En termes de victoires journalières, Philip Egli a été le pilote suisse le plus titré en 2019. Né à Glaris, Egli a remporté sept des huit slaloms. Il lui sera difficile de faire mieux que cela. Mais pour quelqu'un qui a déjà remporté 35 victoires au total, ce n'est pas mission impossible.
Jusqu'à une date récente, les courses automobiles ne jouaient qu'un rôle mineur dans la vie quotidienne de Philip Egli. Depuis la finale à Ambri en octobre passé, Egli n'a plus fait d'apparition en tant que pilote de course. Ce n'est que depuis le week-end dernier que le Glaronnais, domicilié à Zurich, s'occupe à nouveau de sa Dallara F393 EPR-2: «Auparavant, je n'avais jamais trouvé le temps de préparer la voiture pour la course», déclare Egli. «D'abord à cause du travail, et ensuite parce que j'ai encore fait en voyage en Afrique de l'Est pendant un mois.»
Cette année aussi, Egli va se concentrer sur le championnat des slaloms. Mais quatre autres courses figurent encore à son programme: Les Rangiers, Oberhallau et Gurnigel ainsi que la course du Kerenzerberg qui se déroulera devant son ancien domicile à Mollis. L'année dernière, Egli, 35 ans, a dominé le championnat des slaloms. Avec sept victoires journalières en sept courses, il est arrivé en finale à Ambri. «Mais je n'y ai pas connu un week-end très performant», constate de manière autocritique Egli. Une troisième place derrière les vainqueurs Marcel Maurer et Lukas Eugster a tout de même fait perdre à Egli sa place sur le podium au classement général. Mais ce n'était pas un désastre pour le pilote de Formule 3. Le plaisir est en effet prioritaire à ses yeux. «Je ne peux de toute façon pas gagner le titre de champion suisse tout seul en raison du nombre de concurrents dans ma classe. Si j'avais été à nouveau au sommet à Ambri, je serais resté troisième. Mais je ne pense de toute façon jamais au titre.»
L'Egli poursuit donc généralement d'autres objectifs. «Faire une nouvelle tentative pour gagner toutes les courses en 2020 me tente évidemment. Mais je ne pense pas que ce soit possible. La concurrence est forte. On a déjà pu le voir à Ambri.» Ce qui motive Egli, c’est remporter certaines victoires individuelles, améliorer ses propres temps et établir de temps à autre un nouveau record de temps.
Le championnat commencera pour Egli dans un mois, à savoir le 4 avril à Interlaken. À condition, bien sûr, que le coronavirus, qui a déjà conduit à l'annulation de nombreuses manifestations sportives, ne vienne pas gâcher le début du championnat suisse des slaloms dans l'Oberland bernois.
«Je me tiendrai en tous les cas prêt», déclare Egli avec défi. «Et j'espère vivement que cela sera également le cas de mes concurrents. Je suis de toute façon ravi qu'avec Marcel Maurer, Lukas Eugster, Tom Zürcher et Yves Hängärtner, le nombre des coureurs qui se battront en 2020 pour la victoire du jour soit plus grand en 2020. Cela me stimule.»
D'ici là, il ne sera pas à court de travail, notamment sur le chantier. Egli est contremaître chez l'entreprise Specogna AG à Kloten. À ce titre, il est responsable de l'extension de la ligne ferroviaire de la vallée de la Limmat sur un tronçon à Schlieren (ZH). Tout comme en slalom, il semble y avoir tout sous contrôle.
Pour la quatrième fois consécutive, un Championnat junior aurait dû être organisé dans le cadre des Championnats suisses de la montagne. Or ce projet a été annulé en raison du manque de participants intéressés.
Pour une fois, ce n'est pas le coronavirus qui nous contraint d’annuler un événement sportif. Le fait qu'il n'y aura pas de championnats suisses juniors de la montagne en 2020 a d'autres raisons. Yves Meyer, propriétaire et directeur du Swiss Driving Event Seelisberg, explique: «C'est un jour noir pour la relève suisse des courses de côte. Dans la quatrième année du Championnat suisse de la montagne junior, nous n'avons pu accueillir que sept jeunes pilotes intéressés et motivés. Malheureusement, trois conducteurs ont maintenant renoncé à y participer. Avec seulement quatre pilotes confirmés, il n'est pas possible d'organiser un championnat d'un point de vue sportif et financier. Nous nous voyons donc contraints d'annuler le Championnat suisse junior de montagne de cette année.»
À la date de clôture des inscriptions, le 13 janvier, seules six inscriptions avaient été reçues pour la Swiss Race Academy 2020 ou le Championnat suisse de la montagne. Or il en aurait fallu au moins huit. Toutefois, afin de pouvoir effectuer malgré tout une véritable sélection, le délai d'inscription a été prolongé. En outre, les titulaires de licences NAT jusqu'à l'âge de 28 ans ont également été autorisés à s'enregistrer. Fin janvier, sept nouveaux arrivants ont ensuite été présentés – dont une femme. Mais comme trois d'entre eux ont maintenant fait marche arrière, il n'y aura pas de nouveau champion junior en 2020.
Les précédents lauréats étaient Rolf Reding (2017), Thomas Schmid (2018) et Rico Thomann (2019).
En 2020, Marcel Steiner se déplacera de plus en plus à l'étranger. Mais il sera encore présent pour la moitié des courses de côte en Suisse. Quand il fera tourner son nouveau Honda Turbo, il pourrait même mettre en difficulté le champion Éric Berguerand.
Comme on le sait, Marcel Steiner ne participera e 2020 pas à toutes les courses du Championnat suisse de la montagne. Il en a actuellement quatre à son agenda: Reitnau, Les Rangiers, Oberhallau et Gurnigel. Ce pilote d'Oberdiessbach ne participera pas autres manifestations.
Ceux qui imaginent que, après la décevante saison 2019, Steiner n'osera pas affronter le champion de la montagne Éric Berguerand et préférera donc courir à l'étranger se trompent lourdement. «Je ne cherche pas à éviter Éric», dit Steiner. «Mais cette année, je veux simplement participer à des manifestations que j'aime particulièrement et certaines courses en Allemagne, en Autriche ou en République tchèque en font précisément partie.» D'ailleurs par le passé, Steiner s'était déjà accordé une pause dans le Championnat suisse: à savoir en 2013. «À cette époque, j'ai conduit cinq courses en Championnat suisse – la course qui m'a valu un accident aux Rangiers y comprise.»
La date du début de la saison pour Steiner est encore incertaine. Le vice-champion de l'année dernière prévoit un premier test sur le circuit de la Bresse (F) pour le début du mois d'avril. Il ne peut dire pour l'instant si sa LobArt sera prête d'ici là. Parce que Steiner a de grands projets. Le quintuple champion suisse passe d'un moteur V8 Mugen de 3 litres à un moteur turbo Honda. Le moteur de la Civic Type R servira de base. Il est actuellement assemblé chez Helf-Tec Engineering à Hildisrieden (LU) et converti de 2000 cm3 à 1750 cm3.
«Nous pensons que c'est l'avenir», dit Steiner, en référence à Geoffrey Schatz. Il a remporté le Championnat de France en 2019 avec une Norman-Oreca-Turbo, battant tous les records. Steiner n'attend pas seulement plus de puissance du nouveau moteur, il prévoit aussi une réduction de poids d'environ 20 kilogrammes.
Steiner sait déjà que le nouveau groupe moteur est adapté. Sa LobArt a déjà été dotée de ce type de moteur. Le Bernois a par ailleurs récemment installé un modèle identique, «pour pouvoir me faire une idée de l'espace disponible», explique Steiner.
Si tout se déroule comme prévu et si ce pilote de 44 ans réussit à concilier toutes ses activités extérieures à la course, il participera à une douzaine de manifestations en 2020, dont les Hillclimb Masters à Braga (P) les 10 et 11 octobre. «Je me réjouis d'aborder cette saison. Le défi que représente le nouveau moteur est pour moi une incitation supplémentaire. Maintenant, j'espère simplement que tout sera prêt à temps.»
Deuxième victoire saisonnière pour Rebellion
Rebellion a remporté sa deuxième victoire saisonnière lors des 6 Heures d’Austin/Texas dans le cadre du championnat du monde d’endurance FIA. L’équipe d’Alexandre Pesci, qui quittera à la fin de cette saison le Championnat du monde des voitures de sport est restée haut la main en tête de la course du début à la fin sur le Circuit des Amériques. La deuxième place est allée à la Toyota avec le numéro 8 (Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Brendon Hartley). Au classement général, la deuxième Toyota avec Conway/Kobayashi/Lopez reste en tête. Mais la différence n’est plus que de cinq points au lieu des huit points jusqu’à présent. L’équipe Cool-Racing a manqué de très peu le podium LMP2. En remportant la place 4, Antonin Borga, Alexandre Coigny et Nicolas Lapierre ont remporté jusqu’à présent leur meilleur résultat saisonnier.
Beche participera à l’ELMS
Mathias Beche va participer en 2020 à l’European Le Mans Series. Ce Romand court pour l’équipe polonaise Inter Europol aux côtés de Jakub Smiechowski. Beche a participé en dernier pour les Polonais à l’Asian Le Mans Series sur une Ligier JS P217 et y a terminé la saison au cinquième rang du classement général. «Je suis impatient de commencer la prochaine saison», annonce Beche. «Dans l’ELMS, les performances du groupe sont très proches.» Beche prendra également comme dans les années précédentes le départ aux 24h du Mans. Son meilleur résultat était jusqu’ici le troisième rang au classement général 2018 sur la Rebellion R13.
Légeret passe de LMP3 au GT3
Le pilote Lucas Légeret âgé de 18 ans seulement passe de la LMP3 au GT3. Ce pilote lausannois de grande taille s’est engagé auprès de l’équipe AKKA et y conduit une Mercedes AMG. Cinq courses pour le GT World Challenge Europe figurent au programme de Légeret. Son apogée de la saison seront les 24h de Spa-Francorchamps. Ce jeune Romand commencera sa saison les 12/13 mars avec les courses d’essai officielles au Castellet. La première course aura lieu les 9/10 mai à Silverstone.
Comme vous le savez certainement, le sport automobile est en constante évolution, ce qui nécessite également des changements dans les structures nationales en Suisse. La Commission Sportive Nationale (CSN) surveille constamment cette évolution et s'efforce d'adapter les courses automobiles de notre pays aux nouvelles structures de manière judicieuse.
Afin de pouvoir transmettre le plus rapidement possible les informations et explications pertinentes à tous les organisateurs, le CSN a décidé de tenir à nouveau la réunion traditionnelle des organisateurs sous forme de réunion d'information.
Nous avons le plaisir de vous informer que la prochaine réunion d'information pour la Suisse romande a été programmée comme suit :
MARDI 31 MARS 2020 À 19H15
Restoroute Motel de la Gruyère, Le Restoroute 174, 1644 Avry-devant-Pont
Les organisateurs ont reçu l’invitation pour cette réunion.
Vendredi 14 février passé, l’ancien champion européen de la montagne Jean-Claude Béring est mort à l’âge de 75 ans.
Béring avait commencé sa carrière sur une Mini Cooper. Plus tard, il avait participé aux courses de côte, slaloms et rallyes avec des voitures telles que Triumph, BMW, Lancia, Audi, Porsche et Renault. En 1975 et 1976, ce pilote de La-Chaux-de-Fonds a remporté le titre du Championnat européen de la montagne chez les véhicules GT sur une Porsche Carrera RS. Il l’avait acheté au célèbre chef d’orchestre autrichien Herbert von Karajan.
Sur le plan national aussi, Béring a été performant. En 1977, il a gagné le titre de champion suisse des véhicules de série des groupes 1, respectivement 3. Le Jurassien y conduisait une Triumph Dolomite. Béring a vécu le sommet de sa carrière en sport motorisé en 1975 avec sa participation aux 24 heures du Mans. Sur une Porsche Carrera RS du Club de Porsche romand, il y a remporté aux côtés des deux pilotes allemands Klaus Utz et Horst Godel la 19e place au classement général. Et cela en dépit de ses problèmes de santé. Les gaz d’échappement avaient tellement mis à mal le «Grand», comme l’appelaient ses amis, qu’il a dû se faire traiter par un médecin encore pendant la course.
Dans le secteur des rallyes, Béring a laissé également une forte impression. En 1983, il a décroché derrière Eric Ferreux avec même nombre de points que celui-ci le deuxième rang au classement général du Championnat suisse des rallyes sur une Renault 5 Turbo. Ses performances sur une Audi ayant appartenu à Michèle-Mouton sont également légendaires. Avec cette voiture, Béring a remporté entre autres le Critérium Neuchâtelois 1984 avec son homonyme Jean-Claude Schertenleib comme navigateur.
Après s’être retiré de la course automobile active, Jean-Claude Béring a continué à pratiquer la conduite automobile en professionnel en tant que chauffeur de bus des entreprises de transport neuchâteloises.
Auto Sport Suisse présente à sa famille, ses proches et ses amis ses sincères condoléances.
Après Karen Gaillard, Miklas Born (les deux en 24h Series), Mike Müller (VW Up Cup) et Jasin Ferati (Formule 4 italienne), Léna Bühler vient maintenant elle aussi de réussir le saut du karting au sport automobile.
L’année passée, Léna Bühler a performé de manière éclatante dans le X30 Challenge Switzerland. Cinq victoires de manches et un troisième rang au classement général avec un retard de neuf points seulement sur le champion Savio Moccia, telle est la carte de visite de cette pilote rapide de Valeyres-sous-Montagny près d’Yverdon. Cette année, elle ne sortira son kart plus qu’à des fins d’entraînement. En effet, la pilote suisse de karting la plus rapide de 2019 va passer cette année dans le sport automobile et plus exactement dans la Formule 4 espagnole.
Bühler a déjà effectué en décembre des courses de test en Formule 4 en Espagne. Entre autres également pour l’équipe d’Andreas Jenzer. En 2020, elle ne roulera toutefois pas pour cette équipe de Lyss, qui prendra le départ dans le Championnat italien, mais pour l’équipe Drivex de Madrid. Celle-ci n’est pas une inconnue dans la Formule 4 espagnole, bien au contraire: en 2019, elle a même remporté de manière souveraine le Championnat avec le pilote argentin Franco Colapinto. Une des raisons qui ont poussé Bühler à opter pour Drivex était la bonne impression que cette équipe donnait à Bühler dès le départ. «Je me suis d’emblée sentie parfaitement à l’aise dans cette équipe», constate Léna.
Ayant remporté le troisième meilleur chrono pendant les tests, à deux dixièmes de seconde seulement derrière la valeur de référence, Bühler a placé la barre haut. «J’espère être aussi performante lors des tests officiels en avril et pendant les courses», annonce cette pilote de 22 ans. «Mais pour l’instant, je suis déjà heureuse du résultat réalisé pendant les tests.»
Si tout se passe sans accroc, Bühler s’est déjà fixé un objectif ambitieux pour 2021. «Je veux passer aux W Series, le Championnat automobile de formule 3 réservé exclusivement aux femmes», révèle la pilote romande.
Pour Léna, la saison commencera les 25/26 avril au Castellet. Les six courses restantes auront lieu sur la péninsule ibérique.
Rebellion Racing annonce la fin des activités en sport automobile
13 ans de sport automobile suffisent. Du moins pour Rebellion Racing. Son chef Alexandre Pesci a mis fin aux activités en sport automobile moins de dix jours après l'annonce qu'une deuxième voiture serait engagée aux 24 heures du Mans. «Rebellion Racing va cesser toutes ses activités de course après une dernière participation aux 24 heures du Mans en juin», a déclaré un communiqué de presse. Rebellion a participé pour la première fois au Mans en 2008 (sous le nom de Speedy Racing). En 2014, l'équipe a fêté sa victoire de classe avec Mathias Beche, Nick Heidfeld et Nicolas Prost. En 2018, Rebellion a terminé à la troisième place du classement général derrière Toyota. La décision de la Rebellion de se retirer de la course a également un impact sur Peugeot. L'équipe suisse avait annoncé une coopération technique avec le constructeur automobile français en décembre 2019. Peugeot va maintenant probablement devoir gérer seul ce projet de Hypercar.
Buemi sauve l'honneur suisse
Lors de la quatrième manche de Formule E à Mexico-City, Sébastien Buemi a enfin décroché pour la Suisse la première place sur le podium. Buemi, qui était par moment en deuxième place et est retombé plus tard à la quatrième place, a bénéficié l’élimination de Sam Bird peu avant la fin. Le meilleur Suisse au classement général reste Edoardo Mortara, à la neuvième place. Selon ses propres déclarations, le Genevois n'avait aucune chance de gagner sur la piste raccourcie du GP, mais il a tout de même marqué quatre points à la huitième place. Nico Müller aurait quant à lui pu faire mieux. Le débutant en Formule E était dans le top cinq quand il a quitté la piste au premier virage. Le pilote de Porsche Neel Jani continue lui aussi à attendre impatiemment un succès. Le Zélandais a franchi la ligne d'arrivée en 14e position.
Une bonne sixième place pour Saucy
Grégoire Saucy a terminé la Toyota Racing Series en Nouvelle-Zélande à une bonne sixième place. Le Jurassien, qui participe en 2020 à la Formule Renault Eurocup pour ART, a longtemps été troisième au classement général de la série hivernale Downunder, mais n'a réussi à décrocher que la sixième place lors des deux derniers week-ends de course. Saucy peut toutefois être fier de sa performance. Deux places sur le podium et la deuxième place parmi les débutants, voilà une belle performance pour un pilote qui n'a eu «que» l'expérience de la Formule 4 jusqu'à présent. Le deuxième pilote suisse en lice, Axel Gnos, a terminé à la 18e place du classement final. Le titre est revenu au Brésilien Igor Fraga.
Les pilotes de la Renault Classic Cup ont voté. En 2020, il y aura trois classes au sein de la Coupe au lieu de deux. Nous avons demandé au champion Philipp Krebs quelles répercussions cette décision aura.
Cette année, la Renault Classic Cup sera divisée en trois classes au lieu de deux jusqu'ici. Cette décision a été prise par les conducteurs actifs lors de l'assemblée générale. Elle nécessite encore l'approbation officielle d'Auto Sport Suisse. Mais lorsque ce changement de réglementation entrera en vigueur, les pilotes de Clio II auront du mal à s'adapter. Philipp Krebs serait également touché. Nous avons discuté de cette nouvelle situation avec le champion suisse en titre et vainqueur de la Coupe de la montagne.
ASS: Jusqu'à présent, la Renault Clio II et la RS III Cup ont été regroupées en un seul classement. Tel ne sera plus le cas en 2020. Pour pouvoir marquer des points complets, il faudra désormais avoir au moins quatre adversaires dans sa classe. En 2019, cela n'a pas toujours été le cas avec les Clios II. Crains-tu à présent de ne plus pouvoir, à l'avenir, rouler que pour la moitié des points et de n'avoir par conséquent plus aucune chance de défendre ton titre ?
Philipp Krebs: Oui, cela m’en a bien l’air. En fait, il y a suffisamment de Clios II. Mais il est rare qu'elles soient toutes sur place. Je pense donc que le prochain champion de la Renault Classic Cup sera un pilote avec une Clio III. Mais à ce stade, je tiens à souligner une fois de plus que je ne suis pas «avide de titres». Quand j'ai senti l'année dernière que je pouvais gagner la coupe de la montagne ainsi que la Renault Classic Cup, ça m'a certes démangé. Mais à part cette chance de remporter un double titre, chance qui ne sera reproduira probablement pas, gagner un championnat n'est pas si important à mes yeux.
Peux-tu comprendre l'avancée des pilotes de Clio III ?
En tant que personne extérieure, oui, absolument. Il est juste que chacun participe à la compétition dans sa propre classe. Après tout, les Clio RS IV Cup plus récentes avec leurs moteurs 1600 turbo ont déjà participé à des compétitions dans leur propre catégorie. J'aurais peut-être plaidé plutôt pour quatre voitures au lieu de cinq. Mais il faut composer avec le fait qu'il faudra désormais cinq participants par classe pour obtenir le nombre total de points.
Qu'est-ce que cela signifie concrètement pour toi ? Ta voiture de champion est à vendre - vas-tu passer aux Clios III pour avoir plus de chances de remporter le titre ?
Elle est à vendre, c'est vrai et si je peux en retirer un bon prix, je m'en séparerai. Il est possible que j'achète ensuite une Clio III. Si je ne vends pas ma voiture, je m’engagerai encore une autre saison avec la Clio II.
Quel sera l'impact de ces nouvelles règles sur les courses sur circuit de la Renault Classic Cup ?
Si les Clio II et III continuaient à rouler dans la même catégorie, elles recevraient normalement toujours des points complets. Mais maintenant, il doit y avoir au moins cinq participants dans les deux classes. S'il y en a moins, on n’attribuera que de demi-points. Comme les courses à l'étranger sont déjà associées à des coûts plus élevés, ce changement de règle pourrait bien exercer un impact négatif sur la décision de certains participants. D'autre part, il faut se rappeler que ceux qui effectuent des courses sur circuit ne se laissent généralement pas décourager. Nous verrons comment cela évoluera. Comme en 2019, je ne participerai de toute façon qu'à des slaloms et à des courses de côte, quelle que soit la voiture.
En 2020, Joël Grand (32 ans) veut participer à toutes les courses de côte avec sa nouvelle Osella PA21 JRB. Le Valaisan a eu l'occasion de se faire une première idée de son nouveau véhicule lors de la finale de la saison aux Paccots.
Joël Grand a enrichi le championnat suisse de montagne avec sa Formule Masters. L'homme de Chalais près de Sierre a utilisé trois modèles différents au cours des dernières années. Son plus grand triomphe a eu lieu en 2017, lorsqu'il a battu Romeo Nüssli aux Paccots par deux centièmes de seconde en additionnant les deux chronos, célébrant ainsi sa première et jusqu'ici unique victoire générale sur la montagne.
2020 marquera pour lui la fin des voitures de formule. Mais Grand avait en réalité déjà changé de voiture et de catégorie avant la fin de la saison dernière. Lors de la finale de la saison aux Paccots, le pilote de l'équipe Gruyère Racing a engagé sa nouvelle Osella PA21 JRB pour la première fois en E2-SC. «C'était une question d'argent et de travail», a déclaré Joël Grand en expliquant son passage de la Formule Masters à la voiture de sport. «J'ai adoré conduire les Masters, mais il était temps de commencer quelque chose de nouveau.»
La première course aux Paccots s'est terminée pour Grand à la huitième place du classement général, ce qui est une bonne performance, si l'on considère que c'était la première fois qu'il utilisait la voiture dans des conditions de compétition. «Nous avons changé quelques détails au cours du week-end», a déclaré Grand, «cela nous a permis de comprendre la voiture de mieux en mieux.»
Par rapport à l'Osella PA30 de Simon Hugentobler, troisième aux Paccots, Grand a eu un retard d'un peu plus de cinq secondes par course. Mais la comparaison est trompeuse. Dans la voiture du Valaisan, il y a un moteur de moto original de 1000cc de BMW. À l'arrière de l'Osella de Hugentobler, un moteur de 3 litres fournit en revanche une puissance nettement supérieure. «Mon objectif est d'avoir un jour moi aussi un moteur de 3 litres pour avoir une chance de gagner le championnat», déclare Grand. «Mais pour l'instant, je vais commencer modestement.»
Afin d'être bien préparé pour la saison de montagne, Grand, entraîné par Roland Bossy, prévoit de participer à un ou deux slaloms. L'ancien co-pilote de rallye a fait ses débuts dans cette discipline il y a des années. Mais il en a gardé des souvenirs plutôt mitigés. «Lors de mon premier slalom en 2008, je suis arrivé dernier», déclare Grand.
Joël se passe de courses préparatoires à l'étranger. Ce pilote qui travaille comme représentant dans un marché de boissons valaisan manque d'argent et de temps pour ce faire. «En outre, je veux me concentrer pleinement sur le championnat suisse.»
Grand présentera sa nouvelle voiture aux médias et à un groupe restreint d'invités lors d'une conférence de presse à la mi-mars. Auto Sport Suisse a déjà eu l'occasion de jeter un coup d'œil à l'Osella fraîchement peinte. Nous ne vous révélerons que cela: cette voiture de sport élégante a aussi fière allure!
Giorgio Maggi passe au sein de son équipe Hendriks Motorsport d'Euro-NASCAR 2 à Euro-NASCAR Pro.
Pour Giorgio Maggi, 2020 sera une année vraiment sérieuse. Le pilote de 22 ans, originaire de Hergiswil, est en train de monter en grade. Dans la série européenne de NASCAR, Maggi passe de la deuxième à la première ligue. Il reste fidèle à son équipe Hendriks Motorsport des Pays-Bas.
Maggi est impatient de relever ce nouveau défi. «En 2019, j'ai prouvé que je suis à la hauteur pour participer à cette série. Le fait que cette année, je puisse conduire dans la ligue européenne de haut niveau est pour moi à la fois une grande opportunité et un honneur.»
Maggi a mené la deuxième division l'année dernière jusqu'à la dernière course dans sa Ford Mustang. Dans un final serré, il a perdu le titre au profit du Danois Lasse Sörensen. Avec quatre pole positions, trois victoires et onze places dans le top cinq, ce pilote nidwaldien a toutefois marqué les esprits.
Il doit en grande partie à son équipe le fait d'avoir aussi de bonnes chances dans l'Euro-NASCAR Pro en 2020. Elle a remporté le titre en 2019 avec Loris Hezemans parmi les «Grands» et cette année encore, elle fait partie des équipes favorites avec Hezemans comme équipier de Maggi.
Parallèlement à son engagement auprès d'Euro-NASCAR, Maggi prévoit aussi de participer à une ou deux courses de 24 heures. La course à Zolder figure en tête de liste de cet ancien pilote du GT Masters. Il y a remporté la victoire en 2019 sur une Norma-Honda. Mais Maggi a encore d'autres projets. Les États-Unis, berceau de la série NASCAR, sont la grande destination de tous ceux qui ont succombé à l'attrait des voitures de tourisme V8 archaïques. Un Suisse participant à la NASCAR! C'est du jamais vu! Nous croisons donc les doigts pour lui!
Une deuxième voiture pour Le Mans
Rebellion engage une deuxième voiture pour les 6 heures de Spa et la course classique des 24h au Mans. À côté du trio habituel composé de Bruno Senna, Gustavo Menezes et Norman, le Genevois Louis Delétraz et les deux pilotes français Romain Dumas et Nathanaël Berthon se relayeront au volant d’un deuxième véhicule. Delétraz, dont l’objectif principal en 2020 consiste à remporter le titre en Formule 2, prendra la première fois le départ à la Sarthe. Dumas a déjà gagné cette course à deux reprises: en 2010 (sur Audi) et en 2016 (sur Porsche).
Rang 2 pour Saucy en Nouvelle-Zélande
Grégoire Saucy a défendu avec succès le week-end passé son troisième rang général dans la Toyota Racing Series en Nouvelle-Zélande. Le pilote jurassien a même remporté son résultat jusqu’ici le meilleur en remportant la deuxième place dans la troisième course. Avec six courses encore à venir, le retard de Saucy sur le leader Igor Fraga du Brésil n’est que de 48 points. Le deuxième au classement Liam Lawson n’a qu’une avance de 31 points sur Saucy. En revanche, le deuxième pilote suisse Axel Gnos n’a pas connu un week-end réjouissant. Cet Espagnol domicilié à Lausanne a subi deux accidents, dont l’un sans sa faute, et doit se contenter de la 15e place.
Première épreuve qualificative à Horgen
Simracer attention! Ce samedi de 10-17 heures, la première épreuve qualificative pour le Championnat suisse de Simracing aura lieu à Horgen (ZH). Sous l’égide de la FIA et d’Auto Sport Suisse, on cherchera un successeur à Fredy Eugster, champion Simracing de 2019. Il existera nouvellement aussi deux sous-catégories: cette année, il y aura pour la première fois aussi une catégorie «Dames» et une catégorie «Plus de 40 ans». Vous trouverez de plus amples informations sur les conditions de participation sur le site Internetwww.simracingseries.ch. Les frais d’inscription se montent à 50 francs.
La saison des courses de côte 2019 s'est heureusement déroulée sans aucun incident grave. Ce sont Ronnie Bratschi et Simon Wüthrich qui ont subi le plus de tôles froissées. Nous leur avons demandé où en est la remise en état de leurs véhicules.
Les accidents font partie de la course automobile. Tant qu'ils ne comportent pas de blessés et qu’on ne froisse que de la tôle, c’est un moindre mal. La saison passée, un seul pilote a été blessé: Louis Berguerand, le père du champion de la montagne Eric Berguerand. Lors de la course d'Anzère, il a subi une fracture ouverte du bras. Depuis, papa Berguerand va de nouveau beaucoup mieux. Eric, son fils préoccupé, annonce: «Dans deux ou trois mois, il retrouvera sans doute sa forme habituelle.»
Les Berguerands ne sauraient toutefois pour l'instant pas encore dire si cela suffira pour faire un retour en début de saison. Tel n'est pas le cas de Simon Wüthrich et de Ronnie Bratschi. Ces deux pilotes-là travaillent d'arrache-pied pour faire leur retour. Contrairement à Berguerand père, leurs accidents les ont laissés indemnes. Mais leurs deux voitures ont été gravement endommagées. La Turbiene Golf de Wüthrich a terminé sa course à Reitnau sur un rail de garde après une trace d'huile non signalée . Bratschi s'est renversé au Gurnigel avec sa Mitsubishi Evo VIII et a fini sa course dans la forêt. L'accident s'est produit sous la pluie – à une vitesse relativement faible. «A cet endroit, vous conduisez à faible vitesse», constate le pilote d'Uri. «Mais le bras oscillant transversal s'est cassé à l'arrière droite et j'ai soudainement perdu le contrôle de la roue.»
Depuis, Bratschi et Wüthrich ont investi de nombreuses heures dans la remise en état de leurs véhicules. Alors que Bratschi avait besoin d'un nouveau châssis, celui de Wüthrich était toujours intact. Mais une grande partie de la technologie a été endommagée. En particulier le radiateur et les suspensions. Wüthrich évalue les dégâts de sa Golf rouge à environ 25’000 francs – sans compter les travaux. La situation est similaire pour le véhicule de Bratschi.
Bratschi arrive même à tirer quelque chose de positif de cet accident. Alors qu’il a déjà beaucoup investi dans la sécurité de sa voiture ces dernières années, cet accident lui a permis d’améliorer encore la situation. «Le bras oscillant transversal était en fait bien dimensionné avec un diamètre de 35 millimètres, ce qui n’a pourtant pas permis d’éviter l'accident. Cela montre les forces à l'œuvre.»
Alors que Bratschi a pu réparer les dégâts sur sa voiture grâce à des sponsors et des partenaires, Wüthrich a lancé une campagne de financement par «crowdfunding» auprès du partenaire ASS «I believe in you». Il s’agissait de récolter 15’000 francs. Après seulement quatre jours, ce montant a été atteint. 45 personnes/entreprises ont soutenu l'action. «Je referais la même chose dans un cas similaire», dit Wüthrich, tout en espérant qu'il n'aura pas besoin de ce soutien à l'avenir. «Pendant dix ans, ma voiture n'a pas eu une seule bosse. J'espère que ce sera de nouveau le cas à l'avenir.»
On ne sait toujours pas où et quand Wüthrich et Bratschi seront de retour sur la grille de départ avec leurs voitures remises en état. Wüthrich a marqué en rouge sur son calendrier les jours de course à Frauenfeld. Bratschi peut quant à lui envisager d’entrer de nouveau en action à Hemberg, mais il laisse ouverte la question de savoir s'il participera auparavant encore à l'une ou l'autre course à l'étranger.
Mais d'ici là, tous deux auront encore du pain sur la planche. Ils en profiteront pour rendre aussi leur voiture encore plus rapide. «Au cours de la remise en état, on remarque des points que l'on peut encore améliorer sur la voiture», constate Wüthrich en souriant. «C'est pourquoi nous allons encore y ajouter quelques pièces en fibre de carbone.» Il est donc évident: le spectacle doit continuer! Les fans s'en réjouiront!
Les sept juniors du championnat suisse de la montagne sont désignés
Pour la quatrième fois, une évaluation des juniors a lieu dans le cadre du Championnat suisse de la montagne. Sept jeunes talents se sont qualifiés, à savoir: Massimo Conti de Cadenazzo/TI, Patrick Frei de Guntershausen bei Aadorf/TG, Jon Matthias Heuscher de Winterthur/ZH, Vanessa Knöpfli d’Adlikon bei Regensdorf/ZH, Samuli Nieminen de Binningen/BC, Luca Parisi de Zihlschlacht/TG et Riccardo Pfister de Balterswil/TG. Ces sept juniors vont s’engager aux quatre courses de côte sur des Toyota GT86 identiques: à Reitnau, Anzère, Oberhallau et aux Paccots. Les gagnants précédents étaient Rolf Reding (2017), Thomas Schmid (2018) et Rico Thomann (2019). Vous trouverez de plus amples informations sur le site Internet Swiss Race Acedmy.
Alex Fontana roulera en Asie en GT3
En 2019, Alex Fontana a décroché avec sa Mercedes GT4 le titre dans le championnat GT chinois . Ce Tessinois ambitieux compte bien défendre ce titre en 2020 et cela en GT3 et à nouveau sur une Mercedes. Mais Fontana ne va pas seulement participer au championnat chinois. Cet ancien pilote Jenzer prendra parallèlement aussi le départ au GT World Challenge Asia sur une AMG-Mercedes GT3.
Saucy pour la première fois sur le podium
Grégoire Saucy ne cesse d’améliorer ses performances dans la Toyota Racing Series nouvelle-zélandaise. Le week-end passé, ce pilote jurassien a remporté pour la première fois une deuxième place sur le podium. Après 6 courses sur 15, Saucy s’est adjugé en tant que meilleur débutant un troisième rang sensationnel avec seulement 35 points derrière le leader et héros local Liam Lawson. Le week-end prochain déjà, ce Romand âgé de 20 ans aura l’occasion de compléter son compte de points lors de la troisième course à Hampton Downs.
Après Vallelunga, c’est au Castellet dans le midi de la France que les deuxièmes FIA Motorsport Games se dérouleront du 23 au 25 octobre sur la piste de Formule 1.
En 2019, la FIA avait organisé en collaboration avec le SRO Motorsport Group de Stéphane Ratel les premiers Motorsport Games. Bien que cette manifestation n’ait pas attiré des personnalités connues du sport automobile, les organisateurs sont certains que ce type de concours est susceptible de plaire, raison pour laquelle ils ont décidé de proposer cette manifestation également en 2020.
On n’est pour l’instant pas encore très informé sur la deuxième édition des Motorsport Games. Mais on sait du moins déjà qu’elle se déroulera au Castellet (avec Marseille comme ville partenaire). La FIA l’organisera également à la même date que l’édition précédente. C’est à la fin octobre, lorsque la plupart des championnats auront pris fin, que les deuxième «Jeux olympiques» de la course automobile devraient avoir lieu.
La compétition internationale a eu lieu pour la première fois en 2019 au nord de Rome sur la piste de course de Vallelunga. Six disciplines figuraient au programme: GT Cup, Touring Car Cup, F4 Cup, Drift Cup, Karting Slalom Cup et Digital Cup. Au total, 192 pilotes en provenance de 49 nations y avaient participé. La Suisse y avait également envoyé une délégation dans quatre disciplines. La victoire générale à Vallelunga avec une médaille d’or et deux médailles de bronze avait été remportée par la Russie.
Vous trouverez de plus amples informations sur le site Internet de la FIA. Nous publierons au cours des prochains mois des informations plus détaillées sur les disciplines prévues.
Dans l’optique suisse, il n’y a pas eu de gros succès aux 24 heures de Daytona. Avec Simon Trummer et Rolf Ineichen, cependant, deux Suisses sont montés sur le podium.
Pour Simon Trummer, les choses se sont longtemps très bien passées dans la classe LMP2. Ce pilote de l’Oberland bernois et son équipe PR1/Mathiasen avaient mis le cap sur la victoire lorsque, peu avant midi le dimanche, l’équipe a été contrainte de marquer une pause pour faire réparer le véhicule, les deux barres stabilisatrices devant être remplacées. Cela a fait perdre à Trummer et son équipe deux tours, raison pour laquelle elle n’a remporté finalement «que» la deuxième place dans la classe LMP2 (derrière l’équipe victorieuse Dragon Speed), respectivement la 10ème place au classement général. Pour l’ancien pilote GP2 Trummer, c’était la première place sur le podium dans une course IMSA.
Rolf Ineichen est lui aussi monté sur le podium dans son deuxième engagement WRT. Dans un finish serré, le Lucernois a réussi avec ses collègues d’équipe Mirko Bortolotti (I), Daniel Morad (CDN) et Dries Vanthoor (B) à dépasser la Porsche de Wright Motorsports qui était dans le même tour, en dépit d’un problème à l’aile arrière. Cet exploit en série d’Ineichen est impressionnant. Après les victoires de classes remportées en 2018 et 2019 (avec la Grasser-Lamborghini), le gentleman-driver est monté sur le podium à Daytona pour la troisième fois consécutive.
La nouvelle Corvette CR.8 a marqué un bon début. Malheureusement Marcel Fässler se trouvait dans l’optique suisse dans la mauvaise Corvette. Pendant la nuit, la CR.8 grise avec le numéro de départ 4 a en effet été longtemps immobilisée au stand à cause d’une fuite d’huile. Fässler a malgré tout terminé la course, mais avec un retard de 325 tours. Mais ce pilote qui a gagné au Mans peut malgré tout se réjouir à l’avance d’autres engagements. La voiture identique a remporté en effet la 4èeme place en GTLM et a talonné jusqu’à la fin les top 3.
Rahel Frey est la seule à avoir fait exception. La Soleuroise qui a pris le départ dans une équipe entièrement féminine a dû voir le dimanche sa collègue d’équipe Christina Nielsen arrêter sa Lamborghini Huracan avec la partie arrière en feu.
La victoire a été remportée pour la troisième fois en quatre ans par Cadillac. L’équipe victorieuse a battu avec 833 tours (4772,48 km) un nouveau record de distance (jusqu’ici 808 tours).
Deux Suisses sur trois n’ont pas seulement atteint leur but dans la Principauté du Monaco lors du 88e Rallye Monte-Carlo, ils étaient même en tête de leur classe dans ce légendaire rallye.
Olivier Burri a participé pour la 22e fois au Rallye Monte-Carlo. Cela signifie que ce Jurassien bernois a participé très exactement à un quart de ces rallyes légendaires à la Côte d’Azur – ce qui frise un record. Et lors de l’édition de cette année, il a atteint son objectif ambitieux de devenir enfin le meilleur amateur. Celui qui a remporté à neuf reprises le Rallye du Valais et son copilote français Anders Levratti étaient dans leur classe le duo R5 le plus rapide et ont franchi le but en 18e position au classement général. Le retard sur le vainqueur belge Thierry Neuville n’a été que d’un peu plus de 27 minutes ce qui représente une performance très remarquable compte tenu de la vitesse vertigineuse atteinte par les leaders. Burri est passé pour le «Monte» à une VW Polo R5 préparée par Roger Tuning, un changement qui a porté ses fruits. «La Polo est vraiment la voiture idéale pour le Rallye Monte Carlo et ce résultat me ravit vraiment. Le Rallye Monte Carlo est le rallye le plus difficile de tout le calendrier des CM et il est appelé à le rester», constate Burri.
Mais Burri n’a pas été le seul à pouvoir se réjouir. Le pilote de Renault-Clio Ismaël Vuistiner et sa copilote Florine Kummer ont également eu de bonnes raisons de jubiler dans le port de Monaco. Le duo valaisan a occupé au décompte final la place 31 – et plus important encore: le rang 2 dans la classe RC3. Il ne manquait que de peu pour que les vainqueurs de la Renault Clio Alps Trophy 2019 montent sur le sommet du podium. Le binôme victorieux RC3, composé de Jérémy Caradec et de Cedric Amoros, n’avait à l’arrivée qu’une avance d’une demi-minute sur Vuistiner. «Je suis très satisfait du résultat que nous avons réalisé», constate Vuistiner. «Monter sur le podium à côté de tous ces superstars est une expérience sensationnelle.» Pour Vuistiner, il s’agissait de la deuxième participation au «Monte». En 2018, ce pilote de Vercorin a toutefois été obligé de terminer prématurément le rallye après une sortie de piste.
Sacha Althaus n’a pas eu de chance lors de sa première. Le Vice-champion junior de Moutier a dû abandonner durant la spéciale 15 à cause d’une défectuosité mécanique sur sa Peugeot 208 R2. Lui et sa copilote Lisiane Zbinden se situaient à ce moment-là au cinquième rang de la classe RC4.
Quatre Suisses prendront le départ aux 24 Heures de Daytona. Ont avant tout des chances de remporter la victoire de classe Marcel Fässler (Corvette) et Rolf Ineichen (Audi).
Ce week-end, deux grands classiques de la course automobile figurent au programme: le Rallye Monte Carlo et les 24 Heures de Daytona. Nous avons déjà commenté la 88e édition du rallye sans doute le plus célèbre et allons donc évoquer ici avant tout la traditionnelle course d’endurance en Floride.
Les Suisses n’auront pas voix au chapitre en matière de victoire générale car aucun Helvète ne sera au volant des huit prototypes qui prendront le départ dans la classe de pointe. Simon Trummer qui y avait encore participé l’année précédente pour Cadillac est passé dans la catégorie LMP2. Le pilote de l’Oberland bernois y roulera pour l’équipe PR1/Mathiasen Motorsport. L’enjeu consistera à battre quatre autres voitures LMP2.
Le vainqueur au Mans Marcel Fässler prendra le départ dans la classe GT-LM. Ce pilote de Schwyz continuera à miser sur Corvette Racing, mais cette année, il fera confiance au nouveau modèle, la C8.R. Les chances de Fässler de remporter une victoire de classe ne sont pas mauvaises. Lors des tests préalables, Tommy Milner, le collègue d’équipe de Fässler, a réalisé le troisième meilleur temps.
Le plus grand groupe est composé des véhicules GT-D. Deux pilotes suisses y prendront le départ: Rolf Ineichen, qui roule nouvellement pour l’équipe belge WRT, et Rahel Frey qui se partagera avec trois autres femmes une Lamborghini Huracan de l’équipe Grasser.
La course commencera à 13.35 heures, heures locales.
Georges Darbellay, Champion suisse des rallyes de 1996, est décédé le 20 janvier après une longue maladie à l’hôpital de Martigny (VS) à l’âge de 65 ans.
Darbellay a gagné ses galons dans la Daihatsu Cup à la fin des années 80 et a ensuite conduit Opel pendant des années. Sur une Kadett GSI 16V il a d’abord il a pris la troisième place du championnat suisse en 1991 (sans podium). Plus tard, il a conduit une Astra GSi 16V avec qui il a célébré ses plus grands succès. En 1995, il a terminé deuxième du Rallye 111 Minuti en Italie avec sa copilote Vanessa Roduit. En 1996, il a remporté le Critérium Jurassien avec Roduit, après avoir déjà terminé deuxième à la Ronde d'Ajoie. Plus tard dans la saison, il a même obtenu le titre de champion suisse des rallyes grâce aux compétences de navigation de Sandra Arlettaz.
En dernier, Darbellay (avec sa copilote Sarah Buchard) a conduit une Peugeot 207 en 2015. Le pilote valaisan a participé au total à environ 80 rallyes.
Darbellay, dont le surnom était Zozo, laisse derrière lui sa femme Véronique ainsi que quatre enfants et un petit-enfant. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses amis.
La cérémonie funéraire aura lieu le jeudi 23 janvier à 14h30 à l'église de Liddes (VS).
Jasin Ferati et Miklas Born ne sont pas les seuls à passer à la course automobile cette année. Le champion du KZ2, Mike Müller, ose lui aussi franchir ce pas et participera à la nouvelle VW Touring Car Junior Cup en 2020.
2019 a été un millésime exceptionnel et apparemment aussi un bon cru chez les pilotes de kart suisses. Après Miklas Born et Jasin Ferati (et peut-être aussi Léna Bühler), Mike Müller vient en effet de faire le grand saut dans le sport automobile. Le champion KZ2 de la saison passée participera à la nouvelle VW Touring Car Junior Cup en Allemagne en 2020.
Huit courses sont prévues pour la première saison dont six se tiendront en Allemagne (2x Oschersleben, 2x Lausitzring, Nürburgring et Hockenheim), deux en République tchèque voisine (Most) et aux Pays-Bas (Zandvoort). La conduite se fera avec un véhicule Cup basé sur la VW up ! GTI, d'une puissance d'environ 140 ch et d'un prix inférieur à 25 000 euros.
Müller pilotera pour l'équipe de Fabian Danz, dont le père, Robert, dirige l'équipe de course. «Je me réjouis de relever ce nouveau défi», déclare Müller. «Mon but est d'acquérir le plus d'expérience possible. Mais je veux naturellement aussi atteindre les meilleurs classements.» Müller bénéficie du grand avantage suivant: comme la série est partie de zéro, aucune équipe et aucun pilote n’a une avance en termes de connaissances.
La saison commencera du 19 au 21 juin à Most. Au moins deux journées d'essai officielles sont prévues avant cette date. «Nous devrions avoir la voiture en mars», se réjouit Müller, 17 ans. «Nous espérons ensuite pouvoir rapidement passer sur la piste d'essai.»
Outre la coupe de marque VW, Müller participera également à une ou deux courses de kart en 2020. Tout en haut de la liste figure la course ADAC à Wackersdorf les 25/26 avril. Müller annonce qu'il a encore un compte à régler à cet endroit et qu'il veut impérativement gagner cette course.
Après trois années couronnées de succès, «AutoScout24 et CUPRA Young Driver Challenge» se retirent pour l’année 2020 des pistes de course.
Pierre-Alain Regali, directeur d’AutoScout24, constate ce qui suit: «Nous sommes fiers d’avoir recruté dans le cadre du Challenge de jeunes talents motivés et performants.» «C’est pourquoi nous sommes très heureux de pouvoir continuer à soutenir les vainqueurs Karen Gaillard et Julien Apothéloz également cette année.»
Nicolas Hobi, Head of Marketing de Seat et Cupra, remarque quant à lui: «Nous sommes heureux d’avoir permis avec notre projet à trois talents de course automobile très motivés à franchir une première étape pour effectuer une carrière de pilote de course. Avec Topcar Sport, où Julien Apothéloz et Karen Gaillard, deux gagnants du Young Driver Challenge sont sous contrat, Cupra restera également cette année fidèle à la course automobile.»
Le projet «AutoScout24 et Cupra Young Driver Challenge» a été créé pour la première fois en 2017 par AutoScout24, SEAT et Fredy Barth. Ce programme de promotion de la relève des pilotes de course a été soutenu depuis cette année par la filiale de SEAT, la nouvelle marque Cupra. Dans une série de compétitions en quatre parties, les jeunes âgés entre 16 et 21 ans avaient l’opportunité d’apporter la preuve de leur talent de pilotes de course automobile. Ceux et celles qui réussissaient à convaincre le jury pendant toutes les phases et faisaient preuve non seulement d’aptitudes de conduite, mais aussi d’une passion et d’une volonté inconditionnelles de se consacrer à la course automobile, avaient la possibilité de remporter comme prix principal le soutien financier et les conseils d’AutoScout24 et de Cupra pour continuer à s’engager dans la course automobile. Parmi les gagnants du YDC se trouvaient: Oliver Holdener (2017), Julien Apothéloz (2018) et Karen Gaillard (2019).
Chef de Rébellion, troisième meilleur débutant lors du Rallye Dakar
Le Rallye Dakar est considéré comme le rallye le plus difficile du monde. Sur son nouveau site en Arabie Saoudite aussi, ce rallye a été à la hauteur de cette réputation. Deux Suisses ont participé cette année à l'aventure: le chef de Rébellion Alexandre Pesci (avec son copilote Stephan Kühni) ainsi que le Genevois Rémy Vauthier, qui a terminé 19e l'année dernière. Cette année, Vauthier a eu moins de chance. Sa course dans le désert s'est terminée après la première étape déjà suite à une fuite de carburant. Pesci l’a en revanche achevée et a terminé son premier Dakar en tant que troisième meilleur débutant à la 41e place. Après 2010 et 2018, la victoire a été remportée par Carlos Sainz (Mini x-Raid) pour la troisième fois.
Les Suisses n'ont pas remporté de points au Chili
La fraction suisse est repartie les mains vides lors de la troisième manche de la Formule E au Chili. Bien que Sébastien Buemi ait terminé septième et remporté donc des points, il a écopé après coup d'une pénalité de 30 secondes parce que sa voiture avait régénéré trop d'énergie. Edoardo Mortara a également été performant pendant longtemps, mais il a ensuite pris du retard et a dû abandonner la course dans les stands en raison d'un problème de pneu. Quant à Neel Jani, il a connu pire encore. Le pilote d'usine Porsche a été impliqué dans une collision au premier tour sans qu'il y ait eu faute de sa part. Au final, le meilleur pilote suisse, Nico Müller, a remporté une onzième place peu brillante. La victoire au Chili est revenue à Maxi Günther (BMW). La prochaine course aura lieu le 15 février à Mexico-City.
Saucy est le meilleur débutant en Nouvelle-Zélande
Pour Grégoire Saucy, le premier week-end des Toyota Racing Series en Nouvelle-Zélande s'est achevé par trois classements dans le top 5. Le Jurassien se situe donc à la quatrième place intermédiaire après le premier des cinq week-ends, ce qui fait de lui le meilleur débutant. Pour Axel Gnos, le deuxième Suisse du groupe, les choses ne se sont en revanche pas encore passées aussi bien. Le plus jeune coureur du groupe âgé de 16 ans a occupé les positions 16, 15 et 11.
Jusqu’à présent ne pouvaient participer au Championnat suisse de la Montagne juniors que ceux qui n’avaient jamais possédé une licence nationale d’Auto Sport Suisse. Pour la quatrième édition, les organisateurs autour d’Yves Meyer du Drivingcenter Event Seelisberg ont maintenant reçu une autorisation exceptionnelle. Jusqu’au 25 janvier, les finalistes ou titulaires d’une licence NAT qui couraient jusqu’ici dans d’autres catégories sont également en droit de s’inscrire à condition d’être âgés au maximum de 28 ans.
Ceux qui souhaitent donc encore s’inscrire peuvent le faire sous le lien suivant: https://www.drivingevent.ch/race-academy-schweizer-bergmeisterschaft-junior/
Dans le Championnat suisse de la Montagne juniors, les pilotes s’engagent avec une Toyota GT86 identique (env. 200 CV) selon le règlement de Supersérie. Quatre courses figurent au programme: Reitnau, Anzère, Oberhallau et Les Paccots. La participation à l’observation coûtera 185 francs (repas de midi y compris). Pour la saison complète (location du véhicule y comprise), 8865 francs seront facturés. Les précédents champions sont les suivants: Rolf Reding (2017), Thomas Schmid (2018) et Rico Thomann (2019).
Du 23 au 26 janvier, Olivier Burri participera au Rallye de Monte-Carlo pour la 22ème fois! Le Jurassien bernois n'a pas prévu d'autres engagements pour le moment, notamment pas en Suisse.
Olivier Burri, Sacha Althaus et Ismaël Vuistiner représenteront les couleurs de la Suisse au Rallye Monte Carlo. Alors que ce sera la 22e participation de Burri, le vice-champion junior Althaus participera à la cette course classique pour la première fois, Vuistiner pour la deuxième fois après 2018. Auto Sport Suisse a parlé à Burri de la préparation et de ses objectifs au «Monte».
Tu es sur le point de prendre ton 22e départ au Rallye de Monte-Carlo. Qu'est-ce qui rend ce rallye si spécial pour que tu y participes encore et toujours?
Olivier Burri: Tout est spécial au Rallye de Monte-Carlo. Ce rallye est très complexe. Tout le déroulement vous garde sur le qui-vive. Et on y rencontre constamment des situations qui vous confrontent à un nouveau défi. Bref, on ne s'ennuie jamais au «Monte».
Te prépares-tu pour cette raison différemment pour ce rallye?
En décembre, j'ai déjà fait un rallye en France sur neige. Donc physiquement, je suis déjà bien préparé. Mais je me suis entraîné de façon très intensive pendant dix jours. Surtout avec le vélo. J'ai couvert facilement 1000 à 1300 mètres de dénivelé. J'ai aussi fait de l'entraînement de course. Et j'ai perdu quatre kilos depuis Noël. Il y a quelques jours, j’ai mis la pédale douce, de sorte que je me sens vraiment prête maintenant.
Au Rallye Hivernal du Dévoluy dont tu as parlé, tu as piloté la VW Polo R5 pour la première fois et tu es devenu deuxième. Comment était-ce?
Ça s'est très bien passé. Nous avons trouvé une bonne base et avons procédé à un réglage dont je suis très satisfait.
En quoi la Polo diffère-t-elle de la Skoda Fabia R5 que tu as conduite pour la dernière fois au Rallye du Valais?
La plus grande différence se situe au niveau du châssis. La Polo a des avantages évidents par rapport à la Skoda. Le moteur et la boîte de vitesses sont très similaires.
Quel est ton objectif pour la 88ème édition du «Monte»?
Je voudrais gagner la classe amateur. Bien que le terme amateur doive être utilisé en l’occurrence avec prudence. En 2019, j'ai été battu par Stéphane Sarrazin, un ancien pilote de F1 et de WRC. En 2018, Kalle Rovenperä a été plus rapide. Il est également un excellent pilote de rallye. Et en 2017, c'est Jan Kopecky qui m'a fait de l'ombre. Et cette année, Oliver Solberg avec qui je devrais probablement me mesurer.
Tu as mis un point final après ta neuvième victoire au Rallye du Valais. Du moins pour le «Valais». Est-ce qu'en revanche, on aura le plaisir de te voir participer cette année au Critérium Jura ou au Rallye du Chablais?
Pour l'instant, je n'ai pas encore fait de projets. Mais je ne pense pas que je vais y participer.
Le champion de karting électrique roule en Formule 4
La Suisse possède de nouveau un nouveau pilote de Formule. Jasin Ferati de Winterthur passe du karting à la Formule 4. Il y disputera pour Jenzer Motorsport le Championnat italien. Ferati qui est devenu l’année passée champion de karting électrique est considéré comme un talent très prometteur. En décembre, ce pilote âgé de 16 ans a déjà effectué des tests pour Jenzer à Imola, Misano et Barcelone et y a laissé une forte impression. Pour Ferati, le championnat commencera en Italie les 16 et 17 mai à Monza.
Deux Suisses en Nouvelle-Zélande
La Toyota Racing Series a chaque année lieu en Nouvelle-Zélande; il s’agit d’une série de Formule junior avec des voitures identiques. Pour la première fois depuis 2014 (Levin Amweg), deux Suisses, à savoir Axel Gnos (16) et Grégoire Saucy (20) y prendront de nouveau le départ. Les deux Romands ont roulé en 2019 en Formule 4. Gnos en Espagne (deux podiums, trois tours les plus rapides), Saucy en Allemagne (également deux podiums). La première course aura lieu ce weekend au Highlands Motorsport Park à Cromwell.
Trummer recule d'un pas
Simon Trummer a trouvé aux Etats-Unis une seconde patrie. Ce pilote de l’Oberland bernois apprécie «l’American way of life». Depuis deux ans, cet ancien pilote de GP2 court pour l’IMSA. Malheureusement, la saison passée s’est avérée si décevante qu’il passe cette année de la classe des prototypes de pointe LMP1 à la LMP2. Trummer mise pour cela sur l’équipe PR1 Mathiasen Motorsport. Parallèlement, ce pilote de 30 ans participera à l’European Le Mans Series (ELMS) avec Pro Algarve. Il faut encore y ajouter ses engagements pour le VLN dans l’équipe Octane126 de Wallisellen dans le canton de Zurich.
Les 24h de Dubaï se sont finalement résumées à une course de sept heures seulement. De fortes pluies ont en effet contraint les organisateurs à l’interrompre. Cinq Suisses ont malgré tout réussi à monter sur le podium.
Les 24 heures de Dubaï, qui représentent en quelque sorte le coup d’envoi de la saison des courses sur circuit, sont tombées littéralement dans l’eau. Elles n’ont finalement duré que sept heures lorsque la direction de la course a été contrainte de prendre la décision d’interrompre la course en raison de fortes pluies et d’inondations.
Au moment de l’interruption, l’équipe Black Falcon (Mercedes-AMG GT3) avec le Suisse d’adoption Manuel Metzger au volant menait la course. La place 2 a été remportée par l’équipe MS7 by WRT (Audi R8) suivie au rang 3 par une autre Mercedes (SPS Automotive Performance). Les meilleurs Suisses ont décroché la place 5: Rolf et Mark Ineichen ont mené la course pendant un court moment et avaient un retard d’un tour lorsque la course a été interrompue. Directement derrière eux, il y avait la Lamborghini de Barwell Motorsport avec le pilote lucernois Adrian Amstutz. Son équipe était en tête pendant près de 60 tours et, dans des conditions normales, elle aurait certainement eu de bonnes chances de remporter la victoire.
Mais cette interruption n’est pas intervenue au moment le plus défavorable pour tous les Suisses. En GT3-AM, les Suisses Ivan Jacoma, Maurizio Calamia et Stefano Monaco avec l’Italo-Suisse Roberto Pampanini et le Danois Mikkel Overgaard Pedersen ont remporté la position 3.
Dans le groupe des voitures de tourisme, les Suisses ont également eu de quoi jubiler. La VW Golf GTI TCR d’Autorama Motorsport avec le vainqueur de l’année précédente Yannick Mettler et la jeune recrue Miklas Born a également remporté le troisième rang. La deuxième Golf de l’équipe de Wetzikon se situait à la place 7 lorsque la course a été interrompue, une position derrière la Cupra de Topcar Sport avec Fabian Danz et Ronny Jost.
Dans la classe GT4, où des Suisses étaient également présents avec Rahel Frey et les frères Kroll, on a fait chou blanc. Frey était avec son Audi R8 à la place 8, lorsque la course a été interrompue; Michael et Martin Kroll sur BMW de Hofor Racing étaient en 10e place.
En revanche, Julien Apothéloz n’a pas participé à cette course. Pour des raisons budgétaires, le jeune pilote zurichois, qui avait remporté l’année précédente la deuxième place parmi les voitures de tourisme, a dû renoncer à prendre le départ dans le désert.
Comme chaque année, l’Agence mondiale antidopage (WADA) publie la nouvelle liste des interdictions qui entre généralement en vigueur au 1er janvier. Vous trouverez le lien correspondant chez nous.
Fort heureusement, le dopage dans le sport motorisé n’est que très rarement un thème d’actualité. Les cas qui font la une des journaux concernent en règle générale d’autres disciplines sportives. En dépit de cette constatation, chaque pilote de course devrait se tenir sur ses gardes. Bien des athlètes ont en effet déjà trébuché sur des substances qu’ils considéraient comme «anodines». C’est pourquoi il vaut toujours la peine de jeter un coup d’oeil sur la liste mise à jour.
Pour la liste des interdictions 2020, la WADA a procédé en majorité à des adaptations formelles et les a complétées par des exemples de substances interdites ou leurs synonymes. Toutes ces substances étaient déjà interdites auparavant en raison de leur «structure chimique similaire», respectivement «leur effet biologique similaire». En pratique, cela signifie que les adaptations n’ont pas de répercussions sur le statut de dopage des médicaments en vente en Suisse. Mais les médicaments nouvellement prescrits, respectivement recommandés, doivent continuer à faire impérativement l’objet d’un contrôle avant leur utilisation sur la base de données sur les médicaments Global DRO publiée sur le site www.antidoping.ch ou via l’appli mobile.
Sur ce site, vous trouverez la liste des interdictions 2020: www.antidoping.ch/fr/lois-et-reglements/droit-prive/liste-des-interdictions
D’ailleurs: les contrôles antidopage effectués en 2019 à l’occasion du Championnat suisse de la montagne à Massongex et aux Rangiers ont tous été négatifs.
Les pilotes contrôlés (Eric Berguerand, Ronnie Bratschi, Thomas Kessler, Roger Schnellmann et Marcel Steiner) ont tous été «propres».
Le grand moment est une fois de plus venu: les 24 heures de Dubaï du 9 au 11 janvier annoncent le début de la saison 2020 des courses sur circuit international. Plusieurs Suisses vont également y prendre le départ.
On est particulièrement impatient de voir la performance de Rolf Ineichen. Après quatre années passées sur Lamborghini dans l'équipe autrichienne de Gottfried Grasser, ce gentleman driver à succès est passé au sein de l'équipe belge WRT. Le Lucernois et son frère Mark y prendront place dans une Audi R8 LMS avec le numéro de départ 31. Ses autres coéquipiers à Dubaï seront le champion ADAC GT Masters Kelvin van der Linde (ZA) et Mirko Bortolotti (I). Il s'agit donc d'un quatuor performant qui, si la technologie tient la route, a de réelles chances de remporter la victoire finale.
Également présent dans la GT3-Pro: Adrian Amstutz. Le pilote Lamborghini roulera pour l'équipe britannique Barwell Motorsport aux côtés de Patrick Kujala (FIN), Jordan Witt (GB) et Dennis Lind (DK). En 2014, Amstutz et les frères Ineichen avaient remporté la course à Dubaï au volant d'une Porsche 997 GT3 R.
La classe GT3-AM comptera pas moins de trois pilotes suisses dans une même équipe. L'équipe Dinamic Motorsport composée d’Ivan Jacoma, de Mauro Calamia et de Stefano Monaco y prendra le départ.
Les pilotes suisses sont également représentés dans le GT4. Les espoirs reposent principalement sur l'équipe Hofor Racing avec les frères Martin et Michael Kroll. Mais ce n'est pas seulement l'équipe BMW d'Eggenwil, dans le canton d'Argovie, qui espère remporter une place sur le podium. La pilote Audi Rahel Frey (dans l’équipe Heide Motorsport) ambitionne elle aussi de briller à Dubaï.
Mais il y a aussi de bonnes chances que la Suisse s'impose au TCR. En tant que détentrice du titre, l’équipe Autorama Motorsport by Wolf-Power Racing de Stefan Tanner compte bien défendre la victoire de l'an dernier avec ses deux Volkswagen GTI TCR portant les numéros de départ 112 et 114. Neuf pilotes se partageront les deux voitures, dont le vétéran Yannick Mettler. Mais le Lucernois ne sera pas le seul Suisse de la troupe de Wetzikon à prendre le volant. Miklas Born, un jeune pilote prometteur du monde du karting, y fera lui aussi ses débuts en course. Le seul jeune Bâlois qui n'a que 17 ans a attiré l'attention chez Trackdays et espère prendre pied dans la course automobile internationale.
L'un des grands adversaires d'Autorama sera l’équipe Topcar avec sa Cupra TCR. Fabian Danz, vainqueur de l’an dernier, et Julien Apothéloz s’y relaieront sur la Cupra TCR.
Le début des 24h de Dubaï de cette année aura lieu le vendredi à 15h. La course pourra être suivie dans son intégralité en livestream sur Facebook. Consultez le site www.24hseries.com
Partie 8 de notre série «Portrait des champions suisses»:
Cédric Betschen a remporté la Coupe Suisse des Rallyes 2019 avec son épouse et copilote Mirjam lors de sa première saison complète. Il s'agit là d'un succès qu'il n'aurait jamais osé imaginer il y a dix ans.
Quand Cédric Betschen (31 ans) évoque ses débuts en sport automobile, cela le fait rire. Ce sont sans doute sa passion ainsi que son art de l'improvisation qui lui ont finalement permis de s’en tirer aussi bien. Le Lausannois d'origine était en effet aussi éloigné d'une attitude professionnelle que Greta Thunberg de l'achat d'un jet privé. «Lors de mon premier slalom à Carouge en 2007, j'ai pris le départ dans la voiture avec laquelle je me rendais aussi au travail», raconte Betschen. «J'avais mon casque de cyclomoteur avec moi. Je n'avais pas la moindre idée des exigences de ce sport. Je n'avais jamais été sur un circuit avant, pas même en tant que spectateur.»
Betschen s'est depuis toujours passionné pour le rallye. Très jeunes, lui et son frère ainé ont été trainés par leur père à des rallyes. Au début, le petit Cédric n'était pas particulièrement emballé. Il s'ennuyait ferme pendant les pauses d'attente, «surtout quand il faisait froid». Néanmoins, son père lui a transmis le virus. «Je me suis juré qu'un jour, je participerais moi aussi à des rallyes», dit Betschen, qui s'est recyclé il y a des années de menuisier en conducteur de locomotive aux CFF.
Après ses premières expériences en slalom et en course de côte en 2008, le grand temps était enfin venu en 2009: Betschen a disputé son premier rallye. Il ne faut d’ailleurs pas s’étonner que son choix se soit porté sur le «Chablais». Betschen a vécu pendant un certain temps le long d’une étape spéciale au-dessus des Diablerets. Il connaissait le terrain. Et pourtant, tout était nouveau pour lui. Betschen se rappelle: «J'ai lu tous les règlements pendant l'hiver, pour connaître au moins la théorie.» Mais la conduite pratique était une autre paire de manches. Avec des pneus usés et le cousin sur le siège du copilote, le rallye s'est finalement terminé dans un fossé. «Après cet accident, il nous a fallu un an pour remettre la voiture en état.»
En 2010, Betschen a fait son retour au Rallye du Chablais. Cette fois avec son père comme copilote et avec un frein fictif dans l’esprit. «Je savais qu’il fallait éviter à tout prix de finir encore une fois dans les décors. Je ne pouvais pas me permettre de causer d'autres dégâts. J'ai donc fait preuve d'un plus grand calme.»
Chaque rallye a permis à Betschen d’en apprendre davantage. Il s'est accroché à de petits succès. Au début de la saison 2014, il a de nouveau changé de copilote: sa femme Mirjam a dès lors pris la place à ses côtés. A partir de ce moment-là, sa carrière a décollé. «Au Rallye du Chablais 2015, nous avons eu des pneus neufs pour la première fois», sourit Betschen. «Cela a fait une énorme différence. Au début, j’avais l’impression que la voiture ne bougeait pas sur ses nouvelles semelles. Mais ensuite, j'ai compris que je devais conduire différemment parce que j'avais beaucoup plus d'adhérence. Soudain, nous avons été beaucoup plus rapides.»
Avec sa femme à bord, la coopération fonctionne à merveille. Il constate qu’ils sont vraiment sur la même longueur d’ondes. Mais comment convaincre votre femme de s'asseoir sur le siège à côté en tant que copilote? «Mirjam assistait déjà aux rallyes en tant que spectatrice avant d’entrer elle-même en action. J'ai sans doute tellement parlé de rallyes à la maison qu'un jour, elle a fini par me proposer d'être ma copilote.» Depuis, les Betschen parlent quasiment que de rallyes. «En rallye, je trouve que c'est un avantage de bien se connaître», constate Cédric. «La conduite de rallye est en grande partie une question de confiance. C'est pourquoi j'ai toujours compté sur les copilotes de ma famille. Avec Mirjam, bien des choses ont été facilitées. On a la possibilité de discuter constamment et n’importe où de la prochaine étape ou d'une note.»
En s'attaquant au Championnat suisse junior en 2016, Betschen a fait un grand pas en avant dans sa carrière de pilote de rallye. «Pour la première fois, je faisait partie d’une équipe, ce qui m’a aidé à bien des égards.» Entre autres choses: savoir gérer un accident. «Il s’est produit de nouveau au rallye du Chablais», dit Betschen. «Nous roulions à une bonne allure quand je suis entré dans une ornière. Je ne pouvais plus corriger le tir et nous avons embouti un arbre et atterri la tête la première.»
En 2017, Betschen ne pouvait plus rouler avec les juniors en raison de son âge. Mais il s'est offert une Renault Clio R3 Maxi plus puissante. «Avec elle, je pouvais conduire sans pression.» En même temps, il se demandait que faire de sa Clio d'origine. «J'avais deux options: la vendre ou la remettre en état. J'ai choisi cette dernière option.»
C'était la bonne décision. Bien qu'en 2018, Betschen ait, sous la pression de son épouse Mirjam, aussi participé à un rallye avec la Renault Clio R3 Maxi (P8 au Chablais), Cédric a misé en 2019 tout sur sa Clio originale et a ainsi remporté la Coupe Suisse des Rallyes. «Cette année, c’est la première fois que nous avons terminé une saison complète», dit Betschen. «Dans ces conditions, une telle victoire procure naturellement une satisfaction particulière.» La suite de sa carrière est encore ouvert. Lors d'un essai avec une Citroën DS3, Betschen d’expérimenter la conduite d’une R5. Mais il n'a pas les moyens requis pour participer avec elle à des rallyes. «Nous louerons probablement une voiture pour certains rallyes», dit Betschen. Il ne pourra plus compter sur sa Clio. Comme beaucoup de voitures de champions célèbres, celle-ci a été vendue quelques jours après sa derniére course.
Cédric Betschen
Titre: Vainqueur de la Coupe suisse des rallyes
Age: 31
Origine: Reconvilier (BE)
Véhicule: Renault Clio N3
2007 Premiers slaloms
2008 Premières courses de côte
2009 1er rallye (Chablais) avec une Renault Clio N3
2010-2015 Divers rallyes avec une Renault Clio N3
2016 Championnat Suisse des Rallyes Junior sur Peugeot 208 R2
2017 Championnat Suisse des Rallyes sur Renault Clio R3 Maxi
2018 Championnat Suisse des Rallyes sur Renault Clio R3 Maxi et N3
2019 Vainqueur de la Coupe Suisse des Rallyes sur Renault Clio N3
L’année touche à sa fin et il est temps de passer en revue l’année écoulée. Pour faire le pont jusqu’à Noël, nous avons sélectionné à votre intention les meilleures photos de 2019. Dans la partie 5 nous montrons les meilleures photos du Championnat suisse course des côtes.
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir en consultant la galerie de photos sur le site https://motorsport.ch/fr/automobile/galerie et remercions cordialement tous les photographes!!!
Delétraz est de retour chez Charouz
En 2020, le Genevois Louis Delétraz effectuera sa quatrième saison en Formule 2. Cette année, le huitième du championnat misera sur l'équipe Charouz pour laquelle il a déjà piloté en 2018. «Nous avons toujours un compte ouvert», dit Delétraz, qui a récemment réalisé des temps de pointe avec Charouz lors de tests à Abu Dhabi. Son grand objectif consiste toujours et encore à remporter le titre de champion. De plus, Delétraz est toujours en attente de sa première victoire en F2 après 62 courses.
Emil Frey avec «Ricky» Feller
Emil Frey Racing n'a pas seulement remporté le titre par équipe lors du GT Open de cette année, l'équipe de Safenwil a également décroché la première et la deuxième place parmi les pilotes. Le passage à une autre catégorie est donc plus que logique. En 2020, l'équipe d'Emil Frey prendra donc le départ au GT World Challenge Europe - anciennement Blancpain GT Series. Elle sera renforcée par deux pilotes du GT Masters: l'Argovien Ricardo Feller formera une équipe avec les pilotes actuels Mikaël Grenier et Norbert Siedler. Le Français Franck Perera partagera la deuxième Lamborghini Huracan GT3 Evo avec Albert Costa et Giacomo Altoè.
Êtes-vous encore à la recherche d’un cadeau de Noël adéquat? Pas de problèmes. Nous vous suggérons quatre livres qui vont plaire à tous les coups.
Annuaire du sport automobile suisse
L’annuaire du sport automobile suisse qui paraît depuis 1984 est pour les fans du sport motorisé suisse un «must have» absolu. Sur environ 400 pages, Peter Wyss et de nombreux auteurs invités passent en revue la saison 2019. Personne n’y est négligé. Qu’il s’agisse des championnats nationaux ou internationaux à deux ou des quatre-roues, ce livre célèbre tous les succès suisses. Il est complété par une statistique détaillée.
356 pages, plus de 550 photos, prix: 65 francs. Disponible en librairie ou sur le site www.aktivverlag.ch, ISBN 978-3-909191-75-4
Pilotes de Grand-Prix tessinois
De nombreux pilotes de course automobile sont déjà issus du canton méridional de la Suisse. Le plus célèbre parmi eux est sans doute Clay Regazzoni. Mais il existe encore un grand nombre d’autres pilotes de Grand-Prix tessinois. L’ouvrage en langue italienne et richement illustré «Piloti ticinesi da Grand Prix» de Giorgio Keller en fournit la preuve. Ce livre comporte le portrait de plus de 40 pilotes et une rétrospective sensationnelle qui aborde dans la dernière partie du livre aussi les pilotes tessinois qui ont pris le départ au Mans.
385 pages, plus de 1200 photos, prix: 58 francs. Disponible auprès de l’Edizioni Fontana (www.fontanaedizioni.ch, Mail: piloti.ticinesi@bluewin.ch), ISBN 978-88-8191-538-5
Jo Siffert
Aimez-vous les bandes dessinées? Êtes-vous par ailleurs un fan de Jo «Seppi» Siffert? Alors il y a fort à parier que cette bande dessinée dans le style Michel-Vaillant vous plaira. Olivier Marin et Michel Janvier y évoquent l’histoire de ce talent fribourgeois sortant du lot depuis ses débuts jusqu’à sa mort tragique par accident à Brands Hatch. Les photos et citations d’origine de contemporains célèbres, intégrées dans les différents chapitres, montrent qu’il ne s’agit pas exclusivement d’une bande dessinée.
64 pages, prix: 22 francs. Disponible en librairie ou sur le site www.editionspaquet.com/catalogue-bd/jo-siffert, ISBN 978-28- 8890-741-1
Le «magicien» suisse
Le surnom d’Edi Wyss était «The Swiss Wiz». Il était un mécanicien suisse de véhicules de course qui s’occupait dans les années 1970 en Angleterre auprès de McLaren des voitures de Denny Hulme, Peter Gethin et d’autres personnalités célèbres. Dans son autobiographie, Wyss raconte comment sa passion pour les véhicules de course et de sport l’a conduit d’abord sur la scène de course suisse et par la suite sur la scène internationale tout autour du globe.
304 pages, prix: 79,90 Euro, disponible en librairie ou sur le site www.rallyandracing.com, ISBN 978-3-9471-5622-1
L’année touche à sa fin et il est temps de passer en revue l’année écoulée. Pour faire le pont jusqu’à Noël, nous avons sélectionné à votre intention les meilleures photos de 2019. Dans la partie 4 nous montrons les meilleures photos du Championnat suisse des rallyes.
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir en consultant la galerie de photos sur le site https://motorsport.ch/fr/automobile/galerie et remercions cordialement tous les photographes!!!
Ceux qui recherchent sur Internet des informations fiables sur l'historique du sport automobile suisse vont rapidement devoir déchanter. On n’y trouve en effet pas beaucoup d'informations. Quelques organisateurs offrent certes sur leurs pages les résultats des dernières années et certains tiennent même des listes de gagnants. Mais les aperçus exhaustifs sont peu nombreux. Le sport de rallye fait exception à cet égard. Le site ewrc-results.comest très exemplaire. On y trouve non seulement tous les résultats, mais on peut également y rechercher des pilotes suisses (et même leurs copilotes).
L'annuaire d'Auto Sport Suisse, publié en mars, est également une source fiable. Sous la rubrique «Le Livre d'Or», toutes les règles sont publiées ainsi qu'une liste des champions suisses des dix dernières années.
«Rennsport Schweiz» est naturellement aussi un bon ouvrage de référence. Cette «bible des courses suisses», publiée depuis 1984, propose non seulement de nombreux articles sur l'année écoulée, mais comporte aussi une rubrique statistique complète. Le numéro actuel sera présenté d'ailleurs à Seelisberg le 19 décembre.
Mais qui a tous les bons ouvrages de référence à portée de main lorsqu'il se trouve au centre de presse du Rallye du Valais? Ou encore lorsqu'il n'est pas d'accord avec ses collègues à la table des habitués quand il s'agit de savoir qui a remporté la «Coupe suisse de la montagne» en 1978? Pour consolider l'historique des courses suisses et simplifier la recherche, Auto Sport Suisse a donc publié trois pages sur Wikipédia, la plus grande encyclopédie libre au monde. Les liens suivants fournissent non seulement les détails les plus importants sur les championnats respectifs, mais aussi la liste complète des champions:
https://de.wikipedia.org/wiki/Schweizer_Rallyemeisterschaft
https://de.wikipedia.org/wiki/Schweizer_Bergmeisterschaft
https://de.wikipedia.org/wiki/Schweizer_Slalommeisterschaft
Comme chaque utilisateur a la possibilité de contribuer sur Wikipédia à une encyclopédie aussi complète que possible, les contributions peuvent et doivent donc être complétées. Chez Auto Sport Suisse, nous continuerons également à y travailler. S'il y a des erreurs ou des ambiguïtés, nous vous prions de bien vouloir nous en informer. Nous allons alors approfondir la question!
La préparation des pages françaises prendra encore un certain temps, mais suivra au plus vite.
L’année touche à sa fin et il est temps de passer en revue l’année écoulée. Pour faire le pont jusqu’à Noël, nous avons sélectionné à votre intention les meilleures photos de 2019.Dans la partie 3 nous montrons les meilleures photos du Championnat suisse des slaloms.
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir en consultant la galerie de photos sur le site https://motorsport.ch/fr/automobile/galerie et remercions cordialement tous les photographes!!!
Toyota a eu la partie facile lors de la course des 8 heures à Bahreïn dans le cadre du Championnat du Monde d'Endurance (WEC). Comme la Rebellion avec le numéro de départ 1 et la Ginetta avec le numéro de départ 5 se sont gênées l'une l'autre en début de course, la Toyota avec le numéro de départ 7 a pris la tête et l'a conservée jusqu'à l'arrivée.
Pour la voiture identique avec Sébastien Buemi au volant, la dernière course de 2019 s'est terminée à la deuxième place, après que Buemi ait été impliqué sans faute dans la collision au départ et a dû éviter la Rebellion qui avait fait un tête à queue. Comme le Vaudois a été accroché par un concurrent lors de sa remise en piste de son véhicule, il a dû prendre aux stands une nouvelle partie frontale de voiture. Buemi & Co. n'ont plus été en mesure de combler le retard qu'ils avaient accumulé de la sorte.
«Cela a été une course difficile pour notre voiture», a déclaré Buemi, qui a dû partir à Bahreïn avec le plus gros handicap (+2,72 seconde par tour). «J'ai pu éviter de justesse la collision au départ, mais quand je suis revenu sur la piste, il y a eu un contact. Il n'existait aucun moyen de l'éviter. A partir de ce moment-là, il était difficile de suivre la voiture identique. Mais c'est une double victoire pour l'équipe, ce qui était notre but.»
Au classement général, Buemi est désormais, après Bahrein, deuxième derrière ses coéquipiers Toyota Conway/Kobayashi/Lopez qui ont gagné à Bahreïn. La prochaine course aura lieu le 23 février à Austin/Texas.
A 700 kilomètres au sud-est de Bahreïn, la course annuelle de 12 heures s'est déroulée ce week-end à Abu Dhabi. La victoire y a été remportée par l'équipe allemande d’Attempto Racing. La 3ème place est allée à la superstar de la moto Valentino Rossi sur une Ferrari 488 GT3 engagée par Kessel Racing.
Pas de chance pour l'équipe féminine composée de Rahel Frey, Michelle Gatting et Manuela Gostner. Au début de la deuxième moitié de la course, les pilotes rapides dans leur Ferrari rose d'Iron Lynx étaient encore en P4 au classement général. Mais leurs espoirs de remporter une place sur le podium se sont évanouis quand Gatting est entrée en collision avec une Aston Martin de la catégorie GT4 pendant une manœuvre de dépassement et la suspension de roue arrière gauche s’est affaissée.
L’année touche à sa fin et il est temps de passer en revue l’année écoulée. Pour faire le pont jusqu’à Noël, nous avons sélectionné à votre intention les meilleures photos de 2019. Cette fois il s’agit des pilotes suisses qui courent dans les championnats internationaux.
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir en consultant la galerie de photos sur le site https://motorsport.ch/fr/automobile/galerie et remercions cordialement tous les photographes!!!
Nico Müller ne sera plus le seul à défendre les couleurs de la Suisse dans le DTM 2020. Fabio Scherer (20 ans) sera le deuxième pilote suisse à participer à la série de voitures de tourisme la plus populaire d'Europe. Tout comme Müller, Scherer pilotera également une Audi RS5 et cela auprès de l'équipe belge WRT, aux côtés de l'Américain Ed Jones, qui prendra lui aussi pour la première fois le départ dans le DTM.
«Je suis heureux de pouvoir laisser cette année derrière moi et de me tourner vers l'avenir», déclare M. Scherer. «Je suis ravi d'avoir trouvé chez WTR une place dans le DTM. Un rêve devient réalité pour moi. J'aimerais remercier tous ceux qui croient en moi et me rendent cela possible.»
Scherer a participé à la Formule 3 de la FIA en 2019, mais y a rarement eu l'occasion de prouver son talent dans le Junior Team Sauber en partenariat avec Charouz. Une septième et une huitième place à Monza ont été ses meilleurs résultats. L'année précédente, ce Lucernois domicilié à Engelberg avait participé au Championnat d'Europe F3 où il a réalisé son meilleur résultat avec une 2e place à Spa-Francorchamps. Scherer peut se prévaloir d'un total de quatre années d'expérience en Formule.
Avant sa carrière dans la course automobile, Scherer avait participé au championnat suisse de karting qu'il a gagné deux fois.
Pour Scherer, la saison commencera le 24 avril à Zolder. Il fait actuellement des essais à Jerez (E).
La pilote automobile suisse sans doute la plus rapide de ces dernières années, Simona De Silvestro, revient en Europe. A côté de son travail de pilote d'essai et de développement en Formule E chez Porsche, cette pilote originaire de Thoune prendra le départ à l'ADAC GT Masters. De Silvestro partagera dans la série que son compatriote Patric Niederhauser a remporté cette année une Porsche 911 RSR avec l'Autrichien Klaus Bachler dans l'équipe de l'ancien pilote d'usine Porsche Timo Bernhard.
Pour De Silvestro, la plupart des pistes seront nouvelles. Agée de 31 ans, elle n'a passé qu'un an en Europe (2005 en Formule Renault italienne) avant d'émigrer en Amérique à 17 ans. Là, elle s'est classée quatrième au classement général lors de la première année de Formule BMW. Elle a ensuite passé trois ans en Formule Atlantique (3e place en 2009) avant de devenir la première femme suisse à prendre pied dans la série IndyCar. Son meilleur résultat remporté là-bas est une 2ème place à Houston en 2013.
Sa carrière a ensuite peiné à progresser. En 2014, «Swiss Miss» espérait remporter une place en Formule 1, mais la collaboration avec Sauber en tant que «Affilated Driver» a pris fin après quelques mois seulement. Après un nouveau détour par l'Indy 500 avec Andretti Autosport 2015 (P19), De Silvestro a disputé une saison de Formule E pour la même équipe. Mais cette aventure n’a pas été couronnée de succès. En dix courses, elle n’a remporté que deux neuvièmes places. De Silvestro a ensuite émigré en Australie où elle a piloté une Nissan de la série V8 Supercars pendant trois ans. Meilleur résultat: une septième place à Auckland en 2019.
En 2020, un autre défi attend donc maintenant De Silvestro. Simona n'a pas beaucoup d'expérience en sport GT. En 2019, elle est passée tout de même sur une Honda NXS GT3 dans une équipe exclusivement féminine aux 24h de Daytona.
La saison débutera pour la pilote suisse à Oschersleben du 24 au 26 avril.
«Toc Toc Toc – qui frappe à notre porte ce soir? Saint-Nicolas!
Mais au lieu de mandarines, pains d’épices et de poires,
il sort de son sac un nouveau site web pour parfaire notre gloire.»
Pour être honnête: ce n'est pas Saint-Nicolas qui nous a apporté notre nouvelle page web. Mais la date à laquelle nous avons mis en ligne notre nouveau site est bel et bien le 6 décembre. Depuis plus d'un an, nous travaillons sur ce nouveau look. Maintenant le chat est sorti du sac, ce qui nous ramène au sujet de Saint-Nicolas...
Le look de notre nouveau site web est clair et soigné. Nous avons opté pour une optique résolument moderne. En plus de ce relookage, le nouveau site Web est à la fine pointe de la technologie. Nous avons mis l'accent sur un guidage intelligent de l'utilisateur et une qualité élevée en termes de convivialité, de compatibilité du navigateur et de vitesse de chargement.
Un autre aspect important pour nous a été la conception du site Web dans ce qu'on appelle le «Responsive Web Design». Cela signifie que le nouveau site Web s'adapte automatiquement aux affichages et aux résolutions d'écran, que vous soyez assis devant votre PC ou que vous utilisiez votre smartphone ou votre tablette en déplacement.
Même après la relance, le travail continuera pour nous. Au cours des prochains mois, nous optimiserons continuellement le contenu, ajouterons de nouvelles fonctions et fonctionnalités et incorporerons vos commentaires.
Nous espérons que vous apprécierez notre site Web et attendons vos commentaires avec impatience!
Le sport automobile marque une pause hivernale. La troisième manche du championnat du monde d`endurance à Bahreïn (avec Buemi, Rebellion et Cool Racing) mise à part, il n`y aura pas de spectacles à admirer avant Noël. Mais il reste encore une manifestation passionnante à ne pas manquer et de surcroît avec la participation de pilotes suisses. Du vendredi au dimanche, le Rallye-Show annuel aura lieu à Monza. Sera également présent: le champion suisse Ivan Ballinari.
Avec son copilote Andrea Togni sur sa Skoda Fabia, le Tessinois affrontera pas moins de 58 autres R5. La superstar Valentino Rossi ne prendra pas le départ cette année. Il ne figure en tous les cas pas sur la liste de départ. Mais Ballinari peut aussi compter sur d`autres stars internationales. Andreas Mikkelsen (CMR-4), Dani Sordo (CMR-8), Craig Breen (CMR-14) et Niclas Grönholm (fils de Marcus Grönholm) comptent entre autres parmi les participants.
Outre Ballinari, Aron et Mirko Puricelli sont deux autres pilotes tessinois à prendre le départ. Vous trouverez plus d`informations sur le Monza Rally Show sur le site www.monzarallyshow.it
Mais est-ce donc déjà Noël? Pour Patric Niederhauser, c`est apparemment le cas. Après avoir remporté le titre ADAC GT Masters, le Bernois a été nommé pilote d`usine par Audi-Sport-customer-racing. «Pour moi, c`est un rêve qui se réalise», déclare Nidi, 27 ans, dont la carrière a atteint cette année un point culminant provisoire avec le titre dans la «Ligue des voitures de super sport».
Niederhauser fait donc désormais partie d`un pool de pilotes Audi qui sont intégrés dans le programme client au niveau mondial. En clair, cela signifie que Niederhauser sera à la disposition d`Audi pour des courses importantes, telles que les 24h de Daytona, les 24h de Bathurst, les 24h du Nürburgring ou les 24h de Spa. «L`endroit et le moment où je serai engagé restent à déterminer. Mais je suis vraiment heureux de cette opportunité. C`est ce à quoi je travaille depuis des années.»
En plus des engagements d`usine, Niederhauser veut bien sûr aussi, si possible, participer à toutes les courses d`un championnat en 2020. «J`aimerais défendre le titre dans l`ADAC GT Masters avec mon équipe HCB Rutronik Racing», déclare Niederhauser. Mais le dernier mot n`a pas encore été dit.
En plus de son statut de pilote d`usine, Niederhauser a un autre avantage. Alors que ses collègues comme Mattia Drudi, Christopher Haase, Pierre Kaffer, Christopher Mies, Frank Stippler, Dries Vanthoor, Frederic Vervisch, Markus Winkelhock et Mirko Bortolotti ont tous le statut platine ou or, Niederhauser restera également un pilote argent en 2020. Cela le rend particulièrement intéressant dans la composition des équipes clients d`Audi.
Sur la scène de la course automobile internationale, Louis Delétraz est considéré comme un espoir suisse. Il y a un an, le pilote genevois de 22 ans avait déjà goûté à l`air de la Formule 1 lors des essais de HaasF1. Au service de Ferrari et Dallara, il a passé environ 30 jours dans le simulateur la saison dernière. Son intention pour cette année (dans l`équipe de champions Carlin) était de remporter le championnat de Formule 2. Mais Delétraz a raté cet objectif. Lors de la finale à Abu Dhabi, il s`est hissé à la huitième place grâce à deux résultats dans le top 6. Mais il n`a pas réussi à faire plus. Le champion de F2 Nyck de Vries a récolté 174 points de plus que lui. «J`ai eu à dix reprises zéro point cette année», explique Delétraz. «Avec cela, impossible de se battre pour le titre.»
Beaucoup de ces zéros relèvent de la responsabilité de l`équipe ou de l`organisateur. Pas moins de trois fois, l`électronique a pris feu, un défaut qui relève de la responsabilité du fabricant et non de l`équipe. Une fois le système de réduction de la traînée DRS a dysfonctionné et une fois les freins ont lâché. En fin de compte, cela a coûté environ 80 points à Delétraz. Une place dans le top 5 aurait été possible.
Pour Delétraz, c`était la troisième saison de Formule 2 et, si l`on y ajoute celle dans la Renault 3.5 (2016), Louis attend sa chance depuis quatre ans dans l`antichambre de la Formule 1. Il est monté trois fois sur le podium cette année. Mais il n`a jamais réussi à monter tout en haut du podium en Formule 2. C`est à Monaco que Delétraz a approché le plus la victoire. Au sprint, il a eu un retard de 0,059 seconde sur le vainqueur Anthoine Hubert qui devait décéder quelques mois plus tard à Spa. A Silverstone aussi, il a semblé longtemps que Louis allait remporter à coup sûr la victoire. Mais il a finalement dû céder la place au Britannique Jack Aitken. «Si tout avait joué, nous nous serions montés sur le podium ou aurions tout au moins été près du podium», constate Delétraz. «Malheureusement, il y a eu trop de week-ends où quelque chose a mal tourné.»
La manière dont Delétraz compte poursuivre ses activités en 2020 est encore incertaine. Dans l’écurie HaasF1, il a encore un pied à l’étrier. Louis suit également de près la Formule E et le Championnat du monde d`Endurance. Et une quatrième année en Formule 2 pourrait également être envisagée. Étant donné que l’année prochaine, la Formule 2 passera à des pneus de 18 pouces et qu`elle aura donc une année d`avance sur la Formule 1, Delétraz pourrait acquérir une expérience précieuse pour 2021.
Le calendrier du Championnat suisse Rallye Junior est maintenant connu. Cinq rallyes figurent au programme, les mêmes que dans le Championnat suisse des Rallyes. La saison commencera les 17/18 avril avec le Critérium Jurassien qui sera suivi par le Rallye du Chablais (28-30 mai) avant que les pilotes suisses de rallye se rendent au Tessin les 19-20 juin pour participer au Rallye del Ticino.
Le Rallye du Mont-Blanc qui aura lieu du 3 au 5 septembre est nouveau dans le calendrier. La finale aura comme d’habitude lieu à la mi-octobre avec le Rallye du Valais.
Seront admis au Championnat suisse Rallye Junior 2020 les pilotes nés après le 1er janvier 1992.
Cette saison aussi, cinq courses ont eu lieu. Avec quatre victoires et une deuxième place, le Valaisan Jonathan Michellod et son co-pilote Stéphane Fellay ont remporté le titre.
Ces prochains jours, nous allons envoyer aux pilotes qui ont possédé une licence en 2019 les demandes de licence pour 2020. Cette expédition a lieu sur la base des indications en provenance de l’année en cours.
Nous nous tenons naturellement avec plaisir à votre entière disposition pour toute question en rapport avec les innovations prévues en 2020.
Le week-end dernier, Auto Sport Suisse a récompensé les champions automobiles suisses et les vainqueurs des coupes à l`hôtel Bellevue Palace à Berne.
Vendredi soir dernier, près de 150 invités ont assisté à la cérémonie de remise des prix aux champions d`Auto Sport Suisse au vénérable Hôtel Bellevue Palace à Berne. Les gagnants des championnats automobiles de cette année ont été honorés dans neuf catégories. Lukas Studer, animateur sportif de la SRF, et Brice Zufferey, promoteur du Championnat suisse des Rallyes Junior et du Trophée Clio RT3 Alpes, ont animé le programme complet de la soirée.
À l`exception de deux pilotes de la fraction Rallye, tous les pilotes des différents championnats (rallye, slalom, montagne) ainsi que des coupes (coupe de montagne, coupe de rallye) étaient présents. Ils ont reçu leurs prix du président de la Commission sportive nationale (CSN), Andreas Michel, et de Mlle Yokohama, Kylie Raymund.
Martin Bürki a reçu deux prix en même temps. Ce pilote d`Uetendorf a remporté le Championnat suisse des slaloms pour la septième fois (et la sixième fois consécutive !). De plus, Bürki, presque 52 ans, s`est assuré la deuxième place de la Coupe suisse de la montagne derrière Philipp Krebs. Ce dernier a été ravi par cette distinction: « Jamais auparavant, un pilote n’a réussi à remporter ce classement avec un véhicule de coupe », a déclaré M. Krebs. « C`est la raison pour laquelle ce titre compte tant pour moi ». Hanspeter Thöni (deuxième en slalom) et Christian Darani (troisième) ont aussi fièrement accepté leurs coupes. Tous deux n`ont jamais été aussi bien classés dans le championnat suisse des slaloms. Et Thöni de dire : « Je suis heureux d`avoir pu prouver qu`on a aussi de bonnes chances avec une petite voiture ».
La performance d`Ivan Ballinari est sortie du lot dans la catégorie rallye. Le champion de rallye, qui a défendu avec succès son titre à partir de 2018, a fièrement agité un drapeau de son canton natal, le Tessin. Bien avant la fin de la saison déjà, on savait qu`il allait remporter pour la deuxième fois le titre. Néanmoins, « Bally » l`a célébré avec beaucoup d`enthousiasme. « Le sentiment n`est pas le même qu`en 2018, le premier titre a suscité plus d’émotions. Cette année, nous avons commencé la saison avec moins de pression. Mais je suis naturellement ravi que nous ayons ramené à nouveau le titre au Tessin. »
C’est aussi pour la première fois que Jean-Marc Salomon et son copilote David Comment sont montés sur le podium du Championnat suisse des rallyes. Les deux avaient remporté la deuxième place grâce à une performance extrêmement régulière pendant toute la saison. La 3e place est revenue à Michael Burri, le fils du vainqueur valaisan Olivier Burri. Christophe Parriaux/Bryan Villat étaient également sur le podium pour la première fois. Les Jurassiens ont pris la 3e place chez les juniors derrière Jonathan Michellod/Stéphane Fellay et Sacha Althaus/Lisiane Zbinden. Les autres vainqueurs sont les suivants : Marc Valliccioni/Marie-Josée Cardi (Rallye Historiques) et Cédric Betschen/Mirjam Betschen (Swiss Rally Cup).
Dans le Championnat suisse de la Montagne, le titre est allé à Eric Berguerand pour la sixième fois. Celui qui a dominé toute la saison passée a décroché son premier titre en 2005. Après cela, il a été intouchable de 2013 à 2016. Compte tenu de sa forme actuelle, il sera sans doute difficile pour ses concurrents d`écarter le Valaisan du trône en 2020. Lors de la cérémonie de remise des prix à Berne, Berguerand a averti : « En ce moment, je suis au sommet - c`est vrai. Mais en sport automobile, le vent peut tourner rapidement. C`est pour cette raison que je profite du moment et que j`attends la prochaine saison avec impatience. »
Derrière Berguerand, Marcel Steiner et Robin Faustini ont reçu leurs channes en argent pour les places 2 et 3. Si Steiner, en tant que multiple champion suisse, connaît très bien ce sentiment de gloire, c`était une première pour le jeune Faustini. « Mon objectif pour la saison était de remporter la troisième place », a déclaré modestement l’ Argovien. « Et j’ai atteint mon but. » Pour les amateurs de sport automobile suisse, la troisième place de Faustini semble prometteuse pour l`avenir. Beguerand lui-même a été heureux de voir ce nouveau pilote monter sur le podium. « C`est réjouissant de constater que la relève ne manque pas « , a dit le champion.
La famille Feigenwinter a également assuré une première. Pour la première fois, le père et le fils sont montés ensemble sur le podium du Championnat de la montagne. Jusqu`à présent, cela n`a été le cas que pour le Championnat suisse des rallyes. « Je suis fier d`être sur le podium avec mon fils Raphi », a déclaré Andy Feigenwinter, dont la Lotus Exige victorieuse se trouvait à l`entrée de l`hôtel Bellevue. Et son fils Raphaël d`ajouter : « Pour moi, il y a deux raisons d`être heureux : d`une part parce que je suis ici avec mon père et d`autre part parce qu`aucun pilote d`une voiture de deux litres ne s`est retrouvé dans le top 3 avant moi.
Il y avait aussi de la joie parmi les juniors des courses de côte. Le vainqueur Rico Thomann a été entouré de trois pilotes : Pascal Siegrist (2e) et Gianluca Forcella et Michael Müller (classé ex aequo troisièmes)
Le prix du meilleur pilote international a été décerné à Sébastien Buemi. Le champion du monde d’endurance avec Toyota et vice-champion de Formule E (Nissan e-dams) a remporté le Swiss Auto Sport Award pour la troisième fois après 2007 et 2014.
Coupe suisse de la Montagne
1. Philipp Krebs, RCC/Renault Clio
2. Martin Bürki, IS/VW Polo
3. Stefan Schöpfer, IS/Audi 50
Championnat suisse des Slaloms
1. Martin Bürki, E1/VW Polo
2. Hanspeter Thöni, ISN/Peugeot 106
3. Christian Darani, E1/Fiat X1-9
Coupe suisse des Rallyes Historiques VHC
1. Marc Valliccioni/Marie-Josée Cardi, J2/BMW M3
2. Alain Röthlisberger/Sarah Junod, I/Ford Escort
3. Eddy Bérard/Frédéric Rausis, J2/BMW M3
Coupe suisse des Rallyes
1. Cédric Betschen/Mirjam Betschen, N/Renault Clio Ragnotti
2. Laurent Bérard/Charlène Greppin, A/Honda Civic Type R
3. Patrick Aubort/Bruno Dos Santos, N/Renault Clio
Championnat suisse des Rallyes Junior
1. Jonathan Michellod/Stéphane Fellay, R2/Peugeot 208
2. Sacha Althaus/Lisiane Zbinden, R2/Peugeot 208
3. Christophe Parriaux/Bryan Villat, R2/Citroën C2
Championnat suisse des Rallyes
1. Ivan Ballinari/Giusva Pagani, R5/Skoda Fabia
2. Jean-Marc Salomon/David Comment, R5/Ford Fiesta
3. Michael Burri/Anderson Levratti, R5/Skoda Fabia
Championnat suisse de la Montagne Junior
1. Rico Thomann, SS/Toyota GT86 Race
2. Pascal Siegrist, SS/Toyota GT86 Race
3. Gianluca Forcella, SS/Toyota GT86 Race
3. Michael Müller, SS/Toyota GT86 Race
Championnat suisse de la Montagne des voitures de tourisme
1. Andy Feigenwinter, SSC/Lotus Exige
2. Roger Schnellmann, E1/Mitsubishi Lancer
3. Raphael Feigenwinter, SS/Honda Integra
Championnat suisse de la Montagne des voitures de course
1. Eric Berguerand, E2-SS/Lola FA99
2. Marcel Steiner, E2-SC/LobArt LA01
3. Robin Faustini, E2-SS/Reynard K01
https://www.facebook.com/AutoSportSchweiz/
https://motorsport.ch/de/automobil/galerie
Un grand honneur est fait à Sébastien Buemi. Pour la troisième fois (après 2007 et 2014), le pilote suisse romand de 31 ans a reçu le très convoité Auto Sport Award lors du «Diner des Champions», la cérémonie officielle des champions.
Chaque année, l`Autorité suisse du sport automobile (ASS) et sa Commission sportive nationale (CSN) décernent l`Award du sport automobile en reconnaissance de services exceptionnels rendus au sport automobile suisse. Le jury l’a attribué à Buemi parce qu’il a remporté à nouveau le Championnat du Monde d`Endurance et gagné la légendaire course des 24 Heures du Mans.
Buemi commente ce prix comme suit: «C`est pour moi un grand honneur de recevoir ce prix pour la troisième fois déjà, il est très important à mes yeux, car c`est le prix le plus important qui existe en Suisse. J`aurais aimé recevoir le prix personnellement à Berne. Mais malheureusement, l`ouverture de la saison de Formule E m`en empêche.»
Avec ses coéquipiers Fernando Alonso et Kazuki Nakajima, Buemi a remporté cinq des huit courses du Championnat du Monde d`Endurance 2018/2019 sur sa Toyota TS050 Hybride dont justement aussi les 24 heures du Mans. Avec deux autres deuxièmes places, le trio s`est assuré souverainement le titre. Il s`agissait déjà du deuxième titre de Buemi au Championnat du monde d`endurance (WEC) après celui de 2014.
Buemi a fait sa première course de karting en 1994 à l`âge de six ans déjà. Son plus grand succès en karting fut le vice-championnat d`Europe de karting junior 2002 dans la classe ICA. En 2004, il est passé à la course de formule et a participé pour la première fois à la Formule BMW allemande. En 2006, Sébastien est passé à la Formule 3 Euro Series; l`année suivante à la GP2. En 2008, il était sixième au championnat avec deux victoires. La récompense de son bon travail a été un contrat de pilote d`essai de Red Bull en Formule 1.
En 2009, Buemi a reçu un cockpit de Formule 1 auprès de la Scuderia Toro Rosso, l`équipe sœur de Red Bull. Il est devenu ainsi le premier Suisse depuis Jean-Denis Délétraz en 1995 à disputer un Grand Prix de Formule 1. Déjà à son premier Grand Prix en Australie, Buemi a réussi à marquer deux points en septième position.
Buemi a conduit pour Toro Rosso pendant trois ans avant de passer à Toyota pour le Championnat du Monde d`Endurance. Il y est déjà depuis sept ans et a remporté 16 victoires. En 2018 et 2019, il remporte les 24 Heures du Mans. Parallèlement, Buemi mise sur la série électrique depuis la naissance de la Formule E. Son bilan impressionnant se résume en 13 victoires, un titre (2015/2016) et trois vice-championnats.
Aperçu des gagnants de l’Award
2007 Sébastien Buemi et Ulrich Giezendanner
2008 A1 Team Switzerland
2009 Fabio Leimer
2010 Peter Sauber
2011 Marcel Fässler
2012 (pas de prix)
2013 Fabio Leimer
2014 Sébastien Buemi
2015 Stefano Comini
2016 Neel Jani
2017 Paul Gutjahr et Daniel Fausel
2018 Mario Illien
2019 Sébastien Buemi
https://www.facebook.com/AutoSportSchweiz/
Neel Jani est le quatrième Suisse à prendre le départ dans une course de Formule E. Mais en réalité, il n`est pas un débutant pour autant. En 2017, ce pilote du Seeland a disputé le doublé à Hong Kong pour Dragon Racing. Mais la coopération n`a pas duré longtemps. Jani et le Dragon avaient des points de vue différents et Jani, qui travaillait déjà à l`époque pour Porsche, a quitté l`équipe après une seule course.
Aujourd`hui, le vainqueur du Mans de 2016 revient en Formule E en tant que pilote d`usine pour Porsche. Ce sera un gros défi. Les exigences sont élevées. Même si on cherche à ne pas se faire trop d`illusions au sein de l`équipe. Mais Porsche ne participe pas pour finir deuxième.
Les essais de conduite ont montré qu`il faudra au début se contenter de petits exploits. Avec Jani et André Lotterer, un pilote expérimenté en Formule E, Porsche s`est retrouvé constamment en fin du milieu du groupe. «Nous ne nous étions pas préparés à ce résultat», explique Jani, «Mais Porsche est une nouvelle venue. Et les autres équipes ont beaucoup plus d`expérience. C`est pourquoi il ne faut pas s`étonner des résultats du test.»
Les deux accidents des nouveaux venus n`ont pas été programmés non plus. Jani a déformé la Gen2 de l`équipe de Zuffenhausen dès le premier jour et Lotterer a causé le deuxième jour une collision. Mais Jani estime malgré tout que cela leur a permis de récolter beaucoup de données. «Nous avons trouvé les réponses à de nombreuses questions. C`est probablement le logiciel qui comporte encore la plus grande partie du potentiel.»
Jani et Lotterer se connaissent parfaitement. Les deux pilotes concourent ensemble au Mans depuis trois ans et se sont croisés aussi à d`autres occasions à plusieurs reprises. «Le courant passe», disent les deux à l`unisson et Jani pourra le cas échéant encore tirer plus de bénéfices de Lotterer que l`inverse. «C`est naturellement un atout pour nous d`avoir quelqu`un comme André dans l`équipe. Depuis deux ans, il roule aux côtés du champion de Formule E Jean-Eric Vergne, ce qui lui a permis bien entendu d`acquérir beaucoup d`expérience.»
Jani n`a pas d`objectif concret pour la saison. Sa devise initiale sera la suivante: Arriver, apprendre et marquer des points régulièrement. Mais s’inspirer seulement de l`idée olympique ne suffira sans doute pas. L`enjeu est trop important pour Porsche. Avec Mercedes, BMW et Audi, toutes les autres marques premium allemandes sont représentées dans la série électrique. Or c`est Porsche qui a le moins d`expérience. «Nous avons eu 15 jours de tests et nous verrons où nous en sommes vendredi après la première course à Riyad», déclare Jani.
https://www.facebook.com/AutoSportSchweiz/
Karen Gaillard est la gagnante du «Young Driver Challenge AutoScout24 et CUPRA» de cette année. La Fribourgeoise de 18 ans a convaincu le jury composé des entraîneurs Fredy Barth et Nico Müller et s`est ainsi rapprochée encore un peu plus de son rêve de faire carrière dans la course automobile. «Je suis bouleversée», déclare Gaillard, qui a participé cette année au Championnat suisse de karting (catégorie X30). «Pendant des années, j`ai rêvé d`une carrière professionnelle dans la course automobile. Cette victoire et le soutien des sponsors me rapprochent sensiblement de cet objectif.»
«Mon grand objectif est de pouvoir vivre un jour du sport», a déclaré Gaillard lors d`une interview accordée lors des qualifications nationales du Challenge en mai dernier. C’est un objectif ambitieux qui exige courage, volonté et persévérance, caractéristiques que la jeune femme possède incontestablement selon le juré et ancien pilote de course, Fredy Barth: «Karen est très ambitieuse et a connu un fort développement ces derniers mois. D`une part, elle l`a prouvé dans ses performances au volant, où elle n`a cessé de s`améliorer et toujours su appliquer les conseils de l`équipe et des entraîneurs. D`autre part, Karen a aussi évolué sur le plan personnel et est devenue plus mature.»
Les jurés du «Young Drive Challenge AutoScoute 24 et Cupra» ont pu directement comparer ses performances à celles de l`année dernière car Gaillard n`a pas participé à ce défi pour la première fois. L`année dernière déjà, elle avait affronté la concurrence et terminé parmi les 10 meilleurs. Un échec pour Karen: «J`étais déçue, mais dans ces moments-là, il faut garder la motivation pour revenir plus fort. Aujourd`hui, je suis consciente que je suis devenue plus forte et que cette nouvelle participation valait vraiment la peine.»
Gaillard a remporté la finale contre Mario Anderegg de Wald ZH et James Bischof de Staad SG. Barth a également trouvé des mots élogieux pour les deux: «Même si Mario et James n`ont pas remporté la victoire, ils ont prouvé qu`ils sont de bons pilotes en s`imposant devant plus de 1000 participants.»
Après Sébastien Buemi, Edoardo Mortara est le pilote suisse de Formule E le plus expérimenté. Le pilote genevois fait partie intégrante de l`équipe Venturi depuis 2017 et a remporté la première victoire de l`équipe monégasque à Hong Kong la saison passée. Avec 52 points, «Edo» occupe la 14ème place au classement général. «Il existe encore un potentiel d’amélioration», constate Mortara. Il a maîtrisé sur de longues distances son coéquipier Felipe Massa, l`ancien pilote de Formule 1, sur lequel il ne tarit pas d’éloges.
Pour la saison à venir, Venturi a des projets plus ambitieux. Un partenariat avec l`équipe Mercedes-Benz EQ doit l’aider à les réaliser. L`étendue des échanges techniques est énorme. Venturi a repris la chaîne cinématique du géant allemand de l`automobile ainsi que le système de refroidissement, le châssis arrière, la suspension arrière, les amortisseurs, le logiciel, l`électronique embarquée et les faisceaux électriques.
Et cela ne s`arrête pas là. Mortara a participé activement au développement de la Mercedes Silver Arrow 01. Les connaissances qu’il y a acquises permettront également à Mortara d`optimiser les performances de sa Venturi. Avec l`expérience de Venturi, qui est à bord depuis la naissance de la Formule E, il ne serait pas étonnant que l`équipe autour de la patronne Susie Wolff fasse mieux que l`équipe d`usine Mercedes, du moins au début.
Les tests officiels à Valence ont en tous les cas confirmé cette impression. Au niveau des chronos, Mortara et Massa ont toujours été au milieu du groupe, tandis que l`équipage de l`usine Mercedes (de manière semblable à Porsche) était parmi les retardataires. Mortara déclare: «Nous avons beaucoup essayé à Valence et il reste encore beaucoup de travail à faire. Mais j`étais satisfait de ce que nous avons accompli car nous nous sommes améliorés de jour en jour.»
L`expérience de Mortara en tant que spécialiste des parcours routiers est un grand atout. Il a déjà triomphé six fois à Macao et remporté également le DTM et la Formule 3 au Norisring. Il est donc grand temps pour lui de faire une percée en Formule E.
https://www.facebook.com/AutoSportSchweiz/
Recevez chaque mois les actualités et événements du site Auto Sport Suisse