• Newscenter

News Filter



News

31.01.2023 Le Rally del Ticino une semaine plus tard
Daldini Kim Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
En 2023, le «Ticino» aura lieu une semaine plus tard que prévu © Eichenberger

Après le Rallye Mont-Blanc Morzine, c'est au tour du Rally del Ticino de changer le date. L'édition anniversaire aura lieu une semaine plus tard que prévu!

Le calendrier du championnat suisse des rallyes 2023 a été une nouvelle fois adapté. La 25e édition du Rally del Ticino aura désormais lieu les 29 et 30 septembre 2023, soit une semaine plus tard que prévu.

Voici un aperçu des dates révisées pour 2023:
31 mars - 1er avril, Critérium jurassien
1er - 3 juin, Rallye du Chablais
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne - Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29-30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais

Lien permanent

31.01.2023 Le champion suisse sur le podium au WSK
Kuzhnini Tiziano Lonato 2023 01 Kopie Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Tiziano Kuzhnini a terminé deuxième lors de l'ouverture de la WSK à Lonato

Il y a deux ans, Tiziano Kuzhnini a remporté haut la main le titre de champion suisse chez les Super Minis. Ce week-end, il a vraiment pris son envol lors de l'ouverture de la saison de la WSK.

Il est rapide. Il l'a déjà prouvé en 2021 chez les Super Minis dans le cadre du championnat suisse. Désormais, il prend aussi de plus en plus d'élan au niveau européen. Il s'agit de Tiziano Kuzhnini. Le jeune homme de 13 ans originaire d'Eich, au bord du lac de Sempach, est monté sur la deuxième marche du podium de la X30 Junior lors de l'ouverture de la WSK à Lonato, en Italie. Il a manqué 0,049 seconde au pilote de l'équipe Driver Racing Kart dans les derniers mètres!

Parti de la 9e place sur la grille de départ, Kuzhnini s'est hissé dans le top 3 en seulement six tours. Du 7e au 14e tour, il était en tête. Seul l'Italien Riccardo Ferrari (également Tony Kart) était finalement très légèrement plus rapide. «Je ne sais pas vraiment si je dois me réjouir ou m'énerver», a déclaré Kuzhnini juste après avoir franchi la ligne d'arrivée. «Bien sûr, une deuxième place dans une finale est un résultat de premier plan. Mais quand on rate la victoire de si peu, on se demande où on a perdu ces quelques centièmes de seconde.»

Pour Kuzhnini, la compétition reprendra bientôt après une courte pause. Du 23 au 26 février, l'ouverture de la saison IAME-Series Italy à Franciacorta est au programme. Suivra ensuite la deuxième manche de la WSK. Reste à savoir si «Tizi» disputera à nouveau des courses du championnat suisse en 2023. «Pour l'instant, il semble que je serai au départ de la deuxième course à Franciacorta chez les juniors OK», explique Kuzhnini. «La première course à 7 Laghi, le 2 avril, entre malheureusement en collision avec la WSK de Crémone.»

Lien permanent

30.01.2023 Rapport du week-end 02/2023
Louis Deletraz Daytona 2023 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz en route pour la 2e place à Daytona © IMSA

Cela a failli marcher: le Genevois Louis Delétraz n'a été battu que par sa voiture sœur lors des 24 heures de Daytona. La deuxième place est néanmoins un résultat absolument exceptionnel!

Acura, l'équipe de Louis Delétraz, a réalisé un doublé aux 24 heures de Daytona. Malheureusement, du point de vue suisse, la voiture n°10 n'a «que» terminé deuxième, la victoire revenant après 783 tours à la voiture sœur pilotée par Tom Blomqvist, Colin Braun, Hélio Castroneves et Simon Pagenaud. Le pilote de queue Blomqvist s'est nettement imposé face au coéquipier de Delétraz, Filipe Albuquerque, lors d'un sprint de 35 minutes en fin de course.

Le reste des Suisses est reparti de Floride sans monter sur le podium. La première de Raffaele Marciello en LMP2 s'est terminée après un accident de son coéquipier. Philip Ellis n'a pas non plus franchi la ligne d'arrivée. Le Zougois est entré en collision avec la Corvette de Garcia. Le contact a envoyé Ellis dans le même mur que Lucas Auer lors de la première séance d'essais. Rolf Ineichen a terminé la course en GTD en douzième position, à 15 tours du vainqueur de la catégorie. Rahel Frey a terminé 18e dans la même classe.

Sebastien Buemi Saudi 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi a signé la pole position lors de sa 100e course © Formula E

Lors des courses 2 et 3 de la Formule E en Arabie saoudite, Sébastien Buemi a été le meilleur Suisse. En se classant 4e et 6e, le Vaudois s'est assuré des points importants pour le championnat, où il occupe désormais la troisième place après trois courses. Lors de la première manche, Buemi a placé sa voiture de course électrique en pole position. «Un beau cadeau pour ma 100e course», a déclaré Buemi. «Malheureusement, en course, nous n'avions pas tout à fait le rythme pour monter sur le podium.» Edoardo Mortara s'est tout de même assuré ses premiers points en se classant 9e lors de la deuxième course. Nico Müller a été éliminé lors des deux courses (après un crash à l'entraînement).

Joshua Dufek s'est certainement aussi énervé ce week-end. Le Suisse romand a remporté sa première victoire lors de la Formula Regional Middle East au Koweït. Et ce, dans un peloton où évoluait également Kimi Antonelli, célébré comme la nouvelle superstar. Mais la joie de Dufek pour sa première victoire n'a pas duré longtemps. Lors du contrôle technique, il a été constaté que les barres stabilisatrices arrière de sa voiture n'étaient pas conformes. Dufek a été disqualifié et, après deux courses sur cinq, il occupe désormais la onzième place au lieu de la deuxième (derrière Antonelli).

Joshua Dufek Kuwait 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Malheureusement, il s'est réjoui trop tôt: Joshua Dufek a été disqualifié © Archives Dufek

Lien permanent

27.01.2023 Mise à jour sur Hirschi/Volluz
Hirschi Feuer Monte Carlo 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La VW Polo de Hirschi/Volluz a entièrement brûlé © Archives Hirschi

La voiture des champions suisses des rallyes Jonathan Hirschi et Michaël Volluz a pris feu lors du Rallye Monte-Carlo. Tous les deux, et plus particulièrement le copilote Volluz, se sont brûlés les mains et le visage.

Le champion suisse des rallyes Jonathan Hirschi et son copilote Michaël Volluz étaient dans le top 30 du Rallye Monte-Carlo lorsque leur VW Polo a pris feu de manière inattendue samedi matin dans la première spéciale entre Le Fugeret et Thorame-Haute. «Nous avons roulé peut-être à 70 ou 80 km/h», a déclaré Hirschi à Auto Sport Suisse. «Le feu s'est propagé à une vitesse fulgurante. Surtout du côté passager. Mon copilote Michaël est sorti de la voiture en courant. J'ai pu arrêter la voiture et j'ai sauté moi-même.»

Hirschi ne peut pas expliquer de manière définitive la raison de l'incendie. «Nous avions fait le plein au parc d'assistance – comme d'habitude. Et Michaël et moi avons eu l'impression, après quelques kilomètres, que la voiture sentait l'essence. Mais ce n'est pas inhabituel pour une voiture de rallye. Mais tout à coup, ça s'est mis à brûler.»

Volluz, qui ne portait pas de gants en tant que copilote (ils ne sont pas non plus obligatoires lors des manifestations du championnat du monde, car le copilote doit feuilleter ses notes), s'est brûlé aux mains et au visage, respectivement au troisième et au deuxième degré. Hirschi a eu un peu plus de chance, compte tenu des circonstances. «J'ai des brûlures au deuxième degré sur le visage.» Le soupçon que l'un des deux ait encore inhalé des vapeurs toxiques ne s'est heureusement pas confirmé. «J'ai immédiatement retenu ma respiration», explique Hirschi.

Les premiers soins ont duré 20 minutes. Volluz a ensuite été transporté par hélicoptère à l'hôpital de Nice. De là, il a été transféré à Sion respectivement à Sierre, où des spécialistes se sont occupés de lui. Entre-temps, Volluz a pu rentrer chez lui, dit Hirschi. Il doit toutefois se rendre tous les deux jours à l'hôpital pour des contrôles.

L'association Auto Sport Suisse et, avec elle, certainement toute la scène du rallye suisse, leur souhaitent un bon et, espérons-le, rapide rétablissement.

Rallye Michael Volluz Jonathan Hirschi Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bon rétablissement à Michaël Volluz et Jonathan Hirschi!!! © Eichenberger

Lien permanent

26.01.2023 Attention à la peinture du casque!
Patrick Kraehenbuehl 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Il y a des directives à respecter pour peindre un casque © Archives Krähenbühl

De nos jours, un casque personnalisé est devenu «monnaie courante», même dans le sport amateur. Mais attention! L'utilisation inappropriée de peintures et de solvants peut compromettre les performances de sécurité du casque.

Dans le cadre des efforts constants de la FIA pour améliorer continuellement la sécurité, l'autorité suprême du sport automobile exige des participants aux compétitions inscrites au calendrier sportif international de la FIA qu'ils portent un casque approuvé par la FIA. En règle générale, le casque fait partie de l'équipement de sécurité que les participants aiment personnaliser. Il est toutefois important qu'ils s'assurent que la performance de sécurité d'un casque homologué ne soit pas compromise par une personnalisation.

Cette règle de sécurité concernant les casques s'applique également à tous les casques homologués actifs qui sont utilisés lors de courses en Suisse ou lors d'événements inscrits au calendrier suisse d'Auto Sport Suisse (ASS).

La forme la plus courante de personnalisation des casques est la peinture. Il convient de noter que la couleur correspond à la coque du casque et aux matériaux absorbant l'énergie (également appelés doublure du casque) et qu'elle peut nuire à l'effet protecteur si le mauvais type ou la mauvaise méthode d'application est utilisé.

L'article 1.6 «Casque – Décoration» du chapitre III «Équipement du pilote» de l'annexe L du Code sportif international (ISG) stipule que les modifications ne peuvent être effectuées que conformément aux instructions du fabricant du modèle de casque concerné. Cette règle s'applique également aux casques qui ne sont plus homologués par la FIA, mais qui peuvent encore être utilisés dans le sport automobile suisse conformément à la liste des casques du chapitre VII-B – Application des mesures de sécurité de l'ASJ.

L'utilisation inappropriée de peinture entraîne l'annulation de l'homologation FIA. Il est de la responsabilité du participant de s'assurer que toute décoration de son casque est faite en accord avec les directives du fabricant. Ces directives sont généralement incluses dans le manuel d'utilisation du casque, publiées sur le site web du fabricant du casque et disponibles directement auprès du fabricant sur demande. Les officiels de la FIA et/ou de l'ASN peuvent refuser un casque s'il a été mal adapté (par exemple, si les officiels de la FIA et/ou de l'ASN voient des traces de peinture sur la doublure du casque ou des signes indiquant que le matériau absorbant l'énergie a été retiré et remis en place, le casque peut être refusé lors de l'inspection).

Points importants concernant la peinture du casque:

  • Vérifiez toujours les directives du fabricant du casque ou, en cas de doute, contactez le fabricant avant de peindre le casque afin de vous assurer que vous suivez ses recommandations.
  • Assurez-vous que l'intérieur du casque est entièrement protégé en scellant soigneusement TOUTES les ouvertures, car les vapeurs de peinture peuvent également endommager la doublure intérieure (mousse absorbant l'énergie) du casque.
  • En règle générale, il est recommandé d'utiliser une peinture acrylique ou polyuréthane séchant à l'air MAIS chaque produit de peinture doit être conforme aux recommandations du fabricant du casque.
  • Avant de peindre, retirer toute la quincaillerie de l'extérieur du casque, comme la pince M6 du casque 8858-2010 et les vis de fixation de la visière, et s'assurer que les ouvertures sont correctement scellées. (Remarque: le terminal du casque M6 avec l'homologation 8858-2002 ne peut pas être retiré et doit être correctement recouvert).
  • Couvrez toutes les parties non amovibles et les pièces mobiles.
  • La couleur choisie doit être difficilement inflammable.

Évitez:

  • Ne retirez en aucun cas les éléments permanents du casque, tels que la mousse absorbant l'énergie, les joints en caoutchouc, la jugulaire, les rivets de fixation, etc. (Remarque: Il est strictement interdit de retirer la mousse à absorption d'énergie ou les joints en caoutchouc, car ils sont solidement fixés au casque. Les joints en caoutchouc garantissent l'étanchéité de la visière et le bon fonctionnement du mécanisme d'ouverture de la visière.)
  • Exposer le casque à des températures élevées (c'est-à-dire qu'il est interdit d'exposer le casque à une source de chaleur supérieure à 50°C / 122°F).
  • Enlever le revêtement d'origine du casque appliqué par le fabricant.
  • Peindre des parties de la visière et/ou du mécanisme de la visière.
  • Exposer le casque à des solvants chimiques ou à leurs vapeurs.

Pour de plus amples conseils, nous vous renvoyons volontiers au spécialiste: Patrick Krähenbühl de www.pa-design.ch

Patrick Kraehenbuehl 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Patrick Krähenbühl fabrique depuis des années des casques personnalisés pour des pilotes nationaux et internationaux © Archives Krähenbühl

Lien permanent

25.01.2023 Rallye de Monte-Carlo: la Polo de Hirschi en feu
Hirschi Monte Carlo Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Michaël Volluz et Jonathan Hirschi, à gauche, la Polo en feu © Eichenberger/Facebook

Les Champions suisses des rallyes Jonathan Hirschi/Michaël Volluz a été contraint à l'abandon au Rallye Monte-Carlo en raison de l'incendie de leur véhicule. Le copilote Volluz a dû être hospitalisé pour des brûlures aux mains.

Pour Jonathan Hirschi et son copilote Michaël Volluz, le Rallye Monte-Carlo a pris fin brutalement dès la première épreuve spéciale du samedi matin. La VW Polo GTI du Neuchâtelois, qui roule pour l'équipe française Sarrazin Motorsport, a complètement brûlé suite à un problème technique.

Le pilote et le copilote ont pu s'en sortir. Le copilote Volluz s'est cependant brûlé les mains et le visage en essayant d'éteindre la voiture. Il a également inhalé des fumées toxiques et a donc été transporté à l'hôpital de Nice, d'où il est sorti en fin d'après-midi et transporté à Sion.

Pour le deuxième Suisse, Olivier Burri, la 25e participation s'est terminée à la 59e place. Burri est sorti de la route dans la quatrième spéciale au volant de sa Hyundai i20N, ce qui lui a fait perdre beaucoup de temps.

La victoire de la 91e édition du Rallye Monte-Carlo est revenue pour la neuvième fois (!) à Sébastien Ogier.

Olivier Burri MC 2023 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Olivier Burri a terminé son rallye anniversaire à la 59e place © Cornevaux

Lien permanent

24.01.2023 24h Daytona: Toutes les bonnes choses vont par trois
Louis Deletraz Daytona 2023 Acura Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz vise la victoire au classement général à Daytona © Acura

Seuls deux Suisses ont remporté les 24h de Daytona: Jo Siffert en 1968 et Fredy Lienhard en 2002. Ce week-end, est-ce le tour du Genevois Louis Delétraz?

Le dernier week-end de janvier aura lieu la 61e édition des 24 heures de Daytona. 61 équipes se sont inscrites à la course en Floride. Des pilotes suisses seront également présents dans quatre des cinq catégories. Grâce à Louis Delétraz, qui participe pour la première fois à la catégorie GTP, la catégorie reine, il existe même une chance de remporter une victoire suisse au classement général. Ce ne serait que le troisième triomphe suisse après 1968 (Jo Siffert) et 2002 (Fredy Lienhard). Et les chances ne sont pas mauvaises. Delétraz a à ses côtés trois coéquipiers de renom, Filipe Albuquerque (P), Brendon Hartley (NZ) et Ricky Taylor (USA), dont deux (Albuquerque et Taylor) ont déjà inscrit leur nom au palmarès. De plus, Delétraz est depuis cette année le pilote d'usine d'Accura, le constructeur qui a remporté les deux dernières courses à Daytona. Et Acura semble être en bonne forme. La voiture de Delétraz, #10, s'élancera de la troisième position sur la grille de départ. Sa voiture sœur, la #60, est en pole position.

La performance de Raffaele Marciello est également attendue avec impatience. Le Tessinois, qui fait habituellement sensation en GT3, prendra place à Daytona dans une LMP2-Oreca de High Class Racing. Neuf adversaires doivent être battus dans la deuxième catégorie la plus élevée. Nous croisons les doigts pour que Marciello y parvienne du premier coup!

Nous croisons également les doigts pour les trois Suisses qui s'affrontent en GTD. Rolf Ineichen prendra le départ avec la #19 de l'équipe Iron Lynx sur une Lamborghini Huracan. Philip Ellis pilote une Mercedes AMG GT3 de l'équipe Winward. Et Rahel Frey est l'une des quatre ladies de l'équipe Iron Dames (également sur une Lamborghini Huracan).

Le départ de la course sera donné le samedi 28 janvier à 13h30. Pour plus d'informations (y compris le livetiming), rendez-vous sur www.imsa.com

Philip Ellis Daytona 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Ellis est en pole position dans la catégorie GTD © Winward Racing

Lien permanent

23.01.2023 Changement de marque chez Emil Frey Racing
Ferrari 296 gt3 1 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
EFR mise à l'avenir sur la Ferrari 296 GT3 © Ferrari

Après quatre années de succès avec la Lamborghini Huracán GT3, Emil Frey Racing ouvre un nouveau chapitre. À l'avenir, l'équipe de Safenwil se déplacera avec la Ferrari 296 GT3.

Un nouveau chapitre s'ouvre pour Emil Frey Racing. Après quatre années de succès avec Lamborghini, l'écurie de Safenwil passe à Ferrari. L'équipe se réjouit de ce nouveau défi et profitera du peu de temps disponible jusqu'au début de la saison pour se familiariser avec la nouvelle voiture, la Ferrari 296 GT3.

Lorenz Frey-Hilti, chef de l'équipe: «Depuis octobre 2022, le Groupe Emil Frey peut représenter la marque Ferrari à Munich (D). Nous sommes heureux de pouvoir collaborer avec Ferrari dans le domaine du sport automobile. Il nous reste très peu de temps avant le début de la saison. Malgré le peu de temps de préparation, nous sommes confiants d'être bien préparés avant la première course avec la toute nouvelle Ferrari 296 GT3 et notre longue expérience dans le domaine du GT3.»

Les détails concernant l'engagement à venir seront annoncés prochainement. L'année dernière, EFR a d'emblée remporté le classement par équipe de l'ADAC GT Masters.

Lien permanent

20.01.2023 Les dates des cours d'essai de karting sont fixées
Schnupperkurs 2022 03 Leuenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Visages satisfaits lors du cours d'essai du BKRC © Leuenberger

Le Berner Kart Racing Club organise chaque année, avec le soutien d'ASS, des cours d'initiation pour les futurs pilotes de karting âgés de 7 à 11 ans. Voici les quatre dates pour 2023.

Le karting n'est pas seulement une activité très amusante, c'est aussi une bonne école de vie. Pour faciliter les débuts des futurs pilotes de kart, le Berner Kart Racing Club organise chaque année des cours d'initiation sur la piste de karting de Lyss (BE) avec le soutien d'Auto Sport Suisse. Les enfants âgés de 7 à 11 ans et mesurant au minimum 1,25 mètre et au maximum 1,50 mètre peuvent y participer. Les courses se déroulent avec des karts de course Super Mini équipés d'un moteur à deux temps de 60 cm3. Le cours comprend de la théorie et de la pratique.

Le nombre de participants par cours est limité. Il est donc recommandé de s'inscrire rapidement. Les frais de cours s'élèvent à 120 CHF. Le cours a lieu le mercredi de 13h30 à 17h30. Les cours sont donnés en allemand. En cas de très mauvais temps, une nouvelle date sera fixée.

En 2023, les dates suivantes sont valables:
17 mai
28 juin
9 août
13 septembre

Pour plus d'informations, consultez ce lien.

Schnupperkurs 2022 02 Leuenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les cours d'initiation ont lieu sur la piste de karting de Lyss © Leuenberger

Lien permanent

19.01.2023 Nouvelle date pour le Rallye Mont-Blanc Morzine
Mont Blanc 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le Rallye du Mont-Blanc aura désormais lieu du 31.8. au 2.9.2023

Le Rallye Mont-Blanc Morzine, quatrième manche du championnat suisse des rallyes de cette année, est avancé d'une semaine.

Le Rallye Mont-Blanc Morzine devait initialement se dérouler du 7 au 9 septembre 2023. L'organisateur a désormais avancé d'une semaine la course au pied du Mont-Blanc, qui compte pour le championnat suisse des rallyes. Le Rallye Mont-Blanc Morzine se déroulera désormais du 31 août au 2 septembre.

La raison: l'Union cycliste internationale impose à la Haute-Savoie, qui accueillera les championnats du monde UCI en 2027, de mettre à disposition ses infrastructures à des fins de test durant les saisons cyclistes 2023, 2024, 2025 et 2026.

Plus d'informations sur le site de l'organisateur: www.rallye-mont-blanc-morzine.com

Lien permanent

18.01.2023 Encouragement du sport national à partir de 2023
Sportfoerderung Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Voici comment se présentera le financement du sport national à partir de 2023

Avec le remplacement de la Société du Sport-Toto (SST) par la Fondation suisse pour l’encouragement du sport (FSES), un nouveau chapitre concernant le soutien financier du sport suisse a commencé le 1er janvier 2023. En tant qu'association Auto Sport Suisse, nous ne voulons pas vous priver du communiqué de presse officiel de FSES.

De 2023 à 2026, la Fondation suisse pour l’encouragement du sport versera chaque année au sport suisse une contribution de base de 60 millions de francs et des contributions pour des domaines d’encourage-ment spéciaux de 15 millions au maximum. Jusqu’à présent, l’octroi de contributions au sport national reposait sur des décisions prises par la Société du Sport-Toto (SST) d’entente avec la Loterie Romande et Swisslos.

La loi sur les jeux d’argent a contraint les cantons à adapter leurs législations cantonales et la convention intercantonale sur la surveillance, l’autorisation et la répartition du bénéfice des loteries et paris. Tous les cantons ont adhéré au nouveau concordat sur les jeux d’argent au niveau suisse (CJA), entré en vigueur le 1er janvier 2021. Celui-ci crée, sur le plan juridique, une séparation claire entre l’organisme commun (politique) et l’accomplissement des tâches opérationnelles.

Avec la Conférence spécialisée des membres de gouvernements concernés par les jeux d’argent (CSJA), les cantons disposent d’un organe qui représente leurs intérêts communs. À l’avenir, la CSJA décidera du montant destiné au sport national et des priorités pour son utilisation. Afin que l’organe de répartition des fonds dispose d’une certaine indépendance par rapport à la politique, une fondation indépendante de droit public, la «Fondation suisse pour l’encouragement du sport (FSES)», a été créée pour la répartition des fonds. De plus amples informations sont disponibles sous www.fses.ch

Lien permanent

17.01.2023 La bonne tenue à des conditions spéciales
Das richtige Outfit Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Tu es licencié chez Auto Sport Suisse ou tout simplement fan de sport automobile et de karting et tu souhaites t'habiller en conséquence ? Tu peux le faire maintenant à un prix promotionnel spécial !

Que dirais-tu d'une nouvelle veste softshell pour te tenir chaud par tous les temps ? Ou peut-être un polo classique en coton pour les jours ensoleillés ?

Nous vidons notre stock et nos vêtements ERIMA sont actuellement disponibles à des conditions spéciales absolument réduites. Tu trouveras plus d'informations dans le flyer ci-joint.

Nous nous réjouissons de ta commande !

Délai de livraison 14 jours | Les articles commandés peuvent également être retirés au secrétariat d'Auto Sport Suisse | dans la limite des stocks disponibles

Lien permanent

17.01.2023 Rallye Monte-Carlo: qui s'en sort le mieux, Burri ou Hirschi?
Valais2022 hirschi 1 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pour Hirschi, c'est la deuxième fois qu'il participe au Monte-Carlo © Cornevaux

La 91e édition du Rallye de Monte-Carlo aura lieu du 19 au 22 janvier 2023. Deux Suisses seront de la partie: l'ancien champion Olivier Burri ainsi que le champion en titre Jonathan Hirschi.

Olivier Burri (59 ans) et Jonathan Hirschi (36 ans) ont une différence d'âge de 23 ans. La différence est tout aussi grande en ce qui concerne le nombre de départs au légendaire Rallye de Monte-Carlo. L'écart entre les deux est de 24 à 1 avant l'édition de cette année. Cela signifie que si Burri s'arrête après le «Monte» de cette année, Hirschi ne devrait pas manquer une seule édition pendant les 23 prochaines années, pour pouvoir ensuite, à 60 ans à peine, se retourner sur ses 25 participations !

En 2023, Burri sera, avec ses 25 participations, le pilote le plus ancien du «Monte» avec François Delecour, qui partira une position devant lui lors de l'édition de cette année. Mais pour devenir le plus ancien participant au Monte de tous les temps, Burri devrait lui aussi rouler encore quelques années. Avec 38 départs, le Norvégien Leif Vold-Johansen détient probablement le record pour l'éternité.

Pour son jubilé, Burri sera au volant d'une Hyundai i20 N Rally2, avec laquelle il a participé l'année dernière à deux rallyes en Belgique et à un rallye en Italie. Le vétéran de Belprahon sera guidé par le Français Anderson Levratti qui, en tant que copilote du fils de Burri, Michaël, a déjà pris place dans la Hyundai lors du Rallye du Valais. L'an dernier, Burri avait terminé le Rallye Monte-Carlo dans le top 20. Un objectif qui devrait également être réaliste pour l'édition de cette année, mais qui n'arrive qu'en troisième position pour Burri: «Arriver et s'amuser, c'est plus important pour moi!»

Cela vaut aussi pour Hirschi. Pour son deuxième départ dans les montagnes derrière la principauté, le champion suisse des rallyes 2022 s'en remettra aux indications de son copilote Michaël Volluz, qui prendra place sur le siège du passager pour la première fois dans un rallye aussi important. Hirschi a pris son premier départ en 2015 sur une Peugeot 208 T16. Il retrouvera son copilote de l'époque, Vincent Landais, qui avait terminé 19e. Ce dernier naviguera au «Monte» pour la deuxième fois de sa carrière avec Sébastien Ogier, huit fois champion du monde des rallyes.

L'expérience acquise par Hirschi au Rallye Monte-Carlo il y a sept ans ne lui sera pas d'une grande utilité. «90% du parcours a changé», estime le pilote de la VW Polo. Au célèbre col de Turini, le Neuchâtelois connaît au moins la descente. Selon Hirschi, le choix des pneus est un facteur important. «Si tu as monté les mauvais pneus sur la neige, s'il y en a, tu n'as aucune chance.»

Outre le facteur plaisir, l'important pour Hirschi est d'atteindre l'objectif. Nous verrons jusqu'où il pourra aller si les conditions sont favorables et s'il pourra même laisser le vétéran Burri derrière lui. Avec 40 voitures de Rally2 inscrites pour participer à la 91e édition, la pression de la concurrence est en tout cas énorme.

Burri Michael RIV 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Burri va être au volant de la Hyundai i20 pilotée par son fils Michaël au Rallye du Valais © Eichenberger

Lien permanent

17.01.2023 Plus que 75 jours jusqu'au début de la saison

La saison du championnat suisse de karting autobau débutera le 2 avril aux 7 Laghi, en Italie. Nous vous mettons d'ores et déjà dans l'ambiance et nous réjouissons d'une annonce particulière.

Plus que 75 jours – et le coup d'envoi du nouveau championnat suisse de karting autobau sera donné à 7 Laghi. Nous nous réjouissons déjà de voir beaucoup d'action, de superbes duels et, nous l'espérons, une saison aussi passionnante que celle de 2022. Pour rendre compte de ce qui se passe sur et en dehors de la piste, nous avons fait appel à notre cinéaste italien Massimiliano Tuzzolino pour toute la saison. Nous nous réjouissons de travailler avec lui. Et surtout de ses clips, que nous publierons après chaque course et qui, nous l'espérons, seront partagés, likés ou autres par vous, pilotes, mécaniciens, chef d'équipe et parents, sur tous les canaux de médias sociaux possibles et imaginables...

Auto Sport Suisse vous souhaite une bonne préparation jusqu'au début de la saison! Rendez-vous le 1er avril (sans blague!) à Castelletto di Branduzzo!

Lien permanent

16.01.2023 Rapport du week-end 01/2023
Daniel Allemann Dubai 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Grande performance à Dubaï: Daniel Allemann (à gauche) a terminé deuxième © Herberth Motorsport

Le premier week-end de course de l'année a été un grand succès du point de vue suisse, surtout dans la perspective des 24 heures de Dubaï. Daniel Allemann a failli gagner pour la deuxième fois.

Il n'a pas manqué grand-chose pour que la Suisse puisse fêter sa troisième victoire au classement général des 24 heures de Dubaï, après celles de 2014 et 2017. Grâce à une performance sensationnelle de l'équipe Herberth Motorsport, Daniel Allemann et ses coéquipiers Ralf Bohn ainsi qu'Alfred et Robert Renauer ont atteint l'arrivée en deuxième position au classement général. Il a manqué un peu plus d'une demi-minute à la Porsche la plus rapide sur la BMW victorieuse de l'équipe WRT de Belgique. La deuxième place finale signifiait également une nette victoire de classe dans le classement ProAM, avec cinq tours d'avance.

Outre la P2 pour Allemann, les Suisses ont eu d'autres raisons de se réjouir à Dubaï. Fach Auto Tech a fêté une double victoire dans la classe 992, la Porsche des trois Suisses Alexander Fach, Peter Hegglin et Jan Klingelnberg franchissant la ligne d'arrivée en deuxième position, avec trois tours de retard sur la Porsche Fach victorieuse, la #962.

Yannick Mettler et Miklas Born ont également remporté une victoire souveraine dans la catégorie des voitures de tourisme. Le duo a distancé de 50 tours la deuxième place de l'Audi TCR de Wolf Power Racing. La troisième place est revenue à Jasmin Preisig (également de Wolf Power Racing). En TCX également, Patrick Grütter a remporté la victoire avec une licence suisse. Pour Nicolas Nobs, la course s'est terminée par une troisième place dans la catégorie GTX.

Mettler Born Dubai 2023 Audi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'Audi TCR victorieuse de Mettler et Born © Audi Sport

Les trois Suisses ont eu moins de raisons de se réjouir lors de l'ouverture de la Formule E au Mexique. Sébastien Buemi a au moins réussi à entrer dans les points avec sa nouvelle équipe Envision en se classant sixième. Nico Müller, au volant de la nouvelle ABT-Cupra, s'est montré prudent avant la course, après avoir obtenu la 18e place lors des qualifications. «Pour nous, il s'agit avant tout de franchir la ligne d'arrivée et d'avaler les kilomètres. Notre retard en matière de tests est encore trop important pour nous permettre de nous mêler à la course en tête.» Au final, Müller s'est classé 14e, Edoardo Mortara ayant abandonné après un tête-à-queue. La victoire est revenue au Britannique Jake Dennis de l'équipe de Michael Andretti.

Le Rallye Dakar s'est aussi terminé ce week-end. Les deux Toyota Hilux engagés par Rebellion Racing ont terminé la bataille du désert aux 29e (Romain Dumas/Max Delfino) et 56e (Alexandre Pesci/Stephan Kühni) rangs. La victoire finale est revenue à Nasser Al-Attiyah devant Sébastien Loeb. Le vainqueur record Stéphane Peterhansel et son copilote Edouard Boulanger, qui roule sous licence suisse, ont abandonné avec leur Audi lors de la septième étape.

Formula E 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La saison de Formule E avec Buemi, Müller et Mortara a commencé au Mexique © Formula E

Lien permanent

13.01.2023 FIA WEC: liste de départ provisoire avec cinq Suisses
Peugeot WEC 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller va être au volant de l'une des deux Peugeot 9X8 © Peugeot

Le début de la saison du WEC aura lieu mi-mars. Sur la liste de départ provisoire publiée par la FIA, on trouve cinq Suisses et une équipe suisse.

Elle est attendue avec impatience: La nouvelle saison du championnat mondial d'endurance (WEC). Après que Toyota a fait cavalier seul pendant des années dans la catégorie supérieure et n'a été battu de temps à autre par Alpine que grâce à la règle BoP l'année dernière, le retour de Ferrari, Porsche, Peugeot et Cadillac marque le retour de la diversité dans le championnat du monde d'endurance.

Il faudra certes attendre encore un peu avant le début de la saison, le 17 mars à Sebring/Floride. Mais il existe tout de même une liste de départ provisoire. Et on y trouve aussi quelques Suisses. En premier lieu, Sébastien Buemi (Toyota) et Nico Müller (Peugeot) chez les hypercars. C'est sur ce duo que reposent les espoirs des fans de courses suisses lorsqu'il s'agit du titre mondial et de la victoire aux 24 Heures du Mans.

Il est difficile d'évaluer la qualité du retour de Peugeot. Les Français, dont la dernière victoire au Mans remonte à 1992 et 1993, n'ont en tout cas pas manqué d'essais jusqu'à présent. L'année dernière, Peugeot a été le seul constructeur à s'entraîner assidûment (à côté de Toyota) en conditions de course. Les deux Peugeot d'usine ont déjà été utilisées à Monza, Fuji et Bahreïn. Au total, le plateau devrait être composé de 13 hypercars. Avec Glickenhaus et une Vanwall engagée par Colin Kolles, deux outsiders seront également au départ.

Sebastien Buemi Toyota Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi vise un quatrième titre mondial © Toyota

En LMP2, la deuxième catégorie du WEC, Fabio Scherer est actuellement le seul représentant suisse. Louis Delétraz, qui courait l'année dernière encore pour Prema et qui a terminé deuxième de sa catégorie au Mans, se concentre sur l'IMSA avec Acura (Honda). Le Genevois y vise une victoire au classement général des 24h de Daytona fin janvier. «J'espère qu'Acura se lancera aussi dans le WEC à un moment donné», estime Delétraz. «Pour 2023, j'ai encore quelques contacts pour éventuellement piloter en LMP2. Mais rien n'est encore décidé.» En raison du nombre plus élevé d'équipes chez les hypercars, le plateau en LMP2 s'est réduit. La liste de départ provisoire ne compte plus que onze voitures.

La Suisse est également représentée en LMGTE. Rahel Frey partage une Porsche 911 RSR avec la Belge Sarah Bovy et la Danoise Michelle Gatting chez Iron Dames, comme en 2022. Thomas Flohr sera lui aussi de la partie, dans une Ferrari 488 GTE d'AF Corse. Au total, 14 voitures sont inscrites. Parmi elles, l'équipe Kessel Racing, qui prendra le départ avec un trio américano-japonais-brésilien.

La saison du WEC comprend sept courses. Les 24 Heures du Mans, point d'orgue de cette année, auront lieu les 10 et 11 juin.

Frey Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Rahel Frey (au centre) roulera à nouveau en 2023 aux côtés de Sarah Bovy et Michelle Gatting © Iron Dames

Lien permanent

12.01.2023 Que fait donc Nicolas Bührer?
Buehrer Oberhallau 1990 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nicolas Bührer en 1990 à Oberhallau sur Ford Sierra Cosworth © Archives Bührer

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel d'ASS. Troisième partie: Que fait donc Nicolas Bührer?

Un record pour l'éternité, est-ce que ça existe? Les 91 victoires de Michael Schumacher en F1 ont longtemps passé pour un score imbattable. Et puis Lewis Hamilton est arrivé. Il est difficile de prévoir si son record actuel (103 victoires) sera ou non battu. En revanche, il y a un autre record qui est probablement établi pour l'éternité, ce sont les 6322 points collectés par Nicolas Bührer à l'insigne sportif d'Auto Sport Suisse.

Introduit en 1947, l’insigne sportif récompense les performances des sportifs automobiles suisses dans les différentes compétitions organisées en Suisse et à l'étranger. Nicolas Bührer est seul en tête (avec un total de 786 victoires) alors que le deuxième, Alain Pfefferlé, ne totalise même pas la moitié des points de Bührer. Des pilotes comme Jo Siffert ou Clay Regazzoni sont loin derrière avec respectivement 1163 et 1036 points. Alors qui donc pourrait bien rattraper Bührer dans ce classement?

Le Biennois a 78 ans, mais le terme de retraité ne fait pas partie de son vocabulaire. Toujours en activité, il gère Bührer & Co. AG, l’entreprise de construction dont il est le propriétaire. «Il n’y a que deux choses qui m'intéressent dans la vie», confie-t-il: «Mon travail et la course automobile!»

Nicolas Bührer a disputé 1033 courses depuis 1969, la dernière en 2019 à Ambri. Il avait encore fait l’achat d’une nouvelle Porsche GT3 RSR à cet effet. «Tant que j'aurai les moyens physiques et cognitifs de courir, je le ferai. À la condition, bien sûr, que mon médecin de famille me donne son feu vert. Mais ça a toujours marché jusqu’ici.»

Après des débuts lors de courses pour non-licenciés, Nicolas Bührer s’essaya très vite aussi au niveau international. «Avec des résultats modestes», tempère-t-il toutefois. Toujours est-il qu'en 1976, il se qualifia pour les 24 Heures du Mans. Il a couru également sur tous les circuits renommés, de Kyalami à la Nordschleife du Nürburgring, avant de se concentrer sur le sport automobile national. Pendant des années, Nicolas Bührer a fait partie des meilleurs, que ce soit au volant d’une Ferrari 365 GTB, d’une Schnitzer-BMW M1 ou de sa voiture préférée, la Ford Sierra Cosworth RS500 d'Eggenberger. «Par rapport à cette Sierra, la Porsche 935 était un jouet en termes de maniabilité.»

Le retour de Bührer, en 2023, dépendra de plusieurs facteurs. «Tout ce que j'ai à faire, c'est de mettre de l'essence, charger la batterie et m’installer au volant», explique le Biennois. «Mais pour être compétitif, il faut le plus de pratique possible.» Reste donc à savoir s'il aura le temps de se préparer. Jusqu'à fin décembre, Bührer était encore occupé par le déménagement de son entreprise. Néanmoins, il est fort possible qu'il ne s'arrête pas à ces 6322 points...

Nicolas Buehrer 2022 quer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nicolas Bührer: «Seul le travail et la course m'intéressent!» © Eichenberger

Lien permanent

10.01.2023 Aperçu de la Formule E: Trois Suisses se battent pour le titre
Formel E 2023 Mueller Buemi Mortara Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les nouvelles voitures de Formule E de Nico Müller, Edoardo Mortara et Sébastien Buemi (dans le sens des aiguilles d'une montre) © Formula E, Maserati, Envision

Samedi prochain, le 14 janvier 2023, la Formule E débutera sa nouvelle saison au Mexique. Avec Sébastien Buemi, Edoardo Mortara et Nico Müller, trois Suisses se battent pour le titre.

La neuvième saison de la Formule E débute samedi au Mexique. Les cartes seront redistribuées à cette occasion. Après quatre saisons avec la Spark SRT 05e, c'est la troisième génération de véhicules qui entre en action. Celle-ci est nettement plus puissante que son prédécesseur. La puissance maximale de la propulsion a été augmentée par rapport au modèle précédent, passant de 250 à 350 kW (476 ch). En outre, le nouveau modèle dispose d'un moteur électrique sur l'essieu avant. Celui-ci est utilisé exclusivement pour la récupération d'énergie. Ensemble, ils portent la puissance maximale à 600 kW. Une partie de cette puissance est utilisée pour le freinage (sur l'essieu arrière). À partir de cette année, il n'y aura plus de freins mécaniques. Au lieu de cela, la décélération se fait à l'aide de l'énergie récupérée. Le nouveau bolide Gen3 passe de 0 à 100 km/h en moins de trois secondes. La vitesse de pointe est estimée à 320 km/h.

Du point de vue suisse, Sébastien Buemi, Edoardo Mortara et Nico Müller, trois pilotes rapides, seront au départ. L'avenir nous dira si le trio est bon d'emblée. Après huit années passées chez Dams/Nissan, le routinier Sébastien Buemi a changé d'équipe pour cette saison. Le Vaudois roule désormais pour Envision Racing, une équipe cliente de Jaguar, aux côtés de Nick Cassady.

Des changements ont également eu lieu pour Edoardo Mortara (jusqu'ici chez Venturi). L'équipe du Genevois, qui s'est classée dans le top 3 au cours des deux dernières années, est désormais engagée par le constructeur de voitures de sport Maserati. Au lieu d'utiliser des unités moteur de Mercedes (l'écurie qui s'est retirée), Maserati fait confiance au savoir-faire de DS Automobiles. L'Allemand Maximilian Günther roule aux côtés de Mortara.

Nico Müller prend un nouveau départ. Le pilote d'usine Peugeot fait confiance au savoir-faire d'ABT, qui a déjà roulé en Formule E jusqu’à 2017 et qui a puis vendu son écurie à Audi. ABT utilise la technologie moteur de Mahindra Racing et prend le départ en tant qu'équipe officielle Cupra. Müller connaît très bien son coéquipier Robin Frijns, du temps où ils étaient ensemble en DTM.

Avec les courses d'Hyderabad (Inde), du Cap (Afrique du Sud), de Portland (États-Unis) et de São Paulo (Brésil), le calendrier compte quatre nouveaux événements. En revanche, les courses de Marrakech, New York et Séoul sont supprimées. Le coup d'envoi sera donné samedi avec la première course à Mexico – à partir de 20h25 en direct sur Pro Sieben (la course commencera à partir de 21h).

Mortara Buemi Mueller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les pilotes suisses de Formule E en 2023: Edoardo Mortara, Sébastien Buemi et Nico Müller © Formula E, Envision, ABT

Lien permanent

09.01.2023 Programme chargé pour le Rallye du Chablais
Rallye du Chablais Ambiance 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le Rallye du Chablais promet un programme chargé en 2023 © Eichenberger

Cette année encore, le Rallye du Chablais, qui se déroulera du 1er au 3 juin 2023, ne faillira pas à son rôle de précurseur en Suisse. Outre le rallye proprement dit, des séries telles que l'Opel E-Corsa Rallye Cup seront également au départ.

Le programme du Rallye du Chablais (du 1er au 3 juin) est très chargé. Outre le rallye proprement dit pour voitures modernes (y compris le championnat junior), le VHC ainsi que les diverses coupes (Coupe des Rallyes, Clio Trophy Swiss, Michelin Trophy Alps), d'autres séries/championnats prendront le départ de cette 19e édition. C'est ce qu'a annoncé hier l'organisateur dans un communiqué de presse.

Championnat d’Europe des Rallyes Historiques de la FIA
Comme en 2022, le Rallye du Chablais a été sélectionné par la Fédération Internationale (FIA) afin d’accueillir le plus prestigieux championnat pour véhicules historiques de compétition : le Championnat d’Europe VHC. Composé de neuf manches à travers l’Europe – réparties en Espagne, République Tchèque, Hongrie, Autriche, Finlande, Italie, Grèce et Suisse – ce championnat réservé aux véhicules anciens accueille sur les différentes manches de nombreux équipages étrangers afin d’en découdre pour le titre de Champion d’Europe VHC. Le Rallye du Chablais sera la quatrième manche de cette compétition.

FIA European Rally Trophy – ERT
Disputé auparavant sur la base de trophées régionaux (Alps, Celtic, Baltic, Balkan, Ibéric, etc.), cette compétition aura lieu en 2023 de façon commune sur 20 rallyes européens, dont le Rallye du Chablais. La FIA souhaite donner ainsi une meilleure visibilité et une approche plus claire pour les équipages européens souhaitant s’affronter au sein d’une compétition à dimension continentale dans le cadre du rallye moderne.

Opel E-Corsa Rally Cup
Pour la 1ère fois en Suisse, des véhicules électriques prendront part au rallye moderne de vitesse. En parallèle à la manche internationale du FIA European Rally Trophy (ERT), les concurrents de l’ADAC Opel E-Corsa Rally Cup s’affronteront sur les épreuves sélectives du Rallye du Chablais. Créé en 2021 en Allemagne par Opel et l’ADAC, ce trophée sort des frontières germaniques et propose 8 rallyes dans 4 pays européens. Une telle compétition revêtit un grand défi logistique et technique pour l’organisation.

Rallye-parade pour véhicules à énergies alternatives
En préambule du rallye, des voitures de série, hybrides ou électriques, sillonneront le parcours. Sous forme de test-drive, à vitesse réduite, elles se dévoileront au public et suiveurs.

Opel E Corsa Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pour la première fois, des Corsa électriques roulent contre la montre au Chablais © Opel

Lien permanent

09.01.2023 Aperçu 24h de Dubaï: les Suisses se battent pour les victoires de classe
Fach Dubai 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fach Auto Tech est au départ à Dubaï avec deux Porsche © Archives Fach

Comme le veut la tradition, la saison des courses sur circuit débute ce week-end avec les 24 heures de Dubaï. Onze Suisses et une équipe suisse seront au départ de l'édition de cette année.

Les pilotes suisses ont remporté deux fois la victoire au classement général des 24 Heures de Dubaï: en 2014, Adrian Amstutz, Marcel Matter ainsi que Mark et Rolf Ineichen ont gagné pour Stadler Motorsport; en 2017, Daniel Allemann s'est imposé dans l'équipe de Herberth Motorsport. Pour l'instant, les choses devraient en rester là. En effet, aucun Suisse n'est représenté dans la classe PRO lors de la 18e édition.

En revanche, les chances sont très bonnes pour les Suisses dans les autres classes. En GT3 PROAm, les espoirs reposent sur les épaules de Daniel Allemann, mentionné plus haut. Le Soleurois partagera une Porsche 911 GT3 R de Herberth Motorsport avec Ralf Bohn ainsi qu'Alfred et Robert Renauer.

La Suisse est également bien représentée dans le peloton des presque 20 Porsche 992. Fach Auto Tech de Sattel dans le canton de Schwyz engage pas moins de deux voitures. La voiture portant le numéro 961 accueille trois Suisses: Alexander Fach, Peter Hegglin et Jan Klingelnberg. La deuxième Porsche de Fach prend le départ sans participation suisse. Fabian Danz court lui aussi dans la catégorie 992. Le pilote de Burgdorf roule pour une équipe néerlandaise. Tandis que le Genevois Gislain Genecand tente sa chance dans la catégorie AM avec une écurie luxembourgeoise.

Dans la catégorie des voitures de tourisme, une place suisse sur le podium doit être obtenue dans des circonstances normales. Sur les cinq voitures inscrites, deux proviennent de l'équipe Wolf Power Racing de Wangen (SZ). Jasmin Preisig (#121) est au volant de l'une des deux Audi RS3. Yannick Mettler et son protégé Miklas Born seront également au départ pour l'équipe AC Motorsport de Belgique.

Parmi les autres participants suisses à Dubaï figurent Nicolas Nobs (GTX) ainsi que le double national suisse et allemand Patrik Grütter (TCX), qui prend le départ avec une licence suisse.

Le départ des 24 heures de Dubaï sera donné le samedi 14 janvier à 15 heures, heure locale. Pour plus d'informations, voir www.24hseries.com

Gruppe C Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Yannick Mettler et Miklas Born sont au volant d'une Audi TCR © Groupe C Photography

Lien permanent

06.01.2023 Cours de licence karting 2023
IMG 1034 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Dans ce cours, vous pourrez vous entraîner sur le circuit de karting renommé de Lyss, vous recevrez des conseils de "pros" et aurez l'occasion de vous perfectionner dans la conduite d'un kart de compétition. Vous allez de la sorte non seulement acquérir une plus grande sécurité de conduite et trouver plus de fun en pilotant votre véhicule, mais pourrez aussi directement obtenir de la sorte votre licencen de course.

Le cours de licence Karting aura lieu le mercredi 22 mars 2023 sur la piste de karting de Lyss.

L’inscription peut être faite sous le lien suivant : https://motorsport.ch/fr/association/course-jobs

Le délai d’inscription fixé au mercredi 10 mars 2023.

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter.

Lien permanent

06.01.2023 Annuaire «Rennsport Schweiz» à gagner
RENNSPORT SCHWEIZ 2022 Coverfree Foto Daniel Reinhard Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Auto Sport Suisse tire au sort un exemplaire de «Rennsport Schweiz» © Reinhard

«Rennsport Schweiz» est l'ouvrage de référence sur le sport automobile dans notre pays. Auto Sport Suisse met en jeu un exemplaire de ce livre récemment paru.

C'est l'ouvrage de référence par excellence du sport automobile suisse: «Rennsport Schweiz» (ISBN 978-3-909191-82-7) offre tout ce que le cœur des coureurs suisses peut désirer. La dernière édition de 2022 résume le sport automobile suisse sur 320 pages. Outre le sport automobile national avec les courses de côte, les slaloms, les rallyes et le karting, les pilotes suisses qui participent dans les séries de courses internationales ne sont pas oubliés. La partie statistique avec tous les résultats des courses nationales ainsi que des tableaux de championnat détaillés est également d'une valeur inestimable.

En exclusivité pour vous, chers lecteurs et fans de motorsport.ch, Auto Sport Suisse a mis de côté un exemplaire. Pour le gagner, vous n'avez pas besoin de faire grand-chose, mais tout de même un peu. Si vous répondez correctement aux cinq questions, vous pouvez envoyer le mot clé avec la mention «Rennsport Schweiz» à eichenberger@motorsport.ch. Le gagnant ou la gagnante sera tiré(e) au sort le 31 janvier parmi tous les envois corrects.

Pour ceux qui préfèrent la voie classique, il est bien sûr possible d'envoyer une carte postale.
Auto Sport Suisse
mention: «Rennsport Schweiz»
Könizstr.161
3097 Liebefeld

La voie juridique est exclue. Le gagnant (ou la gagnante) sera informé(e) par écrit. La contre-valeur du prix en nature ne sera pas versée en espèces. Aucune correspondance ne sera échangée.

Bild 1 NEW Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Question 1: Quels sont les deux pilotes de montagne suisses que l'on voit sur cette photo ?
a) Roger Schnellmann et Eric Berguerand (lettre solution S)
b) Marcel Steiner et Robin Faustini (R)
c) Frédéric Neff et Reto Meisel (T)

Bild 2 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Question 2: Quel pilote de slalom (et de montagne) ne veut pas être bousculé?
a) Jürg Ochsner (U)
b) Martin Bürki (E)
c) Manuel Santonastaso (I)

Bild 3 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Question 3: Quel pilote de rallye suisse regarde par la fenêtre?
a) Ivan Ballinari (F)
b) Jonathan Michellod (R)
c) Mike Coppens (K)

Bild 4 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Question 4: De quel circuit de karting, sur lequel se déroulent des courses de championnat suisse, s'agit-il ici?
a) Kerpen-Manheim (D)
b) Franciacorta (B)
c) Wohlen (G)

Maserati Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Question 5 : Combien de pilotes suisses participeront à la FIA Formule E en 2023?
a) Trois (O)
b) Deux (E)
c) Aucun (U)

Lien permanent

05.01.2023 La BMW toute personnelle
Martin Oliver Buerki 02 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Martin Oliver Bürki sur sa BMW M-Power E33 © Eichenberger

Les portraits de voitures de course publiés dans la REVUE AUTOMOBILE ont atteint un statut culte. Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller chez nous aussi. Nous poursuivons avec la BMW M-Power E33 de Martin Oliver Bürki.

Dans le garage de Martin Oliver Bürki à Uetendorf BE, l'espace est très restreint. Il y a une Opel Kadett et, sur un ascenseur, une Alfa Romeo GTV, une magnifique Alfetta, est suspendue sous le plafond. Plus loin dans le local, il y a encore une moto refaite, avec laquelle le Bernois faisait parfois des tours rapides sur la piste de karting de Lyss BE. Et au milieu du garage se trouve la BMW E33, comme on ne peut l'acheter nulle part ailleurs. Elle est tout à fait dans le style Bürki, la E33 avec le moteur de M-Power boosté à 400 ch. Depuis 2019, il est équipé d'un système de lubrification à carter sec, après que l'alimentation en huile d'origine ait provoqué deux pannes moteur majeures. «Une BMW à mi-chemin entre une E30 qu'elle a été et une E36», révèle Bürki en souriant. Avec cette E33, le mécanicien de formation a fait sensation lannée dernière, et pas seulement parce qu'elle arrivait souvent en travers de la route. Bürki a terminé deuxième au classement général du Championnat suisse des slaloms avec sa BMW, derrière son homonyme Martin Bürki et sa MB Polo vert vif.

Martin Oliver Buerki 03 Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le moteur BMW S50 de Bürki développe environ 400 chevaux © Haller

Martin Oliver Bürki sait qu'il est possible d'aller encore plus vite. Il pourrait tout à fait tirer l'une ou l'autre puissance en chevaux de son moteur de 300 ch à l'origine: «La dernière fois, le moteur était équipé d'une boîte à air, mais celle-ci n'alimentait pas suffisamment le cylindre arrière en air. C'est pourquoi j'examine maintenant, pendant l'hiver, si des entonnoirs pourraient éventuellement résoudre le problème.» La boîte de vitesses doit également suivre l'augmentation constante du nombre de chevaux. «Si je devais tomber en panne à cause d'un problème technique, ce serait probablement parce que la boîte séquentielle à six vitesses est défaillante.»

Cette boîte est le point faible, les roulements n'ont été remplacés et améliorés qu'une seule fois au cours des dix dernières années. «Le jeu des roulements n'est pas si mauvais, mais le bronze fritté est carbonisé.» Le bronze fritté a l'avantage de s'user, «alors qu'avec la douille à aiguilles d'origine, le roulement ou les aiguilles risquent de se coincer dans d'autres pièces et de causer des dommages. Un roulement s'est ainsi cassé une fois pour moi.» Mais la puissance ne sert pas à grand-chose si elle n'est pas transposée sur l'asphalte. Le châssis, les roues et les pneus sont toujours dans la ligne de mire de Bürki. «Mais si tu changes quelque chose ici, tu dois le faire là – c'est la queue du rat.» Et: «Le châssis, les roues, les pneus – tout est à la limite, mais actuellement, je n'ai ni le temps ni l'argent pour y travailler.»

Martin Oliver Buerki 06 Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le talon d'Achille: la boîte de vitesses améliorée © Haller

La BMW était autrefois une voiture de route, une E30 dans son état d'origine, que Bürki a continuellement modifiée «jusqu'à ce qu'un jour je n'aie plus besoin de me présenter au service des automobiles». C'est ainsi que Bürki s'est mis à la course automobile. «J'ai rapidement amélioré le moteur, mais en même temps, le châssis est devenu le maillon faible.» En 2014, la E33 a été équipée d'un châssis KW, «la meilleure décision, car les réglages de base sont encore aujourd'hui les mêmes qu'autrefois». Mais les pneus de 8,7 pouces de large avaient trop de carrossage. «Les pneus diagonaux, comme les miens, n'ont pratiquement pas besoin de carrossage. Pour la saison 2017 et avec des pneus désormais larges de 10,7 pouces, j'ai remplacé le bras oscillant incliné par un bras issu de la série de course DTM. La voie et le carrossage de l'essieu arrière peuvent désormais être réglés de manière optimale.» Sur l'essieu avant, le bras de suspension adapté empêche le bump steer, c'est-à-dire un changement de trajectoire lors de la compression et de la détente. De plus, les barres d'accouplement sont montées plus haut, comme sur le modèle DTM de la fin des années 1980.

Pour 2023, Bürki veut travailler sur la chasse. «Sur ma voiture, la chasse est d'environ neuf degrés, ce qui est beaucoup. La chasse est bonne lorsque la voiture roule en ligne droite, c'est pourquoi je veux reculer d'autant de degrés que possible. La voiture peut devenir plus instable, mais avec des pneus diagonaux, tu ne veux pas d'augmentation progressive du carrossage. Les pneus s'usent trop d'un seul côté.»

Bien sûr, Bürki aimerait battre l'autre Bürki une fois et remporter le titre. «Mais je garde les pieds sur terre. En tant que pilote, je dois rester cool – et la technique doit suivre.»

BMW M-Power E33
Année de construction: 1989
L × L × H (en mm): 4490 × 1750 × env. 1260
Empattement (en mm): 2562
Poids (en kg): 980
Carrosserie: Pièces rapportées GFK/CFK
Moteur: BMW S50 (M3 E36), 2999 cm3, 6 cylindres, moteur en ligne, 4 v./cylindre, lubrification à carter sec
Boîte de vitesses: Quaife, 6 vitesses séquentielles
Puissance en ch (Nm): 400 (385)
Vitesse maximale: 214 km/h

Martin Oliver Buerki 01 Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Martin Oliver Bürki n'a aucun lien de parenté avec son homonyme et champion de slalom Martin Bürki © Haller

Lien permanent

04.01.2023 Conseil de lecture: Rallye 2022
Buch Rallye 2022 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le champion de rallye Hirschi fait la couverture de «Rallye 2022» © Eichenberger

Dans le magazine 04/2022 d'Auto Sport Suisse, nous avons déjà présenté brièvement le livre «Rallye 2022». En cette nouvelle année, nous feuilletons à nouveau les 176 pages pour vous.

Un ouvrage de référence pour le Championnat Suisse des rallyes – cela a déjà existé. De 1981 à 2012, l'auteur vaudois Michel Busset a passé en revue le Championnat Suisse des rallyes année après année sous forme de livre. 32 éditions ont été publiées! En 2013, Busset est décédé d'une crise cardiaque. Depuis, aucun ouvrage de référence n'a été consacré exclusivement au Championnat Suisse des rallyes.

Les créateurs de sport-auto.ch, Nuno Ferreira, Sébastien Moulin et Baptiste Aebi en tête, ont désormais mis fin à cette soif de rallye avec leur premier ouvrage «Rallye 2022». Plusieurs pages de textes et de photos sont consacrées à chaque manche du Championnat suisse 2022. Et ce pour toutes les catégories. De plus, chaque rallye est accompagné d'une partie statistique.

Sans oublier l'interview du nouveau Champion suisse des rallyes, Jonathan Hirschi. Sans oublier une rétrospective des 40 dernières années du Championnat Suisse des rallyes et une histoire sur le travail des copilotes.

«Rallye 2022», 176 pages, texte français avec une préface de la légende du rallye Sébastien Loeb, format A4 horizontal, prix 68 (frais de port en sus). A commander chez sport-auto.ch ou en librairie (ISBN 978-2-8399-3724-5).

Buch Rallye 2022 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
C'est comme ça qu'il faut faire: des textes courts, des images cool © Eichenberger

Lien permanent

03.01.2023 Hommage à Edi Taveri
Edi Taveri Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Edi Taveri, 1948 – 2022

Peu avant la fin de l'année, le jour de son 74e anniversaire, Eduard «Edi» Taveri, le neveu du triple champion du monde de moto 125 cm3 Luigi Taveri († 2018), le pilote de moto le plus titré de Suisse à ce jour avec 30 victoires en Grand Prix, est décédé.

Edi Taveri, originaire de Horgen dans le canton de Zurich, était connu sur la scène des courses comme «Mister Mazda». La dernière fois qu'il a conduit sa 757, qui a terminé septième au classement général des 24 heures du Mans en 1987, c'était au Bosch Hockenheim Historic l'année dernière.

Après un apprentissage de dessinateur en bâtiment, Edi Taveri est devenu mécanicien moto chez un célèbre pilote d'usine Honda. Son expérience de la course s'est transférée sur les voitures Taveri; en 1975, il a conduit la première voiture de course Mazda. Il a ensuite été mécanicien de course pour Porsche et Ferrari en Europe, en Afrique du Sud et en Amérique du Nord. À partir d'un châssis de Formule 2 et d'un moteur Wankel Mazda, il a construit une voiture de course avec laquelle il a participé à différentes courses jusqu'en 2005 environ. Mais la Maurer-F2 achetée en Afrique du Sud n'était pas son seul «jouet». Taveri a également utilisé une Mazda RX-2 ou RX-3. C'est cette dernière que les fans de courses historiques ont pu admirer pour la dernière fois entre les mains de Taveri lors de la course du Kerenzerberg 2022.

Le garage Mazda fondé par Taveri en 1968 à la Seestrasse 293 à Horgen a été en activité pendant près de 40 ans.

Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille ainsi qu'aux parents et amis de Taveri.

Lien permanent

03.01.2023 Informations sur la liste des produits dopants 2023
Hero Anti Doping white Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Comme chaque année à la même époque, Auto Sport Suisse souhaite attirer l'attention sur le thème du dopage en 2023. La liste actualisée est disponible sur le site de la fondation Swiss Sport Integrity.

Le dopage dans le sport automobile est rare. Les cas où des pilotes de course ont été convaincus de dopage se comptent sur les doigts des deux mains. Parmi les exemples les plus connus figurent les ex-pilotes de Formule 1 Tomas Enge, Tarso Marques et Franck Montagny. Ainsi que les pilotes de moto Anthony West, Noriyuki Haga et Andrea Iannone. Malgré tout, le sujet ne doit pas être pris à la légère.

L'association Auto Sport Suisse s'engage sans réserve pour un sport sans dopage, soutient la prévention du dopage et entretient une collaboration active avec la fondation Swiss Sport Integrity. Un respect conséquent des règles antidopage protège les athlètes, la fédération et l'ensemble du sport automobile. La direction de l'ASS attache une grande importance à ce que les athlètes, les chefs d'équipe et le personnel d'encadrement médical connaissent les règles et s'engagent pour un sport de course propre.

Afin de clarifier la situation, Auto Sport Suisse publie ici encore une fois les faits les plus importants sur le thème du dopage; voir aussi à ce sujet: https://www.sportintegrity.ch/...

Qu’entend-on par «dopage»?
Pas seulement la présence de substances interdites dans le corps, mais également sa possession, le refus de se soumettre à un contrôle ou le non-respect de l’obligation de renseigner (whereabouts) sont interdits au sens du Statut concernant le dopage de Swiss Olympic. Pour en savoir plus: www.sportintegrity.ch/fr/statut

Les athlètes portent la responsabilité!
La Strict Liability (responsabilité objective) constitue la base de la prévention antidopage. Elle stipule que les sportives et les sportifs sont seuls responsables qu’aucune substance illicite ne puisse pénétrer dans leur corps et qu’aucune méthode interdite ne soit utilisée. Pour en savoir plus: www.sportintegrity.ch/fr/droitsetobligations

Toujours vérifier les médicaments!
Avant d’absorber des médicaments, les athlètes sont toujours tenus de s’assurer qu’ils ne contiennent pas de substances interdites. Global DRO fournit des informations sur les médicaments facilement accessibles – il suffit d’aller sur www.sportintegrity.ch ou d’utiliser l’application mobile. Télécharger maintenant: www.sportintegrity.ch/medicaments

Risque de dopage – Suppléments nutritionnels!
Les compléments et les suppléments alimentaires peuvent contenir des substances interdites. La prise de ces substances implique donc un risque de violation involontaire des règles antidopage. Afin de réduire ce risque, il est recommandé de faire preuve d’une grande prudence dans le choix des produits. Pour en savoir plus: www.sportintegrity.ch/fr/supplements

Contrôles antidopage – voilà comment les choses se passent!
Les contrôles antidopage peuvent être effectués à n’importe quel moment et à n’importe quel endroit. Les athlètes ont le devoir de répondre aux convocations de contrôle et de se conformer aux instructions du personnel de contrôle. Pour en savoir plus: www.sportintegrity.ch/fr/deroulement

L’AMA a décidé que la substance tramadol (un puissant analgésique) serait interdit en compétition selon la liste des interdictions l’année prochaine, c’est à dire à partir de 2024. Il est important pour les athlètes de savoir que, à présent, certaines fédérations sportives interdisent déjà le tramadol dans leur règles médicales (p. ex. l’UCI dans toutes les disciplines cyclistes). En cas de doute, nous sommes à votre entière disposition pour répondre à vos questions à l’adresse med@sportintegrity.ch

Lien permanent

30.12.2022 Quelle est la part de réalité du Simracing?
IMG 6797 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Apothéloz et Fischli lors d'un entraînement de simulation à Züriring © Züring

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel d'ASS. Deuxième partie: Quelle est la part de réalité du Simracing?

Julien Apothéloz et Dominik Fischli sont déjà dans la force de l'âge en simracing. Le premier a 21 ans et le second, 27. Tous deux ont fait leurs débuts en karting - donc dans le monde réel – et sont en passe de devenir pilotes professionnels. Depuis deux ans, Julien Apothéloz court en GT3, dans le GT World Challenge et la NLS, la série d'endurance du Nürburgring. Fischli roule également en GTWC depuis cette année. Il pilote une Porsche GT3, après avoir disputé la Porsche Sports Cup Suisse en 2021. Les deux se connaissent bien. Et pas seulement sur les circuits, car ils se voient régulièrement au centre de simulation «Züriring» de Dietikon.

Julien Apothéloz s'y rend au moins une fois avant chaque course, «même si je connais maintenant très bien la Nordschleife», confie-t-il. Dominik Fischli s'entraîne encore plus souvent: «Je viens au Züriring déjà trois semaines avant une course et, ensuite, deux à trois fois par semaine.»

Pour l’un et l’autre, il s'agit avant tout de se mettre en condition pour les courses. «Quand je passe du simulateur au circuit, je suis prêt à 70 %, confie Apothéloz. Et après cinq tours dans la vraie voiture, j’ai trouvé le rythme. Ça m’évite de perdre du temps. L'équipe économise aussi des kilomètres de tests et d'entraînements coûteux.»

Apothéloz et Fischli savent désormais exactement ce qu'ils veulent tester sur simulateur. Pas question de rechercher la configuration parfaite. «La voiture doit évidemment être aussi réelle que possible», précise Fischli. «Mais je ne bricole pas de réglages, je me concentre sur le pilotage. C'est aussi l'avis d'Apothéloz. Comme le simulateur pardonne presque tout, la recherche d'un réglage peut même être contre-productive. On risque de se disperser et de travailler dans une mauvaise direction sur le circuit.

Il est donc important de «piloter comme en vrai», analyse Apothéloz. «Les vrais simracers ont leur propre style. Il est plus rapide que le nôtre, mais j'essaie sciemment de ne pas piloter comme cela.»

Alors quel est l’apport du simulateur par rapport au monde réel? D'une part, il aide à mémoriser de nouveaux circuits ou à se remémorer ceux que l'on connaît déjà. Mais le simulateur permet aussi d’exercer les points de freinage et de référence. «Si je les ai bien mémorisés au simulateur, je peux en général les appliquer à l'identique sur le circuit», explique Dominik Fischli. Apothéloz précise: «Il est important de ressentir la même pression de freinage au simulateur que dans la voiture de course. Car les freins peuvent te faire gagner ou perdre beaucoup de performance.»

IMG 6862 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Apothéloz et Fischli lors d'une course à Spa-Francorchamps © Züriring

Tandis qu'Apothéloz préfère utiliser un simulateur statique pour ses séances d'entraînement virtuelles, Fischli s'assoit plus volontiers dans un simulateur en mouvement. Il n’y a pas de différence au niveau des méthodes et possibilités d'entraînement. «Mais je préfère simplement que le simulateur ne bouge pas trop», précise Julien. «Quand ça bouge, j'ai l'impression qu'il y a de légers retards. Mais c’est peut-être juste mon imagination.»

D'ailleurs, beaucoup de choses semblent se passer dans la tête. Fischli estime qu’il faut faire abstraction du manque de sensations et de l’absence de g au freinage. «Quand tu freines à fond dans la vraie voiture, elle se comporte de manière beaucoup plus instable qu'au simulateur. Et un virage comme Eau Rouge, à Spa-Francorchamps, donne forcément d’autres sensations dans une voiture de course qu’avec un volant virtuel entre les mains.»

Il est aujourd'hui possible de simuler aussi la dégradation des pneumatiques. Mais l’expérience des deux pilotes montre que, là aussi, la course réelle ne peut pas être reproduite à 100 %. «Quand je règle une usure des pneus sur le simulateur, je trouve le ressenti plus extrême que dans la réalité», explique Julien Apothéloz. «Et j'ai aussi constaté qu'il était plus difficile de ressentir le moment où les pneus sont à leur température de fonctionnement sur le simulateur.» Dominik Fischli partage l'avis de son jeune collègue sur ces deux points. Et tous deux s’entendent sur le fait que si la technologie du monde virtuel permettait de représenter l'usure des pneus de manière plus réaliste, la conduite sur simulateur aurait encore plus d’intérêt.

Même remarque pour la pluie. Dans le simulateur, on ne se mouille que quand on transpire. On ne peut pas simuler une pluie torrentielle, comme celle qui est tombée à Spa-Francorchamps. Du moins pas de la même manière qu’en réalité, surtout à Spa.

Conclusion: pour Julien Apothéloz comme pour Dominik Fischli, il est clair que, même s'il y a encore des sceptiques, la conduite sur simulateur fait aujourd’hui partie du quotidien du pilote de course. Il n'existe pas d'entraînement aussi avantageux et peu contraignant.

Le fait que l'on ne puisse pas (encore) tout simuler dans le monde virtuel est peut-être une bonne chose.

Zueriring 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Apothéloz et Fischli en discussion avec Auto Sport Suisse © Züriring

Lien permanent

27.12.2022 De la puissance enfin en stock
Joel Burgermesier Hemberg 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joel Burgermeister avec la Tatuus F4 à Hemberg 2022 © Eichenberger

Les portraits de voitures de course publiés dans la REVUE AUTOMOBILE ont atteint un statut culte. Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller chez nous aussi. Voici la Tatuus Formule 4 de Joel Burgermeister.

Deux dixièmes de seconde. C’est ce qui avait manqué à Joel Burgermeister pour décrocher la victoire dans la catégorie des voitures de course jusqu’à 2 litres, à la course de côte de Hemberg (Saint-Gall). Même s’il avait raté la consécration de peu, le Thurgovien de 31 ans avait néanmoins lancé un signal fort à ses concurrents, dès l’ouverture du championnat: il maîtrisait déjà sa nouvelle F4 Tatuus Evo, lui qui avait jusque-là couru sur des «Silhouette» à moteur de moto. «Je n’ai pas encore assez de sensations avec le turbo», expliquait-il pour expliquer son retard sur le vainqueur de Hemberg, Philip Egli.

Quatre mois plus tard, à la fin de la saison, Burgermeister s’est habitué au turbo, fourni par l’entreprise de tuning italienne LRM, mais il a repéré un autre problème: «Il m’a manqué 15 à 20 chevaux tout au long de la saison», a-t-il confié à la Revue Automobile, en visite chez lui, à Egnach (TG). Grâce à son métier de mécanicien, il a compris les raisons de ce déficit: «Nous avons connu des problèmes thermiques qui nous ont coûté de la puissance.» Malgré le peu d’espace disponible sur la monoplace, Burgermeister et ses amis ont désormais trouvé une astuce pour améliorer le refroidissement du propulseur 1,1 litre d’origine Abarth.

Burgermeister Motor Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'atelier de tuning LRM s'occupe du moteur turbo © Haller

Ils entendent aussi exploiter le système «anti-lag» existant, afin d’éviter le fameux temps de réaction du turbo, à l’origine des pertes d’efficacité. «Ce dispositif use davantage le turbo et coûte cher, mais c’est une évolution que je m’offre.» Joel Burgermeister a également mis à contribution tous les enseignements engrangés en 2022 pour améliorer la boîte de vitesses. Le Thurgovien avait certes dominé sa catégorie lors des trois dernières courses de côte de la saison 2022, aux Rangiers (JU), à Oberhallau (SH) et au Gurnigel (BE). Toutefois, il reste encore de la marge pour terminer au sommet de la feuille des temps, toutes catégories confondues.

Joel Burgermeister en est certain, il parviendra à faire mieux avec ces chevaux supplémentaires. Il faut dire que le pilote avait vu juste avec d’autres modifications qu’il avait apportées la saison dernière. Il avait par exemple décidé de chausser sa Tatuus F4 avec des gommes arrière plus larges (de 23 à 29 cm), au profit de la motricité. Outre l’adhérence mécanique, l’aérodynamique est également décisive pour une voiture de course: «Certains prétendent qu’elle ne joue aucun rôle en course de côte, mais je pense qu’ils ont tort», lance Joel Burgermeister. «L’aérodynamique a déjà des effets dès 80 km/h.» Or, plus on va vite dans les virages, plus on génère de l’adhérence grâce aux ailerons; voilà qui demande un certain apprentissage. Le Thurgovien apprendra vite, si bien qu’il voudra rapidement changer les ailerons rudimentaires qui équipaient sa monoplace, lorsqu’il l’a achetée chez Jenzer Motorsport. «Andreas Jenzer avait la solution, explique Joel Burgermeister. Nous avons monté des ailerons plus grands, en provenance d’une Formule 3. Les soubassements et le diffuseur, qui génèrent eux aussi de l’appui, proviennent aussi d’une F3.» Andreas Jenzer, patron de la fameuse écurie qui engage des F3 et F4, assure la maintenance de cette monoplace; il savait que ce changement d’ailerons passerait comme une lettre à la poste. «Tatuus avait déjà simulé nos modifications au préalables sur ordinateur», explique le pilote.

Burgermeister Heckspoiler Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'aileron arrière de Burgermeister offre plus d'appui grâce à une plus grande surface © Haller

En vue de la saison 2023, Joel Burgermeister entend bien peaufiner encore et encore les réglages de sa voiture. «J’ai trouvé un réglage de base pour chaque course de côte, sur lequel je peux travailler. Pendant la saison écoulée, j’avais déjà essayé d’ajuster ici et là l’aérodynamique ou les amortisseurs». Ces retouches seront toutefois les dernières, le budget du Thurgovien ne lui permet pas d’en faire beaucoup plus. «Toutefois, l’hiver est long», conclut-il avec un clin d’oeil. «Peut-être qu’au cours des prochains mois, je trouverai autre chose à modifier sur ma voiture de course.» Rendez-vous au printemps, pour le retour du championnat suisse de la montagne. La compétition s’annonce déjà très vive!

Tatuus Formel 4 Evo
Année : 2015
L x l x h (mm): 4350 x 1750 x 925
Empattement (mm): 2750
Poids: 500 kg
Carrosserie: carbone
Moteur: Fiat Abarth, quatre cylindres en ligne turbo, 1170 cm3
Transmission: Sadev, 6 vitesses
Puissance: 320 ch
Vitesse de pointe: en fonction du pont

Burgermeister Joel Frauenfeld 2021 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joel Burgermeister s'est assuré trois victoires de classe lors des course de côte en 2022 © Eichenberger

Lien permanent

23.12.2022 One to watch – Kian Fardin
Fardin 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Kian Fardin a commencé sa carrière à Spreitenbach © Archives Fardin

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: one to watch – Kian Fardin.

Il y a des noms dont il faut se souvenir. Comme celui de Kian Fardin. L’adolescent de Rudolfstetten (ZH) a eu 12 ans le 11 octobre. Et peu avant cet anniversaire, il a écrit une page d’histoire. Lors de la finale de championnat du monde de karting FIA, à Sarno (I), Kian a décroché - pour la première fois - la pole position dans la catégorie OK Junior, dans un peloton international de haut niveau totalisant près de 40 pilotes. Un jalon important dans la courte carrière du jeune espoir zurichois.

Kian est venu au karting par hasard. Arman, son père, n'avait que peu ou pas d'affinités avec le sport automobile avant que son fils ne s’installe pour la première fois au volant d’un kart, à l'âge de 4 ans. Mais une banale excursion dominicale, tirée d’un guide des loisirs en famille, a conduit les Fardin à Spreitenbach. Et Kian a d’emblée mordu à l’hameçon. «Sa vitesse, ses trajectoires et ses dépassements étaient très impressionnants dès le début», explique le papa.

Depuis lors, tout tourne autour du karting chez les Fardin. Depuis sept ans, ils voyagent d’un circuit à l’autre. «Nous sommes en route presque chaque week-end», poursuit Arman Fardin. En 2018, le fiston a couru en championnat suisse de karting, chez Spirit Racing. Il n'a toutefois roulé tout devant que lors de la première course, aux 7 Laghi. Ensuite, les Fardin ont déménagé à l'étranger.

Cette année, Kian Fardin a disputé de nombreuses courses et divers championnats. Qu'il s'agisse de la WSK, du championnat du monde de karting ou de «Champions of the Future», le jeune Zurichois d'origine russe enroule les kilomètres avec assiduité. A chaque course et à chaque nouveau championnat, l'environnement se professionnalise. Kian ne dispose pas seulement de son propre mécanicien, il peut aussi compter sur l'aide d’un coach personnel.

Pour pouvoir suivre à l'école, l’adolescent révise les cours dans sa chambre d’hôtel après les essais et les courses. Son père juge cela tout aussi important. «Quand on pratique un sport avec autant de passion que Kian, on ne sait jamais où cela peut mener. Je suis heureux qu'il bénéficie d'une solide formation parallèlement au karting.»

Kian s’est déjà fait remarquer en signant la pole position lors de la finale de championnat du monde. Mais abstraction faite de ce succès, il ne passe inaperçu. Son casque peint en rouge, avec la croix suisse à l'arrière, est sa marque de fabrique. Il est clair qu'il a encore un long chemin à parcourir. Mais sa devise donne bon espoir: «Quand je fais quelque chose, je le fais bien ou pas du tout!»

Fardin 06 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le signe distinctif de Fardin est le casque rouge avec la croix suisse © Archives Fardin

Lien permanent

22.12.2022 Le formulaire média pour 2023 est désormais en ligne
Hero Paint Verband Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Les créateurs de médias peuvent dès à présent remplir et envoyer leur formulaire de demande pour 2023. Les documents actualisés pour la saison à venir sont disponibles en ligne.

La saison de sport automobile 2022 est terminée. Les préparatifs pour 2023 sont déjà en cours. Les professionnels des médias peuvent dès à présent remplir et envoyer leur formulaire de demande pour la saison à venir via ce lien. Les demandes seront traitées à partir du 3 janvier 2023.

IMPORTANT: sans attestation d'assurance jointe/envoyée (assurance responsabilité civile professionnelle d'au moins 1 million de CHF), AUCUNE carte de presse A ne sera délivrée!

Les quelques personnes qui se sont précipitées pour demander leur carte de presse avant la mise en ligne des nouveaux formulaires sont priées d'utiliser les formulaires de 2023.

Lien permanent

21.12.2022 Le retour de «Rennsport Schweiz»
RENNSPORT SCHWEIZ 2022 Cover 2022div Jahrgaengefree Foto Daniel Reinhard Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
«Rennsport Schweiz» est de retour après trois ans de pause © Reinhard

En 2020 et 2021, l'annuaire «Rennsport Schweiz» n'a plus existé pour des raisons bien connues. Aujourd'hui, cet ouvrage de référence fait son retour.

Sans sport de course, pas d'annuaire. Voilà à quoi ressemblait l'édition 2020 et 2021. Avec le retour de tous les championnats, l'ouvrage de référence «Rennsport Schweiz» est également de retour. Sur 320 pages, l'auteur Peter Wyss (et quelques co-auteurs) passe en revue le millésime 2022 et les années Corona manquées. Une quarantaine de chapitres illustrés de nombreuses photos reviennent sur les courses suisses – nationales et internationales. Une partie statistique de près de 40 pages complète l'annuaire, qui a été créé par l'ex-rédacteur en chef de l'auto illustré, Stefan Lüscher (décédé en 2020).

Qu'il s'agisse de slalom, de course de côte, de rallye ou de karting, presque tous les pilotes suisses se retrouvent dans «Rennsport Schweiz». Outre deux chapitres spéciaux consacrés à Marcel Fässler, qui s'est retiré en 2021, le livre offre également des chapitres de ce qui s'est passé dans le sport de course moto suisse au cours des trois dernières années.

«Rennsport Schweiz», n° 39, 320 pages, texte en allemand, format 21x26 cm, environ 700 photos, prix: 65.- CHF. Disponible chez Aktiv Verlag (tél. 041 619 15 72, resp. www.aktivverlag.ch) ou dans les librairies bien achalandées (ISBN 978-3-909191-82-7).

Inhalt Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Un coup d'œil au sommaire de «Rennsport Schweiz» © Reinhard

Lien permanent

20.12.2022 Sebastian Kraft: «Si une bonne offre est sur la table – pourquoi pas?»
Sebastian Kraft 2022 01 Champion Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sebastian Kraft: champion suisse de karting dans la catégorie KZ2 © Eichenberger

Sebastian Kraft (depuis dimanche 18 ans) a été le pilote KZ2 le plus titré du championnat suisse de karting autobau en 2022. Pour le Bernois, c'était le tout premier titre de sa fulgurante carrière de karting.

Quel soulagement as-tu ressenti après ton premier titre de champion suisse?
Sebastian Kraft:
Un soulagement assez grand. C'était un beau moment. Et c'était mon tout premier titre. Je voudrais aussi profiter de l'occasion pour dire «merci» à mon équipe SRP, à mes sponsors et à mes deux mécaniciens Antonino et Sepp. Sans eux, cela n'aurait pas été possible.

Avec un peu de recul, quel regard portes-tu sur la finale très controversée de Wohlen?
J'ai fait mon travail et mené ma course comme je l'avais prévu. Mon concurrent pour le titre a été impliqué dans une collision qui n'avait rien à voir avec moi. S'il avait continué, cela n'aurait pas marché pour moi, car j'ai eu un problème de moteur dans l'avant-dernier tour et j'ai dû abandonner la course.

Cette saison a été faite de hauts et de bas. Où vois-tu les raisons pour lesquelles les choses n'ont pas toujours été optimales pour toi?
Lors de la première course à Franciacorta, j'aurais dû obtenir le maximum de points. Mais je n'étais pas encore prêt dans ma tête. C'est pourquoi j'ai commencé à m'entraîner mentalement après ce week-end. Cela m'a énormément aidé. Mirecourt a ensuite été un week-end de haut niveau. Et à 7 Laghi, je savais que mon concurrent pour le titre, Frigomosca, aurait des avantages. Levier aurait dû nous être favorable, mais notre réglage moteur était trop riche. Ce n'est qu'en finale, lorsque j'ai réalisé le meilleur temps, que nous étions là où nous aurions dû être. Oui, et puis il y a eu Wohlen, avec de la pluie, ce qui n'est pas mon point fort. Mais d'une certaine manière, ça a marché.

En 2018, tu courais encore chez les Super Minis. Comment est-ce que tu es arrivé à passer les différentes catégories en accéléré?
Ce n'était pas intentionnel. Après les Super Minis, j'ai acquis de l'expérience chez les juniors et je me suis retrouvé dès le milieu de l'année 2020 dans un kart à changement de vitesses simulé avec 40 kilos de poids supplémentaire. C'était sur la piste de karting de Kerpen. Et cela a si bien fonctionné du premier coup que le passage à la nouvelle formule était une étape logique.

Cette année, tu as déjà beaucoup roulé à l'étranger, notamment au DSKC. Quels sont tes projets pour l'année prochaine?
J'aimerais bien participer à nouveau à la DSKC et y remporter la coupe de karting. En outre, j'aimerais participer aux championnats du monde à Wackersdorf. Avec l'objectif d'obtenir un bon classement.

Pourrais-tu t'imaginer te lancer dans la course automobile?
Oui, bien sûr. Si une bonne offre est sur la table, pourquoi pas?

Sebastian Kraft 2022 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sebastian Kraft, tel qu'on le connaît: toujours joyeux, toujours en place © Eichenberger

Lien permanent

19.12.2022 Secrétariat d'Auto Sport Suisse: Heures d'ouverture pendant les jours fériés
Weihnachten Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Le secrétariat d’Auto Sport Suisse sera fermé dans la période entre Noël et Nouvel An. Vous pourrez nous joindre avant et après les jours fériés comme suit :

Vendredi, 23.12.2022, ouvert jusqu’à 15.00 heures
Mardi, 03.01.2023 ouvert dès 09.00 heures

Ensuite, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture des bureaux habituelles.

Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes et une bonne et heureuse nouvelle année 2023 !

Auto Sport Suisse

Lien permanent

18.12.2022 Fête des champions 2022: une fin de saison digne de ce nom
Berg Rennwagen Marcel Steiner Eric Berguerand Robin Faustini Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le top 3 des voitures de course de montagne: Steiner, Berguerand et Faustini © Eichenberger

Vendredi soir, les champions automobiles suisses et les vainqueurs de coupes ont été récompensés à l'hôtel Bellevue Palace à Berne dans le cadre du «Dîner des Champions» d'Auto Sport Suisse.

En 2019, le dernier «Dîner des champions» a eu lieu à l'hôtel Bellevue Palace à Berne. En 2020, il n'y avait aucune raison d'organiser une fête des champions puisqu'il n'y avait pas de courses. Et en 2021, la clôture de la saison est tombée à l'eau en raison des prescriptions en matière de pandémie. Il est donc d'autant plus réjouissant que vendredi soir dernier – après une pause de trois ans – les champions et vainqueurs de coupes automobiles suisses aient à nouveau pu être honorés.

Quelque 150 invités ont participé à la cérémonie des champions de cette année. Les vainqueurs des championnats automobiles de cette année ont été honorés dans huit catégories. Werner Augsburger, ancien «chef de mission» chez Swiss Olympic, a animé le programme de la soirée. L'artiste de contorsion Nina Burri a assuré un spectacle impressionnant. Les vidéos ont été réalisées par Bernhard Braegger, le responsable des «Amis du sport automobile suisse».

Le champion en série Martin Bürki a reçu deux coupes. Le garagiste d'Uetendorf a non seulement remporté le Championnat Suisse des slaloms pour la neuvième fois au cours de la saison écoulée, mais Bürki s'est également assuré son quatrième titre dans la Coupe Suisse de la montagne au volant de sa VW Polo vert vif. Le fier champion était flanqué de son homonyme Martin Oliver Bürki. Le troisième du slalom, Philip Egli, était absent. Le Glaronais profite actuellement de ses vacances annuelles au Mexique. Dans la coupe de la montagne, où les prix ont été offerts par le fabricant de pneus Yokohama, le champion 2019 Philipp Krebs et Jürg Ochsner se sont réjouis de la deuxième et de la troisième place, aux côtés de Bürki.

Pas moins de quatre distinctions ont été décernées dans le cadre du Championnat suisse des rallyes. La Coupe Suisse des Rallyes Historiques (VHC) a été remportée par le couple Eddy et Florence Bérard sur BMW M3. Florian Gonon/Michel Horgnies (Ford Escort) et Guy Trolliet/Sébastien Moulin (Porsche 911) ont été récompensés aux deuxième et troisième places. En Coupe de Suisse des Rallyes, Philippe Broussoux/Didier Rappo se sont imposés en 2022 sur une Renault Clio. Les rangs 2 et 3 sont revenus respectivement à Claude Aebi/Justin Vuffray (également Renault Clio) et Laurent Rossi/Timothée Perruchoud (Peugeot 206 XS).

Rallye Michael Volluz Jonathan Hirschi Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le champion de rallye HIrschi (à droite) avec son co-pilote Volluz © Eichenberger

Dans le Championnat Suisse des rallyes juniors, le titre est revenu au Valaisan Guillaume Girolamo et à son copilote Benjamin Bétrisey. Le duo a remporté quatre des cinq rallyes et s'est imposé assez nettement face à Yoan Loeffler/Gaëtan Aubry. La troisième place est revenue à Sarah Lattion/Charlène Greppin (toutes sur Renault Clio Rally5).

Jonathan Hirschi a fêté son deuxième titre de CS. Le Neuchâtelois a remporté le Championnat suisse de Formule Renault 16 ans après avoir gagné le Championnat Suisse des rallyes. Hirschi est ainsi le premier pilote à s'imposer en rallye après un titre sur circuit. Avec son copilote Michaël Volluz, le pilote de VW Polo a reçu le trophée de la première place des mains du président de la CSN Andreas Michel. La deuxième place est revenue à Jonathan Michellod (Skoda Fabia), dont le copilote Stéphane Fellay était absent à Berne. Le troisième, Mike Coppens, n'était pas non plus sur place. Le Valaisan, encore champion de Suisse des rallyes en 2021, était toutefois représenté honorablement par son copilote Christophe Roux.

Dans le Championnat Suisse de la montagne, ce sont les habitués qui se sont imposés en 2022. Le pilote de Lola F3000 Eric Berguerand a reçu vendredi soir à Berne, sous les applaudissements, son septième trophée de champion dans la catégorie des voitures de course. Berguerand a remporté toutes les courses auxquelles il a participé en 2022 en un temps record. Marcel Steiner et Robin Faustini ont pris la deuxième et la troisième place (comme lors de la dernière cérémonie des champions en 2019). Chez les voitures de tourisme, c'est Reto Meisel qui s'est emparé de la couronne avec cinq victoires en six courses. Il a également été seul en tête cette saison avec cinq courses record. Roger Schnellmann et Bruno Sawatzki ont complété le podium.

Martin Buerki Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'animateur Augsburger (à gauche) avec le champion des slaloms Bürki © Eichenberger

Outre les nombreux trophées décernés aux champions suisses et aux vainqueurs de coupes, d'autres distinctions ont été attribuées. Raffaele Marciello a été honoré en tant que meilleur pilote international. Le Tessinois a non seulement remporté l'ADAC GT Masters et le GT World Challenge en 2022, mais il s'est également assuré le triomphe lors des prestigieuses 24h de Spa-Francorchamps. Les participants au FIA Hill Climb Masters 2021 (avec notamment le vainqueur de la catégorie 3 Reto Meisel) ainsi que la délégation suisse qui avait participé aux FIA Motorsport Games au Castellet en 2022 ont également pu monter sur scène.

Jürg Kaufmann a également été remercié dans le cadre de la cérémonie des champions à Berne. Kaufmann était membre de la CSN, membre des commissions Championnats et Rallye ainsi que responsable de la communication d'Auto Sport Suisse. Un «merci» a également été adressé à Peter «Pesche» Flückiger pour son engagement de longue date au sein du comité Parcours & Sécurité, son activité de chef de cours adjoint du cours de formation pour commissaires de parcours et de directeur de course de différentes manifestations. L'Auto Sport Schweiz Award de 2020 n'a pas pu être remis personnellement à Fredy Lienhard. Le fondateur du monde de l'aventure autobau à Romanshorn ainsi que le promoteur de la relève du sport automobile suisse n'était malheureusement pas présent à Berne.

Coupe suisse de la montagne
1. Martin Bürki, E1/VW Polo
2. Philipp Krebs, RCC/Renault Clio
3. Jürg Ochsner, IS/Opel Kadett C

Championnat suisse des slaloms
1. Martin Bürki, E1/VW Polo
2. Martin Oliver Bürki, E1/BMW E33
3. Philip Egli, E2-SS/ Dallara F393

Coupe Suisse des Rallyes Historiques VHC
1. Eddy Bérard/Florence Bérard, J2/BMW M3
2. Florian Gonon/Michel Horgnies, H1/Ford Escort
3. Guy Trolliet/Sébastien Moulin, I/Porsche 911 SC

Coupe de Suisse des Rallyes
1. Philippe Broussoux/Didier Rappo, ISN/Renault Clio
2. Claude Aebi/Justin Vuffray, ISN/Renault Clio
3. Laurent Rossi/Timothée Perruchoud, ISA/Peugeot 206 XS

Championnat suisse Rallye Junior
1. Guillaume Girolamo/Benjamin Bétrisey, Rally5/Renault Clio
2. Yoan Loeffler/Gaëtan Aubry, Rally5/Renault Clio
3. Sarah Lattion/Charlène Greppin, Rally5/Renault Clio

Championnat suisse des rallyes
1. Jonathan Hirschi/Michaël Volluz, Rally2/VW Polo GTI
2. Jonathan Michellod/Stéphane Fellay, Rally2/Skoda Fabia
3. Mike Coppens/Christophe Roux, Rally2/Skoda Fabia

Championnat suisse de la montagne des voitures de tourisme
1. Reto Meisel, E1/Mercedes SLK 340
2. Roger Schnellmann, E1/Mitsubishi Lancer
3. Bruno Sawatzki, IS/Porsche 911 GT3 Cup

Championnat suisse de la montagne des voitures de course
1. Eric Berguerand, E2-SS/Lola FA99
2. Marcel Steiner, E2-SC/LobArt LA01
3. Robin Faustini, E2-SS/Osella FA30

https://www.facebook.com/AutoSportSchweiz/

https://motorsport.ch/de/automobil/galerie

Raffaele Marciello Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Raffaele Marciello a été élu meilleur pilote international © Eichenberger

Lien permanent

16.12.2022 Martin Bürki: «La première fois n'avait pas été bonne non plus...»
Martin Buerki 2022 06 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Martin Bürki: Champion suisse des slaloms 2022 © Eichenberger

Depuis 2014, Martin Bürki est invaincu dans le championnat suisse des slaloms. Désormais neuf fois champion, il ne mâche pas ses mots. Même dans cette interview!

Lequel de tes neuf titres dans le championnat suisse des slaloms t'a particulièrement marqué?
Martin Bürki:
Le «titre Covid» en 2021. Comme nous n'avions que trois courses, il ne fallait absolument pas faire de faux pas.

Beaucoup de gens aiment se souvenir de leur premier titre – pas toi?
Non, pas du tout! (Rire.) C'est comme le sexe. La première fois n'avait pas été bonne non plus...

Bon, je vois. Est-ce que c'est une illusion ou la concurrence était-elle plus dure que les années précédentes?
Cela ne trompe pas. C'est ce que je vois aussi. Mais il y a aussi une autre raison. C'était la première saison de slalom que je faisais avec un moteur déjà utilisé. C'était le moteur que j'ai déjà utilisé dans le «petit» championnat suisse des slaloms en 2021.

Il est établi depuis longtemps que tu participeras volontiers au championnat suisse en 2023 avec d'autres véhicules. Peux-tu nous parler de tes projets?
A l'heure actuelle, je participerai probablement à l'une ou l'autre course avec la Polo. Mais j'ai encore deux ou trois autres véhicules que j'aimerais utiliser. Et donc, en 2023, je vais probablement alterner et courir dans différentes catégories.

Quelles sont les conséquences pour le dixième titre?
Ce sera un nouveau défi. Je vais devoir m'imposer dans d'autres classes. Que cela suffise finalement pour le dixième titre dépendra entre autres du nombre d'adversaires. Mais j'ai toujours le junior (son fils Mike, ndlr) que je peux utiliser comme joker...

Et au corse de côte? Mises-tu sur la BMW M3 GTR de ton défunt ami Jürg Beiner?
C'est le plan – oui. Et elle me donnera certainement du plaisir. En outre, j'ai aussi des raisons sentimentales de conduire cette voiture. J'ai déjà roulé avec sur le circuit. Et cela a bien fonctionné.

Tu renonces donc à participer à la Coupe de la Montagne, que tu as remportée pour la quatrième fois cette année?
Oui, j'y renonce.

En 2023, nous n'aurons à nouveau que six manches de slalom. C'est trop peu pour toi (et pour beaucoup d'autres). Que peut-on y changer?
A la va-vite? Supprimer les résultats biffés. Il n'est pas possible d'avoir deux biffures sur six courses. Ainsi, on aurait au moins six courses dans lesquelles tu ne peux rien te permettre si tu cours pour le titre.

Quels sont les autres projets?
Premièrement, tant qu'il n'y a pas de nouveaux événements, encourager les organisateurs à organiser des courses doubles. Comme l'équipe bernoise à Ambri. L'infrastructure est déjà disponible le samedi. Pourquoi cela n'est-il pas possible à Ambri et ailleurs? Deuxièmement – et là je me prends à mon propre jeu: j'espère pouvoir convaincre cette année encore un lieu d'accueil potentiel d'organiser une course. Nous avons besoin de toute urgence de plus de courses. Sinon, nous serons une espèce en voie d'extinction.

Martin Buerki 2022 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Martin avec sa dame de cœur Heidi lors de la finale du slalom à Chamblon © Eichenberger

Lien permanent

15.12.2022 Chiara Bättig: «Si je défends mon titre, ce sera avec KartBox.ch»
Baettig Champion Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Chiara Bättig: championne suisse de karting chez les juniors © Eichenberger

17 ans après Annika Lundin (2005 chez les mini), Chiara Bättig (12 ans), une pilote de karting, a de nouveau remporté un titre de championne suisse. Et ce, dès sa première année chez les juniors!

Tu as remporté le titre lors de ta première saison en tant que junior. Cela témoigne d'une bonne préparation. C'est vrai?
Chiara Bättig:
La meilleure préparation pour moi a été le camp d'entraînement en décembre à Valence. Grâce à ma participation à «FIA Girls on Track», je savais quels étaient mes points forts et ce que je devais encore travailler. C'est sur cela que je me suis concentrée. J'ai également profité de toutes les portes qui se sont ouvertes à moi et j'ai renoncé à certaines choses. Je suis reconnaissant à KartBox.ch, Atelier313 et TheKartCompany d'avoir à mes côtés une équipe qui a cru en mon potentiel dès le début et qui m'a soutenu. J'ai également beaucoup de chance d'avoir autant de personnes à mes côtés, qui me soutiennent mentalement et financièrement, qui travaillent avec moi à la réalisation de mon rêve et qui m'accompagnent dans les hauts et les bas.

Est-il difficile de passer des Super Minis aux OK Juniors? Quels conseils donnerais-tu à un jeune pilote s'il envisage de changer de catégorie?
Je me réjouissais beaucoup de passer à la catégorie junior, c'est pourquoi je n'ai pas trouvé la transition difficile. Bien sûr, certaines choses changent, par exemple la place lors des dépassements, la vitesse ou encore le comportement de conduite. Ce que je recommanderais à chaque pilote dès le début de sa carrière en karting, c'est de ne pas sous-estimer sa forme physique et, si possible, de faire quelque chose tous les jours. Et très important: le plaisir doit toujours être la priorité absolue.

Tu as connu un début de saison en fanfare. Ensuite, ton challenger Elia Epifanio s'est montré meilleur lors de deux courses et a récolté le maximum de points à chaque fois. Avais-tu à ce moment-là des doutes sur le fait que le titre ne serait peut-être pas au rendez-vous?
Je me suis brièvement posé des questions, mais j'ai vite arrêté et je me suis concentré sur mon objectif. Avant le début de la saison à Franciacorta, je savais déjà qu'Elia était un très bon pilote et qu'il serait mon plus grand concurrent cette saison. 7 Laghi et Levier ont été deux leçons utiles pour moi. J'ai pu tirer beaucoup d'enseignements de ces deux courses et les mettre en pratique à Wohlen.

Tu as participé à FIA Girls on Track. Comment faut-il s'imaginer le soutien que tu continues d'y recevoir? D'après ton site Internet, tu es déjà à nouveau sélectionnée pour l'édition 2023 de la FIA Academy. Est-ce que c'est vrai?
Je ne reçois plus de soutien. Le soutien que j'ai reçu de la FIA Women in Motorsport, grâce à ma deuxième place en décembre 2021, était le ticket pour participer au FIA CIK Academy Trophy. Si j'en ai la possibilité et que le budget le permet, je ne suis évidemment pas contre une deuxième participation.

Sais-tu déjà quels sont tes autres projets pour 2023? Défendras-tu ton titre de champion suisse avec KartBox.ch?
J'ai bien sûr des projets. Nous verrons dans les prochaines semaines quels sont les projets qui se concrétisent. Si je défends mon titre, ce sera avec KartBox.ch.

Chiara Baettig Levier 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Chiara Bättig est la première championne suisse de karting depuis Annika Lundin en 2005 © Eichenberger

Lien permanent

14.12.2022 Guillaume Girolamo: «Un titre reste un titre!»
Girolamo Champion Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Guillaume Girolamo: Champion suisse des rallyes juniors 2022 © Eichenberger

Guillaume Girolamo (25 ans) est issu d'une famille de rallymen valaisans. Son père Jean-Laurent a été actif pendant 25 ans. Aujourd'hui, le fils a remporté son premier titre en CS: chez les juniors.

Félicitations pour le titre de champion suisse en rallye juniors. Que signifie ce titre pour toi?
Guillaume Girolamo: Je suis très heureux de ce titre. Il est très important pour moi. J'ai commencé en 2017 chez les juniors et j'ai gravi les échelons au fil des années. En 2021, j'étais déjà assez proche comme troisième. Maintenant, ça a marché!

Certains disent que ce titre n'a pas d'importance en raison du faible nombre de participants. Qu’est-ce que tu leur réponds: Ont-ils raison?
Oui et non. Nous n'étions que trois équipes inscrites cette année. Mais un titre reste un titre. Et je pense l'avoir mérité au vu de mes performances des années précédentes.

Tu as remporté en même temps le titre du Clio Trophy Swiss. La concurrence était alors plus grande, n'est-ce pas?
Oui, je savais en début de saison que ce serait plus difficile. Je pense surtout à un concurrent comme Ismaël Vuistiner, qui a beaucoup d'expérience. Pour nous, en tant qu'équipe, le Rallye du Chablais a été une expérience très importante. Je pense qu'à partir de ce moment-là, nos notes et mon roulage étaient encore meilleurs. Ensuite, au Rally del Ticino, j'ai fait quelques erreurs. Mais lors de notre rallye à domicile en Valais, nous avons vraiment roulé fort.

Tu es issu d'une famille de rallye. As-tu vu ton père Jean-Laurent en action au début des années 2000?
Non, du moins je ne m'en souviens pas. Quand il a arrêté, je n'avais que cinq ans. Mon grand-père a lui aussi participé à des rallyes. Mais seulement quelques-uns. Mais chez nous, dans le garage, il y a une photo de lui datant de 1969.

Mais tu es venu au rallye par ton père?
Oui, absolument. Mais ce ne sont pas tous les parallèles. Laurent Michellod, le père de Jonathan Michellod, était copilote de mon père. Et Fabrice Betrisey, qui était le navigateur sur les derniers rallyes que mon père a disputés, est le père de mon copilote Bénjamin Betrisey?

Comment faut-il s'imaginer chez vous: Tu conduis et ton père te donne des conseils?
(Rires.) Au début, ce n'était pas le cas. Nous nous sommes même disputés. Maintenant, je suis content qu'il me donne des conseils et qu'il soit à mes côtés. Je pense que c'est lié à l'expérience. Au début, je ne voulais pas qu'on me dise quoi faire...

As-tu déjà des projets pour 2023?
Pas encore pour le moment. Cela dépend toujours des sponsors. J'ai toujours ma Clio. Je pourrais continuer à rouler avec. Mais bien sûr, je rêve d'une voiture plus puissante. Mais pour rouler avec une voiture de Rally2, il faudrait que plusieurs facteurs soient réunis. J'ai aussi récemment testé une Clio Rally3. C'était très amusant.

Est-ce que tu participerais à nouveau aux CS juniors si le concept aura modifié?
Si les règles vont être modifiées – pourquoi pas? Mais comme je l'ai dit, rien n'est encore décidé.

Guillaume Girolamo Valais 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Girolamo a remporté quatre rallyes sur cinq chez les juniors © Eichenberger

Lien permanent

13.12.2022 Dan Allemann: «Mon objectif? Devenir pilote professionnel!»
Allemann Champion Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Dan Allemann: Champion suisse de karting chez les Super Minis 2022 © Eichenberger

Dan Allemann, âgé de 11 ans, est le plus jeune champion suisse 2022. Le fils du chef d'équipe de Spirit, Ken Allemann, a remporté son premier titre de champion suisse de karting chez les Super Minis.

Tu as déjà assuré le titre à Levier, lors de l'avant-dernière manche. Qu'est-ce que tu as ressenti après avoir remporté ce titre?
Dan Allemann: J’étais très content. Pour moi ce titre est plus important que les deux remportés dans le VEGA Trofeo. Le niveau était plus élevé et les concurrents étaient plus difficiles à battre.

Tu as gagné onze des douze premières courses. Est-ce que tu t'attendais à une telle supériorité?
Non pas du tout. Chaque course, j’essayais de donner le meilleur de moi-même pour gagner. C’est aussi grâce à mon team Spirit Karting et à mes deux papys que tout cela a été possible.

Du point de vue de l'âge, tu pourrais encore courir deux ans chez les Super Minis. Est-ce que cela est aussi ton projet?
Non. En 2023, je roulerai en catégorie Super Mini. A la fin de la saison, je commencerai à me préparer pour les juniors.

Tu m'as déjà dit que l'année prochaine, tu participerais à nouveau à des courses internationales. Sais-tu déjà exactement à quoi ressemblera ton programme et si tu défendras ton titre de champion suisse?
L’année prochaine, je me concentrerai surtout sur la WSK avec Parolin Racing officiel. Je roulerai aussi à la IAME Euroseries avec Spirit Karting, où j’essayerai de faire encore mieux que cette année. Je ne pourrai pas défendre mon titre de champion suisse, car il y des courses qui tombent les mêmes weekends que WSK ou l’IAME Euroseries. Je participerai quand même à deux ou trois courses.

Quel est ton objectif en sport automobile?
Devenir pilote professionnel.

IMG 9071 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
C'est justement à Wohlen, lors de la course à domicile, que Dan Allemann a manqué le podium © Eichenberger

Lien permanent

12.12.2022 Podium pour Niederhauser, abandon précoce pour Marciello
Niederhauser Abu Dhabi 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Patric Niederhauser (au centre): Encore un podium à la fin de la saison © Audi

Les pilotes GT suisses ont disputé leur dernière course de la saison 2022 ce week-end à Abu Dhabi. Ils n'ont pas tout à fait réussi à remporter le classement général. Mais ils ont tout de même pu fêter une place sur le podium et d'autres succès de classe.

C'était probablement la dernière course de l'année: les 12 heures du Gulf d'Abu Dhabi le week-end dernier dans le cadre de l'Intercontinental GT Challenge. Une victoire suisse n'a pas été possible sur le circuit de Formule 1 de Yas Marina. Le meilleur Suisse, Patric Niederhauser, a terminé troisième. Il n'a pas manqué grand-chose au pilote d'usine Audi. La Ferrari victorieuse de Fuoco/Calado/Per Giudi n'avait que 15 secondes d'avance sur Niederhauser. Et après douze heures, il ne manquait au Bernois que 0,7 seconde à la Ferrari d'AF Corse qui occupait la deuxième place.

Le deuxième meilleur Suisse était Philip Ellis. Le Zougois a terminé cinquième avec un tour de retard et s'est ainsi imposé comme vainqueur de la catégorie ProAM face au duo père-fils Jan et Kevin Magnussen (qui a pris le départ dans le classement Pro). Daniel Allemann est passé tout près d'un podium de classe. Douzième au classement général, le pilote Porsche a terminé quatrième dans la catégorie ProAM.

Lucas Légeret s'est assuré une autre place sur le podium. Le Vaudois a terminé 13e au classement général et deuxième dans la catégorie argent. Le week-end dans le désert a également été fructueux pour Alex Fontana. Le Tessinois a remporté le classement GTC sur une Porsche 992.

Raffaele Marciello, l'étoile montante du GT3 pour la saison 2022, a quant à lui quitté la course très tôt. Un problème technique a contraint le champion de l'ADAC GT Masters à abandonner après seulement une heure de course.

Ricardo Feller n'a même pas pris le départ. Le pilote DTM au service d'Audi a dû renoncer à la course pour cause de maladie. C'est Dennis Marschall qui l'a remplacé. Sans succès toutefois. L'Audi #66 n'a terminé que 25e après un contact.

Après quatre courses, le titre de l'International GT Challenge est revenu à l'Espagnol Daniel Juncadella.

Legeret Abu Dhabi 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lucas Légeret a terminé deuxième au classement d'argent © Audi

Lien permanent

12.12.2022 Postule maintenant pour le projet Young Drivers
YDP Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le projet Young Drivers d'Auto Sport Suisse est de retour!

Es-tu un ou une pilote de karting âgé(e) de 14 à 16 ans? Dans ce cas, tu as maintenant la possibilité de déposer ta candidature au projet Young Drivers d'Auto Sport Suisse! Si tu parviens à convaincre le jury, tu pourras peut-être bientôt rejoindre le projet et faire montre de ton talent dans le domaine de la course automobile.

Auto Sport Suisse fait renaître le projet Young Drivers en collaboration avec des partenaires et des sponsors. Ce projet, qui a déjà été ouvert à de nombreux jeunes pilotes entre 2013 et 2015, permet à de jeunes talents ambitieux de faire le saut du karting à la course automobile.

Le projet Young Drivers s'adresse, pour la saison 2023, à toutes les personnes nées en 2006, 2007 et 2008 et licenciées en Suisse dans le domaine du karting. Ce test des talents est gratuit pour les quatre champions du Championnat suisse de karting autobau (OK Junior, X30 Challenge Switzerland, OK Senior et KZ2 à condition d'avoir entre 14 et 16 ans). Tous les autres pilotes de cette série et d'autres séries de kartg agréées peuvent également participer à la sélection contre paiement.

Pour réussir le saut du karting à la course automobile, il ne faut pas seulement du talent de pilote. La forme physique et le contact avec les médias sont deux facteurs également importants, qui seront abordés au cours du projet avec des entraîneurs professionnels de fitness et de médias.

YDP 2015 Ricardo Feller Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ricardo Feller était l'un des participants au YDP en 2015 © Kaufmann

Une équipe de juges composée de spécialistes et de pilotes renommés observera et évaluera les performances des pilotes âgés de 14 à 16 ans. À l'aide d'un système de points, le jury établira un classement pour la saison en cours. La rapidité n'est pas le seul critère qui soit déterminant, le caractère, les compétences et les connaissances comptent également. Ceux qui s'affirment dans les différents domaines et parviennent à convaincre le jury recevront le Young Drivers Kart Award et pourront disputer une saison dans une série junior en 2024, en collaboration avec Jenzer Motorsport.

Les ressources financières nécessaires pour la saison de course sont en partie couvertes par le sponsoring, mais requièrent également une participation financière du pilote, de l'équipe et des sponsors personnels.

Les personnes souhaitant participer au projet Young Drivers 2023 peuvent s'inscrire jusqu'au 31 janvier 2023. L'inscription se fait directement sur www.motorsport.ch. Tous les pilotes de karting licenciés nés entre 2006 et 2008 (niveau national et international) recevront un courrier séparé cette semaine.

Pour tous ceux qui se sont inscrits, ce projet jeunesse durable d'Auto Sport Suisse débutera par une soirée de présentation et de discussion à la mi-février. Début mars, la première journée de presse et de fitness est déjà au programme. Une journée de sélection dans la voiture de Formule 4 de Jenzer Motorsport en octobre 2023 marquera la fin du programme de formation.

Vous trouverez de plus amples informations sur www.motorsport.ch dans les semaines et mois à venir.

Si vous souhaitez devenir partenaire ou sponsor du projet Young Drivers et contribuer à promouvoir la relève suisse dans le sport automobile, nous nous ferons un plaisir de vous présenter personnellement le projet, les responsables et le jury composé de pilotes de renom.

Vous pouvez obtenir de plus amples informations par e-mail (info@motorsport.ch) ou par téléphone au +41 (0)31 979 11 11.

YDP 2013 Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le projet Young Drivers a été mis en œuvre pour la première fois en 2013 © Kaufmann

Lien permanent

10.12.2022 Prochainement dans votre boîte aux lettres: le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse
Magazin Cover Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le nouveau magazine avec le champion de montagne Eric Berguerand en couverture

Le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse est en route vers vous. Cette fois-ci avec une rétrospective de la saison 2022, un résumé des FIA Motorsport Games et la question: quelle est la part de «Real Racing» dans le monde virtuel de la course automobile.

Parallèlement à notre série d'interviews des champions suisses 2022 sur www.motorsport.ch, nous consacrons également l'histoire principale de notre dernier magazine aux champions et à leurs records. Après deux années troublées, il y a enfin un champion à fêter dans chaque discipline. La course de côte a été particulièrement pénalisée par la pandémie. Le fait que les vainqueurs et le top 3 puissent à nouveau être fêtés comme il se doit, lors du dîner des champions qui se tiendra le vendredi 16 décembre à l'hôtel Bellevue de Berne, réjouit énormément la communauté du sport automobile suisse.

Mais le nouveau magazine ne se concentre pas uniquement sur les champions, il revient également sur les FIA Motorsport Games. La délégation suisse n'y a certes pas remporté de médaille, mais elle a fait preuve d'un grand esprit d'équipe. En outre, nous avons posé la question: Quelle est la part de «Real Racing» dans le monde virtuel de la course automobile?

Vous découvrirez tout cela et bien plus encore dans le nouveau magazine. Nous vous souhaitons une bonne lecture!

Lien permanent

09.12.2022 Eric Berguerand: «Le titre de 2022 était le plus beau!»
Bergeruand Champion Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eric Berguerand: champion suisse de la montagne 2022 © Cornevaux

Eric Berguerand (43 ans) a remporté cette année le championnat suisse de la montagne pour la septième fois. Dans l'interview des champions accordée à Auto Sport Suisse, il révèle: «C'était mon plus beau titre!»

As-tu récupéré de tes efforts lors de la finale suisse de karting à Wohlen?
Eric Berguerand:
(Rires.) Oui, oui... Mais c'était vraiment fatigant. Et on ne fait que vieillir.

Tu as remporté ton septième titre aux courses de côte. Toutes nos félicitations! Lequel était le plus beau de tous?
Je ne roule pas pour les titres. Ce qui m'intéresse, c'est le plaisir. Et pour m'améliorer constamment. Mais si tu me poses une question aussi concrète, c'est le titre 2022 qui est le plus beau. C'était la première fois que je gagnais toutes les courses en un temps record. Je n'avais pas réussi à le faire lors des six autres titres précédents.

Tu as participé à cinq courses et tu les as toutes remportées en un temps record. Comment comptes-tu faire mieux en 2023?
Cela va être difficile. Il y a toujours une marge de progression. A chaque course. Mais c'est toujours une question de risque. Et plus on vieillit, plus les intérêts se déplacent, plus il est difficile de prendre ce risque.

On parle de dixièmes et de centièmes de seconde. Pas de secondes entières, non?
Si tu as une bonne course, que tout va bien – chez le pilote et la voiture. Et si les conditions extérieures sont bonnes, tu peux encore gagner du temps avec une course parfaite. Mais je pense que je suis presque au but.

Quel record de 2022 est le plus «facile» à battre ?
Sans aucun doute celui de Hemberg. On peut encore faire mieux. J'y ai eu des problèmes de pneus cette année.

Quelle est la quantité de travail nécessaire pour une saison comme celle-ci, avec autant de records?
En termes de préparation, ce n'est pas un travail extrêmement lourd. Je connais la voiture et je sais ce que je dois faire. Sur place, c'est plutôt de la sueur. Mais je compare volontiers cela à jouer au loto. Si tu connaissais les numéros à l'avance, ce serait facile et tu n'aurais pas de travail. Mais comme on ne connaît pas les numéros, on a toujours du travail sur place.

De quel record es-tu particulièrement fier?
A celle d'Anzère. C'était une super monté avec beaucoup de plaisir.

Un quotidien valaisan a écrit que tu avais dépassé ton zénith. Ceux qui t'ont vu en action en 2022 ont du mal à le croire. Où est-ce que tu te vois sur le plan de la carrière?
Je n'appellerais pas cela une carrière. Je ne suis pas un professionnel, je ne vis pas de la course. Et il est difficile de dire où j'en suis exactement. La majeure partie de l'ascension est certainement derrière moi. Je me trouve à un autre endroit que Robin Faustini, par exemple. Mais où exactement? Peut-être que je suis en train d'attaquer la descente.

Est-ce que tu t'es fixé une limite? Est-ce que tu t'arrêtes à 50 ans?
Je ne peux pas répondre à cette question. Je remarque que la motivation n'est plus la même. Quand je suis sur place, je fonctionne comme d'habitude. Et alors, j'y trouve aussi du plaisir. Mais le chemin pour y arriver est devenu plus difficile. Comme je l'ai dit, les intérêts se déplacent. Aujourd'hui, j'ai une famille et une entreprise dont je suis responsable.

Mais en 2023, tu seras au départ?
Oui. Je suis curieux de voir combien de courses nous aurons.

Jani Berguerand Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Berguerand (d.) avec Neel Jani lors de la finale de karting à Wohlen © Eichenberger

Lien permanent

08.12.2022 Lyon Mathur: «J'étais plus discipliné en 2022!»
Mathur Schweizer Meister Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lyon Mathur: Champion suisse de karting 2022 chez les seniors © zamir-loshi.ch

Dans le cadre de nos interviews de champions, c'est cette fois-ci le tour est à Lyon Mathur (16 ans). L'Argovien a remporté cette année le titre de champion suisse de karting dans la catégorie OK Senior.

En entendant ton cri primal à Wohlen après avoir remporté le titre, on pourrait croire qu'un grand poids t'a été enlevé des épaules. C'était aussi le cas?
Lyon Mathur:
Oh oui, c'était le cas. C'était en fait un grand soulagement. J'ai eu une fuite d'huile de moteur à la fin de la course. Si la course avait duré un tour de plus, je me serais arrêté. Cela n'aurait rien changé au résultat du championnat. J'avais parcouru plus de 60% de la course et même si j'avais abandonné, j'aurais encore marqué des points. Mais cela n'aurait pas été la même chose. C'est pourquoi j'ai vraiment battu mon kart jusqu'à l'arrivée et j'étais simplement soulagé d'avoir réussi.

En 2021, dans ta commune d'origine, on a placé une affiche à l'entrée du village en l'honneur de ta performance. Quelle est l'idée de Sarmenstorf cette fois-ci?
(Rires.) Exactement la même chose. On a simplement changé l'inscription. Au lieu de vice-champion, on a écrit champion...

Cette saison, tu as fait preuve de beaucoup d'intelligence – on en a eu l'impression. Es-tu d'accord avec cela?
Oui, on peut dire ça. Je pense que j'ai appris au moins trois nouvelles choses à chaque séance. Quand ma chaîne a sauté à 7 Laghi, je me suis dit: «Tu ne dois pas t'énerver maintenant. Au lieu de cela, tu dois voir comment tu peux tirer le meilleur parti de la situation.» Il y a trois ans, je n'aurais jamais eu cette force mentale. C'est pourquoi j'adresse aussi mes compliments aux deux juniors Chiara Bättig et Elia Epifanio. Ils sont aujourd'hui bien plus avancés mentalement que je ne l'étais à leur âge.

Tu es monté sur le podium dans 13 des 15 manches. La constance semble avoir été la clé du succès.
Oui, c'est vrai. Il y a eu des courses où j'ai senti que je ne pouvais pas gagner. J'ai donc essayé de terminer deuxième ou troisième.

Qu'est-ce que tu as fait de différent cette année par rapport à l'année dernière, où tu avais également bien couru, mais où tu n'avais «que» terminé deuxième du premier coup?
Je pense que j'ai beaucoup plus écouté mon père... Il m'a toujours dit: «Note le set-up, mets la caméra sur le kart, etc.» L'année dernière, j'ai toujours pris cela à la légère. Cela a aussi provoqué des disputes de temps en temps. Cette année, je m'y suis tenu. J'étais plus discipliné.

Comment se présente ton avenir? Défendras-tu ton titre en CS?
Pour l'instant, tout est ouvert. C'est justement la phase où nous voyons quelle direction nous allons prendre. Beaucoup de choses dépendent bien sûr aussi des sponsors. Nous verrons bien ce qui se passera!

Mathur Titelseite 01 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lyon Mathur est monté sur le podium dans 13 des 15 manches © Eichenberger

Lien permanent

07.12.2022 Reto Meisel: «Je participerai également au championnat suisse en 2023»
Champion Meisel Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Reto Meisel: Champion suisse des voitures de tourisme 2022 © Cornevaux

Reto Meisel (52 ans) était le pilote de voitures de tourisme de la montagne en 2022. Cinq victoires et cinq nouveaux records en E1 disent (presque) tout. Pour l'ASS, il revient sur cette saison exceptionnelle dans le cadre des interviews des champions.

En tant que vétéran, que signifie pour toi un titre de champion suisse?
Reto Meisel:
(rires.) Une petite couronne de plus... Plus sérieusement: je le fais pour le plaisir. Je n'ai plus rien à prouver à personne. Et si, comme cette année, tout se passe bien sur le plan technique, je suis bien sûr ravi. De plus, tout ce cirque est un plaisir – avec les fans, les autres pilotes et les sponsors. En hiver, quand il n'y a pas de course, je remarque toujours à quel point cela me manque.

Le titre de 2022 n'était pas ton premier. En 1998, tu as remporté le Trophée Interswiss. En 2002, la Coupe des Montagnes Suisses, le championnat précurseur. En 2016, tu as été champion de la montagne. Et à cela s'ajoutent trois titres de montagne en Allemagne: 2007, 2009 et 2011. On dit toujours que le premier titre est le plus beau. Cela s'applique-t-il aussi à toi?
La victoire du Trophée Interswiss en 1998 était effectivement spéciale. Après deux ans de vice-championnat, ce titre a fait extrêmement du bien. Mais les premières places dans le championnat allemand étaient également exceptionnelles. Entre-temps, le championnat n'a malheureusement plus la même valeur.

Au Gurnigel, tu as amélioré ton propre meilleur temps de 2018 avec la même voiture de près de quatre secondes pour atteindre la performance fantastique de 1:48,84 min. Comment expliques-tu cela?
Plusieurs facteurs sont entrés en jeu. D'une part, bien sûr, la routine et la confiance toujours plus grande dans la voiture. D'autre part, nous avions enfin cette année des pneus qui fonctionnaient. De plus, la voiture était stable, ce qui n'était pas le cas en 2018. Mais il y a d'autres facteurs: le Gurnigel fait partie de mes circuits préférés. Il est très sélectif, techniquement exigeant. Cela convient très bien à ma Mercedes. Oui, et puis la pression a aussi disparu. Comme j'avais déjà le titre en poche à Oberhallau, j'ai pu rouler librement au Gurnigel. Tout cela s'est combiné pour donner ces quatre secondes.

Une nouvelle amélioration est toujours possible. Mais pas de quatre secondes, n'est-ce pas?
Définitivement impossible. Mais il y a 20 ans, personne n'aurait pu croire qu'il était possible de rouler en moins de deux minutes au Gurnigel avec une voiture de tourisme. En outre, de tels records dépendent bien sûr toujours des règlements. Mais quatre secondes, c'est déjà beaucoup...

Tu n'as été battu qu'une seule fois cette année: à Oberhallau. Y as-tu roulé avec le frein à main parce que tu avais le titre en tête ou est-ce que Roger Schnellmann avait simplement des avantages sur ce circuit puissant?
Les deux. J'avais le titre en tête. Et le parcours d'Oberhallau convient parfaitement au 4x4 de Roger. Je préfère les parcours avec beaucoup de changements de direction et de combinaisons de virages. Sur de tels parcours, le châssis et l'aérodynamique jouent un rôle plus important.

As-tu déjà fait des plans pour 2023?
Je pense que nous continuerons à participer au championnat suisse en 2023. Peut-être qu'au printemps, nous aurons encore l'occasion de participer à l'une ou l'autre manche du championnat d'Europe. Mais cela dépendra des règlements.

IMG 7642 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Meisel avec son prédécesseur Andy Feigenwinter (à gauche) © Eichenberger

Lien permanent

05.12.2022 Kilian Streit: «L’objectif a toujours été de devenir champion suisse!»
Streit Schweizer Meister Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Kilian Streit: Champion suisse de karting 2022 en X30 Challenge © Eichenberger

Le pilote de karting bernois Kilian Streit (bientôt 21) a remporté cette année le titre du X30 Challenge Switzerland. Pour le champion, c'est la récompense d'un travail acharné.

Que signifie pour toi ce titre de champion suisse?
Kilian Streit:
Ce titre est la récompense d'un travail acharné. Je fais du karting depuis 2016. Et mon objectif a toujours été de devenir un jour champion suisse. C'est maintenant chose faite, alors que j'avais déjà fait une tentative l'année précédente, mais que je n'avais pas pu la concrétiser comme je l'avais imaginé en raison d'une blessure aux côtes et que je n'avais donc terminé que deuxième.

Que se passe-t-il pour toi après un tel titre?
Tu veux dire en 2023? Ce n'est un secret pour personne que le karting coûte cher. Et les deux dernières années n'ont pas facilité la situation en ce qui concerne les sponsors. Si c'est possible, j'aimerais acquérir de l'expérience au niveau international. Que ce soit en championnat d'Europe ou en championnat du monde. Selon toute vraisemblance, je ne défendrai pas le titre de champion suisse. Je l'ai maintenant gagné. C'est maintenant le tour d'un autre pilote.

Un titre dans une «série unique» comme le X30 Challenge Switzerland a-t-il une valeur particulière? Après tout, c'est le championnat où le pilote compte le plus.
C'est une question difficile. Depuis mes débuts chez les juniors, je roule avec des moteurs IAME. Et il faut y aller avec beaucoup de précautions. Ce n'est pas comparable à un karting comme en KZ2. Mais à la fin de la journée, tout doit s'accorder, du pilote au kart en passant par l'équipe.

Tu es monté 14 fois sur le podium en 15 manches. Aucun autre pilote n'a réussi cela en 2022.
Je n'en étais pas du tout conscient. Mais cela me fait naturellement plaisir. D'ailleurs, en karting, tout passe par la constance. Tu dois être dans le même deux dixième de seconde à chaque tour, sinon tu ne gagneras jamais!

Quels conseils donnerais-tu aux filles et aux garçons qui veulent se lancer dans le karting?
Je commencerais dans un championnat comme le VEGA Trofeo. Dans un champ pas trop grand, afin d'acquérir une première expérience. Ceux qui se classent ensuite régulièrement dans le top 10 devraient commencer à participer à des courses plus importantes. Je ne pense pas encore au championnat suisse, mais plutôt à des courses à l'étranger. Je suis par exemple allé en France et j'ai participé à ce que l'on appelle des championnats des départements en X30. Rétrospectivement, j'y ai beaucoup appris. Quand le moment est venu, je me suis inscrit au championnat suisse. Ce plan s'est avéré être un succès, puisque j'ai remporté le titre en 2022.

Qu'est-ce qui a le plus de sens quand on est jeune: faire du karting seul avec son père comme mécanicien ou rejoindre une équipe?
Cela dépend beaucoup du budget dont on dispose. Mon père n'est pas mécanicien, mais au début, nous avons misé sur la méthode classique père-fils – cela suffit, surtout lorsqu'il s'agit de s'entraîner. Plus tard, comme j'en ai fait l'expérience, le passage à une équipe est le bon choix. Mais encore une fois, tout doit être parfait. Le karting est un sport d'équipe, même si tu es seul sur la piste à la fin.

Boss Streit Luongo Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le champion X30 Kilian Streit flanqué de Kilian Boss (à gauche) et Luca Luongo (à droite) © Eichenberger

Lien permanent

05.12.2022 Nouveau livre: Les courses automobiles au Tessin et dans les Grisons
Keller Buch 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La dernière œuvre de Giorgio Keller

Si vous vous intéressez aux courses automobiles dans le sud de la Suisse et que vous maîtrisez l'italien, le nouveau livre «Classiche motoristiche in Ticino e nei Grigioni» est le cadeau de Noël idéal.

L'auteur Giorgio Keller a publié il y a trois ans le livre «Les pilotes de Grands Prix du Tessin». Aujourd'hui, ce publiciste dynamique du pays ensoleillé a publié un autre ouvrage: Classiche motoristiche in Ticino e nei Grigioni – e Storia del Rally in Ticino» (volume 1).

Le nouveau livre de Keller regroupe un nombre immense de comptes rendus de courses, de classements, de portraits de vainqueurs, d'histoires et d'anecdotes sur plus de 100 ans de courses au Tessin. Keller évoque notamment des courses de Formule 3 sur un circuit de Locarno, des courses de moto au San Salvatore, des courses de karting sur le parking du terrain de football du Cornaredo ou encore la course de côte Lugano – Monte Bré.

Le Rally del Ticino n'est évidemment pas en reste dans le dernier ouvrage de Keller. Peu de gens savent aujourd'hui que Clay Regazzoni a fait ses premières expériences de course sur une Mini en 1963 ou que la légende du rallye Walter Röhrl a remporté le Rallye de Lugano en 1974 lors de sa seule participation.

Les courses organisées dans les Grisons constituent également un élément important du livre. En effet, les courses automobiles les plus prestigieuses du sud de la Suisse ont eu lieu dans le Val Poschiavo (Poschiavo-Bernina, 1929 et 1930) et dans le Val Bregaglia (course de Maloja, 1937-1952). A l'époque, Hans Stuck sr., Louis Chiron ou Toulo de Graffenried, entre autres, ont inscrit leur nom au palmarès.

«Classiche motoristiche in Ticino e nei Grigioni» comprend 420 pages, environ 1500 photos et est rédigé en italien. Le livre (21x27 cm) coûte 58.- CHF et est paru aux éditions «Fontana Edizioni» (Lugano). Le numéro ISBN est le suivant: 978-88-8191-631-3. Pour plus d'informations consultez: www.fontanaedizioni.ch

Lien permanent

02.12.2022 Jonathan Hirschi: «J'ai envie de continuer!»
Hirschi Schweizer Meister Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi/Michaël Volluz: Champions suisses des rallyes 2022 © Kaufmann

Jonathan Hirschi (36 ans) est le pilote suisse polyvalent par excellence! Cette année, le Neuchâtelois a remporté le championnat suisse des rallyes avec son navigateur Michaël Volluz, 16 ans après son titre de CS en Formule Renault.

Avec un peu de recul: Que signifie pour toi ton titre de champion de Suisse des rallyes?
Jonathan Hirschi:
Beaucoup. Et j'en suis très heureux. Cela a toujours été mon objectif de participer à nouveau à des rallyes. C'est d'autant plus beau de pouvoir terminer une saison, d'ailleurs ma première complète en Suisse, avec le titre. Les combats avec Mike Coppens et Jonathan Michellod ont été très stimulants. Pour être tout à fait honnête, je n'arrive pas encore à réaliser que j'ai remporté le titre.

Tu es le premier et le seul pilote suisse à avoir remporté le titre de champion de Suisse sur circuit (en 2006 en Formule Renault) et en rallye. Tu peux en être fier.
Oui, sans aucun doute. Et cela a toujours été un objectif dans ma carrière. J'admire les pilotes polyvalents comme Romain Dumas ou Stéphane Sarrazin. Bien sûr, ils ont gagné des championnats et des courses à un autre niveau. Mais suivre de tels pilotes et avoir du succès dans des disciplines totalement différentes est une satisfaction. Je suis quasiment la preuve vivante que l'on peut encore gagner des championnats en 2022 en tant que pilote polyvalent. J'espère secrètement être un bon exemple pour la relève.

Tu es passé du circuit au rallye. Puis à nouveau au circuit et maintenant à nouveau au rallye. Quels sont tes projets pour 2023?
Honnêtement, je ne sais pas encore ce que je vais faire. Je participerai certainement à nouveau à quelques courses sur la Nordschleife. Je ne peux pas encore dire si je défendrai mon titre de champion de Suisse des rallyes. Juste ceci: j'ai envie de continuer. Et le championnat suisse des rallyes est très intéressant. Le meilleur exemple a été le Rallye du Valais. Il était très disputé et les écarts étaient très faibles. Mais comme je l'ai dit, je ne sais pas encore exactement ce que je vais faire. Pour l'instant, je n'ai inscrit que deux rallyes fixes au calendrier: le Rallye Hivernal du Dévoluy en France, les 10 et 11 décembre, en préparation du Rallye Monte-Carlo, du 19 au 22 janvier 2023.

Tu as remporté deux rallyes sur six cette saison. Mais aucune sur le sol suisse. Cela t'agace-t-il un peu?
Cela montre qu'il y a encore de la marge et que je peux faire mieux. Au Critérium, une crevaison nous a privés de la victoire. Au Rallye du Chablais, ce sont deux pénalités de dix secondes. Bien sûr, notre résultat au Rallye du Valais a également été décevant. Gagner ce rallye est très spécial. Et cela n'a pas fonctionné cette fois-ci en raison de diverses crevaisons.

IMG 5670 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi (au centre) avec son copilote Michaël Volluz (à gauche) au Rallye du Chablais © Eichenberger

Lien permanent

30.11.2022 Recherchons un responsable technique
Hero Paint Verband Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Vous intéressez-vous au sport et notamment au sport motorisé? Avez-vous «du flair pour la technique»? Souhaitez-vous collaborer activement avec des commissaires passionnés par la technique et leur donner votre soutien sur le plan administratif? Êtes-vous tenté d’exercer une activité intéressante au sein d’une jeune association qui a le vent en poupe?

Alors vous êtes exactement la personne que nous cherchons. Nous sommes à la recherche pour notre bureau à Liebefeld/BE pour tout de suite ou au plus tard au 1er février 2023 d’un(e) technicien(ne) pour un emploi à 100%.

Si nous avons réussi à susciter votre intérêt, nous vous prions de bien vouloir nous envoyer votre dossier de candidature d’ici au mardi, 22 décembre à:

Patrick Falk
Directeur Auto Sport Suisse
Könizstrasse 161
3097 Liebefeld
falk@motorsport.ch

Vous pouvez trouver l'annonce d'emploi complète ici!

Lien permanent

29.11.2022 Bonne performance de l'équipe suisse lors de la finale Rotax au Portugal
Holst Christopher Rotax Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christopher Holst est devenu troisième en E20 Junior

L'équipe suisse est montée sur le podium lors des Rotax Max Challenge Grand Finals à Portimão, au Portugal, grâce à Christopher Holst en E20 Junior.

394 pilotes de 60 nations ont participé aux Rotax Max Challenge Grand Finals à Portimão, au Portugal. Parmi eux, une délégation suisse composée des champions de la saison Rotax 2022. Le pilote Rotax suisse le plus performant était Christopher Holst dans la catégorie électrique E20 Junior. Le pilote du Kart-Club Oerlikon a terminé quatrième de la finale des 16 meilleurs, mais a profité d'une pénalité de 5 secondes (jump start) infligée au Polonais Colin Wazny pour monter même sur le podium en tant que troisième. Le rapide Suisse n'a manqué que de quatre secondes et demie au vainqueur, le Suédois Joel Bergstroem.

Les autres Suisses ont également tous réussi à se qualifier pour la finale. Ronja Rieder n'a pas eu de chance. La première championne de l'histoire du Rotax Challenge Suisse a eu un accident lors du tour d'introduction à la finale chez les Micros et n'a malheureusement pas pu poursuivre sa course. Michael Hitchcock n'est pas non plus apparu dans le résultat final. Le pilote d'Eschenbach dans le canton de Saint-Gall a été retiré du classement des DD2 Master après la finale en raison d'un poids insuffisant.

Les résultats finaux des autres Suisses: Paul Schön 13e chez les Minis, Tino Sidler 33e chez les Juniors, Samuel Ifrid 20e dans la catégorie Max, Phillip Loacker 12e en DD2 et Gilberto Loacker 10e en E20 Senior.

Pour plus d'infos et tous les résultats cliquez sur https://grandfinals.rotax-kart.com

Rotax Grand Finals Team CH Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La délégation suisse aux Rotax Max Challenge Grand Finals à Portimão

Lien permanent

28.11.2022 Le championnat suisse de simracing F3 et GT3 2023 sur les rails
1 F3 Imola Alessandro Romanelli Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La prochaine course de Formule 3 aura lieu mercredi chez flanc.ch

Le championnat suisse de simracing dans les catégories Formule 3 et GT3 chez flanc.ch bat son plein. La prochaine course aura lieu mercredi prochain.

En octobre, le championnat suisse de simracing organisé par flanc.ch a démarré avec succès dans les classes Formule 3 et GT3. En Formule 3, deux courses sur douze ont été effectuées. Dans le championnat GT3, il y en a déjà trois. La course 3 à Silverstone aura lieu le mercredi 30 novembre. Le 14 décembre, la quatrième et dernière course de F3 de l'année sera programmée à Fuji. Dans le championnat GT3, les courses auront lieu le 8 décembre (également à Fuji) et le 22 décembre à Watkins Glen.

Dans la série classique Open Wheeler avec des voitures Dallara de Formule 3, les deux premières courses ont eu lieu à Imola et Suzuka. Le plateau international de pilotes, avec un classement séparé pour les participants du championnat suisse, montre un simracing de haut niveau avec des duels passionnants. Les courses de classement se déroulent à chaque fois en deux parties: une course de sprint de 20 minutes et une course plus longue de 40 minutes. Après deux manches, le classement du championnat est mené par le Tessinois Claudio Costarelli, suivi de Mirco Gyr et d'Alessandro Romanelli.

Comme dans le sport automobile réel, la catégorie GT3 est extrêmement populaire en tant que discipline de simracing. Les trois premières courses de classement ont eu lieu à Imola, Suzuka et Silverstone. Le format avec une course de 60 minutes, y compris l'arrêt obligatoire aux stands, laisse une grande liberté pour les jeux tactiques. Après un quart de la saison, le Bernois Pascal Tschopp est en tête du classement du championnat, suivi par Tobias Herzog et Adnan Grozdanic. Dans cette série également, le peloton de pilotes est international – avec un classement séparé pour le championnat suisse.

Les directeurs de course et le jury officiel d'Auto Sport Suisse, composé de commissaires sportifs issus du sport automobile réel et virtuel, veillent au respect du règlement pendant les courses. Les courses des Swiss Simracing Series sont retransmises en direct par SRA TV sur Youtube.

Les séries de flanc.ch s'adressent aux simraceuses et simraceurs qui souhaitent participer de chez eux dans leur propre simulateur. Si l'offre le permet, il est également possible de participer depuis un centre de simulation. Les séries sont disputées avec la simulation iRacing.

Pour plus d'informations, consultez le site www.flanc.ch

4 GT3 Imola Start Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Presque comme en vrai: le départ de la course GT3 à Imola

Lien permanent

Associés

Membre de

Équipementier