Raffaele Marciello a décroché un nouveau titre ce week-end en GT World Challenge. Aux Etats-Unis, Louis Delétraz a fêté sa deuxième victoire de la saison en LMP2 à la fin de l'IMSA Endurance Cup.
C'est déjà l'année de Raffaele Marciello. Le pilote de 27 ans de Breganzona a remporté ce week-end son deuxième titre international de l'année. Après avoir remporté le classement général de la Sprint Cup et de l'Endurance Cup dans le GT World Challenge, le pilote d'usine Mercedes a également remporté ce week-end, pour la première fois de sa carrière, le titre de la compétition d'endurance.
Une cinquième place a suffi au Tessinois lors de la finale à Barcelone – juste derrière le pilote d'usine Audi Ricardo Feller, qui a manqué le podium de très peu et a dû se contenter de la quatrième place en tant que meilleur pilote suisse derrière la Lamborghini la plus rapide d'Emil Frey Racing. On retrouve également des pilotes suisses aux 6e et 7e places. Nico Müller a terminé la saison aux côtés de la légende de la moto Valentino Rossi en sixième position chez WRT, tandis que les collègues de la marque Audi Patric Niederhauser et Lucas Légeret (vainqueur de la course d'Hockenheim) se sont classés septièmes.
Si tout se passe bien, Marciello, qui a déjà triomphé aux 24 heures de Spa en plus des deux titres déjà remportés, peut encore décrocher un autre grand trophée. Et ce, les 22 et 23 octobre lors de la finale de l'ADAC GT Masters à Hockenheim où Marciello s'y rendra avec une avance de 42 points.
De l'autre côté de l'Atlantique, un Suisse s'est également réjoui: Louis Delétraz a remporté le Petit Le Mans à Road Atlanta en LMP2. Avec ce triomphe, le Genevois a offert le titre à son équipe Tower Motorsport et à son compagnon d'écurie, le Canadien John Farano. Si Delétraz avait disputé la course de Mid-Ohio (chevauchement avec l'ELMS à Imola), il aurait été à égalité de points avec Farano...
Pour Fabio Scherer, la saison IMSA s'est terminée par une ingrate quatrième place en LMP2. Philip Ellis terminait au 35ème rang (11ème en GTD) sur la Mercedes du Winward Racing après avoir été retardé en course.
En terminant troisième au Rally del Ticino, Jonathan Hirschi a remporté avant l'heure le titre de Champion de Suisse des rallyes 2022. La victoire au Tessin est allée à Kevin Gilardoni devant l'ancien champion Grégoire Hotz.
Le suspense a été au rendez-vous de la 24e édition du Rally del Ticino. Avec le vainqueur Kevin Gilardoni et l'ancien champion Grégoire Hotz, qui s'est classé deuxième, deux pilotes sont venus bousculer les top 3 du Championnat suisse. Mais plus important encore que les places 1 et 2 de la «Ticino», c'est le titre remporté à l'avance par Jonathan Hirschi qui a fait sensation.
Le pilote neuchâtelois d'une VW-Polo et son co-pilote Michaël Volluz totalisent 166 points grâce à une troisième place – alors qu'il ne reste plus qu'une épreuve à courir, le Rallye du Valais. Si Hirschi n'y obtenait aucun point, il en conserverait 166. Son adversaire direct, Jonathan Michellod, pourrait le rattraper en cas de victoire au RIV. Le Valaisan obtiendrait alors 179 points. Mais comme il y a un résultat à biffer, Michellod perdrait à nouveau les 15 points qu'il a obtenus au Tessin en se classant sixième au classement des CS et arriverait à un maximum de 164 points. Dans le cas idéal, il manquerait donc toujours deux points à Michellod.
Il en va de même pour le champion de l'année dernière Mike Coppens. Le troisième du Championnat suisse a 129 points au compteur après le Rally del Ticino. S'il remportait le RIV comme l'an dernier, il obtiendrait 171 points. Dans ce cas, Coppens verrait son mauvais résultat (Rallye du Chablais) annulé et obtiendrait au maximum 154 points. Il ne pourrait donc pas non plus rattraper Hirschi.
«Je suis vraiment heureux de ce titre du Championnat suisse», a déclaré Hirschi après avoir décroché son premier titre en rallye. «Je n'étais pas tout à fait sûr que cela suffise. Mais c'est agréable de savoir qu’on a le titre en poche.» Hirschi n'a pas pris les moindres risques au Tessin. «Je n'ai pas attaqué à fond. De plus, j'avais monté des pneus trop souples dans la Triple Isone. Nous les avons ensuite remplacés sur place pour la quatrième épreuve et cela s'est beaucoup mieux passé. En effet, les pneus étaient plus souples. En fin du rallye, j'ai tenté de gérer mon avance sur mes adversaires directs.»
Il a manqué à Hirschi 25 secondes sur Hotz/Ravasi et 31 secondes sur Gilardoni. Ce dernier est de nationalité italienne, mais vit dans les Grisons et court avec une licence suisse. Plus important encore: au Tessin, c'est Gilardoni, 30 ans, qui a été le plus rapide. Le pilote Skoda avec sa navigatrice Chiara Giardelli a pris la tête dès la première épreuve et ne l'a cédée que brièvement (dans l’ES 4) à Hotz. La décision s'est faite dans la cinquième épreuve (Valcolla 2). «Là, j’avais encore quelques secondes de retard sur Kevin», a déclaré Hotz, 48 ans, qui se réjouissait encore à midi de sa position de leader intermédiaire. «C'est amusant d’affronter des jeunes, même si la Triple Isone sur plus de 20 kilomètres m'a déjà poussé à mes limites physiques.»
Derrière Gilardoni, Hotz, Hirschi et Coppens, le matador local Ivan Ballinari a obtenu la cinquième place du Championnat suisse. Le double champion suisse de rallye a disputé le «Ticino» par «simple plaisir». Le fait qu'il ait relégué Michellod à la sixième place avec 3,1 secondes d'avance a déterminé le championnat avant l'heure. «C'était déjà le deuxième rallye consécutif où nous aurions pu atteindre le niveau de Hirschi avec une préparation très poussée», explique Michellod. «Mais nous avons à nouveau rencontré un problème technique. Dans la cinquième spéciale, un roulement de roue a cassé et j'ai eu du mal à doser correctement les freins. Cela m'a fait perdre beaucoup de temps et une ou deux places.»
Le top 8 du Rallye del Ticino a été complété par Franco Bernadazzi (Skoda Fabia) et Sergio Pinto sur son Alpine A110 GTR, légèrement endommagée dans la partie arrière. Il n'y a évidemment pas eu de points pour le pilote invité italien Gianluca Luchi, qui a terminé troisième au classement général, devant Hirschi.
La victoire chez les juniors et dans le Renault Clio Trophy Swiss est revenue sans concurrence à Yoann Loeffler (Renault Clio Rally5) après l'abandon dans l'ES6 de Guillaume Girolamo, déjà assuré du titre de champion.
Pour avoir de plus amples informations sur le Rally del Ticino, prière de consulter le site Internet www.rallyticino.com
Et voici la suite des événements:
13-15 octobre, Rallye International du Valais
Les FIA Motorsport Games vont se dérouler du 26 au 30 octobre au Castellet (F). La Suisse va elle aussi y envoyer une délégation. Sept pilotes prendront le départ en sept disciplines différentes.
Dans un peu moins d’un mois, le 26 octobre 2022, la cérémonie d’ouverture des FIA Motorsport Games va avoir lieu à Marseille. La Suisse y sera également présente avec une délégation. Sept pilotes se sont inscrits en sept disciplines différentes. Nous allons vous présenter les participants en commençant par le plus jeune parmi eux:
Elia Epifanio (13) sera aux FIA Motorsport Games notre représentant dans la discipline Kart Sprint Junior. Epifanio vient de Würenlos (AG) et participe cette année au Championnat suisse de karting autobau dans la catégorie des OK Juniors. Avant la finale à Wohlen du 8 octobre, Epifanio est le leader au classement général. L’année passée, Elia a remporté dans les Super Minis le deuxième rang au classement final.
Dans la catégorie de Formule 4, la Suisse sera représentée par Dario Cabanelas (16). En 2020, ce pilote de la relève en provenance de Pully dans le canton de Vaud a été troisième dans la catégorie des OK Juniors au Championnat suisse de karting autobau 2020. En 2021, Cabanelas est passé dans la course automobile et a remporté le 8e rang dans le Championnat français de Formule 4. Cette année aussi, ce Romand participe en France au Championnat de Formule 4. Il est déjà monté sur le podium pour la deuxième fois cette saison.
Dans la catégorie des voitures de tourisme, dans la catégorie TCR, la Suisse mise sur le pilote Seat-Cupra Gabriel Müller Agrelo Luisquiños (28). Ce double national brésilien suisse est né à Rio de Janeiro et participe cette année au Championnat TCR sud-américain. Le père de Müller est Espagnol, sa mère est Suisse. Comme Epifanio et Cabanelas, il a gagné ses galons en karting.
Yannick Mettler (32) et Dexter Müller (34) seront au Castellet les porte-étendards suisses en GT-Sport. Mettler va participer aux deux disciplines: la course de sprint et la course de cup. Müller ne participera quant à lui qu’au concours de cup. Les deux pilotes participent en 2022 sur une Mercedes AMG GT3 de SPS automotive le GT Open. Yannick Mettler de Kriens, qui a participé par le passé à la Formule 3 allemande, compte depuis des années parmi les meilleurs pilotes de courses à longue distance de Suisse. Le Zurichois Dexter Müller a débuté en 2019 dans la course automobile aux côtés de Mettler au Michelin Le Mans Cup.
En 2019, Yves Meyer a encore représenté la Suisse à Rome dans les concours de drift. Cette fois-ci, ce spécialiste en drift originaire de Suisse centrale jouera le rôle de coach. Pour cela, il ira au Castellet à la chasse aux médailles avec Nicolas Maunoir (32) avec sa Nissan S15. Maunoir fait comme Meyer partie des meilleurs pilotes de drift de Suisse, mais le Genevois ne s’est plus profilé depuis un certain temps déjà. En 2017, il a été troisième au classement général des Drift Kings of the European Series.
Une catégorie qui a déjà été âprement disputée il y a trois ans à Rome est celle des E-Sports. Le pilote saint-gallois Thomas Schmid (27) y représente la Suisse. Schmid est champion suisse en titre de Simracing, mais il a également de l’expérience en «real racing». Ce pilote suisse oriental a été en 2018 champion junior dans le Championnat suisse des rallyes et de la course de côte. De plus, il compte dans la Formule Student parmi les meilleurs pilotes de sa discipline.
Les FIA Motorsport Games auront lieu en 2022 pour la deuxième fois. À l’époque, la première édition s’est déroulée en 2019 à Rome avec six disciplines différentes. À l’avenir, les FIA Motorsport Games auront lieu tous les deux ans.
Vous trouverez de plus amples informations sur les FIA Motorsport Games sous le lien www.fiamotorsportgames.com. L’Association Auto Sport Suisse va vous informer régulièrement sur les évènements pendant et après les concours.
Le vendredi/samedi prochain, la cinquième manche du Championnat suisse des rallyes de cette saison se déroulera au Tessin. Presque tous les grands noms du rallye suisse y prendront le départ.
Le Championnat suisse des rallyes aborde sa phase décisive. Vendredi prochain débutera la cinquième et avant-dernière manche, le Rally del Ticino (sur 80,22 kilomètres). Le vainqueur de la 24e édition pourra empocher 35 points. Il y aura encore 42 points lors de la finale, le Rallye International du Valais, qui se déroulera du 13 au 15 octobre.
Pour le leader du classement général, Jonathan Hirschi, le Rally del Ticino est un territoire inconnu. Cela ne semble pourtant pas inquiéter le Neuchâtelois. Hirschi comptait également parmi les novices lors des courses d'Alba et du Mt Blanc. Il s'y est assuré pourtant la victoire de manière souveraine. Au Tessin, le pilote de la VW Polo GTI de l'équipe Sarrazin Motorsport ambitionne un troisième triomphe consécutif. Un triplé lui permettrait d'atteindre 176 points au classement général.
Il est possible que Hirschi soit déjà champion avant terme au Tessin, mais c'est peu probable. Il faudrait pour cela que les deux pilotes Skoda Jonathan Michellod ainsi que Mike Coppens qui aura Gaétan Lathion comme copilote au Tessin, réalisent les deux zéros points. Si les poursuivants rentraient effectivement bredouilles, même une troisième place au Tessin suffirait à Hirschi. Mais de tels calculs n'intéressent ni Hirschi, ni ses deux adversaires valaisans. «Mon but est de réaliser un bon rallye, de me trouver rapidement dans le rythme et de marquer un maximum de points», déclare le leader du classement, qui mise également sur les compétences de navigation de Michaël Volluz au Tessin.
Alors que Hirschi court pour la première fois au Tessin, Michellod (cinq participations) et Coppens (quatre départs) ont acquis une grande expérience dans ce canton. On peut cependant douter qu'elle leur soit utile. La course de championnat au Tessin porte bien son nom de «New Rally del Ticino». Signalons parmi les nouveautés, la super-spéciale «Chico d'Oro», le vendredi soir, et la «Penz», disputée le samedi (ES2 et 7). De même, la SP4 (Isone triple) et la SP5 (Isone double) n'ont jamais été courues de cette façon en tant que Super Spéciale.
Ivan Ballinari pourrait bien donner du fil à retordre aux trois premiers du Championnat suisse des rallyes. Le matador local a remporté le classement du Championnat suisse de son rallye à domicile en 2017 ainsi qu'en 2018. Avec son copilote Marco Menchini, il ouvrira le rallye sur une Skoda Fabia Rally2 portant le numéro 1. «Pour nous, le plaisir est prioritaire lors du rallye à domicile», déclare Ballinari. «Je ne ressens aucune pression. Nous prenons ce rallye avant tout comme une préparation au Rallye Terra Sarda en Italie.»
Grégoire Hotz a lui aussi deux victoires au Tessin à son actif. Elles remontent toutefois à un certain temps. Huit fois champion suisse des rallyes, il avait gagné en 2008 et 2009 et attaquera ce week-end avec son copilote Pietro Ravasi sur une Skoda Fabia Rally2. L'ancien champion du canton de Neuchâtel a déjà prouvé à deux reprises cette année qu'il est toujours à la hauteur. Lors des rallyes du «Pays du Gier» en France et de la «Valle Intelvi» en Italie, qui ne comptent pas pour le championnat suisse, Hotz a remporté à chaque fois la victoire finale.
Il convient également de suivre de près Kim Daldini et Kevin Gilardoni (tous deux sur Skoda Fabia Rally2). Le second est certes de nationalité italienne, mais il habite en Suisse et court avec une licence suisse. En 2016, 2017 et 2018, il a remporté le Ticino (sous le drapeau italien). L'année dernière, il a manqué le podium de misérables 4,2 secondes.
Au classement junior, le Ticino sera à nouveau marqué par un duel entre Guillaume Girolamo et Yoann Loeffler (tous deux sur Renault Clio Rally5). Mais Girolamo a déjà le titre en poche.
Après le «Ticino», il y aura probablement aussi un nouveau leader au classement général du Michelin Trophy Alps. Le leader français Éméric Rey sera absent au Tessin. C'est pourquoi Sergio Pinto (dans la classe Open) et/ou le compatriote de Rey, Thomas Battaglia (2WD) peuvent passer devant le leader.
La classe historique VHC ne compte que trois véhicules et Jean Romain Cretegny sur une Ford Escort sera le seul Suisse au départ.
Le Rally del Ticino débutera le vendredi soir vers 21 heures avec une Super Spéciale de 3,4 kilomètres à Chiasso. La première véritable épreuve se déroulera samedi matin à partir de 9 heures. Vers 18h30, tous les participants devraient être de retour au parc d'assistance de Mendrisio.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Rally del Ticino sur le site Internet www.rallyticino.com. L'horaire et la liste de départ sont annexés.
Dates du Championnat suisse des rallyes 2022
9 avril, Critérium jurassien
3/4 juin, Rallye du Chablais
24/25 juin, Rally di Alba (I)
9/10 septembre, Rallye du Mont-Blanc Morzine (F)
30 septembre/1er octobre, Rally del Ticino
14/15 octobre, Rallye International du Valais
Eric Berguerand, qui a été sept fois champion suisse de la montagne, participera à la finale du Championnat suisse de karting autobau du 8 octobre dans la catégorie KZ2, des karts à changement de vitesse.
Eric Berguerand a déjà remporté sept fois le Championnat suisse de la montagne dans la catégorie des voitures de course. Le pilote de la Lola FA99 a remporté son dernier titre il y a dix jours lors de la course de côte du Gurnigel et cela en un temps record, comme il se doit pour Berguerand!
Le Valaisan de 43 ans a déjà prouvé à plusieurs reprises qu'il est un pilote de course à part entière. Il relève maintenant un nouveau défi. Le 8 octobre, lors de la finale du Championnat suisse de karting autobau, Berguerand sera le pilote VIP de la catégorie KZ2 (karts à changement de vitesse). Berguerand sera assisté par l'équipe Spirit Racing. «À Wohlen se déroulera la finale et la seule course du Championnat suisse de karting autobau sur sol suisse», déclare le chef d'équipe Ken Allemann. «C'est pourquoi nous avons prévu de mettre sur pied quelque chose de spécial. Le fait que Éric ait répondu favorablement nous fait très plaisir. Il est une icône dans le milieu du sport automobile suisse et un véritable héros dans les courses de côte depuis des années. Je suis très impatient de voir comment il se débrouille en KZ2. Nous allons en tout cas chercher à lui apporter le maximum de soutien!»
Pour Berguerand, le retour au karting est aussi un évènement spécial. «Je crois que j'ai participé à la dernière course du Championnat suisse en 2005 et depuis, je n'ai pas beaucoup roulé. Mais je ne veux pas rater l'occasion d'y participer avec Spirit Racing. Je connais Ken de longue date et je l'ai toujours admiré pour ses performances extraordinaires.»
Comme beaucoup d'autres pilotes de course, Berguerand a commencé sa carrière en karting. C'est en 1990 qu'il a débuté. Dans le cadre du Championnat du Valais, il a remporté la catégorie Open après deux ans déjà. Après trois titres de vice-champion en 1996, 1999 et 2000, il a remporté le titre de champion suisse dans la catégorie A en 2001.
En début avril, lors du Season-Kickoff d'Auto Sport Suisse à Lyss, Berguerand a montré qu'il est toujours aussi doué en karting. En dépit des conditions difficiles, il a établi le deuxième temps le plus rapide… On attend donc avec impatience les chronos que «Bergus» réaliser à Wohlen. Pour les candidats au titre KZ2 Ethan Frigomosca et Sebastian Kraft, la présence de Berguerand sera en tous les cas un défi supplémentaire.
Un aperçu détaillé de la finale du Championnat suisse de karting autobau va suivre la semaine prochaine.
Lors du cinquième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse au Mugello, Gregor Burkard et Jasin Ferati se sont partagé les lauriers. La décision concernant le championnat de la GT3 Cup a donc été reportée.
Une météo changeante avec un poker de pneus, de nombreuses batailles de positions et une course de rattrapage passionnante ont marqué la course sprint de la GT3 Cup au Mugello. Gregor Burkard en a profité: sur une chaussée encore humide, il avait fait monter des slicks sans profil sur sa Porsche 911 GT3 Cup d'environ 515 CV. Parti en quatrième position, il est revenu en deuxième position du premier tour. Ernst Keller, qui avait misé sur des pneus pluie, a d'abord pris la tête. Au quatrième tour, le champion de la GT3 Cup 2018 a toutefois dû laisser passer Burkard sur une piste qui séchait. A l'arrivée, le pilote de 34 ans originaire du canton de Zoug avait près de quatre secondes d'avance sur son poursuivant Jürg Aeberhard. Le premier du classement. A peine 26 secondes plus tard, Alexander Schwarzer a franchi la ligne d'arrivée en troisième position devant Jasin Ferati.
Dans la course d'endurance, Ferati a ensuite pris le dessus: Sous une pluie battante et à la tombée de la nuit, le jeune pilote de la 911 GT3 Cup a franchi la ligne d'arrivée en vainqueur. Ilario Introna et Simone Iaquinta, partis en avant-dernière position, ont terminé deuxièmes de la course de 31 tours. Gregor Burkard a pris la troisième place du classement de la GT3 Cup, après avoir repris Jürg Aeberhard dans les derniers mètres pour 0,051 seconde.
Dans la compétition de sprint du groupe Open GT, Loïc Villiger s'est assuré la première place. Chez les voitures de course Cayman GT4 Clubsport, le vainqueur de la course de sprint dans la classe 10 pour les voitures avec package Manthey était le pseudonyme du pilote Boga. Dans la classe 11 pour 718 Cayman GT4 Clubsport sans équipement MR, c'est Jens Richter qui a pu faire la fête. En tant que Porsche à moteur central la mieux placée, Paolo Locatelli et Fabio Babini ont conduit leur 718 Cayman GT4 RS Clubsport à la huitième place du classement général lors de la course d'endurance. La classe 10 a été remportée par Patrick Hofmann et Alex Fontana, tandis que Pierre Hirschi a remporté la classe 11. Dans la Porsche Drivers Competition, Nicolas Garski a déjà défendu son titre au Mugello en remportant sa sixième course.
La finale de la Porsche Sports Cup Suisse aura lieu du 27 au 29 octobre 2022 à Misano.
Les deux Suisses Louis Delétraz et Raffaele Marciello ont fait un grand pas vers le titre ce week-end, respectivement en ELMS et en ADAC GT Masters.
Deux Suisses sont en passe de remporter le titre dans deux championnats de renommée internationale: Louis Delétraz en European Le Mans Series et Raffaele Marciello en ADAC GT Masters. Delétraz aurait pu boucler le sac dès dimanche. Pour cela, le Genevois aurait dû terminer deuxième lors de l'avant-dernière course de l'ELMS à Spa-Francorchamps. Mais c'est justement Fabio Scherer qui a empêché le triomphe prématuré de Delétraz, à qui il manquait deux points pour remporter prématurément le titre avec sa troisième place. Dans des conditions normales, il devrait les obtenir facilement lors de la finale de la saison à Portimão le 16 octobre.
Pour Scherer, la deuxième place à Spa a été le plus grand succès en ELMS jusqu'à présent. Le pilote d'Engelberg est parti de l'arrière après un tête-à-queue lors des qualifications et a remis son Oreca-LMP2 en tête après trois stints. L'équipe de Cool Racing, qui était en tête dans le premier tiers de la course, a terminé la course à la cinquième place.
Revenons à Marciello: le Zurichois d'origine, domicilié au Tessin, a également fait un grand pas vers le titre lors de l'ADAC GT Masters en décrochant deux deuxièmes places. En tant que seul leader du classement, Marciello a 42 points d'avance sur le duo Engelhart/Güven avant la finale à Hockenheim les 22 et 23 octobre. Lors de la dernière course, il y a encore 56 points à prendre au maximum. Une troisième place dans l'une des deux courses suffirait à Marciello pour succéder au trône du champion de l'année dernière, Riccardo Feller.
A propos de Feller: l'Argovien était absent au Sachsenring en raison d'un chevauchement de dates avec le DTM. Toutefois, pour le pilote ABT, le voyage au Red Bull Ring ne valait pas la peine. Feller a terminé l'avant-dernière course de la série de voitures de tourisme la plus populaire d'Europe aux 15e et 22e rangs (à chaque fois devant Rolf Ineichen). Nico Müller s'est battu avec acharnement et a dû se contenter des 6e et 7e places après quelques échanges musclés. La finale d'Hockenheim promet d'être très tendue. Théoriquement, dix pilotes ont encore des chances de remporter le titre - dont Müller (avec 37 points de retard sur le leader Sheldon van der Linde).
Ce week-end, Alexander Fach a obtenu son meilleur résultat en Porsche Carrera Cup. Le Schwytzois de 20 ans a terminé 8e de la première course du Sachsenring et a ainsi été le troisième rookie le plus rapide. L'équipe Fach Auto Tech s'est très bien débrouillée au Sachsenring en général. Le Britannique Lorcan Hanafin s'est non seulement élancé pour la première fois de la première ligne, mais il a également réussi à monter pour la première fois sur le podium en se classant troisième.
Le GT Open de Monza a également été un succès. Alain Valente y est monté sur la deuxième marche du podium lors de la première course (1er au ProAm). Le duo Yannick Mettler/Dexter Müller a manqué de peu le top 3 en se classant quatrième lors de la deuxième manche. Cela signifie P1 au catégorie ProAm.
Me glaubts fascht nid: Dr Falk wird hüt 50 Joor alt!
Doch s’isch eso, und au er het’s inzwüsche gschnallt.
Die letschte Wuche het er miesse langsamer mache,
wäg däm het er aber nie ufghört lache.
Dr «Gisi» isch e wohri Frohnatur,
am liebschte het er Rieblitorte mit Glasur.
Als Chef vo ASS in Bärn hett er d Fäde in dr Hand,
souverän fiehrt er de Lade, meischtens sehr entspannt.
Er weiss hoorgenau, was im Schwiizer Rennsport lauft.
Privat het er sich vor Joore es Hüsli im Fribourgische kauft.
Z Bärn isch er by jedem Sportalass bekannt,
logisch, er isch jo au dr Chef vom Verband.
Friehner isch er in dr Nati im Goal gstande,
Nid im FC, im Unihockey, wohlverstande.
Als Coach het er’s au zimmli schnäll begriffe,
und au als Schiri het er immer ordentlig pfiffe.
Ohni ihn wär Unihockey – und das mein ich so,
immer no e Randsportart im Nirgendwo.
Als Chef stoht er do wie-n-e Fels in dr Brandig,
in de Ferie liegt er lieber am Pool, er mags nid sandig.
Am liebschte verbringt er sy Zyt in Dubai,
nach zwei Wuche chunnt er aber gärn wieder hei.
Sini Mitarbeiter chönne immer uf ihn zelle,
Eimol im Joor dörfe sie by Erima bstelle…
Drum: Happy Birthday, Gisi!
Uf die nächschte 50 Joor – nimm’s easy!
Aujourd'hui, vendredi 23 septembre, le magazine 03/2022 d'Auto Sport Suisse part à la poste. Nous souhaitons à tous les licenciés une bonne lecture.
Le dernier Grand Prix de Suisse a eu lieu il y a 40 ans. Afin de pouvoir organiser la course de Formule 1, le lieu de l'événement a été déplacé sans hésiter à Dijon (F). Nous revenons pour vous sur la manière dont un Grand Prix était organisé à l'époque et expliquons pourquoi il en est resté à ce seul GP, alors que l'ACS avait un contrat de cinq ans.
L'un de ceux qui couraient alors dans le programme-cadre était Jo Zeller. Nous avons rendu visite au multiple champion suisse à Oetwil (ZH), sa ville natale, dans le cadre de notre série «Que fait en fait…?»
Nous avons également rendu visite à Patrick Bagnoud. Le pilote de rallye, qui a été victime d'un si grave accident lors du Rallye du Chablais 2021, décrit son long retour à la vie. Une histoire à fleur de peau...
Dans ce numéro, nous nous penchons également sur le thème de l'e-fuel et sur la question des nouvelles courses de côte. Nous jetons également un coup d'œil en avant-première sur une finale super-tendue du championnat suisse de karting autobau, qui se déroulera le 8 octobre à Wohlen.
Comme vous pouvez le constater: Cette fois encore, il vaut la peine de lire le nouveau magazine. Nous vous souhaitons une bonne lecture. Le prochain numéro paraîtra vers le 9 décembre.
A propos: le magazine d'Auto Sport Suisse est également disponible en abonnement pour les non-licenciés. Le prix en Suisse est de 25 CHF/an (frais de port inclus), les personnes intéressées de l'étranger paient le même prix (plus frais de port). Plus d'informations sur info@motorsport.ch
Dans le très disputé FIA Academy Trophy, le Suisse Tiziano Kuzhnini, a remporté des points. Chiara Bättig, la deuxième représentante suisse, est repartie bredouille malgré une belle performance.
Le FIA Karting Academy Trophy aura lieu depuis 2010. La compétition pour la relève est disputée avec des châssis uniformes (Exprit) et des moteurs uniformes (Vortex) et se compose de trois courses. En 2022, celles-ci ont eu lieu à Genk (B), Crémone (I) et Le Mans (F). Le vainqueur le plus célèbre du FIA Karting Academy Trophy est l'actuel pilote Ferrari F1 Charles Leclerc. Le Monégasque a eu l'honneur d'inscrire son nom au palmarès en 2011.
Cette année, la participation à cette compétition de jeunes talents était ouverte aux jeunes nés entre 2008 et 2010. Les conditions de participation sont une licence G internationale. Les pilotes qui, par le passé, se sont déjà classés parmi les 15 premiers d'un championnat FIA (catégorie junior) ou parmi les 15 premiers du classement général d'un championnat international de karting (catégorie junior) ne peuvent pas participer au FIA Karting Academy Trophy.
Cette année, la Suisse était représentée par deux pilotes qui s'affrontaient encore en 2021 dans les Super Minis: Chiara Bättig (12 ans) et Tiziano Kuzhnini (13 ans). Cette année, Bättig a déjà acquis de l'expérience chez les juniors OK. Dans le championnat suisse, la jeune Zurichoise peut même encore remporter le titre lors de la finale à Wohlen le 8 octobre. En Academy, elle a manqué de peu les places dans les points. «Je n'ai terminé qu'au Mans», estime Bättig. «A Genk, j'ai été abattue, à Crémone, le châssis était tordu après un crash avant les qualifications.» Malgré tout, Bättig est relativement satisfait de ce qu'il a accompli. Lors des essais, la jeune femme de Wettswil à l’Albis a toujours attiré l'attention avec de bons temps et des places dans le top 3.
Pour Kuzhnini, non seulement les circuits étaient nouveaux, mais le champion suisse Super Mini de 2021, qui fréquente depuis peu l'école de sport de Kriens (LU), a d'abord dû s'habituer à son nouvel outil de travail. «Cette année, je roule en X30 en Italie», explique Kuzhnini. «Le passage au karting OK n'a pas été facile. Mais après être allés faire des essais avant la course du Mans, tout s'est très bien passé par la suite.»
Alors que Bättig est reparti bredouille du décompte final, Kuzhnini a marqué des points lors de la finale dans la Sarthe avec deux huitièmes places durement acquises, ce qui lui a valu la 17e place finale. Par rapport à l'expérience du duo suisse, tous deux ont fait un travail très solide. Tous les deux participeraient à nouveau sans hésiter. «Je serais ravie de pouvoir représenter la Suisse à la FIA Academy en 2023», déclare Kuzhnini au nom des deux pilotes. «Je sais maintenant ce qui m'attend et je peux ainsi me préparer encore mieux.»
Cette année, le titre du FIA Karting Academy Trophy est revenu au Français Arthur Dorison.
Dans un récent article consacré au «éco-carburant» présenté à Oberhallau, la «BZ» (Berner Zeitung) a écrit que celui-ci nécessitait une autorisation spéciale. Ce n'est pas vrai...
Lors de la course de côte d'Oberhallau fin août, un groupe de passionnés de sport automobile autour du chef de Horag Markus Hotz a présenté son carburant «drop-in». Avec succès! Les courses de démonstration de Marcel Fässler, Neel Jani et Benjamin Hotz se sont déroulées comme sur des roulettes.
Il n'y a encore qu'une quantité limitée de ce carburant synthétique, tel qu'il a été utilisé à Oberhallau dans les voitures d'endurance. Mais cela n'empêche pas la communauté d'intérêts, dont font partie Markus Hotz, Mario Ilien et Fredy Lienhard, de faire avancer ses projets. Auto Sport Suisse est également très favorable au nouveau carburant. «En tant que président de la CSN, j'apprécierais que le carburant présenté à Oberhallau soit très bientôt utilisé dans une série ou une classe au sein du Championnat suisse de la montagne», déclare Andreas Michel, président de la Commission sportive nationale depuis 2006.
Un article paru dans la «BZ» a semé un peu d'incertitude quant à une «introduction prochaine». Dans l'article du 8 septembre, il est écrit que le biocarburant n'est actuellement pas encore autorisé pour les courses – et qu'il faudrait d'abord adapter le règlement international.
«Ce n'est pas vrai», dit Michel. «Au niveau international, les carburants durables sont déjà utilisés dans diverses séries de courses. Ainsi, le championnat du monde des voitures de sport se déroule avec des carburants issus à 100% d'énergies renouvelables. Dans la Coupe du monde des voitures de tourisme, ce sont des carburants à 15% et même en Formule 1, on utilise des carburants avec 10% de renouvelable. Au niveau national, nous pourrons utiliser ou autoriser ce carburant dès la saison prochaine. Et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir, car ce carburant synthétique répond aux exigences de l'essence normale et peut être utilisé dans tous les véhicules sans grandes modifications des moteurs.»
Même les sceptiques ont pu s'en convaincre à Oberhallau: Non seulement l'essence produite à partir de déchets biologiques et neutre en CO2 jusqu'à 80 pour cent a fonctionné de manière impeccable, mais aucune différence n'a été constatée au niveau des performances et du son. «La seule différence», selon le pilote d'essai Neel Jani, «c'est que le carburant a une odeur un peu différente...»
Raffaele Marciello a manqué de peu le titre du GT World Challenge Sprint ce week-end. En revanche, le Tessinois est en tête de tous les deux championnats et ne peut être rattrapé.
Raffaele Marciello (27 ans) compte incontestablement parmi les meilleurs pilotes GT3 du monde. Le titre manqué au classement du sprint du GT World Challenge n'y change rien. Marciello a été laissé pour compte ce week-end, alors que la couronne du championnat se jouait lors de la finale à Valence, en Espagne. Une septième place lors de la première course et une troisième place lors de la deuxième n'ont pas suffi pour remporter le classement sprint. En revanche, le pilote d'usine Mercedes s'est déjà assuré la couronne de pilote pour l'ensemble du championnat. Bien qu'il reste encore une course à disputer dans la Coupe d'endurance, Marciello est en tête du classement de la Coupe de sprint et de la Coupe d'endurance.
Marciello pourra enrichir sa collection de coupes déjà impressionnante le week-end du 30 septembre/1er octobre. La finale du championnat d'endurance se déroulera alors à Barcelone. Marciello est également en tête de ce classement.
Et pour couronner le tout, Marciello pourrait encore remporter un titre prestigieux en 2022: celui de l'ADAC GT Masters. Là, l'ancien pilote d'essai de Ferrari et de Sauber F1 est également en tête. Deux courses sont encore au programme. Le week-end prochain sur le Sachsenring. Et les 22 et 23 octobre, la finale à Hockenheim.
Si Marciello remporte ces deux titres, il sera le grand champion GT3 en 2022! En effet, «Lello» a déjà remporté les 24 heures de Spa cette année.
Après plus de 40 ans de course automobile, Christoph Rohr (62 ans) a fait ses adieux au Gurnigel comme il se doit, avec une victoire de classe. «Il faut arrêter quand c'est le plus beau», dit le Bernois.
Choisir le bon moment pour se retirer est difficile pour certains sportifs. Les exemples (actuels) ne manquent pas. Christoph Rohr y est parvenu. L'homme de 62 ans originaire d'Oberhofen, au bord du lac de Thoune, a participé à sa dernière course lors de la course de côte au Gurnigel. «On dit qu'il faut arrêter quand c'est le plus beau», déclare le pilote de l'Audi 50 MLP vert vif. «J'y suis parvenu!»
Rohr jette un regard rétrospectif sur plus de 40 ans de course automobile. Durant cette période, il a donné ses galons à plus d'un véhicule. Il a commencé en 1980 sur une Opel Kadett C. C'est Max Langenegger qui l'a conseillé. Le Bernois a amené Rohr à la course, même si ce dernier dit: «J'ai toujours été un peu fan de sport automobile!» Le fait que Langenegger et Rohr se soient encore affrontés au Gurnigel, même si c'était dans des catégories différentes, était parfaitement adapté à l’adieux.
Pour Rohr, le fait de pouvoir pratiquer son hobby était loin d'être une évidence. En 2002, on lui a diagnostiqué un cancer de la conjonctive. La maladie lui a coûté son œil droit. En 2019, il a également dû se faire enlever une tumeur à l'œil gauche. «A l'époque, je ne pensais pas pouvoir à nouveau participer à des courses», raconte Rohr. Pendant deux ans et demi, il n'a même plus été autorisé à conduire. Puis, en septembre 2021, la bonne nouvelle est tombée: l'œil gauche s'était rétabli. «Je vois à nouveau à 100%.»
La décision d'attaquer à nouveau en 2022 était donc prise. Avec succès! A Hemberg, La Roche, Anzère et Oberhallau, il s'est à chaque fois classé deuxième dans sa catégorie. Au Gurnigel, il a ensuite couronné sa bonne performance par une victoire souveraine dans sa catégorie E1 jusqu'à 1400 cm3. «Je n'ai jamais été aussi rapide au Gurnigel», s'est réjoui Rohr en conclusion.
Malgré son départ du Gurnigel, Rohr restera impliqué dans le championnat suisse. Avec son fils Beat, il sera également présent à chaque course en 2023. Il ne sera plus actif, «mais je ferai la cuisine et le ménage». En tant que mécanicien, Rohr n'est pas d'une grande aide pour son fils. «Cela n'a jamais été mon point fort. Mais Beat n'a pas besoin de moi pour cela non plus. Il a une formation de mécatronicien. Il s'agit plutôt de passer du temps ensemble. Il m'a toujours accompagné aux courses. Maintenant, je vais avec lui!»
Rohr ne regrette pas le bon vieux temps. Il aime néanmoins se remémorer ses débuts dans les années quatre-vingt. A l'époque, beaucoup de choses étaient encore différentes. Même la camaraderie. «Même à une époque plus récente, j'aimais aller aux courses», dit Rohr. «Mais que l'on ait encore du temps après les courses comme autrefois, cela n'arrive plus guère aujourd'hui.»
Auto Sport Suisse souhaite à Rohr le meilleur pour l'avenir! Et qui sait: il y a peut-être du vrai dans la célèbre phrase de la panthère rose: «Ce n'est pas tous les jours. Je reviendrai, pas de doute!»
Bruno Sawatzki a décroché la troisième place au Gurnigel dans le championnat suisse des voitures de tourisme de montagne, derrière Reto Meisel et Roger Schnellmann. Un succès auquel il ne s'attendait pas lui-même.
Personne n'attendait Bruno Sawatzki au début de la saison 2022 du championnat suisse de montagne. Pas même lui. Mais après six courses, dont quatre pour Sawatzki, cet homme de 51 ans originaire de Schaanwald dans la Principauté du Liechtenstein est assuré de terminer troisième du championnat. Seuls Reto Meisel (135 points) et Roger Schnellmann (105) ont récolté plus de points que le pilote de Porsche Interswiss jusqu'à 4000 cm3. Et tout cela, sur une voiture qu'il avait utilisée pour la première fois en 2022!
Mais Sawatzki n'est pas pour autant un inconnu dans le championnat suisse de la montagne. Bien au contraire. Cela fait six ans que Sawatzki roule en Porsche. Il a commencé en 1994 avec une BMW 325 avec des courses LOC. Depuis 1999, il roule en NAT. «Au début, je conduisais une Manta», raconte Sawatzki. «Je l'ai mise sur le toit la première année à Oberhallau. Ensuite, je suis passé à une Ascona B.»
Son dernier classement dans le top 10 du championnat suisse des voitures de tourisme de montagne remonte à 2017, lorsque Sawatzki a terminé huitième sur une Porsche 996 GT3 Cup. En passant au modèle 991 GT3 Cup de 460 ch, l'homme du «Ländle» a maintenant réussi le grand coup dans le cadre du CS. «Cette troisième place me réjouit beaucoup. D'autant plus que je ne m'y attendais pas moi-même», déclare Sawatzki.
Le directeur de Sawatec AG, une entreprise spécialisée dans la construction mécanique et les micro-puces, n'a pas changé grand-chose à sa Porsche. «Nous avons remplacé les barres antiroulis. Et nous avons monté d'autres pneus. Mais le set-up provient du circuit», explique Sawatzki. Le fait qu'il soit le meilleur avec moteur aspirant derrière Meisel réjouit particulièrement Sawatzki. Et la Porsche 991 Cup n'est pas prête de s'arrêter. «On peut encore faire mieux», estime le troisième du championnat.
Le plus grand adversaire de Sawatzki dans la lutte pour la troisième place n'était autre que son collègue de marque Frédéric Neff. Les deux hommes sont liés par une relation amicale. «Nous nous amusons ensemble et nous nous encourageons mutuellement», déclare Sawatzki. «Au Gurnigel, Fréd m'a tout de suite félicité.» Le fait qu'il ait eu la main sur le rapide Jurassien, tout de même champion suisse de voitures de tourisme en 2017 et 2018, n'était pas évident. Sawatzki admet toutefois ouvertement que les problèmes de Neff en début de saison lui ont un peu facilité le chemin vers la troisième place. «Lors des deux premières courses, Fréd est reparti après les journées d'entraînement. Alors que chez moi, il n'y a pas eu de problème.»
Sawatzki n'est d'ailleurs pas le grand mécanicien. Le Liechtensteinois confie le «service» à une vieille connaissance: Christoph Zwahlen. «Je ne suis pas un bricoleur», dit Sawatzki en riant. «En général, je ne touche même pas à la jauge d'huile pendant la saison...»
La Coupe de la Montagne, le championnat pour les voitures de plus faible cylindrée, a été très disputée en 2022. La lutte pour la troisième place, notamment, était si serrée qu'il a même fallu sortir la règle à calcul.
Le roi du slalom Martin Bürki a remporté sa quatrième couronne dans la coupe de la montagne lors de la finale du championnat suisse de la montagne au Gurnigel. Avant même la finale, le titre ne pouvait presque plus être retiré à l'homme de 54 ans originaire du lac de Thoune. Mais Bürki, le pilote de la VW Polo, avait lui aussi besoin de deux manches utiles pour jouer la sécurité. Le vétéran y est parvenu facilement. Il a donc été sacré champion après la deuxième course au Gurnigel.
Derrière, les choses étaient tout sauf claires. Philipp Krebs devait gagner la Renault Classic Cup pour décrocher la deuxième place. Après la panne de moteur de Denis Wolf le vendredi, la situation était devenue un peu plus simple pour le vainqueur de la Coupe de la Montagne 2019. Mais Krebs ne pouvait pas pour autant se reposer sur ses lauriers. Dario Zutter et Stephan Zbinden ne lui ont pas facilité la tâche. Mais après trois manches, Krebs s'est emparé de la deuxième place avec 2,47 secondes d'avance.
La troisième place est restée incertaine pendant un certain temps. A l'arrivée, au Gurnigelbad, des photos du top 3 ont déjà été prises le dimanche après-midi. Avec Bürki comme champion, Krebs en deuxième et le Valaisan Sébastien Coquoz en troisième. Coquoz avait, comme Bürki et Krebs, le maximum de points (après déduction de deux résultats à biffer). Autrement dit, 80 points. Mais comme Bürki et Krebs avaient les meilleurs résultats à biffer, ils étaient devant lui au classement final.
Mais il y avait encore un autre homme avec quatre vingtièmes: Jürg Ochsner. Ochsner a manqué deux courses, tout comme Coquoz, et qu'il a donc obtenu des résultats identiques, il a fallu sortir la règle à calcul. Il s'agissait maintenant de vérifier les adversaires battus dans chaque course. Et c'est finalement Ochsner qui a pris l'avantage de justesse (sur l'ensemble de la saison).
Pour Coquoz, le monde ne s'est pas écroulé après avoir appris que la troisième place n'était pas atteinte. «C'est dommage que ça n'ait pas suffi», a déclaré le pilote de l'Opel Kadett. «Mais alors, je me rattraperai l'année prochaine...»
Sans résultats biffés, un autre pilote aurait pu facilement monter sur le podium: Stephan Burri. Le Bernois, qui a émigré en Thurgovie, a marqué des points lors des six courses; deux fois avec le nombre maximal de points. Lors de la course de côte des Rangiers, il a même battu le vainqueur de la coupe Bürki. A Anzère, il n'a obtenu que la moitié des points, car il n'avait pas assez d'adversaires dans sa catégorie. Au final, Burri a terminé 5e derrière Coquoz, mais devant Denis Wolf, qui était encore en tête de la coupe avec Bürki après deux courses. Le suspense n'a vraiment pas manqué!
Il s'est passé beaucoup de choses le week-end dernier! Pas seulement au Gurnigel, mais aussi au niveau international. Le plus grand succès a été fêté par Sébastien Buemi lors de la course de 6 heures du WEC à Fuji, au Japon.
Une chose est d'ores et déjà certaine: la finale du WEC à Bahreïn, le 12 novembre, sera un coup de tonnerre! Sébastien Buemi a les meilleures chances de remporter le titre de champion du monde des hypercars. L'homme d'Aigle (VD) a repris la tête du championnat du monde après sa victoire ce week-end lors des 6 heures de Fuji avec ses coéquipiers de Toyota Brendon Hartley et Ryo Hirakawa. Mais le quatrième titre mondial de Buemi est encore loin d'être dans la poche. L'équipage de la Toyota #8 est en tête à égalité de points avec le trio Alpine Negrão/Vaxivière/Lapierre. Pour remporter le titre à Bahreïn, Buemi & Co. devront donc terminer devant l'Alpine #36.
Louis Delétraz n'a plus de chance de remporter le titre dans la deuxième division, la LMP2. Le Genevois, qui pourra défendre avec succès son titre en ELMS dans deux semaines à Spa, occupe la cinquième place intermédiaire du WEC après une sixième place à Fuji.
A propos de Spa, Nico Müller a marqué des points, mais pas de podium, lors de son passage en Belgique dans le cadre du DTM: et ce en terminant sixième de la première course. Lors de la deuxième manche, Müller a dû abandonner au dernier tour en raison d'un problème technique. Son collègue de marques Ricardo Feller a terminé le week-end aux 18e et 13e places, tandis que Rolf Ineichen (Lamborghini) a marqué son premier point grâce au meilleur tour en course lors de la deuxième manche.
En ce qui concerne les courses de Formule 1, les Suisses ont également obtenu quelques places sur le podium. Malheureusement pas pour Grégoire Saucy. Le Jurassien a terminé sa première saison en Formule 3 FIA avec une sixième place à Monza. Au classement final, Saucy s'est classé 15e. Joshua Dufek a eu plus de succès ce week-end. Lors des courses de Formula 3 Regional au Red Bull Ring, le jeune homme de 17 ans originaire de Le Vaud est monté deux fois sur le podium: deuxième le samedi et troisième le dimanche. Dario Cabanelas a également décroché une troisième place. Le jeune homme de 16 ans originaire de Pully, qui représentera également la Suisse aux FIA Motorsport Games en Formule 4, est monté pour la deuxième fois sur la troisième marche du podium lors de la course du championnat de France à Lédenon.
Pour finir, deux résultats dans le top 10 du Nürburgring: Julien Apothéloz s'est classé septième et Miklas Born (tous deux sur Mercedes AMG GT3) dixième lors des 12 heures de la Nordschleife.
Eric Berguerand est le nouveau et ancien champion suisse de la montagne dans la catégorie des voitures de course. Le pilote valaisan a également battu un nouveau record lors de la finale du Gurnigel.
Les records de piste tombent partout où Éric Berguerand se lance. En 2022, le Valaisan de 43 ans a remporté avec sa Lola FA99 noire au Championnat suisse de la montagne toutes les victoires du jour en signant un nouveau temps record . Au Gurnigel, le septuple champion suisse de la montagne a également été imbattable. «Bergus» a battu de 32 centièmes de seconde le record du parcours qu'il avait établi il y a quatre ans. Son nouveau record sur la piste de 3,734 km de Dürrbach à Gurnigelbad est désormais de 1:39,49 min, ce qui représente une vitesse moyenne de 135,1 km/h.
Pourtant, cela ne s’est pas déroulé comme espéré pour Berguerand dimanche. «J'ai eu des problèmes de boîte de vitesses», a déclaré le garagiste de Charrat après le deuxième passage. «La troisième vitesse ne voulait plus passer. C'est pourquoi le temps de la deuxième manche n'était pas particulièrement bon.» Néanmoins, cela a suffi pour remporter la victoire du jour. «Mais j'ai renoncé à la troisième manche, car je ne voulais plus prendre de risques.»
En additionnant les deux manches, Berguerand a fait enregistrer un temps de 3:22,60 min et il a ainsi été un peu plus d'une seconde plus rapide que Robin Faustini, qui s'est décroché la deuxième place devant le héros local Marcel Steiner grâce à une deuxième manche performante (1:41,33 min). Ce dernier a déjà heurté la glissière de sécurité après quelques centaines de mètres dans la première partie boisée lors de la première course. Le pilote de la LobArt-Honda a donné l’explication suivante: «La suspension arrière, les pistons et quelques pièces aérodynamiques ont été cassés.» Grâce à quelques interruptions, Steiner et son équipe ont réussi à réparer les dégâts jusqu'à la deuxième manche de course. Finalement, il s'est classé troisième, à 31 centièmes de seconde de Faustini. Les problèmes de Steiner n'ont eu aucun impact sur le championnat. Les places 2 (Steiner) et 3 (Faustini) étaient en effet déjà connues avant la course du Gantrisch.
Le top 5 au Gurnigel a été complété par Thomas Amweg (Lola T94/50) et Michel Zemp (Norma M20FC). Le pilote d’une voiture deux litres a décroché de la sorte la quatrième place finale au Championnat suisse de la montagne – devant Joël Grand, qui avait pris place dans la Reynard 97D de Simon Hugentobler après la vente de son Osella. «Je suis relativement satisfait de mon chrono de 1:528 min», a déclaré le Valaisan. «Mais tout est encore nouveau pour moi. De plus, nous avons eu des problèmes d'embrayage samedi, de sorte que je n'ai pratiquement pas pu m'entraîner.»
Dans la lutte pour la victoire chez les voitures de formule deux litres, Joël Burgermeister s'est imposé, tout comme aux Rangiers et à Oberhallau. Le pilote thurgovien de Formule 4 a amélioré le record de la catégorie d'une seconde, à 1 : 48,97 min et, en additionnant les deux courses les plus performantes, il a été 1,4 seconde plus rapide que le revenant Thomas Zürcher, qui a pris le départ pour la première fois depuis son opération du genou. Christian Balmer a décroché la troisième place, deux secondes plus tard. Philip Egli est reparti «les mains vides». Après trois manches presque identiques, le Glaronais exilé a été un poil plus rapide qu'Yves Hängärtner, qui a engagé pour la première fois sa Dallara GP3 dans la côte.
Chez les voitures de tourisme, Reto Meisel était déjà assuré d'être champion. À la manière de Berguerand, l'Argovien a également remporté cette saison sa cinquième victoire au classement général des voitures de course fermées au Gurnigel au volant de la Mercedes SLK 340 qu'il a construite lui-même, améliorant son propre temps record de 2018 avec la même voiture de près de quatre secondes pour atteindre le chrono exceptionnel de 1:48,84 min. Meisel a ainsi magnifiquement confirmé son titre de champion suisse des voitures de tourisme de montagne.
Le deuxième meilleur chrono a été réalisé par Roger Schnellmann. Toutefois, le pilote de Lachen ne savait pas s’il fallait après la deuxième course se réjouir de sa deuxième place au championnat ou être contrarié par une nouvelle défaillance. «L'arbre de transmission a cassé aux Rangiers», explique le pilote de la monstrueuse Mitsubishi Evo 8. «En le réparant, nous avons constaté que le différentiel était également endommagé. Nous avons réparé les deux. À présent, le différentiel est à nouveau défectueux et je suis déjà heureux d'avoir pu terminer la deuxième course.»
La troisième place au classement final des voitures de tourisme est revenue à Bruno Sawatzki devant Frédéric Neff. Les deux pilotes de Porsche Interswiss ne se sont pas fait de cadeaux au Gurnigel et se sont livré une bataille ouverte dont le vainqueur est Sawatzki. Martin Bürki, au volant de la BMW E33, a presque réussi à se rapprocher des temps des deux Porsche IS. Le pilote de la E1 jusqu'à 3000 cm3 a réalisé deux fois des chronos de 2:02 min.
L'autre Martin Bürki, le roi du slalom d'Uetendorf, a également pu être fier de sa performance. Non seulement il s'est imposé avec succès face à Stephan Burri dans la catégorie E1 jusqu'à 1600 cm3, mais il a également remporté avec brio la coupe de la montagne pour la quatrième fois. La deuxième place du championnat des véhicules de plus petite cylindrée est allée à Philipp Krebs, qui a également triomphé parallèlement dans la Renault Classic Cup et a envoyé sa Clio II à la retraite après 18 ans et 87 podiums. Krebs constate en riant: «On dit souvent que les voitures n'ont pas d'âme. Mais quand j'ai abandonné la voiture après la dernière course, j’avais pourtant la larme à l’oeil...»
La troisième place de la Coupe de la montagne est allée à Jürg Ochsner. Ochsner et Sébastien Coquoz ont tous deux 80 points au classement final et les mêmes résultats à biffer (deux absences). Le critère suivant est donc le nombre d'adversaires battus. Et là, Ochsner a une courte avance avec 64:60. Au début de la saison, Denis Wolf était encore en tête ex æquo avec Bürki, mais il a dû s'incliner au Gurnigel après une panne de moteur sur sa Renault Clio.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte au Gurnigel sur le site www.gurnigelrennen.ch
Après la pause estivale du Championnat suisse des rallyes, Jonathan Hirschi reste la figure de proue. Le Neuchâtelois a remporté son deuxième rallye 2022 au pied du Mt.Blanc et accroît ainsi sa position en tête du classement général.
Jonathan Hirschi, leader du championnat suisse des rallyes, n'a rien concédé lors de la quatrième manche du championnat de cette année, le Rallye Mont-Blanc-Morzine. Le Neuchâtelois et son copilote Michaël Volluz ont démarré sur les chapeaux de roue, réalisant le premier jour le meilleur temps de toutes les épreuves spéciales parmi tous les participants suisses. Le samedi, deuxième jour du rallye, Hirschi a été également en tête lors de la première étape. Ce n'est que dans la 9e et la 14e épreuve spéciale qu'il a brièvement laissé la voie libre à ses concurrents.
Avec sa deuxième victoire de la saison (après le Rally di Alba), le pilote de la VW Polo GTI a renforcé sa position en tête du classement général. Après avoir participé à quatre des six rallyes, le pilote de 36 ans, de Cernier, est en tête avec 141 points.
«Je suis très satisfait», déclare Hirschi. «Commencer la deuxième partie de la saison par une victoire est évidemment une chose optimale. Nous avons eu quelques petits problèmes. Mais rien qui puisse vraiment nous empêcher de partir en tête. Je me réjouis déjà des deux rallyes restants.»
Parmi la petite vingtaine de participants suisses dans le groupe des voitures de rallye modernes, la deuxième place est allée à Mike Coppens et son copilote Christophe Roux. Le champion en titre a franchi la ligne d'arrivée 1:13,3 min après le vainqueur Hirschi. Pour Coppens, le fait de revenir sur une Skoda Fabia s'est avéré payant. Coppens se sent parfaitement en confiance dans l'équipe Balbosca. Le pilote de Verbier n'a toutefois pas réussi à se placer à la hauteur d'Hirschi. «Ce qui est bien dans ce rallye, c'est que je ne doute plus de moi», constate Coppens. «Les derniers rallyes avec la Citroën m'ont tellement fait réfléchir sur la conduite que je me suis dit que si cela ne s'améliorait pas, j'arrêterais de faire des rallyes.»
Pour Jonathan Michellod et son copilote Stéphane Fellay, le rallye s'est achevé à la troisième place. Il y a un an, le Valaisan aurait été très heureux de ce résultat. Cependant, ses exigences ont augmenté. Michellod a été déçu de sa troisième place avec une minute de retard sur Coppens. «Nous nous sommes très bien préparés pour ce Rallye», déclare le pilote Skoda de 28 ans. «Mais nous avons ensuite subi deux crevaisons alors que je n’avais accroché nulle part. C'est très fâcheux, car les temps dans les autres épreuves spéciales étaient bons.»
Au championnat, Michellod a réussi à défendre sa deuxième place derrière Hirschi. Grâce à ses 122 points, il dispose encore d'un avantage de 14 points sur Coppens. Il ne faut cependant pas oublier que seuls les cinq meilleurs résultats comptent à la fin.
Derrière le top 3, Sergi Pinto a terminé, comme prévu, à la quatrième place finale au volant de son Alpine A110 RGT. La cinquième place est allée à Nicolas Lathion sur sa Renault Clio Rally4. Ismaël Vuistiner a terminé sixième sur une Clio Rally5, avec un retard de 3,5 secondes après plus de 180 kilomètres parcourus.
Guillaume Girolamo est déjà champion chez les juniors. Le Valaisan a en effet pris la septième place du classement général et ne pourra plus être devancé au classement junior lors des deux rallyes restants au Tessin et au Valais (cf. dates ci-dessous). La deuxième place chez les juniors est allée à Yoann Loeffler.
Girolamo a manqué le titre du Clio Trophy Swiss de justesse. Il n’a pas réussi à rattraper son retard sur son concurrent. Il lui a manqué 5,7 secondes à l'arrivée pour devancer le vainqueur Vuistiner. Dans le Michelin Trophy Alps, les Français Éméric Rey et Thomas Battaglia se sont emparés de la première et de la deuxième place, la troisième place allant à Nicolas Lathion.
Dans la catégorie des voitures historiques, Marc Vallicioni a non seulement remporté le classement suisse sur sa BMW M30 E30, mais le pilote de Fully a également gagné le classement général. Guy Trolliet (Porsche 911 SC) a remporté la deuxième place du classement suisse du VHC devant Eddy Bérard (Ford Sierra RS Cosworth).
La victoire finale du Rallye Mont-Blanc-Morzine, qui compte principalement pour le Championnat de France, a été remportée par Yoann Bonato sur une Citroën C3 Rally2 devant Quentin Giordano (VW Polo GTI R5) et Hugo Margaillan (Citroën C3 Rally2).
Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye du Mt-Blanc Morzine sur le site Internet suivant :www.rallye-mont-blanc-morzine.com
Et voici la suite des événements :
30 septembre-1er octobre, Rally del Ticino
13-15 octobre, Rallye International du Valais
La remise des prix du Championnat suisse de karting autobau de cette année aura lieu le 6 novembre 2022 au Musée des transports de Lucerne. Les invitations seront envoyées après le 10 octobre.
Le 8 octobre, le Championnat suisse de karting autobau se décidera lors de la cinquième et dernière manche sur la piste de karting de Wohlen. Moins d'un mois plus tard, le dimanche 6 novembre 2022, la remise des prix de cette année aura lieu au Musée des transports de Lucerne.
Vous trouverez les détails du programme dans les invitations qui seront envoyées à partir du 10 octobre. La date limite d'inscription est fixée au 28 octobre 2022.
Nous espérons que vous serez nombreux à participer et nous nous réjouissons déjà de la grande finale à Wohlen!
La deuxième partie de la saison du championnat suisse des rallyes commencera ce week-end avec le Rallye du Mont-Blanc Morzine (F). La lutte à trois entre Jonathan Hirschi (VW Polo GTI), Mike Coppens et Jonathan Michellod (les deux sur Skoda Fabia) sera au centre de l'attention.
Le Championnat suisse des rallyes 2022 ne saurait être plus équilibré. Mike Coppens, champion 2021, a remporté le premier rallye dans le Jura. Jonathan Michellod le deuxième (Rallye du Chablais) et son homonyme Jonathan Hirschi a remporté le troisième à Alba en Italie. Ce week-end, cette lutte à trois abordera maintenant sa quatrième phase. Au Rallye Mont-Blanc Morzine, dans les Alpes françaises, l'un des membres du trio va fêter probablement sa deuxième victoire de la saison. Il est impossible de désigner un favori. Hirschi, leader du Championnat suisse des rallyes, a certes les meilleures cartes en main, mais le Neuchâtelois n'a encore jamais participé à ce rallye qui compte avant tout pour le Championnat de France.
«C'est un peu comme le Rallye du Chablais», dit Hirschi, «je n'avais jamais pris le départ de ce rallye non plus. Mais je me réjouis beaucoup des épreuves à venir au Mont-Blanc. Certaines d'entre elles sont très rapides et piégeuses. En tout cas, il ne sera pas facile de trouver le rythme.»
Coppens et Michellod ont déjà participé à ce rallye au pied du Mont-Blanc l'année passée. Coppens avait alors terminé deuxième derrière le vainqueur Sébastien Carron et Michellod troisième dans le cadre du Championnat suisse des Rallyes. Michellod est le seul à participer à ce rallye pour la troisième fois. En 2016, le jeune Valaisan était toutefois encore au volant d'une Renault Twingo. A l'époque, le jeune pilote du Val de Bagnes, aujourd'hui âgé de 28 ans, ne visait pas encore le titre de champion de Suisse. «Je n'y songe pas non plus maintenant et je prends les choses comme elles viennent. Nous ne sommes qu'à la moitié de la saison et rien n'est encore joué. Le chemin jusqu'à l'objectif, le Rallye International du Valais, est encore long.»
Michellod occupe la deuxième place du classement intermédiaire, sept points derrière Hirschi. Rien n'est donc encore perdu et cela aussi parce que seuls les cinq meilleurs résultats (sur six rallyes) comptent à la fin. La situation de départ de Coppens est un peu plus précaire. Après sa victoire au Critérium, le champion de l'année dernière n'est monté sur le podium ni au Rallye du Chablais, ni au Rally di Alba. Pour le Rallye du Mont-Blanc, il mise donc à nouveau sur une Skoda Fabia. «Sur les étapes rapides, j'étais très rapide avec la Citroën», explique Coppens. «Mais dans les passages techniques, j'ai fait plus d'erreurs qu'avec la Skoda. De plus, j'ai trop réfléchit en conduisant. Ce n'était pas bon.»
Comme Ivan Ballinari, qui a participé au Celtic Rally Trophy, a renoncé à participer au Rallye Mont-Blanc Morzine et comme Sébastien Carron ne prendra pas non plus le départ et, en fonction du déroulement du rallye, Sergio Pinto a lui aussi une chance de monter sur le podium suisse. Le pilote de 44 ans du Châble (VS) est l'un des 13 pilotes à miser sur une Alpine A110, mais le seul avec un passeport suisse. Tous les autres participants de la classe RGT sont français.
Sascha Althaus sera également au départ. Après son spectaculaire accident au Rally di Alba, le Jurassien a péniblement reconstruit sa Renault Clio RS Line. Il a fait son retour au Rallye du Gap, auquel Jonathan Hirschi, entre autres, a participé. «Nous ne savions pas exactement ce qui nous attendait après cet accident», constate Althaus. «Mais après quelques kilomètres difficiles, nous avons automatiquement retrouvé le plaisir.»
Le Clio Trophy Swiss sera également le théâtre d'une lutte à trois entre Ismaël Vuistiner, Guillaume Girolamo et Yoan Loeffler (tous sur Renault Clio Rally5). Ces deux derniers se battront également en duel au Mont-Blanc pour la victoire dans le championnat junior. Dans le Michelin Trophy Alps 2WD, la figure de proue suisse s'appelle Nicolas Lathion sur une Renault Clio Rally4. Trois autres équipages suisses seront au départ.
Au total, 19 Suisses participeront au Rallye Mont-Blanc Morzine dans la catégorie des voitures de rallye modernes. Dans la catégorie historique VHC, Eddy Bérard et Marc Valliccioni comptent parmi les grands favoris. Mais Olivier Gillet, champion de Suisse des rallyes en 2005, est lui aussi un candidat sérieux à la victoire sur sa Ford Escort RS1600. Sans oublier naturellement les tenants du titre, Trolliet-Moulin, sur leur Porsche 911. Quant à l'actuel leader du Championnat suisse VHC, Florian Gonon, il ne sera pas au départ.
Le départ du Rallye Mont-Blanc Morzine est prévu le vendredi 9 septembre à 8 heures. Sept étapes figurent au programme de la première journée. Sept autres épreuves spéciales se disputeront ensuite le samedi 10 septembre. Le premier départ sera donné à 8h34. Au total, 480,14 kilomètres doivent être franchis, dont 183,7 kilomètres chronométrés.
Pour de plus amples informations sur le Rallye Mont-Blanc Morzine, prière de consulter le site Internet www.rallye-mont-blanc-morzine.com
Dates du Championnat suisse des rallyes 2022
9 avril, Critérium jurassien
3/4 juin, Rallye du Chablais
24/25 juin, Rally di Alba (I)
9/10 septembre, Rallye du Mont-Blanc Morzine (F)
30 septembre/1er octobre, Rally del Ticino
14/15 octobre, Rallye International du Valais
Le grand moment est venu! Ce week-end, les pilotes suisses de course de côte se retrouveront pour la grande finale au Gurnigel. Mathématiquement, seul Eric Berguerand ne pourra en réalité être le nouveau champion.
Eric Berguerand n'aura en effet encore besoin que d'un seul point le week-end prochain lors de la 51e course de côte nationale au Gurnigel! Il sera alors sacré champion suisse des voitures de course pour la septième fois, après 2005 (à l'époque de la coupe de montagne), 2013-2016 et 2019. Le garagiste de 43 ans de Charrat (VS) a déjà été vainqueur quatre fois cette année, toujours en un temps record. Dans cette optique, la tâche devrait être à la portée du pilote de la Lola FA99 de couleur noire de jais. Mais ceux qui connaissent Berguerand savent bien qu'il ne parle du titre qu'une fois que ce dernier sera dans la poche.
Le seul concurrent restant dans la lutte pour le titre de champion de Suisse se nomme Marcel Steiner. Le matador local est certes motivé au plus haut point pour sa course à domicile, mais le pilote de la LobArt-Honda ne caresse plus de grands espoirs de pouvoir encore renverser la vapeur. «Nous avons été très proches d'Eric lors de la dernière course à Oberhallau», explique Steiner. «Mais les caractéristiques du parcours du Gurnigel plaident davantage en sa faveur. Néanmoins, je me réjouis bien sûr à la perspective de cette épreuve de force. Notamment parce que les choses se sont de plus en plus bien passées pour nous lors des dernières courses.»
Parmi les autres prétendants au podium, on compte Robin Faustini. Le jeune Argovien a renforcé cette saison sa réputation de «homme du futur». La troisième place finale au classement général, l'objectif déclaré de Faustini, lui est déjà assurée avant la finale du Gurnigel. Aux côtés du pilote Osella, deux autres pilotes pourraient prendre d'assaut le podium: Thomas Amweg sur la Lola F3000, vainqueur du Gurnigel en 2019, et Joël Grand, qui prendra place pour la première fois dans la Reynard F3000 de Simon Hugentobler. «Mais cela seulement si le temps reste sec», précise le rapide pilote valaisan. Joël Volluz ne sera pas au départ. Le deuxième pilote Osella-FA30 renonce à la course du Gurnigel, mais devrait revenir en 2023.
Chez les voitures de tourisme, tout est clair pour la première place. Reto Meisel, au volant de sa Mercedes SLK 340, a été sacré champion après Oberhallau. Roger Schnellmann, au volant de sa Mitsubishi Evo 8, devrait également décrocher la deuxième place, à condition de ne pas faire de zéro au Gurnigel. Dans ce cas, Bruno Sawatzki et Frédéric Neff pourraient encore ravir le podium au Schwytzois avec leur Porsche du groupe des voitures spéciales InterSwiss. Le suspense ne manque donc pas. D'autant plus que seuls quatre points séparent Sawatzki et Neff.
Pour Martin Bürki, la couronne sera également servie sur un plateau d’argent. Le roi du slalom d'Uetendorf s'apprête à remporter son quatrième titre dans la Coupe de côte pour les véhicules de plus petite cylindrée. Seul le tenant du titre Philipp Krebs pourrait encore lui mettre des bâtons dans les roues, à condition toutefois que Bürki fasse un zéro pointé.
La Renault Classic Cup est elle aussi déjà gagnée. Denis Wolf est champion pour la troisième fois après 2017 et 2018. La deuxième place est attribuée à Michael Schläpfer et la troisième, très probablement à Krebs. Ce dernier sera au départ du Gurnigel pour la dernière fois au volant de sa Clio II noire. En 2023, Krebs s'attaquera à une Clio de troisième génération.
A propos du parcours: le parcours du Gurnigel, sinueux et moyennement rapide, mesure 3734 mètres et il est réputé techniquement exigeant. Depuis 2018, Eric Berguerand détient le record du parcours de cette course traditionnelle bernoise en 1:39,81 min (= 134,67 km/h). La course du Gurnigel remonte à 1910. Le premier vainqueur, le Bernois Edmond von Ernst, a mis 7,27 min pour parcourir le trajet de Dürrbach à l'hôtel Gurnigelbad. A partir de 1920, la course a été disputée à intervalles irréguliers. En 1970, le «Gurnigel» a été inscrite au calendrier du championnat suisse et se déroule depuis lors année après année (sauf pendant les années du Coronavirus 2020 et 2021).
Le programme: le samedi, trois manches d'entraînement sont prévues pour toutes les catégories, de 7 heures à 17h30 environ. Le dimanche matin, la première course débutera à la même heure. Le classement s'effectuera après addition des deux meilleurs temps des trois manches. Le moyen le plus simple et le plus rapide d'obtenir des billets consiste à les acheter à l'avance sur le site Internet.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte du Gurnigel sous www.gurnigelrennen.ch
Dates du Championnat suisse de la montagne 2022
11/12 juin Hemberg
18/19 juin, La Roche – La Berra
23/24 juillet, Ayent – Anzère
19-21 août, St.Ursanne – Les Rangiers
27/28 août, Oberhallau
10/11 septembre, Gurnigel
La 18e édition de l'Arosa ClassicCar a attiré le week-end dernier de nombreux fans de voitures anciennes et passionnés de sport automobile dans le Schanfigg. La victoire du jour a été remportée pour la sixième fois par Thomas Amweg.
L'ancien temps record de 4:06,16 min reste valable. Lors de la 18e édition de l'Arosa ClassicCar, une amélioration du temps était certes possible le dimanche, mais le samedi pluvieux a eu raison des participants, à commencer par le pilote le plus rapide, Thomas Amweg. «Nous aurions eu besoin de plus de courses dans des conditions météorologiques comme celles de dimanche pour nous rapprocher du temps record», explique le désormais sextuple vainqueur du jour de l'ACC.
Lors de la troisième manche du samedi matin, Amweg a tout de même réalisé 4:12,71 min au volant de sa Martini MK50 F2, ce qui correspond à une vitesse moyenne de 104 km/h. Le deuxième temps le plus rapide a été réalisé par Roger Moser. Le matador local a parcouru les 7,3 kilomètres de la piste en 4:26,27 min au volant d'une voiture presque identique, propulsée par un moteur BMW identique. Le vainqueur de l'année dernière, Florian Feustel, n'a été que légèrement plus lent. L'Allemand a mis 4:27,48 min dans sa Porsche 911 IROC RSR, laissant Mirco Seiler (Lola T70) et René Aeberhardt (Opel Ascona 400 Rallye) derrière lui.
Cette année encore, de nombreux bénévoles ont contribué au succès de l'événement. Parmi eux, 130 commissaires de piste ont veillé à la sécurité et sont parfois venus de loin (Nürburgring, Salzbourg etc.). La revalorisation du site de départ à Langwies – avec désormais un écran géant, un speaker et une tente de restauration – a également suscité des réactions positives.
Les adieux ont également été chargés d'émotion. Ueli Schneiter, directeur de course de l'ACC pendant 15 ans, se retire. Il sera remplacé par Alex Maag en 2023. Le Thurgovien a été vice-directeur de course à Arosa au cours des deux dernières années et est bien connu dans le milieu, notamment en tant que directeur de course à Oberhallau et Frauenfeld. Markus Markwalder, président du comité d'organisation, déclare à ce sujet: «Nous sommes heureux d'avoir pu trouver en Alex Maag un directeur de course aussi compétent. Il peut non seulement s'appuyer sur son expérience dans le domaine des courses, mais aussi sur une équipe bien rodée sur place. Ensemble, nous nous attaquerons également aux 15 prochaines années.»
La 19e édition de l'Arosa ClassicCar aura lieu du 31 août au 3 septembre 2023. Les inscriptions seront probablement possibles à partir du printemps 2023. Plus d'informations sur www.arosaclassiccar.ch
Patric Niederhauser et Lucas Légeret ont remporté à Hockenheim l'avant-dernière manche de la GT World Challenge Europe Endurance Cup. Emil Frey Racing s'est assuré la victoire dans la Silver Cup.
Patric Niederhauser et Lucas Légeret avaient toutes les raisons de se réjouir ce week-end à Hockenheim. Le duo suisse a remporté, avec l'Allemand Christopher Mies, l'avant-dernière manche du GT World Challenge Europe Endurance Cup sur une Audi R8 LMS, après une saison en demi-teinte jusqu'à présent. «Enfin, ça a marché», a déclaré le pilote d'usine Audi Niederhauser. «Cette année, nous avons déjà eu quelques courses où nous avons été vraiment malchanceux. Cette fois, nous avons été récompensés de notre travail dur!»
Nico Müller et ses deux coéquipiers Frédéric Vervisch et Valentino Rossi sont passés tout près du podium. Le trio a terminé à la 5e place, à 1,185 seconde de la 3e place, tandis que la légende des deux-roues Rossi a fait un faux pas au départ et a chuté à la 20e place intermédiaire. Sans cette mésaventure, Müller & Co. auraient été assez sûrs de monter sur le podium.
Raffaele Marciello n'a pas eu de chance cette fois. Le pilote d'usine Mercedes tessinois a abandonné et a ainsi concédé son premier zéro pointé. Marciello reste toutefois en tête avant la finale du premier week-end d'octobre et a de bonnes chances de s'assurer le titre.
Emil Frey Racing a également eu de bonnes raisons de se réjouir. L'équipe de Safenwil a remporté la catégorie Silver Cup avec Konsta Lappalainen, Stuart White et Mick Wishofer. Le trio a franchi la ligne d'arrivée juste une place derrière la voiture sœur #63, la meilleure Lamborghini Huracan de la classe Pro.
Des points ont également été attribués à Grégoire Saucy dans le championnat de Formule 3 de la FIA. Le Jurassien est passé de la 11e place sur la grille de départ de la première course à la 5e place. Lors de la deuxième manche le pilote ART a abandonné.
Yann Zimmer a également fait un assez bon travail pour ses débuts dans la NASCAR Euroseries. Lors de sa première course pour l'équipe Racingfuel Motorsport, Zimmer s'est tout de suite classé 5e de la série Pro. Le meilleur résultat du deuxième Suisse, Giorgio Maggi, a été une sixième place. Maggi a ainsi remporté le classement junior le dimanche.
Le mardi 16 août 2022, la Commission disciplinaire (CD) d'Auto Sport Suisse a siégé sur deux affaires. Les infractions suivantes ont été traitées et les jugements suivants sont ensuite devenus définitifs.
La première affaire concernait une sanction sportive contre le pilote de karting Jérôme Schwab, respectivement contre son père, selon l'art. 9.15 du CSI /RNS, prononcée dans le cadre du Rotax Max Challenge à Wohlen le 6 juin 2022.
Au cours de la manifestation susmentionnée, une personne dont Jérôme Schwab porte la responsabilité en tant que pilote/candidat privé selon l'art. 9.15 du Code Sportif International (CSI), respectivement du Règlement Sportif National (RSN) (père), a insulté et proféré des menaces (y compris des menaces de mort), agressé physiquement (en le poussant et tirant) un commissaire sportif et demandé à ce dernier d'annuler la pénalité de temps infligée au pilote Jérôme Schwab. À la suite de ces agissements, Jérôme Schwab a été exclu de la manifestation en tant que pilote/candidat privé responsable. En outre, les commissaires sportifs ont décidé de transmettre le cas à la Commission disciplinaire d'Auto Sport Suisse pour une analyse plus approfondie.
Celle-ci, au terme de l'audition du pilote Jérôme Schwab, qui s'est excusé pour son comportement et celui de son père, est parvenue à la conclusion suivante: la sanction sportive du 6 juin 2022 a été confirmée. Les frais de procédure (500 francs hors TVA) sont mis à la charge de l'intéressé à hauteur de 50 %.
La deuxième affaire concernait une pénalité sportive infligée à Robin Faustini. L'Argovien, actuellement troisième du Championnat suisse de la montagne, n'avait pas respecté les règles en vigueur lors d'une manifestation à Gorjanci, en Slovénie (8-10 juillet 2022), et avait fait tourner son véhicule dans le sens inverse de la marche. Ce faisant, il a mis inutilement en danger les spectateurs et les commissaires de piste et n'a pas respecté plusieurs signaux de drapeau. Le directeur de course ayant dû arrêter le pilote sur la piste, une discussion s'est engagée avec ce dernier, obligeant Faustini à se présenter ensuite devant le jury. L'organisateur a exclu Robin Faustini de la manifestation et cette affaire a été transmise par la fédération slovène à la FIA, respectivement à Auto Sport Suisse, pour traitement ultérieur.
La CD a examiné le cas et, compte tenu du fait que le pilote Robin Faustini a fait preuve de compréhension et s'est excusé, elle est arrivée à la conclusion qu'une infraction à plusieurs règles fondamentales avait été perpétrée. En appliquant les règlements en vigueur, la CD a pris la décision suivante: amende de 3000 francs, participation au cours pour fonctionnaires à Büren a.d. Aare en 2023, plus engagement de quatre jours lors de manifestations approuvées par la CSN en tant que commissaire de piste et prise en charge des frais de procédure (500 francs hors TVA).
Comme c'est l'usage dans les procédures disciplinaires, les amendes seront transmises au fonds de la relève et seront directement réutilisées pour la promotion de la relève.
Simracer, attention! Dès maintenant, il est possible de s'inscrire pour la nouvelle saison des championnats suisses Simracing dans les classes Formule 3 et GT3.
Les championnats Simracing de Formule 3 et GT3 débuteront en octobre 2022, se dérouleront sur douze dates de classement et se termineront en mai 2023. 40 pilotes au maximum prendront le départ de chaque série et se battront pour le titre de champion suisse 2023 de leur classe. Alors qu'en Formule 3, une course de sprint de 20 minutes et une Feature Race de 40 minutes sont disputées à chaque date, une course de 60 minutes avec arrêt obligatoire au stand est organisée dans la catégorie GT3.
Les directeurs de course et le jury officiel d'Auto Sport Suisse, composé de commissaires sportifs issus du sport automobile réel et virtuel, veilleront en direct au respect du règlement pendant les courses. Les championnats sont organisés conformément au Code Sportif International (ISG) de la FIA, au Règlement Sportif National (RSN) d'Auto Sport Suisse (ASS), aux dispositions de la Commission Sportive Nationale (CSN) et au règlement standard du sport automobile virtuel dans les catégories Formule 3 et GT3. Une licence SIM valable d'Auto Sport Suisse est nécessaire pour participer.
Désormais et à partir de 2022, les deux séries de championnats suisses de simracing de flanc.ch font partie des Swiss Simracing Series. Ainsi, tous les championnats suisses officiels se dérouleront sous un même toit. Cela permet d'exploiter les synergies et de présenter aux simracers, sous une forme claire, toutes les possibilités de participation. Les championnats suisses 2022 de la Porsche eSports Carrera Cup et des Honda TCR Swiss Virtual Series sont déjà en cours. Les inscriptions pour les championnats de Formule 3 et GT3 sont possibles dès maintenant via www.simracingseries.ch ou www.flanc.ch. La lutte se poursuivra au-delà de la fin de l'année pour les titres 2023.
Les séries de flanc.ch s'adressent en premier lieu aux simraceurs et simraceuses qui souhaitent participer de chez eux dans leur propre simulateur. Mais si l'offre le permet, il est également possible de participer depuis un centre de simulation. Les séries sont disputées avec la simulation iRacing.
Le moment est à nouveau venu! La 18e édition de l'Arosa ClassicCar aura lieu le week-end (du 1er au 4 septembre 2022). Plus de 170 pilotes se sont inscrits.
La fascination pour l'Arosa ClassicCar est intacte: Bien plus de 200 inscriptions sont parvenues au secrétariat de la course. Cette année, le choix a été particulièrement difficile pour les responsables. Markus Markwalder, président du comité d'organisation, déclare: «Nous avons été submergés par le nombre et l'attractivité des inscriptions. Et nous sommes bien sûr fiers de pouvoir présenter cette année encore un champ de pilotes aussi fort.»
La catégorie Compétition sera particulièrement passionnante pour les spectateurs. Thomas Amweg y prend le départ avec une March 87B. Après le faux pas de l'année dernière, Amweg jr. s'attaquera à son temps record de 4:06,16 min établi en 2019. En 2020, l'Argovien avait déjà tenté de passer sous la barre des 4 minutes. Peut-être que cette fois-ci, il y parviendra...
L'année dernière, après la le faux pas d'Amweg, la voie était libre pour l'Allemand Florian Feustel. Cette année encore, Feustel sera au départ avec sa Porsche 911 IROC RSR, tout comme le deuxième de l'année dernière Markus Jörg (Lotus 11) et le troisième de l'année dernière Diego Bernhard (Ford Escort RS2000). La performance d'Urs Ehrbacher est également attendue avec impatience. Le Bâlois ne conduit pas un dragster, mais une Porsche RSR de 1975.
Vous trouverez tous les autres participants dans les listes ci-jointes. Le coup d'envoi de l'Arosa ClassicCar sera donné comme d'habitude par le corso de véhicules à travers Arosa le jeudi soir à partir de 18 heures. Les courses (vendredi, samedi et dimanche) auront lieu à partir de 8h25. Vous trouverez le programme détaillé sur www.arosaclassiccar.ch
Du point de vue suisse, Oberhallau était le nombril du monde du sport automobile ce week-end. Mais des pilotes suisses étaient également en action à Spa, Barcelone et au Nürburgring.
La Suisse est représentée par trois Suisses dans le DTM, la série de voitures de tourisme la plus populaire d'Europe. Deux d'entre eux sont toujours à portée de main des leaders après cinq des huit courses de cette année. Malheureusement, aucun des deux, ni Nico Müller (actuellement sixième au classement général), ni Ricardo Feller (huitième), n'a pu marquer de points dans les deux courses de ce week-end. Feller s'est tout de même assuré sa deuxième place sur le podium de la saison en terminant troisième de la course du samedi après une lutte spectaculaire. Müller, qui fera son retour en Formule E en 2023 avec ABT Motorsport, a été éliminé au deuxième tour de la première manche à cause d'une crevaison. Le dimanche, il s'est classé 6e, tandis que le revenant Rolf Ineichen a terminé les deux courses hors des points à la 18e place.
Ralph Boschung a également décroché une place dur le podium. Après une pause de plusieurs mois (voir lien), le Valaisan a enfin repris place dans son cockpit chez Campos lors de la course de Formule 2 à Spa-Francorchamps. Le fait qu'il se soit d'emblée classé troisième lors de la première course laisse imaginer où en serait Boschung sans sa blessure à la nuque et sa longue pause... Aucun point n'a été marqué à Spa par Grégoire Saucy en Formule 3, mais William Alatalo, le pilote de Jenzer, a marqué deux fois dans les Ardennes!
Louis Delétraz poursuit sur la voie du succès en ELMS. Le Genevois a déjà pu fêter sa troisième victoire de la saison lors de la quatrième course à Barcelone. Si tout se passe bien, Delétraz peut devenir champion pour la deuxième fois après 2021 dès la prochaine course à Spa-Francorchamps (25 septembre). Outre Delétraz, l'équipe Cool Racing est également montée sur le podium (P3) à Barcelone. Et ce, en LMP2 et en LMP3. Pour Fabio Scherer, la course s'est terminée à une décevante 16e place après une fuite d'eau.
La présentation de l’E-Fuel à Oberhallau a été un véritable succès. Ce soir, la télévision suisse diffusera un reportage sur ce carburant révolutionnaire dans l'émission «Zehn vor Zehn».
La course de côte d'Oberhallau n'a pas seulement offert des courses pleines d'action, les spectateurs ont également assisté à une première dans le sport automobile suisse dans le Klettgau. Dans le cadre de courses de démonstration, la communauté d'intérêts Innovation a utilisé pour la première fois du carburant synthétique dans le sport automobile suisse. Les vainqueurs du Mans et champions du monde d'endurance Neel Jani et Marcel Fässler ont conduit les voitures de course avec ce carburant produit à partir de déchets biologiques et neutre en CO2 jusqu'à 80 pour cent. En termes de performance et de son, aucune différence n'a été constatée par rapport à l'essence traditionnelle issue du pétrole. Même la conseillère nationale socialiste de Schaffhouse Martina Munz s'est fait expliquer le carburant propre par les initiateurs Mario Illien et Markus Hotz.
Les courses d'exhibition ont été un grand succès. Ils n'ont pas seulement montré comment le sport automobile peut devenir neutre en CO2, mais aussi les voitures normales. En effet, le carburant utilisé dans les voitures de course de Jani et Fässler répondait aux exigences de l'essence automobile normale et peut être utilisé dans tous les véhicules sans modification des moteurs.
Le fait que même la télévision suisse se soit rendue sur place montre l'ampleur du projet. Le reportage d'Oberhallau doit être diffusé ce soir dans l'émission «Zehn vor Zehn». Alors, chers fans de sport automobile: ne le manquez pas!
La première décision du Championnat suisse de la montagne est tombée: Reto Meisel a décroché le titre de champion chez les voitures de tourisme à Oberhallau. La victoire du jour a été remportée de peu par Eric Berguerand.
Jamais, les résultats ont été aussi serrés cette année! Devant environ 15'000 spectateurs, Eric Berguerand et Marcel Steiner se sont livrés un duel au coude à coude lors de la cinquième manche du Championnat suisse de la montagne à Oberhallau. Les deux pilotes ont battu à cinq reprises le record absolu de la course, qui était jusqu'à présent de 1:08,00 minutes. Le meilleur chrono de Berguerand lors de la deuxième course a toutefois été annulé en raison d'une entorse au règlement. Lors du contrôle ultérieur, il s’est avéré que la Lola FA99 du Valaisan était trop légère de 6,5 kilos. Cela a mis une fois de plus Berguerand sous pression pour la troisième et dernière manche. Mais le garagiste de Charrat, près de Martigny, s'est montré encore plus motivé. Il aurait dû réaliser 1:08,25 min. Le chronomètre affichait 1:07,70 min après la dernière course de Berguerand. Il n'a donc été qu'à 0,14 seconde du nouveau record du parcours qu'il a obtenu le matin même et a ainsi remporté sa quatrième victoire du jour en 2022, plus les deux points supplémentaires pour le record. «J'ai eu l'impression que grâce à son poids, cette voiture a encore eu une meilleure tenue de route», a constaté le champion en titre, qui a encore besoin d'un point au Gurnigel pour remporter son septième titre de champion suisse. «Le week-end s'est très bien passé. Je suis très content. Marcel a mis une pression énorme. Je me réjouis maintenant de faire la finale au Gurnigel et j'espère que les conditions y seront aussi bonnes qu'à Oberhallau.»
Steiner, battu, a pris sa défaite avec philosophie. Par rapport au début de la saison, Steiner a gagné beaucoup de terrain sur Berguerand. «Ça va de mieux en mieux. Mais ce n'est toujours pas suffisant. Mais nous avons encore une ou deux idées. En outre, il ne faut pas oublier que nous pesons 60 kilos de plus au total. Peut-être devrons-nous changer quelque chose à la carrosserie pour 2023...»
Derrière Berguerand et Steiner, Robin Faustini a pris la troisième place du classement journalier. En additionnant les deux courses les plus rapides, il a manqué au pilote argovien d'Osella près de quatre secondes à Berguerand. «Je suis satisfait de ma performance», a déclaré Faustini, qui a ainsi consolidé sa troisième place au championnat. «Mais il me manque de la puissance motrice sur ce parcours.» Faustini a néanmoins gardé le contrôle sur le quatrième, Joël Volluz. «Pour moi, il reste constamment une bonne référence, car il roule avec un matériel identique», a déclaré Faustini.
Michel Zemp a réalisé une belle performance. En voiture 2 litres, il a été «Best of the Rest». Ce pilote de Langnau a manqué de peu de battre un nouveau record de classe. Celui-ci est toujours détenu par l'Autrichien Christoph Lampert, qui a toutefois été devancé cette fois-ci par Zemp, sixième au classement général. La 7e place est allée à Simon Hugentobler avec la Reynard 97D. Ce véhicule sera d'ailleurs également présent au Gurnigel. Mais il sera piloté par Joël Grand. Le Valaisan a pris place pour la dernière fois dans son Osella PA21 JRB à Oberhallau. Comme il se doit, il a fait ses adieux à sa voiture bleue avec un nouveau record de classe amélioré de cinq et une 12e place au scratch.
Comme aux Rangiers, Joël Burgermeister s'est imposé face à Philip Egli pour la victoire dans la catégorie des voitures de course de deux litres. Le pilote de Suisse orientale a été 1,3 seconde plus rapide (en additionnant les deux manches les plus rapides) que le roi du slalom de Glaris. Cette fois, Roland Bossy n'a pas réussi à égaler les chronos des deux plus rapides. Le Jurassien a toutefois réussi à se hisser à la troisième place, en partie parce que Christian Balmer est sorti de la piste avec sa Tatuus Formula Master lors de la deuxième manche et n'a plus pu prendre le départ de la troisième manche.
Chez les voitures de tourisme, la décision a été encore plus serrée qu'entre Berguerand et Steiner. Roger Schnellmann a remporté la première victoire de la journée 2022 avec seulement 0,11 seconde d'avance sur Reto Meisel sur sa puissante Mercedes SLK 340. Derrière lui, Romeo Nüssli s'est classé troisième. Avant même la prochaine et dernière course au Gurnigel, cette deuxième place a permis à Meisel de décrocher le titre de champion suisse de la montagne des voitures de tourisme. «Malgré le record de la classe, cela n'a pas suffi pour gagner cette fois-ci. Mais je ne voulais pas non plus prendre trop de risques. Après tout, il s'agissait du championnat. Et nous l'avons déjà en poche à une course de la fin.»
Dans l'Interswiss, les deux pilotes de Porsche Bruno Sawatzki et Frédéric Neff se sont livrés à un nouveau tête-à-tête. En réalisant le meilleur temps de la troisième manche en 1:22,10 min, Neff a presque réussi à renverser la vapeur. Un battement de cils de trois centièmes de seconde les a finalement séparés. L'un d'entre eux devrait finir à la troisième place du classement général des voitures de tourisme.
Les matadors locaux ont également pu jubiler. Jürg «Sugi» Ochsner d'Oberhallau a remporté la victoire du jour dans sa catégorie au volant de son Opel Kadett. Il a distancé Philip Niederberger et Manuel Santonastaso de plus de deux secondes pour prendre les deuxième et troisième places. La joie a sans doute été encore plus grande un village plus loin à Hallau – avec une deuxième place. Après que Vanessa Zenklusen ait touché les bottes de paille lors de la deuxième manche d'entraînement et que sa Subaru Impreza Type R ait été passablement endommagée, elle avait déjà tiré un trait sur la course du dimanche. Mais heureusement deux autres pilotes l'ont convaincue de remettre la voiture de course en état de marche pendant la nuit et l'ont aidée à réaliser ce miracle.
Hermann Bollhalder, de Wattwil, est resté juste au-dessus de son propre record dans la catégorie E1-3000 au volant de son Opel Speedster, tandis que Reto Steiner, au volant de sa Ford Escort, a battu ses concurrents chez les biplaces E1. Martin Bürki n'a pas encore remporté la coupe de la montagne. Mais il faudrait que beaucoup de choses se passent mal au Gurnigel pour que le champion de slalom 2022 puisse encore être rattrapé par Stephan Burri.
L'issue de la Renault Classic Cup a également été serrée. Philipp Krebs n'a pris la tête que lors de la troisième course, reléguant Denis Wolf, le champion en titre, à la deuxième place avec sept centièmes de secondes d'avance. Dans cette catégorie, la troisième place est allée à Michael Schläpfer. Jürg Brunner a eu de la chance dans son malheur. Le pilote de Hemberg a fait un tonneau après seulement deux virages lors de la première manche sans être blessé.
Dans la Coupe allemande de la montagne KW, la victoire du jour revient au favori Holger Hovemann au volant de sa «Dicken», le surnom de son Opel Kadett C. Mario Minichberger et Erwin Buck sont deuxième et troisième du classement général toutes catégories confondues.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte à Oberhallau sous le site Internet www.bergrennen-oberhallau.ch
Et voici la suite des évènements:
10/11 septembre, Gurnigel
Lors de la course de côte d'Oberhallau le week-end prochain (27 et 28 août), il ne s'agira pas seulement de pure action de course. Un avenir possible du sport automobile (suisse) doit également être présenté.
Le week-end prochain, la cinquième manche du championnat suisse de la montagne aura lieu à Oberhallau. Le suspense est garanti. Après la performance solide de Marcel Steiner aux Rangiers, on est curieux de savoir si le Bernois sera capable d'un exploit similaire dans la région de Schaffhouse. Ou si Eric Berguerand, qui a comme d'habitude renoncé à la course dans le Jura, se dirigera sans être impressionné vers la prochaine victoire du jour.
«Je suis moi-même curieux», dit Steiner. «Aux Rangiers, ça s'est très bien passé. Mais je ne peux pas dire si cela suffira pour mettre Eric en difficulté. En tout cas, nous allons essayer. Finalement, je pourrais obtenir ma dixième victoire du jour à Oberhallau. Et ‹10› serait encore quelque chose de cool!»
Si le temps se maintient, un nouveau record de parcours devrait être établi sur les trois kilomètres. Le record a été établi par Berguerand en 1:08,00 min (= 158,82 km/h) lors de l'avant-dernière édition de 2019. Chez les voitures de tourisme, c'est Ronnie Bratschi qui détient le record. Les 1:14,56 min datent également de 2019. Cette marque sera-t-elle battue? Pour Meisel, un nouveau meilleur temps à Oberhallau est une chose, le gain prématuré du titre en est une autre. Une dixième place en E1 suffira au pilote de la Mercedes SLK 340 pour devenir champion de voitures de tourisme pour la deuxième fois après 2016.
Le coup d'envoi sera donné le samedi matin à 7h30 (jusqu'à 17h35 environ) avec les premières manches d'entraînement. Les courses du dimanche commenceront également à 7h30. Trois manches sont prévues. Les deux meilleurs temps seront additionnés. Au total, 250 pilotes se sont inscrits, y compris les participants à la KW Berg-Cup. Cela signifie une salle comble à Oberhallau!
L'entrée coûte 20 francs le samedi (15.- en prévente) et 30 francs le dimanche (25.- en prévente). Le billet combiné est disponible au prix de 40 francs (35.-). Les enfants de moins de 16 ans sont gratuits.
Une première en matière de carburant E-Fuel aura également lieu dans le cadre de la course de côte. Un groupe d'entrepreneurs, de scientifiques et d'amateurs de sport automobile, mené par Horag Racing AG, qui a expérimenté ces dernières années des procédés permettant d'utiliser les moteurs à combustion de manière plus écologique, présentera son carburant synthétique à Oberhallau. «Nous voulons montrer que même les voitures de course équipées de moteurs proches de la série et ne nécessitant aucune transformation peuvent être conduites sans problème avec ce carburant écologique», explique Markus Hotz, fondateur de Horag.
Afin que les spectateurs puissent se faire une idée de cette nouvelle technologie, des courses de démonstration seront organisées le samedi et le dimanche. Les véhicules d'essai seront pilotés par les célèbres vainqueurs du Mans Marcel Fässler et Neel Jani ainsi que par le directeur de Horag Benjamin Hotz. Les personnes intéressées pourront obtenir de plus amples informations sur place, dans la tente de course de Horag, à la Dorfstrasse. Outre Markus Hotz, d'autres parties impliquées comme le constructeur de moteurs Mario Illien ou le fondateur d'autobau Fredy Lienhard seront également sur place (voir aussi l'article du Sonntagsblick en annexe).
De plus amples informations sur la course de côte d'Oberhallau sont disponibles sur le site Internet www.bergrennen-oberhallau.ch
La cinquième manche de l’autobau Championnat Suisse de Karting 2022 aura bientôt lieu.
La manifestation aura lieu les 07/08 octobre 2022 à Wohlen (CHE) et il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch
La clôture des inscriptions pour la cinquième course est fixée au samedi, 01.10.2022 à 24h00.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2022 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
La cinquième manche de l’autobau Championnat Suisse de Karting 2022 aura bientôt lieu.
La manifestation aura lieu les 07/08 octobre 2022 à Wohlen (CHE) et il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch
La clôture des inscriptions pour la cinquième course est fixée au samedi, 01.10.2022 à 24h00.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2022 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Ralph Boschung et Grégoire Saucy sont les fers de lance suisses aux Formule 2 et 3 international. Après un début de saison au top, leurs carrières respectives ont connu quelques problèmes – pour des raisons différentes.
Ralph Boschung court en Formule 2 depuis 2017. Saison après saison, le Valaisan s'est occupé de trouver des sponsors. Il manquait régulièrement des courses, devait faire une pause et recommencer à zéro. 2021 a alors été la première année de la carrière de Boschung où il a enfin pu se concentrer sur le pilotage et ne pas devoir se préoccuper constamment des finances. Et voilà: tout à coup, les résultats étaient au rendez-vous. A la fin de la saison, Boschung est même monté deux fois sur le podium. Tout était parfaitement en place pour 2022. Et la saison a également commencé de manière prometteuse, avec deux quatrièmes places à Bahreïn et une troisième place à Imola. Mais ensuite, tout a changé...
«Je fêtais encore le podium d'Imola avec mes sponsors», raconte Boschung, «quand j'ai soudain ressenti des douleurs au cou. Cela arrive de temps en temps. C'est pourquoi je ne me suis pas inquiété au début. Mais les douleurs se sont très vite aggravées. Et le lendemain, ce n'était plus supportable.» Boschung a dû déclarer forfait pour la course en Espagne. Comme les médecins n'ont rien constaté d'extraordinaire, il a attaqué la course suivante à Monaco avec des analgésiques. Mais dès l'entraînement, le Suisse romand a dû arrêter. «Les douleurs étaient trop fortes. Un départ aurait été trop dangereux.»
Boschung s'est adressé à un spécialiste à Monaco après un conseil de Rupert Manwaring, le physiothérapeute du pilote de F1 Ferrari Carlos Sainz jr. Celui-ci a diagnostiqué chez Boschung un syndrome des facettes, une maladie dégénérative de la colonne vertébrale. «Chez moi, ce sont les vertèbres supérieures, c'est-à-dire C1 et C2, qui sont touchées», précise Boschung.
L’homme de Monthey de bientôt 25 ans a dû faire une pause lors des quatre dernières courses. Entre-temps, il se sent à nouveau mieux. «La qualité de vie est revenue et j'ai pu récemment m'entraîner comme d'habitude», explique Boschung. Le week-end prochain, le routinier de la Formule 2 veut faire son retour à Spa-Francorchamps. Ensuite, Zandvoort et Monza sont au programme.
Spa, Zandvoort et Monza – ce sont aussi des courses déterminantes pour Grégoire Saucy. Le jeune homme de 22 ans originaire de Bassecourt dans le canton du Jura dispute cette année sa première saison en FIA Formule 3. Lui aussi a fait des débuts remarquables. A Bahreïn, lors de la première course de la saison, le pilote de l'équipe ART est monté d'emblée sur le podium en se classant troisième. Et à Imola, lors de la deuxième course, Saucy était également sur le podium lorsqu'il a perdu la troisième place à cause d'une collision peu avant la fin.
Par la suite, Saucy est resté trois courses de suite sans marquer de points. Ce n'est que lors de la dernière course en Hongrie qu'il est parvenu à remonter dans le top 10 en se classant 7e. «Sur un tour, je suis très fort», dit Saucy. «Mais je dois encore apprendre à tenir le rythme sur la distance.»
L'énorme concurrence qui règne en Formule 3 constitue un autre défi pour Saucy. Le Jurassien affirme que le championnat 2022 sera particulièrement disputé. «En Hongrie, j'ai terminé cinquième aux qualifications – à deux dixièmes de seconde de la pole position. Deux dixièmes de seconde de plus et j'aurais fini quelque part en milieu de peloton...»
Saucy espère pouvoir marquer l'un ou l'autre point d'exclamation lors des trois courses restantes. «Je veux entrer dans le top 10 lors des courses restantes. Et à la fin de la saison, je veux aussi que mon nom y brille au classement général.»
Dans les deux cas, la suite des événements en 2023 n'est pas encore définie. Chez Boschung, tout dépend de sa santé. Pour Saucy, les trois dernières courses seront décisives. Qui sait: peut-être que les deux se retrouveront en Formule 2 en 2023!
Pole position, meilleur tour en course et deux victoires de manche: Jürg Aeberhard est le grand gagnant du quatrième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse (PSCS).
Pour Jürg Aeberhard, les courses de la GT3 Cup sur le circuit de Dijon-Prenois (F), long de 3,722 kilomètres, auraient difficilement pu mieux se dérouler. Lors des qualifications, il a démontré ses talents de pilote de pluie sur une chaussée mouillée et s'est assuré le meilleur temps avec 0,741 seconde d'avance. De la pole position, il s'est placé directement en tête des 18 Porsche 911 GT3 Cup lors de la première course et a remporté la victoire. Il n'a toutefois pas été totalement dépaysé: Jasin Ferati a franchi la ligne d'arrivée à seulement 0,716 seconde derrière lui. Le jeune homme de 18 ans originaire de Winterthour – soutenu par le Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG – a dépassé Gregor Burkard lors du troisième des 18 tours et a ensuite réalisé le meilleur tour en course en 1:18,677 min sur une piste désormais sèche. Burkard s'est finalement classé troisième, juste devant Alexander Schwarzer.
Aeberhard a également remporté la deuxième course. Au cours des 17 tours jusqu'à l'arrivée, il s'est forgé une avance de près de 15 secondes sur Ferati. Aeberhard a été le seul participant à réaliser presque constamment des temps inférieurs à 1:20 minutes au volant de la Porsche 911 GT3 Cup de la génération 992 d'environ 515 ch. Ferati avait perdu sa deuxième place sur la grille de départ au premier tour au profit de Burkard, mais il a récupéré cette position au septième tour. Burkard a ensuite dû laisser partir Ernst Keller avant que la course ne s'achève pour lui au dixième tour. Schwarzer est ainsi passé à la quatrième place. Derrière lui à l'arrivée: Peter Hegglin, Marc Arn et Sébastien Pidoux.
«Le week-end s'est parfaitement déroulé pour moi», a déclaré Aeberhard. «La dernière fois que j'ai roulé sous la pluie avec une voiture de course, c'était en 2014 – la nette pole position sur piste mouillée m'a d'autant plus réjoui. Tout le week-end a été absolument sans faute. J'ai pu livrer mes tours et j'avais même encore des réserves à la fin.»
En ce qui concerne les voitures de course Cayman GT4 Clubsport, Alexandre Mottet a encore accru son avance dans la classe 10 pour les voitures équipées du package Manthey. Chez les 718 Cayman GT4 Clubsport sans pack MR, les vainqueurs des courses de sprint sont Andreas Ritzi et Jens Richter. Au volant de sa Porsche 911 GT3 Cup, Loïc Villiger a remporté la première manche du groupe Open GT, la seconde étant revenue à Simon Willner au volant d'une 911 GT3 R. Dans les épreuves de régularité de la Porsche Drivers Competition, Nicolas Garski s'est une nouvelle fois assuré un double succès.
Ce week-end, la première édition de la course du Klausen fêtera son centième anniversaire. Une chasse au temps virtuelle sur deux sites en Suisse rappellera la légendaire course de côte le samedi 27 août.
La course du Klausen, qui s'est déroulée de 1922 à 1934, était de loin la course de côte la plus connue et la plus difficile de l'époque. Aucun autre parcours de montagne ne fascinait autant les spectateurs et les pilotes que le circuit de 21,5 km et ses 136 virages de Linthal au col du Klausen. De 1922 à 1934, les meilleurs pilotes du monde se sont rencontrés dix fois au total pour se mesurer au col du Klausen. Les hommes et les machines ont été mis à rude épreuve par la longueur du parcours, la nature de la route à haute altitude, mais aussi par les conditions climatiques parfois difficiles.
Le 25 juillet 1993, les courses du Klausen ont connu une renaissance. Après 1998, 2002 et 2006, la onzième édition de la «Klausenrennen» a eu lieu en 2013, la dernière en date. Une nouvelle renaissance aura lieu le samedi 27 août. A l'occasion de son centenaire, l'édition virtuelle aura lieu sur des simulateurs. Les courses auront lieu au Musée des transports de Lucerne (LU) et au Freuler's Race-Café de Lintal (GL).
Les 20 pilotes qualifiés s'affronteront entre 14 et 18 heures lors des deux manches officielles. Le vainqueur sera le pilote qui aura réalisé le meilleur temps final sur l'étape de montagne, qui peut durer jusqu'à 15 minutes. Une nouveauté intéressante: par rapport à la qualification sur route, la finale se déroulera sur une variante en terre (comme en 1922). Pour cette occasion, l'ensemble du col du Klausen a été reproduit numériquement, ce qui a nécessité plus de 1000 heures de travail.
Une vidéo de la course virtuelle sur les 1237 mètres de dénivelé entre Linthal et le sommet du col du Klausen est disponible sous ce lien. De plus amples informations sont également disponibles sur www.racingfuel-academy.com
Lors de l'avant-dernière manche du Championnat suisse de karting autobau à Levier, la première victoire est déjà tombée chez les plus jeunes. Dans le X30 Challenge Switzerland, le champion est probablement lui aussi déjà connu.
Deux pilotes de l'équipe Spirit Racing ont fait pencher la balance en leur faveur lors de l'avant-dernière course du Championnat suisse de karting autobau à Levier. Le plus jeune des deux, Dan Allemann, a déjà empoché le titre avant la finale à Wohlen du 8 octobre chez les Super Mini en remportant les victoires 9, 10 et 11 de la saison. Le fils du patron de Spirit, Ken Allemann, n’a toutefois pas eu le jeu facile. Son coéquipier Matt Corbi l’a notamment impitoyablement pourchassé lors de chacune des trois manches. Les arrivées ont donc été serrées. Lors de la première manche, 0,044 seconde les a séparés. Lors de la deuxième manche, ils ont été séparés de 0,045 seconde. Et en finale, Allemann a franchi la ligne d'arrivée en vainqueur radieux, 0,088 seconde devant Corbi, 12 ans, de Bassecourt dans le canton du Jura. Interrogé sur ce titre acquis avant l'heure, Allemann a eu le sourire aux lèvres. «Oui, je suis très fier de ce titre», a déclaré le champion qui fêtera ses onze ans en novembre. À la question de savoir si la saison a été pour lui un jeu d'enfant, il a vivement secoué la tête. «Mes concurrents ont été omniprésents, ce qu’on a notamment pu constater à Levier.»
À côté d'Allemann et de Corbi, Dario Palazzolo et Shae Shield se sont également fait remarquer à Levier grâce à leurs fortes performances. Palazzolo a terminé troisième des deux manches, mais a écopé après coup d'une pénalité de dix secondes en finale et a été rétrogradé de la 4e à la 16e place. Shae Shield a quant à lui connu de véritables montagnes russes. Encore impliqué dans une collision le samedi, le Zurichois de l'Unterland s'est offert sa première pole position le dimanche matin. Il n'a toutefois pas pu la mettre à profit. Dès le prédépart, le moteur de son kart est tombé en panne. Shield a dû remonter le groupe depuis l'arrière et a été récompensé en finale en remportant sa première place sur le podium.
Le titre ne pourra sans doute pas non plus être enlevé au pilote Spirit Kilian Streit. Il manque encore un point au pilote bernois du X30 Challenge. Il pourra l’obtenir à Wohlen grâce aux points supplémentaires pour la pole position. Le fait est que Streit, comme Allemann, n'a rien lâché et a remporté les trois courses. Il a toutefois dû lui aussi faire preuve d'une grande détermination. «La finale a été difficile», a déclaré Streit immédiatement après. «Kilian (Boss) et Luca (Luongo) ont fait pression pendant 20 tours comme je l'avais encore rarement vu.» Il s’est avéré toutefois impossible de dépasser Streit. «Il n'a commis aucune erreur», reconnaît Kilian Boss. Avant la finale à Wohlen, seul Luca Luongo dispose encore de chances théoriques. Mais la bataille qui se jouera derrière lui sera tout de même passionnante. En plus de Luongo et Boss, Alessio Strollo peut également prétendre à une place sur le podium aux côtés de Streit.
Trois victoires à Levier, c'est un exploit que trois autres pilotes ont également réalisé, ce qui constitue une première dans l'histoire récente du Championnat suisse de karting: il n'y a eu qu'un seul vainqueur pour les trois courses de chacune des cinq catégories.
Chez les OK Juniors, ce vainqueur se nomme Elia Epifanio. Le jeune homme de 13 ans originaire de Würenlos a ainsi également pris la tête du championnat avec 257:252 devant Chiara Bättig, qui a terminé une fois deuxième et deux fois troisième à Levier. Lors de la finale, la jeune Zurichoise a talonné de près Kevin Rabin tour après tour. Mais malgré plusieurs tentatives, la pilote de l'équipe KartBox.ch n'a pas réussi à dépasser le pilote du Spirit de Gingins dans le canton de Vaud. Une finale passionnante s'annonce désormais à Wohlen. Derrière le top 3, Timéo Ruppen s'est classé quatrième dans les trois manches de course. Michael Pemsing a connu quant à lui une seconde de frayeur. Le jeune pilote résidant au lac Léman a perdu sa roue arrière gauche en finale. L'incident est heureusement resté sans conséquence, le fait de faire échouer Pemsing mis à part.
Patrick Näscher est lui aussi définitivement de retour dans la course au titre chez les OK Seniors. Le champion de l'année dernière, qui n'avait pas encore remporté de course avant Levier, a arboré une telle forme en France que même Lyon Mathur, qui a terminé trois fois deuxième, n'a pas trouvé le moyen de battre le Liechtensteinois. «Il a été tout simplement un tantinet plus rapide ce week-end», a déclaré Mathur. Avec ses trois victoires et le meilleur tour en course, Näscher s'est vu soulagé d'un grand poids. «Pour la première fois cette année, les pneus ont fonctionné correctement et j’ai eu de l'adhérence dès le premier tour, ce qui m’a permis d’attaquer et foncer.» Alors que Mathur a défendu son leadership du championnat, même si cela a été de justesse, Jérôme Huber, qui était également en tête avant Levier, a subi un revers cuisant. Lors de la première manche, il a été éliminé après un freinage, et lors de la deuxième, un problème technique lui a coûté des points importants. «J'ai l'impression qu’il s’est passé la même chose qu’il y a un an à Wohlen», dit Huber. «Là aussi, il s'agissait du championnat et rien ne collait.» Trois pilotes se sont partagé la deuxième place d'honneur à Levier: Leonardo Cesaretti (Heat 1), Alessio Fagone (Heat 2) et Pascal von Allmen (finale).
Un renversement de leadership a également eu lieu dans la catégorie KZ2. Sebastian Kraft, qui était jusqu'à présent le leader des karts électriques, a dû se contenter de trois deuxièmes places à Levier. Le Bernois a été devancé par Ethan Frigomosca. Ce dernier a profité de son avantage pour s'assurer la pole position et les trois victoires de manche. «Ça va toujours mieux», déclare le Tessinois. «Cela fait maintenant un an et demi que je fais partie de cette équipe et je ne cesse de progresser.» Pour Kraft, tout est encore loin d'être perdu. Dans le championnat, le score est de 232:226 en faveur de Frigomosca. «Nous avons eu quelques problèmes avec le moteur durant tout le week-end», a déclaré Kraft. «Mais je suis optimiste pour Wohlen. Je connais bien le parcours.» Derrière Frigomosca et Kraft, Evan Vantaggiato, Kevin Wälti et Kai Perner se sont livrés à un combat à trois plutôt captivant, qui a dédommagé les spectateurs et spectatrices pour le groupe relativement peu fourni de pilotes KZ2 à Levier.
Pour la première fois dans le cadre du Championnat suisse de karting autobau, une manche de la Swiss Historic Kart Cup a également été disputée. Huit participants ont pris part à la deuxième course (la première ayant eu lieu dans le cadre du Kappelen Trophy). Comme le SHKC ne vise pas la vitesse pure, mais plutôt une conduite régulière (sont évalués les cinq tours avec le plus petit écart), le matériel ne joue pas un rôle tellement déterminant. La victoire à Levier a été remportée par Thomas Glauser devant Thomas Glauser vor Francesco Doria und Ruedi Wunderlin.
Et voici la suite du championnat suisse de karting autobau:
8 octobre, Wohlen
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur le site Internet www.motorsport.ch/de/kartsport ou la page Facebook www.facebook.com/SchweizerKartMeisterschaft
La quatrième manche du Championnat suisse de la montagne 2022, entre St-Ursanne et Les Rangiers, a été remportée par Marcel Steiner, comme il y a trois ans. La victoire au Championnat d'Europe est allée à Christian Merli. Tous deux ont roulé à une vitesse jamais atteinte auparavant!
Marcel Steiner a fait son retour lors de la quatrième manche du Championnat suisse de la montagne. En l'absence d'Eric Berguerand, qui évite le parcours jurassien comme le diable l'eau bénite depuis son accident en 2007, le pilote de LobArt Steiner a remporté sa première victoire de la saison. Pour le Bernois, c'est également le premier triomphe aux championnats suisses depuis exactement trois ans. À l'époque, le pilote d'Oberdiessbach s'était également imposé sur le parcours de 5,18 kilomètres menant de Saint-Ursanne aux Rangiers. Steiner a pulvérisé son record d'il y a trois ans de plus d'une demi-seconde. Les 1:44,037 min représentent un record suisse. Jamais auparavant un pilote suisse n'avait été aussi rapide lors de cette course traditionnelle dans le Jura.
«C'est bien d'être à nouveau tout en haut», dit Steiner. «Mais je n'ai pas pu vraiment me mettre dans le bain samedi. Les conditions n'étaient pas assez stables pour cela. Je suis donc d'autant plus heureux que cela ait si bien fonctionné dimanche. Je trouve que la première manche, plus lente, a été exemplaire. Et que la deuxième, plus rapide, ne se sentait pas si bien que ça. Ce qui est important, c'est que nous avons à nouveau fait un pas en avant. Mais il y a encore du potentiel.»
Derrière Steiner, Robin Faustini a pris la deuxième place du classement des Championnats suisses. Au cumul des deux courses, il manquait 4,4 secondes au pilote argovien d'Osella pour devancer Steiner. La plus rapide des deux courses de Faustini a été de 1,5 seconde plus lente que la course record de Steiner. En se classant deuxième (derrière Steiner), Faustini a ainsi perdu sa deuxième place au classement intermédiaire des championnats suisses. Mais tout est encore possible. Le week-end prochain, la cinquième manche se déroulera à Oberhallau. Deux semaines plus tard, la finale suivra au Gurnigel.
La troisième place au classement des championnats suisses est allée à Simon Hugentobler. Ce pilote de retour a également été plus rapide que jamais avec sa Reynard 97D, qu'il avait pilotée ici pour la dernière fois en 2017. Il a manqué 13 secondes à son junior, Robin Faustini, en additionnant les deux manches.
Michel Zemp a manqué de peu le podium. Après la première manche, ce pilote de Langnau n'a eu que trois dixièmes de seconde de retard sur Hugentobler. Son amélioration lors de la deuxième manche n'a toutefois pas suffi à rattraper la Reynard, qui le précédait. Mais Zemp peut lui aussi se consoler avec un temps record. Le chrono de 1:53,316 min représente un nouveau record suisse dans la catégorie des voitures de sport deux litres.
Comme lors des courses précédentes, Joël Grand a de nouveau livré une performance de haut niveau. Au volant de son Osella PA21 JRB de 380 kilos avec un moteur monocylindre BMW, le Valaisan n'a perdu qu'une seconde sur la Norma-Honda de Zemp lors de la deuxième manche, plus rapide! Lui aussi peut se targuer d'être le nouveau détenteur du record dans sa catégorie.
Dans la catégorie des voitures de course de deux litres, la victoire est revenue à Joël Burgermeister. Le Thurgovien s'est imposé au volant de sa Tatuus F4 Evo devant Philipp Egli et le pilote local Roland Bossy (Dallara F312-Spiess). Egli a encore été troisième après la première manche, il a évincé Bossy en finale et s'est assuré de justesse la deuxième place, avec une avance de seulement un dixième et demi de seconde.
Reto Meisel reste invaincu. Au volant de sa Mercedes SLK 340, le pilote de voitures de tourisme le plus rapide a battu son quatrième record consécutif du groupe E1. Le nouveau record dans le Jura (pour les voitures de tourisme) est désormais de 1:55,030 min. Meisel a donc été 1,6 seconde plus rapide que Ronnie Bratschi lors de son record en 2019. Roger Schnellmann ayant été victime d'une panne de transmission lors de la première manche, Meisel est sur le point de remporter son deuxième titre (après 2016). Lors de la prochaine confrontation à Oberhallau, six points, respectivement une dixième place en E1, suffiront à l'Argovien pour remporter à l’avance son titre.
Et d'autres records ont été battus: dans le groupe E1, Stephan Burri chez les 1600, Sébastien Coquoz chez les 2 litres et Benoit Farine (jusqu'à 2,5 litres) ont battu des records de temps sur les pistes jurassiennes.
Le pilote le plus rapide d'Interswiss a été Frédéric Neff sur sa Porsche 996 GT2 R. Dans la catégorie des véhicules jusqu'à 2 litres, Manuel Santonastaso sur sa BMW 320si s'est imposé de peu face à Philip Niederberger sur son Opel Kadett C. Dans la catégorie IS jusqu'à 3,5 litres, Vanessa Zenklusen a remporté la victoire dans sa Subaru Impreza devant Dominik von Rotz dans l'Audi A4 quattro.
La victoire dans la Renault Classic Cup est allée à Philipp Krebs. Jürg Brunner a décroché la deuxième place devant Michael Schläpfer. Le leader du classement général, Denis Wolf, n'a terminé que quatrième après une panne de moteur, mais il a toujours ses meilleures cartes en main au championnat.
Dans le Championnat d’Europe qui s’est déroulé parallèlement aux Rangiers, Christian Merli s’est profilé comme chef du circuit. Ce pilote sud-tyrolien a établi un nouveau record de chrono sur sa piste préférée, ce qui correspond à une vitesse moyenne incroyable de 187,98 km/h. Les places au Championnat derrière Merli ont été remportées par le Tchèque Petr Trnka et l’Allemand Alexander Hin. Joël Vollz a été le meilleur pilote Suisse en remportant la sixième place dans le classement des championnats d’Europe (sur une Osella FA30).
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de St-Ursanne aux Rangiers sur le site Internet: www.rangiers.ch
Et voici la suite des événements:
27/28 août, Oberhallau
10/11 septembre, Gurnigel
Ce week-end aura lieu la sixième édition du Bergsprint historique de Walzenhausen. De nombreuses personnalités de la course – surtout de la Suisse orientale – seront au départ. Et ce, sur deux, trois ou quatre roues.
Pour la sixième fois après 2007, 2010, 2013, 2016 et 2019, le Bergsprint historique de Walzenhausen à Lachen dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures aura lieu ce week-end. Cette manifestation très appréciée surplombant le lac de Constance – désormais également connue sous le nom de «musée itinérant» - attire de nombreux pilotes dans leurs véhicules rares à deux, trois ou quatre roues. Parmi ceux qui se sont inscrits au revival de cette année, on peut citer: Mario Illien sur sa Citroën de 1955, Edi Wyss sur une Abarth 1000 GT, Peter Sauber sur une Sauber C1, Markus Hotz sur une Formule Super V, Fredy Lienhard sur sa Ferrari 333 SP, Jo Vonlanthen sur une GRD F2 et Fredy Amweg sur sa propre F2 de 1976.
Le départ de la manifestation sera donné le samedi matin à 8h30. Les dernières motos seront mises en piste vers 17 heures. Le dimanche (21 août), l'action sera également au rendez-vous du matin jusqu'en fin d'après-midi. L'entrée individuelle pour les adultes coûte 17 francs le samedi (20 francs le dimanche), les jeunes (10-18 ans) paient respectivement 10 et 15 francs. Les enfants de moins de 10 ans sont gratuits. Bien entendu, il existe également des billets pour deux jours et des réductions pour les familles. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sur le site Internet www.bergsprint.ch
La première course de côte Rheineck-Walzenhausen-Lachen a été organisée en 1910. L'organisateur était alors la section Saint-Gall-Appenzell de l'Automobile Club Suisse (ACS). Jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, la course de côte a eu lieu 18 fois. En 1947, alors que le monde revenait lentement à la normale, la tradition locale des courses a également repris avec un grand enthousiasme. Environ 70 pilotesse sont disputés la victoire devant une foule de spectateurs. En 1954, les pilotes téméraires ont couru pour la dernière fois sur le parcours initial Rheineck-Walzenhausen-Lachen. En 1970, la course de côte a repris. Sur un parcours raccourci de Walzenhausen à Lachen. En 1986, la course a de nouveau été suspendue. Depuis 2007, le revival a lieu tous les trois ans.
La phase finale du Championnat suisse de karting autobau est sur le point de commencer. Lors de la quatrième course à Levier, en France, les jalons seront posés pour le showdown à Wohlen le 8 octobre.
On entre maintenant dans le vif du sujet! Lors de la quatrième manche du Championnat suisse de karting autobau à Levier (F), les jalons seront posés pour la grande finale à Wohlen le 8 octobre. Dans deux catégories, les résultats pourraient déjà tomber sur le Circuit de karting de l'Enclos.
Chez les plus jeunes, les Super Minis (8 à 12 ans), Dan Allemann est en tête de manière souveraine avec 64 points d'avance. S'il parvient à porter ce score à 75 points, plus personne ne pourra lui enlever le titre lors de la finale à Wohlen. Vu le déroulement de la saison jusqu'à présent, il est tout à fait concevable que le fils du chef d'équipe de Spirit, Ken Allemann, mette le grappin sur le titre de champion dès ce week-end. Sur les neuf courses qu'il a disputées jusqu'à présent, Allemann jr. en a gagné huit! Ce n'est que dans la deuxième manche préliminaire à Mirecourt que le jeune homme de dix ans de Birrhard (AG) a dû se contenter de la deuxième place. Au fond, seuls deux coureurs peuvent encore l'empêcher de remporter le titre (si faire se peut): Orlando Rovelli (64 points de retard) et Matt Corbi (83). En temps normal, le reste du groupe ne peut plus espérer qu'une des places à côté d'Allemann.
Une issue, ou du moins une prédécision, pourrait également intervenir dans le X30 Challenge Switzerland, où l'on court avec des moteurs IAME uniformes. Le leader Kilian Streit (également du Spirit Racing) devance ses concurrents de 51 points. Un week-end de rêve – et le Bernois, deuxième l'année dernière en X30, pourra aborder Wohlen avec sérénité. Mais Luca Luongo compte certainement l'en empêcher. Le pilote de l'équipe KartBox.ch, originaire de Sarmenstorf, avait récemment remporté le maximum de points à 7 Laghi grâce à sa forme éblouissante. S'il peut poursuivre sur cette lancée à Levier, le titre sera en tout cas remis à plus tard. Il ne faut pas non plus oublier Michael Sauter. Le Soleurois n'a que dix points de retard sur Luongo et a déjà réussi à impressionner à quatre reprises cette année en se classant dans le top 3. Derrière le top 3 se cache toute une armada de pilotes performants: Kilian Boss, Alessio Strollo, Nicolas Mühlebach, Nicolaj Sabo et Florian Esteve ne sont séparés que par onze points.
Si tout se déroule dans les règles, l’issue dans la catégorie OK Junior reste ouverte. Chiara Bättig y mène avec 199 points devant Elia Epifanio (182) et Kevin Rabin (132). En termes de victoires, le score est de 4:5 en faveur de Bättig. Le duel est donc particulièrement équilibré. «Sans le zéro de la première manche de Franciacorta, je pourrais être sur le dos de Chiara», dit Epifanio. Cependant, ce qui n'est pas encore fait peut encore l'être. Car dernièrement, à 7 Laghi, le pilote du team de karting Exprit a réalisé un sans faute avec le maximum de points. Bättig a dû le reconnaître sans jalousie. «Elia a été un peu plus rapide que moi à 7 Laghi. Mais il reste encore deux week-ends de course devant nous.» Derrière Rabin, d'autres pilotes espèrent encore monter sur le «podium», en particulier Sergio Koch, Ben Ziegler et Calvin Kunz.
La situation de départ est encore plus serrée que chez les juniors dans la catégorie des karts à boîte de vitesses. Dans la catégorie KZ2, Sebastian Kraft mène avec 164 points devant Ethan Frigomosca avec 160 points. Le troisième est Evan Vantaggiato (141). Le pilote de l'équipe de karting Saeba a profité dernièrement à 7 Laghi d'une collision entre les deux pilotes qui le précédaient. Kevin Wälti, qui occupe la quatrième place, n'a pas non plus de raison de baisser les bras. Avec 29 points de retard sur Kraft, rien n'est encore perdu pour le pilote Birel d'Oberbalm (BE). Le suspense sera en tout cas assuré, même s'il n'y aura que huit pilotes au départ à Levier.
C'est incontestablement la catégorie OK Senior qui offre le plus de suspense. Autrement dit, c'est la catégorie des vétérans: là où Jérôme Huber roule, c'est toujours serré. L'année dernière déjà, le jeune pilote de 15 ans, originaire de Hütten dans le canton de Zurich, avait été impliqué dans une fin de saison passionnante chez les juniors. Et cette année encore, Huber devra tirer toutes les ficelles. Lui et Lyon Mathur arrivent à Levier à égalité de points, Mathur étant en tête des victoires avec 5:3. La troisième place est occupée par Patrick Näscher. Le Liechtensteinois ne doit en aucun cas être laissé de côté. Avec seulement 22 points de retard, le pilote de l'équipe de karting Meier, qui n'a pas encore gagné cette saison, est toujours un candidat potentiel au titre. Sans la collision survenue lors de la première manche préliminaire de Mirecourt, Näscher serait encore plus rapproché des deux leaders. «Jusqu'à présent, nous n'avons pas encore eu le week-end parfait», déclare le champion de l'année dernière. Le fait que les jeunes fauves lui donnent du fil à retordre ne surprend pas le vétéran de 27 ans. La différence avec le OK Junior n'est pas si grande, estime l'homme de Nendeln. «De plus, Lyon a déjà laissé présager son potentiel l'année dernière chez les seniors.»
Parallèlement aux cinq catégories, il existe à Levier une sixième série qui se déroulera pour la première fois dans le cadre du Championnat suisse de karting autobau: la Swiss Historic Kart Cup. Huit participants se sont inscrits à la deuxième manche de ce championnat historique (la première a eu lieu dans le cadre du Kappelen Trophy). La particularité du SHKC consiste en ce que ce ne sont pas les tours les plus rapides qui sont déterminants pour le classement, mais la régularité sur plusieurs tours. Adrian Wepfer, ancien champion d'Europe junior, ainsi que Thomas Glauser, qui a remporté le Championnat du monde junior en 1979 en plus d'innombrables courses, prendront notamment le départ. Les karts utilisés doivent avoir au moins 20 ans d'âge ou plus.
À propos du parcours: le circuit de Levier mesure 1176 mètres. De nombreux virages à droite et une légère pente alternent avec de courtes lignes droites. Une bonne possibilité de dépassement s'offre à la fin de la ligne droite de départ et d'arrivée ainsi que dans l'infield (virage 3).
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur https://motorsport.ch/de/kartsport. Le chronométrage et le livetiming seront assurés à Levier par www.savoiechrono.com
Horaire
Dimanche 21 août
08.00-09.05, entrainement officiel
09h10-10h01, essais chronométrés de 6 minutes par catégorie
10.10-11.58, course 1
12.00-13.00, pause de midi
13.00-14.48, course 2
15.00-17.13, courses finales
18h15 remise des prix
Ce week-end la course traditionnelle St-Ursanne – Les Rangiers accueillera la quatrième manche du championnat suisse de la montagne. En l'absence d'Eric Berguerand, il y aura assurément un nouveau vainqueur du jour.
Lors des trois premières courses du Championnat suisse de la montagne 2022, Eric Berguerand (43 ans) n'a rien lâché. Ce pilote expérimenté du Valais s'est imposé trois fois de suite. La dernière fois, c'était lors de la course de côte d'Ayent-Anzère avec une avance de 5,8 secondes! Berguerand ne participera pas à la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers. Le Valaisan préfère éviter ce parcours sur lequel il a été victime d'un grave accident en 2007. C'est pourquoi il est déjà certain avant la course dans le Jura qu'après trois victoires consécutives de Berguerand, il y aura pour la première fois cette année un nouveau vainqueur du jour.
Selon toute vraisemblance, il s'appellera Marcel Steiner ou Robin Faustini. Le duo s'est récemment classé deuxième et troisième à Anzère, Steiner ayant laissé l'Osella de Faustini derrière lui pour la première fois de l'année lors de la dernière confrontation. «Les choses ont tendance à aller de mieux en mieux», déclare Steiner, qui a remporté la victoire du jour pour la dernière fois il y a onze ans dans le Jura. «J'espère que nous réussirons aussi à tout gérer dimanche. Ce serait sympa d'être à nouveau tout au sommet.» La dernière fois que cela s'est produit, c'était il y a trois ans, également dans le Jura. À l'époque, Steiner s'était adjugé la totalité des points pour le championnat suisse lors de la 76e édition de la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers.
Robin Faustini vise également le même résultat. L'Argovien se dispute avec Steiner la deuxième place du Championnat suisse de la montagne. Jusqu'à présent, il a été plus rapide à deux reprises cette année. Aux Rangiers, Faustini espère remporter sa deuxième victoire du jour après Oberhallau en 2021. «Marcel a beaucoup, beaucoup d'expérience», dit Faustini. «Et du côté du moteur, il a clairement un avantage. Je pense que je vais devoir m'étirer énormément aux Rangiers si je veux avoir une chance.»
Le revenant Joël Volluz ne cesse de gagner du terrain. Comme Faustini, le Valaisan mise sur une Osella FA30. Lors de la course d'Osnabrück il y a deux semaines, il ne manquait à Volluz que quatre dixièmes de seconde à Faustini lors de l'addition des deux manches les plus rapides. Mais aux Rangiers, cela ne jouera aucun rôle. Volluz s'est inscrit au championnat d'Europe qui a lieu en même temps. Cela signifie qu'il ne marquera pas de points pour le championnat suisse dans le Jura.
La lutte pour la troisième place sera donc passionnante. Parmi les prétendants au podium, on compte Joël Grand dans l'Osella PA21 JRB de 1000 cm3, Michel Zemp dans la Norma M20FC ainsi que le père de Faustini, Simon Hugentobler, qui prendra le départ pour la première fois cette année avec la Reynard 97D. Dans une interview accordée à Auto Sport Suisse il y a quelque jours, Grand a déjà laissé entendre que le parcours jurassien ne lui serait probablement pas aussi favorable que celui de la dernière course à domicile à Anzère. «Je manque de puissance sur les longues lignes droites», dit Grand. «Mais une place dans le top 5 reste malgré tout mon objectif.»
On attend également une lutte à trois passionnante chez les véhicules de formule jusqu'à 2000 cm3. Aux côtés de Philip Egli et Joël Burgermeister, le revenant Roland Bossy peut aussi avoir son mot à dire pour la victoire de la catégorie. Après douze ans de pause, le champion local n'a certes pas réussi à égaler les temps d'Egli à Anzère, mais le Jurassien de 60 ans n'a été devancé que de 0,5 seconde par Burgermeister sur sa Tatuus F4.
Contrairement aux voitures de course, la série de victoires pourrait se perpétuer chez les voitures de tourisme. Après ses victoires à Hemberg, La Roche et Anzère, Reto Meisel (51 ans) vise déjà sa quatrième victoire de la saison consécutive sur sa Mercedes 340 SLK après ses victoires à Hemberg. Aux Rangiers, un seul homme peut être une menace pour lui: Roger Schnellmann. Le Schwytzois a terminé deuxième sur sa Mitsubishi Evo 8 il y a trois ans lors de la dernière édition des Rangiers, derrière Ronnie Bratschi: «En temps normal, je ne pourrai probablement pas faire grand-chose contre Reto», estime Schnellmann. «Bien sûr, je ne lâcherai rien. Mon Evo a environ 300 CV de plus que sa Mercedes. Mais elle pèse aussi 400 kilos de plus et il faut d'abord réussir à hisser ce poids jusqu’en haut de la montagne.»
Frédéric Neff fait partie de ceux qui aimeraient participer à ce duel de voitures de tourisme. Lors de sa course à domicile, le pilote de Moutier âgé de 49 ans veut montrer à ses fans (en l'absence du Liechtensteinois Bruno Sawatzki) ce que sa Porsche 996 GT2 R de 6,3 litres a dans le ventre. Mais le Jurassien, qui concourt dans la classe Interswiss, la plus puissante en termes de cylindrée, était dernièrement à Anzère six secondes plus lent que Meisel à chaque tour.
Comme par le passé, la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers compte cette année encore pour le Championnat d'Europe FIA. 32 pilotes se sont inscrits à cette septième manche du Championnat d'Europe. Le favori pour la victoire est le leader général du CE, Christian Merli sur son Osella FA30. Le Tyrolien du Sud a récemment remporté avec brio la course de côte d'Osnabrück, qui ne compte pas pour le CE, et n'a été battu en 2019 aux Rangiers que par Simone Faggioli, qui ne sera pas au départ cette année. Parmi les autres grands noms de l'étranger, on trouve Petr Trnka (CZ), Alexander Hin (D) et le leader des voitures de tourisme, Vasilije Jaksic du Monténégro. Trois Suisses se sont également inscrits dans le peloton des championnats d'Europe: Alphonse Kilchenmann (Suzuki Swift), Xavier Vermeille (Norma M20F) et Joël Volluz (Osella FA30). Également au départ: le Jurassien Michaël Burri. Le pilote de rallye sous licence française engagera dans le groupe 5 (facteur de performance˃159) sa Citroën Saxo VTS.
À propos du parcours: le parcours de St-Ursanne aux Rangiers a une longueur de 5,180 kilomètres. Le dénivelé est de 350 mètres. La pente moyenne est de 6,8 %. Le record absolu du parcours est détenu par Simone Faggioli en 1:39,306 min (= 187,8 km/h). Il remonte à 2019, année de la dernière édition. Faggioli est également le vainqueur attitré de la course de côte Saint-Ursanne – Les Rangiers avec neuf victoires au classement général – devant Fredy Amweg (7), Marcel Tarres (6), Lionel Régal (5) et Jo Siffert (4). Parmi les pilotes suisses participant actuellement à la course, Marcel Steiner est le plus performant avec deux victoires (2010 et 2011).
Les essais auront lieu le samedi 20 août à partir de 7h00 (1er passage), de 10h30 (2e passage) et de 15h30 (3e passage). Le dimanche 21 août, la première manche de course débutera à 7h00. Le deuxième heat aura lieu à partir de 13h00. Les temps des deux manches seront additionnés. Le billet coûtera 20 francs (ou euros) le samedi et 25 francs (ou euros) le dimanche. Un billet d'entrée pour le week-end sera disponible pour 30 francs (ou euros). L'entrée sera gratuite pour les moins de 16 ans.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course St.Ursanne – Les Rangiers sur le site Internet www.rangiers.ch
Dates du Championnat suisse de la montagne 2022
11/12 juin, Hemberg
18/19 juin, La Roche – La Berra
23/24 juillet, Ayent – Anzère
19-21 août, St.Ursanne – Les Rangiers
27/28 août, Oberhallau
10/11 septembre, Gurnigel
La réédition de la course de côte d'Ollon-Villars le week-end prochain (20 et 21 août) sera cette année placée sous le signe des voitures de course de la Scuderia Cegga.
Ce week-end aura lieu la huitième édition historique de la course de côte d'Ollon-Villars. De nombreuses voitures de course (réparties en huit pelotons) seront au départ et rappelleront aux spectateurs les temps anciens. L'une des attractions particulières est la Gulf-Porsche 917R, pilotée par Philippe Siffert. Mais les véhicules de la Scuderia Cegga valent également le détour. La famille Gachnang met pas moins de sept de ses anciennes voitures dans les starting-blocks. Parmi elles, l'unique Formule 1 Cegga avec moteur Maserati.
Les fans de moto trouveront également leur compte lors de la huitième édition de l'ancienne course du championnat d'Europe de la montagne. De nombreuses motos de course et side-cars parcourront les 8,3 kilomètres de la piste. La légende italienne de la moto, Giacomo Agostino, participera en tant qu'invité au départ sur une MV Agusta de 1958.
Le départ de la première course de démonstration sera donné le samedi matin à 9h15. La deuxième manche suivra à 13h30. Le dimanche, deux autres courses de démonstration sont prévues aux mêmes heures. L'entrée coûte dix francs. Les enfants et les jeunes jusqu'à 16 ans sont gratuits.
De plus amples informations sont disponibles sur le site Internet www.ollon-villars.com
Edoardo Mortara n'a pas réussi à renverser la vapeur lors de la finale de la Formule E à Séoul. Malgré une nouvelle victoire – la quatrième de la saison écoulée.
Ça n'a pas marché! Edoardo Mortara n'a pas réussi à renverser la vapeur lors de la finale de la Formule E à Séoul, en Corée du Sud. Dès la première course, il a été éliminé de la course au titre suite à une panne. Il faut dire qu'avec 41 points de retard sur le leader Stoffel Vandoorne, la situation de départ était loin d'être idéale.
Lors de la deuxième course du dimanche, l'état d'esprit du Genevois s'est encore amélioré. Avec sa quatrième victoire de la saison (dans la 100e course de Formule E), il a consolidé sa troisième place finale. Mais le pilote de l'équipe Venturi-Mercedes n'était pas satisfait. «C'était une bonne fin. Mais pour être honnête, il y a quand même beaucoup de frustration en moi. Car sur l'ensemble de la saison, il était possible de faire mieux. Lors des courses à New York et à Londres, nous n'étions pas assez compétitifs et nous avons aussi commis des erreurs. Sinon, nous avons été rapides partout. J'ai donc des sentiments mixtes.»
Mortara est monté quatre fois sur la plus haute marche du podium cette saison. Le nouveau champion Vandoorne (Mercedes) une seule fois. Mais alors que le Belge n'a pas marqué de points une seule fois (onzième), Mortara est reparti bredouille en cinq courses. «Nous n'avons pas été assez constants par rapport à Stoffel. Cela nous a coûté le titre!»
Pour le deuxième Suisse en Formule E, Sébastien Buemi, une saison décevante s'est terminée de manière symptomatique – lors de la première course, le Vaudois a été impliqué dans une collision de masse et a dû se contenter d'une neuvième place lors de la deuxième manche.
Le week-end prochain (20/21 août) aura lieu la 77e édition de la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers. Lors d'une conférence de presse à Develier, le comité d'organisation s'est mis dans l'ambiance de la prochaine course de championnat de Suisse et d'Europe.
Le lieu était parfaitement choisi. C'est au milieu des Mustang, Shelby Cobra et Ford GT40 du garage St-Christophe à Develier (JU) que le comité d'organisation de St-Ursanne – Les Rangiers a présenté ce vendredi la 77e édition de la traditionnelle course de côte. La course, qui aura lieu le week-end prochain (20/21 août), ne compte pas seulement pour le Championnat suisse de la montagne, elle est également la seule manche du Championnat européen de la montagne sur sol suisse.
Le comité d'organisation a dû attendre deux ans (mot-clé Covid) avant de pouvoir organiser la 77e édition. La dernière course, en 2019, remonte à une demi-éternité. Le président Jean-Claude Salomon était donc impatient. Même si, par les temps qui courent, c'est un tour de force pour des organisateurs comme Les Rangiers de pouvoir assumer financièrement une course comme celle-ci. «Nous avons un budget de 400'000 francs», explique Salomon, dont une grande partie provient de sponsors. «Si je nous compare à une course de côte en Espagne, leur budget provient à 50'000 francs de sponsors. Le reste est financé par des subventions...»
Lors de la recherche de sponsors, Salomon & Co. doivent désormais dépasser les frontières du Jura. Pour l'édition de cette année, ils ont fait mouche avec le fabricant de pneus Bridgestone. D'autres soutiens «étrangers au Jura» ont également rejoint le bateau, estime Salomon.
Les finances sont une chose, le personnel en est une autre. Sans ces deux facteurs, les courses de côte comme Les Rangiers ne sont pas réalisables. «Nous avons 120 commissaires de piste en service», raconte Salomon. «Sans eux, aucune roue ne tournerait!» Et même si ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, les organisateurs jurassiens ont promis un coup de pouce aux bénévoles. «Comme le prix de l'essence a tellement augmenté, nous versons 20 francs supplémentaires à chaque commissaire de parcours.»
Sur le plan sportif: La victoire dans le championnat européen FIA se jouera dimanche dans une semaine entre 32 pilotes. Pour la quatrième manche du championnat suisse de la montagne, 142 pilotes se sont inscrits. «Nous avons déjà eu des années avec plus de pilotes», explique le directeur de course Roland Piquerez. «Mais je pense que nous avons tout de même réussi à réunir un très beau peloton.»
De plus amples informations sur la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers seront disponibles chez Auto Sport Suisse dans le courant de la semaine prochaine.
Joël Grand est l'une des très grandes surprises du championnat suisse de montagne 2022. Le Valaisan se trouve derrière les «Big 3» à mi-parcours, à la quatrième place intermédiaire.
Petit mais costaud! C'est ainsi que l'on pourrait qualifier l'Osella PA21 JRB de Joël Grand. Le moteur de moto BMW de type S 1000 RR d'environ 220 ch à l'arrière de la voiture de sport italienne ne fait que 999 cm3. Mais cette puissance, associée à un châssis de 380 kilogrammes, a de quoi séduire. A mi-parcours du championnat suisse de la montagne, Grand occupe la quatrième place du classement général avec son poids plume. Seuls les «Big 3» Eric Berguerand, Robin Faustini et Marcel Steiner devancent le pilote de 35 ans de Chalais (VS).
Comment se fait-il que tu sois si bien placé avec cette voiture comparativement insignifiante?
Joël Grand: Nous avons beaucoup travaillé – sur le châssis, mais aussi sur le moteur. Malgré tout, je suis moi aussi surpris de voir à quel point cela fonctionne bien. Je m'attendais à ce que nous soyons plus rapides qu'avec la Formule Master. Mais je ne m'attendais pas à ce que nous réussissions un tel saut.
Tu as acheté la voiture à Christian Merli, triple champion d'Europe de la montagne. Est-ce pour cela qu'elle est si rapide?
(Rires.) C'est vrai que j'ai repris la voiture de Christian. Mais je ne roule pas avec ses réglages. Je pense plutôt que j'apprends très vite en peu de temps.
Selon les données d'usine, l'Osella PA21 développe 205 ch à 14'000 tr/min. Tu as dû être un peu aidé entre-temps, non?
Oui, nous sommes aux alentours de 225 CV. On ne peut pas faire plus. Sinon, il faudrait ajouter du poids. Et cela n'a pas de sens.
Avec tes performances, on peut se demander combien de temps il te faudra encore avant d'acquérir une voiture plus puissante?
C'est une question de finances. Et là, il y a des limites claires. Bien sûr, je regarde autour de moi pour 2023, peut-être que je trouverai une voiture à louer. Dans ce cas, je vendrais mon Osella à la fin de la saison. Si ce n'est pas le cas, je la garderai et la conduirai encore une saison. Beaucoup de choses dépendent de mes sponsors. Sans eux, je ne pourrais pas pratiquer ce sport à ce niveau.
Quels sont tes autres objectifs pour la saison? Une place sur le podium général aux Rangiers est-elle envisageable? Après tout, il manque là-bas un des trois premiers, à savoir Eric Berguerand.
Je pense que ce n'est pas possible. Certes, Eric est absent. Mais avec Marcel Steiner, Robin Faustini et Joël Volluz, le top 3 est attribué. Mon objectif est de me classer dans le top 5 et de défendre ma quatrième place au classement général. Ce ne sera pas facile. Les Rangiers et Oberhallau sont des circuits rapides avec de longues lignes droites. Ce n'est pas forcément le point fort de mon Osella 1000 cm3.
Ton mentor Roland Bossy a également participé à Anzère après une pause de douze ans. Cela t'incite-t-il à faire encore mieux?
Roland est une grande aide. Sans lui, je ne serais pas là où je suis aujourd'hui. Il me donne de précieux conseils et il est un élément très important de mon équipe grâce à son expérience technique. Le fait qu'il reprenne le volant me réjouit. Et c'est certainement une motivation supplémentaire pour nous deux.
La date limite d'inscription pour la quatrième manche du championnat suisse de karting autobau approche à grands pas !
Profite du temps qui te reste jusqu'à la clôture des inscriptions, dimanche prochain, 14.08.2022 à 24:00, pour t'assurer une place !
La manifestation aura lieu les 20/21 août 2022 à Levier (FRA) et il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2022 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
En raison de Corona, aucune cérémonie de remise des prix automobiles n'a pu être organisée en 2020 et 2021. Cette année, il en sera autrement. La date de la plus grande cérémonie de remise des prix du sport automobile suisse a été fixée!
La dernière cérémonie de remise des prix dans le sport automobile suisse a eu lieu en novembre 2019. A l'époque, personne ne se doutait que la pandémie de Corona et toutes ses mesures allaient nous jouer un mauvais tour. En 2020, (presque) toutes les courses sont tombées à l'eau. Une cérémonie de remise des prix était obsolète. Et en 2021 également, une fête des champions a dû être annulée pour des raisons bien connues, malgré des championnats partiellement disputés.
En 2022, les choses reprennent enfin (et, espérons-le, continueront) leur cours habituel. Et c'est ainsi qu'une «cérémonie de remise des prix automobiles» aura à nouveau lieu cette année. Et ce, le vendredi 16 décembre 2022, au Bellevue Palace de Berne.
Les invitations personnelles seront envoyées à partir de début novembre environ.
La Formule E disputera sa finale ce week-end à Séoul, en Corée du Sud. Pour Edoardo Mortara, c'est tout ou rien. Le Genevois peut encore (avec de la chance) devenir champion du monde.
41 points de retard, c'est l'hypothèque qui pèse sur le Genevois Edoardo Mortara avant la finale de la saison de Formule E de ce week-end à Séoul, en Corée du Sud. S'il veut renverser la vapeur, l'actuel troisième doit compter sur la malchance du leader Stoffel Vandoorne (185 points). En effet, si ce dernier parvient à terminer la première course de samedi devant ses poursuivants Mitch Evans (149), Mortara (144) et Jean-Eric Vergne (128), le Belge sera automatiquement champion, quels que soient les résultats de ses rivaux encore en lice.
C'est ce que Mortara veut éviter. «Je n'ai pas élaboré de plan concret pour renverser la vapeur. Mais j'essaie simplement de donner le meilleur de moi-même. Ensuite, nous verrons ce qui se passera.»
Si Vandoorne et Mercedes devaient faire un zéro pointé lors de la première manche de la finale, les chances de Mortara s'amélioreraient d'un coup. Le pilote de 35 ans pourrait alors réduire son retard de 41 points à douze points – dans le meilleur des cas – en remportant la victoire (25) et en marquant les points supplémentaires pour la pole position (3) et le meilleur tour en course (1). Cela le mettrait dans une bien meilleure position pour la deuxième course de dimanche.
Si Mortara ne peut plus contre-attaquer, ce serait la constance qui a fait pencher la balance en 2022. «A cet égard, Stoffel et Mercedes étaient meilleurs que nous», dit Mortara. Certes, Vandoorne n'a gagné qu'une course jusqu'à présent, Mortara leurs trois. Mais l'ancien pilote de McLaren F1 a toujours marqué des points, à l'exception d'une course. «Edo» n'a pas marqué de points en quatre courses. La maigre récolte de points à New York et les 18e et 13e places à Londres ont été particulièrement douloureuses. «Mais c'est comme ça, un championnat. On ne remporte le titre que si l'on marque des points de manière constante.»
Cette fois-ci, Sébastien Buemi n'a aucune chance de remporter le titre. Le deuxième Romand du peloton se situe à la 14e place intermédiaire. Le meilleur résultat de Buemi a été une cinquième place lors de la course de New York.
Les FIA Motorsport Games auront lieu fin octobre au Castellet (F). Ceux qui, du point de vue suisse, sont intéressés à y participer peuvent encore s'inscrire auprès d'Auto Sport Suisse jusqu'au 15 août.
Du 26 au 30 octobre 2022, les FIA Motorsport Games se dérouleront au Castellet et dans ses environs. La Suisse devrait également présenter une équipe lors de ces jeux. Auto Sport Suisse, en tant qu'Autorité Sportive Nationale responsable, en a été chargée et a donc lancé un appel pour que les personnes intéressées puissent s'annoncer jusqu'au 15 août auprès de l'association (info@motorsport,ch ou tél. 031 979 11 11). Cette «date limite d'inscription» approche à présent. Et pour cette raison, nous voulons attirer l'attention sur les disciplines dans lesquelles nous n'avons pas encore des pilotes intéressés:
Les exigences exactes pour les catégories susmentionnées en termes d'âge, de licence, de coûts, etc. peuvent être consultées sur ce lien et dans la news du 8 juillet 2022.
Dans la catégorie «Endurance» (LMP3), trois pilotes doivent être inscrits. Ici, nous n'avons connaissance que de l'intérêt d'un seul pilote.
Dans toutes les autres catégories, au moins un pilote s'est inscrit (jusqu'à présent).
Vous trouverez plus d'informations sur www.fiamotorsportgames.com
Lors de la course de côte d'Oberhallau des 27 et 28 août, le programme-cadre présentera un avenir possible pour le sport automobile. Un «carburant drop-in» sera utilisé. Les vainqueurs du Mans Neel Jani et Marcel Fässler seront au volant des deux prototypes d'endurance.
Mieux vaut tard que jamais. Les 27 et 28 août, lors de la course de côte d'Oberhallau (SH), les courses de démonstration avec du carburant synthétique, annoncées il y a un an déjà, auront lieu ultérieurement. Les prototypes d'endurance seront pilotés par les vainqueurs du Mans Neel Jani et Marcel Fässler. Le carburant à disposition est un carburant dit «drop-in», fabriqué en grande partie à partir de substances biogènes renouvelables et pouvant être utilisé sans effort technique dans des véhicules traditionnels, donc également dans des voitures de course.
Le projet e-Fuel, lancé en 2020 et financé par des fonds privés, est accompagné par des scientifiques et des experts en automobile renommés. Outre l'EMPA (Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche) et l'Institut for Mobility de l'Université de Saint-Gall (Prof. Dr Andreas Herrmann), Mario Illien (Ilmor Engineering), Fredy Lienhard (entrepreneur et fondateur d’autobau Erlebniswelt) et Markus Hotz (fondateur de Horag Hotz Racing AG) participent activement au projet.
«Nous voulons montrer de manière crédible, dans le cadre de la course de côte d'Oberhallau, les possibilités offertes par ces combustibles renouvelables», explique Markus Hotz.
Les courses de démonstration sont prévues sur les deux jours, à savoir le samedi (jour d'entraînement) et le dimanche (jour de la course). Selon le président Sascha Schlatter, les voitures de course LMP de Jani et Fässler seront probablement utilisées trois fois par jour (à chaque fois après les courses normaux).
Pour en savoir plus sur la course de côte d'Oberhallau, consultez le site Internet www.bergrennen-oberhallau.ch
Le Tessinois Raffaele Marciello, vainqueur des 24 heures de Spa il y a une semaine, a été de nouveau le top pilote suisse par excellence le week-end dernier.
Raffaele Marciello est en pleine forme! Le Tessinois de 27 ans compte depuis longtemps parmi les pilotes GT3 les plus rapides du monde. Après être monté sur la plus haute marche du podium aux 24 heures de Spa-Francorchamps il y a une semaine, Marciello était également une classe à part ce week-end à l'ADAC GT Masters. Lors de la première course du samedi, Marciello s'est imposé avec Maro Engel, de retour dans la série, en partant de l'arrivée. Lors de la deuxième manche, Marciello a franchi la ligne d'arrivée en deuxième position après une pénalité. Marciello n'est donc pas seulement seul en tête du classement général, le pilote d'usine Mercedes né à Zurich est également champion à mi-parcours du GT Masters.
«Nous pouvons être très satisfaits de ce week-end», déclare Marciello. «La voiture a très bien fonctionné et nous avons marqué beaucoup de points. La pénalité dans le box était un peu étrange, tout dépend de la manière dont on interprète les choses. Mais c'est comme ça et mon objectif reste le championnat de l'ADAC GT Masters.»
Pour les deux autres Suisses, le week-end du Nürburgring a été moins réjouissant. Patric Niederhauser (Audi R8 LMS), 4e samedi, est sorti du top 10 dimanche lors de la deuxième course (12e). Le champion en titre Ricardo Feller a dû se contenter des 12e et 17e places. La meilleure Lamborghini d'Emil Frey s'est classée 6e le dimanche.
Les pilotes suisses ont également décroché deux podiums outre-Atlantique. Lors de la course IMSA de Road America, Louis Delétraz et Fabio Scherer ont pris respectivement la deuxième et la troisième place en LMP2. Pour Delétraz, la joie de la deuxième place a toutefois été limitée. Le Genevois a perdu la tête dans le sprint final parce qu'il a dû économiser de l'essence...
La deuxième place est également revenue à Eric Berguerand lors de la course de côte d'Osnabrück. Le Valaisan, meilleur Suisse, n'a toutefois eu aucune chance face à la gagnante du jour, Christian Merli. Au cumul des deux manches les plus rapides, il a manqué 2,8 secondes au leader du championnat suisse pour devancer Merli, désormais quadruple vainqueur à Osnabrück. Marcel Steiner est passé tout près du podium. Deuxième pilote de voiture de sport le plus rapide, le Bernois a terminé à deux dixièmes de seconde du Français Sébastien Petit. Robin Faustini a terminé la course dans le nord de l'Allemagne à la sixième place, juste devant son collègue de la marque Osella, Joël Volluz. Joël Burgermeister, au volant de la Tatuus-Abarth F4 evo, a assuré une victoire suisse dans sa catégorie. Le seul pilote de voitures de tourisme suisse est Kyrill Graf, de Rupperswil, qui s'est classé cinquième dans sa catégorie au volant de la BMW M3 GTR.