Robin Faustini, déjà assuré d'être champion, a remporté la 53e édition de la course de côte du Gurnigel en battant un nouveau record. Dans la catégorie des voitures de tourisme, la conclusion ne sera connue que ce week-end aux Paccots.
La course de côte du Gurnigel compte un nouveau vainqueur du jour: Robin Faustini, le pilote âgé de 26 ans, résidant à Suhr, a fait honneur à son rôle de favori devant plusieurs milliers de spectateurs en remportant hier dimanche également la sixième course de la saison. Comme les prévisions météorologiques prévoyaient de la pluie pour l'après-midi, Faustini s'est littéralement défoulé dès la première manche au volant de sa voiture de sport Nova de plus de 600 chevaux. En 1:38,788 min, il a amélioré de 68 centièmes de seconde le record établi l'année précédente par le héros local Marcel Steiner sur le circuit de 3734 mètres reliant Dürrbach à Gurnigelbad, ce qui représente une vitesse moyenne de 136 km/h. Faustini a ainsi fait grimper son total de points à 154. Le week-end prochain, il peut (et veut) aussi remporter la dernière course aux Paccots. En cas de victoire, qui est probable, Faustini aura remporté toutes les courses en 2024. «J'avais monté des pneus plus tendres le matin», explique Faustini. «Cela m’a évidemment aidé. En revanche, il faut ensuite se surmonter un peu à chaque fois que l'on tourne, car le survirage est plus important. Mais les conditions du matin ont été idéales je suis naturellement heureux de pouvoir compter cette course prestigieuse parmi celles que j'ai gagnées.»
Sur piste mouillée aussi, Faustini a été le plus rapide. Comme il n'y a eu que deux manches au lieu de trois, le nouveau champion suisse des voitures de course a réalisé un temps total de 3:39,277 min. Cela signifie que Faustini a été plus de dix secondes plus rapide que son collègue de marque Thomas Amweg, qui a parcouru la piste en 1:44,3 min le matin. En se classant deuxième au SCRATCH, Amweg est parvenu à s'assurer prématurément la deuxième place du Championnat. La finale aux Paccots sera encore une fois passionnante concernant la troisième place. Joël Burgermeister, victime d'un accident à Oberhallau, est toujours en course pour le podium avec 65 points. Simon Hugentobler (61 points), qui a fait une pause au Gurnigel, est quatrième, Michel Zemp (58 points) cinquième et Roland Bossy (56 points) sixième. Il est toutefois douteux que Zemp, qui a fait un zéro pointé au Gurnigel, puisse à nouveau peser sur la décision. Le Lucernois d'origine, qui réside à Langnau dans le canton de Berne, a de nouveau rencontré des problèmes sur son moteur Helftec au Gurnigel. «Nous avons eu le même problème qu'aux Rangiers», explique Zemp. «Samedi soir, nous avons encore essayé de résoudre le problème, mais ensuite le moteur a recommencé à faire des bruits après quelques mètres seulement lors de la première manche.»
C'est Roland Bossy qui en a profité. Au volant de sa Formule 2 Tatuus, le Jurassien s'est imposé face au Valaisan Victor Darbellay (Formule Renault) et est ainsi monté pour la première fois de l'année sur la troisième marche du podium général. La 5e place du SCRATCH est allée à Roger Schnellmann. Le Schwytzois a établi un nouveau record de classe dans la première manche avec sa Mitsubishi Evo 8, mais il n'a guère eu de quoi se réjouir par la suite. Premièrement, parce que son adversaire pour le titre, Bruno Sawatzki, a pulvérisé le record visé dans la lutte pour la victoire en voiture de tourisme, ce qui lui a valu deux points supplémentaires, et deuxièmement parce que des problèmes sont apparus sur sa Mitsubishi. «Nous avons de la pression dans le système d'eau», explique Schnellmann, dont la voiture a par ailleurs connu une panne de batterie après la deuxième course. Le fait que Schnellmann ait été à nouveau le pilote le plus rapide au Gurnigel en voiture fermée n'allait pas de soi. Au moment où le moniteur d'auto-école le plus rapide de Suisse a entamé son deuxième tour, il a plu déjà nettement plus que chez ses concurrents. Pour cette raison, Schnellmann n'a réussi à garder que 4/10e de seconde d’avance sur son collègue cantonal Danny Krieg dans sa VW Golf Rally (vainqueur E1 jusqu'à 2000 cm3). Les 7e et 8e places ont également été décrochées par deux pilotes de voitures de tourisme qui ont su tirer le meilleur parti des conditions et qui apportent toujours beaucoup de plaisir aux fans grâce à leur conduite spectaculaire: Fabien Houlmann dans sa Peugeot 205 et Danny Fauler dans sa VW Golf 20V. À propos des voitures de tourisme: dans la lutte pour le titre des voitures de tourisme, Sawatzki s'est placé dans une position optimale grâce aux deux points supplémentaires. Si le Rhénan gagne également aux Paccots en un temps record, il aura réussi à défendre son titre avec succès. Toutefois, il déclare lui aussi: «Cela ne sera pas une sinécure. Un nouveau record aux Paccots est réalisable, mais il n'est pas certain.»
La Coupe de la Montagne (pour les véhicules de plus faible cylindrée) sera également palpitante aux Paccots. Le leader Jean-François Chariatte s'y est imposé avec 1,1 seconde d'avance dans la catégorie E1 jusqu'à 1600 cm3 face à Jannis Jeremias (VW Polo), qui a été changé de catégorie sur place le vendredi. Le Jurassien est en tête avec 115 points avant la finale. La deuxième place est détenue par Stephan Burri qui, au volant de sa VW Scirocco, a remporté sa catégorie (IS jusqu'à 2000 cm3) dans un nouveau temps record devant Marco Geering (Opel Kadett) et Patrick Vallat (VW Golf). «Par mes propres moyens, je ne pourrai plus gagner la Coupe de la Montagne», déclare Burri. Si Chariatte gagne également sa catégorie aux Paccots, la coupe reviendra au pilote de Fiat X1/9 de Porrentruy.
Le championnat junior a également été décidé au Gurnigel. Le leader Lionel Ryter a été rattrapé par Jeremias dans la dernière ligne droite. Le Valaisan a roulé sans force dans la première manche avec sa Formule Renault. «J'ai eu un problème de pression d'huile», explique Ryter. La direction de course ayant décidé, après les retards dus aux conditions météorologiques de l'après-midi, de ne programmer que deux manches, Ryter n'aurait eu aucune chance, pas même en participant à la deuxième course. Au classement final, Jérémie s'est assuré le titre grâce aux meilleurs résultats biffés (2x25 contre 1x25/1x0).
La victoire de la Renault Classic Cup est allée à Thomas Zürcher, qui était déjà assuré d'être champion. René Schnidrig a pris la deuxième place et Patrick Gerber la troisième avec une très courte avance. Dans la TCR, Michael Widmer sur Hyundai i30 s'est imposé de manière souveraine.
Parmi les autres vainqueurs de la catégorie CH au Gurnigel, citons Sylvain Chariatte (Honda Integra, Superserie jusqu'à 2000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman, Superserie Comp. plus de 3000 cm3), Mathias Schläppi (Peugeot 208 R2, A/ISA etc. ), Julien Piccina (VW Scirocco, H à 2000 cm3), Beat Zimmermann (VW Polo, E1 à 1400 cm3), Benjamin Nicole (BMW 2002 TI, E1 à 2500 cm3), Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 à 3000 cm3), Simon Wüthrich (VW Golf Turbiene, E1 à 3500 cm3), Stefan Schöpfer (Audi 50, IS à 1400 cm3), «Speedmaster» (VW Polo, IS à 1600 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett C, IS à 2500 cm3), Dominic von Rotz (Audi A4 Quattro, IS à 3500 cm33), Jimmy Froidevaux (Norma M20F, E2-SC à 2000 cm3) et Anthony Gurba (Formule Arcobaleno, E2-SS à 1600 cm3).
Voici la suite des événements:
14 et 15 septembre, Châtel-St-Denis - Les Paccots
En remportant les 6e et 7e victoires de la saison sur l'ancien circuit GP de Poritmão, Felix Hirsiger a posé les jalons de la GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse en vue du titre.
Felix Hirsiger a vécu un week-end parfait à Portimão: Au volant de sa 911 GT3 Cup de 510 ch de la génération 992, il a réalisé le meilleur et le deuxième meilleur temps lors des qualifications. Il a ainsi pris le départ des deux manches de la GT3 Cup depuis la pole position, a réalisé le meilleur tour en course et a ensuite remporté les deux victoires – difficile de faire mieux. Le Suisse a pu se réjouir de ses 6e et 7e succès de la saison.
Seul bémol: lors du deuxième sprint de 30 minutes, Hirsiger a dû céder brièvement sa position en tête – Matteo Segre était revenu en premier du tour initial depuis la troisième position de départ. Mais au septième des 13 tours, le leader du classement a rectifié le tir. Dans le même temps, Gregor Burkard a dépassé Segre et s'est emparé de la deuxième place. La quatrième place est revenue à William Mezzetti. L'Italien est le seul coureur à avoir réussi à arracher une victoire à Hirsiger cette année.
Auparavant, Rodrigo Almeida s'était assuré la deuxième position dans la première course, devant le Monégasque Dylan Yip et Matteo Segre. A l'arrivée, il ne manquait au Mozambicain que 0,5 seconde à Hirsiger. Lors de la deuxième course, il a dû abandonner dès le premier tour, tout comme Yip.
Dans le groupe GT4 Clubsport, le matador local Tomas Guedes a subi un revers après avoir remporté la première course. La course 2 avec la Porsche 718 Cayman GT4 RS Clubsport a été remportée par Jens Richter. Philippe Menotti a remporté la première course de l'Open GT devant Patrick Dinkeldein et Stephan Heim. Tous trois pilotaient une Porsche 911 GT3 R de la génération 991.2. Lors de la deuxième course, Christian Hook s'est laissé fêter la victoire avec sa 911 GT3 R de la génération actuelle. Menotti et Dinkeldein ont franchi la ligne d'arrivée en deuxième et troisième position. À la fin de la course d'endurance de deux heures sur l'ancien circuit de GP, le trio Pierre Ehret, Christian Hook et Felipe Laser a pris la tête. Les deux épreuves de la Porsche Drivers Competition Suisse ont été remportées par Kevin Lattion.
La 53e édition de la course de côte du Gurnigel se déroulera ce week-end. Si le titre a déjà été remporté par Robin Faustini dans la catégorie des voitures de course, le duel entre Roger Schnellmann et Bruno Sawatzki dans la catégorie des voitures de tourisme s'annonce passionnant.
Le titre a déjà été remporté par Robin Faustini (26 ans) à Oberhallau. Maintenant, tout ce qui reste à accomplir n'est que du bonus. Cependant, le nouveau champion suisse de la montagne chez les voitures de course ne s’en contente pas. Même s'il n'y aura pas de points supplémentaires à la clé, le pilote de la Nova-Empa NP01 n'aurait certainement rien contre le fait de gagner les deux courses restantes et de se voir attribuer à la fin de la saison le titre de vainqueur de toutes les courses. «Je vais encore une fois tout donner au Gurnigel et aux Paccots», précise Faustini. Pour démontrer sa supériorité, il vise les records de parcours lors des deux dernières courses. «Il me sera sans doute possible de battre le record des Paccots de l'année dernière», estime le nouveau champion, «mais celui du Gurnigel constituera un plus grand défi.»
Marcel Steiner détient le record. Le champion de l'année dernière a effectué le parcours de 3,734 kilomètres en 1:39,420 min. Pour cette édition, Steiner ne sera «que» chauffeur de taxi avec une BMW. Depuis Hemberg, où il a dû abandonner prématurément en raison d'un problème de moteur, Steiner est en effet sans véhicule. Entre lui et le constructeur de véhicules LobArt, les ponts sont rompus. Steiner est depuis longtemps à la recherche d'alternatives pour 2025. En ce qui concerne le titre de Faustini, il a déclaré: «Robin a parfaitement résisté à la pression cette année. Il a largement mérité de remporter ce titre. J'espère que nous pourrons de nouveau lui livrer concurrence l'année prochaine.»
Au Gurnigel 2024, cette concurrence viendra en premier lieu de Thomas Amweg. Le collègue de marque de Faustini compte bien attaquer à nouveau lors des deux courses restantes. C'est surtout au Gurnigel qu'Amweg estime avoir une chance de mettre Faustini sous pression. En 2019, le fils de Fredy Amweg a déjà remporté une fois la victoire du jour dans la région du Gantrisch. Cette fois-là, les conditions étaient humides. «Il sera difficile de faire le poids face à Robin», déclare le récent vainqueur d'Arosa. «Mais le parcours est à ma portée et j'espère que nous serons plus proches qu'aux Rangiers, par exemple.»
En dehors d'Amweg, qui occupe la deuxième place du championnat, seul Michel Zemp entre réellement en ligne de compte pour le podium au Gurnigel sur sa Norma-Helftec M20FC. Le pilote de Langenthal entend faire bonne figure à domicile et espère pouvoir prendre la troisième place du classement général. Pour l'instant, Joël Burgermeister occupe encore cette place. Mais le Thurgovien ne participera définitivement plus à la course cette année après son accident à Oberhallau.
Dans la catégorie des voitures de tourisme, Bruno Sawatzki sur Porsche 991 GT3 Cup du groupe InterSwiss et Roger Schnellmann sur sa Mitsubishi Evo VIII de plus de 800 ch du groupe E1 ont remporté leur catégorie à chaque fois qu'ils ont franchi la ligne d'arrivée. Le tenant du titre, Sawatzki, a été contraint à l'abandon lors de la course de côte de Reitnau. Mais comme le tenant du titre Sawatzki a enregistré un zéro pointé à la suite d'un abandon lors de la course de côte de Reitnau fin juin, Schnellmann a un léger avantage avec 5 victoires de groupe contre 4. Si le pilote de Porsche rattrape le record de groupe IS manqué de peu l'année dernière au Gurnigel et gagne deux points supplémentaires, ce qu'il n'a pas encore réussi à faire cette année, tout comme Schnellmann, le pilote de la vallée du Rhin pourrait se retrouver en meilleure position avant la course finale qui aura lieu une semaine plus tard aux Paccots.
La course au titre de la Coupe de la montagne promet également d’être captivante. Le Jurassien Jean-François Chariatte (Fiat X1/9) y est en tête avec 95 points après cinq des sept courses. Stephan Burri (VW Scirocco) se tient en embuscade à la deuxième place. Jannis Jeremias (VW Polo) et Stephan Moser (Toyota Yaris) sont troisièmes à égalité de points. La lutte pour la troisième place pourrait au moins faire l'objet d'une décision préliminaire au Gurnigel. Jeremias devra affronter «Speedmaster» dans sa catégorie, l’IS jusqu'à 1600 cm3. Ce dernier a déjà remporté quatre fois la Coupe de la Montagne (sous un autre nom). Mais l’issue de la Coupe de la Montagne 2024 ne sera probablement connue que lors de la finale aux Paccots. En effet, il y aura encore deux résultats à biffer à la fin.
Thomas Zürcher.a déjà le titre en poche. Le pilote de 53 ans ne peut plus être rattrapé dans la Renault Classic Cup et est déjà assuré d'être champion pour la huitième fois. Michael Schläpfer et Silas Reuter se battent encore pour la deuxième place. Dans le Trophée Interswiss, le verdict devrait également être tombé. Le leader Stephan Burri a déjà huit victoires et trois records de parcours à son actif. Ses poursuivants, Sawatzki et Moser, ne peuvent pas encore se targuer d'un tel palmarès.
À propos du parcours: le circuit de montagne du Gurnigel, très sinueux et moyennement rapide, mesure 3734 mètres et est considéré comme techniquement exigeant. L'année passée, Marcel Steiner a battu le record du parcours de la course traditionnelle bernoise en 1:39,420 min (= 135,2 km/h). Les origines de la course du Gurnigel remontent à 1910. Son premier vainqueur, le Bernois Edmond von Ernst, avait mis 7,27 min pour parcourir le trajet de Dürrbach à l'hôtel Gurnigelbad. Dès 1920, la course a été organisée à intervalles irréguliers. En 1970, «le Gurnigel» a ensuite été intégré au calendrier du Championnat suisse et a été disputé chaque année depuis cette date (à l'exception des années du coronavirus 2020 et 2021).
Le samedi, trois courses d'entraînement sont prévues pour toutes les catégories à partir de 7 heures et jusqu'à 17h30 environ. Enfin, le dimanche matin, la première course débutera à la même heure. Le classement se fera après l'addition des deux meilleurs temps des trois manches de course. Les billets peuvent être achetés le plus facilement et le plus rapidement en prévente sur le site www.gurnigelrennen.ch.
Dates du Championnat suisse de la montagne 2024
8 et 9 juin, Hemberg
15/16 juin, La Roche - La Berra
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne - Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis - Les Paccots
Après une pause estivale de deux mois, le Championnat suisse des rallyes 2024 entre dans sa quatrième phase. Au programme, le Rallye Mont-Blanc Morzine, en France voisine.
Le Championnat suisse des rallyes revient ce week-end de sa pause estivale de deux mois. La quatrième manche, le Rallye Mont-Blanc Morzine en France voisine, est au programme. 15 équipes suisses y sont inscrites selon la liste d'engagement (du 30 août). À commencer par les deux équipes leaders actuels Michaël Burri/Gaëtan Aubry sur leur Hyundai i20 N Rally2 et Mike Coppens/Christophe Roux sur leur Skoda Fabia evo Rally2. Burri est en tête du championnat à mi-parcours (trois rallyes sur six) en totalisant 83 points. Burri s'est adjugé la deuxième place lors des deux premiers rallyes, le Critérium jurassien et le Rallye du Chablais. Lors de sa troisième participation, au Rallye du Bourgogne, il a remporté sa première victoire de la saison dans des conditions difficiles. Cette année, Burri n'a donc jamais fait pire que la deuxième place. Néanmoins, il n'a que deux points d'avance sur son poursuivant, Coppens. Le Valaisan avait terminé troisième lors de l'ouverture de la saison dans le Jura. Ensuite, il a remporté «Chablais» et s'est assuré la deuxième place sur le circuit mouillé de Bourgogne. Il est donc monté lui aussi sur le podium de chaque rallye jusqu'à présent.
Le duel, si équilibré jusqu'à présent, va donc se poursuivre à partir du vendredi 6 septembre au Rallye Mont-Blanc Morzine. Le facteur décisif sera sans doute la forme du jour. Toutefois, Coppens fait figure de favori pour le moment. Certes, le pilote de 45 ans, qui est originaire de Verbier (VS), n'a encore jamais gagné, mais ces dernières années, il a terminé trois fois consécutivement à la deuxième place au Mont-Blanc. L'expérience de Burri au pied du Mont-Blanc est en revanche plutôt limitée. La dernière participation du Jurassien date de 2015. À l'époque, Burri pilotait encore la Renault Clio Alps; l'année précédente, il avait pris le départ au volant d'une Citroën DS3. En revanche, Burri n'a encore jamais pris le départ avec une voiture de Rally2.
Même le jeune Thibault Maret (avec son copilote français Kévin Bronner) est plus expérimenté à cet égard. Le Valaisan de 24 ans participe en effet régulièrement au Rallye Mont-Blanc Morzine depuis 2020. L'année dernière, il a terminé cinquième du classement des Championnats suisses sur une Skoda Fabia R5. Si tout se passe bien, Maret pourrait donc parfaitement se retrouver dans les premiers rangs. Même si les différentes étapes ne sont pas toutes identiques à celles de l'année dernière. L'ES7, par exemple, de Montriond le Lac à Morzine avait encore été parcourue dans le sens inverse en 2023.
Derrière les trois premiers, trois autres équipes de Rally2 seront au départ: Jonathan Scheidegger/Luc Santonocito sur Peugeot 208 T16 (également engagés dans le Michelin Trophy Alps Open), Simone Tettamanti/Moreno Glaus sur Skoda Fabia evo ainsi que leur collègue de marque Karim Ajlani avec le copilote français Olivier Brouze. Le véloce Gauthier Hotz (Peugeot 208), qui mène non seulement de main de maître le Championnat junior, mais qui occupe également une sensationnelle quatrième place au classement général (devant Scheidegger), sera également au départ et fera confiance aux compétences de navigation de Michaël Volluz au Mont-Blanc. À propos de Volluz: Son ancien chauffeur, Jonathan Hirschi, prendra également le départ. Le Champion de Suisse des Rallyes 2022 et 2023 pilotera une Citroën C3 Rally2, mais n'est inscrit qu'au Championnat de France «Tarmac». Pour Coppens & Co., la comparaison à distance avec leur ancien concurrent sera tout de même intéressante.
La Coupe des rallyes s'annonce également passionnante. Les trois premiers du classement général (Philippe Broussoux, Gauthier Hotz et Claude Aebi) ne sont séparés que par 13 points après trois rallyes.
Dans la catégorie historique, le VHC, cinq équipes suisses sont inscrites. Parmi elles, le top 3 actuel, composé d'Eddy Bérard (Ford Sierra RS), Nicolas Jolidon (BMW M3 E30) ainsi que Claude-Alain Cornuz (Ford Sierra RS). L'Opel e-Rally-Cup, qui a participé au Rallye du Chablais en 2023, sera sur place en France elle aussi, mais sans participation suisse. Dans la catégorie VHRS (Véhicules historiques de régularité sportive), 20 participants sont attendus, comme en Bourgogne, dont les deux équipes suisses Pernet/Pernet et Udriot/Udriot. En VMRS (pour les véhicules modernes) quatre équipes suisses sont au départ.
Les épreuves débuteront le vendredi 6 septembre avec la première spéciale à partir de 10 heures environ. Quatorze épreuves spéciales sont au programme (sept le vendredi, sept le samedi). En tout, 506,83 km seront parcourus, dont 198,98 km seront comptabilisés. Vous trouverez de plus amples informations sur la quatrième manche du Championnat suisse des rallyes 2024 en cliquant sur ce lien https://www.rallye-mont-blanc-morzine.com/
Dates du Championnat suisse des rallyes 2024
19 et 20 avril, Critérium jurassien
30 mai - 1er juin, Rallye du Chablais
5/6 juillet, Rallye de Bourgogne -Côte Chalonnaise (F)
5-7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24-26 octobre, Rallye International du Valais
Le week-end dernier, les Suisses ont surtout eu des nouvelles positives de Spa-Francorchamps. Lors de la course WEC à Austin, la plupart des Suisses ont en revanche obtenu des résultats plutôt modestes.
Le week-end dernier, les pilotes de l'ADAC GT Masters ont été les vedettes suisses. Lors de la première course sur le circuit GP de Spa-Francorchamps, Alain Valente et Jean-Luc D'Auria ont décroché leur premier podium de la saison. Le duo d'Emil Frey s'est élancé de la deuxième place sur la grille de départ, n'a pas pu faire grand-chose devant, mais a remporté la deuxième place avec brio. Lors de la deuxième course, D'Auria a même placé la Ferrari 296 GT3 en pole position, mais au départ, un concurrent l'a forcé à faire un tête-à-queue, ce qui a mis fin à son rêve de victoire en course dès le premier virage.
Malgré cette mésaventure, un Suisse est également monté sur le podium de la deuxième course: Alexander Fach jr. Le pilote Porsche de l'équipe Fach Auto Tech est parti de la avant-dernière ligne et s'est frayé un chemin à travers le peloton pour atteindre la troisième place. Car la Landgraf-Mercedes victorieuse ayant été pénalisée, Fach est remonté à la deuxième place. Contrairement à Valente/D'Auria, ce n'était pas la première fois que Fach montait sur le podium. L'ancien champion de la Porsche Sports Cup Suisse était déjà monté sur la deuxième marche du podium à Zandvoort. Pour Grégory de Sybourg, Spa ne valait pas le déplacement. Lors de la première manche, le pilote BMW a été victime d'un accident à la sortie de Blanchimont. Lors de la deuxième course, il a terminé 15e.
Dans le programme-cadre, un autre Suisse, Mike Müller, s'est fait remarquer positivement dans la Tourenwagen Junior-Cup. Le triple champion suisse de karting de l'équipe Topcar a décroché les deux pole positions et s'est fait créditer d'importants points avec une deuxième place dans la première course et une victoire dans la deuxième. Au classement du championnat, il n'a plus que quatre points de retard sur le leader du classement général (deux courses avant la fin).
Les nouvelles du Championnat du monde d'endurance à Austin/Texas sont moins positives. Le meilleur Suisse a été Raffaele Marciello. Le pilote d'usine BMW a obtenu son meilleur résultat de la saison en se classant 8e. Neel Jani (Porsche-Proton) a terminé la course de six heures à la 11e place – devant Nico Müller qui, lors de sa tournée d'adieu avec Peugeot, a occupé par moments la 6e place, mais a ensuite reculé à la 12e place. Le pilote officiel Lamborghini Edoardo Mortara s'est classé 14e, devançant ainsi Sébastien Buemi d'une place. Les chances de ce dernier de défendre avec succès son titre de champion du monde sont donc définitivement perdues. Pire encore, Buemi a commis une manœuvre dans le duel avec la Porsche de Kevin Estre, manœuvre qu'il a payée au prix fort: crevaison à l'arrière gauche et pas moins de deux pénalités pour non-respect des drapeaux bleus et culpabilité dans la collision. «Je tiens à m'excuser auprès de mon équipe et de la voiture #6», a déclaré Buemi. «Mon ‹mouvement› était beaucoup trop tardif et j'en assume l'entière responsabilité.» Le meilleur Suisse en LMGT3 a été Grégoire Saucy (McLaren), quatrième. Rahel Frey a terminé 13e et Thomas Flohr a été éliminé.
Thomas Toffel s'est également assuré deux quatrièmes places dans le cadre de l'Euro NASCAR 2 à Most, en République tchèque. Grâce à ces résultats, le pilote de l'équipe Race Art Technology s'est hissé à la troisième place du classement général.
Aucun point n'a été marqué par Jenzer Motorsport lors de la finale de la saison de Formule 3 FIA à Monza. L'équipe de Lyss, qui se retire de la Formule 3, a ainsi terminé la saison au 10e rang. Le titre a été remporté par l'Italien Leonardo Fornaroli.
Thomas Amweg est et reste le «roi d'Arosa». Cette année encore, lors de la 20e édition, le deuxième au classement général du Championnat suisse de la montagne n'a rien laissé passer et s'est imposé pour la huitième fois.
Un temps magnifique (à l'exception de la dernière course), une ambiance extraordinaire et des voitures d'une beauté époustouflante – voilà comment on pourrait décrire la 20e édition de l'Arosa ClassicCar. La course de côte historique la plus connue de Suisse a une fois de plus tenu ses promesses. Que le vainqueur du classement général s'appelle finalement Thomas Amweg n'a pas été une grande surprise. Pour la huitième fois (lors de sa neuvième participation), l'actuel deuxième du Championnat suisse de la montagne s'est imposé sur la Formule 2 March, jadis conduite par Herbert Müller. Après la première course en 4:20 min, le père de famille de 39 ans originaire d'Ammerswil a déclaré: «Je peux encore faire mieux, mais je ne battrai pas le record de 4:06 min avec cette voiture. Pour cela, la route est aussi beaucoup trop ondulée à certains endroits.»
Après un temps de 4:16 min lors de la deuxième manche, Amweg a encore amélioré son meilleur temps de cinq secondes lors de la troisième manche. En additionnant les trois manches les plus rapides, il s'est ainsi clairement classé premier avec 12:47 min. «Lors de la quatrième et dernière manche, j'ai roulé sur le mouillé avec des slicks», explique l'Argovien. Derrière, la lutte pour la deuxième place dans la cat. Compétition entre Florian Feustel sur Porsche 911 RSR et l'autochtone Roger Moser sur sa BMW-Martini MK28 était passionnante. 1,5 seconde manquait à ce dernier à la fin – ou, pour le dire autrement, une demi-seconde par manche de course. Un pilote qui, en additionnant les trois courses les plus rapides, aurait probablement franchi aussi la barre des 14 minutes, a dû passer de la classe Comeptition à la classe Demo le samedi: Fabio Scherer. Le vainqueur de la classe Le Mans de 2023 a subi une panne de moteur majeure peu avant l'arrivée de la deuxième course d'entraînement du vendredi. L'incendie de la Porsche Ehrbacher a pu être éteint sur la place du village. Personne n'a été blessé.
Dans les autres catégories, il n'y avait pas seulement de belles voitures, mais aussi des victoires ultra-tendues. Dans le Classic Trophy, où il s'agit de rouler de manière régulière, les deux temps les plus proches ont été pris en compte pour le classement. Le meilleur dans cette discipline a été Oliver Philip Kreyden sur une Alfa Romeo Giulietta. Le pilote de Muttenz a été plus «précis» d'un millième de seconde que le deuxième, Felix Lindenmüller, sur une Austin Healey 3000 MK1! Il est d'ailleurs étonnant de voir avec quelle régularité ces deux pelotons ont parcouru les 7,3 kilomètres qui séparent Langwies d'Arosa: jusqu'à la 30e place incluse, les deux «meilleurs» temps ne différaient de plus d'une seconde pour aucun pilote.
La situation était tout aussi serrée dans la cat. Sport Trophy. Le vainqueur, Sandro Rüegg sur Alfa Romeo Giulia, a réalisé ses deux meilleurs temps en sept millièmes de seconde. La deuxième place est revenue à Urs Rahm (Opel Kadett C, 52 millièmes), la troisième à Pius Erni (également Opel Kadett C, 55 millièmes). Le classement complet est joint en annexe. La prochaine Arosa ClassicCar aura lieu du 4 au 7 septembre 2025.
Du 23 au 27 octobre, Valence (E) accueillera la troisième édition des FIA Motorsport Games. Comme lors des jeux à Rome et au Castellet, il y aura à nouveau une équipe suisse. Nous vous la présentons.
Fin octobre, les FIA Motorsport Games se dérouleront à Valence, en Espagne. Une délégation suisse sera également de la partie. Dix pilotes ont été sélectionnés par l'association Auto Sport Suisse. Deux d'entre eux se sont assurés leur participation en remportant un titre ou un quasi-titre dans des championnats nationaux. Julian Ammann fait partie de la deuxième catégorie. Le jeune homme de 18 ans, originaire de Schmerikon dans le canton de Saint-Gall, représentera la Suisse dans la catégorie E-Sports GT. Ammann a terminé deuxième au classement général des Swiss Simracing Series 2022 et a été sélectionné pour les FIA Motorsport Games parce que le véritable vainqueur, Leonard Heidegger, possède une licence de course suisse, mais pas de passeport suisse. Or, ce dernier est indispensable pour participer aux «Jeux olympiques du sport automobile».
Le champion junior (montagne/slalom) se qualifie également directement pour les FIA Motorsport Games. A ce jour, on ne sait pas encore qui représentera la Suisse à Valence dans la discipline du slalom automobile. La décision sera prise lors de la course de côte du Gurnigel (7 et 8 septembre). Actuellement, le Valaisan Lionel Ryter (24 ans) et le Seelandais du même âge Jannis Jeremias sont à égalité de points en tête. Comme une équipe mixte doit être au départ de cette discipline à Valence, le vainqueur du championnat junior partagera la voiture avec la femme la plus rapide de ce même championnat. Il s'agit pour l'instant de Tamara Schöpfer (25 ans, d'Escholzmatt).
Yannick Mettler (34 ans) et Dexter Müller (36 ans) partageront également une voiture. Ces deux spécialistes du GT3 représenteront la Suisse en Espagne dans la discipline GT Endurance sur une Mercedes AMG GT3. Mettler/Müller étaient déjà au départ au Castellet il y a deux ans. Ils y avaient terminé à la cinquième place finale.
Thomas Schmid était lui aussi présent il y a deux ans. Au Castellet, il a représenté la Suisse en tant que champion de simracing lors de la compétition E-Sports et s'est hissé jusqu'en demi-finale. Cette fois-ci, le pilote polyvalent de Jonschwil se lance dans l'autocross. Une discipline qui lui convient parfaitement. L'ancien champion suisse de rallye chez les juniors participera encore à au moins deux manches du championnat d'Europe avant le début des Jeux.
En karting, la Suisse sera représentée par deux autres grands noms. Il y a d'une part Chiara Bättig (14 ans), de Wettswil, qui se bat pour des médailles chez les juniors. D'autre part, Tiziano Kuznini (15 ans, originaire d'Eich, au bord du lac de Sempach), qui roule chez les seniors. Tous deux ont déjà remporté plusieurs championnats et ne sont pas seulement considérés comme faisant partie de l'élite absolue du karting en Suisse, ils sont aussi deux espoirs pour une carrière prometteuse dans le sport de course international.
Jimmy Antunes (30 ans) fait également partie de l'élite de son domaine. Le Fribourgeois est un simracer professionnel et pilotera à Valence un bolide de Formule 4 virtuel pour la Suisse. Antunes a récemment pris le départ de la Coupe du monde E-Sports en Arabie saoudite. Il s'y est classé septième.
Le senior de l'équipe suisse est le Neuchâtelois Christophe Hurni (61 ans). Ce spécialiste des circuits, qui a également participé à des rallyes et pratique le sport automobile depuis plus de 40 ans, défendra les couleurs suisses dans le Ferrari Challenge. C'est là qu'Hurni a fêté l'un de ses plus grands succès en 2018 avec le titre de champion du monde.
Vous trouverez de plus amples informations sur www.fiamotorsportgames.com
Dès que la discipline Auto-Slalom sera définitivement pourvue, nous vous en informerons.
Ce week-end marque la fin d'une ère. A Monza, Jenzer Motorsport disputera sa dernière course de Formule 3. A partir de 2025, l'équipe de Lyss se concentrera exclusivement sur la Formule 4.
Ce week-end, le GP de Formule 1 aura lieu à Monza. Dans le cadre de ce programme, la FIA Formule 3 disputera sa finale de saison. L'équipe Jenzer Motorsport sera également de la partie. Mais pour la dernière fois. Pour l'équipe de Lyss, c'est la fin d'une époque. En 2025, une nouvelle voiture de Formule 3 sera utilisée. Jenzer ne veut plus s'infliger cet investissement. «Si je n'avais que 55 ans aujourd'hui», estime Andreas Jenzer, «je le ferais. Mais j'ai 61 ans, ma compagne Esther, avec qui je dirige l'équipe depuis plus de 30 ans, 65 ans. A un moment donné, il faut penser à arrêter et je ne voudrais pas dire à 70 ans ou plus: ‹Oh, j'aurais aimé faire encore cela ou j'aurais aimé y aller encore, mais je ne peux plus parce que ma santé ne le permet plus›.»
Jenzer peut se retourner avec fierté sur une longue période de Formule 3, c'est-à-dire de GP3. Lui seul et l'écurie française ART sont de la partie depuis le début (2010). Outre 2017, 2010 a été l'année la plus fructueuse pour Jenzer. On se souvient de Nico Müller, qui avait alors remporté deux courses lors de la première saison. Ou au Norvégien Pal Varhaug, qui a triomphé dès la première course à Barcelone. À la fin de la première année, Jenzer Motorsport était troisième. Un succès qu'ils ont réitéré en 2017. Depuis (en 2019, le GP3 est devenu la Formule 3), Jenzer n'est plus parvenu à égaler ces performances. En 2024, les Bernois n'ont pas pu réitérer leur sensationnelle sixième place de l'année précédente. Avant la finale, ils se trouvent à la dixième place. Si l'on obtient encore un résultat de premier plan à Monza, on pourrait encore être neuvième.
La place de Jenzer sera prise par l'équipe française DAMS. Ainsi, à l'exception d'une équipe (AIX Racing), toutes les équipes engagées en Formule 3 seront également présentes en Formule 2. Mais pour Jenzer, 2025 est loin d'être une fin en soi. L'équipe de Lyss continuera à mettre les gaz en Formule 4. Cette année, Jenzer participera à quatre championnats: la Formula 4 Italia, la CEZ F4, l'Euro 4 et la Formula 4 Winter Series, déjà terminée. Le chef d'entreprise et son équipe ne s'ennuieront donc pas. «Mais il n'y aura plus 30 courses comme cette année.» Parallèlement à la Formule 3 et à la Formule 4, Jenzer a également mis en place ces dernières années un business qui fonctionne bien pour la clientèle privée. Jenzer continuera également à s'en occuper. Tout comme du test de F4 avec le projet Young Drivers lancé par Auto Sport Suisse.
Du 29 août au 1er septembre, l'Arosa ClassicCar fêtera sa 20e édition. Un événement unique en son genre attend les passionnés de sport automobile avec de nombreux véhicules de course historiques.
L'Arosa ClassicCar est LA course de côte historique de Suisse. Cette année, l'événement a enregistré plus de 240 inscriptions, un nouveau record dans l'histoire de l'Arosa ClassicCar. Cette année encore, l'intérêt a dépassé le nombre de places de départ, ce qui a particulièrement sollicité le jury lors de la sélection. Il en résulte une grille de départ composée de véhicules extrêmement attrayants, parfois uniques, et de véritables bijoux de voitures anciennes, qui feront battre le cœur des fans de voitures anciennes et de sport automobile.
Parmi les invités de marque de cette année figure Walter Röhrl, l'un des pilotes de rallye les plus titrés de tous les temps. Röhrl, connu pour son incroyable précision et ses innombrables victoires dans le monde du rallye, incarne mieux que quiconque l'esprit du sport automobile et se rend à l'Arosa ClassicCar en tant qu'ambassadeur de Porsche. Fabio Scherer, vainqueur de la classe à Le Mans en 2023, ainsi que les anciens pilotes de moto professionnels Jonas Folger, Jesko Raffin et Marcel Schrötter seront notamment de la partie en tant que pilotes de course.
L'Arosa ClassicCar accorde une grande importance à la durabilité. L'utilisation de P1 Racing Fuel, un carburant produit à partir de matières de base 100% sans fossiles, réduit les émissions de CO2 jusqu'à 85%. De plus, le rôle de précurseur pris dans le cadre du projet KlimDest «destination climatiquement neutre» sera poursuivi. Il s'agit notamment du fait que, pour la première fois, les spectateurs peuvent utiliser gratuitement les transports publics dans toute la Suisse pour se rendre à la manifestation et en repartir avec un billet de tribune acheté à l'avance. En arrivant par les transports publics, la contribution personnelle aux émissions peut déjà être réduite de 90 %. De plus, un bus-navette circule entre Arosa et le lieu de départ Langwies. Pour le trafic individuel, le trajet entre Langwies et Arosa est en grande partie fermé et ne peut être emprunté que sporadiquement.
Les billets sont disponibles en ligne. Pour plus d'informations sur la manifestation et les heures d'ouverture du parcours, voir www.arosaclassiccar.ch
Spa, Magny-Cours, Mugello, Hockenheim: les as de la course automobile suisse ont à nouveau raflé la mise ce week-end. Louis Delétraz et Patric Niederhauser en tête. Ce dernier n'a pas pu se réjouir longtemps de son triomphe...
L'ELMS est plus équilibré que jamais cette année. La quatrième course à Spa-Francorchamps a donné lieu à un quatrième vainqueur. Cette fois, c'est au tour de Louis Delétraz de remporter les quatre heures de course avec ses deux coéquipiers Robert Kubica et Jonny Edgar. Delétraz, qui avait placé la LMP2-Oreca en pole position la veille, a subi une nouvelle fois la pression de l'équipe Inter-Europol qui se rapprochait de plus en plus dans le dernier tour. Mais le Genevois a finalement mené de main de maître une course marquée par plusieurs phases de safety-car et occupe désormais la première place du classement général à deux courses de la fin de la saison. Les choses se sont moins bien passées pour Fabio Scherer. Le vainqueur de la classe à Le Mans 2023 a terminé 14e. Le Liechtensteinois Matthias Kaiser est devenu 21e.
La Ligier #11 d'Eurointernational a remporté la catégorie LMP3, tandis que les Ligier #31 du Racing Spirit of Léman et #17 de Cool Racing complétaient le podium. Pour une fois, Rahel Frey n'a pas franchi la ligne d'arrivée dans la Porsche Iron Dames. Grégoire Saucy (LMP2 ProAM) a lui aussi abandonné avant la mi-course. La victoire dans la catégorie GT3 a été remportée par l'équipe Kessel Racing du Tessin.
Dans la Michelin Le Mans Cup, qui se déroulait à Spa dans le cadre de l'ELMS, Cool Racing s'est assuré une place sur le podium en se classant deuxième. Samir Ben, longtemps en tête, a terminé la course en 17e position (avec son coéquipier Pieder Decurtins) sur la LMP3 de Haegeli by T2 Racing. Une pénalité pour un «early release» lors de l'arrêt au stand ainsi qu'un contact peu avant la fin ont empêché un résultat de premier plan. L'équipe Racing Spirit of Le Mans s'est classée 5e. La 9e place est revenue à David Droux dans la deuxième voiture de Cool Racing. Miklas Born a franchi la ligne d'arrivée en huitième position, mais a écopé d'une pénalité de 30 secondes pour non-respect de la limite de piste, ce qui l'a relégué à la 14e place. La pilote des Iron Dames Karen Gaillard a été éliminée.
Lors du GT World Challenge Sprint de Magny-Cours, la victoire suisse a longtemps semblé acquise. Patric Niederhauser et son coéquipier Sven Müller avaient remporté le premier triomphe de l'équipe Porsche de Rutronik Racing lorsque, quelques heures après la course, ils ont écopé d'une pénalité de cinq secondes pour un «unsafe release». Cette pénalité a relégué «Nidi» à la troisième place. Lors de la deuxième course, le duo s'est classé 14e, tandis que Ricardo Feller a pris les 12e et 6e places. L'équipe Emil Frey Racing a dû se contenter des 8e et 13e places lors de la deuxième manche, après avoir terminé 4e et 5e en première manche. Lucas Légeret s'est assuré deux deuxièmes places dans la Gold Cup.
Pour une fois, le week-end IMSA d'Alton/Virginia ne s'est pas terminé sur le podium pour Philip Ellis. Mais même avec une quatrième place, le Zougois a pu défendre sa position de leader au classement général alors qu'il reste encore deux courses.
Après une pause de près de trois mois en raison d'une inflammation bactérienne, Jasin Ferati a repris la piste ce week-end – et avec succès! Lors de la course du championnat GT italien au Mugello, le pilote de Winterthur au service d'Emil Frey Racing est monté sur la troisième marche du podium lors de la deuxième course. Lors de la première course, Ferati était encore derrière Giorgio Maggi, qui a terminé deux fois douzième.
Ethan Ischer s'est également assuré une sensationnelle troisième place lors de la première des trois manches de l'Euro 4 à Mugello. Le pilote de l'équipe Jenzer Motorsport s'est élancé de la sixième place sur la grille de départ et a dépassé, dans la lutte pour le podium, rien de moins que le leader du championnat italien Freddie Slater. Le compagnon d'écurie d'Ischer, Enea Frey, a complété la forte performance de l'équipe en se classant respectivement 8e et 3e chez les rookies.
La pilote de dragster Jndia Erbacher a également remporté un succès. La jeune femme de 30 ans, originaire de Bâle, a remporté la catégorie reine FIA Top Fuel lors des NitrOlympX à Hockenheim avec 4,084 secondes lors d'une course en solo. Le Thurgovien Bruno Bader s'est lui aussi hissé jusqu'en finale, mais a échoué dans la cat. Pro Modified par l'Estonien Andres Arnover.
Robin Faustini y est arrivé: le jeune Argovien a remporté le titre à Oberhallau lors de la cinquième des sept courses du Championnat suisse de la montagne. Cette course a toutefois été quelque peu gâchée par un grave accident de Joël Burgermeister.
Ce dernier n'avait pas le cœur à la fête. Lors de la deuxième course, le nouveau Champion suisse des voitures de montagne Robin Faustini (26 ans) venait tout juste de remonter les trois kilomètres de la piste d'Oberhallau avec un nouveau meilleur temps lorsque, quelques instants plus tard, le Thurgovien Joël Burgermeister a subi un grave accident avec sa Tatuus Formule 4. Le deuxième au classement général du Championnat suisse de la montagne a perdu le contrôle de sa voiture dans le rapide virage à gauche avant le virage Tarzan et est sorti de la piste. Il a eu de la chance dans son malheur. Grâce aux normes de sécurité modernes de la voiture de course et du circuit, son accident n'a pas eu de conséquences graves. Le soir même, le jeune pilote de 33 ans a donné des nouvelles rassurantes de l'hôpital de Winterthur. «Compte tenu des circonstances, je me sens bien». Quant à la cause de l'accident, Burgermeister a expliqué: «Je me suis un peu enfoncé dans l'herbe avec les roues à gauche et je me suis retrouvé ensuite simple passager.» Les médecins sont rapidement parvenus à mettre fin à l'alerte: Burgermeister n'a pas subi de blessures graves, il a toujours été en mesure de communiquer et s'est simplement plaint de douleurs à l'épaule.
La longue interruption de la course a incité la direction à annuler la troisième course prévue après le sauvetage de l'accidenté. De ce fait, il était évident que la victoire du jour revenait non seulement à Faustini, mais que le titre devait également lui être attribué. «Je suis bien sûr heureux d'avoir gagné», déclare le jeune Argovien. «Mais quand tu vois ton meilleur pote accidenté, la victoire et le titre deviennent secondaires.»
Faustini a été avec son prototype Nova le deuxième plus rapide en 1:18,146 min lors de la première manche, sur une piste encore mouillée, derrière le pilote Mitsubishi Roger Schnellmann, qui a profité de meilleures conditions pour prendre la tête du classement après la première manche en 1:16,845 min. Dans la deuxième course, Faustini a rectifié le tir en 1:08,179 min et s'est assuré la victoire au classement général en additionnant les deux manches de course, devant le champion d'État autrichien Christoph Lampert (Nova Proto, 2,5 secondes de retard) et le Valaisan Joël Volluz (Osella FA30, 4,3 secondes). Lampert n'étant pas compté pour le classement suisse, Schnellmann a remporté non seulement haut la main la victoire de classe dans la catégorie E1 jusqu'à 4000 cm3 ainsi que la victoire du jour chez les voitures de tourisme grâce à une solide deuxième course, il a même réussi à monter sur la troisième marche du podium. «C'est une belle réussite, même si elle est due aux conditions de la piste. En circonstances normales, je n'ai aucune chance contre les voitures de sport et de course rapides. Mais de cette façon, cela m’a permis de monter sur le podium.» Le deuxième, Volluz, a lui aussi été satisfait de son résultat. «Après ma glissade du samedi, je manquais de temps d'entraînement. Par conséquent, je peux bien me contenter de la deuxième place. En outre j’avais encore le restricteur de la course européenne des Rangiers dans la voiture. Je n'ai donc pas pu exploiter toute ma puissance.»
Derrière le top 3, le collègue de marque de Volluz, Simon Hugentobler, a décroché la quatrième place; une seconde devant Thomas Amweg (Nova Proto Helftec) et Michel Zemp (Norma M20FC Helftec). Amweg a été loin d'être satisfait de sa performance. Il lui a manqué de la vitesse de pointe dès l'entraînement. Avant le réservoir, il a été «flashé» à 236 km/h, alors que son collègue de marque Faustini était 20 km/h plus rapide. De plus, il lui manque encore cette petite touche de confiance. «Je suis toujours trop hésitant», a jugé Amweg lui-même. Zemp a pu se contenter de son deuxième passage, au cours duquel il a même été deux dixièmes plus rapide qu'Amweg avec son turbo de 1170 cm3. Mais ce qui a été encore plus important pour le pilote de Langenthal, c'est qu'il a pu localiser et éliminer le problème de moteur rencontré aux Rangiers. «Un capuchon de tige de soupape s'était détaché. Nous l'avons trouvé dans le carter d'huile.»
Après l'accident de Burgermeister, le pilote le plus rapide chez les voitures de formule 2 litres a été le Jurassien Roland Bossy, huitième au classement général. Bossy a nettement relégué Egli, pilote de F3, à la deuxième place de sa catégorie. Le Champion suisse de slalom s'est livré à un duel super captivant avec le jeune Valaisan Lionel Ryter. Alors que Ryter était encore en tête lors de la première manche, Egli a contre-attaqué avec une performante deuxième manche et une mini-avance de quatre millièmes de seconde.
Le deuxième pilote le plus rapide dans une voiture couverte et donc vainqueur dans la catégorie E1 jusqu'à 3500 cm3 a été le Bernois Simon Wüthrich sur sa VW Golf Turbiene. Le champion de l'année dernière, Bruno Sawatzki, n'a pas non plus fait de quartier avec sa Porsche Cup. Le pilote de 53 ans originaire de Balzers a une fois de plus été le plus rapide de l'IS et garde ainsi le championnat ouvert, du moins chez les voitures de tourisme. Lors des deux courses restantes, la décision entre lui et le leader Roger Schnellmann se fera probablement en fonction des temps records. Pour l'instant, l'avantage est encore à Schnellmann. Si Sawatzki bat un nouveau record de classe au Gurnigel (8 septembre), ce qui est tout à fait possible puisqu'il l'a manqué de peu l'année dernière, le balancier pourrait à nouveau pencher dans l'autre sens.
Sont également sortis vainqueurs de la classe CH à Oberhallau: Jessica Roth (Toyota GT86, Gr. A/ISA jusqu'à 2000 cm3), Pierre Mürner (BMW M2, Super S plus de 3501 cm3), Roland Graf (Toyota Yaris, Super S Compétition jusqu'à 3000 cm3), «Speedmaster» (McLaren765, Super S Compétition plus de 3000 cm3), Diego Bernhard (Ford Escort, Historic TW plus de 1151 cm3), Alain Pfefferlé (Porsche Carrera RSR, Historic TW plus de 2001 cm3), Stephan Moser (Toyota Yaris, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco. IS jusqu'à 2000 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett C, IS jusqu'à 2500 cm3), Dominic von Rotz (Audi A4 Quattro, IS jusqu'à 3500 cm3), Antonio Scolaro (Nova Proto NP03, E2-SC jusqu'à 1600 cm3), Christian Müller (Formule BMW, E2-SS jusqu'à 1600 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 à 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 à 1600 cm3), Dani Fauler (VW Golf 20V, E1 à 2000 cm3), Hugo Mascaro (BMW E30, E1 à 2500 cm3), Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 à 3000 cm3) et Roman Krüsi (Porsche 911, E1 plus de 4000 cm3).
La victoire de la Renault Classic Cup a été remportée par Michael Schläpfer devant Silas Reuter et René Schnidrig. Le vainqueur des Rangiers, Philipp Krebs, a été éliminé lors de la deuxième course après un accident dans le virage de Tarzan. En TCR, Patrick Flammer est monté sur la plus haute marche du podium – devant Michael Widmer et Pirmin Scheidegger.
En Coupe de la Montagne (pour les voitures à faible cylindrée jusqu'à 2 litres), Jean-François Chariatte a défendu sa position de leader sur sa Fiat X1/9 après une victoire serrée contre Mitch Kuster dans la catégorie E1 jusqu'à 1600 cm3, bien qu'il ait encore déclaré samedi: «Ce sera une course difficile. Je n'ai pas vraiment d'expérience avec la Fiat à Oberhallau.» Derrière Chariatte, Stephan Burri est deuxième – suivi de Jannis Jeremias et Stephan Moser. Sébastien Coquoz est lui hors course. Le rapide pilote d'Opel Cadet a subi une panne de moteur lors de la deuxième manche. «Nous devrons regarder à la maison où se situe exactement le problème», a déclaré Coquoz.
Le pilote le plus rapide de la Coupe de la montagne allemande KW a été Patrick Orth sur Porsche 911 GT3 Cup.
Voici la suite des évènements:
7 et 8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots
Le premier vainqueur du tout nouveau PSA Transition Trophy est une vieille connaissance: Hanspeter Thöni a terminé deuxième au classement général du Championnat suisse des slaloms en 2019 au volant de sa petite Peugeot 106.
L'homologation des voitures du groupe N a expiré fin 2023. Les pilotes qui participaient jusqu'à présent aux courses du Championnat suisse des slaloms avec de telles voitures se voyaient contraints de changer de véhicule (ce qui aurait entraîné des coûts élevés), s'inscrire dans la catégorie E1 ou de prendre le départ du tout nouveau PSA Transition Trophy. Sept pilotes et une pilote ont opté pour cette dernière solution. «Nous essayons de combler le fossé entre le passé et l'avenir et de donner aux véhicules ‹d'antan› une raison d'être dans la course automobile de demain», explique Tom Gàl, président du PSA Trophy. Le Trophée PSA nouvellement créé est ouvert aux véhicules des marques Citroën et Peugeot des groupes N et A dans les catégories de cylindrée jusqu'à 1400 cm3 et 1401-1600 cm3, dont l'homologation a expiré (comme mentionné au début).
L'ancien vice-champion des slaloms Hanspeter Thöni a été déclaré vainqueur du premier Trophée PSA à Chamblon. Le Brienzois de 49 ans a remporté les slaloms de Frauenfeld, Bière, Bure et Chamblon au volant de sa Peugeot 106 dorée. Lors de la double manifestation à Ambri, c'est Tom Walther qui s'est imposé. Thöni avait laissé passer une porte lors de la première manche. Lors de la deuxième, la puissance du moteur l'a laissé tomber juste avant la ligne d'arrivée. «J'ai constaté plus tard dans le paddock», raconte Thöni, «que deux cylindres n'avaient plus de compression. Comme les dégâts n'étaient pas réparables sur place, j'ai décidé de rentrer dès le samedi soir.»
A Chamblon, lors de la finale, Thöni a ensuite retrouvé sa force d'antan et s'est assuré la victoire dans le «Trophée des petits» – devant les deux «Tom's», Tom Walther et Tom Gàl. Ramon Hänggi, Bernhard Brunner, Marc Henry Mingard, Dan Goudron et Magali Serex se sont classés aux autres rangs.
Trois semaines exactement après les graves inondations, on est prêt à Oberhallau pour la cinquième manche du Championnat suisse de la montagne. Avec 250 inscriptions, la course est complète jusqu'à la dernière place.
Les derniers préparatifs sont encore en cours. Dès demain, samedi 24 août, la course sera ouverte à partir de 7h30. La cinquième manche du Championnat suisse de la montagne à Oberhallau devrait à nouveau attirer des milliers de spectateurs et spectatrices. Surtout le samedi. Des températures estivales sont attendues. Une perturbation se prépare pour dimanche. Cela pourrait influencer le déroulement de la course et la décision concernant le championnat. Car une chose est claire: le leader du classement général, Robin Faustini, seul vainqueur de toutes les courses jusqu'à présent, peut faire la différence dimanche.
Après quatre courses sur sept, le jeune Argovien a 102 points sur son compte (4 x25 plus deux points pour le record du parcours à La Roche). S'il remporte également la victoire du jour à Oberhallau, il totalisera 127 points. Dans ce cas, l'un de ses deux poursuivants à égalité de points, Thomas Amweg ou Joël Burgermeister, pourrait certes encore passer à 139 points d'ici la jusqu’au finale aux Paccots. Mais cela ne suffirait pas. Tous deux auraient encore un «14» comme résultat à biffer. Ils obtiendraient ainsi 125 points au maximum...
Si Amweg ou Burgermeister gagne, la décision est reportée à la prochaine course au Gurnigel (8 septembre). Indépendamment du résultat de Faustini. Si un autre (par exemple le vainqueur de 2015 Joël Volluz) gagne et que Faustini termine deuxième, les choses sont aussi décidées. Faustini a donc trois balles de match. Et la question n'est pas de savoir s'il va en exploiter une, mais quand.
Pour plus d'informations sur la course de côte très appréciée dans le Klettgau, cliquez sur ce lien. L'horaire et la liste de départ sont joints. Bon séjour à Oberhallau!
Pour Ricardo Feller, les choses ne se passent pas aussi bien qu'il le souhaiterait en DTM. Julien Apothéloz aussi n'a pas non plus été toute à fait heureux de son week-end au Nürburgring.
Ce week-end, la cinquième manche (sur huit) du DTM de cette année était au programme sur le Nürburgring. Pour Ricardo Feller, qui attend toujours sa première victoire cette saison, le week-end s'est terminé aux 9e et 8e rangs, tandis que son collègue de l'équipe ABT, Kelvin van der Linde, a déjà pu fêter sa deuxième victoire de la saison le samedi. «Toute l'année, nous sommes deux ou trois dixièmes trop lents, quelles que soient les conditions», a déclaré Feller à motorsport-total.com. «Aujourd'hui (samedi), c'était même beaucoup plus. Je suis un peu perplexe en ce moment. Nous devons d'abord analyser cela.»
Les choses se sont un peu mieux passées pour l'équipe Emil Frey Racing. Le Britannique Jack Aitken a terminé cinquième de la première course et son coéquipier, le Néerlandais Thierry Vermeulen, sixième de la deuxième course (remportée par Sheldon van der Linde). Au championnat, Feller est septième – 50 points derrière son coéquipier, qui est en tête. Le meilleur pilote EFR est Aitken, neuvième. Au classement par équipe, les Safenwilois occupent la 6e place, l'équipe ABT de Feller étant en tête.
Julien Apothéloz n'a pas non plus vécu son meilleur week-end dans l'Eifel. Dans le cadre de la Prototype Cup Germany, le jeune Zurichois a dû se contenter des 3e et 6e places. Il a ainsi reculé d'une position au championnat, à la troisième place, ce qui n'est pas si tragique puisque le duo de tête a récolté douze points de moins qu'Apothéloz et son coéquipier italien Riccardo Leone Cirelli au Nürburgring. Lors de la finale au Sachsenring (7 et 8 septembre), Apothéloz a donc encore des chances intactes de remporter le titre avec «seulement» 15 points de retard. Les victoires au Nürburgring ont été remportées par Ralf et David Schumacher.
La série de victoires de Robin Faustini se poursuit. Aux Rangiers aussi, le leader du Championnat suisse de la montagne n'a rien laissé passer. Mais ce qui a rendu cette quatrième victoire consécutive particulièrement exceptionnelle pour lui, c'est que son père Simon Hugentobler a terminé deuxième!
Le podium, ils y sont déjà montés ensemble à plusieurs reprises. Mais les «Faustinis» n'avaient encore jamais occupé la première et la deuxième place. Lors de la quatrième course de côte de la saison aux Rangiers, Robin Faustini et son père Simon Hugentobler ont fêté leur premier doublé. «Mon père a sans doute eu un petit avantage lors de la première manche», déclare Robin. «Quand il est parti, la piste était déjà plus sèche. Mais il n'en a pas moins fait un super job. Fêter notre premier doublé justement aux Rangiers nous a bien sûr fait très plaisir à tous les deux.»
Pour le pilote du prototype Nova-Emap, il s'agit de la quatrième victoire en quatre courses. En ajoutant la finale de la saison aux Paccots en 2023, le pilote de 26 ans est invaincu depuis cinq courses. On pouvait s'attendre à ce qu'il soit en tête du classement suisse aux Rangiers. Toutefois, même en tant que favori, Faustini doit d'abord accomplir sa performance. Ce qu'il a fait. Au premier tour de course de 1:51,7 min, il a fait suivre un 1:43,0 min au deuxième tour. Dans le Jura, seuls les deux participants aux Championnats d'Europe Christian Merli sur son Osella FA30 et Geoffrey Schatz sur son Nova Proto ont été plus rapides. «Lorsque j'ai pris le départ de la première manche, le temps était sec jusqu'au Grippon, ensuite, il y a eu des endroits encore humides. Voilà pourquoi j'ai fait preuve d'un peu de prudence. La deuxième manche s'est très bien passée. En réalisant le troisième meilleur temps, je suis très satisfait. Mais mon objectif reste bien sûr de remporter le titre de champion de Suisse.»
Derrière Faustini et Hugentobler, Joël Burgermeister a décroché la troisième place du classement général suisse au volant de son Tatuus Formule 4. Burgermeister a réalisé un temps absolument fabuleux en 1:47,4 lors de la deuxième manche. «Déjà l'année dernière, j'étais trois secondes plus rapide», a déclaré le pilote de Suisse orientale, «et cette fois encore. Malheureusement, j'ai commis une petite erreur lors de la première manche. De plus, j'ai dû me lancer dans la course en tant que premier pilote de formule. Là, les conditions étaient encore un peu moins bonnes. Dans ces circonstances, le fait qu'il me manque finalement deux millièmes de secondes pour la deuxième place est bien sûr vraiment exaspérant.»
Thomas Amweg a terminé sa première course aux Rangiers à trois secondes du podium. L'Argovien avait déjà précisé avant le départ qu'il comptait y aller prudemment. Le but était avant tout pour lui de se familiariser avec le parcours. «Cela a plutôt bien fonctionné et j'ai réussi mon baptême du feu. Cette quatrième place me convient très bien. J'aurais bien voulu faire encore moins de 1:50 min, mais je réserve ça pour l'année prochaine...»
Le seul à avoir été plus rapide que ce trio était Joël Volluz sur son Osella FA30. Mais le Valaisan n'était pas inscrit au Championnat suisse et conserve donc ses 20 points obtenus à La Roche.
La cinquième place du SCRATCH est revenue au champion local Roland Bossy sur sa Tatuus Formule 2, suivi de près par Ronnie Bratschi sur sa Mitsubishi Evo 7, le meilleur pilote de voitures de tourisme (au niveau du Championnat d'Europe et du classement E1). Le pilote uranais a manqué le record du parcours de Reto Meisel de 2022 de seulement quatre dixièmes de seconde sur une piste encore partiellement humide. Toutefois, comme Bratschi court depuis deux ans avec une licence de course tchèque, l'Uranais ne reçoit pas de points pour le Championnat suisse. C'est pourquoi le nombre total de points a de nouveau été attribué au collègue de marque de Bratschi, Roger Schnellmann. Après Les Rangiers, ce dernier continue à mener de manière souveraine le classement des voitures de tourisme au Championnat suisse avec le maximum de points (100). Le deuxième pilote de voitures de tourisme le plus rapide du côté suisse a été Frédéric Neff. Le pilote Porsche s'est imposé lors de sa course à domicile dans la catégorie E1 +4000 cm3. Alors que le pilote Interswiss Porsche Bruno Sawatzki a remporté le duel IS contre son mentor Christoph Zwahlen. Après Les Rangiers (avec 75 points), Sawatzki est le premier challenger de Schnellmann. Deux pilotes se tiennent en embuscade derrière lui, à égalité de points, Stephan Burri, qui a remporté l'IS jusqu'à 2 litres avec sa VW Scirocco, et «Speedmaster» qui a fait gravir la montagne à la McLaren LT765 en un temps record (2:15 min) dans la SuperSérieCompétition +4000 cm3. Le plus rapide des deux litres avec un toit sur la tête était le Suisse romand Sébastien Coquoz, qui a réussi pour la première fois un chrono inférieur à 2:10 min dans sa Opel Kadett 16V.
D'autres vainqueurs de classe aux Rangiers: Sylvain Chariatte (Honda Integra Type R, SuperSérie), Oski Kuhn (Peugeot 308 GTI, SuperSérie jusqu'à 3000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman GT4, SuperSérie jusqu'à 4000 cm3), Yan Montavon (Peugeot 206, ISN), Ivan Kilchenmann (Suzuki Swift, A jusqu'à 2000 cm3), Jennifer La Monica (Cupra MK3, A plus 2000 cm3), Quentin Salomon (Ford Fiesta, R2), Pascal Bron (Citroën DS3, R3T), Jean-Marc Salomon (Ford Fiesta, R5), Arnaud Biaggi (Opel Kadett C GT/E, Historique jusqu'à 2000 cm3), Nicolas Jolidon (BMW M3 E30, Historique plus 2000 cm3), Guillaume Mathez (Peugeot 309 GTI, Classe Historique), Alessandro Bertanza (Fiat Abarth, Compétition Historique), Philipp Krebs (Renault Clio 3, RCC), Stefan Schöpfer (Audi 50, IS jusqu'à 1400 cm3), Yves Bracelli (Peugeot 106 GTI, IS jusqu'à 1600 cm3), Daniel Aeschlimman (Opel Kadett C, IS jusqu'à 2500 cm3), Célien Délétroz (BMW 325i, IS jusqu'à 3000 cm3), Vanessa Zenklusen (Subaru Impreza, IS jusqu'à 3500 cm3), Valentin Dähler (Mini Cooper, E1 jusqu'à 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 jusqu'à 1600 cm3), Benoît Farine (Honda CRX, E1 jusqu'à 2500 cm3), Jérôme Nicolet (Peugeot 308, E1 jusqu'à 3000 cm3), Mario Bertocchi (BMW E36, E1 jusqu'à 3500 cm3), Peter Steck (Opel Astra, TCR), Anthony Darand (Tracking, E2 Silhouette), Nicolas Dumond (Nova NP03, ES SportsCars jusqu'à 1600 cm3), Jean-Jacques Maitre (Nova NP01, E2 SportsCars jusqu'à 2000 cm3), Joffrey Salomon (Formula Jedi, E2 SingleSeater jusqu'à 1400 cm3).
Les participants à la course de côte auront peu de temps devant eux. Le week-end prochain, les compétitions reprendront avec la course de côte d'Oberhallau. À cette occasion, Faustini pourra déjà boucler la boucle. À condition de remporter une nouvelle victoire du jour. Vous trouverez de plus amples informations sur Internet en cliquant sur ce lien.
Et voici la suite des événements:
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots
Pour Nico Müller, Noël a déjà eu lieu en août! Le Bernois de 32 ans a signé un contrat de pilote d'usine Porsche. Müller déclare: «Un rêve d'enfant se réalise!»
Nico Müller a un nouvel employeur. L'ancien pilote DTM rejoint Porsche et devient pilote d'usine. En tant que tel, Müller prendra le départ pour Andretti Formula E lors de la onzième saison à venir du championnat du monde ABB FIA de Formule E. Porsche élargit ainsi son programme dans le championnat du monde électrique et étend son support client. Müller rejoint trois des derniers pilotes les plus performants du peloton: son nouveau coéquipier et champion du monde 2023 Jake Dennis, ainsi que Pascal Wehrlein, actuel champion du monde, et António Félix da Costa, le pilote le plus victorieux de la saison écoulée (tous deux de l'équipe d'usine TAG Heuer Porsche Formel-E). «Être pilote d'usine Porsche est pour moi un rêve d'enfant qui se réalise», déclare Müller. «Lorsque je suis entré en contact avec Porsche pour la première fois, j'ai tout de suite compris que c'était quelque chose de très spécial. En tant que pilote de course, Porsche est la marque que l'on admire. Pouvoir maintenant représenter Porsche est un grand honneur qui me remplit d'une grande fierté.»
La question si Müller participera à d'autres courses ou championnats pour Porsche en plus de son engagement en Formule E reste ouverte. Avec son expérience, il s'impose définitivement pour des engagements dans le WEC. Alors que Müller a déjà commencé à travailler pour Andretti Motorsport, il va parallèlement terminer son programme avec Peugeot dans le championnat d'endurance. Trois courses sont encore prévues: Austin (1.9.), Fuji (15.9.) et Sakhir (2.11.).La nouvelle saison de Formule E débutera pour Müller le 7 décembre à São Paulo.
Du 29 août au 1er septembre 2024, la célèbre course de côte Arosa ClassicCar fêtera sa 20e édition. Les passionnés de sport automobile peuvent se réjouir d'un nom en particulier: Walter Röhrl.
Nous reviendrons ici sur la 20e édition de l'Arosa ClassicCar, sans doute la course de côte historique la plus importante de Suisse, au cours de la semaine précédant l'événement. Mais nous pouvons déjà en dire autant: Pour les passionnés de sport automobile, le voyage à Arosa vaut la peine rien que pour un nom – Walter Röhrl. La légende allemande du rallye, connue pour son incroyable précision et ses innombrables victoires en championnat du monde des rallyes, incarne mieux que quiconque l'esprit du sport automobile et se rendra à l'Arosa ClassicCar en tant qu'ambassadeur de Porsche.
Vous trouverez de plus amples informations sur www.arosaclassiccar.ch
La 79e édition de la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers se déroulera ce week-end. 195 pilotes se sont inscrits, soit 50 de plus que l'année dernière!
Fin de la pause estivale! La deuxième partie de la saison du Championnat suisse de la montagne 2024 débutera ce week-end avec au programme la course classique de St-Ursanne aux Rangiers. La seule course de côte suisse ayant le statut de Championnat d'Europe en est déjà à sa 79e édition. L'événement est donc empreint d'histoire, puisqu'il a été organisé pour la première fois en 1926; mais à l'époque, il reliait encore Develier aux Rangiers. Pour l'édition 2024, 195 pilotes femmes et hommes se sont inscrits, soit 50 de plus qu'il y a un an!
Le groupe de départ des participants aux Championnats d'Europe est composé de tous les grands noms de la discipline. On retrouve notamment le top 3 des «voitures de tourisme» avec le Croate Matija Jurisic (Peugeot 308, 175 points), l'Italien «O'Play» (Mitsubishi Lancer Evo, 168) et le Français Nicolas Werver (Porsche 997 GT3R, 158), ainsi que le top 3 des voitures de course avec le Français Geoffrey Schatz (Nova Proto NP01, 175 points), l'Italien Christian Merli (Osella FA30, 150) et l'Allemand Alexander Hin (Osella FA30, 133).
Dans la lutte pour la victoire au championnat suisse, Robin Faustini fait figure de favori sur son Nova-Emap NP01. Le Suhrois de 26 ans a remporté les trois courses précédentes (Hemberg, La Roche, Reitnau) et a été l'un des pilotes les plus rapides du pays dernièrement à la course de côte d'Osnabrück (D). Une victoire aux Rangiers manque encore au palmarès de l'ambitieux Argovien. Parmi les plus grands concurrents de Faustini, citons (du point de vue suisse) Joël Volluz sur son Osella FA30 et Thomas Amweg sur sa Nova Proto Helftec NP01. Amweg est deuxième au classement général avec 26 points de retard. Mais le collègue cantonal de Faustini préfère délibérément ne pas trop se mouiller. Amweg participe pour la première fois aux Rangiers. «Je n'ai pas de grandes ambitions», déclare le vainqueur du Gurnigel en 2019, «mais une grande dose de respect. J'ai parcouru une nouvelle fois le parcours avec mon père. C'est un parcours audacieux. C'est pourquoi il s'agit en premier lieu pour moi de découvrir le parcours et de profiter ensuite en 2025 de ce que j'ai appris. Ce serait dommage si quelque chose se passait maintenant. J'aimerais encore attaquer à Oberhallau, au Gurnigel et aux Paccots. Mes chances y sont définitivement meilleures.»
La troisième place du classement général revient à Joël Burgermeister avant Les Rangiers. Le pilote de Suisse orientale a jusqu'ici réalisé des performances sensationnelles avec sa Tatuus Formule 4 et entend bien sûr continuer à défendre cette troisième place. Derrière Burgermeister, Michel Zemp se tient en embuscade sur sa Norma M20FC. Zemp a déjà annoncé avant le début de la saison que la course des Rangiers serait pour lui une rude épreuve. En termes de performances, il est bien sûr désavantagé par rapport à Faustini & Co. sur le parcours rapide du Jura. «C'est surtout dans les lignes droites que je vais le ressentir.»
Lionel Ryter ne sera pas au départ. Le Valaisan, qui occupe la 5e place, a été victime d'une panne de moteur à Osnabrück, mais n'aurait de toute façon pas pris le départ aux Rangiers. «Une vis s'est logée à l'intérieur du moteur et a provoqué des dégâts assez importants», raconte Ryter. «J'attends actuellement des pièces de rechange, mais j'espère que tout ira bien pour le départ à Oberhallau. En parallèle, nous réparons encore un moteur d'origine.»
Chez les voitures de tourisme, Roger Schnellmann est le grand favori sur sa Mitsubishi Evo 8. Pour prendre la mesure de la situation, le Wangenois rencontrera une fois de plus son ancien collègue de marque Ronnie Bratschi. L'Uranais, qui court depuis l'année dernière sous licence tchèque, fournira à Schnellmann une comparaison intéressante. Derrière le leader du Championnat suisse des voitures de tourisme, les deux pilotes Porsche Bruno Sawatzki et Frédéric Neff devraient s'aligner aux Rangiers.
A propos du parcours: Le circuit de St-Ursanne aux Rangiers mesure 5,180 kilomètres. Le dénivelé est de 350 mètres. La pente moyenne est de 6,8 pour cent. Le record absolu du parcours est détenu par Christian Merli en 1:39,201 min (= 188,0 km/h) en 2022. Le vainqueur record de la course de côte St.Ursanne – Les Rangiers est Simone Faggioli avec neuf victoires au classement général – devant Fredy Amweg (7), Marcel Tarres (6), Lionel Régal (5) et Jo Siffert (4). Parmi les pilotes suisses actuellement au départ, Roland Bossy est le plus performant avec deux victoires. Pour des raisons bien connues, Marcel Steiner (également deux victoires) ne sera pas de la partie cette fois-ci.
Les courses d'entraînement auront lieu le samedi 17 août à partir de 7h00 (1re manche), de 10h30 (2e manche) et de 15h30 (3e manche). Le dimanche 18 août, la première manche de course débutera à 7h00. Le deuxième heat se déroulera à partir de 13h00. Les temps des deux manches seront additionnés. Le billet coûte 20 francs (ou euros) le samedi et 25 francs (ou euros) le dimanche. Un billet d'entrée pour le week-end est disponible au prix de 30 francs (ou euros). L'entrée sera gratuite pour les moins de 16 ans. Les membres du TCS bénéficieront de réductions sur présentation de leur carte de membre.
Vous trouverez plus d'informations sur la course de côte de St-Ursanne aux Rangiers en cliquant sur ce lien. La liste de départ 2024 est jointe à cette news.
Dates du Championnat suisse de la montagne 2024
8/9 juin, Hemberg
15/16 juin, La Roche - La Berra
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne - Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
Au cours d'un week-end de course relativement calme, quelques Suisses se sont tout de même classés parmi les meilleurs – parmi eux : Julien Apothéloz, Mike Müller et Axel Gnos.
Le Zurichois Julien Apothéloz a vécu des montagnes russes d'émotions ce week-end lors de la troisième course de l'ADAC Prototype Cup Germany à Hockenheim. Samedi et dimanche matin, le pilote de 23 ans de l'équipe Mücke Motorsport s'est assuré avec brio ses deux premières victoires de la saison. L'après-midi, Apothéloz, quatrième, est sorti de la route avec sa Duqueine dans le virage d'arrivée, déclenchant ainsi un drapeau rouge. Au championnat, Apothéloz occupe la deuxième place à deux courses de la fin de la saison. Son retard est de 27 points. Le pilote LMP3 n'a pas de repos. Dès le week-end prochain, les deux prochaines courses de classement sont à l'ordre du jour dans le cadre du programme DTM. Elles se dérouleront au Nürburgring.
L'ADAC Junior-Cup a également effectué sa troisième manche à Hockenheim. Là aussi, c'est un Suisse, Mike Müller, qui occupe la deuxième place du classement général. Le Bernois avait obtenu deux deuxièmes places à Hockenheim et se trouve à 37 points du leader du championnat. Contrairement à Apothéloz, il a encore trois courses (Spa, Assen et Nürburgring) devant lui.
Axel Gnos a également fêté un autre triomphe en LMP3. Le jeune homme de 21 ans, leader de l'Ultimate Cup Series, a remporté les 3 heures de Goiania lors d'un passage au Brésil.
C'est désormais officiel: le champion en titre des voitures de course de montagne, Marcel Steiner (49 ans), ne roulera plus pour LobArt. La collaboration est terminée, Steiner cherche des alternatives pour 2025.
Mieux vaut une fin avec horreur qu'une horreur sans fin! On ne pourrait pas mieux décrire l'état d'esprit de Marcel Steiner en 2024. Le champion en titre des voitures de course de montagne aurait trop aimé courir cette année aussi. Mais la défense de son titre en 2024 ne se fera définitivement pas, pas plus qu'un retour aux Rangiers le week-end suivant. En effet, Steiner a annoncé sur son site Internet que la collaboration avec le constructeur italien de voitures de course LobArt était terminée. «En raison des nombreuses divergences d'opinion entre l'équipe Steiner Motorsport et E.G.S. LobArt, nous ne voyons plus la possibilité de poursuivre cette collaboration avec succès. Pour cette raison, nous ne participerons plus à des courses avec la LobArt.»
Tout avait pourtant commencé de manière prometteuse. Début avril, le LobArt, entièrement remanié sur le plan aérodynamique, a été présenté au public à Turin. «Je n'ai jamais eu autant de réactions sur les médias sociaux qu'à ce moment-là», se souvient Steiner. Mais l'euphorie est vite retombée. Deux jours seulement après la présentation, «les premiers points faibles sont apparus lors du test à Bresse», dit Steiner.
Dans les semaines qui ont précédé la course de Rechberg, la première utilisation de la LobArt modifiée, l'équipe de Steiner a investi beaucoup de temps et d'efforts dans d'éventuelles améliorations. Mais ces investissements n'ont pas porté leurs fruits. «Lors des premières courses en montagne, les déficits aérodynamiques du nouveau package sont apparus de manière dramatique», estime Steiner. «Le comportement de conduite était imprévisible et il en résultait un retard important dans le temps. Cela a généré les premières tensions entre Steiner Motorsport et LobArt.»
Steiner continue: «Dans les semaines qui ont suivi, des discussions enflammées ont eu lieu (...) afin de définir les prochaines étapes. Avec beaucoup d'engagement, nous avons reconstruit le LobArt pour qu'il retrouve son niveau de succès de 2023, afin de pouvoir participer aux premières courses du championnat suisse de la montagne. Malheureusement, lors de la course de Hemberg, nous avons été rattrapés par un problème d'environnement moteur qui n'a toujours pas été définitivement résolu.»
Comme la LobArt devait déjà retourner au quartier général à Turin fin juin pour une présentation, il a été décidé de renoncer à la course de La Roche-La Berra. De ladite présentation, la voiture n'est pas revenue. «Nous avions auparavant démonté le moteur et les unités de contrôle», explique Steiner, «car ces composants nous appartiennent. La voiture est restée en Italie. On nous a dit qu'un dommage avait été constaté sur le châssis et que la voiture n'était ainsi plus assez sûre pour les courses de montagne.»
Et qu'en est-il de l'avenir de Marcel et de Steiner Motorsport? «Nous cherchons une nouvelle solution et nous espérons revenir en 2025 avec une nouvelle force», déclare le sextuple champion suisse, combatif. Dans dix jours, lors de la quatrième manche du Championnat suisse aux Rangiers, Steiner ne roulera pas, mais sera tout de même présent sur place. «Je ne vais pas laisser passer cette course, même si cela fait un peu mal de ne pas pouvoir rouler soi-même.»
Le week-end dernier, les podiums suisses n'ont pas été décrochés à Elkhart Lake (USA) comme espéré, mais à Most et sur la Nordschleife.
Pour Louis Delétraz, la septième course du championnat IMSA de cette année à Elkhart Lake/Wisconsin ne s'est pas déroulée comme souhaité. Parti en deuxième position sur la grille de départ, Jordan Taylor, le coéquipier de Delétraz chez Acura, a chuté à la neuvième place. Mais les choses se sont encore aggravées. Lorsque le Genevois a pris le volant, il a écopé de deux pénalités, d'abord pour un contact, puis pour une erreur d'équipe. Au final, Déletaz a tout de même réussi à se classer huitième. Au championnat, le lauréat de l'ASS Award 2023 a perdu une position et est désormais cinquième. Philip Ellis a terminé la course en GTD à la quatrième place et le Zougois reste le leader du championnat avec quatre victoires dans sa catégorie.
Des places de podium suisses ont été obtenues à Most (CZ) lors de la quatrième rencontre de la F4 CEZ. Les deux équipes suisses, Jenzer Motorsport et Maffi Racing, ont chacune remporté une victoire. Au championnat, le pilote Jenzer, l'Autrichien Oscar Wurz, reste en tête de manière souveraine.
Les pilotes suisses se sont également illustrés lors de la NLS sur la Nordschleife. Alex Fontana s'est classé 13e au classement général (et 2e dans la catégorie SP9 ProAM) pour sa première participation sur une Audi R8 LMS GT3 Evo 2, tandis qu'Armando et Dario Stanco ont remporté une victoire de classe en TCR sur une Cupra TCR. Marc Schöni (Porsche 718 Cayman GT4 CS, 3e AT), Martin Kroll (Hofor Racing-BMW M2 CS Racing, 1re BMW M2 CS) et Michael Kroll (Hofor Racing-BMW M3 E46, 1re H4) se sont également classés parmi les meilleurs.
La course de côte d'Osnabrück attire chaque année plusieurs pilotes suisses de course de côte. Cette fois encore, une délégation suisse était sur place et a pu se réjouir de nombreux podiums de classe.
L'année dernière, seuls des Suisses étaient montés sur le podium de la course de côte d'Osnabrück. La délégation suisse n'a pas pu réitérer ce succès en 2024. Néanmoins, «nos » pilotes invités se sont très bien débrouillés cette fois encore. Le meilleur Suisse (encore troisième l'année dernière) a été Robin Faustini, qui s'est classé quatrième. 128 millièmes de seconde ont finalement manqué au pilote argovien de Nova-Turbo pour obtenir la troisième place au classement final. La quatrième et dernière manche de Faustini a certes été la plus rapide, mais le Suisse le plus rapide parmi les 150 pilotes de 13 nations s'est plaint à la fin d'une perte de puissance. Joël Volluz s'est classé 7e au classement général. Le Valaisan a ainsi terminé troisième des voitures de course du groupe E2-SS jusqu'à 3000 cm3 sur son Osella FA30.
Michel Zemp s'est également classé dans le top 10. Le pilote de Langenthal n'a dû s'avouer vaincu que par l'excellent Christoph Lampert sur le «Uphöfner Berg» dans sa classe, la E2-SC jusqu'à 2000 cm3, et était donc satisfait de sa deuxième place. Simon Hugentobler s'est classé 12e en SCRATCH, une place devant le Français Sébastien Petit, au volant de l'Osella FA30.
La victoire au classement général de la 56e édition de l'Int. Osnabrücker Bergrennens a été remportée par le Slovène Patrik Zajelsnik. Geoffrey Schatz a terminé deuxième. Lors de sa dernière tentative pour rattraper Zajelsnik, le Français a jeté sa Nova Proto dans un fossé protégé par des piles de pneus. La troisième place est revenue à l'Allemand Alexander Hin. Le favori Christian Merli a dû enterrer ses chances après un tête-à-queue (avec impact) dans la troisième manche.
Chez les voitures de course de deux litres, le meilleur Suisse a été Victor Darbellay sur sa Renault Formule Tatuus, qui a terminé quatrième de sa catégorie. Son collègue valaisan Lionel Ryter a dû abandonner à cause d’une moteur cassée après une manche où il a été chronométré avec le deuxième meilleur temps. Comme on pouvait s'y attendre, la victoire dans la catégorie des voitures de tourisme a été remportée par Ronnie Bratschi, qui roule pour la République tchèque, sur sa Mitsubishi Evo7. Frédéric Neff (Porsche GT2 R), qui participait à la même catégorie, a terminé quatrième dans le groupe de Bratschi.
Dans sa catégorie selon le facteur de performance, Stephan Burri (VW Scirocco) a conquis une bonne deuxième place derrière l'imbattable collègue de la marque Erwin Buck (D), et Jürg Ochsner (Opel Kadett) a pris la quatrième place. Pour Ferdi Waldvogel (BMW M3), la chasse aux temps de la course 3 s'est terminée au même endroit que Geoffrey Schatz. Kyrill Graf a également crashé sa BMW et «Speedmaster» a abandonné après deux manches en raison d'un embrayage défectueux. Enfin, Martin Bächler (VW Lupo), sixième de sa catégorie, a complété le bon bilan suisse dans le nord de l’Allemagne.
Vous trouverez les résultats complets d'Osnabrück en cliquant sur ce lien.
Infos: Peter Wyss
20 dames se sont inscrites à la Coupe des Dames 2024, une compétition inter-écoles organisée pour la première fois. A mi-parcours, Vanessa Zenklusen est en tête devant Tamara Schöpfer et Sabrina Fankhauser.
Cette année, Auto Sport Suisse organise pour la première fois une coupe des dames inter-compétition dans le domaine de la course automobile. Celle-ci s'adresse à toutes les dames (titulaires d'une licence de course suisse) qui participent à la course automobile au niveau national ou international. Afin de tenir compte du grand nombre de copilotes féminines en rallye, les copilotes féminines seront également prises en compte dans l'attribution des points.
Pour la première édition de 2024, 20 dames se sont inscrites (gratuitement) jusqu'à début mars. Comme les participantes proviennent des catégories les plus diverses, l'évaluation s'apparente à un travail de master. Afin que les dames (et leurs fans) sachent où elles en sont à mi-saison, Auto Sport Suisse, en particulièrement Sarah Hostettler, a calculé le classement intermédiaire. Si certaines pilotes ont encore zéro (ou peu) de points sur leur compte, c'est parce que toutes les participantes qui participent à des épreuves REGionales ou étrangères n'ont pas encore envoyé leurs résultats obtenus. Les résultats des pilotes (ou copilotes) qui participent à un championnat suisse (slalom, course de côte, rallye) ont été automatiquement saisis et crédités. Celles qui n'ont pas encore envoyé leurs résultats de courses REGionales ou internationales devraient donc le faire à l'occasion. La dernière date possible pour remettre les résultats est le 1er novembre 2024.
Cela nous amène au classement actuel – et celui-ci est (situation en juillet 2024) mené par Vanessa Zenklusen avec 162 points. Tamara Schöpfer est deuxième (152) et Sabrina Fankhauser est troisième (95). Parmi les autres pilotes du top 10, on trouve: 4. Franziska Maissen (75), 5. Ekaterina Lüscher (2), 6. Marylaure Udriot (61), 7. Johanna Aeberhardt (54), 8. Marion Tapparel (48), 9. Ludivine Théodoloz (47) et 10. Lisiane Zbinden (35).
Comme information: le Championnat suisse de karting autobau comporte depuis quatre ans un classement dames séparé.
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 2: One to watch – Matthias Bischofberger
Veni, vedi, vici! La célèbre expression de Jules César s’applique particulièrement bien à Matthias Bischofberger. Le jeune homme de 20 ans originaire de Wängi, dans le canton de Thurgovie, a fait forte impression lors de sa première saison en championnat suisse des slaloms, en 2023. Dès son entrée en scène, à Bière, il s’imposait en Interswiss dans la classe des plus de 2500 cm3, reléguant notamment le très expérimenté Christoph Zwahlen à une place d'honneur. Un peu plus tard, à Frauenfeld, Matthias Bischofsberger prouvait que le succès de Bière n'était pas dû au hasard. Là aussi, il pointait en tête de sa classe.
Cette année, l'électricien de réseau des Forces Motrices de Frauenfeld a repris les choses là où elles s'étaient arrêtées. Mais cette fois, lors de la course disputée fin avril dans son fief, il ne s’est plus contenté d’une victoire dans sa classe. Classé 4e au scratch sur l’Allmend, il était également le plus rapide dans le groupe des voitures fermées. Bischofberger, qui aime aussi rouler à la moto, ne jouit pas d’une longue expérience. Il a commencé le karting à 15 ans, mais le concède lui-même: «Je n'ai jamais fait partie des plus rapides dans ce domaine!» C'est lors d'une journée sur le circuit d’Hockenheim que son talent s’est éveillé. Au volant de la deuxième Porsche 997 GT3 Cup de son père Roland, le jeune Bischofberger réalisait aisément des chronos de 1:47 sur le circuit de grands prix.
«La concurrence nous a remarqués», se souvient Roland. «Car nous disposons d'un matériel solide, mais loin d'être exceptionnel.» Comment le jeune Bischofberger a-t-il pu signer aussi facilement et rapidement de tels chronos au volant d'une Porsche de 420 chevaux? La réponse est à nouveau donnée par son père: «Il accélère avec le pied droit et freine en même temps avec le gauche, ce qui maintient la stabilité de la voiture.»
Le fait d’avoir découvert le circuit d’Hockenheim sur un simulateur l'a certainement aidé. Mais Matthias peut aussi le faire sans simulation. L'année dernière, lorsqu'il roulait pour la première fois à Bière, son père lui a conseillé de parcourir les 4,1 kilomètres du tracé et ses 71 portes à vélo. Matthias n'y croyait pas trop, car il pleuvait et faisait trop froid. «Je me contente d'une visite préalable et d'un parcours d’essai», affirme le jeune homme avec un sourire à effacer tous les smileys.
Nul ne sait encore où cela mènera ce jeune espoir. Il se concentrera sur les slaloms cette année, mais fera aussi de la côte en 2025. Les courses sur circuit lui plairaient, mais les Bischofberger affirment ne pas avoir le budget pour cela. Le fait que le père n'ait pas disputé de slaloms cette année n'a rien à voir avec le fait que son fils soit nettement plus rapide que lui. «À mon âge, je peux très bien vivre avec cela», explique Roland. «Nous prenons tous les deux plaisir à courir. Et c'est beau de voir avec quelle aisance Matthias pilote.»
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: Que fait donc Fabio Leimer?
Abu Dhabi, novembre 2011. Fabio Leimer effectue des tests pour Sauber, l'écurie suisse de Formule 1. Pour l'Argovien, âgé alors de 22 ans, c'est un rêve qui se réalise. Cela n’a toutefois pas suffi pour aller plus loin. Le meilleur chrono de Leimer ne fut battu par Esteban Gutiérrez que le troisième jour. Mais la politique et la dot du Mexicain lui faisaient obstacle. Certes, Leimer disposait d'un puissant mécène en la personne du patron de Bautro, Ray Gantenbein. Mais un pilote suisse chez Sauber, ça ne marche pas.
Quand Fabio remporte le titre en GP2 (aujourd'hui Formule 2) en 2013, lors de sa quatrième saison, il frappe une nouvelle fois à la porte de la catégorie reine. Mais le budget nécessaire fait reculer Gantenbein. Leimer court pour Rebellion en championnat du monde d'endurance. En 2015, il trouve refuge chez Manor, un team d'arrière-plan, en tant que troisième pilote. Mais lorsqu'il s'agit de changer de pilote, Alexander Rossi, futur vainqueur de l'Indy 500, lui fait obstacle. Le Suisse se maintient à flot en Ferrari Challenge où il obtient d’excellents résultats, mais il est amèrement déçu par la course automobile. «On m'a dit dès mon plus jeune âge qu'il fallait être performant pour y arriver», explique-t-il. «Mais ça n’a pas été le cas pour moi. Indépendamment de mes performances, je n'avançais pas. J'ai vu arriver en F1 des pilotes que j'avais régulièrement battus dans les catégories de jeunes.»
Fabio Leimer met donc un terme à sa carrière. Mais l'entrée dans la vie professionnelle normale ne se passe pas comme espéré: «Je suis tombé dans un trou dont il a fallu sortir.» Il retrouve ses racines en 2016, lorsqu’il dispute le championnat de karting OK senior pour le team de Daniel Meier et le remporte. En parallèle, il met aussi les mains dans le cambouis. «Je dois beaucoup à Dani», témoigne Fabio, qui passe en quelques années du statut de mécanicien indépendant à celui de chef de team responsable sur le circuit de karting.
Fabio Leimer a changé son fusil d’épaule en 2024. Il fait de la mécanique chez KartBox.ch, le team de Kurt Wenger. Sans regrets. Il n’a plus de contacts avec Gantenbein depuis longtemps, mais affirme lui devoir sa carrière: «Sans lui, j'aurais arrêté dès le début.» Fabio a fait une croix sur son rêve de F1 qu’il n’a pu vivre qu'en deuxième ligne. Il y aurait sans aucun doute eu sa place en termes de vitesse. Mais réussir, c'est une autre question: «J'aurais probablement échoué sur le plan médiatique. Les apparitions en public n'ont jamais été mon fort. C’est dû probablement à mes difficultés d'élocution. Je me souviens de ma prestation à l’émission «Sportpanorama», après avoir remporté le titre en GP2. J’étais si nerveux que je suais de la tête aux pieds.»
Le fait que Fabio Leimer évoque aujourd'hui ces incidents est bon signe, car cela indique qu’il a retrouvé confiance en lui depuis longtemps.
Que ce soit à Londres, au Castellet ou à Hockenheim, les pilotes et les équipes suisses ont à nouveau remporté des victoires et des podiums au niveau international ce week-end.
Suivant la devise «le meilleur pour la fin», le trio suisse de Formule E a tout de même marqué des points lors de la finale de la saison à Londres. Sébastien Buemi (Jaguar) a même réussi à monter sur le podium en fin de saison en se classant troisième. Edoardo Mortara (Mahindra) s'est classé cinquième. Nico Müller (ABT) s'est classé sixième. Lors de la deuxième course, Buemi a manqué de peu son troisième podium de l'année en terminant quatrième. Müller, qui a annoncé en passant avant le week-end londonien qu'il ne courrait plus pour Peugeot en WEC à la fin de l'année, a de nouveau marqué des points en septième position. Mortara n'a pas franchi la ligne d'arrivée lors de la deuxième manche. Au classement général, Buemi a terminé 11e, Müller 12e et Mortara 16e. Les victoires de la fin de la dixième saison de Formule E ont été remportées par Pascal Wehrlein et Oliver Rowland. Le premier, qui courait autrefois en Formule 1 chez Sauber, s'est assuré le titre de champion du monde de Formule E.
L'équipe de Jenzer Motorsport a également connu son meilleur week-end de la saison en cours en Formule 4 italienne. Lors de la cinquième course au Castellet, l'équipe de Lyss a manqué le podium d'un cheveu avec René Francot (NL) quatrième et Enea Frey cinquième. Pour Frey, c'était le meilleur résultat jusqu'à présent. Dans les deux courses, il a terminé troisième du classement des rookies sur le podium.
Le premier podium de la saison a également été décroché par Yannick Mettler et Dexter Müller dans le cadre du GT Open au Castellet. Le duo Mercedes a pris la troisième place de la ProAM lors de la deuxième course. L'équipe Spirit of Race a fait encore mieux en remportant le classement général lors de la deuxième manche.
Le solide week-end suisse a été complété à Hockenheim par le GT World Challenge Sprint d'Emil Frey Racing. Après la troisième place du duo Lappalainen/Green lors de la première manche, le Finlandais et son coéquipier britannique ont remporté leur première victoire de la saison. Pour Patric Niederhauser, les courses se sont terminées aux 7e et 14e rangs, tandis que Ricardo Feller a été éliminé dans les deux manches. Lucas Légeret a quant à lui pris les 4e et 2e places de la Gold Cup.
Sandro Fehr (37 ans) a remporté en 2024 la Suzuki Swiss Racing Cup pour la deuxième fois consécutive. Dans l'interview avec ASS, il ne se contente pas d'en parler, le Saint-Gallois explique également sa décision de se retirer et parle de son deuxième hobby passionnant.
Félicitations pour avoir défendu avec succès ton titre dans la Suzuki Swiss Racing Cup. Lequel des deux titres signifie le plus pour toi?
Sandro Fehr: Si je suis honnête – celui de 2023, en raison de la concurrence. Gagner contre Fabian Eggenberger et Marcel Muzzarelli était déjà très spécial. Surtout contre «Muzz». C'est contre lui que j'ai couru ces 15 dernières années. Le fait de pouvoir enfin le battre a été une grande satisfaction.
Mais cela ne doit pas diminuer ton titre de 2024, n'est-ce pas?
Non, pas du tout. Cette année encore, j'ai dû tout donner pour gagner. Une petite erreur et la concurrence était immédiatement là.
Tu as commencé la nouvelle saison de manière supérieure et tu as rapidement flairé la chance de gagner toutes les courses. Finalement, ce plan n'a pas vraiment fonctionné.
C'est vrai. Dimanche à Ambri, j'ai dû m'avouer vaincu. Le temps était certes absolument top, mais j'ai malheureusement pris deux fois dix secondes à cause d'un pylône renversé. Le fait que je n'ai pas gagné toutes les courses à cause de cela n'est pas si grave. Quelques personnes m'ont quand même félicité en disant que, déduction faite du résultat de barrage, j'avais tout de même réalisé une «saison propre».
Sais-tu déjà ce qui t'attend en 2025?
Je vais définitivement moins rouler,
Cela signifie-t-il que tu arrêteras quand tu seras le plus heureux?
Oui, on peut le formuler ainsi. Ma femme et moi attendons notre deuxième enfant en janvier.
Est-ce une retraite définitive ou comment faut-il l'interpréter?
Je fais du sport automobile depuis 15 ans. On ne peut donc pas s'arrêter du jour au lendemain. Mais je vais de toute façon réduire mon temps de conduire et ne plus faire de saison complète. Je peux toutefois m'imaginer l'une ou l'autre intervention.
Tu as encore un deuxième hobby intéressant...
Oui, je suis spéléologue. J'ai commencé il y a environ sept ans. Et c'est vraiment passionnant. Lorsque nous découvrons une nouvelle grotte, nous l'explorons, la mesurons, faisons des plans et transmettons les données aux archives centrales de la Société suisse de spéléologie.
Quelle a été ta découverte la plus spectaculaire jusqu'à présent?
Nous avons trouvé une fois un crâne. Et juste à côté, un os plus grand. Ils ont ensuite été examinés et il s'est avéré que le crâne était celui d'un ours brun qui vivait 700 ans avant Jésus-Christ. L'autre os provenait d'un chamois qui aurait vécu 3500 ans avant Jésus-Christ. Il est intéressant de noter que nous avons trouvé ces deux objets l'un à côté de l'autre.
Le week-end dernier a été marqué, du point de vue suisse, par la première victoire de la saison de Sébastien Buemi lors de la course de six heures du WEC à São Paulo.
Sébastien Buemi a mis fin à sa période de disette. Le Vaudois a remporté sa première course de la saison dimanche à São Paulo dans le cadre du Championnat du monde d'endurance (WEC). Buemi et ses coéquipiers Brendon Hartley et Rio Hirakawa se sont élancés de la première ligne et ont pris les commandes après environ 90 minutes. Jusqu'à ce moment-là, la Toyota #7 était en tête, mais une pénalité de drive through ainsi qu'une réparation sur la «control unit» ont fait reculer la voiture sœur. Buemi a repris la Toyota #8 comme dernier pilote et a géré sa position de leader avec brio. «Nous avions eu une super voiture», a déclaré Buemi après sa première victoire depuis Bahreïn 2023, «la gestion des pneus a été l'un de nos points forts, notamment le fait d'avoir pu utiliser le composé médian tout au long de la course. Cela nous a permis de maintenir le rythme. Je suis très heureux qu'après un début de saison difficile, nous ayons enfin eu un week-end sans problème.»
Au championnat, après cinq courses sur huit, Buemi & Co. se trouvent à la 5e place, à 48 points du trio de tête Porsche Estre/Lotterer/Vanthoor. Des points ont également été attribués au pilote d'usine Peugeot Nico Müller (huitième) et au pilote BMW Raffaele Marciello (neuvième). Ce n'est pas le cas pour Neel Jani (Proton-Porsche, 15e) et Edoardo Mortara (Lamborghini, 17e). Rahel Frey et ses Iron Dames se sont élancées de la pole position en LMGT3. Mais le premier podium dans le WEC 2024 se fait toujours attendre. Un tuyau d'eau défectueux sur la Lamborghini de Frey a conduit à l'abandon.
Julien Apothéloz lui aussi a frôlé le podium lors de la deuxième course de l'ADAC Prototype Cup Germany à Zandvoort. Après avoir terminé sixième lors de la première manche, le Zurichois s'est classé quatrième lors de la deuxième course.
Alain Valente et Jean-Luc D'Auria ont obtenu leur meilleur résultat à ce jour lors de l'ADAC GT Masters au Nürburgring. Le duo d'Emil Frey s'est classé 15e et 5e lors de la troisième des six courses. Alexander Fach jr (Fach Auto Tech) a également marqué des points en se classant 8e et 7e.
Philip Ellis, pilote Mercedes Winward, est toujours en course pour le titre en IMSA. Le Zougois a même conforté son avance en terminant deuxième en GTD ce week-end à Mosport (CDN). Ellis et son coéquipier américain Russell Ward ont désormais 2090 points au compteur. Le duo de poursuivants Folley/Gallagher en est à 1750, alors qu'il reste encore quatre courses.
Le meilleur jeune pilote dans le domaine des voitures de formules a été Ethan Ischer ce week-end. Dans le très disputé championnat italien de Formule 4, le pilote de Jenzer s'est classé 7e lors de la deuxième des trois courses au Mugello. L'ancien participant aux FIA Motorsport Games Dario Cabanelas a terminé dixième en Eurocup-3 à Zandvoort.
Vainqueur du Rallye de Bourgogne, Michaël Burri a pris seul la tête du classement général du Championnat Suisse des Rallyes à mi-parcours.
Tu as déclaré après le Rallye du Chablais que tu en avais assez des deuxièmes places. Est-ce que cela a été facile de passer de la parole aux actes?
Michaël Burri: Bien sûr, l'objectif était de remporter le troisième rallye de l'année, le Rallye de Bourgogne. Mais ce n'était pas si simple que ça. Surtout à cause des conditions météorologiques.
Tu parles de la troisième spéciale...
Oui, je n'avais jamais vu autant d'eau. Nous avons dû attendre 30 minutes à cause d'un incident dans le VHC qui était parti avant nous. Lorsque nous avons repris, il s'est mis à pleuvoir abondamment. Les deux premiers virages se sont tout juste passés. Ensuite, par moments, je ne voyais plus la route, tellement il pleuvait.
Malgré tout, c'est dans cette spéciale que tu as pris l'avance nécessaire pour gagner.
Oui, j'ai pris beaucoup de risques. Il y avait déjà de l'aquaplaning à 50 km/h. On pouvait donc partir n'importe où et n'importe quand. Mais j'ai voulu saisir ma chance dans ces conditions, même si je dois dire après coup: C'était au-dessus de la limite.
C'était ton quatrième rallye sur la Hyundai i20 cette année. En plus des trois manches en CS, tu as également participé à un rallye en Italie. Tu commences à te sentir à l'aise avec la voiture?
Dans les deux premières épreuves, la confiance à 100% manquait encore. Ensuite, comme je l'ai dit, la pluie est arrivée. Mais sinon, je me suis senti à l'aise.
Une semaine avant le Rallye de Bourgogne, ton père Olivier a rodé ta voiture au Rallye Castiglione Torinese. As-tu pu en profiter?
Non. Le set-up n'était pas utilisable dans ces conditions pluvieuses. Nous avons dû faire de nouvelles modifications.
Tu avais une trentaine de secondes d'avance après la troisième spéciale. Est-il difficile de les gérer ensuite?
Le plus difficile, c'est de garder le rythme. Et bien sûr de ne pas faire de grosses erreurs. Nous y sommes bien parvenus cette fois-ci.
Avec cette victoire en Bourgogne, tu es à nouveau seul en tête à mi-parcours du Championnat Suisse des Rallyes. Quel est ton plan pour le reste de la saison?
L'objectif est le titre. Mais les rallyes précédents ont montré que ce sera une affaire très serrée entre nous et Coppens/Roux.
Les Suisses engagés au niveau international ont à nouveau fait parler d'eux ce week-end, notamment Louis Delétraz, Rahel Frey, Grégoire Saucy et Axel Gnos.
On ne regarde pas dans la bouche d'un cheval qui a été donné. Pour Louis Delétraz et ses deux coéquipiers Robert Kubica et Jonny Edgar, les 4 heures d'Imola, la troisième des six manches de l'ELMS, se sont terminées sur un rebondissement inattendu. Quelques heures après avoir franchi la ligne d'arrivée, l'Oreca-LMP2 victorieuse de Panis Racing a écopé d'une pénalité de 35 secondes. La voiture n°65 avait accéléré trop tôt lors d'une phase de neutralisation. La pénalité de passage prévue n'ayant pas pu être purgée, elle s'est transformée en pénalité de temps. Delétraz & Co. a ainsi pu remonter à la première place. Grâce à sa première victoire de la saison, le Genevois est désormais deuxième au classement général, à seulement deux points de la tête. Fabio Scherer a également enregistré à Imola son meilleur résultat de la saison jusqu'à présent, avec une sixième place: «Malheureusement, une voiture GT3 nous a abattus dans la phase de départ.»
En LMP2 ProAM, les choses se passent également bien du point de vue suisse. Grégoire Saucy (avec son coéquipier Mathias Beche, qui court sous une licence française) est à nouveau monté sur le podium (en troisième position) lors de la troisième course et reste en tête du classement général. Rahel Frey et son équipe Iron Dames ont fait encore mieux. La coéquipière de Frey, Michelle Gatting, a réussi à conserver la tête de la catégorie avec des pneus usés, malgré la pression exercée par l'Aston-Martin du Racing Spirit of Leman et la Ferrari de Kessel Racing en fin de course. Cette dernière a subi le même sort que la voiture victorieuse de Panis après avoir franchi la ligne d'arrivée. Une pénalité de 35 secondes a fait reculer la Ferrari de Kessel de la troisième à la quatrième place.
Une autre victoire suisse a eu lieu dans le cadre des Ultimate Cup Series à Hockenheim. Axel Gnos s'y est imposé pour la deuxième fois de la saison en LMP3. En NP02, Karen Gaillard a manqué de peu le podium en se classant quatrième.
Du point de vue suisse, il y a eu peu de raisons de se réjouir lors du DTM sur le Norisring. Ricardo Feller, respectivement 13e et 12e des deux courses, n'a pas réussi à se hisser dans le top 10, ce qui l'a fait reculer de la troisième à la septième place du classement. La quatrième course a également été décevante pour Emil Frey Racing. Neuvième de la première manche, le Britannique Jack Aitken n'a pas répondu aux attentes. «Ce fut un week-end laborieux», a déclaré Feller. «Nous n'avions pas le rythme pour être devant. Pourtant, la voiture se sentait fondamentalement bien. Mais de mon côté du garage, nous ne pouvons malheureusement pas nous battre devant en ce moment.» Les victoires au Norisring ont été remportées par René Rast et Nicki Thiim.
Les courses du Norisring ne se sont pas déroulées sans succès suisse. Dans l'ADAC GT4 Germany, l'équipe Hofor Racing by Bonk Motorsport a remporté la quatrième victoire de la saison grâce à Gabriele Piana, tandis que le coéquipier de Piana, Tim Reiter, a complété le succès avec la troisième place. Au championnat, Piana est en tête à égalité de points avec l'Allemand Michael Schrey.
Le karting international a également accueilli un podium suisse. Le Tessinois Albert Tamm a terminé deuxième chez les minis lors de la course nocturne de la Coppa Italia à Lonato.
La pilote LOC Sarah Scharmer, victime d'un accident lors du slalom de Chamblon, se porte bien, compte tenu des circonstances. La Zurichoise a pu quitter l'hôpital.
Lors de la finale de la saison du Championnat suisse des slaloms, Sarah Scharmer a été victime d'un accident lors de la première course avec sa Subaru BRZ dans la première longue ligne droite après le départ. La Zurichoise est sortie de la piste, a franchi un remblai de terre et a fait un tonneau. La voiture de la jeune femme de 35 ans est restée gravement endommagée sur le côté, Scharmer était coincée, mais consciente. Après avoir été dégagée, elle a été transportée à l'hôpital d'Yverdon. De là, elle a été transportée par la Rega à l'hôpital universitaire de Zurich.
Entre-temps, Scharmer a pu quitter l'hôpital. «Je vais bien, compte tenu des circonstances», dit-elle, « j'ai pu quitter l'hôpital parce qu'on renonce pour l'instant à une opération. Si les contrôles réguliers ne révèlent pas d'aggravation, les fractures devraient guérir sans intervention. J'espère bien sûr que ce sera le cas. Pour l'instant, j'ai encore la minerve fixe, que j'espère pouvoir remplacer par une minerve plus souple dans les deux prochaines semaines.»
La pilote LOC accidentée a définitivement eu de la chance dans son malheur. La butte de terre par-dessus laquelle elle a été catapultée faisait environ trois à quatre mètres de haut. «Je tiens à remercier chaleureusement tous les commissaires de piste, le service médical, l'équipe de sauvetage et toutes les personnes impliquées. Ils ont vraiment tous fait un super travail et je suis extrêmement contente et reconnaissante. En outre, je voudrais aussi vous remercier pour les bons vœux de mieux-être qui me sont parvenus.»
Le Rallye de Bourgogne Côte Chalonnaise, troisième manche du Championnat suisse des rallyes, a été remporté par Michaël Burri. Le Jurassien a fait pencher la balance en sa faveur lors de la troisième spéciale disputée dans des conditions diluviennes.
Michaël Burri a joint les actes à la parole. Avant la troisième manche du Championnat suisse des rallyes, le Jurassien de 36 ans avait déclaré qu'il en avait marre des deuxièmes places. Résultat: au Rallye de Bourgogne Côte Chalonnaise, le fils du quadruple champion suisse Olivier Burri a remporté sa première victoire de la saison, soit son quatrième triomphe au total dans le cadre du Championnat suisse, après ses victoires au Rallye du Valais 2017 et au Critérium jurassien 2018 et 2022.
Dans la troisième épreuve spéciale, Burri et son copilote Gaëtan Aubry ont préparé le terrain à cette première victoire de la saison a. Celle-ci a été marquée par des pluies diluviennes. «Nous avons tout juste pu passer les deux premiers virages», a déclaré Burri qui pilote une Hyundai. «Après ça, c'est devenu tellement catastrophique qu'on ne distinguait plus la route par endroits.» Burri a pris de gros risques dans cette épreuve. «J'ai estimé que ces conditions étaient notre chance et j'ai essayé de prendre de l'avance. Nous y sommes parvenus, bien que les conditions aient été vraiment à la limite du supportable. On se retrouvait déjà avec de l'aquaplaning à 50 km/h.»
Le vainqueur du Chablais Mike Coppens (avec son copilote Christoph Roux) a perdu des secondes décisives lors de cette troisième spéciale. Le Valaisan, Champion de Suisse des Rallyes 2021, a en effet été plus de 30 secondes moins rapide dans la spéciale longue de 15,35 kilomètres reliant Savianges à Sainte-Hélène. «Les conditions étaient très difficiles», a expliqué le pilote Skoda. «Et les quelques minutes où je suis parti avant Burri ont peut-être contribué à ce que nous perdions plus de 30 secondes sur lui. L'après-midi, quand la pluie a cessé, nous avons refait la même spéciale. J'avais alors dix secondes d'avance. Donc chacun peut se faire sa propre idée.»
Le rallye ayant été raccourci à 104,79 kilomètres de classement au lieu des 158,52 initialement prévus en raison des élections en France (ASS en a rendu compte), il est considéré comme un rallye de type 2. Ce qui signifie que Burri n'a obtenu que 25 points pour sa première victoire de la saison au lieu de 32 (pour un rallye de type 1). Au classement général, il est donc à nouveau seul en tête devant Coppens – avec 83:81 points. Thibault Maret s'est confortablement installé à la troisième place. Le collègue d'équipe et de marque de Coppens a franchi la ligne d'arrivée en Bourgogne en troisième position, tout comme l'année dernière, et reste en embuscade avec un total de 64 points. «Cette fois-ci, nous avons même été troisièmes au classement général», a souligné Maret, qui a en même temps réalisé son premier meilleur temps (dans l'ES1).
Jonathan Scheidegger/Luc Santonicito sur Peugeot 208 T16 ont pris la quatrième place. La cinquième place est revenue à Gauthier Hotz/Michaël Volluz sur leur Peugeot 208 Rally4, avec un retard de dix secondes. Non seulement ce duo s'est assuré la victoire chez les juniors (devant le duo Opel Jérôme et Nathalie Nanchen), mais Hotz/Volluz ont également remporté le classement de la Coupe Suisse des Rallyes (devant Nanchen) et Philippe Broussoux/Florine Kummer (Renault Clio RS) et les vainqueurs de l’année précédente Claude Aebi/Justin Vuffray (également sur Renault Clio RS).
En VHC, la classe historique, les leaders du classement général Eddy et Florence Bérard se sont assuré comme prévu la victoire finale. Julien Camandona/Mélanie Crettaz sont arrivés en deuxième position. Nicolas Jolidon/Aurélien Colle ont terminé troisièmes, tous sur des BMW M3 E30. Le meilleur pilote non-BMW se nomme Claude-Alain Cornuz, quatrième sur une Ford Sierra Cosworth RS.
En VHRS, le concours de régularité des véhicules historiques, les champions de l'année dernière, Laurent et Florence Pernet, sont parvenus à s'imposer sur BMW 325ix.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye du Bourgogne sur le site Internet https://www.rallye-bourgogne-cote-chalonnaise.fr/
Et voici la suite des évènements:
5–7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24–26 octobre, Rallye International du Valais
Paul Berger était le fidèle compagnon et le compagnon de vie de Peter Monteverdi. Ensemble, ils ont créé l'entreprise Automobile Monteverdi AG. Leur site: une tour discrète à Binningen (BL), près de la frontière avec Bâle-Ville. C'est là que de nombreux modèles ont vu le jour – de la voiture de sport rapide au SUV en passant par la voiture de course. Le fait que Paul Berger était plus que le «bras droit» de Monteverdi s'est révélé au plus tard lorsque le constructeur automobile excentrique est entré sur la scène de la Formule 1 en 1990 et a repris, avec l'aide de Karl Foitek († 2019), l'équipe de Formule 1 de l'époque, Onyx Grand Prix. Berger a toujours été sceptique vis-à-vis du projet, mais il n'en a rien laissé paraître et a réparé ce qui avait été laissé sur le bureau du patron.
Ayant grandi dans le village voisin, j'ai gardé contact avec Monteverdi dès mon plus jeune âge. Lorsque ce dernier s'est lancé dans l'aventure de la F1, c'est Paul Berger qui a permis à l'auteur de ces lignes d'accéder au paddock de la F1. Berger, qui se tenait toujours discrètement en arrière-plan, était également la bonne âme de la maison Monteverdi. Avec son attitude charmante, il était souvent à l'opposé de Peter Monteverdi, qui était un peu rude.
Après la mort de Monteverdi en 1998, Berger a poursuivi l'œuvre de leur vie commune. Lors des visites sporadiques, il était toujours aimable et prévenant. Lorsque l'on évoquait la courte période de Monteverdi en Formule 1, pourtant très lourde financièrement, il changeait rapidement de sujet... Jusqu'en 2016, il a gardé les voitures de Monteverdi au musée à Binningen. Il a ensuite confié les voitures à une fondation qui veille à ce qu'elles puissent être présentées dans une exposition temporaire au Musée suisse des transports à Lucerne.
En novembre 2022, Berger a reçu le Swiss Classic Lifetime Award pour l'œuvre de sa vie et son engagement infatigable en faveur de l'histoire automobile suisse. La dernière fois que j'ai rencontré Paul Berger, c'était en décembre 2023, lors des obsèques de l'ancien champion suisse de voitures de tourisme Andy Feigenwinter, qui avait même effectué un stage chez Monteverdi. Le 29 juin, Berger est décédé à l'âge de 81 ans des suites d'une grave maladie qu'il a admirablement supportée. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à ses amis et à ses proches.
L'E-Rallye du Chablais s'est déroulé ce week-end dans le cadre de la FIA Bridgestone Eco-Rallye-Cup. Quatorze équipes étaient au départ – dont un duo suisse et l'ex-pilote WRC Bruno Thiry de Belgique.
Le Rallye du Chablais a joué un rôle de pionnier en Suisse dans le domaine des voitures électriques. En 2018, le Chablais a accueilli son premier rallye électrique. En 2019, le concours de régularité faisait à nouveau partie du rallye proprement dit. Et en 2023, c'est l'ADAC Opel E Corsa Rallye-Cup qui a été invitée. L'année précédente, le rallye électrique aurait dû être organisé pour la première fois en tant qu'événement indépendant dans le cadre de la FIA Bridgestone Eco-Rallye-Cup. Faute de participants, il a été reporté à 2024.
Pour l'édition de cette année, 14 équipes se sont inscrites sur sept marques différentes. Les participants venaient d'Espagne, de France, de Belgique, du Luxembourg, d'Italie, de Slovénie, de Bulgarie, de Pologne, de République tchèque et de Suisse. La victoire est revenue au duo italo-polonais Guido Guerrini/Artur Prusak sur une KIA E-Niro. L'équipage suisse composé de Daniel et Maria Ott (sur une VW ID.5 GTX) s'est classé 10e.
La Coupe est exclusivement consacrée aux véhicules routiers normaux à propulsion électrique, disposant de documents d'immatriculation valables pour la circulation routière publique et n'ayant subi aucune modification, de sorte que les participants puissent utiliser leurs véhicules pour un usage quotidien. Les prototypes sont également admis, à condition qu'ils soient destinés à un usage quotidien et homologués pour la circulation routière dans l'UE.
Le défi pour les participants est de rouler de la manière la plus régulière possible. En outre, la FIA mesure la consommation d'énergie des véhicules et établit son propre classement à chaque rallye. Le classement final de la FIA pour les manches de l'Eco-Rallye-Cup est une combinaison de la consommation et des résultats de la régularité.
Le visage le plus connu lors de la première en Suisse était l'ancien pilote WRC Bruno Thiry. Le Belge, qui est monté cinq fois sur le podium d'une épreuve WRC entre 1989 et 2002, a profité de la neuvième manche de la Bridgestone Eco-Rallye-Cup pour se préparer au prochain rallye électrique autour de Monte-Carlo. Une délégation de l'Automobile Club de Chine était également présente. La Chine souhaite organiser une manche de l'Eco-Rallye Cup et a profité du «Chablais» pour se faire une idée sur place, notamment en échangeant avec l'organisateur Eric Jordan et le président de la CSN Andreas Michel.
Le Championnat suisse des rallyes 2024 en est à sa troisième édition. Celle-ci se tiendra à mi-chemin entre Dijon et Lyon, en Bourgogne. Les favoris pour la victoire au classement suisse sont Mike Coppens (Skoda) et Michaël Burri (Hyundai).
Deux jours au lieu de trois, 104,79 kilomètres au lieu de 158,52 – telles sont les nouvelles dates clés du Rallye National de Bourgogne Côte Chalonnaise, la troisième manche du Championnat suisse des rallyes 2024. Le rallye raccourci est dû à l'État français, respectivement à Emmanuel Macron. Après la dissolution de l'Assemblée nationale de la Grande Nation, Monsieur le Président a programmé de nouvelles élections dans tout le pays. Pour ce faire, l'État français a décidé que toutes les rues et tous les accès (aux bureaux de vote) devaient être libres pour les électeurs.
Concrètement, cela signifie que la journée du vendredi 5 juillet restera inchangée avec les contrôles techniques et administratifs ainsi qu'un shakedown. Le samedi 6 juillet, le parcours sera raccourci de 158,52 kilomètres (comme en 2023) à 104,79 kilomètres chronométrés. La présentation des équipes aux spectateurs sera supprimée, tout comme les deux épreuves de Burnand/Culles les Roches et de Sainte Hélène/Moroges. Au total, huit épreuves figurent désormais au programme. Le rallye n'est donc plus un rallye de type 1, mais un rallye de type 2, ce qui signifie que le vainqueur ne pourra pas récolter 32 points comme dans les rallyes précédents (Critérium Jurassien et Chablais), mais 25 au maximum.
Les deux favoris pour la victoire au classement suisse sont vite désignés: il y a d'une part Mike Coppens, qui a récemment consolidé sa suprématie au Championnat suisse avec une victoire au Rallye du Chablais. De l'autre, il y a Michaël Burri qui, après deux deuxièmes places, déclare sans ambages: «J'en ai assez des places d'honneur, je tiens à gagner maintenant!» Tous deux misent sur des valeurs sûres au Rallye du Bourgogne. Coppens fera confiance aux indications de Christophe Roux, Burri se laissera guider par Gaëtan Aubry. La voiture restera également identique pour les deux: Coppens misera sur une Skoda Fabia Rally2, Burri sur sa Hyundai i20 Rally2.
Un seul pilote pourrait en réalité jouer les trouble-fêtes en Bourgogne: le jeune Thibault Maret qui, avec son copilote français Kévin Bronner, roulera lui aussi comme d'habitude sur une Skoda Fabia Rally2 et qui occupe la troisième place du classement général avec 15 points de retard sur Coppens/Burri. Parmi les autres Suisses au départ en Bourgogne avec une voiture de Rally2, on trouve Jonathan Scheidegger/Luc Santonicito (Peugeot 208 T16) et Stefano Mella/Stefano Tiraboschi (Skoda Fabia R5).
Chez les juniors, le pilote Peugeot Gauthier Hotz sera cette fois-ci épaulé par Michaël Volluz, alors que le pilote Opel Jérôme Nanchen roulera aux côtés de Nathalie Nanchen. Sur les 121 équipes au départ en Bourgogne, 13 sont originaires de Suisse dans la catégorie moderne, dont Schoeni/Schoeni, Waelti/Darras, Piquerez/Zaros, Joye/Eicher, Broussoud/Kummer et Aebi/Vuffray.
Dans la classe historique VHC, cinq équipes suisses sont inscrites. Eddy et Florence Bérard, en tête du classement général, sur BMW M3, sont les favoris pour la victoire.
Dans la catégorie VHRS (Véhicules historiques de régularité sportive), 20 participants sont attendus, dont les deux équipages suisses Pernet/Pernet et Udriot/Udriot.
Vous trouverez les horaires et les cartes des différentes épreuves sur ce lien. Le parc d'assistance se trouve à Chalon-sur-Saône (F).
Dates du Championnat suisse des rallyes 2024
19/20 avril, Critérium jurassien
30 mai - 1er juin, Rallye du Chablais
5/6 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
5-7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24-26 octobre, Rallye International du Valais
Le week-end dernier, les 24 heures de Spa-Francorchamps ont été le point fort du point de vue international. Cette fois, la victoire au classement général n'a pas été au rendez-vous, mais deux Suisses ont remporté des victoires de classe.
En 2022, Raffaele Marciello a remporté les 24 heures de Spa. Lors de l'édition de cette année, les Suisses n'ont pas réussi à monter sur le podium. En revanche, ils ont remporté deux victoires de classe: Philip Ellis s'est assuré la Gold Cup en se classant septième au classement général sur Mercedes AMG GT3. Yannick Mettler et ses coéquipiers sur la Mercedes #3 de l'équipe GetSpeed ont remporté la Silver Cup. «La course a été très mouvementée et chaotique. Et je ne pense pas que nous ayons été la voiture la plus rapide sur un tour, mais nous avons fait preuve de constance et avons su gérer les conditions difficiles, ce qui nous a donné un avantage», a déclaré Yannick Mettler. Et Philip Ellis a déclaré à propos de son triomphe: «C'était une course difficile. La nuit en particulier a été très intense avec beaucoup de pluie, de nombreuses phases de safety car et des interruptions. Mais nous n'avons jamais abandonné et nous pouvons être fiers de ce résultat.»
Patric Niederhauser, qui a terminé neuvième au volant de la Porsche de Rutronik Racing, a joué un rôle majeur, surtout le matin, lorsque la pluie favorisait les Porsche, et a également terminé la course dans le top 10. Ricardo Feller, le pilote d'usine Audi, a terminé douzième. Marciello a terminé la course à la 24e place aux côtés de la star italienne de la moto Valentino Rossi. La victoire finale des 24 Heures de Spa 2024 est revenue à l'équipe Aston Martin de Nicki Thiim, Marco Sørensen et Mattia Drudi.
La Suisse n'a pas non plus pu se réjouir d'une place sur le podium lors du double header de Formule E à Portland aux Etats-Unis. Mais avec les 5e et 6e places (de Nico Müller), 4e (Edoardo Mortara) et 9e (Sébastien Buemi), le trio suisse n'a jamais aussi bien réussi cette saison.
Mike Müller a fêté sa deuxième victoire de la saison lors de l'ADAC Junior-Cup au Nürburgring. Lors de la deuxième manche, Müller a écopé d'une pénalité de 35 secondes en raison d'une collision. Il occupe la troisième place du championnat après deux courses sur six.
Après une pause de cinq ans, une nouvelle manche du Championnat suisse de la montagne a enfin eu lieu dimanche à Reitnau. La victoire du jour est allée – pour la troisième fois cette année déjà – à Robin Faustini.
Robin Faustini estime que Reitnau est la course qu'il respectait le plus. Mais dimanche, le leader du Championnat suisse de la montagne 2024 a réussi à surmonter également cet obstacle. Pour la troisième fois déjà cette saison, il est sorti vainqueur de la journée. En comptant la finale de la montagne des Paccots 2023, Faustini a aligné quatre victoires d'un jour (sur l'ensemble de la saison). Le pilote de Suhr, âgé de 26 ans, est soulagé de l'issue de la course, qui a été disputée à nouveau pour la première fois depuis cinq ans. Les caractéristiques du parcours ont préoccupé Faustini. «Encore plus qu'Hemberg, Reitnau est un circuit sur lequel tu as de bonnes chances de battre les ‹grands› au volant d'une voiture de sport ou de course de 2 litres. C'est pourquoi j'ai déjà perçu de la pression. Mais tout s'est finalement bien passé et je suis évidemment heureux d'avoir maintenant également gagné cette course.»
Faustini a réalisé deux chronos presque identiques sur le court parcours de 1570 mètres et il a distancé son collègue de la marque Nova, Thomas Amweg, de 2,32 secondes à l'addition des deux manches. Amweg a ainsi réussi à se rapprocher nettement plus de Faustini qu'il ne l'avait fait à Hemberg. Là, il manquait encore 4,5 secondes à ce père de famille d'Ammerswil. Le commentaire d'Amweg après la course, à savoir que c'était la première fois qu'il avait vraiment éprouvé du plaisir, peut tout à fait être interprété comme une déclaration de combat. «Lors de la deuxième course, un temps de 47 aurait été possible», estime Amweg. «Mais juste avant l’arrivée, je n’ai pas réussi à passer la vitesse et j'ai dû prendre le dernier virage en cinquième vitesse.»
La troisième place du classement général est effectivement revenue, conformément aux prophéties de Faustini, à un pilote de voiture de course de 2 litres: Joël Burgermeister. Au volant de sa Tatuus Formule 4, le Thurgovien n'a été que 28 centièmes de seconde moins rapide qu'Amweg lors de la première manche, mais il n'a pas pu faire mieux par la suite. «En terminant troisième derrière les monstres de la puissance et en étant premier de ma catégorie avec plus de cinq secondes d'avance sur le deuxième, ce week-end a tout de même été couronné de succès», a estimé Burgermeister, qui a gagné la bataille pour le podium contre le Langnois Michel Zemp sur son Norma-Helftec-Turbo pour huit dixièmes de seconde. De son côté, Zemp n'était pas satisfait de sa première course. Tout comme à La Roche, la pression d'essence n'avait pas été optimale. Zemp a perdu une seconde sur Burgermeister lors du premier passage. Même le troisième meilleur temps de la deuxième manche n'a ensuite pas suffi à le sauver.
Derrière le top 4, Simon Hugentobler (Osella FA30), Lionel Ryter (Formule Renault 2.0), Christian Balmer (Formule Master) et le pilote Osella Peter Amann d'Autriche se sont classés de la 5e à la 8e place. Le neuvième et par conséquent le pilote de voiture de tourisme le plus rapide a été une fois de plus Roger Schnellmann au volant de sa Mitsubishi Evo 8 (vainqueur E1 plus 3500 cm3). «Sur le plan de la conduite, je n’étais pas en top forme. Par ailleurs, j'ai utilisé des pneus usagés», estime Schnellmann. «Cependant, cela a suffi dans la lutte pour la victoire chez les voitures de tourisme grâce à une avance d'à peine 1,5 seconde.» Signalons en passant qu’à Reitnau, le Championnat suisse de la montagne dans la catégorie des voitures de tourisme a été traditionnellement une affaire schwytzoise. Derrière Schnellmann de Wangen se sont classés son collègue de marque Thomas Kessler de Siebnen, Reto Steiner (Ford Escort) d'Unteriberg (vainqueur E1 jusqu'à 3500 cm3) et Danny Krieg (VW Golf) d'Altendorf (vainqueur E1 jusqu'à 2000 cm3). Le meilleur pilote non schwytzois et deuxième de sa catégorie (derrière Reto Steiner) a été Simon Wüthrich sur sa Golf-Turbiene.
Pour une fois, Bruno Sawatzki n'a pas réussi à franchir la ligne d'arrivée deux fois. Le champion des voitures de tourisme de l'année dernière a commis une erreur de conduite lors du premier passage. Comme son mentor Christoph Zwahlen à La Roche, Sawatzki a touché une plaque d'herbe à l'arrière droit de sa Porsche 991.1 Cup. «Comme il y avait beaucoup d'adhérence sur les roues arrière, je suis parti en vrille», explique Sawatzki. Il est désormais à la traîne dans la lutte pour la couronne des voitures de tourisme. «La situation est similaire à celle qui prévalait il y a un an. À l'époque, Roger avait renoncé à la course de Massongex et je disposais d'un avantage. Cette fois-ci, c'est l'inverse. Maintenant, dans le rôle du chasseur, je vais essayer de gagner les courses restantes, dont une en battant un nouveau record. Dans ce cas, je pourrais peut-être quand même défendre efficacement mon titre.» Reto Meisel n'a pas participé à la course. Le champion de voitures de tourisme de 2022 est sorti de la piste après quelques mètres avec sa voiture de remplacement, la Mercedes 190 RM, lors de la première séance d'essais. «L'embrayage s'est enclenché avec un certain retard, mais d'autant plus que je m'y attendais», explique Meisel. «C'est là que j'ai perdu l'arrière.»
En ce qui concerne la défense du titre, Stephan Burri a lui aussi pris du retard. Le garagiste d'Affeltrangen a connu un problème au niveau de l'arbre de transmission lors de la deuxième manche de course. «Nous l'avons alors immédiatement changé», explique le pilote du Scirocco. «Mais malheureusement, le minutage n'a pas permis de faire une troisième course.» En raison de ce zéro pointé, Burri est retombé de la première à la septième place de la Coupe suisse de la montagne. Cependant, avec deux résultats à biffer, beaucoup de choses peuvent encore se produire. Jean-François Chariatte est toujours en tête. Mais le pilote de la Fiat X1/9 a également perdu des plumes. Pour la deuxième place derrière Martin Howald (VW Golf), il n'a obtenu cette fois que 15 points (au lieu de 20). Le protégé de Burri, Jannis Jeremias (VW Polo) et Stephan Moser (Toyota Yaris) sont à égalité de points avec Chariatte.
Parmi les autres vainqueurs de classe, on compte à Reitnau: André Krähenbühl (Honda Integra, SuperSérie jusqu'à 2000 cm3), Roland Graf (Toyota Yaris, SuperSérie jusqu'à 3000 cm3), «Speedmaster» (McLaren 765 LT, SuperSérie plus de 3000 cm3), Jessica Roth (Toyota GT86, A/ISA/R2/R3), Armin Buschor (BMW 320, H jusqu'à 2000 cm3), Alain Pfefferlé (Porsche 911 RSR, H plus de 2000 cm3), Stephan Moser (Toyota Yaris, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Marco Geering (Opel Kadett C GT/E, IS jusqu'à 2000 cm3), Ferdi Waldvogel (BMW M3 E30, IS jusqu'à 2500 cm3), Martin Oliver Bürki (BMW M Power E33, IS jusqu'à 3000 cm3), Dominic von Rotz (Audi A4 B5 Quattro, IS plus de 3000 cm3), Pirmin Scheidegger (Seat Cupra, TCR), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu'à 1400 cm3), Martin Howald (VW Golf, E1 jusqu’à 1600 cm3), Benjamin Nicole (BMW 2002 ti, E1 jusqu’à 2500 cm3), Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 jusqu’à 3000 cm3).
En Renault Classic Cup, la victoire est allée – pour la première fois dans les annales de la Clio 3 – à Philipp Krebs. Thomas Zürcher, qui était encore en tête après la première course, a décroché la deuxième place. René Schnidrig a pris la troisième place.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de Reitnau sous https://www.vereinbergrennenre...
Et voici la suite des événements:
17/18 août, St-Ursanne – Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots
Reitnau est de retour! Ce dimanche, après cinq années de pause, une manche du Championnat suisse de la montagne se tiendra enfin en Argovie. Le favori pour la victoire du jour est le matador local Robin Faustini.
Sous une nouvelle direction et avec le soutien actif de l'Équipe Bernoise, une course de côte aura enfin de nouveau lieu à Reitnau le dimanche 30 juin, après cinq années de pause. La dernière course, en 2019, s'est déroulée il y a un bout de temps déjà et était alors organisée sous l'égide de l'ACS Centre. En 2020 et 2021, cette course est tombée à l'eau en raison de la pandémie. En 2022, l'organisateur de l'époque avait annoncé qu'il n'y aurait plus aucune course de côte à Reitnau. Il avait alors constaté que l'ACS ne pourrait plus mettre à disposition suffisamment de moyens financiers pour cette grande manifestation. De plus, la suppression de Reitnau était selon lui également une conséquence de l'évolution de la situation du marché dans le secteur automobile.
En juillet 2023, la création de l'association «Bergrennen Reitnau» a toutefois fait renaître l'espoir. Avec un nouvel élan et un comité directeur composé par Marc Buchser, Roger Lehner, Alain Martin et Beat Wälti, Reitnau s'est à nouveau réservé une place fixe dans le calendrier des Championnats suisses pour 2024. C'est donc le retour de la course qui a eu lieu pour la première fois en 1965 et qui a été intitulée slalom de montagne jusqu'en 2005.
«Nous sommes ravis que Reitnau fasse à nouveau partie du Championnat suisse» , déclare Thomas Amweg. «Le parcours est certes très court, mais l'ambiance dans les gradins a toujours été bonne. En tant que héros local, j'espère bien sûr qu'il en sera de même cette fois-ci.» Amweg, qui s'attaquera au parcours avec sa Nova-Helftec-Turbo, n'est pas le seul «local» parmi les pilotes vedettes. Le double vainqueur de la saison jusqu'à présent, Robin Faustini, qui roule également avec une Nova-Turbo, est considéré comme le favori pour la victoire le dimanche. Après son triomphe à La Roche (avec un nouveau temps record), Faustini est évidemment particulièrement motivé. Une chose est sûre: comme Eric Berguerand et Marcel Steiner (les vainqueurs du classement général depuis 2011) ne seront pas au départ, il y aura assurément un nouveau vainqueur dimanche.
Michel Zemp s'attend également à de meilleures chances que lors de la dernière édition à La Roche. Le natif de Langnau, qui a terminé à la fantastique deuxième place du classement général lors de l'ouverture à Hemberg, espère que le désavantage de la moindre puissance aura moins d'importance sur ce court parcours. «Reitnau devrait me convenir», estime Zemp. «Nous verrons bien si cela se passe aussi bien qu'à Hemberg. Reitnau fait certainement partie des circuits sur lesquels la puissance réduite du moteur ne joue pas un rôle aussi décisif que par exemple aux Rangiers après la pause estivale. Dans la forêt des Rangiers, je pense que je n'y aurai aucune chance face aux gros turbos.»
Joël Burgermeister est l'un de ceux qui aimeraient également retrouver le podium. Le Thurgovien va de record de classe en record de classe avec sa Tatuus Formule 4. Il a déjà terminé troisième à Hemberg. Peut-être réussira-t-il à en faire autant ce week-end.
Dans la catégorie des voitures de tourisme, Reitnau proposera une comparaison intéressante. Lors des courses précédentes, Roger Schnellmann avait mené la danse avec sa Mitsubishi Evo 8. A Reitnau, Reto Meisel fera son retour. Toutefois, le champion de voitures de tourisme de 2022 ne conduira pas sa SLK-Mercedes, après l'accident de Hemberg, Meisel se rabattra sur sa Mercedes 190 RM1. On pourra admirer son AMG GT3 fraîchement acquisé entre les mains de l'ex-pilote de GP2 Simon Trummer lors des courses de taxi.
Bien entendu, les autres classes IS et E1 seront également passionnantes. Il s'agit entre autres de la tête de la Coupe de la Montagne. Après deux courses sur sept, Stephan Burri (VW Scirocco) et Jean-François Chariatte (Fiat X1/9) se partagent la tête du classement.
À propos du parcours: la longueur exacte du circuit sera définie samedi (avec l’homologation). On estime qu'elle sera d'environ 1,620 km. Le parcours de Reitnau est donc légèrement plus court que celui de Hemberg (1,758 km). Les points clés du parcours sont les virages de départ et d'arrivée. Mais la chicane située juste avant l'arrivée peut également permettre de gagner ou de perdre un temps décisif. Le meilleur temps enregistré à Reitnau est celui établi par Berguerand lors de la dernière édition en 2019 en 47,22 sec (= 122,363 km/h). À l'époque, le parcours était de 1,605 mètre; par conséquent, il y aura de nouveaux records cette année, mais pas de points supplémentaires pour ceux qui les établiront. «Il faut que ce soit un nouveau départ pour tout le monde», explique le président de l'association Marc Buchser.
Les premières courses d'essais auront lieu le dimanche matin à partir de 6h30. Les premières courses devraient avoir lieu à partir de midi. Chaque catégorie disputera trois manches (dans la mesure du possible). Les deux meilleurs chronos seront additionnés pour donner le temps total.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de Reitnau sur le site: www.vereinbergrennenreitnau.ch
Dates du Championnat suisse de la montagne 2024
8/9 juin, Hemberg
15/16 juin, La Roche – La Berra
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne – Les Rangiers
24/25 août, Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots
Des conditions changeantes avec des précipitations ont marqué le troisième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse à Imola. Les vainqueurs de la GT3 Cup ont été William Mezzetti et Felix Hirsiger.
William Mezzetti a créé la surprise du jour lors de la première course de la GT3 Cup: l'Italien a bouleversé son choix de pneus sur la grille de départ et a fait monter des slicks malgré la chaussée mouillée. Bien qu'il soit revenu pratiquement en dernière position du premier tour, cette décision courageuse s'est avérée payante: De la 21e position, il s'est lancé dans une folle course de rattrapage qui l'a fait remonter en un rien de temps. Il a pris la tête au 15e des 18 tours et a réalisé le meilleur temps au tour dans les derniers mètres en 1:49,458 min, soit plus de deux secondes de mieux que tous ses concurrents. Il a remporté sa première course en GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse avec une avance de 13,5 secondes.
Felix Hirsiger, le leader du classement, était parti en pole position. Mais il a été distancé dès le premier tour par Rodrigo Almeida du Mozambique et Dylan Yip de Macao. Les deux se sont livrés un duel serré jusqu'à la ligne d'arrivée, finalement remportée par Almeida. Hirsiger a dû se contenter de la cinquième place derrière Georges Popoff. En revanche, le vainqueur du classement général des quatre premières manches a pris sa revanche lors de la deuxième course GT3 Cup de la journée: dans des conditions pluvieuses en continu, il s'est placé directement en tête depuis la pole position et l'a défendue jusqu'à l'arrivée.
Dans le groupe GT4 Clubsport, le Portugais Tomas Guedes a fêté deux autres victoires. Chez les Porsche 911 de course Open GT, c'est d'abord l'Allemand Pierre Ehret qui a remporté la victoire. Il pilotait une 911 GT3 R de la génération actuelle, développant jusqu'à 416 kW (565 ch). La deuxième course a été remportée par le Suisse Stephan Heim au volant du modèle précédent de 404 kW (550 ch). La deuxième place est revenue dans la première course au vétéran fédéral de la course automobile Enzo Calderari et dans la deuxième course à Philippe Menotti, avec qui cet homme de 72 ans partage la 911 GT3 R de la génération 991.2. Dans les deux compétitions de la Porsche Drivers Competition Suisse, le vainqueur s'appelait à chaque fois Erich Battanta.
Avec sa Ligier-Honda, Lukas Eugster a fait partie intégrante de l'élite suisse du slalom ces dernières années. La finale de Chamblon 2024 a été (provisoirement) sa dernière course.
Lukas Eugster (34 ans) arrête. Le pilote Ligier Honda de Gais, dans le canton d'Appenzell, a disputé à Chamblon son dernier slalom (provisoire) dans le cadre du championnat suisse. «Je n'exclus pas de faire un jour peut-être un départ invité avec une autre voiture», dit Eugster. «Mais ce que je peux dire avec certitude, c'est que je ne participerai plus avec la Ligier. Et que je ne ferai plus de saison complète non plus.»
Eugster a fait ses débuts en 2019 à Interlaken avec la Ligier-Honda JS53. Avant cela, il a piloté pendant un an une Tatuus Renault 2.0. Depuis, ce sportif toujours aimable et extrêmement correct a remporté deux victoires journalières: en 2022 et en 2023 à Ambri. Ces six dernières années, il a dû se contenter 18 fois de la deuxième place derrière le nouveau champion de slalom et recordman des victoires journalières Philip Egli. Ce week-end, lors de la finale à Chamblon, il a terminé troisième du SCRATCH.
«Les défaites contre Philip ne sont pas la raison principale pour laquelle j'arrête», dit Eugster. «Je suis lié à Philip par une amitié qui va au-delà du terrain de course. Nous avons généralement partagé le même emplacement lors des courses. Bien sûr, il était un concurrent sur la piste, mais nous nous sommes toujours respectés et aidés mutuellement. Philip m'a encore procuré deux nouveaux pneus pour cette saison. Cela dit en fait tout. C'est pourquoi j'étais si heureux pour lui à Chamblon. Si quelqu'un mérite ce titre, c'est bien Philip!»
Au cours de la sixième année avec la Ligier, Eugster a mûri la décision de mettre fin au projet. Conceptuellement, il était difficile de tenir tête à Egli. «À Bière, j'ai senti que je ne m'investissais plus à fond», explique Eugster. «De plus, les longs temps d'attente dans ce sport m'ont de plus en plus souvent agacé. Comme je ne travaille plus non plus pour mon sponsor, il était temps de faire ce pas, même si celui-ci aurait continué à me soutenir.»
Eugster restera néanmoins dans le sport automobile sous une forme ou une autre. Que ce soit lors de trackdays, de départs invités ou de trajets en taxi. Il souligne également qu'il a toujours un kart à la maison... Et comme on le dit si bien: plus d'un pilote de course a déjà fait marche arrière – pourquoi pas Lukas Eugster?
Philip Egli y est parvenu! Le vainqueur des records journaliers est enfin devenu champion de Suisse des slaloms. Pour atteindre cet objectif, il a dû tirer sur toutes les ficelles lors de la finale à Chamblon.
La situation de départ était en réalité simple: Philip Egli devait gagner «seulement» sa catégorie lors de la dernière manche du Championnat suisse des slaloms 2024 pour devenir enfin champion suisse des slaloms pour la première fois. Mais ce «seulement» s'est avéré plus difficile à atteindre que prévu. Après la première course, Egli accusait un retard significatif. Son rival le plus sérieux, Lionel Ryter (Formule Renault 2.0), avait réalisé un temps fabuleux de 2:52,497 min. Au volant de sa Dallara Formule 3, Egli a été 2,2 secondes plus lent et ce qui a rendu la situation encore pire pour le natif de Glaris, c'est qu'Egli n'avait jamais dépassé les 2:53,556 min à Chamblon. Et cela depuis 2015, que pouvait-il bien faire pour changer la donne?
Mais Egli a fait ce qu'il fait toujours dans de telles situations: il a gardé son calme. Tout au moins en apparence. Mais ceux qui connaissent un tant soit peu le vainqueur du record du jour en slalom ont bien compris qu'il voyait ses chances s'envoler. Lors de la pause avant la deuxième manche décisive, Egli, qui avait chaussé de nouveaux pneus pour la finale, a donc déclaré: «Je ne vais pas prendre tous les risques pour le titre. Je veux aussi courir l'année prochaine. Bien sûr, je peux encore serrer un peu plus les portes, mais honnêtement, je me demande où je vais trouver ces deux secondes.»
Pourtant Egli les a trouvées et non seulement deux secondes, mais quatre! 2:50,738 min, c'est le meilleur temps qu'il a réalisé lors de la deuxième manche. Il a donc distancé Ryter de 1,7 seconde et s'est laissé acclamer comme un vainqueur mérité à l'arrivée au Parc Fermé. Le nouveau Champion suisse de slalom a déclaré, les larmes de joie aux yeux: «J'ai tout donné. Mais la tension a été énorme. Tout le monde me disait que j'allais y arriver. Mais j'avais des doutes.» Lorsque son père Rolf Egli lui a demandé où il avait trouvé quatre secondes, Philip a déclaré de manière lapidaire: «Partout...»
Parmi les premiers à le féliciter a figuré Lukas Eugster. Le Suisse oriental, qui partage l'emplacement d'Egli à chaque slalom, a été soulagé par l'issue du championnat. Même ou justement parce qu'il s'est soudainement retrouvé en tête de la lutte pour le championnat lors de la pause avant la course finale. «Je ne suis pas à l'aise avec l'idée que je pourrais être champion sans avoir remporté une seule victoire du jour», a déclaré Eugster à mi-parcours. «Évidemment, ce n'est pas ma faute si le championnat se termine ainsi, pour autant, je ne veux pas être champion de cette façon.» Le pilote de la Ligier avait effectué une «course de sécurité» en 2:58,976 min lors de la première manche. Lors de la deuxième manche, il a amélioré son temps de plus de deux secondes et demie.
Lionel Ryter, qui a failli jouer les trouble-fête, a lui aussi eu un sentiment de malaise avant la dernière manche de course. «D'une part, je suis bien sûr incroyablement fier de mon temps de 2:52 min, d'autre part, cela pourrait faire pencher la balance du championnat en défaveur de Philip. Très honnêtement: ce n’était pas mon intention. Mais si Philip perdait le titre à la fin, juste parce que j'ai été plus rapide une fois, cela me laisserait un goût un peu amer.» Mais tout est bien qui finit bien! Tout comme Eugster, Ryter a affiché à la fin un sourire. «Je suis content que cela se soit terminé ainsi», a déclaré le jeune Valaisan. Il a dit à Egli en plaisantant: «Tu vois! Tu as besoin de cette pression!»
Dans cette lutte si passionnante pour le titre de champion, on a presque oublié ce qui s'est passé ailleurs à Chamblon. Signalons premièrement, Fabrice Winiger, qui a été de loin le pilote le plus rapide avec sa Porsche GT3 Cup en 3:09,178 min. Winiger avait déjà une fois été le pilote de voiture de tourisme le plus rapide: en 2019 à Romont. «Là aussi, j'ai réalisé un temps record», a déclaré Winiger. La deuxième place dans cette discipline est revenue à Christian Bralla (Fiat X1/9), qui s'est assuré sans discussion la troisième place au classement général du Championnat suisse des slaloms avec une autre «vingtaine» dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3. Le troisième pilote de voiture de tourisme le plus rapide a été le revenant Martin Oliver Bürki sur sa BMW M Power E 33, qui a ainsi remporté le triomphe dans la catégorie E1 jusqu'à 3000 cm3.
Chez les juniors, Lionel Ryter (voitures de course) et Jannis Jeremias (voitures de tourisme) se sont à nouveau imposés. Tous deux continuent d'avoir un casier «blanc».
On compte parmi les autres vainqueurs de classe à Chamblon: Samuel Weibel (Subaru BRZ, SuperSérie jusqu'à 2000 cm3), Ivan Kilchenmann (Ford Fiesta ST, SuperSérie plus de 2000 cm3), Patric Kuster (Toyota Yaris, SuperSérie plus de 3000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman GT4, SuperSérie plus de 3000 cm3), Nicolas Pasche (Renault Clio RS, N/ISN/R1), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy), Max Langenegger (Citroën C2, A/ISA/R2/R3 jusqu'à 1600 cm3), Iwan Brantschen (Renault Clio, A/ISA/R2/R3 jusqu’à 2000 cm3), Yann Hériter (Renault Clio, A/ISA/R2/R3 plus de 2500 cm3), Andreas Helm (VW Polo, IS bis 1400 cm3), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu’à 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco, IS jusqu’à 2000 cm3), Michael Zbinden (Opel Kadett GT/E, IS jusqu’à 2500 cm3), Michael Bisig (BMW E30, IS plus de 2500 cm3), Willy Waeber (Porsche SC, Historic), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu’à 1400 cm3), Roberto Luigi (Peugeot 106, E1 jusqu’à 1600 cm3), Etienne Beyer (Opel Ascona B, E1 jusqu’à 2500 cm3), Vanessa Zenklusen (Suparu Impreza Type R, E1 jusqu’à 3500 cm3), Joël Jäggi (Radical SR4, E2 SportsCars jusqu’à 400 cm3), Antonio Scolaro (E2 SportsCars jusqu’à 1600 cm3), Joffrey Salomon (Formula Jedi, E2 SingleSeater jusqu’à 1600 cm3).
Dans la dernière course de la Suzuki Swiss Racing Cup 2024, Sandro Fehr, qui était déjà assuré d'être champion, est monté sur la plus haute marche du podium. La deuxième place est revenue à Michaël Béring. Stefan Glanzmann, troisième, est monté sur le podium pour la deuxième fois de la saison (après Ambri). Un rapport plus détaillé sur le SSRC sera publié à une date ultérieure.
La finale a été assombrie par un accident dans la catégorie LOC L4 de plus de 2500 cm3. Lors de la première course, la Zurichoise Sarah Scharmer est sortie de la piste avec sa Subaru BRZ après seulement quelques centaines de mètres et a fait un tonneau. Scharmer a été transportée à l'hôpital d'Yverdon-les-Bains, puis transférée à Zurich. Son entourage a déclaré qu'elle se portait «relativement bien, compte tenu des circonstances». Auto Sport Suisse souhaite à la pilote accidentée un prompt et parfait rétablissement!
Ce week-end, la sixième et dernière manche du Championnat suisse des slaloms sera déterminante dans la course au titre. Le vainqueur du jour, Philip Egli, détient les meilleures cartes.
La 40e édition du Slalom de Chamblon (VD) aura lieu ce week-end. Une chose est sûre avant la sixième et dernière manche du Championnat suisse des slaloms 2024: il y aura définitivement un nouveau Champion suisse. Son nom sera probablement Philip Egli, Lukas Eugster ou Christian Bralla. Ces trois pilotes se partagent en effet la première place après cinq des six manifestations avec 100 points chacun. Les meilleures cartes pour son premier titre sont celles du recordman du jour, Egli. Comme cette année, le nombre d'adversaires battus au SCRATCH comptera comme premier critère, après déduction d'un résultat à biffer, le Glaronais d'origine a toutes les cartes en main. S'il remporte sa catégorie à Chamblon (E2 Singleseater jusqu'à 2000 cm3), le titre ne pourra plus lui être enlevé, et ceci indépendamment du fait qu'il remporte ou non la victoire du jour (sa 54e au total).
«Je sais que pour remporter le titre, je dois ‹seulement› gagner ma catégorie», déclare le pilote de formule 3 Egli. «Mais au début de la saison, j'ai annoncé que j'aimerais aussi remporter toutes les victoires journalières cette année. Personne n'y est parvenu auparavant. Et j'ai déjà gagné cinq des six courses jusqu'à présent. Néanmoins, remporter le titre reste bien sûr ma priorité. Si les deux réussissent, ce serait merveilleux.»
Un seul pilote pourrait lui barrer la route de la victoire du jour dans sa catégorie: Lionel Ryter, leader ex æquo du championnat junior avec Jannis Jeremias. Le jeune pilote de Martigny en est à sa deuxième saison et est considéré dans le paddock comme le grand espoir de la relève. Reste à savoir s'il pourra rivaliser avec Egli sur son parcours de prédilection de 4,3 kilomètres à Chamblon. Ryter a renoncé l'année dernière à la finale sur le parcours sélectif près d'Yverdon et se trouve donc cette année pour la première fois au départ à Chamblon avec sa Formule Renault 2.0. Lors des courses précédentes, il s'est certes montré offensif comme à son habitude, mais il lui a toujours manqué quelques secondes pour battre Egli. À Frauenfeld, Ryter était à 4,59 secondes derrière Egli, à Bière (avec pénalité) à 9,67 secondes, à Bure à 4,6 secondes et à Ambri à 4,16 secondes. Ambri 2 était la seule course où Egli et Ryter n'étaient séparés que par 0,52 seconde.
Pour le prétendant au titre Lukas Eugster dans sa Ligier-Honda, il s'agira en premier lieu à Chamblon de réaliser deux manches impeccables et de se faire noter un nouveau 20. Par ses propres moyens, c'est-à-dire sans l'aide de Ryter ou de problème technique chez Egli, Eugster ne pourra plus décrocher le titre. «L'espoir que je puisse encore remporter une victoire du jour est mince», estime Eugster. «À Chamblon, Egli est comme chez lui. Il a déjà gagné huit fois ici.»
Pour Christian Bralla dans sa Fiat X1/9, la situation est similaire à celle d'Eugster. Lui aussi a besoin de soutien s'il veut encore rêver du titre. Mais une troisième place au classement général serait déjà un grand succès pour le Tessinois. C’est aussi une question de prestige. Bralla a été trois fois le pilote de voiture de tourisme le plus rapide cette année. À Chamblon, il sera à nouveau en duel avec le jeune Matthias Bischofberger sur sa Porsche 997 GT3 CUP. Pour le moment, le score est de 3 à 2 pour Bralla.
On attend également avec impatience les résultats de Martin Oliver Bürki. Le champion de l'année dernière fera son retour à Chamblon. «Je n'ai pas encore vendu ma BMW», déclare Bürki. «C'est pourquoi cela me convient parfaitement maintenant. J'ai de bons souvenirs de Chamblon 2023. En outre, je participerai encore à l'une ou l'autre course de côte.» On verra bien à la fin de la journée qui Bürki félicitera comme successeur. «Philip a remporté tant de victoires quotidiennes. Mais en raison du règlement, il n'a jamais pu devenir champion. Je trouve absolument normal qu'il ait maintenant cette chance cette année, parce que le règlement a été adapté. Si quelqu'un mérite le titre, c'est bien Philip!»
Le coup d'envoi de l'édition anniversaire de Chamblon sera donné samedi par les classes LOC (à partir de 7h00). Dans le cadre des séries LOC, la Suzuki Swiss Racing Cup disputera également sa dernière manche de la saison. Le titre de champion est déjà acquis. Sandro Fehr a remporté le titre de manière souveraine avec cinq victoires en six courses. Le deuxième, Rico Thomann, ne pourra plus être rattrapé non plus.
Le dimanche (avec les classes NAT) débutera également à 7h00. La première course commencera à 13h15. Le classement se fera sur la plus rapide des deux manches. Comme les années précédentes, l'entrée sera gratuite pour le public. L'organisateur est l'Écurie du Nord.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse des slaloms sous ce lien.
Dates du Championnat suisse des slaloms 2024
27/28 avril, Frauenfeld
4/5 mai, Bière
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon
A l'occasion de la course de côte de Hemberg du 09 juin 2024, les commissaires techniques d'Auto Sport Suisse ont prélevé différents échantillons d'essence et les ont soumis pour examen au laboratoire de la FIA, Intertek (Suisse) SA, certifié à cet effet.
L'examen a montré que les échantillons prélevés étaient en tous points conformes aux règlements en vigueur.
Pour un échantillon, l'analyse de l'ébullition "évaporé jusqu'à 70 °C" a révélé un écart, qui correspondait toutefois à la tolérance correspondante dans le cadre de la norme ISO-4259-3.
Sinon, toutes les valeurs se situaient dans les normes en vigueur.
Les classements de la course de côte Hemberg 2024 peuvent donc être déclarés définitifs.
Pour une fois, Le Mans n'a pas été tendre avec les Suisses. La cinquième victoire de Sébastien Buemi n'a pas eu lieu, bien que la Toyota #8 ait longtemps été en tête.
A l'exception de 2017, au moins un Suisse est monté sur le podium des 24 Heures du Mans chaque année depuis 2009. Souvent dans la catégorie supérieure (appelée aujourd'hui Hypercars), mais parfois aussi en LMP2, comme Fabio Scherer en 2023 ou Benjamin Leuenberger en 2009. Cette impressionnante série s'est achevée le week-end dernier lors de la 92e édition. Le meilleur Suisse, Sébastien Buemi, a terminé à la cinquième place finale, à un peu plus d'une minute de l'équipe Ferrari, à nouveau victorieuse, après une nuit agitée, avec beaucoup de pluie et des longues phases de safety-car.
Le Vaudois a mené la course avec ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Ryo Hirakawa de la neuvième à la dix-huitième heure, mais il n'avait plus aucune chance de remporter une cinquième victoire au classement général lorsque leur GR010 n°8 a été poussée dans un tête-à-queue par la Ferrari n°51 à deux heures de la fin. «Pour être honnête, je suis un peu déçu de la cinquième place», a déclaré Buemi. «Nous avons longtemps mené la course et sans l'incident de fin de course, nous aurions pu gagner. Nous avions un bon rythme et nous n'avons pas fait d'erreurs, c'est donc frustrant de voir comment cela s'est terminé.»
Edoardo Mortara a été le deuxième meilleur Suisse. Le Genevois et ses coéquipiers Mirko Bortolotti et Daniil Kvyat ont mené la Lamborghini Hypercar #63 au bout des tours sans trop de problèmes et ont terminé dixième. «Je suis très fier de ce que nous avons accompli – ce n'était que le début», a déclaré Mortara. «Nous sommes entrés dans le top 10 avec cette équipe encore si jeune. C'est une performance très impressionnante!»
Comme Mortara, Nico Müller avait deux tours de retard sur les leaders à la fin des 24 heures. Le pilote d'usine Peugeot s'est classé douzième au volant de la nouvelle 9X8. «Nous avons eu quelques petits problèmes avec des conséquences plus ou moins importantes. Notre course a sans aucun doute été compliquée par la stratégie des pneus pluie au départ. Nous n'avions pas non plus vraiment le rythme ce week-end et nous devons maintenant nous concentrer sur l'avenir.»
Pour Raffaele Marciello, la course s'est terminée après environ un tiers de la distance. Le Tessinois (parti de la 7e place sur la grille) a vu son coéquipier Dries Vanthoor finir dans les rails de sécurité après avoir était touché par la Ferrari privée de Robert Kubica avec la BMW M Hybrid V8. Neel Jani n'a pas eu de chance non plus. Le vainqueur du Mans 2016 a terminé la course en 16e position avec la Porsche cliente de Proton après plusieurs défaillances.
En LMP2, Louis Delétraz a assuré le meilleur résultat du point de vue suisse avec une sixième place. Le Genevois a placé l'Oreca 07 en pole position LMP2 lors des qualifications et a été fêté comme il se doit pour cela. En course, le vainqueur de l'Auto Sport Suisse Award 2023 avait deux tours de retard sur la LMP2 victorieuse de United Autosports. Pour le vainqueur de l'année précédente, Fabio Scherer, la course s'est terminée à la onzième place de la catégorie. Le pilote LMP2 du Liechtenstein, Matthias Kaiser, a terminé huitième.
En LMGT3, Rahel Frey a porté haut les couleurs de la Suisse avec son équipe exclusivement féminine. La Lamborghini d'Iron Dames était même sur le podium dimanche midi, mais elle a ensuite reculé à la cinquième place. Grégoire Saucy (McLaren, boîte de vitesses) et Thomas Flohr (Ferrari, accident) ont dû réduire la voilure. Saucy avait même mené lors de sa première nuit. «C'est triste d'avoir dû abandonner, mais le fait d'avoir pu participer à cette course me compense», a déclaré Saucy.
Robin Faustini a également remporté la deuxième course du Championnat suisse de la montagne 2024 reliant La Roche à La Berra et en un temps record cette fois-ci!
Robin Faustini met les points sur les i. Le pilote de Suhr de 26 ans n'a une fois de plus rien laissé passer lors de la deuxième course du Championnat suisse de la montagne de cette année. Bien au contraire: sur le parcours de 3,5 kilomètres reliant La Roche à La Berra, Faustini a signé le meilleur temps dans tous les trois manches et a même battu le record du parcours dans la première des trois manches au volant de sa Nova-Turbo NP01. Celui-ci avait été établi par Éric Berguerand l'année précédente en 1:39,128 min. Faustini l'a battu de onze millièmes de secondes ce week-end. Le nouveau record de la piste se situe maintenant à 1:39,117 min.
«Il fallait absolument que je dépasse ce record de piste», explique Faustini. «Même si j'ai encore énormément à apprendre au volant de ma nouvelle voiture, j’ai voulu montrer ce qu'il était possible de faire et j'y suis parvenu lors de la première manche, en dépit d'un départ qui n'était pas irréprochable. Si je n'ai pas réussi à m'améliorer en deuxième manche, c'est à cause des conditions d'adhérence. La piste a été très huileuse lors de la deuxième manche. Dans la troisième manche, j’ai donc privilégié la sécurité. Néanmoins, là aussi, j'ai été le plus rapide.»
En effet, la deuxième victoire de Faustini cette saison, sa quatrième dans le cadre de courses de côte en Suisse au total, n'a jamais été vraiment menacée. Pourtant, c'est le Valaisan Joël Volluz qui s'en est le plus rapproché au volant de son Osella FA30. Cependant, Volluz a également accusé un retard de 2,5 secondes lors de la première manche, d'un peu plus de deux secondes lors de la deuxième et de six dixièmes de seconde lors de la troisième. En additionnant les deux manches les plus rapides, il a ainsi manqué 3,288 secondes au vainqueur du jour de 2015. «Je perds trop de temps en ligne droite contre les turbos», a estimé Volluz, qui ne participe pas à toutes les courses du Championnat suisse de la montagne cette saison. «J'ai renoncé à Hemberg. Et je ne serai pas non plus au départ à Reitnau.»
La troisième place du SCRATCH est revenue cette fois à Thomas Amweg. En additionnant les deux meilleures manches, le collègue de marque de Faustini a eu un retard de 6,6 secondes. Un retard d'Amweg a été en partie dû à une journée d'entraînement non optimale le samedi. «Dans la première manche, j'ai fait un tête à queue sur la piste mouillée, dans la deuxième, je n'ai pas réussi à passer les vitesses correctement et dans la troisième, j'ai accroché. Naturellement, pour le jour de la course, ce n'est pas une préparation optimale sur laquelle tu puisses compter.»
Toujours est-il qu'Amweg a cette fois nettement réussi à monter sur le podium. Le quatrième, Joël Burgermeister, se trouvait à 3,5 secondes derrière lui, mais il a de nouveau roulé comme un déchaîné avec sa Tatuus F4. Tout comme à Hemberg, il a également battu le record de la piste à La Roche dans la catégorie des voitures de course de 2 litres – et ce de 2,6 secondes. «Les choses n'auraient pas pu mieux se passer», a déclaré le Thurgovien. «Lors de la deuxième et de la troisième course, j'ai eu quelques problèmes d'adhérence. Mais cela s'explique par le fait que je n'ai pas de pneus neufs.»
Le top 5 a été complété par Michel Zemp sur sa Norma Turbo M20FC. Encore deuxième à Hemberg, le pilote deux litres Zemp a cette fois dû se contenter de résultats moins bons face à la concurrence trois litres. C'est surtout la première course qui lui a donné du fil à retordre. «Nous avions mis des pneus neufs et cela ne marchait pas du tout», a déclaré Zemp. Et tout comme Faustini et Amweg, Zemp est encore en train de se familiariser avec le nouveau turbo. «Le problème avec ce moteur, c'est que tu n'es vraiment rapide que si tu roules très proprement.» Zemp a lui aussi établi un nouveau record: En E2-SC jusqu'à 2000 cm3, il a été presque trois secondes plus rapide qu'en 2023.
Derrière le top 5 se sont rangés Lionel Ryter (Renault 2.0), Jérémy Noirat (Norma M20F), Roland Bossy (Tatuus F2), Victor Darbellay (Renault 2.0) et Frédéric Fleury (Dallara F302). Comme à Hemberg, le meilleur pilote de voiture de tourisme a été Roger Schnellmann, 11e au classement général. Le Schwytzois a toutefois dû redoubler d'efforts avec sa Mitsubishi Evo 8 dans la troisième manche, après avoir connu un problème technique lors du premier passage. «Le bouton d'urgence s'est déclenché», a expliqué Schnellmann. «De ce fait, l'électronique s'est arrêtée, tout est devenu noir et j'ai terminé en roue libre.» Mais avec une deuxième course de 1:54, le moniteur d'auto-école le plus rapide de Suisse est ensuite parvenu à s'assurer de manière souveraine la victoire en voiture de tourisme – devant Simon Wüthrich (VW Golf, vainqueur E1 jusqu'à 3500 cm3) et Bruno Ianniello (Lancia Delta S4). Bruno Sawatzki a une fois de plus été le meilleur pilote Interswiss sur sa Porsche 991.1 Cup (vainqueur IS plus 3000 cm3) – suivi de Stephan Burri (VW Scirocco) et Jürg Ochsner, qui, au volant de son Opel Kadett, est parvenu à tenir en échec Arnaud Donzé (VW Golf) à la deuxième place de la catégorie des moins de 2000 cm3. Burri a réalisé (en 2:00,740 min) un nouveau record IS dans sa catégorie, comme il l'avait déjà fait à Hemberg.
Parmi les autres vainqueurs de classe, citons à La Roche: Sylvain Chariatte (Honda Integra, Superserie), Alexandre Comby (PorscheCayman GT4, Superserie Compétition jusqu'à 4000 cm3), en un temps record «Speedmaster» (McLaren 765 LT, Superserie Compétition plus de 4000 cm3), Stefan Schöpfer (Audi 50, IS jusqu'à 1400 cm3), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu'à 1600 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett C, IS jusqu'à 3000 cm3), Julien Piccina (VW Scirocco, Historic jusqu'à 1600 cm3), Willy Waeber (Porsche SC, Historic jusqu'à 3000 cm3), Maurice Girard (BMW M1, Historic plus 3000 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu'à 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 jusqu'à 1600 cm3), en un temps record Sébastien Coquoz (Opel Kadett GTE, E1 à 2000 cm3), Benoit Farine (Honda CRX, E1 à 2500 cm3), Jérôme Nicolet (Peugeot 308, E1 à 3000 cm3), Anthony Gurba (Formule Arcobaleno, E2 Single Seater à 1600 cm3).
Dans la Renault Classic Cup, Thomas Zürcher a décroché la première place – devançant nettement Maverick Gerber et Marc Beyeler. En TCR, Peter Steck (Opel Astra) s'est imposé face au héros local Christian Yerly sur Seat Cupra.
Dans la Coupe suisse de la montagne, le groupe de tête est déjà massivement dégarni après le deuxième week-end de course. Après deux courses, seuls Stephan Burri et Jean-François Chariatte n'ont pas perdu de points (c'est-à-dire 40 points). Chez les juniors, Lionel Rater et Jannis Jeremias restent en tête avec un total de points de 125.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de La Roche à La Berra sous le lien: https://www.courselaberra.ch/
Voici la suite des évènements
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne – Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots
Les FIA Motorsport Games auront lieu à Valence du 23 au 27 octobre 2024. Comme lors des éditions précédentes, Auto Sport Suisse s'efforce d'amener une délégation suisse sur la ligne de départ.
En 2019, les FIA Motorsport Games ont eu lieu à Rome. En 2022, c'était au tour de Marseille d'accueillir les Jeux au Castellet. Cette année, les «Jeux Olympiques» du sport automobile se dérouleront à Valence. Et ce, du 23 au 27 octobre. Des médailles seront attribuées dans six catégories. Il y a 27 disciplines au total. Dans le détail, cela se présente comme suit:
Circuit:
GT
GT Sprint
GT (Ferrari Challenge)
Formule 4
Voitures de tourisme
Courses de camions
Drifting
Rallye:
Rallye All Stars
Rally4 Asphalte
Rally4 terre
Rally4
Rally2 Asphalte
Rally2 terre
Rally2
Rallye historique
Rallye historique asphalte
Rallye historique terre
Offroad:
Cross Car Junior
Cross Car Senior
Karting:
Karting Endurance
Karting Sprint Senior
Karting Sprint Junior
Karting Mini
Electric Street:
Auto Slalom
Karting Slalom
Esports:
Esports GT
Esports Formule 4
Auto Sport Suisse s'efforce également de présenter une délégation. Les pilotes suisses intéressés peuvent s'annoncer directement auprès de la fédération jusqu'au 14 juillet 2024 au plus tard (tél. 031 979 11 11 ou e-mail: info@motorsport.ch). La place dans la discipline Esports GT est déjà attribuée. La Suisse y sera représentée par Leonard Heidegger, qui a remporté le championnat officiel suisse de sim racing en 2022. Aucune candidature ne peut non plus être déposée dans la discipline Auto Slalom. Ici, c'est le vainqueur du Championnat junior 2024 qui représentera la Suisse au départ. Dans d'autres catégories, d'autres personnes intéressées se sont déjà manifestées. Auto Sport Suisse a recueilli leurs candidatures. Après l'expiration du délai de candidature, Auto Sport Suisse annoncera (rapidement) qui représentera la Suisse à Valence en 2024.
Il est important de savoir que la participation est à vos frais! Pour plus de transparence, nous avons joint une liste des coûts tels qu'ils sont calculés par l'organisateur à l'heure actuelle. On y trouve également des indications concernant l'âge, les licences requises, etc.
Pour plus d'informations, nous vous renvoyons au site officiel: https://www.fiamotorsportgames.com/ Pour des renseignements détaillés, ce lien est également utile.
La troisième manche du Championnat suisse des rallyes 2024, le Rallye Bourgogne Côte Chalonnaise, sera raccourcie d'une journée en raison d'élections en France.
A l'origine, la troisième manche du Championnat suisse des rallyes, le Rallye Bourgogne Côte Chalonnaise, était prévue du 5 au 7 juillet. Or, le dimanche a été supprimé. La raison: après la dissolution de l'Assemblée nationale en France, des élections auront lieu dans tout le pays les 30 juin et 7 juillet. Pour cela, l'Etat français a prévu que toutes les rues et tous les accès (aux bureaux de vote) soient libres pour les électeurs.
En clair, cela signifie que le vendredi 5 juillet reste inchangé avec les contrôles techniques et administratifs ainsi qu'un shakedown. Le samedi 6 juillet, le parcours sera raccourci de 158,52 kilomètres (comme en 2023) à 104 kilomètres chronométrés. La présentation des équipes aux spectateurs est supprimée. Il en va de même pour les deux épreuves de Burnand/Culles les Roches et de Sainte Hélène/Moroges. Au total, huit épreuves sont désormais au programme.
Vous trouverez ci-joint le communiqué officiel de l'organisateur.
Dix pilotes suisses seront au départ de la plus grande course automobile du monde, les 24 heures du Mans, le week-end prochain. Trois d'entre eux ont déjà remporté cette classique. Sébastien Buemi en 2018-2021 et 2022, Neel Jani en 2016 et Fabio Scherer (en LMP2) en 2023.
La 92e édition des 24 Heures du Mans aura lieu le week-end prochain. Cinq des 23 hypercars qui se disputeront la victoire finale seront pilotées par un Suisse. Parmi ce quintette, tous peuvent bien entendu espérer une victoire dans la Sarthe. Le Mans a finalement ses propres lois. Et avec les conditions météorologiques incertaines qui règnent actuellement, l'issue de la course est assez ouverte.
Du point de vue suisse, c'est toutefois Sébastien Buemi qui a le plus de chances. Le Vaudois participe pour la 13e fois à la course d'endurance la plus connue au monde pour Toyota. Il a déjà gagné quatre fois. La dernière fois, c'était en 2022. Il est monté huit fois sur le podium au total. Depuis 2018, il n'a jamais fait pire que deuxième au classement général. Lors de la journée d'essais du week-end dernier, la Toyota #8 a été la troisième plus rapide.
Neel Jani compte jusqu'à présent 13 participations. Le Seelandais a gagné en 2016 avec Porsche et revient cette année avec les Stuttgarter (dans une Proton-Porsche). «Notre répétition générale pour Le Mans s'est bien passée», déclare Jani. «A Spa, nous avons dominé la course pendant une grande partie de la course et nous avons également réalisé le meilleur tour en course. Spa est toujours un bon indicateur pour Le Mans, c'est pourquoi nous sommes très motivés. Là-bas, les petits détails comptent toujours. Ce sont eux qui déterminent la position finale. Bien sûr, il faut aussi avoir la chance nécessaire, ce que nous n'avons malheureusement pas eu avec le drapeau rouge à Spa. Notre objectif est de ne pas nous précipiter en course et d'être prêts lorsque la victoire se jouera à la fin.»
Nico Müller rêve lui aussi d'une telle victoire. Reste à savoir s'il y parviendra à sa troisième tentative avec la nouvelle Peugeot 9X8. L'année dernière, le Bernois avait même mené la course. Au vu des performances réalisées jusqu'à présent dans le WEC, les deux autres Suisses devront faire appel à une bonne dose de chance en course s'ils veulent se retrouver en tête. La BMW M Hybrid V8 de Raffaele Marciello, novice au Mans, et la Lamborghini SC63 d'Edoardo Mortara ne font pas partie des favoris en termes de performance.
En LMP2 (16 voitures au départ), les espoirs suisses reposent sur le vainqueurs de classe en WEC Louis Delétraz ainsi que sur Fabio Scherer, vainqueur de la catégorie à Le Mans en 2023. Scherer a remporté une victoire héroïque en deuxième division l'année dernière. Le pilote d'Engelberg a fait toute la course avec un pied cassé, après qu'une Corvette lui ait roulé dessus dans les stands! Également au départ en LMP2: le Liechtensteinois Matthias Kaiser.
Les Suisses sont également au départ en LMGT3 (23 équipes). Outre l'expérimentée Rahel Frey (Iron Dames, six participations au Mans) et le St-Moritzois Thomas Flohr, qui prendra le départ pour la huitième fois, Grégoire Saucy fera ses débuts au Mans sur la McLaren 720S GT3 de United Autosports.
Dans la Michelin Le Mans Cup, qui se déroule dans le cadre des 24 Heures sous la devise «Road to Le Mans», des Suisses et des Suissesses sont également au départ. En LMP3, Miklas Born (Reiter Engineering), Pieder Decurtins/Samir Ben (Haegeli by T2 Racing) et David Droux (Cool Racing). En GT3, Gino Forgione (AF Corse) et Karen Gaillard (Iron Dames) sont au départ. Deux courses sont au programme du MLMC: une le jeudi, une autre le samedi avant le warm-up proprement dit. Le départ de la 92e édition sera donné samedi à 16 heures. La course sera ouverte par l'ancien footballeur français Zinedine Zidane.
Le week-end dernier a été entièrement consacré au Championnat suisse de montagne à Hemberg. Mais il y a également eu l'une ou l'autre course internationale avec la participation suisse. Entre autres, la course DTM à Zandvoort avec Emil Frey Racing comme vainqueur.
L'équipe Emil Frey Racing de Safenwil a fêté ce week-end sa deuxième victoire de la saison lors de la course DTM de Zandvoort (NL). Comme lors de la première course à Oschersleben, c'est l'Anglais Jack Aitken qui en est responsable. Samedi, Aitken s'est assuré la pole position et a remporté une victoire sans appel en partant de l'arrivée. Lors de la deuxième course, Aitken n'a pas pu réitérer sa superbe performance de la veille et s'est classé 16e, ce qui est presque l'inverse pour Thierry Vermeulen, le deuxième pilote EFR. Quinzième le samedi, il s'est amélioré le dimanche et a manqué le podium de seulement 0,2 seconde en se classant quatrième. Pour Ricardo Feller, le week-end ne s'est pas déroulé comme prévu. Après avoir terminé 8e lors de la première manche, le pilote Audi ABT a dû se contenter de la 11e place lors de la deuxième. Au championnat, Feller conserve la troisième place, tandis qu'Emil Frey est cinquième au classement par équipe. La course 2 à Zandvoort a été remportée par l'Allemand Marco Wittmann.
Parallèlement au DTM, le deuxième week-end de course de l'ADAC GT Masters s'est déroulé à Zandvoort. Le meilleur Suisse a été Alexander Fach. Le Schwytzois, qui a fêté ses 22 ans vendredi, s'est offert un cadeau d'anniversaire en terminant 9e de la première course et 2e de la deuxième. Pour Fach et son équipe Fach Auto Tech, il s'agissait du premier podium de la saison en cours. Les autres Suisses se sont classés 10e et 7e (Alain Valente/Jean-Luc d'Auria) ainsi que 12e et 9e (Grégory de Sybourg).
Thomas Toffel est passé tout près d'une place sur le podium lors de la troisième course de l'EuroNASCAR à Brands Hatch. Dans la catégorie 2, l'homme de Givisiez s'est classé 4e de la finale.
Jenzer Motorsport a fêté trois victoires en un week-end lors de la troisième course de Formule 4 CEZ sur le Slovakiaring. Oscar Wurz a remporté les courses 1 et 2, le Tchèque Max Karhan la troisième course. Au championnat, Wurz est en tête avec 170 points à mi-parcours. Kirill Kutskov du Maffi Racing suit à la deuxième place.
A l'occasion de la première course de côte de la saison 2024 à Hemberg, trois (3) contrôles d'essence ont eu lieu le 09 juin 2024. Les échantillons prélevés, d'une contenance d'un litre chacun, ont été envoyés après la manifestation au laboratoire d'essai compétent et approuvé par la FIA. Jusqu'à la publication des valeurs de carburant, 1 litre de chaque échantillon reste plombé chez les pilotes et chez Auto Sport Suisse. Les résultats du groupe E1 1600 à 2000cc (où les échantillons ont été prélevés) ainsi que le classement SCRATCH sont donc provisoires. En cas d'incohérence dans les échantillons, ceux-ci seront transmis au cas par cas aux instances juridiques pour évaluation.