Le Championnat suisse de montagne débute dans environ deux mois et demi. D'ici là, Marcel Steiner a encore beaucoup à faire avec sa nouvelle Nova-Proto. Mais l'impatience est tout de même grande: «Pour la première fois, nous pouvons préparer une voiture sans devoir faire de compromis!»
2024 a été une année à oublier pour Marcel Steiner – du moins d'un point de vue sportif. Le sextuple champion de la montagne ne s'est inscrit qu'à deux courses: au Rechberg et à Hemberg. Ces deux engagements n'ont pas été couronnés de succès. Au Rechberg, Steiner a renoncé à la deuxième course et à Hemberg, il a plié bagage après les essais. La LobArt modifiée aérodynamiquement, avec laquelle Steiner avait encore été champion en 2023, était impossible à conduire. Steiner n'a pas pu trouver de remplaçant en si peu de temps.
Entre-temps, le Bernois, qui aura 50 ans cette année, a laissé le sujet du LobArt derrière lui. Et il a trouvé un remplaçant. Depuis peu, une Nova-Proto NP01 trône dans son garage; la même voiture que Robin Faustini et Thomas Amweg ont déjà utilisée en montagne en 2024 et que Joël Volluz utilisera également cette année. Ou devrait-on dire: presque la même voiture. Car la Nova de Steiner se distingue déjà des modèles de ses concurrents. Le véhicule de Marcel dispose de la dernière version de ce quatuor. Et dès la commande, il a formulé des souhaits taillés sur mesure pour lui. À commencer par l'essieu arrière, qui a été adapté à la boîte de vitesses Hewland de Steiner, en passant par le châssis et le réservoir.
En termes d'aérodynamisme, la Nova de Volluz est la plus proche de celle de Steiner. Les deux disposent d'une position assise centrale. Selon Steiner, les différences se situent au niveau du soubassement et du diffuseur, «le reste est plutôt similaire», explique Steiner. La plus grande différence, non seulement par rapport à Volluz, mais aussi par rapport au champion de la montagne Faustini, est le moteur. Alors que Volluz mise sur un moteur V8 Judd à aspiration naturelle et que Faustini est alimenté par un turbo Emap, Steiner installera, ou plutôt fera installer, son actuel turbo Helftec Honda à l'arrière de sa nouvelle voiture. Car à partir de cette semaine, la Nova-Proto est chez le partenaire moteur Helftec Engineering. «Et ce pour environ un mois», explique Steiner.
Il est donc d'ores et déjà clair que Steiner ne prendra pas le départ au Rechberg en Autriche fin avril. «Nous prévoyons un roll-out début mai», explique Steiner. «Et ensuite encore un test sur un circuit. Si tout se passe bien, nous devrions être prêts pour le coup d'envoi du Championnat suisse de la montagne à la mi-juin. Sinon, nous devrons tout simplement faire un nouveau test, car je ne vois pas d'autre course de montagne appropriée à laquelle je pourrais me préparer à cette période.»
Interrogé sur ses objectifs, Steiner est clair comme de l'eau de roche: «Je veux bien sûr récupérer le titre, sinon nous n'aurions pas eu besoin de faire tous ces efforts. Mais je suis aussi conscient que la concurrence a une longueur d'avance en termes d'expérience. Nous devons d'abord les rattraper.» Il ne sait pas encore si Steiner sera au départ de la première course à Hemberg ou à La Roche. «A Hemberg, nous avons certes un parcours plus court, mais plus d'entraînement», tempère l'ex-champion.
A la question de savoir si Steiner aborde son nouveau projet avec les mêmes émotions qu'il y a dix ans, lorsqu'il a commencé à mettre en place le LobArt, il répond par un «oui et non». Mais cela est probablement dû à l'âge, sourit le garagiste Honda d'Oberdiessbach. «Mais ce qui me réjouit vraiment», dit Steiner, «c'est le fait que pour la première fois, nous pouvons construire une voiture sans devoir faire de compromis.»
A la fin de la première semaine d'avril, l'action est enfin de retour au niveau national. Outre les journées test de slalom à Ambri (4 et 5 avril), le Critérium jurassien et le coup d'envoi du Championnat suisse de karting autobau auront également lieu.
L'attente est terminée! Les 4 et 5 avril, la saison nationale sera lancée avec les journées test de slalom à Ambri et le Critérium Jurassien. Comme d'habitude, les journées de test organisées par l'Equipe Bernoise dans la Léventine, au pied du Gothard, affichent complet. Plus de 70 pilotes (par jour) se sont inscrits – dont les champions de slalom des deux dernières années, Philip Egli et Martin Oliver Bürki.
Parallèlement aux journées d'essai, le coup d'envoi du Championnat suisse des rallyes 2025 sera donné dans le Jura. Environ 80 équipes seront au départ de cette 46e édition, dont 52 dans la catégorie moderne. Parmi les favoris pour la victoire finale figurent Sacha Althaus/Lisiane Zbinden, vainqueurs l'an dernier, ainsi que Mike Coppens/Christophe Roux (tous deux sur Skoda Fabia). Derrière eux, 16 autres équipages de Rally2 sont en embuscade et espèrent également obtenir un résultat de premier plan. Pour en savoir plus sur le coup d'envoi du Championnat suisse des rallyes, rendez-vous la semaine prochaine sur www.motorsport.ch
Le Championnat suisse de karting autobau débutera lui aussi le premier week-end d'avril. Comme l'année dernière, le coup d'envoi sera donné à Lonato, en Italie. A la différence du «Crit» et des journées d'essai à Ambri, il est possible de s'inscrire pour le début de la saison de karting jusqu'au dimanche 30 mars (minuit). Plus d'informations sur www.go4race.ch
Ce week-end, lors d'une journée portes ouvertes au garage Meisel à Leuggern, Reto Meisel a également parlé de ses projets pour 2025. La tendance est claire: CS non, CE oui.
Reto Meisel a organisé samedi une journée portes ouvertes à Leuggern (AG). L'affluence de visiteurs a même surpris le champion suisse de voitures de tourisme de 2022. L'événement a même attiré des personnalités de la course. Le champion suisse de la montagne Robin Faustini, entre autres, a rendu visite à son collègue du canton. Et le duo de dragsters Jndia et Urs Erbacher n'a pas manqué l'occasion d'enrichir l'événement de Meisel avec une imposante démonstration de leur dragster à carburant haut de gamme.
Pour l'hôte, cette journée portes ouvertes était l'occasion idéale d'annoncer son programme de courses pour 2025. Et là, l'accent est clairement mis sur le Championnat d'Europe de la montagne. «L'objectif est de participer à autant de courses que possible», explique l'homme de 54 ans. Mais Meisel fera probablement l'impasse sur le coup d'envoi des championnats d'Europe de la montagne à Saint-Jean-du-Gard, en France, les 12 et 13 avril. «Je n'ai encore jamais fait ce parcours. Il est plus logique de ne commencer que deux semaines plus tard au Rechberg.»
Meisel a depuis longtemps remis en état sa Mercedes SLK 340 après son accident à Hemberg en 2024. Mais on ne verra probablement le monstre Benz qu'une seule fois en Suisse: aux Rangiers, lors de la course des Championnats suisses dans le Jura, qui est également une course du Championnat d'Europe. Par rapport à l'année dernière, Meisel n'a apporté que peu de changements à son SLK. «Mais nous avons encore optimisé l'électronique et travaillé sur la fiabilité», explique Meisel.
Le talon d'achille du SLK était également le démarreur au début de l'année 2024. Entre-temps, Meisel et son équipe devraient avoir maîtrisé ce problème. «Le démarreur nous a donné du fil à retordre dès le début», explique Meisel. «Même lorsque nous avons utilisé le même composant que celui que Marcel Steiner utilise sur sa voiture, les choses ne voulaient pas s'améliorer. La raison en était les contraintes thermiques. Nous n'avons pas pu résoudre le problème avec des démarreurs de rechange traditionnels. Mais pendant l'hiver, Flavio Helfenstein de Helftec Engineering a fait des essais avec un démarreur de Formule 4. Depuis, cela semble fonctionner.»
Jeudi, si le temps le permet, Meisel effectuera un test de fonctionnement. Ensuite, plus rien ne s'opposera à la saison des Championnats d'Europe. Si tout se passe bien, Meisel sera également très occupé durant la deuxième moitié de la saison. Des courses à Majorque, Alicante et Ibiza sont encore au programme. «Et puis, nous avons encore une invitation pour une course en Norvège. Cela fait certes plus de 3000 kilomètres de route, mais cela me tenterait bien.»
Ce week-end, plusieurs Suisses ont à nouveau participé à des courses internationales. Au Nürburgring et au Mugello, ils ont pu fêter plus d'une victoire de classe. Et les Suisses ont également été forts au Rallye de Franche-Comté.
Pour le pilote BMW Ranko Mijatovic, la mission de «défense du titre» dans la série Nordschleife a commencé ce week-end. Et plutôt avec succès. Pour son retour dans son ancienne équipe FK Performance Motorsport, le Soleurois s'est classé 22e au classement général. Plus important encore, Mijatovic a remporté la classe SP10 Am avec un peu plus de trois minutes d'avance. Le meilleur Suisse au classement général a été Raffaele Marciello, qui s'est classé cinquième sur une BMW M4 GT4 du Rowe Racing. Neuvième également dans le top 10 (et vainqueur de classe comme Mijatovic): Gabriele Piana sur une Porsche 911 GT3 R de Black Flacon. Manuel Metzger (vainqueur SP8T) a également fêté une victoire de classe. Fabio Scherer a également participé à sa deuxième course NLS. Le pilote d'Engelberg a franchi la ligne d'arrivée en sixième position dans sa catégorie (VT2-F+4WD) sur une Hyundai i30 N.
Une victoire de classe suisse a également été enregistrée lors de la course de 12 heures des Creventic Series au Mugello (I). Le pilote Porsche Fabian Danz, 8e au classement général, a été le plus rapide dans la catégorie 992. L'équipe Kessel Racing a manqué de peu le podium au classement général avec une 4e place, mais a réalisé le meilleur tour en course avec son pilote David Fumanelli.
Le meilleur Suisse du Rallye Régional de Franche-Comté en France a été Sacha Althaus. Le Jurassien s'est assuré la troisième place du classement général avec sa copilote Lisiane Zbinden sur sa Skoda Fabia Rally2 evo. Le père Nicolas Althaus a terminé sixième. Également dans le top 10: Jean-Marc Salomon. En catégorie RC4 la Suisse a réalisé un triplé, avec à sa tête l'équipe gagnante David Erard/Sarah Junod. Les Suisses ont également donné le ton dans la catégorie historique VHC. Quatre équipes se sont même classées aux quatre premières places. En tête: Eddy/Florence Berard devant Nicolas Jolidon/Eric Von Kaenel et Eddie/Marion Tapparel.
Tina Hausmann a encore une marge de progression dans la F1 Academy. La Zurichoise s'est classée 13e et 15e lors de l'ouverture de la saison à Shanghai. Elle était en course pour les points lors de la deuxième manche, mais a écopé d'une pénalité de dix secondes après un contact.
Les deux meilleurs Suisses du Trofeo Margutti à Lonato (I) se sont classés 6e: Yven Ammann (Innovate Competition) chez les OK-N Juniors, Kaya Tuna chez les OK Juniors.
Jeudi soir, l'association de la course de côte du Gurnigel a organisé une manifestation au Grand Casino de Berne. Neel Jani, Marcel Steiner et Andreas Jenzer, entre autres, ont participé à une table ronde.
Les organisateurs de courses de côte financièrement coûteuses ne vivent pas seulement des droits d'entrée du public et des frais d'inscription des participants, mais aussi de donateurs et de sponsors. L'association Bergrennen Gurnigel (VBG) attache une importance particulière à l'entretien de ce que l'on appelle les donateurs et les sponsors en or, et c'est pourquoi l'VBG organise des manifestations spéciales à leur intention pendant l'année. L'une d'entre elles a eu lieu le 20 mars en début de soirée au Grand Casino de Berne. D'une part, pour donner aux invités, aux membres et aux amis de l'VBG un aperçu du paradis des joueurs au-dessus de l'Aar. D'autre part, pour leur permettre de participer à une table ronde avec trois champions suisses de sport automobile. C'est ainsi que Neel Jani (vainqueur du Mans et champion du monde d'endurance 2016), Andreas Jenzer (chef d'équipe Jenzer Motorsport de Lyss) et Marcel Steiner (six fois champion suisse de la montagne) ont répondu aux questions de Peter Wyss, chef de presse de la VBG depuis de nombreuses années et qui a quitté ses fonctions à la fin 2024.
Les trois sportifs automobiles à succès ont un lien avec la course du Gurnigel: Mukesh Jani y a souvent participé en compagnie de son fils, avant de se consacrer à sa carrière. Andreas Jenzer a couru au Gurnigel dans le cadre du championnat de Formule Ford dans les années 90 et a terminé une fois deuxième, et pour Marcel Steiner, le garagiste d'Oberdiessbach, c'est la course à domicile par excellence, qu'il a déjà terminée six fois en tant que vainqueur du jour – la dernière fois en 2023. Steiner est venu pratiquement directement du sud de la France, où il a récupéré chez Nova Proto un châssis NP01 sorti d'usine. En collaboration avec Helftec, qui a installé le moteur turbo éprouvé de la voiture de championnat de 2023, la voiture de sport sera prête à courir à temps pour le début de la saison suisse. Steiner ne sait pas encore où il prendra le départ: «La Roche serait beaucoup plus proche, le parcours est aussi plus long. En revanche, il y a plus de possibilités d'entraînement à Hemberg pour travailler sur la nouvelle voiture, et le public y est aussi plus nombreux.»
Comme indiqué dans les rapports du week-end, Neel Jani a déjà trois courses d'endurance à son actif avec la Porsche 963 de Proton et a manqué de peu le podium le 15 mars dernier lors des 12 heures de Sebring, où il avait remporté le classement général en 2022 avec Cadillac. «En tant qu'équipe privée, nous avons bien sûr beaucoup moins de moyens à disposition que les équipes d'usine», explique Jani, «mais nous espérons déjà pouvoir marquer l'un ou l'autre point d'exclamation.» Parallèlement, le Biennois fait office de pilote de développement de simulation chez Audi pour le moteur de Formule 1 qui sera utilisé à partir du championnat du monde 2026. Jani a déclaré en souriant qu'il ne doutait pas de la qualité du moteur turbo allemand, mais qu'il fallait maintenant qu'un bon châssis vienne aussi de Hinwil...
Pour Andreas Jenzer, 2025 a marqué le début d'une nouvelle ère dans la mesure où il peut se concentrer entièrement sur la Formule 4 avec son équipe, le sujet de la Formule 3 étant clos. Au total, JMS engage neuf des petites voitures de course turbo dans quatre championnats différents. Après les Winter Series déjà terminées dans la péninsule ibérique, des essais sont maintenant prévus dans le très disputé championnat italien, le titre de la FIA F4 CEZ sera également défendu et l'Euro4 sera abordé. Enea Frey est le seul junior suisse sur lequel Jenzer compte beaucoup. «J'espère bien sûr quelques places sur le podium, mais la densité des performances est si énorme qu'il est difficile de faire des pronostics. Dans la FIA CEZ, nous aimerions en tout cas triompher à nouveau.»
Le fait qu'aucun des trois éminents sportifs automobiles n'ait ensuite tenté sa chance à l'une des tables de jeu installées dans le hall, en dehors de l'espace événementiel réservé aux invités, laisse supposer que leur avenir immédiat est financièrement assuré. Ils préfèrent tenter leur chance sur le circuit dans les mois à venir.
Texte: Peter Wyss
Grégoire Saucy poursuit sa double carrière en 2025. Le rapide Jurassien ne participe pas seulement au WEC pour United Autosports sur une McLaren GT3, il est également l'un des prétendants au titre LMP2 en ELMS.
Grégoire Saucy mène cette année un double programme pour l'équipe britannique United Autosports. En WEC, le protégé de Richard Mille de Bassecourt (JU) a déjà effectué sa première course. Et ça avec succès. Lors de la première course à Bahreïn, Saucy a pris la deuxième place avec ses coéquipiers Sébastien Baud et James Cottingham. A l'arrivée, il ne manquait à Saucy que 0,5 seconde sur la Corvette victorieuse.
Mais Saucy n’est pas seulement en action dans le WEC pour l'équipe de Zak Brown, le chef d'équipe de McLaren F1. L'homme qui a fait ses preuves en monopostes de 2017 à 2023, sera également au départ de l'ELMS en 2025. Et ce, aux côtés du vétéran britannique Ben Hanley ainsi que de Manuel Maldonado, le cousin de l'ex-vainqueur de Formule 1 Pastor Maldonado, sur une LMP2-Oreca.
La saison débute pour Saucy fin mars avec les essais préliminaires à Barcelone. C'est là que se déroulera la première course le 6 avril. Saucy y rencontrera en ELMS, entre autres, le triple champion Louis Delétraz. Fabio Scherer ne sera pas au départ. A l'origine, le vainqueur de la catégorie au Mans 2023 aurait dû rouler chez Nielsen Racing, mais l'accord n'a pas été conclu. Scherer est donc toujours à la recherche d'un cockpit.
Après deux années passées en ADAC Prototypes Cup, Julien Apothéloz (24 ans) revient en ADAC GT4 Germany. Dans ce championnat il vise le titre avec Mücke Motorsport.
Retour aux sources en 2025 pour Julien Apothéloz: après deux ans passés en ADAC Prototypes-Cup, le Zurichois de 24 ans revient en ADAC GT4 Germany. Apothéloz courra, comme l'année dernière, pour Mücke Motorsport. Le jeune pilote géré par l'ex-champion DTM Bernd Schneider est considéré comme une valeur sûre de l'ADAC Motorsport. Après une saison en ADAC TCR Germany, il est passé en 2020 à l'ADAC GT4 Germany. Avec succès: lors de sa première année en GT4, il a fini par décrocher le bronze au classement général. Apothéloz s'est ensuite lancé dans le sport GT3. En 2023 et 2024, il a participé à la Prototype Cup Germany et a également terminé les deux saisons dans le top 3. «L'ADAC GT4 Germany représente pour moi un environnement familier. La série a connu une évolution très positive, tant sur le plan sportif que médiatique», explique-t-il. «J'ai encore un compte à régler en GT4 et j'ai bon espoir que nous puissions nous mêler à la course en tête dès le début.» Son nouveau coéquipier, Luca Bosco, a lui aussi déjà acquis de l'expérience en ADAC GT4 Germany et a terminé la saison 2024 à la 11e place du classement général au volant de la BWT Mücke-Mercedes-AMG.
Ranko Mijatovic a été le premier Suisse à remporter le titre de la série Nordschleife (NLS) l'année dernière. Cette année, il tentera de le défendre – dans son ancienne équipe, dans une nouvelle catégorie.
La nouvelle saison de la Nordschleife-Serie (NLS) débute ce week-end au Nürburgring. Le champion en titre, Ranko Mijatovic, sera également au départ. Pour cet homme de 38 ans originaire d'Egerkingen (SO), le samedi sera un départ à froid. Pendant un certain temps, il semblait que le champion d'endurance de 2024 ne serait même pas au départ. «Mais l'offre de mon ancienne équipe FK Performance était trop bonne», estime Mijatovic. «J'ai donc dû accepter.»
Le retardataire du sport automobile, qui a été sacré champion l'année dernière sur une BMW 240i, reste fidèle à la marque BMW. Mais cette fois-ci, l'ancien champion suisse de kickboxing se présente avec une BMW GT4 dans la catégorie SP10. Mijatovic n'a pas encore beaucoup d'expérience avec les voitures GT4. En 2024, il a participé à deux courses sur une Porsche Cayman GT4 en tant que double démarreur. «Les premiers tours de reconnaissance sont au programme vendredi», explique Mijatovic. «Mais je me suis préparé sur le simulateur. Et j'ai un assez bon feeling.»
Les coéquipiers de Mijatovic seront Nick Wüstenhagen, qui a remporté la catégorie GT4 aux 24 heures du Nürburgring en 2024 avec FK Performance Motorsport, et Tobias Wahl en 2025. Le calendrier de la série de courses de la Nordschleife, riche en traditions, comprend dix courses sur huit événements. S'y ajoute pour la première fois une course NLS Light. Toutes les courses se dérouleront sur la combinaison du circuit court du Grand Prix et de la légendaire Nordschleife.
La 70e édition de l'ADAC Westfalenfahrt marque le début de la nouvelle saison. Le départ de la course aura lieu le samedi à 12 heures. Auparavant, à 8h30, les pilotes s'affronteront lors des qualifications pour déterminer leur position sur la grille de départ. Les fans peuvent suivre l'action de la course de la série d'endurance du Nürburgring sur le livestream officiel de la série de course sur YouTube.
Deux Suisses ont vraiment pu exulter ce week-end: Philip Ellis a réitéré sa victoire de l'année dernière à Sebring et Pascal Perroud a terminé à une sensationnelle troisième place au Rallye Costa Brava!
Les 12 heures de Sebring n'ont pas permis à la Suisse de triompher en GTP, la catégorie supérieure de l'IMSA. Le meilleur Suisse a été Neel Jani sur sa Proton-Porsche, sixième. Le vainqueur du classement général de Sebring en 2022 était encore quatrième à un quart d'heure de la fin de la course, mais il a dû s'arrêter brièvement pour faire le plein de carburant pour le reste de la distance. Nico Müller aurait également pu obtenir un résultat dans le top 5 pour ses débuts en hypercar pour Porsche (dans l'équipe JDC Motorsports). Mais des problèmes de freinage ont finalement relégué le Bernois à la 8e place. Louis Delétraz n'a eu aucune chance de réitérer sa victoire au classement général de l'année dernière. Le pilote d'usine Cadillac a vu son coéquipier s'écraser dans la cinquième heure après un freinage et la voiture a ensuite dû être réparée pendant plusieurs tours.
Du point de vue suisse, c'est Philip Ellis qui a tiré les marrons du feu. Le Zougois a remporté la victoire dans la catégorie GTD avec l'équipe Winward-Mercedes, comme l'année précédente. La manœuvre d'Ellis contre Jack Hawksworth à un quart d'heure de la fin a été décisive. Le fait qu'il y ait eu un contact aurait sans doute suscité des discussions sous nos latitudes. Dans le sport automobile américain, de telles manœuvres font partie du jeu...
La victoire à Sebring est revenue à la Porsche d'usine de Nick Tandy, Laurens Vanthoor et l'ex-pilote Sauber Felipe Nasr.
Un autre Suisse a également fêté un grand succès: Pascal Perroud. Lors du Rally Costa Brava, la première manche du Championnat européen des rallyes historiques de la FIA, le Vaudois de 43 ans a terminé à la sensation troisième et meilleur amateur au volant de sa BMW M3 E30. Il n'était devancé que par le vainqueur Jari-Matti Latvala et le deuxième Romain Dumas, tous deux anciens pilotes de pointe du WRC!
Le 12 mars 2025, les organisateurs des courses automobiles de Suisse alémanique se sont réunis à Egerkingen pour leur échange annuel d'avant-saison.
Lors de cette réunion d'information, les organisateurs ont été informés, entre autres, des modifications réglementaires et des adaptations des différentes directives et ont été orientés sur les changements organisationnels. Dans le cadre de l'échange informel, les organisateurs se sont également penchés sur la collision de dates dans le cas de «Hemberg/La Roche-La Berra» et ont eu un échange constructif à ce sujet. Les organisateurs sont conscients que de tels incidents ne peuvent être évités qu'au moyen d'une communication active entre eux. Par ailleurs, les adaptations dans le domaine des accréditations médiatiques ont été saluées et les organisateurs se réjouissent des nouvelles manifestations possibles avec les courses de côte de Sattelegg et Oberdiessbach-Linden.
Auto Sport Suisse souligne ici que sans l'énorme engagement bénévole des organisateurs et leurs efforts constants pour organiser des courses, il ne serait plus possible d'établir un calendrier de courses compétitif. Ces efforts ne peuvent pas être surestimés et les remerciements s'adressent ici à tous les organisateurs et à leurs représentants.
La 73e édition des 12h de Sebring aura lieu ce week-end. Du point de vue suisse, il y aura une première particulière: Nico Müller participe à sa première course au volant de la Porsche 963 Hypercar.
Le pilote d'usine Porsche Nico Müller fera ses débuts en Hypercar sur la 963 ce week-end dans le cadre des 12h de Sebring. Le Bernois, qui participe au Championnat du monde de Formule E pour Porsche chez Andretti, pourra prendre place dans une Porsche client de JDC-Miller MotorSports. Müller partagera la voiture n°85 avec l'Italien Gianmaria Bruni et le Néerlandais Tijmen van der Helm.
«Tout d'abord, un grand merci à JDC-Miller MotorSports, à Porsche et à mon équipe de Formule E Andretti, qui ont rendu possible cet engagement de dernière minute», déclare Müller, qui l'année dernière encore prenait le volant de Peugeot en WEC. «Je suis très heureux d'effectuer mes premiers tours de roue au volant de la Porsche 963. Le fait que cela se passe lors d'une course prestigieuse comme mes premières 12 heures de Sebring m'honore d'autant plus. Avec JDC, Gimmi Bruni et Tijmen van der Helm, j'ai beaucoup d'expérience de la 963 et de Sebring dans l'équipe – cela va certainement accélérer mon processus d'apprentissage et nous mettre dans une bonne position.»
Müller n'est pas le seul pilot Porsche suisse à Sebring. Neel Jani prendra le départ en tant que coéquipier chez Proton (#5). Et Rahel Frey – comme d'habitude – dans la GTD avec les Iron Dames (#83). Chez les adversaires de Porsche, on attend avec impatience la performance de Louis Delétraz (Cadillac #40).
Le départ de la course sera donné le samedi 15 mars à 10h10 heure locale (= CET -5 heures). Vous trouverez le livestream sur https://www.imsa.com/
Lors de la finale des Formula Winter Series à Barcelone, Jenzer Motorsport a obtenu son meilleur résultat de la saison avec deux places sur le podium et une performance d'équipe également forte.
L'équipe Jenzer Motorsport a terminé la Formula Winter Series 2025 sur le circuit de F1 de Barcelone avec deux places de podium. L'Anglais Bart Harrison a terminé troisième pour l'équipe de Lyss lors de chacune des deux dernières courses. Pour le Suisse Enea Frey, la saison s'est terminée avec les places 7, 25 et 5, ce qui a permis à Frey, neuvième au classement général, de défendre haut la main sa place dans le top 10, à deux positions seulement de son coéquipier Harrison. Le troisième pilote de Jenzer, Artem Severiukhin, s'est assuré trois places de podium chez les rookies grâce à une performance également très forte, ce qui lui a valu la troisième place au classement général chez les novices. Le titre en FWS est revenu au Brésilien Gabriel Gomez.
«Le matin, je n'ai pas eu les meilleures cartes au poker des pneus», a déclaré Frey. «Mais l'après-midi, nous avons rattrapé nos positions. Le dernier week-end de course de la FWS a été un sacré rollercoaster! Mais j'ai le sentiment que nous sommes bien préparés pour la saison à venir en Formule 4 italienne.»
Jenzer n'a pas beaucoup de temps pour souffler. Le championnat F4-CEZ débutera les 12 et 13 avril au Red Bull Ring. Jenzer y a (jusqu'à présent) quatre voitures au départ (mais aucun pilote suisse). A peine un mois plus tard, le championnat italien débutera. Cette année, Jenzer ne participera plus au championnat de Formule 3 de la FIA. C'est l'équipe française DAMS qui le remplacera cette année.
Pour la deuxième équipe suisse (Maffi Racing), la préparation en Espagne s'est terminée par une septième place par le Russe Kirill Kutskov.
Depuis 2012, un championnat junior est organisé dans le cadre du Championnat suisse des rallyes. Ceux qui souhaitent y participer en 2025 peuvent encore s'inscrire jusqu'au 31 mars.
Dans un peu moins d'un mois, le coup d'envoi du Championnat suisse des rallyes sera donné dans le Jura avec le Critérium Jurassien. Comme les années précédentes, un Championnat suisse rallye junior sera organisé en 2025 dans le cadre du Championnat uisse des rallyes.
Tous les pilotes en possession d'une licence NAT ou INT d'Auto Sport Suisse et qui se sont inscrits au moyen du formulaire d'inscription officiel seront automatiquement pris en compte pour le Championnat suisse rallye junior. La condition est que les participants ne doivent pas être âgés de plus de 25 ans (année au cours de laquelle ils atteignent l'âge de 25 ans). Les pilotes disposant d'une priorité nationale et/ou internationale dans la discipline rallye ne sont pas autorisés à participer au Championnat suisse rallye junior.
Seuls les véhicules des classes RC3 à RC8, ainsi que les véhicules des classes RC9 et RC10 jusqu'à 2000 cm3 sont autorisés à participer au Championnat suisse rallye junior, ces derniers exclusivement avec deux roues motrices.
Le classement final du championnat est établi sur la base du total de points le plus élevé (toutes classes confondues). Pour être pris en compte dans le classement final, un pilot doit avoir participé à au moins trois manifestations comptant pour le championnat. Le nombre de résultats pris en compte est le total moins deux (seuls les quatre meilleurs résultats sont donc pris en compte).
Dans le cadre de la promotion de la relève, la licence de l'ASS est offerte au vainqueur pour l'année suivante. Les trois premiers du Championnat suisse rallye junior sont officiellement récompensés à la fin de l'année lors du «Dîner des champions».
Les précédents champions juniors:
2024, Gauthier Hotz/Romain Gauch, Peugeot 208 Rally4
2023, Jérémy Michellod/Grégory Maître, Citroën C2 R2
2022, Guillaume Girolamo/Benjamin Bétrisey, Renault Clio RSR Rally5
2021, Jérémie Toedtli/Julie Faure, Renault Clio RSR Rally5
2020, keine Meisterschaft wegen der Pandemie
2019, Jonathan Michellod/Stéphane Fellay, Peugeot 208 R2
2018, Thomas Schmid/Quentin Marchand & Cornel Frigoli, Peugeot 208 R2
2017, Nicolas Lathion/Gaëtan Lathion, Peugeot 208 R2
2016, Aurélien Devanthéry/Michael Volluz, Peugeot 208 R2
2015, Cédric Althaus/Jessica Bayard, Peugeot 208 R2
2014, Simon Rossel/Thibaud Rossel, Renault Twingo R1
2013, Kim Daldini/Giorgia Gaspari, Renault Twingo R1
2012, Thomas Joris/Stéphane Fellay, Renault Twingo R1
En 2025, Emil Frey Racing mise sur la continuité en DTM et en GT World Challenge et sur deux jeunes Suisses en collaboration avec Emil Frey Sportivo.
Après une saison 2024 réussie, Emil Frey Racing poursuit sur la voie du succès avec la Ferrari 296 GT3. En 2025, un défi passionnant attend l'équipe suisse sur un total de 20 week-ends de course, au cours desquels l'équipe se mesurera à nouveau à la concurrence au plus haut niveau dans trois championnats au total.
Au cours des dernières années, Emil Frey Racing s'est imposé comme un acteur incontournable du sport automobile international et met un accent particulier sur l'engagement de trois Ferrari 296 GT3 dans le championnat allemand des voitures de tourisme (DTM). Outre l'Anglais Jack Aitken, qui a fêté trois victoires en DTM la saison dernière avec la #14, le protégé de Max Verstappen, Thierry Vermeulen (#69), reste un membre permanent de l'équipe. Le trio de pilotes est complété par Ben Green (Angleterre), qui s'est distingué l'an dernier par de solides performances en GT World Challenge et qui prendra le volant de la Ferrari #10 en 2025.
Avec une pole position, une victoire en course et un total de quatre podiums, Emil Frey Racing a prouvé sa force dans la Sprint Cup très disputée du GT World Challenge. Le duo de pilotes bien rodé Ben Green et le Finlandais Konsta Lappalainen – troisièmes du championnat en 2024 – se présentent ensemble pour la nouvelle saison afin de renouer avec leurs succès. De même, Thierry Vermeulen reste fidèle à la Sprint Cup et prendra le départ en 2025 aux côtés de Chris Lulham.
La collaboration avec Emil Frey Sportivo se poursuivra également en 2025 dans le cadre d'un programme client en Ferrari Challenge. Giacomo Altoè a remporté le titre de champion du Ferrari Challenge Trofeo Pirelli en 2024 après avoir remporté sept courses impressionnantes. Cette année, l'équipe suisse de Safenwil prendra le départ avec deux jeunes pilotes suisses talentueux : l'étoile montante Qwin Wietlisbach ainsi que Jasin Ferati.
Le Championnat suisse des rallyes 2025 débute dans un mois avec le Critérium Jurassien (4 et 5 avril). Deux catégories, le GT+ et l'IS, ont fait l'objet d'ajustements préalables.
Deux décisions concernant les rallyes ont encore été prises avant le début de la saison dans le Jura. Ainsi, d'une part, le bureau de la Commission Sportive Nationale (CSN) a décidé à l'unanimité d'approuver la demande du Comité Rallye du 21 février 2025 d'intégrer le nouveau groupe GT+ dans le CS des rallyes 2025, conformément au règlement technique ci-joint. D'autre part, il a été annoncé que la proposition du Comité Technique pour le Rallye IS a également été acceptée par le bureau de la CSN. Là aussi, on estime que la solution proposée jusqu'au 31 décembre 2025 est la bonne pour faciliter la vie des pilotes concernés.
Pour les IS, cela signifie en clair que toutes les voitures du groupe IS-Rallye selon l'art. 11, chapitre VII-A, immatriculées au 1er janvier 2025 dans les nouvelles périodes de l'annexe K 2025, K, KC, KRC, sont exceptionnellement autorisées à participer aux manifestations inscrites au championnat suisse 2025 au sein du groupe IS-Rallye. Cette exception est valable jusqu'au 31 décembre 2025 et ne sera pas prolongée.
La catégorie GT+ est basée sur une «évolution» des véhicules RGT existants. Jusqu'à présent, les équipes qui avaient pris le départ avec une voiture de la catégorie GT+ n'avaient pas droit aux points dans le Championnat suisse des rallyes. Cela va changer à partir de la nouvelle saison. On ne sait pas encore combien de voitures de ce type seront au départ du championnat de rallye en 2025. Auto Sport Suisse estime (à ce jour) qu'il y aura jusqu'à présent deux voitures. Dans les deux cas, il s'agirait d'une Alpine A110 Rallye. Celles-ci seront équipées d'un kit (dans la version GT+) qui se concentrera d'une part sur l'aérodynamique et d'autre part sur le moteur. Pour le moteur, il s'agit d'une mise à niveau du turbo et de l'intercooler. «Le kit vise à réduire l'écart avec les voitures de Rally2», explique Sergio Pinto, spécialiste d'Alpine.
L'année dernière, Thomas Amweg a été sous-estimé après son passage de la Formule 3000 à la Nova-Proto. Une nouvelle boîte de vitesses plus puissante devrait lui donner des ailes cette année.
Mettre en pratique ce que l'on a appris et retrouver le plaisir – ce sont des points que Thomas Amweg a inscrits en gros dans son carnet pour 2025. L'Argovien, qui a fêté ses 40 ans en janvier, entame cette saison sa deuxième année avec sa Nova-Proto, propulsée par un moteur turbo Helftec. La première saison n'a pas été couronnée de succès. Mais il y avait des raisons à cela, et Amweg les a étudiées pendant l'hiver. Sur le plan technique, il avait une lacune par rapport à son collègue de marque Robin Faustini, à savoir la boîte de vitesses. «La nôtre était conçue pour 400 newtons», explique Amweg. «C'est pourquoi nous voulons en utiliser une qui supporte 500 newtons cette année.» Le père de famille d'Ammerswil n'espère pas forcément plus de puissance à haut régime, mais plus de puissance «à bas régime, comme je le connais du moteur atmosphérique». Aujourd'hui, Amweg doit encore faire preuve de patience. La nouvelle boîte de vitesses n'est pas encore arrivée chez Phimmo Racing. «Mais nous avons encore un peu de temps. La saison ne commence qu'en juin.»
Sur le plan de la conduite, Amweg n'a pas à se cacher derrière ses collègues. Mais alors que Faustini attaquait de manière souveraine à l'avant avec son Nova-Proto et que sa confiance en lui augmentait à chaque victoire du jour, Amweg avait le ver dans le fruit. Le retard qu'Amweg avait déjà accumulé lors de la première course n'a jamais pu être comblé. «Robin était bien mieux préparé quand tout a commencé à Hemberg», explique Amweg. «De plus, il avait déjà un sentiment pour la voiture de sport des années précédentes. Pour moi, la position assise et les roues qui ne sont plus indépendantes étaient inhabituelles.» Amweg ne met pas ces arguments en avant comme excuse. «Mais je m'étais quand même imaginé que le passage de la monoplace à la voiture de sport serait un peu plus facile.» Le fait qu'il y ait eu en parallèle des problèmes de fiabilité n'a certainement pas aidé Amweg et son équipe.
Pour couronner le tout, le fils du roi de la montagne Fredy Amweg n'était pas non plus au top physiquement en 2024. Une opération de la hanche en décembre 2023 l'a handicapé. Tout cela s'est ensuite combiné pour créer une spirale négative. «Après Reitnau, il y avait des phases où rien n'allait.» Cela devrait changer en 2025. «Je ne veux pas mettre tous mes espoirs dans la nouvelle boîte de vitesses», dit Amweg, «mais elle contribuera certainement à ce que je me sente plus à l'aise dans la voiture.» Avec de meilleurs résultats et un facteur de bien-être plus élevé, le plaisir devrait également revenir. Celui-ci est littéralement passé à la trappe chez Amweg au cours des deux dernières années.
Selon la devise «après la pluie vient le beau temps», Amweg espère obtenir un meilleur résultat en 2025. Il a déjà prouvé qu'il pouvait rouler en tête. En 2019, il a remporté la bataille de la pluie au Gurnigel. Et celui qui a remporté huit fois la victoire finale à Arosa lors de la ClassicCar a définitivement assez de flair dans le pied droit.
Grégoire Saucy n'est pas le seul à avoir fait le bonheur des fans des pilotes suisses ce week-end. Des pilotes de karting engagés au niveau international ont également fait parler d'eux.
Le Championnat du monde d'endurance a débuté ce week-end dans l'État du désert du Qatar. Six Suisses étaient au départ. Après les dix heures de course, c'est surtout Grégoire Saucy qui avait de bonnes raisons de se réjouir. Le Jurassien au service de United Autosports a obtenu son meilleur résultat jusqu'à présent dans le cadre du Championnat du monde GT3 avec une deuxième place sur sa McLaren 720S. Il a même failli remporter la première place. A l'arrivée, il ne manquait que 0,5 seconde à la Corvette victorieuse. «Commencer la nouvelle saison avec mon premier podium, c'est formidable», a déclaré Saucy. «C'est dommage que cela n'ait pas suffi pour être devant. Mais nous nous sommes battus jusqu'au bout pour la victoire.»
Chez les Hypercars, Raffaele Marciello, sur la BMW M Hybrid V8, a été le meilleur Suisse en se classant quatrième, juste devant Sébastien Buemi, qui a remporté le duel interne Toyota et a emporté de précieux points en se classant cinquième. Le troisième Suisse chez les Hypercars, Neel Jani (Proton-Porsche), a terminé 15e après des problèmes de freins. Pour les deux autres pilotes GT3, Thomas Flohr (Ferrari 296 LMGT3) et Rahel Frey (Porsche 911 GT3 R), le début de saison s'est terminé respectivement aux 8e et 13e rangs. Le podium des hypercars était d'ailleurs une affaire purement Ferrari, avec les vainqueurs du Mans Fuoco/Molina/Nielsen au premier rang.
Enea Frey continue également à faire un travail solide dans le championnat d'hiver de Formule 4 sur la péninsule ibérique. Lors de la troisième course à Aragón, le pilote de Jenzer s'est assuré deux septièmes places. Frey se situe ainsi dans le top 10 du classement général avant la finale du week-end prochain à Barcelone. Chez les équipes, Jenzer Motorsport occupe la quatrième place.
Quelques pilotes de karting suisses ont également réalisé de grandes performances à Portimão. Lors du coup d'envoi de la «Champions of the Future Academy», Albert Tamm a remporté la finale chez les juniors OK dans un peloton de 33 pilotes! Et la Suisse était également très bien représentée chez les seniors. Chiara Bättig, qui est passée chez les seniors cette saison seulement, a terminé troisième de la finale, à seulement 1,3 seconde du vainqueur. Et Marlon Bayer peut lui aussi être très satisfait. Deuxième le samedi, huitième le dimanche! «C'était mon premier podium international», a déclaré Bayer.
Le Championnat suisse de montagne 2025 compte neuf courses. Et l'une ou l'autre pourrait encore s'ajouter dans les années à venir. Nous vous présentons trois candidats.
Le Championnat suisse de montagne 2025 compte neuf courses, dont le coup d'envoi tombe malheureusement à la même date cette année. Hemberg et La Roche auront lieu le même week-end. Neuf courses de montagne constituent – pour la Suisse – une base solide. Et il est possible que l'une ou l'autre course vienne s'y ajouter dans les années à venir.
Des noms de lieux possibles reviennent souvent dans le contexte du Championnat suisse de montagne. L'un d'entre eux, à Malters dans le canton de Lucerne, a déjà connu son baptême du feu en 2024. Mais «seulement» comme manifestation de démonstration historique. «Nous avons reçu beaucoup de retours positifs», explique le président du comité d'organisation Thomas Lustenberger et ajoute: «L'événement a également été bien accueilli par la commune.» Le parcours, qui a attiré près de 6000 spectateurs l'année dernière, est long de 2,24 kilomètres. Il faut parcourir 109 mètres de dénivelé entre Malters et la colline de Moos. La pente moyenne est de 4,3%. Un grand avantage est la zone industrielle directement adjacente au départ, qui avait servi l'année dernière pour un vaste paddock. La suite des événements à Malters – à quelle fréquence et si elle se fera sans ou avec chronométrage – n'est pas encore définie pour le moment. La prochaine manifestation n'est pour l'instant prévue que pour 2027.
Il n'y a pas encore de course, mais des projets concrets pour une course de côte à Sattelegg dans le canton de Schwyz. Une réunion d'information en avril dernier a suscité un grand intérêt dans la région. Et l'association Pro Bergrennen Sattelegg a déjà fixé la date du prochain rendez-vous important: La première assemblée générale aura lieu le 23 mai. Les organisateurs envisagent d'organiser une course d'essai (sans statut de CS) en 2026 ou 2027. «De nombreuses clarifications préalables ont déjà été faites», explique Alex Maag, directeur de course expérimenté et membre du comité d'organisation. «Il y a même déjà eu une réception provisoire du parcours de la part d'Auto Sport Suisse.» Celui-ci mesure 5,3 kilomètres et comporte de nombreux virages en épingle. Le départ est prévu au début de la Satteleggstrasse, l'arrivée se trouve un peu en dessous du restaurant Sattelegg, ce qui représente un dénivelé de plus de 400 mètres. Le paddock devrait être installé dans le village de Vorderthal. Cela aurait le grand avantage de permettre aux associations locales de profiter également de l'événement. Un service de navettes devrait être mis en place pour les spectateurs – d'une part du côté du Wägital, d'autre part de Willerzell (au bord du Sihlsee). Il reste encore quelques obstacles à franchir, «mais», dit Maag, «la commune et le canton soutiennent le projet».
Un troisième candidat potentiel se trouve dans le canton de Berne. Il y a des plans pour une course de côte d'Oberdiessbach à Linden. L'une des personnes à l'origine de ce projet est Marcel Steiner, pour qui le parcours se trouverait quasiment à sa porte. Là aussi, le conseil communal a réagi positivement et a transmis la demande au canton. «Nous n'en sommes qu'au stade initial», explique Steiner. «Mais bien sûr, je serais heureux si nous pouvions mettre quelque chose sur pied en 2026 ou 2027.» Steiner, à la recherche d'un organisateur, a également déjà frappé à la porte de l'Equipe Bernoise. Le parcours serait long d'environ 4,5 kilomètres – de la sortie du village d'Oberdiessbach (600 m d'altitude) à Grafenbüel/Linden (916 m d'altitude) en passant par Aeschlen. «La première partie du parcours serait assez rapide, la deuxième plutôt technique», révèle Steiner.
On verra dans un avenir proche ce qu'il adviendra de ces projets. Le Comité Championnats suivra activement les développements. Auto Sport Suisse vous tiendra au courant.
La collision des dates des deux courses de côte à Hemberg et La Roche a soulevé des questions. Le Comité Championnats s'est penché sur ces questions lors de sa dernière réunion.
La malheureuse collision de dates des deux courses de montagne à Hemberg et à La Roche préoccupe également la Commission Sportive Nationale (CSN). Afin que celle-ci puisse prendre position lors de sa prochaine réunion du 26 mars, le Comité Championnats s'est penché la semaine dernière sur les principaux points à l'ordre du jour. Nous résumons ce que le comité, présidé par Jean-Thierry Vacheron, proposera à la CSN.
Comment les points seront-ils attribués (à Hemberg et à La Roche)?
Le comité propose à la CSN d'attribuer les points conformément au règlement existant. Cela signifie qu'il y aura (comme d'habitude) des points complets/demi-points.
Y aura-t-il des résultats biffés ce week-end?
Le comité propose à la CSN qu'en 2025, deux résultats biffés soient utilisés pour le Championnat suisse de la montagne, à titre d'exception (normalement un seul!). Ainsi, le premier week-end de championnat peut être «compensé» sans que cela ait d'autres conséquences pour la suite de la saison. Celui qui ne participe ni à Hemberg, ni à La Roche, a déjà pris ses deux résultats biffés pour 2025.
Que se passe-t-il avec les pilotes qui s'inscrivent aux deux manifestations malgré une réglementation claire et des indications (publication!) dans le Règlement sportif national?
Dans ce cas, le comité demande que la réglementation en vigueur du Règlement sportif national soit appliquée. Les pilotes qui se comportent de manière incorrecte seront signalés à la commission disciplinaire. Il est important que cette information soit communiquée à l'avance et qu'elle figure également dans les annonces correspondantes.
Les dates de début et de fin des inscriptions sont-elles les mêmes dans les deux descriptifs des manifestations?
Le Comité Championnats demande à la CSN que les délais d'inscription (début et fin) soient identiques pour les deux manifestations. De plus, les listes d'inscription ne doivent être publiées par les deux organisateurs qu'après la clôture des inscriptions. Les listes ne doivent pas être accessibles en ligne.
L'événement La Roche-La Berra accepte un maximum de 165 inscriptions. Si celles-ci sont «pleines», les pilotes auront-ils la possibilité de se réinscrire pour Hemberg?
Dès que l'un des deux organisateurs a rempli sa grille de départ, il doit communiquer avec l'autre organisateur afin que celui-ci puisse encore offrir aux pilotes la possibilité de s'inscrire dans le délai d'inscription. Le délai minimum NAT de dix jours doit en tout cas être respecté. Le délai d'inscription pour les manifestations REG est de trois jours, un pilote NAT ne pouvant s'inscrire que dans le championnat comptant pour les catégories NAT.
Que se passe-t-il si un organisateur décide encore de reporter ou d'annuler une course avant la date prévue? Quelles sont les possibilités pour les pilotes?
Il n'existe pas de solution miracle dans ce cas et la CSN devra décider en fonction de la situation de ce qui peut être fait de manière judicieuse à court terme. En principe, le comité part du principe que les deux manifestations auront lieu.
Le pilote sous contrat Porsche Patric Niederhauser (33 ans) participera cette année encore au GT World Challenge pour l'équipe Rutronik Racing.
Patric Niederhauser et Rutronik Racing sont liés par une longue collaboration. En 2019, le Bernois a été le premier Suisse à remporter le titre de l'ADAC GT Masters avec l'équipe de Remchingen (Allemagne). Les années suivantes, Niederhauser a également participé à la série de courses avec Rutronik Racing (à l'exception de 2021), avant que les chemins ne se séparent pour l'année 2023. Pour la saison 2024, «Nidi» est revenu à son écurie de longue date. Et en 2025, l'ancien vainqueur de la course GP3 participera également au GT World Challenge pour Rutronik, aux côtés de l'Allemand Sven Müller et du Belge Alessio Picariello.
«Dans notre sport, il n'est pas courant de continuer avec la même équipe et les mêmes coéquipiers – c'est un privilège», explique Niederhauser. «Nous avons déjà obtenu de superbes résultats l'année dernière, il est maintenant temps de les transformer en podiums réguliers et en victoires supplémentaires. Avec Rutronik Racing, Sven et Alessio, nous avons tout ce qu'il faut et je suis impatient de commencer.»
Cette année encore, Auto Sport Suisse organise une coupe féminine inter-compétition. Qu'il s'agisse de pilotes ou de navigatrices, celles qui souhaitent y participer peuvent encore s'inscrire jusqu'au 1er mars.
Cette année encore, Auto Sport Suisse organise une coupe féminine inter-compétition dans le domaine de la course automobile. Qu'elles soient elles-mêmes au volant ou navigatrices, toutes les femmes (titulaires d'une licence de course suisse) qui participent à des courses automobiles nationales ou internationales peuvent s'inscrire gratuitement à la Coupe féminine de l'ASS. L'évaluation se fait par un système de points spécialement conçu à cet effet.
Celles qui souhaitent s'inscrire peuvent le faire jusqu'au 1er mars 2025. Le formulaire d'inscription est joint à cette newsletter. Nous nous réjouissons d'une participation nombreuse et restons à votre disposition en cas de questions ou d'incertitudes.
Le week-end prochain, le championnat du monde d'endurance débutera sa nouvelle saison à Doha, au Qatar. Six Suisses et Suissesses seront au départ.
La nouvelle saison du WEC débute vendredi avec une course de 10 heures à Doha, au Qatar. Six Suisses ou Suissesses seront au départ – trois d'entre eux chez les Hypercars, trois autres dans le championnat du monde GT3. Le week-end dernier, le prologue a donné un avant-goût de la position de chacun, les équipes en ayant profité pour faire des essais.
Pour le vétéran Sébastien Buemi, c'est le début de la 14e saison consécutive avec Toyota! En 2025, le Suisse romand partagera à nouveau un cockpit avec le Britannique Brendon Hartley et le Japonais Ryo Hirakawa. Il est difficile de dire si le quadruple champion du monde WEC parviendra cette fois encore à monter sur le podium après sa cinquième place finale l'année dernière. Toyota n'est certainement pas avantagé (avec Porsche) dans la classification pour 2025. Dans la BoP (Balance of Performance) actuelle, les deux constructeurs pèsent 20 à 30 kilos de plus que le reste des hypercars. Les deux voitures ont un poids minimum de 1064 kilos.
L'un de ceux qui pourrait en profiter est Raffaele Marciello. BMW a déjà gagné beaucoup de terrain au cours de la deuxième moitié de la saison 2024. Et lors du prologue, les Munichois ont également été les plus rapides en 1:38,9 min, même si le meilleur temps a été réalisé par la #20 et non par la #15 (Marciello/Vanthoor/Magnussen).
Le troisième pilote suisse d'hypercar a lui aussi beaucoup d'expérience. Neel Jani a déjà dix ans de WEC derrière lui. Il en aura aussi besoin en 2025. En effet, cette année, Jani rejoindra Proton-Porsche avec deux nouveaux coéquipiers: Nico Pino du Chili, avec lequel Jani a déjà partagé la voiture à Daytona, et Nico Varrone d'Argentine. «Il est important que nous formions rapidement une structure solide en tant qu'équipe», explique Jani qui, en tant que leader de l'équipe, a de bons souvenirs de Doha 2024. «L'année dernière, le circuit du Qatar a été un bon terrain de jeu pour la Porsche 963.»
Trois autres espoirs suisses sont au départ du championnat du monde GT3: Rahel Frey (Iron Dames/Porsche 911 GT3 R), Grégoire Saucy (United Autosports/McLaren 720S) et Thomas Flohr (AF Corse/Ferrari 296). Flohr, avec son équipe AF Corse, a été le meilleur de ce trio lors du prologue avec le deuxième meilleur temps (1:54,8 min) – suivi de près par Saucy dans la McLaren orange.
L'équipe Hypercar de Lamborghini, et donc Edoardo Mortara, n'est pas au départ. Dans un communiqué officiel, les Italiens indiquent que le projet de Championnat du monde d'endurance de Lamborghini est «mis en pause» en 2025...
La course de Doha débutera le vendredi 28 février à 14 heures, heure locale (12 heures chez nous).
Sauber a présenté cette semaine la C45. Avec cette nouvelle voiture et deux nouveaux pilotes, l'équipe suisse veut prendre un tournant avant le nouveau départ d'Audi en 2026.
Nous n'avons pas l'habitude de parler de la Formule 1 dans ces colonnes, mais nous ne voulons pas vous priver de la nouvelle Sauber pour la saison 2025. D'autant plus que la C45 est la dernière voiture de Hinwil à porter le nom du fondateur de l'entreprise ou de son épouse (C pour Christiane). A partir de 2026, l'écurie de l'Oberland zurichois prendra le nom d'«Audi».
Les fans de Sauber n'ont pas été gâtés en 2024. Si Guanyu Zhou n'avait pas marqué quelques points au Championnat du monde lors de l'avant-dernière course, Sauber serait repartie complètement bredouille l'année précédente. Mais le rebond de Sauber au Qatar n'a rien changé à son classement. Malgré les quatre points marqués au désert, la future écurie d'usine Audi n'a pas réussi à se débarrasser de la lanterne rouge. Et pourtant, les améliorations apportées par Sauber à la fin de la saison ont fait naître l'espoir. C'est également l'avis du responsable technique de Sauber, James Key. «Ce que nous avons appris là a été extrêmement important pour le développement de la C45. Nous voulons maintenant aller encore plus loin dans cette voie en ce qui concerne l'aérodynamique.»
Avec ce grand changement en vue, chaque fan de Sauber se pose naturellement la question suivante: combien de ressources seront encore investies dans le nouveau modèle? Ou l'accent est-il déjà clairement mis sur 2026? La réponse est donnée par James Key: «Nous ne pouvons pas nous permettre de lever le pied sur la C45. La lutte en milieu de peloton est extrêmement serrée. Chaque dixième de seconde compte. Nous avons déjà établi un plan pour répartir les ressources entre les deux programmes, sans pour autant négliger le développement en cours de saison.»
En ce qui concerne les pilotes, Sauber a décidé de prendre un nouveau départ après trois ans. Avec le retour de Nico Hülkenberg (qui était déjà chez Sauber en 2013) et le rookie brésilien Gabriel Bortoleto, un nouvel esprit de compétition devrait renaître à Hinwil. Les pilotes pourront se faire une première idée de leur nouvelle voiture lors des essais officiels à Bahreïn, du 26 au 28 février. La saison de Formule 1 2025 débutera le 16 mars à Melbourne/Australie.
Simon Wüthrich (44 ans) compte depuis des années parmi les pilotes de voitures de tourisme les plus rapides au volant de sa VW Golf Turbiene. En 2025, il attaquera avec un nouveau moteur et une carrosserie entièrement revue.
Aux Paccots, lors de la finale de la saison 2024 du Championnat suisse de la montagne, Simon Wüthrich était le pilote le plus rapide avec un toit sur la tête. Cette année, l'Emmentalois de 44 ans pourrait y parvenir plus d'une fois. Car Wüthrich s'équipe pour la nouvelle saison. Avec un nouveau moteur plus puissant, des pneus de 17 pouces et une carrosserie entièrement revue, Wüthrich veut poser de nouveaux jalons. Le nouveau moteur doit fournir 860 ch. «Avec Synfuel, j'avais une puissance comprise entre 500 et 550 ch la saison dernière», raconte Wüthrich. «Avec de l'essence de course traditionnelle, c'était auparavant environ 600 ch.»
Comme le nouveau moteur n'est pas encore prêt, Wüthrich ne peut pas dire avec certitude qu'il sera au départ avec lui lors de l'ouverture de la saison (à Hemberg ou à La Roche). «Mais nous mettons les gaz et le travail est déjà assez avancé», dit Wüthrich. Comme son prédécesseur, le nouveau moteur est un moteur VW. Mais un moteur plus moderne. La base de l'ancien moteur provenait de la Golf III, qui a maintenant une trentaine d'années au compteur. «Le nouveau moteur provient d'une Golf de la génération 7. Sa particularité: il a, comme l'ancien, un entraînement par courroie crantée.»
Wüthrich vise une puissance de 860 ch pour un poids de 860 kilos. C'est pourquoi le Bernois ne se contente pas d'améliorer le moteur. «Cette année, je roule avec des pneus de 17 pouces et non plus de 16 pouces comme auparavant», explique Wüthrich. Cela a pour conséquence que non seulement l'ensemble de la carrosserie et de la suspension a dû être adapté, «nous avons également monté un nouvel arbre de transmission». Cette transformation coûteuse n'est pas encore terminée. «Nous avons toujours du travail à faire», déclare Wüthrich. Mais le passage à des pneus plus larges était nécessaire, selon lui. Il n'y a presque plus de pneus de 16 pouces. «Et je ne voulais pas passer aux pneus de 15.» Pour les pneus de 17 pouces, Wüthrich ne voit pas de problème de livraison. Il s'approvisionne soit chez Michelin, soit chez Nova. À propos: Il ne faut pas confondre Nova avec le constructeur français de voitures de course NOVA Proto. Nova est une nouvelle entreprise qui a été créée par une grande partie de l'ancien personnel d'Avon. Le nom Nova n'est rien d'autre qu'Avon épelé à l'envers...
Revenons à la Turbine de Wüthrich: sans une équipe de personnes partageant les mêmes idées, cet alpiniste amateur, qui a déjà vaincu plus d'un sommet de 4000 mètres en Suisse, ne pourrait pas fournir un tel effort. Quant à savoir si Wüthrich et ses assistants seront récompensés par le titre à la fin de l'année, c'est une autre histoire. «Je ne roule pas pour gagner des titres», précise Wüthrich. «Bien sûr, on se réjouit d'être récompensé à la fin par un classement au sommet. Mais ce n'est pas mon objectif premier.»
Wüthrich continuera, comme ces deux dernières années, à rouler avec du Synfuel de P1. En 2024, il a utilisé moins de trois fûts, «donc quelque chose entre 100 et 150 litres». Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de problèmes. Wüthrich roule avec le carburant octane 98 de P1 et n'a même pas dû changer l'huile plus souvent.
Fach Auto Tech mise à nouveau sur le duo Porsche Alexander Fach jr. et son coéquipier allemand Alexander Schwarzer dans l'ADAC GT Masters en 2025.
«L'année dernière, les deux Alexander ont montré qu'ils formaient un duo de choc», explique le chef d'équipe Alex Fach. «Bien qu'ils fussent l'un des rares duos bronze-argent du peloton, ils ont réussi à monter plusieurs fois sur le podium général. C'est une performance énorme et nous voulons maintenant construire sur cette base. Nous sommes sûrs qu'il y a encore plus à faire et que d'autres podiums, voire des victoires, sont possibles au classement général.»
Lors de la saison 2024, Alexander Fach et Alexander Schwarzer ont fêté leurs débuts dans l'ADAC GT Masters. À cette occasion, la formation bronze-argent a dû s'imposer face à des duos argentés mieux classés – et l'équipe y est parvenue avec brio. Au total, Fach et Schwarzer ont récolté deux places de podium au classement général et huit victoires dans la classe ProAM.
«Je trouve ça vraiment bien de reprendre la compétition avec le même package – nous pouvons ainsi continuer à travailler là où nous nous sommes arrêtés en 2024. De plus, Alexander et moi formons un duo vraiment fort, nous nous entendons extrêmement bien», révèle Alexander Fach. «Les résultats de l'année dernière étaient bons, mais ce n'était pas une saison facile pour nous, beaucoup de choses étaient encore nouvelles. Mais nous avons beaucoup appris et accumulé des expériences importantes.»
Fach Auto Tech prévoit également de franchir une nouvelle étape en ce qui concerne les voitures. L'équipe travaille à l'introduction d'une deuxième Porsche 911 GT3 R sur la grille de départ. «Pour nous, il est tout à fait logique d'engager une deuxième voiture. Nous travaillons encore sur le duo de pilotes, les pilotes intéressés peuvent encore nous contacter», révèle le chef d'équipe.
Le calendrier de l'ADAC GT Masters prévoit six week-ends de course en 2025. Le coup d'envoi sera donné du 23 au 25 mai sur le Lausitzring, suivi de la première étape à l'étranger, à Zandvoort.
Edoardo Mortara a également sauvé l'honneur des pilotes suisses de Formule E en Arabie saoudite. Découvrez dans notre rapport du week-end les autres événements intéressants du point de vue suisse.
Avec deux arrivées dans les points, Edoardo Mortara a sauvé l'honneur des pilotes suisses de Formule E lors du double heading en Arabie Saoudite. Le Genevois au service de Mahindra Racing s'est classé 7e lors de la première manche, puis 10e lors de la seconde. Après quatre courses, l'ancien pilote DTM et spécialiste de Macao occupe donc la 11e place du classement général avec 17 points. Pour Sébastien Buemi (Envision Racing), le week-end à Djeddah s'est terminé aux décevantes 12e et 19e places, et Nico Müller n'a pas non plus réussi à marquer des points. Lors de la première manche, le pilote Andretti a en outre provoqué une collision lors du tour de départ. Müller a été rétrogradé de trois positions pour la course de samedi et a écopé d'un point de pénalité sur sa licence de course. «C'était un départ très chaotique», a déclaré Müller. «Il y avait des contacts partout devant moi. Au virage 8, tout s'est tellement entremêlé que je n'ai pas pu arrêter la voiture comme prévu et j'ai heurté l'arrière de la voiture qui me précédait.» Les victoires à Djeddah ont été remportées par l'Allemand Maximilian Günther et le Britannique Oliver Rowland. La prochaine course aura lieu le 12 avril à Miami.
La deuxième course de la série hivernale de Formule 4 sur la péninsule ibérique était au programme ce week-end à Valence. Enea Frey de l'équipe Jenzer Motorsport y a fait preuve d'une grande solidité en s'assurant les 8e, 12e et 6e places. Le meilleur résultat pour Maffi Racing a été obtenu par le Danois David Walther avec une douzième place (P4 chez les rookies).
Kessel Racing a fêté une nouvelle place sur le podium lors de la finale des Asia Le Mans Series à Abu Dhabi. Comme il y a une semaine à Dubaï, l'équipe tessinoise s'est assurée la troisième place avec la #74. Au classement général, Kessel Racing a terminé à la quatrième place. L'équipe Graff Racing, qui court cette année avec une licence suisse, a également terminé la saison ALMS sur le podium en LMP3. Les deux pilotes suisses Alex Fontana et Yannick Mettler, qui partageaient une Porsche 911 GT3 R avec l'Américain «Hash», se sont classés 16e et 21e dans la catégorie GT.
La scène internationale du karting a apporté des nouvelles positives. De nombreux Suisses étaient au départ de la IAME Wintercup à Valence. Lors de la finale chez les minimes, Aurelio Longhitano a manqué de peu le podium en se classant quatrième. Le plus fort pilote de Spirit a été Dan Allemann. Le jeune Argovien a remporté les trois manches de qualification chez les juniors et s'est à nouveau battu pour la victoire lors de la finale (partie de la 5ème position) lorsqu'un concurrent l'a poussé hors de la piste.
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel d'Auto Sport Suisse. Partie 1: Que fait donc Fredy Barth?
Fredy Barth n'est pas le seul pilote dont la vocation est due à Niki Lauda. Mais il est sans doute l'un des rares à avoir choisi cette voie après avoir été passager de l'Autrichien. «J'avais neuf ans à l'époque», se souvient Fredy. «Nous étions à Monza avec mon père et mon demi-frère, et Lauda était l’instructeur. Un moment donné, l'occasion s'est présentée de faire quelques tours avec lui sur le circuit, dans une BMW E30. J'étais fasciné par l'ambivalence de la vitesse et du calme régnant dans le cockpit.»
Quand Fredy a eu 13 ans, ses parents lui ont proposé de faire du karting à Wohlen. Dès lors c'était clair: Fredy voulait devenir pilote de course. Avec ses économies, il s'est acheté son premier kart, à 16 ans. Mais avant son 20e anniversaire, on lui a diagnostiqué un cancer des ganglions lymphatiques. Six mois de chimiothérapie et un mois de radiothérapie ont suivi. Combattant infatigable Fredy a vaincu la maladie et continué de courir. En 2000, il a remporté l'Ecole Winfield et disputé ensuite des courses de formules de promotion pendant trois ans. En 2004, il est passé à la Seat Leon Supercopa. À force de volonté, il est parvenu à se hisser en championnat du monde des voitures de tourisme. Lors des cinq premières courses, Fredy est entré quatre fois dans les points. Au Maroc, lors de la deuxième manche, il s'est classé 4e et 5e ! Et il se souvient encore très bien de la course de Valence: «J'étais en 2e position, entre Tiago Monteiro et Yvan Muller. Yvan m'a mis la pression, mais n'est pas parvenu à me dépasser. Et au fil de la course, j’ai pu combler l'écart avec Tiago. Jusqu’à ce qu’un roulement de roue de ma Seat casse, peu avant l’arrivée...»
À partir de 2012, Barth, qui dit n'avoir jamais pu montrer en course le potentiel qu'il avait en lui, est passé en GT3, où il a notamment couru pour Emil Frey Racing. En 2018, il a mis un terme à son activité de pilote. Entretemps, il avait déjà pris des dispositions pour «l'après». Aujourd'hui, en tant qu'instructeur, animateur, conférencier et ambassadeur, il ne vit plus seulement pour le sport automobile, mais aussi pour lui-même. Par le truchement de sa société, FB Trading und Consulting GmbH, il tient particulièrement à partager ses expériences. Quand on ne le croise pas à l'Anneau du Rhin ou au Motorsport World de Kempthal, Fredy Barth est généralement sur les routes - et au téléphone.
Ceux qui connaissent Fredy savent que ce touche-à-tout ne se reposera jamais. En tout cas, il ne manque pas d'idées. Outre la distribution de pneus de course Hankook en Suisse, il dirige également un commerce de véhicules. Et puis il y a aussi la Fondation suisse pour la recherche sur le cancer de l'enfant. En tant qu’ancien malade, Fredy la soutient du mieux qu'il peut.
Miklas Born mise sur la continuité. Le Bâlois de 22 ans participe cette année encore à la Michelin Le Mans Cup avec l'équipe Reiter Engineering de Bavière.
Miklas Born mise sur la continuité et participe cette année encore à la Michelin Le Mans Cup avec Reiter Engineering dans la catégorie LMP3. Son coéquipier sera annoncé à une date ultérieure. Pour Born, qui est habituellement actif en voitures de tourisme et en GT, la participation à la Michelin Le Mans Cup 2024 a été sa première participation sur un prototype. Une saison souvent mitigée a été suivie d'une fin en force lors de la finale à Portimão. Le jeune Bâlois y a enfin pu transformer ses compétences en un bon résultat et a terminé la course avec son coéquipier à la septième position du classement général.
L'année dernière, Born a piloté une voiture aux côtés d'un gentleman-pilote. À partir de cette saison, la série comprendra pour la première fois une catégorie pour les équipages purement pro, dans laquelle Born prendra également le départ aux côtés d'un autre pilote argenté et se battra pour des positions au classement général. Comme en 2024, sa voiture de course sera un prototype de la maison Ligier.
Avec un total de 36 voitures LMP3, dont 16 Pro/Am et 20 Pro, la Michelin Le Mans Cup n'a jamais été aussi bien dotée en 2025. De plus, 8 voitures GT3 sont encore inscrites pour la saison.
«Je suis très heureux de poursuivre mon voyage en Michelin Le Mans Cup avec Reiter Engineering. Nous avons bien progressé l'an dernier et j'ai hâte de construire sur ces bases et de me battre à nouveau pour des podiums cette année », déclare Born en se projetant dans la saison.
La saison comprend six étapes. Le coup d'envoi sera donné le premier week-end d'avril à Barcelone. Cette année encore, le point d'orgue sera le week-end Road-to-Le-Mans, lorsque la Michelin Le Mans Cup disputera sa course dans le cadre des légendaires 24h du Mans.
La saison 2024 est entrée dans l'histoire, les trophées ont été remis – il est donc grand temps de faire les portraits des champions. Partie 11: Gauthier Hotz, Champion suisse rallyes junior.
Pour devenir champion suisse des rallyes chez les juniors, remporter la Coupe des rallyes et finir quatrième du classement général dès sa première saison, il faut vraiment avoir quelque chose dans le ventre. Nous parlons de Gauthier Hotz, 21 ans, fils de Grégoire Hotz, octuple champion suisse des rallyes.
Hotz junior n’évolue pas dans le monde des rallyes depuis très longtemps. Adolescent, il avait tout misé sur le hockey sur glace. Après avoir joué au poste d’attaquant du HC Prilly Black Panthers en première ligue, il avait tout arrêté: «Comme je n’avais plus de temps à consacrer au hockey à côté de mes études d'économie à Lausanne, j’ai décidé de m’inscrire à un cours de licence de course automobile à Hockenheim.» Et en 2023, Gauthier Hotz disputait ses deux premiers rallyes sur une Peugeot 208 R2. La même année, il a pris le départ de neuf rallyes au total. Et il est vite devenu évident qu'il allait remporter le championnat junior. La concurrence était certes clairsemée, mais le jeune homme a néanmoins fait très bonne figure. Avant la finale, le Rallye du Valais, il a pris la tête de la Coupe des rallyes. La victoire dans cette discipline n'allait pourtant pas de soi, car Hotz n’avait pas pu disputer le RIV. «J'avais des examens à l'Uni.» Malgré tout, cela a suffi pour remporter la Coupe des rallyes. «Je me félicite bien sûr de ces deux titres, mais encore plus de ma 4e place au classement général du championnat suisse des rallyes. Je ne m'y attendais vraiment pas en début de saison.»
Comme pour tous ceux et celles qui suivent les traces d’un père ou d’une mère à qui le succès a souri, la question se pose de savoir si Gauthier pilote parce que son père a gagné avant lui, ou parce qu'il a vraiment un talent naturel? «Selon mon expérience, si tu gagnes, c’est à cause du nom», explique Hotz junior. Et si tu perds, c’est parce que tu n'es pas assez bon...». On attend la suite des événements avec impatience. Mais au talent indéniable de Gauthier s'ajoute clairement un trait de caractère qui l'a déjà aidé: «Je me remets toujours en question, il est important pour moi de m'améliorer constamment. Cela m'a aidé en hockey sur glace, et maintenant cela m’aide en rallye.»
L'avenir de Gauthier en 2025 est encore incertain. Fin novembre/début décembre, Hotz jr. a déjà participé à son premier rallye près d'Aoste sur une Skoda Fabia Rally2 Evo et l'a terminé à la quatrième place du classement général. Il va presque sans dire qu'il a «écrasé» tout le monde chez les moins de 25 ans...
Joël Volluz n'est pas le seul à attaquer cette année avec une nouvelle voiture de sport. Victor Darbellay (29 ans) change lui aussi de voiture dans le cadre du Championnat suisse de la montagne et conduira en 2025 une Nova-Proto avec un turbo Hartley.
Le 7 août, Victor Darbellay fêtera son 30e anniversaire. Pour fêter cet anniversaire, il s'est déjà offert son propre cadeau: une Nova Proto NP01. Et ce n'est pas n'importe quelle Nova – il s'agit de la voiture avec lequel le champion d'État autrichien Christoph Lampert avait pris le départ à Oberhallau l'année précédente. L'homme de bientôt 43 ans, originaire de Feldkirch, l'avait alors bien fait voler. Après la première manche, il n'avait que trois dixièmes de seconde de retard sur le futur champion Robin Faustini. Lors de la deuxième manche, il lui a manqué 2,3 secondes – ce qui, au cumul des deux passages les plus rapides, lui a tout de même permis de terminer deuxième derrière Faustini, mais devant Joël Volluz. Lampert a également devancé Michel Zemp à l'arrivée. Et cette comparaison est particulièrement importante pour Darbellay. Car le Valaisan affrontera Zemp en 2025 dans les voitures de sport E2-SC jusqu'à 2 litres. «La voiture a déjà prouvé qu'elle pouvait battre Zemp», sourit Darbellay. «Il ne reste plus qu'à amener le pilote à ce niveau...»
Pour Darbellay, cette ascension est une conclusion logique. Cela fait maintenant quatre ans qu'il fait l'expérience des courses de côte et des slaloms avec une monoplace – d'abord avec une Arcobaleno, puis avec une Renault Formula 2 litres. Darbellay a commencé par les rallyes. Entre 2016 et 2018, il a participé à six rallyes. En général avec une Peugeot 208 R2. En 2017, il a réussi à monter sur le podium junior lors de son rallye à domicile en Valais en terminant troisième. «Mais j'ai vite senti que les rallyes n'étaient pas ma tasse de thé. Et c'est pourquoi je me suis tourné vers les slaloms et les courses de côte, les premières courses se déroulant sur une BMW E36.»
En règle générale, Darbellay n'a pas disputé de saison complète jusqu'à aujourd'hui. On ne sait pas encore si cela changera en 2025. Mais le garagiste de Martigny veut en tout cas être présent au début de la saison. «Avant cela, je ferai certainement encore l'un ou l'autre test sur un circuit. Car je dois d'abord m'habituer à la nouvelle voiture. Les années précédentes, j'ai toujours roulé avec des véhicules dont je pouvais voir les roues. Ce sera certainement un changement. Et puis, il y a aussi le moteur turbo. Là aussi, je n'ai pas encore d'expérience. Il me faudra donc un peu de temps, je suppose, pour me familiariser avec la voiture.»
C'est pourquoi Darbellay ne s'est pas fixé d'objectif particulier pour la saison à venir. Arriver, apprendre et progresser sont à l'ordre du jour. Lorsqu'on lui demande comment il se sentirait s'il ne perdait qu'une seconde par manche sur Zemp, son sourire s'élargit encore: «Je serais alors très, très content!»
Darbellay ne doit pas renoncer à l'aide de personnalités. L'ancien propriétaire Lampert a annoncé qu'il serait présent pour soutenir le premier test. Et Darbellay peut aussi compter à tout moment sur son collègue de longue date Joël Volluz. «Nous nous voyons presque tous les jours et préparons nos deux voitures», dit Darbellay. Et puis il y a le père de Victor, Philippe Darbellay. C'est de lui que viennent les gènes de pilote de course. Darbellay sr. a participé à des courses de côte pendant plus de 25 ans. Il a fêté l'une de ses plus grandes victoires sur une Lucchini S289 au Rechberg en 1991. Pour l'instant, le junior rêve d'en obtenir une victoire comme ça ou de participer au championnat d'Europe de la montagne.
Le Championnat suisse de la montagne sera encore revalorisé en 2025. Avec Joël Volluz (33 ans), c'est un pilote très rapide qui s'attaque à Faustini, Steiner & Co. sur une nouvelle voiture.
Joël Volluz veut le savoir en 2025. Le Valaisan de 33 ans, originaire du Val de Bagnes, s'est offert une nouvelle voiture pour la nouvelle saison. Après plus de 10 ans avec l'Osella FA30, Volluz prend cette année le départ avec une Norma. Cette voiture a été utilisée jusqu'à présent par le Français Max Cotleur dans le Championnat de France de la montagne et dispose du même standard d'équipement aérodynamique que celle que Marcel Steiner va recevoir pour cette saison. «Il manque encore quelques pièces», dit Volluz. «Mais j'y ai déjà mis pas mal de travail. Toute l'installation électrique est déjà posée.»
Pour le moteur, Volluz continue de miser sur son V8 atmosphérique du motoriste britannique Judd. Pour lui, il n'était pas (encore) question de passer à un turbo. «Mon moteur vient juste d'être révisé», explique Volluz. «C'est pourquoi, d'un point de vue purement financier, cela n'aurait guère de sens de changer de moteur maintenant.» De plus, Volluz est encore du genre «old school». «Je ne suis pas un fan de la philosophie du turbo», dit Volluz. «Peut-être qu'un jour je changerai d'avis et que je conduirai aussi un turbo. Mais pour l'instant, je mise tout sur mon V8-Judd et j'en apprécie le son.»
Le passage à une Norma (ou Nova, «c'est la même chose», précise Volluz) s'est fait par hasard, même si le Valaisan déclare: «L'idée de changer la voiture me trottait dans la tête depuis un moment. D'abord pour des raisons réglementaires; ensuite parce que l'Osella, avec son aérodynamisme, est une voiture qui est vraiment très difficile à piloter. Je voulais retrouver les sensations que j'avais en Formule 3000. Et seule une voiture de la maison Nova peut me procurer cela.»
Comme chez Steiner, la voiture de Volluz dispose d'une position d'assise centrale. «Je m'en réjouis. Parce que c'est tout simplement plus agréable. De plus, tu n'as pas à te soucier de la répartition du poids.» La feuille de route de Volluz pour la saison 2025 n'est pas encore tout à fait claire. «Beaucoup dépendra certainement de la manière dont les premières courses se dérouleront. En outre, j'aimerais bien participer à l'une ou l'autre course à l'étranger. Osnabrück par exemple. Ou Vallecamonica en Italie. Pour me préparer, je vais probablement aussi participer à une course en France. Et puis nous verrons comment cela se passe lors de l'ouverture du Championnat Suisse.»
La question de savoir si Volluz courra à La Roche ou à Hemberg à la mi-juin n'est pas encore gravée dans le marbre. «La situation est malheureuse», estime Volluz. «Pour moi, en tant que Suisse romand, il est évident que je vais courir à La Roche. D'autre part, l'organisateur de Hemberg m'appelle chaque année pour me demander si je pourrais rouler chez eux. Je l'ai déjà fait une fois. Et c'était une belle course. Je ne sais donc pas encore. Mais heureusement, j'ai encore un peu de temps pour me décider.»
A la question de savoir s'il courra pour le titre de Champion Suisse si tout se passe bien dès le début, Volluz répond avec un grand sourire. Ce n'est pas impensable. Car le titre manque encore au palmarès de Volluz. Il a déjà été vice-champion à trois reprises: en 2011, 2012 et 2015. Deux fois, Steiner l'a précédé au soleil, une fois Berguerand, qui l'avait encore coaché à l'époque du karting.
Le spécialiste GT3 Raffaele Marciello s'est assuré la deuxième place aux côtés de Valentino Rossi lors de la course de 12 heures à Bathurst. Ricardo Feller a été éliminé lors de sa dernière course pour Audi.
Il y a une semaine, Raffaele Marciello a manqué de peu le podium des 24 heures de Daytona en terminant quatrième. Le week-end dernier, lors de la course de 12 heures de Bathurst en Australie, le Tessinois a pu sabrer le champagne. Aux côtés de l'ex-star de la moto Valentino Rossi et du Belge Charles Weerts, l'ancien pilote d'essai de Sauber et de Ferrari s'est assuré la deuxième place. Marciello n'était pas entièrement satisfait de ce résultat. Son coéquipier Rossi a écopé d'une pénalité de passage pour un dépassement sous le feu orange, ce qui a fait chuter la WRT-BMW n°46 à la 8e place. «Je ne suis pas complètement heureux», a déclaré Marciello. «Quand on est deuxième, on est toujours le premier perdant, mais c'est comme ça.» La remontée de «Lelo» valait néanmoins le coup d'œil. Rien que la manœuvre de dépassement contre Jules Gounon (avec deux roues dans le pré) valait le prix d'entrée.
Ricardo Feller, passé chez Porsche, avait encore une fois tourné le volant pour Audi à Bathurst, mais il a été victime d'un problème technique. «Mon programme avec Porsche ne commence qu'en février. C'est pourquoi il y avait une autorisation pour Audi à Bathurst», explique Feller pour sa dernière intervention pour Audi, malheureusement non récompensée. Du point de vue de Marciello, la victoire en Australie est revenue à la voiture sœur avec Augusto Farfus ainsi que Kelvin et Sheldon van der Linde.
L'équipe de Formule 4 de Jenzer Motorsport a également obtenu deux places de podium pour les rookies lors de l'ouverture des FWS Winter Series de cette année à Portimão (P) grâce à Artem Severiukhin du Kirghizistan. Pour Enea Frey, le premier week-end de course s'est soldé par les 8e et 7e rangs, après avoir été poussé dans le bac à gravier par un concurrent lors de la première manche. L'équipe Maffi Racing participe également à la série d'hiver F4 avec trois pilotes. Et les Genevois ont également pu se réjouir d'un podium de rookie à Portimão.
En 2025, Auto Sport Suisse organisera à nouveau une Coupe des Dames, toutes compétitions confondues. Qu'il s'agisse de conductrices ou de navigatrices, celles qui souhaitent y participer peuvent s'inscrire jusqu'au 1er mars.
Après le succès de l'année dernière (victoire de Vanessa Zenklusen), Auto Sport Suisse organise à nouveau cette année une coupe féminine inter-compétition dans le domaine de la course automobile. Qu'elles soient elles-mêmes au volant ou navigatrices, toutes les femmes (titulaires d'une licence de course suisse) qui participent à des courses automobiles nationales ou internationales peuvent s'inscrire gratuitement à la Coupe féminine de l'ASS. L'évaluation se fait par un système de points spécialement conçu à cet effet. Comme l'année précédente, l'ASS publiera en 2025 un classement intermédiaire à «mi-parcours».
Les résultats obtenus lors de manifestations REGIONALES ou étrangères (INT) doivent être communiqués avant le 1er novembre de l'année en cours (avec copie des classements officiels), faute de quoi les points concernés ne pourront pas être crédités. Les résultats obtenus lors des Championnats suisses (slalom, course de côte, rallye) sont automatiquement crédités. La coupe des dames est évaluée avec des résultats obtenus entre le 1er janvier et le 1er novembre 2025. Les résultats (ou courses) envoyés après cette date ne seront pas pris en compte.
Les personnes souhaitant s'inscrire peuvent le faire jusqu'au 1er mars 2025. Le formulaire d'inscription est joint à cette newsletter. Nous espérons que vous serez nombreux à participer et restons à votre disposition en cas de questions ou d'incertitudes.
Attention: la Coupe des Dames s'adresse uniquement aux pilotes (et aux navigatrices) du sport automobile. Dans le Championnat suisse de karting autobau, un classement séparé pour les femmes est tenu depuis cinq ans.
Nous vous avons informé hier du report de la course de côte d'Ayent-Anzère. Voici maintenant les dernières nouvelles concernant les courses de Hemberg, La Roche et Massongex.
Avec les nouvelles dates des courses de côte de Massongex (6 et 7 septembre) et d'Anzère (12 et 13 juillet), le calendrier du Championnat suisse de la montagne devrait être définitif. Toutefois, le mot «définitif» doit être pris avec précaution. Neuf courses sont au programme, la course d'ouverture des 14 et 15 juin se déroulant malencontreusement à deux endroits en même temps: d'une part à Hemberg, d'autre part à La Roche. Comme la loi code sportive internationale (CSI) et le règlement sportif national (RSN) stipulent qu'un pilote ne peut s'inscrire qu'à une seule manifestation par week-end, il n'y a de facto «que» huit courses.
Comme une telle collision de dates constitue une nouveauté dans le Championnat suisse de la montagne, la Commission Sportive Nationale (CSN) se penchera également sur le thème du «résultat biffé» lors de sa prochaine réunion, le mercredi 12 février. On peut toutefois partir du principe que la course à laquelle on ne peut pas participer en début de saison pour des raisons réglementaires (soit Hemberg, soit La Roche) ne sera pas considérée comme un résultat biffé. Cela signifie que: Celui qui court à Hemberg n'a pas automatiquement obtenu son résultat biffé (à La Roche) – et/ou inversement.
Le nombre de participants à la course de La Roche est plus limité qu'à Hemberg. «Comme nous sommes limités par l'espace, nous avons limité le nombre total de participants à 165», explique Thomas Mancini, membre du CO et directeur de la course. «Ce nombre englobe autant les NAT que les REG et le règlement sera ‹appliqué› suivant le nombre d'inscrits.» La date exacte à partir de laquelle il sera possible de s'inscrire n'a pas encore été fixée. «Je pense que ce sera début avril», dit Mancini.
Il en va de même pour Hemberg. Le président sortant du comité d'organisation, Christian Schmid, a déclaré à l'ASS: «La situation est malheureuse. Nous avons tout essayé et vérifié toutes les dates jusqu'en octobre. Mais il n'a pas été possible de trouver une autre date. Nous devons donc faire de notre mieux et espérer que le plus grand nombre possible de coureurs se rendra à Hemberg. En termes de capacité, nous pouvons accueillir entre 230 et 240 pilotes. Mais ce qui est encore plus important pour le succès de l'événement, c'est le beau temps. Comme Hemberg et La Roche sont tout de même suffisamment éloignées géographiquement, le nombre de spectateurs qui devront choisir entre l'une et l'autre course sera plutôt faible.»
La course de Massongex a également une nouvelle date. La course de côte dans la vallée du Rhône, qui avait dû être annulée en 2024, a été repoussée de deux mois «pour des raisons de logistique et d'organisation». «Un minimum de 100 pilotes devrait nous permettre d'être dans le noir», explique Yvan Gaillard du comité d'organisation. Ce n'est pas l'espace qui manque depuis que le paddock a été installé au-delà de la ligne de chemin de fer. «Les riverains et les entreprises locales sont très conciliants», explique Gaillard. «Nous avions même trop de place lors de la dernière édition!» Et qu'en est-il des critiques récurrentes sur l'irrégularité de la piste? «Le revêtement a été refait sous la pression de la population de Vérossaz 2024 (selon nos informations, cela concerne l'endroit où les voitures se sont partiellement soulevées, ndlr). Selon certains habitants et habitantes, il serait désormais lisse comme la surface d'une table de billard...»
Rien ne devrait donc s'opposer à une saison passionnante. Car une chose est d'ores et déjà claire: la course à l'armement en montagne se poursuivra en 2025. Nous en dirons plus dans les semaines et les mois à venir...
Après Massongex, la course de côte Ayent-Anzère a également changé le date. Au lieu de se dérouler comme prévu les 19 et 20 juillet, la course aura lieu une semaine plus tôt.
Suite à un chevauchement de date avec une autre manifestation prévue sur la station d’Anzère, le comité d’organisation de la Course de Côte Ayent-Anzère 2025 a pris la décision d’avancer l’événement d’un week-end. La nouvelle date officielle est fixée aux 12 et 13 juillet 2025.
«Nous comprenons que ce changement de date puisse entraîner des désagréments pour certains, et nous tenons à présenter nos excuses pour toute gêne occasionnée », explique-t-on du côté de l'organisateur. «Mais la mesure était nécessaire, afin d’éviter l’annulation de l’événement pour la seconde année consécutive.»
Le calendrier du Championnat suisse de la montagne 2025 se présente donc désormais comme suit:
14/15 juin, Hemberg/La Roche-La Berra
29 juin, Reitnau
12/13 juillet, Ayent-Anzère
15-17 août, Les Rangiers
30/31 août, Oberhallau
6/7 septembre, Massongex
13/14 septembre, Gurnigel
20/21 septembre, Les Paccots
La saison 2024 est entrée dans l'histoire, les trophées ont été remis – il est donc grand temps de faire les portraits des champions. Partie 9: Jannis Jeremias, Champion suisse junior (course de côte/slaloms).
En fait, Jannis Jeremias n'avait pas du tout l'intention de faire de la course automobile. Mais un hasard ou un autre a fait que ce Seelandais de 24 ans se retrouve derrière un volant. A l'origine, Jeremias était sur la bonne voie pour atteindre l'élite mondiale dans un tout autre sport: le curling. Il y est devenu Champion suisse chez les juniors. Et il aurait probablement été encore plus loin. «Mais le curling est un sport d'équipe», explique Jeremias, «si tout le monde ne continue pas dans l'équipe, il faut à un moment donné se décider pour ou contre.» Jeremias a décidé de ne pas poursuivre sa carrière de curleur. Aussi ou justement parce que le hasard en a décidé ainsi.
Le premier hasard était l'appartement de vacances à Anzère. Jeremias y passait déjà ses vacances lorsqu'il était petit garçon. Et ce, le plus souvent en été, lorsque la célèbre course de côte était au programme entre Ayent et Anzère. «A cinq ans déjà, je passais des heures derrière les barrières et je marquais dans le programme les voitures qui me plaisaient particulièrement», raconte Jeremias. «Je ne pouvais pas encore imaginer qu'un jour je conduirais moi-même, mais la passion pour le sport automobile est certainement née là.» Le deuxième hasard a été la rencontre avec la famille Burri. «L'oncle de Stephan Burri était un de nos voisins à Anzère», raconte Jeremias. «C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Stephan qui, lorsque j'étais un peu plus âgé, faisait déjà des courses de côte.» Le hasard 3 s'est ensuite déroulé à Gerolfingen, la commune d'origine de Jeremias. «Quand Yves Hängärtner est devenu mon voisin, il était clair pour moi que je me mettrais moi aussi au sport automobile.»
Jeremias a commencé en 2022 sur une Formule Renault 2.0, qu'il partageait avec le Biennois «Niki» Dillier. Ce dernier disputait les courses de montagne avec la petite voiture de formule, Jeremias les slaloms. A la fin de la saison, Jannis s'est classé 20e. En 2023, Jeremias est passé de la voiture de formule à la voiture de tourisme. «Quand Burri m'a proposé sa VW Polo, j'ai demandé trois fois s'il était sérieux...» Il était sérieux et Jeremias l'a remercié l'année précédente en se classant 6e au championnat de slalom, 8e à la Coupe suisse de la montage et 3e au Interswiss Trophy. En 2024, Jeremias s'est inscrit au Championnat suisse junior, qu'il a remporté après un duel contre Lionel Ryter qui a duré jusqu'au Gurnigel.
En 2025, Jeremias s'inscrira à nouveau chez les juniors. Reste à savoir si cela suffira pour défendre son titre. «Je sais déjà qu'en raison de mes obligations professionnelles, je ne pourrai certainement pas participer à tous les slaloms», explique Jeremias. «Donc, si cette année, il y a à nouveau un adversaire comme Ryter, qui marque toujours des points à fond lors de toutes les courses, alors il ne sera pas possible de défendre son titre avec succès. Mais je vais quand même faire de mon mieux et j'ai déjà hâte que ça recommence.»
En attendant, Jeremias doit encore bûcher. «Dans quelques mois, je passerai mon bachelor en Banking&Finance.» Une formation qui lui permettra peut-être d'aller plus loin dans le sport automobile. «J'aimerais bien pouvoir piloter un jour sur un circuit», dit Jeremias, plein de promesses.
Ce week-end, deux classiques étaient au programme : le Rallye de Monte-Carlo et les 24 heures de Daytona. Nous vous disons ce qu'il en est advenu pour les Suisses.
Deux classiques étaient au programme ce week-end: le Rallye de Monte-Carlo et les 24 heures de Daytona. Pour le premier, il était clair que les trois représentants suisses n'avaient aucune chance de monter sur le podium (même dans une catégorie) dans des circonstances normales. Néanmoins, à l'arrivée, les trois équipes étaient satisfaites de leur performance. Le meilleur Suisse au «Monte» a été – sans surprise – le routinier Olivier Burri et son copilote français Anderson Levratti. Le Jurassien a franchi la ligne d'arrivée à la 24e place du classement général, respectivement à la 15e place en RC2, à la 11e place en WRC2 et à la 9e place en WRC2 Challenger. A l'arrivée à Monte-Carlo, il a déclaré à nos collègues de sport-auto.ch: «C'était ma 27e participation au Rallye Monte-Carlo. Et je compte ce rallye parmi mes trois meilleures performances.»
Jonathan Michellod (avec son copilote Stéphane Fellay) était lui aussi satisfait de sa prestation. Le Valaisan, au volant d'une Skoda Fabia comme Burri, a joué la carte de la sécurité pour sa première au Monte, le dernier jour, dans des conditions glaciales. «Nous avons pris les pneus cloutés», explique Michellod. «Nous ne voulions prendre aucun risque et franchir la ligne d'arrivée en toute sécurité.» En tant que 27e au classement général, Michellod n'était qu'à trois places de Burri. Pour sa première participation au Monte, Daniel Guex a lui aussi franchi la ligne d'arrivée en 53e position. Lui aussi a été surpris par les conditions glaciales du dernier jour, mais il s'est également réjoui d'avoir franchi la ligne d'arrivée.
Aux 24 heures de Daytona aussi, une arrivée est une bonne nouvelle. Certains Suisses espéraient toutefois mieux. Le poleman Raffaele Marciello a terminé à la quatrième place ingrate au volant de sa BMW après 780 tours, un tour derrière la Porsche victorieuse de Felipe Nasr/Laurens Vanthoor/Nick Tandy. Marciello avait encore de bonnes chances de monter sur le podium jusqu'à peu de temps avant la fin, mais la BMW (avec Dries Vanthoor au volant) a dû rentrer une nouvelle fois aux stands après une nouvelle collision, ce qui l'a relégué à la quatrième place. Les trois autres Suisses de la catégorie supérieure ont dû réduire la voilure. Le pilote Porsche Neel Jani a abandonné en raison d'une suspension arrière cassée. Edoardo Mortara (Lamborghini) a également dû abandonner en raison d'un problème technique. Louis Delétraz a connu une situation encore plus grave. Le Genevois a été à l'origine du moment le plus violent de la course après près de huit heures, lors du cinquième redémarrage. Là, Delétraz a perdu le contrôle de sa Cadillac #40, l'a percutée et a été projeté en arrière sur la piste, ce qui a provoqué un crash massif.
En GTD, Philip Ellis n'a pas réussi à réitérer sa victoire de l'année dernière. Néanmoins, la performance de son équipe Winward Racing a été remarquable. En raison d'une pédale d'accélérateur défectueuse, Ellis et son équipe ont perdu très tôt sept tours. Une tactique habile leur a permis de rattraper ce retard et de se hisser à la quatrième place, la huitième revenant à l'équipe des Iron Dames composée de Rahel Frey et de Karen Gaillard, novice à Daytona. C'est Marvin Kirchhöfer qui a indirectement donné à la Suisse une raison de se réjouir. L'Allemand, qui vit depuis des années à Lucerne et court avec une licence suisse, a remporté la catégorie GTD sur une Chevrolet Corvette – félicitations!
La 63e édition des 24 heures de Daytona/Floride aura lieu ce week-end. Sept Suisses et Suissesses seront au départ – avec de réelles chances de victoire!
D'habitude, la grille de départ des 24 heures de Daytona était déjà connue le dimanche précédant la course. Cette année, c'était différent. Afin de se préparer au mieux à la première classique de l'année, les équipes ont eu droit à une demi-douzaine de séances d'entraînement pendant le «Roar before the Rolex 24», qui s'est déroulé du vendredi au dimanche. Alors que ces essais se terminaient généralement par les qualifications, ce n'était plus le cas cette année, la grille de départ ayant été établie hier lors d'une séance spécifique.
Pour les sept Suisses et Suissesses engagés cette année aux 24 heures de Floride, celle-ci s'est parfaitement déroulée, surtout du point de vue de Raffaele Marciello. Le Tessinois a décroché la pole position grâce au meilleur temps de son coéquipier Dries Vanthoor au volant de la BMW #24. Le deuxième meilleur Suisse est Louis Delétraz qui, pour sa première course avec Cadillac, s'élancera de la quatrième ligne de départ. Il est suivi de près par Edoardo Mortara sur la Lamborghini SC63. Le Genevois aurait peut-être pu se retrouver plus loin devant. Mais son coéquipier Mirko Bortolotti, qui a effectué les qualifications pour la #63, est entré en collision (en qualifications!) avec l'Acura de Tom Blomqvist...
Neel Jani a connu un sort encore pire. Le Bernois, au volant de la Porsche 963 de Proton Racing, n'a même pas pu participer à la qualification. «Nous avons eu un problème avec la suspension avant», a déclaré Jani, «mais nous n'abandonnons pas. Après tout, il nous reste encore deux séances d'entraînement.»
Les Iron Dames, avec Rahel Frey et la novice de Daytona Karen Gaillard, s'élanceront en 11e position de la catégorie GTD pour leur premier départ IMSA au volant de la 9e voiture. Le vainqueur de Daytona de l'année dernière, Philip Ellis (Mercedes-AMG GT3), qui avait légèrement dérapé dans le premier virage, a réussi à placer la Winward-Mercedes #57 dans la première ligne de départ des voitures GTD à la dernière seconde.
La 63e édition des 24 Heures de Daytona débutera le samedi 25 janvier à 13h40 heure locale (19h40 CET). L'intégralité de la course sera diffusée en streaming gratuit sur www.imsa.tv
en dehors des États-Unis et du Canada. Un livetiming est proposé sur le site www.scoring.imsa.com
Après une année de pause, la course de côte de Massongex fait son retour dans le calendrier du Championnat suisse de la montagne. Toutefois, elle n'aura pas lieu les 5 et 6 juillet comme prévu initialement.
La course de côte de Massongex aurait dû avoir lieu cette année (après une année de pause) les 5 et 6 juillet 2025. «En raison de problèmes d'organisation et de logistique», explique l'organisateur, le comité d'organisation de Massongex a maintenant demandé un changement de date. Désormais, la course dans la vallée du Rhône n'aura lieu que les 6 et 7 septembre 2025.
Le calendrier du Championnat suisse de la montagne 2025 se présente donc désormais comme suit:
14/15 juin, Hemberg/La Roche-La Berra
29 juin, Reitnau
19/20 juillet, Ayent-Anzère
15-17 août, Les Rangiers
30/31 août, Oberhallau
6/7 septembre, Massongex
13/14 septembre, Gurnigel
20/21 septembre, Les Paccots
Samedi, il n'y a pas eu de course de côte à Oberhallau, mais la fête des champions du Trophée Interswiss. Près de 130 invités ont fait le déplacement pour fêter le vainqueur Stephan Burri & Co.
Bruno Sawatzki ne sait pas seulement conduire rapidement. En tant que président de l'IG Interswiss, le champion suisse de la montagne dans la catégorie des voitures de tourisme a également du talent au micro. Samedi soir à Oberhallau, le pilote Porsche de la vallée du Rhin a mené de main de maître la cérémonie de remise des titres de champion du Trophée Interswiss. La salle louée à cet effet était pratiquement remplie jusqu'à la dernière place. Sawatzki a accueilli près de 130 invités. L'ambiance était donc excellente. 52 conducteurs et conductrices ont été récompensés - de Daniel Holenstein à Stephan Burri.
Ce dernier est devenu « Mister Interswiss » au cours des dernières années. Après 2016, 2019, 2022 et 2023, le pilote du Scirocco a fêté sa cinquième victoire dans le Trophée IS. Burri n'est donc pas seulement le détenteur du record, mais aussi tout simplement la mesure de ces dernières années. « Vu de l'extérieur, l'Interswiss Trophy ne revêt peut-être pas pour certains l'importance que je lui accorde », explique Burri. « Mais comme pour gagner, il faut obtenir des résultats de pointe en slalom et en montagne, ce trophée est pour moi quelque chose de spécial ».
Pour Burri, la victoire 2024 a été encore plus douce que d'habitude. En effet, son protégé Jannis Jeremias a suivi à la deuxième place. Le Seelandais, encore troisième en 2023, a ainsi assuré le double succès des « Oranges » et ne s'est pas moins réjoui que son « chef d'équipe ». « Cette saison, il y a eu l'une ou l'autre situation où cette deuxième place était menacée. Je pense notamment aux Rangiers, lorsque j'ai eu un accident. Si nous avons pu reprendre le départ de la course suivante à Oberhallau, c'est grâce à l'engagement de Stephan et de son équipe ».
À propos de Stephan : le troisième de l'IS Trophy 2024 a été Stephan Moser. Pour le natif de Düdingen, cette troisième place finale était jusqu'à présent son meilleur résultat dans l'IS Trophy. En 2023, il était encore septième, en 2019 cinquième. Ont également terminé dans le top 10 : 4. Christophe Oulevay, 5. Stefan Schöpfer, 6. Marco Geering, 7. Dominic von Rotz, 8. Bruno Sawatzki, 9. Arnaud Donzé, 10. Vanessa Zenklusen. Tous les autres classements sont disponibles ici.
Après le succès des Kick-off de la formation qui ont eu lieu dans le courant de la semaine en Suisse romande (16.01.2025 à Fribourg) et en Suisse alémanique (15.01.2025 à Sursee), les participants ont été invités aux séminaires des officiels 2025.
Les titulaires actuels d'une licence de directeur de course ou de commissaire sportif ainsi que les participants au Kick-off suivront leurs formations comme suit :
Samedi 01 mars 2025, séminaire d'une journée à Yverdon pour les participants francophones.
Samedi 15 mars 2025, séminaire d'une journée à Egerkingen pour les participants germanophones.
Les licenciés 2024 ont reçu leurs invitations par e-mail et doivent s'inscrire en conséquence jusqu'au 21 février (Suisse romande) ou 07 mars (Suisse alémanique) 2025.
En 2025, il y aura également un classement junior dans le cadre du Championnat suisse de montagne et de slalom. Les voitures de tourisme jusqu'à 2,5 litres et les voitures de course jusqu'à 2 litres sont autorisées à courir.
L'année dernière, Auto Sport Suisse a organisé pour la première fois un Championnat suisse junior combiné. Celui-ci comprenait quatre courses de côte et quatre slaloms, auxquels le pilote pouvait participer avec son propre véhicule. En 2025, il y aura également un classement junior dans le cadre du Championnat suisse de montagne et de slalom. Le championnat junior 2025 comprend les courses de montagne de Reitnau, Anzère, Gurnigel et Les Paccots ainsi que les slaloms de Frauenfeld, Ambri (double course) et Chamblon.
Tous les pilotes qui sont en possession d'une licence NAT ou INT de l'ASS et qui se sont inscrits au moyen du formulaire d'inscription officiel (voir annexe) peuvent participer. Les participants ne doivent pas être âgés de plus de 25 ans (année au cours de laquelle ils atteignent l'âge de 25 ans). Les voitures de tourisme jusqu'à 2,5 litres et les voitures de course jusqu'à 2 litres sont autorisées. Il y a un classement – avec deux résultats à biffer: un lors d'un slalom, un lors d'une course de côte. Le champion ou la championne est celui ou celle qui obtient le plus de points dans toutes les disciplines.
Comme l'année précédente, les participants et participantes au championnat junior de montagne/slalom seront identifiés au moyen d'autocollants supplémentaires sur leur voiture. Le Champion suisse junior 2025 (ou la championne) recevra gratuitement sa licence de course pour la saison 2026. Les trois premiers seront invités au «Dîner des champions» à Berne.
En 2024, le championnat était ouvert jusqu'à la dernière course au Gurnigel. Le titre est finalement revenu à Jannis Jeremias sur sa VW Polo. Le Seelandais de 24 ans s'inscrira cette année encore au championnat junior. «Je ne pourrai probablement pas participer à tous les slaloms pour des raisons professionnelles», explique Jeremias, «mais peut-être que je parviendrai tout de même à défendre mon titre. Pour la jeune génération, c'est une occasion fantastique de pouvoir concourir pour un titre dans le cadre du championnat suisse. Et j'espère que cette année encore, le plus grand nombre possible de jeunes pilotes y participeront. Le fait qu'il y ait des points dans deux disciplines différentes rend le championnat unique. Et le fait de pouvoir concourir avec sa propre voiture et de ne pas avoir de frais supplémentaires le rend encore plus attractif. Auto Sport Suisse a créé là une plate-forme vraiment formidable pour les jeunes talents!»
Délai d'inscription : 30.03.2025
Du jeudi 23 janvier au dimanche 26 janvier aura lieu la 93e édition du Rallye de Monte-Carlo. Trois Suisses seront au départ: Olivier Burri, Jonathan Michellod et Daniel Guex.
La présence d'Olivier Burri au départ du Rallye Monte-Carlo est presque une évidence. C'est la 27e fois que le Jurassien participe au rallye le plus célèbre, qui marque cette année encore le coup d'envoi du Championnat du monde des rallyes. L'ancien champion suisse des rallyes (1991-1993 et 1995) est également le pilote le plus expérimenté pour l'édition de cette année. Comme d'habitude, Burri se fie aux annonces de son copilote français Anderson Levratti et affronte un peloton de 29 adversaires dans la classe RC2 (sur une Skoda Fabia Evo).
L'un d'eux est son coéquipier Jonathan Michellod, qui participe pour la première fois au Rallye de Monte-Carlo avec son copilote Stéphane Fellay. Pour le Valaisan, qui est devenu père pour la première fois il y a prèsque un an, c'est un rêve d'enfant qui se réalise. «Ces douze dernières années, j'ai toujours été présent en tant que spectateur», explique Michellod. «Malheureusement, je n'ai jamais réussi à y participer jusqu'à présent. Mais c'est maintenant chose faite et je me réjouis naturellement de pouvoir participer à un rallye aussi légendaire.»
Michellod pourra profiter de l'expérience de Burri aux côtés de ce dernier. Au préalable, il a déjà visionné de nombreuses vidéos et prises de vue embarquées des différentes épreuves. Le deuxième du championnat suisse des rallyes 2022 et 2023 aura un premier aperçu de ce qui l'attend ce week-end. «Nous ferons nos premiers essais dans les environs de Gap», explique Michellod.
La question de savoir si Michellod participera également à des rallyes du Championnat suisse de cette année est encore ouverte (à ce jour). «Je n'ai pas encore établi un programme. Avec le ‹Monte›, je réalise un rêve. Je vais donc certainement devoir réduire mon temps de travail en Suisse. Nous verrons ce qu'il en est pour le Rallye du Valais. Il aura lieu devant ma porte.»
Le troisième Suisse au Rallye Monte-Carlo est Daniel Guex. L'homme de 63 ans, originaire de Bremblens près de Morges (VD), conduit une Hyundai i20 N Rally2; également dans la classe de Burri et Michellod.
Au programme du «Monte» de cette année figurent 343,8 kilomètres chronométrés. Le départ sera donné le jeudi 23 janvier à partir de 18h05. La cérémonie de podium aura lieu le dimanche 26 janvier à partir de 16h15 au Casino de Monte-Carlo.
La saison 2024 est entrée dans l'histoire, les trophées ont été remis – il est donc grand temps de faire les portraits des champions. Partie 7: Michaël Burri, champion suisse des rallyes.
Un jour ou l'autre, la boucle est bouclée. Dans le cas de Michaël Burri, c'était lors du Rallye Ronde Régional du Jura début janvier. Ce père de deux enfants, originaire de Belprahon dans le canton du Jura, était au volant de la Peugeot 106 avec laquelle il a commencé sa carrière. «A l'époque, j'ai acheté la voiture à Olivier Gilet», se souvient Burri. «Et toutes ces années plus tard, je l'ai retrouvée en France. J'ai certes dû y mettre un peu de travail, mais je l'ai remise en état et c'était bien sûr un grand plaisir de repartir en rallye avec.»
Pour Burri, il s'agissait du premier rallye après son grave accident lors du Rallye du Valais 2024. Burri parlera encore de ce rallye à ses petits-enfants. D'une part à cause de l'accident, une chute de 600 mètres plus bas, et d'autre part parce que c'est justement là qu'il est devenu Champion de Suisse des rallyes. Burri a travaillé toute sa vie pour atteindre cet objectif. Mais ce chemin n'a pas été linéaire. Jusqu'en 2012, tout semblait se dérouler comme prévu. A cette époque, Burri était même dans la short-list de Hyundai pour une place en WRC. Mais le constructeur coréen a finalement opté pour Thierry Neuville, qui a été sacré champion du monde en 2024...
Burri, quant à lui, a ensuite dû faire face aux conséquences d'un accident survenu au Rallye du Chablais. Il manquait de confiance – dans la voiture et dans les notes. Il a fallu cinq ans avant que le fils du quadruple champion suisse Olivier Burri ne retrouve le rythme. C'est justement un tête-à-queue au Rallye du Valais qui lui a ouvert les yeux. «Ce tête-à-queue m'a ouvert les yeux. Aussi parce que mon copilote Anderson Levratti m'avait alors fait la leçon.» Burri a réussi, tant bien que mal, à rester troisième. Et comme les équipes qui le précédaient venaient respectivement d'Italie et de Belgique, il a fait inscrire son nom dans les livres d'histoire en tant que vainqueur suisse du RIV 2017.
Mais son premier grand triomphe n'a pas automatiquement ouvert toutes les portes. Certes, il a participé au Championnat suisse des rallyes en 2019 et est monté pour la deuxième fois sur la troisième marche du podium (après 2017). Mais après la saison 2019, Burri jr. a fait un «cut» et a couru dès lors en France avec une licence française et une Citroën Saxo Kitcar spécialement construite pour lui.
Fin 2021, il revient au Rallye du Valais sur une VW Polo GTI R5 et termine d'emblée deuxième derrière Coppens. En 2022, il a conservé sa licence de course française et a certes remporté le «Crit», mais n'a pas obtenu de points pour le CS pour cela. Burri jr. n'est vraiment revenu qu'à partir de la saison 2024. Et avec succès! Malgré l'accident survenu lors de la RIV, il s'est assuré le titre de Champion de Suisse. Il ne le défendra pas cette année. Mais Burri pourrait quand même être au départ de temps en temps: avec sa Saxo Kitcar. Ou, qui sait? Peut-être lors de la RIV 2025 – la boucle serait ainsi bouclée.
Le deuxième week-end de janvier a déjà été riche en courses internationales, à commencer par les 24 heures de Dubaï et la course de Formule E au Mexique. Dans les deux cas, bien sûr, avec la participation de la Suisse.
En fait, Patric Niederhauser ne figurait pas sur la liste de départ des 24 heures de Dubaï. Mais le jeudi après-midi, il a reçu un appel, juste au moment où il allait renouveler sa licence de course au bureau de l'ASS. Il fallait ensuite faire vite. Dès le vendredi matin, «Nidi» était assis dans la Porsche 911 GT3 R avec la #1 d'Ebimotors. Seul pilote PRO, le Bernois s'est finalement classé 9e en course, à six tours de la WRT-BMW victorieuse, ce qui en fait le meilleur Suisse.
Son collègue de marque Alex Fontana n'a pas franchi la ligne d'arrivée. Le Tessinois, qui participait à la ProAM et partageait sa Porsche avec de nombreux amateurs, a été éliminé suite à l'accident d'un de ses coéquipiers. La Mercedes AMG-GT3 de Hofor Racing n'a pas non plus franchi le drapeau à damier. La joie de Fabian Danz était d'autant plus grande. L'Emmentalois de 35 ans, 20e au classement général, a remporté la classe 992 sur la Porsche Red-Camel-Jordans, tandis qu'un Suisse, Gero Bauknecht, est monté sur le podium de la GT4 (deuxième). Et dans l'équipe Seat victorieuse dans la classe TCE/TCX, un autre Suisse, Thomas Alpiger, a pu se réjouir d'une victoire de classe.
Lors de la deuxième course du Championnat du monde de Formule E à Mexico City, Nico Müller a été le meilleur Suisse en se classant neuvième. Le pilote Andretti a toutefois eu de la chance de pouvoir encore marquer des points. Peu avant la fin de la course, Müller a été touché assez violemment à la roue arrière gauche par Mitch Evans. Sébastien Buemi a terminé la course à la 17e place: le Vaudois s'est vu retirer ses temps de qualification au tour 5 et au tour 7, car le couple mesuré sur les roues arrière ne correspondait pas à la cartographie homologuée de la pédale de courant. Une petite consolation tout de même pour Buemi, parti du fond de la grille: «Avec le meilleur tour en course, nous avons laissé entendre que nous avions en fait le rythme.» Pour l'enfant du pays, Edoardo Mortara (38 ans), la course s'est terminée à une décevante 19e place. La victoire a été remportée par le Britannique Oliver Rowland.
Elia Pappacena, champion suisse de karting chez les juniors en 2021, se lance dans la course automobile pour la nouvelle saison et dispute la Porsche Sports Cup Suisse.
La carrière d'Elia Pappacena (17 ans) dans le sport automobile a commencé par un pari. Un pari entre père et fils. «Mon père m'a promis de m'acheter un kart de course dès que je serais plus rapide que lui en kart de location», se souvient Elia. En 2018, ce jour est arrivé. Elia était plus rapide que son père et ce dernier a tenu sa promesse en achetant un kart de course à son fils.
Plus de six ans se sont écoulés entre cette époque et aujourd'hui. Six années au cours desquelles Pappacena a pu prouver qu'il faisait partie des jeunes talents suisses les plus rapides. En 2021, il s'est assuré le titre chez les OK Juniors dans l'équipe Spirit Racing. Pappacena est ainsi (depuis l'introduction de cette catégorie) le seul pilote non-KartBox.ch à pouvoir revendiquer ce titre. Avant et après, seuls les pilotes de l'équipe KartBox.ch ont gagné chez les juniors.
En 2025, Pappacena ouvre un nouveau chapitre. Après trois ans de karting en Italie (avec une licence italienne), le jeune homme de Rudolfstetten se lance dans la course automobile pour la nouvelle saison (à nouveau avec une licence suisse) et participe à la Porsche Sports Cup Suisse pour l'équipe AMAG First. Pour sa première saison, l'Argovien pilotera une Cayman GT4 RS Clubsport. Il rejoint ainsi Ethan Ischer, qui court en GT3 Cup pour Sportec Racing, et constitue une autre recrue prometteuse pour la Porsche Sports Cup Suisse, dont la nouvelle saison débutera du 9 au 12 avril à Portimão (P).
Robin Faustini, champion suisse de la montagne 2024, a clôturé sa saison la plus réussie jusqu'à présent lors d'une fête des champions le 4 janvier. Le nouveau champion a été particulièrement félicité par le chef d'équipe Sébastien Petit.
Samedi soir, le champion suisse de la montagne Robin Faustini a fêté son titre dans l'atelier de carrosserie Neeser de Wohlen (AG), décoré pour l'occasion. Plus de 50 visiteurs et visiteuses ont fait le déplacement. Après un apéritif, l'hôte Robin Faustini a salué les invités présents. Il a raconté les débuts de sa carrière en Formule Renault, son passage à la Formule 3000 et à l'Osella FA30, avec laquelle il a remporté sa première victoire du jour à la course de côte d'Oberhallau, jusqu'à son titre l'année dernière avec la Nova Proto. Un remerciement particulier a été adressé à son père, Simon Hugentobler, qui l'a écouté les yeux humides et a complété la fête familiale en se classant troisième au classement général 2024.
Le multiple champion de France de la montagne et chef d'équipe Sébastian Petit avait également fait le déplacement depuis Lyon. Petit n'a pas manqué l'occasion de féliciter Faustini pour sa performance exceptionnelle. Le Français, qui fêtera ses 50 ans en mars, s'est montré impressionné par la rapidité avec laquelle Faustini est passé du moteur 8 cylindres atmosphérique dont il disposait à l'Osella au 4 cylindres turbo du constructeur français Emap. La manière dont Faustini a abordé ce nouveau défi avec beaucoup d'intelligence a également impressionné Petit. «Lors de la course à Ece Homo, une semaine avant le début de la saison à Hemberg, Faustini a roulé sans prendre de risques. La performance qu'il a ensuite montrée dans le cadre du championnat suisse nous a tous étonnés. Au niveau international, il nous a également étonnés par ses performances.» Pour Petit, il est clair que «Faustini marque le début d'une nouvelle ère pour les courses de côte en Suisse.»
Parmi les invités à Wohlen figuraient notamment les collègues de l'équipe Nova de Faustini, Michel Zemp et Thomas Amweg. Le pilote de Formule Renault Maximilian Gladbach avait fait le déplacement d'Allemagne. Horst Fendrich, quatre fois champion d'Allemagne de la montagne sur Osella et Martini-BMW, n'a pas non plus manqué la fête.
Texte: Elio Crestani
La société «PureDriving Motorsport» est spécialisée dans l'entraînement au sport automobile et les expériences de conduite individuelles. Il reste encore des places pour février et mars pour l'expérience hivernale par excellence en Suède.
PureDriving est une agence événementielle autrichienne spécialisée dans les expériences de conduite individuelles et les stages de sport automobile. Depuis plus d'une décennie, l'entreprise basée à Graz (A) combine passion, expérience et précision pour créer des événements exceptionnels pour les passionnés de sport automobile et les fans de voitures. Le point fort de PureDriving est l'organisation d'entraînements hivernaux sur glace à Malå, en Suède, à 800 kilomètres au nord de Stockholm. Les participants pourront profiter de pistes de glace parfaitement préparées, d'un encadrement personnel et d'un package sans souci comprenant un service de navette, l'hébergement et des délices culinaires.
Les personnes intéressées ont le choix entre trois forfaits:
Polar Lights, du 21.2. au 24.2.2025 - 6 places libres (coût: 4280,00 € en double, supplément pour un seul conducteur: 1690,00 €)
Artic Experience, du 10.2. au 14.2.2025 - 4 places libres; du 17.2. au 21.2.2025 - 4 places libres; du 3.3. au 7.3.2025 - en option pour les groupes (coût: 5350,00 € double occupation, supplément conducteur individuel: 1890,00 €)
Coaching personnel, du 17.2. au 21.2.2025 - 2 voitures libres (coût: 7550,00 € occupé seul), du 21.2. au 24.2.2025 - 2 voitures libres (coût: 6380,00 € occupé seul)
Pour plus d'informations, cliquez sur ce lien: https://www.puredriving.at/blank-1
Le champion suisse des rallyes 2024 Michaël Burri a fait son retour ce week-end lors de la Ronde Régionale du Jura sur la voiture avec laquelle il a débuté sa carrière de pilote de rallye.
Michaël Burri a fait son come-back. Le champion suisse des rallyes 2024 a pris le départ du rallye «Ronde Régional du Jura» ce week-end. Toutefois, pas sur une voiture de Rally2 comme dernièrement, mais exactement sur la Peugeot 106 avec laquelle il a lancé sa carrière. «C'est par hasard que j'ai retrouvé la voiture de l'époque», explique Burri. «Je l'ai découverte sur une photo, j'ai appelé et j'ai dit que j'allais la récupérer. Au début, le propriétaire ne voulait pas me la donner. Mais il a fini par me la vendre.»
Burri a participé à la Ronde du Jura en compagnie de Thibault Maret, troisième du championnat suisse des rallyes 2024. Les deux as du rallye se sont partagés les tâches: Burri a pris en charge les deux premières épreuves, tandis que Maret lisait les notes. Ensuite, le jeune Valaisan s'est installé derrière le volant et a laissé Burri naviguer, ce dernier n'étant pas du tout à l'aise dans son nouveau rôle. «Je n'aime pas être assis sur le siège du passager», dit Burri. «J'avais vraiment peur. Peut-être parce que je n'ai pas le contrôle. Je ne sais pas exactement. En tout cas, le travail de copilote n'est pas pour moi...»
En tout cas, ils se sont bien amusés. Et c'est de cela qu'il s'agissait en premier lieu. La 32e place finale était secondaire. «Les temps nous importaient peu», dit Burri. «La Peugeot est bien sûr beaucoup trop faiblement motorisée pour cela. Si nous avions eu 50 chevaux de plus, nous aurions pu nous classer dans le top 20.»
Pour Burri, c'était le premier rallye depuis son grave accident au Rallye du Valais. Lorsqu'on lui demande s'il y a pensé derrière la tête, il fait signe que non: «Pas une seconde! Dès que la piste a été dégagée, j'ai appuyé sur l'accélérateur et j'ai démarré comme d'habitude. Thibault m'a juste demandé si j'étais fou! Après coup, il a dit qu'il ne s'était jamais autant amusé dans un rallye.»
Une chose est néanmoins d'ores et déjà certaine: Burri ne défendra pas son titre de champion suisse. Il manquerait d'ailleurs de motivation pour cela en ce moment. «J'ai encore la Saxo Kitcar. Peut-être que je ferai un rallye avec. J'ai remis la Peugeot dans le garage. Thibault et moi la ressortirons l'année prochaine pour la Ronde du Jura.»
Parmi les autres Suisses qui ont concouru dans le Jura français, on trouve Kévin Marzolo/Morgane Apothéloz (39e après une glissade qui leur a coûté beaucoup de temps) et Lionel Esteves/Michaël Esteves (46e).
La saison 2024 est entrée dans l'histoire, les trophées ont été remis – il est donc grand temps de faire les portraits des champions. Partie 5: Philip Egli, champion suisse de slalom.
Le 13 octobre 2013, Philip Egli a remporté sa première victoire du jour dans le cadre du championnat suisse de slalom à Ambri. Depuis ce triomphe, 53 autres victoires journalières sont venues s'y ajouter ! Egli est ainsi le pilote de slalom suisse le plus titré. Mais uniquement en termes de victoires. Jusqu'à présent, Egli a toujours été le perdant en matière de titres. Et ce pour une raison réglementaire: comme le pilote de Formule 3 avait toujours moins de concurrents dans sa catégorie de véhicules E2-SS pour voitures de course monoplaces, il pouvait remporter autant de victoires journalières qu'il le voulait. Au final, il a terminé deuxième (2016) ou, plus souvent encore, troisième (2014, 2015, 2018, 2021-2023).
Cette année, le spécialiste du slalom, désormais âgé de 40 ans, a enfin vu son grand rêve se réaliser grâce à une modification du règlement. Pour la première fois de sa carrière, Egli s'est assuré le titre en slalom. Mais ce titre ne lui est pas tombé du ciel. Dès la double manche d'Ambri, le score était très, très serré. Samedi, Egli s'est imposé face à son rival de toujours Lukas Eugster avec une avance de 0,26 seconde, et dimanche de 0,07 seconde. Et à Chamblon, lors de la finale, il a dû tout faire sortir de lui-même et de sa Dallara F393 lors de la deuxième manche pour renverser la vapeur en sa faveur. «J'ai dû trouver 2,2 secondes par rapport au meilleur temps de Ryter lors de la première manche», explique Egli. «Quand j'ai roulé jusqu'à la ligne de départ, je me suis demandé comment cela allait bien se passer?»
Tout s'est bien passé. Et Egli s'est également assuré la victoire du jour dans la sixième course. Lorsqu'on lui a demandé où il avait encore trouvé le temps, il a répondu: «Un peu partout...» La joie d'avoir remporté le titre était en tout cas immense. Des larmes de soulagement ont coulé. Et le plus beau, c'est qu'il n'y avait personne dans le paddock qui n'appréciait pas le titre d'Egli. Le Glaronais, qui réside depuis des années à Zurich, jouit d'une grande sympathie. Et cela ne va pas tout à fait de soi. Dans de nombreux sports, les vainqueurs en série finissent par devenir impopulaires. Pour Egli, c'est différent. Peut-être parce qu'il n'a jamais remporté de titre pendant tant d'années, mais peut-être aussi parce qu'il a tout simplement les pieds sur terre.
Egli est venu à la course en 2011, alors qu'il pilotait encore une VW Scirocco dans le championnat LOC jusqu'à 2000 cm3. En 2012, l'actuel chef de chantier chez Specogna AG à Kloten a également concouru avec la VW. Ce n'est qu'en 2013 qu'il a changé de véhicule. «La Scirocco était à la limite de la technique. En 2012, je suis donc allé dans le Jura à la suite d'une annonce et j'ai trouvé une Formule 3 qui appartenait autrefois à Jo Zeller. J'étais à la recherche de quelque chose qui correspondait à mon budget et avec lequel je pouvais m'amuser.» En 2015, une deuxième Formule 3 est venue s'ajouter à la première. Le reste appartient à l'histoire.
La saison prochaine, Egli se présentera pour la première fois en tant que champion et néo-papa. Son objectif est clair: il veut défendre son titre. Mais en premier lieu, il veut prendre du plaisir. «J'aime ce sport et je profite de chaque course.» Le prochain objectif d'étape pourrait être atteint par Egli avant la fin de la saison: la 60e victoire journalière!
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