Le secrétariat d’Auto Sport Suisse sera fermé dans la période entre Noël et Nouvel An. Vous pourrez nous joindre avant et après les jours de fête comme suit :
Vendredi, 22.12.2023, ouvert jusqu’à 15.00 heures
Lundi, 25.12.2023 jusqu’au mardi, 02.01.2024 fermé
Mercredi, 03.01.2024 ouvert dès 09.00 heures
Ensuite, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture des bureaux habituelles.
Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes et une bonne et heureuse nouvelle année 2024 !
Auto Sport Suisse
L'autorité suprême du sport automobile, la FIA, a émis un avertissement officiel pour l'«Africa Eco Race», un rallye marathon à travers le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal.
Concernant l'événement «Africa Eco Race», un rallye marathon qui se déroulera du 30 décembre 2023 au 14 janvier 2024 au Maroc, en Mauritanie et au Sénégal, une mise en garde officielle a été adressée par la FIA aux associations nationales (ASN, pour la Suisse : Auto Sport Suisse). Celui-ci est libellé comme suit:
«Nous avons le regret de vous informer que le rallye ‹Africa Eco Race› n'est pas une compétition reconnue au sens de l'article 2.1.5 du Code sportif international (CSI) de la FIA. La FIA a déjà averti les ASN (Maroc, Mauritanie et Sénégal) afin qu'elles puissent prendre les dispositions nécessaires.
En l'absence de liste d'inscription, il est difficile de savoir si des licenciés de Suisse sont impliqués dans la participation à une telle compétition non reconnue. Nous vous recommandons toutefois d'informer autant que possible vos licenciés du risque qu'ils ne soient pas assurés et de leur rappeler les dispositions de l'article 9.10.1 du CSI (à savoir que «tout licencié qui participe à une compétition non reconnue peut être soumis aux sanctions prévues par le CSI»).
«C'est en effet votre ASN (Auto Sport Suisse) qui a le pouvoir d'imposer à ses licenciés participant à une compétition non reconnue l'une des sanctions prévues par le CSI, à savoir les pénalités mentionnées à l'article 12.4».
Auto Sport Suisse recommande à ses pilotes licenciés de ne pas participer à cette manifestation. Si des pilotes licenciés en Suisse devaient enfreindre le CSI ou le RSN en vigueur, ces cas seront transmis comme d'habitude à la Commission disciplinaire (CD) pour jugement.
Les champions automobiles suisses et les vainqueurs de coupes ont été distingués vendredi soir dans le cadre du «Dîner des champions» d'Auto Sport Suisse. Parallèlement, l'Auto Sport Suisse Award a été attribuée (à Louis Delétraz) et le gagnant du projet Young Drivers 2023 (Kilian Boss) a été dévoilé.
Être fêté et faire la fête – c'est ainsi que l'on pourrait définir le traditionnel «Dîner des champions». Environ 140 invités ont participé à la cérémonie des champions organisée cette année par l'association Auto Sport Suisse à l'hôtel Bellevue à Berne. Les champions et les vainqueurs de coupes des championnats automobiles de cette année ont été répartis en neuf catégories. Werner Augsburger, ancien «chef de mission» chez Swiss Olympic, a assuré la modération (comme l'année précédente). À côté des vidéos enregistrées par Bernhard Braegger, le responsable des «Amis du sport automobile suisse», le duo «Inmotion», composé d'Ivo Studer et de Jan Schmutz, s’est chargé du divertissement. Les doubles champions du monde et triples champions d'Europe de yo-yo se produisent sur scène depuis 20 ans et apportent la preuve que jouer au yo-yo représente bien plus que de simples montées et descentes...
Les deux premiers pilotes à monter sur scène vendredi soir ont été Stephan Burri et Thomas Zürcher. Burri, pilote de VW-Scirocco, a obtenu un prix pour sa victoire supérieure au classement général de la Coupe de la Montagne, où les prix étaient offerts par le fabricant de pneus Yokohama. Le vainqueur de la Renault Classic Cup, Zürcher, s'est classé troisième dans cette discipline. Le deuxième, Sébastien Coquoz (Opel Kadett), n'a malheureusement pas été présent. À peine Burri avait-il retrouvé son siège qu'il devait à nouveau monter sur scène. Cette fois-ci dans le cadre du Championnat suisse des slaloms. Le Bernois d'origine, qui exploite un garage en Thurgovie, s'est classé deuxième – derrière le champion de cette année Martin Oliver Bürki sur sa BMW de fabrication maison. Le pilote de Formule 3 Philip Egli a quant à lui reçu le trophée pour sa troisième place dans le Championnat suisse des slaloms de cette année.
La plupart des distinctions ont été décernées dans le cadre du Championnat suisse des rallyes. La Coupe Suisse des Rallyes Historiques (VHC) a été attribuée cette année à Pascal Perroud et Quentin Marchand. Le duo BMW s'est imposé avec succès avec quatre victoires contre le couple Eddy et Marion Tapparel (Porsche 911). La troisième place a été décrochée par les vainqueurs valaisans Florian Gonon/Michel Horgnies (Ford Escort). Dans la compétition de régularité, la Coupe Suisse des Rallyes Historiques de Régularité, Laurent et Florence Pernet, également un duo BMW, se sont vu remettre le prix de la première place. La deuxième place est revenue à Yann Dupertuis/Yanis Durussel (VW Golf). L'équipage MG René Winz/Johann Rieben a terminé troisième.
Dans la Coupe Suisse des Rallyes, la finale en Valais a tourné à l'avantage de Claude Aebi et de son fils Justin Vuffray (Renault Clio). La deuxième place a été remportée par le vétéran et pilote polyvalent Alphonse Kilchenmann (avec son copilote Benedikt Kargl) sur une Suzuki Swift. La troisième place de cette catégorie est allée à Olivier Ramel et à son copilote français Florian Barrachin (Renault Clio). Dans le Championnat suisse des Rallyes Junior, Jérémy Michellod/Grégory Maître (Citroën C2) se sont brillamment imposés. Quentin et Gabriel Claire (Peugeot 106) ainsi que Damien Lovey/Fabien Gabioud (Peugeot 208) ont décroché les places d'honneur.
Le plus grand pot d'étain du Championnat suisse des rallyes a encore été attribué en 2023 au Neuchâtelois – à Jonathan Hirschi et à sa compagne Sarah Lattion. Hirschi a participé cette année à cinq des six rallyes (dont deux avec son copilote Michaël Volluz) et les a tous remportés – sur trois voitures différentes et au profit de trois équipes différentes. Comme l'an dernier, Jonathan Michellod/Sébastien Fellay ont terminé deuxième derrière Hirschi/Lattion. Malheureusement, ils n'ont pas pu recevoir personnellement le prix de la deuxième place. C'est leur frère Jérémy Michellod, qui a reçu le trophée junior, qui leur remettra les coupes (au sein de la famille). La troisième place a été remportée par un autre équipage Skoda-Fabia, celui de Sacha Althaus/Lisiane Zbinden.
Le même trio qu'en 2022 et 2019 est parvenu à monter sur le podium du Championnat suisse de la montagne, bien que dans un ordre différent. Cette fois-ci, c'est le pilote de LobArt Marcel Steiner qui a reçu le trophée de la première place chez les voitures de course des mains du président de la CSN Andreas Michel. Le Bernois en était déjà à son sixième titre sur la montagne. La deuxième place est allée au pilote de Formule 3000 Eric Berguerand, qui figurait encore au sommet lors des deux dernières cérémonies de remise des titres de champion. Robin Faustini (Osella FA30) a terminé troisième (pour la troisième fois consécutive). Dans la catégorie des voitures de tourisme, Bruno Sawatzki a triomphé pour la première fois. Le pilote Porsche, qui était encore 3e en 2022, s'est imposé avec succès face à Roger Schnellmann (Mitsubishi Evo8) et au champion de slalom Martin Oliver Bürki (BMW E33) au cours de la saison passée.
En plus des nombreux trophées décernés aux champions suisses et aux vainqueurs de coupes, d'autres distinctions ont été décernées. Le pilote LMP2 Louis Delétraz a été honoré par l'Auto Sport Suisse Award 2023 pour ses performances sportives en 2023. Le Genevois a remporté cette année l'Endurance Trophy dans le cadre du WEC (championnat du monde d'endurance), autrement dit le titre de champion du monde LMP2. Il a également terminé deuxième des courses prestigieuses de 24h de Daytona. Et aussi deuxième de sa catégorie aux 24 heures du Mans – derrière Fabio Scherer, qui était également présent au «Dîner des champions» et qui s'est généreusement porté «volontaire» pour le show «Inmotion»…
Le «Young Driver» de l'année a également été récompensé dans le cadre de la cérémonie officielle des champions. Après une pause de huit ans, ce titre a été décerné en 2023 au pilote de karting bernois Kilian Boss. Ce dernier ne s'est pas seulement réjoui d'avoir remporté le projet Young Drivers 2023 et le prix de 30’000 francs qui y est lié, le jeune Boss de 17 ans est presque demeuré sans voix d'avoir rencontré personnellement une grande personnalité du sport automobile comme Peter Sauber. «Je n'aurais jamais imaginé pouvoir serrer la main de Monsieur Sauber ici. Je suis bouleversé et je ne réalise pas encore vraiment que j'ai gagné le projet Young Drivers 2023.» Kai Perner s'est quant à lui réjoui de la deuxième place. Timéo Ruppen est arrivé troisième. En plus de la coupe, les trois premiers ont reçu chacun un bon d'achat de la marque de montres Edox.
Tous les trois premiers des championnats suisses ont également été gratifiés d'un cadeau supplémentaire. Chaque champion ou championne suisse a reçu un abonnement annuel à Update Fitness. Auto Sport Suisse profite de cette occasion pour remercier chaleureusement tous les sponsors des prix en nature.
Le top 3 de toutes les catégories:
Coupe suisse de la montagne
1. Stephan Burri, IS/VW Scirocco
2. Sébastien Coquoz, E1/Opel Kadett
3. Thomas Zürcher, RCC/Renault Clio
Championnat suisse des slaloms
1. Martin Oliver Bürki, E1/BMW E33
2. Stephan Burri, IS/VW Scirocco
3. Philip Egli, E2-SS/ Dallara F393
Coupe Suisse des Rallyes Historiques VHC
1. Pascal Perroud/Quentin Marchand, J2/BMW M3
2. Eddy Tapparel/Marion Tapparel, I/Porsche 911 SC
3. Florian Gonon/Michel Horgnies, H1/Ford Escort
Coupe Suisse des Rallyes Historiques Régularité VHRS
1. Laurent Pernet/Florence Pernet, BMW 325ix
2. Yann Dupertuis/Yanis Durussel, VW Golf GTI
3. René Winz/Johann Rieben, MG B GT
Coupe suisse des Rallyes
1. Claude Aebi/Justin Vuffray, ISN/Renault Clio
2. Alphonse Kilchenmann/Benedikt Kargl, ISA/Suzuki Swift
3. Olivier Ramel/Florian Barrachin (F), ISN/Renault Clio
Championnat Suisse des Rallyes Junior
1. Jérémy Michellod/Grégory Maître, R2/Citroën C2
2. Quentin Claire/Gabriel Claire, ISA/Peugeot 106
3. Damien Lovey/Fabien Gabioud, R2/Peugeot 208
Championnat Suisse des Rallyes
1. Jonathan Hirschi/Michaël Volluz, Rally2/Skoda Fabia
2. Jonathan Michellod/Stéphane Fellay, Rally2/Skoda Fabia
3. Sacha Althaus/Lisiane Zbinden, Rally2/Skoda Fabia
Championnat suisse de la montagne des voitures de tourisme
1. Bruno Sawatzki, IS/Porsche 911 Cup
2. Roger Schnellmann, E1/Mitsubishi Lancer
3. Martin Oliver Bürki, E1/BMW E33
Championnat suisse de la montagne des voitures de course
1. Marcel Steiner, E2-SC/LobArt LA01
2. Eric Berguerand, E2-SS/Lola FA99
3. Robin Faustini, E2-SS/Osella FA30
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Le vainqueur du projet Young Drivers 2023 s’appelle Kilian Boss. Le Bernois a été désigné vainqueur dans le cadre du «Dîner des Champions» à l’hôtel Bellevue à Berne. Il touchera un prix de 30’000 francs lié à un programme de course automobile.
Le verdict est tombé: Kilian Boss a remporté le projet Young Drivers 2023 d'Auto Sport Suisse. Ce jeune pilote de 17 ans, originaire d'Amsoldingen dans le canton de Berne, a été désigné vainqueur vendredi soir dans le cadre du «Dîner des champions» à l'hôtel Bellevue à Berne. Boss touche un prix de 30'000 francs lié à un programme de course automobile. Kai Perner (16 ans, de Vinelz dans le canton de Berne) a décroché la deuxième place. Timéo Ruppen (15 ans, de Fétigny dans le canton de Fribourg) est devenu troisième.
Durant cette saison, Boss s'est classé troisième du Championnat suisse de karting autobau dans la catégorie X30 Challenge Switzerland. Parallèlement, il s'est emparé du titre du VEGA Trofeo chez les X30. Boss, qui fait un apprentissage d'automaticien, a non seulement réussi à convaincre le jury, composé de nombreux pilotes de course suisses ainsi que de l'équipe Jenzer Motorsport, mais il s’est également 'imposé dans le classement interne d'Auto Sport Suisse.
Boss avait fait ses premiers essais de conduite en 2011 sur la piste de karting de Montelier. Dès l'année suivante, ce fan de Kimi Räikkönen a participé à sa première course. En 2017, il a disputé sa première saison dans la catégorie Mini dans le cadre du VEGA Trofeo et a réussi à terminer à la cinquième place. En 2018, il a terminé sixième dans une catégorie supérieure, les Supermini, et quatrième l'année suivante. En 2020, «Kilu» est passé dans la catégorie X30 pour y participer en 2021 à sa première course dans le cadre du Championnat suisse de karting autobau. Dès la troisième course, Boss s'est hissé à la troisième place du podium.
En 2022, il s'est à nouveau perfectionné et a bouclé la saison à une remarquable troisième place, devant le champion de cette année, Alessio Strollo. Cette année, Boss s'est à nouveau classé troisième. Après deux courses plutôt décevantes en Italie, Boss a distancé ses concurrents lors des deux courses en France et s'est assuré six victoires de manche consécutives. A la course de Mirecourt, il a même réussi un «grand chelem» (pole position, meilleur tour en course et trois victoires de course en un week-end).
Kilian tient ses gènes de pilote de son père Beat Boss, qui a lui-même disputé des courses de côte et prépare le kart de Kilian avec le soutien du Spirit Racing. Outre Kilian, sa sœur Saskia, son aînée de trois ans, participe, elle aussi, à des courses de karting au sein de la famille Boss. Tout comme Kilian, elle mise sur le X30 Challenge Switzerland.
À propos du projet Young Drivers: Le programme de promotion de la relève d'Auto Sport Suisse a eu lieu trois fois entre 2013 et 2015. Les vainqueurs de l'époque ont pour nom Alain Valente (2013), Lucas Mauron (2014) et Fabio Scherer (2015). Le YDP a été réactivé pour cette saison. Les pilotes de karting nés entre 2006 et 2008 ont pu y participer et ont été encadrés physiquement, médiatiquement et sur le plan de la conduite au cours de la saison dans le cadre de différents stages. Le vainqueur, dans ce cas Kilian Boss, remporte un prix de 30’000 francs suisses, une somme qui est liée à un Championnat de course automobile – idéalement à un Championnat de Formule 4 avec l’équipe Jenzer Motorsport. Pour assurer une promotion durable, l'association Auto Sport Suisse s'est fixé pour objectif de pérenniser le YDP dans les années à venir. Le programme de la saison 2024 est déjà fixé et sera publié avant Noël. Les inscriptions pour la saison 2024 (qui concerne les années de naissance 2007-2009) débuteront dès le mois de janvier.
Louis Delétraz remporte le prestigieux Award d’Auto Sport Suisse pour ses performances en course automobile en 2023. Ce prix a été remis au pilote genevois âgé de 26 ans à l’occasion du «Dîner des Champions», la cérémonie officielle des champions.
L'Association Auto Sport Suisse (ASS) et sa Commission Nationale du Sport (CNS) rendent chaque année hommage aux personnes particulièrement méritantes dans le domaine du sport automobile suisse en décernant l'Auto Sport Suisse Award. En 2023, ce prix sera attribué au pilote genevois Louis Delétraz. Ce jeune homme de 26 ans a remporté cette saison, après deux titres en European Le Mans Series (2021 et 2022), l'Endurance Trophy dans le cadre du Championnat du monde d'endurance, c'est-à-dire le titre non officiel de Champion du monde LMP2. De plus, Delétraz s'est classé deuxième dans la catégorie des prototypes lors de la prestigieuse course des 24 heures de Daytona.
«Cette consécration représente beaucoup pour moi», a déclaré Delétraz lors de la remise des prix à Berne. «Ce prix est le plus important qui existe dans le sport automobile suisse. Le fait de figurer dans une liste avec des pilotes aussi célèbres et performants que Sébastien Buemi, Marcel Fässler ou Fabio Leimer est un immense honneur pour moi. Je profite de l'occasion pour remercier chaleureusement tous les gens qui ont contribué à rendre ce titre possible et qui me soutiennent depuis de nombreuses années.»
Delétraz a remporté trois courses sur sept avec ses coéquipiers Robert Kubica et Rui Andrade. Hormis la course d'ouverture à Sebring, où Delétraz & son équipe ont terminé quatrième, le trio WRT est monté sur le podium de toutes les courses. Aux légendaires 24 Heures du Mans, Delétraz a terminé deuxième de sa catégorie derrière le vainqueur Fabio Scherer.
La carrière de Delétraz a commencé en 2008 – comment pourrait-il en être autrement – en karting. Déjà lors de sa deuxième année, il a remporté le titre chez les Super Mini dans le VEGA Trofeo. En 2011, il a remporté la catégorie junior (également chez VEGA). En 2012, Delétraz, qui avait alors 15 ans, s'est lancé dans la course automobile. Louis a fait sa première saison en Formule BMW Talent Cup. De 2013 à 2015, il a connu le succès en Formule Renault 2.0. En 2015, il s'est assuré le titre de la Northern European Cup. Dans l'Eurocup, encore mieux représenté, il a terminé deuxième au classement général. La même année, le Genevois est passé à la Formule Renault 3.5. En 2016, il a manqué de justesse le titre. Avec deux victoires et neuf podiums au total, ce Romand, qui courait alors pour la Renault Academy, comptait parmi les candidats les plus prometteurs dans le sport automobile réservé aux jeunes. Fin 2016, il a fait ses débuts – à 19 ans – en Formule 2, mais sa carrière n'y a jamais vraiment décollé. Il est resté sans victoire en 92 courses. Une huitième place au classement général a été son meilleur résultat. Rétrospectivement, il confie: «À aucun moment, je n'étais dans la bonne équipe.»
Bien que les résultats ne correspondissent pas à ce que Louis avait espéré, HaasF1 l'a engagé comme pilote d'essai. De 2018 à 2020, il a passé trois ans dans l'équipe de Gene Haas. Mais il n'a pas réussi à devenir pilote titulaire. Pas même lorsque l'équipe a eu besoin d'un remplaçant pour Romain Grosjean, après son accident de feu à Bahreïn en 2020. À la place de Delétraz, c'est Pietro Fittipaldi qui a pris place dans le cockpit lors des deux dernières courses de la saison. «Les finances n'ont pas été le seul facteur déterminant», explique Delétraz. «La politique a probablement aussi joué un rôle important. En plus, je n'avais pas gagné de courses en Formule 2, ce qui n'a sans doute pas aidé non plus.» Le fait de ne pas avoir été sélectionné par HaasF1 a entraîné la carrière en Formule 1 du jeune pilote, qui a aujourd'hui 26 ans, dans une impasse. Passer une cinquième année en Formule 2 eût été un pur gaspillage d'argent. Delétraz a dû se mettre à la recherche d'un nouveau domaine d'activité – et a opté pour les voitures de sport. En 2021, il a tout de suite remporté le titre LMP2 de l'European Le Mans Series aux côtés de Robert Kubica et Ye Yifei, avec trois victoires en six courses. Delétraz déplore encore aujourd'hui le triomphe manqué aux légendaires 24 Heures du Mans. Au stand, il a vu son coéquipier Yifei immobilisé au dernier tour à cause d'un court-circuit.
Même sans avoir remporté la victoire dans la catégorie au Mans, Delétraz a continué en 2022 exactement là où il s'était arrêté en 2021: sur la plus haute marche du podium de l'ELMS. Cette fois-ci, il a remporté le titre en compagnie de Ferdinand Habsburg. En parallèle, Delétraz a participé au Championnat LMP2 aux États-Unis (IMSA) et a permis à son compagnon d'écurie John Farano et à son équipe de remporter le titre. Comme nous l'avons déjà mentionné, Delétraz a participé cette année au Championnat du monde LMP2 dans le cadre du WEC. Le fait qu'il l'ait également remporté d'emblée, avec trois victoires en sept courses, et qu'il ait terminé deuxième au classement général des 24 heures de Daytona, montre bien que cet ancien pilote VEGA est particulièrement performant.
Aperçu des gagnants de l’Award
2007 Sébastien Buemi et Ulrich Giezendanner
2008 A1 Team Switzerland
2009 Fabio Leimer
2010 Peter Sauber
2011 Marcel Fässler
2012 (pas attribué)
2013 Fabio Leimer
2014 Sébastien Buemi
2015 Stefano Comini
2016 Neel Jani
2017 Paul Gutjahr und Daniel Fausel
2018 Mario Illien
2019 Sébastien Buemi
2020 Fredy Lienhard
2021 (pas attribué)
2022 (pas attribué)
2023 Louis Delétraz
Le pilote de course de 20 ans de Worb (BE), Samir Ben, fait le saut dans la «Michelin Le Mans Cup» et sera au départ avec le pilote de bronze Pieder Decurtins et son équipe suisse Haegeli T2 Racing.
Un entraînement rigoureux, une recherche inlassable de sponsors, et une année d'apprentissage impressionnante en 2023 dans une voiture de course LMP3 ouvrent au jeune Bernois Samir Ben les portes de la Michelin Le Mans Cup. Deux courses couronnées de succès dans le cadre des Ultimate Cup Series ainsi que deux courses impressionnantes en Michelin Le Mans Cup, avec la célèbre équipe GRAFF de Paris, ont permis à Samir de convaincre ses sponsors de pouvoir prendre le départ dans le peloton de pilotes très fourni de la MLMC. Ben effectuera sa première saison dans l'équipe Haegeli T2 Racing de Pieder Decurtins et Carlo Haegeli.
«Pouvoir courir dans une équipe suisse, au MLMC, avec un pilote suisse en bronze, donc avoir une équipe purement suisse, m'a tout de suite séduit», explique Samir Ben. «Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir et sommes très confiants de pouvoir être parmi les premiers et représenterons ainsi avec fierté la croix suisse dans toute l'Europe.»
Samir Ben a fait du karting avec succès pendant dix ans au sein de l'équipe Swiss Hutless. Il a été couronné deux fois meilleur jeune pilote de Suisse. Il a ensuite couru en Formule 4 italienne avec l'équipe Jenzer Motorsport, où il a obtenu douze points de championnat la première année, ce qu'aucun pilote suisse n'avait fait auparavant dans le championnat italien de F4. L'année suivante, il a participé au championnat ADAC avec sa F4. En 2022, il a dû faire une pause pour des raisons budgétaires, avant de pouvoir fêter divers succès en LMP3 cette année, comme nous l'avons mentionné au début.
Champions Week au lieu de Champions League! Semaine après semaine, nous vous présentons un champion suisse après l'autre. Cette semaine, c'est au tour de Marcel Steiner, Champion suisse de la montagne 2023 chez les voitures de course.
En 2018, Marcel Steiner a été Champion suisse de la montagne pour la dernière fois. En 2019, il a dû laisser le champ libre à Eric Berguerand. En 2020 et 2021, le vainqueur mal-aimé s'appelait «Corona». En 2022, ce fut à nouveau le tour de Berguerand. Le fait que cela se soit enfin reproduit en 2023 a réjoui l'homme de 48 ans. La période de vaches maigres est terminée. Le projet «moteur turbo» a – un peu plus longtemps que prévu – tout de même apporté le succès escompté.
Avec son sixième triomphe lors de la course à domicile au Gurnigel, Steiner a décroché son sixième titre de champion suisse. Steiner a saisi sa première balle de match sur sa montagne natale. Lors de la première manche, il a établi un nouveau record de piste. Et lors de la deuxième, il a également été plus rapide que «Bergus». Comme ce dernier a ensuite renoncé à la troisième manche en raison de problèmes de moteur, Steiner a été déclaré champion avant la fin. Ce qui semble simple était en fait une tâche herculéenne. «Eric m'a vraiment mis au défi. Et moi aussi, je l'espère», dit Steiner. «Une fois, il était plus rapide, une autre fois, c'était moi. Pour moi et mon équipe, ce titre est une satisfaction. Il nous a fallu beaucoup de temps pour arriver là où nous sommes aujourd'hui avec la LobArt-Honda/Helftec.»
Au début de la saison, Steiner n'avait pas de plan précis pour savoir où lui et son équipe se situaient. C'est du moins ce qu'il avait déclaré avant la première course du championnat suisse. La décision de miser sur un carburant de synthèse a ajouté une inconnue supplémentaire. «Nous n'avions aucune expérience avec le carburant synthétique. Ce n'est qu'après quelques courses que nous avons pu savoir si c'était un inconvénient ou non.» Comme il s'est avéré, ce n'en était pas un. Steiner a pulvérisé le record du parcours dès la première course à Hemberg. «Je n'étais pas du tout conscient de la raison pour laquelle les gens applaudissaient. Oui, je n'avais pas de mauvais pressentiment. Mais que ce soit un nouveau record de parcours, je ne m'y attendais pas.»
Avec la victoire à Hemberg en poche, le CS s'est rendu à La Roche. Là, on a eu le sentiment que ce début réussi aurait pu être un vol d'un jour. Car Berguerand a répliqué – et distancé son concurrent de longue date. Steiner a perdu près de trois secondes dans l'addition des deux manches les plus rapides. Et il était également à la traîne à Massongex et à Anzère. Avant la pause estivale, il a déclaré à l'ASS: «Si Eric continue comme ça, je n'aurai pas de sixième titre cette année non plus. Il faut qu'il finisse deuxième ou mieux encore troisième.»
Mais Berguerand n'a pas fait la faveur de terminer troisième d'une course au routinier d'Oberdiessbach. Il n'en avait pas besoin non plus. Comme Berguerand a renoncé à la course des Rangiers (comme d’habitude), Steiner était à nouveau en tête avant Oberhallau. Et il ne l'a plus lâchée. Selon ses propres dires, Berguerand a dormi pendant la première course dans la région de Schaffhouse. Et comme la deuxième était complètement mouillée, cela ne lui a servi à rien de distancer Steiner de 3,5 secondes. Lors de la troisième manche, Steiner a remis les pendules à l'heure: 0,6 seconde d'avance – la tête du championnat a été confortée, mission accomplie.
Ensuite, il s'est rendu au Gurnigel. Le reste appartient à l'histoire. Car même sans nouveau record de parcours devant sa propre porte, Steiner aurait été sacré champion. Même Steiner n'a pas pu expliquer exactement ce qui a fait pencher la balance. Le travail acharné, la discipline et un soupçon de chance en ont certainement fait partie. Et sur l'année, Steiner a été plus constant. Avant Hemberg, il a couru à Rechberg, en Autriche. Par rapport à Berguerand, dont la saison n'a commencé qu'à Hemberg, il avait déjà atteint sa température de croisière lorsque les choses ont commencé dans le Toggenburg. Il en va de même pour la «pause estivale». Alors que Berguerand a fait une pause d'Anzère à Oberhallau, Steiner est resté «dans le flow» d'abord à Osnabrück, puis aux Rangiers, où il a non seulement acquis de l'expérience, mais aussi beaucoup de confiance en lui avec deux victoires.
En termes de titres, le score entre Steiner et Berguerand est désormais de 6:7 (du point de vue de Steiner). Va-t-il égaliser en 2024? «Il est encore un peu tôt pour donner une réponse à cette question», répond Steiner avec un clin d'œil. «Mais la saison 2023 a montré que c'est possible.»
Vous êtes encore à la recherche d’un cadeau de Noël idéal? Nous avons peut-être quelque chose pour vous. Voici la première partie de notre boutique de Noël.
En 1968, à l'apogée de la course automobile, Robert Hahn, 24 ans, originaire de Frauenfeld, plonge dans le monde du sport automobile international. Ce mécanicien de course doué s'occupe de la voiture de course de Formule 1 et de la voiture de sport de 5 litres du Suédois Joakim Bonnier, développe son propre aileron arrière et gère les urgences techniques les plus délicates. Il est reconnu par ses collègues des grandes équipes internationales et rencontre des légendes de la course automobile comme Jo Siffert. Dans le livre «Schlaflos im Renntransporter» (insomnie dans le camion de course), Hahn raconte les succès, mais aussi les conditions de travail précaires. Il décrit les moyens modestes, l'énorme pression du temps et les trajets de transport presque interminables, qui faisaient partie des défis particuliers du métier de mécanicien de course.
«Schlaflos im Renntransporter» – unterwegs zu den Rennstrecken 1968-1995
Auteur: Robert Hahn
Maison d'édition: McKlein Publishing
Pages: 320
Texte: Allemand
ISBN : 978-3-947156-54-2
Prix: 79,90 euros
Source d'approvisionnement: www.rallyandracing.com
La Suisse n'a pas remporté de médailles lors des précédents FIA Motorsport Games. En 2024, Auto Sport Suisse fera une nouvelle tentative. Peut-être aurons-nous plus de chance à Valence, du 23 au 27 octobre. En tout cas, l'esprit d'équipe n'a pas fait défaut lors des deux premières éditions à Rome (2019) et au Castellet (2022). À propos de Rome: il existe désormais un modèle 1:43 de la Lamborghini Huracán GT3 de cette manifestation, avec laquelle Christoph Lenz et Patric Niederhauser ont concouru sous les couleurs de la Suisse.
Lamborghini Huracan GT3, Team Suisse, #58, 2019 Christoph Lenz/Patric Niederhauser
Fabricant : Spark
Échelle: 1:43
Prix: env. 75 francs
Source d'approvisionnement: dans le commerce spécialisé (p. ex. www.raceland.de ou www.hobbyshop.ch)
Le 7 décembre, Edy Kamm a fêté son 70e anniversaire. Il n'y a pas eu de meilleure occasion pour éditer la carrière du glaronais sous forme de livre. Son ami et compagnon de route Rudy Herrmann, qui a lui-même couru quatre ans pour Kamm Motorsport, a résumé la carrière d'Edy Kamm, encore actif aujourd'hui et qui a également concouru jadis sous le nom de "Jo Lima", en s'appuyant sur de nombreuses expériences personnelles. Dès la préface, il apparaît clairement que Kamm a été ou est l'un des grands du sport automobile suisse : 723 courses, 396 victoires, 138 deuxièmes places et 71 troisièmes places. Et ceux qui pensent que c'est la fin se trompent. Même après avoir remporté de nombreux titres et championnats de club ou coupes, l'appétit de Kamm est loin d'être assouvi.
«Edy Kamm – ein Leben für den Autorennsport»
Auteur: Rudy Herrmann
Maison d'édition: BuBu-Verlag
Pages: 96
Texte: Allemand
Prix: 45 francs (+5 francs d'envoi)
Source d'approvisionnement: voir lien
Le même jour qu'Andy Feigenwinter, le jeudi 7 décembre, l'ancien champion bernois Interswiss Christoph Mattmüller est décédé à l'âge de 64 ans. Selon son épouse Verena, Christoph avait reçu le diagnostic de «cancer» en avril dernier. «C'était typique pour lui», explique Verena Mattmüller, «il ne voulait le dire à personne.»
«Chrigu» était mécanicien automobile par passion. En 1985, il a fondé son entreprise à Ittigen (BE). En 1998, il a pu acquérir les locaux d'une menuiserie désaffectée à Bolligen et les a transformés en un atelier moderne. Mais le garage Mattmüller n'est pas seulement un garage normal pour toutes les marques de voitures, il s'est spécialisé dans le tuning de moteurs pour les moteurs de compétition et les youngtimers. Il va donc de soi que le propriétaire Christoph a lui-même participé à des courses à partir de 1987 (il a commencé en Formule Ford).
Mattmüller a fêté l'un de ses plus grands succès dès le début de sa carrière – en remportant l'Interswiss Trophy en 1990 sur une VW Scirocco de 190 ch. Grâce à sa constance (une seule défaillance pour des raisons techniques), il a remporté le titre lors de sa première saison complète avec des moyens modestes. Dans l'annuaire «Rennsport Schweiz» de 1990, il se laissait citer comme suit: «La saison m'a peut-être coûté 15'000 francs avec toutes les pièces de rechange et les frais. Comme pneus, j'ai utilisé des slicks d'occasion que le représentant de Yokohama Tschuck m'a vendus par des pilotes de side-cars.»
En 2018, Mattmüller est monté une nouvelle fois sur le podium du IS Trophy. Cette fois, il a terminé deuxième – à seulement quatre points de Rolf Burri, mais juste devant Frédéric Neff. De manière générale, 2018 a été une année fructueuse pour le préparateur de Bolligen. Dans la Coupe de la montagne, il s'est assuré la troisième place finale avec quatre victoires et trois deuxièmes places. Sa dernière victoire de classe, il l'a obtenue lors de la course de côte d'Ayent à Anzère 2023. Il voulait également prendre le départ à La Roche, mais il était en retard et n'a pas pu participer à la course en raison du nombre limité de places de départ. Il a disputé sa dernière course de côte aux Rangiers. Après avoir clairement réalisé le meilleur temps de sa catégorie lors de la première manche, Mattmüller a dû abandonner son Scirocco 1,6 litre lors de la deuxième course en raison d'une panne de moteur.
Son gendre, le champion de slalom Martin Oliver Bürki, qui travaille dans le garage de son beau-père et qui reprend dès à présent l'entreprise dans l'esprit de Christoph, résume bien la situation: «Aux Rangiers, le cœur du Scirocco a cessé de battre. Maintenant, malheureusement, le sien aussi s'est arrêté.»
Christoph Mattmüller laisse derrière lui son épouse Verena et sa fille Tina. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille ainsi qu'aux parents et amis de Mattmüller. Selon le souhait du défunt, les obsèques auront lieu dans l'intimité familiale.
Depuis 2012, un championnat junior est organisé dans le cadre du Championnat suisse des rallyes. Pour la saison 2024, il subira quelques adaptations. Nous les avons résumées pour vous.
La semaine dernière, nous vous avons déjà informé en détail sur le nouveau Championnat junior de montagne/slalom pour 2024 (voir lien). Le Championnat suisse des rallyes junior connaîtra également quelques adaptations pour la saison à venir.
L'organisation et la promotion du Championnat suisse des rallyes junior étaient jusqu'à présent entre les mains de BZ Consult GmbH de Brice Zuffrey. A partir de 2024, cet encadrement sur place disparaîtra. Tous les pilotes en possession d'une licence NAT ou INT d'Auto Sport Suisse et qui se sont inscrits au moyen du formulaire d'inscription officiel seront automatiquement pris en compte pour le Championnat suisse des rallyes junior. La condition est que les participants ne doivent pas être âgés de plus de 25 ans (année au cours de laquelle ils atteignent l'âge de 25 ans). Les pilotes disposant d'une priorité nationale et/ou internationale dans la discipline Rallye ne sont pas admis au Championnat suisse des rallyes junior.
Seuls les véhicules des classes RC3 à RC8, ainsi que les véhicules des classes RC9 et RC10 jusqu'à 2000 cm3 sont admis au Championnat suisse des rallyes junior, ces derniers exclusivement avec deux roues motrices.
Le classement final du championnat est établi sur la base du total de points le plus élevé (toutes classes confondues). Pour être pris en compte dans le classement final, un pilote doit avoir participé à au moins trois manifestations comptant pour le championnat. Le nombre de résultats pris en compte est le total moins deux (seuls les quatre meilleurs résultats sont donc pris en compte).
Dans le cadre de la promotion de la relève, la licence de l'ASS est offerte au vainqueur pour l'année suivante. Les trois premiers du Championnat suisse des rallyes junior sont officiellement récompensés à la fin de l'année lors du «Dîner des champions».
De manière totalement inattendue, Andy Feigenwinter est décédé le soir du 7 décembre d'une crise cardiaque. Le champion suisse de voitures de tourisme 2019 avait 56 ans. Avec son fils Raphi, troisième du Championnat de Suisse des voitures de tourisme 2019, Andy Feigenwinter dirigeait à Reinach (BL) une entreprise de plomberie florissante qui employait environ 35 personnes.
Feigenwinter a attrapé le bacille de la course dès les années 70. Son oncle René Eugster, ancien pilote de la Renault 5 Cup, tenait un magasin de karting à Schaffhouse. Le petit Andy a été attiré comme par magie par cette activité. Feigenwinter s'est lancé dans le sport automobile en 1987, lors d'un raid Ferrari à Modène. Attiré par le mythe Ferrari, il a acheté une 308. Elle fut bientôt suivie d'une 355 Challenge. Puis de la «Ferrari zébrée», comme Feigenwinter l'appelait. Une voiture qui comptait parmi ses anciens propriétaires l'ancien pilote de GP Arturo Merzario. «J'adorais ces Ferrari. Mais plus elles devenaient modernes, plus le nombre de pièces en fibre de carbone augmentait. Et cela coûtait cher», a raconté Feigenwinter un jour.
Pour assouvir ses ambitions en matière de sport automobile, il a conduit une Lotus Exige en 2009 et est devenu champion de British Sportscar. L'année suivante, il est passé aux prototypes et a remporté deux fois de suite le Sports Car Challenge avec Pedrazza Motorsport. En 2012 et 2013, il a remporté deux fois le titre de la Crosslé Cup, un championnat avec des voitures de la fin des années soixante.
Andy est venu à la course suisse par l'intermédiaire de son fils Raphi. Celui-ci s'était inscrit en 2017 au Championnat junior de montagne. Et cela a aussi allumé la flamme chez Feigenwinter sr. Avec une Lotus Exige, il a couru en 2018 dans la catégorie SuperSerie. S'il avait eu partout les concurrents nécessaires pour obtenir tous les points, Feigenwinter aurait été champion dès 2018. Il s'est donc classé troisième. En 2019, plus rien ne s'opposait au titre chez les voitures de tourisme. A l'exception de la course d'Anzère, il a pulvérisé tous les records avec la Lotus Exige verte.
Après le titre de champion suisse, Feigenwinter s'est à nouveau concentré sur les courses sur circuit. Avec sa Porsche 997 GT2 RSR, il a notamment participé à l'Endurance Racing Legends, une série de courses organisée par le promoteur français Peter Auto. Lorsqu'il parlait de ces courses et des voitures qu'il aimait tant, ses yeux brillaient.
Andy Feigenwinter laisse derrière lui son épouse Claudine et son fils Raphi. Le fait d'être monté avec lui sur la troisième marche du podium du Championnat de Suisse des voitures de tourisme en 2019 a rendu Feigenwinter sr. presque plus fier que son propre titre. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, aux proches et aux amis du défunt. La date des obsèques publiques n'a pas encore été fixée. L'enterrement aura lieu dans l'intimité familiale.
L'Arabie saoudite met les bouchées doubles en matière de sport automobile. Une équipe suisse composée de deux femmes peut également s'inscrire au «Rally Jameel». Le gîte et le couvert sont pris en charge par l'organisateur. La voiture est également mise à disposition par l'organisateur.
La 3e édition du «Rally Jameel» aura lieu du 4 au 8 mars 2024 en Arabie saoudite. Celui-ci mènera en cinq jours de Ha-il (à l'intérieur du pays) à Djeddah (au bord de la mer Rouge). Le rallye se déroule avec des véhicules 4x4 du commerce et est ouvert UNIQUEMENT aux femmes. Contrairement au «Dakar», le «Rally Jameel» ne vise pas la vitesse, mais la capacité à parcourir un itinéraire donné (à l'aide d'outils de navigation). Le programme prévoit entre 300 et 500 kilomètres par jour. L'équipe victorieuse sera déterminée par un système de points.
Auto Sport Suisse a reçu une invitation de l'association automobile d'Arabie saoudite pour une telle équipe de deux. L'invitation comprend:
Les personnes intéressées peuvent s'inscrire auprès de et (eichenberger@motorsport.ch). La date limite d'inscription est toutefois proche : le vendredi 15.12. IMPORTANT: une licence INT est nécessaire!
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.rallyjameel.com
Le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse paraît ces jours-ci. Nous vous dévoilons ici les histoires qui vous attendent cette fois-ci.
Le drift est en mode. Et pas seulement depuis les clips de gymkhana de Ken Block. L'exemple d'Yves Meyer, de son équipe Drift Force et de sa coopération avec Toyota Suisse le montre également. Auto Sport Suisse a rencontré «Il Capo» à Seelisberg et s'est plongée avec Meyer & Co. dans le monde passionnant du drift.
La première année du projet Young Drivers, qui a été relancé, a également été passionnante. Le point culminant a été la journée de détection de la Formule 4 à Bresse, en France. Le nom du vainqueur de ce programme destiné aux jeunes pilotes ne sera connu que le 15 décembre 2023. Nous avons néanmoins déjà mis en mots et en images les impressions du test de Formule 4.
Et puis, il y a bien sûr à nouveau les rubriques habituelles – avec des pilotes passionnants d'hier et d'aujourd'hui ainsi qu'une actualité concernant un nouveau championnat (voir aussi l'article suivant).
Nous vous souhaitons une bonne lecture! Le prochain magazine paraîtra à la mi-mars 2024.
Champions Week au lieu de Champions League! Semaine après semaine, nous vous présentons un champion suisse après l'autre. Cette semaine, c'est au tour d'Ethan Frigomosca, champion suisse de karting 2023 dans la catégorie KZ2.
Le nom d'Ethan Frigomosca est apparu pour la première fois il y a deux ans dans le cadre du Championnat suisse de karting autobau. Après une pause de dix ans, le Tessinois s'était inscrit pour la saison 2021 en karting dans la catégorie KZ2, donc les karts à boîte de vitesse. Il y a d'emblée fait les gros titres lors des deux premières courses à 7 Laghi. Lors de l'ouverture de la saison, l'homme de Locarno s'est assuré – en CS – 21 points en se classant troisième pour sa première participation à une finale. Lors de la deuxième course, toujours à 7 Laghi, c'est Frigomosca qui a touché un concurrent au départ, qui a brusquement tourné à droite et qui a heurté un photographe, lequel a ensuite été hospitalisé avec une fracture de l'épaule.
Comme Frigomosca a renoncé la première année à la finale de la saison à Wohlen, il a fini sixième au classement général. Il ne faisait aucun doute que le Tessinois était rapide. Et il l'a prouvé l'année suivante. En 2022, «Frigo» était en tête après la première course. Par la suite, les choses ne se sont pas toujours déroulées comme prévu pour ce jeune homme de 22 ans qui aime changer sa coiffure, salue toujours gentilment mais ne parle aucune autre langue que l'italien. Malgré tout, il était en tête avec six points d'avance avant la dernière course à Wohlen. Mais le rêve du titre s'est brusquement effondré. Frigomosca a été impliqué dans une collision lors de deux manches, ce qui l'a même amené, lui et son chef d'équipe/mécanicien Nino Gerber, à déclarer: «Nous ne participons plus jamais au Championnat suisse!»
Malgré tout, et c'est tout à l'honneur de Frigomosca, il est revenu en 2023. «Après ce qui s'est passé à Wohlen en 2022, je ne voulais en fait plus courir», explique Ethan. «Mais en même temps, je voulais prouver que je pouvais remporter le titre sans ce genre d'incident.»
Un coup d'œil sur le classement du championnat montre à quel point il y est parvenu. Si Frigomosca n'était pas tombé en panne de moteur lors de la première course à 7 Laghi en finale, il aurait ouvert la saison avec un «grand chelem» (pole position, meilleur tour en course et trois victoires de manche). Ce n'est donc qu'à Franciacorta, lors de la deuxième course, que le pilote de l'équipe Gerber Corse a pris la tête. Et il ne l'a plus quittée par la suite. A Mirecourt, il n'a manqué un grand chelem que parce que son meilleur tour en course était 24 millièmes de seconde plus lent que celui de Michael Pemsing, troisième. A Wohlen, il n'a pas réussi à obtenir le maximum de points (75) parce qu'il a été pénalisé de cinq secondes lors de la première manche et est ainsi passé de la première à la troisième place.
«Je suis néanmoins très satisfait de ma saison», a déclaré Frigomosca, qui avait la plus grosse avance de points dans les cinq catégories au cours de la saison écoulée. «Cela fait surtout du bien de pouvoir fêter le titre à Wohlen. Justement là où tout a mal tourné en 2022.» Le titre remporté par Frigomosca avec un an de retard a apaisé les tensions. «Je suis maintenant en paix. L'affaire est terminé. Et je peux regarder vers l'avant.»
En parlant de regarder vers l'avant: Bien que Frigomosca lorgne plus qu'un œil sur les championnats d'Europe et du monde, il participera probablement à nouveau au Championnat suisse de karting autobau en 2024. «Le calendrier du Championnat suisse correspond bien à mes autres projets. Si tout se passe bien, je participerai également au championnat de karting en 2024», déclare le supporter de l'AS Roma.
Reste à savoir si cela suffira pour défendre le titre. Les trois premières courses du Championnat suisse de karting autobau 2024 se dérouleront sur le sol italien. Frigomosca, qui a disputé de nombreuses courses en Italie ces deux dernières années, y est particulièrement fort.
Le Championnat suisse de montagne et de slalom sera revalorisé en 2024. Désormais, les juniors de moins de 25 ans pourront participer à un championnat combiné. Les courses seront autorisées avec des voitures de tourisme jusqu'à 2,5 litres et des voitures de course jusqu'à 2 litres.
Entre 2017 et 2019, il y avait également un championnat pour les juniors dans le cadre du Championnat suisse de la montagne. La compétition se déroulait alors avec des Toyota GT86 RS uniformes. Le projet avait été lancé et soutenu par Auto Sport Suisse et mis en œuvre par l'Eventcenter Seelisberg. Les trois champions suisses juniors sortis de ce championnat étaient les suivants: Rolf Reding (2017), Thomas Schmid (2018) et Rico Thomann (2019). Le projet a été de nouveau mis au concours en 2020. Mais faute de participants, pour des raisons financières et à cause de la pandémie, on avait abandonné le projet.
En 2024, une nouvelle tentative est donc prévue. Il s'agira cette fois d'un championnat junior combiné, comportant quatre courses de côte et quatre slaloms, qui sera réalisé avec les propres véhicules des participants. La CSN a fixé les dates correspondantes lors de sa dernière séance. Le Championnat junior 2024 regroupera les courses de côte de Hemberg, Anzère, Oberhallau et Gurnigel ainsi que les slaloms de Frauenfeld, Bure, Chamblon et Romont (voir le calendrier).
Tous les pilotes possédant une licence NAT ou INT d'ASS et inscrits au moyen du formulaire d'inscription officiel seront admis au Championnat junior. Les participants ne doivent pas être âgés de plus de 25 ans (année au cours de laquelle ils atteignent l'âge de 25 ans). Les courses seront ouvertes aux voitures de tourisme jusqu'à 2,5 litres et aux voitures de course jusqu'à 2 litres. Il y aura un classement comportant deux résultats à biffer: l'un lors d'un slalom, l'autre lors d'une course de côte. Le champion ou la championne sera celui ou celle qui obtiendra le plus de points dans toutes les disciplines.
Les participants au Championnat junior de montagne/slalom seront signalés par des autocollants spécifiques apposés sur leur voiture. Pour les inscriptions au Championnat junior, nous vous informerons à partir de janvier 2024. Vous trouverez également de plus amples informations dans les communications de la CSN dans le magazine de l'ASS qui parviendra ce vendredi à tous les licenciés.
Le Champion Suisse junior 2024 obtiendra gratuitement sa licence de course pour la saison 2025. Il se qualifiera par ailleurs pour les FIA Motorsport Games, qui auront lieu du 23 au 27 octobre 2024 à Valence (E), dans la catégorie slalom auto. De plus, il (ou elle) sera invité(e) au «Dîner des Champions» à Berne, tout comme le Champion Suisse Rallye Junior.
Le dopage n'est heureusement que rarement un sujet de discussion dans les courses automobiles. Néanmoins, il faut toujours s'informer sur les médicaments autorisés et non autorisés. A partir du 1er janvier 2024, tramadol, par exemple, figure désormais sur la liste des substances non autorisées.
Comme chaque année, l'AMA, l'Agence mondiale antidopage, a publié la nouvelle liste des produits dopants. Vous trouverez l'édition 2024 sur le site de Swiss Sport Integrity, dont voici le lien.
Pour la Liste des interdictions 2024, l'AMA a procédé à des adaptations ayant des répercussions sur le statut de dopage des médicaments. L'adaptation la plus importante concerne la substance tramadol (un puissant analgésique). Tramadol sera interdit en compétition à partir du 1er janvier 2024. Les athlètes qui sont actuellement traités avec du tramadol doivent s'efforcer de trouver un traitement alternatif dès que possible. En outre, divers exemples supplémentaires de substances déjà interdites ont été ajoutés et des adaptations formelles ont été effectuées. En cas d'incertitude, des informations sont disponibles sur med@sportintegrity.ch
Le pilote amateur suisse Nicolas «Niki» Leutwiler a remporté la Porsche Cup 2023 et a été récompensé pour cela le week-end dernier au siège de l'entreprise à Weissach. Auto Sport Suisse félicite l'homme de 63 ans pour ce titre.
Samedi dernier, dans le cadre de la «Night of Champions» organisée sur le site de développement de Weissach, Porsche n'a pas seulement présenté son vaste programme pour l'année à venir, le constructeur de voitures de sport a également récompensé les champions Porsche de 2023. L'un d'entre eux vient de Suisse: Nicolas Leutwiler. Cet homme de 63 ans a remporté la Porsche Cup 2023 au cours de la saison écoulée. Le pilote amateur de Feusisberg a récolté un total de 17'312 points dans le classement des meilleurs pilotes amateurs au volant de véhicules Porsche appartenant à des clients. Niki Leutwiler a ainsi relégué l'Allemand Robert Renauer (13'758 points) et le vainqueur de l'année précédente Ralf Bohn (12'633 points) aux deuxième et troisième places.
Le vainqueur de la Porsche Cup 2023 a fêté de nombreux succès au cours de la saison écoulée, notamment au volant de la 911 GT3 R en Asian Le Mans Series et en GT World Challenge, ainsi qu'au volant de la Porsche 718 Cayman GT4 RS Clubsport en GT4 European Series. En guise de prix, Leutwiler recevra une voiture de route Porsche de son choix d'une valeur maximale de 150’000 euros. Cette distinction riche en tradition est basée sur une idée de Ferry Porsche et est décernée chaque année depuis 1970 à des pilotes amateurs couronnés de succès.
Au total, ce n'est que la quatrième fois que le prix est attribué à la Suisse. Les précédents lauréats suisses étaient:
1996, Bruno Eichmann
1995, Lilian Bryner/Enzo Calderari
1975, Claude Haldi
Des plans pour une course de côte sur le Sattelegg dans le canton de Schwyz existaient déjà à l'époque pré-Corona. Aujourd'hui, le projet a pris son envol – comme le prouve un article de journal paru dans le March-Anzeiger du 29 novembre 2023.
Huit courses de montagne ont été disputées cette année dans le cadre du championnat suisse de la montagne. Avec la course de côte de Reitnau, qui devrait faire son retour l'année prochaine après une pause de cinq ans sous la direction de l'Équipe Bernoise, il y aura neuf manifestations en 2024. Et dans un avenir proche, il pourrait même y avoir dix courses.
Si l'on s'en tient au plan de l'association de soutien de la course de montagne de la Sattelegg, il devrait y avoir «au plus tôt en 2026, éventuellement en 2027, une course de côte de sport automobile de Vorderthal à la Sattelegg» dans la vallée du Wägital dans le canton de Schwyz. C'est du moins ce qui est écrit dans un article du «March Anzeiger» du 29 novembre. Et c'est également le plan des initiateurs, dont font notamment partie la politicienne PRD Sibylle Ochsner, présidente de l'association de soutien, ainsi qu'Erwin Steiner, initiateur de la course de côte.
Selon les initiateurs, le parcours mesure 5,3 kilomètres. Le départ est prévu au début de la Satteleggstrasse, l'arrivée se trouve un peu en dessous du restaurant Sattelegg. Le paddock devrait être installé dans le village de Vorderthal. Selon l'article, cela présente le grand avantage que les associations locales pourront également profiter de l'événement. Un service de navettes sera mis en place pour les spectateurs – d'une part du côté du Wägital, d'autre part de Willerzell (au bord du Sihlsee).
Dans une prochaine étape, selon les initiateurs, la première assemblée générale devrait avoir lieu au printemps 2024. «J'espère que nous pourrons y accueillir un maximum de partisans, d'amis et de fans», déclare Sibylle Ochsner envers le «March Anzeiger».
Louis Delétraz continue à gagner dans l'Asian Le Mans Series. Le Genevois a remporté la course d'ouverture à Sepang (MAL) et a défendu sa position de leader au classement général en se classant deuxième lors de la deuxième course.
La série de victoires de Louis Delétraz en LMP2 se poursuit. Le Genevois de 26 ans a remporté la course d'ouverture de l'Asian Le Mans Series ce week-end à Sepang/Malaisie. Avec ses coéquipiers Al Harty Ahmad et l'ex-pilote de F1 Nikita Mazepin, Delétraz était en tête après un peu plus de trois heures de course (sur quatre) lorsque la course a dû être interrompue en raison d'un front de mauvais temps.
Lors de la deuxième course, qui s'est déroulée le lendemain, l'Oreca-Gibson #99 s'est également bien comportée. Certes, cela n'a pas suffi pour réitérer la victoire de la veille. Mais avec la deuxième place, Delétraz & Co. ont défendu de manière souveraine la tête du championnat. Les autres courses de l'ALMS n'auront lieu qu'en 2024: le 4 février à Dubaï et le 10, respectivement le 11 février à Abu Dhabi (à nouveau deux courses en un week-end).
«Ce titre manque encore dans ma collection», déclare Delétraz, qui a remporté l'European Le Mans Series en 2021 et 2022 et s'est adjugé cette saison l'Endurance Trophy dans le cadre du championnat du monde d'endurance, soit le titre officieux de champion du monde LMP2.
Champions Week au lieu de Champions League! Semaine après semaine, nous vous présentons un champion suisse après l'autre. Cette semaine, c'est au tour de Bruno Sawatzki, champion suisse de la montagne dans la catégorie des voitures de tourisme 2023.
Bruno Sawatzki (53 ans) a eu le sang chaud l'année dernière. Troisième du championnat suisse des voitures de tourisme derrière le vainqueur Reto Meisel et le deuxième Roger Schnellmann, le Rhénan a compris qu'il pouvait faire encore mieux. Et il l’a fait encore mieux. Sans Meisel, qui a renoncé à défendre son titre cette année, Sawatzki a été considéré dès le début comme l'un des prétendants au titre. A fortiori après s'être imposé lors des deux premières courses à Hemberg et à La Roche face à Frédéric Neff, champion suisse des voitures de tourisme en 2018 ainsi qu'en 2019, dans sa catégorie, les voitures spéciales Interswiss de plus de 3500 cm3. Dans les deux cas, l'issue a été serrée. A Hemberg, Sawatzki n'a renversé la vapeur que lors de la troisième manche, avec une mini-avance de 0,21 seconde au cumul des deux meilleures manches. A La Roche, le fondateur de l'entreprise de construction mécanique Sawatec à Sax (SG) a devancé Neff de trois dixièmes de seconde à la fin de la journée.
Il n'y a pas eu d'autres duels entre les deux pilotes Porsche suisses les plus rapides en montagne par la suite. La voiture de Neff a été reclassée dans la catégorie E1 en raison d'une homologation manquante. A partir de ce moment, il était clair que Sawatzki pouvait réussir – à condition de participer à toutes les courses. Et c'est ce qu'il a fait. Même à Massongex et aux Rangiers, où il n'avait jamais couru auparavant. «Bien sûr, le fait que Frédéric ne puisse plus concourir dans ma catégorie a joué en ma faveur», explique Sawatzki. «Mais j'avais encore ses temps sur le radar par la suite. Et j'étais toujours plus rapide. J'aurais donc toujours pu le battre même ainsi. Et j'en suis fier.»
Comme Schnellmann a renoncé à Massongex («J'y ai déjà cassé trois différentiels»), la troisième manche du championnat dans la vallée du Rhône était en quelque sorte indicative. Même si Sawatzki dit clairement: «Ce percours n'est pas vraiment fait pour ma Porsche. Je me suis préparé à la course à l'aide de Google. Sur place, j'ai eu peur. C'était beaucoup plus raide que ce à quoi je m'attendais. Et les bosses étaient encore pires.» Sawatzki s'est également préparée méticuleusement pour Les Rangiers. «J'y suis allé spécialement une fois quand il pleuvait. Ensuite, j'ai mémorisé le parcours à l'aide de vidéos et je l'ai parcouru le vendredi, ce que je fais toujours. Oui, elle est rapide. C'est presque une autoroute. Mais parfaite pour la Porsche. Et je pense que j'y ai encore une marge de progression d'environ trois à quatre secondes.»
Grâce à d'autres victoires à Anzère et Oberhallau, Sawatzki a eu sa première balle de match au Gurnigel. Il l'a concrétisée. Mais pas du premier coup. Lors de la deuxième course, Sawatzki a touché une glissière de sécurité avec sa Porsche 991.1 Cup peu avant l'arrivée. «Le problème, c'est que j'ai fait 1'59''71 en première manche et que j'ai raté le record de la piste de cinq centièmes de seconde. Je pensais pouvoir établir un nouveau record lors de la deuxième manche et j'ai fait une erreur.»
Sawatzki a eu de la chance. La conduite d'huile à l'arrière est restée intacte. «Si elle avait été cassée, j'aurais dû regarder la troisième manche, car nous n'avions pas de pièces de rechange pour cela.» Le mentor de Sawatzki, Christoph Zwahlen, a réparé le pot d'échappement endommagé directement à l'arrivée. A propos de Zwahlen: Le champion de slalom de 2010 et 2012 a également joué un rôle important dans le succès de Sawatzki. «En 2016, j'ai acheté ma première Porsche, la 996, chez lui», raconte Bruno. «Depuis, nous travaillons en étroite collaboration et c'est d'ailleurs lui qui me prépare les voitures. Cette année, il m'a été d'une grande aide, surtout à partir d'Anzère. Il sait comment gagner un titre. Ce savoir m'a beaucoup aidé.»
En 2024, Sawatzki veut défendre son titre. «C'est faisable», estime-t-il. «Et je me lance volontiers dans cette tâche. Il y a encore l'un ou l'autre record à améliorer.» Une chose est sûre: «Un saut aussi important que celui que j'ai fait cette année ne se reproduira pas l'année prochaine.»
Il y a quelques années déjà que la CSN a introduit aussi une formation pour les officiels, à côté des cours de formation réguliers qui sont organisés pour les commissaires de piste et les pilotes. Pour bénéficier d’une licence, les directeurs de course et commissaires sportifs doivent d’abord suivre des modules de formation correspondants (Kick-Off/cours de base), cours de formation).
Sur la base du concept de formation, le prochain Kick-Off aura lieu le
mercredi 17 janvier 2024 à 18h30 à l’Hôtel la Prairie à Yverdon
Les directeurs de course et les commissaires sportifs actifs sont invités à utiliser le Kick-Off comme plateforme pour discuter d'exemples pratiques actuels et peuvent suivre ce cours à titre facultatif. Pour les nouveaux candidats à une licence de directeur de course ainsi les candidats directeurs de course, le Kick-Off est obligatoire.
Le séminaire de formation obligatoire pour tous les participants au Kick-Off ET pour tous les titulaires actuels d’une licence ASS directeur de course et/ou commissaire sportif, qui souhaitent la renouveler pour la saison 2024, aura lieu le
samedi 24 février 2024 (journée complète) à l’Hôtel de la Prairie à Yverdon.
Les inscriptions des nouveaux candidats doivent être envoyées exclusivement par un organisateur de compétitions LOC, REG, NAT et INT inscrites au calendrier sportif national de l’ASS 2020-2023. La formation comporte le Kick-Off ainsi que le séminaire de formation avec le test final. Les directeurs de course/commissaires sportifs existants seront contactés directement et l'inscription se fera ici individuellement.
La finale de la saison des Ultimate Cup Series au Castellet était fermement entre les mains des Suisses. De nombreux pilotes suisses se sont assurés des victoires en course et même des titres dans le sud de la France.
La finale de la saison des Ultimate Cup Series 2023 s'est déroulée ce week-end au Castellet. Pour certains Suisses, il y avait – comme par le passé – des raisons de faire la fête. Christophe Hurni, par exemple, a déjà remporté cette saison deux victoires en Formule Renault dans le cadre du championnat Trophée Tourisme Endurance et deux podiums en Formule 3. Ce week-end, Christophe Hurni a terminé sa saison avec trois victoires dans le cadre des Ultimate Cup Series dans la catégorie U. «Je suis très satisfait de ce résultat», déclare le Neuchâtelois. «Le retour en Formule 3 après ma dernière saison en Formule Renault n'a pas été facile. Mais je voulais vraiment revenir au top.» Pour Gaspard Le Gallais, la saison s'est terminée avec les 2e, 2e et 13e places, ce qui lui a valu la 2e place au classement final derrière le nouveau champion Paul Trojani.
L'Endurance Prototype Challenge, c'est-à-dire la catégorie LMP3, a également connu un triomphe suisse. Axel Gnos, nouveau venu dans l'équipe Virage, a d'emblée connu le succès et a largement contribué, en tant que pilote de queue, à la victoire de l'écurie espagnole au classement par équipe.
Dans la catégorie NP02, un championnat de prototypes avec des véhicules de 400 ch du constructeur Nova Proto, ce sont les deux Vaudois David Droux et Louis Sanjuan (avec le Français Eric Troulliet) qui ont ramené le plus grand trophée pour l'équipe Graff Racing. Le titre a été remporté par le Genevois Nicolas Maulini, qui a terminé quatrième au classement général (deuxième en NP02) pour le Team Racing Spirit of Leman. La troisième place de cette catégorie est revenue au duo Dimab Karen Gaillard et Grégory de Sybourg, qui s'est assuré la deuxième place au classement général grâce à ce résultat. «Je pense que nous pouvons être fiers de notre course au Castellet après notre 14e place au départ», a déclaré Gaillard. «Cette deuxième place au classement général montre que Grégory et moi avons bien évolué au cours de la saison.»
Et comme si cela ne suffisait pas, il y a également eu une victoire suisse dans les prototypes CN – avec Mike Fenzl, Ivan Ruggiero et Philippe Schlegel du Team T2 Racing.
Pendant deux ans, Michael Sauter a couru en Formule 4. Ce week-end, il a remporté sa première course de Formule 3 au Japon.
Ce n'est pas tous les jours qu'un Suisse gagne une course de Formule 3 au Japon. Michael Sauter (19 ans) de Gempen y est parvenu. Le Soleurois a remporté la finale de la saison de Formula 3 Regional à Sugo. Pour sa première course de F3, Sauter est parti de la pole position, a dû se classer deuxième après le départ, mais a repris la tête et a remporté haut la main la course, à laquelle Enzo Trulli, le fils de l'ex-pilote de Formule 1 Jarno Trulli, entre autres, a pris le départ aussi.
Sauter s'est classé troisième de la Formule 4 CEZ la saison dernière – derrière son compatriote Ethan Ischer, qui a remporté le championnat, et le Néerlandais Reno Francot. Sauter est monté neuf fois sur le podium au total. Lors de la dernière course en Hongrie, le champion VEGA 2014 et 2016 a remporté sa première victoire lors de la deuxième course.
Chez Sauter, la passion pour la course est une affaire de famille. L'arrière-grand-père Kurt Sauter était déjà pilote de course. Sous la marque «Sauter Spezial», il a même construit ses propres voitures de course dans la région de Bâle. La première voiture de course Sauter a vu le jour en 1948 et était une voiture de sport entièrement adaptée à la route, équipée d'un moteur Fiat 1100. Mais Sauter construisait également des voitures pour la Formule Junior (F3 à l'époque). L'une d'entre elles a été confiée à Heini Walter en 1960, puis à Kurt Buess, et c'est surtout Walter qui a remporté quelques victoires, comme par exemple lors de la course d'aérodrome de Dübendorf en 1960. La dernière voiture de course Sauter, une Formule V, a été construite en 1966.
Pour en savoir plus sur l'histoire des voitures de course Sauter, nous recommandons le lien suivant.
L'avenir de deux Suisses, respectivement Suissesses, s'est éclairci la semaine dernière. Raffaele Marciello passe de Mercedes AMG à BMW, Tina Hausmann roule pour Aston Martin dans la F1 Academy.
Il y a un peu plus d'une semaine, Raffaele Marciello (28 ans) a remporté sa dernière victoire avec Mercedes AMG à Macao. Ce fut un triomphe émotionnel. Aussi parce que «Lello» a été le premier pilote à défendre avec succès son titre à la Coupe du monde FIA GT officielle – même si ce n'est qu'avec quatre ans de retard, car la course n'a pas pu être organisée de 2020 à 2022 en raison du Covid. L'avenir du Tessinois est désormais clair: Marciello passe chez BMW pour la saison prochaine.
«Je suis très heureux d'être pilote d'usine BMW à partir de la saison prochaine», déclare Marciello. «C'est un grand pas dans ma carrière. Je suis pilote de course depuis de nombreuses années et je suis très fier de pouvoir prendre le départ pour BMW Motorsport à l'avenir.» Le lieu d'engagement de Marciello n'est pas encore déterminé à 100 pour cent. Mais l'ancien pilote d'essai de Ferrari F1 sera très probablement intégré au programme LMDh de BMW.
Tina Hausmann a également franchi un grand pas dans sa carrière. La jeune Zurichoise de 17 ans va prendre le départ pour Aston Martin dans la F1 Academy, un championnat exclusivement féminin dans le cadre de la Formule 1. L'ancienne pilote de karting de Küsnacht a pu se faire une première impression ce week-end lors du GP de F1 d'Abu Dhabi, en tant qu'invitée de l'écurie d'Aston Martin.
Pour Hausmann, qui a récemment acquis de l'expérience en Formule 4 italienne, la saison commencera début mars 2024 en Arabie Saoudite. A partir de cette date, chaque écurie de Formule 1 devra soutenir une pilote dans la série féminine. Hausmann effectuera sa première saison en F1 Academy pour Prema.
Le lundi 27 novembre 2023 aura lieu à Berne le traditionnel "Marché des oignons".
Le bureau d'Auto Sport Suisse sera donc ouvert le lundi 27.11.2023 de 09h00 à 12h00 et sera fermé l'après-midi.
A partir du mardi 28.11.2023, nous serons à nouveau à votre disposition aux heures d'ouverture habituelles.
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1, 1, 1, 1, 1, 2, 1, 1 – n'est pas un code binaire avec un «2» égaré. Telles sont les résultats de Dan Allemann lors de la Champions of the Future Academy à Abu Dhabi.
Dan Allemann, deuxième au classement général du Championnat suisse de karting autobau chez les Super Minis, a réalisé une performance parfaite lors de la Champions of the Future Academy à Abu Dhabi. Il a remporté cinq des six manches de qualification et s'est classé deuxième dans l'une d'entre elles. Et lors des deux manches finales, l'Argovien de 12 ans a également terminé premier, à chaque fois devant le Belge Priam Bruno, qui courait également pour Spirit Racing, l'équipe de Ken Allemann.
Avec un total de 61 points et un nouveau record de piste, Dan Allemann s'est assuré le titre de ce «mini-championnat», organisé pour la première fois en amont du GP de Formule 1 d'Abu Dhabi et géré par RGMMC, une société suisse de gestion d'événements de sport automobile spécialisée dans l'organisation et la promotion de manifestations de karting.
Outre Allemann, trois autres talents suisses du karting ont pris le départ à Abu Dhabi. Lorenzo Zucchetto s'est classé 18e et 12e lors des manches finales, Aurelio Longhitanio 31e et 14e respectivement. Aaron Sundrani n'a pas eu de chance. Le jeune homme de Birmenstorf a été victime d'un accident mardi et a dû regarder la course avec un bras cassé. Nous lui souhaitons un bon rétablissement!
Champions Week au lieu de Champions League! Semaine après semaine, nous vous présentons un champion suisse après l'autre. Cette semaine, c'est au tour d'Albert Tamm, champion suisse de karting chez les Super Minis 2023.
A onze ans, Albert Tamm est le plus jeune champion suisse 2023. Le jeune Tessinois a remporté cette année le titre chez les Super Minis. Comme son plus grand adversaire de la saison, Dan Allemann, Tamm n'a participé qu'à quatre des cinq courses – ce qui rend son titre encore plus précieux.
Tamm vit avec sa famille au-dessus de Lugano, au pied du Monte Bré, ses parents Ravio et Liisa sont originaires d'Estonie. Son père Ravio a piloté des Porsche dans le championnat balte. Tamm a commencé le karting à l'âge de huit ans – directement en CS. Il a fait ses premiers essais dans le pays de ses parents. Mais il a rapidement troqué le kart de location contre un kart de course. Albert a développé son goût pour la course dès l'âge de quatre ans. «Je regardais les courses de Formule 1 à la télé et je faisais du motocross.» Le passage de deux à quatre roues n'a pas forcément été lié au fait qu'il se sentait plus en sécurité. «Le karting m'a simplement fait plus de plaisir», explique Tamm.
Tamm a connu une évolution remarquable au cours des trois dernières années. Lors de sa première saison en CS, le jeune homme aux cheveux blonds s'est classé 16e au classement final du championnat suisse de karting autobau. Son meilleur résultat a été une onzième place lors de la manche finale à Franciacorta. A titre de comparaison, Allemann était déjà troisième du championnat lors de la saison 2021 (derrière Kuznini et Epifanio). L'année précédente, Tamm s'était fait remarquer en se classant régulièrement dans le top 5. Lors de la finale de la saison à Wohlen, il est monté pour la première fois sur le podium en tant que deuxième. Au championnat, il a terminé troisième – derrière les deux pilotes de Spirit Allemann et Corbi. En 2023, la tendance à la hausse s'est poursuivie. Tamm s'est entraîné avec assiduité en Italie pendant l'hiver et a rapidement posé des points d'exclamation. Par exemple lors du Trofeo Margutti en mars, où il s'est classé deuxième dans un peloton de 36 pilotes dans la catégorie Mini U10.
Tamm a manqué le début de la saison du Championnat suisse de karting autobau, car il participait ce week-end-là à la WSK Open Series de Crémone, où il a fêté son premier podium. Lors de la deuxième manche du CS à Franciacorta, Tamm, qui parle couramment l'anglais et l'italien en plus de l'estonien, s'est assuré pour la première fois le plein de points en finale. A l'époque, il ne croyait pas encore au titre. «Quand on rate une course sur cinq, il est difficile de rattraper le retard. Si je termine deuxième à la fin, c'est un bon résultat», a expliqué Albert.
Un coup d'œil sur les statistiques montre à quel point Tamm a été constant lors des courses suivantes. A Mirecourt, il a obtenu 72 points (sur 75 possibles), à Levier 67 et à Wohlen 70. Cela a suffi pour renverser la vapeur à la fin. «C'était une finale très serrée», estime Tamm. «Avant la dernière course, je n'avais que quatre points d'avance sur Dan. Et comme ce dernier partait de la pole position, je savais que je devais le dépasser, sinon ça n'aurait pas suffi.»
Outre le titre en CSK, Tamm a pu jubiler au cours de la saison à la suite d'autres succès. Par exemple, sa première victoire en WSK fin juin à Sarno ou sa troisième place au Trofeo delle Industrie. La suite des événements en 2024 n'est pas encore connue. Du point de vue de l'âge, Tamm pourrait encore courir une année en Suisse chez les Super Minis. Si sa courbe d'apprentissage continue à monter, il devrait faire partie des prétendants au titre en WSK l'année prochaine. Le fait est que nous entendrons certainement encore parler d'Albert Tamm à l'avenir.
Dans l'article d'hier sur Marcel Steiner, il était question d'une comparaison entre les prises de vue embarquées lors de la course de côte Ayent-Anzère 2016 et 2023. Nous vous remettons volontiers la vidéo correspondante. Un grand merci à Marcel Steiner pour la mise à disposition de cette vidéo!
Samedi, Marcel Steiner a fêté son titre de champion suisse de montagne à l'hôtel Meilenstein de Langenthal avec des amis et des compagnons de route.
Cinq ans se sont écoulés depuis son dernier titre de champion suisse. La dernière fois que Marcel Steiner était au sommet, c'était en 2018. D'accord, pendant deux ans (2020 et 2021), il n'y a pas eu de championnat à cause de Covid. Malgré tout, cela a été une longue période de disette. Et lorsque Steiner a effectué son premier run cette année à Hemberg, en début de saison, il ne savait pas où il se situait. Mais il a répondu à cette question dans la foulée. Lors de la première course dans le Toggenburg, il a d'emblée établi un nouveau record de parcours en 51,7 secondes. Sur le moment, Marcel n'en avait pas du tout conscience. «Lorsque j'ai traversé le village après avoir franchi la ligne d'arrivée, les gens m'ont acclamé», a raconté Steiner lors de sa célébration à l'hôtel Meilenstein à Langenthal. «Je n'étais pas du tout conscient de la raison pour laquelle les gens applaudissaient. Oui, je n'avais pas de mauvais sentiment. Mais que ce soit un nouveau record de parcours, je ne m'y attendais pas.»
Le fait que Steiner ait établi ce record et finalement remporté la victoire du jour haut la main avec Synfuel a rendu le triomphe du Bernois encore un peu plus doux. Trois autres victoires de jour devaient suivre au cours de la saison. Et un autre record de parcours – lors de la course à domicile au Gurnigel. C'est là que la décision a été prise en faveur de Marcel. Ce sixième titre, le premier avec la Honda turbo qui a été adaptée aux besoins de Steiner chez Helftec à Hildisrieden, est particulièrement précieux pour Steiner. Mais le respect que Steiner témoigne à son adversaire Eric Berguerand est également précieux. Ce que les deux ont accompli ces dernières années, plus précisément depuis 2010, et la manière dont ils se poussent à réaliser sans cesse de nouvelles performances, est remarquable.
Pour illustrer à quel point Steiner & Co. sont devenus plus rapides ces dernières années, Marcel a montré une vidéo samedi soir. On peut y voir une comparaison directe en perspective embarquée entre la course de montagne d'Anzère 2016 et celle de 2023. La différence est frappante. En 2016, Steiner a réalisé 1:34,8 min avec le LobArt. Cette année, son meilleur temps était de 1:24,7 min. Même le champion de voitures de tourisme Bruno Sawatzki, également invité, a été étonné.
Steiner ne pense pas encore à arrêter. «Bien sûr, je suis conscient qu'à 48 ans, je suis à l'automne de ma carrière. Mais tant que j'aurai du plaisir, je ferai tout pour continuer.»
Le 70e Grand Prix de Macao s'est terminé par un sensationnel doublé suisse dans la course GT3: Raffaele Marciello a remporté la course devant Edoardo Mortara.
Dès les qualifications, Raffaele Marciello (Mercedes) et Edoardo Mortara (Audi) ont fait la fierté de la Suisse en se classant premier et deuxième. Marciello a même établi un nouveau record de piste. Lors de la course de qualification du samedi, les deux spécialistes suisses de la GT3 se sont classés premier (Marciello) et troisième (Mortara). Lors de la course du dimanche, Marciello et Mortara ne se sont pas non plus laissés freiner. Marciello a remporté une victoire souveraine en partant de l'arrivée. Et Mortara a réalisé le doublé suisse à Macao après que Maro Engel, alors deuxième, ait eu un problème technique au restart et ait dû abandonner la course.
«Je suis très heureux d'avoir gagné», a déclaré Marciello. «Macao est toujours une course très spéciale. Et il peut toujours se passer quelque chose de mal. J'ai pris un bon départ, mais j'ai ensuite été un peu mis sous pression par Maro. Au restart, j'ai eu de la chance que Maro ait eu un problème. Du coup, il y avait un gros écart avec le reste du peloton.»
Pour Marciello, c'était la dernière course en tant que pilote d'usine Mercedes-AMG après sept ans. «Lelo» n'aurait pas pu rêver d'un plus bel adieu. «J'avais plus ou moins l'équipe avec laquelle j'avais déjà travaillé ici en 2019. Cela a de nouveau très bien fonctionné. Mais c'était aussi très émouvant. Déjà avant le départ, quand on se rend vraiment compte que c'est la dernière course ensemble. C'est très spécial. Mais nous avons presque tout gagné ensemble au cours de ces sept années. C'était encore une fois une fin très spéciale.»
«Maro a eu un problème au restart et a ralenti», explique Mortara. «Je n'ai pas pu le dépasser avant la ligne, c'est pourquoi un gros écart s'est ouvert avec Raffaele. Ce n'était pas facile de retenir toute la meute derrière moi jusqu'au premier virage. Mais d'une certaine manière, ça a marché.»
Un top résultat suisse aurait également été possible dans la course de Formule 3. L'Autrichien Charlie Wurz, fils de l'ex-pilote de Formule 1 Alexander Wurz, occupait la 6e place pour Jenzer Motorsport lorsqu'il a dû abandonner la course. Wurz jr. a été impliqué dans une collision à un peu plus de la moitié de la course (accident de Paul Aron). Non seulement l'aileron avant a été cassé, mais la boîte de vitesses a également été touchée.
Ces derniers jours, les formulaires de renouvellement 2024 ont été envoyés aux pilotes qui étaient en possession d'une licence annuelle (REG/NAT/INT) en 2023. Les formulaires de demande pour une première licence peuvent être commandés dès maintenant par e-mail ou par téléphone auprès du secrétariat : info@motorsport.ch ou 031 979 11 11.
Les formulaires de licence pour les concurrents collectifs, la licence annuelle LOC, la licence d'entraînement, la licence SIM-Racing, la licence REG-Gast ou la licence IT-D1 ainsi que pour les commissaires sont disponibles ici pour téléchargement à partir du 1er décembre 2023: Licences
Ceux qui doivent encore demander une licence pour la saison 2023 ou qui souhaitent adapter leur degré de licence actuel pour la saison en cours ont la possibilité de le faire jusqu'au 30.11.2023.
Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute question concernant les licences 2024.
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Du 20 au 22 novembre (du lundi au mercredi), une course de karting de la «Champions of the Future Academy» aura lieu pour la première fois à Abu Dhabi. Une délégation de pilotes Spirit sera de la partie.
Le 26 novembre, la finale de la saison de Formule 1 aura lieu à Abu Dhabi. En amont, les «petits» ont le droit de s'exprimer. Du 20 au 22 novembre (du lundi au mercredi), une course de karting de la «Champions of the Future Academy» aura lieu pour la première fois à Abu Dhabi. Quatre Suisses de l'équipe Spirit Racing de Ken Allemann seront également au départ. Parmi eux, on trouve: Dan Allemann (deuxième au classement général du Championnat suisse de karting autobau 2023), Aurelio Longhitano (champion du VEGA Trofeo chez les X30), Aaron Sundrani (5e du VEGA Trofeo) ainsi que Lorenzo Zucchetto (qui a disputé sa première course en CS à Wohlen).
Lors de la première édition du programme Future Academy, les courses se dérouleront avec des châssis Parolin et des moteurs TM (chez les minis). Chez les juniors et les seniors, où il n'y a malheureusement pas de Suisses au départ, les châssis utilisés sont ceux de Kart Republic et les moteurs ceux de IAME.
La nouvelle Academy est organisée par RGMMC, une société de gestion d'événements de sport automobile spécialisée dans l'organisation et la promotion d'événements de karting. L'entreprise a été fondée en 2004 et est basée en Suisse (à Bischofszell). RGMMC est responsable de l'organisation de certains des événements de karting les plus prestigieux au monde, notamment les championnats d'Europe et du monde de karting de la FIA, Champions of the Future et les événements internationaux IAME.
Pour plus d'informations, cliquez sur ce lien.
En ce moment, tout le monde parle du prochain Grand Prix de Formule 1 de Las Vegas. Mais il y a une autre course ce week-end, dans un autre paradis du jeu, qui assurera à coup sûr le spectacle et dans laquelle deux Suisses ont de bonnes chances de gagner.
Alors qu'à Las Vegas, on tente par tous les moyens de construire un circuit qui, on l'espère, promettra un peu de suspense, à l'autre bout du monde, on n'a pas à s'inquiéter du manque de spectacle. La 70e édition du Grand Prix de Macao, qui aura lieu ce week-end, est garantie de faire sensation. Ceux qui ont déjà visité Macao savent que l'action est toujours au rendez-vous sur ce circuit. Que ce soit en Formule 3, en voitures de tourisme GT3 ou en motos. D'ailleurs, au passage, deux Suisses, Oliver Lupberger et Lukas Maurer, le frère de Marcel Maurer, y sont également au départ (tous deux sur Kawasaki).
Chez les voitures de tourisme GT3, ce sont Raffaele Marciello et Edoardo Mortara qui portent haut les couleurs suisses. Comme d'habitude, Marciello (avec Mercedes) et Mortara (avec Audi) prendront le départ. Mortara a déjà remporté deux fois la classique dans l'ancienne colonie portugaise, qui fait partie depuis 1999 d'une zone administrative dite spéciale de la Chine, en Formule 3 (2009 et 2010) et trois fois en voiture de tourisme (2011-2013). Marciello attend toujours son premier grand triomphe au paradis des joueurs.
En Formule 3, une équipe suisse, Jenzer Motorsport, est également au départ. Lors de la première séance d'essais libres qui vient de se terminer, Charlie Wurz a été le meilleur des trois pilotes de Jenzer en se classant 17e.
Pour plus d'informations (y compris sur les horaires), cliquez sur ce lien.
Outre Mortara, deux autres Suisses ont déjà gagné à Macao: Alain Menu en 2007, 2008 et 2021 en WTCC. Stefano Comini en 2015 et 2016 en TCR.
Champions Week au lieu de Champions League! Semaine après semaine, nous vous présentons un champion suisse après l'autre. Nous commençons par Jonathan Hirschi, champion suisse des rallyes 2023.
Au départ de cinq rallyes – sur la plus haute marche du podium lors de cinq rallyes! Jonathan Hirschi a dominé le Championnat suisse des rallyes 2023. Et pourtant, ce n'est que lors du dernier rallye, le Rallye du Valais, qu'il a défendu son titre de l'année précédente. La raison en était la règle du résultat biffé. Hirschi avait été absent au Rallye du Bourgogne. Il avait ainsi été relégué derrière Jonathan Michellod au championnat. Mais au final, l'affaire était claire: en remportant le RIV, Hirschi et sa copilote/partenaire Sarah Lattion s’est assuré son deuxième titre de Champion suisse des rallyes après 2022, avec 196 points contre 166 pour Michellod/Fellay.
La victoire au «Valais» était presque plus importante que le titre pour cet homme de 37 ans originaire de Saint-Imier dans le Jura bernois. Hirschi avait certes déjà remporté ce prestigieux rallye, en 2014, «mais à l'époque, en tant que meilleur Suisse au classement général, je n'étais que quatrième. Ce n'est pas la même chose», a déclaré le nouveau, mais aussi ancien, champion.
La performance de Hirschi cette saison est particulière parce qu'il a remporté ses cinq victoires sur trois voitures différentes et pour trois équipes différentes. En début de saison, il a dû se contenter d'une Citroën C3 de Sainteloc, car sa VW-Polo de l'année précédente avait été complètement brûlée au Rallye de Monte-Carlo. Il a également remporté le «Chablais» avec cette voiture avant de passer à une Hyundai i20 de 2C Compétition pour le Rallye Mont-Blanc Morzine. Au Tessin et en Valais, il a ensuite pris le volant d'une Skoda Fabia Rally2 evo de H-Sport.
Le style touche-à-tout de Hirschi n'est pas le fruit du hasard. Même si rien ne l’y prédisposait au départ. «Je n'étais pas spécialement bon en karting. Mais au début de ma carrière, nous avons bien sûr tout misé sur les monoplaces.» Hirschi a réussi à se hisser jusqu'à la Formule 3 allemande en 2007, avant d’abandonner les monoplaces. «Le saut en Formule 3.5 était trop important pour nous», explique-t-il avec le recul. «Je suis passé au Renault Mégane Trophy, où j'ai terminé 2e du classement général en 2009.»
Le parcours de Jonathan Hirschi s'est ensuite poursuivi via le championnat du monde FIA GT et la Porsche Carrera Cup française, avant une première participation aux 24 Heures du Mans en 2010. Deux mois plus tôt, Hirschi avait déjà disputé son premier rallye, le Critérium jurassien, sur une Renault Clio. Et comme si cela ne suffisait pas, il a croisé le fer avec succès contre Alain Prost et consorts au Trophée Andros. Le pilote polyvalent était né.
«Comme je n'avais pas les moyens d'atteindre le plus haut sommet», explique Hirschi, «je me suis fixé un autre objectif, celui de devenir un pilote aussi complet que possible. J'admire les pilotes polyvalents comme Romain Dumas ou Stéphane Sarrazin. Bien sûr, ils ont gagné des championnats et des courses à un autre niveau. Mais s’inspirer d’eux et gagner dans différentes disciplines est une satisfaction.»
Il n'a pas encore décidé s'il visera le hat-trick en 2024 en championnat du monde des rallyes. Seuls six pilotes ont remporté trois titres de Champion de Suisse des Rallyes ou plus avant lui: Grégoire Hotz (8), Christian Jacquillard (5), Eric Ferreux, Olivier Burri (4 chacun), Sébastien Carron et Jean-Pierre Balmer, récemment décédé (3 chacun). «Je ne sais pas encore ce que je vais faire», dit Hirschi, «peut-être que je vais faire quelques rallyes en France – et en plus l'une ou l'autre classique en Suisse. L'essentiel, c'est que je prenne du plaisir.» Il n'a pas ressenti de pression pour remporter à nouveau le titre cette année. Et sans pression, il était encore meilleur en 2023 que l'année précédente. S'il est à nouveau au départ en 2024, la concurrence devra s'habiller très, très chaudement...
La suspension de la licence accordée par lettre du 17 octobre 2023 à Martin Bürki, lic. n° 2034, est levée avec effet immédiat.
Suite à la procédure devant la Cour nationale d'appel (CNA), Martin Bürki devait s'acquitter d'une dette résiduelle de CHF 4'500.00 (amende, frais de la commission disciplinaire). Il s'est acquitté de cette demande au 15 novembre 2023 et, par conséquent, la suspension de la licence n° 2034, NATional comme INTernational, prononcée à son encontre est levée avec effet immédiat.
Martin Bürki est dès à présent à nouveau autorisé à prendre le départ de toutes les manifestations sous licence.
Samedi, les champions et championnes du Championnat suisse de karting autobau 2023 ont été récompensés à l'autobau à Romanshorn.
Une ambiance parfaite, un bon repas et des champions et championnes satisfaits – c'est ainsi que l'on pourrait décrire la cérémonie de remise des prix du Championnat suisse de karting autobau 2023 qui s'est déroulée samedi dernier dans l’autobau à Romanshorn. Plus de 130 invités ont assisté à la remise des prix au bord du lac de Constance. A quelques exceptions près, le top 10 de la saison écoulée a participé à chacune des cinq catégories.
Chez les plus jeunes, les Super Minis (8–12 ans), c'est Albert Tamm qui est reparti avec le plus grand trophée. Le Tessinois, qui fêtera son onzième anniversaire mercredi, s'était imposé face au champion de l'année précédente, Dan Allemann (12 ans), lors d'une finale très dramatique à Wohlen. Yven Ammann (12 ans) a terminé troisième dans cette catégorie où les coupes étaient presque aussi grandes que les pilotes. Outre les coupes, le champion a également reçu un prix non monétaire – un abonnement annuel de l’Update Fitness. Le rookie de l'année, Diar Islami (11 ans), a eu le plaisir de recevoir un circuit de slotcar de Carrera.
Dans la catégorie OK Junior, Chiara Bättig a défendu avec succès son titre de l'année dernière. La jeune fille de 13 ans, originaire de Wettswil, a récolté exactement 306 points au cours de la saison 2023, soit le nombre de points qu'aucun autre pilote n'a obtenu. En ce qui concerne le nombre de victoires, Bättig s'est également retrouvée seule en tête avec onze victoires de manche. Elle a également bénéficié d'un abonnement de fitness. Arnaud Voutat (13 ans) a pris la deuxième place chez les juniors et a été élu meilleur rookie. Il peut désormais s'entraîner sur le circuit de slot-car de Carrera. Le troisième place est allée au coéquipier de Bättig, Neil Russell (14).
Dans le X30 Challenge Switzerland, c'est Alessio Strollo (18 ans) qui s'est imposé. Pour le Fribourgeois, il s'agissait du premier titre dans le cadre du Championnat suisse de karting autobau. Sa joie était visible sur son visage. Pour lui et les champions des catégories OK Senior et KZ2, le prix supplémentaire était une montre de l'horloger Edox. Samuel Ifrid (16 ans) est monté sur la deuxième plus haute marche du podium dans la catégorie X30. Le Bâlois, qui vit en Alsace et qui a rejoint le Championnat suisse de karting cette saison, a eu le plaisir de recevoir un abonnement de fitness en tant que «Rookie de l'année». Le troisième dans la catégorie avec moteur mono IAME a été Kilian Boss (17 ans), l'un des trois pilotes au total à avoir réussi un «grand chelem» (pole position, meilleur tour en course, trois victoires de manche en un week-end) au cours de la saison 2023. Les autres étaient Chiara Bättig et Jérome Huber.
Huber, bientôt 17 ans, a reçu le trophée de la deuxième place dans la catégorie OK Senior. Le champion 2023 est Pascal Von Allmen (28 ans). Lui aussi s'est réjoui d'une montre Edox. Le troisième pilote sur le podium était Samuel Schär (16 ans). Le Rookie de l'année a été Kilian Streit (21 ans). Le Bernois était encore champion du X30 Challenge Switzerland l'année précédente.
Dans la catégorie des karts à boîte de vitesse, le plus grand trophée et le chronomètre Edox sont allés au Tessin. Ethan Frigomosca (22 ans) a remporté la victoire haut la main en 2023 et a été flanqué à Romanshorn par le deuxième Kevin Wälti (29 ans) ainsi que par Paolo Castagnetti (24 ans) à la troisième place. Le titre de meilleur débutant (abonnement de fitness compris) est revenu à Michael Pemsing (15).
Le classement féminin a été remporté avec une nette avance par Chiara Bättig. Victoria Philipp (13 ans) a pris la deuxième place. La troisième place est allée à Lalou Zbinden (14).
Au total, 5’000 francs de prix ont été distribués par catégorie. Les coupes, le prix en espèces et les prix non monétaire ont été remis par le pilote LMP3 Samir Ben (Graff Racing) et Fredy Alexander Lienhard, le fils du fondateur d'autobau Fredy Lienhard, qui n'a malheureusement pas pu être présent pour des raisons de santé. Lienhard et autobau méritent un remerciement particulièrement important. Depuis des années, ils soutiennent le Championnat suisse de karting et contribuent à ce que la relève de la course suisse puisse accomplir de grandes choses – comme ce fut le cas pour la dernière saison 2023.
Nous remercions également les sponsors suivants qui nous ont soutenus avec leurs prix non monétaires: Edox Watches, Update Fitness et Carrera Rennbahnen. Nous les remercions chaleureusement pour leur collaboration.
Les top 3 des cinq catégories:
Super Mini
1. Albert Tamm, Team Tamm
2. Dan Allemann, Spirit Racing
3. Yven Ammann, Innovate Competition
OK Junior
1. Chiara Bättig, KartBox.ch
2. Arnaud Voutat, Spirit Racing
3. Neil Russell, KartBox.ch
X30 Challenge Switzerland
1. Alessio Strollo, MH Racing
2. Samuel Ifrid, UBIQ Racing
3. Kilian Boss, Spirit Racing
OK Senior
1. Pascal von Allmen, Max Busslinger Motorsport
2. Jérôme Huber, KartBox.ch
3. Samuel Schär, UBIQ Racing
KZ2
1. Ethan Frigomosca, Gerber Team Corse
2. Kevin Wälti, Team Wälti
3. Paolo Castagnetti, Di Pietro Racing
L'autorité suprême du sport automobile, la FIA, continue d'accélérer dans le domaine du simracing. Afin de mieux connaître le marché et la communauté esports, la FIA a lancé une enquête à laquelle vous pouvez également participer.
L'esport n'a pas attendu la pandémie de Covid pour gagner en fascination. Mais pendant Corona, c'était souvent l'une des rares possibilités de faire du sport «actif». Le simracing a également connu un véritable boom à cette époque. De nombreux pilotes se sont alors «maintenus en forme» en participant à des courses dans le monde virtuel.
Le simracing est également un thème important pour l'autorité suprême du sport automobile, la FIA. Lors des Motorsport Games, les courses virtuelles sur place et par livestream étaient très fréquentées. Actuellement, la FIA a conçu une enquête communautaire qui s'adresse à la communauté esports mondiale et au marché. Les questions portent sur des sujets tels que le sexe, l'âge, les plates-formes et les jeux préférés, les habitudes de dépenses et bien plus encore, toutes les données restant totalement anonymes.
Les personnes souhaitant participer à l'enquête peuvent le faire via ce lien. Pour participer, il n'est pas nécessaire d'être soi-même régulièrement assis dans le simulateur. Mais pour la deuxième partie de l'enquête, où il s’agit des plateformes et des jeux préférés, il est certainement avantageux d'avoir des connaissances en matière de simracing. Remplir le sondage prend environ cinq minutes.
Le championnat suisse de karting autobau se déroulera pour la première fois à Lonato (I) en 2024. Patrick Falk, directeur d'Auto Sport Suisse, explique dans une interview comment l'accord a été conclu, si les places de participants seront limitées et ce qu'il en est de l'idée d'une course nocturne.
Samedi, les meilleurs pilotes de karting de Suisse seront honorés à Romanshorn dans le cadre du championnat suisse de karting autobau. Mais la relève se concentre déjà sur la prochaine saison. Celle-ci débutera le 14 avril 2024 – sur le circuit légendaire South Garda Karting à Lonato (I). Une course dont les participants et participantes du Championnat suisse de karting se réjouissent tous sans exception.
Pourquoi le CSK se déroule-t-il à Lonato et non plus à Mirecourt et comment réagit-on à une éventuelle ruée sur les places de départ – c'est ce que nous avons demandé à Patrick Falk, directeur d'Auto Sport Suisse.
Comment en est-on arrivé à ce que le championnat suisse de karting autobau 2024 débute la saison à Lonato, sur un circuit qui a déjà accueilli des manches du championnat du monde ?
Patrick Falk: Lonato a toujours été un circuit souhaité. Nous avions déjà manifesté notre intérêt il y a quelques années, mais les prix ne correspondaient pas. Maintenant, tout s'est arrangé. Nous nous sommes mis d'accord avec la famille Corberi, qui gère le circuit. Et nous sommes ravis que le championnat suisse de karting autobau 2024 puisse débuter la saison sur un circuit aussi chargé d'histoire.
Qui a décidé de courir à Lonato?
La proposition est venue du Comité Karting. Elle a été soumise à la CSN. Celle-ci a accepté cette proposition. Maurizio Galli a un grand mérite. Ce membre du jury a mené les premières négociations. Sans lui, nous n'aurions pas couru à Lonato.
A quel point a-t-il été difficile de trouver une date pour la course?
Cela n'a pas été facile. La consigne était que nous puissions placer les trois courses en Italie avant les vacances d'été. Car nous voulons éviter le trafic des vacances. Et puis, comme on le sait, il y a encore quelques autres championnats en Italie qui souhaitent également courir à Lonato. Mais les Corberis nous ont proposé cinq à six dates possibles. Nous avons donc opté pour le 14 avril.
Lorsque l'ASS a publié le calendrier du championnat suisse de karting autobau 2024 il y a un peu plus de deux semaines, les réactions dans le milieu du karting étaient toutes positives. Avec combien de participants et de participantes l'ASS compte-t-elle?
C'est difficile à prédire. Si l'on se renseigne dans le milieu, nombreux sont ceux qui pensent que l'engouement sera très fort. Non seulement de la part des pilotes de la CS, mais aussi de la part de pilotes «invités».
Y aura-t-il une limitation des places de départ si le nombre d'inscrits est trop élevé?
Non, mais il faudra peut-être procéder à des éliminations. Nous le verrons bien assez tôt et déciderons alors de la mesure à prendre.
Avec Lonato au calendrier, la CSM 2024 organise trois courses en Italie, une en France et une en Suisse. Une augmentation à six courses, comme nous l'avions avant Covid, est-elle à l'ordre du jour?
Pour l'instant – non. Sur la base des réactions des équipes, nous avons fixé le nombre de courses à cinq pour le moment.
Une course de nuit à Wackersdorf, en Allemagne, serait la cerise sur le gâteau?
Ce serait passionnant. Et ce n'est pas non plus comme si nous n'avions jamais pensé à Wackersdorf. Toutefois, le voyage est tout de même nettement plus long en comparaison avec les autres courses. Depuis Berne, il faut compter six heures en voiture. Avec un camping-car et une remorque, huit heures.
Qu'en est-il d'une deuxième course en Suisse?
Seul Wohlen entre en ligne de compte. Mais comme je l'ai dit: avec cinq courses, nous sommes bien placés pour le moment. D'autres parcours ne sont pas envisageables pour des raisons de sécurité, comme Lyss. Et Lignières est a) trop cher et b) n'est pas un circuit de karting. Le dépassement s'y est révélé très difficile.
Et une course sur un parking ou sur le terrain d'un centre de sécurité routière?
De telles réflexions existent ou ont existé. Mais là, la question des mesures de sécurité nécessaires se pose rapidement. Pour l'effort qu'il faudrait fournir pour un tel circuit non permanent, on peut courir sur un circuit prêt à l'emploi en Italie. Le suspense ne manquerait pas sur un circuit improvisé. Comme personne ne peut y faire de tests, le facteur «talent» jouerait un rôle plus important.
Thomas Schmid a tenu son rôle de favori lors de la finale des Swiss Simracing Series de cette année. Le Saint-Gallois s'est assuré le titre pour la troisième fois après 2020 et 2021, devenant ainsi le simracer suisse le plus titré.
Thomas Schmid a reconquis le statut de numéro 1 du simracing suisse. Samedi dernier, le jeune homme de 28 ans originaire de Jonschwil a remporté son troisième titre dans la Porsche Esports Carrera Cup Suisse, le championnat suisse officiel de simulation de course automobile. Nikolaj Rogivue (27 ans) d'Uster a terminé deuxième de la finale de la saison qui s'est à nouveau déroulée à l'Auto Zürich, tandis que le champion de l'année précédente, Leonard Heidegger (22 ans) de Genève, a pris la troisième place. L'événement de trois jours, qui s'est déroulé en direct dans les halles d'exposition de Zurich, a marqué la fin d'une saison record pour la Porsche Esports Carrera Cup Suisse: Près de 300 participants ont pris part à la saison de cette année – un nombre jamais atteint auparavant.
Le circuit de Formule 1 de Monza (I), long de 5,8 kilomètres, a servi de scène virtuelle à la finale. Lors de la course décisive de huit tours, Schmid s'est assuré la tête dès la phase de départ et ne l'a plus quittée jusqu'à l'arrivée. Avec trois titres au total (2020, 2021 et 2023), l'ancien pilote de rallye et de course de côte est le simracer suisse le plus titré.
Alors que la classe «Pro», qui compte 30 participants, a désigné le champion suisse officiel, 20 autres pilotes se sont affrontés dans les classes «Ladys» et «Ü45» pour remporter des prix dans la coupe numérique suisse de la marque Porsche. Dans le peloton des dames, c'est Bettina Buess qui s'est imposée, tandis que le meilleur de l'année des plus de 45 ans a été Martin Bodmer.
Porsche est resté le partenaire officiel de la cinquième édition des Swiss Simracing Series en 2023. Au moyen de dix simulateurs de course haut de gamme, les participants ont piloté une version numérique de la Porsche 911 GT3 Cup d'environ 515 ch. Les Swiss Simracing Series sont placées sous la souveraineté sportive de la fédération nationale de sport automobile Auto Sport Suisse, qui est affiliée à la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
Après une pause de huit ans, le projet Young Drivers a été organisé pour la première fois en 2023. Le vainqueur du programme de cette année sera annoncé lors du «Dîner des Champions 2023» au Bellevue-Palace à Berne.
Auto Sport Suisse a fait revivre cette année le projet Young Drivers. Après une pause de huit ans, le programme de relève pour les pilotes de karting âgés de 14 à 16 ans a été reconduit pour la première fois. Comme le programme est un mélange de karting et de course automobile, Auto Sport Suisse a décidé de dévoiler le nom du vainqueur du programme de cette année dans le cadre de la cérémonie officielle des champions automobiles qui aura lieu le 15 décembre 2023 au Bellevue-Palace à Berne.
Afin de maintenir le suspense jusqu'à la toute fin, les trois premiers de la promotion 2023 seront invités et informés en temps voulu. Le vainqueur du PYD recevra un prix de 30’000 francs lié à un programme de sport automobile.
Vous trouverez de plus amples informations sur le projet Young Drivers sur www.motorsport.ch. Le programme sera bien entendu reconduit en 2024. Les personnes intéressées peuvent s'inscrire à partir du 1er février 2024.
Sébastien Buemi l'a fait! L'ancien pilote de Formule 1 est devenu champion du monde pour la quatrième fois avec Toyota. Louis Delétraz ne s'est pas non plus laissé priver du titre en LMP2. De plus, Rahel Frey a remporté une victoire sensationnelle en GTE.
L'ancien conseiller fédéral Adolf Ogi aurait résumé la situation avec son slogan standard «La joie règne!» Ce que les Suisses et les Suissesses ont réalisé lors de la finale du championnat du monde d'endurance à Bahreïn mérite le respect. Le quatrième titre de champion du monde de Sébastien Buemi n'a jamais été en danger. Buemi s'est élancé de la pole position, a remporté le départ et a passé le volant de la Toyota #8 en tête. Ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Ryo Hirakawa se sont chargés du reste. Après huit heures et 249 tours, le Vaudois a été sacré champion du monde 2023.
«C'est un grand sentiment de gagner à nouveau le championnat du monde et je suis vraiment reconnaissant envers l'équipe. Je pense que nous l'avons mérité cette année. Bien sûr, c'était difficile de ne pas gagner Le Mans, mais nous avons prouvé notre force en remportant le championnat devant une concurrence aussi forte. C'est toujours spécial de gagner, mais ce titre a été remporté avec constance. Même si nous n'avons pas toujours été la voiture la plus rapide, nous avons marqué des points partout, même dans les courses les plus difficiles.»
Buemi n'était toutefois pas le seul Suisse à pouvoir jubiler à Bahreïn. Son collègue romand Louis Delétraz a lui aussi fait sauter les bouchons en LMP2. Comme Buemi, Delétraz a fêté une nouvelle victoire de classe et s'est ainsi assuré le trophée Endurance. C'était la dernière course régulière de la catégorie LMP2 dans le cadre du championnat du monde d'endurance. A l'avenir, cette catégorie ne sera plus au départ qu'au Mans dans le cadre du WEC.
Et ce n'est pas fini pour les Suisses! Certes, Rahel Frey n'a pas pu remporter le titre en LMGTE (il était déjà attribué avant la finale), mais l'ère LMGTE s'est terminée sur une première: les «Iron Dames» avec Frey, Michelle Gatting et Sarah Bovy ont fêté leur toute première victoire en WEC lors de la dernière course. La Porsche Iron-Lynx #85 s'est imposée face à l'Aston Martin #777 au terme d'un duel passionnant. Au classement général, Frey a ainsi défendu avec succès sa deuxième place finale.
Pour les autres Suisses, la finale de la saison WEC s'est terminée comme suit: Nico Müller a terminé huitième pour son retour avec Peugeot, Neel Jani a pris la dixième place sur la Porsche Proton. Fabio Scherer, vainqueur de la classe à Le Mans, a terminé la saison avec une sixième place, ce qui lui a permis d'obtenir la deuxième place au classement général (derrière Delétraz). Thomas Flohr a manqué de peu le podium à Bahreïn au volant de la Ferrari d'AF Corse. Il a toutefois réussi à monter sur le podium du championnat en se classant troisième.
Mise à jour du cas «Bürki»: comme un solde de dette est toujours en suspens, la licence (établie au nom de Martin Bürki) est immédiatement suspendue au niveau NATional et INTernational et déclarée non valable jusqu'à nouvel ordre.
Par décision juridiquement valable du Tribunal d'Appel Nationale (TAN) du 29 août 2023, une amende d'un montant de CHF 5'000.00 a été infligée au pilote Martin Bürki, Sigriswil/BE. En outre, des frais de procédure CD d'un montant de CHF 1'000.00 ont été fixés. Après prise en compte du remboursement partiel de CHF 1'500.00, il reste une dette de CHF 4'500.00 (hors TVA).
Cette dette résiduelle a été facturée au moyen d'une facture correspondante avec un délai de paiement de 10 jours. Conformément à la loi internationale sur le sport (ISG) en vigueur, respectivement au règlement sportif national (RSN), l'article suivant s'applique au paiement des amendes:
Article 12.8 – paiement des amendes
12.8.1 Les amendes doivent être payées dans les 48 heures suivant la notification de la décision par tout moyen de paiement, y compris par voie électronique.
Bien qu'Auto Sport Suisse ait généreusement accordé un délai de 10 jours lors de la facturation dans ce cas, aucun paiement n'a été reçu au moment de la publication de ce message. En conséquence et en application de l'article suivant:
12.8.2 Tout retard dans le paiement des amendes peut entraîner une suspension au moins jusqu'à la date de paiement de l'amende.
la licence n° 2034 INT-C, délivrée à Martin Bürki, Sigriswil/BE, est immédiatement suspendue au niveau NATional et INTernational et annulée jusqu'à nouvel ordre. De même, aucun duplicata ou autorisation de départ/libération par nation ne sera délivré et la délivrance d'une autre/nouvelle licence sera également refusée jusqu'au règlement de la facture impayée.
La finale des Swiss Simracing Series aura lieu ce week-end dans le cadre du salon Auto Zürich. Avec plus de 300 inscriptions, les organisateurs ont enregistré un nouveau record de participation.
La «Finale Furioso» de la Porsche Esports Carrera Cup Suisse dans le cadre des Swiss Simracing Series aura lieu ce samedi 4 novembre en direct sur le salon Auto Zürich, dans le hall 7. Les 70 meilleurs simraceurs suisses s'affronteront dans trois catégories (Ladies, Pro, Ü45) par un système d'élimination directe afin de déterminer le champion suisse ainsi que la championne de chaque catégorie. Le championnat en est déjà à sa cinquième édition et a enregistré un nouveau record de participation avec près de 300 inscriptions. Les deux derniers champions suisses, Leonard Heidegger (Genève) et Thomas Schmid (Jonschwil, SG), participeront également à la finale.
Tous les participants roulent sur 10 simulateurs haut de gamme de la manufacture suisse «RacingFuel Simulators» et sont encadrés par des commissaires sportifs de la fédération nationale de sport automobile Auto Sport Suisse. Les trois manches finales débuteront à 15h45 et pourront être suivies en livestream. La retransmission commencera à 10h30 et sera accompagnée par Christian Mettler (connu comme commentateur des courses de côte suisses) et Jörg Petersen (rédacteur de l'ai).
Horaire
Début de la retransmission: 10.30 heures
Début des demi-finales: 11h20
Début des finales: 15h45
Lien vers la retransmission: https://www.youtube.com/watch?v=diPArZpyKqc ou par https://porsche.simracingseries.ch/
Ce week-end, les décisions du championnat du monde d'endurance seront prises lors de la course de 8 heures à Bahreïn. Avec Sébastien Buemi et Louis Delétraz, deux Suisses sont en lice pour le titre.
Sébastien Buemi a déjà été sacré champion du monde d'endurance à trois reprises: en 2014, 2018 et 2022. Ce week-end, le pilote officiel Toyota pourrait remporter son quatrième titre mondial lors de la finale à Bahreïn. Et pour cela, le Suisse romand n'a même pas besoin de gagner la course. Si la voiture sœur de Conway/Kobayashi/Lopez remporte la course, une place sur le podium suffira à Buemi/Hartley/Hirakawa pour assurer le titre. Si Conway/Kobayashi/Lopez remporte la pole position le vendredi et la victoire en course le lendemain, Buemi/Hartley/Hirakawa devront terminer deuxièmes de la course pour s'assurer le titre de champion du monde.
Il est possible que Toyota, qui a déjà le titre des constructeurs en poche, perde encore le championnat des pilotes au profit de Ferrari. Toutefois, il faudrait que les Japonais, basés à Cologne, soient misérables en cas de victoire de Ferrari, ce qui est difficilement envisageable au vu de la domination et de la fiabilité des années précédentes.
Avec Louis Delétraz, un deuxième romand a des chances de remporter le titre. Mais à la différence de Buemi, le Genevois n'obtiendrait pas le titre de champion du monde. En effet, en LMP2 (comme en GTE), seul un trophée d'endurance est décerné. Néanmoins, remporter ce championnat serait une grande satisfaction pour Delétraz. Et après avoir remporté deux championnats ELMS (2021 et 2022), c'est la suite logique. Avant la dernière course, Delétraz/Kubica/Andrade ont 33 points d'avance sur l'équipe Interpol avec Fabio Scherer. Avec un maximum de 38 points à attribuer (plus un point de bonus pour la pole position), il sera très difficile pour le pilote d’Engelberg de combler ce retard.
La classe GTE est déjà décidée. Mais là aussi, deux Suisses ou Suissesses peuvent espérer une place sur le podium: Rahel Frey est deuxième au classement général avant la finale, Thomas Flohr est troisième. Seuls six points les séparent.
Nico Müller fait son retour. Le pilote d'usine Peugeot est de retour dans le cockpit après sa blessure à la clavicule.
La course débutera samedi à 14 heures, heure locale (12 heures chez nous). Selon motorsport-total, il est possible de suivre la course sur Eurosport. Toutefois, le programme n'est pas diffusé en clair. La course complète sera diffusée sur la chaîne payante Eurosport 2, également disponible pour les clients de DAZN. Comme toujours, sport.de propose un livestream en intégralité. Nitro, la filiale de RTL, retransmettra la phase finale en direct. En Autriche, ORF Sport+ diffuse au total 4h20 de direct, réparties entre la phase de départ et la phase finale.
Johannes Kapfinger n'a rien laissé passer lors de la finale de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse à Misano (I). Le pilote de promotion Porsche est ainsi le nouveau champion de sa catégorie et hérite de son prédécesseur Jasin Ferati.
Johannes Kapfinger a fêté son titre en GT3 Cup sur mesure: au volant de la Porsche 911 GT3 Cup de 510 ch, le pilote de Passau s'est assuré la pole position, a remporté les deux manches et a réalisé à chaque fois le meilleur tour en course. Au total, il a marqué 59 points au championnat, le maximum possible. Pour sa première saison, le jeune talent de 20 ans a ainsi dépassé toutes les attentes.
Lors de la première course, Kapfinger n'a dû céder sa place à l'Italien William Mezzetti que pendant le tour de départ. Alexander Schwarzer a vu le drapeau à damier en troisième position. Le double vainqueur du Mugello a toutefois écopé de dix secondes de pénalité, ce qui l'a relégué à la cinquième place derrière Marc Arn et Peter Hegglin. La sixième place est revenue à Gregor Burkard.
Lors de la deuxième course, le poursuivant direct de Kapfinger s'appelait également William Mezetti, mais il lui manquait 7,4 secondes sur l'Allemand à l'arrivée. Derrière l'Italien, Hegglin a pris la troisième place au terme des 14 tours de course, suivi par Burkard. Schwarzer a de nouveau terminé cinquième. L'ancien diplômé du Porsche Track Experience a décroché le titre de vice-champion de la GT3 Cup à Misano.
Dans le groupe Open GT, le frère jumeau de Kapfinger, Michael, a fait de même en décrochant la pole position et en remportant deux courses. Avec Michael Joos, ils ont également remporté la course d'endurance de nuit de deux heures sur le circuit de 4,226 kilomètres au bord de l'Adriatique. Les meilleurs Suisses ont été Burkard/Fässler, 6e, et les meilleurs pilotes de Cayman, Patrick Hofmann et Alex Fontana, ont franchi le drapeau à damier à la 19e place du classement général avec le modèle RS. Remo Stebler et Yannick Mettler se sont classés juste derrière avec la 718 Cayman GT4 Clubsport MR. Ekaterina Lüscher était également au départ. Elle aussi roulait pour l'équipe AMAG First Rennsport. Dans le groupe GT4 pour les véhicules avec package MR, Patrick Schetty s'est proclamé nouveau champion en remportant la victoire de classe lors de la deuxième course. Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, Nicolas Garski a pu défendre son titre.
Dans l'histoire du championnat suisse des rallyes, six pilotes ont remporté le titre trois fois ou plus. L'un d'entre eux était Jean-Pierre Balmer. La veille du Rallye du Valais de cette année, ce Vaudois d'origine est décédé à l'âge de 71 ans des suites d'une courte maladie.
Balmer a fait ses débuts au Rallye des Neiges en 1977 sur une Alpine A110. En 1979, il est passé à la Porsche 911, avec laquelle il a remporté son premier titre de champion de Suisse l'année suivante. Certes, Balmer n'a pas remporté de victoire cette saison-là, mais la constance a fini par faire pencher la balance. Bien que Balmer ait été à égalité de points avec André Savary, le titre est revenu au serrurier de La-Chaux-de-Fonds, alors âgé de 28 ans.
En 1981, Balmer est passé de Porsche à Opel. Toujours sans victoire, il se classa troisième à la fin de la saison. En 1982, Balmer est devenu la star de la scène suisse des rallyes. Avec cinq victoires, il s'est assuré son deuxième titre. Jusqu'en 1984 (deuxième au classement général), Balmer a continué à rouler avec l'Opel Ascona respectivment Manta 400. A partir de 1985, il a piloté une Lancia 037 pour l'équipe Lancia de l'importateur. Il lui a toutefois manqué la chaleur du nid nécessaire, si bien qu'en 1986, il s'est lancé seul dans la course avec le sponsor «Jean-Jacques Benson» et le préparateur italien Volta. Et avec succès! Avec quatre victoires, il s'est imposé face à Freddy Oguey et Marcel Gall et a fêté son troisième titre en CS.
Avec 14 victoires au total dans le championnat suisse, Jean-Pierre Balmer a marqué l'histoire du rallye suisse des années 80. Un triomphe au prestigieux Rallye du Valais, qui s'appelait encore Rallye du Vin lors de ses premières participations, lui a malheureusement échappé.
Auto Sport Suisse présente ses plus sincères condoléances à sa famille, en particulier à son épouse Quezia et à ses deux enfants Aurélie et Alexandre, ainsi qu'à ses proches. Les obsèques ont eu lieu lundi au cimetière de La-Chaux-de-Fonds.
Jonathan Hirschi/Sarah Lattion ont fait carton plein lors de la finale de la saison en Valais. Le duo s'est une nouvelle fois imposé et s'est ainsi assuré de décrocher le titre de champion de Suisse des rallyes 2023 de manière infaillible.
Une quatrième place si Jonathan Michellod l'avait emporté aurait suffi à son homonyme Jonathan Hirschi pour défendre avec succès son titre lors de la 63e édition du Rallye International du Valais. Cependant, cela n'a pas été le cas. Hirschi et sa copilote Sarah Lattion se sont montrés maîtres du jeu dès le premier jour. Pendant une courte période, il a certes cédé la tête du classement général à son concurrent pour le titre, Michellod, dans l'ES3 et l'ES4. Cependant, à partir de la cinquième épreuve, il a été impossible de freiner Hirschi. Le deuxième jour, lorsque Michellod a perdu d'un coup plus de 50 secondes sur Hirschi dans la première épreuve «Les Cols 1» entre Le Guercet et Sembrancher, parce qu'un pneu s'est dégonflé, la goutte d'eau a fait déborder le vase. Au final, Hirschi a remporté neuf des quatorze spéciales, devançant Mike Coppens/Christophe Roux de 51,2 secondes et Michaël Burri/Gaëtan Aubry (tous sur Skoda Fabia Rally2 evo) de 1:12,1 minutes. Ce dernier étant titulaire d'une licence de course française, Michellod a été classé troisième du championnat suisse. Cela n'a pas été une consolation pour le Valaisan de 29 ans, qui s'était pourtant beaucoup investi. «Si je suis déçu? Oui et non», répond Michellod. «Nous avons fait une bonne saison et avons beaucoup progressé. A la fin, il nous a manqué un peu d'expérience. De plus, je dois dire que Hirschi est vraiment un pilote extraordinairement rapide. Il a roulé fort, très régulièrement et n'a presque pas fait d'erreurs.»
Pour le vainqueur Hirschi, ce deuxième triomphe en Championnat suisse de Rallye du Valais, après celui de 2014, représentait au total sa cinquième victoire de la saison. Cela signifie que Hirschi a obtenu la totalité des points à chaque rallye qu'il a disputé en 2023 dans le cadre du Championnat suisse et qu'il a remporté le championnat haut la main avec 196 points contre 166 pour Michellod. «Bien entendu, je me réjouis de ce titre», déclare Hirschi, «la saison a été exceptionnelle. Cinq rallyes – cinq victoires: impossible de faire mieux. Je suis également heureux de cette victoire au RIV. En effet, c'est un rallye très spécial. Je l'ai certes déjà gagné en 2014. Mais à l'époque, j'étais quatrième au classement général en tant que meilleur Suisse. Ce n'est pas la même chose.» Mais comment Hirschi a-t-il fait pour gérer la pression? Il devait finalement franchir la ligne d'arrivée et marquer quelques points pour défendre son titre. «C'est vrai. J'ai déjà éprouvé de la pression, car on m'avait donné le statut de favori avant le rallye. Toutefois, je me suis demandé ce qui était le plus important: gagner le RIV ou être à nouveau champion. Je me suis décidé pour le premier. Que les deux aient fonctionné me fait d'autant plus plaisir.»
Coppens, qui a terminé deuxième, a vu une saison en demi-teinte se terminer par un moment fort. Le Valaisan aurait certes aimé remporter sa troisième victoire valaisanne consécutive, mais cette fois, il n'a rien pu faire contre Hirschi. Dans la lutte pour la troisième place du championnat, Sacha Althaus et sa copilote Lisiane Zbinden se sont clairement imposés face à Sergio Pinto (13e au général). Le Jurassien de 27 ans a certes dû se contenter de la sixième place au général lors de la Valais – derrière son collègue de marque Nicolas Lathion/Marine May, mais si quelqu'un lui avait demandé avant la saison s'il serait satisfait de la troisième place, Althaus aurait immédiatement signé.
Le top 10 du «Valais» a été bouclé par Ismaël Vuistiner/Florine Kummer, qui ont fait très forte impression pour leurs débuts sur la Renault Clio Rally3, devant David Erard/Sarah Junod (8e sur VW Polo), Thibault Maret/Kévin Bronner (9e sur Skoda Fabia) et le deuxième pilote français de Clio Rally3, Thomas Battaglia.
Chez les juniors, Jérémy Michellod avait déjà été désigné nouveau champion depuis longtemps. Pourtant, le frère cadet de Jonathan aurait bien aimé fêter un nouveau triomphe lors de son rallye à domicile. Toutefois, un problème de boîte de vitesses a tôt fait de ruiner ses espoirs. Comme Damien Lovey a lui aussi été contraint de réduire la voilure dans l'avant-dernière spéciale, Quentin Claire/Gabriel Claire (Peugeot 106) ont remporté la victoire chez les «petits».
La victoire en Coupe des Rallyes est allée à Laurent Bérard et à sa copilote Audrey Zwahlen. Le pilote de la Honda-Civic s'est livré à un duel passionnant avec Philippe Broussoux et a pris la tête dans la onzième épreuve. La troisième place de la Coupe des Rallyes a été remportée par Steve Gaspardi (qui roule sur une Clio, comme Broussoux). Le titre est allé à un autre: Claude Aebi (avec son fils Justin Vuffray comme copilote) n'a certes terminé que sixième, mais il a tenu en échec ses poursuivants Kilchenmann, Rossi et Ramel. «C'est mon premier titre», déclare Aebi. «J'étais troisième en 2021, deuxième en 2022 et maintenant premier. Cela montre que je n'ai cessé de progresser et que nous avons encore amélioré nos performances cette année.»
Dans la Michelin Alps Open, Vuistiner s’est impose contre Battaglia et Pinto. Les champions de 2023 sont: Pinto (Open) et Alexandre Bastard. Le meilleur Suisse derrière le Français a été Jérémy Michellod.
Dans la classe historique, le VHC, les fans attendaient avec impatience un duel entre Pascal Perroud (sur BMW M3), déjà sacré champion, et Florian Gonon (Ford Escort RS1600). Cependant, ce duel a été rapidement remporté. Sur le sol glissant de la première épreuve du matin, Perroud a abîmé sa roue avant droite. Même s'il a pu franchir la ligne d'arrivée en clopinant comme le plus rapide, il a été forcé d’assister à la deuxième épreuve en spectateur. «Heureusement, j'avais déjà le titre en poche», dit Perroud. «Pourtant, j'aurais bien aimé gagner ce rallye en fin de saison. Cependant, c'était comme si j'étais sur du verglas. Dans le dernier virage de la première spéciale, j'ai tout simplement foncé tout droit.» Gonon s'est donc imposé haut la main devant Eddy Bérard (BMW M3) et Laurent Metral (Ford Sierra RS Cosworth).
En VHRS, une épreuve de régularité, c'est Laurent Pernet sur BMW 325 ix qui s'est imposé. Le Neuchâtelois était déjà assuré avant le «Valais» d'être le premier champion de cette catégorie qui a été créée en 2023.
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 2: Que fait donc Levin Amweg?
Le cannabis et l’automobile ne font pas bon ménage. Sauf pour Levin Amweg, qui, à 29 ans, n'est pas seulement un ex-pilote, mais aussi (avec son frère Severin) le cofondateur de Cannerald, une entreprise qui se consacre à la recherche et à la production de cannabis à usage médical depuis 2017. «Notre mission est de rendre le cannabis de haute qualité et les produits dérivés acceptables en Suisse, dans les contrées germanophones et dans toute l'Europe», explique-t-il.
Aussi curieux que cela puisse paraître, ce citoyen de Bremgarten, près de Berne, est venu au cannabis par le biais de la course automobile. L'élément déclencheur a été un grave accident dans l'Audi TT Cup 2015, au cours duquel il s'est fracturé deux vertèbres. «Comme les antidouleurs étaient sans effet, mon frère m'a conseillé de prendre de l'huile de CBD. Cela m'a aidé. Ainsi a commencé notre histoire avec le cannabis.»
Et le succès a été au rendez-vous! L’ex-pilote siège aujourd'hui au conseil d'administration d'Emerald Group AG, la société-mère à laquelle appartiennent, outre Cannerald, sept autres entreprises, notamment une société de sécurité comprenant douze succursales en Allemagne et en Suisse. «J'ai quasiment suivi ma formation en sport automobile», explique Levin Amweg. «J'y ai appris que tu ne dois jamais abandonner et qu’il faut toujours se relever après une défaite. C'est ce que je vis aujourd'hui aussi dans mon travail.»
Levin Amweg a commencé sa carrière sportive en 2004, en karting. En 2007, il devenait champion suisse chez les Minis. En 2010, il remportait la catégorie Sport 125 cm3. Lors des championnats du monde de la ROK Cup 2009, il pointait en tête jusqu'au dernier tour, avant d’être relégué à la 3e place suite à une phase de safety car. En 2011, il passait à la Formule BMW Junior en tant que rookie et y remportait d'emblée sa première course. À la fin de l'année, il était classé 4e. Il remportait le classement général de la série en 2012 et rejoingnait l'année suivante Jenzer Motorsport en Formule Renault 2.0 Eurocup. En 2014, il court en championnat d'Europe du Nord pour ART et monte sur la plus haute marche du podium à Silverstone, lors de la première des trois courses. D'autres podiums suivront.
Mais la carrière en monoplace d’Amweg s'enlise. Son frère Severin raccroche son casque en 2013 et Levin s’essouffle lui aussi. «J'ai réalisé que je me battais avec des armes émoussées. Pour des raisons de budget, j'ai donc décidé de passer aux voitures de tourisme.» En 2015, il participe à l'Audi TT Cup. Sa carrière prend fin à Spielberg, après un crash massif. Sous une pluie battante, il percute sans pouvoir freiner trois concurrents bloqués au milieu de la piste.
Levin Amweg n'a aucun regret. «J'ai passé de bons moments en automobile. Mais avec le recul, je suis content d'avoir eu cet accident. Il m’a ouvert une voie nouvelle que je n'aurais probablement jamais empruntée autrement.»