Ce week-end aura lieu le coup d'envoi de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse. La première course se déroulera sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche.
Au programme, l’Autriche, la France et quatre fois l’Italie: la Porsche Sports Cup Suisse (PSCS) s’apprête à vivre une année riche et variée avec six week-ends de course dans les pays voisins. Le coup d’envoi sera donné ce weekend sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche, puis du 18 au 20 mai au Castellet, dans le sud de la France. Les circuits de Formule 1 d’Imola (du 23 au 25 juin) et de Monza (du 14 au 16 juillet) sont de nouveau au calendrier. Après un détour par Mugello, en Toscane, la finale sera disputée du 26 au 28 octobre sur le Circuit mondial Marco Simoncelli de Misano. En 2023, c’est toujours le Porsche Motorsport Club Suisse (PMCS) qui assurera l’organisation de cette série d’événements internes à la marque. Le PMCS table à nouveau sur la participation de 80 voitures de sport et de course dans les différents groupes et catégories.
La saison s’ouvrira à Spielberg par un double sprint. En revanche, un sprint et une épreuve d’endurance sont au programme au Castellet, à Imola, ainsi qu’à Mugello. À Monza et à Misano, les pilotes pourront même disputer deux sprints ainsi qu’une course d’endurance de deux heures. Lors de la finale, cette course, qui ne compte pas pour le championnat, aura lieu en nocturne.
La lutte pour le titre de champion en GT3 Cup est totalement ouverte: après avoir été parrainé pendant un an par Porsche Schweiz AG et le Porsche Motorsport Club Suisse, le tenant du titre Jasin Ferati franchit une nouvelle étape de sa carrière. Comme son prédécesseur Alexander Fach, il rejoint la Porsche Carrera Cup Allemagne. Deux nouveaux jeunes talents d’Allemagne marchent dans ses traces.
Calendrier de la Porsche Sports Cup Suisse 2023
20–22. avril, Spielberg (A), double sprint
18–20. mai, Le Castellet (F), sprint et endurance
23–24. juin, Imola (I), sprint et endurance
14–16. juillet, Monza (I), double sprint et endurance
21–23. septembre, Mugello (I), sprint et endurance
26–28. octobre, Misano (I), double sprint et nocturne
Ralph Boschung et Grégoire Saucy sont les figures de proue suisses du sport de formule international. Mais derrière eux se cachent d'autres talents.
La Suisse est un petit pays. Et si l'on fait abstraction de quelques centres d'essai du TCS (Lignières inclus), nous n'avons toujours pas de circuit de course sur lequel des essais peuvent être régulièrement effectués. Pourtant, la Suisse est bien présente sur la scène internationale. Y compris dans le sport de formule. Dix pilotes s'affronteront cette année dans une série internationale de monoplaces.
En tête, bien sûr, les deux figures de proue Ralph Boschung (Formule 2) et Grégoire Saucy (Formule 3). Mais derrière eux, d'autres talents se bousculent.
En Formule 3 régionale, deux Suisses, Joshua Dufek et Shannon Lugassy, seront au départ de la saison qui débute ce week-end à Imola. Dufek dispute déjà sa deuxième saison en F3REG et s'est fait remarquer positivement l'année dernière avec deux troisièmes places. Dufek, âgé de 18 ans, habite Le Vaud (VD). Sa mère est originaire d'Autriche et son père de Grande-Bretagne. Comme en 2022, il court cette année encore pour l'équipe Van Amersfoort Racing. Lugassy, 16 ans, est un nouveau venu dans la F3 REG. Le Genevois court pour l'équipe finlandaise KIC. En 2022, il a participé aux Ultimate Cup Series.
Dario Cabanelas, qui a eu l'honneur de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games l'automne dernier, court lui aussi en Formule 3, non pas dans la régionale, mais dans la toute nouvelle Eurocup en Espagne, qui organise quatre de ses huit courses de championnat à l'étranger. Le jeune homme de 16 ans originaire de Pully a passé les deux dernières années en Formule 4 française. Le passage dans une catégorie supérieure est pour lui une étape logique. La saison débutera pour le Vaudois les 6 et 7 mai à Spa-Francorchamps.
Le rouge et blanc est également présent dans le championnat italien de Formule 4. Les espoirs reposent surtout sur Ethan Ischer, 16 ans, qui entame sa deuxième saison pour Jenzer Motorsport. Lors des essais, il a fait ses preuves en milieu de peloton. Le chef d'équipe Andreas Jenzer a beaucoup d'estime pour lui (et son entourage). «Nous entendrons encore parler d'Ethan dans cinq ou six ans», a récemment déclaré Jenzer dans une interview accordée à la REVUE AUTOMOBILE.
Tina Hausmann est la deuxième du groupe en Italie. La jeune femme de 16 ans, originaire de Küsnacht, roulera en 2023 pour l'équipe AKM Motorsport de Saint-Marin. Pour Hausmann, il s'agit de sa première saison dans le sport automobile. Elle a gagné ses galons dans le Rotax Max Challenge et en 2021 dans les ADAC Kart Masters. Pour Ischer et Hausmann, la saison débutera également le week-end prochain à Imola.
Michael Sauter court également en Formule 4, mais pas dans le championnat italien, mais dans le championnat d'Europe centrale ACCR. Le jeune homme de 18 ans, originaire de Gempen dans le canton de Soleure, a participé l'année dernière à la Formule 4 allemande. Mais celle-ci a été arrêtée après huit années (plus ou moins) de succès.
Léna Bühler (25 ans) prend elle aussi un nouveau départ en 2023. Le dernier week-end d'avril, la Vaudoise disputera sur le Red Bull Ring la première course dans le cadre de la Formula Academy, un championnat réservé aux femmes. Bühler y court pour l'équipe ART.
Un autre Vaudois, Gaspard Le Gallais (15 ans), tente d'accéder au sport de formule international via les Ultimate Cup Series. Le début a déjà bien fonctionné avec trois deuxièmes places lors de la première course au Castellet.
Toyota, avec sa figure de proue suisse Sébastien Buemi, reste fidèle à son rôle de favori dans le WEC. Avec son premier succès de la saison à Portimão, le Vaudois a également pris la tête du classement général.
Le week-end dernier, la course internationale des 6 heures de Portimão, deuxième manche du Championnat du monde d'endurance (WEC) de cette année, a été placée sous le signe d'une nouvelle victoire de Toyota. Alors que Sébastien Buemi s'était incliné lors de la première course à Sebring et avait dû se contenter de la deuxième place, le champion en titre et ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Ryo Hirakawa ont été cette fois-ci intraitables et ont fêté la victoire – la 23e de Buemi en WEC. Avec ce premier succès de la saison, Buemi & Co. se sont également emparés de la tête du classement général. Pour la première fois de la saison, des points ont été attribués à Nico Müller. Le pilote d'usine Peugeot a franchi la ligne d'arrivée en cinquième position.
Louis Delétraz (troisième en LMP2) et Rahel Frey (troisième en LMGTE) ont également obtenu deux excellents résultats suisses. La prochaine course aura lieu dans deux semaines, fin avril, à Spa-Francorchamps, en Belgique.
De bonnes nouvelles sont également venues de la scène allemande des voitures de tourisme. Outre Ricardo Feller, qui a été confirmé en DTM dans l'équipe ABT Sportsline il y a déjà plusieurs semaines, son collègue de marque Audi Patric Niederhauser a également validé son ticket DTM. Le Bernois, qui a terminé troisième ce week-end lors de la troisième manche du championnat de la Nordschleife, pilotera en 2023 une Audi R8 LMS GT3 aux côtés de l'Italien Mattia Drudi pour Attempto Racing. Il y aura également au moins un pilote suisse dans l'ADAC GT Masters. Alain Valente prendra le départ pour Haupt Racing au volant d'une Mercedes AMG GT3.
Le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms 2023 à Bière a été caractérisé par un duel passionnant entre Philip Egli et Lukas Eugster. Le meilleur pilote de voiture de tourisme a été le Tessinois Christian Bralla.
Le combat pour la victoire du jour a été très serré. Seulement 54 centièmes de seconde ont fait défaut à Lukas Eugster sur sa Ligier JS53 lors du coup d'envoi de la saison de slalom à Bière pour remporter sa deuxième victoire au classement général après Ambri en 2022. Le pilote originaire de Suisse orientale est le seul à avoir réalisé deux chronos en dessous de 2:17 min. Si les chronos avaient été additionnés, Eugster serait sorti vainqueur de la course. Cependant, une première manche performante en 2:16,14 min a suffi au pilote de Formule 3 Philip Egli pour célébrer sa 44e victoire du jour en slalom.
«Cela a été une belle façon de commencer la nouvelle saison», a déclaré Egli, qui a été deux secondes plus rapide que l'année dernière. «Je me suis bien amusé dans le duel avec Lukas. Un peu trop motivé en entrant sur la piste lors de la deuxième manche, j'ai certes heurté un pylône. Cependant, mon chrono de la première manche a été suffisant pour gagner.»
Eugster a lui aussi été très satisfait de son résultat. «Ça n'a certes pas tout à fait suffi pour battre Philip, mais en comparant les chronos de l'année dernière, je constate que nous avons fait un sacré bond en avant et franchement, je pense que Philip a atteint ses limites. Cela promet donc de devenir encore une saison passionnante. Surtout en vue de la prochaine double course à Ambri, où les performances aérodynamiques comptent encore plus qu'à Bière.»
La troisième place à Bière n'est finalement pas allée à Marcel Maurer, comme on aurait pu le supposer. Lors de la première manche d'entraînement, le pilote de retour a en effet perçu des bruits bizarres provenant de son moteur deux litres sans pouvoir les localiser sur place. Pour éviter des dommages plus importants, Maurer a renoncé aux deux manches de course. Par conséquent, le Français David Guillaumard (Nova NP01) a hérité de la troisième place devant Jérémy Noirat (Norma M20F), Frédéric Fleury (Dallara F302) et Denis Wolf, qui a pris place une fois de plus dans la Renault Caparo.
Le meilleur pilote de voiture de tourisme, Christian Bralla, s'est classé 7e. Grâce à un excellent temps dans la deuxième manche, le Tessinois a ainsi également remporté le duel interne Fiat-X1/9 contre Christian Darani, qui s'est classé 10e au scratch, et s'est ainsi adjugé la totalité des points dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3. «Lors de la première manche, nous avons été au coude à coude», explique Darani. «Mais il m'a ensuite distancé dans la deuxième manche.» Martin Oliver Bürki s'est lui aussi vu créditer de l'intégralité des points dans la catégorie E1 jusqu'à 3000 cm3. Le Bernois a devancé Jérôme Nicolet de cinq secondes lors de la deuxième manche et a ainsi fait honneur à son rôle de favori.
Son homonyme Martin Bürki s'est lui aussi imposé avec cinq secondes d'avance dans sa catégorie (dans l’E1 jusqu'à 1600 cm3). Le champion de slalom en série a toutefois eu des ennuis lors du départ. Lors de la première manche, il a dû abandonner sa VW Polo à la suite d’une défaillance au niveau de l'arbre de transmission.
La victoire dans la catégorie Interswiss (plus que 2500 cm3) a été attribuée à Matthias Bischofberger. Le Thurgovien s'est imposé dans la lutte à trois des Porsche contre Willi Jenni et Christoph Zwahlen. À seulement 22 centièmes de seconde, Stephan Burri s'est imposé dans la catégorie des moins de 2000 cm3 avec une VW Scirocco de plus faible cylindrée, au terme d'un duel passionnant, juste devant Ludovic Monnier dans la VW Golf. Manuel Santonastaso n'a pas réussi à dépasser l'entraînement. Le Thurgovien a rencontré des problèmes de courroie trapézoïdale sur sa BMW et n'a pas pu y remédier sur place malgré l'aide de ses collègues d'Interswiss Zwahlen et Aeberhardt.
En Renault Classic Cup, Michael Schläpfer s'est imposé de manière souveraine face à Meverick Gerber et Silas Reuter. Le revenant du RCC, Thomas Zürcher, a touché la glissière de sécurité lors de la première course d'entraînement et a dû prendre le chemin du retour prématurément avec une fusée d'essieu cassée. Zürcher reviendra toutefois pour la course sur circuit du week-end prochain à Hockenheim.
Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui s'est déroulée déjà le samedi (par temps humide), le Jurassien Michaël Béring a remporté sa première victoire du jour grâce à une course sans faille lors de la deuxième manche et un meilleur temps de 3:03,00 min. La deuxième place est allée à Marcel Muzzarelli, à qui il a manqué 37 centièmes de seconde sur Béring à l'arrivée. Sandro Fehr a terminé troisième, à 0,79 seconde du vainqueur. Au total, 15 Suzuki hybrides ont pris le départ.
Vous trouverez de plus amples informations sur le premier slalom de la saison sur le lien suivant:
Et voici la suite des évènements:
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon
Tiziano Kuznini est le champion WSK 2023! Le jeune Lucernois a remporté ce week-end les WSK Open Series sur la piste de karting 7 Laghi à Castelletto di Branduzzo près de Pavie. Auto Sport Suisse le félicite!
Un petit homme très grand! Avec 196 points contre 194, le jeune pilote de 13 ans Tiziano Kuznini de l'équipe Driver Kart Racing s'est imposé lors de la finale des WSK Open Series à 7 Laghi face au Néerlandais Rocco Coronel, le fils de la légende des voitures de tourisme Tim Coronel, et est devenu le tout premier Suisse à remporter le titre chez les juniors X30!
Kuznini avait commencé le week-end avec un retard de 22 points et, pour ne pas négliger l'école, il a même dû renoncer à une journée d'entraînement. Mais cela n'a pas déstabilisé l'ancien champion suisse super mini. Concentré comme toujours, il s'est assuré la pole position le vendredi lors des qualifications avec une très légère avance de 0,036 seconde.
Lors des trois manches du samedi, Kuznini s'est classé premier, deuxième et troisième, ce qui lui a permis de partir en deuxième position sur la première ligne de la pré-finale du dimanche midi. Lors de cette dernière, la bataille a été ouverte avec le concurrent au titre des Pays-Bas. Kuznini s'est finalement classé deuxième (contre sixième pour Coronel).
Le titre s'est joué lors de la finale du dimanche après-midi. Les deux prétendants au titre se sont à nouveau élancés de la première ligne de départ. Et une fois encore, les combats ont été nombreux. Après 16 tours, Kuznini a franchi la ligne d'arrivée en première position. Coronel était cinquième. Mais comme Kuznini a écopé d'une pénalité de cinq secondes pour une faute de spoiler, il a reculé d'une place par rapport à son adversaire. Néanmoins, sa cinquième place a été suffisante pour remporter le titre. «Je suis super content», déclare Kuznini. «C'était juste, mais ça a suffi. Je savais que je perdrais le titre si j'avais terminé deuxième derrière Rocco. C'est pourquoi j'ai tout fait pour gagner la course. Le fait que j'ai encore été pénalisé est ennuyeux, mais l'essentiel est que j'ai remporté le titre.»
Le premier titre WSK de Kuznini était aussi le premier triomphe WSK de son équipe. Les remerciements vont donc à son équipe infatigable. «L'équipe a fait un travail formidable», déclare Kuznini. «Et j'ai eu un très bon kart. Je tiens à remercier tous les membres de l'équipe. Mais aussi à mes sponsors et à ma famille. Sans eux, de tels succès ne seraient pas possibles.»
Thomas Amweg a présenté ce week-end à Langenthal son nouveau véhicule pour la saison de montagne 2023. A cette occasion, ce n'est pas seulement la peinture rouge comme chez Ferrari qui a attiré l'attention.
Ce fut un jeu de patience. Mais comme on le dit si bien: tout vient à point à qui sait attendre! En fait, Thomas Amweg aurait aimé prendre place dans la Reynard 95D, l'ex-véhicule de Joël Volluz, dès 2022. Mais pour achever le Cosworth 3 litres, il manquait les pistons. Et ils se sont fait attendre longtemps, très longtemps.
Maintenant, le bolide d'Amweg est prêt. Ce week-end, le vainqueur du Gurnigel 2019 a dévoilé son bolide à l'hôtel Meilenstein de Langenthal – avec un petit air de Ferrari. «Lorsqu'il a repris la voiture, le propriétaire Hans Peter l'a peinte en rouge et lui a monté des jantes dorées», raconte Amweg. «Nous avons conservé ce look Ferrari – à l'exception de l'un ou l'autre autocollant qui rappelait l'époque d'Alesi et de Berger.»
Amweg n'a pas encore testé son nouveau jouet. Au GP de Mutschellen, il effectuera un test de fonctionnement en tant que pilote de démonstration. Ensuite, il y aura soit un test à Dijon, soit une participation au Jim-Clark-Revival le premier week-end de mai. «Mais ce n'est pas encore gravé dans la pierre», estime Amweg. «Mais j'espère vraiment que ça va marcher. Cela me donnerait la chance de m'habituer au véhicule.» Amweg disputera ensuite sa première course les 10 et 11 juin lors de l'ouverture du championnat de montagne à Hemberg.
En termes de moteur, Amweg sera alors au même niveau que le champion suisse Eric Berguerand. «Nous utilisons le même niveau d'équipement qu'Eric», explique Amweg. Celui-ci doute qu'il puisse d'emblée rouler à son (haut) niveau. «La première année, notre objectif principal est la stabilité. Mais cela ne veut pas dire que je vais me contenter de rouler. Je veux déjà avoir mon mot à dire et embêter le top 3 de temps en temps.» Le plan d'Amweg prévoit en tout cas qu'il participera à toutes les manches (à l'exception de Massongex).
Contrairement à Berguerand, Amweg mise sur un aileron arrière plus étroit. «Nous avons parlé avec des techniciens de Sauber et avons entendu leur conseil de miser sur une version plus étroite», explique Amweg. Il reste aussi quelque chose de plus de Sauber sur la voiture: l'aileron avant. Amweg l'avait déjà monté sur la Lola B99. L'habillage du cockpit de la Reynard est également nouveau. «Au milieu des années 90, les pilotes regardaient encore loin de leur cockpit. Je voulais changer cela pour des raisons de sécurité», explique Amweg.
Hier soir, au Musée des Transports de Lucerne, Yves Meyer et son équipe Drift Force ont non seulement fait le point sur la saison 2022, mais aussi présenté la Toyota GR Supra, reconstruite de A à Z.
Depuis longtemps, le drift n'est plus seulement un sport à la mode aux États-Unis. En Europe aussi, le drift est de plus en plus populaire. Les FIA Motorsport Games l'ont prouvé l'année dernière au Castellet. Aucune autre compétition n'a attiré autant de spectateurs. Le fait que le drift devienne également présentable en Suisse est en grande partie dû à l'infatigable Yves Meyer et à son équipe. Hier soir, au Musée des transports de Lucerne, la troupe du centre événementiel de Seelisberg n'a pas seulement présenté son équipe pour 2023, elle a aussi montré aux nombreux invités présents dans le cinéma du Musée des transports de Lucerne, à l'aide d'un film qu'elle a elle-même produit et qui contient des images spectaculaires, en quoi consiste le drift et comment s'est déroulée la saison 2022.
Cette année, Meyer et son équipe Drift Force participeront à la série européenne Drift Masters (en direct sur Red Bull TV) avec deux voitures. Les deux Toyota GR Supra, reconstruites à partir de zéro, seront pilotées par Meyer et son partenaire commercial Joshua Reynolds. La concurrence ne manque pas. 50 pilotes de 20 nations se sont inscrits aux Drift Masters européens. La première compétition aura lieu les 6 et 7 mai au parc de Mondello en Irlande. Les autres dates sont les suivantes:
9/10 juin, Fallförs (Suède)
7 et 8 juillet, Härmä (Finlande)
29/30 juillet, Riga (Lettonie)
17-19 août, Ferropolis (Allemagne)
15/16 septembre, Varsovie (Pologne)
L'impatience est grande à l'idée de participer aux premiers «Battles». «C'est la voiture la plus complète que j'ai pu conduire jusqu'à présent», déclare Meyer avec fierté lors de la présentation à Lucerne. Et son coéquipier Reynolds ajoute: «Notre objectif? Nous voulons bousculer le peloton.»
L'avenir nous dira si les deux artistes du drift y parviendront. La GR Supra présentée à Lucerne laisse entrevoir beaucoup d'espoir. Et ce qui se cache sous le capot est également très prometteur. «Nous avons pris comme base le moteur W58 Supra», explique Adrian Mock de Maptec Motorsport Engineering. «Nous l'avons adapté aux besoins du drift. Ce qui veut dire: Les pièces supportent plus de puissance. En ce qui concerne la cylindrée, nous sommes restés à trois litres, comme sur l'original.» Comparé à la Supra normale (340 ch), le nouveau jouet de Meyer développe plus de 1000 ch. «Nous avons déjà 1240 newton-mètres à 3500 tr/min», affirme Mock. Meyer & Co. est également exemplaire en matière de durabilité. «Nous roulons au bioéthanol E85, qui est obtenu à partir de déchets de bois», explique le spécialiste des moteurs.
Pour plus d'informations sur la série de courses, cliquez sur ce lien.
Le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms 2023 aura lieu ce week-end à Bière. Aux côtés des 158 participants et participantes locaux, 180 pilotes femmes et hommes se sont inscrits pour la journée de dimanche.
Après le coup d'envoi du Championnat suisse des rallyes et du Championnat suisse de karting, ce week-end, ce sera le tour du Championnat suisse des slaloms. La saison débutera sur le site de la caserne de Bière, à 30 kilomètres à l'ouest de Lausanne, au pied du col du Marchairuz, où se disputaient autrefois des courses de côte.
Le parcours sera le même qu'en 2022, c'est-à-dire dans le sens inverse des années précédant la pandémie du coronavirus. Le samedi 15 avril, la 56e édition du slalom de Bière débutera comme d'habitude par les catégories locales et la Suzuki Swiss Racing Cup avec 158 participants et participantes. Le coup d'envoi sera donné à 7h20 avec les manches d'entraînement. Ensuite, les manches de classement auront lieu à partir de 13h25. Ce qu'il faut savoir: les classes LOC seront freinées le samedi par des chicanes supplémentaires. Cela portera à 77 le nombre de portes sur le parcours de 4,1 kilomètres. Dimanche, les courses des catégories NAT seront au programme (avec 180 participant(e)s. Dans ces catégories, 71 portes doivent être franchies le plus rapidement possible et sans faute. Les premières courses d'entraînement débuteront à 7 heures. À partir de 10h45, les courses seront à l'ordre du jour. Les cérémonies de remise des prix se déroulent le samedi à partir de 19h15 et le dimanche à partir de 18h15.
Trois pilotes se disputeront vraisemblablement la victoire finale à Bière: le vainqueur du jour record Philip Egli (sur Dallara F393), le deuxième de l'année dernière à Bière Lukas Eugster (Ligier JS53) et le revenant Marcel Maurer (Formule Renault 2.0). Ce dernier a entièrement remanié sa voiture de course de 23 ans afin de lui faire perdre quelques kilos. «Je conserve toutefois toujours un handicap de poids par rapport à Philip», constate Maurer. «Mais à part ça, je suis plutôt confiant. Lors des journées d'essai à Ambri, j’ai connu seulement deux ou trois petits problèmes. Néanmoins, je ne m'attends pas à pouvoir déjà courir pour la victoire du jour à Bière, même si j'y ai déjà eu de bons résultats et je pense que Philip et Lukas seront encore plus rapides lors de la première course.»
Eugster en particulier, qui a fêté sa première victoire du jour l'année dernière à Ambri, nourrit de grandes ambitions. Avec un nouveau moteur Honda 2 litres, le Suisse oriental va s'attaquer à sa deuxième victoire du jour sur le lac Léman. «Nous pouvons enfin utiliser le moteur que nous voulions déjà utiliser l'année dernière», explique Eugster. «De plus, lors des essais à Ambri, nous avons également pu résoudre notre problème de braquage. Je suis donc très confiant pour la première course et me réjouis d'une lutte à trois passionnante.»
L'année dernière, il avait manqué 1,33 seconde à Eugster dans la plus rapide des deux manches pour battre Egli, qui détient également le record du parcours avec 2:18,20 min et qui vise à Bière sa 44e victoire du jour. «Dans des circonstances normales, l'un de nous trois devrait se retrouver au sommet et j’espère bien entendu que ce sera moi», déclare Egli qui a lui aussi profité des journées d’essai organisées par l'équipe bernoise à Ambri pour se mettre au point en vue de la nouvelle saison. «J'ai remplacé de nombreuses pièces d'usure pendant l'hiver. Dans cette optique, Ambri était un test fonctionnel qui s’est déroulé sans problèmes.»
Dans la catégorie des voitures de tourisme, le Tessinois Christian Darani (Fiat X1/9) fait office de favori. L'année dernière, il s'était imposé en 2:34,56 minutes devant le désormais nonuple champion de slalom Martin Bürki sur sa VW Polo couleur vert vif. Avec seulement six manches prévues, ce n'est pas seulement chaque victoire de classe qui aura de la valeur. Le but est aussi de vaincre le plus grand nombre d'adversaires dans sa catégorie. Darani a donc un avantage sur Bürki dès le départ. Le pilote de 52 ans de Mairengo a 17 concurrents au départ dans sa catégorie, la E1 jusqu'à 2000 cm3, alors que Bürki n'en a que 13. Le groupe de la catégorie Interswiss jusqu'à 2000 cm3 est encore plus grand. On y trouvera 23 pilotes au départ – dont le vainqueur de l'année dernière Manuel Santonastaso dans sa BMW fraîchement reconstruite.
Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui se déroulera le samedi, 15 participants prendront le départ. Parmi eux, le deuxième de l'année dernière Marcel Muzzarelli et le troisième de l'année dernière Sandro Fehr. Le champion de l'année dernière Fabian Eggenberger ne sera pas de la partie. Le Zurichois ne participera qu'aux slaloms d'Ambri et de Frauenfeld (dans l'équipe 77). «Cette année, je me concentre sur mon fils qui court dans le championnat de karting Rotax», explique Eggenberger.
Il n'y aura d'ailleurs pas de nouveau vainqueur du record à Bière. C'est Jean-Daniel Murisier qui est en tête de cette liste. Le Valaisan a remporté le slalom de Bière, qui a eu lieu pour la première fois en 1966, à cinq reprises au total: en 1990, 1992, 1998, 1999 et 2004.
Vous trouverez de plus amples informations sur le premier slalom de la saison sur ce lien.
Dates du Championnat suisse des slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel d'ASS. Première partie: Que fait donc Florian Lachat?
Florian Lachat a remporté le championnat suisse de montagne en 2009. Il est ainsi le dernier vainqueur de cette spécialité à ne pas répondre au nom d'Eric Berguerand ou de Marcel Steiner. Aujourd'hui encore, il a raison d’être fier de ce titre! Sans expérience du karting, il est venu à la course automobile en 2004. Il s'est d'abord offert une Formule Renault 2.0 pour le circuit. Puis, en 2007, il s'est tourné vers les courses de côte avec une Formule Master flambant neuve.
«Mon objectif était de décrocher le titre en l'espace de trois ans», raconte le Bruntrutain. S'il y est parvenu, c'est aussi grâce à Jenzer Motorsport. Florian Lachat avait formé sa propre petite équipe au sein de l'écurie de Lyss, qui gérait les courses de côte: «Je ne suis pas mécanicien et je n'avais personne pour m'aider. Je me suis donc joint à Jenzer Motorsport.»
Le succès n’a pas été tout de suite au rendez-vous. Mais au fil des années, les performances de la monoplace se sont améliorées. Quand Lachat a décroché le titre en 2009, Berguerand ne s’était pas encore remis de son accident (2007) et Steiner courait principalement en Allemagne cette année-là. Mais ne minimisons pas sa prestation pour autant. Avec sa monoplace 2 litres, il s’est permis le luxe de battre toutes les F3000 (Jean-Jacques Dufaux, Tiziano Riva, Martin Kindler, Alain Beutler), autant d’adversaires de taille à affronter.
Florian Lachat a disputé sa dernière course en septembre 2012, au Gurnigel. Ce père de trois enfants était alors occupé à diriger un groupe industriel. Il a depuis lors créé une nouvelle manufacture de couteaux suisses innovants sous la marque SWIZA et a managé des entreprises dans différents domaines. En 2017, Lachat s'est retiré de SWIZA et a fondé la société Akompani SA, qui s'adresse aux propriétaires de PME. «Notre activité principale est l'accompagnement lors de la transmission ou de l'acquisition d'entreprises», explique le conseiller en gestion.
Devenu vice-champion l’année après son titre, Florian Lachat n'a pas perdu tout contact avec la course automobile. À bientôt 50 ans, il s'enthousiasme pour les monoplaces contemporaines. «J'ai été le premier à équiper la mienne d’un moteur turbo», explique ce visionnaire. C'était en 2011. «Hélas, je ne disposais pas encore d’aides électroniques au pilotage à l'époque. Et avec 550 chevaux sous le capot, cela devenait trop dangereux. Mais aujourd'hui, c'est différent. De plus, l'aérodynamique et les pneus se sont aussi beaucoup améliorés.»
On dirait que quelqu'un prépare son comeback en secret dans son coin... Florian Lachat rigole: «J'aimerais bien. Mais il faudrait d'abord réunir le budget!»
Le coup d'envoi du Championnat suisse de karting autobau à 7 Laghi était entièrement placé sous le signe d'Elia Epifanio, récemment décédé. La première vidéo du CS de karting de cette année est donc également devenue un hommage.
Un grand merci à notre cinéaste, l’italien Massimiliano Tuzzolino (https://massimilianotuzzolino.it/). La vidéo 2 sera disponible après Franciacorta, lorsque le championnat suisse se réunira le 14 mai pour la deuxième manche.
La dernière chose que j'ai trouvée d'Elia Epifanio dans mon historique Whatsapp est un emoji représentant un «smiley inversé». C'est censé exprimer l'impartialité et le plaisir, l'impartialité de l’enfance. Elia, c’était exactement cela.
Les mots manquent pour dire que le garçon de Würenlos n'est plus parmi nous. Le fait que son kart se soit retrouvé sans pilote lors du coup d’envoi de la saison de championnat suisse, le week-end dernier aux 7 Laghi, en Italie, était un symbole fort. Il n'y a pas de mots de réconfort dans un tel moment. La vie est injuste, et pourtant elle continue inexorablement.
Ce qui reste, ce sont les souvenirs. Et personne ne peut vous les enlever. Elia est entré dans le cœur de son entourage par son attitude positive, son ambition communicative et son sourire espiègle. Le fait qu'il ait rapidement connu le succès, au cours de sa courte carrière de pilote, en dit long sur ses qualités.
En 2019, Elia disputait sa première course de championnat suisse à Wohlen, en Super Minis. Il s'est classé huitième lors de la finale. L'année suivante, il se mêlait déjà au top 5. Lors de la manche à domicile de Wohlen, le deuxième week-end de course de 2020, il se retrouvait pour la première fois au sommet en tant que vainqueur de la finale. En 2021, toujours chez les Super Minis, mais passé entretemps dans le team Exprit, Epifanio a terminé deuxième du classement général. À Levier et à Wohlen, il avait battu en finale Tiziano Kuzhnini, sacré champion suisse cette année-là.
L'année dernière, Elia est passé en OK Junior et a prouvé, sous l’égide du chef de team Agostino Lagrotteria, qu'il comptait parmi les plus grands talents du karting suisse. Il a été le seul pilote du championnat à s'assurer deux grands chelems au cours de la saison (pole position, trois victoires de manche, meilleur tour en course). Un fâcheux abandon à Franciacorta et une finale mémorable à Wohlen, précisément là où il a fêté ses plus grands succès, ont empêché Elia de remporter le titre.
En 2023, le jeune Argovien voulait prendre sa revanche. Un camarade de team a posté à 7 Laghi: «Tout le monde sait que cette année aurait été la tienne!» Elia n'a pas eu l'occasion de le prouver. Vendredi 31 mars, deux jours avant le coup d’envoi de la saison et dix jours après son 14e anniversaire, l'«Ange blond» était emporté par une septicémie.
Auto Sport Suisse présente ses condoléances émues à sa famille, en particulier à ses parents, Jennifer et Daniele, à son frère Romeo et à sa sœur Gioele, ainsi qu’à ses proches et à ses amis.
Race in peace, Elia!
Le service funèbre pour Elia aura lieu mardi, à 14 heures, à l'église catholique de Würenlos (AG). La famille demande de ne pas porter de vêtements noirs. Les pilotes de karting qui participent au service funèbre doivent, à la demande de la famille, se présenter dans leur combinaison de course. Selon Jennifer et Daniele Epifanio, cela irait dans le sens d'Elia.
Le vendredi après Pâques, une soirée d'information sur les carburants synthétiques aura lieu à Horgen. Les personnes qui souhaitent y participer peuvent s'inscrire par e-mail.
Le vendredi 14 avril, à partir de 19 heures, la RacingFuel Academy à Horgen accueillera un échange d'idées initié par Marcel Fässler pour tous ceux qui s'intéressent à l'utilisation du carburant synthétique. Mario Illien, gourou des moteurs, et Paul Gutjahr, membre de la direction d'Auto Sport Suisse, seront notamment présents.
Les personnes qui souhaitent participer à cet événement peuvent envoyer leur participation par e-mail à marcel@mfspeed.ch
Auto Sport Suisse organise chaque année des cours pour fonctionnaires. Cette année, une cinquantaine de novices se sont intéressés aux formations – 35 au cours en Suisse alémanique, 15 en Suisse romande.
Que quelqu'un prétende encore que les adultes n'aiment pas se rendre sur les bancs d'école. Plus de 90 personnes ont participé au cours pour fonctionnaires de l'association Auto Sport Suisse au centre de formation de la sécurité à Büren an der Aare (BE). Outre les instructeurs, le responsable du cours René Aeberhardt a compté 15 commissaires de piste qui ont refait le cours, 26 licenciés, et 35 novices. Si l'on ajoute les 15 débutants qui ont participé au cours en Suisse romande, «on peut parler d'un chiffre fier», a déclaré le pilote de course et membre de la commission des parcours et de la sécurité.
50 novices – ce qui est légèrement supérieur à la moyenne. Mais la question est toujours la même: Combien d'entre eux seront réellement en action (pour la première fois) au cours de l'année? «Ce serait bien si nous ne voyions pas seulement sept ou huit de ces nouveaux sur l'ensemble de l'année, que ce soit lors des courses de côte, des slaloms, des rallyes ou des courses de karting», estime Aeberhardt.
Le directeur de l'ASS, Patrick Falk, connaît également ce problème. «Pour pouvoir couvrir toutes les manifestations, nous avons besoin de 400 à 500 commissaires de piste. Pour la manifestation classics à Arosa, par exemple, il en faut bien plus d'une centaine. C'est pourquoi nous ne pouvons pas éviter de faire appel à des commissaires de parcours d'Allemagne et d'Autriche.» Et Aeberhardt ajoute: «Malgré les nouvelles inscriptions, nous devons tenir compte du fait qu'il y a tendance à ce que plus d'anciens commissaires de parcours quittent l'ASS que de jeunes ne la rejoignent.»
L'ASS s'est penchée sur le problème, le travail d'optimisation est à l'ordre du jour, dit Falk. «Pour certaines courses, un commissaire de parcours reçoit 20 à 40 francs par jour plus un panier-repas, pour d'autres, c'est 100 francs plus une chambre d'hôtel. Ces disparités ne doivent pas exister, car pour un commissaire de piste, la dépense est en fin de compte la même. Pendant un week-end, il est sur le parcours de six heures du matin à six heures du soir, que le soleil brille ou qu'il pleuve et qu'il fasse froid.» Certes, de nombreux futurs commissaires de piste sont là parce qu'ils aiment la course automobile et que cette fonction leur permet de s'approcher au plus près des pilotes et des bolides. «Mais hobby ou pas, il y a toujours une question d'argent à la fin», dit Aeberhardt.
Robin Faustini sait très bien qu'il ne pourrait pas pratiquer son hobby, la course, sans les commissaires de piste. L'Argovien, troisième au classement général du championnat suisse de la montagne la saison dernière, était également présent sur le parcours. Certes, il y avait été contraint en raison d'une infraction, mais lui aussi a finalement estimé qu'il s'agissait d'une bonne et intéressante journée de formation. «J'ai apprécié de voir ce qui se passe en coulisses. C'était par exemple passionnant de voir à quoi doit penser un commissaire de piste lorsqu'une voiture de course tourne dans son virage. En tant que pilote, j'aimerais peut-être continuer à rouler, mais lui, en tant que commissaire, ne peut pas me laisser continuer pour diverses raisons.»
Outre les postes de formation tels que la connaissance des drapeaux et de la radio ou l'extinction d'un véhicule en feu, le cours d’ASS comportait cette année une partie théorique sur les voitures de course électriques. La raison: Lors du Rallye du Chablais début juin, plus de 20 Opel Corsa-E de la coupe allemande ADAC E-Rallye prendront le départ.
D'autres photos du cours des fonctionnaires à Büren sont disponibles sur les médias sociaux de l'ASS sur Facebook et Instagram.
Dans les jours à venir, vous pourrez joindre le secrétariat d’Auto Sport Suisse comme suit :
Jeudi, 06.04.2023 jusqu’à 15.00 heures
Vendredi, 07.04.2023 fermé
Lundi, 10.04.2023 fermé
A partir du mardi, 11.04.2023, nous nous tiendrons à nouveau avec plaisir à votre disposition pendant les heures de bureau normales.
Nous vous souhaitons de joyeuses Pâques!
Auto Sport Suisse
La deuxsième manifestation de l'autobau CSK aura lieu les 13/14 juillet 2023 à Franciacorta (ITA) et il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch.
La clôture des inscriptions est fixée au 07.05.2023, 24h00.
ATTENTION
Conformément aux dispositions de l'ACI (ASN italienne), aucun pilote titulaire d'une licence italienne et résidant en Italie ne peut être admis aux courses. Seule l'ACI peut accorder des dérogations, qui doivent être demandées par écrit.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2023 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire
Lors du Critérium Jurassien, qui marque le début de la saison du Championnat suisse des rallyes, Jonathan Hirschi a posé la base de sa première victoire de la saison 2023 dès la première épreuve.
Jonathan Hirschi a démarré en trombe lors de la 44e édition du Critérium Jurassien. Dans la première spéciale de près de 30 kilomètres entre Courtemautruy et Les Enfers, le champion en titre a relégué ses concurrents à 30 secondes et plus, et ce, avec une nouvelle voiture, une Citroën C3 Rally2, et Sarah Lattion, une copilote qui a pris place pour la première fois à côté de lui. «Nous avons été nous-mêmes très surpris de notre temps dans la première épreuve», a confié Hirschi, «nous savions certes que nous étions bien partis, mais je ne m'attendais pas à ce que nous soyons aussi rapides.» Hirschi ne pouvait pas donner d'explication à son temps fabuleux de vendredi soir. «Peut-être que j'ai simplement roulé aussi bien parce que la pression de décrocher le titre n’existe plus», estime le Neuchâtelois.
Samedi aussi, Hirschi n'a laissé planer aucun doute sur son statut de chef sur le circuit dans le Jura. Toutefois, les écarts étaient plus acceptables pour ses concurrents le deuxième jour. Après cinq épreuves, Hirschi a déjà distancé ses adversaires de plus de 44 secondes. Le fait que Sacha Althaus ait été à ce moment-là son plus grand concurrent n'est guère surprenant. Le Jurassien s'était préparé méticuleusement pour son rallye à domicile et il a finalement décroché la troisième place, son meilleur résultat à ce jour dans le cadre du championnat suisse. «Ce n'était que mon troisième rallye sur cette Skoda Fabia», raconte le jeune homme de 26 ans originaire de Moutier. «Je suis d'autant plus heureux d'avoir décroché mon premier podium et mon premier scratch. J'espère pouvoir être à nouveau présent au Rallye du Chablais.»
Ce n'est que grâce à trois meilleurs temps dans la sixième, la huitième et la onzième épreuve que Jonathan Michellod et Stéphane Fellay se sont hissés à la deuxième place. Le vice-champion 2022 ne se sentait pas en confiance avec sa Skoda Fabia vendredi soir. «Nous n'avons trouvé notre rythme que le samedi matin, même si nous nous sommes d'abord trompés dans le choix de nos pneus (slicks au lieu de pneus pluie)», explique Michellod. «Mais je suis quand même satisfait du résultat. Le championnat est encore long. Il peut encore se passer beaucoup de choses.»
Mike Coppens (avec son copilote Christophe Roux) a terminé quatrième à 1:39 minutes du vainqueur Hirschi. Le double vainqueur du Valais et champion de 2021 s'est totalement planté vendredi soir, mais en a assumé la responsabilité. «Avec mon expérience, cela n'aurait jamais dû se produire», dit le Valaisan songeur et il a fait modifier son set-up. «Je n’avais aucune adhérence. Notre Skoda était bien trop agressive et dure pour ces conditions. Ce n'est que le samedi, lorsque j'ai compris que ce rallye était fini pour moi après une seule spéciale que je pouvais rouler sans risque ni pression et que tout s’est passé comme prévu.»
Derrière le top 4, Sergio Pinto s'est classé 5e (au classement CH) sur son Alpine A110. Pinto (avec la copilote Charlène Greppin) a perdu la bataille interne du Michelin Trophy Alps Open de 6,1 secondes contre le Français Ludovic Godard, qui ne reçoit toutefois pas de points de championnat suisse pour sa cinquième place au classement général. Les autres places dans le top 10: 6e David Erard/Sarah Junod, 7e Steeves Schneeberger/Gaëtan Aubry, 8e Sébastien Berner/Grégoire Chappot, 9e Stefano Mella/ Gea Daldini, 10e Jean-Marc Salomon/David Comment.
La victoire chez les juniors a été fermement entre les mains de Damien Lovey jusqu'à la sixième spéciale comprise. Un accident dans la septième spéciale a brisé les rêves du pilote Peugeot. C'est Jérémy Michellod, le frère cadet de Jonathan, qui en a profité pour fêter son premier triomphe junior dans le Jura avec son copilote Simon Volery. Il a également pris la deuxième place du Michelin Trophy Alps derrière le duo Olivier Ramel/Florian Barrachin.
Dans la catégorie des véhicules historiques, le VHC, ce sont Pascal Perroud et son copilote Quentin Marchand qui, sur leur BMW M3 E30, ont pris la tête avec autant de brio que Hirschi chez les modernes le vendredi soir, avec 46 secondes d'avance. Le Vaudois a géré sans problème cette avance en signant six autres meilleurs temps contre l'ancien champion Florian Gonon (Ford Escort RS1600), qui a terminé à moins d'une minute du vainqueur. La troisième place du Critérium Jurassien a été attribuée à Nicolas Gérard (Ford Sierra RS Cosworth). Le champion de l'année dernière, Eddy Bérard, a terminé quatrième, également sur une BMW M3 E30.
En VHRS, la Coupe Rallye Historique de Régularité, la victoire est revenue à Laurent Pernet (BMW325 ix) devant Lionel Munsch (Ford Sierra Cosworth) et Marine Lachenal (Ford Escort RS 2000).
Vous trouverez de plus amples informations sur le coup d'envoi de la saison suisse sur le site www.criterium-jurassien.ch
Et voici les dates des rallyes suivantes:
1-3 juin, Rallye du Chablais
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29-30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais
Le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse de karting autobau à 7 Laghi a été endeuillé par récent décès d'Elia Epifanio. Mais près de 80 pilotes ont fait le nécessaire pour que les courses n’en pâtissent pas, en réalisant de fortes performances malgré ces conditions difficiles.
Tout le monde a été d'accord sur un point avant le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse de karting à Castelletto di Branduzzo près de Pavie: dans ces circonstances, ce week-end de course allait être difficile. Le décès prématuré le vendredi passé du pilote suisse de karting Elia Epifanio (14 ans) a semé la consternation bien au-delà du paddock de 7 Laghi. Pour rendre hommage à «l'ange blond» de Würenlos, une minute de silence a donc été observée dimanche midi au départ et à l'arrivée, le kart d'Elia portant le numéro 444 étant symboliquement placé en pole position.
«Je n'arrive toujours pas à le réaliser», a déclaré le chef d'équipe d'Elia, Agostino Lagrotteria, au nom de l'équipe et de toutes les personnes présentes. «Toutes nos pensées vont à sa famille, en premier lieu à ses parents Jennifer et Daniele et à ses deux frères et sœurs Romeo et Gioele!» Que les 80 pilotes aient pu passer le cap dans ces conditions difficiles force le respect. C'est précisément l'ancien compagnon de route et mécanicien d'Elia, Marino Quarta, qui a résumé la situation en ces heures difficiles: «C'est infiniment triste, mais le spectacle doit continuer!»
Dans la catégorie des plus jeunes, les Super Minis âgés de 8 à 12 ans, le favori et champion de l'année dernière Dan Allemann s'est imposé comme on pouvait s'y attendre. Mais cela n’a pas une sinécure pour le jeune pilote de Spirit. Orlando Rovelli, qui s'était déjà battu avec Allemann pour la première place l'année dernière, a cette fois encore été très proche d'Allemann. Lors du dernier tour de la finale, le coureur KR a même pris la tête. Mais Allemann a trouvé le moyen de le dépasser. «Cela a été très serré», confie Dan. «Mais à la fin de la longue ligne droite, j'ai réussi à le dépasser une nouvelle fois.» Derrière Allemann et Rovelli, Dario Palazzolo (en première manche) et Yven Ammann (en deuxième manche ainsi qu'en finale) se sont adjugé les autres places du podium – juste devant Marc Müller, qui a réalisé une belle performance en 7 Laghi en prenant les 5e, 4e et 5e places au cours de ce week-end difficile.
Dans la catégorie OK Junior, là où Elia Epifanio devait en principe se battre pour la victoire, les deux premières manches ont été remportées haut la main par la championne de l'année dernière, Chiara Bättig. La jeune Zurichoise avait également toutes les cartes en main pour la finale, mais le moteur n'a pas voulu démarrer lors du prédépart. Bättig a eu besoin d'une aide au démarrage et a ensuite couru derrière le groupe. En essayant de retrouver sa position de départ, elle a roulé beaucoup trop vite et a touché un concurrent. Le jury a examiné l'incident et, une heure après la course, il a prononcé le verdict de «disqualification». La victoire est ainsi allée à Arnaud Voutat. Le Vaudois, encore quatrième l'année précédente dans la catégorie Super Minis, a ainsi remporté sa première course dans la catégorie OK-Junior au premier week-end de course déjà. La deuxième place a été décrochée en finale par Shai Derungs, qui a ainsi assuré le doublé Spirit. La troisième place est revenue à Neil Russell, coéquipier de Bättig.
Comme à l'accoutumée, les courses du X30 Challenge Switzerland ont connu de nombreux rebondissements. Trois pilotes se sont particulièrement fait remarquer lors du premier week-end de course après le départ du champion X30 Kilian Streit pour les seniors. À commencer par Alessio Strollo, qui s'est imposé lors des deux manches préliminaires. Juste derrière lui, le novice des championnats suisses Samuel Ifrid s’est largement démarqué. Le multiple champion Rotax, licencié en Suisse et domicilié à Mulhouse (F), s'est assuré le triomphe en finale après deux secondes places lors des manches. «Avant cette course, je m’étais fixé pour objectif de me classer dans le top 5», a déclaré le pilote de l'équipe UBIQ Racing. «Le fait que les choses se passent aussi bien me fait évidemment très plaisir.» Derrière Strollo et Ifrid, Lyon Mathur a franchi la ligne d'arrivée en troisième position. Le champion senior en titre de la catégorie OK Seniors en a été très satisfait: «Je n'ai pris la décision de courir en X30 que deux semaines avant 7 Laghi. Pour cette raison et comme je n'ai pas du tout roulé ces quatre derniers mois, le résultat est plutôt satisfaisant.»
Chez les OK Seniors, la lutte à trois a également été captivante, le Zurichois Jérôme Huber s'imposant clairement finalement grâce à un «grand chelem» (pole position, meilleur tour en course et trois victoires de manche). Mais comme Allemann chez les Super Minis, Huber n'a guère eu le temps de reprendre son souffle chez les seniors. Le vétéran Pascal von Allmen et Samuel Schär, qui participe au projet Young Drivers, ont poursuivi Huber dans les trois courses. «Je suis heureux d'avoir pu commencer la saison par un triplé», déclare Huber. «Mais la saison sera encore longue et la concurrence me talonne.» Pour une fois, Patrick Näscher n’a pas figuré dans le top 3. La bougie d'allumage du Liechtensteinois est restée coincée en finale. Calvin Kunz a aussi été battu à plate couture. Le novice en catégorie senior a fait son autocritique: «Je dois impérativement améliorer mes départs!»
Dans la catégorie des karts à vitesses manuelles KZ2, le duel entre les deux pilotes italophones Ethan Frigomosca et Paolo Castagnetti a été très amusant. Parce que Castagnetti a touché ses roues au départ alors que le feu était déjà allumé et qu'il a écopé d'une pénalité de cinq secondes, la victoire est revenue à Frigomosca, qui s'est ensuite imposé (un peu plus nettement) devant Castagnetti dans la deuxième manche. En finale, les deux hommes se sont également retrouvés sur la première ligne. Mais c’est Kevin Wälti qui a eu le dernier mot. Pour la première fois de sa carrière, le pilote de 28 ans a remporté la victoire en kart à vitesses multiples. La joie du père Thomas et de son fils a été compréhensible. «À Wohlen aussi, nous avons été déjà près de la victoire. Nous sommes très heureux que cela se soit concrétisé.» Et qu'en est-il de Frigomosca et Castagnetti? Après seulement un tour, Frigomosca, qui menait la course, a abandonné en raison d'une panne de moteur. Quant à Castagnetti, il a connu un départ catastrophique et a reculé jusqu'à la 10e place, mais il s'est battu pour remonter et a terminé deuxième de la finale, 0,6 seconde derrière Wälti et devant Ivan Rechsteiner.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur https://motorsport.ch/de/kartsport. Le chronométrage et le livetiming sont assurés à 7 Laghi par www.savoiechrono.com
Et voici les dates des courses suivantes:
14 mai, Franciacorta (I)
2 juillet, Mirecourt (F)
20 août, Levier (F)
30 septembre, Wohlen
Deux jours avant le coup d'envoi de la saison du championnat suisse de karting autobau à 7 Laghi, l'association Auto Sport Suisse doit informer la communauté suisse du karting et des sports automobiles que le pilote suisse de karting Elia Epifanio de Würenlos (AG) est décédé vendredi à l'âge de 14 ans.
Elia avait été admis lundi à l'hôpital pédiatrique de Zurich pour des symptômes grippaux, où il a été plongé dans un coma artificiel en raison d'une grave pneumonie qui a provoqué une septicémie. Malgré tous les efforts du personnel médical et le recours à des spécialistes de l'étranger, Elia n'est pas sorti de ce coma.
C'est avec stupeur qu'Auto Sport Suisse présente ses plus sincères condoléances à sa famille, en particulier à ses parents Jennifer et Daniele, ainsi qu'à ses deux frères Romeo et Gioele, ses proches, ses amis et ses camarades de classe.
Une minute de silence sera observée en l'honneur d'Elia lors de la première course du championnat suisse de karting autobau qui se déroulera dimanche matin à 7 Laghi en Italie. Selon le souhait de la famille, les courses auront lieu comme d'habitude. Une hommage à Elia suivra la semaine prochaine.
La famille vous prie de faire preuve de considération en ces temps difficiles.
Le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse de karting autobau aura lieu ce week-end à 7 Laghi en Italie. Plus de 80 pilotes y prendront le départ dans cinq catégories.
L'attente est enfin terminée! Ce week-end, la piste de karting 7 Laghi à Castelletto di Branduzzo près de Pavie accueillera le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse de karting autobau. Plus de 80 pilotes hommes et femmes – dont 15 provenant du projet Young Drivers d'Auto Sport Suisse – se sont inscrits pour la première course dans cinq catégories. Les catégories Super Mini, avec 20 participants, et X30 Challenge Switzerland, avec 22 participants, comptent le plus grand nombre de participants.
Chez les plus jeunes, les Super Minis âgés de 8 à 12 ans, on peut d'ores et déjà s'attendre à une saison palpitante. Le champion de l'année dernière, Dan Allemann, ne participera probablement pas à la saison complète. «Pour le moment, nous prévoyons quatre courses», déclare Dan. «Mais cela dépendra de mes résultats au Championnat d'Europe.» Pour mémoire: l'année dernière, le fils du patron du Spirit Racing, Ken Allemann, avait remporté le championnat après quatre courses sur cinq déjà. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la saison sera une sinécure pour le champion Super Mini en titre. La concurrence est en effet redoutable. Avec Orlando Rovelli (5e l'an dernier), Dario Palazzolo (7e), Shae Shield (8e) et Victoria Philipp (10e), quatre pilotes du top 10 de 2022 seront de nouveau au départ. Et lors de la deuxième course, Albert Tamm, qui a récemment fait sensation lors du Trofeo Margutti en se classant deuxième, devrait également faire son retour. Par ailleurs, on attend avec impatience les performances de Marc Müller (nouveau chez Spirit) et de Lionel Borel, qui a remporté l'an dernier le X30 Waterswift dans le VEGA Trofeo et qui court également pour Spirit.
Chez les OK Juniors, 13 pilotes sont au départ dans 7 laghi – à commencer par la tenante du titre Chiara Bättig, qui dispute sa deuxième saison chez les juniors, tout comme Elia Epifanio, absent pour cause de maladie lors de l'ouverture. Ben Ziegler sera lui aussi en lice pour une deuxième saison chez les juniors. Le Grison, quatrième l'année dernière, a quitté Spirit Racing pour rejoindre l'équipe de Kartingmeier pour la nouvelle saison et vise le top 3. Il faudra également surveiller de près Arnaud Voutat. Le jeune Vaudois a terminé quatrième l'année dernière chez les Super Minis et s'est assuré le titre VEGA-Trofeo dans la même catégorie.
Après le passage de Kilian Streit chez les OK Seniors, il y aura un nouveau champion dans le X30 Challenge Switzerland et les candidats ne manquent pas. Avec Luca Luongo, Kilian Boss, Alessio Strollo et Nicolaj Sabo, le top 5 du championnat X30 de 2022 sera à nouveau au départ à 7 Laghi. Chacun de ce quatuor est monté au moins une fois sur le podium d'une manche finale l'année passée. A cela, il faut ajouter encore d’autres pilotes du top 10, à savoir Yan Rothen, Florian Esteve et Daniel Barmettler. Dans cette catégorie aux moteurs identiques, la constance et la qualité ne manqueront donc définitivement pas. On attend également avec impatience la performance de Valentin Senes. L'année dernière, le Neuchâtelois a réussi à battre dans le VEGA Trofeo le champion en série Savio Moccia. Et puis, il y aura bien sûr Lyon Mathur. L'année dernière, cet originaire de Sarmenstorf a remporté la catégorie OK Senior et se trouve maintenant face à un nouveau défi.
La situation de départ chez les OK Seniors n'est pas moins captivante. Onze coureurs prendront le départ dans cette catégorie à 7 laghi. Deux d'entre eux ont déjà remporté le titre chez les 14 ans et plus: Patrick Näscher (2018 et 2021) et Pascal von Allmen (2019). Ces deux pilotes seront également parmi les premiers lors de la saison à venir. Ils ne seront toutefois pas les seuls. Le Zurichois Jérôme Huber, qui court pour l'équipe Kartbox.ch, s'est fait remarquer ces deux dernières années grâce à ses fortes performances. S'il parvient à se débarrasser en 2023 de la poisse dont il a été victime ces deux dernières années, il comptera clairement parmi les grands favoris. Il faut également compter avec le vétéran Kilian Streit. Grâce à son expérience et à sa vitesse, le Bernois devrait passer sans problème de la catégorie X30 aux OK Seniors.
Chez les karts à changement de vitesse, dans la catégorie KZ2, le groupe sera heureusement grand avec 14 pilotes à 7 Laghi. Et la qualité sera ici aussi au rendez-vous. Certes, le champion de l'année dernière Sebastian Kraft sera absent, mais le reste du top 5 de l'année précédente sera de retour avec Ethan Frigomosca, Evan Vantaggiato, Kevin Wälti et Kei Perner. Avec le retour d'Ivan Rechsteiner, qui avait terminé deuxième au classement général en 2021, et de Paolo Castagnetti, qui court désormais sous licence suisse, ce sont deux autres grands noms qui seront au départ de la première course à 7 Laghi.
À propos du circuit: la piste de karting de Castelletto di Branduzzo, près de Pavie, est bien connue par la plupart des pilotes. Souvent utilisé comme piste d'essai, ce circuit de 1256 mètres au sud de Milan est très prisé par les pilotes. Ce circuit est rapide, varié, offre de nombreuses possibilités de dépassement et est techniquement exigeant, surtout dans la zone infield.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur https://motorsport.ch/de/karts.... Le chronométrage et le livetiming seront assurés à 7 Laghi par www.savoiechrono.com
Horaire
Dimanche 2 avril
08.00-08.58 heures, entraînement officiel
09h05-09h43, essais chronométrés de 6 minutes par catégorie
09.50-11.30, course 1
11.30-12.20, pause de midi
12.20-14.00 h, course 2
14.00-16.30, courses finales
env. 16h50 remise des prix
Les portraits de voitures de course publiés dans AUTOMOBIL REVUE ont atteint un statut culte. Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller respectivement Olivier Derard chez nous aussi. Voici l'Alpine A110 RGT de Sergio Pinto.
C’est tout naturellement que Sergio Pinto a eu l’idée de se lancer dans l’aventure Alpine: «Certes, j’étais enchanté de la Renault Clio Super 1600 que je possédais auparavant. D’ailleurs, je ne cherchais pas forcément à la vendre. Malgré tout, un jour, quelqu’un m’en a proposé un très bon prix, ce qui m’a ouvert de nouvelles perspectives en matière de projet automobile. Plusieurs options s’offraient à moi. Il y avait tout d’abord la solution de partir sur une Rally2 conventionnelle et puis il y avait l’Alpine. La voiture profitant d’un énorme capital sympathie auprès du public, ce projet m’a tout de suite plu, d’autant plus que la française était un peu moins chère qu’une Rally2, ce qui ne gâchait rien».
Si elle est effectivement moins chère qu’une Rally2 standard (210 000 euros hors taxes environ), l’A110 R-GT (168 000 euros hors taxes environ) coûte tout de même près de deux fois plus cher qu’une Alpine de série. Au fond, qu’est ce qui explique un tel écart? Comme toutes les A110, l’A110 Rallye, dite R-GT est construite à Dieppe, du moins en partie puisqu’elle ne suit pas le process de fabrication standard: «Une fois la coque assemblée, elle est rapidement sortie de la ligne de production et envoyée chez Signatech, à Bourges, dans le département du Cher», explique Sergio Pinto. Avant de continuer: «Là-bas, ils posent l’arceau homologué ainsi que les autres pièces spécifiques à l’A110 Rallye comme les longerons avant et arrière. Ceux-ci sont vraiment étudiés et dessinés pour le rallye. Les versions destinées aux circuits comme la GT4 par exemple disposent de profilés différents.» Les suspensions ALP Racing sont bien évidemment eux aussi dédiées à cette version rallye puisqu’elle sont à 3 voies ajustables et dotées de butées hydrauliques.
Pour le reste, les trains roulants sont identiques à la version routière. «Le moteur est basé sur la version de série mais il est lui aussi amélioré puisqu’il profite d’une cartographie spécifique», détaille Sergio Pinto. Il jouit en outre d’un dispositif anti-lag ajustable. Sur papier, il situerait sa puissance aux environs de 330 ch. Une valeur qui est supérieure à ce que propose Alpine sur les différentes versions routières de l’A110, lesquelles ne dépassent jamais les 300 ch, même dans l’inédite variante R, dévoilée récemment. Le 4-cylindres, qui est accolé à une boîte de vitesses séquentielle à 6 rapports paddle-shift et positionné transversalement à l’arrière, transmet sa puissance aux deux roues arrière via un différentiel à glissement limité réglable.
L’aspect «réglages» a justement représenté l’un des principaux défis auxquels Sergio Pinto a été contraint de faire face: «Lorsque la voiture nous a été livrée, elle est arrivée paramétrée avec un set-up de base et c’est à nous qu’il a appartenu de peaufiner le comportement», se souvient-il. Au contraire, des voitures plus basiques comme la Renault Clio Rally5 par exemple, l’A110 peut s’ajuster au niveau de ses amortisseurs: «Tu peux travailler la hauteur, donner de la plonge, augmenter ou diminuer les détentes. Tu peux aussi régler les trains roulants, le parallélisme, le carrossage, sans oublier l’ABS ou l’ESP», explique le pilote.
Tous ces paramètres se commandent via une console centrale, localisée au centre de la voiture, entre les sièges du pilote et du copilote, en l’occurence le poste de Sophie Barras, en championnat de Suisse des Rallyes. Ce module de commandes n’est pas le seul élément inédit de l’habitacle; l’intérieur n’a pas grand-chose à voir avec celui d’une A110 standard. Certes, la partie supérieure du tableau de bord ainsi que le combiné d’instrumentation sont repris tels quels de la version de série mais pour le reste, tout est différent: «Les contreportes sont recouvertes de mousse dont la structure vient s’emboîter dans l’arceau. Cet agencement est une obligation de la FIA. Le pédalier, le volant, les sièges: tout cela est différent. Il n’y a pas non plus de moquette», détaille Sergio Pinto.
Plus que le prix, «c’est surtout la nouveauté et la rareté qui m’ont attiré vers l’Alpine», rajoute-t-il. Exclusive, l’A110 R-GT l’est effectivement puisque le Valaisan est le seul pilote à avoir disputé toutes les courses du championnat de Suisse des Rallyes avec pareille monture. Aujourd’hui, ce monopole ne lui plaît plus autant qu’auparavant, par manque de rivaux contre qui se battre à armes égales: «Avec ses deux roues motrices, l’Alpine est très performante mais uniquement sous certaines conditions. Elle est moins polyvalente qu’une Rally2, dotée de la transmission intégrale», regrette Sergio Pinto. Difficile donc de régater avec les stars du championnat de Suisse que sont Mike Coppens ou Jonathan Hirschi, par exemple. Cela dit, ce déficit de motricité n’a pas empêché le pilote helvétique de se démarquer. Mieux que cela, lui et sa voiture atypique ont assuré un magnifique spectacle le long des spéciales. Ce qui sera encore le cas cette année.
Alpine A110 RGT
Année de production: 2021
L × l × h (en mm): 4180 x 1800 x 1250
Empattement (en mm): 2420
Poids à vide (en kg): 1080
Carrosserie: Monocoque en aluminium
Moteur: 4-cylindres turbo, 1798 cm3
Transmission: Séquentielle à 6 rapports + marche arrière. RWD
Puissance/couple: 330 ch/environ 340 Nm
Vitesse maximale: environ 200 km/h
Ce week-end marquera le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des rallyes qui commencera le vendredi avec le shakedown de la 44e édition du Critérium Jurassien.
Le vendredi 31 mars, le Championnat suisse des rallyes commencera avec le Critérium Jurassien. Pour la 44e édition de ce rallye traditionnel dans le Jura, 48 équipes sont inscrites avec des véhicules modernes, soit 30 de moins que l'année dernière, lorsque le rallye avait enfin pu avoir lieu après deux ans d’interruption due au coronavirus. «J'ai contacté 100 pilotes de rallye», explique Patrick Spart, l'un des deux vice-présidents du Critérium Jurassien à côté de Julien Grosjean. «Mais malheureusement, je n'ai pas réussi à réunir plus de 48 équipes avec des véhicules modernes. Cela nous préoccupe beaucoup, non seulement pour cette édition, mais aussi pour l'avenir. Il faudrait au moins 60 équipes pour que nous puissions assurer une situation financière saine.»
Sur le plan sportif, aucune absence n'est à signaler au niveau des leaders. Certes, le vainqueur de l'année dernière Michaël Burri manquera à l'appel. Mais le héros local court depuis un certain temps avec une licence française et n'a donc pas droit aux points pour le championnat suisse. Le vainqueur des Championnat suisse de l'année précédente, Mike Coppens, voudrait bien réitérer son triomphe de 2022. Le Valaisan de 43 ans, accompagné de son copilote Christophe Roux, ne fait pas seulement partie des prétendants à la victoire dans le Jura, il est aussi un sérieux candidat au titre. «Je suis suisse de bout en bout», constate Coppens. «C'est pourquoi je ferai l’impossible pour participer aux six manches du Championnat suisse des rallyes 2023.»
C'est également l'objectif que se fixent Jonathan Michellod et son copilote Stéphane Fellay. Comme Coppens, deuxième au classement général de l'année dernière, mise sur une Skoda Fabia Skoda Fabia Rally2 Evo. Contrairement à Coppens, Michellod a déjà participé à un rallye cette année (en Italie). «Cependant, nous avons été disqualifiés à cette occasion», raconte le pilote de 28 ans, originaire de Verbier comme Coppens. «Stéphane ne participait pas à ce rallye, j'avais donc un copilote de remplacement qui pesait 30 kilos de moins. Nous étions par conséquent en sous-poids, sans en avoir vraiment pris conscience.»
A côté des deux Valaisans performants, le champion en titre Jonathan Hirschi (37 ans) fait bien sûr partie des grands favoris dans le Jura. Cependant, le Neuchâtelois n'est lui-même pas tout à fait certain de pouvoir attaquer en tête dès le début. «Après la destruction totale de notre VW Polo au Rallye de Monte-Carlo, je conduirai une Citroën C3 Rally2 dans le Jura», raconte Hirschi. Mais ce n'est pas la seule inconnue. Lors de la «Crit», le champion en titre sera guidé par Sarah Lattion et non par Michaël Volluz, toujours convalescent. «De plus, les pneus Pirelli remplaceront les pneus Michelin. Il m'est donc difficile prévoir à l'avance où nous en serons exactement.»
Si l'un des trois premiers venait à se planter, l'un des champions locaux Sacha Althaus (Skoda Fabia Rally2 Evo), David Erard (Skoda Fabia R5), Steeves Schneeberger (Ford Fiesta R5) et Jean-Marc Salomon (VW Polo GTI R5) pourrait fort bien sauter dans la brèche. Il ne faut bien sûr pas non plus oublier le quatrième du classement général de l'an dernier, Sergio Pinto, sur son Alpine A110 Rally RGT. Le Valaisan, qui a été le plus souvent seul en 2022 dans la Michelin Trophy Alps Open, affrontera dans le Jura trois adversaires français dans sa catégorie, dont deux sur une Alpine identique et un sur une Porsche 997 GT3 Cup.
Chez les juniors, trois équipes seulement (malheureusement) se sont inscrites, comme l'an dernier. Le plus expérimenté parmi eux est Claire Quentin (Peugeot 106 S16). Sa tâche ne sera toutefois pas facile car avec Damien Lovey (Peugeot 208 R2) et Jérémy Michellod (Citroën C2 R2 Max), le frère cadet de Jonathan Michellod, deux pilotes qui n'ont certes participé qu'à deux, respectivement trois rallyes, mais qui possèdent un grand potentiel, prendront le départ. Ils participeront d'ailleurs tous les deux au Michelin Trophy Alps. Dans le Jura, les cinq premiers de l'année dernière manqueront à l'appel, si bien qu'il y aura assurément un nouveau vainqueur dans cette catégorie lors de l'ouverture de la saison.
13 pilotes sont par ailleurs inscrits à la Coupe Suisse des Rallyes. Parmi eux, les trois premiers de 2022: Philippe Broussoux, Claude Aebi (tous deux Renault Clio) et Laurent Rossi (Peugeot 206 XS).
Parmi les véhicules historiques, 17 voitures seront au départ en VHC, qui, comme les modernes, seront chronométrées, et 12 en VHRS, qui attaqueront les 121,39 kilomètres de classement dans le Jura comme une épreuve de régularité. Le champion de l'année dernière Eddy Bérard (Ford Sierra RS) et l'ancien champion Florian Gonon (Ford Escort RS 1600) comptent bien sûr parmi les favoris dans le Jura. Il ne faudra pas manquer dans le Jura le groupe de spectacle des «Slowly Sideways» avec cette fois 35 véhicules du bon vieux temps des rallyes. Les deux anciens champions suisses Philipp Camandona (champion 1990 sur Ford Sierra Cosworth) et Eric Ferreux (1987, Renault 11 Turbo) seront notamment de la partie.
Le rallye débutera le vendredi soir avec la première spéciale entre Courtemautruy et Les Enfers. Les dix autres spéciales se dérouleront le samedi à partir de 8 heures. Vous trouverez de plus amples informations sur le coup d'envoi de la saison suisse sur le site Internet www.criterium-jurassien.ch
Dates du Championnat suisse des rallyes 2023
31 mars - 1er avril, Critérium Jurassien
1er - 3 juin, Rallye du Chablais
8/9 juillet, Rallye de Bourgogne-Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29/30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais
Andreas Roth, le membre de longue date et vice-président du Tribunal national d'appel (TNA) d'Auto Sport Suisse, est décédé le dimanche 19 mars 2023 après une longue maladie.
Andreas Roth exerçait la profession d'avocat spécialisé dans le droit de la circulation routière et a présidé la section bernoise de l'ACS dans les années précédentes. Déjà à l'époque de l'ACS, il était actif dans les juridictions et a participé à la négociation de nombreux cas. Ces dernières années, ce passionné d'allemand bernois a toujours été là pour conseiller lors des audiences de la commission disciplinaire et a représenté le TAN en conséquence.
Roth a toujours été un immense défenseur d'un droit de la circulation routière simple et raisonnable. La forêt croissante de panneaux et le fait que l'on réglemente toujours plus lui ont toujours fait horreur. En ce qui concerne la vitesse, sa devise était «la vitesse doit être adaptée aux circonstances». Un exemple: Roth était d'avis que la vitesse de 30 km/h à midi à côté d'une école était trop rapide, mais qu'elle n'avait guère de sens le soir à 22 heures.
Dans le sport automobile, il était un représentant de la vieille école. Il était fasciné par l'interaction entre le conducteur, la machine et la physique. «Bending the Rules» n'était pas sa tasse de thé. Si un règlement stipulait qu'aucune modification ne pouvait être apportée à une voiture de coupe de série, l'allume-cigare, la plage arrière et la roue de secours en faisaient partie. En conséquence, il n'était pas non plus fan (dans le sport) des systèmes d'assistance de plus en plus nombreux, car ils déplacent la concurrence de l'homme vers la technique et laissent de plus en plus la physique de côté.
Il en allait tout autrement dans la circulation quotidienne: Roth faisait avancer tout ce qui servait la sécurité. Son fils Stefan se souvient: «Je crois que ma sœur et moi ne faisions pas un mètre sans siège enfant et sans ceinture quand nous étions enfants. Même si ces derniers devaient être installés ultérieurement selon le véhicule.»
La cérémonie d'adieu dans l'intimité de sa famille aura lieu le jeudi 30 mars 2023, à 14 heures, en l'église de Nydegg, à Berne.
Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à ses enfants, à sa famille et à ses proches.
Ce week-end, profite de la dernière chance de t'inscrire pour toute la saison du Championnat suisse de karting autobau !
La clôture des inscriptions pour la première course et l'inscription à la saison du Championnat suisse de karting autobau 2023 approche à grands pas ! Profite de l'occasion et inscris-toi sur www.go4race.ch. A ce jour, les inscriptions ont été reçues :
Super-Mini, 20
OK Junior, 11
OK Senior, 9
X30, 21
KZ2, 12
Nous nous réjouissons de t'accueillir les 01 et 02 avril 2023 à 7 Laghi (ITA).
Sois de la partie et cours avec de nombreux autres pilotes pour gagner des victoires et des points !
La clôture des inscriptions est le 26.03.2023 / 24:00
Nous nous réjouissons de ton inscription au Championnat suisse de karting autobau 2023 et restons à ta disposition pour d'éventuelles questions.
La relève suisse du karting fait parler d'elle. Alors que le Tessinois Albert Tamm (10 ans) termine deuxième chez les mini lors du Trofeo Andrea Margutti, Karel Staut (12 ans) peut représenter la Suisse lors du FIA Academy.
La relève suisse du karting fait parler d'elle au niveau international. L'un de ses plus grands succès à ce jour a été fêté ce week-end par le Tessinois Albert Tamm, âgé de dix ans. Troisième du championnat suisse chez les Super Minis, il est monté sur la deuxième marche du podium chez les Minis à Lonato, lors de la 34e édition du Trofeo Andrea Margutti. Le pilote de l'équipe Babyrace Driver Academy a pris le départ de la finale en septième position et s'est battu pour remonter place après place. A l'arrivée, il manquait malheureusement 0,7 seconde au jeune pilote de Lugano pour remporter la course.
«Mon départ en finale n'était pas vraiment bon», explique Tamm. «J'ai perdu quatre ou cinq positions. Mais dans les trois derniers tours, j'ai rattrapé le groupe de tête et, grâce à quelques bons dépassements, j'ai pu remonter à la deuxième place. Je suis très heureux et reconnaissant à mon équipe et à mon staff d'encadrement d'avoir été patients avec moi et d'avoir cru en moi.»
Karel Staut n'a que deux ans de plus que Tamm. Le Belge, qui possède une licence et un domicile suisses (Oulens-sous-Echallens), représentera la Suisse lors du FIA Academy Trophy de cette année. Trois courses sont au programme pour Staut. Le coup d'envoi sera donné du 18 au 21 mai à Trinec (CZ). Le deuxième week-end de course aura lieu à Rødby, au Danemark (15-18 juin). La finale se déroulera du 27 au 30 juillet à Crémone (I).
Le FIA Karting Academy Trophy est une compétition internationale pour les jeunes talents du karting âgés de 12 à 14 ans. Les trois compétitions du Trophy sont exclusivement réservées aux 51 participants au maximum et se déroulent sur des karts junior OK uniformes. Les karts sont préparés par un prestataire de services central et attribués aux pilotes par tirage au sort lors des compétitions. Lors des compétitions, un entraînement libre et un entraînement de qualification sont effectués, puis les qualifications ont lieu. La course finale se déroule sur 25 kilomètres. Le vainqueur le plus connu de l'Academy Trophy était en 2011 l'actuel pilote Ferrari Charles Leclerc.
En 2022, la Suisse a été représentée au FIA Academy par Chiara Bättig et Tiziano Kuzhnini. Ce dernier a d'ailleurs obtenu la deuxième place chez les juniors X30 lors du Trofeo Margutti, après avoir remporté la pré-finale. Mais comme Kuzhnini a été impliqué dans une collision après la ligne d'arrivée, provoquée par le vainqueur présumé et pour laquelle ce dernier a également été pénalisé, il a été relégué à la 8e place à cause d'un spoiler non enfoncé.
Il y a un an, on disait que la course de côte Massongex-Vérossaz n'aurait plus jamais lieu. Il ne manque plus qu'une autorisation. Mais selon les organisateurs infatigables, ce n'est pas le cas.
La course de côte de Massongex à Vérossaz a été organisée 27 fois. Elle a ensuite dû être annulée à deux reprises en raison de la pandémie de Corona, avant d'être rayée «pour toujours» du calendrier en mars dernier. Selon le chef du comité d'organisation Pino Arimondi, les raisons étaient liées à la densification du village et de sa zone industrielle. «Massongex n'était plus en mesure d'accueillir 100 voitures et plus», avait alors déclaré Arimondi.
Peu de temps après, un nouvel espoir est né. Pour remplacer Massongex, des plans ont été élaborés pour faire revivre la course de côte d'Ollon à Villars, qui avait déjà eu lieu dix fois de 1953 à 1971. Mais Arimondi & Co. n'ont pas obtenu d'autorisation. Malgré cela, ils n'ont pas baissé les bras, ont inscrit provisoirement la course de côte de Massongex au calendrier d'Auto Sport Suisse fin 2022 et se sont mis à la recherche de solutions.
Et voilà: tout à coup, une course est à nouveau possible à Massongex. «Nous avons trouvé une solution pour le paddock», explique le coorganisateur et directeur de course Yvan Gaillard. «Avec l'accord de la police, de la commune et du canton, nous pouvons utiliser la route des Ilettes au-delà de la voie ferrée.» Le problème du départ semble également résolu. «Le nouveau propriétaire de la maison située juste à côté du départ a donné son feu vert», explique Gaillard.
Que manque-t-il donc encore pour que les moteurs puissent à nouveau vrombir à Massongex le week-end des 8 et 9 juillet? «Il manque encore une autorisation du canton du Valais en raison d'une section de forêt», répond Gaillard. «Mais je pars du principe que nous l'obtiendrons sans problème.»
Plus rien ne s'opposerait donc à la 28e édition de la course de côte de Massongex à Vérossaz – à condition de trouver suffisamment de sponsors. Selon Gaillard, cela devrait être faisable, «même si le prix pour les pompiers est deux fois plus élevé que la dernière fois.»
Avec la course de côte de Massongex, le Championnat suisse de la montagne 2023 compterait huit manches au total. «Après deux années sans courses (à l'exception d'Oberhallau en 2021) et une année avec seulement six courses (2022), c'est un signe positif pour l'avenir», estime Patrick Falk, directeur chez Auto Sport Suisse.
Cette année, le coup d'envoi de la saison d'Auto Sport Suisse a été entièrement placé sous le signe des pilotes de course de côte. Dans une course ludique combinée en simulateur et en kart de location, Robin Faustini s'est imposé.
Cette fois-ci, la météo n'a pas joué de mauvais tours lors du coup d'envoi de la saison d'Auto Sport Suisse. C'est par des températures agréables, voire presque printanières, que la saison 2023 a été ouverte sur la piste de karting de Lyss. Quelques défections fort regrettables mises à part, l'élite suisse de la montagne a été au rendez-vous. Eric Berguerand, Marcel Steiner, Reto Meisel, Robin Faustini, Thomas Amweg, Michel Zemp, Roger Schnellmann, Frédéric Neff – ils ont tous répondu présents.
Durant la partie officielle, les meilleurs pilotes du Championnat suisse de la montagne ont répondu aux questions d'Auto Sport Suisse dans le cadre d'une conférence de presse. Certains d'entre eux ont donné quelques détails sur la saison à venir. Marcel Steiner va par exemple essayer de réduire encore le poids de sa LobArt de quelques kilos. «Une réduction d’entre 20 et 30 kilos me semble réaliste. Cependant, cette voiture restera toujours en surpoids», a déclaré Steiner, qui a terminé deuxième derrière Berguerand l'année dernière. Thomas Amweg prendra un nouveau départ. Cette fois-ci, l'Argovien va concrétiser l'utilisation de l'ex-Volluz Reynard 95D qui était déjà prévue il y a un an. «Actuellement, la voiture est fin prête et le moteur est à l'intérieur, ce qui est déjà un bon début», explique Amweg. La présentation de la nouvelle voiture est prévue pour le 15 avril.
Michel Zemp abordera lui aussi la saison 2023 un peu différemment que la dernière fois. L'Emmentalois équipera sa Norma M20FC d'un nouveau moteur. «Nous allons y installer un turbo de 2 litres», révèle Zemp. «Par conséquent, la saison 2023 sera pour moi une année de test. Cette année, j'espère certes encore participer à l'une ou l'autre course de côte, mais notre attention se portera sur le travail de préparation des réglages en vue de 2024.»
La lutte pour le titre des voitures de tourisme pourrait également se révéler très intéressante en 2023. Le champion en titre, Reto Meisel, a fait savoir à Lyss qu'il ne participerait probablement pas à la saison complète. En ce moment, il a tout simplement trop de travail pour cela. Cette situation pourrait permettre à Roger Schnellmann de remporter son premier titre de champion suisse. Le pilote de la Mitsubishi Evo 8 reste toutefois prudent dans ses pronostics. «Moi aussi, je vais certainement laisser passer une course (Massongex, n.d.r.). Par la suite, le matériel va jouer un rôle important. L'année dernière, nous avons subi deux pannes de différentiel. Si cela se reproduit, il faudra réviser nos comptes.»
Après le travail, place au plaisir. Les pilotes de course de côte ont pu se mesurer les uns aux autres lors d'une course ludique combinée sur simulateur et en kart de location. Dans les deux disciplines, deux pilotes sont sortis clairement vainqueurs. Faustini n'a laissé aucune chance à ses concurrents dans le simulateur, reléguant Zemp et Steiner à la deuxième et troisième place. En karting, c'est Berguerand qui a mené la danse parmi les pilotes de course de côte. Zemp a de nouveau terminé deuxième. Amweg a pris la troisième place sous les yeux de son père Fredy Amweg qui l'accompagnait. En additionnant les deux disciplines, l'ordre a été le suivant: 1. Faustini, 2. Zemp, 3. Amweg.
Vous trouverez davantage de photos du Season-Kickoff à Lyss cette semaine encore dans notre galerie de photos et/ou sur Facebook/Instagram.
Nous remercions également les sponsors qui ont offert des prix pour l'événement. A savoir: Horag Hotz AG, Züriring, RacingfuelBIZ et Minichamps.
Toyota, avec Sébastien Buemi, a fêté un double succès lors de la très attendue course d'ouverture du WEC à Sebring. Et Ralph Boschung est le nouveau leader de la Formule 2!
Le coup d'envoi de la très attendue saison 2023 du WEC à Sebring s'est soldé par un double succès de Toyota. Lors de la course des 1000 miles en Floride, les deux Toyota se sont révélées clairement trop fortes pour la concurrence. Lors des qualifications, les Japonais ont encore dû s'incliner devant la nouvelle Ferrari, qui a finalement terminé troisième. A l'arrivée, ils ont devancé leurs concurrents de deux tours.
«Je suis évidemment très heureux pour l'équipe», a déclaré Sébastien Buemi, qui a pris la deuxième place au volant de la Toyota #8, deux secondes derrière sa voiture sœur. «Que nous ayons commencé la saison par un doublé et une performance aussi forte est super et me rend fier. Chaque pilote veut gagner, mais il y a deux voitures dans l'équipe et il ne peut y avoir qu'un seul vainqueur.»
Pour le deuxième Suisse en catégorie hypercar, Nico Müller, le week-end ne s'est pas déroulé comme il l'avait imaginé. Sa Peugeot 9X8 n°94 est restée au stand pendant trois heures. Avec près de cent tours de retard, Müller a certes vu le drapeau à damier, mais n'a pas été classé.
Le meilleur Suisse en LMP2, la deuxième catégorie la plus élevée, a été Fabio Scherer. Le pilote d'Engelberg a manqué de peu le podium en se classant quatrième, mais il s'est imposé face à Louis Delétraz (5e). Le meilleur Suisse de la LMGTE a été Thomas Flohr, cinquième. Rahel Frey, qui était partie de la pole position de sa catégorie avec son équipe Iron Dames, a dû se contenter de la 8e place. La Soleuroise a perdu le capot moteur après une glissade, ce qui a entraîné un arrêt prolongé.
La course des 12 heures s'est déroulée à Sebring juste après les 1000 miles. Un seul Suisse, Louis Delétraz, pilote d'usine Acura, a pris le départ de cette course qui compte pour l'IMSA. Il s'est classé 4e dans la catégorie GTP.
Ralph Boschung s'est également classé 4e lors de la deuxième rencontre de Formule 2 en Arabie Saoudite. Lors de la deuxième course, Boschung a terminé en dehors des points. Néanmoins, le Valaisan est en tête du classement général.
Sonnez la cloche, le courrier est arrivé! Dans les prochains jours, tous les licenciés recevront le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse. Cette fois-ci, l'accent est mis sur les copilotes, dont la saison de rallye débute fin mars avec le Critérium Jurassien.
Le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse paraît ces jours-ci, juste à temps pour le début de la saison du Championnat suisse des rallyes et du Championnat suisse de karting autobau. Nous avons donc également mis l'accent sur ces deux championnats – d'une part avec une histoire sur les copilotes et leurs tâches. D'autre part, avec un portrait d'une jeune pilote de course en herbe qui a plus d'un talent et pour laquelle nous avons posé la question: Quelle pression les parents doivent-ils exercer sur leur enfant?
Bien entendu, nos rubriques habituelles font à nouveau partie du magazine. Ainsi, dans «Que fait donc... ?», nous sommes partis à la recherche de Florian Lachat. Lachat a remporté le championnat suisse de montagne en 2009. Et il est ainsi le dernier vainqueur de cette spécialité à ne pas répondre au nom d'Eric Berguerand ou de Marcel Steiner.
Un thème qui nous tient particulièrement à cœur est la durabilité dans le sport automobile. C'est pourquoi nous sommes d'autant plus heureux qu'un pilote de course de montagne suisse, Simon Wüthrich, fasse ses débuts. Le Langnauois sera le premier pilote en CS qui mise sur l'e-fuel en 2023 et explique ses motivations dans le magazine.
Nous espérons vous avoir donné envie. Bonne lecture!!!
La clôture des inscriptions pour la première course et l'inscription à la saison du Championnat suisse de karting autobau 2023 approche à grands pas ! Profite de l'occasion jusqu'au 26.03.2023 / 24:00 et inscris-toi sur www.go4race.ch
La clôture des inscriptions pour la première course et l'inscription à la saison est fixée au 26.03.2023 à 24h00.
Participe à la course et dispute des victoires et des points avec de nombreux autres pilotes !
Nous nous réjouissons de ton inscription au Championnat suisse de karting autobau 2023 et restons à ta disposition pour d'éventuelles questions.
Le pilote de slalom et de course de côte Marcel Maurer revient après une année d'absence. Avec une nouvelle motivation et une voiture bien connue au look entièrement nouveau.
La Formule 1 montre l'exemple. Les voitures noires sont en vogue. Pas seulement parce qu'elles sont belles à regarder. Au contraire, le look carbone nu permet aussi d'économiser du poids. Mercedes, qui roule cette année entièrement en look carbone, a ainsi perdu quelques kilos. Combien reste le secret de l’équipe allemande. Mais une peinture complète sur un bolide de Formule 1 moderne pèse entre cinq et six kilos!
Ce que la Formule 1 peut faire, je peux le faire depuis longtemps, a dû se dire Marcel Maurer. Lui aussi a décapoté sa Renault de Formule 2. Et sans pouvoir donner de chiffres précis, il a certainement perdu autant de kilos. «La voiture a eu deux à trois couches», raconte Maurer, «et même jusqu'à sept sur les pièces rapportées!» Maurer a passé 100 heures à tout poncer péniblement. Le résultat est visible. La voiture, qui a déjà 23 ans, paraît beaucoup plus jeune dans son nouvel habit de carbone.
Mais ce n'est pas seulement le carbone apparent qui donne à la monoplace de Maurer un aspect plus frais, le Bernois de l'Oberland met l'accent sur les inscriptions roses des sponsors. «Je sais que le rose n'est pas la couleur de tout le monde, mais la plupart des sponsors étaient d'accord. Cela me plaît. Et ma fille aussi!»
Après n'avoir participé à aucune course l'année dernière, Maurer revient cette année avec un nouvel élan. Il ne participera pas à un championnat complet. Il renonce aux slaloms de Frauenfeld et de Chamblon. Les courses de côte des Rangiers, des Paccots et des Massongex ne font pas non plus partie de son calendrier. «Dans la catégorie à laquelle je participe (voitures de course monoplaces jusqu'à 2 litres de cylindrée, ndlr), je ne peux pas courir pour le titre de CS. C'est pourquoi je choisis les courses qui me plaisent.»
Pour Auto Sport Suisse, le mois de mars est celui de la formation et du perfectionnement par excellence. Les commissaires techniques se sont réunis pour un rafraîchissement de leurs connaissances le samedi dernier à Berne.
Le week-end passé, un cours de perfectionnement pour les commissaires techniques d'Auto Sport Suisse s'est déroulé au centre de compétences Mobility pour l'automobile et le transport à la Wölflistrasse à Berne. Trente-deux commissaires techniques, dont deux nouveaux candidats, ont été mobilisés pendant une journée pour rafraîchir leurs connaissances sous la direction de sept commissaires expérimentés.
Le cours comportait deux parties, la matinée étant consacrée à la pratique et l'après-midi à la théorie. Les exercices pratiques portaient entre autres sur la manière de prendre correctement les mesures des voitures, le type de mesures à prendre et la manière de les effectuer, les points importants pour les boîtes de vitesses et les rapports de réduction et la manière de purger les culasses.
«C'est la première fois que nous avons donné ce cours sous cette forme et avec autant d'exemples pratiques», déclare Heinz Waeny, membre du Comité technique. «Cela a été un succès sur toute la ligne, même si nous aurions naturellement aimé accueillir davantage de nouveaux candidats.»
Initialement, la formation continue des Commissaires techniques aurait dû être encore plus orientée vers la pratique. Mais le contrôle préalable envisagé, tel qu’il a déjà été pratiqué auparavant, a été abandonné en 2023 pour des raisons de temps et de personnel. «Nous le proposerons toutefois en 2024, probablement lors des journées d'essai à Ambri et sur un ou deux autres sites», déclare Waeny.
Afin de pouvoir disposer également à l'avenir de suffisamment de commissaires techniques sur les circuits, Waeny et ses collaborateurs sont constamment à la recherche de nouvelles recrues. Mais quelles sont exactement les qualités requises pour un candidat potentiel? «Il faut en premier lieu la passion pour les voitures de course et la volonté de faire du bénévolat, mais des connaissances techniques sont naturellement aussi requises. Une formation de mécanicien automobile (ou une formation équivalente) est considérée comme une condition de base en soi», constate Waeny.
Le nombre de courses qu'un commissaire technique doit effectuer par an n'est pas fixé. Selon Weany, environ cinq participations seraient souhaitables. Le mélange de rallyes, de courses de côte et de slaloms offre une grande variété. Le nombre de commissaires techniques en action n'est pas le même à chaque course. Waeny précise: «Quatre devraient cependant être présents et en début de saison, ils sont généralement plus nombreux.»
Les personnes intéressées par une formation de commissaire technique sont priées de contacter Auto Sport Suisse (info@motorsport.ch).
En plus du rafraîchissement des connaissances pour commissaires techniques, Auto Sport Suisse propose d'autres cours de formation avant le début de la saison. Voici un aperçu des cours qui sont encore prévus ou qui ont déjà eu lieu:
Le cours pour copilotes a déjà eu lieu à Savigny au début du mois de mars. Il est organisé chaque année par l'association «Swiss Rally Codrivers». Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans le prochain magazine d'Auto Sport Suisse.
Le 30 septembre, le championnat suisse de karting autobau disputera sa finale à Wohlen. Auto Sport Suisse a pu se rendre compte des travaux de rénovation de la piste de karting.
Un coup d'envoi du Championnat suisse de karting autobau comme à 7 Laghi les 1er et 2 avril ne serait probablement pas possible dans le cas de Wohlen. Les travaux de rénovation de la piste de karting, qui a fêté son 60e anniversaire l'année dernière, sont toujours en cours. On pouvait lire la semaine dernière sur la page Facebook de la piste de karting de Wohlen:
Nous n'avons malheureusement pas pu terminer et ouvrir la piste comme nous le souhaitions, comme nous l'aurions certainement tous souhaité. Soit il faisait/fait trop froid, soit il était trop humide pour asphalter. (...) Nous voulons obtenir le meilleur résultat possible et nous attendons donc plutôt que de prendre des risques et de terminer de manière peu sérieuse, juste pour pouvoir respecter une date En l'état actuel des choses, la piste devrait être rouverte à partir du 27 mars 2023.
Auto Sport Suisse a pu se rendre compte des travaux de rénovation. Les photos ci-jointes montrent l'état d'avancement des travaux. Grâce aux nombreux travaux de défrichage et à la disparition des légendaires monticules de sable (ils seront remplacés par des séparateurs de voies en plastique), la piste semble plus ouverte et plus large.
Dans notre deuxième partie de l'interview de Nico Müller, le Bernois s'exprime sur son engagement avec Peugeot dans le WEC, sur les perspectives de succès lors de la prochaine course de 12 heures à Sebring et sur les raisons pour lesquelles être pilote d'essai en F1 pour Audi n'était pas une option.
Jeudi dernier, Nico Müller s'est envolé pour la Floride. La course de 12 heures de Sebring est la deuxième participation du pilote officiel Peugeot à l'équipe française. L'objectif déclaré est clair: Peugeot veut renouer avec les temps glorieux de 1992/1993, respectivement de 2009, et avoir son mot à dire pour la victoire lors de la 100e édition des 24 Heures du Mans.
Sebring est ta deuxième course pour Peugeot après Bahreïn 2022. Peux-tu déjà estimer où vous vous situez?
Nico Müller: C'est difficile à déterminer sur la base des résultats obtenus jusqu'à présent. La base que nous avons posée l'année dernière est fondamentalement bonne. Bien sûr, nous devons encore travailler sur la performance. Et aussi sur la fiabilité. En outre, Peugeot ne s'est pas concentré sur les 12 heures de Sebring. D'autres équipes ont fait des tests pendant des jours. Nous n'avons pas roulé un mètre à Sebring avant les tests weekend dernier.
Peugeot est le seul nouveau venu à avoir déjà participé à trois courses dans le cadre du WEC en 2022. Est-ce que c’est un avantage par rapport à la concurrence qui débute également?
Dans notre constellation, il était important de disputer ces trois courses en 2022. Une équipe comme Ferrari, par exemple, n'en avait peut-être pas autant besoin. Leur équipe AF Corse connaît parfaitement le WEC pour y avoir participé les années précédentes.
En fait, tu avais un autre plan que de courir au Mans avec Peugeot?
(Rires.) Oui, c'est vrai. J'avais déjà signé un contrat avec Audi et j'étais impliqué dans le développement de l'Audi LMH avec laquelle nous aurions dû courir au Mans. Mais ensuite, les plans ont changé. Au lieu de courir le championnat du monde d'endurance, il a été décidé de faire de la Formule 1.
As-tu eu peur de tomber entre la chaise et le banc lorsque tu as appris le changement de plan d'Audi?
Bien sûr que c'était «pas cool». Mais j'ai eu quelques offres et celle de Peugeot était celle qui me convenait le mieux. Parallèlement, des négociations étaient en cours avec ABT Cupra pour la Formule E. Je dois aussi dire qu'Audi ne m'a pas mis de bâtons dans les roues. Nous avons résilié le contrat et j'ai pu me concentrer sur mon nouvel engagement chez Peugeot.
Tu n'as donc pas passé de nuits blanches... Qu'attends-tu de Peugeot?
Peugeot a déjà prouvé plus d'une fois de quoi il était capable dans le sport automobile. Et ce, sur des terrains très différents. Que ce soit en championnat du monde d'endurance, en championnat du monde des rallyes ou au Rallye Dakar. La marque fera tout pour que le succès soit à nouveau au rendez-vous.
Comment voulez-vous battre l'adversaire surpuissant Toyota?
Toyota dispose d'une expérience infinie dans le WEC. C'est évident. Et ils savent très bien comment les choses se passent. Surtout au Mans. Je pars du principe que c'est l'équipe à battre.
As-tu réfléchi un instant à ce que tu pourrais devenir lorsqu'il a été annoncé qu'Audi ferait de la Formule 1?
Tu veux dire que j'aurais flirté avec un programme de développement vers la Formule 1 chez Audi? Non, le calendrier ne correspond pas à mon projet. Je suis dans la force de l'âge de ma carrière. Et mon objectif est de remporter les 24 Heures du Mans et le WEC. Si je m'approchais de la quarantaine et je pourrais travailler comme développeur en F1 – cela aurait peut-être été une option. Mais pas de cette manière.
La main sur le cœur: avec ton programme, il ne reste pas beaucoup de temps pour la famille. Combien de fois es-tu resté à la maison ces dernières semaines?
Janvier/février – cinq jours en tout.
Toute personne possédant un véhicule du groupe A, N ou R et rencontrant des difficultés en raison de problèmes de livraison de citernes de sécurité peut faire une demande de prolongation de délai auprès d'Auto Sport Suisse.
Auto Sport Suisse, la CSN et le comité technique conscient des problèmes d’approvisionnement et de délais de livraison allongé ,dû à la situation internationale actuelle, des réservoirs ou de certains composant nécessaire à leur installation, donnent la possibilité au concurrents de faire une demande de délais par mail auprès du secrétariat d’ Auto Sport Suisse (info@motorsport.ch)
La demande sera accompagnée d’une copie de la confirmation de commande du réservoir ainsi que la copie de la 1ère page du passeport Technique.
Comme ces demandes seront traitées individuellement et dans l’ordre de réception, ces demandes devront être faîte au moins 10 jours ouvrables avant la manifestation envisagée.
L’éventuel délai ne sera accordé que pour les épreuves de statut NAT inclus NPEA et REG et ne concernent en aucun cas les épreuves INT.
Les portraits de voitures de course dans AUTOMOBIL REVUE ont atteint un statut culte. Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller (ou, dans ce cas, de l'auteur ASS himself) chez nous aussi. Voici la BMW 318i de Manuel Santonastaso.
Manuel Santonastaso est l’une des figures les plus connues des championnats de Suisse de la montagne et des slaloms. Il en va de même pour sa BMW 318i noir de jais. Sa berline, Santonastaso l’a achetée en 2012. Mais comment en est-il arrivé à piloter pareil engin? «Je possédais auparavant une BMW 2002. Comme je souhaitais absolument rester sur un modèle ancien pour des raisons de rapport poids/puissance, la 318 m’a paru être le choix idéal».
Bien qu’elle soit une voiture de troisième main, la Série 3 E21 ne comptabilisait que 60 000 km au compteur lorsque Santonastaso l’a achetée. Mécanicien poids lourds de formation, l’homme allait passer près de deux ans à transformer la voiture. «Nous avons vendu la quasi-totalité des pièces d’origine de la voiture», explique le Thurgovien. «Puis, nous l’avons remontée pièce par pièce». Le cœur de la 318 est un 4-cylindres 2.0 litres de la 318iS (moteur S42). Au départ, Santonastaso voulait utiliser le S14 de la première M3. Toutefois, son partenaire moteur, Eggenberger Motorbau (Egmo) de Lyss (Berne), le lui a déconseillé. «Le S42 a une durée de vie plus longue et n’est pas très éloigné du S14 en matière de performances», explique-t-il.
Rétrospectivement, le choix du S42 s’est avéré judicieux. Santonastaso n’a eu qu’à une seule reprise un problème. A Chamblon, en 2018, la voiture souffrait de ratés, le moteur ne tournant que sur trois cylindres. Autrement, le 4-cylindres à 16 soupapes s’est révélé fiable. Et si «Santi» a participé l’année dernière à des slaloms et des courses de côte au volant de sa deuxième voiture (une BMW 320Si WTCC), c’est simplement parce que la E21 avait fait l’objet d’une révision majeure: «Certaines pièces présentaient d’inquiétantes fissures, surtout au niveau du différentiel, car des forces énormes s’y exercent. Nous avons résolu le problème en montant des supports supplémentaires pour soulager les pièces sollicitées», raconte Santonastaso. La tringlerie de boîte est également nouvelle, l’ancienne, relève-t-il, étant «pataude». Toute l’installation électrique a également été refaite. Le Thurgovien s’est lui-même chargé de toutes ces optimisations. L’homme, qui dirige sa propre entreprise de stockage, de logistique et de déménagement, a uniquement confié la soudure à son «mécanicien de confiance», Nick Portenier d’Egmo.
Après son accident, survenu en Autriche en 2021 avec sa BMW WTCC, Santonastaso a également installé un ABS. Il a en outre remplacé la suspension Bilstein d’origine: «Avec les slicks d’aujourd’hui, c’était tout simplement trop souple», explique le pilote de 56 ans. Lorsqu’on lui demande ce qui est encore d’origine sur la 318, «Santi» doit réfléchir un instant. «La carrosserie, car selon le règlement, elle doit être d’origine, tout comme les bras oscillants, l’essieu arrière, le support d’essieu avant, les freins arrière ainsi que le pare-brise et des phares arrière».
Avec ses 280 ch, la 318 n’est certes pas le véhicule le plus puissant du championnat, mais grâce à sa bonne motricité et à son couple de 200 Nm dès 4500 tr/min, la BMW de «Santi» pousse bien. Cet atout provient aussi de la bonne qualité de la boîte de vitesses, dénichée à plus de 450 km de chez lui. Il faut dire que cette unité en magnésium, qui ne pèse pas plus de 25 kg et qui a été conçue par l’équipementier Holinger, est une pure pièce de compétition puisqu’elle était initialement destinée à la STW, une série allemande des années 1990 faisant concourir des voitures de tourisme.
«Lorsque nous avons tout monté et que, fier comme un paon, j’ai voulu prouver à mes amis que ma BMW fonctionnait correctement, la voiture a reculé alors que j’avais engagé la première! Et lorsque j’ai enclenché la marche arrière, la voiture a roulé vers l’avant». Le conducteur, stupéfait, a d’abord cru avoir mal assemblé certaines pièces. Néanmoins, après avoir consulté Egmo, il s’est avéré que la boîte de vitesses nécessitait en fait un autre différentiel, tournant dans le sens opposé. Aujourd’hui encore, son entourage le taquine à propos de cette amusante histoire, qu’il prend avec beaucoup d’humour: «J’ai eu pendant toute une période la voiture la plus rapide en marche arrière!»
Rapide, le pilote helvétique l’est en toutes circonstances. Il l’a d’ailleurs déjà prouvé à plusieurs reprises, par le passé. En 2023, il souhaite à nouveau être dans le peloton de tête du championnat de Suisse des slaloms. Une place sur le podium (comme en 2018) est-elle envisageable? Difficile à dire car la concurrence est rude. Avec Jürg Ochsner, Sergio Kuhn, Marco Geering , Arnaud Donzé et Philip Niederberger, il y a plusieurs candidats à la victoire au sein de la catégorie Interswiss 1601-2000 cm3.
BMW 318i
Millésime: 1982
L x l x h (en mm): 4700 × 1820 × 1140
Empattement (en mm): 2563
Poids (en kg): 940
Châssis: original, kit carrosserie en carbone
Moteur: 4-cylindres, 2.0, 16 soupapes (S42)
Transmission: Holinger (STW 1994), 6-vitesses séquentielle
Puissance/couple: 280 ch
Vitesse de pointe: environ 194 km/h
En 2023, Nico Müller danse sur deux championnats du monde: la Formule E avec ABT Cupra et le WEC avec Peugeot. Il nous explique dans la première partie de cette interview pourquoi les choses ne se sont pas déroulées comme prévu jusqu'à présent pour les courses électriques.
Avant le début de la saison de Formule E, Nico Müller avait déjà fait remarquer qu'il ne fallait pas trop attendre des premières courses. Le retard d'entraînement de son écurie ABT Cupra est tout simplement trop important par rapport aux équipes d'usine. Le fait que des insuffisances techniques de la part de Mahindra soient venues s'ajouter lors de la dernière course au Cap, en Afrique du Sud, ne facilite pas les choses pour le Bernois de 31 ans.
Ton équipe ABT Cupra et l'équipe d'usine de Mahindra ont dû renoncer à prendre le départ de la course de Formule E au Cap en raison de problèmes de sécurité. Quel était exactement le problème?
Nico Müller: Il y avait un problème avec les bras de suspension arrière. J'avais été le premier à sentir que la voiture se comportait bizarrement lors des essais libres.
Ce problème ne s'était-il jamais produit auparavant?
Les caractéristiques du circuit du Cap étaient différentes de celles des circuits précédents. Il comporte des combinaisons de virages très rapides et il était très ondulé. Cela a visiblement poussé la voiture à la limite de ses capacités.
Après un tiers de la saison, toi et l'équipe (la seule) n'avez toujours pas marqué de points. Peux-tu donc tirer un trait sur la saison?
Non, certainement pas. Nous avons déjà fait de grands progrès. La gestion de l'énergie va dans la bonne direction. Et lors de l'avant-dernière course en Inde, nous avons également fait un pas en avant en termes de performance en qualification. Malheureusement, nous n'avons pas pu le démontrer en Afrique du Sud. Mais j'espère que nous marquerons des points dans la deuxième moitié de la saison.
Quel est votre retard en matière de tests?
Il n'est pas le même pour toutes les équipes. Mais les équipes d'usine ont effectué six à dix jours d'essais avant la saison. Nous, nous en avons fait deux. Et nous n'avons pas beaucoup roulé.
Pourrez-vous rattraper ce retard pendant l'année ou les possibilités de tests sont-elles limitées?
Premièrement, les jours sont limités. Et deuxièmement, en tant qu'équipe cliente, nous n'avons pas une voiture de test. Seules les écuries d'usine en ont une. Nous devons donc réduire notre retard lors des courses. Et bien sûr, cela n'est possible que si nous roulons.
L'absence de votre coéquipier Robin Frijns après sa fracture du poignet au Mexique vous a-t-elle encore affaibli?
Cela n'a certainement pas aidé. Car Robin a une très grande expérience en Formule E.
Mais tu es enthousiasmé par la nouvelle voiture, la Gen3, n'est-ce pas?
Oui, la nouvelle voiture est une véritable bête. Elle est plus étroite, plus légère et a 100 kW de plus que l'ancien modèle. Mais il ne faut pas oublier que nous n'avons toujours qu'un seul type de pneu, qu'il fasse froid, chaud, sec ou humide. L'adhérence est donc assez limitée. Le freinage a également beaucoup changé avec la nouvelle voiture. Nous pouvons désormais nous passer du frein hydraulique sur l'essieu arrière. Avec la récupération efficace, le logiciel est devenu encore plus important. Il y a donc une multitude de paramètres qui font la différence avec la nouvelle génération de voitures. Ce qui explique en fin de compte notre retard.
La semaine prochaine, en avant-première des 12 Heures de Sebring, découvrez ce que Nico Müller pense de son engagement en WEC avec Peugeot.
Dans moins d'un mois aura lieu le coup d'envoi de la saison du autobau championnat suisse de karting à Pavia. Nous nous réjouissons de vous accueillir les 01 et 02 avril 2023 à 7 Laghi (ITA).
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Miklas Born fait son retour en Endurance Cup du GT World Challenge Europe. Le Bâlois roule pour Winward Racing aux côtés du pilote DTM David Schumacher.
En janvier, Miklas Born a remporté haut la main la victoire de classe aux 24 heures de Dubaï. A l'époque, sur une Audi TCR. Pour le reste de la saison, il participe à l'Endurance Cup du GT World Challenge Europe sur une Mercedes GT3 AMG pour l'équipe Winward Racing.
Pour Born, c'est un retour dans la prestigieuse série d'endurance européenne. En 2021, il y avait déjà pris le départ pour SPS automotive performance et avait remporté quelques succès d'estime. Born partagera le cockpit avec les deux pilotes DTM Marius Zug et David Schumacher, le fils de l'ex-pilote de Formule 1 Ralf Schumacher.
«Je suis très heureux de reprendre la compétition en Endurance Cup de la GTWC», déclare Born. «C'est l'une des séries GT3 les plus disputées au monde et c'est un défi particulier de se mesurer aux meilleurs pilotes GT du monde. David, Marius et moi formons un jeune trio de pilotes, mais nous avons déjà une grande expérience de diverses séries de course. Nous allons nous pousser mutuellement et nous voulons créer l'une ou l'autre bonne surprise.»
Actuellement, Born et d'autres pilotes GT3 suisses qui participent à l'Endurance Cup (entre autres les coachs YDP Alex Fontana, Ricardo Feller et Patric Niederhauser) sont occupés au Castellet à préparer la saison.
Ce week-end, le projet Young Drivers d’Auto Sport Suisse a été lancé dans le cadre d'une première formation médiatique. 17 des 24 pilotes inscrits étaient présents.
Le coup d'envoi de la réédition du projet Young Drivers lancé par Auto Sport Suisse a été donné samedi à l'hôtel Meilenstein à Langenthal. 17 des 24 pilotes de kart, âgés de 14 à 16 ans, ont participé à la première «journée d'école». Après une partie informative – présentée par le directeur de l'ASS Patrick Falk – les jeunes pilotes de course ont pu profiter des deux premiers ateliers. Alors que la première partie, plutôt théorique, était consacrée aux relations avec la presse et les médias, les jeunes pilotes ont pu se mettre en scène pour la première fois devant la caméra lors du deuxième atelier animé par Bora Obucina, expert en rhétorique.
Parmi les coachs de pilotes qui, grâce à leur expérience et à leur voix, contribueront largement à déterminer qui remportera le Kart Young Driver Award, Adrian Zaugg était présent à Langenthal. L'ancien pilote de course et actuel Athletic Performance entraîneur accueillera les jeunes talents en avril à Winterthour pour un premier contrôle de leur condition physique. Un autre point du programme aura lieu le 20 avril. Ce jour là, les participants au YDP seront non seulement initiés au monde du sim racing sur la piste de karting de Lyss (BE) et à la RacingFuel Academy de Horgen (ZH), mais ils pourront également effectuer virtuellement leurs premiers tours de piste sur le circuit de Bresse (F), sur lequel aura lieu fin octobre la journée de détection de Formule 4.
Le projet Young Drivers d'Auto Sport Suisse a déjà été organisé trois fois entre 2013 et 2015. Lors de sa réédition en 2023, il s'adresse aux pilotes de karting nés entre 2006 et 2008 et doit les accompagner physiquement, médiatiquement et sur le plan de la conduite pendant une saison. Le vainqueur se verra remettre un prix d'environ 25’000 francs suisses. De l'argent lié à un championnat de course automobile – dans l'idéal, un championnat de Formule 4 avec l'équipe Jenzer Motorsport de Lyss.
Vous trouverez d'autres photos dans cette galerie.
Enfin, ça a marché! A sa 96e tentative, le Valaisan Ralph Boschung a remporté sa première course de Formule 2.
Vendredi, dans notre aperçu du début de la saison de Formule 2, nous parlions encore du fait que le Suisse Ralph Boschung avait décroché trois de ses quatre podiums précédents dans l'antichambre de la Formule 1 sur des circuits de l'espace arabe. Ce week-end, il a ajouté deux nouveaux podiums à son palmarès lors de la première course à Bahreïn. Et celles-ci ont particulièrement réjoui Boschung. Pour la première fois, le Valaisan de 25 ans est monté sur la plus haute marche du podium lors d'une course de F2! Dimanche, lors de la course principale, le pilote de Campos est passé de la 10e place sur la grille de départ à la 2e place.
«C'était un week-end de folie», estime Boschung. «Nous étions déjà très bons lors des essais. Le fait que nous ayons enfin réussi à remporter notre première victoire à notre 96e tentative me réjouit bien sûr.» Selon la devise «mieux vaut tard que jamais!», Boschung s'est enfin débarrassé de la malédiction de ne pas pouvoir gagner. Néanmoins, cela ne suffit pas tout à fait pour prendre la tête du classement général. Avec 28 points, Boschung occupe la deuxième place derrière le junior Sauber Théo Pourchaire, qui a remporté la course dimanche devant le Suisse.
Boschung est d'ailleurs le premier Suisse à remporter une course de Formule 2 (des temps modernes). Dans la série précédente, le GP2, il y avait trois Suisses qui gagnaient des courses: le champion 2013 Fabio Leimer (5 victoires), Sébastien Buemi (2) et Neel Jani (2).
En Formule 3, Grégoire Saucy n'a pas tout à fait réussi à reproduire ses bons résultats de test: le Jurassien est parti de la deuxième ligne lors de la première course, mais a glissé à la 7e place. Lors de la deuxième course, Saucy a manqué sa première place sur le podium en se classant quatrième pour seulement 0,2 seconde. Au championnat, le pilote ART occupe la cinquième place. C'est le Brésilien Gabriel Bortoleto qui est en tête
Ralph Boschung (Formule 2) et Grégoire Saucy (Formule 3) sont les figures de proue suisses du sport de formule international. Ce week-end, ils commencent la nouvelle saison à Bahreïn.
Ce week-end, 22 pilotes de 16 nations disputeront la première manche du championnat de Formule 2 FIA 2023, au milieu de laquelle Ralph Boschung sera au départ. A 25 ans, le Valaisan est le pilote le plus ancien. Seuls lui et l'Indien Jehan Daruvala sont nés au cours du dernier millénaire...
Boschung court depuis 2017 dans la deuxième catégorie de formule la plus élevée. Mais le rapide Ralph n'a jusqu'ici disputé qu'une seule saison de A à Z. C'était en 2021 – avec Campos Racing. Avant cela, ce sont des difficultés financières qui ont empêché le Suisse de faire une saison complète. Et en 2022, il a dû s'arrêter pendant la moitié des courses en raison d'une douloureuse blessure au cou, appelée syndrome des facettes. Entre-temps, Boschung s'est rétabli. Il déclare à nos collègues d'«AUTOMOBIL REVUE»: «J'espère que tout va bien et que je resterai sans douleur. Mais il n'y a pas de garantie.»
Il est difficile, même pour ce vétéran, d'évaluer la force de la combinaison «Boschung/Campos» cette année. Ce n'est pas le sentiment qui manque. Et lors des trois seules journées d'essai avant le début de la saison à Bahreïn, Boschung s'est toujours classé dans le top 5 lorsqu'il s'agissait de réaliser des temps rapides. Reste à savoir si cela suffira pour remporter sa première victoire en Formule 2. Jusqu'à présent, Boschung a obtenu trois de ses quatre places de podium dans les pays arabes, ce qui est de bon augure.
Grégoire Saucy, pilote chez ART, a eu encore plus de succès que Boschung lors des journées d'essai de Formule 3 à Bahreïn. Le Jurassien, né en 1999 et lui aussi pré-millénaire, s'est classé dans le top 3 lors de toutes les sessions. La barre est donc placée très haut pour lui aussi. Fort de son expérience de l'année précédente, Saucy veut répéter ce qu'il a déjà réussi en Formule 3: décrocher le titre. A l'époque, Saucy avait également effectué une année d'apprentissage (en F3 régionale 2020) avant de remporter le championnat l'année suivante.
Si Saucy réussit cet exploit, il deviendra le premier «vrai» champion suisse de Formule 3 depuis Edoardo Mortara, qui courait encore à l'époque (dans l'Euroseries) sous le drapeau italien. «Je sais que je suis assez rapide», déclare Saucy à la RA. «Nous savons que nous pouvons y arriver si nous éliminons ce qui n'a pas bien fonctionné l'année dernière.»
Outre Boschung et Saucy, l’écurie suisse Jenzer Motorsport est également au départ de la FIA Formule 3. Son objectif devrait être un peu différent. Avec Nikita Bedrin (un Russe qui court avec une licence italienne), le Mexicain Alex García et le Britannique Taylor Barnard, l'équipe d'Andreas Jenzer mise sur trois débutants en F3. Ce dernier n'a d'ailleurs aucun lien de parenté avec l'ancien constructeur de Formule 1 John Barnard.
En 2023, le calendrier du championnat suisse Rallye Junior comprendra six événements et non pas cinq comme prévu initialement. Le Rally del Ticino a été ajouté après coup.
Désireux de soutenir les organisateurs de rallye sur sol suisse et de répondre à la forte volonté affichée par l’organisateur du Rally del Ticino d’accueillir la relève helvétique au départ de son épreuve, Auto Sport Suisse Sàrl modifie le calendrier du Championnat Suisse Rallye Junior 2023.
Avec l’intégration du Rally del Ticino, qui se tient les 29 – 30 septembre, le calendrier 2023 compte six manches dont les quatre meilleurs résultats seront retenus pour l’établissement du classement final et l’attribution du titre de Champion Suisse Rallye Junior 2023. C’est donc deux jokers qui sont à la disposition de la relève helvétique qui peut participer, pour rappel, au championnat sur des véhicules de toutes marques et de catégories différentes (RC4, RC5 ainsi que groupes N/A & ISN, ISA jusqu'à 2000 cm3).
Règlement, avenants et engagement sont disponibles sur ce lien.
La première manifestation de l'autobau CSK aura lieu les 01/02 avril 2023 à 7 Laghi (ITA) et il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch.
La clôture des inscriptions pour la première course est fixée au 26.03.2023, 24h00.
Tu as par ailleurs la possibilité de t’inscrire maintenant pour toute la saison et cela également via le portail www.go4race.ch. En cas d’inscription à toute la saison, 1 des 5 courses est gratuite.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2023 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Ce week-end, quelques pilotes de course suisses étaient en action en Afrique du Sud. Ceux qui ont participé à la course de 9 heures à Kyalami ont parfois eu plus de succès que ceux qui ont participé à la Formule E à Capetown.
Sébastien Buemi a sauvé l'honneur de la Suisse en effectuant une superbe remontée lors de la première course de Formule E à Capetown. Le Vaudois a pris un bon départ au volant de sa voiture verte, mais il a été renversé par le leader de la Formule E et néo-papa Pascal Wehrlein dès le premier tour. Ce dernier a pris la faute sur lui. Mais cela n'a pas servi à Buemi. L'ancien champion de Formule E a certes réussi à remonter jusqu'à la cinquième place. Mais ses espoirs (justifiés) de monter sur le premier podium de la saison se sont vite envolés.
Les deux autres Suisses ont été encore plus malmenés. Le Genevois Edoardo Mortara a dû abandonner dès le premier tour en raison de problèmes techniques. Le Bernois Nico Müller n'a même pas pris le départ. Un problème au niveau des bras de suspension arrière est apparu sur les Mahindra lors des essais. Les deux équipes (Mahindra et l'écurie Cupra ABT de Müller) ont décidé de ne pas prendre le départ de la course pour des raisons de sécurité. La victoire est revenue à António Félix da Costa (Porsche).
A 1500 kilomètres au nord-est du Cap, d'autres Suisses étaient engagés dans la course de 9 heures de Kyalami. Là aussi, tout ne s'est pas passé comme prévu. Le spécialiste GT3 Raffaele Marciello continue d'avoir la malchance aux pieds. Parti en pole position, le Tessinois a cette fois été freiné par des problèmes de boîte de vitesses. Avec 62 tours de retard, il a tout juste été classé neuvième. Le duo Ricardo Feller et Patric Niederhauser s'en est mieux sorti. Les deux pilotes d'usine Audi ont pris la troisième place avec l'Italien Mattia Drudi, et la cinquième place est revenue à Yannick Mettler, qui a ainsi remporté haut la main la catégorie ProAM.
La scène internationale du karting a également donné des nouvelles réjouissantes. Lors des IAME Series Italy à Franciacorta, François Dario Kerdal (X30 Mini) et Tiziano Kuznini (X30 Junior) sont montés sur la troisième marche du podium. Lors de la ROK-Wintercup à Lonato, Lynn Neuhaus a terminé deuxième dans la catégorie Super ROK.
La 19e édition de l'Arosa ClassicCar aura lieu cette année du 31 août au 3 septembre 2023. L'outil d'inscription pour la course sur invitation est ouvert dès maintenant et jusqu'à fin mai.
Les pilotes de course et les amateurs de voitures anciennes peuvent dès à présent envoyer leur inscription pour la 19e édition de l'Arosa ClassicCar. Comme les années précédentes, les courses se dérouleront dans les catégories Compétition (Standard & Formula), Régularité (Classic & Sport Trophy) et Démonstration (Alpine Performance). En raison de la forte demande, la date limite d'inscription est fixée cette année à fin mai.
Les participants et visiteurs intéressés trouveront de plus amples informations sur le site www.arosaclassiccar.ch. Le secrétariat de la course se tient à disposition pour toute question concernant l'inscription.
Pour la nouvelle saison, Emil Frey Racing participera non seulement au GT World Challenge Europe Sprint Serie, mais aussi au DTM avec deux Ferrari 296 GT3 de chaque côté.
Le changement de marque de Lamborghini à Ferrari avait déjà été annoncé par Emil Frey Racing en janvier 2023. Désormais, on sait aussi où l'équipe de Safenwil va courir: en DTM et en GT World Challenge Europe Sprint – avec deux Ferrari 296 GT3 à chaque fois.
En GT World Challenge, la #14 sera pilotée par Giacomo Altoè (I) et Konsta Lappalainen (FIN). Albert Costa (E) et Thierry Vermeulen (NL) se partageront le volant de la deuxième voiture, la #69. Jack Aitken (GB) prendra le départ des huit courses DTM avec le traditionnel numéro de voiture #14, tandis que Vermeulen, nouveau venu dans l'équipe, pilotera la deuxième Ferrari en DTM avec le numéro de voiture #69.
Jasin Ferati, d'emblée champion de la Porsche Sports Cup Suisse l'année dernière, passe à la Porsche Carrera Cup allemande pour la nouvelle saison, tout en restant dans l’équipe Fach Auto Tech.
Nouveau défi pour Jasin Ferati: le pilote de course de 19 ans originaire de Winterthour passe de la scène nationale à la scène internationale et prendra le départ en 2023 de la très prestigieuse Porsche Carrera Cup Deutschland au volant d'une voiture de course GT de 515 CV.
La 34e édition de ce championnat traditionnel, dont les courses sont retransmises en direct à la télévision publique, comprend huit week-ends de deux courses chacun. Le coup d'envoi sera donné fin avril à Spa-Francorchamps dans le cadre du championnat du monde d'endurance de la FIA.
Les coéquipiers plus expérimentés de Ferati sont son ancien rival en karting Alexander Fach, avec lequel il a remporté la course de deux heures à Misano la saison dernière, et Morris Schuring. Le jeune Néerlandais a obtenu une superbe sixième place au championnat l'année dernière.
«Je suis très heureux de poursuivre ma collaboration avec Fach Auto Tech», déclare Ferati. «Passer de la Sports Cup Suisse au deuxième niveau le plus élevé des coupes de marque Porsche est un grand défi en raison de la concurrence incomparablement plus forte. Mon objectif est de remporter le titre de rookie. J'ai hâte d'être de retour dans la voiture pour le premier test le 20 mars.»
Cette année encore, la FIA organise un Cross Car Academy Trophy pour les 13-16 ans. Les personnes intéressées peuvent s'inscrire auprès d'Auto Sport Suisse.
L'autorité suprême du sport automobile, la FIA, organisera pour la troisième fois en 2023 son Cross Car Academy Trophy. Nous recherchons des pilotes âgés de 13 à 16 ans. Des connaissances en sport tout-terrain sont un avantage, mais l'Academy est également ouverte aux novices en matière d'autocross. Tout ce que les personnes intéressées doivent faire, c'est s'inscrire auprès de l'Association Auto Sport Suisse (info@motorsport.ch). Nous transmettrons les candidatures à la FIA. Au total, 20 pilotes sont recherchés. Auto Sport Suisse peut inscrire au maximum un pilote.
Cinq courses sont prévues en Allemagne (coup d'envoi les 24 et 25 juin), en France, en République tchèque, en Italie et en Espagne. L'un des formateurs est le superstar du rallye Thierry Neuville. Une saison (selon le système Arrive&Drive) coûte 21'250 euros (assurance comprise). Ce prix ne comprend pas les frais de participation, la licence, l'équipement du pilote, les frais de voyage, l'assistant du pilote ainsi que les pneus/jantes supplémentaires.
De plus amples informations sur l'Academy sont disponibles sur www.xcacademytrophy.com et sur le constructeur automobile sur www.life-live.be En annexe, vous trouverez le règlement sportif et le dossier de présentation.
L'événement caritatif de la SimRacing Academy a permis de récolter un total de 8667 francs suisses de dons. La victoire de la course virtuelle avec des Porsches est revenue à deux simracers suisses bien connus.
Le Charity Event de la SimRacing Academy, organisé pour la troisième fois, a porté ses fruits. Au total, 8667 francs suisses de dons ont été récoltés pour l'Aide suisse contre le cancer de l'enfant. Auto Sport Suisse a également apporté une petite contribution. Le collage de neuf couvertures signées mis aux enchères par ASS a été adjugé pour 620 francs suisses. Comme la direction de l'ASS a spontanément doublé le montant le jour de la vente, les couvertures du magazine ASS signées par Nico Müller, Robin Faustini, Mike Coppens & Co. ont rapporté au total 1240 francs suisses.
La course de charité proprement dite, qui se déroulait dans deux catégories (Porsche GT3 et GT4), a été remportée par les deux professionnels suisses du simracing Thomas Schmid (champion suisse 2020, 2021 et 2022) et Fredy Eugster (champion suisse 2019). Le duo de Suisse orientale, qui avait pris le départ sous le nom de «Tom and Jerriff by Nianco», a remporté le plus de points au classement général, soit 195. Eugster avait terminé deuxième dans sa course sprint et Schmid troisième dans la deuxième course sprint. Ils ont terminé la course principale avec changement de pilote à la deuxième place. «Ce n'était pas une victoire facile», a déclaré Schmid. «La concurrence était très forte!»
Le classement GT4 a été remporté par l'équipe Bernhard. L'organisateur de l'événement, Roger Schmucki de la A Plus Simracing Lounge, a pris la troisième place avec son coéquipier Michael Elmer.
Pour les Suisses, le deuxième week-end de course lors des Asian Le Mans Series s'est soldé par six nouveaux podiums, dont une victoire. A égalité de points avec les champions, Jérôme de Sadeeler a manqué de peu le titre LMP3.
Le championnat sans doute le plus court de la saison de sport automobile 2023 est déjà terminé. Après quatre courses (en l'espace de huit jours), l'Asian Le Mans Series a désigné ses champions. Lors du deuxième week-end de course à Abu Dhabi, le Suisse le plus couronné de succès a été le Vaudois Alexandre Coigny, qui a remporté une victoire et une troisième place en LMP2 et s'est ainsi assuré la deuxième place finale dans le mini-championnat avec son équipe Cool Racing. Neel Jani est lui aussi monté sur le podium à Abu Dhabi. Le Seelandais a terminé la deuxième course en deuxième position, mais a dû se contenter de la quatrième place finale.
En LMP3 aussi, deux Suisses sont montés sur le podium. Tout d'abord Jérôme de Sadeleer. Encore en haut de l'affiche à Dubaï, le pilote de l'équipe MV2S Racing s'est à nouveau hissé sur le podium en prenant la deuxième et la troisième place, ce qui n'a toutefois pas suffi pour remporter le titre. Celui-ci a été remporté (à égalité de points!) par l'équipe française Graff Racing. Également sur le podium: le Vaudois Cédric Oltramare (Cool Racing), deuxième de la deuxième course.
Il n'y a pas eu de coupes pour la Suisse en GT3. Nicolas Leutwiler a terminé les courses sur Yas Island à la 9e et 4e place, Raffaele Marciello à la 7e et 5e place respectivement. Au classement final, cela a suffi pour obtenir la troisième place finale, ce qui n'a pas particulièrement réjoui «Lelo». «Je ne suis pas du tout content. Mais c'est comme ça...»
Dans le cadre de l'ALMS, la finale de la Formula Regional Middle East s'est également déroulée à Abu Dhabi. Le Suisse Joshua Dufek (déjà deux fois troisième cette saison) a manqué de peu la cinquième place au classement général. Le titre a été remporté par l'Italien Kimi Antonelli.