la discipline classique de l'Open Wheeler en Dallara Formule 3. Le classement, ainsi que le championnat suisse, est mené de main de maître par Fredy Eugster. Patrick Schillikowski (D) et Mirco Gyr suivent aux places suivantes.
La série virtuelle GT3, qui compte plus de 40 participants inscrits de Suisse, d'Allemagne et d'Autriche, est menée par Niklas Last (D). Ses premiers poursuivants sont Johannes Belitz (D) et Hans-Bodo Kohl (A). Le meilleur Suisse après quatre des douze courses et donc actuellement en tête du classement du championnat suisse est Thomas Schmid. Le Saint-Gallois court pour l'équipe ESports Team de Nico Müller et a remporté l'automne dernier les Swiss Simracing Series pour la deuxième fois après 2020.
Toutes les courses des championnats virtuels F3 et GT3 ainsi que les séries non officielles de Formule 4 junior et de Team Challenge seront retransmises en direct par SRA TV sur Twitch. Pour plus d'informations, consultez le site www.flanc.ch
Comme dans les derniers numéros, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 3: Avec Nico Müller chez le médecin.
Imaginez que vous vous soumettiez à un bilan médical d'aptitude et que le médecin traitant découvre une anomalie. Il vous adresse à un spécialiste, une opération est décidée et, pendant celle-ci, vous êtes victime d'un infarctus du myocarde. Cela paraît inimaginable, mais l'ancien pilote de courses de côte, de slalom et de circuit Röbi Wicki (61 ans) l'a bel et bien vécu. «Je suis reconnaissant», explique-t-il. «Car sans ce test obligatoire, je ne serais sans doute pas ici. J'aurais probablement fait une crise cardiaque en course.»
L'exemple de Wicki montre que le bilan médical d'aptitude n'est pas une mesure chicanière ou exagérée, il s’agit au contraire d’un certificat de sécurité et de santé à présenter lors d’événements sportifs. Il vise à prévenir d'éventuels dommages susceptibles d’être causés par des problèmes de santé. Toute personne souhaitant obtenir une licence NAT ou INT auprès d'Auto Sport Suisse doit au préalable se rendre chez le médecin et se soumettre à un check-up visant essentiellement la fonction cardiaque, mais aussi les reins et les autres organes vitaux.
Le principe est le suivant: pour obtenir une licence NAT, il faut faire contrôler sa tension artérielle et se soumettre à un électrocardiogramme au repos ou à l'effort chez son médecin. Et ce, tous les trois ans. L'ECG à l’effort est obligatoire pour les pilotes de 45 ans et plus, mais un ECG au repos est suffisant pour les plus jeunes. Et pour obtenir une licence INT, on exige - outre le contrôle de la tension artérielle - un contrôle médical sans ECG tous les ans, un ECG au repos tous les deux ans pour les moins de 45 ans et un ECG à l’effort tous les trois ans (nouveauté à partir de 2022) pour les plus de 45 ans.
Fort de ses 29 ans, Nico Müller est en dessous de l'âge «critique» de 45 ans. Un ECG au repos est suffisant dans son cas. Il n’est donc pas surprenant que rien d'anormal n’ait été constaté chez le pilote professionnel suisse. Nico est en pleine forme. Pour le dire autrement à la vue de ses baskets usées, il est en bien meilleure condition qu’elles.
Outre l'électrocardiogramme, les pilotes qui demandent une licence auprès d'Auto Sport Suisse doivent passer d'autres tests médicaux. En premier lieu, un examen ophtalmologique. Certes, on ne demande pas à un pilote de voir comme un chat dans l'obscurité. Mais une vision claire n'est certainement pas un inconvénient pour pratiquer une telle activité. C'est pourquoi l'acuité visuelle est clairement définie. Avant ou après correction, elle doit être d'au moins 9/10 pour chaque œil, ou de 8/10 pour un œil et 10/10 pour l'autre.
Si un pilote a besoin de lentilles de contact pour corriger sa vue, celles-ci sont autorisées aux conditions suivantes: a) qu'elles aient déjà été portées depuis au moins 12 mois et quotidiennement pendant un certain temps. Et b) qu'elles aient été déclarées adaptées aux courses automobiles par l'ophtalmologue qui les a prescrites. Il en va de même pour les lunettes.
Pour Müller, aucun des critères exigés n’a constitué un obstacle. Le Bernois, qui disputera à nouveau le DTM en 2022 et courra pour Audi en championnat du monde d'endurance à partir de 2023, n'a pas besoin de lunettes et ne laisse pas non plus planer le doute sur une éventuelle défaillance de sa vision lors du test. Le tableau des stands au bord du circuit est apparemment aussi lisible pour lui que les petits caractères de son contrat Audi.
Même en auscultant les poumons, le médecin ne constate aucune anomalie chez Nico. Si sa respiration est légèrement inhibée, c’est à cause du masque sanitaire. Mais tout est en ordre et le pilote reçoit le feu vert du médecin pour une nouvelle saison.
Il ne lui reste plus qu'à remplir le formulaire de renouvellement et à l'envoyer à Auto Sport Suisse. Un point très important: le contrôle médical ne doit pas dater de plus de trois mois au moment de l'envoi de la demande de licence.
En cas de restriction de santé comme le daltonisme ou un handicap (fauteuil roulant par exemple), une visite chez un représentant de la commission médicale est nécessaire. Pour de plus amples informations, veuillez contacter le secrétariat d'Auto Sport Suisse au 031 979 11 11 ou info@motorsport.ch
Les tristes nouvelles ne s'arrêtent pas. Le jour de la Saint-Etienne, la Suisse a perdu un autre sportif automobile. Ernst Schneiter est décédé à l'âge de 81 ans à la maison de retraite Sonnrain à Oberdiessbach (BE).
Schneiter était pilote de course, directeur de course, chef de piste et instructeur. L'Equipe Bernoise, dont il a également été membre de 1998 à 2017, a écrit sur son site Internet: «Lorsqu'il s'agissait de mettre la main à la pâte et d'organiser des manifestations, ‹Aschi› était toujours là.»
Dans les années 60, 70 et 80, Ernst Schneiter était lui-même derrière le volant. La plupart du temps lors des courses de côtes ou lors des slaloms avec une Triumph; de 1976 à 1982, il a également participé à des rallyes en tant que copilote de Hanspeter Uelliger.
Plus tard, Schneiter a été directeur de course lors de la course de côte au Gurnigel, des courses sur circuit de l'EB et chef de piste adjoint lors des slaloms de Saanen et d'Interlaken. Il a également dirigé des cours de conduite sportive d'Auto Sport Suisse et de l'ACS Berne sur le circuit de Hockenheim.
Ernst Schneiter s'est également fait un nom à Arosa ClassicCar. Bien qu'il n'ait aucun lien de parenté avec l'actuel directeur de course Ueli Schneiter, «Aschi» y a travaillé pendant huit ans comme chef de piste.
Schneiter a également eu affaire à l'automobile sur le plan professionnel. Avec son frère Kurt, il a dirigé de 1973 à 2015 un garage Mazda à Heimberg, près de Thoune.
Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, en particulier au fils de Schneiter, Michael, qui perpétue la tradition de son père en tant que chef de parc au Gurnigel, ainsi qu'aux parents et amis d'«Aschi». L'inhumation de l'urne a déjà eu lieu le 30.12.2021 dans l'intimité familiale.
Le dopage est heureusement très rare dans le sport automobile. Néanmoins, ou justement pour cette raison, il n'est pas inutile de se pencher de temps à autre sur ce sujet délicat en tant que pilote de course.
La fédération Auto Sport Suisse s’engage sans réserve pour un sport sans dopage, apporte son soutien à prévention du dopage et entretient une collaboration active avec la Fondation Swiss Sport Integrity. Un respect rigoureux des règles antidopage permet de protéger les athlètes, la fédération et l’ensemble du sport automobile. Les dirigeants de la fédération Auto Sport Suisse tiennent à ce que les athlètes, les chefs d’équipe et le personnel médical connaissent les règles et s’engagent pour un sport automobile propre.
Les points les plus importants sont rappelés ici:
Qu’entend-on par «dopage»? Pas seulement la présence de substances interdites dans le corps, mais également sa possession, le refus de se soumettre à un contrôle ou le non-respect de l’obligation de renseigner (whereabouts) sont interdits au sens du Statut concernant le dopage de Swiss Olympic. Pour en savoir plus: www.sportintegrity.ch/fr/statut
Les athlètes portent la responsabilité! La Strict Liability (responsabilité objective) constitue la base de la prévention antidopage. Elle stipule que les sportives et les sportifs sont seuls responsables qu’aucune substance illicite ne puisse pénétrer dans leur corps et qu’aucune méthode interdite ne soit utilisée. Pour en savoir plus: www.sportintegrity.ch/fr/droitsetobligations
Toujours vérifier les médicaments! Avant d’absorber des médicaments, les athlètes sont toujours tenus de s’assurer qu’ils ne contiennent pas de substances interdites. Global DRO fournit des informations sur les médicaments facilement accessibles – il suffit d’aller sur www.sportintegrity.ch ou d’utiliser l’application mobile. Télécharger maintenant: www.sportintegrity.ch/medicaments
Risque de dopage – Suppléments nutritionnels! Les compléments et les suppléments alimentaires peuvent contenir des substances interdites. La prise de ces substances implique donc un risque de violation involontaire des règles antidopage. Afin de réduire ce risque, il est recommandé de faire preuve d’une grande prudence dans le choix des produits. Pour en savoir plus: www.sportintegrity.ch/fr/supplements
Contrôles antidopage – voilà comment les choses se passent!
Les contrôles antidopage peuvent être effectués à n’importe quel moment et à n’importe quel endroit. Les athlètes ont le devoir de répondre aux convocations de contrôle et de se conformer aux instructions du personnel de contrôle. Pour en savoir plus: www.sportintegrity.ch/fr/deroulement
La scène suisse du sport automobile doit faire face à une nouvelle perte. Le 27 décembre, Alfred Rüfenacht est décédé à l'âge de 71 ans.
Rüfenacht a dirigé pendant des années le garage Opel de son père à la Murtenstrasse à Mühleberg. Jusqu'à sa mort, il était président du conseil d'administration du «Garage + Carrosserie Rüfenacht AG». Il a participé à ses premières courses du championnat suisse dans les années 90 – sur Opel, bien sûr. Il a remporté deux fois l'Interswiss: en 1999 et en 2002 sur Opel Kadett C. De 1998 à 2015, il a été membre de l'Équipe Bernoise. Sur son site Internet, celle-ci a décrit le défunt en ces termes:
«Avec Alfred Rüfenacht, on pouvait voler des chevaux et il était, avec son humour, une personnalité rafraîchissante dans le milieu, toujours prêt à aider et avec un grand cœur. Il a ainsi permis à de nombreuses personnes de pouvoir pratiquer le sport automobile de course.»
Martin Bürki était et reste l'un d'entre eux. Le specialiste du slalom d'Uetendorf a remporté son premier titre dans l'OPC Challenge en 2006. Et lors de son retour en 2013, il s'est assuré sa deuxième victoire au classement général. «Je me souviens encore très bien des cérémonies de remise des prix chez Rüfenacht», raconte Bürki. «Il y avait des prix à profusion. Tu étais bien conseillé si tu te présentais avec un fourgon.»
En tant qu'un des agents Opel les plus connus en Suisse, Rüfenacht avait bien sûr toujours accès à du bon matériel. Cela lui permettait de faire de superbes duels – entre autres avec le roi du slalom, Fritz Erb. «Par rapport au moteur de Rüfenacht, j'avais une génératrice de secours sous le capot», se souvient Bürki, qui se joint à la dédicace de EB: «Alfred était vraiment un bon gars. Et en tant que pilote de course, il était très déterminé.»
Rüfenacht laisse derrière lui son épouse Susi, ses deux fils Daniel et Fredy, qui dirigent désormais le garage, ainsi que leurs enfants. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, aux proches et aux amis du défunt. En raison de la situation actuelle, les obsèques auront lieu dans l'intimité familiale.
Depuis samedi 1er janvier, la troisième édition du Paris-Dakar est en cours en Arabie saoudite. De nombreux Suisses en font partie.
Le «Paris-Dakar» reste une aventure. Que ce soit en Afrique, en Amérique du Sud ou (pour la troisième fois) en Arabie saoudite, le défi pour les hommes et les machines est toujours aussi grand.
De nombreux Suisses se sont également inscrits à la 43e édition du «Dakar». En particulier l'équipe Rebellion avec Alexandre Pesci et Stephan Kuhni. Leur départ a toutefois été compromis. Le buggy de l'équipe Rebellion a en effet complètement brûlé lors du shakedown. Heureusement, un véhicule de remplacement a pu être organisé.
Le Fribourgeois Paolo Sottile et son fils Matteo Sottile sont également en route dans la catégorie «Light Prototypes». Ainsi que Jérôme de Sadeleer et son navigateur français Michael Metge dans la catégorie «SSV».
Dans la catégorie «Classic», pas moins de quatre équipages suisses sont au départ: Mario Jacober/Sladjan Miljic (sur Lada), Antonio Garzon/Guillermo Baeza (Toyota), Philippe Maréchal/Jean-François Baud (Range Rover) et Cédric Zolliker/Benoit Burnier (Toyota).
Après la première étape, Nasser Al-Attiyah est en tête devant Sébastien Loeb. Le vainqueur record Stéphane Peterhansel, qui prend le départ pour la première fois cette année dans une voiture électrique pour Audi, et son copilote «suisse» Edouard Boulanger ont arraché leur roue arrière gauche lors de la première étape et ont dû attendre plus de six heures dans le désert avant que le camion d'assistance n'arrive avec de l'aide...
Mais Peterhansel et Boulanger ont encore le temps de rattraper leur retard. Le «Dakar» dure encore jusqu'au 14 janvier.
Ils poussent comme des champignons. Mais tous les centres de simracing n'offrent pas l'atmosphère de course ultime. L'un d'entre eux, Tom Mächler, y est parvenu avec son «Züriring».
De Pratteln à Romanshorn en passant par Hunzenschwil, ceux qui veulent s'entraîner sur un simulateur de course professionnel ont aujourd'hui (du moins en Suisse alémanique) un grand choix. Mais tous les centres de simracing ne proposent pas l'expérience ultime du sport automobile. Le «Züriring» de Tom Mächler à Dietikon près de Spreitenbach montre comment l'histoire du sport automobile peut aller de pair avec le monde virtuel.
Sur 340 m2, on trouve non seulement huit simulateurs de course de la RacingFuel Academy, qui organise également les Swiss Simracing Series, mais le Simcenter, situé dans la zone industrielle de Dietikon, propose également aux passionnés de sport automobile toutes sortes de choses historiques. Par exemple, un hommage au championnat d'Europe des Grands Prix de 1931 à 1939 avec des maquettes et des images, ainsi qu'un résumé historique de la Formule 1 de 1950 à 1999 – le tout avec un grand souci du détail.
«Je suis fasciné par le développement des simulateurs de course», déclare Mächler. «Mais je ne voulais pas simplement ouvrir un autre simcenter, je voulais en parallèle retracer l'histoire des courses de Grand Prix afin de créer une atmosphère particulière.»
Pour plus d’informations, veuillez consulter l'adresse suivante: www.zueriring.ch
Le secrétariat d’Auto Sport Suisse sera fermé dans la période entre Noël et Nouvel An. Vous pourrez nous joindre avant et après les jours de fête comme suit :
Jeudi, 23.12.2021, ouvert jusqu’à 15.00 heures
Lundi, 03.01.2022 ouvert dès 10.00 heures
Ensuite, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture des bureaux habituelles-corona.
Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes et une bonne et heureuse nouvelle année 2022 et surtout, restez en bonne santé !
Auto Sport Suisse
La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec la deuxième partie de la sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller. Partie 15: La Norma M20 FC de Michel Zemp.
En 2019, Michel Zemp avait terminé quatrième au classement général du Championnat de Suisse de la Montagne. Un résultat honorable pour ce Lucernois de 34 ans qui disputait sa première saison au volant de sa Norma M20 FC: «Cette voiture m’a permis de remporter ma catégorie. Mieux que ça, je ne pouvais pas faire. D’ailleurs, les voitures plus rapides appartenaient à une autre classe, nettement plus élevé en termes de puissance», se réjouit-il.
Norma a été fondée en 1984 en France, à Saint-Pé-de-Bigorre, par Norbert Santos et Marc Doucet, dont les prénoms ont donné naissance à celui de la marque (Nor-Ma). Pétris de très grandes ambitions, les deux hommes avaient inscrit leur écurie aux 24 Heures du Mans en 1990. Une course qu’ils souhaitaient disputer avec leur prototype M6, inscrit en Groupe C. Construite à l’origine pour être équipée d’un V8 Cosworth, la Norma a finalement été dotée d’un bloc expérimental «Moteur Guy Nègre» (MGN) W12. Malheureusement, en raison de problèmes moteur, la M6 ne quitta jamais son stand. Néanmoins, Norma revint au Mans en 1992, puis en 1995, 2000, 2003 et 2010. Et ce sans jamais passer la ligne d’arrivée. En 2011, enfin, une Norma voit enfin le drapeau à damier, sans toutefois réussir à se classer.
Si les circuits ne réussissent pas à Norma, c’est exactement le contraire qui se passera, plus tard, sur les pans inclinés des courses de côte. Sacré onze fois Champion d’Europe de la montagne, l’Italien Simone Faggioli atteste d’ailleurs de ce fait, lui qui a remporté ses cinq derniers titres au volant d’une Norma M20 FC. Pour Michel Zemp aussi, les Norma sont les outils idéaux pour se battre dans la montagne: «La Norma est faite pour la course de côte», dit-il. Désormais rebaptisée Nova, la société française Norma a depuis lors accouché d’une nouvelle auto, la Nova NP01.
En raison du Covid, l’ancien pilote de voitures de tourisme qu’est Michel Zemp n’a pas eu beaucoup l’occasion de rouler avec son auto ces derniers temps: «Depuis 2018 et l’anneau du Rhin, où je l’avais pilotée pour la première fois, je n’ai disputé que quelques courses, essentiellement à l’étranger. Comme son ancien propriétaire l’a achetée neuve en 2016 et n’a que très peu roulé depuis, mon proto ne comptabilise qu’une vingtaine de courses au compteur», dit Zemp. La dernière en date? Le Hillclimb Masters à la mi-octobre, à Braga, au Portugal. «Autant dire que j’ai encore beaucoup à apprendre de la voiture», lâche-t-il.
Dès ses premiers tours de roues, Zemp a été impressionné par les vitesses élevées de passage en courbe que l’auto permettait: «Il n’est pas facile d’attaquer un virage à 200 km/h lorsque l’on n’est pas encore en confiance. Il faut y aller progressivement. Avec le moteur Honda de 2,0 l qui l’équipe, ma Norma est unique en Suisse», dit-il. Quant à la variante plus performante de 3,0 l, elle ne court pas encore dans notre pays. Ce qui soulève une question: pourquoi avoir choisi cette voiture de course? «Pour des motifs de sécurité, dégaine Zemp. J’ai plus confiance en une monocoque qu’en un châssis tubulaire.» C’est aussi par sécurité que Zemp a ajouté un arceau additionnel au niveau de la tête. En outre, la position de conduite a été modifiée spécifiquement pour lui: «A l’origine, la colonne de direction se trouvait entre mes jambes, ce qui m’empêchait de freiner du pied gauche. Maintenant, elle les surplombe. En outre, je dispose d’un moyeu de volant allongé», précise Zemp. De plus, son frère Sandro, polymécanicien, a créé en impression 3D un carénage de cockpit. Finalement, Zemp a aussi apporté des améliorations au niveau de la culasse et du radiateur d’huile.
Et lorsqu’on demande à Zemp ce qu’il pourrait encore améliorer sur sa voiture, la réponse fuse: «Je pourrais l’alléger avec du carbone. Cela dit, ça risquerait de me coûter très cher», rigole-t-il. Un constat également valable en cas de changement de moteur: «Passer à un 3,0 litres m’obligerait à améliorer et transformer énormément de choses. Non, ce n’est pas une bonne idée», objecte-t-il. Tant que Zemp a encore quelque chose à apprendre de sa Norma, il n’en changera pas, et ce même si cela l’empêche de se battre pour le titre de Champion de Suisse de la Montagne.
NORMA M20 FC
Année de production: 2016
Carrosserie: Monocoque
L x l x h mm: 4350 x 1890 x 1060
Empattement mm: 2630
Poids en ordre de marche kg: 520
Moteur (construction): Honda
Puissance ch: env. 300
Vitesse maximale km/h: dépendant du rapport de T.
Châssis & trains roulants: Öhlins
RA #44, 4 novembre 2021, auteur: Werner J. Haller, www.revueautomobile.ch
Comme dans les derniers numéros, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 2: Que fait donc Kevin Jörg?
Il y a moins de cinq ans, Kevin Jörg était encore considéré comme le jeune espoir alémanique des courses internationales de monoplaces. En 2016, alors âgé de 20 ans, il avait acheté sa place en GP3 (aujourd'hui la Formule 3 FIA) via la Formule Renault. De nombreux indices donnaient à penser qu’il suivrait un jour les traces d'un Marc Surer ou d'un Sébastien Buemi. Or fin 2017, après deux ans, il mettait un point final à la compétition. Le jeune homme de 26 ans originaire de Weesen (SG) ne regrette rien. «J'ai parcouru un long chemin», explique-t-il. «Mais ça n’a pas suffi pour devenir pilote professionnel, seuls quelques-uns y parviennent.»
Comme souvent, l’argent était le nerf de la guerre. Mais si Kevin Jörg a mis un terme à sa carrière sportive à 22 ans seulement, il n’est pas tombé dans le marasme comme tant d'autres. Il avait pris ses précautions. «J’ai passé ma maturité parallèlement à la course et je n'ai pas mis tous mes œufs dans le même panier. J’ai toujours pensé qu’il était important d'avoir un plan B.»
Kevin met aujourd’hui autant d'ardeur à organiser sa vie qu'à l'époque, sa carrière de pilote. Il passe actuellement un semestre d'échange à Rome. Il a déjà en poche un bachelor en gestion d'entreprise de la HSG de Saint-Gall. Et l'été prochain, il souhaite obtenir un master en «Banking & Finance».
Parmi les plus grands succès de Kevin figurent les 2e et 3e places obtenues respectivement dans les deux classes de Renault 2 litres, en 2015. En même temps, le podium de l'Eurocup, alors très compétitif, restera l'une de ses plus amères défaites. «Avant la dernière course, à Jerez, j'étais à égalité de points avec le leader. Mais lors des deux séances de qualification, il pleuvait et je n'ai pas pu améliorer mon chrono.»
Avec le recul, Kevin Jörg ne changerait pas grand-chose si c’était à refaire. «Je n'ai rien fait de fondamentalement faux», affirme ce gars doué qui construisit jadis, à l'école, un robot capable d’assembler le Rubik’s Cube. «Rétrospectivement, une ou deux décisions n’étaient peut-être pas très judicieuses. Mais au moment où elles ont été prises, elles semblaient justifiées.»
Quelques-uns de ses adversaires de l'époque ont accédé à la Formule 1. Charles Leclerc par exemple, ou George Russell. Aujourd’hui, il les regarde à la télévision. «Oui, je suis toujours la Formule 1», confirme Kevin. Mais il prend rarement le volant lui-même, même s'il a toujours un kart à boîte de vitesses à la maison.
Reprendre un jour le garage Toyota de son père Paul, au bord du lac de Walenstadt, est hors de question pour l'instant. «C'est plutôt un travail pour mon frère Noël», explique Kevin. «J'ai un autre plan.» Le plan B, qu'il avait déjà en tête quand il était pilote.
Il y a 75 ans, le Grand Prix des Nations se déroulait à Genève. Il s'agissait de la première course sur circuit en Suisse après la Seconde Guerre mondiale. Auto Sport Suisse est parti à la recherche de ses traces.
Celui qui roule aujourd'hui sur la rue de Lausanne, le long du lac Léman, en direction du centre-ville de Genève, ne se doute guère, à la hauteur du quartier de Sécheron, qu'il se trouve sur un ancien circuit de Grand Prix. C'est pourtant ici que des pilotes comme Giuseppe Farina, Tazio Nuvolari, Achille Varzi ou les Suisses Toulo de Graffenried et Max Christen ont disputé le Grand Prix des Nations il y a 75 ans.
Il s'agissait de la première course en circuit en Suisse après la Seconde Guerre mondiale. Une grande partie de l'Europe était en reconstruction. Dans cette optique, les manifestations sportives ne cadraient en quelque sorte pas (encore) vraiment avec le contexte. Mais le désir de se distraire et de se mesurer à nouveau sur le plan sportif était immense. Il n'est pas surprenant que la première course en circuit de Suisse après la Seconde Guerre mondiale ait été organisée précisément à Genève. Dans la cité de Calvin, le sport automobile était déjà pratiqué au début du 20e siècle. En 1903, l'ACS Genève a organisé ce que l'on appelle une course au kilomètre. En 1923, un an après l'ouverture de «Genève Aéroport», le premier Grand Prix de Suisse a été organisé à Meyrin qui jouxte l’aéroport.
Le parcours du Grand Prix des Nations, long de 2,986 kilomètres, empruntait trois grandes routes (avenue de France, avenue de la Paix et rue de Lausanne) et ressemblait, vu du ciel, au rétroviseur d'une voiture de tourisme moderne. Ce «triangle routier» existe encore à l'heure actuelle.
L'un des points clés se trouvait au bout de l'avenue Mon Repos, qui constitue aujourd'hui le prolongement de l'avenue de France. La route y était divisée en deux. Un virage en épingle à cheveux ramenait les bolides en amont, en direction du départ et de l'arrivée. À la hauteur du croisement de la rue de Lausanne et de l'avenue de France, les bolides passaient sur une voie de tramway, une chicane faite de planches et de sacs de sable ralentissant la vitesse à cet endroit. La voie de tramway existe encore aujourd'hui.
Le départ se trouvait à l'avenue de France – après le passage au-dessus de la ligne de chemin de fer. À l'endroit où se trouve aujourd'hui la Maison de la Paix, les organisateurs autour de Michel Barambon ont construit une tribune. La tribune principale couverte se trouvait de l'autre côté – un peu plus en avant. Là où se trouve aujourd'hui le «Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés». On reconnaît encore quelques maisons d'habitation qui existaient déjà à l'époque. Après le départ et l'arrivée, il fallait tourner deux fois fortement à droite – en passant devant le bâtiment de l'ONU, qui était encore le siège de la Société des Nations en 1946.
Dans le passage transversal entre l'avenue de France et l'avenue de la Paix se trouvait le paddock placé de manière idyllique sous les arbres, avec la villa Rigot comme pivot du «Grand Prix des Nations». De nombreux arbres ont été coupés au cours des 75 dernières années. Mais la villa existe toujours aujourd'hui. Elle abrite l'entreprise «Geneva Cities Hub», une plateforme qui s'occupe des échanges avec d'autres villes.
Sur l'avenue de la Paix en pente, les voitures sont ensuite passées à gauche devant le «Monument d'Albert Thomas». Celui-ci s'y trouve encore aujourd'hui. En revanche, les bordures rouges et blanches et les lampadaires de l'époque ont disparu.
26 pilotes se sont inscrits pour le Grand Prix de Genève 1946. Celui-ci s'est déroulé en deux manches de 32 tours (= 94,88 km) et une finale de 44 tours (= 130,45 km). La première manche a été remportée par le Français Jean-Pierre Wimille sur une Alfa Romeo 158. La voiture était soutenue par l'usine. Dix-huit mécaniciens ont fait le déplacement depuis l'Italie avec leur propre camion-atelier Alfa. La deuxième manche a été remportée par l'Italien Giuseppe Farina (également sur une Alfa 158). Et ce pilote qui est devenu le premier champion du monde de Formule 1 de l'histoire en 1950 a également remporté la course principale. Carlo Felice Trossi et Jean-Pierre Wimille ont assuré une triple victoire d'Alfa Romeo en se classant au deuxième et au troisième rang. Le meilleur Suisse a été Toulo de Graffenried avec deux tours de retard sur une Maserati 4CL privée.
Le tour le plus rapide a été remporté par Wimille en 1.36,4 min, ce qui représentait une vitesse moyenne de 111,5 km/h.
En 1946, le circuit de Genève fut déjà utilisé une semaine avant le Grand Prix des Nations pour une course de motos. Dans le programme-cadre du Grand Prix, une course de voitures de sport a également eu lieu. Le vainqueur était zurichois: Hans Waeffler sur une BMW 328.
Après 1946, le circuit de Genève a également accueilli le Grand Prix des Nations en 1948 et 1950. En 1948, Farina a de nouveau gagné. En 1950, c'était le tour de Juan Manuel Fangio. De Graffenried a terminé deuxième (tous deux sur Alfa Romeo). Le GP, qui se déroulait en 1950 sur un circuit rallongé à six kilomètres, a été endeuillé par un tragique accident qui a fait trois morts parmi les spectateurs et une vingtaine de blessés.
L'accident s’est produit peu avant la fin de la course, à la hauteur du Bureau international du travail (BIT). Le pilote Ferrari Luigi Villoresi a glissé sur sa propre couche d'huile et a percuté violemment les barrières. Selon des témoins oculaires, les trois spectateurs qui sont morts dans l'accident n'ont pas été tués par la voiture elle-même, mais par des débris et des planches qui avaient été installés pour les protéger et qui ont été projetés en l'air par le crash.
Ce tragique accident a mis un point final aux courses à Genève.
La communauté du sport automobile suisse est en deuil de Hans-Jürg Dürig. Le Bernois est décédé vendredi dernier à l'âge de 74 ans des suites d'une grave maladie.
Dürig est né le 15 octobre 1947 à Berne et a grandi à Riggisberg. Son père, garagiste chez Fiat et Vauxhall, était déjà impliqué dans l'automobile. Dürig jr. a ensuite dirigé avec succès une concession BMW pendant plus de dix ans, puis il est passé chez Honda, Hartge et Carlsson, avant de travailler dix ans chez Mercedes Benz AG à Berne. Les dernières années, jusqu'à sa retraite, Dürig a travaillé chez l'agent BMW Freund&Brönnimann à Thoune.
Dürig est entré en contact avec le sport automobile dès les années soixante. En 1968, il a suivi un cours de licence à Hockenheim sur une Formule Junior. Dans les années 70, il a connu quelques succès sur Abarth, mais surtout sur BMW. En 1979, Dürig est devenu champion suisse sur une BMW 320i. Il a réitéré son titre chez les voitures de tourisme spéciales en 1981, à nouveau sur une 320i. En 1984, Dürig s'est assuré le titre de champion du monde avec Rolf Göhring et Mario Ketterer sur BMW M1 (dans leur catégorie).
A la fin des années quatre-vingt, Dürig a été deux fois vice-champion du championnat suisse. Avant de prendre régulièrement le départ du VLN au Nürburgring jusqu'en 1997. Après un intermède en tant qu'instructeur de course, Dürig s'est lancé dans la course historique à partir de 2011. Il a disputé sa dernière course en octobre 2019 sur le circuit d'Hockenheim au volant d'une BMW 635 CSi groupe 2 – toujours avec autant de joie et d'engagement.
Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, en particulier aux trois enfants Pia, Jürg et Anina, ainsi qu'aux parents et amis de Dürig. La cérémonie d'adieu aura lieu le 30 décembre 2021 dans le cercle restreint de la famille et des amis. Les personnes qui souhaitent y assister sont priées de s'inscrire à l'adresse suivante: abschied.juergduerig@gmail.com
Les courses sur des circuit sont interdites, mais pas oubliées pour autant! Auto Sport Suisse est parti à la recherche de leurs traces et vous présentera successivement d'anciens circuits de course en Suisse.
En Suisse, les courses sur circuit sont interdites depuis le grave accident du Mans en 1955. Mais auparavant, on pratiquait chez nous la course automobile avec passion – également sur des circuits. Auto Sport Suisse en a recherché les traces et vous présentera successivement les circuits de course presque oubliés de Suisse. Nous commencerons demain sur www.motorsport.ch avec le circuit de Genève sur lequel s'est déroulé le Grand Prix des Nations il y a 75 ans.
Comme dans les derniers numéros, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: One to watch – Aurélien Devanthéry.
À 32 ans, Aurélien Devanthéry se situe nettement au-dessus de la moyenne d’âge des espoirs présentés précédemment dans «One to watch». Il n’en est pas moins à suivre de près, ne serait-ce qu’en raison de son style de pilotage à la fois spectaculaire et rapide. Lors du Rallye du Valais 2021, le citoyen de Grône (VS) s’est classé 7e au volant de sa Peugeot 208 R2, manquant de peu la victoire au Trophée Michelin. «Une crevaison, le dernier jour, nous a coûté près de 25 secondes.»
Aurélien court en rallyes depuis 2009. Avant cela, il pratiquait le karting et a fait ses premières expériences en courses de côte en 2008. «Le Rallye du Valais m'a passionné dès mon plus jeune âge», explique-t-il en évoquant un passé familial: «Mon oncle était déjà pilote de rallye. Et j'ai toujours rêvé de le devenir moi aussi.»
Aurélien Devanthéry n’oubliera jamais son premier rallye: «Nous avions abandonné après sept ou huit kilomètres, sur casse de la boîte de vitesses», se souvient-il. «La voiture suivante, celle de Max Langenegger, nous avait alors gentiment poussés sur le côté. C'est là que j'ai rencontré sa copilote, Stefanie Saurer. Et nous sommes toujours ensemble aujourd’hui...»
Mais la compétition n'offre pas que des histoires romanesques. Le Valaisan sait combien il est difficile de rester à flot financièrement. «J'ai quelques sponsors, ma famille et mes amis qui me soutiennent. Je leur en suis très reconnaissant. Mais courir en rallyes en faisant tout soi-même implique beaucoup de travail et de sacrifices.»
Aurélien Devanthéry a acquis lui-même le savoir-faire nécessaire. Cela s’applique aussi à son style de conduite inimitable, notamment en matière de freinages. Rares sont les pilotes du championnat suisse des rallyes qui roulent aussi souvent en travers que lui. Les spectateurs en raffolent. «J'admirais beaucoup Olivier Gillet. Il avait aussi un style de pilotage très spectaculaire.»
Le trentenaire valaisan est sûr de pouvoir rivaliser avec l'élite suisse des rallyes, même si l'occasion de le faire ne s'est pas encore présentée. «Bien sûr, je pourrais piloter un jour une voiture de Rally2. Mais le budget d’une saison entière y passerait alors d'un seul coup. C'est pourquoi je préfère faire six ou sept rallyes avec des voitures moins puissantes.»
Disputer une fois le «Monte» serait une expérience pour le champion suisse Rallye Junior de 2016. Mais il est encore plus enthousiaste à l'idée de participer à une coupe dans le cadre de France Terre, un championnat de rallyes sur terre battue. Une surface qui conviendrait bien à son style de pilotage...