Le Rallye du Chablais a toujours joué un rôle de pionnier en matière de voitures électriques. Les 19 et 20 août, la FIA Bridgestone Eco-Rally Cup aurait dû être la première compétition indépendante pour les «véhicules électriques». Mais le rallye a été reporté à 2024.

En 2018, le premier E-Rallye a eu lieu dans le cadre du Rallye du Chablais. En 2019, la compétition de régularité faisait également partie du rallye proprement dit. Cette année, le rallye électrique, qui fait partie de la FIA Bridgestone Eco-Rally Cup, aurait dû être organisé en tant qu'événement indépendant les 19 et 20 août. Faute de participants, il a été reporté à 2024.

La Coupe est exclusivement consacrée aux véhicules routiers normaux à propulsion électrique, disposant de documents d'immatriculation valables pour la circulation routière publique et n'ayant subi aucune modification, de sorte que les participants peuvent utiliser leurs véhicules pour un usage quotidien. Les prototypes sont également autorisés à condition qu'ils soient destinés à un usage quotidien et homologués pour la circulation routière dans l'UE.

Pour plus d'informations, consultez le site www.rdch.ch ou cliquez sur ce lien. Vous y trouverez également une liste de tous les véhicules électriques autorisés.

Martin Bürki a fait appel de la décision de la Commission disciplinaire (CD) d'Auto Sport Suisse du 20 juillet 2023 auprès du Tribunal d'appel national (TAN) d'Auto Sport Suisse dans le délai imparti.

Le TAN s'est saisi de l'affaire et, en raison de la procédure en cours, aucune information ne sera donnée pour le moment.

Après avoir remporté les courses de La Roche et de Massongex, Éric Berguerand a encore gagné ce week-end la quatrième manche du Championnat suisse de montagne à Anzère, devançant de justesse Marcel Steiner et Joël Volluz.

Éric Berguerand continue de dominer le Championnat suisse de la montagne. Lors de la quatrième course reliant Ayent à Anzère, la course à domicile du Valaisan de 44 ans, «Bergus» a décroché sa troisième victoire de la saison au volant de sa Lola FA99 et la huitième au total à Anzère. Mais le leader du classement général du Championnat suisse de la montagne a dû batailler ferme. Après deux des trois manches, Marcel Steiner, au volant de sa LobArt-Honda/Helftec, devançait encore Berguerand de près de deux dixièmes de seconde. Ensuite, le champion de l'année précédente s'est encore accéléré et est repassé sous la barre des 1'25'' lors de la troisième manche. En additionnant les deux manches les plus rapides, cela a été suffisant pour évincer Steiner de la première place avec une mini-avance d'à peine quatre dixièmes de seconde.

«Je sais parfaitement pourquoi je n'ai pas gagné», déclare Steiner. «J'ai commis une erreur dans la première manche, ce qui m'a coûté près d'une seconde. Sans cela, j'aurais réalisé un temps plancher de 24 et, qui sait, j’aurais peut-être même pu battre un nouveau record de la piste. Mais avec des ‹si›, on mettrait Paris dans une bouteille... Je suis quand même assez content. En comparaison avec l'année dernière, nous avons gagné environ une seconde sur un kilomètre lors des courses que nous avons disputées jusqu'à présent.»

«Il s'est avéré que je roulais avec un amortisseur cassé. Le dommage datait probablement de Massongex et je ne l'avais pas remarqué», explique Berguerand. «J'ai dû faire un très bon temps dans la dernière manche pour rattraper Marcel. C'est ce que j'ai réussi à faire avec mon meilleur temps personnel du jour. Mais c'était à la limite.»

La troisième place derrière les deux leaders de la saison de montagne a été remportée par Joël Volluz sur Osella FA30. Le Valaisan, qui a participé une seule fois cette saison à La Roche avant Anzère, occupait encore la quatrième place après la première manche, derrière son collègue de marque Robin Faustini. Après une deuxième course spectaculaire en 1:25,6 min, Volluz s'est hissé à la troisième place. Il a défendu cette position de manière souveraine lors de la troisième manche et a ainsi décroché son premier podium de la saison – devant Faustini et Thomas Amweg sur le Reynard 95D.

Juste derrière, Joël Burgermeister s'est classé 6e au volant de la Tatuus Formule 4 dans un nouveau temps record chez les voitures de course de 2 litres. Dans sa catégorie, le Thurgovien a ainsi été le pilote de voiture de course de 2 litres le plus rapide dans toutes les courses de côte qu'il a disputées jusqu'à présent (il a renoncé à Massongex). «Après les essais, j'étais toujours préoccupé par un bruit étrange provenant du moteur», raconte Burgermeister. «Mais nous avons pu résoudre le problème et j'ai ainsi pu me lancer à fond dès la première course. Sur la ligne d'arrivée, je n'arrivais tout simplement pas à croire que le chronomètre se soit arrêté 2,7 secondes en dessous du record de la catégorie, en vigueur depuis 1992.»

Dans la catégorie de Burgermeister, Philip Egli a une fois de plus terminé deuxième. Bien qu'il ne se soit fait noter que deux manches chronométrées, le Glaronnais d'origine a réussi à se hisser à la deuxième place devant Marcel Maurer. Dans la catégorie des «petites» voitures de course, la 4e place est allée au champion local Joël Grand dans sa Wolf GB08 F1 Mistral. Derrière lui, Roland Bossy a pris la cinquième place dans sa Dallara F311. «Je n'ai malheureusement pas pu faire la troisième manche», explique Grand. «Ma voiture a pris feu juste avant la ligne d'arrivée de la deuxième manche. Nous ne savons pas encore exactement ce qui s'est passé. Probablement qu'une conduite d'essence s'est détachée, car le feu s'est déclenché sans prévenir.»

Au classement général, Roger Schnellmann, le pilote de voiture de tourisme le plus rapide, s'est glissé entre Maurer et Grand. Avec sa Mitsubishi Evo 8, le Schwytzois a été environ cinq secondes plus rapide par manche que Bruno Sawatzki avec sa Porsche 991.1 Cup. Le pilote originaire de Balzers, âgé de 52 ans, qui a remporté clairement sa catégorie, l'Interswiss plus 3500 cm³, devant son mentor Christoph Zwahlen et Roland Bischofberger, demeure ainsi le leader du classement général des voitures de tourisme. Le troisième pilote le plus rapide avec une voiture fermée a été Simon Wüthrich, qui, comme Steiner, est l'un des pilotes qui utilisent du Syn-Fuel cette année. Le quatrième plus rapide a été Frédéric Neff qui, après sa reconversion de l'Interswiss à l'E1, s'est classé comme on pouvait s'y attendre deuxième dans la catégorie des plus de 3500 cm³ derrière Schnellmann.

«Il m'a manqué 25 centièmes de seconde pour établir un nouveau record de classe», explique Schnellmann. «J'aurais bien sûr aimé le décrocher. Mais il y a encore quatre autres courses et quelque chose est encore possible à Oberhallau, au Gurnigel et peut-être aussi aux Paccots. J'aimerais ici dédier un petit mot aux organisateurs d'Anzère. La manifestation était organisée au top. Le fait que nous ayons eu du beau temps, contrairement aux prévisions, a été la cerise sur le gâteau.»

Parmi les autres vainqueurs de classe à Anzère, on compte (avec plus d'un adversaire dans chaque groupe) Toni Büeler (Mitsubishi Evo RSC, Gr. N), Yves Bracelli (Peugeot 106 GTI, A/ISA jusqu'à 1600 cm³), Stephan Moser (Toyota Yaris, IS jusqu'à 1400 cm³), Christoph Mattmüller (VW Scirocco, IS jusqu'à 1600 cm³), le leader du classement général de la Coupe de la montagne Stephan Burri (VW Scirocco, IS jusqu'à 2000 cm³), Armin Banz (Opel Kadett C, IS jusqu'à 2500 cm³), Martin Oliver Bürki (BMW E33, IS à 3500 cm³), Mathias Schläppi (Hyundai i30, TCR), Joël Werthmüller (Peugeot 106, E1 à 1600 cm³), Fabien Houlmann (Peugeot 205, E1 à 2000 cm³), Farine Benoît (Honda CRX, E1 à 2500 cm³), Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 à 3000 cm³) et Anthony Gurba (Formule Arcobaleno, E2 à 1600 cm³).

La victoire dans la Renault Classic Cup est allée (en l'absence de Tom Zürcher) au leader du Championnat Michael Schläpfer – devant Philipp Krebs et René Schnidrig.

Et voici la suite des évènements:
18/20 août, St.Ursanne – Les Rangiers
25-27 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Hier, jeudi 20 juillet 2023, la commission disciplinaire a examiné le cas «Bürki vs. Pillonel», qui s'est produit lors de la finale du championnat suisse des slaloms à Chamblon, et a rendu son verdict à la suite de cette enquête.

Un incident (atteinte à l'intégrité physique) s'est produit entre les deux cpilotes Martin Bürki et Yann Pillonel lors de la finale du championnat suisse des slaloms 2023 à Chamblon. L'incident a été signalé au secrétariat d'Auto Sport Suisse à l'issue de la manifestation et, sur la base des descriptions et des prises de position disponibles, la CSN a décidé de transmettre le dossier à la commission disciplinaire d'Auto Sport Suisse.

Celle-ci a examiné le cas hier, jeudi 20 juillet 2023, et souligne les points suivants concernant Martin Bürki, qui s'est excusé pour son comportement devant la CD et a admis avoir commis une erreur:

• Il est clair que l'acte de violence de Martin Bürki envers Yann Pillonel n'était pas correct
• Il n'y a pas de justification pour cette infraction
• La suite de l'incident n'est pas claire, car il y a différentes déclarations à ce sujet
• Il est établi qu'il s'agit d'une infraction selon l'art. 12.2.1.k et 12.2.1.l de la CSI
• L'infraction est considérée comme grave

En application des règlements en vigueur, le jugement suivant a été prononcé à l'encontre de Martin Bürki:

• Suspension de la licence de pilote jusqu'au 31.12.2023 à partir du 20.07.2023
• Retrait des points lors des championnats CH, trophées et séries de la saison 2023
• Les frais de procédure sont fixés à CHF 1'500.00 (hors TVA) et sont entièrement mis à la charge de la personne concernée

Les points suivants ont été soulignés à l'encontre de Yann Pillonel:

• Selon le droit sportif international, le pilote est responsable des actes de ses accompagnateurs
• Le coup de bouteille au visage de Bürki est considéré comme une faute grave, mais est jugé comme une réaction à l'agression de Bürki
• Par rapport à la faute de Bürki, il est cependant considéré comme nettement moins grave

En application des règlements en vigueur, le jugement suivant a été prononcé contre Yann Pillonel:

• Avertissement pour faute d'accompagnement

Les décisions ont été communiquées par écrit aux Pilotes Yann Pillonel et Martin Bürki, avec indication des voies de recours. Un délai d'opposition de 96 heures, soit jusqu'au lundi 24 juillet 2023 à 18h15, est ouvert contre les jugements.

En 2023, la Renault Classic Cup se résumera à un duel entre Michael Schläpfer et Thomas Zürcher. Pour l'instant, c'est Schläpfer qui a l'avantage.

La Renault Classic Cup a déjà effectué plus de la moitié de ses courses 2023. Ce week-end, Ayent-Anzère sera déjà la troisième course de côte de l'année pour les participants du RCC. Les Rangiers, Oberhallau et Gurnigel seront ensuite au programme. La saison s'achèvera par une double épreuve sur le Nürburgring.

Après 8 des 14 épreuves, Michael Schläpfer est en tête du classement général – avec 5,5 points d'avance sur Thomas Zürcher. Ce dernier fait figure de favori sur le papier. Avec six titres, l'homme de 52 ans originaire de Thierachern est le pilote le plus titré du RCC. De 2012 à 2016, il a remporté le championnat cinq fois de suite. A l'époque, Schläpfer n'était même pas encore présent. Mais ces dernières années, l'Appenzellois de 37 ans est devenu un adversaire à prendre au sérieux. Il a terminé deuxième en 2019, troisième en 2021 et à nouveau deuxième l'année précédente. «Ce serait bien si j'arrivais moi aussi en tête à la fin de l'année», estime Schläpfer, «mais Tom est déjà un pilote très fort et expérimenté.»

Un coup d'œil sur les courses précédentes l'a montré: Zürcher a des avantages sur le circuit et en montagne, Schläpfer était dans une classe à part lors des slaloms. «Cela n'a pas toujours été le cas jusqu'à présent», dit Schläpfer en riant. «Mais cette année, ça s'est vraiment bien passé lors des slaloms. Et la voiture me convient de mieux en mieux. En montagne, c'est encore une question de courage. Mais là aussi, je me sens de mieux en mieux. A Hemberg, il ne nous a manqué que 14 centièmes de seconde sur Tom lors de l'addition des deux manches les plus rapides.»

Cette avance sera-t-elle suffisante pour pouvoir fêter un premier titre à la fin de l'année? «En fait, je ne fais jamais de pronostics», dit Schläpfer. «Le plaisir est au premier plan. Si cela suffit à la fin – nous verrons bien.» Le fait est que Zürcher est particulièrement fort sur le circuit, c'est-à-dire là où se déroulera la finale les 30 septembre et 1er octobre sur le Nürburgring. Schläpfer a certes rattrapé son retard par rapport aux années précédentes, «mais à Hockenheim, il était toujours une seconde plus rapide que moi sur un tour», explique le leader du RCC.

Schläpfer regrette que huit Clios soient (ou aient été) au départ à Hemberg, cinq seulement à La Roche et six à Anzère. «La Coupe est une chose formidable. Dans quel autre championnat peut-on concourir dans trois disciplines différentes? Mais malheureusement, nous avons eu quelques absences cette année. Malgré tout, je me réjouis bien sûr de la prochaine course. Tant que nous aurons cinq Clios du même type, il y aura plein de points!»

Pour plus d'informations sur le RCC, cliquez sur ce lien.

Sur le circuit italien de Monza, le néerlandais Morris Schuring et l’israélien Ariel Levi ont remporté les deux sprints de la GT3 Cup. Dans la première course, l’ex-champion et vainqueur de la Supercup Alexander Fach s’est hissé au deuxième rang.

La GT3 Cup a vu d’illustres pilotes invités au départ de Monza: Alexander Fach, champion des années 2020 et 2021, et ses coéquipiers, le néerlandais Morris Schuring et le britannique Gustav Burton, tous les trois participants à la Porsche Mobil 1 Supercup, ont profité de la première course pour se préparer à leur finale de la saison. À ce trio est venu s’ajouter l’israélien Ariel Levi, brillant pilote de la Porsche Carrera Cup Allemagne. Ces quatre participants se sont partagé les premières places: Schuring a mené la course de bout en bout, devançant Alexander Fach de juste 1,330 seconde sur la ligne d’arrivée. Une semaine auparavant, il avait remporté à Silverstone sa première victoire en Supercup. Burton a empoché la troisième place après avoir réussi à dépasser Levi au deuxième tour.

Quant à Johannes Kapfinger, il a récolté le maximum de points en arrivant en cinquième position derrière ces quatre pilotes qui ne participent pas au championnat. Derrière Kapfinger, junior parrainé par le Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG, la bataille a été vive, notamment au cinquième tour: Alexander Schwarzer, Peter Hegglin et le pilote invité américain Anthony Imperato ont tous les trois été contraints d’abandonner à bord de leur Porsche 911 GT3 Cup, bolide de 375 kW (510 ch) de l’actuelle génération 992. Christof Langer, lui, a été largement distancé. Tandis que William Mezzetti s’est hissé à la sixième place derrière Kapfinger et que Gregor Burkhard est resté septième, c’est surtout Roderick Christie qui a profité de la situation en grignotant d’abord quatre places. Il a ensuite réussi à dépasser également Mario Introna et a fini neuvième derrière Jan Klingelnberg.

Au second sprint, les participants inscrits à la GT3 sont pratiquement restés entre eux. Seul Ariel Levi a relevé à nouveau le défi et, parti en pole position, s’est imposé avec une infime avance de 0,685 seconde face à Johannes Kapfinger. Ce dernier, par ailleurs, n’avait aucun intérêt à prendre des risques, le pilote israélien n’étant pas un obstacle aux ambitions de champion du jeune Bavarois. Mais ce sont avant tout Alexander Schwarzer et Peter Hegglin qui ont le plus marqué l’histoire de cette épreuve. Suite à leur abandon dans la première course, ils ont dû démarrer tout en fin de peloton et ont réalisé de superbes remontées sur des pneus de course neufs Michelin. Dès le premier tour, Schwarzer, titulaire de la Porsche Racing Experience, a réussi à se hisser de la 17e à la huitième place. À l’arrivée, l’Allemand n’avait plus que 1,758 seconde de retard sur le quatrième, William Mezzetti. Hegglin a terminé sixième derrière Marc Arn.

«Ce fut un plaisir de participer une fois de plus à la GT3 Cup», a souligné Alexander Fach. «Pour Morris Schuring et moi-même, c’était un très bon test de préparation à la course de Supercup de Monza. Dans les lignes droites, nous avons pu tester les effets de vent et de sillage ainsi que le comportement de la 911 GT3 Cup lorsque la température extérieure est élevée et que nous roulons juste l’un derrière l’autre.»

Dans le groupe des différentes versions de course de la Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport, Alexandre Mottet a atteint deux premières places. Il a ainsi pris la tête du classement des pilotes GT4 Clubsport. Michael Kapfinger, frère jumeau de Johannes, a remporté la première course Open GT au volant de l’actuelle 911 GT3 Cup, devant Jörg Dreisow à bord de sa 911 GT3 R de génération 991. Dans la deuxième course, tous deux ont dû s’incliner face à l’américain Dustin Blattner. Au classement Classic de la Porsche Drivers Competition Suisse, Tommy Eriksson a décroché ses deux premières victoires de la saison. La course d’endurance de deux heures a été remportée par Jörg Dreisow et Manuel Lauck. Dans la catégorie 1 de la GT3 Cup, ce sont Jan Klingelnberg et Dino Zamparelli qui ont fini premiers, la Porsche Cayman la mieux placée étant celle de Remo Stebler et Yannick Mettler. Pour la course longue distance, aucun point de championnat n’a été attribué.

La 46e édition de la course de côte d'Ayent-Anzère se déroulera ce week-end. Cette quatrième course marquera également la mi-temps du championnat suisse de montagne 2023.

217 participants et participantes se sont inscrits pour la 46e édition de la course de côte entre Ayent et Anzère. Comme à Hemberg ou à La Roche, la «crème de la crème» sera également présente cette fois-ci. À commencer par les «Big Five», qui se disputeront la victoire du jour: Éric Berguerand sur sa Lola FA99, Marcel Steiner sur LobArt-Honda/Helftec, Robin Faustini sur Osella FA30, Thomas Amweg sur Reynard 95D ainsi que Joël Volluz (également sur Osella FA30).

Les statistiques penchent clairement en faveur Berguerand, le favori local. Le Valaisan a en effet remporté les trois dernières éditions (2018, 2019 et 2022). Il a été aussi bien souverain dans des conditions optimales que lors de l'édition pluvieuse avant la pandémie du coronavirus en 2019. Toutefois, le septuple Champion suisse de la montagne ne croit pas qu’une course à domicile comporte un avantage. «Anzère se trouve certes devant chez moi, mais finalement, c'est une course comme toutes les autres», déclare Berguerand. «Ce qui est important, c'est que je puisse à nouveau faire trois manches impeccables après les incidents survenus à Hemberg et plus récemment à Massongex. Je me passe volontiers du travail supplémentaire que je me suis imposé lors des courses précédentes.»

Marcel Steiner, qui a remporté son dernier triomphe à Anzère en 2017, cherchera à mettre toutes les chances de son côté pour empêcher Berguerand de remporter une nouvelle victoire. «Je suis content du déroulement de la saison jusque-là» , déclare Steiner. «En plus, Anzère devrait mieux me convenir que Massongex. Mais je ne sais pas si cela suffira pour battre Éric.» À Hemberg, Steiner a réussi à faire tomber le bastion Berguerand. Une nouvelle victoire serait importante dans l'optique du championnat, dont le Valaisan est le leader.

Pour Robin Faustini, le but sera à nouveau de contrarier les deux routiniers. «La voiture est désormais très performante sur le plan technique» , déclare le troisième du classement général de l'année dernière. «Il est important de faire un beau parcours dès le début. Si on n'y parvient pas, on reste à la traîne tout le week-end.»

Compte tenu des expériences passées, Thomas Amweg (deux courses jusqu'à présent) et Joël Volluz (une course) devraient avoir du mal à inquiéter le top 3. Amweg n'en est en effet qu'au début de son développement avec la Reynard 95D fraîchement assemblée, tandis que Volluz a certes fait preuve de constance à La Roche en réalisant trois courses en moins d'une seconde. «Cependant, en additionnant les deux manches les plus rapides, il me manquait encore près de trois secondes pour terminer troisième.»

Derrière ces cinq pilotes, on devrait également retrouver à Anzère la voiture de course de 2 litres la plus rapide. À Hemberg et à La Roche, c'était le tour de Joël Burgermeister sur sa Tatuus F4, et à Massongex (en l'absence du Thurgovien) le roi du slalom Philip Egli qui étaient «Best of the Rest». Une chose est déjà sûre: la lutte pour la victoire de catégorie chez les voitures de course de plus faible cylindrée offrira une bonne représentation sur le plan quantitatif. 18 pilotes sont inscrits, dont Marcel Maurer, Joël Grand, Roland Bossy, Lionel Ryter et Victor Darbellay.

Du côté des voitures de tourisme, tous les grands noms seront présents à Anzère. À commencer par Bruno Sawatzki. Le leader du classement général a remporté les trois courses précédentes dans sa catégorie et ne sera probablement pas non plus battu à Anzère, d'autant moins que son plus sérieux concurrent, Frédéric Neff, ne pourra plus courir en Interswiss (plus 3500 cm³). La Porsche du Jurassien ne correspond pas au règlement IS (voir motorsport.ch). De ce fait, Neff prendra le départ en E1 (plus 3500 cm³) où il affrontera, entre autres, Roger Schnellmann sur sa Mitsubishi Evo8. Le moniteur d'auto-école de Wangen (SZ) avait gagné de manière souveraine à Hemberg et à La Roche. Ce pilote de 38 ans a renoncé à la course de Massongex «car le différentiel de ma voiture y a déjà cassé trois fois au cours des dernières années».

À propos du parcours: le parcours d'Ayent à Anzère a une longueur de 3,5 kilomètres. Le dénivelé est de 319 mètres. La pente moyenne est de 9,12 %. Berguerand détient le record absolu du parcours en 1:24,240 min (= 149,572 km/h) qui date de l'année précédente. Le record de victoires à la course de côte Ayent-Anzère est détenu par Fredy Amweg avec 13 victoires – devant Jean-Daniel Murisier (9), le parrain de Joël Volluz. Parmi les participants actuels, Berguerand est le pilote le plus titré avec sept victoires - suivi de Steiner (4), Bossy (3) et Volluz (1).

La compétition à Anzère débutera samedi et dimanche (22 et 23 juillet) à 7h15. La remise des prix aura lieu le dimanche à partir de 19h30. Chaque catégorie effectuera trois manches (dans la mesure du possible). Les deux chronos les plus rapides seront additionnés. Les adultes paieront 10 francs d'entrée le samedi et 15 francs le dimanche. 5 francs seront facturés pour les enfants. La gratuité sera accordée aux enfants de moins de six ans.

Pour plus d'informations sur la course de côte d'Anzère, prière de cliquer sur ce lien. GVI sera responsable du live-timing.

Dates du Championnat suisse de la montagne 2023
10/11 juin, Hemberg
17/18 juin, La Roche – La Berra
8/9 juillet, Massongex
22/23 juillet, Ayent – Anzère
18-20 août, St.Ursanne – Les Rangiers
25.-27 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Au niveau international, les pilotes de course suisses étaient à nouveau très bien représentés aux premières places ce week-end. En particulier en LMP2, qui devient de plus en plus la discipline de prédilection des Suisses rapides.

En LMP2, les pilotes suisses obtiennent régulièrement des résultats de premier plan. En WEC, deux pilotes, Louis Delétraz (1er) et Fabio Scherer (2e), sont en course pour le championnat du monde. Ce dernier a fêté son plus grand succès en carrière avec sa magnifique victoire au Mans. Ce week-end, les succès suisses se sont poursuivis. Lors de l'ELMS au Castellet, Neel Jani a défendu sa position de leader du classement général en terminant deuxième. Et Delétraz s'est assuré sa deuxième victoire de la saison dans le classement ProAM. Le Genevois est ainsi en tête de cette catégorie avec le maximum de points. Le succès a été complété par le Vaudois Alexandre Coigny, qui occupe la deuxième place du championnat des équipes mixtes (pro/amateur).

La Formule E s'est déroulée à Rome en double tête. Lors de la première course, une collision massive impliquant Sébastien Buemi et Edoardo Mortara a provoqué de nombreux dégâts électriques. Les deux pilotes s'en sont tirés avec une belle frayeur, mais n'étaient plus de la partie lors du restart. Nico Müller s'en est d'autant mieux sorti. Le pilote ABT a assuré à son équipe et à lui-même le meilleur résultat de la saison en se classant sixième de cette course chaotique. La deuxième course a été marquée par une nouveauté du point de vue suisse: les trois pilotes ont terminé dans les points. Mortara a terminé quatrième, Buemi cinquième et Müller dixième. Les victoires à Rome ont été remportées par Mitch Evans et Jake Dennis. Ce dernier est le leader incontesté du championnat avant la finale de Londres (29 et 30 juillet).

Alain Valente a décroché son premier podium lors du troisième week-end de course de l'ADAC GT Masters sur le Nürburgring. Dans des conditions difficiles, le pilote Mercedes et son coéquipier Ralf Aron ont réussi à passer de la 8e place sur la grille de départ à la 2e place. Lors de la deuxième manche, l'Emmentalois a dû se contenter de la 10e place.

Un autre pilote Mercedes s'est une fois de plus hissé au sommet du GT World Challenge à Misano: Raffaele Marciello. L'ancien pilote d'essai de Formule 1 a remporté la première des deux courses aux côtés de Timur Boguslavskiy. Lors de la seconde, le duo s'est classé quatrième, ce qui a permis à Marciello de consolider sa position en tête du classement général et de la Sprint Cup. Emil Frey Racing (deuxième place dans la première course) et Lucas Légeret (deuxième place derrière le vainqueur Valentino Rossi dans la deuxième course) ont également eu des raisons de se réjouir à Misano.

Frédéric Neff, champion suisse de voitures de tourisme en montagne en 2017 et 2018, ne peut plus courir en Suisse avec sa Porsche 996 que dans la catégorie E1 jusqu'à nouvel ordre.

Frédéric Neff a participé aux deux premières courses de côte de l'année 2023 avec sa Porsche 996 dans la catégorie Interswiss de plus de 2500 cm³. Dans les deux courses, il s'est classé deuxième après un duel serré avec Bruno Sawatzki avec sa Porsche 991 Cup. Dès le début de la saison à Hemberg, des discussions ont eu lieu pour savoir si la voiture de Neff correspondait aux règles en vigueur pour cette catégorie. Mais le principe de la «pitié avant le droit» a été appliqué et une autorisation de départ a été accordée à Hemberg. Lors de la deuxième course à La Roche, la Porsche du Jurassien a été à nouveau examinée à la loupe. Il s'est avéré que le pilote de la voiture, dans l'état dans laquelle il a été expertisé, ne pouvait présenter ni une homologation valable, ni une homologation expirée. Neff a laissé passer un autre délai pour présenter une confirmation correspondante, ce qui fait que le résultat de La Roche-La Berra est annulé avec son accord préalable.

Le résultat obtenu par Neff lors de la course de La Roche-La Berra sera donc annulé sans être remplacé dès que la Commission sportive nationale (CSN) aura approuvé les résultats. Neff ne recevra aucun point au classement du championnat pour cette course. S'il peut prouver à l'avenir que le véhicule est ou a été conforme à une homologation FIA ou ASN, la classification du véhicule sera réexaminée par le comité technique. Dès à présent et jusqu'à nouvel ordre, Neff (avec ce véhicule) ne peut plus courir en Suisse que dans la catégorie E1.

La quatrième manifestation de l'autobau CSK aura lieu les 19/20 août 2023 à Levier (FRA) et il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch.

La clôture des inscriptions pour la prochaine course est fixée au 13.08.2023 à 24h00.

Sois de la partie et roule avec de nombreux autres pilotes pour gagner des victoires et des points !

Nous nous réjouissons de ton inscription au Championnat suisse de karting autobau 2023 et restons à ta disposition pour d'éventuelles questions.

Dans un week, Anzère accueillera la quatrième manche du championnat suisse de la montagne. Au même moment, à 120 kilomètres à vol d'oiseau, les Drift Series allemandes se dérouleront au Eventcenter de Seelisberg.

La scène suisse du sport automobile se dirige vers la pause estivale. Mais avant d'en arriver là, il y a encore deux événements à ne pas manquer: la 46e édition de la course de côte d'Ayent à Anzère le 22/23 juillet et, à 120 kilomètres à vol d'oiseau, la troisième manche des Drift Series allemandes sur le site de l'Eventcenter Seelisberg.

Nous reviendrons bien entendu en détail sur la première dans notre présentation habituelle la semaine prochaine. La seconde marque le retour du drift en Suisse. En 2017, un événement similaire avait eu lieu pour la dernière fois au Eventcenter Seelisberg. Pour l'organisateur Yves Meyer, l'impatience est donc particulièrement grande. «Je suis heureux que nous ayons réussi à faire venir la série de courses de drift.de chez nous. La dernière fois que nous avons présenté de telles manifestations, c'était entre 2014 et 2017, et elles faisaient alors partie de la série suisse de drift. Maintenant, nous promettons au public un spectacle de bien meilleure qualité et un programme-cadre exceptionnel.»

Tout commence le vendredi 21 juillet avec les essais libres de 16h à 22h. Le samedi 22 juillet, de 9 à 22 heures, sera réservé aux qualifications et aux courses. 1500 visiteurs et visiteuses sont admis. Le prix des billets est de 20 francs par jour ou de 35 francs pour les deux jours. Les billets sont disponibles en prévente via ce lien. Et oui, Yves Meyer et Joshua Reynolds, qui dirigent le Drivingcenter, seront également au départ avec leurs deux Toyota GR Supra fraîchement montées.

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel d'ASS. Première partie: One to watch – Albert Tamm

Albert Tamm aura 11 ans en novembre. Physiquement, il fait son âge. Mais en discutant avec lui pour ce reportage, on a l'impression d'avoir face à soi un garçon beaucoup plus âgé. Il s’exprime en respectant les formes, parle l’italien et l’anglais en plus de l'estonien, sa langue maternelle, et sait exactement ce qu'il veut et ce qui n’est pas pour lui. En d’autres termes, Albert est très mature pour un enfant de dix ans.

Albert Tamm a grandi au Tessin, mais ses parents, Ravio et Liisa, sont originaires d'Estonie. Son père pilotait des Porsche en championnat balte. Albert a fait ses débuts en karting à l'âge de huit ans, directement en CS. Il a fait ses premiers essais dans son pays d’origine, mais a rapidement troqué le kart de location contre un kart de course. Son goût pour la course, il l’a développé dès l'âge de 4 ans: «Je regardais les GP de Formule 1 à la télévision et je faisais du motocross.» Le passage de deux à quatre roues n'était pas forcément motivé par des critères de sécurité: «Je trouvais simplement le karting plus amusant», explique-t-il.

À l’issue de sa première saison, le blondinet s'est classé 16^e du championnat suisse de karting autobau. Son meilleur résultat a été une 11^e place lors de la finale, à Franciacorta. Mais il s'est amélioré en 2022, terminant 3^e du championnat et montant sur la deuxième marche du podium lors de la finale, à Wohlen. Au cours du premier semestre de 2023, Albert a réussi un pas en avant encore plus important. Lors du Trofeo Margutti, il a obtenu la 2^e place de la catégorie Mini U10, dans un peloton de 36 coureurs. Dans la foulée, il est également monté sur le podium des WSK Open Series, en se classant 3^e.

En CS, Albert Tamm a raflé pour la première fois la totalité des points en finale, lors de la deuxième course, à Franciacorta, à la mi-mai. J'ai manqué la première course, aux 7 Laghi, à cause d'une coïncidence de dates», regrette-t-il. «Ce retard sera difficile à rattraper, je pourrai être content si je me retrouve deuxième à la fin.»

Pour rester physiquement en forme, Albert joue au tennis quand il n’est pas sur les circuits. Il pratique également la boxe: «C'est là que j'entraîne mes réflexes.» Son programme prévoit qu’il roulera à nouveau en Mini l'année prochaine. Le passage en Junior devrait s’opérer 2025. En attendant, il court en Italie pour le team «Babyrace Driver Academy». Une appellation qui, d'une certaine manière, ne correspond pas à ce garçon qui fait beaucoup plus que son âge.

Silverstone, Monza et Norisring. Il s'est passé beaucoup de choses ce week-end sur les circuits internationaux. Et du point de vue suisse, il y avait de quoi se réjouir. En premier lieu, la victoire d'Alexander Fach en Porsche Supercup.

La Porsche Supercup est sans doute la coupe de marque la plus disputée au monde. Des pilotes invités aussi célèbres que Mika Häkkinen, Jorge Lorenzo, Nick Heidfeld ou Bruno Senna en ont déjà fait l'expérience. A Silverstone, lors de la troisième course de la saison, la sensation a été au rendez-vous. Pour la première fois dans l'histoire de la Porsche Supercup, un pilote suisse est monté sur la plus haute marche du podium. Il avait fallu attendre cinq ans pour ce moment. «Depuis 2018, nous n'avions plus gagné de course de Supercup. Il était enfin temps», s'est réjoui Alex Fach, propriétaire de l'équipe Fach Auto Tech. L'équipe suisse est active depuis onze ans dans la coupe internationale des marques avec la Porsche 911 GT3 Cup, et a fourni le champion en 2014 avec le Néo-Zélandais Earl Bamber. C'est justement son fils Alexander Fach qui a mis fin à cette période de disette: sur le circuit de Formule 1 de Silverstone, en Grande-Bretagne, le jeune homme de 21 ans a fêté sa première victoire en Supercup. «J'ai réussi d'une certaine manière à me sortir du chaos des deux premiers virages – tout à coup, j'étais devant. Ensuite, il ne s'agissait plus que de gérer la tête. Notre équipe a subi quelques revers importants ces derniers temps. Cette victoire est tout simplement incroyable», a déclaré Fach jr.

Pour les autres Suisses, les choses ne se sont pas particulièrement bien passées à Silverstone. En Formule 2, Ralph Boschung attend un résultat probant depuis la course sprint de Djeddah le 18 mars et a chuté à la 15e place du classement des pilotes. Grégoire Saucy a mis fin à sa période de disette sans points en se classant 9e lors de la deuxième course. Au championnat, il n'est lui aussi plus que neuvième après un bon début de saison.

Les ennuis ont été nombreux à Monza pour Sébastien Buemi, le pilote de Toyota. Lors de la cinquième manche du WEC (sur sept), le Suisse romand a dû se contenter de la sixième place après avoir écopé de deux pénalités de temps en course et d'une rétrogradation après la course. Néanmoins, Buemi et ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Rio Hirakawa sont toujours en tête du classement, malgré ce qui est pour l'instant le pire résultat de la saison. La victoire à Monza est revenue à la voiture sœur. Le meilleur pilote LMP2 suisse est Louis Delétraz, troisième de sa catégorie. Le vainqueur du Mans, Fabio Scherer, a terminé cinquième. Rahel Frey s'est classée 5e dans le classement GTE. Léna Bühler a fêté deux autres podiums à Monza. La rapide dame d'Yverdon a fêté sa deuxième victoire dans la F1 Academy après avoir terminé deuxième lors de la première manche. Au classement général, Bühler occupe la troisième place.

Lors de la course classique DTM sur le Norisring, seul Ricardo Feller a marqué des points. L'Argovien s'est classé huitième lors de la première course et quatorzième lors de la seconde. Son collègue de la marque Audi, Patric Niederhauser, n'a vu le drapeau à damier qu'en quinzième position lors de la première course. Pour la première fois, outre le DTM, l'ADAC GT Masters a couru au même endroit (mais avec seulement dix voitures). Le seul Suisse du peloton, le pilote Mercedes Alain Valente, s'est classé 4e et 5e avec son coéquipier Ralf Aron.

La troisième manche du Championnat suisse de la montagne de cette année à Massongex a été remportée par Éric Berguerand. Le leader du classement s'est imposé après une première tentative ratée et a ensuite formulé des critiques sur le parcours.

La course de côte de Massongex a été chaude. Pas seulement à cause des températures, mais aussi parce que le résultat de la course a été serré. Finalement, c'est Éric Berguerand qui s'est imposé. Le héros local a en effet remporté pour la huitième fois la course contre la montre jusqu'à Vérossaz. Toutefois, le garagiste de Martigny n'a pas été aussi dominant que lors de la dernière course à La Roche. En additionnant les deux manches les plus rapides, «Bergus» a devancé son éternel adversaire Marcel Steiner d'à peine huit dixièmes de seconde.

«La course ne s'est dans l’ensemble pas déroulée comme prévu», commente Berguerand. «Dans la première manche, j’ai eu un pneu crevé et j'ai cassé ma suspension parce que je me suis retrouvé accroché à un endroit où la glissière de sécurité était légèrement endommagée. Tout comme à Hemberg, j'ai donc eu du travail supplémentaire. La deuxième manche s'est ensuite mieux passée. Là, j'ai trouvé un bon rythme et j'ai également été assez satisfait de la troisième manche.»

Mais Berguerand (et ses concurrents) ont été loin de réaliser leurs chronos les plus rapides d'il y a quatre ans. En 2019, le septuple champion suisse de la montagne avait alors réalisé un chrono de 1:43,7 min. Cette fois-ci, il a bouclé les 3,15 kilomètres en 1:46,9 min. «Sans doute la chaleur a-t-elle également contribué à me ralentir quelque peu, mais je pense que cela s’explique avant tout par le parcours. Après le départ et avant l'arrivée, soit dans les passages rapides, la piste n'est en effet plus en bon état. Lorsque les vitesses sont élevées, on ne voit plus la route tant les bosses sont nombreuses. Il est urgent d’intervenir à ce niveau.»

Steiner, qui a terminé deuxième comme à La Roche, a été satisfait de sa performance. «Je ne peux vraiment pas me plaindre», a déclaré le pilote de LobArt, qui a de nouveau fait usage de Synfuel, un carburant neutre à 85 pour cent en termes d'émissions de CO₂. «Ma santé a été un peu altérée et que j'aurais pu être un peu plus rapide dans la première manche. Mais Éric est déjà très performant sur ce circuit. Bien qu'il n'ait pas terminé la première manche, il a réussi à renverser la vapeur dans les manches 2 et 3.»

Tout comme à La Roche, respectivement comme à Massongex il y a quatre ans, Robin Faustini a complété le podium en terminant troisième. Parmi ce trio, l'Argovien était celui qui connaissait le moins le parcours. Faustini roulait encore en Formule 3000 lors de la dernière édition: «Je savais que le week-end allait être compliqué», explique le pilote de l'Osella FA30. «Du coup, j'ai renoncé à utiliser des pneus neufs. Avec le recul, je pense que j'aurais pu faire mieux dans la première manche avec des pneus neufs. Dans la deuxième manche, je me suis presque envolé et j'ai perdu beaucoup de temps. Le tracé est brutal avec toutes ses bosses. La direction de ma voiture n'est en tout cas plus ce qu'elle est censée être.»

Philip Egli s'est classé quatrième au SCRATCH. Le gagnant de 48 courses de slalom a ainsi également remporté (clairement) la lutte pour la victoire de classe chez les voitures de course de formule 2 litres. Juste derrière, Victor Darbellay a remporté le duel entre les deux Valaisans, reléguant Lionel Ryter à la troisième place de la catégorie.

Le pilote le plus rapide en voiture fermée a été Simon Wüthrich (E1 jusqu'à 3500 cm³) sur sa VW-Golf-Turbiene. Tout comme Steiner, il roule depuis le début de la saison avec du Synfuel, ce qui ne présente apparemment aucun inconvénient. Toutefois, l'avance du pilote de Langnau a été loin d'être importante. Sébastien Coquoz dans l'Opel Kadett GTE (E1 jusqu'à 2000 cm³) a été tout juste 23 centièmes de seconde plus lent au cumul des deux courses les plus rapides... La troisième place du classement non officiel des voitures de tourisme est allée à Bruno Sawatzki. Seuls le pilote de Scirocco Stephan Burri (jusqu'à 2000 cm³) et le champion de slalom Martin Oliver Bürki (jusqu'à 3000 cm³) ont été plus rapides que Ianniello dans la catégorie IS.

Au nombre des autres vainqueurs de classe à Massongex figuraient (avec plus d'un adversaire dans chaque groupe) Toni Büeler (Mitsubishi Evo RSC, Gr. N), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu'à 1600 cm³), Martin Bürki (VW Polo, E1 jusqu'à 1600 cm³) et Tom Huwiler (BMW E30, E1 jusqu'à 3000 cm³). Le dernier s'est imposé dans une lutte à trois passionnante contre Pierre Murisier et Kevin Métroz avec une mini-avance de 186 et 254 centièmes de seconde et il avait célébré sa première victoire de classe précisément à Massongez en 2019. «Cette piste me plaît parce que c'est une véritable piste de pilote», dit Huwiler. «Malheureusement, son état laisse à désirer. Mais je m'y suis quand même bien amusé et j'ai été dédommagé pour les nombreuses pannes subies cette année. Un grand merci à MOB. Sans son aide et l'installation d'un nouveau moteur, la saison aurait probablement été terminée pour moi.»

Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de Massongex sur le lien.

Et voici la suite des évènements:
22/23 juillet Ayent – Anzère
18/20 août, St.Ursanne – Les Rangiers
25-27 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

En l'absence du leader Jonathan Hirschi et après un accident de Mike Coppens, c'est Jonathan Michellod qui a remporté cette saison sa première victoire au Rallye du Bourgogne Côte Chalonnaise. Ce jeune Valaisan est ainsi devenu champion à mi-parcours.

Ce week-end, les Suisses n'ont pas eu voix au chapitre en ce qui concerne le classement général du Rallye de Bourgogne Côte Chalonnaise. Pour finir, les «locaux» ont été trop forts, à commencer par le Français Nicolas Hernandez qui a pris la tête dès la quatrième épreuve spéciale sur sa Skoda Fabia Rally2 evo et qui ne l'a pas quittée jusqu'à l'arrivée (ES12). Mais cela n’a eu aucune importance pour le meilleur Suisse, Jonathan Michellod. Le vainqueur du Chablais en 2022 s'est assuré, au volant de sa Skoda Fabia Rally2 evo, la victoire au classement du Championnat suisse en se classant cinquième au classement général, et il est désormais champion à mi-parcours après trois rallyes sur six.

«En réalité, cela ne s'est véritablement bien passé que dans les trois premières épreuves», déclare Michellod. «Par la suite, nous avons eu des problèmes. D'abord avec le moteur, qui ne tournait pas rond et que nous ne pouvions donc pas utiliser à pleine puissance, puis – le deuxième jour – avec la boîte de vitesses. Pendant plus de deux épreuves, nous avons roulé sans pouvoir passer la quatrième. Que cela ait tout de même suffi pour remporter le championnat suisse me ravit, même si nous avons bien sûr aussi profité de la malchance de Mike.»

Le champion suisse des rallyes 2021 a quitté la course dans la huitième spéciale. À ce stade, Coppens comptait plus de 30 secondes d'avance sur Michellod. De plus, s'il n'avait pas pris un mauvais virage dans la première spéciale en raison d’une erreur d'annonce, son avance aurait été encore plus confortable. «Nous avons fait une super course, à part cette erreur dans la première spéciale qui nous a fait perdre facilement 30 secondes», explique Coppens. «Nous avons par la suite eu un accident dans la huitième spéciale – rien de méchant, mais cela fait tout de même mal. Nous aurions pu gagner le rallye, mais nos notes de route n'ont pas été utiles à ce moment-là. Le virage s'est refermé, ce que j’ai sous-estimé.»

La malchance de Coppens a permis à deux pilotes qui se sont déjà fait remarquer cette année ont pu prendre la relève. Sacha Althaus s'est assuré la deuxième place au classement CH juste derrière Michellod. Le jeune pilote de 26 ans, originaire de Moutier (JU,) a été seulement 23,3 secondes plus lent que son collègue de marque Michellod et a ainsi réussi à monter une nouvelle fois sur le podium après avoir terminé deux fois troisième au Critérium jurassien et au Rallye du Chablais. «Ce résultat me satisfait pleinement» , déclare Althaus, qui se trouve même désormais en deuxième position au classement général. «Il me manque encore un peu de vitesse, même si j'ai roulé tout au long du rallye avec le couteau entre les dents. Mais c'est probablement une question d'expérience. Ce n'était en effet que mon cinquième rallye avec cette voiture.»

La troisième place est revenue à Thibault Maret, âgé de 22 ans seulement. Le jeune Valaisan de Vollèges, dont la 4e place au Rallye du Chablais avait déjà été positivement remarquée, a tenu en échec l'ancien champion Olivier Burri sur sa Hyundai i20 dès la deuxième épreuve et a célébré en Bourgogne son premier podium dans le cadre du championnat suisse. «Nous avons connu un très bon week-end, très constructif», estime Maret. «Les épreuves ont été très rapides et la concurrence a été rude. Il faudra que je le vérifie à nouveau précisément, mais je pense avoir concédé une seconde et demie à deux secondes par kilomètre aux plus rapides, ce qui comporte assurément un potentiel d’amélioration.»

Le top 5 a été complété par Sergio Pinto sur son Alpine A110 RGT. Le Valaisan n'a perdu que 17 secondes sur le vétéran Burri et s'est assuré la deuxième place au classement général du Michelin Trophy Alps Open, derrière son collègue de marque français David Lamarche.

Dans le Michelin Trophy Alps 2WD, aucune des trois équipes au départ n'a terminé la course. Olivier Ramel/Florian Barrachin ont dû abandonner leur Clio Ragnotti Gr. N dès la troisième spéciale en raison d'une panne de moteur. Laurent Bérard, piloté par le revenant Michaël Volluz, a connu le même sort dans l'ES11, soit peu avant l'arrivée. Quant à Claude Aebi/Justin Vuffray, ils sont arrivés jusqu'à la septième spéciale avant de rencontrer eux aussi un problème mécanique.

Dans la classe historique, la VHC, le favori Pascal Perroud s'est imposé, comme on pouvait s'y attendre. Le Vaudois, au volant de sa BMW M3 E30, s'est assuré la victoire au classement général devant le Français Benoit Chavet avec une avance de 19 secondes, ce qui lui permet de consolider sa position en tête du classement général. Le Jurassien Nicolas Jolidon sur BMW 325i est arrivé troisième.

Pour de plus amples informations sur la 32e édition du Rallye de Bourgogne, veuillez consulter le site Internet https://www.rallye-bourgogne-cote-chalonnaise.fr/

Et voici la suite des évènements:
31 août – 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29–30 septembre, Rally del Ticino
26–28 octobre, Rallye International du Valais

Le Championnat Suisse de Karting a effectué la troisième des cinq manches 2023 à MIrecourt. Le résumé est dès à présent en ligne! Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir en regardant la vidéo!

Dan Allemann fait partie de la nouvelle génération suisse de karting. Lors d'une course des IAME Euroseries en Italie, il a fait sensation en se classant deuxième. Malheureusement, ce bon résultat a eu des suites judiciaires.

La relève suisse du karting fait parler d'elle au niveau international. Tiziano Kuzhnini, qui a déjà remporté un titre WSK cette année et qui est en tête du championnat IAME Series Italy, n'est pas le seul à faire les gros titres. Albert Tamm (1ère victoire WSK à Sarno il y a une semaine) et maintenant Dan Allemann sont la preuve que le karting suisse, respectivement ses protagonistes, n'ont pas à se cacher.

Dan Allemann, le fils de la légende suisse du karting Ken Allemann, a fait sensation en terminant deuxième chez les minimes lors des IAME Euroseries de Franciacorta ce week-end. Parti en deuxième position sur la grille de départ, le jeune homme de 11 ans n'a manqué la victoire que de 0,033 seconde. Allemann a en outre réalisé le troisième meilleur tour en course. Au championnat, il occupe la troisième place intermédiaire après trois des quatre courses. Lors de la finale à Genk les 26 et 27 août, Allemann peut encore théoriquement devenir champion. Cependant, son retard sur le leader est déjà de 31 points.

Il y a toutefois un bémol en ce qui concerne les résultats d'Allemann à Franciacorta. En raison d'une omission administrative, Allemann jr. a reçu une suspension de licence de 4 semaines (jusqu'au 31 juillet 2023). Allemann était initialement inscrit à la troisième manche du Championnat suisse, mais il a finalement décidé de participer aux IAME Euroseries. Ainsi, le pilote, respectivement son candidat, a violé l'art. 9.16 – interdiction de substituer une compétition à une autre – du Code Sportif International en vigueur (ISG) de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) et au Règlement Sportif National (RSN) de la FIA règlement sportif national (RSN) d'Auto Sport Suisse (ASS).

La course de côte de Massongex est bel et bien de retour! La troisième manche du Championnat suisse de la montagne se déroulera ce week-end dans la vallée du Rhône, non loin de Saint-Maurice. Le favori à la victoire finale est le champion local Éric Berguerand.

En 2019, Massongex avait accueilli ce qui était provisoirement la dernière course de côte. Par la suite, la course a cessé de faire partie du calendrier des Championnats suisses en raison de la pandémie et de ses conséquences ainsi que des problématiques inhérentes à la place dans le paddock. Le village valaisan du Rhône sera à nouveau au centre du Championnat suisse de montagne ce week-end, alors que l'on ne savait pas encore jusqu'à récemment si la course pouvait avoir lieu. Grâce à une prolongation du délai d'inscription, le nombre minimum de 100 coureurs a tout de même pu être atteint.

Bien que quelques noms connus ne figurent pas sur la liste des inscrits, les «cracks» de la scène de la montagne seront tous présents. À commencer par Éric Berguerand, Marcel Steiner et Robin Faustini. Non seulement ce trio a marqué de manière déterminante les précédentes courses de montagne à Hemberg et à La Roche, mais il a également fait partie (exactement dans cet ordre) du top 3 lors de la dernière édition de 2019. «Je me fais une joie de venir à Massongex», déclare Berguerand. «À part Anzère, c'est ma deuxième course à domicile. Les souvenirs de 2019 sont excellents, j'avais réussi un chrono de 43 lors de la dernière manche. Voyons ce qu'il est possible de faire cette fois-ci. À la dernière course à La Roche, cela a en tous les cas bien fonctionné.»

Steiner pourra-t-il contre-attaquer après sa deuxième place à La Roche? Le pilote d'Oberdiessbach s'exprime avec prudence avant la troisième manche. «Massongex n'est pas forcément notre parcours préféré. Les virages parfois très raides peuvent être un problème. Et Eric s'y sent déjà très à l'aise.» Steiner prendra également le départ à Massongex avec Synfuel. Le résultat de l'échantillon qu'il a envoyé au fournisseur d'huile Midland n'est pas encore arrivé. «En revanche, les pièces de rechange», explique Steiner. «En effet, après La Roche, j'ai constaté que la deuxième vitesse était défectueuse.»

Quant à Faustini, qui pilotait encore en Formule 3000 lors de la dernière édition à Massongex, ce sera un exercice de tâtonnement. Le pilote de Suhr de 25 ans est conscient qu'il devra battre Berguerand et Steiner, deux routiniers qui connaissent toutes les ficelles du métier. Par ailleurs, ce n'est que sa deuxième participation à la course de côte de Massongex. «Les souvenirs que j'ai encore ne vont pas beaucoup m'aider», dit Faustini. «Mais je me souviens qu'il n'est pas seulement important d'accélérer avec beaucoup de vitesse pour sortir des passages techniques, mais qu'il est aussi important d'entrer dans ces passages techniques avec une vitesse aussi élevée que possible.»

Chez les monoplaces de moins de 2000 cm³, Philip Egli est considéré comme le favori avec sa Dallara F3. Pourtant, même celui qui a remporté 48 fois la victoire du jour en slalom a placé la barre très bas. «Je n'ai piloté qu'une seule fois à Massongex. C'était en 2012, à l'époque avec la VW Scirocco», déclare Egli. «Je suis impatient de voir ce que l'on ressent en Formule 3. Quelques virages comportent une grande différence de niveau. Cela pourrait représenter un véritable défi.» Dans le cas où Egli rencontrerait, contre toute attente, des problèmes, les deux pilotes Tatuus-Renault Lionel Ryter et Victor Darbellay (dernièrement troisième au slalom de Chamblon) pourraient entrer dans la danse.

La voiture de tourisme la plus rapide en 2019 était celle de Ronnie Bratschi. Mais entre-temps, l'Uranais ne participe plus qu'aux Championnats d'Europe (avec une licence tchèque) et sera donc remplacé lors de l’édition 2023. Les candidats les plus sérieux à la victoire en voiture de tourisme sont Simon Wüthrich (VW Golf Turbiene), Bruno Ianniello (Lancia Delta S4) ainsi que Bruno Sawatzki (Porsche 991.1). Toni Büeler, dans sa Mitsubishi du groupe N, fera également partie de l'aventure. Ce ne sont donc pas le suspense et l'action qui manqueront.

La classe la mieux représentée sera la E1 1601 à 2000 cm³. Au volant de son irrésistible Opel Kadett GTE, le rapide Sébastien Coquoz y vise une deuxième victoire de classe cette saison, après celle de La Roche. Mais Reto Steiner va certainement mettre tout en œuvre pour l’en empêcher. Au coup d'envoi de la saison à Hemberg, le pilote de la Ford-Escort n'a été que 38 centièmes de seconde moins rapide que Coquoz en additionnant les deux manches les plus rapides.

À propos du parcours: Le parcours de Massongex a une longueur de 3,15 km. De Massongex à l'arrivée à Verossaz, les pilotes doivent franchir 311 mètres de dénivelé. Cela représente une côte moyenne d'environ dix pour cent. Le record absolu du parcours est détenu par Berguerand (de 2019) en 1:43,714 min (= 109,34 km/h). Depuis 1984, le Valaisan téméraire a remporté sept des 24 courses disputées. Sa première victoire en 2002 date déjà de plus de 20 ans. Marcel Steiner se place en deuxième position sur la liste des éternels meilleurs avec trois victoires (2010-2012).

Les courses à Massongex débuteront samedi et dimanche (8 et 9 juillet) à 8h15. La cérémonie de remise des prix aura lieu le dimanche à partir de 18 heures. Chaque catégorie comportera trois manches (dans la mesure du possible). Les deux chronos les plus rapides seront additionnés.

Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de Massongex sur le lien ci-après. GVI sera responsable du live-timing.

Dates du Championnat suisse de la montagne 2023
10/11 juin, Hemberg
17/18 juin La Roche – La Berra
8/9 juillet, Massongex
22/23 juillet, Ayent – Anzère
18-20 août, St.Ursanne – Les Rangiers
25 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Le Rallye du Bourgogne Côte Chalonnaise, troisième manche du Championnat suisse des rallyes 2023, se déroulera ce week-end. Son leader Jonathan Hirschi ne sera pas de la partie. En revanche, Olivier Burri fera son retour.

Un tiers du Championnat suisse des rallyes sont désormais terminés. Ce week-end aura lieu la troisième manche et première des deux qui ne se déroulera pas sur territoire suisse. Pour la première fois dans l'histoire du Championnat suisse des rallyes, le Rallye du Bourgogne Côte Chalonnaise fera partie du calendrier des Championnats suisses. Pour ce rallye dont le pivot est Chalon-sur-Saône (entre Dijon et Lyon), 15 équipes se sont inscrites dans la catégorie «moderne». En VHC, c'est-à-dire dans la catégorie historique, quatre représentants de la Suisse prendront le départ.

Jonathan Hirschi sera absent. Le chef de file du classement général, qui a remporté les deux premiers rallyes comptant pour le Championnat suisse 2023, doit renoncer à prendre le départ du Rallye du Bourgogne Côte Chalonnaise, car il sera engagé au Nürburgring. En raison de l'absence de Hirschi, le 2^e au classement, Jonathan Michellod et son copilote Stéphane Fellay ainsi que son collègue valaisan de la marque Skoda Mike Coppens (cette fois-ci avec Jérôme Degout, qui connaît bien les lieux, comme copilote) se retrouveront sous les feux de la rampe. Quadruple champion suisse, dont la dernière participation remonte à 2015 en Bourgogne, il participera avec sa Hyundai i20 N Rally2 et risque bien, en cas de victoire, de prendre des points décisifs aux deux prétendants au titre Michellod et Coppens.

«Olivier avait déjà dit avant la saison qu'il participerait à ce rallye», explique Michellod, qui est aussi le pupille de Burri. «Ce n'était donc pas une décision de dernière minute. Pour moi, c'est une motivation supplémentaire. Je ne peux pas dire grand-chose sur le rallye lui-même. Comme presque tout le monde, c'est la première fois que j'y vais. Mais je pense que nous, les Suisses, avons une bonne chance de remporter le classement général.»

Coppens se réjouit également de ce nouveau rallye dans le calendrier CH. «J'aime toujours rouler dans de nouveaux endroits», a déclaré le champion de 2021, «et j'espère que cette fois-ci, nous obtiendrons un bon résultat. En tout cas, la lutte à trois sera passionnante.»

Derrière ce trio, Sacha Althaus/Lisiane Zbinden et Thibault Maret/Florian Barral sont deux équipes aux chances intactes de monter sur le podium. Althaus est déjà monté sur la troisième marche du podium du Critérium jurassien et du Rallye du Chablais cette saison. Quant à Thibaut, âgé de 22 ans seulement, il a signé son meilleur résultat jusqu'à présent au «Chablais» en se classant 4e et est considéré aussi comme une promesse d'avenir. Stefano Mella sera également au départ avec un Rally2. Il misera sur une VW Polo GTI R5. Sergio Pinto va lui aussi se battre pour gagner des points au championnat suisse en Bourgogne. Le Valaisan affrontera dans sa catégorie, le Michelin Trophy Alps Open, deux concurrents français et se classe avant cette troisième manche au quatrième rang intermédiaire du Championnat de Suisse des rallyes.

Michaël Volluz fera aussi son retour. Le copilote de Jonathan Hirschi, victime de brûlures lors d'un épisode d'incendie au Rallye Monte-Carlo, sera le copilote de Laurent Bérard sur la Honda Civic Type R de ce dernier. Le duo affrontera les deux pilotes Clio Claude Aebi et Olivier Ramel en Michelin Trophy Alps 2WD et en Coupe de Suisse des Rallyes.

La victoire du Championnat suisse dans la classe historique VHC ne peut (normalement) que passer par Pascal Perroud. Le pilote de BMW M3 du lac Léman a en effet remporté les deux premiers rallyes. Ses adversaires bourguignons se nomment Claude-Alain Cornuz (Ford Escort RS 2000), Nicolas Jolidon (BMW 325i) et Steve Gaspardi (Opel Corsa). En VHRS, où il s'agit de rouler de manière régulière, un seul Suisse sera au départ: Laurent Pernet (BMW 325ix), leader du championnat.

Le rallye débutera le vendredi 7 juillet avec le shakedown à partir de 11 heures. La première des douze épreuves spéciales débutera le samedi matin suivant à 9h30 à Buxy. Le dimanche 9 juillet, il y aura de l'action à partir de 9 heures. En tout, 440,1 km seront parcourus, dont 158,2 km seront comptabilisés. Vous trouverez de plus amples informations sur la troisième manche du Championnat suisse des rallyes 2023 sur ce lien.

Dates du Championnat suisse des rallyes 2023
31 mars - 1er avril, Critérium jurassien
1er - 3 juin, Rallye du Chablais
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29-30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais

Le championnat suisse de simracing 2023 est ouvert. Ceux qui souhaitent se qualifier pour la finale du 4 novembre peuvent le faire en ligne ou dans divers centres de simracing.

La cinquième saison du championnat suisse officiel de simracing débute ce mercredi. Alors que la saison dernière, la Porsche Esports Carrera Cup Suisse désignait les meilleurs de l'année sur plusieurs courses de championnat, en 2023, la qualification pour la finale du 4 novembre au salon Auto Zürich se fera à nouveau par un contre-la-montre individuel au format hotlap.

Pour participer à la Porsche Esports Carrera Cup Suisse, il faut être domicilié en Suisse ou avoir la nationalité suisse, être âgé d'au moins 15 ans et mesurer au moins 1,55 mètre. Dans les centres de simracing équipés de manière professionnelle, les frais d'inscription s'élèvent à 40 francs par qualification. Les inscriptions peuvent se faire en ligne. La finale de l'Auto Zürich réunira cette année 70 participants dans les catégories Pro, Ladies et +45, auxquels s'ajoute un classement Rookie pour tous les participants de moins de 18 ans.

Le champion de la catégorie Pro aura la chance de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games 2024 à Valence/Espagne. Des prix en nature attendent également tous les champions.

Voici comment vous pouvez vous qualifier:

• 5 juillet au 9 septembre: qualification 1, en ligne et dans divers centres de simracing
• 23 septembre: qualification 2 dans divers centres de simracing
• 7 octobre: qualification 3 dans divers centres de simracing
• 21 octobre: qualification 4 dans divers centres Simracing
• 2 au 3 novembre: qualification 5 à l'Auto Zürich
• 4 novembre: finale à Auto Zürich.

Vous trouverez de plus amples informations sur www.simracingseries.ch

Le festival Lignières Historique du 15 au 17 septembre 2023 n'aura pas lieu. C'est ce qu'a annoncé ce matin le TCS, en tant qu'organisateur, dans une lettre. On peut y lire: «Après la troisième et dernière édition en 2015, nous avons reçu à plusieurs reprises de nombreuses demandes concernant la date de la prochaine édition de Lignières Historique. Mais entre-temps, huit ans se sont écoulés et il semble que plus personne ne s'attendait à une nouvelle édition du festival. Nous n'avons peut-être pas suffisamment tenu compte de cet aspect. Les inscriptions à l'annonce de la course sont nettement inférieures aux attentes.»

Raffaele Marciello a manqué de peu une cinquième victoire suisse au classement général des 24 Heures de Spa-Francorchamps ce week-end en terminant deuxième. Quatre autres Suisses sont montés sur le podium de la 75e édition dans diverses catégories.

Il a manqué 11,129 secondes à Raffaele Marciello dimanche pour remporter sa deuxième victoire (consécutive) aux 24 Heures de Spa. Le Tessinois, qui partageait sa Mercedes AMG GT3 de l'équipe Akkodis avec Timur Boguslawski et Jules Gounon, était néanmoins satisfait de sa performance. «Nous avons fait de notre mieux et n'avons pas commis d'erreurs», a déclaré Marciello. «Mais la Rowe-BMW était tout simplement encore un peu plus rapide.» Le deuxième meilleur Suisse était Ricardo Feller. L'Argovien se trouvait dans le même tour que les vainqueurs et a franchi la ligne d'arrivée 1:33 min plus tard. Le troisième pilote suisse de la Pro Cup, le pilote Audi Patric Niederhauser, a été classé 16e. «Nous avions un tour de retard très tôt dans la course à cause d'un malheureux Full Course Yellow», explique Niederhauser. «Et alors que nous avions rattrapé notre retard, un incident s'est produit au stand, ce qui nous a fait reculer à nouveau.»

Des Suisses, respectivement des Suissesses, ont également pris le départ dans les autres catégories. Alex Fontana et Niki Leutwiler (deuxième au classement Pro-AM), Lucas Légeret (deuxième à la Silver Cup) ainsi que Jeffrey Schmidt (troisième à la Bronze Cup) ont été particulièrement performants. Les autres Suisses ont manqué un classement de premier plan ou ont été éliminés – parmi eux, Rahel Frey dans la Lamborghini d'Iron Dames.

Grégoire Saucy n'a pas eu de chance en course lors de la sixième manche du championnat de Formule 3 FIA à Spielberg. Le Jurassien a certes décroché sa première pole position (quatre millièmes d'avance sur le deuxième meilleur temps), mais en course, il a était touché par un adversaire. Saucy a dû rentrer au stand avec une crevaison et a été relégué en queue de peloton.

Mike Müller a décroché une nouvelle place sur le podium de l'ADAC Junior Cup au Nürburgring. Le Bernois a décroché la pole position lors de la deuxième course et n'a dû s'avouer vaincu que par l'Allemand Mattis Pluschkell après douze tours. Au classement général, le rookie occupe la 5e place, à seulement 24 points du leader.

Si Albert Tamm avait également remporté la deuxième manche préliminaire chez les Super Mini, la troisième course du Championnat suisse de karting autobau 2023 à Mirecourt, en France, n'aurait fait qu'un seul vainqueur dans chacune des cinq catégories.

Mirecourt 2023 a été dans chaque catégorie en quelque sorte un one-man, respectivement un one-woman-show. Dans les catégories OK Junior, X30 Challenge Switzerland, OK Senior et KZ2, il n'y a eu effectivement qu'un seul vainqueur ce week-end dans le cadre de la troisième manche du Championnat suisse de karting autobau. Ce n'est que chez les Super Mini que les choses ont changé grâce à Dario Palazzolo. Le pilote de l'équipe Innovate Competition est parvenu à devancer Albert Tamm lors de la deuxième manche préliminaire au terme d'un photo-finish. Le jeune Argovien a toutefois été incapable d'apporter plus de diversité en tête de course.

Deux pilotes, respectivement un pilote et une pilote, ont réalisé un véritable sans-faute à Mirecourt et se sont assuré un «grand chelem» en marquant le maximum de points, c'est-à-dire deux points supplémentaires pour la pole position, 70 points pour trois victoires de manche et trois petits points supplémentaires pour le meilleur tour en course lors de la finale. Parmi ces deux pilotes se trouvait Kilian Boss. Le pilote Spirit, originaire d'Amsoldingen (BE), tout comme le nouveau champion suisse des slaloms Martin Oliver Bürki, occupait avant la course de Mirecourt la huitième place du classement général du X30 Challenge Switzerland et ce, dans la catégorie où les courses se font avec des moteurs monotypes. «En réalité, je ne peux pas vraiment expliquer pourquoi cela a aussi bien marché», a déclaré Boss en souriant après son premier «grand chelem» dans le Championnat suisse de karting. «Même si j'ai déjà gagné ici dans le VEGA Trofeo, ce circuit ne me correspond pas vraiment. Mais nous avons apparemment tout fait correctement.» Alessio Strollo a lui aussi réussi une performance irréprochable. Le deuxième du championnat a réussi à réduire son retard sur le leader du classement général, Samuel Ifrid, en prenant les 3e, 2e et 2e places. Ce dernier a connu un départ prématuré dans la course 1 et a dû faire face à un manque d’adhérence, mais il a réussi à limiter les «dégâts» en prenant les 6e, 5e et 4e places et mène toujours avec 23 points d'avance sur Strollo après Mirecourt. Yan Rothen a lui aussi été satisfait de sa course. Le Romand a réussi à se hisser à la troisième place lors de la finale, tandis que le moral de Lyon Mathur été bien différent. Le pilote de Sarmenstorf a été disqualifié après la finale, qu'il a pourtant terminée sur le podium, parce qu'une batterie avait été installée sans autorisation au pre-départ.

Chiara Bättig a elle aussi vécu un dimanche parfait chez les OK Juniors. La jeune Zurichoise s'est réjouie de son premier «grand chelem» de l'année qui lui permet de se hisser en tête du classement général. Bättig y est désormais en tête avec 187 points contre 175 pour Arnaud Voutat, leader avant Mirecourt. Le débutant chez les OK Juniors a également réalisé une belle performance lors de la troisième course avec trois troisièmes places, mais il n'a pas réussi à s'imposer face au duo KartBox.ch composé de Bättig et Neil Russell, qui a terminé trois fois deuxième. Dans la catégorie Juniors, les courses ont à chaque fois joué très tôt en faveur de Bättig. Ce n'est qu'en finale que Russell a pu se positionner devant sa coéquipière pendant quelques virages, mais ensuite la hiérarchie a été rétablie.

Chez les OK Seniors, Samuel Schär de l'équipe UBIQ Racing a fait office d'homme du jour. Le coéquipier du pilote X30 Ifrid a en effet dominé les trois courses depuis la pole position sans rien laisser passer, absolument rien. Le Zougois aux racines allemandes a manqué le «grand chelem» de la bagatelle de trois millièmes de secondes seulement. C'est exactement le temps que Kilian Streit a été plus rapide que lui pour réaliser son meilleur tour de piste en finale. Mais Schär a pris cette «petite faille» avec humour. «Bien entendu, j'aurais aussi aimé que les trois points supplémentaires pour le meilleur tour de course me soient attribués. Mais de cette façon, je me suis encore gardé quelque chose pour la prochaine course à Levier...» Pour Streit, la deuxième place en finale était jusqu'à présent son meilleur résultat chez les seniors. Vainqueur du X30 Challenge Switzerland l'année dernière, il ne jure que par une préparation très particulière la veille de la course et a dû essuyer un revers lors de la première course après une collision et un blocage de piston. «Lors de la deuxième et de la troisième course, la vitesse a enfin été au rendez-vous et j'ai pu progresser. J'espère pouvoir faire de même à Levier lors de la prochaine course.» La troisième place de la finale est allée au vétéran Patrick Näscher devant Sergio Koch et Jérôme Huber. Chez les seniors, le championnat s'annonce extrêmement tendu: Huber et Schär sont en tête, à égalité de points. Pascal von Allmen, qui a écopé d'une pénalité de dix secondes lors de la deuxième manche pour avoir doublé le leader dans le tour de formation et qui n'a donc été que sixième en finale, n'est qu'à 17 points derrière.

Ce ne sont pas trois, mais 148 millièmes de seconde qui ont manqué à Ethan Frigomosca dans la catégorie KZ2 pour réaliser un «grand chelem». Le spécialiste tessinois du karting à commande manuelle s’est montré très fort et s'est assuré, à côté de la pole position en 51,602 secs, soit le chrono le plus rapide de la journée de course, les trois victoires de manche. «En finale, Michael Pemsing a été un poil plus rapide que moi sur son meilleur tour», a déclaré Frigomosca. «Mais je suis tout de même très satisfait de ma performance. Nous avons fait du bon boulot et nous avons consolidé notre avance au classement général.» Juste derrière Frigomosca, Evan Vantaggiato et Simon Stoller se sont assuré la deuxième et la troisième place des manches préliminaires. En finale, Vantaggiato a été contraint à l'abandon à cause d'une bougie cassée et Stoller a donc gagné une place supplémentaire. La troisième place est attribuée à l'homme qui a réalisé le meilleur tour en course, Michael Pemsing. Sa joie a été par conséquent grande.

Mais revenons aux plus petits et à la seule catégorie qui n'avait pas de «vainqueur en solo». En l'absence du leader Dan Allemann, ce sont Albert Tamm et Dario Palozzolo qui se sont disputé les victoires chez les Super Mini, comme nous l'avons mentionné au début. Tamm, qui a récemment remporté son premier triomphe en WSK, a dû s'incliner de 0,085 seconde lors de la deuxième série. Néanmoins, il était satisfait de sa journée de course. «Tout s'est très bien passé», a déclaré le jeune Tessinois. «Surtout en finale où j’ai réussi à me détacher du reste du peloton.» Finalement, Palazzolo n'a pas été le seul à mettre la pression sur Tamm. Lionel Borel, du Team Spirit Racing, est un autre jeune espoir qui grandit et qui s'est joyeusement immiscé dans le peloton de tête en se classant respectivement 3e, 3e et 2e. Parmi les plus jeunes, le nombre de pilotes en pleine ascension est réjouissant. C'est notamment le cas de Laurent Shahinaj (4e en finale), Iven Ammann (5e), Victoria Philipp (6e), Marc Müller (7e) et Valentin Lefebvre (8e). Et finalement, il y avait aussi Roméo Epifanio. Le frère cadet du pilote junior Elia Epifanio, décédé le 31 mars, a été satisfait de son premier week-end de CS. Il a franchi la ligne d'arrivée en 15e position, les poings serrés.

Une collision lors de la deuxième manche des Super Minis a eu des conséquences pour Levin Wüthrich et Marc Müller. Le premier s'est blessé au coude lors de l'incident. En raison de l'enflure, on ne peut pas encore dire définitivement s'il s'agit d'une contusion ou d'une fracture. Auto Sport Suisse souhaite un bon rétablissement aux deux pilotes!

Et voici la suite des évènements:
20 août, Levier (F)
30 septembre Wohlen

PLUS DE PHOTOS SUR: https://www.facebook.com/Schwe...

La Commission disciplinaire (CD) d'Auto Sport Suisse (ASS) a ouvert une procédure concernant les incidents entre deux pilotes (atteinte à l'intégrité physique) lors du slalom de Chamblon du 25 juin 2023. Les différentes parties ont été invitées à présenter leurs observations et une audience de la commission disciplinaire est prévue pour le mois de juillet 2023.

S'agissant d'une procédure en cours, aucune information supplémentaire ne sera donnée.

Le Championnat suisse de karting autobau entrera dans sa troisième phase ce week-end à Mirecourt en France. 80 pilotes femmes et hommes y sont inscrits.

Ils représentent l'avenir du sport automobile suisse – les Super Mini de 8 à 12 ans. Les plus jeunes pilotes parmi les 80 participants offriront de l'action à chaque course. Il en ira de même à Mirecourt lors de la troisième manche du Championnat suisse de karting autobau. Dans la catégorie des plus jeunes, le favori et leader est Dan Allemann. Le fils du patron de Spirit, Ken Allemann, a gagné cinq des six manches disputées jusqu'à présent et domine le championnat avec une avance de 35 points. Il a pour premier poursuivant Yven Ammann de l'équipe Innovate Competition. A 7 Laghi, au coup d'envoi, le Thurgovien a terminé troisième en finale et deuxième à Franciacorta. Mais Ammann n'est pas le seul jeune pilote à vouloir mettre Allemann dans une position difficile. Même sans être monté sur le podium de la finale, son coéquipier Dario Palazzolo ne compte que huit points de retard sur Ammann et il a encore un contentieux à régler avec Mirecourt depuis l'année dernière. Marc Müller est également en très bonne voie. Le pilote de Wettingen, dont le casque fait penser à la légende de la Formule 1 Ayrton Senna, n'a que dix points de retard sur Ammann et s'est régulièrement classé dans le top 5 cette saison. Albert Tamm est également un candidat redoutable au titre. Récemment, le Tessinois a même obtenu plus de points qu'Allemann à Franciacorta mais, comme il le dit lui-même, en raison de son début de saison manqué, il porte une hypothèque qu'il ne pourra compenser qu'au prix de gros efforts. Il a prouvé récemment qu'il est en forme lors de la WSK à Sarno où il a remporté sa première course chez les mini. Au départ de Mirecourt se trouvera également Romeo Epifanio. Le frère cadet d'Elia Epifanio, décédé subitement en mars, dispute sa première course dans le cadre du Championnat suisse. Sans vouloir être partisan, Auto Sport Suisse tient à lui souhaiter tout particulièrement bonne chance et succès pour ce début très spéciale!

Dans la catégorie OK Junior, Arnaud Voutat, le pilote vaudois de Spirit, cherchera à préserver sa position de leader au classement général face à la championne de l'année dernière, Chiara Bättig. Le novice junior y est parvenu à Mirecourt en décrochant trois deuxièmes places et le meilleur temps de course. Nous verrons s'il parviendra également à challenger la Zurichoise de l'équipe KartBox.ch à Mirecourt. Derrière Voutat et Bättig, Shai Derungs (Spirit), qui a obtenu sa première pole position à Franciacorta, et Levi Arn, pilote Swiss Hutless, ont des espoirs légitimes d'obtenir un résultat de premier plan. On peut également attendre avec impatience les résultats de Neil Russell (KartBox.ch), Ben Ziegler (Kartteam Meier) et Mohamed Loukili. Ce dernier courra pour la première fois pour Innovate Competition, après avoir encore piloté en 2022 et lors des deux premières courses en 2023 pour Spirit Racing.

Le groupe du X30 Challenge Switzerland ne sera pas aussi important qu'à Franciacorta, mais tout de même conséquent. 22 pilotes se disputeront ici des centièmes de seconde avec des moteurs monotypes. Samuel Ifrid se rendra à Mirecourt en leader (avec 40 points d'avance). Pour ce nouveau venu dans la catégorie X30, résidant à Village-Neuf, Mirecourt est une course à domicile. Ce jeune pilote de 16 ans du team UBIQ compte en effet déjà quatre victoires de course à son actif. Sa dernière performance à Franciacorta, réalisée dans des conditions difficiles, a été particulièrement spectaculaire. Le premier rival d'Ifrid sera Alessio Strollo (MH Racing). Ce dernier était encore en tête du championnat après le coup d'envoi de la saison à Pavie et a également donné du fil à retordre à Ifrid à Franciacorta. Un duel que l'on attend donc avec impatience à Mirecourt. Lyon Mathur (Innovate Competition) est troisième après deux manches. Le vainqueur de l'année passée chez les seniors est régulièrement rapide et a récemment montré sa valeur à Franciacorta en gagnant 17 positions lors de la deuxième manche et 16 lors de la troisième.

Chez les OK Seniors, Jérôme Huber (KartBox.ch) est en tête après deux épreuves avec neuf points devant Pascal von Allmen (Busslinger Motorsport). Au cours de la saison actuelle, Huber se trouve être le seul pilote à avoir pu célébrer un «grand chelem» (trois victoires de manche, pole position et meilleur temps en course). Son objectif ne fait pas de doute: après deux championnats malencontreusement manqués en 2021 et 2022, il entend bien remporter le titre cette année. À côté de von Allmen, d'autres pilotes voudraient bien sûr également l'en empêcher – notamment Samuel Schär (3e au classement général), Leonardo Cesaretti (4e), Patrick Näscher (5e) ainsi que Sergio Koch (6e). Kilian Streit quant à lui n'a pas perdu la main. Le champion X30 de 2022 a cependant éprouvé des difficultés lors des deux premières courses après son passage chez les seniors.

La situation de départ la plus passionnante est celle de la catégorie KZ2. Chez les karts à commande manuelle, les italophones Ethan Frigomosca (Gerber Team Corse) et Paolo Castagnetti (DPR) sont à égalité de points depuis deux courses. Fait intéressant, Castagnetti n'a pas encore gagné de course cette année et Frigomosca a lui aussi joué jusqu'ici de malchance dans les finales. Peut-être qu'un autre pilote (Kevin Wälti, Evan Vantaggiato ou Kai Perner?) tirera profit de la troisième manche... Il est certain que l'action ne manquera pas. L'année précédente, les karts à changement de vitesse étaient incroyablement rapides avec des chronos de 53 secondes seulement.

À propos du circuit: Mirecourt, situé à une heure de route au sud de Nancy, est considéré comme un circuit techniquement exigeant, avec de nombreuses possibilités de dépassement. La piste d’une longueur de 1267 mètres est la deuxième plus longue du calendrier du Championnat suisse de karting autobau de cette année. Après une longue ligne droite, elle comporte un parcours varié avec des virages très serrés, mais aussi très longs.

Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur https://motorsport.ch/de/karts.... A Mirecourt, le chronométrage et le livetiming seront assurés par www.savoiechrono.com

Horaire
Dimanche 2 juillet 2023
08.00-09.02, Essais officiels
09h10-09h52, essais chronométrés de 6 minutes par catégorie
10.00-11.40, course 1
11.40-13.00, pause déjeuner
13.00-14.40, course 2
14.40-17.10, courses finales
16.00 h, remise des prix (catégorie Super Mini)
env. 17h45 remise des prix (autres catégories)

En tant que coachs du projet Young Drivers, Samir Ben et Elia Sperandio, anciens pilotes de karting et aujourd'hui pilotes LMP3, officieront à Mirecourt.

La troisième manche du Porsche Sprint Challenge Suisse a permis à Johannes Kapfinger de conforter sa première place au classement de la GT3 Cup. Il a ensuite fini troisième de la course d’endurance, derrière l’Italien Pietro Armanni et Gregor Burkard.

Sur le circuit de Formule 1 d’Imola long de 4,936 km, Johannes Kapfinger a rétabli l’ordre habituel dès le premier tour de la course de sprint de la GT3 Cup, disputée sur 14 tours: ce pilote parrainé par le Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG a pris la tête de la course en dépassant Pietro Armanni. L’Italien avait démarré en pole position après avoir devancé le jeune pilote de Passau de 0,145 seconde aux qualifications. Durant la course, Armanni, d’habitude au départ de la Porsche Carrera Cup Italie, a également réalisé le meilleur temps au tour en 1:45,220 minute. Néanmoins, à la fin de la course, il affichait 0,613 seconde de retard sur Kapfinger.

La troisième place a été facilement décrochée par Gregor Burkard. Gianluca Giorgi et Alexander Schwarzer se sont livré en revanche un farouche duel pour conquérir la quatrième position. Au deuxième tour, Giorgi avait d’abord été forcé de céder sa cinquième place à Schwarzer, ancien titulaire de la Porsche Racing Experience, avant de le dépasser à nouveau au 7e tour. Tous deux ont ensuite profité de l’abandon de William Mezzetti. À l’arrivée, Schwarzer affichait 0,133 seconde de retard et a dû se contenter de la cinquième place. Marc Arn a accompli quant à lui une belle remontée de la neuvième à la sixième place.

Bien qu’ayant d’abord perdu du terrain sur Kapfinger au départ de la pole position, Armanni a profité de la course d’endurance de 60 minutes pour prendre sa revanche. Durant les 13 tours suivants, il s’est peu à peu rapproché, a de nouveau accompli le tour le plus rapide et a finalement devancé la concurrence au 17e tour en effectuant plus tardivement son arrêt obligatoire au stand. Gregor Burkard et Marc Arn ont également changé de pneus au même moment. Tous deux sont revenus en piste avant Kapfinger, qui s’était présenté à son équipe au 14e tour. Tandis que Burkard a défendu sa deuxième place jusqu’à l’arrivée, Arn a dû s’incliner devant l’Allemand au 25e tour. Il s’est finalement classé quatrième devant Alexander Schwarzer, Roderick Christie et Thomas Brauch.

Le groupe GT4 Clubsport a vu la victoire de Markus Lietzau à bord de sa Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport. Quant à la course longue distance, c’est Alexandre Mottet qui l’a remportée devant Lietzau et son coéquipier Florian Strauss. Au sprint du groupe Open GT, c’est un pilote suisse de légende qui est monté sur la plus haute marche du podium : au volant d’une Porsche 911 GT3 R, Enzo Calderari a devancé de justesse Michael Kapfinger. Ce dernier, frère jumeau de Johannes, s’est classé premier dans la catégorie des 911 GT3 Cup avec ABS de course et contrôle de traction. La victoire au classement général de la course d’endurance est revenue quant à elle à Jörg Dreisow et Manuel Lauck. Ceux-ci l’ont emporté face à Michael Kapfinger et Dieter Svepes. Concernant les courses de la Porsche Drivers Competition Suisse, c’est tout d’abord Peter Meister, puis Pascal Godel qui ont dominé le classement Classic. Dans la catégorie Chrono, c’est Nicolas Garski qui a engrangé deux victoires.

La 75e édition des 24 Heures de Spa aura lieu le week-end prochain. Avec le vainqueur de l'année dernière Raffaele Marciello ainsi que les deux pilotes DTM Ricardo Feller et Patric Niederhauser, trois Suisses peuvent légitimement espérer remporter la victoire finale.

Les 24 heures de Spa, qui se dérouleront le week-end prochain, jouissent d'une popularité particulière. Avec 71 voitures GT3, le nombre record d'engagés de 2019 est égalé. Huit marques sont représentées. La catégorie Pro, qui peut remporter l'ensemble des courses, présente à elle seule 20 voitures différentes.

Trois de ces voitures Pro sont également équipées de Suisses. En premier lieu, Raffaele Marciello, vainqueur l'an dernier. Le Tessinois pilotera avec Timur Boguslawski et Jules Gounon une Mercedes AMG GT3 de l'équipe Akkodis. Marciello espère bien sûr défendre son titre avec succès, ce qui n'est que rarement arrivé ces dernières années lors de la classique des 24 heures dans les Ardennes. Les derniers pilotes à avoir réitéré leur victoire l'année suivante étaient le Belge Eric van de Poele et l'Allemand Michael Bartels en 2005/2006.

Le pilote d'usine Audi Patric Niederhauser (avec Christopher Mies et Simon Gachet) prendra le départ avec la #25 pour le Sainteloc Junior Team. Son collègue de marque Ricardo Feller partagera une Audi R8 LMS GT3 avec Mattia Drudi et Dennis Marschall dans l'équipe Audi Sport Tresor Orange (#40).

Outre les trois pilotes Pro, onze autres Suisses et Suissesses seront au départ:

Niklas Leuwiler et Alex Fontana, Porsche 911 GT3 R (Pro-Am) #24
Rolf Ineichen, Lamborghini Huracán GT3 Evo2 (or) #19
Miklas Born, Mercedes-AMG GT3 (or) #157
Philip Ellis, Mercedes-AMG GT3 (or) #57
Lucas Légeret, Audi R8 LMS GT3 Evo II (Silver) #12
Antonin Borga, Lamborghini Huracán GT3 Evo2 (bronze) #8
Alain Valente et Yannick Mettler, Mercedes-AMG GT3 (bronze) #81
Rahel Frey, Lamborghini Huracán GT3 Evo2 (bronze) #83
Jeffrey Schmidt, McLaren 720S GT3 Evo (bronze) #93

Le départ de la course sera donné le samedi 1er juillet à 16h30. La course peut être suivie en direct via le lien suivant. SkySport retransmet également les 24 heures de Spa dans leur intégralité.

Lundi dernier, le 26 juin, Germano Marrocco, apprécié de tous dans le monde du karting suisse, est décédé à l'âge de 76 ans des suites d'une courte et grave maladie.

Germano était un mécanicien passionné de la scène suisse du karting. Il avait d'énormes connaissances et était un perfectionniste absolu. Il se distinguait particulièrement par son bon œil pour le comportement du kart, son assiduité et sa volonté d'aider ses pilotes. Germano était capable d'obtenir un résultat optimal avec des moyens relativement modestes. Avec son fils Renato et Diego Belloli, il a fait partie pendant des années d'une équipe de rêve sur les pistes de karting. Il a fait ses premiers pas avec quelques pilotes qui s'illustrent aujourd'hui dans le sport automobile international. Ainsi, c'est avec Neel Jani qu'il a effectué sa première saison CSK en 1996 dans la catégorie Mini. Il a également collaboré avec Simon Trummer pendant plus de cinq ans. Et Jeffrey Schmidt et Patric Niederhauser ont également été encadrés par Germano.

En karting, il a pu mener quelques pilotes au titre de champion suisse, comme Donato Delmonte et André Reinhard. Il a également eu beaucoup de succès avec Isabelle von Lerber, qui s'est classée en tête de la catégorie élite KZ2 et a été la première femme à remporter des courses du championnat suisse dans cette catégorie. En tant que mécanicien, il recevait quatre à cinq demandes de pilotes par an. Pour qu'il accepte un engagement, il fallait bien sûr que l'alchimie et l'environnement soient bons. Le pilote lui-même devait être correct, honnête et désireux d'apprendre, et la collaboration durait alors généralement plusieurs années.

Il n'a lui-même conduit que pour le plaisir. Une fois, il a remporté le championnat du Berner Kart Racing Club, dont il faisait partie depuis 1984 et dont il était membre du comité directeur depuis 1999. Lors des cours d'initiation organisés depuis plus de dix ans, il était responsable de la technique et a pu cette année encore, avec beaucoup d'engagement, monter et mettre en service les nouveaux karts.

Germano était un ami et un mentor apprécié par de nombreux membres du club. Il était toujours prêt à partager son expérience et son expertise et était à l'écoute des préoccupations et des idées des autres membres du comité et du club. Germano laisse un grand vide au sein du BKRC.

Le comité du Berner Kart Racing Club et l'Association Auto Sport Suisse présentent leurs sincères condoléances à la famille Marrocco. Germano nous manquera beaucoup et nous garderons toujours un bon souvenir de lui.

Texte: Beat Raemy

Du point de vue suisse, Ricardo Feller a assuré le clou du week-end en remportant sa deuxième victoire en DTM. Mais d'autres Suisses ont également pu exulter.

Il a fallu six courses à Ricardo Feller en 2022 pour réussir en DTM. L'Argovien de 23 ans a dû attendre un peu plus longtemps pour remporter sa deuxième victoire. Le week-end dernier, c'était chose faite. A Zandvoort, lors de la deuxième manche DTM de la saison 2023, le pilote ABT a remporté de manière souveraine sa deuxième victoire en DTM en partant de la pole position. «J'ai apprécié chaque tour», a déclaré ensuite Feller, qui a également été crédité du meilleur tour en course. «Zandvoort est mon circuit préféré du calendrier. Et les gars ont fait un super travail et ont massivement amélioré la voiture pendant la nuit (15e place la veille, ndlr).» Après 4 des 16 manches, Feller occupe la troisième place du classement général – à seulement quatre points du leader, l'Autrichien Thomas Preining. A propos de points: Patric Niederhauser en a également eu. Après un début de saison mitigé, le pilote Audi bernois s'est classé 8e lors de la deuxième course à Zandvoort.

Zandvoort a également été un bon endroit pour Elia Sperandio. Le quadruple champion suisse de karting s'est assuré sa première place sur le podium de l'ADAC Prototype Cup Germany en terminant troisième de la deuxième course. Julien Apothéloz, qui avait débuté la saison avec deux victoires, est reparti bredouille dans les dunes de la mer du Nord. L'équipe du jeune Zurichois a été impliquée à deux reprises dans un accident dont elle n'était pas responsable. Suite à son zéro pointé à Zandvoort, Apothéloz a perdu la tête du championnat. Mais le pilote de van Ommen a déjà annoncé: «Nous riposterons dans deux semaines au Norisring!»

Léna Bühler s'est également montrée très performante à Zandvoort. Avec une deuxième et deux troisièmes places, la Vaudoise a consolidé sa troisième place au classement général de la F1 Academy, la seule série de monopostes réservée aux femmes.

Les Suisses ont également remporté des victoires et des podiums dans le championnat GT italien. Le pilote NASCAR Giorgio Maggi, qui a fait ses débuts en GT Cup à Monza sur une Ferrari 488, a remporté la première course et s'est classé deuxième lors de la deuxième manche. Axel Gnos est également monté sur le podium, deuxième au classement général GT3 et premier au championnat ProAm. Mais le pilote Honda s'est vu infliger une pénalité de cinq secondes après coup pour cause de limite de piste, ce qui l'a relégué à la 7e et à la 2e place (ProAm). Jean-Luc d'Auria a été éliminé lors de la première manche suite à un problème technique. Il a terminé cinquième de la deuxième manche. En Formule 4 italienne, qui a disputé les courses 11 à 13 à Monza, les Suisses Ethan Ischer (meilleur résultat: 13e) et Tina Hausmann (20e) n'ont pas marqué de points.

Lors de la première de la Formule E à Portland, c'est une fois de plus Sébastien Buemi qui a porté haut les couleurs de la Suisse en se classant cinquième (depuis la 18e place sur la grille). Edoardo Mortara (crevaison) et Nico Müller (accident suite à un défaut de freinage) ont été éliminés.

Albert Tamm a également fêté un grand triomphe. Le jeune Tessinois, que nous venons de présenter dans le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse, a remporté sa première course en WSK Open à Sarno, près de Naples.

Martin Oliver Bürki a décroché le titre de champion suisse de slalom. Au terme d'une finale passionnante à Chamblon, il a détrôné son homonyme et champion en série Martin Bürki. La victoire du jour a été décrochée pour la 48e fois par Philip Egli!

«Il est évident que j'aurais bien aimé remporter un dixième titre», a confié Martin Bürki dimanche soir après la finale du Championnat suisse des slaloms à Chamblon (VD). «Mais je suis content pour mon homonyme d’avoir réussi à remporter ce titre. La saison a été formidable et passionnante, et pour moi, j’accepte les choses comme elles sont.»

Les deux Bürki, qui ne sont ni de la même famille ni parents par alliance, ont atteint le maximum de points dans les six manches de cette saison. Le nombre d'adversaires vaincus dans leur catégorie ou division respective a donc été déterminant et le score a été à égalité avant la finale. Le nombre de concurrents à Chamblon a donc été déterminant pour le classement. Le nouveau champion Martin Oliver Bürki a eu les meilleures cartes en main avant la finale. Le pilote d'Amsoldingen a effectivement réussi à affronter plus de concurrents que Bürki. Cependant, cela a failli ne pas suffire au bout du compte. MOB, surnom qu'on lui donne dans le paddock, s’est trouvé contre toute attente seulement deuxième de sa catégorie après la première manche. Il a manqué une seconde entière au pilote de la BMW E33 sur son collègue de marque Kevin Metroz de Liddes (VS). «Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé», a déclaré Bürki II, la mine déconfite, après la première manche. «L'année dernière, je faisais encore 3:17 et 3:14 minutes ici. Mais cette fois-ci, je n'ai réussi qu'à atteindre 3:20 min. Je pense que j'ai été trop prudent.»

Alors que l'ancien champion Martin Bürki a renoncé à la deuxième manche (son chrono a facilement suffi pour remporter la victoire dans la catégorie E1 jusqu'à 1600 cm³), Martin Oliver Bürki a dû se surpasser lors de la deuxième manche. Il fallait battre les 3:19,251 minutes de Metroz. MOB le savais pertinemment: il aurait suffi d'une erreur de conduite ou (pire encore) d'une erreur de porte pour que le rêve d'un premier titre se brise. Cette fois, le père de deux enfants est toutefois resté serein. En 3:18,038 minutes, le pilote de BMW Bürki a battu le chrono de Metroz et a ainsi remporté la victoire de sa catégorie E1 jusqu'à 3000 cm³. «J'ai été très tendu», a déclaré le nouveau champion après la course. «Mais la longue attente a été finalement une bonne chose pour moi. Cela m’a permis de me calmer un peu avant le départ. Néanmoins, je me suis senti nerveux pendant les deux premiers kilomètres. En réalité, j'ai installé spécialement une caméra dans la voiture qui a filmé vers l'arrière pour que je puisse vérifier à l'arrivée que je n'avais pas heurté de pylône...»

La 48e victoire du jour (!) de Philip Egli a failli passer inaperçue dans cette lutte passionnante pour le championnat. Le Glaronais, qui réside à Zurich, s'est imposé pour la huitième fois sur son parcours de prédilection. Avant même le départ de la course, Lukas Eugster, son adversaire le plus redoutable, ne s’est pas fait d’illusions. «Sur ce circuit, je n'ai en réalité aucune chance contre Philip. Sa voiture est beaucoup plus manœuvrable.» Cela s’est effectivement confirmé. Egli a distancé Eugster, qui a lutté courageusement avec des ampoules aux mains, de près de cinq secondes. À l’arrivée, les deux pilotes se sont chaleureusement embrassés et se sont remerciés de cette saison haute en couleur qui a comporté des duels passionnants. Victor Darbellay a terminé troisième à Chamblon. Le Valaisan de 27 ans a su profiter de cette opportunité pour décrocher son premier podium dans le cadre du Championnat suisse. Il a amélioré son chrono de plus de trois secondes lors de la deuxième manche, ce qui a également réjoui Lionel Ryter, qui a dû renoncer au slalom de Chamblon mais qui, en tant que mécanicien et coach, a joué un grand rôle dans la performance de Darbellay.

Joffrey Salomon (Formula Jedi), Stéphane Maréchal (Renault 2.0), Anthony Gurba et Samuel Métroz (tous deux en Formula Arcobaleno) sont arrivés ensuite. Le pilote de voiture de tourisme au meilleur chrono a été une fois de plus Christian Bralla. Le Tessinois a obtenu le meilleur chrono en voiture de tourisme grâce à une première manche solide en 3:11,9 min. Dans la deuxième course, il a constaté une perte d'huile peu avant le départ, laquelle l'a empêché de participer à la deuxième course. La deuxième place des voitures de tourisme est allée au pilote de la deuxième Fiat X1/9 du groupe: Christian Darani. Le troisième pilote le plus rapide avec une voiture fermée a été Stephan Burri dans sa VW Scirocco. Ce dernier a été très heureux pour le nouveau champion, mais il a également été en colère contre lui-même. Si Burri était allé un peu plus vite lors de la première manche à Ambri et s'il y avait gagné sa catégorie au lieu de se retrouver en deuxième position, il serait devenu champion de slalom. En effet, en cas d'égalité, Burri aurait battu plus d'adversaires que les deux Bürki réunis !

Parmi les autres vainqueurs de catégorie à Chamblon, il y a: Christophe Oulevay (IS jusqu'à 1600 cm³), Christoph Zwahlen (IS plus 2500 cm³), Hans Wüthrich (E1 jusqu'à 1400 cm³), René Aeberhardt (E1 2001 à 2500 cm³), Tobias Meier (E1 jusqu'à 3001 à 3500 cm³), Fabrice Winiger (E1 plus 3500 cm³). Tous les autres vainqueurs de catégorie figurent sur la liste des résultats ci-jointe.

Arnaud Donzé a eu de la chance dans son malheur. Un incendie s'est déclaré dans l'habitacle de la VW Golf du pilote d'Interswiss après avoir franchi la ligne d'arrivée de la deuxième course. Donzé est sorti indemne de cet incendie. Les flammes ont pu être éteintes. La saison s'est terminée pour le Jurassien avec une troisième place de catégorie derrière le vainqueur Burri et Jürg Ochsner.

Le duel de la Suzuki Swiss Racing Cup opposant Sandro Fehr et Marcel Muzzarelli a également été captivant. La situation de départ avant la septième course de la populaire coupe de marque était claire: si Fehr gagnait, il était champion. Si Muzzarell gagnait, il allait pouvoir prétendre à la couronne. Après la première course, Muzzarelli a mené. Mais il a renversé encore une fois la vapeur et s'est assuré non seulement la victoire à Chamblon mais aussi le titre en 3:38,338 minutes.

Vous trouverez de plus amples informations sur le slalom de Chamblon en cliquant sur ce lien.

La troisième manifestation de l'autobau CSK aura lieu les 01/02 juillet 2023 à Mirecourt (FRA) et il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch.

La clôture des inscriptions pour la prochaine course est fixée au 25.06.2023 à 24h00. Profite des derniers jours pour t'inscrire !

Sois de la partie et roule avec de nombreux autres pilotes pour gagner des victoires et des points !

Nous nous réjouissons de ton inscription au Championnat suisse de karting autobau 2023 et restons à ta disposition pour d'éventuelles questions.

Le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse est arrivé! Cette fois-ci, nous revenons sur la course de côte d'Hemberg, mais moins d'un point de vue sportif. C'est plutôt la question qui nous a occupés: Que faut-il pour organiser une course de côte?

Savez-vous combien de saucisses sont consommées lors d'un week-end de course? Combien de bottes de paille sont nécessaires le long du parcours? Et combien de personnes sont nécessaires rien que pour la circulation et la sécurité? Lors de la course de côte à Hemberg, nous avons regardé par-dessus l'épaule des organisateurs et avons rendu visite à ce petit village idyllique du Toggenburg avant, pendant et après la course.

En outre, nous avons jeté un coup d'œil dans les coulisses de la Coupe Suisse des Rallyes Historiques avec l'aide d'un ancien champion suisse et de son «os de chien» et nous nous sommes demandés: que fait-on vraiment pour la relève?

Vous pourrez lire tout cela et bien plus encore dans le nouveau magazine de l'ASS. Bonne lecture!

Après une pause de quatre ans, la course de côte de Massongex fera son retour les 8 et 9 juillet 2023. Les organisateurs ont encore une fois prolongé la date d'inscription jusqu'au 28 juin.

En mars 2022, on disait que la course de côte de Massongex appartenait à l'histoire. L'organisateur, le Chablais Racing Team, avait alors expliqué dans un communiqué de presse que l'urbanisation du village et de ses environs ne permettait plus d'accueillir plus de 100 voitures de course avec toutes les infrastructures qui vont avec.

Depuis, une autre solution a été trouvée, avec un paddock situé au-delà de la voie ferrée. Le problème du départ a également été résolu. «Le nouveau propriétaire de la maison située juste à côté du départ a donné son feu vert depuis longtemps», explique Yvan Gaillard, co-organisateur et directeur de course.

Afin d'offrir une grille de départ aussi attrayante que possible, les organisateurs ont prolongé la date limite d'inscription. Il est désormais possible de s'inscrire jusqu'au mercredi 28 juin en suivant ce lien. Ceux qui ne se sont donc pas encore inscrits peuvent le faire dans les prochains jours. N'oublions pas que pendant plus de deux ans, nous n'avons pas pu courir du tout à cause d'une pandémie gênante et que nous aurions été contents s'il y avait eu une quelconque activité de course!

Marcel Wettstein est né le 7 octobre 1950 à Baden. Avec ses quatre frères et sœurs, il a grandi à Fislisbach (AG). Après l'école, il a fait un apprentissage de mécanicien automobile. Déjà à cette époque, il était fasciné par la course automobile. A 21 ans, Marcel a participé à sa première course. Lui et son frère aîné Fridolin se partageaient la voiture. C'est au volant d'une McNamara Formula Ford qu'ils ont pris le départ en monoplace lors de courses de montagne et de circuits en Allemagne. De 1974 à 1976, les frères Wettstein ont participé aux championnats suisse et allemand au volant de la Martini MK9 F3. Ce n'est que lorsqu'ils ont eu une deuxième voiture de course à leur disposition qu'ils ont pu se concentrer sur le championnat suisse. En 1981, il s'est alors assuré le titre de champion suisse des voitures de course sur une Ralt RT1 Formule 3.

Après sa carrière, il s'est occupé de voitures de course historiques, comme la McLaren-F1 de James Hunt, qui appartenait à Peter Heuberger. Wettstein a également remis en état l'ERA de Jost Wildbolz lors de manifestations de voitures anciennes. Et même le chanteur Peter Kraus, qui vit au Tessin, a été un client de longue date de Wettstein. L'ancien champion suisse a restauré aussi la Ferrari 512 M (modificato) et la Ferrari 512 BB LM Berlinetta Boxer Le Mans pour l'autobau Erlebniswelt de Fredy Lienhard à Romanshorn.

Depuis quelque temps, des problèmes de santé se faisaient sentir chez Marcel. Il ne s'est jamais vraiment remis d'une opération des calculs biliaires qu'il avait dû subir il y a quelques années. Mardi 11 avril, Marcel Wettstein nous a quittés pour toujours. Peu de temps après, son frère aîné Anton est également décédé.

Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à sa famille, en particulier à ses frères et sœurs Fridolin et Elsbeth, ainsi qu'aux parents et amis de Wettstein.

Texte : Elio Crestani

A Reitnau, on travaille d'arrache-pied à un retour de la course de côte. En collaboration avec l'Equipe Bernoise, la manifestation traditionnelle devrait à nouveau faire partie du calendrier du sport automobile suisse en 2024.

D'une certaine manière, la course de côte de Reitnau n'a jamais vraiment disparu de la scène. Certes, la dernière manifestation, à l'époque encore sous la direction de l'ACS Mitte, remonte à 2019. Et ensuite, la pandémie et des problèmes financiers ont empêché d'autres éditions. Mais sur le site Internet de la commune de Reitnau, l'une des courses de côte les plus traditionnelles de Suisse a toujours continué à vivre. Sous le titre «Reitnau – un village qui vit et qui tremble», on trouve encore une référence à la course de montagne dans le Suhrental, 1453 jours après la dernière édition. Et en 2024, il devrait effectivement y avoir un retour.

C'est du moins le souhait de Marc Buchser qui, avec des amis et des connaissances, veut ramener la course de côte à Reitnau. Buchser est un habitant de Reitnau et un pilote de course – un mélange qui ne peut qu'être favorable à un retour de la course de côte. «Nous sommes un groupe de Reitnau qui ne pouvait tout simplement pas accepter que notre course de côte n'ait plus lieu», explique Buchser. «Nous avons donc demandé au conseil municipal si nous pouvions faire revivre la course. Et celui-ci a prêté une oreille attentive à cette idée dès le début.»

Comme Buchser & Co. ne disposent pas du savoir-faire nécessaire à l'organisation d'une course de montagne, il était clair que les «locaux» devaient se faire aider. Et c'est auprès de l'Equipe Bernoise qu'ils l'ont trouvée. L'association de sport automobile qui compte le plus de membres en Suisse organise depuis douze ans le slalom d'Ambri et participe également à la course de montagne du Gurnigel. «Ces dernières années, nous avons toujours cherché une deuxième manifestation à côté d'Ambri», explique la présidente de l'EB, Evelyne Woodtli. «Lorsque Marc, que je connais encore de l'époque où nous étions ensemble au Renault Classic Club, m'a approchée, il a été assez vite clair que nous allions poursuivre le thème de Reitnau.»

La première étape du retour de la course de côte est la création de l'«Association de la course de côte de Reitnau». Celle-ci aura lieu le samedi 1er juillet à partir de 17 heures au Schützenhaus de Reitnau. «Nous ne savons pas combien de personnes viendront», explique Buchser. «Il peut y en avoir entre 20 et 200, nous nous laisserons surprendre.»

Les initiateurs de la nouvelle association ont déjà présenté leur projet au conseil municipal de Reitnau. Il n'y a pas encore d'autorisation écrite, dit Buchser. «Mais ce que j'ai entendu me rend confiant.» Le plus grand obstacle reste à franchir pour l'association: la demande au canton. «Dans celle-ci, il est question que nous puissions transformer la route en circuit de course le dernier week-end de juin 2024», explique Buchser.

Et qu'en est-il du financement? Celui-ci a finalement été, c'est du moins ce qui a été communiqué, la raison principale pour laquelle l'ACS Mitte ne voulait plus continuer à organiser la course. «Organiser une course de côte à Reitnau coûte plus cher qu'un slalom à Ambri», explique Woodtli. «Mais nous ne devons pas oublier: A Reitnau, nous avons des recettes de spectateurs, pas à Ambri. De plus, nous avons l'argent pour cela à l'Equipe Bernoise. Finalement, nous voulons faire quelque chose pour le sport automobile suisse!» Et Buchser ajoute: «Nous ferons tout pour soutenir l'Equipe Bernoise en associant des entreprises locales à la manifestation.»

Si tout se passe comme le souhaitent les initiateurs, il devrait donc y avoir à nouveau des courses à Reitnau en 2024 – et pour de vrai! Et pas seulement sur la page d'internet de la commune...

La finale du Championnat suisse des slaloms est programmée ce week-end à Chamblon. La lutte pour le titre verra une nouvelle édition de «Bürki contre Bürki».

Le titre de champion de Suisse de slalom sera à l'ordre du jour de la sixième et dernière manche de ce week-end à Chamblon (VD). Le nom du champion 2023 n'est pas encore connu. Une chose cependant est sûre: la probabilité qu'il s'appelle Bürki est de 99,9 pour cent. Mais la question est de savoir si ce sera Martin Bürki sur une VW Polo (E1 1401 à 1600 cm³) ou Martin Oliver Bürki sur une BMW E33 (E1 2501 à 3000 cm³). Les deux Bernois, qui n'ont aucun lien de parenté ni d'alliance, mènent la danse après cinq manifestations (comme ils l'ont déjà fait en 2022) avec le nombre maximum de points, soit 100. De plus, comme ils ont vaincu le même nombre d'adversaires lors des manches précédentes, ils sont restés au coude à coude.

En supposant qu'ils parviennent à passer sans problème technique (ou accident) et qu'ils gagnent leur catégorie comme lors des slaloms précédents, le résultat final sera donc déterminé par celui qui aura battu le plus d'adversaires lors de la finale. Martin Oliver Bürki a pour cela les meilleures cartes en main. Certes, Bürki avec sa Polo a plus d'adversaires dans sa classe (20 contre 15 pour son concurrent en titre), mais pour Bürki avec sa BMW, les adversaires de division compteront aussi à Chamblon. Or, avec ces derniers, Bürki II compte 27 concurrents au total.

«Les choses sont ce qu'elles sont», déclare «Tinu» Bürki, nonuple champion suisse de slalom. «On fera les comptes à la fin. Cette année, je me suis déjà retrouvé au pied du mur lors de trois slaloms. Donc quelque chose peut toujours arriver.» Son challenger d'Amsoldingen le sait également. «Ce qui sera important, c'est que je réussisse une première manche à la fois sûre et rapide», explique Martin Oliver Bürki (37). «Après, nous verrons.»

Pour Martin Bürki (sur Polo), il s’agirait du dixième titre en slalom et du neuvième titre consécutif. Pour Bürki, qui concourt dans une catégorie de cylindrée plus élevée, cela constituerait son premier titre en slalom. Tous deux le mériteraient. Ces deux dernières années, les deux Bürki ont dominé le championnat. Cependant, en termes d'invincibilité, la série de Polo Bürki est plus impressionnante. Alors que Bürki II a subi sa dernière défaite dans sa catégorie à Frauenfeld en 2022 (le vainqueur était alors Hermann Bollhalder), le champion en série «Tinu» Bürki, âgé de 55 ans, a quitté le slalom de Bure en 2016 sans avoir obtenu le maximum de points!

Le pilote d'Interswiss Stephan Burri dispose de la position la plus confortable dans la lutte pour la troisième place sur le podium. Avant Chamblon, le pilote de la VW Scirocco noire et orange est à égalité de points avec le vainqueur du record du jour, Philip Egli, à la troisième place, soit seulement cinq points de moins que les Bürki. Cependant, Burri a jusqu'à présent vaincu plus du double d'adversaires qu'Egli. Si le Bernois, qui a été transféré à Affeltrangen (TG), n'avait pas fait tomber deux pylônes lors de la première manche à Ambri, il se retrouverait à présent grand favori dans la lutte pour le championnat.

Quant à Egli, il s'agit en premier lieu de remporter une autre victoire du jour à Chamblon. Le Glaronais, domicilié à Zurich, en a déjà remporté 47. Les «50» sont de plus en plus proches. «Mais en réalité, je n'y pense pas du tout», déclare Egli. «Je prends les courses une à une et je me réjouis de livrer à Chamblon un nouveau duel formidable à Lukas Eugster.» A Chamblon, il n'y aura pas de lutte à trois comme récemment à Bure. Marcel Maurer laissera sa Formule Renault 2.0 au garage ce week-end et pilotera à la place une Mini Cooper S dans la catégorie de son camarade de l'équipe Autersa-Racing, Martin Oliver Bürki. Victor Darbellay pourrait prendre sa relève. Le pilote Renault 2.0 de Martigny avait terminé quatrième au classement général l'an dernier à Chamblon. Lionel Ryter ne prendra pas le départ. Il aurait lui aussi eu de bonnes chances de monter sur le podium, mais il doit faire une croix sur la finale. «J'ai un problème avec l'aileron arrière qui ne pouvait pas être résolu durant le court laps de temps entre Hemberg, La Roche et Chamblon.»

Samedi déjà (dans le cadre des courses LOC), la finale de la Suzuki Swiss Racing Cup se déroulera. Là aussi, la situation de départ sera des plus serrées. Deux points seulement séparent le leader Sandro Fehr et le deuxième du classement Marcel Muzzarelli . Si l'un de ces deux pilotes remporte la victoire, il pourra prétendre au titre de champion. Sinon, il faudra recourir à la calculette. En effet, dans ce cas également, si les deux ont des résultats identiques, ce sera le nombre d'adversaires battus qui sera déterminant pour le classement.

Le spectacle commencera le samedi matin à 7 heures avec les manches LOC sur le circuit de 4,3 kilomètres avec 66 portes situé sur le terrain de l'armée. Le dimanche (à la même heure), les participants et participantes NAT prendront le départ. Les courses se dérouleront à partir de 13h30.

Pour de plus amples informations sur le slalom de Chamblon, prière de cliquer sur ce lien.

Emil Frey Racing organise une course de soutien virtuelle le samedi 1er juillet, parallèlement aux 24 heures de Spa. Ceux qui le souhaitent peuvent s'inscrire en tant qu'équipe.

Le premier week-end de juillet, les 24 heures de Spa-Francorchamps (B) se dérouleront pour la 75e fois. Cette fois, Emil Frey Racing n'y participera pas. En revanche, l'équipe de Safenwil organise une course de soutien virtuelle. Celle-ci se déroulera le samedi 1er juillet, donc quasiment parallèlement à la course proprement dite, de 9 à 21 heures. La course se déroulera avec des voitures GT3. Trois à quatre pilotes sont engagés par équipe.

Alors qu'en réalité 72 équipes constituent un nombre record de participants, il y a encore de la place pour d'autres participants lors de la course de soutien virtuelle. Pour plus d'informations, cliquez sur ce lien. Il est également possible de participer à des courses dans d'autres centres, comme par exemple la RacingFuel Academy à Horgen ou Dietlikon, ainsi que chez autovirtuell à Romanshorn.

Ce week-end, le sport automobile suisse s'est concentré sur la course de côte de La Roche (voir l’article sur motorsport.ch). Mais il y avait aussi des courses internationales avec participation suisse.

Nous savons que Jonathan Hirschi est un pilote de rallye doué, au moins depuis qu'il a remporté le championnat suisse des rallyes en 2022. Il a également prouvé à plusieurs reprises qu'il était rapide sur circuit, notamment lors des 24 heures du Mans. Ce week-end, le Neuchâtelois de 37 ans était à nouveau en piste – plus précisément lors de la quatrième manche de la NLS. Avec Luca Ludwig et Björn Grossmann, il a pris la deuxième place finale de l'équipe Octane126 lors de ses débuts avec la Ferrari 296 GT3. Pour Hirschi, il s'agissait du deuxième meilleur résultat sur la fameuse Nordschleife. Lors de la saison Corona 2020, le pilote polyvalent avait déjà remporté une manche de la NLS. La victoire avait toutefois été retirée à l'équipe Octane126, car l'inscription sur les pneus n'était pas conforme au règlement.

Yannick Mettler et Dexter Müller ont également fêté une place sur le podium lors de la troisième course du GT Open à Budapest. Le duo Mercedes, qui avait pris le départ pour la Suisse en 2022 lors des FIA Motorsport Games, a pris la troisième place dans la catégorie ProAM lors de la deuxième manche, après avoir terminé 7e lors de la première course. Dans la Formula 3 Regional, qui se déroule également sur le Hungaroring, Joshua Dufek a porté haut les couleurs de la Suisse en se classant 6e et 4e.

Une fois de plus, Raffaele Marciello était au sommet. Le pilote d'usine Mercedes a remporté sa première victoire de la saison à Snetterton dans le cadre du championnat GT britannique. Au championnat, le Tessinois occupe la quatrième place intermédiaire après deux tiers de la saison.

Karel Staut, le représentant suisse à la FIA Kart Academy, a lui aussi réalisé une solide performance. Le jeune homme de 12 ans originaire d'Oulens-sous-Echallens s'est fait remarquer lors de la deuxième rencontre à Rødby au Danemark en terminant deuxième de son groupe de qualification. En finale, le jeune pilote de karting d'origine belge s'est battu pour passer de la 12e place sur la grille de départ à la 6e place. Après deux épreuves sur trois, Staut occupe la douzième place intermédiaire. La troisième et dernière course aura lieu fin juillet à Crémone (I).

Eric Berguerand a célébré la victoire du jour à la seconde course du Championnat suisse de la montagne à La Roche. Le champion de l'année dernière a été une catégorie à part dans le canton de Fribourg. Le plus rapide des pilotes de voitures de tourisme a été, comme à Hemberg, Roger Schnellmann.

Le coup d'envoi du Championnat suisse de la montagne du 11 juin à Hemberg aura été une affaire entendue pour Marcel Steiner. Le week-end dernier, lors de la deuxième course de La Roche à La Berra, le champion de l'année précédente Eric Berguerand a restauré l'ordre hiérarchique. Et de quelle manière! Le Valaisan de 44 ans a été le plus rapide dans les trois manches et s'est assuré la victoire du jour avec 2,8 secondes d'avance au cumul des deux meilleures manches. Il a également établi un nouveau record de parcours avec 1:39,128 min.

«A Hemberg, je n’étais tout simplement pas dans mon assiette», explique Berguerand. «Voilà pourquoi j'ai fait cette erreur. Cependant, je suis resté calme et à La Roche, tout s'est à nouveau bien mieux passé. J'ai mis des pneus neufs lors de la première manche et je sentais, grâce aux résultats des entraînements de samedi, que j'étais bien préparé. Avant le début de la saison, je prévoyais que le record de la piste tomberait à Hemberg. La possibilité d'améliorer le chrono à La Roche prouve le haut niveau auquel nous évoluons.»

Dans la lutte pour la deuxième place, Steiner s'est imposé sur le fil de 4 centièmes de seconde contre Robin Faustini. Ce dernier a eu un avantage en sa faveur après la deuxième manche, mais il a manqué de justesse de tirer profit de sa situation de départ favorable. «La voiture était excellente», a déclaré le pilote Osella. «Notamment grâce au soutien de la famille Lang, qui a été sur place. Cependant, nous avons eu des problèmes avec les pneus. Lors de la première manche, j'aurais pu mieux les amorcer. Dans la deuxième manche, ils ont surchauffé après un mauvais départ et lors de la troisième manche, ils n’ont plus fonctionné du tout. Mais je reste sur la brèche. Il me manque encore l'expérience. A cet égard, Eric et Marcel ont une longueur d'avance sur moi.»

Le pilote Synfuel Steiner dans sa LobArt-Honda/Helftec a été sous pression après la deuxième manche. Le pilote d'Oberdiessbach a été contraint à abandonner, car le tuyau d'air de suralimentation de sa voiture de sport E2 a glissé «et je ne disposais plus d'aucune puissance». Le vainqueur de Hemberg s'est cassé les dents sur Berguerand. «Après la première manche, avec un retard de 0,7 seconde sur Eric, je gardais en réalité encore un excellent feeling. Mais lors de la troisième manche, les choses ne se sont plus passées comme je le souhaitais. Dans la partie inférieure du parcours, je voulais en faire trop.»

Juste derrière le top 3, le revenant Joël Volluz s'est emparé de la quatrième place au classement général sur son Osella FA30. En additionnant les deux manches les plus rapides, il a manqué au Valaisan tout juste trois secondes pour monter sur le podium. Thomas Amweg, cinquième au classement général, est lui aussi passé à côté du top 3 à La Roche, l'Argovien manquant toujours de puissance dans sa Reynard 95D, mais aussi d'expérience de conduite. Il a néanmoins été satisfait de sa première course. «Un chrono de 43 avec une voiture que je n'utilise que depuis deux week-ends me rend optimiste. J'espère que nous comblerons continuellement notre écart et aurons bientôt notre mot à dire sur le podium.» Amweg a toutefois dû renoncer à l'utilisation d'un contrôle de traction. «Actuellement, je roule encore sans aides électroniques à la conduite.»

Un seul autre pilote a réussi à faire trois fois moins de 1:50 min derrière lui: Joël Burgermeister. Le Thurgovien a une fois de plus réussi un week-end remarquable dans la catégorie des voitures de course monoplaces jusqu'à 2000 cm³. Avec une nouvelle victoire, le pilote de la Tatuus F4 a aussi établi un nouveau record de classe. Cette fois, il a clairement distancé ses concurrents directs Philip Egli en Dallara F3 (deuxième) et Marcel Maurer en Renault 2.0 (troisième). La quatrième place dans cette discipline est allée à Joël Grand, lequel a pris place pour la première fois dans la Wolf GB08 F1 Mistral et s'est imposé comme dixième au classement général avec un temps total de 3:45,136 min devant le pilote de voiture de tourisme le plus rapide, Roger Schnellmann.

Dans la lutte pour la victoire du jour IS, on a assisté à un nouveau duel entre Bruno Sawatzki et Frédéric Neff. Les deux pilotes Porsche ne se sont pas fait de cadeaux et ont effectué toutes leurs manches dans une fourchette de 1:58,0 à 1:58,4 min. Tout comme à Hemberg, Sawatzki est finalement arrivé en tête. La Porsche de Neff devant faire l'objet de vérifications techniques supplémentaires après la manifestation (mot-clé: conduit d'air pour le refroidissement du moteur), son classement n'est pas encore définitif.

La troisième place dans la catégorie Interswiss de plus de 3000 cm³ est allée à Martin Oliver Bürki sur une BMW E33. Le Bernois disputera le Championnat suisse des slaloms ce week-end à Chamblon. Vous trouverez plus d'informations à ce sujet dans un aperçu qui sera publié mercredi sur www.motorsport.ch.

Les autres gagnants de classe à La Roche sont: Bruno Ianniello (Lancia Delta S4, E1 à 3500 cm³), Benoît Farine (Honda CRX, E1 à 3000 cm³), Sébastien Coquoz (Opel Kadett GTE, E1 à 2000 cm³), Martin Bürki (VW Polo, E1 à 1600 cm³), Ferdi Waldvogel (BMW M3 E30, IS jusqu'à 2500 cm³), Stephan Burri (VW Scirocco, IS jusqu'à 2000 cm³), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu'à 1600 cm³) et Stefan Schöpfer (Audi 50, IS jusqu'à 1400 cm³). La victoire en TCR est allée, comme à Hemberg, à Patrick Flammer. La Renault Classic a également été marquée par un récidiviste: Thomas Zürcher s'est imposé face à Michael Schläpfer et Maverick Gerber. Simon Wüthrich (E1 jusqu'à 3500 cm³) a quant à lui essuyé un échec. Le pilote de Langnau, qui roule comme Steiner avec du Synfuel, a été contraint à l'abandon en raison d'un dommage à l'arbre de transmission.

Pour de plus amples informations sur les courses de côte de La Roche à La Berra, prière de consulter le site suivant www.courselaberra.ch

Et voici la suite des évènements:
8/9 juillet, Massongex
22/23 juillet, Ayent – Anzère
18-20 août, St.Ursanne – Les Rangiers
25-27 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Lors de la course de côte de Hemberg, l'ancien champion suisse de voitures de tourisme Toni Büeler a fait son retour après onze ans de pause. Il a manqué huit centièmes de seconde au pilote de Goldau pour établir un nouveau record de classe.

Toni Büeler est de retour! Le Schwytzois était déjà au départ du slalom de Frauenfeld au volant de sa Mitsubishi Lancer Evo RSC jaune et noire flamboyante. Mais uniquement à des fins de test. A Hemberg, le champion 2010 de voitures de tourisme a participé à une course de côte pour la première fois depuis onze ans. Pour Büeler, il s'agissait de sa première participation dans le Toggenburg. Lorsqu'il s'est «retiré» en 2011, la course de côte dans le canton de Saint-Gall n'avait pas encore été ressuscitée. «C'était une bonne chose qu'il y ait en tout cinq séances d'essais le samedi/dimanche», explique Büeler. «Cela m'a permis de mémoriser le parcours. En raison de l'herbe haute le long du parcours, je n'ai parfois même pas vu où il fallait aller.»

Ce ne sera pas le cas le week-end prochain lors de la deuxième course du championnat suisse à La Roche. Büeler connaît ce parcours par cœur. Pour cette raison, et parce que le nouveau châssis de Schläppi a fait ses preuves à Hemberg, on peut partir du principe que le pilote de Suisse centrale visera un nouveau record de classe au Lac de la Gruyère. A Hemberg, il ne l'a manqué que de huit centièmes de seconde. «Joe Halter et moi nous sommes livrés un duel passionnant», explique Büeler. «Alors que j'étais bien sûr désavantagé avec mon ‹char› qui pèse 1520 kilos.»

En outre, Büeler a eu du mal avec les pneus. «Je pensais que les gommes Avon tiendraient. Parce que le parcours de 1,7 km est très court. Mais sur les derniers mètres, ils ont commencé à graisser. Cela m'a fait perdre du temps.» Pour La Roche, Büeler passera donc d'Avon à Yokohama. Alors que d'autres pilotes doivent économiser leur «or noir» par manque de ravitaillement, Büeler, propriétaire d'une entreprise de pneus, ne manque pas de pneus. «Je suis à la source», sourit Büeler. «J'ai actuellement douze jeux de pneus que je peux utiliser.»

La question de savoir si Büeler effectuera la saison complète dans le groupe N (jusqu'à 4000 cm³) n'est pas encore gravée dans le marbre. Il lui manque des adversaires, dit-il. D'un autre côté, «tu peux aussi rouler sans problème avec cette voiture de rallye sur des circuits comme Massongex, qui sont très exigeants pour le matériel». Le facteur plaisir n'a pas non plus fait défaut à Hemberg. Quand-même: Büeler n'était pas entièrement satisfait de la répartition dans le paddock. «J'ai certes eu plus de place que jamais», dit en riant l'ancien champion de voitures de tourisme. «Mais j'étais logé à St. Peterzell – loin de tout.»

Fabio Scherer, originaire d'Engelberg, a atteint un grand objectif en remportant la victoire au Mans en LMP2. Il prévoit maintenant de passer à l'étape suivante: avec son équipe Inter Europol, il veut maintenant aussi décrocher le titre de champion du monde!

Ce week-end, Fabio Scherer (24 ans) a remporté de manière sensationnelle la victoire de classe en LMP2 aux 24 Heures du Mans. Et ce, avec un métatarse cassé! Auto Sport Suisse s'est entretenu avec le «héros» du Mans.

Tout d'abord: comment va ton pied?
Fabio Scherer: Je marche en ce moment avec des béquilles – pour la première fois de ma vie. Le métatarse gauche est cassé. Dans le jargon, on parle de fracture incomplète. Il reste à voir si les ligaments ont été touchés. Jusqu'à présent, le pied était tellement enflé que je n'ai pas pu faire d'IRM.

Comment l'incident s'est-il produit?
C'était après un quart d'heure. C'était une phase de safety car et nous avons profité de ce moment pour changer de pilote. Quand je suis sorti de la voiture, la Corvette avec Nicky Catsburg au volant est arrivée par derrière et m'a roulé sur le pied. J'ai ensuite eu quatre heures de repos, j'ai mis du froid sur mon pied et j'ai eu recours à l'acupuncture. Je voulais absolument continuer à rouler.

Avec succès – comme on peut le voir. Quelle a été votre recette pour gagner dans la catégorie LMP2?
Je pense que nous avons déjà posé la première pierre l'année dernière, lorsque mon ancien ingénieur en chef de l'époque de la Formule 3 a rejoint l'équipe. Nous avons beaucoup travaillé sur les détails. Et nous avons fait une course sans faute, à l'exception d'une sortie dans le gravier. Nous nous sommes toujours mêlés à la course, avons pris la tête dès 5h30 du matin et avons géré notre avance. Lorsque la concurrence se rapprochait trop de nous, nous remettions simplement les gaz.

Vous n'étiez pas vraiment les favoris de la course.
Je vois les choses différemment. D'accord, nous n'étions pas les grands favoris. Mais nous avons posé des bases solides la semaine précédant la course. Notre rythme de course était au top à chaque séance d'essais libres. Et l'usure des pneus était aussi moins importante que chez nos concurrents. De ce point de vue, nous savions que nous avions de bonnes chances. Et comme nous étions rapides et constants, cela a mis la pression sur nos adversaires. Ceux-ci ont alors commis des erreurs.

Quelle est la suite de ta feuille de route?
Dans trois semaines et demie, nous reprendrons le WEC à Monza. D'ici là, j'ai donc encore le temps de soigner mon pied. L'objectif pour le reste de la saison est clair: nous n'avons plus que quatre points de retard sur la #41. Nous voulons les rattraper pour décrocher le titre mondial à la fin.

Mardi 5 juin, Walter Pauli, ancien pilote de course suisse et membre d'honneur de l'équipe Suisse Historic, est décédé de manière inattendue à l'âge de 78 ans.

«Wädu» Pauli participait à des slaloms et des courses de côte depuis l'âge de 18 ans, en 1963. D'abord sur Mini Cooper, Alfa Romeo et Porsche, puis entre-temps sur une Lotus 23 et une BMW 2002 Alpina. En 1972, il a ouvert un garage à Ins dans le Seeland avec les marques Volvo et Alfa Romeo. La même année, Pauli a eu un accident lors d'un essai routier avec une voiture d'un client faute à un différentiel bloqué sur l'essieu arrière. Le «Seeland-Regazzoni», comme l'appelaient ses collègues pilotes de course, a ensuite souffert d'une paralysie du plexus dans le bras droit. Ses performances en voiture de course n'en furent que plus étonnantes par la suite.

En 1974, il découvre la Renault Alpine A110 1300 S, avec laquelle il remporte sa première course. Au fil du temps, d'autres modèles sont venus s'ajouter – comme par exemple en 1987 une A110 1600S jaune Gr.4. La même année, il a vendu son garage à Ins et a fondé à Morat l'«Alpine Sport Center Garage Walter Pauli». En 2001 et 2003, Pauli s'est assuré – sur Alpine bien sûr – le championnat d'Europe historique de la montagne. En 2007, il a vendu sa collection d'Alpine.

Walter Pauli laisse derrière lui sa compagne Brigitte Zimmerman. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille ainsi qu'aux parents et amis de Pauli. Selon le souhait du défunt, l'inhumation de l'urne aura lieu dans l'intimité familiale.

Texte: Elio Crestani

Marcel Steiner a roulé pour la première fois avec du Syn-Fuel lors de l'ouverture de la saison du Championnat suisse de la montagne à Hemberg. Il a trouvé «plutôt cool» de remporter d'emblée la victoire avec ce carburant neutre à 85% en CO₂.

A la surprise générale, Marcel Steiner (47 ans) a participé ce week-end à la course de côte de Hemberg avec du Syn-Fuel et a ainsi gagné d'emblée. Auto Sport Suisse a saisi l'occasion et a interviewé le quintuple champion suisse de la montagne après sa victoire initiale.

La victoire lors du coup d'envoi à Hemberg avait une double signification pour toi: d'une part, c'était le premier succès turbo et d'autre part, tu as gagné d'emblée avec le Syn-Fuel produit synthétiquement. Qu'est-ce qui est le plus important pour toi?
Marcel Steiner: Les deux sont importants. J'ai rêvé que nous puissions gagner du premier coup avec ce carburant neutre à 85% en CO₂. Je ne croyais pas vraiment que cela pourrait marcher. J'adresse un grand merci à mon partenaire moteur Helftec. Il a beaucoup contribué au développement. Et il m'a aussi soutenu en matière de syn-fuel.

Tu as décidé de passer au syn-fuel juste avant la course de Hemberg. On dirait presque que le changement n'a pas été un grand acte.
En effet, cela n'a pas été le cas. Jusqu'à présent, je roulais avec du carburant à 100 octanes. Mais notre moteur est réglé à l'origine sur un indice d'octane de 98. Nous avons donc pu transvaser facilement. Nous n'avons même pas eu besoin de modifier la cartographie du moteur.

Avez-vous constaté une perte de puissance au banc d'essai?
Non, parce que nous ne pouvons pas mesurer la puissance. Lorsque le moteur monte en régime et arrive dans le limiteur, on devrait pouvoir débrayer. Et cela n'est pas possible avec mon embrayage centrifuge.

As-tu ressenti une différence sur le circuit?
En fait, non. Même si Hemberg n'est pas non plus le circuit des moteurs. Nous devrons acquérir plus d'expérience au cours de l'année sur des circuits qui sollicitent davantage le moteur. La seule différence que j'ai constatée, c'est l'odeur. Le syn-fuel a une odeur plus agressive.

Les sceptiques objectent qu'il n'y a pas d'expérience à long terme avec les carburants de synthèse en course. Comment gères-tu cette situation? Un turbo Honda de 1760 cm³ coûte quand même très cher...
Nous avons regardé les données du moteur. Et elles ont l'air bonnes. Nous avons même envoyé des données pour vérification le samedi après les essais et le dimanche après la première course. Et là aussi, tout était dans la zone verte. Si un dommage survenait, il ne serait probablement pas si facile de savoir s'il est dû au carburant. Ou si le dommage se serait également produit avec de l'essence classique.

Cela ressemble presque à l'inoculation Corona...
Oui, c'est une question de confiance. Mais j'ai bon espoir jusqu'à présent.

Qu'en est-il des vidanges d'huile? On dit qu'elles sont plus fréquentes avec le Syn-Fuel.
Oui, c'est ce qu'on dit. Nous devrons également examiner et analyser cela en détail avec nos partenaires. Je pars du principe que nous ne nous contenterons plus d'une seule vidange par saison. Mais peut-être deux ou trois fois pendant la saison.

Combien t'a coûté le nouveau carburant?
Nous avons acheté le carburant de P1 via HORAG AG. Pour ceux que ça intéresse: J'ai payé 842,10 francs pour 108 litres. Y compris le transport et la TVA.

Et combien en as-tu utilisé à Hemberg?
Trois litres par manche. Cela fait donc 24 litres. C'est un peu plus que ce que j'avais prévu au départ.

Si tu roules avec du syn-fuel et que tu gagnes, les autres devraient être favorables à ce changement, non?
Je ne suis pas le premier à rouler avec. Simon Wüthrich a déjà roulé avec Syn-Fuel lors du slalom de Frauenfeld. Martin Epp l'a même fait à Ambri. Et à Hemberg, Andreas Gähler a également utilisé du Syn-Fuel lors des REGionales. Il n'y a certainement pas de mal à ce que nous soyons en tête et que nous gagnions des courses avec ce carburant. Alors peut-être que d'autres changeront de carburant aussi.

Marcel Steiner a remporté en un temps record le coup d'envoi du Championnat suisse de la montagne à Hemberg. Le quintuple champion suisse a accessoirement écrit une page d'histoire. En effet, jamais auparavant un turbo n'avait remporté une victoire au classement général, de surcroît avec du carburant Syn-Fuel.

Le coup d'envoi du Championnat suisse de la montagne à Hemberg a constitué la meilleure publicité pour le sport automobile suisse. Une météo de rêve, un cadre magnifique avec près de 8500 fans, de beaux duels et douze nouveaux records de classe ainsi qu'un nouveau record de parcours ont caractérisé cette course anniversaire dans le Toggenburg. Que la décision préliminaire pour la victoire du jour soit déjà tombée après la première des trois courses a certes un peu gâché le suspense, sans pour autant nuire à la bonne ambiance.

Lors de la première course du dimanche matin, Marcel Steiner a parcouru les 1,758 km du circuit en 51,7 secondes au volant de sa LobArt-Helftec-Honda. Cette performance a permis au Bernois d'être 1,21 seconde plus rapide qu'Eric Berguerand l'année dernière. Le champion de l'année dernière a commis une erreur en tentant de battre le chrono du triple vainqueur de Hemberg à sa première tentative. «J'étais en train de freiner pour aborder le virage en épingle lorsque la voiture s'est soudainement déportée vers la gauche sur une petite bosse», relate Berguerand en décrivant le passage du «Rütelirank». La Lola FA99 du Valaisan a vu sa suspension avant droite se plier lors de l'impact. Au lieu de pouvoir étudier la vidéo embarquée pour pouvoir éventuellement battre le chrono fabuleux de Steiner lors de la deuxième course, Berguerand a dû effectuer des réparations sur sa voiture. Ce n'est que 30 secondes avant la prégrille que le garagiste de Charrat a été prêt à prendre le départ. «Sans l'aide de mes collègues pilotes, je pouvais plier bagage», explique Berguerand, qui s'est ensuite assuré la deuxième place au classement général grâce à deux manches bien menées en 53,94 et 52,64 secondes.

Berguerand n'a pas réussi à se hisser à la hauteur de Steiner, qui a réalisé un temps de 52,83 lors de la deuxième course. Steiner a remporté sa première victoire à Hemberg depuis 2018 – la première (en Suisse) avec un moteur Turbo-Power ainsi que la première fois avec du Syn-Fuel. Steiner avait décidé peu avant le début de la saison d’avoir recours à ce carburant neutre à 85% en CO2, qui est produit de manière synthétique. «Je suis ravi que cela ait si bien fonctionné», déclare Steiner. «Cela prouve qu'il est possible d'être compétitif avec ce carburant sans avoir besoin de faire de gros efforts.»

La troisième place du classement général est allée à Robin Faustini. En additionnant les deux courses les plus rapides, il a manqué à l'Argovien 16 centièmes de seconde sur «Bergus» et ce, malgré un départ plutôt rapide avec un chrono de 52,96 secondes lors du premier tour. «Je roulais avec des pneus neufs», explique Faustini. «Mais déjà, je n'étais pas entièrement satisfait de mon premier tour. Quelque part, nous avons un problème avec le châssis. Il faudra maintenant que nous l'analysions pour pouvoir nous perfectionner lors de la prochaine course à La Roche.»

Thomas Amweg a terminé quatrième. Le fils du roi de la montagne Fredy Amweg a manqué de deux secondes la première place lors de sa première course avec la Reynard 95D. Mais le vainqueur du Gurnigel 2019 a été néanmoins satisfait de cette situation. «En amont, nous avons connu de nombreux problèmes techniques et avons dû monter et démonter le moteur à plusieurs reprises. Dans cette optique, cela ne s'est pas si mal passé. Il nous reste encore beaucoup de marge de progression au niveau de l'aérodynamique et nous avons aussi roulé sans contrôle de traction à Hemberg.»

Exactement une seconde derrière Amweg, Joël Burgermeister a terminé cinquième au classement général avec la Tatuus F4. Cette victoire a permis au Thurgovien de s'assurer (également en un temps record) la victoire dans la catégorie des voitures de course ouvertes jusqu'à 2000 cm³ – 1,17 seconde devant le spécialiste du slalom Philip Egli et 2,16 secondes devant Marcel Maurer.

Après Maurer, Roger Schnellmann, le pilote de voiture de tourisme le plus rapide, a franchi la ligne d'arrivée. Pour sa course à domicile, le pilote de Wangen a eu de la marge. «Avant Hemberg, nous n'avons fait qu'un essai fonctionnel à l'Anneau du Rhin. Sur ce point, nous sommes très satisfaits de la manière dont les choses se sont déroulées», déclare Schnellmann. «Lorsqu'on regarde le championnat, on se demande toujours quand et si Reto Meisel va faire son retour. Pour le moment, je savoure ce triomphe et le championnat a à peine commencé.»

Derrière Schnellmann, Bruno Sawatzki et Frédéric Neff ont respectivement pris la deuxième et la troisième place chez les voitures de tourisme. Le duo s'était déjà livré à des duels passionnants l'année passée et à Hemberg aussi, les deux pilotes de Porsche Interswiss de plus de 2500 cm³ ne se sont pas fait de cadeaux. Avant la troisième manche décisive, Neff, double champion suisse de voitures de tourisme, a eu tout juste trois centièmes de secondes d'avance sur Sawatzki. Celui-ci a réussi à faire pencher la balance en sa faveur lors du dernier heat (avec un temps tout juste supérieur au nouveau record).

Derrière Sawatzki/Neff, Simon Wüthrich (qui roule également avec du Syn-Fuel) a été le plus rapide avec sa Golf-Turbiene dans la catégorie E1 jusqu'à 3500 cm³. Dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm³, Christian Bralla a donné le ton. Le Tessinois s'est retrouvé en difficulté après un tête-à-queue lors de la deuxième manche, mais il a fait preuve de sang-froid avec une solide troisième manche et s'est assuré la victoire dans sa catégorie, devant Sébastien Coquoz sur Opel cadet et Reto Steiner sur Ford Escort. Dans la catégorie de cylindrée identique de l'Interswiss, le pilote de Scirocco Stephan Burri a été le numéro 1 incontesté – devant les deux pilotes de Kadett Marco Geering et Jürg Ochsner. Parmi les autres vainqueurs de la catégorie, signalons aussi le matador local Herrmann Bollhalder de Wattwil au volant de l'Opel Speedster (E1 jusqu'à 3000 cm³), le pilote Opel Armin Banz (IS jusqu'à 2500 cm³), Martin Bürki sur VW Polo (E1 jusqu'à 1600 cm³) ainsi que Patrick Flammer (TCR). Dans la Renault Classic Cup, Thomas Zürcher s'est assuré la victoire à Hemberg devant Michael Schläpfer et Philipp Krebs.

Le week-end prochain déjà, la deuxième manche du Championnat suisse de la montagne se déroulera de La Roche à La Berra. Selon le calendrier, les courses d'entraînement débuteront le samedi 17 juin à partir de 7h55 et les courses de course le dimanche 18 juin. Vous trouverez la liste de départ en annexe.

Vous en saurez plus sur les courses de côte à Hemberg et à La Roche sous www.bergrennen-hemberg.ch et www.courselaberra.ch

Et voici la suite des évènements:
17/18 juin, La Roche – La Berra
8/9 juillet, Massongex
22/23 juillet, Ayent – Anzère
18-20 août, St.Ursanne – Les Rangiers
25-27 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Les Suisses ont raflé la mise en grande pompe lors du centenaire des 24 Heures du Mans. C'est surtout dans la deuxième division, la LMP2, que la proportion de Suisses sur le podium a été très impressionnante.

Sébastien Buemi et Toyota partaient favoris. Mais la cinquième victoire du Vaudois n'a pas eu lieu. Buemi et ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Rio Hirakawa ont dû se contenter de la deuxième place après que le Japonais ait fait un tête-à-queue à 1h45 du drapeau à damier en chassant la #51, ce qui l'a obligé à rentrer une nouvelle fois au stand. La victoire est revenue à Ferrari, 58 ans après son dernier succès et 50 ans après son dernier départ en tant qu'équipe d'usine. En particulier aux Italiens Alessandro Pier Guidi et Antonio Giovinazzi et au Britannique James Calado.

Outre Buemi, un autre pilote suisse, Nico Müller, était présent dans la catégorie hypercar, la catégorie reine du championnat du monde d'endurance. Le Bernois a mené la course pendant plusieurs tours au volant de sa Peugeot 9X8 numéro 94. Des problèmes mécaniques l'ont finalement relégué à la 27e place, à 30 tours du vainqueur.

En LMP2, la deuxième ligue de prototypes la plus élevée, les pilotes suisses se sont retrouvés sur les trois marches du podium. Pour Fabio Scherer, la victoire au Mans a été le plus grand triomphe jusqu'à présent. Le fait qu'il l'ait remportée dans des circonstances particulières la rend encore plus belle. Scherer avait été renversé par une Corvette lors d'un arrêt au stand et a courageusement terminé la course avec un pied gauche gravement endommagé et sans radio des stands! La deuxième place en LMP2 est revenue à Louis Delétraz, qui a ainsi réitéré son résultat de l'année dernière. Neel Jani a pris la troisième place.

Un succès suisse a également été enregistré dans le classement semi-professionnel des LMP2. L'équipe Cool Racing avec Alexandre Coigny a terminé deuxième à cinq tours de l'équipe victorieuse.

En GTE aussi, on a failli assister à un succès suisse. Rahel Frey a manqué de peu le podium en se classant quatrième. La Soleuroise, qui avait pris la tête de cette catégorie à 5 heures et demie de la fin de la course, a dû s'avouer vaincue de justesse à la fin, avec la Belge Sarah Bovy et la Danoise Michele Gatting, dans la Porsche 911 RSR de l'équipe entièrement féminine Iron Dames.

Les 24 Heures du Mans font partie des courses automobiles les plus célèbres. Pour son 100e anniversaire (ou sa 91e édition), neuf pilotes suisses se sont inscrits. La grande question sera la suivante: Sébastien Buemi gagnera-t-il pour la cinquième fois avec Toyota?

Le week-end prochain, Sébastien Buemi visera une cinquième victoire aux légendaires 24 Heures du Mans. S'il y parvient, le Suisse romand égalera des grands noms du sport automobile comme Derek Bell, Frank Biela et Emanuele Pirro. Ce ne sera pas facile, si tant est que l'on puisse parler de victoires «faciles» au Mans, pour le pilote de la Toyota n°8. Certes, les Japonais basés à Cologne sont toujours considérés comme les favoris en 2023, mais Toyota n'est plus seul depuis longtemps. Dans la catégorie supérieure appelée «Hypercar», 16 prototypes se battent pour la victoire. Parmi eux, des constructeurs comme Ferrari, Peugeot (avec Nico Müller, #94), Porsche et Cadillac. Les qualifications ont montré à quel point les choses peuvent être serrées. Les deux Ferrari sont en tête. Buemi (Toyota) est 4e sur la grille, à côté de sa voiture sœur #7.

La 91e édition des 24 heures de la Sarthe ne promet pas seulement du suspense dans la catégorie supérieure. En deuxième division, chez les LMP2, 24 voitures sont au départ. Parmi elles, quatre Suisses: Louis Delétraz (chez WRT), Fabio Scherer (Inter Europol), Neel Jani (Duqueine Team) et Alexandre Coigny (dans l'équipe suisse Cool Racing). Et un Liechtensteinois: Matthias Kaiser (Vector). Au vu des résultats des années précédentes, Delétraz est le mieux placé pour obtenir un résultat prometteur. En 2021, le Genevois avait déjà la victoire en vue lorsqu'il s'est arrêté dans le dernier tour. En 2022, il a terminé deuxième en LMP2. Ce n'est plus Matthias Beche qui court sous licence suisse en 2023.

Après le départ de la classe LMGTE-Pro, les coûteuses voitures GTE ne seront plus représentées au Mans que par des amateurs. Et ce pour la dernière fois, car à partir de 2024, elles seront remplacées par les voitures GT3, très appréciées dans le monde entier. Dans le peloton des 21 voitures, Thomas Flohr (Ferrari 488) et Rahel Frey (Porsche 911 RSR), un Suisse et une Suissesse, ont de bonnes chances de se classer dans le top 3. Du point de vue de l'équipe, il s'agit de croiser les doigts pour les deux Ferrari de Kessel Racing en GTE.

La course débutera comme d'habitude à 16 heures, heure locale. RTL Nitro retransmettra la course en direct. Eurosport couvrira également Le Mans. Leur retransmission sera toutefois répartie entre les différentes chaînes Eurosport, car les finales du French Open est programmé en parallèle.

Le Championnat suisse de la montagne débutera ce week-end à Hemberg. Plus de 200 pilotes prendront le départ de cette édition anniversaire dans le Toggenburg.

C'est en 2012 que la course de côte de Hemberg fit son grand retour sur un nouveau parcours de 1,758 km entre Bächli et Hemberg. Avant cela, à savoir de 1968 à 1990, le parcours avait été plus long (2,625 km) et menait de St. Peterzell à Hemberg. La pandémie du coronavirus ayant rendu impossible la course en 2020 et 2021, la «nouvelle» Hemberg fêtera ce week-end son 10e anniversaire.

Les Toggenbourgeois ne peuvent pas se vanter de compter un grand éventail de vainqueurs du jour. En effet, deux pilotes seulement figurent au palmarès des onze dernières années: Eric Berguerand et Marcel Steiner. Le premier a remporté six victoires – 2013-2016, 2019 et 2022 et le second jusqu'à présent trois: 2012, 2017 et 2018. Il est fort probable que cette série se poursuivra ce week-end. Berguerand et Steiner comptent parmi les grands favoris.

Alors que Berguerand se lancera à Hemberg avec sa Lola FA99, la saison de la montagne ne commençant pour le Valaisan (comme d'habitude) qu'avec la course du Toggenburg, Steiner a déjà participé fin avril à la course de côte de Rechberg. Cette seule course ne devrait cependant pas lui donner un avantage décisif sur Berguerand. D'autant moins que Steiner a été loin d'être satisfait de sa LobArt-Honda en Haute-Autriche. «Dans certains passages, la voiture se comportait de manière assez bizarre alors que dans d'autres, elle restait agréable», estime le Bernois. «Le changement des ressorts n'a eu qu'un impact limité. Dans les virages rapides, je me sentais mieux. Mais dans les virages en épingle, c'était contre-productif.»

À côté de Berguerand et Steiner, deux autres pilotes pourraient jouer les trouble-fête lors de cette édition anniversaire: Robin Faustini (deuxième l'an dernier à Hemberg) et Thomas Amweg (troisième en 2019). Le second prendra le départ pour la première fois avec sa Reynard 95D fraîchement assemblée, tout en gardant la tête froide en ce qui concerne les attentes. «Nous avons roulé pour la première fois avec le Reynard lors du GP Mutschellen», explique Amweg. «Depuis, nous avons des problèmes avec la pompe à eau. A Hockenheim, j'ai fait dix tours de plus. Tout s'est bien passé et je me suis senti à l'aise dans la voiture. Mais je suis un peu sceptique. J'espère que la technique ne nous jouera pas de mauvais tours à Hemberg.»

Pour Faustini, cette saison a déjà commencé. Le week-end passé, l'Argovien a participé à la course de côte de Grad Skradin dans les environs de Split avec son Osella FA30 Judd, elle aussi fraîchement préparée. Grâce à deux meilleurs temps de manche, il s'est imposé de manière souveraine en remportant la course du jour. Faustini n'est toutefois pas entièrement satisfait. «Jusqu'au samedi avant la première course, nous avons connu des problèmes avec l'électronique. Par ailleurs, le nouveau moteur est délicat à gérer. Et nous n'avons pas encore travaillé sérieusement sur le châssis. Ce sera l'objet des essais à Hemberg. Mon objectif consiste à atteindre la deuxième place obtenue l'année dernière. Si cela peut aller plus loin, ce sera encore mieux ».

Les deux Romands Joël Volluz et Joël Grand ne prendront pas encore le départ. Tous deux ne seront pas de la partie avant la deuxième course de La Roche à La Berra, où Grand va attaquer avec la nouvelle Wolf Mistral F1 et Volluz avec l'Osella FA30 qui a déjà fait ses preuves. «J'ai travaillé comme mechanicien sur la voiture de Sergio Pinto lors du Rallye du Chablais et le week-end précédent, j'ai participé à la course de côte de Vallecamaonica en Italie», précise Volluz. «Par conséquent, je n'ai pas encore eu l'occasion de rendre mon Osella opérationnelle.»

En ce qui concerne les voitures de course monoplaces jusqu'à 2000 cm³, on devrait probablement avoir droit à une lutte à trois passionnante entre le vainqueur de l'année dernière Philip Egli, le revenant Marcel Maurer et le numéro deux de l'année dernière Joël Burgermeister. Contrairement aux vrais spécialistes de la montagne, ce trio s'est déjà échauffé lors d'autres manifestations, en particulier lors des manches du Championnat suisse des slaloms. En effet, tout comme Faustini, le Thurgovien Burgermeister a participé à une course de côte le week-end dernier. À Sternberk, en République tchèque, le pilote de la Tatuus F4 a remporté haut la main la victoire de sa catégorie en se plaçant dixième au classement général. Ce résultat sera-t-il suffisant pour détrôner les deux routiniers Egli et Maurer à Hemberg?

Les fans de Mitsubishi pourront également se réjouir d’assister à ce week-end dans le canton de Saint-Gall. En effet, quatre Evo 8 seront au départ dans la catégorie E1 de plus de 3500 cm³. En l'absence de Reto Meisel, c'est bien sûr Roger Schnellmann qui a les meilleures chances de remporter la victoire en voiture de tourisme avec son monstre de 3859 cm³. On est également impatient de voir le retour de Toni Büeler, le champion de voitures de tourisme de 2010. Après des années d'absence, le pilote de Goldach sera de retour aux courses de côte au volant de sa Mitsubishi Lancer Evo RSC, après avoir participé au slalom de Frauenfeld à des fins de test.

Dans le groupe des voitures de tourisme, il faudra évidemment toujours avoir un œil sur la fraction Porsche (Interswiss), notamment sur le Jurassien Frédéric Neff, double champion suisse des voitures de tourisme (dans la Porsche 996 GT2R), ainsi que sur Bruno Sawatzki (Porsche 991 CUP), qui a fini troisième au classement général l'année dernière, sans oublier Simon Wüthrich et sa Golf-Turbiene. Lors de l'édition précédente, le pilote de Langnau s'était dangereusement rapproché des Porsche. Cette année, Wüthrich roulera avec du carburant synthétique.

À propos du parcours: Avec 1,758 km, le parcours de Hemberg sera le plus court du calendrier. Les pilotes devront affronter un dénivelé de 157 mètres dans le canton de Saint-Gall. La pente moyenne atteint 8,94 pour cent. Le record absolu du parcours en 52,91 sec (= 119,61 km/h) datant de l'année dernière est détenu par Berguerand.

Pour les amateurs des courses de côte, les choses commenceront le samedi matin avec le groupe 1 et une première (sur quatre) manche d'entraînement à 7h30. Dimanche matin, tous les pilotes auront à nouveau la possibilité d'effectuer une cinquième manche d'essais, avant que commencent les choses sérieuses à partir de 10h15 avec les courses. Chaque catégorie comportera trois manches (dans la mesure du possible). Ce sont les deux meilleurs temps qui seront additionnés.

Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de Hemberg sur le site www.bergrennen-hemberg.ch

Dates du Championnat suisse de la montagne 2023
10/11 juin, Hemberg
17/18 juin La Roche – La Berra
8/9 juillet, Massongex
22/23 juillet, Ayent – Anzère
18-20 août, St.Ursanne – Les Rangiers
25 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Samedi dernier, Rolf Biland, Markus Bösiger et Louis Christen ont été officiellement intronisés au «Wall of Fame» de l’autobau Erlebniswelt à Romanshorn.

Samedi dernier, Rolf Biland, Markus Bösiger et Louis Christen, trois sportifs automobiles suisses, ont été officiellement intronisés au «Wall of Fame» de l'autobau Erlebniswelt à Romanshorn (TG). Ce trio a connu des succès extraordinaires pour le sport automobile suisse. Le septuple champion du monde Rolf Biland est considéré comme le sportif automobile suisse le plus titré. Avec 81 victoires en GP dans le championnat du monde de side-car (de 1975 à 1996), Biland détient le record dans cette discipline. Le Seelandais s'est classé 18 fois dans le top 3! Biland a réussi à passer aux quatre roues sur une Chevron F3. Dans l'équipe Horag de Markus Hotz, il a couru avec succès en Championnat d'Europe de Formule 2 et a également participé au Championnat du monde d'endurance.

Markus Bösiger a également participé avec succès au championnat du monde de side-car. Avec Steve Webster, l'équipe de l'Argovien a remporté deux titres de champion du monde. Après sa carrière en side-car, Bösiger s'est lancé dans le monde des camions. Il y est devenu le pilote de camion suisse le plus performant. En tant que pilote d'usine de MAN, Freightliner et Renault, il s'est toujours classé dans le top 10 pendant dix ans. En 2007, Bösiger est devenu champion d'Europe et l'entrepreneur de Langenthal (Hotel Meilenstein) a remporté trois fois le titre de vice-champion.

Nous avons déjà parlé de Louis Christen dans un article séparé. Une exposition spéciale est consacrée à cet homme de 76 ans jusqu'au 3 septembre dans le monde de l'autobau (voir lien).

Dans le cadre de cet événement, le fondateur d'autobau, Fredy Lienhard, a également été récompensé pour ses services rendus au sport automobile suisse. L'ancien vainqueur de Daytona et promoteur de la relève du sport automobile suisse s'est vu remettre l'«Auto Sport Award» par l'association Auto Sport Suisse, ce qui l'a visiblement ému.

Lienhard est une figure incontournable du sport automobile suisse depuis des décennies. D'une part, le pilote de Suisse orientale s'est fait un nom en tant que pilote de renommée internationale. D'autre part, l'homme âgé aujourd'hui de 75 ans est considéré comme le plus grand promoteur du sport automobile et du karting en Suisse. De nombreux pilotes n'ont pu pratiquer le sport automobile que grâce à son généreux soutien. Le soutien de Fredy Lienhard a été et est toujours à l'origine de nombreuses carrières, de Gregor Foitek à Simona De Silvestro en passant par Marc Benz. Auto Sport Suisse peut également profiter durablement de son soutien. Depuis 2012, Lienhard est le sponsor principal du championnat suisse de karting, d'abord avec la marque LO (Lista Office) et depuis 2016 avec son imposant autobau Erlebniswelt à Romanshorn, conjointement avec son fils Fredy Alexander.

La joie des Suisses au Castellet: Raffaele Marciello a une fois de plus démontré sa classe lors de la course des 1000 kilomètres. Miklas Born a également réalisé une belle performance en décrochant son premier podium en GT3!

Lors de la deuxième course de l'Endurance GT World Challenge au Castellet, la Suisse a eu deux raisons de se réjouir. La victoire finale de la course de 6 heures a été remportée par la Mercedes AMG Gt3 #88, au volant de laquelle Jules Gounon et Timur Boguslavskiy, mais surtout le Suisse Raffaele Marciello, ont joué un rôle décisif dans ce succès. Le Tessinois a placé la voiture en pole position, l'a reprise en 5e position et a ensuite remporté une victoire sans encombre.

Patric Niederhauser est également monté sur le podium, en troisième position. En raison d'une pénalité de cinq secondes (track-limits), qui n'a été prononcée qu'après la course et la remise des prix, il a dû se contenter de l'ingrate quatrième place. En revanche, Miklas Born a pu se réjouir. Dixième au classement général, il a fêté son premier podium en GT3 en montant sur la deuxième marche du podium dans la catégorie «Gold». «Avoir décroché mon premier podium en GT3 ici au Paul Ricard est un sentiment extraordinaire», a déclaré Born. «Après un début de saison plutôt difficile à Monza, nous avons été compétitifs tout au long du week-end, ce que nous avons prouvé en prenant la deuxième place sur la grille de départ de la catégorie.»

Une lueur d'espoir est également apparue dans le championnat du monde de Formule E pour Edoardo Mortara. Avec les 6e et 8e places obtenues lors de la course de Jakarta, en Indonésie, le Genevois a réalisé son meilleur résultat de la saison jusqu'à présent. La tendance à la hausse de l'équipe Maserati a été soulignée par la première victoire de la saison de son coéquipier Maximilian Günther. «Nous avons eu quelques problèmes techniques lors de la deuxième course», a déclaré Mortara. «Mais la tendance à la hausse est clairement visible.»

Mike Müller a fêté sa première victoire en sport automobile. Le triple champion suisse de karting a remporté la première manche de l'ADAC Junior Cup au Lausitzring en partant de la pole position. Lors de la deuxième manche, Müller a également franchi la ligne d'arrivée en première position, mais s'est vu infliger une pénalité de temps après une collision avec le leader, ce qui l'a fait reculer à la 11e place.

BZ Consult, organisateur du Championnat suisse des rallyes junior, a publié un communiqué de presse sur l'état de santé de l'équipage junior Guillaume Girolamo/Benjamin Bétrisey, accidenté lors du Rallye du Chablais.

Voici le texte du communiqué de presse :

A la demande de Guillaume Girolamo et de sa famille, très touchés par le soutien et les nombreuses demandes de nouvelles sur son état de santé, nous vous communiquons ce qui suit.

Après sa sortie de route dans la spéciale no 10 du Rallye du Chablais, les secours sont intervenus extrêmement rapidement et ont procédé à la désincarcération de Guillaume Girolamo avec beaucoup de professionnalisme.

Transporté au CHUV, il a été opéré dans la nuit de samedi à dimanche. Il est transféré ce jour à l’hôpital de Notwill pour paraplégiques. Il y sera opéré une seconde fois des vertèbres cervicales pour consolidation.

Les bras de Guillaume Girolamo fonctionnent jusqu’au poignet et un important travail de rééducation attend le Champion Suisse Rallye Junior 2022. Ses membres inférieurs sont impactés et les espoirs qu’il retrouve leurs usages sont quasi inexistants.

Guillaume Girolamo ne peut répondre aux nombreux messages de soutien mais ils lui sont communiqués et sont très appréciés. S’il a évidemment des baisses de moral, il entend débuter intensément sa rééducation et montre déjà une forte détermination avec le soutien sans faille d’une famille soudée.

Nous lui souhaitons beaucoup de courage pour le défi qui l’attend et la meilleure convalescence possible. Les visites sont possibles dans les prochains jours pour ceux qui le souhaitent.

Benjamin Bétrisey a, quant à lui, pu sortir seul de la voiture et s’est légèrement blessé à la cheville.