Le week-end dernier a été entièrement consacré au Championnat suisse de montagne à Hemberg. Mais il y a également eu l'une ou l'autre course internationale avec la participation suisse. Entre autres, la course DTM à Zandvoort avec Emil Frey Racing comme vainqueur.
L'équipe Emil Frey Racing de Safenwil a fêté ce week-end sa deuxième victoire de la saison lors de la course DTM de Zandvoort (NL). Comme lors de la première course à Oschersleben, c'est l'Anglais Jack Aitken qui en est responsable. Samedi, Aitken s'est assuré la pole position et a remporté une victoire sans appel en partant de l'arrivée. Lors de la deuxième course, Aitken n'a pas pu réitérer sa superbe performance de la veille et s'est classé 16e, ce qui est presque l'inverse pour Thierry Vermeulen, le deuxième pilote EFR. Quinzième le samedi, il s'est amélioré le dimanche et a manqué le podium de seulement 0,2 seconde en se classant quatrième. Pour Ricardo Feller, le week-end ne s'est pas déroulé comme prévu. Après avoir terminé 8e lors de la première manche, le pilote Audi ABT a dû se contenter de la 11e place lors de la deuxième. Au championnat, Feller conserve la troisième place, tandis qu'Emil Frey est cinquième au classement par équipe. La course 2 à Zandvoort a été remportée par l'Allemand Marco Wittmann.
Parallèlement au DTM, le deuxième week-end de course de l'ADAC GT Masters s'est déroulé à Zandvoort. Le meilleur Suisse a été Alexander Fach. Le Schwytzois, qui a fêté ses 22 ans vendredi, s'est offert un cadeau d'anniversaire en terminant 9e de la première course et 2e de la deuxième. Pour Fach et son équipe Fach Auto Tech, il s'agissait du premier podium de la saison en cours. Les autres Suisses se sont classés 10e et 7e (Alain Valente/Jean-Luc d'Auria) ainsi que 12e et 9e (Grégory de Sybourg).
Thomas Toffel est passé tout près d'une place sur le podium lors de la troisième course de l'EuroNASCAR à Brands Hatch. Dans la catégorie 2, l'homme de Givisiez s'est classé 4e de la finale.
Jenzer Motorsport a fêté trois victoires en un week-end lors de la troisième course de Formule 4 CEZ sur le Slovakiaring. Oscar Wurz a remporté les courses 1 et 2, le Tchèque Max Karhan la troisième course. Au championnat, Wurz est en tête avec 170 points à mi-parcours. Kirill Kutskov du Maffi Racing suit à la deuxième place.
A l'occasion de la première course de côte de la saison 2024 à Hemberg, trois (3) contrôles d'essence ont eu lieu le 09 juin 2024. Les échantillons prélevés, d'une contenance d'un litre chacun, ont été envoyés après la manifestation au laboratoire d'essai compétent et approuvé par la FIA. Jusqu'à la publication des valeurs de carburant, 1 litre de chaque échantillon reste plombé chez les pilotes et chez Auto Sport Suisse. Les résultats du groupe E1 1600 à 2000cc (où les échantillons ont été prélevés) ainsi que le classement SCRATCH sont donc provisoires. En cas d'incohérence dans les échantillons, ceux-ci seront transmis au cas par cas aux instances juridiques pour évaluation.
Les «jeunes» Robin Faustini, Michel Zemp et Joël Burgermeister ont occupé le devant de la scène lors du coup d'envoi du Championnat suisse de la montagne à Hemberg. Les vétérans comme Marcel Steiner et Reto Meisel ont dû plier bagage le samedi soir déjà.
La quatrième course d'entraînement du samedi était encore en cours lorsque Marcel Steiner et son équipe ont quitté Hemberg. Champion suisse en titre chez les voitures de course, il a plié bagage après deux manches d'essais. «Le moteur n'a pas déployé sa puissance habituelle», a déclaré Steiner. «En fait, nous ne savons pas exactement ce qui ne fonctionne pas, mais continuer de la sorte ne sert à rien.» La question de savoir si et quand Steiner reviendra cette année demeure ouverte. La frustration liée à la mise à jour de l'aérodynamique de la LobArt, qui n'a pas marché, et l'engagement finalement non récompensé pour le rétablissement de la configuration 2023 sont profondément ancrés chez Steiner. «Je dois tout d'abord digérer tout cela, ensuite nous verrons.» Steiner aurait de toute façon été absent à Reitnau fin juin, en raison d'une collision de dates avec LobArt.
Steiner n'a de loin pas été le seul vétéran à afficher sa déception. Le revenant Reto Meisel a lui aussi été très touché. Le champion de voitures de tourisme de 2022 a heurté l'avant droit de sa Mercedes 340 SLK lors de la troisième manche d'entraînement du samedi après-midi et endommagé la suspension, le passage de roue et le soubassement. «Nous avons déjà eu des problèmes techniques au Rechberg. A Hemberg, le démarreur est à nouveau tombé en panne. Et maintenant ça! Je pense que ces derniers mois, les déboires ont été trop nombreux. Je dois maintenant impérativement presser sur le bouton ‹reset› et voir ensuite comment les choses vont évoluer.»
En l’absence de Steiner et Meisel, la voie a été libre pour les «jeunes» à Hemberg – le changement de génération a débuté. Le candidat au titre, Robin Faustini, a fait honneur à son rôle de favori sur sa nouvelle Nova-Emap-Turbo. Le pilote de Suhr, âgé de 26 ans, a été le plus rapide lors des cinq sessions d'entraînement. Le dimanche, lorsqu’on est passé aux choses sérieuses, il n'a rien laissé passer non plus. Avec deux temps de 52 quasiment identiques, il a bouclé l'affaire après deux manches de course seulement. Un seul autre pilote a été plus rapide sur ce parcours jusqu'à présent: Marcel Steiner en 2023. «Il est évidemment dommage que Marcel n'ait pas concouru et qu'Éric (Berguerand) soit absent cette année», commente Faustini. «Mais la course est ainsi faite. C'est maintenant au tour de la nouvelle génération de prendre la relève. Et je pense que la course d'ouverture a été passionnante, avec un beau podium. Les résultats de Michel Zemp et Joël Burgermeister avec leurs véhicules 2 litres forcent le respect.»
Zemp a couvert la piste de 1,758 km avec son Norma-Helftec-Turbo lors du premier passage en un nouveau temps record de classe de 53,19 sec. Le pilote de Langnau a été plus lent de 87 centièmes de seconde plus que Faustini. Lors de la deuxième manche, Zemp a de nouveau réalisé un temps de 53. La deuxième place, qui a été le meilleur classement pour lui jusqu'à présent, était ainsi acquise. Burgermeister a également établi un nouveau record de piste dans sa catégorie: 54,34 secondes. Après le deuxième passage et une faute de pilotage, le Thurgovien a temporairement reculé à la quatrième place derrière Thomas Amweg. Mais Burgermeister est parvenu à renverser la vapeur. «Je savais que si le temps demeurait sec pour la troisième manche et que si je roulais encore une fois comme lors de la première manche, il y avait tout à fait une chance de rentrer à la maison avec la troisième place.»
La quatrième place ingrate a été décrochée par Amweg. Il a manqué 28 centièmes de seconde à l'Argovien pour obtenir la troisième place au volant de sa nouvelle Nova-Helftec Turbo: «Dans les virages rapides, cette voiture est beaucoup plus stable que toutes celles que j'ai conduites auparavant. Mais je dois encore m'habituer à la décélération due au turbo. Mais je suis confiant. Après tout, nous ne sommes qu'au début de notre processus de développement.»
La cinquième place du SCRATCH est allée à Simon Hugentobler, qui a perdu environ plus de 3,5 secondes sur Amweg au volant de l’Osella de Faustini en 2023. Avec trois courses très constantes, Lionel Ryter s'est classé 6e. Le jeune pilote valaisan s'est assuré la deuxième place de sa catégorie chez les voitures de course de 2 litres sur sa Formule-Renault, derrière Burgermeister, mais devant Roland Bossy, qui participait pour la première fois au Championnat suisse de la montagne avec l'ex-voiture Formula Master de Florian Lachat, récemment acquise. Derrière Bossy se trouvait Roger Schnellmann, le pilote de voiture de tourisme le plus rapide (E1 jusqu'à 4000 cm3). Le Schwytzois, au volant de sa Mitsubishi Evo 8, n'a pas tout à fait égalé son temps de l'an dernier (57,87 sec), mais il a relégué ses concurrents, en particulier Thomas Kessler (également Mitsubishi) et Danny Krieg (VW Golf 3), à la deuxième et troisième place. Le pilote IS le plus rapide et, au total, le cinquième pilote le plus rapide en voiture fermée (derrière Simon Wüthrich dans sa Golf-Turbine) a été le champion en titre des voitures de tourisme Bruno Sawatzki sur sa Porsche 991.1 Cup.
Parmi les autres vainqueurs de classe à Hemberg, on trouve : Thomas Ruesch (Honda Civic, REG A/ISA etc. jusqu'à 2000 cm3), Alessandro Grispino (Renault Clio R3, REG IS jusqu'à 2000 cm3), Michel Cerini (VW Polo, REG E1 jusqu'à 1400 cm3), Claudio Crespini (Renault Clio Williams, REG E1 jusqu'à 1600 cm3), Urs Kuratli (Subaru Impreza, REG L4 jusqu'à 6000 cm3), Nicole Benjamin (BMW 2002, E1 à 2500 cm3), Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 à 3000 cm3), Simon Wüthrich (VW Golf, E1 à 3500 cm3), Frédéric Neff (Porsche 997 GT 2R, E1 plus de 4000 cm3), Armin Buschor (BMW, Gr. H jusqu'à 2000 cm3), Roland Graf (Toyota GR Yaris, Superserie jusqu'à 3000 cm3), «Speedmaster» (McLaren 765 LT, Superserie plus de 3000 cm3), Sylvain Chariatte (Honda Integra, voiture de production jusqu'à 4000 cm3), Stephan Moser (Toyota Yaris, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco, IS jusqu'à 2000 cm3), Christian Müller (Formule BMW, E2-SS jusqu'à 1600 cm3).
La victoire dans la Renault Classic Cup est revenue à Michael Schläpfer grâce à deux meilleurs temps en course. Le podium a été complété par le champion de l'année dernière Thomas Zürcher (2e) et René Schnidrig (3e). Dans la TCR, Patrick Flammer qui a fêté son anniversaire s'est nettement imposé face à Peter Steck (tous deux sur Opel Astra).
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de Hemberg sous: https://bergrennen-hemberg.ch/
Les pilotes de courses de montagne suisses auront peu de temps pour se reposer. Le week-end prochain déjà, ils reprendront la compétition avec la course de La Roche à La Berra. La liste des départs ainsi que les horaires et le plan de situation sont joints à ces news. Vous trouverez de plus amples informations sur la course au-dessus du lac de Gruyère sur le site Internet suivant: https://www.courselaberra.ch/
Et voici la suite des évènements:
15/16 juin, La Roche – La Berra
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne – Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots
Il y a 50 ans, Armin Buschor, originaire d'Altstätten, participait pour la première fois à la course de côte St. Peterzell – Hemberg au volant d'une BMW 1602. En 2024, il est toujours de la partie au volant de la BMW 320 de Heidegger.
Rien ne prédestinait Armin Buschor à participer à la course de côte du Toggenburg il y a 50 ans déjà. Adolescent, le jeune homme d'Altstätten (SG) voulait en effet devenir professionnel de motocross. Pour cela, il s'entraînait chaque semaine sur sa Maico 250 dans le pré de ses parents. Ceux-ci géraient alors le restaurant Fleuben, également fréquenté par le pilote automobile Adolf Pöltinger de Balgach. La Renault Alpine A 110 de Pöltinger trônait sur le parking. A l'époque, le pilote de Balgach comptait parmi les plus rapides de Suisse – et Buschor s'est mis à rêver d'une carrière de pilote automobile. Il a donc appris le métier de mécanicien automobile, ses idoles étant les habitants du Rhin Pius Zünd, Adolf Pöltinger, Hansueli Götschmann, Georges Kolb, Jànos Kiss, Rino Büchel, Gino Fumagalli et Alois Viertl.
Après son apprentissage, il a acheté au pilote de course d'Altstätten Gino Fumagalli une BMW 1602 déjà encaissée, un modèle «bodybuildé» avec des ailes élargies. C'est avec cette voiture qu'Armin Buschor a passé l'examen de licence à Hockenheim en automne 1973. L'hiver suivant, un cœur plus rapide a été installé sur la voiture, le châssis a été amélioré et de vrais pneus de course ont été montés. Le siège du passager et la banquette arrière ont dû céder la place à une BMW 1602 de groupe 2, et un arceau de sécurité a été installé.
Mais le pilote d'Altstätten a vite compris que tout le monde devait payer l'apprentissage. Lors de l'ouverture de la saison à Hockenheim, le moteur n'a pas tenu les promesses du préparateur, la puissance était bien trop faible et le moteur a explosé après douze tours. Les bielles sont passées à travers le capot et se sont envolées. Mais il ne voulait pas abandonner, son cœur brûlait trop fort pour le sport automobile. Quand l'homme d'Altstätten disait A comme Armin, il voulait aussi dire B comme Buschor.
Les pilotes automobiles de la vallée du Rhin se rencontraient à l'époque au restaurant Bad Balgach, où Buschor racontait sa mésaventure au préparateur Ruedi Eggenberger. Eggenberger l'a invité chez lui pour lui prêter un moteur, que Buschor a ensuite installé. «Dès le premier essai sur route, j'ai senti que ce truc marchait comme une bête», a déclaré Buschor. Il a ainsi pu rapidement oublier ses débuts malheureux dans la course et fêter sa première victoire lors d'une course sous la pluie à Casale Monferrato, en Italie. Et ce, même s'il est sorti de la piste dans le dernier virage, a enfoncé deux barrières de sécurité et a perdu son spoiler. Mais l'avance qu'il avait prise jusque-là était telle qu'il a tout de même franchi l'arrivée en premier par monts et par vaux.
Il a ensuite dû rendre le moteur. Il a déclaré: «Je ne pouvais pas m'offrir un moteur Eggenberger. Mais Ruedi Eggenberger est pour moi le plus grand de tous les temps en tant que stratège et tuner du sport automobile suisse.» Il a ainsi remarqué que la couleur blanche avait moins de poids que le vert, par exemple. Dès lors, toutes les voitures de course d'Eggenberger étaient blanches. «Ses succès dans le championnat d'Europe et du monde des voitures de tourisme sont tout simplement dignes d'éloges», a déclaré Buschor.
Les 28 et 29 septembre 1974, le pilote d'Altstätten a participé pour la première fois à la course de côte St. Peterzell – Hemberg. Celle-ci a ensuite eu lieu chaque année, sauf une fois: en 1984, à cause du bostryche. Cette année-là, Armin Buschor a remporté le titre de champion suisse des voitures spéciales au volant de sa Ford Escort. La dernière course de côte St. Peterzell – Hemberg a eu lieu en 1990, et ce n'est qu'en 2012 que cette manifestation très appréciée a été relancée, et qu'elle mène désormais de Schwandsbrugg à Hemberg. Ce week-end, Armin Buschor participera à nouveau à la course, 50 ans après sa première participation.
Texte: Elio Crestani (source: «Der Rheintaler» du 5 juin 2024)
Le deuxième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse s’est terminé au Castellet, dans le Sud de la France, par un nouveau double succès pour Felix Hirsiger.
Felix Hirsiger a repris au Castellet là où il s’était arrêté sur le Red Bull Ring en Autriche – mais en mieux: le débutant sur GT3 Cup a réalisé deux fois le «Grand Chelem» au volant de la Porsche 911 GT3 Cup d’environ 375 kW (510 ch), mais s’est également assuré à chaque fois la pôle position et le meilleur tour en course. Le Zougois, qui vient de fêter ses 26 ans, a terminé la première manche de 18 tours avec 15,5 secondes d’avance. Lors de la deuxième, il avait tout de même plus de douze secondes d’avance. Quatre départs, quatre victoires: Hirsiger occupe ainsi souverainement la première place du classement des pilotes.
La deuxième place a été remportée les deux fois par William Mezzetti. L’Italien a dû pour cela s’imposer face à Dylan Yip lors du tour de départ de la deuxième course. Le jeune homme de 20 ans, originaire de Macao, avait fait sensation lors de la première course en remontant successivement de la septième position sur la grille de départ à la troisième place. Il a ainsi relégué Gregor Burkhard à la quatrième place. Ce dernier a immédiatement pris sa revanche dans la course de sprint suivante et a pris la troisième position à Yip. La quatrième place de ce dernier a même été mise sous pression par Roderick Christie: parti en dixième position, le Britannique a en effet franchi la ligne d’arrivée en cinquième position. Juste derrière: Peter Hegglin, Marc Arn, Sébastien Pidoux et Jan Klingelnberg.
Dans le groupe GT4 Clubsport, Tomas Guedes n’a rien laissé passer et a franchi deux fois la ligne d’arrivée en vainqueur sur le circuit Paul Ricard. Ekaterina Lüscher, la pilote du programme de promotion des jeunes talents de Porsche Suisse SA et de Porsche Motorsport Club Suisse, s’est réjouie de sa quatrième place lors de la première course. Dans la deuxième course, elle a dû faire un sans-faute. Dans le groupe Open GT, le vainqueur des deux courses de sprint s’appelle Philippe Menotti. Il a pris le départ au volant d’une Porsche 911 GT3 R de 404 kW (550 ch) de la génération 991.2. Dans la catégorie réservée à la 911 GT3 Cup actuelle, équipée d’un antipatinage et d’un ABS de course, c’est d’abord l’Indien Guru, puis le Brésilien Marcelo Tomasoni, qui ont remporté le plus grand trophée. Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, Xavier Penalba et Gabriel Piaget ont effectué les tours les plus réguliers lors de la course de classement la plus courte, avec un résultat identique. Dans l’épreuve en neuf tours, c’est Philipp Müller qui s’est permis le plus petit écart par rapport à son propre temps moyen.
Ce week-end, le coup d'envoi du Championnat suisse de la montagne sera donné à Hemberg. Plus de 200 coureurs et coureuses se sont inscrits. Le duel pour la victoire du jour sera probablement le suivant: Marcel Steiner contre Robin Faustini.
Une chose est certaine avant même la onzième édition de la course de côte de Hemberg: si Marcel Steiner ne remporte pas la victoire, il y aura pour la première fois un nouveau vainqueur depuis la nouvelle édition de 2012. Dans les courses précédentes, seuls deux pilotes ont en effet inscrit leur nom au palmarès: Éric Berguerand et Marcel Steiner. Berguerand a remporté six victoires – 2013-2016, 2019 ainsi que 2022, Steiner a gagné quatre fois à ce jour: 2012, 2017, 2018 et 2023. Comme le gagnant record Berguerand fera une pause cette année, seul Steiner pourra poursuivre la série. Y parviendra-t-il? Le garagiste Honda d'Oberdiessbach a vécu une préparation turbulente. En réalité, tout semblait prometteur lorsque Steiner a présenté sa voiture de course LobArt révisée, toute noire, le 3 avril à Turin (I). Mais, deux mois plus tard, il ne reste plus grand-chose de l'euphorie initiale. En effet, lors de sa seule participation à une course jusqu'à présent, à Rechberg (A), Steiner a senti que la voiture ne donnait pas satisfaction avec sa nouvelle aérodynamique. «Je n'avais pas confiance en la voiture», a déclaré le champion en titre.
Pour pouvoir participer au Championnat de la montagne de cette année, Steiner n'avait pas beaucoup d'options. Comme il n'avait pas envie de faire une pause cette année, mais qu'il n'a en même temps pas trouvé de voiture de remplacement compétitive, le pilote de 48 ans a décidé de restaurer la LobArt avec sa configuration d'origine. «Nous avons récupéré le nouveau soubassement», explique Steiner. «Le reste ressemble à nouveau à ce qu'il était en 2023. Nous verrons bien comment cela se passera à Hemberg. Certes, ce n’est pas une préparation idéale pour une nouvelle saison. Mais ceux qui me connaissent bien savent que je ne suis pas prêt à abandonner.»
Le grand rival de Steiner en 2024 devrait être Robin Faustini. Pour la nouvelle saison, le jeune pilote de Suhr de 26 ans est passé d'une Osella FA30 à une Nova-Turbo NP01 et a déjà parcouru quelques kilomètres sur la piste. Lors des courses de préparation à Eschdorf (LUX) et Ece Homo (CZ), Faustini a terminé deuxième respectivement sixième avec sa toute nouvelle voiture. Lors de la Maverick Hill Climb Czech, une «course de côte» sur le circuit de Brno, il a même remporté la victoire du jour. Faustini n'est pas le seul à s'être offert une Nova pour la nouvelle saison. Thomas Amweg (39 ans) pilotera lui aussi un de ces prototypes français en 2024. Les deux ont un turbo de 2 litres à l'arrière – Faustini en a un du tuner moteur français Emap, Amweg un type de construction identique à celui de Steiner de Helftec Engineering à Hildisrieden. «Je ne m’attends pas me retrouver directement dans le peloton de tête à Hemberg», déclare Amweg avec prudence. «Mais je ne considère pas non plus 2024 comme une année d'apprentissage. Je veux prendre confiance le plus rapidement possible dans la nouvelle voiture, afin de pouvoir progresser et ensuite remporter éventuellement des victoires du jour.»
Derrière le top 3, on retrouvera probablement le revenant Michel Zemp ainsi que Simon Hugentobler dans l'ancienne Osella de Faustini. On attend avec impatience la performance de Zemp. Le pilote de 37 ans revient après une année d'absence avec un nouveau moteur turbo de 1170 cm3, également fabriqué par Helftec. Le pilote de Langnau a fait son baptême du feu au Rechberg et s'est classé 10e en SCRATCH et 2e dans sa catégorie au volant de la Norma M20FC fraîchement motorisée.
L'année dernière, le meilleur pilote parmi les voitures de course de 2 litres était Joël Burgermeister. Le Thurgovien vise également ce «titre» en 2024. Quant à savoir si la concurrence – en particulier Philip Egli, leader du classement général du slalom – parviendra à freiner le Thurgovien, il est difficile de le prédire. Selon Egli, le rôle de favori est clairement défini. «Joël est avantagé en montagne avec sa formule 4. Je ne pense pas que je puisse être à distance de frappe.» En plus d'Egli, Christian Balmer, Lionel Ryter et Roland Bossy sont trois autres pilotes qui apporteront largement leur contribution à la catégorie des moins de 2 litres.
Le favori pour la victoire chez les voitures de tourisme est Reto Meisel. Le champion de 2022 revient après une année très éprouvante sur le plan privé et ne manquera pas de ravir à nouveau les fans avec sa Mercedes-Benz SLK 340. Il en va de même pour Roger Schnellmann, qui fera également frissonner les spectateurs avec sa Mitsubishi Evo 8 brachiale. Mais les fans du Hemberg peuvent aussi se réjouir de la présence d'autres pointures: par exemple le champion de l'année dernière Bruno Sawatzki (sur une Porsche 991.1 Cup dans l’Interswiss plus de 2500 cm3), Frédéric Neff (Porsche 997 GT2R, E1 plus de 4000 cm3), Simon Wüthrich (VW Golf Turbo, E1 jusqu’à 3500 cm3) ou Romeo Nüssli (Ford Escort Cosworth, E1 jusqu’à 4000 cm3). Une vieille connaissance, qui court désormais sous le pseudonyme de «Speedmaster», prendra également le départ. Sa voiture, une McLaren 765 LT, sera engagée dans la catégorie Super S Competition de plus de 3000 cm3.
Les deux plus grandes grilles de départ sont celles des voitures de tourisme de 1,6 à 2 litres. Le favori en E1 est le Tessinois Christian Bralla avec sa Fiat X1/9. En Interswiss, la victoire devrait revenir à Stephan Burri (VW Scirocco) dans la catégorie à cylindrée identique. Le suspense ne manquera assurément pas. Si l'on en croit les prévisions, la météo devrait également être de la partie ce week-end (à part quelques orages).
À propos du parcours: avec 1,758 km, le parcours de Hemberg est le plus court du calendrier. Les pilotes devront franchir 157 mètres de dénivelé dans le canton de St-Gall. La pente moyenne est de 8,94 pour cent. Le record absolu du parcours est détenu par Steiner (de l'année précédente) en 51,70 sec (= 122,41 km/h).
Pour tous les fans de montagne, le samedi matin, le groupe 1 et une première manche d’essais (sur quatre) débuteront à 7h30. Le dimanche matin, tous les pilotes auront à nouveau l'occasion d'effectuer une cinquième série d'essais, avant que les choses sérieuses ne commencent à 10h10 environ avec les courses. Chaque catégorie comportera trois manches (dans la mesure du possible). Les deux meilleurs temps seront additionnés.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte à Hemberg sur le site Internet: www.bergrennen-hemberg.ch
Dates du Championnat suisse de la montagne 2024:
8/9 juin, Hemberg
15/16 juin, La Roche – La Berra
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne – Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots
C'est fait! Après Nico Müller (2015), c'est au tour de Ricardo Feller d'inscrire son nom au palmarès des 24 Heures du Nürburgring. Ce résultat n'est toutefois que provisoire pour l'instant.
L'édition 2024 des 24 Heures du Nürburgring restera dans l'histoire de la course comme la plus courte. Après plus de 14 heures d'interruption en raison du brouillard, la course a repris dimanche à 13h30. Mais après cinq tours derrière la voiture de sécurité, l'exercice a de nouveau été interrompu et la course s'est terminée sous le drapeau à damier noir et blanc. Les conditions météorologiques dans l'Eifel ne voulaient tout simplement pas s'améliorer. La victoire est donc revenue pour la septième fois à l'équipe Scherer Sport PHX et au quatuor Ricardo Feller, Franck Stippler, Christopher Mies et Dennis Marschall.
«Je pense que c'était la bonne décision», a déclaré Feller, qui a bouclé les cinq tours derrière la voiture de sécurité. «Bien sûr, nous aurions aimé pouvoir redémarrer et nous battre sur la piste. Mais oui, je pense que c'était tout simplement trop risqué. À un moment donné, on ne pouvait plus voir les commissaires de piste et si on avait un code 60 ou quelque chose comme ça et qu'on les ratait, ça aurait pu être dangereux.»
Le deuxième meilleur Suisse a été le pilote BMW Raffaele Marciello, qui s'est classé septième. Son équipe (Rowe Racing) a protesté après la course contre le classement de la course, mais a été déboutée par les commissaires sportifs. L'équipe a alors annoncé son intention de faire appel.
Selon motorsport-total, il s'agit de la formulation du règlement sportif, notamment la fin de la course avec le drapeau à damier noir et blanc et non avec le drapeau rouge. Rowe pense en effet avoir gagné la course avec la BMW #98 (Marciello/Martin/Wittmann/Farfus). L'équipe dirigée par Hans-Peter Naundorf dispose de 96 heures pour déposer sa demande d'appel auprès du tribunal sportif de la Fédération allemande de sport automobile (DMSB) à Francfort.
La 9e place est revenue à Patric Niederhauser sur une Porsche 911 GT3 de Lionspeed. Le Bernois a ainsi remporté la cat. ProAM. Philip Ellis sur une Mercedes AMG GT3 de GetSpeed a été éliminé.
Les autres places suisses:
Manuel Metzger, BMW M4 GT4, 2e dans la catégorie SP 8T.
Jasmin Preisig, Aston Martin Vantage, 4e dans la classe SP 10
Michael Kroll, Chantal & Alexander Prinz, BMW M3 CSL, 1ère place dans la classe SP 6
Peter Baumann, Porsche Cayman CM 12, 2ème dans la classe V5
Marco Timbal, Porsche 718 Cayman GT4, 4e dans la classe AT3
Ranko Mijatovic, BMW M240i, 1ère place dans la classe BMW M240i
À la 13e tentative, ça a réussi! Mike Coppens et Christophe Roux ont remporté ce week-end pour la première fois le Rallye du Chablais.
L'an dernier, Mike Coppens et son copilote Christophe Roux (Skoda Fabia) ont dû abandonner en tête du Rallye du Chablais. Cette fois-ci, ça a marché. Le duo champion 2021 de Verbier (VS) a remporté la 20e édition arrosée du Rallye du Chablais avec 46,1 secondes d'avance sur Michaël Burri/Gaetan Aubry (Hyundai i20) et 1'51,2 min sur Jonathan Michellod/Stéphane Fellay (Skoda Fabia). Grâce à leur victoire dans le «Chablais», Coppens/Roux ont également pris la tête du classement général ex aequo avec Burri/Aubry.
Coppens a mené le rallye dans la troisième épreuve de la «Tour d'Aï» et ce jusqu'à l'arrivée. Il a été le plus rapide dans huit des 14 épreuves spéciales. «Enfin, je crois que c'est le bon mot», dit Coppens. «Car après le Rallye du Valais, le Rallye du Chablais est clairement le rallye que l'on veut gagner. Que nous y soyons parvenus cette fois-ci me réjouit. Les conditions n'étaient pas faciles. Et nous avons eu deux frayeurs le deuxième jour, avec un tête-à-queue et une température de l'eau qui avait fortement augmenté. Mais heureusement, tout s'est bien passé une fois de plus.»
Pour Michaël Burri (quatre meilleurs temps), le rallye n'a pas commencé de la meilleure des manières. «Le vendredi matin, nous avons fait la course avec un set-up qui ne fonctionnait pas dans ces conditions humides et difficiles. Nous avons ensuite effectué quelques changements, après quoi la situation s'est améliorée. Mike et moi étions très équilibrés, deux spéciales, la deuxième du Tour d'Aï et la première de Collombey à Muraz mises à part. J'y ai perdu respectivement 13 et 16 secondes. C'était trop. Nous n'avons pas pu rattraper cela.»
La troisième place est allée à Jonathan Michellod. Le vainqueur de la course du Chablais de 2022 a démarré en trombe dans la première épreuve, mais a pris un peu de retard, notamment dans la deuxième journée. Si aucun danger ne le guettait à l'arrière, l'ancien champion junior a été incapable de faire quoi que ce soit à l'avant. Michellod n'étant pas en lice pour le championnat cette année, son résultat n'a toutefois pas d'importance. «Mon dernier rallye était celui du Valais en 2023, donc la troisième place n'était pas un mauvais résultat.»
Derrière Michellod, Thibault Maret, 23 ans, a franchi la ligne d'arrivée (avec le copilote français Kévin Bronner). Le coéquipier de Coppens ne s'est imposé contre Ismaël Vuistiner que dans l'avant-dernière épreuve. Le pilote de 36 ans, originaire de Veyras près de Sierre, a époustouflé la concurrence avec une performance sensationnelle sur sa Renault Clio Rally3 et s'est également assuré la victoire dans le Michelin Trophy Alps Open lors du «Chablais». «En réalité, je ne suis pas un grand fan de ce genre de conditions», explique Vuistiner. «Mais des conditions aussi détrempées aident à compenser la différence avec les voitures de Rally2.»
Derrière Vuistiner, Nicolas Lathion/Ramona Formica (Skoda Fabia) ont pris la 6e place. Lathion avait subi une crevaison en attaquant Vuistiner et a donc dû se contenter de la 2e place du Michelin Trophy Alps Open. Le top 8 a été bouclé par Jonathan Scheidegger/Thomas Jacon (Peugeot 208, P3 en Alps Open) et Simone Tettamanti/Nicola Petraglio (Skoda Fabia).
Dans le Michelin Trophy Alps, la victoire est allée à Cédric Moulin/Pierre-Jean Vardanega sur une Renault Clio Rally4. Le Français Alexandre Bastard a pris la deuxième place avec plus de deux minutes de retard. Xavier Craviolini/Yannick Micheloud ont terminé troisièmes sur une Peugeot 208 Rally4.
Martin et Charlène Pastor ont remporté la Coupe de Suisse des Rallyes sur une Peugeot 208 Rally4. Leur collègue de marque Gauthier Hotz (avec son copilote Nicolas Blanc) a terminé deuxième et a également remporté le classement junior. La bataille pour la troisième place a opposé Cédric Moulin/Pierre-Jean Vardanega aux vainqueurs jurassiens Cédric Betschen/Charlène Bori (Renault Clio S1600). Ce dernier a perdu plus de sept minutes dans la première épreuve en raison d'une crevaison. Au championnat, Betschen, vainqueur de la catégorie Rally3, est néanmoins toujours en tête sans avoir perdu de points, aux côtés de Philippe Broussoux (vainqueur ISN).
En VHC, la classe historique, il y a eu un gagnant à la première tentative. Habitué des voitures modernes, Joël Rappaz s'est montré le plus rapide au volant de sa BMW M3 E30 parmi les 20 participants. Il a pris la tête dès la septième épreuve et l’a conservée jusqu'à l'arrivée. Le fait qu'il ait gagné du premier coup lors de sa première (et probablement pas dernière) participation au VHC a de bonnes raisons. «J'ai fait mon apprentissage sur précisément une telle BMW M3», a expliqué le matador local d'Evionnaz. La deuxième place est allée aux collègues de la marque Pascal Bachmann/Xavier Machet, avec 44,9 secondes de retard. La troisième place est revenue aux vainqueurs du Jura Eddy et Florence Bérard sur Ford Escort RS 1600, qui restent en tête du classement général.
En VHRS, la compétition de régularité des véhicules historiques, Laurent et Florence Pernet, champions de l'année précédente, ont remporté la victoire. En VMRS, la classe moderne, Michel Randin et François Allenbach sont passés champions de la régularité.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye du Chablais sur le site Internet: https://rdchablais.ch/
Et voici la suite des évènements:
5.–7 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
5–7septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24–26 octobre, Rallye International du Valais
Le week-end dernier, le Championnat suisse de karting autobau a disputé à Franciacorta la deuxième des cinq manches de 2024. Le résumé est dès à présent en ligne! Cliquez sur l'image – et c'est parti!
La 3ème manche de l'autobau CSK 2024 aura lieu dans environ 4 semaines à 7 Laghi/Castelletto di Branduzzo en Italie. Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant sur www.go4race.ch.
La date limite d'inscription est fixée au dimanche 23.06.2024 / 24h00 !
Participe toi aussi à la course avec de nombreux autres pilotes pour gagner des points et des victoires !
Nous nous réjouissons de ton inscription au autobau Championnat suisse de karting 2024 et restons à ta disposition pour toute question au 031 979 11 11 ou par e-mail à info@motorsport.ch.
La 52e édition des 24 heures du Nürburgring aura lieu ce week-end. Avec, bien entendu, la participation de Suisses – notamment Philip Ellis, Ricardo Feller, Raffaele Marciello et Patric Niderhauser.
La 52e édition des 24 Heures du Nürburgring aura lieu ce week-end. Jusqu'à présent, un seul Suisse a inscrit son nom sur la liste des vainqueurs du classement général: Nico Müller en 2015 sur une Audi de l'équipe WRT. Cela pourrait changer ce week-end. Dans la catégorie Pro, les Suisses ont trois chevaux de bataille. Philip Ellis s'élancera dans la course avec la #8. Le Zougois a un parcours extrêmement bon. En IMSA, il va de victoire en victoire sur Mercedes. Un triomphe sur la Nordschleife serait la consécration pour Ellis. Ricardo Feller a lui aussi de bonnes chances d'obtenir un résultat de premier plan. Le pilote DTM est inscrit sur deux voitures de l'équipe Scherer: d'une part sur la #15 avec Vervisch/Haase/Winkelhock, d'autre part sur la #16 avec Stippler/Mies/Marschall. Le troisième pilote suisse dans la catégorie Pro est Raffaele Marciello (#98). Le Tessinois roule pour l'équipe BMW Rowe Racing, qui a remporté la victoire finale il y a quatre ans. Il y a également un pilote suisse dans la catégorie ProAM: Patric Niederhauser. Le pilote d'usine Porsche pilote une Porsche 911 GT3 R (#24) pour l'équipe Lionspeed.
Parmi les autres pilotes suisses présents dans l'Eifel figurent:
Manuel Metzger (BMW M4 GT4, SP 8T, #150)
Ivan Jacoma (Porsche 718 Cayman GT4, SP 10, #165)
Jasmin Preisig (Aston Martin Vantage AMR GT4, SP 10, #175)
Michael Kroll (BMW M3 E46, SP 6, #207)
Chantal Prinz (BMW M3 E46, SP 6, #207)
Alexander Prinz (BMW M3 E46, SP 6, #207)
Marc Schöni (Porsche 718 Cayman GT4, AT3, #420)
Peter Baumann (Porsche Cayman CM12, V5, #443)
Marco Timbal (Porsche 718 Cayman GT4, AT3, #633)
Ranko Mijatovic (BMW M240i, BMW M240i, #650)
Mathias Schläppi (Audi RSR LMS, TCR, #816)
Frédéric Yerly (Audi RSR LMS, TCR, #816)
Philipp Hagnauer (Porsche 718 Cayman GT4, Cup 3 AM, #949)
Le départ de la course sera donné le samedi 1er juin à 16 heures. Le livetiming est disponible sur ce lien.
Le Rallye du Chablais, deuxième manche du Championnat suisse des rallyes 2024, fêtera son jubilé ce week-end. En effet, ce sera déjà la 20e édition de ce rallye très apprécié qui se déroulera autour du parc d’assistance d'Aigle (VD).
Le Rallye du Chablais a eu lieu pour la première fois en 2004. La victoire avait alors été remportée par le Belge Jean-Philippe Radoux sur une Ford Escort WRC. Le maximum de points pour le Championnat suisse des rallyes a été obtenu par Ivan Cominelli/Paolo Pianca sur une Renault Clio Williams. Les champions ultérieurs Patrick Heintz/Roland Scherrer ont pris la deuxième place du classement du Championnat suisse sur leur Subaru Impreza.
Ce week-end, le rallye fêtera donc son 20e anniversaire autour du parc d'assistance d'Aigle (VD). Comme il n'y a pas eu de rallye en 2020 en raison du Covid-19, le rallye de cette année sera également la 20e édition. Le «who's who» de la scène suisse des rallyes s'est inscrit au palmarès du «Chablais». Sébastien Carron en particulier, avec cinq victoires. La superstar du rallye, Sébastien Loeb, a aussi grandement contribué à la popularité du Rallye du Chablais. Il a participé trois fois au groupe principal et le Français a gagné trois fois le rallye dont la dernière en 2017: «Quand j'y repense, ça me paraît surréaliste», dit Carron. «A l'époque, nous nous étions livré un magnifique duel. J'ai longtemps été en tête. À la fin, il a quand même réussi à s'imposer. Mais c'était une expérience inoubliable, l'un de mes meilleurs souvenirs de ma carrière.»
L'édition 2024 pourrait bien révéler un nouveau vainqueur. En effet, parmi les précédents vainqueurs au Chablais, Jonathan Michellod/Stéphane Fellay (vainqueurs en 2022) seront les seuls à prendre le départ et ce duo n'a plus participé à une épreuve sérieuse depuis le Rallye du Valais. «Nous n'avons pas de plan concret», dit Michellod. «Peut-être qu'après le Rallye du Chablais, nous ferons le Rallye du Valais. Mais pour l'instant, nous ne savons pas encore.»
Parmi les favoris figurent bien sûr, outre Michellod, Mike Coppens et son copilote Christophe Roux. Le collègue de la marque Skoda voue une sorte d'amour-haine au «Chablais». Il y a déjà pris le départ à douze reprises et en 2021, il a dû s'incliner devant Sébastien Carron. L'année précédente, il avait abandonné en tête après une crevaison, c'est-à-dire une défaillance du système de freinage. Le Champion suisse des rallyes 2021 n'a pas encore remporté de victoire dans le Chablais.
Michaël Burri (avec son copilote Gaëtan Aubry) reste lui aussi sans victoire au «Chablais». Lors de l'ouverture de la saison dans le Jura, la star locale a terminé deuxième. Pour acquérir plus d'expérience avec sa Hyundai i20, Burri a participé le week-end dernier au Rally Il Grappolo en Italie. Une deuxième place parmi plus de cent «locaux» prouve que Burri ne prend pas seulement la victoire au Chablais au sérieux, le Jurassien vise aussi clairement cette année (comme Coppens) le titre de champion suisse.
Le vainqueur du Critérium Sacha Althaus ne courra en revanche pas pour la victoire. Le jeune pilote de 27 ans, originaire de Moutier, ne participera au Rallye du Chablais avec sa copilote Lisiane Zbinden qu'en tant que ouvreur de la classe historique VHC dans une Ford Puma. «La saison 2023 m’a coûté très cher», explique Althaus. «C’est pourquoi je savais d’emblée que je ne pourrais pas participer à toutes les courses du Championnat.»
Nicolas Lathion et sa copilote Ramona Formica font également partie du cercle élargi des candidats potentiels à la victoire ou au podium. Lathion a en effet terminé quatrième lors de l'ouverture de la saison dans le Jura et s'est imposé avec succès face à son collègue de marque Thibault Maret et au pilote VW Polo David Erard. Mais le pilote Skoda de Charrat ne vise pas seulement le titre de «Best of the Rest», Lathion est également considéré comme le favori du Michelin Trophy Alps Open.
Chez les juniors, trois équipes prendront cette fois le départ. En plus des vainqueurs de l’ouverture de la saison Gauthier Hotz (Peugeot 208) et Jérôme Nanchen (Opel Corsa), on attend avec impatience la performance du Valaisan de 22 ans Yohan Surroca (également sur une Peugeot 208).
Comme dans le Jura, la Coupe suisse des Rallyes présente à nouveau un plateau vraiment important avec 28 équipes au départ. Quatre d'entre elles n'ont pas encore perdu de points après le début de la saison dans le Jura – dont Cédric Betschen (Renault Clio, R3C), Philippe Broussoux (Renault Clio/ISN), Cédric Moulin (Renault Clio/Rally4) ainsi que Philippe Noirat (Peugeot 206 XS/ISA).
Alors que 56 voitures seront au départ dans la classe moderne, 20 équipes se disputeront la victoire dans la classe historique VHC. Le favori pour la victoire finale est le vainqueur de l'ouverture de la saison Eddy Bérard, qui prendra cette fois le départ avec une Ford Escort RS MK1. Mais il convient également de ne pas perdre de vue Joël Rappaz. Ce quadragénaire d'Evionnaz est un habitué des manches du Championnat suisse des rallyes depuis 2005, mais sur des véhicules (jusqu’à présent). On verra quelle sera la rapidité de Rappaz sur une BMW M3 E30.
Dans la catégorie VHRS, où il faut rouler de manière régulière, sept équipes avec des véhicules historiques et deux équipes avec des véhicules modernes seront au départ. En plus du champion de l'année dernière Laurent Pernet (BMW 225), on devra ici observer attentivement le vainqueur du rallye d'ouverture Dominique Udriot (Toyota Celica) ainsi que René Winz (MG B GT).
Le rallye commencera vendredi matin vers 8 heures avec une première spéciale difficile jusqu'au Col de la Croix. Le programme prévoit sept autres épreuves vendredi. Six seront disputées le samedi. Au total, 165,46 kilomètres évalués sont parcourus. Vous trouverez de plus amples informations sur l'édition du jubilé du Rallye du Chablais sous ce lien.
Dates du Championnat suisse des rallyes 2024
19/20 avril, Critérium Jurassien
30 mai – 1er juin, Rallye du Chablais
5–7 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
5–7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24–26 octobre, Rallye International du Valais
Le pilote DTM Ricardo Feller n'a pas été le seul Suisse à se réjouir d'une place sur le podium ce week-end. Julien Apothéloz et Axel Gnos ont également porté haut les couleurs helvétiques.
Ricardo Feller a obtenu les 5e et 3e places lors de la deuxième rencontre du DTM au Lausitzring. Le pilote Audi a longtemps semblé être le vainqueur assuré de la deuxième course de dimanche, après avoir dépassé le leader Thomas Preining au quatrième tour. Feller est resté en tête après une phase de safety-car et le redémarrage qui s'en est suivi, et a pu augmenter son avance à près d'une seconde. Après les arrêts obligatoires aux stands, l'heure de Preining a sonné. L'Autrichien a été le premier pilote du peloton à aller chercher des pneus neufs et à les amener rapidement dans la fenêtre de température optimale. Preining a ainsi dépassé Feller et peu après son coéquipier Kelvin van der Linde, qui n'ont pas pu arrêter le pilote d'usine Porsche en s'arrêtant plus tard avec des pneus plus froids. Feller a ensuite lui aussi dépassé van der Linde en touchant le véhicule, mais la direction de course a ordonné un changement de place en raison du contact. «Entre-temps, je me voyais déjà sur la plus haute marche du podium, mais au final, je dois me contenter de la troisième place», déclare Feller. «Le contact dans le duel avec mon coéquipier n'était pas intentionnel. Dans cette situation, je ne m'attendais tout simplement pas à ce qu'il se déplace autant vers l'intérieur de la piste.» Au classement général, Feller occupe la troisième place après quatre manches, avec dix points de retard sur le leader.
Après le succès d'Oschersleben, Emil Frey Racing a connu un week-end décevant sur le Lausitzring. Un très mauvais classement de la Balance of Performance (BoP) a empêché les deux pilotes Ferrari Jack Aitken et Thierry Vermeulen de se battre pour les premières positions dans un peloton très compétitif et l'équipe n'a pu ramener à Safenwil que cinq points de championnat en deux courses.
Deux places de podium ont également été obtenues par Julien Apothéloz au Lausitzring. Le jeune Zurichois s'est assuré la deuxième et la troisième place de l'ADAC Prototype Cup Germany. Lui aussi se trouve à la troisième place intermédiaire après deux week-ends de course.
Lors de la troisième course du GT Open à Spa-Francorchamps, Alex Fontana s'est assuré ses premiers points. Le Tessinois, qui partage son cockpit Porsche avec l'Américain «Hash» qui roule sous un pseudonyme, a terminé la course à la septième place dans la catégorie ProAM. Le duo Yannick Mettler/Dexter Müller (Mercedes AMG GT3) s'est classé 11e. Les deux Ferrari de Spirit of Race se sont classées 5e (ProAM) et 9e (Pro).
Un succès suisse a été enregistré lors de la course de 6 heures des Ultimate Cup Series à Portimão. Axel Gnos a remporté avec brio la catégorie LMP3 pour l'équipe Virage, avec un tour d'avance. Samir Ben (Graff Racing) a terminé la course en septième position, après avoir dû partir du fond de la grille en raison d'un problème technique lors des qualifications. David Droux (également Graff Racing) a terminé cinquième en NP02. Danny Buntschu (7e), Loris Kyburz/Sébastien Page (9e) et Karen Gaillard (10e) se sont également classés dans le top 10 de la NP02.
Cela a été très serré, mais c'est à nouveau Philip Egli qui s'est finalement imposé lors de la double manche d'Ambri. Lors de la finale de la saison à Chamblon le 23 juin, le vainqueur du record du jour pourra enfin être également Champion suisse des slaloms.
Philip Egli s'est rapproché de son objectif de devenir enfin Champion suisse des slaloms. Lors de la double course sur l'aérodrome militaire d'Ambri, ce natif de Glaris a jeté les bases de son premier titre de champion suisse en remportant sa quatrième, respectivement sa cinquième victoire du jour cette année. Sauf imprévu lors de la finale de la saison à Chamblon le 23 juin, sa couronne de slalom 2024 ne pourra plus lui échapper. «Certes, j'ai fait un grand pas en avant avec mes deux victoires à Ambri. Mais maintenant, je dois rester concentré. À Chamblon, les choses pourraient encore mal tourner. Mais en réalité, il me faudra ‹juste› gagner dans ma catégorie.»
Les victoires sur la piste de 2,73 kilomètres dans la Léventine ne se sont pas avérées évidentes. Déjà avant la course, Egli avait insisté sur le fait que c'était probablement sur cette piste que la concurrence allait le talonner le plus. Tel a été effectivement le cas. À commencer par son rival de toujours, Lukas Eugster. Au pilote Ligier de Gais dans l'Appenzell, il n’a manqué que 0,26 seconde le samedi et 0,07 seconde le dimanche par rapport au meilleur temps d'Egli. En mètres, cela signifie: le dimanche, alors que le tracé de la piste principale était plus ouvert et qu'il y avait moins de virages moyennement rapides, Eugster a manqué la victoire du jour de 2,34 mètres...
Si Eugster n'a pas pu réitérer sa victoire de l'année dernière, c'est notamment à cause des conditions climatiques. «Cette fois-ci, nous avons eu du vent qui soufflait du sud», explique Eugster. «Ce vent arrière a causé chez moi un sous-virage extrême. Nous n'avons pas réussi à nous en défaire avant dimanche.» Eugster a même eu de la chance le samedi. En effet, il a failli encore perdre sa deuxième place au SCRATCH. Marcel Maurer a réalisé un meilleur temps en 1:23,48, mais le pilote bernois de Formule Renault a heurté un pylône précisément lors de cette course et s'est vu infliger dix secondes de pénalité. Le meilleur temps présumé de Maurer n'aurait rien changé à la victoire d'Egli.
Le dimanche, les choses étaient encore plus serrées. À côté d'Eugster, le pilote de Formule Renault Lionel Ryter (il lui manquait 0,52 seconde sur Egli) et Tiziano Riva dans sa Formule 3000 (+0,79 seconde) se sont rapprochés dangereusement. Maurer n'était déjà plus dans la course à ce moment-là. Après avoir, selon ses propres déclarations, enfin réussi à revenir en tête, il y a eu un problème de moteur et Maurer a dû plier bagage.
Samedi, le meilleur pilote en voiture fermée a été pour la deuxième fois de la saison, le jeune Matthias Bischofberger. Au volant de sa Porsche 997 GT3 Cup, le Thurgovien a remporté la catégorie E1 plus 3500 cm3 devant Christoph Zwahlen. Le dimanche, Bischofberger a également été plus rapide que Zwahlen, mais cela n'a pas suffi pour remporter la victoire du jour dans la catégorie «voitures de tourisme». Le matador local Christian Bralla l'a emportée dans sa Fiat X1/9 avec sept dixièmes de seconde d'avance. La veille, le Tessinois avait commis une erreur lors de la deuxième manche, ce qui lui avait valu dix secondes de pénalité. Le temps de la première manche a tout juste suffi pour reléguer Danny Krieg à la troisième place dans la catégorie des voitures de tourisme. Si Krieg avait roulé plus vite de six centièmes, il aurait remporté l’E1 jusqu'à 2000 cm3. Bralla est donc le troisième pilote (avec Egli et Eugster) à avoir encore un score vierge avant la finale.
En revanche, Stephan Burri (VW Scirocco) et Jean-François Chariatte (Fiat X1/9) ne sont plus invaincus. Burri s'est incliné lors des deux journées (le samedi après une erreur de porte) face au rapide pilote Opel Marco Geering dans l'Interswiss jusqu'à deux litres. Samedi, Chariatte a dû se ranger derrière Roberto Luigi et Peter Eggimann (tous deux Peugeot 106) dans l’E1 jusqu'à 1600 cm3. Dimanche, Eggimann a de nouveau été plus rapide.
Parmi les autres vainqueurs de catégorie à Ambri, on trouve (le samedi): Samuel Weibel (Subaru BRZ, Super Serie jusqu'à 2000 cm3), Daniel Kammer (Toyota Yaris, Super Serie plus de 3000 cm3), Thomas Walther (Citroën Saxo VTS, PSA Trophy), Iwan Brantschen (Renault Clio, Gr. A, ISA etc.), Andreas Helm (VW Polo, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Michael Zbinden (Opel Kadett GT/E, IS jusqu'à 3000 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche GT3, IS plus de 3000 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu’à 1400 cm3), Patrick Eggimann (Peugeot 106, E1 jusqu’à 1600 cm3) Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 jusqu’à 3000 cm3), Reto Steiner (Ford Escort, E1 jusqu’à 3000 cm3) et Michael Schläpfer (Renault Clio RS III, RCC).
Les vainqueurs du dimanche ont été: Samuel Weibel (Subaru BRZ, super série jusqu'à 2000 cm3), Daniel Kammer (Toyota Yaris, super série plus de 3000 cm3), Thomas Walther (Citroën Saxo VTS, PSA Trophy), Iwan Brantschen (Renault Clio, Gr. A, ISA etc.), Stephan Moser (Toyota Yaris, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Michael Zbinden (Opel Kadett GT/E, IS jusqu'à 3000 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche GT3, IS plus de 3000 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu’à 1400 cm3), Patrick Eggimann (Peugeot 106, E1 jusqu’à 1600 cm3), Hermann Bollhalder (Opel Speedster, E1 jusqu’à 3000 cm3), Reto Steiner (Ford Escort, E1 jusqu’à 3000 cm3) et Michael Schläpfer (Renault Clio RS III, RCC).
Chez les juniors, les séries de victoires de Lionel Ryter (voitures de course) et de Jannis Jeremias (voitures de tourisme) se sont poursuivies.
Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, le vainqueur du samedi a été pour la cinquième fois Sandro Fehr. Rico Thomann et Oliver Holdener ont pris la deuxième et la troisième place, tandis que Thomann a brisé la marche triomphale de Fehr lors de la deuxième course. Mais seulement parce que ce dernier a renversé deux pylônes et que le temps réalisé lors de la première course ne lui a permis que de remporter la 3e place (derrière Stefan Glanzmann). Fehr a 16 points d'avance sur Thomann avant la finale de Chamblon. Ce dernier pourrait certes encore le dépasser en cas de victoire, mais comme il y a un résultat à biffer dans la Suzuki Cup, Fehr est d'ores et déjà assuré d'être champion en 2024.
Et voici la suite des évènements:
22/23 juin, Chamblon
Habituellement, les Valaisans sont extrêmement performants dans le Championnat suisse des rallyes. Ce week-end, ils l’ont confirmé une fois de plus en faisant partie des grands vainqueurs de la deuxième manche du Championnat suisse de karting autobau à Franciacorta.
Ce week-end, la deuxième manche du Championnat suisse de karting autobau s'est déroulée à Franciacorta, en Italie. Une centaine de pilotes ont pris le départ et l'action a été au rendez-vous dans les cinq catégories. Rien que dans la catégorie X30 Challenge Switzerland, dotée de moteurs monobloc IAME, 35 pilotes se sont affrontés pour la victoire. Parmi eux, un s'est particulièrement fait remarquer: Gabriel Volpe. Ce Valaisan de 15 ans aux racines italiennes, qui avait déjà fait forte impression lors de l'ouverture de la saison à Lonato, a foncé comme «un fou» et s'est assuré, en plus de la pole position, les trois victoires de course. Le pilote au châssis Lando Norris a pris 0,174 seconde d'avance lors des qualifications, ce qui est énorme pour un X30. Et Volpe a également fait «décoller» les courses. La manière dont il a dépassé deux concurrents dans un virage de la deuxième course a valu déjà à elle seule le prix d'entrée, s'il y en avait eu un. Même le leader jusqu'à Franciacorta, Tiziano Kuznini (Innovate Competition), a dû reconnaître en toute objectivité que Volpe a été plus rapide cette fois-ci. En dépit de deux deuxièmes places, le Lucernois a dû céder la tête du classement général au rapide Valaisan. Lors de la deuxième manche préliminaire, Kuznini n'a été classé que 19e. «J’assume la pénalité de trois secondes pour avoir quitté le couloir», explique Kuznini. «Mais en ce qui concerne la pénalité de dix secondes pour une prétendue collision, je ne partage pas l'avis du jury.» Diego Gama (UBIQ Racing) a vécu son meilleur week-end jusqu'à présent. Le Suisse romand aux cheveux particulièrement longs est monté sur le podium des trois courses (3e, 2e et à nouveau 3e) et s'est réjoui à juste titre de ces classements. La performance de Julian Brupbacher a également été remarquable. Le pilote de Spirit s'est classé 5e, 3e et 4e.
Dans la catégorie reine des karts à vitesses multiples (KZ2), la victoire est également revenue au Valais. Samuel Luyet, le cadet des deux frères Luyet, a réussi à battre le pole-setter Ethan Frigomosca (Team Gerber Corse) dès la première manche. Lors de la deuxième manche, ça a été le tour du Tessinois. Samuel Luyet a dû se contenter de la deuxième place avec une demi-seconde de retard. Toujours dans son sillage: le frère Jean Luyet, qui prépare lui-même les moteurs. Lors de la finale, le duo Luyet a de nouveau dépassé Frigomosca au départ. Lorsque ce dernier a voulu le rattraper, l'embrayage a lâché après seulement deux tours. La voie vers le premier doublé a donc été ouverte pour les Luyet. L'équipe a d'ailleurs fêté cette victoire comme il se doit à la fin de la journée. La troisième place est allée à Cédric Elias Malk, pilote de karting Tony. Kevin Wälti (Swiss Hutless), qui a su soutenir le rythme du trio de tête lors des deux premières manches, a franchi la ligne d'arrivée en quatrième position, mais a reculé à la 5e place derrière Paolo Castagnetti (DPR) en raison d'une pénalité pour spoiler.
Chez les OK Juniors, les résultats obtenus permettent de parler de «business as usual». Cependant, le week-end n'a pas été aussi évident pour la championne en titre Chiara Bättig. Lors des qualifications, la pilote de Wettswil ne s'est classée qu'en 5e position et s'est montrée surprise: «Il me manque 6 km/h sur la ligne droite.» Mais son équipe KartBox.ch a su se débrouiller. «Nous avons remplacé tous les composants susceptibles d'être utilisés jusqu'à ce que nous puissions trouver l'erreur», explique le chef d'équipe Kurt Wenger. Avec succès! Bättig a ensuite remporté trois courses d'affilée, augmentant ainsi son avance au championnat. La seconde force en présence est Dan Allemann. Le pilote Spirit s'est classé deuxième lors de chacune des deux manches préliminaires et troisième en finale. Comme le deuxième du classement, Aloïs Girardet, court sous licence française, Allemann a également obtenu la totalité des points pour la P2 lors de la finale. Parmi les autres «occupants du podium», on compte Georgiy Zasov (MH Racing) qui, avec un peu plus de chance pendant la course, aurait parfaitement pu obtenir plus de points à Franciacorta, ainsi qu’Iven Ammann (Innovate Competition), qui a terminé troisième lors de la deuxième série. Ammann a aussi fait preuve de beaucoup de force lors de la finale et s'est livré à un duel à armes égales avec son coéquipier Dario Palazzolo pendant plusieurs tours. Deux pénalités ont finalement relégué le Thurgovien à la 10e place.
Dans la catégorie OK Senior, un pilote qui, étant donné son âge, pourrait encore facilement faire partie des juniors, a fait les gros titres: Levi Arn. Le Soleurois de 13 ans de l'équipe de Samuel Gafner (avec le soutien de Max Busslinger) il a déjoué son coéquipier expérimenté Pascal von Allmen lors des qualifications. Sa première pole position a ensuite été suivie de sa première victoire en course. Et lors de la deuxième manche, Arn aurait gagné à coup sûr si un boulon ne s'était pas desserré sur le pare-chocs. Il a donc dû abandonner la course en tête et s'est tourné vers son équipe pour se faire réconforter. «Les courses peuvent parfois être impitoyables» , estime Busslinger. «Mais il doit passer par là. Cependant, ce qu'il a réalisé ce week-end a été définitivement fort.» C'est von Allmen qui a permis à Busslinger Motorsport de conserver la victoire lors de la deuxième manche préliminaire. Ce dernier était également le favori de la finale. Mais Jérôme Huber (Innovate Competition) a soudain été plus rapide. Tous deux ont trouvé leur propre explication à l'issue de la troisième course: «Nous avions changé d'essieu, ce qui a aidé», déclare fièrement Huber. «Je n'avais jamais vraiment pu mettre les pleins gaz parce qu'un ressort était desserré», a déclaré von Allmen. La troisième place de la finale est allée au coéquipier de Huber, Lyon Mathur. Neill Russell a terminé quatrième – juste devant Arn, qui a ainsi réussi à limiter les «dégâts» de la deuxième manche.
Passons maintenant aux plus jeunes, les Super Minis. Après les qualifications et la première série, on pouvait s'attendre à un nouvel exploit d'Albert Tamm. Mais cette fois, le jeune Tessinois a manqué le grand chelem. Dès la deuxième série, il a dû s'avouer vaincu par Diar Islami (WIREI) et Aurelio Longhitano (Spirit). Parce qu'en finale, Islami et Longhitano ont eu chacun une place. Islami et Longhitano ayant chacun écopé d'une pénalité de dix secondes en finale, Tamm a réussi à renverser la vapeur en reléguant le pilote invité italien Luca Muzzolon à la deuxième place, ce qui lui a permis de consolider son avance au classement général. «Ces points, j'en ai rudement besoin», a déclaré Tamm après la course. «Finalement, je vais – pour l'instant – manquer la prochaine course à 7 Laghi.» La question de savoir s'il sera toujours en tête après la troisième course ne dépend pas uniquement des performances d'Islami et de Longhitano. Avec Nicola Mateo Frigg (UBIQ Racing), Tamm aura à ses trousses quelqu'un dont on entendra encore souvent parler à l'avenir. Avec ses 2e, 4e et 3e places (devant le pilote Spirit Zoltan Coigny, également très fort), le Zurichois a aussi été la surprise absolue à Franciacorta. Au championnat, Frigg accuse 44 points de retard sur Tamm. S'il parvient à réitérer ses performances de la saison lors de la prochaine course à 7 Laghi le 30 juin, il pourrait bien détrôner Tamm de la position de leader.
Kaya Tuna, pilote dans la catégorie Super Mini, a eu de la chance dans sa malchance. Le pilote de l'équipe KartBox.ch a provoqué une collision peu après le départ de la deuxième manche préliminaire, collision qui a malheureusement impliqué les deux pilotes d'Innovate, Romeo Epifanio et Levin Wüthrich. Après un contrôle médical, le feu vert a été donné au jeune pilote de 12 ans, qui est originaire d'Oensingen. Il a pu participer à la finale. «J'ai encore mal au-dessus des hanches», a déclaré le courageux Tuna. «Mais à part cela, tout va bien.»
Et voici la suite des évènements:
30 juin, 7 Laghi (I)
18 août, Levier (F)
21 septembre, Wohlen
La course de côte de Massongex, qui aurait dû avoir lieu le premier week-end de juillet, est annulée. L'organisateur espère pouvoir y revenir en 2025.
Il y avait déjà eu plusieurs rumeurs à ce sujet. C'est désormais définitif: la course de côte de Massongex, qui aurait dû avoir lieu le premier week-end de juillet, est annulée. Dans un communiqué de presse, l'organisateur a justifié l'annulation comme suit:
«Nous vous informons qu’en raison de l’explosion des coûts de fonctionnement de la course susmentionnée, ainsi que du manque de personnel d’exploitation, nous sommes contraints d’annuler la course prévue pour les 6 et 7 juillet 2024. Nous espérons être en mesure de d’organiser l’édition 2025 avec l’aide de toutes les bonnes volontés. Merci à tous pour votre soutien!»
Le Championnat suisse de la montagne se compose donc des courses suivantes:
8 et 9 juin, Hemberg
15/16 juin, La Roche – La Berra
30 juin, Reitnau
17/18 août, St-Ursanne – Les Rangiers
24/25 août Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots
En route pour la deuxième ronde! La deuxième manche du Championnat suisse de karting autobau de cette année aura lieu ce week-end à Franciacorta, en Italie. Au départ: 108 pilotes!
Le Championnat suisse de karting autobau se déroulera ce week-end à Franciacorta. 108 pilotes se sont inscrits à la deuxième course – le suspense ne semble donc pas manquer. Les courses de l'ouverture de la saison à Lonato, en Italie, ont déjà montré que la compétition sera très serrée dans les cinq catégories en 2024.
Chez les Super Minis, les deux jeunes pilotes Albert Tamm et Aurelio Longhitano se sont livré une bataille exemplaire, Tamm s'imposant grâce à son expérience. Que le Tessinois remporte à nouveau le maximum de points à Franciacorta, soit 75, est tout sauf évident. Le pilote de Spirit Longhitano a prouvé qu'il pouvait être un adversaire de même niveau. Il en va de même pour Orlando Rovelli qui, lui aussi, va talonner Tamm lors de la deuxième manche. La performance du nouveau venu aux Championnats suisses, Nicola Mateo Frigg, devrait également être observée de près. Le pilote d'UBIQ a convaincu lors de l'ouverture de la saison avec deux excellentes performances lors des manches préliminaires et s'est ainsi retrouvé subitement sur la première ligne de départ de la finale. Au total, 29 Super Minis seront au départ de la deuxième manche en Italie.
Chez les OK Juniors, avec 16 participants, on assistera à une nouvelle édition du duel Chiara Bättig (KartBox.ch) contre Dan Allemann (Spirit Racing). Ce dernier a encore connu un problème de châssis à Lonato. En tant que nouveau venu chez les juniors, il a toutefois démontré son potentiel et devrait mener la vie dure à la championne de l'année dernière à Franciacorta. Derrière lui, Georgiy Zasov (MH Racing) et le coéquipier d'Allemann, Arnaud Voutat, qui a terminé deuxième chez les juniors l'an dernier, se tiennent en embuscade. Il ne faut bien sûr pas oublier Alexis Genolet. Le pilote de l'équipe LKM Racing n'a malheureusement pas pu rééditer comme il le souhaitait une performance impressionnante à Lonato en raison d'un problème technique et a été éliminé en finale. Mais avec 22 points de retard sur Bättig, rien n'est encore perdu pour Genolet.
Dans le X30 Challenge Switzerland, où les motorisations IAME sont uniformisées, 36 pilotes sont au départ. Le plus grand groupe de participants a déjà donné lieu à des luttes de positions passionnantes à Lonato. Le duel entre les deux leaders, Tiziano Kuznini (65 points, Innovate Competition) et Samuel Ifrid (64 points, UBIQ Racing), va définitivement créer de la diversité. Les deux hommes ne se sont déjà pas fait de cadeaux à Lonato. Le duo de tête est talonné par trois pilotes très rapides: Gabriel Volpe (Team Saeba), Marlon Bayer (tous deux 47 points, Spirit Racing) et le vainqueur du concours Young Driver Kilian Boss (41 points, Spirit Racing). Et puis, il y a encore Alessio Strollo. Le champion de l'année dernière a d'abord eu un problème de moteur à Lonato, puis il a été disqualifié lors de la deuxième course. Mais quand quelqu'un parvient à dépasser 23 concurrents dans une course, il ne faudrait pas le mettre au rancart trop tôt...
Il en va de même pour Pascal von Allmen chez les OK Séniors. Le champion de l'année dernière de l'équipe Busslinger Motorsport n'était pas en forme à Lonato et a donc, selon ses propres dires, simplement «limité les dégâts». Le double champion suisse a perdu 24 points sur le leader actuel, Jérôme Huber (Innovate Competition). Il a annoncé sa «revanche» pour Franciacorta. Le troisième, Samuel Schär (UBIQ Racing), a lui aussi été touché lors du départ, mais il s'est complètement rétabli entre-temps. Son retard sur Huber est de 17 points. Pour le coéquipier de Huber, Lyon Mathur, qui se trouve à la deuxième place intermédiaire, ce retard n'est que de sept points. Le fait que les quatre hommes, en pleine possession de leurs moyens, se livreront à Franciacorta un passionnant combat à quatre (voire à cinq avec Patrick Näscher) ravit l'observateur neutre. Petit bémol: avec seulement dix pilotes, la catégorie «Séniors» est la plus faible en termes de participation.
Chez les karts à commande manuelle, dans la catégorie KZ2, 17 pilotes sont au départ. Parmi eux, le champion de l'année dernière Ethan Frigomosca (Gerber Corse) ainsi que les frères Jean et Samuel Luyet. Le trio a offert du karting de très haut niveau à Lonato. Et ils assureront également des courses variées à Franciacorta. Jean, l'aîné des deux frères Luyet, déclare avant la course à Franciacorta: «Ce sera un week-end très excitant pour nous. Nous n'en sommes qu'au début du développement de notre propre moteur, mais nous avons déjà réussi à bien rivaliser à Lonato. Le circuit de Franciacorta devrait nous convenir. Mais nous devrons faire attention. ‹Frigo› est sacrément rapide. Le battre sera un grand défi.» Derrière le trio qui a donné le ton à Lonato, on trouvera trois autres pilotes de poids: Paolo Castagnetti (DPR), Merlin Wyman (Gerber Corse) et Kevin Wälti. La performance de Sebastian Kraft est particulièrement attendue. Le champion de 2022 a été battu à Lonato après l'une ou l'autre bousculade.
À propos du circuit: le circuit de karting de Franciacorta se trouve à seulement 30 minutes de Lonato. Avec une longueur de 1300 mètres, de circuit fait partie du Championnat suisse de karting autobau pour la quatrième fois après 2021, 2022 et 2023. Dans les cercles de pilotes, le circuit est considéré comme l'un des plus rapides qui soient.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur https://motorsport.ch/de/kartsport.Le chronométrage et le livetiming seront assurés à Franciacorta part www.savoiechrono.com
Horaire
Samedi 25 mai 2024
09.00-17.45 h, entraînement libre selon l’horaire de l’exploitant du circuit
Dimanche 26 mai 2024
08.00-08.58 h, essais libres
09.05-09.43 h, essais chronométrés à 6 minutes par catégorie
09.50-11.30 h, course 1
11.30-12.20 h, pause de midi
12.20-14.00 h, course 2
14.00-16.05 h, courses finales
environ 17.00 h, remise des prix (toutes catégories)
L'équipe Emil Frey Racing est à nouveau montée sur le podium ce week-end lors du GT World Challenge de Misano. Mais un autre a pu jubiler: Lucas Légeret.
La deuxième course de la GT World Challenge Sprint Cup à Misano, en Italie, était placée sous le signe de l'équipe WRT et de son héros local Valentino Rossi. L'ancienne superstar de la moto a remporté sa première course en GTWC devant son public. L'équipe belge était également en tête de la deuxième course, cette fois avec le duo Vanthoor/Weerts. L'équipe Emil Frey Racing s'est classée troisième et quatrième lors de la première manche, le duo Vermeulen/Altoé, troisième, ayant notamment réalisé une impressionnante remontée depuis la 11e place sur la grille de départ. Lors de la deuxième course, les Ferrari d'Emil Frey Racing se sont classées 4e et 7e, le meilleur pilote suisse étant Patric Niederhauser. Le pilote d'usine Porsche a terminé les courses aux 7e et 5e rangs. Pour Ricardo Feller, ce fut un week-end à oublier: «Lors de la première qualification, nous avions omis de faire rouler deux sets de pneus», explique le pilote d'usine Audi du team Attempto Racing. «C'est pourquoi nous sommes partis loin derrière et avons rapidement été éliminés par un contact. Lors de la deuxième qualification, le meilleur temps de mon coéquipier a été annulé pour cause de limite de piste. Au départ, nous avons de nouveau été touchés. Cette fois, nous avons reçu une drive-through. La deuxième course était donc également perdue.» Un autre pilote Audi a eu plus de raisons de se réjouir – du moins lors de la deuxième manche: Lucas Légeret a remporté la Gold Cup avec son coéquipier Simon Gachet, qui s'est classé 11e au classement général.
La relève suisse était en action ce week-end sur le Red Bull Ring. Le meilleur résultat pour Jenzer Motorsport lors de la deuxième rencontre de la CEZ F4 n'a toutefois pas été obtenu par un Suisse, mais par l'Autrichien Oscar Wurz, qui s'est classé deuxième lors de la troisième course. Ethan Ischer s'est classé 8e et 4e, mais il a été contraint à l'abandon lors de la troisième course en raison d'un problème technique. Enea Frey a terminé deux fois quatrième et une fois cinquième. L'Eurocup-3 s'est également rendue sur le Red Bull Ring ce week-end. Dario Cabanelas, le seul Suisse à courir dans cette série, a été pénalisé, mais a tout de même obtenu un nouveau point au championnat en terminant dixième.
Un autre succès a été enregistré à Vallelunga. La deuxième course de l'EuroNASCAR y était au programme. Le meilleur résultat suisse a été obtenu par Thomas Toffel avec une troisième place dans l'EuroNASCAR 2. Dans la deuxième course, le pilote de l'équipe Race Art Tec était également sur le podium. En raison d'une pénalité de cinq secondes pour dépassement sous FCY, Toffel n'a finalement terminé que sixième.
Rien ne peut arrêter actuellement Philip Egli sur la voie de son premier titre de Champion de Suisse des slaloms. En effet, le routinier s'est également imposé à Bure, alors qu'il était pourtant encore en retrait après la première manche.
Philip Egli est un sacré gaillard. Lors de la troisième manche du Championnat suisse des slaloms, il s'est retrouvé dos au mur dans la lutte pour la victoire du jour après la première manche. Pour parcourir le parcours de 5,3 kilomètres, le plus long du calendrier suisse, Egli a eu besoin de 2:27,1 min, ce qui représente déjà 0,7 seconde de moins que l'année dernière, où Egli avait gagné en 2:27,8 min. Cependant, cela n'a pas suffi pour obtenir la première place lors de la première manche. Lukas Eugster, son rival de toujours, a été une demi-seconde plus rapide en 2:26,6 min. Il avait déjà laissé entrevoir qu'il était possible d'aller encore plus vite lors de l'entraînement. Le pilote de 34 ans de Gais a même réalisé 2:25,613 min avec sa Ligier-Honda. Mais le routinier Egli ne s'est pas laissé déstabiliser par les chronos d'Eugster. Une fois de plus, le pilote de la Formule 3-Dallara a frappé fort lors de la deuxième manche en 2:25,734 min et s'est ainsi assuré sa 51e victoire du jour. Eugster, qui avait pris le départ avant lui, n'aurait pas pu battre le temps d'Egli, même sans erreur de porte. «J'avais réalisé un chrono de 2:26,5 min, cela n'aurait donc pas suffi. Dans la montée après la cantine, j'ai laissé passer une porte. Je me concentre maintenant sur les deux courses à Ambri. Là, j'ai un avantage sur Egli en termes d'aérodynamisme et je vise deux victoires de jour.»
Egli était étonné après avoir franchi la ligne d'arrivée. «Je ne m'attendais pas à faire un temps dans les 25. Je n'ai jamais été aussi rapide à Bure. Je me dis à chaque fois que je dois m'améliorer d'année en année. Mais cela ne fonctionne pas toujours. Mais cette fois, cela a été possible, même si je n'ai pas apporté de perfectionnement technique à la voiture.»
Marcel Maurer s'est retrouvé derrière le duo Egli/Eugster sur sa Renault Formule 2 litres. Le Bernois, qui ne vise pas le championnat, a dû se démener lors de la deuxième manche, mais a réussi à distancer de sept dixièmes de seconde son adversaire de classe Lionel Ryter avec un temps de 2:29,687 min sur une voiture de construction identique. Ce dernier aurait pu décrocher la troisième place lors de la deuxième course avec un meilleur temps personnel de 2:27,9 min, mais il a touché un pylône à la dernière chicane et a écopé d'une pénalité de dix secondes. «La voiture a beaucoup de potentiel», déclare Ryter. «Malheureusement, les essais ne se sont pas déroulés comme prévu et nous avons entre autres dû changer la batterie. Si ces problèmes n'étaient pas survenus, j'aurais certainement pu mettre Philip et Lukas sous pression.»
La cinquième place du SCRATCH est revenue à Jérémy Noirat sur sa Norma M20 F. Il a lui aussi laissé passer une porte lors de la première manche. La 6e place est revenue à Stéphane Maréchal (lui aussi sur une Renault 2 litres). Le meilleur pilote de voitures de tourisme, Christian Bralla, s'est classé 7e sur sa Fiat X1/9 (vainqueur E1 jusqu'à 2000 cm3). L'année dernière, le Tessinois avait encore connu de légères «difficultés d'orientation» lors de ses débuts à Bure. Cette année, celles-ci ne se sont pas manifestées en 2:45,7 min. Le deuxième pilote le plus rapide disposant d'un véhicule fermé a été le jeune Matthias Bischofberger sur sa Porsche 997 GT3 Cup. Bischofberger avait pronostiqué un chrono de 46 ou 47 avant les deux manches de course. En 2:47,778 min, il a été 1,6 seconde plus rapide que son collègue de marque Christoph Zwahlen, qui s'est classé onzième au classement général – une place derrière Stephan Burri, qui a de nouveau remporté la catégorie Interswiss jusqu'à 2000 cm3 sur sa VW Scirocco, reléguant ses deux plus farouches rivaux Arnaud Donzé (VW Golf), encore en tête après la première course, et Jürg Ochsner (Opel Kadett) aux places d'honneur.
Parmi les autres vainqueurs de classe à Bure, on compte: Samuel Weibel (Subaru BRZ, Super Serie jusqu'à 2000 cm3), Kevin Vuilleumier (Opel Corsa E OPC, Super Serie plus de 2000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman GT4, Super Serie Compétition), Yan Montavon (Peugeot 206, N/ISN/R1), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy), Iwan Brantschen (Renault Clio, Gr. A, ISA etc.), Jean-Marc Salomon (Ford Fiesta, Gr. A, ISA etc. plus de 2000 cm3), Arnaud Biaggi (Opel Kadett C, Historic), Andreas Helm (VW Polo, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Michael Zbinden (Opel Kadett GT/E, IS jusqu'à 2500 cm3), Nicolas Cattin (Porsche 991.1. GT3 Cup, IS plus de 2500 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 à 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 à 1600 cm3), Hugo Mascaro (BMW E30, E1 à 2500 cm3), Jérôme Nicolet (Peugeot 308, E1 à 3000 cm3), Michael Chamorel (BRC 02, E2-SC jusqu’à 1400 cm3), Antonio Scolaro (Nova Proto NP03, E2-SC jusqu’à 2000 cm3) ainsi que Joffrey Salomon (Jedi, E2 Single Seater jusqu’à1400 cm3). Chez les juniors, Lionel Ryter (voitures de course) et Jannis Jeremias (voitures de tourisme) se sont imposés (comme mentionné au début). Ce dernier a battu pour la première fois de la saison le leader actuel Christophe Oulevay (VW Scirocco) dans la catégorie IS jusqu'à 1600 cm3.
Lors de la Suzuki Swiss Racing Cup, qui a déjà lieu le samedi, Sandro Fehr de Rorschacherberg s'est assuré la victoire du jour pour la quatrième fois consécutive. Les places d'honneur sont allées au Glaronnais Patrick Flammer et à l'Unteribergois Reto Steiner. Fehr est le leader incontesté du championnat en obtenant le maximum de points.
Pour les protagonistes du Championnat suisse des slaloms, la compétition continue tout de suite le week-end prochain. Une double manifestation aura lieu samedi et dimanche (25 et 26 mai) sur l'aérodrome d'Ambri. Vous trouverez la liste des participants sous ce lien.
Et voici la suite des événements:
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon
Rahel Frey (38) a reçu cette semaine un Award de son canton d'origine pour ses performances remarquables sur les grandes scènes du sport automobile.
Depuis de nombreuses années, la Thaloise Rahel Frey, originaire d'Aedermannsdorf, se mêle avec succès au sport automobile dominé par les hommes. Après avoir débuté dans des séries de karting, elle a gravi les échelons en passant par différentes catégories de formules et de voitures de tourisme jusqu'aux courses d'endurance comme les 24 heures du Mans. Au sein de différentes équipes, avec différentes marques de voitures et sur les circuits les plus connus du monde, elle s'est fait un nom grâce à son engagement. Pour ses performances remarquables sur les grandes scènes du sport automobile, Frey a reçu cette semaine de son canton d'origine, Soleure, le prix Elite Award, doté de 7000 francs.
«C'est très sympa de recevoir une reconnaissance pour ses réalisations. Surtout quand il s'agit d'une distinction aussi locale. Cela fait maintenant 25 ans que je pratique ce sport. Avec beaucoup de passion. Et ces dernières années, les choses ont beaucoup évolué pour les femmes dans le sport automobile. Grâce aussi à notre projet Iron Dames, bien sûr. Nous avons beaucoup de succès dans ce domaine. En 2023, nous étions vice-championnes du monde. Aux 24 heures du Mans, nous avons terminé quatrièmes. Le fait que ces succès soient perçus en Suisse me réjouit naturellement beaucoup.»
Le canton de Soleure décerne les prix sportifs depuis 1985. Les fonds nécessaires sont prélevés sur le fonds sportif de Swisslos.
La date limite d'inscription pour la 2e manche de l'autobau CSK 2024 à Franciacorta est fixée au dimanche 19.05.2024 à 24h00 ! À ce jour, le 17 mai, 96 pilotes se sont inscrits à la 2e course de l'autobau CSK 2024 du 26.05.2024.
Fais toi aussi partie de ce formidable peloton de départ sur l'un des circuits les plus modernes et les meilleurs d'Italie - le Franciacorta Karting Track. Participe à l'autobau CSK 2024 et partage ta passion pour la vitesse, l'adrénaline et l'action avec de nombreux autres pilotes !
Inscris-toi ici : www.go4race.ch ou via info@motorsport.ch ein!
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 2: l'aérodynamique en karting.
L'aérodynamique est essentielle en Formule 1. Même la plus grande révolution réglementaire de l'histoire n'y a rien changé, quand la FIA a strictement limité l'aérodynamisme des monoplaces de F1 en 2022. C’est même le contraire! Depuis l'entrée en vigueur des nouvelles règles, on ne peut s'empêcher de penser qu’Adrian Newey, le designer vedette, a une longueur d'avance sur la concurrence dans ce domaine. On a du mal à s’expliquer autrement les résultats de Red Bull et les victoires en série de Max Verstappen. Depuis que ces règles sont appliquées, les monoplaces construites par Newey ont remporté 39 des 45 grands prix. What else?
L'aérodynamique n'est plus une notion étrangère au karting, même si les possibilités y sont bien sûr plus limitées. Les quelques pièces en plastique qui entourent un kart moderne sont devenues le terrain de jeu des constructeurs et fournisseurs de karts. Il n'est même pas rare que ces derniers lorgnent du côté de la Formule 1 et copient les solutions aérodynamiques de la catégorie reine.
Birel en est un bon exemple. Acteur important du karting depuis 1959, le fabricant italien a lancé en 2018 un spoiler frontal affublé du nom de code «F1». Il porte bien son nom, car la ressemblance est frappante. Ce spoiler pourrait sans problème avoir été dessiné par un aérodynamicien de Formule 1.
Selon Birel, le spoiler «F1» devrait générer beaucoup d'appui dans les virages rapides, sans pour autant perturber le passage du flux l'air vers la boîte à air et les freins. Mais en fin de compte, cette invention n'était pas si révolutionnaire que cela. Ce spoiler n'est pas utilisé en championnat suisse de karting autobau: «J'ai tendance à rendre l'aileron avant plus grand pour qu'il ait davantage de souplesse», explique Max Busslinger, qui a remporté le championnat OK seniors en 2023 avec un châssis Birel et le pilote d’expérience qu’est Pascal von Allmen. «Ainsi, en cas de contact, le spoiler est repoussé moins vite vers l'arrière et il y a donc moins de pénalités de temps pour les pilotes.»
Tony Kart, ou plutôt le groupe OTK qu’il représente, fait également partie des constructeurs qui bricolent et progressent sur le plan aérodynamique. Les Italiens ont été particulièrement inventifs avec le spoiler de colonne de direction «M7». Cet élément aérodynamique en plastique, qui ressemble à une banane épluchée, dirige l'air au-dessus du pilote, via un canal central. Il est censé, selon OTK, réduire la résistance de l'air. À l’instar de la solution de Birel, ce spoiler de direction a fait l’objet de nombreux tests, y compris en soufflerie dans ce cas. Facturée 215 francs, la pièce n'est pas bon marché. Les boucliers avant ordinaires coûtent une fraction de cette somme. «C’est relativement cher, c'est vrai», admet Agostino Lagrotteria, importateur officiel de la marque Tony Kart à Sirnach, en Thurgovie. «Mais il ne faut pas oublier le développement, les tests et les nombreux moules nécessaires. Tout cela se répercute sur les coûts.»
Agostino Lagrotteria n'a pas encore testé lui-même le «M7». Il se fie aux déclarations d'OTK et sait par expérience que «d'autres fabricants font des essais aérodynamiques avec un orifice de guidage de l'air. Sur le principe, cela fonctionne de manière identique. La solution de Tony Kart va donc certainement dans la bonne direction. Car en fin de compte, tous poursuivent le même objectif: ils veulent réduire la résistance de l’air en dirigeant celui-ci de manière ciblée au-dessus du pilote.»
Mais la soufflerie n'est pas le seul outil utilisé pour améliorer l'aérodynamique en karting. Des expériences sont également menées avec le "FloViz", connu en Formule 1. Ce liquide est utilisé depuis quelques années par les teams de F1 pour rendre visibles les flux aérodynamiques autour de la monoplace. KG, un fabricant spécialisé dans les volants, a adopté cette méthode pour faire fabriquer de nouveaux carénages de kart mieux profilés. Mais là encore, la question se pose: ces artifices aérodynamiques sont-ils utiles? Ou s'agit-il simplement d'une opération commerciale pour les fabricants?
Ken Allemann vit pour le karting. L'ancien pilote de haut niveau, devenu patron du team Spirit Racing, connaît ce domaine comme personne. «En dessous de 100 km/h, l'aérodynamique joue un rôle négligeable en karting» affirme-t-il. «Au-delà de 100 km/h, ou si l'on pilote un superkart entièrement caréné, on peut éventuellement constater de petites différences. Mais nous parlons ici de quelques centièmes de seconde.»
L'utilité aérodynamique de carénages sophistiqués sur les karts modernes dépend également de la nature des circuits. Sur une piste plutôt rapide, comme à Franciacorta (I) ou à Zuera (E), le profilage d'un kart a plus d'influence que sur un circuit lent et sinueux. «Nous ne l'avons encore jamais mesurée», concède Allemann. «Mais quand nous roulons à Wohlen, l'utilité aérodynamique des carénages de kart est hors sujet. Là-bas, seuls comptent les réglages et la mise au point du moteur.»
L'un des pilotes d'Allemann, le Vaudois Michael Pemsing, a utilisé en 2023 un bouclier avant ordinaire pour les karts à boîte de vitesses, sans canal en banane ni orifice de guidage de l'air. Était-il moins rapide pour autant? «Non», décrète Ken Allemann. «Et il n'aurait pas perçu de différence non plus avec un autre carénage frontal.»
Pour Allemann, toutes ces pièces en plastique sur un kart moderne ont un autre objectif: elles doivent en premier lieu améliorer la sécurité. De plus, un spoiler frontal augmente l'adhérence des roues avant, ne serait-ce qu'en raison de l’appui supplémentaire. L’homme d’expérience résume donc la situation ainsi: «Je maintiens que tout ce qui rend un kart compliqué ne le rend pas plus rapide.»
Enfin, le pilote peut toujours se baisser sur les longues rectilignes. Selon la devise: «Baisse la tête et fonce...»
Le Championnat suisse des slaloms entamera sa troisième manche ce week-end. Au programme figurera la course de Bure (JU), le parcours le plus long du calendrier de cette année.
Ce week-end aura lieu la 53e édition du slalom de Bure, dans le canton du Jura. 110 portes devront être franchies sur une distance de 5,3 kilomètres. Bure sera donc le parcours le plus long du calendrier, mais également un qui en vaut la peine. L'un des favoris de la course en a fait les frais l'année passée. Christian Bralla, qui avait encore des chances intactes de remporter le championnat avant Bure, a en effet terminé 7e de sa catégorie en 2023. En raison de fautes de portes dans les deux manches, le nouveau venu à Bure à l'époque a dû s'avouer vaincu. «Espérons que je ferai mieux cette année», déclare le pilote de la Fiat X1/9 originaire du Tessin. «J'ai déjà parcouru mentalement le parcours plusieurs fois. En outre, je vais cette fois-ci monter une GoPro pour pouvoir visionner mes courses par la suite.»
Bralla ne pourra pas, dans des conditions normales, se mêler à la lutte pour la victoire du jour. Celle-ci se jouera probablement à nouveau entre Philip Egli (en Dallara Formule 3), Lukas Eugster (Ligier-Honda) et Marcel Maurer (Renault 2.0). L'année dernière, ce trio avait en tout cas assuré le suspense. Après la première manche, Eugster était en tête alors qu'Egli et Maurer n'avaient respectivement que 0,1 et 0,8 seconde de retard. Ensuite, Egli, le vainqueur record du jour, avait monté des pneus frais et réalisé le meilleur temps en 2:27,820 min. Eugster quant à lui avait dû se contenter de la deuxième place. Il avait manqué au pilote de Suisse orientale 0,5 seconde pour égaler le temps d'Egli. Maurer avait pris la troisième place avec 0,6 seconde de plus.
Pour que les deux hommes s'affrontent vraiment, Eugster devra se montrer performant dès la première manche à Bure. Lors des précédents slaloms à Frauenfeld et à Bière, Eugster avait commis des erreurs lors de la première manche, de sorte que la pression était si forte lors de la deuxième manche que le résultat n'était pas au rendez-vous. «Si je réussis à mettre Philip sous pression en première manche avec un temps solide, je peux avoir une chance. Mais avec lui, on ne sait jamais: Il peut toujours sortir quelques dixièmes de secondes comme par magie de son chapeau. C'est pourquoi je devrai vraiment tout donner si je veux le battre.»
Il ne faudra évidemment pas oublier Lionel Ryter, qui est en tête du Championnat junior avec Jannis Jeremias (VW Polo). Pour le jeune Valaisan de Martigny, les choses ne se sont pas passées exactement comme prévu lors du slalom de Bière. Il a été victime d'un freinage raté lors de la première manche et a écopé d'une pénalité de 10 secondes après une erreur de porte lors de la deuxième manche. L'année dernière, le pilote Renault 2.0, quatrième au classement général, avait manqué le podium de près de quatre secondes. Parions que cette fois-ci, il fera mieux?
En plus d'Egli, Eugster et Bralla, Christophe Oulevay (IS jusqu'à 1600 cm3, VW Scirocco), Stephan Burri (IS jusqu'à 2000 cm3, VW Scirocco) et Jean-François Chariatte (E1 jusqu'à 1600 cm3, Fiat X1/9) arriveront également avec une ardoise blanche, c'est-à-dire sans points perdus. Dans sa catégorie, Burri devra de nouveau affronter le plus grand nombre d’adversaires (20). Burri le sait bien: «Si je veux sortir vainqueur, je n'aurai vraiment pas le droit à l'erreur.» Nous sommes impatients de voir si le jeune Matthias Bischofberger, au volant de sa Porsche 997 GT3 Cup, fera aussi bien que lors de l'ouverture de la saison à Frauenfeld. Le jeune pilote de 19 ans, qui est originaire de Wängi, sera certainement l'un des candidats les plus chauds à la victoire chez les pilotes avec une voiture fermée.
Le coup d'envoi de la 53e édition à Bure sera donné samedi par les classes LOC (à partir de 7h15). Dans le cadre des séries LOC, la Suzuki Swiss Racing Cup tiendra également sa quatrième manche. La question qui se pose ici est la suivante: qui pourra faire obstacle à la quatrième victoire consécutive de Sandro Fehr?
Le dimanche débutera également à 7h15 (avec les classes NAT). La première course débutera à 13h30. Le classement se fera sur la plus rapide des deux courses. Comme les deux années précédentes, l'entrée sera gratuite pour le public. L'organisateur en est l’Écurie des Ordons.
Pour de plus amples informations, prière de cliquer sur ce lien.
Dates du Championnat suisse des slaloms 2024
27/28 avril, Frauenfeld
4/5 mai, Bière
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon
Le secrétariat d’Auto Sport Suisse sera joignable comme suit dans les jours à venir :
Lundi (lundi de la Pentecôte), 20.05.2024, fermé
Dès le mardi 21 mai 2024, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture des bureaux habituelles.
Auto Sport Suisse
Albert Tamm (chez les Champions oft he Future) et Lynn Neuhaus (ROK Cup) ont livré ce week-end des résultats internationaux de premier plan pour la Suisse.
Albert Tamm, leader chez les Super Minis du Championnat suisse de karting autobau, continue de surfer sur la vague du succès. Ce week-end, le jeune Luganais de onze ans a décroché deux troisièmes places lors de la deuxième manche de la Champions of the Future Academy à Valence. Il occupe ainsi la deuxième place du classement général après deux des six épreuves. «Je suis satisfait», a déclaré Tamm. «Monter sur le podium deux jours de suite est une performance solide. Malheureusement, mon départ n'était pas idéal et j'ai dû me lancer à la poursuite des autres, ce qui n'est pas une tâche facile avec des karts identiques. Mais la saison est encore longue. Et je n'ai que 29 points de retard sur le leader.»
Une annonce de succès a également été faite à Francacorta, où se déroulera dans dix jours (25 et 26 mai) le Championnat suisse de karting autobau. Lynn Neuhaus a remporté la deuxième manche de la ROK Cup avec une nette avance de 2,2 secondes. Lors de la première manche, la Fribourgeoise avait encore terminé sixième. Au classement général, Neuhaus est 11e – une place derrière Sergio Koch. Tous deux ont toutefois participé à une course de moins. «Nous étions déjà très efficaces lors des essais», explique Neuhaus. «Cela m'a permis d'avoir un set-up parfait et j'étais très confiant pour les courses. Après un bon départ et grâce aux réglages optimaux du moteur et du châssis, j'ai non seulement pu fêter la victoire dans ma catégorie Super Rok, qui comptait 31 pilotes, mais j'ai également réalisé le meilleur tour en course.»
Formule E à Berlin, WEC à Spa et IMSA à Laguna Seca: une fois de plus, de nombreux Suisses et Suissesses étaient engagés au niveau international ce week-end.
Pour une fois, il n'y avait qu'un seul Suisse au départ du doubleheader de Formule E à Berlin: Edoardo Mortara. Celui-ci a placé sa voiture en pole position (pour la première fois depuis Berlin 2022) et a ainsi permis à son équipe Mahindra de marquer ses premiers points de la saison. En course, le Genevois a été en tête jusqu'au troisième tour, s'est longtemps mêlé au top 5, mais a ensuite reculé à la huitième place après un contact. Lors de la deuxième course, il s'est élancé de la huitième position. Et Mortara aurait à nouveau pu marquer des points si une crevaison ne l'avait pas contraint à un arrêt au stand. La 16e place finale était décevante pour «Mister Macau». Mortara a néanmoins retiré des points positifs: «Nous avons fait un grand pas en avant. Je me concentre déjà sur les deux prochaines courses dans 14 jours à Shanghai.» Les victoires à Berlin ont été remportées par Nick Cassidy et António Félix da Costa. Ricardo Feller et Grégoire Saucy ont également eu un premier aperçu de la Formule E. Tous deux ont pu participer aux tests pour débutants à Berlin.
Sébastien Buemi et Nico Müller n'ont pas pris le départ. Tous deux étaient engagés dans le WEC pour leurs équipes respectives Toyota et Peugeot à Spa-Francorchamps. Alors que Buemi a terminé la dernière course avant les 24h du Mans à la sixième place, Müller a terminé dixième. Pour Buemi, les premiers mètres ont déjà été riches en événements. Outre un contact au virage 1, l'homme d'Aigle (VD) a écopé par-dessus le marché d'une pénalité de cinq secondes pour dépassement de la consommation d'énergie autorisée lors du tour préliminaire. «Le résultat n'est pas idéal, mais nous devons vivre avec», estime Buemi. «Au moins, nous avons terminé avec les deux voitures et marqué des points, mais nous espérions un peu plus.» Le meilleur Suisse à Spa a été Neel Jani, cinquième sur la Proton-Porsche. Raffaele Marciello sur BMW a terminé onzième. Avant le point culminant de la saison au Mans les 15 et 16 juin, Buemi (comme meilleurs suisse) et ses coéquipiers de Toyota Brendon Hartley et Rio Hirakawa ont 50 points de retard sur le trio de tête Porsche-Penske... En LMGT3, la pilote des Iron Dames Rahel Frey (Lamborghini) a manqué de peu le podium en terminant quatrième pour sa première participation au WEC cette année. Derrière elle, Grégoire Saucy (McLaren) et Thomas Flohr (Ferrari) ont franchi la ligne d'arrivée aux 5e et 6e rangs.
Le pilote Acura Louis Delétraz a lui aussi manqué de peu le podium. Le Genevois a dû se contenter de l'ingrate quatrième place lors de la course IMSA de Laguna Seca, mais ce résultat lui permet de rester au contact des leaders au classement général (également en quatrième position). Une victoire suisse de haut niveau a tout de même eu lieu ce week-end: Philip Ellis reste une valeur sûre en GTD et s'est assuré sa troisième victoire de classe cette saison au volant de la Mercedes AMG GT3 de Winward Racing. Ellis conserve ainsi sa position de leader au classement général.
L'équipe suisse Spirit of Race a décroché une troisième place et une victoire (dans la catégorie ProAM) lors de la deuxième course du GT Open à Hockenheim. Le meilleur pilote suisse a été Rolf Ineichen. Le Lucernois s'est classé 5e au classement général lors de la première manche (4e dans la catégorie Pro) et 7e lors de la deuxième (6e dans la catégorie Pro).
Mike Müller a également fêté une victoire lors de l'ouverture de la Tourenwagen-Junior-Cup dans le cadre de l'ADAC Racing Weekend à Oschersleben. Le pilote Topcar Müller, qui en est à sa deuxième saison dans la série VW destinée aux jeunes pilotes, a été clairement le plus rapide lors des qualifications et s'est assuré la victoire dans la course 1. Dans la deuxième manche, une crevaison (alors qu'il était en tête) a anéanti tous les espoirs de «doubler la mise».
Le week-end dernier, quelques Suisses ont à nouveau pris le départ de la course de côte d'Eschdorf. Parmi eux, Robin Faustini et Thomas Amweg avec leurs nouveaux bolides.
La course de côte d'Eschdorf (LUX) a de nouveau attiré quelques Suisses le week-end dernier. Parmi eux, Robin Faustini et Thomas Amweg, qui ont changé de véhicule pour cette saison. Tous deux roulent désormais avec une Nova Proto NP01 Turbo. Et pour tous les deux, la course d'Eschdorf était la première occasion de tester la nouvelle voiture dans des conditions de course en montagne.
Pour les deux, ce test s'est plus ou moins bien déroulé. Faustini a certes eu un problème de boîte de vitesses le samedi lors des premières essais, mais il a pu effectuer les trois manches sans problème le dimanche et a réalisé le deuxième meilleur temps de la journée en 50,996 sec. Seul le Slovène Patrik Zajelsnik a fait mieux que Faustini en réalisant son meilleur temps personnel lors de la deuxième manche en 49,019 sec (135,8 km/h de moyenne). «Je suis généralement très satisfait, si l'on excepte le problème de boîte de vitesses du samedi», a déclaré Faustini. «J'ai pu progresser de manche en manche et même si les conditions n'étaient pas au top et que l'adhérence laissait à désirer, j'ai pu prendre confiance. Il faut encore s'habituer à certaines choses comme le contrôle de traction ou la position de conduite à gauche. Mais pour notre première course de côte avec la nouvelle voiture, cela s'est bien passé. Avec l'Osella FA30, j'aurais probablement été encore plus vite. Mais je connais aussi bien cette voiture, avec la Nova, tout est encore nouveau.»
Cette expérience a également été vécue par Thomas Amweg, qui a enregistré le huitième temps le plus rapide (53,481 sec). «C'était la première fois que je faisais ce parcours. Et aussi pour la première fois avec une voiture de sport en montagne», explique Amweg. «Dans ce sens, les temps étaient secondaires pour moi. L'important était que tout fonctionne et que la voiture reste entière.» Le passage de la voiture de formule au prototype a bien réussi à Amweg. Le vainqueur du Gurnigel 2019 admet toutefois qu'il s'imaginait que ce serait un peu plus facile. «La voiture a plus de volume. Je dois d'abord m'y habituer. C'est pourquoi j'ai roulé avec beaucoup de respect. Lors de la dernière course, j'ai encore fait une erreur de changement de vitesse. Cela m'a coûté du temps. Mais comme je l'ai dit, je n'ai pas vraiment fait attention à cela. Pour l'instant, il s'agit d'apprendre à connaître la voiture. Ce n'est qu'à partir d'Hemberg que les choses se gâtent.»
Outre Faustini, qui courra encore à Ecce Homo, et Amweg, qui participera probablement encore à une course en France avant le début de la saison, le père de Faustini, Simon Hugentobler, a également pris la piste de 1,8 km. Au volant de l'Osella bleu ciel de son fils, le papa a même été un peu plus rapide qu'Amweg. Roland Bossy était également au départ. Le Jurassien a piloté une F2 Formula Master de 2007 avec – selon Bossy – «des modifications de Formule 2, d'où le nom», et s'est classé 15e au milieu des nombreuses monopostes. Le meilleur pilote de voitures de tourisme a été Thomas Kessler sur sa Mitsubishi Evo 8. Le meilleur temps de Frédéric Neff sur Porsche 997 GT2R était d'un peu plus d'une minute. Les autres Suisses et leurs temps: «Speedmaster» sur BMW M3 GT3 en 1:02,561 min, Jérôme Nicolet sur Peugeot 308 en 1:04,145 min.
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Auto Sport Suisse
The Drift Force, l'équipe d'Yves Meyer et Joshua Reynolds, entame sa nouvelle saison ce week-end. La répétition générale en Italie fin avril s'est déroulée de manière très confiante.
Une activité intense a régné ces dernières semaines dans les locaux nouvellement occupés par The Drift Force à Emmetten. D'une part, le personnel s'est occupé des souhaits de l'estimée clientèle, d'autre part, l'attention s'est portée sur la préparation sérieuse de la prochaine saison de course. Comme l'année précédente, l'équipe de course fondée par Yves Meyer et Joshua Reynolds en 2020 se concentrera sur l'European Drift Masters et y engagera deux Toyota GR Supra préparées dans ses propres ateliers. Meyer prendra le départ en tant qu'ambassadeur officiel de la marque Toyota Suisse, Reynolds en tant que pilote de The Drift Force.
Après une saison 2023 difficile, l'équipe de Nidwald s'est attelée durant l'hiver à remettre les pendules à l'heure et à mettre en œuvre les expériences acquises avec de nouvelles idées en vue de 2024. Celles-ci concernaient avant tout la technique du complexe bolide de drift. Après que l'approvisionnement en essence ait été perturbé à deux reprises l'année dernière, la Toyota a été dotée d'un système d'essence et de réservoir modifié, y compris d'une nouvelle électronique. L'équipe a également développé en interne une nouvelle suspension avant afin d'améliorer le comportement de la direction. L'équipe s'occupe également du moteur six cylindres de trois litres, développé l'année dernière par Maptec Motorsport Engineering à Romanshorn, avec une puissance de plus de 1000 ch, sous la forme d'un réglage fin et de travaux de révision.
En guise de répétition générale avant le départ du Drift Masters European Championship 2024, l'équipe de Suisse centrale s'est rendue le dernier week-end d'avril au premier événement du championnat italien de drift à Prato, près de Florence. Ce dernier test en conditions de compétition a pleinement confirmé le bon travail de préparation – Yves Meyer est sorti vainqueur du classement général, Joshua Reynolds n'a échoué que dans les battles des huit meilleurs pilotes face au futur adversaire de son coéquipier en finale. «Bien sûr, le niveau n'était pas aussi élevé que lors du championnat d'Europe», estime Meyer, «mais il y avait tout de même quelques concurrents du championnat d'Europe et les meilleurs d'Italie au départ. Mon dernier adversaire, Michele Landolfi, a été champion de Pro 2 en 2023. C'était incroyable que nous puissions participer à chaque entraînement et que nous n'ayons rencontré aucun problème sur le chemin de la victoire.»
La saison débute réellement ce week-end sur le circuit Ricardo Tormo de Valence, en Espagne. Seuls 42 pilotes ont été sélectionnés parmi plus de cent candidatures pour une place de départ. La densité des performances sera donc énorme, raison pour laquelle Yves Meyer a délibérément gardé la balle à terre: «Nous nous sentons certes parfaitement préparés, mais nous savons qu'en cas d'urgence, des imprévus peuvent toujours survenir. C'est pourquoi nous nous fixons simplement comme objectif de marquer le plus de points possible – si cela devient plus, ce sera encore mieux...»
Ce week-end, les pilotes de course suisses engagés au niveau international ont à nouveau décroché des podiums et des victoires. Les réjouissances ont notamment eu lieu au Castellet, à Brands Hatch et à Misano.
Pour Grégoire Saucy, le passage de la monoplace aux voitures de sport a porté ses fruits. Le Jurassien de 24 ans a fêté sa première victoire en LMP2 dans la catégorie ProAM lors de la deuxième course de l'ELMS. Grâce à sa victoire au Castellet, il a pris la première place du classement ProAm avec son coéquipier Matthias Beche, qui court cette année encore sous licence française. Après un début de saison quelque peu raté, Louis Delétraz a lui aussi fait son retour. Le Genevois a pris la troisième place du classement général avec Robert Kubica et Jonnie Edgar. L'équipe Cool Racing a également réussi à monter sur le podium. Après avoir remporté la course d'ouverture, l'équipe sous licence suisse basée en France a cette fois-ci terminé à la deuxième place. Matthias Kaiser et Fabio Scherer ont respectivement terminé 8e et 17e de la course de 4 heures sur le circuit Paul Ricard. Le vainqueur de l'ouverture, Cédric Oltramare (sur la deuxième voiture Cool-Racing), a été classé 25e avec huit tours de retard. En LMGT3, c'est l'équipe Spirit of Race qui s'est imposée. Rahel Frey (sur Porsche 911 GT3) a manqué le podium d'une seconde avec ses «Iron Dames». En Michelin Le Mans Cup, c'est l'équipe Cool Racing avec David Droux qui a remporté la victoire. Miklas Born a terminé neuvième pour ses débuts en LMP3 et Axel Gnos (nouveau chez Graff Racing) a pris la 14e place. L'équipe entièrement suisse composée de Samir Ben et Pieder Decurtins (Haegeli by T2 Racing) a été battue à la 23e place. Karen Gaillard a fait sensation en GT3 avec sa Lamborghini d'Iron Dames en terminant deuxième, devant la Kessel-Ferrari avec la #74.
L'équipe suisse du moment est actuellement Emil Frey Racing. Après sa victoire d'ouverture en DTM, l'équipe de Safenwil a également réussi son entrée dans la nouvelle saison lors de la première course de la GT World Challenge Sprint Cup à Brands Hatch en se classant deux fois deuxième. Avec sa pole position, le nouveau venu Ben Green a ouvert la voie à un bon résultat pour lui et son partenaire pilote Konsta Lappalainen lors de la première course, tandis que Thierry Vermeulen, avec sa troisième place sur la grille de départ de la deuxième course, s'est mis dans une position parfaite pour terminer également la course sur le podium avec son coéquipier Giacomo Altoè. Le pilote d'usine Audi Ricardo Feller a terminé les deux courses à la 4e place, alors que l'équipe de l'Argovien a écopé d'une pénalité (pour une collision) lors de la première course et a été reléguée à la 10e place. Pour le pilote Porsche Patric Niederhauser, l'ouverture de la saison dans le comté de Kent s'est terminée aux décevantes 14e et 8e places, tandis que Lucas Légeret (Audi) s'est classé respectivement 8e et 13e, ce qui signifie les 2e et 3e places dans la catégorie Or.
En parlant d'Emil Frey Racing, le pilote de l'Academy Jasin Ferati est lui aussi monté sur le podium lors de son premier week-end de course pour l'équipe argovienne. Après une 13e place plutôt décevante lors de la première course du championnat GT italien à Misano, Ferati s'est classé 3e lors de la deuxième manche sur la Ferrari 296 GT3 d'AF Corse. Pour Giorgio Maggi (Ferrari 488), le premier week-end de course s'est terminé aux 17e et 13e rangs, tandis que Christophe Hurni, pour son retour en Ferrari Challenge (il a été champion en 2018 en Coppa Shell), s'est assuré les 7e et 14e places lors du début de saison au Mugello.
En ce qui concerne le sport de formule, Ethan Ischer a enfin pu fêter un succès durement mérité lors de l'ouverture de la saison de Formule 4 italienne à Misano en se classant 6e lors de la deuxième course. Dans les deux autres courses, le Romand n'a pas réussi à entrer dans les points. Enea Frey, le deuxième Suisse au service de Jenzer Motorsport, s'est classé 20e lors de la première course et a été éliminé sans faute lors de la troisième course après une collision avec un coéquipier. Tina Hausmann a connu un sort similaire (ou plutôt pire). Lors des courses de la F1 Academy à Miami, l'habitante de Küsnacht a été à chaque fois balayée par une concurrente en premier tour.
Philip Egli est parvenu à fêter sa 50e victoire du jour lors de la deuxième manche du Championnat suisse des slaloms à Bière. Le pilote de voiture de tourisme le plus rapide a été cette fois le Tessinois Christian Bralla.
Voilà qui est fait! Ce week-end, Philip Egli a remporté sa 50e victoire du jour lors de la deuxième manche du Championnat suisse des slaloms sur la place d'armes de Bière. Le Glaronais, qui réside à Zurich, a en réalité tout mis au point dès la première manche. En 2:18,64 min, l'ingénieur civil a signé un temps qui a été quatre secondes plus rapide que ses concurrents. Lors de la deuxième manche, le pilote de formule 3 a même réussi à s'améliorer encore et a enregistré le meilleur temps absolu de la journée avec 2:17,29 min.
«La première manche n’a certes pas été mal, mais deux secondes et demie plus lente que l'année dernière», constate Egli. «Difficile de dire à quoi cela est dû. Je pense que la pluie du dimanche matin a fait disparaître la gomme de la piste. C'est pourquoi je voulais encore m'améliorer lors de la deuxième manche, et finalement, j'y suis parvenu.» Lorsqu'on lui demande ce que signifient pour lui les 50 victoires du jour, Egli se montre presque philosophe. «Au début, je n'avais pas compté les victoires. Ce n'est qu'à partir de la 35e victoire que j'ai commencé à le faire. Cinquante victoires, c'est bien sûr un bel exploit et il y a beaucoup de souvenirs qui y sont liés. Mais je savoure avant tout le fait de pratiquer ce sport et je suis heureux que nous puissions continuer à le faire. Cela ne va pas de soi de pouvoir utiliser ces terrains de l'armée. Évidemment, l'un ou l'autre slalom de plus ferait du bien à ce championnat. Mais nous devons d'autant plus prendre soin des courses que nous conservons.»
Comme à Frauenfeld, Lukas Eugster a pris la deuxième place à Bière sur sa Ligier-Honda. Le pilote de Suisse orientale a eu un raté lors de la première manche, quelques mètres seulement après le départ. «Par erreur, j'avais débrayé», explique Eugster. «Par la suite, j'ai voulu à tout prix réparer cette erreur, mais j'ai manqué une porte.» Sans temps lors de la première manche, Eugster ne pouvait plus rien se permettre lors du deuxième heat. En 2:20,58 min, il a certes décroché la deuxième place, mais il lui a manqué 3,29 secondes pour rattraper Egli. La troisième place du SCRATCH est revenue à Marcel Maurer. Le Bernois avait subi un dommage à la courroie de distribution de son moteur Renault 2 litres lors des journées d'essai de slalom à Ambri, mais il a réussi à le réparer avant Bière. En 2:22,60 min, il a relégué Jérémy Noirat (Norma M20 F) à la quatrième place pour 69 centièmes de seconde.
Le meilleur pilote avec en véhicule couvert a été Christian Bralla dans sa Fiat X1/9. En 2:34,32 min, le Tessinois s'est assuré la victoire de classe dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3 de manière souveraine devant Nicola Roberto (Peugeot 205) et Roger Hürzeler (Opel Kadett C). Chez les voitures de tourisme de 2 litres, Stephan Burri lui a emboîté le pas dans sa VW Scirocco. Le vainqueur de la classe IS jusqu'à 2000 cm3 a connu une semaine turbulente. Après les problèmes de changement de vitesse à Frauenfeld, Burri devait se mettre à la recherche de la panne. «Je n'ai réussi à identifier le défaut que le jeudi précédant la course, alors que j'avais déjà monté une nouvelle pompe», révèle Burri. «La panne venait d'un tuyau bouché...» La deuxième place très disputée dans la catégorie IS jusqu'à 2 litres, est revenue à Arnaud Donzé sur VW Golf, la troisième place à Marco Geering sur Opel Kadett C GT/E.
Le duel entre les deux pilotes de Porsche Willi Jenni et Christoph Zwahlen dans la catégorie E1 de plus de 3500 cm3 a également été passionnant. Après la première course, Zwahlen a été en tête avec une mini-avance de 25 centième de seconde. Dans la deuxième course, Jenni a inversé la hiérarchie. À la fin, 0,26 seconde a séparé les deux pilotes Porsche rapides.
Les autres gagnants de la catégorie à Bière sont: Samuel Weibel (Subaru BRZ, Super Série jusqu'à 2000 cm3), Kevin Vuilleumier (Opel Corsa, Super Série plus de 2000 cm3), Philippe Golay (Caterham Seven, Super Série, jusqu'à 3000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman, Super Série plus de 3000 cm3), Mattéo Teutschmann (Seat Ibiza, N/ISN/R1 jusqu'à 2000 cm3), Matthias Schläppi (Peugeot 208, A/ISA jusqu'à 1600 cm3), Iwan Brantschen (Renault Clio, A/ISA jusqu'à 2000 cm3), Yann Héritier (Renault Clio, A/ISA plus de 2000 cm3), Stefan Schöpfer (Audi 50, IS jusqu'à 1400 cm3), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu’à 1600 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett C, IS jusqu’à 2500 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche GT3 Cup, IS plus de 2500 cm3), Jean-Philippe Martin (Seat Leon, TCR), Christian Bartlome (Audi 50, E1 bis 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 bis 1600 cm3), Étienne Beyeler (Opel Ascona, E1 bis 2500 cm3), Florent Mariaux (BMW E30, E1 bis 3000 cm3), Tobias Meier (Opel Astra, E1 bis 3500 cm3), Michael Chamorel (BRC 02, SportsCars jusqu’à 1400 cm3), Lukas Eugster (Ligier JS53, SportsCars jusqu’à 2000 cm3), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy) et Thomas Zürcher (Renault Clio, RCC).
Chez les juniors, Lionel Ryter (pilote de formule le plus rapide) et Jannis Jeremias (pilote de voiture de tourisme le plus rapide) ont obtenu le maximum de points, comme à Frauenfeld.
Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui a eu lieu dès le samedi, c'est Sandro Fehr qui s'est imposé, comme à Frauenfeld, avec deux temps de course quasiment identiques. La deuxième place est revenue cette fois à Michaël Béring, la troisième place à Rico Thomann (comme lors de l'ouverture de la saison).
Vous trouverez de plus amples informations sur la deuxième course à Bière en cliquant sur ce lien.
Et voilà la suite des évènements:
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon
Le secrétariat d’Auto Sport Suisse sera joignable comme suit dans les jours à venir :
Mercredi, 08.05.2024, jusqu’à 15.00 heures
Jeudi, 09.05.2024, fermé
Vendredi, 10.05.2024, fermé
Dès le lundi, 13.05.2024, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture habituelles des bureaux.
Auto Sport Suisse
Une partie de l'élite suisse de la course de côte a profité de la course de montagne de Rechberg, en Autriche, pour se préparer à la saison des championnats suisses. Mais seul Michel Zemp était ensuite vraiment satisfait.
Le coup d'envoi du Championnat suisse de montagne, le 9 juin à Hemberg, approche à grands pas. Une partie de l'élite suisse de la montagne a profité de la course de montagne de Rechberg, en Autriche, pour s'entraîner. Tout ne s'est pas bien passé pour tout le monde. Marcel Steiner, entre autres, avait des rides d'inquiétude. Avec un temps de 1:49,8 min lors de la première course, Steiner se trouvait en 9e position après la première manche – avec un retard de 6,5 secondes sur le leader Geoffrey Schatz de France. Il manquait plus de cinq secondes au deuxième, Christian Merli. Le Bernois n'a pas réussi à combler ce retard lors de la deuxième manche. Au contraire, Steiner s'est arrêté avec sa LobArt-Honda/Helftec entièrement rénovée. «J’ai senti l'essence», dit Steiner. «Et après mon expérience d'il y a deux ans à l'Anneau du Rhin, où la voiture avait pris feu, je n'ai pas voulu prendre de risque et j'ai donc arrêté la voiture.»
Steiner ne peut pas juger lui-même s'il aurait amélioré son temps de la première manche. Le champion en titre a déclaré après la course: «Le moteur ne tournait plus proprement dans les hauts régimes.» L'aérodynamique entièrement révisée laisse également Steiner songeur. La confiance dans la voiture fait encore défaut, estime-t-il, ajoutant: «Nous avons encore beaucoup de travail devant nous!»
Reto Meisel, champion de voitures de tourisme en 2022, n'était pas non plus très enthousiaste après le week-end en Styrie. Pour l'Argovien, c'est l'inverse qui s'est produit: il n'a pas pu participer à la première course parce que l'un des capteurs du papillon des gaz a rendu l'âme, puis l'embrayage et enfin le démarreur. Lors de la deuxième, il a réalisé un temps de 2:01,1 min, soit environ 4,5 secondes de moins que Ronnie Bratschi, qui cours pour la République tchèque. Il manquait sept secondes au pilote Mercedes-SKL pour devancer le vainqueur de la catégorie, Karl Schagerl. «C'était le ver dans le fruit», résume Meisel. «Et ce n'était définitivement pas le début de saison que nous avions imaginé. Mais comme chacun sait, nous n'abandonnons pas et nous avons entre-temps tout réparé.» La prochaine course est au programme pour Meisel les 18 et 19 mai à Falperra (P). Là, Meisel louera à un client l'AMG GT3 qu'il a achetée.
Parmi les meilleurs pilotes suisses, seul Michel Zemp était satisfait. Le pilote de Langnau, qui participait pour la première fois au Rechberg, s'est classé 10e en SCRATCH et 2e de sa catégorie au volant de sa Norma M20FC fraîchement motorisée. Après des temps d'essais de 2:02 et 1:58 min, Zemp a pu s'améliorer continuellement lors des deux manches de course et s'est fait noter à la fin en 1:53,0 min. «En fait, tout s'est bien passé», dit Zemp. «Mes compliments à Helftec! Nous n'avons eu aucun problème avec notre nouveau moteur turbo et je suis allé de plus en plus vite. Pour le fait que je n'ai pas couru depuis plus d'un an, je suis très satisfait.»
Parmi les autres Suisses qui ont pris le départ au Rechberg, on trouve Werner Schlegl (sur Mitsubishi Lancer Evo 8) et Alphonse Kilchenmann (Suzuki Swift).
Joël Grand (36 ans) revient à ses racines. Au lieu de participer à des courses de côte, le Valaisan prendra à nouveau le départ du Rallye du Valais cette année.
En 2022, Joël Grand a terminé à la cinquième place finale du Championnat suisse de montagne. Au volant d'une Osella PA21 JRB développant près de 220 chevaux et propulsée par un moteur de moto BMW de 999 cm3, le rapide Valaisan en a étonné plus d'un et est allé de record en record dans sa catégorie. En 2023, le père de famille de Chalais a pris le départ avec une Wolf F1 Mistral GB08, mais seulement pour les courses de La Roche, Anzère et Les Rangiers, pour des raisons financières.
Pour cette saison, Grand n'a pas trouvé de solution adéquate. Du moins pas en montagne. Grand s'est donc mis à chercher d'autres solutions. Et voilà – il reviendra à ses racines en 2024. «Nous avons décidé de participer à nouveau au Rallye du Valais cette année», explique Grand. C'est là qu'en 2012, il a commencé sa carrière dans le rallye. C'est sur une Citroën Saxo VTS qu'il a effectué son premier rallye à domicile en tant que pilote. En 2007, il était déjà au départ en tant que copilote.
Si l'on en croit les statistiques publiées sur ewrc.com, Grand a déjà participé cinq fois à son «Valais» en tant que copilote et quatre fois en tant que pilote. En y participant en 2024, il complètera donc la «dizaine». «Je m'en réjouis beaucoup», dit Grand qui, pour son retour dans le cockpit du rallye, fait confiance aux talents de navigateur de Gaëtan Lathion. Ce dernier a pris place sur le siège du copilote lors de tous les rallyes de Grand jusqu'à présent.
Le véhicule de Grand sera une Renault Clio 1600 ISA. Le Valaisan a déjà testé cette ancienne voiture de Robert Kubica sur un circuit en Italie. Et c'est avec une Renault Clio R3 qu'il a remporté la classe R3 au RIV en 2013.
Les vainqueurs des séries Flanc.ch ont été récompensés le week-end dernier sur la piste de karting de Lyss. Le meilleur pilote GT3, et donc champion 2023/2024, est Tobias Schmid.
Samedi dernier, le 27 avril, les vainqueurs des séries Flanc.ch 2023/2024 ont été récompensés sur la piste de karting de Lyss (BE). Les courses se sont déroulées dans deux catégories – la série GT3 et la série Club. Au total, dix courses ont été disputées, avec un résultat biffé par classe. Avec plus de 50 inscriptions, les deux championnats affichaient complet.
Résultat du championnat suisse GT3:
1. Tobias Schmid, IES Simracing Suisse, 322 points
2. Adnan Grozdanic, Zero Luck Technologies, 286 points
3. Thomas Schmid, Nianco Esports, 257 points
Résultat de la série Club:
1. Johannes Belitz, Simracing Academy, 414 points
2. Claudio Costarelli, Simracer.ch by AKR Simracing, 268 points
3. Thomas Eckold, Racing Team Rheintal, 251 points
Les deux séries de Flanc.ch s'adressaient en premier lieu aux simraceurs et simraceuses qui ont participé de chez eux dans leur propre simulateur et ont été disputées avec la simulation iRacing. La prochaine saison débutera en octobre. Les informations à ce sujet seront disponibles sur le site web de Flanc.ch ou des Swiss Simracing Series à partir de la mi-juillet 2024.
Toutes les courses ont été retransmises en direct sur Youtube par Getquu (GT3 Series) et Focus Broadcast (Club Series). Les directeurs de course et le jury officiel d'Auto Sport Suisse ont veillé au bon déroulement de la manifestation et à l'équité du sport.
Le Championnat suisse de karting autobau a effectué à Lonato la première des cinq manches de 2024. Le vidéo est (désolé pour le retard) dès maintenant en ligne! Il suffit de cliquer sur l'image – et c'est parti!
En 1975, Eugen Strähl a fêté sa victoire de classe au Mans. Plus tard, il a remporté de nombreuses courses et championnats pour les équipes de Fredy Lienhard et Peter Sauber. Ce jeudi, le Thurgovien, qui a également siégé à la direction d'Auto Sport Suisse, fête son 80e anniversaire.
Eugen Strähl, l'ancien entrepreneur thurgovien en aliments pour animaux, père de famille, grand-père, instructeur de course automobile, membre du comité directeur de l'ACS Thurgovie, pilote de ligne, pilote de voltige aérienne et pilote de course automobile pur sang, fête aujourd'hui, 2 mai 2024, son 80e anniversaire.
Strähl s'est découvert très tôt une passion pour la course automobile. Après un apprentissage de fromager dans l'entreprise familiale, le jubilaire a suivi en 1965 le cours de formation de licence à Monthléry (F) au volant d'une Mercedes Benz 230 SL Pagode. L'instructeur de l'époque n'était autre que l'ancien pilote de Formule 1 Stirling Moss, qui a terminé quatre fois de suite deuxième au classement général de 1955 à 1958, mais jamais champion du monde. En 1951 déjà, Moss avait pris le départ du Grand Prix d'Erlen au volant d'une HWM. A l'époque, le petit Eugen Strähl se tenait encore derrière la barrière de piquets et regardait.
C'est lors d'une course sur circuit à Hockenheim en 1971 que Strähl a fait la connaissance de Fredy Lienhard. L'amitié qui est née à ce moment-là dure encore aujourd'hui. C'est ainsi qu'à partir de 1973, Strähl roule pour l'équipe Lista Racing. En 1976 et 1978, Strähl a remporté le Championnat suisse des voitures de sport au volant de la Horag-March 76S ainsi que la Coupe des montagnes suisses en 1976. En 1978, il a également remporté le championnat FRC. En 1979, il remporte trois victoires journalières sur une March 792 dans l'équipe de Formule 2 de Lista. En 1980, il remporte quatre victoires journalières sur une March 802 et se classe huitième au Championnat d'Europe de Formule 2 à Hockenheim. «A l'époque, seuls les six premiers obtenaient des points», raconte Eugen Strähl.
Il est à ce jour le premier et le seul Thurgovien à avoir fêté son plus grand succès aux 24 heures du Mans en 1975, en remportant une victoire de classe dans la catégorie GTS (Grand Turismo Series) sur une Porsche Carrera RSR, avec son compatriote Gerd Maurer et l'Allemand Christian Beez. Strähl a également connu divers succès chez Sauber. En 1977, il a été vice-champion de l'Intersérie des voitures de sport. A cela s'ajoute une cinquième place au Championnat d'Europe des voitures de sport. En 1977 et 1978, il a participé au Mans et au Championnat du monde des voitures de sport au volant de la Sauber C5 à longue queue, en compagnie de Peter Bernhard, Harry Blumer et du futur pilote de Formule 1 Marc Surer.
Mais Strähl n'était pas seulement un pilote automobile couronné de succès, il a également participé à de nombreuses commissions qu'il a durablement marquées de son empreinte. De 1971 à 1986, il a été actif au sein de la commission sportive de l'ACS Thurgovie. Parallèlement, il a siégé au comité directeur de 1972 à 1991. De 1980 à 1989, Strähl a été membre de la Commission nationale du sport (CNS). De 1980 à 2002, il a été instructeur lors des cours de formation à la licence ACS, dont 19 ans en tant que chef instructeur. Et de 2005 à 2011, ce Thurgovien dynamique a également été membre de la direction d'Auto Sport Suisse.
Et que fait aujourd'hui la légende thurgovienne du sport automobile? «Je profite de la vie avec ma femme Pia. De temps en temps, je conduis les voitures rapides de Fredy Lienhard, propriétaire d'autobau, lors de courses de côte ou de trackdays. Mais je n'ai pas besoin de gagner. Nous roulons pour le plaisir et la joie.»
Texte: Elio Crestani
Le 9 juin, le début de la saison du Championnat suisse de la montagne aura lieu à Hemberg. Eric Berguerand ne sera pas de la partie. Le Valaisan doit déclarer forfait pour cette saison.
Eric Berguerand a déjà remporté sept fois le championnat suisse de la montagne chez les voitures de course. Le huitième titre ne verra pas le jour en 2024. Berguerand ne participera pas aux courses cette année, du moins pas en tant que participant actif. Le Valaisan de 45 ans l'a confirmé à Auto Sport Suisse.
Berguerand a fait réviser son moteur Cosworth il y a un an et a remporté les victoires du jour lors des courses de La Roche, Massongex et Anzère. Au Gurnigel, alors que le championnat se jouait contre Marcel Steiner, Berguerand a dû mettre les voiles après la deuxième course en raison d'une panne de moteur. Après une analyse plus approfondie, il s'est avéré qu'il y avait un problème au niveau des pistons. «Je perdais de l'huile et je n'avais presque plus de puissance», explique Berguerand.
Pour pouvoir attaquer à nouveau en 2024, une nouvelle révision du moteur serait nécessaire. «Elle n'était évidemment pas prévue de cette manière», explique le garagiste de Martigny. Comme la révision d'un tel moteur de course, tel que celui utilisé par Berguerand à l'arrière de sa Lola FA99, n'est pas vraiment bon marché, «Bergus» a décidé de faire forfait pour cette saison. «Bien sûr, j'aurais aimé rouler. Mais je ne peux tout simplement pas me permettre une nouvelle révision.»
La question de savoir si et quand Berguerand reviendra reste ouverte. «Si on peut le permettre, il faut s'amuser. Si ce n'est pas possible financièrement, il faut aussi pouvoir y renoncer.» Pour la scène suisse de la course de côte, l'absence de Berguerand n'est pas seulement une perte acoustique. Il ne reste plus qu'à espérer que l'homme sympathique sera bientôt de retour sur la ligne de départ avec sa voiture de course Formule 3000 noire comme la poix.
Auto Sport Suisse a offert à plus de 30 organisateurs la possibilité de faire gratuitement de la publicité pour leur propre manifestation avec un "roll-up" personnalisé. Les roll-ups sont munis du logo de l'organisateur et de l'adresse Internet pour attirer l'attention lors des conférences de presse, des séances photos, de l'administration de l'événement, etc. Les possibilités de positionner un tel roll-up avec son propre logo sont pratiquement illimitées.
Environ la moitié des organisateurs de karting et d'automobiles ont fait usage de cette action. Entre-temps, les roll-ups ont été préparés graphiquement, imprimés et envoyés aux organisateurs par la poste.
Le pilote GT3 Felix Hirsiger a entamé la nouvelle année de la Porsche Sports Cup Suisse par une double victoire. La junior Porsche Ekaterina Lüscher est montée sur le podium de la deuxième course de GT4.
Pour le nouveau venu Felix Hirsiger, le début de saison de la GT3 Cup en Autriche s'est presque parfaitement déroulé: le jeune homme de 25 ans a remporté les deux courses avec la Porsche 911 GT3 Cup d'environ 375 kW (510 ch) et a également réalisé le meilleur tour lors de la première course. Rien que lors des qualifications, le Zurichois d'origine a dû s'avouer vaincu par Dylan Yip, 20 ans, de Macao, pour trois centièmes de seconde.
Hirsiger n'a pris le départ de la première course qu'en cinquième position, car il devait monter de nouveaux pneus de course. Au départ, il a perdu deux places supplémentaires. Le Suisse a alors entamé une course de rattrapage qui l'a ramené successivement devant: il a d'abord dépassé Sébastien Pidoux, puis Peter Hegglin et Marc Arn, avant que ce ne soit le tour de Gregor Burkhard, William Mezzetti et enfin Dylan Yip. Au 13e tour sur 18, Hirsiger avait pris la tête. A l'arrivée, il devançait Yip de 3,281 secondes, suivi de Mezzetti, Burkard, Arn, Hegglin et Christof Langer.
Hirsiger a pu entamer la deuxième course en pole position, car son deuxième meilleur temps des qualifications était supérieur de 0,125 seconde à celui de Yip – une procédure nouvelle dans le Sport Sprint Challenge Suisse de cette année. Il a remporté le départ et a conservé son avance sur la distance avec plus d'une seconde d'avance. Les autres places sont occupées par: Yip, Mezzetti et Burkard, qui a réussi de justesse à tenir Hegglin en échec. Arn, Pidoux et Langer ont terminé la course aux sixième à huitième rangs.
Dans les deux courses GT4 Clubsport sur le circuit Grand Prix de 4,318 kilomètres en Styrie, le Portugais Tomas Guedes et le Suisse Remo Stebler se sont partagés les victoires. Ekaterina Lüscher, la nouvelle jeune pilote du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG, s'est battue pour passer de la septième place intermédiaire à la troisième position lors de la deuxième course avec la Porsche 718 Cayman GT4 RS Clubsport. Lors de la première manche, Lüscher avait terminé cinquième. Dans le groupe Open GT, les pilotes de 911 GT3 R se sont disputés le haut du classement: Philippe Menotti a tout d'abord remporté la victoire avec un modèle de la génération 991 de la 9elfer, puis Jörg Dreisow s'est assuré la première place avec la version actuelle de la voiture de course GT3. Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, Andreas Marti a été le plus régulier lors de la course d'évaluation la plus courte, tandis que Philipp Müller a remporté la course la plus longue.
Le plus grand succès du point de vue suisse a été remporté ce week-end par l'équipe Emil Frey Racing lors de l'ouverture du DTM. Mais les Suisses ont également pu fêter des succès sur d'autres sites ou dans d'autres séries.
La course d'ouverture du DTM de cette année à Oschersleben était entièrement placée sous le signe des Suisses. La meilleure note a été attribuée à Emil Frey Racing. L'équipe de Safenwil n'a pas seulement décroché la pole position avec Jack Aitken, l'équipe Ferrari a également remporté la première course. L'Anglais avait en fait tout sous contrôle jusqu'à ce que le pilote BMW Marco Wittmann prenne la tête de la course en raison d'un arrêt au stand sous jaune. Mais l'avance de Wittmann n'a pas duré jusqu'à la fin. Quatre minutes avant la fin de la course, il a roulé sans carburant et Aitken a repris la tête. Ricardo Feller (ABT Audi) a complété le succès suisse avec la troisième place et le meilleur tour en course. Lors de la deuxième manche, les deux pilotes d'Emil Frey, donc aussi le Néerlandais Thierry Vermeulen, ont été éliminés après un accident. Feller termine neuvième.
Dans le championnat ADAC GT Masters qui se déroulait en parallèle, les Suisses ne sont pas (encore) montés sur le podium. Jean-Luc D'Auria et Alain Valente ont assuré les 7e et 6e places pour Emil Frey Racing, tandis que Fach Auto Tech, avec Alexander Fach jr. et Alexander Schwarzer, s'est classé deux fois 8e. Grégory de Sybourg s'est classé 13e et 11e avec l'équipe FK Performance Motorsport. L'équipe Hofor Racing a débuté la saison GT4-Germany avec deux victoires. Gabriele Piana et Michael Schrey ont remporté les deux manches à Oschersleben. Leon Wassertheurer et Tim Reiter ont complété le succès de la première manche avec la troisième place.
Lors du GT Open de Portimão, l'équipe Spirit of Race est montée sur la deuxième marche du podium lors de la première course. Le meilleur pilote suisse (dans la classe Pro) a été Rolf Ineichen, qui s'est classé 7e et 6e, tandis que le duo Yannick Mettler et Dexter Müller a manqué deux fois de peu le podium du classement Pro-AM en se classant 4e.
La course d'ouverture de la FIA CEZ F4 sur le circuit du lac Balaton en Hongrie était en revanche entre de bonnes mains suisses. Le pilote invité Ethan Ischer a remporté les courses 1 et 2 pour Jenzer Motorsport. Dans la troisième course, il a terminé troisième derrière le vainqueur Kirill Kutskov, qui a ainsi offert sa première victoire à Maffi Racing. Après la première course, le pilote Jenzer Oscar Wurz est en tête du championnat.
Discrètement, la Liechtensteinoise Linda Frey a fait ses débuts en course sur le circuit du lac Balaton. La jeune fille de 16 ans est venue au sport automobile par le biais du simracing et a décroché les 16e et 11e places lors de sa première participation à la Renault Twingo Cup.
Le karting est également une réussite du point de vue suisse. Lors du FIA Karting Academy Trophy au Val d'Argenton (F), Dan Allemann a terminé deuxième de la finale. Une pénalité de 5 secondes l'a relégué à la troisième place après la course. Le jeune Argovien, qui occupe la deuxième place du Championnat suisse de karting autobau chez les juniors, a remporté deux des trois manches préliminaires.
Lors du coup d'envoi de la saison des slaloms à Frauenfeld, Philip Egli a célébré sa 49e victoire du jour. Mais avec Lionel Ryter (24 ans, 3e au classement général) et le vainqueur des voitures de tourisme Matthias Bischofberger (19 ans, 4e au classement général), les jeunes progressent.
Philip Egli ne peut pas être freiné. Ce Glaronais, qui réside à Zurich, a remporté sa 49e victoire du jour lors de l'ouverture de la saison du Championnat suisse des slaloms. Egli n'a pas été perturbé par le fait que Lukas Eugster, son plus grand concurrent dans la lutte pour la victoire du jour, ait réalisé un excellent temps lors de la première manche d'essais. Sachant qu'il pouvait lui aussi franchir le mur du son, il l'a prouvé de manière évidente lors de la deuxième course d'essai en 1:58,52 min. Lors des deux manches de course, le pilote de près de 40 ans n’a pas réussi à tout à fait approcher ce chrono. Avec 1:58,96 et 1:58,87 min, le pilote de la F3-Dallara a réalisé deux manches presque aussi rapides et s'est ainsi assuré sa neuvième victoire journalière consécutive lors des journées de course automobile de Frauenfeld.
«Il est dommage que Marcel Maurer ait dû déclarer forfait en raison d'un problème de moteur. Mais le duel avec Lukas a aussi été chouette. Cette neuvième victoire consécutive et la 49e au total sont une grande fierté pour moi. La saison a bien commencé pour moi. Cependant, je dois m'accrocher. Frauenfeld est un circuit plutôt lent. Il y en aura d'autres, plus rapides, sur lesquelles je devrai faire en sorte de tenir Lukas en échec.»
Pour la 14e fois de sa carrière, Eugster, vaincu, a dû se contenter de la deuxième place derrière Egli. Le Suisse oriental a déjà eu un mauvais pressentiment après son excellent temps d'essais. «Philippe a certainement encore un tour dans son sac», a déclaré Eugster. Comme le pilote de la Ligier a touché un pylône lors de la première course, il a écopé d'une pénalité de dix secondes. «Du coup, j'ai conduit la deuxième manche avec un peu plus de prudence.» Avec 2,36 secondes de retard, Eugster a pris la deuxième place du classement général avec sa voiture de sport ouverte, comme l'année dernière. Pour Eugster, il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Le parcours de Frauenfeld ne favorise pas forcément la large Ligier. «Mais mes circuits favoris sont encore à venir», dit le deuxième au classement. La troisième place est revenue – pour la première fois dans sa carrière de pilote de slalom – à Lionel Ryter. Le jeune homme de 24 ans originaire de Martigny a donc également été le pilote le plus rapide du nouveau Championnat junior. Il lui manquait certes 2,3 secondes par rapport à Eugster. Mais Ryter a lui aussi commis une erreur de porte lors de la première course.
Matthias Bischofberger a prouvé que les jeunes ont le vent en poupe. Avec deux manches sans faute, le jeune homme de 19 ans originaire de Wängi s'est assuré la victoire au classement général des voitures de course fermées sur une Porsche 997 GT3 Cup du groupe E1 lors de sa course à domicile. La deuxième place du classement journalier des voitures de tourisme est allée à Christian Bralla sur sa Fiat X1/9. Le Tessinois a commis un zéro pointé lors de la première manche, car il a manqué la porte 34. Lors de la deuxième manche, il a manqué au vainqueur de la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3 à peine une seconde pour rattraper Bischofberger. Derrière Bralla, Simon Wüthrich, le pilote le plus rapide, a franchi la ligne d'arrivée avec un dossard vert (Synfuel). En comparaison directe avec son concurrent E1 Bischofberger, le pilote de Langnau, a été 1,5 seconde plus lent. Le top 8 a été complété par Stéphane Maréchal (Renault Tatuus) et le pilote d'Opel Speedster Hermann Bollhalder (vainqueur E1 jusqu'à 3000 cm3).
Un duel thurgovien pour la victoire Interswiss a eu lieu entre Stephan Burri (VW Scirocco) et Manuel Santonastaso (BMW 320) et Burri y a pris l'avantage. La victoire de Burri n'a toutefois tenu qu'à un fil. En effet, sa voiture présentait un problème de changement de vitesse. «Au début, j'ai eu du mal à rétrograder», explique Burri. «Lors de la deuxième manche, le passage à la vitesse supérieure n'a plus non plus fonctionné correctement et j'ai tourné autour des portes en quatrième et cinquième vitesse.»
Ont figuré parmi les autres vainqueurs de classe à Frauenfeld: Samuel Weibel (Subaru BRZ, Super Serie jusqu'à 2000 cm3), Kevin Lattion (Porsche GT4, Super Serie plus de 2000 cm3), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy), Iwan Brantschen (Renault Clio, Gr. A, ISA etc. ), Andreas Helm (IS jusqu'à 1400 cm3), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu'à 1600 cm3), Ferdi Waldvogel (BMW M3, IS jusqu'à 2500 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche 997 Cup, IS plus de 2500 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu'à 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 jusqu'à 1600 cm3) ainsi que Michael Chamorel (BRC 02, E2-SC jusqu’à 1400 cm3). Chez les juniors (comme indiqué au début), Lionel Ryter (voitures de course) et Jannis Jeremias (voitures de tourisme) se sont imposés.
Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui a déjà eu lieu le samedi, Sandro Fehr de Rorschacherberg a remporté les deux manches du championnat devant le Glaronais Patrick Flammer et le Winterthourois Rico Thomann (cf. liste des résultats ci-jointe).
La communauté suisse des amateurs de slalom ne pourra pas se reposer. Le week-end (4 et 5 mai), la deuxième manche du Championnat suisse 2024 se déroulera déjà à Bière. La liste des participants et l'horaire sont annexés aux présents News. Vous trouverez de plus amples informations sur la deuxième manche à Bière en cliquant sur ce lien.
Et voici la suite des évènements:
4/5 mai, Bière
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon
Auto Sport Suisse organise à nouveau en 2024, en collaboration avec Gast Reisen, Utzenstorf, un voyage à la finale du DTM à Hockenheim (GER).
Riccardo Feller avec Abt Motorsport et l'équipe suisse Emil Frey ont entamé avec succès la saison DTM 2024 et nous souhaitons soutenir les couleurs suisses à la fin de la saison, lors de la grande finale à Hockenheim (GER). Des pilotes suisses seront également au départ des différentes séries-cadres du DTM. Outre un aperçu spécial du paddock et une visite aux pilotes, nous pourrons certainement profiter de l'ambiance avec plus de 50'000 spectateurs passionnés de sport automobile. En guise de bonus, tous les participants recevront un t-shirt de fan Swissness qu'ils pourront faire signer par des pilotes suisses dans la voie des stands.
Avec Auto Sport Suisse et Gast Reisen, Utzenstorf, voyagez en toute simplicité en car pour le week-end des 19 et 20 octobre 2024 à Hockenheim. Tu trouveras les détails du voyage et les possibilités de réservation ici :
https://gast.ch/reisen/carreisen_detail.php?reiseid=904&id=44
ou sur le flyer suivant :
Le mercredi 01 mai 2024 (la fête du travail) le bureau d’Auto Sport Suisse restera fermé.
Dès le jeudi, 02.05.2024, nous nous tiendrons de nouveau avec plaisir à votre disposition aux heures d’ouverture habituelles du bureau.
Avec nos salutations les meilleures
Auto Sport Suisse
Samedi, l'association «Atelier de la Tzoumaz» fêtera son 30e anniversaire. Auto Sport Suisse le félicite et publie ici l'article sur le club valaisan paru dans la REVUE AUTOMOBILE 46/2023.
Un maximum de plaisir pour une cotisation minimale, tel est le credo de «l'Atelier de la Tzoumaz». L'adhésion à l'écurie valaisanne coûte 50 francs. Celle-ci compte désormais 179 membres – tendance à la hausse. Une bonne centaine de membres sont actifs régulièrement dans le monde du sport automobile avec différents rôles (pilotes, copilotes, actifs au sein de différentes organisations), dont une quarantaine qui roule. Les autres sont des membres passifs. Mais personne n'est passif dans ce club. Surtout pas le comité directeur. L'Atelier de la Tzoumaz a à sa tête une jeune présidente, Lise Gaudin (30 ans), qui fait son travail avec beaucoup d'enthousiasme.
L'association a été fondée en 1994 par quelques amis de la région d'Ayent qui se sont regroupés en un club de passionnés de voitures. Puis, en 2002, l'Atelier de la Tzoumaz a fait un pas de plus en s'inscrivant comme écurie officielle auprès de l'association Auto Sport Suisse. Dès lors, les membres du club ont pu courir sous les couleurs de la Tzoumaz lors de compétitions officielles.
Bien que le club soit enraciné en Valais, il n'est pas nécessaire d'être valaisan pour y adhérer. Le club vit selon la devise: tout le monde est le bienvenu. «Dès le début, nous avons accueilli des personnes intéressées d'autres régions de Suisse», explique Gaudin. Outre des pilotes comme Eric Berguerand (sept fois champion suisse de la montagne), Mike Coppens (champion suisse des rallyes 2021 et double vainqueur du Rallye du Valais) et Jonathan Michellod, qui vient de manquer de peu le titre de champion suisse des rallyes, d'autres pilotes connus font partie de l'équipe de «La Tzoumaz». Ainsi par exemple: Nicolas Lathion, Aurélien Devanthéry ou Victor Darbellay. Ou encore des non-Valaisans comme Frédéric Neff.
A propos des non-Valaisans: le terme «La Tzoumaz» n'a rien à voir avec la station de ski de La Tzoumaz, liée à Verbier. Il y a plusieurs La Tzoumaz en Valais. «Ce terme décrit une halte entre l'étable et l'alpage pour les troupeaux de vaches. Et c’est un lieu dit entre Ayent et Anzère, là où tout a commencé», nous explique Lise Gaudin, présidente du club depuis novembre 2018. D'ailleurs, Gaudin est arrivée à ce poste un peu par accident. Lorsque son prédécesseur a annoncé sa démission, le club s'est mis à la recherche d'un nouveau président. «Lors d'un apéritif, je me suis présentée à un ami comme successeur, sur le ton de la blague. Celui-ci en a parlé autour de lui et c'est ainsi que j'ai été élue.»
Comme la plupart des associations, «l'Atelier de la Tzoumaz» propose à ses membres diverses attractions. Trois fois par an, le club invite ses membres à faire de la dérive sur glace sur le circuit de la Flaine, dans le massif du Mont-Blanc. Lors des éditions de cette année, le coût de cet événement s'élevait à environ 270 francs (sans assurance). En 2020 et 2021, le Covid a également organisé «La Balade de la Tzoumaz», une randonnée gourmande et ludique sur les routes des légendaires rallyes du Valais. Celle-ci devrait avoir lieu à nouveau en 2024. Le club propose également à ses membres de participer à la sortie circuit à Dijon organisée par l’Ecurie de Lions.
La relève n'est pas non plus négligée par le club de sport automobile valaisan. En 2022, il a été décidé d'offrir la licence à tous les pilotes et copilotes de moins de 28 ans déjà membres du club, grâce à un fonds créé les deux années précédentes pour soutenir les jeunes pilotes de course.
L'Atelier de la Tzoumaz est également coorganisateur de la course de côte Ayent-Anzère. Pour les membres actifs, cela signifie que ceux qui veulent participer au championnat interne n'obtiennent des points que s'ils ont travaillé bénévolement d'une manière ou d'une autre pour la course de côte Ayent-Anzère. Les résultats du Championnat interne 2023 seront communiqués aux membres le 18 novembre lors de l’Assemblée générale, encore un peu de suspense alors. Le club décerne des prix dans 3 catéorgies: Vitesse, Rallye et Copilote. «Il n'y a pas de gros prix à la clé», explique Gaudin. «La compétition interne doit avant tout être un plaisir et renforcer l'esprit de solidarité.»
La présidente elle-même ne prend pas le volant. En revanche, Gaudin est impliquée dans l'organisation de la course de côte d'Anzère et des deux plus grands rallyes de Suisse, le Rallye du Valais et le Rallye du Chablais. Elle n'exclut toutefois pas catégoriquement de «s’asseoir dans le baquet de droite un jour. Ça me plairait bien de participer à un rallye.» Comme nous l'avons dit: la femme est enthousiaste.
Lors des journées de courses automobiles de Frauenfeld, quelques véhicules intéressants d'un point de vue historique sont également en action. L'une d'entre elles est l'ancienne voiture de Formule 2 Chevron de Jo Siffert, qui appartient aujourd'hui à Fredy Lienhard.
Ce week-end, les spectateurs des journées de course automobile de Frauenfeld ne profiteront pas seulement des véhicules «modernes» sous la forme du coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms, il y aura aussi l'un ou l'autre délices historiques. Nous souhaitons nous pencher sur l'un d'entre eux en particulier: la Chevron B18 avec le numéro de châssis 3, l'ancienne voiture de formule 2 de Jo «Seppi» Siffert.
En fait, Siffert avait suffisamment à faire en 1971 avec son engagement en Formule 1 avec B.R.M. et son contrat de pilote d'usine chez Porsche. Mais au printemps 71, l'énergique Fribourgeois a également pris en charge la représentation du constructeur britannique de voitures de course Chevron sur le continent. Comme il se doit, il a bien sûr conduit lui-même la Formule 2 Chevron. Et pas au coin de la rue. Siffert a participé à sa première course avec la Chevron B18 à Bogotá. Le fait qu'il ait gagné la course du premier coup est typique de Siffert. Certes, il n'est parti qu'en 9e position, mais cela n'a pas empêché «Seppi» de remporter les deux manches de la course. Au cumul des deux manches, il a relégué Graham Hill (Lotus) à la deuxième place et Peter Westbury (Brabham) à la troisième, tandis que son collègue de marque Xavier Perrot, qui utilisait la deuxième Chevron de Siffert, a terminé sixième.
Siffert, qui a été nommé «King of Bogotá» grâce à son succès, a de nouveau couru dans la capitale colombienne peu après. Cette fois-ci, il n'a toutefois obtenu «que» la 6e place au classement général. Siffert a certes de nouveau remporté la première manche, mais il a été éliminé peu avant la fin de la deuxième. Siffert a encore participé à d'autres courses en 1971 avec la B18: le 14 mars à Mallory Park, le 11 avril à Thruxton, le 2 mai sur le Nürburgring et pour la dernière fois le 31 mai à Crystal Palace.
Ce week-end, la Chevron B18, aujourd'hui propriété de Fredy Lienhard, effectuera des tours de démonstration lors des Autorenntage à Frauenfeld. Jérémy Siffert, petit-fils de «Seppi» Siffert, décédé dans un accident en octobre 1971, est au volant de cette voiture de course F2 de 410 kg, qui atteint une vitesse maximale d'environ 245 km/h avec sa puissance de 220 ch.
Parmi les autres joyaux historiques, on trouve à Frauenfeld la BMW M3 qui a triomphé à Macao en 1991 avec Emanuele Pirro, la Tecno Formule 2 de Clay Regazzoni de 1969 et une Formule 3000 Reynard 89D provenant du fonds de l'Eddie Jordan Racing. Si l'auteur de ces lignes n'a pas encore de trous de mémoire, cette voiture devrait être l'ex-Jean Alesi de 1989.
Mardi, une soirée simracing était au programme dans le cadre du projet Young Driver. La relève a ensuite reçu les éloges de l'expert en simracing Wani Finkbohner.
Répartis sur deux sites (piste de karting de Lyss et RacingFuel Academy de Horgen), onze jeunes pilotes de course ont participé mardi soir à un événement de simracing dans le cadre du projet Young Driver. Pour les jeunes coureurs et coureuses, il s'agissait, lors de l'entraînement, des qualifications et de la course, de se préparer au test de Formule 4 à venir avec Jenzer Motorsport. Les jeunes pilotes de karting ont passé plus de deux heures au volant de leurs bolides virtuels. Un acte de force et de concentration qu'il ne faut pas sous-estimer.
Cela a valu à la fin des félicitations de la part de Wani Finkbohner, l'exploitant de la RacingFuel Academy à Horgen, qui s'est lancé dans le simracing en 2007 et qui a depuis dessiné et produit plus de 300 simulateurs avec son équipe. «Je n'ai vu mes collègues rouler qu'à l'écran à Lyss, mais je dois adresser un grand compliment à tous pour le haut niveau auquel ils ont tenu pendant deux heures. La classe 2024 des Young Drivers est extrêmement concentrée. C'était un plaisir de les regarder.»
Les vainqueurs des quatre courses ont été Tiziano Kuznini (première course), Maxim Harder (deuxième course) et Timéo Ruppen (courses 3 et 4), qui avait terminé le projet Young Driver à la troisième place finale l'année dernière. «L'expérience acquise dans le simulateur était visible chez certains participants», explique Finkbohner. «Mais même ceux qui avaient moins d'expérience se sont vraiment investis et se sont améliorés en permanence.» Le fait est qu'aujourd'hui, la conduite sur simulateur fait partie intégrante du parcours d'un pilote professionnel. Certains jeunes pilotes de la relève s'entraînent donc assidûment ou participent même à des championnats.
«De nombreux pilotes professionnels viennent chez nous pour se préparer aux courses», explique Finkbohner qui ne se fait pas d'illusions sur le fait que les simulateurs de course puissent remplacer les vrais sports mécaniques ou que les sensations de conduite soient les mêmes. Ce n'est pas non plus l'objectif de sa mission, précise le chef de la RacingFuel Academy. Il voit plutôt dans ses fabrications individuelles un outil qui reproduit le plus fidèlement possible la réalité. «Quiconque a déjà pris place dans une vraie voiture de course sait qu'il existe des paramètres que nous ne pouvons guère ou pas du tout simuler dans le monde virtuel avec nos simulateurs.»
Les Young Drivers, semblait-il, n'avaient cure de cette «lacune» mardi soir. Après de nombreux tours sur le circuit virtuel de Bresse, ils sont bien préparés pour le test de Formule 4 en octobre.
Le coup d'envoi du Championnat suisse des slaloms 2024 qui aura lieu le week-end prochain à Frauenfeld promet d'être particulièrement tendu. Avant même le début de la saison, une chose est sûre: il y aura un nouveau champion cette saison!
Ce week-end, le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms 2024 sera lancé dans le cadre des Journées de l'automobile à Frauenfeld. 142 pilotes ont envoyé leur inscription NAT et dévoilent ainsi leurs cartes pour la première fois de la nouvelle saison. Le favori incontesté pour la victoire du jour est Philip Egli, qui fêtera ses 40 ans en juin, avec sa Dallara jaune de Formule 3. Ce Glaronais, qui vit à Zurich, vise déjà sa neuvième victoire consécutive lors de la course de Frauenfeld! Avec les Bernois Thomas Zürcher et Marcel Maurer, ce sont deux adversaires de taille qui viennent de leur propre classe. Lukas Eugster leur disputera à tous la victoire finale sur une voiture de sport Ligier-Honda. En 2022 et 2023, l'Appenzellois était le seul à avoir réussi à vaincre Philip Egli au moins une fois sur le circuit de l'aérodrome d'Ambri. «Le parcours de Frauenfeld est exigeant, mais pas aussi rapide que les autres courses», explique Egli qui est invaincu depuis 2015. «Après la longue et rapide ligne droite de départ, il faut d'autant plus trouver rapidement un bon flux et prendre le plus de vitesse possible même après les portes lentes.»
Pour Egli, la saison de slalom 2024 pourrait être une nouvelle étape importante. Il a déjà 48 victoires journalières à son actif. S'il parvient à s'imposer à Frauenfeld il pourrait bien viser sa 50e victoire du jour lors de la deuxième manche à Bière, une semaine plus tard. Cependant, Egli n'a pas seulement cette performance en ligne de mire, il pourrait également remporter le titre en 2024 en raison d'un changement de règlement. En effet, si Philip Egli gagne à Frauenfeld et lors des cinq autres manches du CS ou s'il perd tout au plus une fois de justesse, comme cela a été le cas par le passé, il pourrait être sacré champion suisse de slalom pour la première fois. Comme chaque classe composée d'au moins cinq participants a droit à la totalité des points, il pourrait y avoir plusieurs concurrents en tête du classement à la fin de la saison, comme cela s'est déjà souvent produit. Après une modification du règlement sportif en 2024, le champion sera celui qui aura battu le plus d'adversaires au classement général et pas seulement dans sa catégorie. «Si je n'avais que des victoires au classement général, je serais dans ce cas champion – mais je n'y suis encore jamais parvenu. Je vais cependant essayer», tel est l'objectif d'Egli.
Une chose est déjà sûre: en 2024, il y aura un nouveau champion. Le champion de l'année précédente, Martin Oliver Bürki, a annoncé il y a plusieurs mois déjà son intention de ne pas défendre son titre. De bonnes chances (à côté d'Egli) sont donc accordées au vice-champion Stephan Burri sur sa VW Scirocco. Le Bernois, qui est devenu garagiste à Affeltrangen (TG), a obtenu le maximum de points en 2023, après déduction d'un résultat à biffer, comme le champion Martin Oliver Bürki. S'il n'avait pas «attrapé» un pylône lors de la première course à Ambri, il aurait remporté le titre. «Personnellement, je ne me considère pas comme le favori», dit Burri. «Avec le changement de règles, j'ai Egli et Eugster sur la liste. Et chez moi, dans la catégorie Interswiss jusqu'à 2000 cm3, il faut aussi toujours compter à Frauenfeld avec le champion local Manuel Santonastaso. Il sera certainement très rapide.»
Le Tessinois Christian Bralla peut également espérer remporter le titre. Lui aussi a marqué 100 points l'année dernière. Il n'a connu des difficultés qu'à Bure, sur un circuit sur lequel il n'avait jamais roulé auparavant. Avec le plus mauvais résultat des 4 premiers en 2023, Bralla n'a donc pas atteint le podium. En 2024, il sait ce qui l'attend à Bure. Avec sa Fiat X1/9, il compte en tout cas parmi les candidats au titre.
Le slalom de Frauenfeld marque également le coup d'envoi du nouveau Championnat junior, qui combine quatre slaloms et quatre courses de côte. Il existe un classement pour les juniors – avec deux résultats à biffer: un lors d'un slalom, un lors d'une course de côte. Le champion ou la championne sera celui ou celle qui obtiendra le plus de points dans sa catégorie (voitures de tourisme ou de course). Les participants et participantes au championnat junior de montagne/slalom sont reconnaissables grâce à des autocollants supplémentaires apposés sur leur voiture et sont habillés individuellement. Jannis Jeremias dans les voitures de tourisme ainsi que Lionel Ryter dans les voitures de course font partie des prétendants les plus prometteurs.
Le coup d'envoi sera donné samedi matin à 8h30 sur la piste de 3,2 kilomètres de Frauenfeld avec les manches de reconnaissance et d'entraînement des catégories LOC, pour lesquelles environ 190 concurrents et concurrentes se sont inscrits. Les points seront aussi en jeu dans la Suzuki Swiss Racing Cup . La Suzuki Cup disputera deux courses à Frauenfeld, la première à partir de 10h40 et la seconde à partir de 13h15. Les classes NAT seront ensuite en piste le dimanche à partir de 9h00. Les courses auront lieu à partir de 14h25. Le classement se fera sur la plus rapide des deux manches. Comme les deux années précédentes, l'entrée pour le public sera gratuite, les visiteurs pourront donc se déplacer librement dans les zones indiquées et également dans le paddock. L'organisateur est l'ACS Thurgovie.
Vous trouverez de plus amples informations sous ce lien.
Dates du Championnat suisse des slaloms 2024
27/28 avril, Frauenfeld
4/5 mai, Bière
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (manifestation double)
22/23 juin, Chamblon
Ce n'était pas le week-end des Suisses sur la scène internationale. Lors de la première édition du WEC à Imola, seul Sébastien Buemi s'est classé dans le top 5.
Pour l'élite suisse de la course automobile, il n'y avait pas ou peu de raisons de se réjouir ce week-end sur la scène internationale. Lors de la première WEC à Imola, seul le pilote d'usine Toyota Sébastien Buemi s'est classé dans le top 5, mais le Vaudois n'a pas pu faire mieux que de féliciter sa voiture sœur pour sa victoire. «Je suis déçu du résultat», déclare Buemi. «Après tout, nous avons gagné quelques positions en partant de la 8e place. Et si l'on considère les problèmes que nous avons rencontrés lors de la première course au Qatar, nous avons fait de gros progrès en tant qu'équipe.»
Derrière Buemi, Nico Müller (nouvelle Peugeot 9X8) s'est classé neuvième et Edoardo Mortara (Lamborghini SC63) douzième. Neel Jani (sur la Proton-Porsche) a dû abandonner la course pour la huitième place en raison d'une unité MGU défectueuse. La course de Raffaele Marciello était déjà terminée après quelques mètres. La BMW du Tessinois a été impliquée dans un carambolage au départ. La réparation qui s'en est suivie a relégué Marciello en queue de peloton, transformant les 6h d'Imola en essais en conditions de course.
Dans la catégorie LMGT3, les Suisses n'ont pas non plus connu de succès. Grégoire Saucy (McLaren 720 S LM GT3 EVO) et Thomas Flohr (Ferrari 296 LMGT3) ont dû se contenter des 11e et 12e places.
Ce week-end, les choses ne se sont pas mieux passées de l'autre côté de l'Atlantique du point de vue suisse. Louis Delétraz (Acura) a abandonné lors de la course IMSA de Long Beach après avoir touché la glissière de sécurité. Philipp Ellis (Mercedes) a terminé septième dans la catégorie GTD.
Pour Dario Cabanelas, le week-end de course s'est terminé dans les points de l'Eurocup F3, à la huitième place; la deuxième course à Spa-Francorchamps ayant dû être annulée en raison de la météo capricieuse.
À propos de Spa, la course de 12 heures a tout de même donné lieu à quelques succès suisses. Tim Müller, de l'équipe HAAS RT, est monté sur la deuxième marche du podium. Ernst Inderbitzin a réussi le même exploit en cat. GT3 ProAM. Et Linus Diener et Nicolas Stürzinger ont même remporté une victoire de classe dans la catégorie 992 AM avec la Porsche 911 GT3 Cup de l'équipe HRT Performance. Alex Fontana, Yannick Mettler et Ivan Jacoma. Le trio était en tête avec 45 secondes d'avance lorsque l'arbre de transmission a cassé, les reléguant ainsi à la quatrième place de la catégorie.
Sacha Althaus et sa copilote Lisiane Zbinden ont remporté leur première victoire au classement général ce week-end lors de l'ouverture de la saison du Championnat suisse des rallyes dans le Jura et le tout dans des conditions difficiles et instables.
Avec deux troisièmes places et une deuxième place, Sacha Althaus avait déjà laissé présager son potentiel l'année dernière. Lors du coup d'envoi de la saison dans le Jura, le jeune pilote de 27 ans et sa copilote Lisiane Zbinden ont maintenant remporté leur premier rallye dans le cadre du Championnat suisse et ce, devant leur propre porte, dans des conditions difficiles et instables. Le Jurassien s'est retrouvé en tête dès le départ. Dans la première spéciale de 29 kilomètres, vendredi soir, entre Courtemautruy et Les Enfers, Althaus, a devancé déjà au volant de sa Skoda Fabia ses deux principaux concurrents, Michaël Burri (Hyundai) et son collègue de marque Mike Coppens, de respectivement 12,3 et 29,9 secondes. Le lendemain, dans une spéciale de longueur similaire entre Villars et Réclère, les écarts ont encore été de 7,9 et 13,1 secondes. La moitié de la piste a donc déjà été couverte et Althaus n'a rien lâché. Il a également été en tête dans l'ES3 et lorsqu'il s'est agi de passer pour la deuxième fois de Villars à Réclère, il a poussé son avance sur Burri à 40 secondes. Coppens avait déjà plus d'une minute de retard à ce moment-là.
Dans les quatre épreuves spéciales restantes, Althaus n'a plus eu qu'à gérer son avance. Burri (1x) et Coppens (3x) se sont certes emparés des meilleurs temps restants, mais cela n'a plus rien changé au classement général. Althaus/Zbinden ont fêté leur première victoire au classement général lors de la 45e édition du Critérium jurassien – et ils l’ont largement mérité! «Cette victoire me paraît un peu bizarre», déclare Althaus. «J'avais rêvé que nous pourrions gagner une fois un petit rallye. Quelque part en France, peut-être. Mais que nous gagnions le Critérium – je ne l'avais pas envisagé.» Althaus entrevoyait déjà une réelle chance de victoire le vendredi soir après la première épreuve. «A ce moment-là, j'avais déjà un sentiment favorable. Mais je savais que je devais impérativement poursuivre sur cette voie. Après la deuxième spéciale, j'ai réalisé que nous pouvions gagner.»
Pour Burri (et son copilote Gaëtan Aubry), la deuxième place a été à la fois une joie et une déception. «Nous avions visé plus haut», explique Burri. «Mais ça m’a pris trop de temps de me familiariser avec la Hyundai. Le dernier rallye que j'ai disputé avec cette voiture était le Rallye du Valais 2022. Par conséquent, nous avons joué au poker le samedi dans la quatrième spéciale et avons monté des slicks. Nous avons dû faire une tentative, mais malheureusement, la piste était trop mouillée et au lieu de gagner du terrain, nous avons perdu encore plus de temps. Néanmoins, c'était un bon rallye et je me réjouis déjà du Chablais.»
Le retard de Coppens vendredi soir après la première spéciale faisait a rappelé 2023, lorsque le Valaisan avait perdu près de 50 secondes dans la même spéciale. «C'était en effet une situation similaire», dit Coppens. «J'ai perdu trop de temps sur les freins dans ces conditions détrempées. De plus, Sacha et Michaël ont bénéficié bien sûr de l'avantage de rouler à domicile. Mais pour quelqu'un qui n'a pas pris le volant d'une voiture de rallye depuis six mois, les choses ne se sont pas trop mal passées et nous nous sommes vraiment amusés.»
Derrière le top 3, le duel entre Nicolas Lathion/Marine Maye et Thibault Maret/Christophe Cler (tous deux sur Skoda Fabia) pour la 4e place a fait rage, l'écart entre les deux n'ayant jamais dépassé les 14 secondes. Finalement, Lathion a pris le dessus et s'est assuré, outre la quatrième place finale, la victoire dans le Michelin Trophy Alps Open. La deuxième place de cette catégorie est revenue à un autre Jurassien: le pilote VW David Erard (avec Sarah Junod comme copilote). La troisième place est allée à Stefano Mella (Skoda Fabia). Les deux pilotes Skoda Jean-Marc Salomon et Simone Tettamanti ont complété le top 8 du classement général derrière Erard.
Le meilleur pilote derrière les équipes de Rally2 a été le revenant Cédric Betschen sur une Renault Clio R3. Le vainqueur de la Coupe des Rallyes 2019 a livré un duel passionnant avec son homonyme Cédric Moulin (Clio Rally4), qu'il a pu distancer de manière décisive dès la première longue spéciale, tout comme le vainqueur du classement général Althaus. Betschen/Charlène Bori ne se sont pas contentés de remporter le Michelin Trophy Alps, ils ont également récolté le maximum des points de la Coupe Suisse des Rallyes. Le maximum de points a également été attribué à: Moulin/Michaël Volluz (Rally4), Philippe Broussoux/Didier Rappo (ISN) et Philippe Noirat/Frank Lüthi (ISA).
La victoire chez les juniors a été remportée par Gauthier Hotz, le fils de l'ancien champion Grégoire Hotz. Le pilote Peugeot a certes temporairement perdu la tête du classement junior dans la deuxième spéciale face à Jérôme Nanchen sur Opel Corsa. Mais le rallye de ce dernier s'est arrêté dans la quatrième spéciale en raison d'un problème technique.
Dans la catégorie historique, la VHC, Eddy et Florence Bérard ont remporté une victoire qui n'a jamais été remise en cause, avec quatre minutes et demie d'avance. Le nom du duo BMW-M3 a toujours figuré en tête, sauf dans les épreuves 6 et 8. La deuxième place est allée à Gérard Nicolas/Laurent Métral (Ford Sierra Cosworth). Nicolas Jolidon/Eric von Känel (BMW 325i) ont pris la troisième place.
Dans la VHRS, la compétition de régularité des véhicules historiques, le duo Udriot/Udriot au volant de leur Toyota Celica GT4 s'est imposé devant Winz/Cornuz et Baiker/Dupont. Dans la catégorie moderne, la VMRS, c'est Schopfer/Schmid sur Toyota Yaris GR qui l'ont emporté.
Vous trouverez de plus amples renseignements sur le coup d’envoi de la saison sur le site Internet www.criterium-jurassien.ch
Et voici la suite des évènements:
30 mai – 1er juin Rallye du Chablais
5–7 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
5–7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24–26 octobre, Rallye International du Valais