Seules trois équipes suisses se sont inscrites pour la quatrième manche du Championnat suisse des rallyes, dont surtout le champion en titre Ivan Ballinari. Le pilote de la Skoda-Fabia-R5 a voulu profiter de l`absence de nombreux rivaux pour étendre son avance dans le Championnat suisse. Seul un concurrent direct, Jean-Marc Salomon dans une Ford Fiesta R5, s`est rendu à Domodossola (I) pour participer au Rallye Valli Ossolane.
Il a fallu franchir dix étapes (120,2 km) et la concurrence de l`Italie a été forte. 113 équipes étaient au départ, dont deux véhicules WRC et douze R5. Dans ce groupe, «Bally» a réussi à être dans le peloton de tête du début à la fin et a terminé quatrième au classement général, à deux minutes et demie de l`Italien Davide Caffoni, son collègue de marque vainqueur. «Nous nous sommes concentrés sur les points pour le Championnat suisse», explique Ballinari. «Et nous voulions aussi profiter de l`occasion pour mieux connaître notre voiture et avons réussi dans les deux cas.»
Avec la victoire dans ce rallye, Ballinari a conforté son avance dans le championnat suisse. Après 4 des 6 épreuves, le pilote tessinois est en tête avec 129,5 points. Le deuxième est Salomon qui a terminé onzième en Italie. Il est à 43,5 points derrière Ballinari. Le pilote jurassien sera le dernier adversaire de Ballinari dans les deux rallyes restants. Pour pouvoir remporter encore le titre, Salomon devra gagner au Tessin et en Valais et Ballinari ne devra marquer que quatre points au maximum. «Nous nous sommes créé une excellente position de départ», déclare Ballinari. «Mais le sport automobile vous réserve parfois de grosses surprises. C`est pourquoi il ne faut pas vendre la peau de l`ours avant de l`avoir tué.»
Cédric Betschen, le troisième pilote suisse, s`est classé 25e de son groupe N-Clio, soit la troisième place dans sa catégorie, à dix secondes seulement du vainqueur.
Plus d’informations du Rallye Valli Ossolane sur Internet sous www.rallyvalliossolane.it
Ce week-end, les performances des pilotes suisses sur les scènes internationales ont fortement varié d’un pilote à l’autre. Sébastien Buemi, qui a terminé troisième de sa course à domicile en Formule E à Berne, a remporté le plus grand succès. «Je suis très content de cette troisième place. C`est très spécial de monter sur le podium dans une course à domicile. Ce n`est certes pas aussi émouvant qu`il y a une semaine au Mans quand nous avons gagné les 24 heures, mais ça fait aussi du bien.» Buemi a pris le départ de la course à partir de la position 3 de la grille et a défendu cette position jusqu`à l`arrivée. «Les dépassements ont été très difficiles, voire impossibles, sur cette piste», déclare le tout nouveau champion du monde des voitures de sport. Pour Buemi, c’est la deuxième place sur le podium cette année après la deuxième place décrochée à Berlin. Son compatriote Edoardo Mortara a eu moins de chance. Pour le Genevois, la course s`est terminée après quelques tours par une collision. Dans le championnat, Buemi est en 7e place avant le programme double de la finale à New York, Mortara est douzième. La course de Berne a été remportée par le leader du championnat, Jean Eric Vergne.
Marcel Fässler a manqué de justesse le podium. Après des problèmes électroniques en qualifications, ce pilote d’Einsiedeln et ses trois coéquipiers allemands René Rast, Markus Winkelhock et Christopher Haase sont entrés dans la course depuis la 28e place sur la grille. De là, le quatuor a gravi les échelons jusqu`à la 3e place. Mais en raison d`une pénalité de temps, Fässler et ses coéquipiers ont remporté la quatrième pas et manqué de justesse le podium de seulement de 2 minutes et 15 secondes. La victoire finale de la 47e édition des 24 Heures du Nürburgring a été remportée par Pierre Kaffer, Frank Stippler, Dries Vanthoor et Frédéric Vervisch, collègues de marque Audi de Fässler. Seulement deux places derrière Fässler, Alexandre Imperatori a franchi la ligne d`arrivée dans une BMW M6 GT3. Figure également encore au top 10 : Philip Ellis sur une Mercedes AMG GT3. Trois pilotes suisses ont pu fêter une victoire de classe: Yannick Mettler a remporté pour la première fois la catégorie SP10 des voitures GT4 sur une Mercedes AMG de Black Falcon. Rahel Frey a remporté la catégorie SP8 sur une Audi R8 LMS et Ivan Jacoma a triomphé dans la SP6 (sur Porsche Cayman GT4 CS).
Les représentants suisses n`ont guère eu de raison de jubiler au Castellet. Mais au moins, en Formule 2, Louis Delétraz a gagné deux points en étant le 7e à franchir la ligne d’arrivée grâce à une course poursuite courageuse. Mais il a perdu toute chance de remporter le titre. Après cinq des douze épreuves, le Genevois compte en effet déjà 85 points de retard sur le leader Nyck de Vries. Ralph Boschung est resté bredouille dans le sud de la France. En Formule 3, les choses ne se sont pas mieux passées. Fabio Scherer s`est plaint tout le week-end d’un manque de vitesse et n’a pas remporté le moindre point, pas plus qu’à Barcelone. Seul le Japonais Yuki Tsunoda au service de Jenzer Motorsport a attiré l`attention. Dans la première manche, il est passé de la 27e à la 7e place sur la grille. Dans la deuxième manche, il a même mené brièvement la course avant d’être refoulé à la 9e place.
Knapp am Podest vorbei schrammte Marcel Fässler. Der Einsiedler und seine drei deutschen Teamkollegen René Rast, Markus Winkelhock und Christopher Haase gingen nach Elektronikproblemen im Qualifying von Startplatz 28 ins Rennen. Von dort arbeitete sich das Quartett bis auf Rang 3 vor. Doch wegen einer Zeitstrafe verpassten Fässler & Co. das Podium als Vierte um lediglich 2 Minuten und 15 Sekunden. Der Gesamtsieg bei der 47. Austragung der 24 Stunden Nürburgring ging an Fässlers Audi-Markenkollegen Pierre Kaffer, Frank Stippler, Dries Vanthoor und Frédéric Vervisch. Nur zwei Plätze hinter Fässler kam Alexandre Imperatori auf einem BMW M6 GT3 ins Ziel. Ebenfalls noch in den Top 10: Philip Ellis auf einem Mercedes AMG GT3. Gleich drei Schweizer durften einen Klassensieg bejubeln: Yannick Mettler gewann auf einem Mercedes-AMG von Black Falcon erstmals die Klasse SP10 der GT4-Autos. Rahel Frey setzte sich auf einem Audi R8 LMS in der Klasse SP8 durch. Und Ivan Jacoma triumphierte in der SP6 (auf Porsche Cayman GT4 CS).
Kaum Grund zum Feiern hatten die Schweizer Vertreter in Le Castellet. In der Formel 2 sicherte sich Louis Delétraz mit einer beherzten Aufholjagd im zweiten Rennen als Siebter wenigstens zwei Punkte. Der Zug in der Meisterschaft ist aber abgefahren. Auf Leader Nyck de Vries hat der Genfer nach fünf von zwölf Veranstaltungen bereits 85 Punkte Rückstand. Ralph Boschung ging in Südfrankreich erneut leer aus. Auch in der Formel 3 sah es nicht viel besser aus. Fabio Scherer beklagte sich das ganze Wochenende über mangelnden Speed und verbuchte die zweite Nullrunde nach Barcelona. Positiv aufgefallen ist nur der Japaner Yuki Tsunoda im Dienst von Jenzer Motorsport. Im ersten Durchgang fuhr er von Startplatz 27 auf Platz 7 vor. Im zweiten Heat lag er aus der ersten Startreihe gestartet sogar kurz in Führung, ehe er danach aber bis auf Platz 9 durchgereicht wurde.
Philip Egli, invaincu jusqu`à présent dans le Championnat suisse des slaloms, a subi sa première défaite à Chamblon lors de la sixième course de la saison. La victoire à la caserne près d`Yverdon a été remportée par Lukas Eugster. Les circonstances qui ont conduit à ce triomphe du pilote de Herisau ne sont toutefois pas à l’honneur de la direction de la course ni des commissaires de porte. «La joie que j’éprouve devant ma première victoire est mitigée», constate Eugster.
Que s`est-il donc passé? Egli en avait déjà gros sur la patate après la première manche. Celui qui avait jusqu’ici dominé le Championnat suisse des slaloms venait tout juste de prendre le départ de la première manche quand elle a dû être interrompue à cause d`un concurrent à l`arrêt. «Mais cela ne m`a pas été signalé – il n`y avait pas de drapeaux jaunes», dit Egli. «Puis, à un moment donné, je me suis heurté à une colonne à 190 km/h. Heureusement, cela a eu lieu à un endroit offrant une bonne visibilité.» Egli a bien sûr été autorisé à répéter la course. «Mais avec une telle température, on ne peut pas faire deux courses d`affilée. Mes freins étaient trop chauds.» Ainsi, après manche 1, Lukas Eugster a mené avec un temps de 2:58,828 min devant Egli, qui a réalisé un temps de 2:59,890 min sur son tour répété. Pour comparaison: en essais, Egli avait réalisé un chrono de 2:55,269 min.
Dans la deuxième manche, Egli a réalisé un chrono de 2:57,542 min, alors qu`Eugster avec un chrono de 2:59,002 min n`a pas réussi à s`améliorer. La victoire du jour semblait acquise à Egli et cela aurait été sa sixième d`affilée. Mais la direction de la course a infligé au pilote glaronnais une pénalité de dix secondes pour une erreur près de la porte 60. Il n’a toutefois conscience d’aucune erreur. «A mon deuxième tour, il manquait un pylône à un endroit. J`y ai donc roulé à l`intérieur du marquage. Je n’avais pas d’autre choix. Je ne comprends pas pourquoi on me sanctionne pour cela. J`ai même une vidéo qui prouve que ce pylône n`était plus là quand j`ai passé cet endroit.» On ne sait pas encore si Egli fera recours. Une petite consolation: Egli a quitté Chamblon avec 20 points en vue de remporter la victoire de la classe dans le Championnat suisse.
Pour Lukas Eugster sur sa Ligier-Honda, c`était la première victoire du jour dans le Championnat suisse des slaloms. Sa joie a toutefois été tempérée quelque peu. «Je suis désolé pour Philip. Mais je n`y peux rien et j`accepte donc cette victoire malgré tout. Je n`aurais jamais pensé qu’une voiturer CN me permettrait à Chamblon de passer en dessous du seuil des trois minutes. Maintenant, je me réjouis de faire une pause estivale. Ensuite, je compte bien attaquer à nouveau cet automne avec un rapport de transmission plus court dans les deux autres slaloms restants à Drognens et Ambri.»
La 3e place derrière Eugster et Egli est revenue à Michael Helm sur Formule 4 Tatuus comme la dernière fois à Bure et à Romont. Son frère Andreas a terminé 4e dans la course Suzuki-TracKing. Le meilleur pilote de voiture de tourisme a de nouveau été le Tessinois Christian Darani en Fiat X1/9. Avec un temps de 3:11,236 min, il a pris 1,2 seconde d`avance sur le champion suisse Martin Bürki en série et sa VW Polo. Dans la première manche, le pilote d’Uetendorf n`était qu`à onze centièmes de seconde de Darani, après avoir buté sur son coéquipier Heinz Gfeller peu avant l`arrivée. «Lors de la deuxième manche, le tuyau d`échappement s`est détaché des structures latérales. En conséquence, le dessous de caisse est devenu trop chaud et certains tuyaux et isolants ont brûlé. Le fait de continuer à chercher le meilleur temps des voitures de tourisme au lieu de garer la voiture m’a desservi. Il y avait probablement trop d`adrénaline dans le jeu.»
Le Thurgovien Manuel Santonastaso, qui a perdu deux fois contre Jürg Ochsner sur une Opel Kadett, a fait fort et s`est non seulement imposé en 3:13,673 min dans la course Interswiss, mais il s`est également classé troisième meilleur pilote sur automobile de tourisme devant Danny Krieg (Audi A4).
Le classement après six des huit slaloms est le suivant: Egli, Bürki et Hanspeter Thöni, qui a de nouveau remporté la classe N/ISN, sont en tête sans perte de points. Derrière eux, Christian Darani et Manuel Santonastaso avec cinq et dix points de retard respectivement restent à l’affut. La course se poursuivra les 21/22 septembre à Drognens.
Le résultat dans la Suzuki Swiss Racing Cup a été extrêmement serré. Le pilote zurichois Fabian Eggenberger, qui n’avait jusqu’ici jamais remporté la victoire, s’est imposé dans la deuxième course avec quatre millièmes de seconde d`avance sur Marcel Muzzarelli, triple vainqueur de la saison. La 3e place est revenue à Christian Zimmermann, qui n`est jamais monté sur le podium cette saison, avec trois dixièmes de seconde de retard. Les deux partants parallèles Martin Bürki et Manuel Santo-nastaso ont terminé respectivement 5e et 18e. En championnat c’est toujours Muzzarelli en tête.
Vous trouverez les résultats de Chamblon sur Internet: www.ecuriedunord.ch ou www.gvi-timing.ch
Pour Marcel Fässler, ce sont pour moi les deux semaines les plus dures de l`année. D`abord les 24h du Mans et maintenant les 24h du Nürburgring. La première s`est soldée par une collision douloureuse pour le triple vainqueur du Mans. Mais Fässler va bien et compte bien faire oublier l`accident survenu dans la Sarthe samedi au Nürburgring. Avec Christopher Haase, René Rast et Markus Winkelhock, déjà vainqueurs au Nürburgring, Fässler forme un quatuor extrêmement rapide. Et son équipe, Car Collection Motorsport, dispose d`une grande expérience. La dernière grande victoire a eu lieu en janvier aux 24h de Dubaï.
Sur son Audi R8 LMS, Fässler ne sera pas le seul pilote suisse au départ ce week-end. Mais c`est certainement celui qui a le plus de chances de gagner. Alexandre Imperatori est l`un des autres Suisses. Le Français a terminé troisième sur le podium en 2015, lorsque Nico Müller a remporté la course. Il participera avec une BMW M6 GT3 dans la catégorie royale SP9-Pro. A propos de Müller: il aurait adoré rouler au Nürburgring, mais il sera le pilote de remplacement pour Audi en Formule E à Berne.
Simon Trummer et Jonathan Hirschi forment un autre duo suisse qui compte bien attirer l`attention. Avec l`Allemand Björn Grossmann, ils piloteront une Ferrari F488. Le pilote tessinois Raffaele Marciello, qui comme Philip Ellis prendra le départ avec une Mercedes-AMG GT3, espère également monter sur le podium.
Yannick Mettler espère une troisième victoire consécutive. Le Lucernois, qui a remporté avec sa BMW M235i Racing Cup les deux dernières éditions dans sa catégorie, mise cette fois sur une Mercedes-AMG GT4 de Black Falcon. Manuel Amweg y participera lui aussi sur une BMW M4 GT4 de Leutheuser Racing. Il y aura aussi deux pilotes suisses au départ : Rahel Frey (Audi R8 LMS) et Jasmin Preisig (VW Golf VII GTI).
Le signal de départ sera donné le samedi à 15h30. La course sera retransmise en direct 24 heures sur 24 par RTL Nitro.
Dans quelques semaines, la prochaine course de l’autobau Championnat Suisse de Karting aura lieu.
La manifestation aura lieu les 13/14 juillet 2019 à Mirecourt (FRA) et depuis maintenant, il est possible de s’y inscrire via register.gvi-timing.net.
La clôture des inscriptions pour la quatrième course est fixée au 04.07.2019 à 24h00.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Avant le début de la pause estivale, la sixième manche du championnat suisse des slaloms aura lieu ce week-end à Chamblon, près d`Yverdon-les-Bains. 132 coureurs se sont inscrits aux courses du championnat national du dimanche. 194 pilotes participeront aux courses LOC et aux coupes des marques du samedi.
Comme récemment à Romont lors de la cinquième rencontre de l`élite suisse du slalom, ce sont à nouveau Philip Egli et Lukas Eugster qui se disputeront la victoire de la journée. C`est toutefois très clairement Egli, qui est toujours invaincu cette saison, qui aura l`avantage. «J`attends cette course et un nouveau duel avec Lukas avec impatience. Dommage que Marcel Maurer ne soit pas au départ cette fois-ci non plus. En ce qui concerne le championnat, c’est certes un avantage pour moi, mais c`est toujours mieux quand il y a plus de compétiteurs au départ.» Egli, qui est sur le point de remporter les huit courses cette saison, profitera de la pause estivale après Chamblon pour prendre le départ à certaines courses du Championnat suisse de la montagne. «Je me suis déjà inscrit pour Ayent-Anzère et je conduirai probablement aussi à Oberhallau en guise de préparation aux slaloms qui se tiendront ensuite fin septembre et début octobre à Drognens et Ambri.»
A Chamblon, Eugster cherchera à donner plus de fil à retordre au vainqueur en série Egli qu`il ne l`a fait à Romont. «Je n`étais pas tout à fait satisfait de ma performance lors de la dernière course», admet Eugster. «Mais c`est aussi parce que ma Honda Ligier a encore un rapport de transmission trop long. Nous ne serons en mesure de remédier à cette lacune que pendant les vacances d`été afin de pouvoir vraiment attaquer de nouveau lors des deux derniers slaloms.»
Dans la lutte pour la 3ème place à Chamblon, il y aura aussi une nouvelle édition du duel Michael Helm contre Denis Wolf. Wolf se montre toutefois sceptique en ce qui concerne ses chances de gagner. «Je me suis naturellement fixé pour objectif de me battre pour la 3ème place. Mais Chamblon est une nouvelle piste pour moi, raison pour laquelle la partie s`annonce difficile.»
A côté d`Egli, deux autres coureurs n`ont pas perdu de points cette saison: Martin Bürki d`Uetendorf dans la catégorie E1 jusqu`à 1600 cm3 et Hanspeter Thöni de Brienz, qui a également remporté jusqu’ici toutes les courses de la classe N/ISN/R1. Bürki prendra le volant dans la Suzuki Swiss Racing Cup samedi, comme il l’a déjà fait à Romont, et y vise à nouveau une place sur le podium. «Après l`expérience de Romont, je sais où je peux encore m`améliorer», dit Bürki. Outre le champion suisse en titre, Manuel Santonastaso participera également à la Suzuki Cup. Bürki attend avec impatience d`affronter celui qui a décroché l`année dernière la deuxième place du Championnat suisse des slaloms. «Ce sera vraiment une expérience palpitante. Les deux meilleurs pilotes de voitures de tourisme de 2018 contre les meilleurs pilotes de la Suzuki Cup.»
Avec ses 4,3 kilomètres, Chamblon est la deuxième plus longue piste du calendrier de cette année. Seule la piste de Bure est encore plus longue avec 5,255 km. Il faudra maîtriser 66 portes. Le meilleur temps de l`année dernière a été établi par Philip Egli en 2:54.564 min. Egli a remporté les cinq dernières épreuves à Chamblon. En 2015, il a établi le record de parcours actuel de 2:53.556 min.
Les premiers entraînements des catégories locales débuteront le samedi à 7h00. Les premières courses de qualification commenceront à 13h30. Les deux courses de la Suzuki Swiss Racing Cup auront lieu respectivement à 14h45 et 16h20. Le dimanche aussi, les courses débuteront déjà à 7.00 heures. A partir de 13h30, on passera au moment décisif. La remise des prix aura lieu à 18.00 heures.
Le Slalom Chamblon a été fondé en 1982 par l`Automobile Club de Suisse. Jusqu`en 1994, la course se déroulait sous l`égide de l`ACS. Depuis 1999, l`Ecurie Nord veille au bon fonctionnement de cette course sur l`aire autour de la caserne de Chamblon. L`édition de cette année est déjà la 37ème.
Vous trouverez de plus amples informations sur le slalom à Chamblon sur www.ecuriedunord.ch
C`est la deuxième fois cette année que le championnat suisse des rallyes se déroule à l`étranger. Après l`ouverture de la saison près de Saint-Etienne (F), le deuxième rallye sur sol étranger se déroulera autour de Domodossola en Italie. 115 équipes se sont inscrites pour la 55ème édition de ce rallye traditionnel, dont malheureusement seulement trois équipes suisses, à savoir le champion suisse en titre Ivan Ballinari (Skoda Fabia R5) avec le numéro de départ 3, Jean-Marc Salomon (Ford Fiesta R5) avec #14 et Cédric Betschen (Renault Clio) avec #78.
En raison du groupe de départ suisse minuscule, il est déjà clair avant le rallye que si Ivan Ballinari, le leader du classement général, devait gagner, la moitié seulement des points lui seraient attribués. Le Tessinois, qui a déjà gagné deux fois cette saison, pourrait donc marquer un maximum de 22,5 points. Cela permettrait à Ballinari d`étendre son avance dans le championnat. Mais ce ne sera pas suffisant pour remporter le titre à l`avance. Lors des autres rallyes au Tessin (6/7 septembre) et au Valais (16-19 octobre), 77 points pourront encore être marqués. «Ce week-end c’est le plaisir qui compte pour moi. Je ne pense pas aux points. Au contraire, je me fais des soucis que seules trois équipes suisses soient au départ. Cela n`est pas bon», a déclaré Ballinari.
Le Rally Valli Ossolane comporte dix étapes. Les étapes SS1 et SS3 de 12 km chacune se tiendront sur la rive gauche du lac Majeur. Les étapes SS2 et SS4 couvriront deux fois cette distance de Cannobio à Malesco. Le deuxième jour, une étape de 5,2 km est prévue avant que le groupe ne doive parcourir les étapes «Crodo Mozzio» (9,5 km) et «Monte Creste» (9,3 km). Les équipes devront parcourir un total de 468 km, dont 120,2 km chronométrés. D`ailleurs: L`Ossolane a déjà une fois fait partie du championnat suisse en 2002. A l’époque, Christian Jaquillard s`était imposé sur une Toyota Corolla.
Vous trouverez de plus amples informations sur l`adresse suivantewww.rallyvalliossolane.it
Alors que les pistes de course changent, le vainqueur du jour reste inchangé. Philip Egli a également mis les points sur les i lors de la cinquième manche du Championnat suisse des slaloms à Romont dans le canton de Fribourg. Avec sa cinquième victoire au classement général de cette saison, Egli est donc le roi incontesté du slalom cette année. Quand on lui demande s’il compte remporter les huit courses de cette saison, il se montre toutefois toujours élégamment évasif. «Oui, c`est une possibilité. Mais en course, tout peut changer très rapidement. Un défaut technique peut mettre brutalement un terme à votre rêve de gagner toutes les courses d’une saison.»
Dans la première course déjà, Egli a posé les jalons de sa 33e victoire au classement général. Selon Egli, son chrono de 1:53,411 min n`était pas parfait, mais il lui aurait déjà suffi pour remporter la victoire du jour. Mais Egli en a rajouté une couche dans la deuxième manche. En 1:52,016 min, il a été presque une seconde et demie plus rapide que lors de sa première manche. «La première manche était en quelque sorte une course de sécurité», a dit Egli. «Dans la deuxième manche, j`ai en revanche attaqué davantage et réalisé un bon chrono. Mais je peux encore mieux faire.»
Pour remporter la victoire du jour, Egli n`a eu en réalité qu`un seul adversaire à craindre à Romont: Lukas Eugster. Après que sa culasse ait été endommagée à Bure, ce natif de Herisau est à nouveau intervenu à Romont, mais il n’a pas réussi à s’imposer devant Egli qui semble être abonné à la victoire. «Ça ne s`est pas mal passé et après les dégâts à Bure, j`étais content que nous n`ayons pas eu d`autres problèmes. J`espérais toutefois faire mieux. Bien que j`aie été trois secondes plus rapide que l`an dernier avec la Formula Renault, je m`étais fixé un objectif de quatre à cinq secondes.»
En l`absence de Marcel Maurer, qui avait pris le départ au coup d’envoi du Championnat suisse de la montagne à Hemberg, deux autres pilotes de Formule se sont disputé la troisième place à Romont: Michael Helm et Denis Wolf. Au premier tour, Helm a cependant placé la barre si haute avec un temps de 1:58 que Wolf a dû s’incliner.
A Romont, le pilote le plus rapide sur automobiles de tourisme a été Christian Darani, qui a terminé sixième au classement général directement derrière Andreas Helm, pilote TracKing. Le champion suisse Martin Bürki n’a été que 1,3 seconde plus lent que Darani et a lancé sa VW Polo vers une autre victoire souveraine dans la catégorie E1 jusqu`à 1600 cm3. «Il est lentement temps de commencer à calculer», dit Bürki en vue du championnat. «Il importe maintenant de faire des courses sans commettre la moindre faute. Je ne peux pas me permettre d`erreurs de porte. La concurrence est aux aguets. A Romont déjà, j`ai dû garder à l’oeil Werner Willener (deuxième derrière Bürki) et il y en a d`autres qu’il ne faudrait pas sous-estimer.»
Bürki n’a pas seulement été performant le dimanche, samedi aussi, ce pilote d’Uetendorf a déjà été très rapide lors de son premier départ pour le Flammer Speed Team dans la Suzuki Swiss Racing Cup. Après la première manche, Bürki a occupé la quatrième position intermédiaire juste derrière Fabian Eggenberger. Mais dans la deuxième manche, Bürki est monté sur le podium et a terminé troisième avec un tour en 2:22,635 min. Simeon Schneider et Marcel Muzzarelli se sont disputé la coupe de marque populaire. Après trois victoires consécutives, Muzzarelli s`est laissé distancer cette fois-ci sur les 2,91 km de la piste. Schneider a assuré la victoire de la journée avec une deuxième manche absolument parfaite et une avance de quatre dixièmes de seconde. Dans le championnat, Muzzarelli reste le leader en dépit de sa «défaite». Le Thurgovien mène avec 246 points devant Schneider (235) et Sandro Fehr et Fabian Eggenberger avec 226 points chacun.
Mais revenons au championnat suisse: Après Romont (et trois courses restantes), seuls trois pilotes sont en tête du classement sans perte de points. Outre Egli et Bürki, le pilote Peugeot Hanspeter Thöni (N/ISN jusqu`à 1600 cm3) a également réussi un sans faute avec une autre victoire de classe. Christoph Zwahlen est hors course. Le pilote d`Opel-Kadett de la classe IS jusqu`à 2500 cm3 a dû abandonner tôt la course à Romont. «En chauffant le moteur vendredi, je me suis aperçu que quelque chose n`allait pas», dit Zwahlen. «C`est pourquoi j’ai abandonné très vite. C’est regrettable et d’autant plus ennuyeux que j’ai vraiment retrouvé ma forme lors de la dernière manche à Bure.»
Vous trouverez les résultats du slalom de Romont sur Internet: www.course-romont.ch
On pouvait s’attendre au pire pour l`ouverture de la saison du Championnat suisse de la montagne à Hemberg. Une véritable tempête a en effet été annoncée et elle a effectivement frappé de plein fouet la petite communauté de Saint-Gall samedi soir. Mais, grâce aux efforts inlassables de nombreux assistants durant la nuit, la course a pu se dérouler de manière irréprochable et cela même dans ces conditions sèches grâce à la bienveillance des dieux de la météo.
La lutte pour la victoire du jour s’est jouée dès le départ entre le champion en titre Marcel Steiner et le challenger valaisan de Charrat, Eric Berguerand. Déjà dans la première manche, les deux ne se sont pas fait de cadeaux. Steiner a établi un nouveau record en 53,13 secondes avec sa LobArt LA01. Mais ce record n’a duré que quelques minutes avant que Berguerand riposte avec un chrono de 53,08 sec et cela sans avoir effectué des essais au préalable. «Je ne savais pas où nous en étions», a déclaré le quintuple champion de Suisse. «Mais tout s`est plutôt bien passé à l`entraînement de samedi.»
Steiner, qui avait déjà signalé avant la course à Hemberg que Berguerand était un candidat redoutable qui avait de grandes chances de remporter la victoire si sa Lola FA99 n`avait pas de problèmes techniques, a donc dû relever un gros défi dans la deuxième manche. Mais le Bernois, loin de s’améliorer, a touché le mur. «Les dégâts ne sont pas énormes, mais ils sont tout de même fâcheux», a déclaré Steiner. «J`ai eu un impact à l`avant gauche, exactement là où le revêtement change. Le fait que j`ai encore pu rouler pendant 53,77 secondes montre bien que j`étais bien parti.» Mais Berguerand n`a pas tout à fait battu le record qu`il avait précédemment établi. Il manquait sept centièmes. Comme les chronos des deux meilleures courses sont additionnés, Steiner aurait eu besoin de réaliser un temps de 53,09 secondes dans la course décisive pour mettre à nouveau Berguerand sous pression. Mais Steiner a d’emblée écarté cette éventualité en constatant que les températures plus chaudes ne lui permettraient pas d’améliorer son chrono. Et cela s’est vérifié. La troisième course de Steiner en 53,84 (contre 53,39 pour Berguerand) n`a pas suffi pour répéter la victoire de l`an dernier. «C`était un bon début», a déclaré Berguerand, le pilote le plus rapide de Hemberg. «Mais aucune des courses n’a été parfaite pour autant. Je pourrais aller plus vite encore.»
Derrière les deux aspirants au titre, la lutte pour la 3ème place entre Robin Faustini, Reynard-Mugen et Thomas Amweg a été acharnée. Ce dernier n`a pas pris un bon départ avec sa Lola-Cosworth. Un arbre d`entraînement cassé lui a valu un zéro dans la première manche. Mais le fils du roi de la montagne Fredy Amweg a encore su renverser la vapeur. Avec un chrono de 55,79 dans la troisième manche, il s’est même rapproché de Berguerand jusqu’à un écart de 2,5 secondes seulement. Cela lui a permis de remporter la troisième place devant Faustini et Marcel Maurer, qui a décroché la victoire dans la catégorie des voitures de course de deux litres devant Christian Balmer et Thomas Zürcher.
La victoire dans la catégorie des voitures de tourisme est revenue à Roger Schnellmann, dont la Mitsubishi Evo VIII a encore subi une avarie du différentiel samedi. Mais l`équipe de réglage de Schnelllmann a réussi à réparer le dommage et le jeune homme de 34 ans, originaire de Wangen dans le canton de Schwyz, a finalement réalisé en 1:57,88 min le meilleur temps de la journée dans la catégorie des «voitures avec toit». Malheureusement, le duel tant attendu contre Ronnie Bratschi n`a pas eu lieu. Dans la première course, Bratschi a cassé la suspension à l’arrière à droite. « Dommage, ma vitesse a été bonne et j`avais un bon set-up qui aurait encore permis de réaliser de bonnes performances. Derrière Schnellmann, Thomas Kessler (également Mitsubishi Evo VIII) et Simon Wüthrich (VW Golf Turbo) ont décroché les places d’honneur.
Andy Feigenwinter a fait une bonne performance. Dans sa Lotus Exige 430, il a réalisé un nouveau temps record en SuperSeries dans la catégorie des voitures de tourisme. Son adversaire pour la victoire dans sa catégorie, Dino Wintesch, champion Lotus Cup, n`était qu`à 32 centièmes de Feigenwinter à l`arrivée.
Dans le Renault Classic Cup, les résultats ont été encore plus serrés. Philipp Krebs l’a remportée avec deux centièmes de seconde devant René Schnidrig. La 3ème place est revenue à Michael Schläpfer, qui n’avait qu’un retard de 17 centièmes sur le chrono de Schnidrig.
Pour de plus amples informations sur la course de Hemberg, consultez www.bergrennen-hemberg.ch
Sébastien Buemi a non seulement réédité sa victoire aux 24 Heures du Mans de l`an dernier, mais après 2014, le Romand a également été couronné champion du monde longue distance pour la deuxième fois. Buemi et ses deux compagnons d`écurie Fernando Alonso et Kazuki Nakajima se sont imposés dans cette course classique à la Sarthe dans un duel interne à l’équipe dans leur Toyota portant le no 8 face à la voiture sœur Toyota de Mike Conway, José Maria Lopez et Kamui Kobayashi.
Buemi n’a toutefois pas montré une joie exubérante après avoir franchi la ligne d`arrivée. Ce sont en effet deux crevaisons dans les deux dernières heures de course sur la Toyota numéro 7 qui ont permis à Buemi & Co de gagner finalement cette course. Après 385 tours et 5246 kilomètres, le nouveau et l`ancien vainqueur n`avait que 16,972 secondes d`avance sur le deuxième Toyota. «Nous avons le sentiment de ne pas mériter cette victoire», déclare Buemi. «La voiture soeur était plus rapide que nous ce week-end. Mais à la fin, ils ont eu de la poisse en subissant deux crevaisons.» Buemi sait parfaitement ce que c`est que de perdre une victoire au Mans juste avant la fin. «En 2016, nous avons perdu la course dans le dernier tour.»
Après Marcel Fässler, Buemi n`est que le deuxième Suisse à avoir remporté plus d`une fois cette course classique des 24 heures. Fässler avait triomphé en 2011, 2012 et 2014. Cette fois-ci, la course s’est terminée pour le pilote de Schwyz déjà avant la tombée de la nuit. Fässler est entré en collision avec le Japonais Satoshi Hoshino et s`est écrasé sur les rails de guidage. Alors que le pilote s’en est tiré avec une grosse frayeur, la course était terminée pour sa Corvette complètement détruite.
Dans la lutte pour la troisième place sur le podium, Neel Jani a perdu contre l`équipe SMP-Racing-Team avec Aleshin/Petrov/Vandoorne. Pour Jani, vainqueur du Mans 2016, c`était la dernière course dans l`équipe Rebellion. Désormais, le pilote du Seeland se concentrera sur la Formule E avec Porsche.
Les autres pilotes suisses ont remporté les places suivantes : Jonathan Hirschi était 14ème, soit la 9ème place en LMP2. Mathias Beche a terminé 16ème (P11 en LMP2). Rahel Frey a terminé la course avec ses coéquipières Michelle Gatting et Manuela Gostner en 41ème position au classement général, ce qui équivaut à la 10e place de l`Am LMGTE. A quatre positions derrière, Thomas Flohr a terminé 45e au classement général.
Buemi première ligne sur la grille de départ
Sébastien Buemi sera autorisé à partir de la première ligne de la grille aux 24h du Mans samedi. En finale des essais qualificatifs, le Romand et ses coéquipiers Fernando Alonso et Kazuki Nakajima ont dû s`incliner devant la voiture identique, pilotée par l`équipe Kobayashi/Lopez/Conway. Buemi & et ses coéquipiers ont eu un retard de à 0,4 seconde sur la plus rapide des deux Toyota. La Rebellion de Neel Jani n`a pas eu de chance. En raison d`une panne de moteur, elle a causé une interruption lors de la troisième séance de qualification. Jani et ses deux coéquipiers Bruno Senna et André Lotterer partiront de la position 6. Les positions des autres Suisses seront les suivantes: Jonathan Hirschi, position 9; Matthias Beche, position 19 (LMP2); Marcel Fässler, position 39 (GTE-Pro); Thomas Flohr, position 52; Rahel Frey, position 60 (GTE-Am). Le départ des 24h du Mans aura traditionnellement lieu demain samedi à 15h.
Emil Frey Racing gagne aussi à Spa
L`équipe de Safenwil a fêté sa quatrième victoire lors du troisième meeting GT Open à Spa-Francorchamps. Le duo Norbert Siedler et Mikael Grenier a gardé son sang-froid lorsqu`il a commencé à pleuvoir samedi et il a terminé la course première, derrière la voiture de sécurité. Dimanche, la Lamborghini Huracán GT3 EVO d`Albert Costa Balboa et Giacomo Altoè, leader de la course, a dû réduire les voiles en raison d`un problème de freinage. Emil Frey continue de diriger le classement par équipe. Au niveau des pilotes, Emil Frey Racing occupe les places 2 et 3.
Le jeune Teixeira s`impose au Castellet
Lors de la deuxième manche de la Porsche GT3 Cup Challenge Suisse au Castellet, Jean-Paul von Burg a remporté souverainement la course de sprint sur 12 tours devant Antonio Teixeira. Dans la course d`endurance de 28 tours (100 milles), le jeune pilote a inversé la tendance et a gagné devant Andreas Corradina. Von Burg a dû se contenter de la 4e place derrière le duo Josef Stengel/Joachim Günther.
Apothéloz, vainqueur du YDC, a manqué de justesse le podium
Pour Julien Apothéloz, le troisième week-end du TCR Allemagne s`est terminé sur un bilan mitigé. Le Zurichois, qui avait remporté le Young Driver Challenge by Cupra/Autoscout l`an dernier, a été en première ligne du Red Bull Ring pour la première fois de sa carrière. Apothéloz a réussi à tenir la 2e place dans la course pendant longtemps, mais il a perdu le rythme après avoir touché un véhicule concurrent. Au final, le pilote Cupra a terminé quatrième en manquant de justesse le podium de 0,06 seconde. Dans la deuxième course, Julien a dû partir du couloir des stands, mais il a réussi à se hisser encore à la 9e place. Au classement général, Apothéloz occupe la 12e place.
Week-end mouvementé pour Valente
Samedi soir, Alain Valente est sorti du paddock du Red Bull Ring sans avoir pu parcourir jusque-là le moindre mètre. «Je n`ai jamais rien vécu de tel auparavant», a dit Valente. «Ma voiture a subi une défectuosité après l`autre. Deux techniciens de McLaren ont même été dépêchés sur place par avion. Ils ont maintenant pour mission de maîtriser les problèmes.» Ils y effectivement réussi et le dimanche, le miracle s`est produit: Valente et son coéquipier Felix von der Laden ont remporté la course. Mais leur joie a été de courte durée. Après la course, la 570S GT4 a été disqualifiée lors de la post-vérification technique du DMSB parce que le système d`extinction d`incendie du véhicule n`était pas activé comme le prévoit la réglementation. L`équipe GT a fait appel contre la disqualification dans les délais. Aucun vainqueur ne sera donc désigné dans la deuxième manche de l`ADAC GT4 Germany au Red Bull Ring avant l`audience devant la cour d`appel du DMSB.
Les victoires remportées jusqu’ici à Hemberg sont au nombre de 4 pour Eric Berguerand et de 3 pour Marcel Steiner. Sur les sept courses de côte organisées à Saint-Gall ces dernières années, le Valaisan en a remporté quatre. Lors de la huitième édition, la victoire du jour sera très probablement remportée par l`un de ces deux pilotes suisses qui ont été les plus rapides en montagne ces neuf dernières années. «J`ai vraiment hâte de prendre le départ», déclare Steiner, le vainqueur de l`an dernier, qui s`est préparé pour la saison à venir en faisant un triomphe à Eschdorf, au Luxembourg. «On ne saura pas où on en est avant la première séance d`entraînement. Ces dernières années, nous avions certes pris le départ avec une plus grande pratique de conduite, mais je pense que nous sommes malgré tout bien positionnés et nous avons encore une fois amélioré notre LobArt.»
La question la plus palpitante sera la suivante: quelle est la qualité de la voiture de Berguerand? Le Valaisan a peaufiné sa Lola FA99 avec d`autres pièces de Formule 1 de Force India. Mais il n`a pas eu le temps d`effectuer un test avant le début de la saison. «Nous en saurons plus à Hemberg», constate Berguerand sur un ton mystérieux. «J`espère que nous maîtriserons les problèmes techniques que nous avons connus l`année dernière. Notre objectif est clairement de remporter le titre.»
Les deux aspirants au titre seront toujours entre eux à Hemberg (et aussi une semaine plus tard à Reitnau). Le troisième candidat au titre, Joël Volluz, n`interviendra que plus tard dans la lutte pour le titre. Derrière les deux favoris, il y a quelques autres candidats susceptibles de faire des chronos performants à Hemberg: Robin Faustini dans sa Reynard K01, mais aussi Christian Balmer (Tatuus FM), Marcel Maurer (Formula Renault 2.0), Thomas Zürcher (Tatuus F4) et Thomas Amweg (Lola B99) sont des pilotes qui pourraient bien faire un exploit. On est également impatient de connaître les performances de Michel Zemp, qui concourt dans la même classe que Steiner avec sa Norma M20.
Pour les voitures de tourisme, la route vers le championnat suisse passera probablement par Ronnie Bratschi et sa Mitsubishi Evo VIII. Le pilote d`Uri, déjà trois fois vainqueur de la coupe FIA-E1, a remporté ce week-end la victoire à Wolsfeld, en Allemagne, et est donc bien préparé. D`ailleurs, Bratschi détient le record des voitures de tourisme à Hemberg avec 57,83 sec. «L`année dernière, nous avons vu ce qui est possible. C`est pourquoi j`aborde avec confiance la nouvelle saison. Mais il ne faut jamais vendre la peau de l`ours avant de l`avoir tué. La technologie peut toujours vous jouer un tour, surtout avec ces voitures. Elles sont exploitées au maximum.» Ses pires adversaires dans la lutte pour le titre seront probablement Roger Schnellmann et Thomas Kessler qui, comme Bratschi, misent sur le même type de Mitsubishi. Cependant, le premier a déjà annoncé qu`il ne participera certainement pas à toutes les courses du Championnat suisse. Quant à Schnellmann, il ne se berce délibérément pas d`illusions pour le premier tour à Hemberg. «Nous serons prêts à la dernière minute. De plus, le test que nous avons fait ne s`est pas bien déroulé. Mes attentes pour la première course sont donc limitées.»
Le champion de l`an dernier Frédéric Neff ne sera pas au départ. Ce pilote du Jura bernois, qui a remporté le titre des voitures de tourisme sur sa Porsche 996 GT3 R au cours des deux dernières années, ne prendra cette année le départ qu’à Ayent-Anzère et à St. Ursanne-Les Rangiers. Neff participera à d`autres courses en France voisine.
Avec une longueur de 1,758 km, la piste de Hemberg est l`une des plus courtes du calendrier. Seule Reitnau est encore plus courte avec 1605 mètres. Dans le canton de Saint-Gall, les pilotes devront franchir un dénivelé de 157 mètres. La pente moyenne est de 8,94 %.
Les entraînements commenceront le samedi matin à 7h30 (jusqu`à 17h30 environ). La première course aura lieu le dimanche matin peu après 9h30. Chaque classe effectuera trois courses. Les deux temps les plus rapides seront additionnés. Le record actuel a été établi l`année dernière par Marcel Steiner en 53,76 secondes. Comme certains passages ont été nouvellement asphaltés et que les inégalités ont pu être éliminées, il est fort possible qu`un nouveau record soit établi.
Pour de plus amples informations, prière de consulter l`adresse www.bergrennen-hemberg.ch
Ce week-end, la cinquième manche du Championnat des slaloms 2019 aura lieu à Romont (FR) en même temps que l`ouverture de la saison du Championnat suisse de la montagne à Hemberg. Au total, 325 pilotes s’y sont inscrits, ce qui permet à Stéphane Mettraux, chef de la 49e édition de la «Course Automobile de Romont», de se montrer très satisfait en dépit de la collision des dates.
Le grand favori de la victoire du jour est Philip Egli, qui n`a pas encore été battu cette saison et qui l`a déjà remportée trois fois à Romont avec sa Dallara F393: en 2015, 2016 et enfin en 2018, son plus grand adversaire sur la place d`armes de Drognens étant sans conteste Lukas Eugster. Ce natif d`Herisau a réparé sa Ligier-Honda après les dégâts de la culasse qu’elle a subis à Bure. Eugster annonce: «Nous avons dû démonter toute la voiture.» Pour s`assurer que tout fonctionne, Eugster soumet encore la voiture à un test de fonctionnement. «Je suis confiant que tout sera de nouveau comme il se doit et j`attends aussi avec impatience le slalom à Romont. J`y ai été au départ quatre fois, donc je sais comment ça se passe.» Il s’est fixé au minimum l’objectif de décrocher la 2e place derrière Egli. «S`il pleut, la victoire du jour sera peut-être même possible.» Marcel Maurer (vainqueur du jour 2017) et Thomas Zürcher ne seront pas au départ. Les deux seront engagés à Hemberg.
L`an dernier, Egli a parcouru la piste de 2,91 km de long avec ses 39 portes autour de la caserne Romont en un temps record de 1:52,981 min. Les chances d`une cinquième victoire générale consécutive sont bonnes. «Normalement, la victoire du jour se décidera entre Lukas et moi. Quoi qu`il en soit, j`attends avec impatience le slalom à Romont. J`aime beaucoup cette piste.»
À mi-parcours du Championnat suisse des slaloms, trois autres pilotes en dehors d’Egli n`ont encore subi aucune perte de points: le champion suisse en titre Martin Bürki (VW Polo, classe E1 jusqu`à 1600 cm3), le pilote Opel-Kadett Christoph Zwahlen (IS jusqu`à 2500 cm3) et Hanspeter Thöni (N/ISN jusqu`à 1600 cm3), conducteur Peugeot. «Romont est l`un de mes circuits préférés», dit Bürki et il signale également ses points clés: «Les portes 1 à 3 et le virage à gauche près de la grande pierre sont décisifs. Quand la piste est mouillée, ce qui, je l`espère, ne sera pas le cas, le passage après le départ est très délicat.» Bürki aura beaucoup plus de concurrents à affronter à Romont que la dernière fois à Bure. Une douzaine de pilotes y affronteront le champion de Thoune en série. «Avec Roger Savoy et Olivier Jeanneret, deux adversaires de taille sont venus s`y ajouter. Quoi qu`il en soit, il sera extrêmement important d`éviter toute erreur. Une faute de passage de porte (plus 10 secondes) gâcherait certainement tout.»
Comme d`habitude, les entraînements des catégories locales auront lieu le samedi à partir de 7h30. L`après-midi, les courses chronométrées seront à l`ordre du jour. Parallèlement, la Suzuki Swiss Racing Cup se déroulera à Romont pour les manches 9 et 10. Marcel Muzzarelli mène avec 78 points (trois victoires consécutives) devant Simeon Schneider (65), Sandro Fehr (64) et Fabian Eggenberger (61). Dimanche à partir de 7h35, l`enjeu consistera à récolter des points pour le championnat suisse. La première course commencera à 13h15. La fin de l`épreuve est prévue à 18h30.
Le slalom de Romont est d`ailleurs organisé sans interruption depuis 1971. Le premier vainqueur, Jean Blanc, s`est imposé sur une Formule 2 Tecno, tandis que Jean-Daniel Murisier a remporté le record à Romont. Le Valaisan a remporté cinq de ses dix victoires sur sa Martini-BMW MK5. Il a célébré les victoires numéro 6 à 10 sur une Reynard F3000. La 2e place sur la liste des éternels meilleurs revient à Fredy Amweg. L`ex-champion d`Ammerswil, âgé de 69 ans, a remporté huit victoires du jour au slalom de Romont.
Vous trouverez de plus amples informations sur le slalom de Romont sur Internet à l`adresse suivante: www.course-romont.ch
Seules deux courses du championnat suisse de karting autobau se dérouleront à domicile. La première aura lieu samedi prochain à Wohlen, en Argovie. 78 pilotes se sont inscrits pour la troisième manche. Parmi eux, Fabio Scherer, pilote de Formule 3, qui, comme l`année dernière, ne veut pas rater l`occasion de rouler sur son circuit national.
Pour de nombreux pilotes participant au Championnat suisse de karting autobau, Wohlen est un peu le temps fort de la saison. La piste exige beaucoup des pilotes. Elle est sinueuse, n`offre pratiquement pas de périodes de repos et, avec ses bosses et ses zones de dégagement modestes, elle rappelle encore le «bon vieux temps». Un défi particulier à Wohlen est l`adhérence. La piste est souvent très sale en raison des collines de sable le long de la piste.
L`épreuve commencera le samedi matin à 8h avec le premier entraînement dans la catégorie Super Mini. Il y aura un total de 18 coureurs au départ et une différence de dix points seulement sépare les trois premiers du championnat. Roy Alan Shaw se rendra à Wohlen en leader. Le jeune Valaisan a récemment remporté les deux manches préliminaires à Château Gaillard. En finale, il a dû s`incliner devant Loris Achermann, qui occupe la deuxième place au classement intermédiaire. Enea Frey qui a remporté les trois courses de l’ouverture à Italie est le troisième du championnat. Les trois pilotes rouleront sur des voitures différentes, ce qui rendra la course à Wohlen particulièrement palpitante.
La position de départ dans la catégorie OK Junior est un peu plus uniforme. Avec trois victoires, dont la dernière à Château Gaillard, Elia Sperandio a légèrement surpassé ses concurrents au classement général. Le poids plume de Mels, dans le canton de Saint-Gall, mène avec 137 points devant Sébastien Kraft (102 points) et Florent Panès (86). Comme pour les Super Minis, ce trio roule aussi sur différentes marques. Un seul coureur s`est inscrit à l’OK Junior Academy: Valentin Steiger. Cette catégorie se déroulera dans le cadre de l`OK Junior avec des moteurs et carburateurs Rexon.
X30 Challenge Switzerland est de nouveau la catégorie avec le plus grand nombre de participants. Il y aura 24 pilotes au départ. Ici aussi, les résultats du trio de tête sont très proches les uns des autres. Dernièrement, Rafael Aguiar de Lonay (VD) relayé Léna Bühler à la leadership en remportant deux victoires à Château Gaillard. Jusqu`ici invaincue en finale cette saison, elle compte bien rattraper son retard de douze points avec une performance de pointe à Wohlen. Le troisième du groupe est Savio Moccia. Ce pilote d`un châssis de Kart Republic de Lyss, qui vient d`avoir 17 ans, n`est qu`à trois points de Buhler, mais à Château Gaillard, il a joué de malchance.
Pascal von Allmen a connu le meilleur début de saison dans la catégorie OK Seniors. Le jeune homme de 23 ans, originaire de Herzogenbuchsee, a pris la tête avec ses deux premières victoires de la saison en France. Son premier rival est Timo Moser, qui a 16 points de retard. Mais du match à domicile à Wohlen, la partie ne sera pas aussi «simple» pour le duo que récemment à Château Gaillard. Avec Fabio Scherer, Jasin Ferati et Patrick Näscher, la compétition s`annonce en effet nettement plus rude que lors de la deuxième manche. Le champion suisse en titre Näscher a dû renoncer à la deuxième manche à cause de ses études et il est donc particulièrement impatient de revenir à la charge aux courses à Wohlen. Scherer considère le détour par Wohlen comme un simple exercice d’habileté en vue de ses prochaines courses de Formule 3 de la FIA et Ferati s`est récemment qualifié pour la finale au Championnat européen de karting à Genk en Belgique.
Mike Müller est le favori dans la catégorie des karts à boîte de vitesse. Le pilote suisse Hutless de Schwanden est jusqu`à présent celui qui a accumulé le plus de points de tous les pilotes (142). Derrière lui se trouvent Samuel Weibel (96) et Isabelle von Lerber (88). Tous deux tenteront à Wohlen de réduire l`écart par rapport à Müller. Un petit bémol: Sur les 15 coureurs qui ont déjà marqué des points cette saison, huit seulement prendront le départ à Wohlen.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting automobile à l`adresse suivante: www.motorsport.ch/kart et www.gvi-timing.ch. Les courses finales peuvent être suivies en direct sur www.swiss-sport.tv ou sur la page Facebook du Championnat Suisse de Karting.
Trois Suisses ont fait sensation sur la scène internationale ce week-end. D`abord et avant tout Nico Müller. Le Bernois de 27 ans a fêté à Misano sa deuxième victoire en DTM, victoire qu’il avait attendue depuis longtemps. La période de vaches maigres du conducteur de l`Audi a duré près de trois ans. Il a célébré sa première victoire au Norisring le 28 juin 2016. Entre les deux, il y a 53 courses dans lesquelles Müller est certes monté sept fois sur le podium, mais jamais tout en haut du podium. «Je suis juste heureux», dit Müller. «C`est fantastique ! Nous avons travaillé extrêmement dur pour remporter cette victoire. Les gars la méritaient bien et je pense que moi aussi. Samedi aurait pu mieux se passer parce que nous visons toujours la perfection, mais celle-ci est rare. C`est pourquoi cette victoire nous fait réellement du bien.»
Müller est passé de la 4ème à la 2ème place avec un départ en fusée et s`est ensuite accroché à l`arrière du leader René Rast. Lorsqu`il a dû faire son arrêt obligatoire plus tôt que prévu en raison d`une crevaison, Müller a repris le sceptre et ne l`a pas abandonné jusqu`à l`arrivée. «Je pense toutefois que j`aurais pu gagner même sans la malchance de René», explique Müller. «Nous étions en très bonne position dimanche.» La traversée du désert de Müller aurait d’ailleurs déjà pu s`achever l`automne dernier au Red Bull Ring. Mais à ce moment-là, le pilote blond avait renoncé à la victoire en faveur de son coéquipier René Rast peu avant la ligne d`arrivée. Sa joie d`avoir maintenant rattrapé la victoire sacrifiée à l`époque est d’autant plus grande.
En plus de Müller, troisième au classement général (17 points derrière Rast), Patric Niederhauser a également un parcours sensationnel en ce moment. Après quatre manches de l`ADAC GT Masters, le Bernois se situe toujours en tête du classement. Niederhauser et son coéquipier Kelvin van der Linde ont de nouveau obtenu deux résultats de pointe avec des places 4 et 3 au Red Bull Ring le week-end dernier. «J`avais placé de grands espoirs dans la saison, mais je ne m`attendais assurément pas à ce que tout se passe si bien», explique Niederhauser. «Déjà lors du premier test en février, j`ai été impressionné par la façon dont l`équipe travaillait et j`ai seulement pensé: Wow! Notre succès n’est donc pas le fruit du hasard. Mais personne ne s`attendait à ce que nous conservions notre avance au classement général pendant la pause de la saison. » Seule ombre au tableau: Dans la première manche, nous aurions pu faire mieux que la quatrième place à partir de la position 2 de la grille de départ. Niederhauser reconnaît: «Mon départ n`a pas été bon. J`ai prêté trop d`attention au pilote en pole-position et j`ai failli rater mon départ. Puis j`ai été repoussé à l`extérieur dans le premier virage et je suis redescendu à la 6e place. Mais grâce à un bon arrêt au stand, on a gagné deux places.»
Fabienne Wohlwend a également eu de bonnes raisons de jubiler. La pilote liechtensteinoise, titulaire d`une licence suisse, a terminé troisième du DTM à Misano et a ainsi décroché sa première place sur le podium de la Série W. Wohlwend était partie de la pole position, mais ne s`en est pas bien sortie et a perdu directement deux places. Après, elle est entrée en contact avec l`Anglaise Alice Powell dans le premier virage. Tandis que Wohlwend pouvait continuer sa route, l`Anglaise a échoué sur le lit de gravier. La victoire est revenue à Jamie Chadwick devant Beitske Visser. Au classement général, Wohlwend est cinquième avec 29 points. Chadwick mène avec 68 points. «C`était ma première pole position en Formule. Et je ne m`en suis pas vraiment bien sorti. Après la collision avec Alice, j`avais peur que mon spoiler avant soit endommagé. Mais il a tenu bon jusqu`à la fin. Maintenant, j`ai hâte de participer à la prochaine course au Norisring. Je connais ce circuit de l`Audi TT Cup 2017.»
Au cours des trois prochains jours, Auto Sport Suisse présentera les trois prétendants pour le titre du Championnat Suisse de la montagne 2019 dans les voitures de course.Partie 3: Le challenger numéro 2 Joël Volluz
Joël Volluz est le cadet des trois aspirants au titre de 2019 et, à l`âge de 27 ans, il abaisse la moyenne d’âge des pilotes de côte. A titre de comparaison: Marcel Steiner aura bientôt 44 ans, Eric Berguerand vient d`avoir 40 ans. Mais l`âge semble jouer un rôle secondaire. Ce que Steiner et Berguerand accomplissent grâce à leur expérience, «Jojo» cherche à le compenser par sa vitesse. Ces fans regrettent qu`il renonce cette saison aux deux premières courses à Hemberg et Reitnau. Ils sont d’autant plus heureux que Volluz intervienne à Massongex (ou à Anzère les 26/27 juillet au plus tard) dès la troisième course. «Je sais parfaitement que cela peut me désavantager, mais je suis certain que des résultats performants peuvent malgré tout me donner encore une chance de remporter le titre», déclare Volluz.
Volluz est issu d`une famille de fous de course automobile. Son parrain Jean-Daniel Murisier, ancien vainqueur de la coupe de la montagne, a remporté entre autres neuf fois la course de côte d’Ayent-Anzère. Son père Georges était son mécanicien. Il n`est donc pas surprenant que Joël ait déjà commencé à pratiquer le karting à l`âge de quatre ans. Pourtant, selon ce pilote du Châble, situé au pied de l’eldorado du ski Verbier, il n`a jamais vraiment participé à une saison entière. «Le fun a toujours eu priorité pour moi», constate Volluz. Mais en 2004, cela ne l’a tout pas empêché de devenir champion de la Romandie.
Après cela, Joël a même brièvement évolué sur la scène de la course automobile internationale grâce à sa victoire en Formule Lista Junior en 2008. Ce titre lui a permis de participer à deux courses dans ce qui était alors la Formule BMW Europe – en remplacement chez DAMS à Hockenheim et Monza. «C`était une expérience épatante. Mais j`ai vite compris que nous ne pourrions pas progresser sur cette voie. Il était en effet très difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver des sponsors.»
Volluz a participé encore à plusieurs courses de Formule Renault LO au niveau national, mais est ensuite passé au championnat suisse des slaloms. Au début, ses parents n`aimaient pas du tout qu`il participe parallèlement toujours au championnat de la montagne. Mais Joël a réussi à les convaincre et a donc participé en 2010 pour la première fois à une course de côte – d`abord avec une Tatuus 2.0, à partir de 2011 avec une Reynard 95D Formula 3000 et dès 2013 avec une Osella FA30. Volluz donne l’explication suivante: «Je savais que je devais me donner du temps parce que les courses de côte sont différentes des courses sur circuit. Toute erreur et tout défaut peuvent s’avérer fatals.»
Volluz sait de quoi il parle. En 2016, il a eu un accident comme Berguerand (2007) et Steiner (2013) aux Rangiers. Comme par miracle, Volluz s’en est tiré avec la frayeur. Son Osella était bonne pour la casse. Joël, qui a renoncé à se rendre à l`hôpital après l`accident, se souvient que: «Tout ce que nous avons pu faire, c’était sauver le moteur. Je ne suis allé chez le médecin que le lendemain parce que j’avais très mal à la tête.» Volluz tient à préciser que cet accident à 260 km/h n’était pas causé par une erreur de sa part. Une pièce de liaison entre l`amortisseur et la suspension de la roue arrière était cassée.
Même si pour Volluz, cet accident n’a pas eu des conséquences graves, il a fallu deux ans avant que le jeune du Val de Bagnes fasse son retour. C’est précisément aux Rangiers que Volluz a choisi de faire son comeback en 2018. D`abord en tant que pilote de démonstration et dès Oberhallau de nouveau dans le groupe des voitures de sport rapides. «J`avais besoin de deux courses pour retrouver le rythme.»
L`objectif de Volluz est de remporter un jour le titre de champion suisse. Il a déjà terminé vice-champion à trois reprises: en 2011, 2012 et 2015. Steiner lui a fait de l’ombre deux fois et une fois c’était Berguerand, qui l`avait entraîné au temps où il pratiquait encore le karting.
Volluz est mécanicien de formation, tout comme Berguerand et Steiner. Chaque fois que son temps libre le lui permet, il s’affaire sur sa voiture de sport. Les dernières semaines ont été assez dures pour le «chef junior» du garage Gérard Volluz à Vollèges situé à cinq minutes en voiture du Châble. Volluz a participé à plusieurs courses internationales en guise de préparation pour la nouvelle saison. D`abord à Eschdorf (Luxembourg), puis à Falpera (Portugal – «23 heures de déplacement») et enfin à Sternberk (République tchèque). Cela a permis de Volluz de s’améliorer constamment. Dernièrement, en République Tchèque, il s`est classé troisième, et il n’avait qu’un retard de 3,5 secondes par manche sur le «grand» Faggioli, ce qui est très prometteur.
Comme beaucoup de ses concurrents, il finance son hobby en faisant preuve d’une grande capacité de travail. Les heures supplémentaires et les engagements supplémentaires en tant que garagiste sont ne lui font pas peur. Tout l’argent qui n’est pas indispensable pour couvrir ses besoins quotidiens, il l’investit dans la course automobile. Trouver d`autres sources de financement est une tâche ardue. «Il est tout aussi difficile de trouver des sponsors pour des événements nationaux qu’internationaux.» La différence: «Une fois que vous possédez une voiture pour les courses de côte, les coûts par saison sont gérables.» Selon Volluz, il arrive à joindre les deux bouts avec 20’000 francs suisses. Son Osella coûte à elle seule 200’000 francs. Mais aux yeux de Volluz, elle vaut chaque centime. «Jamais dans ma carrière, je n’ai possédé une voiture aussi facile à gérer.»
Au cours des trois prochains jours, Auto Sport Suisse présentera les trois prétendants pour le titre du Championnat Suisse de la montagne 2019 dans les voitures de course. Partie 2: Le challenger Eric Berguerand
Lors de l`ouverture du Championnat Suisse de la Montagne à Hemberg les 15 et 16 juin, le nom «Berguerand» ne figurera pas qu’une seule fois sur la liste de départ. En plus d`Eric, quintuple champion suisse, Louis Berguerand, 81 ans et fier de l`être, prendra lui aussi le volant pour faire ce parcours de 1758 mètres dans le canton de Saint-Gall. Ensemble, père et fils gèrent un garage dans la banlieue de Martigny. Eric raconte que: «Jusqu`à il y a dix ans, nous avions encore une agence officielle Hyundai, mais elle n’était plus rentable. C`est pourquoi nous exploitons aujourd’hui un garage pour tout le monde.»
Berguerand adore bricoler tout ce qui a deux ou quatre roue, voire plus. Mais le véhicule qu’il préfère est sa Lola FA99. Depuis 2012, il mise sur elle avec beaucoup de succès. De 2013 à 2016, personne en Suisse ne pouvait espérer égaler ses performances. Au cours des deux dernières années, Berguerand s`est classé deuxième. Bien qu`il n`ait pu participer qu`à quatre courses l`an dernier pour des raisons de fiabilité de sa voiture, il a quand même réussi à atteindre la barre des cent points. Il a gagné trois courses sur quatre, notamment sa course à domicile Ayent-Anzère et les deux dernières épreuves à Gurnigel et aux Paccots.
La carrière de Berguerand comporte deux parties, celle d’avant et celle d’après son accident. Comme Marcel Steiner et Joël Volluz, Berguerand a eu un accident sur la piste ultrarapide de St.Ursanne aux Rangiers. Cependant, Eric s’en est beaucoup moins bien tiré que ses adversaires. «J`ai été cloué sur un lit d`hôpital pendant un an», dit Berguerand. «Tout était cassé, les deux jambes, le bassin, tout. Heureusement, je n`ai pas eu de blessures internes graves.» Que s`était-il passé ? A l’entraînement, la vieille Lola de Berguerand a touché le sol à plus de 250 km/h. «Je n`étais plus qu`un passager. Heureusement, je ne me souviens plus de rien. Le corps cherche à éluder ce genre de souvenirs, ce qui favorise le rétablissement.»
Mais l’accident n`a pas changé grand-chose à son attitude en course. Berguerand constate juste en souriant qu’il conduit maintenant plus prudemment. Ceux qui l`ont déjà vu foncer au sommet avec sa Formule 3000 noire ont toutefois du mal à le croire. Il faut selon lui relativiser la dangerosité des courses de côte. «En comparaison aux personnes impliquées dans des accidents de moto, de VTT ou de parapente, le pourcentage des accidents dans notre sport est très bas. L`âge et l`expérience sont une protection contre les accidents.» Berguerand constate aussi que ses enfants agissent comme un frein naturel.
Beaucoup tient aussi à l`équipement sportif. Sa vieille Lola lui a donné beaucoup de fil à retordre. «Cette voiture était difficile à apprivoiser. Elle était nerveuse et touchait fréquemment le sol, ce qui en déviait la trajectoire.» Berguerand explique en grande partie l`accident survenu à ce moment-là par le dessous de la carrosserie. Grâce à des années de développement, il a réussi à le concevoir sur sa nouvelle Lola FA99 de telle sorte que la voiture est maintenant plus stable. Le bolide noir n`a plus grand-chose en commun avec une voiture de Formule 3000 ordinaire. En plus du dessous de caisse que Berguerand fabrique lui-même («cela m’a pris deux jours»), Eric possède une réserve de pièces de Formule 1 de Force India dans laquelle il peut puiser pour sa voiture. Nouveauté cette année, les caissons latéraux. Combien apportent-elles au chronomètre? «Je n’en sais rien. On ne le verra que pendant la course.» Eric a aussi changé le moteur. Il a échangé l`ancien DFV-Cossie contre un modèle plus léger. Ici aussi, la règle de base est la suivante: un bon essai vaut mieux qu’une prise de tête.
Berguerand est par ailleurs aussi un inventeur, bricoleur et, dans un sens positif, un peu désordonné. Il se sent chez lui dans son garage. Un étranger ne trouverait pas de tournevis ici. Même sa Hyundai privée a connu des jours meilleurs. L`espace pour les jambes du copilote est sévèrement limité par tout un bric-à-brac déposé sur le plancher. Mieux vaut ne pas risquer de jeter un regard dans le coffre. Mais cela ne nuit en rien à la personnalité attachante de Berguerand et le rend sympathique.
Les activités sportives qui font partie de la vie quotidienne d`un pilote de course moderne ne sont pas son truc. Autrefois, il aimait pratique le ski. Mais depuis l`accident, cela lui est impossible. Eric déclare toutefois: «En course de côte, j’arrive aussi à gérer les deux minutes pour arriver au sommet avec ma condition physique actuelle et lorsque les choses se corsent, je retiens mon souffle.»
Enfant, Berguerand pratiquait le karting. Et comme beaucoup de passionnés de sport automobile de l`époque, il évoque le passé avec enthousiasme. Mansell contre Piquet, Senna contre Prost; «c’étaient encore de vrais duels». Berguerand ne regrette point de n’avoir pas fait une grande carrière internationale en course automobile. Tout d`abord, il n`en a jamais eu les moyens. «Deuxièmement, je ne souhaiterais pas vivre une vie comme celle de Neel (Jani) ou de Sébastien (Buemi). J`aime être à la maison, en famille ou justement à l`atelier.»
Le prélude à Hemberg ressemblera pour Berguerand à un cornet de surprises. Sans avoir effectué un test, ce sera un véritable saut dans l`eau froide pour Eric. Mais «l`indestructible» ne connaît pas la nervosité. Berguerand va savoir se tirer d’affaire grâce à son grand talent d`improvisation. Pour lui, c`est une question de passion et le Valaisan en a assurément à revendre.
Le portrait de Joël Volluz est en ligne à partir de demain
Au cours des trois prochains jours, Auto Sport Suisse présentera les trois prétendants pour le titre du Championnat Suisse de la montagne 2019 dans les voitures de course. Partie 1: Le champion en titre Marcel Steiner
Dans une semaine, le coup d`envoi du Championnat suisse de la montagne de cette année sera donné à Hemberg. Le champion en titre Marcel Steiner est impatient de vivre cet instant! Ce pilote qui aura bientôt 44 ans, originaire d`Oberdiessbach près de Thoune, est entre-temps devenu l`un des vétérans du sport automobile suisse. Steiner fait de la course automobile depuis 1996 et dès 2004 exclusivement des courses de côte. Il a hérité le virus de son père Heinz qui participait lui aussi à des courses de côte. Steiner junior se rappelle: «J`ai accompagné mon père dès 1984, mais je n`ai commencé le karting moi-même qu`au début des années 90.»
Steiner se souvient que les groupes étaient à l’époque beaucoup plus grands qu`aujourd`hui. Marcel constate en ricanant: «Il fallait encore faire l’impossible si on voulait se qualifier pour la finale, ce qui n’était pas toujours facile avec 70 participants. A l’époque, il n`a pas vraiment envisagé de faire une grande carrière. Je pratiquais ce sport principalement pour le fun. J’étais très loin d’envisager de participer un jour à des courses en Formule 1.» Mais Steiner aurait bien aimé faire une carrière professionnelle, mais ses moyens financiers étaient limités. Il se souvient d`une élimination à Nogaro comme si c`était hier. «J`ai dû affronter Neel Jani dans une Formule Renault et je suis encore convaincu à l’heure actuelle que mon rôle ne consistait alors qu`à servir de référence.»
Au lieu du Championnat du monde des voitures de tourisme ou du championnat européen auxquels Steiner aurait aimé participer, il a fini par suivre les traces de son père via le Sports Car Challenge. La transition de la course sur circuit à la course de côte a pris du temps. Steiner pense qu’elle lui a coûté un an. La route vers l`Allemagne et les succès remportés dans ce pays (y compris le Championnat d`Allemagne 2008) l`ont mené vers le sommet. Steiner constate que: «Quatre ans de championnat d`Allemagne, c`était une bonne école. J`y ai appris beaucoup et pas seulement au niveau du pilotage.» De nombreuses coupes dans le garage Honda Steiner à Oberdiessbach rappellent cette époque. Le Bernois se souvient particulièrement bien de Mickhausen 2012 lorsque Steiner a battu pour la première fois Simone Faggioli, invaincu depuis des années. Steiner s’en souvient en souriant: «Je l’ai battu dans les deux manches, ce qui me donnait une grande satisfaction.»
Glasbach 2013 est aussi l`une des courses que Steiner n`oubliera jamais. «La concurrence était féroce – avec Faggioli, Ducommun et Volluz. Un nouveau record de piste était dans l`air. Et je l`ai battu de trois secondes.»
A l`époque, Steiner avait déjà remporté trois fois le titre de champion suisse en 2010, 2011 et 2012 – et il pourrait bien répéter cet exploit cette saison. En 2017 et 2018, Marcel a décroché les titres numéro 4 et 5: «Mon but, c’est défendre le titre. Mais il est difficile de dire où nous en sommes exactement. Si la voiture d`Eric (Berguerand) roule bien, ce sera un dur. Et Joël est aussi très rapide. En plus, il a effectué davantage de tests que nous.»
En dehors d`un test sur le circuit de Bresse, Steiner n`a participé qu`à une seule course de préparation: à Eschdorf en début mai, en partie avec des chutes de neige. «Mais, compte tenu du fait qu`Eschdorf n`est pas une de mes pistes préférées et que le temps n`était pas vraiment été conforme à la saison, ça s`est très bien passé. J`ai été le plus rapide dans les trois courses et je me sentais à l`aise dans la voiture.» Cette année, Steiner entame sa quatrième saison avec sa LobArt LA01 Mugen. Année après année, il y a des améliorations. Plus récemment dans le domaine du rapport de multiplication et de la sécurité. «Nous avons doté la voiture d’un nouveau système de protection de la tête qui est le même que Faggioli a dans sa Norma.»
La sécurité est un thème important pour tous les coureurs de côte. Presque tout le monde est confronté une fois ou l’autre dans sa carrière aux pièges des pistes parfois ultra-rapides. Steiner a eu «son» accident aux Rangiers en 2013. Au même endroit où le roi de montagne français Lionel Régal a eu son accident fatal en 2010. «Je n`étais pas plus rapide qu`à l`entraînement à l`époque», explique Steiner. «La seule différence était que je passais de la cinquième à la sixième vitesse à ce moment précis et la voiture, une Osella FA30, a touché le sol et heurté le bord.» Steiner n`a pas été blessé en dépit d’une vitesse d`impact de 230 km/h et d’une projection vers l’avant de 12,5 g. Steiner tente d’expliquer l’accident comme suit: «J`étais très motivé et je voulais absolument arriver au but avant les autres.» Il n`est ensuite pas retourné aux Rangiers pendant trois ans. «Quand j`y suis retourné pour la première fois avec ma LobArt, elle s`est comportée de manière très inattendue. Par précaution, j`ai arrêté d’accélérer.» Steiner constate que depuis, il prend de nouveau ce passage «presque» à pleine vitesse.
Et combien de temps Marcel Steiner compte-t-il encore participer aux courses de côte ? La réponse fuse immédiatement. «Tant que cela m’amusera et que nous pourrons nous le permettre, je continuerai.» Il est fier de ce qu`il a accompli. «Depuis que je pratique ce sport, j`ai vu beaucoup de conducteurs aller et venir. Mais moi, je suis toujours là. Il faut croire que je ne me suis pas si mal débrouillé.»
Le portrait du challenger Eric Berguerand est en ligne à partir de demain
Pour la deuxième fois après 2018, la FIA organise une Coupe des Nations. Chaque pays qui souhaite y participer peut fournir une équipe. Contrairement à la première année, où l`événement n`avait lieu qu`avec des véhicules GT3, six catégories différentes sont cette année au choix, à savoir: GT3, Formule 4, voitures de tourisme, karting, drifting et Simracing.
La première année, la Coupe des Nations s`est déroulée à Bahreïn. 18 nations différentes y ont participé. La victoire est revenue à la Turquie, respectivement à l`équipe RAM Racing de Grande-Bretagne, qui avait engagé une Mercedes AMG GT3. La date et le lieu de l`édition de cette année ont déjà été fixés : la Coupe des Nations 2019 aura lieu du 31 octobre au 3 novembre à Vallelunga (I).
De plus amples informations seront disponibles sur la page d`accueil de la FIA à partir du 1er juillet. Dès ce moment (jusqu`à la mi-septembre), les inscriptions seront également ouvertes. Important: Si vous êtes intéressé par la Coupe des Nations dans les catégories GT3 ou voitures de tourisme, vous ne pouvez postuler que si vous avez une équipe derrière vous qui le rend possible. La situation est différente pour la Formule 4 et les karts électriques, où l`on recherche d`ailleurs des équipes mixtes. L`organisateur y place les véhicules – selon la devise «Arrive & Drive».
Dès que de plus amples informations sur la Coupe des Nations seront publiées, Auto Sport Suisse vous tiendra au courant sur notre site www.motorsport.ch.
Buemi le plus rapide au Mans
Sans surprise, Sébastien Buemi a été le pilote le plus rapide lors des pré-tests de la course classique des 24 heures du Mans. Le Romand a fait le tour de la piste de 13,626 km sur sa Toyota TS050 Hybrid en 3:19,440 min, ce qui correspond à une vitesse moyenne de 246 km/h. Le deuxième temps le plus rapide – ce qui n`est pas non plus surprenant – a été réalisé par la voiture jumelle avec Conway/Kobayashi/Lopez au volant. La Rebellion la plus rapide avec Neel Jani, André Lotterer et Bruno Senna a été presque deux secondes plus lente que Buemi. Outre Buemi et Jani, il y a cinq autres coureurs suisses au Mans: Mathias Beche et Jonathan Hirschi (tous deux des voitures LMP2 avec Oreca), Marcel Fässler (des LMGT-Pro avec Corvette) ainsi que Thomas Flor et Rahel Frey (tous deux LMGT-AM avec Ferrari). Les qualifications auront lieu mercredi et jeudi de la semaine prochaine. La course aura lieu le 15 juin à partir de 15 heures.
Scherer fait des infidélités à la Formule 3
Fabio Scherer, pilote de Formule 3, participera le 15 juin à la troisième manche du autobau Championnat suisse de karting dans la catégorie OK Seniors. Scherer, double champion suisse de karting, avait déjà pris le départ à Wohlen en 2018. «J`ai vraiment hâte de participer à nouveau à domicile au Championnat de karting sur la piste de Wohlen», nous confie le junior Sauber.
Niederhauser se déplace aussi rapidement en GT4
La constance et la combativité ont de nouveau été les clés du succès de Patric Niederhauser au Castellet le week-end dernier. Le Suisse et son coéquipier autrichien Reinhard Kofler ont conquis deux autres places dans le top-10 lors du troisième week-end des GT4 European Series en France. Dans la KTM X-Bow GT4 de l`équipe True Racing, ils ont décroché les positions 5 et 4 sur un total de 42 voitures de sport GT4 dans chacune des deux courses de 60 minutes. Au classement général, Niederhauser occupe la 4ème place, à seulement 17 points du leader. Le week-end, les choses se passent déjà pour Niederhauser. En tant que leader de l`ADAC GT Masters le Bernois va disputer la prochaine course au Red Bull Ring.
Dans une dizaine de jours, le championnat suisse de la montagne débutera à Hemberg. L`un des trois candidats au titre ne sera pas au départ: Joël Volluz. Le Valaisan de 27 ans ne participera pas aux deux premières courses, dont la course classique à Reitnau, qui aura lieu 14 jours plus tard, fin juin. Volluz n`interviendra donc que dans la course de côte à Massongex (6 et 7 juillet) or à Anzère les 27 et 28 juillet.
Cela ne devrait toutefois pas être un gros inconvénient pour Volluz. Sur les huit courses de côte, seuls les sept meilleurs résultats seront évalués. L`an dernier, Marcel Steiner n`a dû participer qu`à six courses pour remporter le titre. Eric Berguerand, le troisième prétendant au titre cette année, s`est dangereusement rapproché de Steiner en 2018 avec seulement quatre courses (dont trois victoires). De plus, Volluz est très bien préparé. Avec son Osella FA30, il a participé ce week-end au Championnat d`Europe à Sternberk (Ecce Homo). Volluz a terminé troisième dans la classe supérieure D/E2 jusqu`à 3000 cm3 et quatrième au classement général.
Dans la première manche, Volluz a été chronométré à 2:50,1 min. Dans la deuxième manche, il s`est amélioré à 2:48,3 min. En plus des deux manches, qui sont décisives pour le résultat final, Volluz n`était qu`à un dixième de seconde de Diego Degasperi. La victoire en République tchèque a été remportée par Christian Merli qui, avec son compatriote italien Simone Faggioli, mène le classement général avec le plus grand nombre de points.
Simon Trummer, de l`Oberland bernois, n’a manqué que d’un cheveu le podium lors de la cinquième course IMSA à Detroit. Avec son coéquipier Stephen Simpson, il a obtenu le meilleur résultat de la saison avec une 4e place. Le fait que Trummer ait raté le podium d`un bon dixième de seconde est agaçant, «mais nous sommes en train de nous améliorer», constate pilote de Cadillac au service de JDC Miller. «Malheureusement, nous avons été très mauvais pendant les qualifications.» Sans cela, Trummer aurait pu monter sur le podium pour la première fois de sa carrière IMSA.
Dans l`optique suisse, il n`y a cette fois-ci pas grand-chose de positif à signaler dans la série Blancpain du Castellet. L`équipe R-Motorsport avec Marvin Kirchhöfer/Alex Lynn/Jake Dennis a été évincée du podium cinq minutes avant la fin de la course. Le meilleur Suisse a été Rolf Ineichen sur sa Grasser Lamborghini en septième position. Même Adrian Amstutz, leader de la catégorie Coupe AM, a dû se contenter de la deuxième place cette fois-ci.
Sébastien Carron a fait un retour remarquable au Rallye du Chablais. Le Valaisan, qui avait annoncé sa retraite il y a un an, s`est déchaîné dès le départ. Déjà après la première étape, le champion suisse de 2014, 2016 et 2017 a été en tête avec une avance de 12,9 secondes sur ses concurrents. Carron et son copilote Lucien Ravez n`ont ensuite cessé d`accroître leur avance. A la fin de la première journée, le duo dans sa VW Polo R5 a eu plus d`une minute d`avance sur Jérémie Toedtli dans la Skoda Fabia R5 la plus rapide. Le deuxième jour aussi, Carron a été la mesure de toutes les choses et à la fin, il a enregistré 11 des 14 meilleurs chronos. Les meilleurs temps restants ont été obtenus par Toedtli, qui a été 1:20,9 min derrière Carron à la ligne d`arrivée. «Nous nous sommes soigneusement préparés pour ce rallye et nous avons pu attaquer à fond du début à la fin grâce à un excellent notes», explique Carron qui, après 2015 et 2016, a pu soulever le trophée du vainqueur pour la troisième fois dans le parc d`assistance à Aigle. «Nous avons naturellement eu l’avantage de ne pas avoir à nous soucier du classement du championnat. Nous avons donc pu attaquer sans hésitation.»
Pour Toedtli, c`était aussi le premier rallye de l`actuel championnat suisse. Le Neuchâtelois et son copilote français Alexandre Chioso s`étaient comme Carron préparés sérieusement pour ce rallye et le duo s’est également montré optimiste après un test. Mais Toedtli ne pensait pas pour autant pouvoir remporterait carrément la deuxième place. «Nous avions certes un bon feeling et ce rallye me convient parfaitement», constate Toedtli. «Mais certains de nos concurrents ont déjà pu acquérir beaucoup plus d`expérience cette année. C`est pourquoi nous ne savions pas exactement où nous en étions. Nous avons été particulièrement forts samedi matin lors des épreuves exigeantes sur le plan technique.»
Derrière Carron et Toedtli, la lutte pour la 3ème place a fait rage: jusqu`à la troisième étape, Cédric Althaus sur la deuxième VW Polo R5 a visé le podium avant de devoir modérer ses ambitions le vendredi soir (risque d`incendie dû à la surpression du circuit essence). A partir de la cinquième étape, le nouveau troisième était Michaël Burri, deuxième du championnat jusqu`ici. Ce nouveau père de famille a défendu cette position jusqu`à la dernière étape. Mais à six kilomètres de l`arrivée, le Jurassien a dû garer sa Skoda Fabia en raison d`un dommage de la suspension, ce qui a permis au champion en titre Ivan Ballinari de prendre la troisième place. «J’adresse mes félicitations à Sébastien et Lucien. Ils ont fait une superbe performance», s’est exclamé Ballinari, qui a été encore invaincu avant le Rallye du Chablais. «Nous avons fait le mauvais choix de pneus vendredi matin. De plus, nous n`étions pas satisfaits de notre set-up, ce qui a été de ma faute. En fin de compte, nous aurions pu aller plus vite, mais nous aurions dû prendre plus de risques. Et en vue du championnat, cela n`en valait pas la peine.»
L`abandon de Burri a permis de Ballinari de renforcer son avance au classement général. Le Tessinois compte 40 points d`avance sur Jean-Marc Salomon, qui a terminé 6ème sur sa Ford Fiesta privée au «Chablais». Burri est revenu à la 3ème place du classement général (47 points derrière Ballinari). Le vainqueur Carron ne jouera aucun rôle dans la lutte pour le titre de champion de Suisse. Au «Chablais», il a dit: «Pour l`instant, je n`ai rien à annoncer. Mais je pense que je vais encore participer à un rallye après mes vacances en août.»
Comme lors des premiers rallyes de la saison, Jonathan Michellod s`est imposé contre Sacha Althaus parmi les juniors. Le jeune pilote de Verbier a eu une avance confortable de 1:12 min à l`arrivée, similaire à celle de son collègue valaisan Sébastien Carron. Il y avait en revanche un nouveau vainqueur dans le Trophée Renault Clio R3T Alpes. Après deux victoires du Français Styve Juif, Ismaël Vuistiner a remporté sa première victoire de la saison avec un cheveu d`avance sur Nicolas Lathion. Cela lui a permis de se rapprocher de Juif jusqu`à trois points au classement général. Les autres vainqueurs de la catégorie sont Aurelien Devanthéry qui a remporté le Trophée Michelin Suisse en tant que meilleur pilote non-R5 et Marc Valliccioni qui s`est imposé dans la classe VHC historique sur une BMW M3 contre son collègue de marque Eddy Bérard.
Tous les résultats du Chablais sont disponibles sur Internet à l`adresse suivante www.vs-timing.ch/de
La manifestation aura lieu les 14/15 juin 2019 à Wohlen/AG et il est possible de s’y inscrire via register.gvi-timing.net.
La clôture des inscriptions pour la troisième course est fixée au 05.06.2019 à 24h00.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
La finale du premier Championnat suisse de Sim Racing se déroulera le 22 juin à Berne. Le week-end dernier, le troisième tour de qualification s`est déroulé au Centre Porsche de Frenkendorf (BC). 28 participants s’y sont inscrits. La course s`est déroulée sur l`ancien circuit GP d`Imola, l`Autodromo Enzo e Dino Ferrari.
David Jundt de Binningen (BC) a été le plus rapide des 28 Sim Racers. A 30 ans, ce Sim Racer a fait le tour du circuit d`environ cinq kilomètres dans une Porsche 911 GT3 virtuelle en 1:46,598 min. Il a été un dixième et demi de seconde plus rapide que Jeffrey Schmidt, pilote d`ADAC GT Masters, qui a longtemps détenu le meilleur chrono. Fabian Puorger et Fabio Lomartire se sont également qualifiés pour la finale à Berne. Cela signifie que 12 finalistes sur 16 ont été sélectionnés. Les places restantes en finale seront disputées le 22 juin à Berne. Le même jour – dans le cadre du e-Prix Suisse – aura lieu la finale des 16 meilleurs pilotes. Si vous souhaitez saisir votre dernière chance à Berne, vous pouvez vous procurer un créneau horaire sur le site www.simracingseries.ch. Les conditions de participation sont les suivantes: passeport suisse, âge minimum 15 ans, taille minimum 1,60 m. Les frais d`inscription sont de 50 francs, y compris 25 minutes de qualification.
Le partenariat avec Porsche montre également à quel point les Sim Racers sont pris au sérieux. En tant que partenaire officiel, Porsche soutient le Championnat suisse de Sim Racing. «Avec la Swiss Simracing Series, les pilotes de simulation pourront très jeunes entrer dans le sport automobile suisse et aussi dans la famille de sport motorisé Porsche», déclare Michael Glinski, directeur de Porsche Suisse SA. Marco Uhjasi, Manager Esports de Porsche Motorsport ajoute: «Les courses virtuelles s`imposent comme partie intégrante de Porsche Motorsport. Le Championnat du monde virtuel Porsche Esports Supercup, qui a été lancé cette année, mais aussi les nombreuses initiatives sur nos marchés dans le monde entier, comme le partenariat avec la Swiss Simracing Series, en sont la preuve.»
La manifestation aura lieu les 14/15 juin 2019 à Wohlen/AG et il est possible de s’y inscrire via register.gvi-timing.net.
La clôture des inscriptions pour la troisième course est fixée au 05.06.2019 à 24h00.
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Après une pause d`un mois et demi, le championnat suisse des rallyes en entamant sa troisième manche avec le Rallye du Chablais qui débutera jeudi après-midi déjà avec le shakedown à Aigle de 14 à 19 heures. Le vendredi, le convoi quittera ensuite son «camp de base» à 10h15 pour la première étape. Elle a une longueur de 13,43 km et va de Villars jusqu`aux Diablerets en passant par le Col de la Croix. La deuxième étape «Tour d`Aï» a une longueur de 24,3 km, soit près de 5 kilomètres de plus que l`an dernier. L’étape 3 au-dessus de Montreux sera en revanche beaucoup plus courte avec 9,9 km. Les trois étapes seront disputées une deuxième fois dans l`après-midi (à partir de 13h00).
Le samedi matin, le rallye se poursuivra à partir de 10h25 avec les étapes 7-10 le long du Val-d`Illiez. La «super spéciale» à Bex et l`étape suivante vers Lavey sur 7,53 km auront lieu à partir de 14h15. Ces étapes seront également courues deux fois avant la fin du rallye à Aigle vers 17h30. Au total, 534,95 kilomètres seront parcourus lors de l`édition du «Chablais» de cette année, dont 176,42 kilomètres seront chronométrés.
60 équipes se sont inscrites pour la troisième manche du championnat, dont douze voitures de la catégorie R5. Grégoire Hotz ne sera pas au départ. Après son accident lors du Critérium Jurassien, le huitième champion suisse des rallyes a renoncé à participer pour le reste de la saison. «Nous avons déjà eu des dommages à la voiture avant la saison et avons subi cet accident dans le Jura. S`il n`y a maintenant pas assez d`argent dans la caisse, vous devez vous montrer raisonnable et en tirer les conséquences. J’assisterai toutefois quand même au rallye, mais seulement comme spectateur.»
Alors que Hotz sera absent, un autre champion revient: Sébastien Carron. Le champion suisse des rallyes 2014, 2016 et 2017 fait son retour au «Chablais» sur une VW Polo R5. Mais le Valaisan ne se fait pas trop d’illusions quant à ses chances de gagner. «Bien sûr, je conduis pour la victoire. Mais on ne retrouve pas immédiatement ses automatismes après une pause d`un an. Nous verrons ce qui est possible. Je suis en tous les cas impatient de faire mon retour.»
Carron devra affronter Ivan Ballinari, le champion encore invaincu cette saison, et le Jurassien Michaël Burri. «Je suis vraiment désolé que Grégoire ne soit pas au départ», dit Ballinari, qui sera au «Chablais» assisté par Paolo Pianca. «Mais j`attends avec impatience le retour de Sébastien. Je m`attends à un combat à trois serré, mais un autre pilote, à savoir Mike Coppens, mon coéquipier dans le Lugano Racing Team, pourrait devenir lui aussi un rival dangereux. Il a été très rapide au Rallye du Chablais en 2018.»
Au classement général, Ballinari mène après deux des six rallyes avec un maximum de 77 points. Michaël Burri est deuxième avec 60 points. Le troisième est Jean-Marc Salomon avec 46 points. Chez les juniors, Jonathan Michellod mène le classement avec une large avance. Tout comme Ballinari, le pilote de la Peugeot-208 de Verbier n`a jusqu`à présent pas perdu de points. Son rival le plus proche, Sacha Althaus, a six points de retard. Après deux secondes places, il vise sa première victoire dans le «Chablais». Également au départ: le Trophée Clio R3T Alpes. Après deux courses sur cinq, le Français Styve Juif y mène devant le meilleur Suisse Ismaël Vuistiner. Dans le Trophée Michelin, Cédric Betschen mène avec le maximum de points.
Dans la classe historique VHC, 14 équipes se sont inscrites. Elles seront menées par l`ancien champion du monde des rallyes Ari Vatanen (67 ans), qui, comme l`an dernier, prendra le volant et enthousiasmera les spectateurs avec ses rifts. Il y aura également 14 véhicules au départ du «Green Motion E-Rallye», qui aura lieu pour la première fois. Le groupe de participants international y pilotera entre autres des modèles tels que la Tesla 3, l`Audi e-Tron ou la BMW i3.
Pour de plus amples informations sur le Rallye du Chablais, prière de consulter le site Internet www.rdch.ch
Philip Egli en a mis plein la vue aux spectateurs dans le quatrième slalom de la saison en cours. Ce Glaronnais d`origine, qui vit à Zurich depuis 15 ans, s`est montré à la hauteur de son rôle de favori. Sur les 5,255 kilomètres de la piste d`entraînement déjà, Egli a été clairement le plus rapide sur sa Dallara F393 et, pendant la pause du déjeuner, il a exprimé son étonnement sur son chrono de 2:31,052 min: « J’ai été plus rapide que 2018 et pour être honnête, je ne m`y attendais pas.»
Par la suite, il a même réussi à augmenter encore ses performances. Dans la deuxième manche en fin d`après-midi, le chronomètre pour Egli s`est arrêté à 2:31,011 min. Il a ainsi distancé de plus de quatre secondes et demie Jean-Marc Salomon (meilleur temps 2:35,738 min), qui était 2e. Les choses ne se sont pas déroulées comme le héros local l’aurait souhaité. Salomon a dû répéter sa deuxième manche. Il a touché alors un pylône et une pièce de la lambris bas de caisse a gênée la roue. Salomon n`aurait toutefois pas pu devenir une menace sérieuse pour Egli, même dans des circonstances normales car les performances du vainqueur de la série sont trop constantes. Néanmoins, Egli voit encore un potentiel d’amélioration. «La deuxième manche n`a pas été parfaite», a déclaré Egli, vainqueur du jour. «Tout s`est bien passé, mais j’ai commis encore quelques erreurs.»
Si le suspens à Bure a déjà disparu après les séances d`essais, cela est dû à un défaut technique de la Ligier-Honda de Lukas Eugster. En l`absence de Marcel Maurer, on avait espéré un duel passionnant avec le pilote Herisau. Mais ce dernier avait déjà un mauvais pressentiment après le premier essai, la température de l`eau ayant augmenté de plus en plus. Lors de la deuxième séance d`essais, Eugster a été à trois secondes du temps le plus rapide d`Egli de trois secondes, mais ensuite, il a été contraint de garer sa voiture. «Le moteur a surchauffé, ce qui a provoqué la coupure d`un joint de culasse. C`était le premier défaut technique sur cette voiture. J`espère que nous aurons réparé les dégâts avant le prochain slalom à Romont (15/16 juin).» Derrière Egli et Salomon, Michael Helm d`Otelfingen a donc hérité de la troisième place dans l`ancienne F4 de Jenzer. Mais il avait déjà onze secondes de retard. Il a été suivi de près par Denis Wolf en Formule Renault.
En raison du zéro d`Eugster, le nombre de prétendants au titre à mi-parcours du championnat suisse de slalom est tombé à quatre. Outre Egli, le champion en titre Martin Bürki (E1 à 1600 cm3), le pilote Opel Cadett Christoph Zwahlen (IS à 2500 cm3) et le pilote Peugeot 106 Hanspeter Thöni (N/ISN à 1600 cm3) conservent eux aussi encore toutes leurs chances. Tous les trois ont remporté haut la main à Bure la victoire dans leur catégorie. Manuel Santonastaso a déjà subi la deuxième «défaite» consécutive. Comme à Bière, Jürg Ochsner a été plus rapide sur son Opel Kadett que le deuxième au classement général de l`an dernier. La course en classe E1 jusqu’à 2000 cm3 a également été passionnante. Après un zéro dans la première manche, Christian Darani était sous pression dans la deuxième manche. Mais dans sa Fiat biplace, le pilote tessinois a battu l`ancien leader Reto Steiner de près de sept dixièmes de seconde.
La quatrième manche de la Suzuki Swiss Racing Cup, déjà disputée samedi, n`est malheureusement restée sèche qu`au premier tour. Au début de la deuxième manche, il a commencé à pleuvoir. Par conséquent, seuls les pilotes qui avaient fait des erreurs lors de la première manche avaient une chance de s’améliorer encore. L`un d`eux était Fabian Eggenberger. Le Zurichois a réalisé le meilleur temps en franchissant les 110 portes en 3:09,383. Mais deux erreurs de porte sanctionnées par dix secondes de pénalité chacune ont ramené Eggenberger à la 5ème place. Cependant, il n`a pas réussi à compenser cette hypothèque dans la deuxième manche mouillée – Eggenberger a manqué le podium de près de cinq secondes. Comme à Frauenfeld et Bière, Marcel Muzzarelli a gagné. La 2e place est revenue à Patrick Flammer, qui était de loin le pilote Suzuki le plus rapide de la deuxième manche avec un temps de 3:11,8 min alors qu`il commençait à pleuvoir. La 3ème place est revenue à Siméon Schneider deux dixièmes devant Sandro Fehr. Muzzarelli mène le classement général.
Pour de plus amples informations sur le slalom de Bure, prière de consulter: www.slalomdebure.ch
Battus de justesse à deux reprises. Tel est le bilan des espoirs suisses actifs au niveau international lors du dernier week-end du sport automobile. La défaite de Louis Delétraz en Formule 2 n`a tenu qu`à un fil. Au sprint de Monte-Carlo, il n’a manqué au Genevois que 59 millièmes pour s`imposer face au Français Anthoine Hubert. Delétraz constate: «C`était une course très serrée. Si la course avait comporté un tour de plus, ça aurait éventuellement pu marcher. Mais c`était en tout cas très serré. Mais je savais déjà quand nous avons roulé côte à côte sur la ligne d`arrivée que cela ne suffirait pas.»
Pour Delétraz, c`était la première place sur le podium de la saison de Formule 2 en cours. « Elle est arrivée plus tard que prévue », dit le pilote de Carlin. «Mais si je poursuis maintenant sur cette lancée, alors c`est bien.» Avec 34 points, Delétraz se situe au classement général au huitième rang intermédiaire. Le Canadien Nicholas Latifi (95), qui était parti les mains vides de Monaco, est en tête du classement. Ralph Boschung est 18ème après avoir gagné deux points à Monaco.
Sébastien Buemi a manqué la victoire à Berlin, mais pas de manière aussi serrée que Delétraz à Monte-Carlo. Buemi était parti de la pole position, mais a dû s`incliner très tôt devant Lucas di Grassi, plus rapide. Toutefois: après toutes les malchances des courses passées, la 2ème place pour Buemi ressemblait presqu’à une victoire. «Je suis très satisfait du résultat. Bien sûr, après les qualifications où j`avais quatre dixièmes de seconde d`avance sur le deuxième, je m`attendais à plus, mais cette saison, tellement de choses se sont déjà mal passées que je m’estime déjà très heureux de pouvoir engranger les points pour la deuxième place.»
Le podium pour Buemi arrive au bon moment. La prochaine course aura lieu le 22 juin à Berne. Là, le Romand veut absolument remonter sur le podium. « J`ai encore un compte à régler par rapport à l`année dernière », déclare Buemi, qui a terminé cinquième à Zurich en 2018. A trois courses de la fin, Buemi n’a plus beaucoup de chance de remporter le titre de champion. Il a certes fait un bond en avant (P10), mais il a toujours 41 points de retard sur Jean-Eric Vergne. Pas de chance pour Edoardo Mortara. Le Genevois a terminé onzième et attend toujours les points suivants depuis cinq courses.
Deux équipes suisses étaient en revanche en tête de liste ce week-end. Autorama Motorsport de Wolf Power Racing a remporté la course des 12 heures de Brno. Fabian Danz de Berthoud a pris le volant à tour de rôle avec les deux Finlandais Kari-Pekka Laaksonen et Antti Buri. Stefan Tanner, le patron de l`équipe s`exclame: «Cette victoire est incroyable. Dans toutes les courses précédentes, on a beaucoup et longtemps été en tête. Mais cette fois, nous n`avons pris la tête de la course que tout à la fin. Cela peut aussi fonctionner de cette manière.»
L`équipe d`Emil Frey avait elle aussi toutes les raisons de jubiler. Lors du deuxième week-end de courses du GT Open à Hockenheim, l`équipe de Safenwil a pris le dimanche le départ avec ses deux Lamborghini Huracán GT3 EVO de la première ligne et a célébré une double victoire souveraine avec Norbert Siedler/Mikael Grenier devant Albert Costa Balboa/Giacomo Altoè. Après 4 des 14 courses, l`équipe autour du chef d`équipe Lorenz Frey mène le classement par pilotes et par équipe. La prochaine course aura lieu le premier week-end de juin à Spa-Francorchamps.
Dans quelques semaines, la prochaine course de l’autobau Championnat Suisse de Karting aura lieu.
La manifestation aura lieu les 14/15 juin 2019 à Wohlen/AG et depuis maintenant, il est possible de s’y inscrire via register.gvi-timing.net
La clôture des inscriptions pour la troisième course est fixée au 05.06.2019 à 24h00.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Ils sont bruyants, ils sont rapides et ne pardonnent pas les erreurs: les dragsters sont les monstres parmi les voitures de course. Il faut assurément beaucoup de courage pour s`asseoir dans une de ces «voitures». Jndia Erbacher d`Arlesheim dans le canton de Bâle-Campagne fait partie des «fous», dans le bon sens du terme, qui pratiquent ce sport. Ce week-end, la nouvelle saison commencera pour cette jeune pilote de 25 ans. La première des six manches du Championnat d`Europe se déroulera de samedi à lundi sur la piste de dragster de Santa Pod au nord de Londres.
Pour Jndia, qui a hérité des gènes du dragster de son père Urs, ancien champion d`Europe, c`est la première course depuis septembre 2018 et en toute logique, elle est impatiente de vivre cette première épreuve de force. Erbacher annonce: «Je me sens bien préparée, même si je ne me suis pas assise dans le dragster depuis des mois. Les essais routiers nous prennent beaucoup de temps. Il faudrait aller en Angleterre ou en Scandinavie ce qui coûte beaucoup d`argent. C`est pourquoi la première course de qualification de samedi sera en même temps pour moi une sorte de test.»
Lorsque Erbacher parle de bonne préparation, elle le pense vraiment. Bien sûr, une course de dragster ne dure que quelques secondes, mais il ne faut pas sous-estimer les exigences physiques et mentales de ce sport. Elle déclare: «Je m`entraîne comme n`importe quel autre coureur, en plus de la force nerveuse mentale, la force est également importante. Le cou, le dos et les bras sont les zones les plus sollicitées dans les courses de dragsters.»
Erbacher conduit comme son père l`a fait dans la catégorie des voitures à essence, la catégorie la plus rapide. Son véhicule est propulsé par du nitrométhane, un explosif liquide. La vitesse maximale est d`environ 450 km/h. Un contre un, les pilotes de dragster s`affrontent. Il n`y a pas de différences entre les sexes. Les femmes contre les hommes – c`est l`ordre du jour dans les courses de dragsters. Lors de la première course à Santa Pod, quatre femmes et quatre hommes concourent dans la classe d`Erbacher. «Quand je rabats la visière vers le bas, peu importe que j`aie de longs cheveux blonds ou une tête chauve, seule l’accélération compte», dit Erbacher. Elle doit parcourir un quart de mile avec son dragster. L`année dernière, elle y est parvenue pour la première fois en moins de quatre secondes.
L`objectif d`Erbacher cette année: «Je veux être dans le top 3 du Championnat d`Europe.» Mais ce n`est pas tout. Jndia flirte avec l’idée de pratiquer son sport aux Etats-Unis, la patrie du sport en dragster. Et son souhait pourrait bientôt se réaliser. Si tout se passe bien, un documentaire télévisé sera consacré à la rapide pilote de Bâle-Campagne, ce qui faciliterait grandement son orientation vers la NHRA (National Hot Road Association). Jndia dit: «J`espère que ça marchera. Mais je reste réaliste. Ce n`est qu`une fois là-bas que je croirai vraiment que j`ai réussi.» Et à quoi s`attendrait-elle aux États-Unis? «Le niveau y est plus élevé, bien sûr. Même s`ils ne conduisent qu`aux Etats-Unis, pour nous, pilotes de dragster, c`est le véritable Championnat du Monde. Les meilleurs pilotes y conduisent. Cette année, 23 courses sont au programme. Le temps maximum est d`environ 3,65 secondes. Cela n`a rien à voir avec les performances en Europe. Donc, si j`arrive vraiment à prendre pied en Amérique, alors beaucoup de choses vont repartir à zéro pour moi.»
L`avantage aux États-Unis est évident. Les courses de dragsters y sont culte. Erbacher constate que l`on peut y tester les dragster n`importe où et n`importe quand, «contrairement à ce qui se passe chez nous». Erbacher pourrait également s`arranger au niveau des véhicules. «Nous en possédons deux. On pourrait en envoyer un aux USA.» D`ici là, Jndia veut attirer l`attention dans le Championnat d`Europe avec de nouvelles performances de haut niveau. «Si je peux faire sept courses ce week-end, ce serait super, car cela voudrait dire que j`ai atteint la finale.»
Devenir un professionnel de la course automobile, c`est assurément le rêve de chacun d`entre eux. 40 jeunes talents se sont qualifiés pour la deuxième phase du Young Driver Challenge lancé par Fredy Barth, AutoScout24 et Cupra et se sont imposés contre environ 1500 autres jeunes de 16 à 21 ans. Au cours des deux derniers jours (20/21 mai), ils se sont mesurés les uns aux autres à Wohlen afin de se qualifier pour le tour suivant, la participation au Cupra Race Day à l’Anneau du Rhin (F). Les 10 meilleurs pilotes passeront du karting à la course automobile et seront autorisés à entrer sur la piste de course avec une Leon Cupra de 300 chevaux. Ceux qui se classeront parmi les cinq premiers participeront à la prochaine épreuve d’élimination le même jour dans la voiture de course Cupra TCR avec laquelle les trois finalistes participeront ensuite chacun à une course du TCR Allemagne.
Les dix talents suivants ont fait un grand pas vers la réalisation de leur rêve et ont obtenu une place de départ pour la sélection des trois meilleurs pilotes à l`occasion du Cupra Race Day le 24 juin 2019 à l’Anneau du Rhin (F) :
Julien Delacretaz, Avant-Lavaux (VD)
Karen Gaillard, Riaz (FR)
Leonardo Rossello, Lugano (TI)
Maxime Reol, Nyon (VD)
Mario Anderegg, Forest (ZH)
James Bishop, Staad (SG)
Nicolas Raeber, Oberlunkhofen (AG)
Damian Hamilton, Birr (AG)
Kilian Streit, Schüpfen (BE)
Fabio D`Apuleo, Windisch (AG)
Ceux qui brilleront le jour du Cupra Race Day et atteindront le top 3 remporteront en quelque sorte le jackpot : la participation à une course de la série ADAC TCR Germany Touring Car sur les circuits de Nürburgring, Sachsenring ou de Hockenheimring (Allemagne). « Young Driver 2019 » sera le pilote qui, en plus de ses talents de conduite, apportera une passion et une volonté inconditionnelle d’exceller dans la course. Le prix principal est le soutien financier et consultatif d`AutoScout24 et une Cupra d`une valeur d`environ 50 000 francs pour un engagement supplémentaire dans la course automobile.
Vous trouverez de plus amples informations sur le site www.youngdriverchallenge.ch
Le week-end passé, Philip Egli a remporté le slalom de Bière. C`était sa première victoire au lac Léman. Mais il s`agissait aussi déjà de son troisième triomphe de cette saison. Egli est invaincu jusqu`à présent et le Glaronnais domicilié à Zurich annonce que Bure est sa piste préférée. Alors qui, sauf la technique, pourrait bien l`empêcher de gagner aussi cette 50ème édition dans le Jura? «Il est évident que tout le monde s`attend à une nouvelle victoire de ma part à Bure », explique Egli, «mais cela ne sera chose faite que lorsque j’aurai franchi la ligne d`arrivée avec le meilleur chrono. Je ne suis pas à l’abri des imprévus. C`est justement ce qui rend les courses si excitantes.»
L`an dernier, Egli a établi un nouveau record sur le parcours de 5,25 kilomètres avec 110 portes. Son chrono de 2:31,494 min représentait une moyenne de 124,87 km/h. Egli constate que: «La piste est très rapide. Mais en termes de vitesse de pointe, elle n`égale pas celle d`Interlaken avant la transformation. La vitesse moyenne y est cependant très élevée.» L’année passée, le premier rival d`Egli était Jean-Marc Salomon. Cependant, le héros local a perdu plus de quatre secondes sur son tour le plus rapide. La question suivante se pose donc à présent: qui est de taille de s`imposer devant Egli sur sa Dallara Formule 3?
Salomon réessaiera cette année. Faisant partie des cinq pilotes de la catégorie Formule jusqu`à 2000 cm3, ce pilote de 57 ans de la commune voisine de Courtedoux mise sur une Tatuus Master. Les autres concurrents directs d`Egli sont Markus Brander de Romanshorn, le coureur invité français Frédéric Boillot de Dasle et Denis Wolf, qui dit de son nouveau véhicule: «Je m`habitue peu à peu à ma Formula Renault. Mais Bure est une nouvelle piste pour moi.» Marcel Maurer n’y prendra pas le départ. Le Bernois, qui a cette saison déjà terminé deuxième à deux reprises et une fois troisième, marquera une pause dans le Jura. Comme les dates de l`avant-dernier slalom de Romont (15-16 juin) entreront en collision avec l`ouverture de la saison du Championnat de la montagne à Hemberg, Maurer sera également absent à cette course.
Reste Lukas Eugster. Il ne roule pas dans la même classe qu`Egli, mais ce pilote de Herisau s`améliore de plus en plus sur sa Ligier-Honda. «Il sera très, très difficile de s`approcher d`Egli», dit Eugster. «Pour Philip, tout joue actuellement à la perfection, alors que nous sommes encore dans la phase où nous cherchons à mieux connaître notre voiture. Le rapport de développement est par exemple encore trop long. Mais je vais tout donner. Si la piste devait être mouillée, j`aurais de meilleures chances. Mais pour ce week-end, la météo s`annonce sèche.»
Outre Egli et Eugster, trois autres pilotes entameront le quatrième tour sans avoir encore perdu de points. D`une part, bien sûr, le champion suisse en titre Martin Bürki (VW Polo), qui a été le pilote le plus rapide de la classe des voitures de tourisme à Bière. Ainsi que Christoph Zwahlen (IS jusqu`à 2500 cm3) et Hanspeter Thöni (N/ISN jusqu`à 1600 cm3), pilote Opel-Kadett, qui a mené sa Peugeot 106 dorée dans sa catégorie à la victoire à chaque manifestation.
Comme d`habitude, les courses du championnat local auront lieu samedi. 157 pilotes sont inscrits, dont les 35 pilotes de la Suzuki Swiss Racing Cup. Les premières séances d`entraînement débuteront à 7 heures du matin. Les courses chronométrées auront lieu dans l`après-midi. Les 111 pilotes inscrits dans les catégories nationales assureront ensuite l`action à partir de 7 heures le dimanche matin. Les courses individuelles seront au programme à partir de 13 heures. La cérémonie de remise des prix à 18h30 clôturera la manifestation. L`organisateur s`est délibérément abstenu d`un programme spécial pour l`édition anniversaire. «Nous nous concentrons sur le sport. Nous voulons que les pilotes et les spectateurs soient satisfaits et espérons que tout se passe bien. Nous pourrons organiser une fête plus tard», explique Jean Bianchi, Président du Slalom de Bure.
Pour en savoir plus sur le slalom à Bure, prière de consulter l’internet: www.slalomdebure.ch
Nouvelle piste, nouvelle chance – telle a été la devise de la deuxième course du Championnat suisse de karting autobau à Château Gaillard, à 50 kilomètres au nord-est de Lyon. 78 pilotes s’y étaient inscrits. Comme lors de la course d`ouverture de 7 Laghi en Italie, cinq catégories ont figuré au programme. La course a débuté dimanche matin sur une route partiellement mouillée. Mais le dieu de la météo a fait preuve de bienveillance envers la communauté suisse du karting. Dès la première course de la catégorie OK seniors, la piste de 1,6 km est restée sèche pour le restant de la journée.
C’est Elia Sperandio qui a été le grand héro de la journée. Même pas encore âgé de 14 ans, Sperandio a terminé premier de sa catégorie OK Junior dans les trois manches. Sebastian Kraft, qui a terminé deuxième derrière Sperandio dans la première manche et dans la finale, a réussi à se rapprocher le plus du jeune talent de Mels dans le canton de St-Gall. Elia explique: «Je n’ai pas été aussi rapide sur la piste mouillée, mais les choses se sont heureusement mieux passées au sec. Je suis très heureux d`avoir gagné carrément toutes les courses. Mais je ne m’emballerai pas pour autant. On ne sait jamais ce qui vous attend.» La finale a donné lieu à un véritable déluge de sanctions. Cinq pilotes ont été frappés d’une pénalité de 10 secondes pour avoir quitté le corridor. Shannon Lugassy, champion de la catégorie Super Minis de l`an dernier, est ainsi remonté à la 3ème place.
C`est dans cette catégorie que Loris Achermann de Schönenbuch dans le canton de Bâle-Campagne et le Valaisan Roy Alan Shaw ont remporté la course. Shaw a été en tête dans les deux qualifications, mais dans la deuxième qualification, il a pu profiter d’une pénalité de son concurrent. En finale, rien n’a pu arrêter Achermann qui a réussi à empêcher la deuxième victoire finale d`un pilote de Praga (après Sperandio) grâce à une avance de trois dixièmes de seconde. Enea Frey, qui avait toujours été en tête du peloton au coup d’envoi en Italie, a été troisième dans la dernière manche.
Comme à 7 Laghi, la catégorie X30 Challenge Suisse a comporté le plus grand nombre de participants. 26 coureurs ont été au départ et Rafael Aguiar de Lonay a remporté les qualifications. En finale, le Lausannois de 25 ans a dû s’incliner devant sa collègue romande Léna Bühler. Comme à 7 Laghi, elle a remonté le peloton par derrière et, une fois en tête, elle a souverainement réussi à gérer son avance jusqu`à l`arrivée. Auparavant, Bühler a été disqualifiée lors de la deuxième course. La pilote rapide d`Yverdon a en effet changé le réglage de son kart après avoir franchi l`arrivée.
Dans la catégorie OK Senior, on savait déjà avant le week-end en France qu`il y aurait de nouveaux vainqueurs par rapport à la première course en Italie. Jasin Ferati, Patrick Näscher et Miklas Born, qui étaient montés ensemble sur le podium à 7 Laghi, étaient en effet absents à Château Gaillard. Timo Moser et Pascal von Allmen se sont donc livrés un duel passionnant au cours duquel Moser a remporté la première manche et von Allmen la deuxième manche et la finale.
La situation de départ dans la catégorie KZ2 la plus rapide a été passionnante et très équilibrée et c’est Mike Müller qui a fait la plus forte impression en France. Ce pilote de 16 ans, originaire de Schwanden dans le canton de Berne, a remporté la première course des karts à changement de vitesse et a devancé Isabelle von Lerber de 0,8 seconde. Dans la deuxième manche, von Lerber a renversé la vapeur et s`est imposée de justesse devant Müller. En finale, tous deux ont dû s`incliner face au pilote invité français Nelson Bondier. Müller qui a terminé deuxième malgré une pénalité de 5 secondes, conserve toujours le nombre complet de points, car Bondier n`a pas droit aux points. Von Lerber s`est classée quatrième – juste derrière Denis Tuia.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur le site: https://motorsport.ch/de/kart et les résultats complets sur www.savoiechrono.com
Philip Egli est déjà monté cinq fois sur le podium à Bière. Mais jusqu`à la 54e édition de cette année, il n`était jamais monté sur la plus haute marche du podium. Ce Glaronnais, bientôt âgé de 35 ans, qui vit à Zurich, a maintenant également pris d`assaut ce bastion sur sa Dallara Formule 3. De plus, réalisant un chrono de 2:22,91 min sur les 4,1 km du parcours doté de 63 portes au lac Léman, Egli a été près d`une demi-seconde plus rapide que Joël Volluz lors de sa course record en 2015. Egli déclare: «Je suis évidemment très satisfait, même si j`ai dû répéter ma première manche comme à Interlaken et Frauenfeld. Mais je m’en suis bien sorti et tout a été parfait sur toute la ligne.»
Derrière Egli, qui a remporté la victoire pour la première fois, Marcel Maurer, spécialiste de Bière, a pris la deuxième place. Sur sa piste préférée, le Bernois a commis une erreur de porte lors de la première manche. Dans la deuxième manche, il s`est rapproché d`Egli de 1,6 seconde – malgré des problèmes. Maurer a constaté: «Il y a quelque chose qui ne va pas avec la châssis. Je roule mieux avec des vieux pneus qu`avec des neufs.» Maurer, vainqueur de Bière en 2016 et 2018, s`est toutefois avéré être un bon perdant. «Je n`aurais de toute manière pas réussi à battre le chrono de Philip. Il s`est encore amélioré par rapport à l`année dernière. Il est globalement tout simplement meilleur en ce moment.» Comme Maurer ne participera pas aux deux prochains slaloms à Bure (26 mai) et Romont (16 juin), Egli a encore plus de chances de compléter au maximum le nombre de ses points dans les deux prochaines courses également.
La 3ème place à Bière a été décrochée par Thomas Zürcher. Ce pilote de Thoune entraîné par Marcel Steiner n`a certes signé que le quatrième meilleur chrono, mais comme Lukas Eugster a commis une erreur de porte dans sa course réalisée en 2:25,03 min, l`Appenzellois est retombé à la 4ème place. Une petite consolation: en tant que vainqueur dans la catégorie des voitures de sport, Eugster est néanmoins reparti avec le nombre total de points. Pour Zürcher, c`était la première place sur le podium de cette saison. Il attend toujours le nouveau moteur, qui devrait délivrer 140 à 150 ch de plus que le moteur Abarth de série. Le champion suisse de la montagne Marcel Steiner félicite son protégé en constatant: «Nous avons changé les réglages pour Bière et Thomas s`en est très bien tiré. Maintenant nous attendons le nouveau moteur qui se trouve toujours en Italie. Ils ont apparemment eu des difficultés avec les bielles. J`espère que nous l`aurons bientôt.»
Dans la catégorie des voitures de tourisme, le champion suisse Martin Bürki dans sa VW Polo 1600 E1 a été la mesure de toute chose. Mais le pilote de Thoune n`a pas pris un départ idéal. Une averse de pluie l`a ralenti dans la première manche. Mais Bürki ne s`est pas laissé décourager pour autant et, dans la deuxième manche, il a réalisé avec 2:37,95 min le meilleur temps absolu dans la catégorie des voitures de tourisme. «C`était un super chrono, même si j`étais quatre dixièmes plus rapide l`an dernier.» La victoire dans la classe la plus puissante jusqu`à 2000 cm3 est allée à Christian Darani. Dans le tour le plus rapide, le Tessinois a eu dans sa Fiat X1/9 1.1 sec de retard sur Bürki et a remis à leur place Nicola Roberto (Peugeot 205) et Daniel Kammer (Honda Civic).
Manuel Santonastaso (BMW 320), aspirant au titre, a laissé des plumes dans la catégorie IS jusqu`à 2000 cm3. Le Thurgovien a dû s`incliner devant son collègue RCU Jürg Ochsner (Opel Kadett). Dans la classe plus puissante jusqu`à 3000 cm3, Christoph Zwahlen a remporté la victoire du jour.
Après trois des huit slaloms de la saison, cinq coureurs n`ont toujours pas perdu de points. Outre Egli, Eugster, Bürki et Zwahlen, Hanspeter Thöni fait également partie de ce quintette. Dans sa classe N/ISN jusqu`à 1600 cm3, ce pilote de Brienz est resté invaincu également à Bière.
La victoire dans la Suzuki Swiss Racing Cup est revenue à Marcel Muzzarelli, comme c’était déjà le cas à Frauenfeld. Cependant, son avance de douze centièmes sur Fabian Eggenberger, qui a terminé deuxième, a été minime. La troisième place a été remportée par Sandro Fehr, vainqueur à Interlaken, qui, comme Muzzarelli, est donc monté sur le podium dans les trois courses qui ont eu lieu jusqu`ici.
Les résultats du slalom de Bière sont disponibles sur Internet: www.slalom-de-biere.ch
Patric Niederhauser et son coéquipier Kelvin van der Linde sont au 7e ciel après le deuxième week-end de course de l`ADAC GT Masters à Most en République tchèque: le duo Suisse-Afrique du Sud, qui avait déjà fait forte impression lors du coup d’envoi de la saison à Oschersleben a connu une ascension fulgurante à Most et, après sa victoire du samedi, a pris les commandes du classement général en remportant la quatrième place le dimanche. «C`est indescriptible», déclare Niederhauser, qui a du mal à croire qu`après quatre manches, il occupe avec 71 points la première place du classement. «D`abord la première pole position, puis la première victoire en GT Masters. C`est indescriptible. J`ai pris un bon départ et j`ai pu combler un vide par la suite. Tout s`est bien passé aussi dans la seconde moitié de la course lorsque Kelvin a pris le volant. Je suis tout simplement ravi!»
Le succès de Niederhauser n`est pas une surprise. Lui et van der Linde forment un duo solide. Mais personne ne s`attendait à ce que l`équipe HCB-Rutronik puisse remporter d`emblée la victoire. «En tant que nouveau venu, on ne sait jamais exactement où on se situe», constate «Nidi». «Nous nous sommes certes sentis très à l’aise pendant les tests. Mais comme la concurrence dans l`ADAC GT Masters est très forte, nous n`avons sincèrement pas pensé pouvoir être en tête dès le début.»
Un autre pilote suisse a failli gagner à Most également le dimanche. Rolf Ineichen et son compagnon d`écurie Franck Perera ont terminé 2ème avec leur Grasser-Lamborghini, Perera avait encore pris la pole position le matin, mais il a ensuite été devancé au premier mètre par Marvin Kirchhöfer qui devait finalement remporter la victoire. En revanche, Ricardo Feller n`a pas eu de chance. L`Argovien, qui était encore monté sur le podium à Oschersleben, a terminé 15ème et 10ème.
Julien Apothéloz a connu lui aussi un premier succès à Most. Le vainqueur du Young Driver Challenge s`est qualifié pour la première course dans la deuxième ligne, dans la deuxième manche il est parti de P6. Malheureusement, le jeune Zurichois a dû abandonner la course dès la première manche, après avoir été touché. Il a terminé la course 2 à la neuvième place.
Nico Müller a également connu des hauts et des bas lors du deuxième week-end de course à Zolder, en Belgique. En huitième position «seulement» lors de la qualification, le Bernois a terminé troisième sur le podium lors de la course de samedi. Et il aurait presque pu faire mieux encore. «Mais à Zolder, c`est vraiment difficile de doubler», explique Müller. «J`ai essayé de maintenir la pression jusqu`à la fin, mais j`ai moi-même été confronté à la dégradation des pneus. Nous pouvons être très satisfaits du résultat. Terminer sur le podium avec ce résultat des qualifications est génial, même si nous avons eu un peu de chance.» Dimanche, les choses ne se sont toutefois pas aussi bien passées pour Müller. Avec un écart de huit dixièmes de seconde, il n`est parti qu`en douzième position. Au final, le pilote d`usine Audi a terminé 8ème, tandis qu`au classement général, Müller est en P5 avec 41 points. L`écart avec le leader Philipp Eng est de 18 points.
Andreas Stucki a également passé un excellent week-end dans le cadre de la Renault Clio Cup Europe centrale. Le pilote de 34 ans originaire de St.Gallenkappel a remporté sa première victoire depuis deux ans au Red Bull Ring. Stucki est parti de la deuxième position et a dépassé Sebastiaan Bleekemolen sur les premiers mètres.
Fabienne Wohlwend s’est aussi engagé ce week-end. La pilote liechtensteinoise, titulaire d`un permis suisse, a terminé la deuxième manche de la W Series à Zolder en 7ème position.
Si on effectuait aujourd`hui une enquête sur une piste de karting pour savoir comment les jeunes talents se sont lancés dans le karting, il y a fort à parier que de nombreux pilotes donneraient la réponse: Papa a déjà pratiqué ce sport. Telle serait en tous les cas également la réponse donnée par Miklas Born. Ce jeune Bâlois de 17 ans suit depuis longtemps les traces de son père Christian. Ce dernier n`accompagne pas seulement son fils aux courses, il est aussi son mécanicien. «Nous sommes un duo père-fils typique, comme c’est l’usage dans le karting ou du moins comme c`était le cas auparavant. Nous sommes une petite équipe. J’essaie d’empêcher les coûts de prendre l’ascenseur. Je n`apprécie pas beaucoup les grandes équipes où vous payez pour une course de karting allemande à partir de 10’000 euros.»
Bien que Miklas Born ait été présent au début du championnat suisse à 7 Laghi et qu`il ait même terminé deuxième dans sa catégorie, il ne roule qu’occasionnellement en Suisse. Les Borns ont été attirés par l`Allemagne. Déjà en 2018, Miklas a participé au DKM (championnat allemand de karting) dans la catégorie OK Senior. Cependant, selon son père, avec un succès modéré. Il fait le constat suivant: «Miklas avait des problèmes de prise en main. Les groupes sont plus grands et les pistes où se déroulent les courses sont plus fréquentées. Tout au long de l`année, nous n`avons pas vraiment réussi à gérer bien cette situation. Mais dans la deuxième saison, nous avons enfin réussi à nous y faire. Miklas a adapté son style de conduite. Et ça a déjà l`air de marcher.»
Lors de l`ouverture de la saison à Lonato, il s`est qualifié pour la finale, mais il a ensuite roulé avec une mauvaise pression d`air. Lors de la deuxième course du week-end passé à Wackersdorf, Born est monté sur le podium pour la première fois en troisième position. Une performance qu`aucun coureur suisse n`a réalisée avant lui dans la catégorie OK Senior. «Je suis d`autant plus heureux que cette troisième place n`est pas le fruit du hasard», explique Papa Born. «Miklas s`est battu pour l`avoir - également grâce à un excellent tour en qualifications.»
Après la deuxième manifestation, Born a terminé douzième au classement général. Trois week-ends de courses figurent encore au programme. D`abord à Kerpen, puis à Genk en Belgique et enfin à Ampfingen. L`objectif est clair. «Nous voulons gagner», disent à l`unisson père et fils. Dans le championnat, ils veulent figurer dans le top 10. Les deux savent que le chemin vers le sommet sera parsemé d`embuches. Mais le but est la course automobile. La semaine prochaine, Born sera assis pour la première fois dans une voiture de formule grâce à la Swiss Rookies Academy de Markus Häfliger. Au programme, un test avec une Formule BMW à Chamblais. Born décidera de faire le saut dans la course automobile en fonction de ses performances et de ses possibilités financières. Il a déjà fait le premier pas dans cette direction en remportant une 3ème place à Wackersdorf.
Pour tous les pilotes de karting, qui flirte aussi avec la course à l`étranger, nous vous recommandons l`article dans le numéro de juin du magazine de Auto Sport Suisse, qui sera publié bientôt.
Le numéro 1 n`a pas porté chance à Neel Jani au Mans ces deux dernières années. En 2018, Jani et ses deux coéquipiers André Lotterer et Bruno Senna de Rebellion ont manqué de justesse le podium en quatrième position derrière leur voiture sœur. L`année précédente, l`équipe de Jani, qui pilotait encore pour Porsche à l`époque, a dû abandonner en tête de course. «Nous aurions aimé qu’on nous attribue un autre numéro», dit Jani un mois avant l’apogée de la saison du WEC. «Mais malheureusement, nous avons de nouveau eu le 1.»
Pour Jani, c`est la onzième participation à la course d`endurance la plus célèbre du monde. Et ce sera en même temps la dernière, du moins pour le moment. Le pilote du Seeland se concentrera ensuite pleinement sur la Formule E en tant que pilote d`usine Porsche. Deux arguments plaidaient en faveur de la décision de ne plus participer au Championnat du monde des voitures de sport. D`une part le facteur temps, d`autre part la perspective de devoir affronter Toyota. L`an dernier, l`écart en qualifications était de quatre secondes. Dans la course, Rébellion en troisième position était à douze tours des Japonais. «Vous n`avez aucune chance contre une équipe d`usine comme Toyota dans le WEC», constate Jani sans cacher une certaine frustration. «Ils devraient modifier en réalité d`urgence la réglementation et assurer à nouveau une plus grande égalité des chances. Un peu comme c’est le cas en Formule E où différentes équipes sont au même niveau. C`est excitant et attirant pour les spectateurs.»
Mais Jani constate que ce n`est pas seulement l`égalité des chances qui l`a incité à tourner le dos au WEC, c`est aussi le manque de temps. «La Formule E devient de plus en plus professionnelle. Vous êtes dans le simulateur chaque semaine. Ajoutez à cela les courses tous les 14 jours et les tests avant la saison. Cela ne laisse pas beaucoup de temps pour quoi que ce soit d`autre. Parfois je me demande comment Sébastien (Buemi) arrive à gérer cette situation. Il a non seulement la Formule E et le WEC, mais il est aussi assis dans le simulateur F1 de Red Bull des jours durant.»
Jani espère bien sûr qu`il pourra faire un miracle lors de sa troisième tentative avec le numéro de départ 1. «Je me souhaite un adieu digne du WEC», dit ce fier papa de Maverick, un garçonnet âgé d`un an. «Je dois beaucoup au WEC grâce auquel je suis devenu pilote d`usine Porsche. Jani a célébré le plus grand triomphe de sa carrière au Mans en 2016. Avec Romain Dumas et Marc Lieb, le Bernois y avait décroché la victoire finale. En 2019, cela ne sera possible que si les deux Toyota restent sur le carreau.
Le courrier électronique envoyé le 13 mai 2019 à différents pilotes licenciés concernant les véhicules InterSwiss a besoin d`un rectificatif ou d`un complément dont nous souhaitons vous informer ci-après: Les commissaires techniques d`Auto Sport Suisse procèdent généralement à des contrôles de sécurité lors des Championnats suisses de slalom et de la montagne. Lors de ces contrôles, les aspects relatifs à la sécurité, tels que les sièges, les ceintures de sécurité et les extincteurs, sont vérifiés et d`autres éléments font l’objet d’un contrôle visuel. Ces contrôles ont permis de constater lors des premières manifestations en 2019 que divers véhicules InterSwiss ne sont pas conformes aux articles 3.6.1 et 3.6.2 du règlement en vigueur, notamment dans les domaines suivants: Tunnel de l’arbre de transmission (trop haut ou trop large, pas de forme originale), logement de roue de secours (enlevé, modifié), cloison de séparation du compartiment-moteur (autre matériaux, modifiée).
Les commissaires techniques accorderont désormais une plus grande attention à ces domaines lors des manifestations/contrôles à venir et signalerons toujours dans la mesure du possible aux pilotes les corrections nécessaires. Ces corrections devront ensuite être apportées si le pilote a l`intention de conduire à l’avenir un véhicule conforme dans le groupe InterSwiss. Dans le cas contraire, il doit s’attendre à des réaffectations (également sur place) ou à ce que des concurrents s’y opposent avec les moyens dont ils disposent.
Selon les réglementations en vigueur (Annuaire 2019, groupe InterSwiss, annexe J pour le groupe A), il relève exclusivement de la responsabilité du conducteur de s`assurer que son véhicule est conforme à la réglementation en vigueur, et que les documents nécessaires, selon le règlement IS Art. 1, (Fiche d’homologation, Passeport Technique de référence, etc.) soient disponible lors des vérifications.
Il ne s`agit nullement d`exclure des pilotes en raison de ces « infractions », mais plutôt de veiller à ce que les véhicules du groupe InterSwiss soient construits et remis en état conformément à la réglementation. Toutefois, il convient également de noter qu`en cas d`omissions ou de corrections délibérément pas été faites, un rapport pourra être fait au jury respectif.
En dehors des éléments importants pour la sécurité, nous vous demandons de préparer votre véhicule de manière à ce que toutes les autres réglementations ainsi que les trois domaines susmentionnés soient appliqués et respectés conformément aux réglementations en vigueur.
Nous vous remercions d`avance de votre compréhension et de votre aide et nous tenons en permanence à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
Le championnat suisse de karting autobau entamera sa deuxième manche le dimanche 19 mai. Après l`ouverture de la saison en Italie, ce sera maintenant au tour de Château Gaillard en France. Le circuit à 50 kilomètres au nord-est de Lyon figure pour la première fois sur le calendrier. Il remplace le championnat qui s`est encore déroulé l`an dernier à Vesoul. Avec une longueur de 1630 mètres, Château Gaillard est le plus long parcours du calendrier. Il est considéré comme rapide par les pilotes et offre de nombreuses «phases de récupération» grâce à ses longues lignes droites. La partie sinueuse du parcours est exigeante. Même les pilotes expérimentés ont besoin de quelques tours de plus que d`habitude pour s`orienter. Quant à l’adhérence de la piste, elle est modérée, voire très faible comme sur la plupart des pistes qui n`accueillent pratiquement pas de courses internationales.
Dans les cinq catégories disputées à Château Gaillard, 78 pilotes féminins et masculins se sont inscrits au total. Comme lors de l`ouverture de la saison au 7 Laghi, la catégorie X30 Challenge Switzerland compte le plus grand nombre de participants. 26 pilotes seront au départ dimanche, soit trois de plus qu`à l`ouverture de la saison. Deux pilotes l`ont particulièrement marquée de leur empreinte: le leader du championnat Savio Moccia de Lyss, qui a remporté les deux manches qualificatives en Italie, et Léna Bühler d`Yverdon, qui était en tête du classement final et deuxième du classement à 11 points derrière Moccia.
Enea Frey a remporté trois victoires lors de la course d`ouverture. Le fils de l`ancien pilote de voiture de sport Michel Frey est le leader dominant dans la catégorie des Super Minis avec 70 points avant la deuxième manche à Château Gaillard et il est le pilote à battre dans la catégorie des 8 à 12 ans.
Le suspens sera également assuré dans la catégorie OK Junior. Pas moins de pilotes y figurent sur la liste des vainqueurs: Hugo Giraud, Sébastian Kraft et Elia Sperandio, vainqueur de la finale. Tous les trois s`affronteront aussi pour la victoire à Château Gaillard dans un groupe de douze pilotes. Depuis cette année, l`OK Junior Academy se déroule également au sein de l`OK Junior – avec des moteurs et des carburateurs de la marque Rexon uniformes. Deux pilotes se sont inscrits pour la deuxième course dans ce sous-classement: Mateo Lai et Florent Panès.
Dans la catégorie OK-Seniors (14 ans et plus), le seul absent ne sera pas seulement Jasin Ferati, vainqueur des trois courses lors du coup d’envoi en Italie, qui participera le week-end au Championnat d`Europe à Genk, en Belgique. Le champion en titre et deuxième du championnat Patrick Näscher ainsi que Miklas Born, troisième au classement, ne participeront pas non plus à la course en France. Pascal von Allmen, Timo Moser et Alain Bäriswyl ont donc de bonnes chances de gagner.
Après la première course, Mike Müller est le leader dans la catégorie des karts avec boîte de vitesse KZ2. Le pilote suisse Hutless de Schwanden est donc aussi l`un des favoris en France. Cependant, la concurrence le talonne de près. Dominik Weibel, 5ème du championnat, veut rétablir la hiérarchie après la disqualification à 7 Laghi. Son frère Samuel, qui a terminé trois fois sur le podium lors de la manche d`ouverture, sera certainement lui aussi de nouveau en tête à Château Gaillard. Ne prendra pas le départ: André Reinhard. Le champion KZ2 en titre fera jusqu`à nouvel ordre une pause.
Les premières séances d`entraînement débuteront à 8 h le dimanche matin. La première course aura lieu à 10h. La cérémonie de remise des prix de la catégorie Super Mini est prévue à 16 heures. Ensuite auront lieu les courses finales de la catégorie OK Senior et KZ2, puis les autres cérémonies de remise des prix. Les problèmes au niveau du chronométrage qui ont malheureusement surgi lors du coup d’envoi en Italie devraient être éliminés pour Château Gaillard, car la direction du chronométrage sera assurée par savoie chrono, le chronométreur de l’année passée
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur les sites motorsport.ch/de/kart et www.savoiechrono.com. Les courses finales peuvent être suivies en direct sur www.swiss-sport.tv ou sur la page Facebook du Championnat suisse de karting.
Philip Egli a annoncé d’ores et déjà la couleur en remportant les victoires générales aux deux premiers slaloms à Interlaken et Frauenfeld. Il va sans dire qu`à l`occasion de ce troisième rendez-vous de l`élite suisse du slalom ce week-end, le Zurichois visera sa troisième victoire d`affilée et sa 31e au total. Mais l`homme qui courra sur une Dallara jaune de Formule 3 aura fort à faire pour y parvenir. Egli est en effet déjà monté cinq fois sur le podium à Bière, mais il n`a jamais remporté la victoire sur la place d`armes au lac Léman. Il promet: «Je vais encore mieux me préparer et essayer un nouveau réglage de mon véhicule.»
En revanche, Marcel Maurer sait parfaitement comment gagner à Bière. Le Bernois, qui a terminé deuxième à Interlaken et troisième à Frauenfeld, a triomphé à Bière en 2016 et 2018. La piste qui se trouve au pied du col du Marchairuz, où se déroulaient autrefois les courses de côte, lui convient à merveille. «Cette piste est très fluide et n`a pas de virages artificiels. Elle est très bien adaptée à mon style de conduite.» Mais Maurer n`est pas le seul à se voir dans le rôle du favori. «Philip Egli a d’excellents atouts en main. Il faudra compter avec lui, même s`il n`a jamais gagné à Bière. Un pilote qu`il faudra impérativement avoir à l`oeil est Lukas Eugster. Il a déjà été très performant à Frauenfeld et je pense que cette piste conviendra encore mieux à sa voiture.»
En dehors d`Egli, cinq autres pilotes entameront le troisième tour sans avoir perdu de points. L`un d`eux est précisément Lukas Eugster qui s`était déjà dangereusement rapproché d`Egli à Frauenfeld. L`étoile filante d`Herisau dans la catégorie CN jusqu`à 2000 cm3 n`a manqué que 0,25 seconde à la victoire générale dans sa course à domicile. Et les performances d’Eugster ne cessent de s’améliorer sur sa Ligier-Honda. Le champion de série Martin Bürki conserve lui aussi toutes ses chances. Ce routinier de Thoune est jusqu`ici resté invaincu dans la classe E1 jusqu`à 1600 cm3 et il va de soi qu`il compte aussi après le Slalom à Bière détenir le maximum de points et figurer tout en haut du classement. Il en va de même pour Manuel Santonastaso. La Thurgovien mène dans la classe IS jusqu`à 2000 cm3. Et l`objectif du vice-champion du monde de l`an dernier est clair: empêcher Bürki de remporter son sixième titre consécutif. Mais la concurrence dans sa catégorie est féroce. Christoph Zwahlen (IS jusqu`à 3000 cm3) et Hanspeter Thöni (N/ISN jusqu`à 1600 cm3) se rendront également au Lac Léman avec deux victoires de classe et le maximum de points. Tous les autres coureurs ont déjà laissé des plumes dans les deux premiers slaloms.
Comme à l`accoutumée, la 54ème édition du slalom de Bière (plus de 330 participants) débutera le samedi 18 mai avec les catégories locales. Les entraînements débuteront à 7h du matin. A partir de 13h15, les manches évaluées auront lieu. Il est important de le savoir: les classes LOC seront ralenties le samedi par deux chicanes supplémentaires. Cela augmente le nombre de portes à 69. Dimanche, les épreuves NAT, REG et la Suzuki Swiss Racing Cup seront au programme. Ces catégories devront franchir les 63 portes le plus rapidement possible et de préférence sans fautes. Les premiers entraînements commencent à 7h du matin. A partir de 13h15, on passera aux choses sérieuses. Les cérémonies de remise des prix débuteront à 18 h. Espérons que cette fois-ci, la météo jouera le jeu et ne sera pas chaotique comme à Frauenfeld.
Une chose est déjà certaine: contrairement à Interlaken et Frauenfeld, où Egli est désormais le seul détenteur du record, aucun nouveau record ne sera battu à Bière. Les cinq victoires de Jean-Daniel Murisier en 1990, 1992, 1998, 1999 et 2004 resteront (pour l`instant) inégalés.
Vous trouverez de plus amples informations sur le slalom à Bière sous www.slalom-de-biere.ch
Le week-end de sport automobile passé a été difficile pour les pilotes suisses actifs sur la scène internationale. Un seul gagnant a remporté un trophée: le pilote suisse-brésilien Lucas Mauron qui aura bientôt 31 ans a remporté la victoire de classe avec ses deux coéquipiers Arno Santamato et Gerhard Tweraser lors de la Blancpain Series à Silverstone, même si sa victoire ne tenait qu`à un fil. La victoire dans le Silver Cup n`était toutefois due qu`à une avance de 0,013 secondes en faveur de Mauron & Co. La Lamborghini de l’écurie Grasser du Saint-Gallois a mené la plupart du temps et a même failli remporter une place sur le podium du classement général. Mais l`Audi d`Attempto Racing l`a rattrapée dans la phase finale et a même failli faire perdre la victoire qu’on pensait certaine à Mauron qui a également été le meilleur Suisse à Silverstone en remportant la huitième place au classement général. Le deuxième meilleur pilote helvète a été Philipp Frommenwiler (P6 de la Silver Cup) qui s`est classé 16e. La prochaine course aura lieu fin mai/début juin au Castellet.
Dans l`optique de la Suisse, c`est Sébastien Buemi qui a obtenu le meilleur résultat en formule. Le Romand a terminé cinquième de la course de Formule E à Monaco, mais est resté dans l`ombre de son coéquipier de Nissan Oliver Rowland, qui a terminé deuxième. Buemi, qui était jusque là invaincu à Monaco, occupe maintenant une décevante 13ème place au classement général, quatre courses avant la fin de la saison. «J`ai eu un bon départ et j`étais juste derrière mon coéquipier. Mais après les attaques contre Massa, j`ai dû me défendre contre les pilotes qui me suivaient.» Le deuxième Suisse, Edoardo Mortara, a dû abandonner la course après une collision. «J`ai touché le véhicule de Jérome d`Ambrosio dans le virage 1, ce qui a provoqué la rupture de la suspension avant.» La victoire à Monaco a été remportée par le champion de l`an dernier, Jean-Eric Vergne, qui prend désormais la tête du classement général.
650 kilomètres plus au sud-ouest, en Espagne, les participants suisses au Grand Prix de Formule 1 sont quasiment restés bredouille. Ralph Boschung a toutefois réussi à sauver l`honneur des Suisses en Formule 2 en remportant deux dixièmes places. Louis Delétraz a occupé les 12e et 11e places et Fabio Scherer a connu la poisse à l`ouverture de la Formule 3. Ce pilote lucernois résidant à Engelberg a été évincé par un concurrent lors du tour d’installation. Scherer a dû partir des stands. «Le week-end a été terminé pour moi avant même qu`il ne commence vraiment», constate le pilote junior Sauber. Jenzer Motorsport a fait poindre une petite lueur d`espoir. Les places 10 et 9 du jeune Japonais Yuki Tsunoda permettent d`espérer qu`il fera encore plus parler de lui dans le courant de la saison.
Le meilleur Suisse de l`European Le Mans Series à Monza a été Jonathan Hirschi en cinquième position. Le pilote de l`Oreca LMP2 a ainsi répété le résultat de la course d`ouverture au Castellet. Hirschi, 33 ans, disputera sa prochaine course aux 24 Heures du Mans (15/16 juin). Le duo Alexandre Coigny et Antonin Borga a terminé 8ème à Monza.
Lors de la 40e éditiion de la course de côte à Falperra (P), les meilleurs pilotes suisses ont été Joël Volluz qui a remporté la neuvième et Reto Meisel, vainquer de la catégorie des voitures tourisme, la onzième place. La victoire a été remportée par le pilote Christian Merli du Tyrol du Sud.
Mathias Beche: Pour la huitième fois au Mans
Pendant six ans, Mathias Beche (32 ans) a fait partie intégrante de l’écurie Rebellion Racing. Au début de cette année, il a été remplacé par le Français Nathanaël Berthon. Beche n`a toutefois pas abandonné l`espoir d`un retour à Rebellion. Mais l`avenir est incertain, «et en tant que coureur automobile, on a envie de continuer les courses sans interruption», constate le pilote français. Pour les 15 et 16 juin, Beche a cependant trouvé refuge auprès du grand classique des 24 Heures du Mans. Avec les Danois Anders Fjordbach et Dennis Andersen, Beche y pilotera en LMP2 une Gibson Oreca 07 de l`équipe High Class Racing. Bêche déclare: «J`ai hâte d`y être et je remercie Rebellion de m`avoir permis d`y conduire.» Ce sera le huitième départ de Beche dans la Sarthe. Ses meilleurs résultats: 3ème au classement général l`an dernier et victoire de catégorie en 2014 avec Nick Heidfeld et Nicolas Prost.
Ari Vatanen participera à nouveau au Rallye du Chablais
Il a remporté le Dakar quatre fois et a été en tête de dix courses du Championnat du monde des rallyes et, en 1981, il a obtenu le titre de Champion du Monde. Il est ici question d`Ari Vatanen, l`un des pilotes de rallye les plus performants de tous les temps. Comme l`an dernier, le Finlandais prendra également cette année le départ au Rallye du Chablais. Précurseur de la classe historique, il pilotera une BMW M3 E30. Ce rallye débutera le 31 mai à partir de 10h15 avec la première étape qui commencera à la mairie d`Aigle. Pour plus d`informations, consulter le site : www.rdch.ch
Comini, champion TCR, devient entraîneur de pilotes
Stefano Comini fait désormais partie des entraîneurs de pilotes. Le double champion du TCR International Series (2015 et 2016) a fondé avec la TCR Europe Academy, une société qui a pour but de faciliter l`entrée des pilotes TCR potentiels dans la compétition automobile des voitures dites de grand tourisme. Comini propose différents cours sur les circuits européens. Plus d`informations sont disponibles sur la page Facebook www.facebook.com/RaceRepublic/
Le retour de Carron
Quelques jours après son accident au Rallye du Pays du Gier 2018, Sébastien Carron avait annoncé qu`il se retirait de la course automobile. Le triple champion suisse des rallyes (2014, 2016 et 2017) est maintenant de retour. Au Rallye du Chablais, le Valaisan de 41 ans et son copilote Lucien Revaz se retrouveront sur la grille de départ après une pause d`un an. Carron, qui a remporté ses titres sur une Peugeot et plus récemment sur une Ford Fiesta, y sera présent sur une VW Polo R5. On ne sait pas si Carron participera cette saison encore à d`autres rallyes. Tout dépend probablement de sa performance lors de son retour. Avec Carron, Grégoire Hotz et le leader du championnat Ivan Ballinari, les champions suisses des six dernières années seront au départ du Chablais.
La première course de Formule 1 de la saison sur le sol européen aura lieu ce week-end à Barcelone. Les Formule 2 et Formule 3 de la FIA feront partie du programme-cadre. Alors que la Formule 2 a déjà commencé à Bahreïn et en Azerbaïdjan, un nouveau chapitre va s’ouvrir pour la Formule 3 en Espagne. Avec le regroupement du GP3 et de la Formule 3 européenne, qui a eu lieu l`année dernière dans le cadre du DTM, la Formule 3 de la FIA n`est pas seulement la Formule 3 la plus importante, mais avec 30 voitures prenant le départ, elle sera aussi le Championnat de Formule 2019 le plus disputé.
Comme par le passé, le châssis de la nouvelle Formule 3 vient de Dallara. Les pneus de Pirelli. Et le moteur de Mecachrome. D`une cylindrée de 3,4 litres, il produit environ 380 ch. Dix équipes seront sur la grille. Parmi elles, on trouvera aussi l`écurie Jenzer Motorsport de Lyss, qui est l`une des trois écuries impliquées depuis la création du GP3 2010, à côté d’ART Grand Prix et Campos.
Le patron de l`équipe, Andreas Jenzer, mise cette année sur trois nouveaux venus: l`Allemand Andreas Estner, le Russe Artem Petrov et le Japonais Yuki Tsunoda. Petrov est le seul de ce trio à avoir de l`expérience en Formule 3, mais il est resté un peu en retrait lors de sa première saison à Van Amersfoort en 2018. En revanche, on est impatient de voir les performances de Tsunoda. Ce champion en titre de Formule 4 du Japon, soutenu par Honda et Red Bull, a brillé lors des essais. Jenzer est convaincu que le petit Japonais peut être un leader dès le départ. «Déjà lors des essais à Abu Dhabi où il s’est assis pour la première fois dans une voiture aussi puissante, il n`a pas moindrement donné l’impression que cette série est trop grande pour lui.»
A côté de Jenzer, l’équipe Sauber Junior de Charouz a aussi une connexion suisse. Bien que l`équipe roule pour la Tchéquie (avec le soutien de Sauber Motorsport), Fabio Scherer, un vrai Suisse, se trouvera dans le cockpit portant le numéro 8. Scherer avait attiré l`attention en 2018 avec de bonnes performances dans le championnat d`Europe de Formule 3 en remportant par exemple la 2ème place à Spa-Francorchamps. Mais en fin de compte, les résultats de la saison de cet ancien champion suisse de karting n`ont pas été assez constants. Selon le Lucernois domicilié à Engelberg, cela va toutefois changer cette année. «Dans un environnement aussi compétitif, il est important de rouler régulièrement dans le top 10 dès le départ», explique Scherer, 19 ans. Les coéquipiers de Fabio sont le Britannique Raoul Hyman et l`Allemand Lirim Zendeli, champion ADAC de Formule 4 2018.
Scherer & Co. n`auront pas beaucoup de temps pour se préparer. Une séance d`entraînement de 45 minutes le vendredi matin sera suivie d`une séance de qualification d`une demi-heure le soir. Les deux courses auront lieu à 10h15, la première le samedi et la seconde le dimanche où les 8 meilleurs pilotes du premier tour prendront le départ dans l`ordre inverse.
Après la première manifestation de l’autobau Championnat Suisse de
Karting 2019, le classement de la course OK Senior, course 2, a fait
l’objet d’une demande de révision.
Le jury a traité cette demande de révision et a décidé d’adapter le classement (cf. annexe) conformément à la demande. Les participants de la catégorie OK Senior n’ont déposé aucun recours contre cette décision, raison pour laquelle la décision prise par le jury est applicable.
Les adaptations des différents classements (course 2, plus classement SM) ont eu lieu et ont été publiées.
Cette saison de Formule E ne sourit assurément pas à Sébastien Buemi. Au classement général, le jeune pilote de 30 ans d`Aigle a eu un retard de 51 points sur le vainqueur pour terminer 13ème et son meilleur résultat cette saison est une cinquième place. Dans les huit courses qui ont eu lieu jusqu`ici, il a fait quatre fois zéros points. La dernière victoire de Buemi remonte au 11 juin 2017. A cette époque, «Séb» avait remporté la deuxième course à Berlin. Mais depuis, il n`a pas remporté la moindre victoire dans 22 courses.
Buemi a perdu espoir de décrocher un deuxième titre après 2016. Après la dernière course à Paris où, en tête de course, il avait subi une crevaison, il a dit: «Je vais me battre jusqu`au bout. Mais le championnat est terminé pour moi.» En théorie, ce n`est certes pas exact. Dans les cinq courses à venir, on peut encore récupérer un maximum de 145 points. Même des pilotes qui n`ont pas encore obtenu le moindre point auraient donc toujours une chance de devenir champions. Mais Buemi s’en prend au destin. «La chance ne nous sourit pas cette saison», explique le Romand, qui a été de surcroît flashé pour excès de vitesse dans la voie des stands pendant la course à Paris, ce qui lui a valu la pénalité d’un drive through et lui a coûté un point de licence.
La vitesse ne manque pourtant pas à l’équipe. Buemi et son coéquipier britannique Oliver Rowland ont déjà décroché trois pole positions cette saison. A Paris, le duo Nissan s`est même engagé dans la course depuis la première ligne. Buemi n`a jamais commencé la course plus mal que depuis la 8ème position sur la grille. Mais des problèmes techniques, des insuffisances dans le trafic ou de mauvaises stratégies font régulièrement reculer le duo Nissan. Rowland a tout remonté quelque peu le moral de l`équipe lors de la course en Chine en remportant une 2ème place. Après le passage de Renault à Nissan, ce n’allait pas de soi. «Nous avons recruté de nouvelles personnes», explique Buemi. «Ensuite, il faut toujours du temps pour bien se concerter. Mais maintenant, nous sommes une équipe bien rodée. Nos échecs doivent donc avoir une autre raison.»
Buemi a impérativement besoin de pouvoir renouer avec le succès. Peut-être que la victoire à la course du WEC à Spa samedi dernier lui donnera des ailes. «Il faudra bien que ça marche à un moment ou à un autre», dit Buemi, et pour la prochaine course de samedi à Monte-Carlo, il se réfère à la statistique. Il n`y a eu jusqu`ici qu`un seul vainqueur en Principauté: Sébastien Buemi. En 2015, il était au sommet du podium; en 2017, il a aussi gagné. Comme la course n`a lieu que les années impaires (le Grand Prix Historique est l`invité de la Principauté les années paires), sa devise est la suivante: toutes les bonnes choses vont par trois. Buemi serait également le neuvième vainqueur de la neuvième course. Ce sont assurément de bons présages....
Si ça ne marche pas avec la victoire à Monaco, Buemi a encore quatre occasions. D`abord à Berlin, puis à la course à domicile à Berne (22 juin) et enfin deux fois à New York. Environ un mois après la finale, Buemi enchantera les fans suisses une deuxième fois. Lors du «Red Bull Race Day» à l`aérodrome de Granges les 10 et 11 août, Buemi prendra place dans une voiture de Formule 1 de Red Bull. Les billets sont disponibles à l`adresse suivante: www.redbull.com/raceday
Bientôt, la deuxième course de l’autobau Championnat Suisse de Karting aura lieu.
La manifestation aura lieu les 18/19 mai 2019 à Château Gaillard (FRA) et il est possible de s’y inscrire via register.gvi-timing.net.
La clôture des inscriptions pour la deuxième course est fixée au 09.05.2019 à 24h00.
Relatif au chronométrage on a trouvé une solution avec Savoie Chrono pour cette course.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Le championnat suisse de la montagne débutera à Hemberg à la mi-juin. Déjà en forme: Marcel Steiner. Le champion suisse de la montagne en titre dans la catégorie des voitures de course a remporté souverainement la course de côte à Eschdorf, au Luxembourg. Steiner a réalisé le meilleur temps dans les trois manches. «Je suis moi-même un peu surpris de voir à quel point tout s`est bien passé», déclare Steiner, qui avait effectué quelques tours d`essais avec sa LobArt-Mugen LA01 sur le Circuit de Bresse avant Eschdorf. «Eschdorf n`est en réalité pas un de mes circuits préférés. J`y ai toujours eu des problèmes dans le passé. Mais cette fois, tout s`est déroulé à la perfection. Le set-up a été parfait dès le début.»
Un jour de deuil national ayant été annoncé samedi à Luxembourg en raison des funérailles du Vieux Grand-Duc Jean, le temps d`entraînement a été raccourci. Ce n`est qu`à partir de 18 heures qu`on a été autorisés à faire des essais. «Quand c`était notre tour, il faisait déjà nuit noire», constate Steiner en riant. «En plus, il a commencé à neiger.»
Le dimanche, les conditions étaient meilleures. Et Steiner s`est amélioré d`une course à l`autre. Après la première manche (51,020 sec), il a réalisé un deuxième meilleur temps de 50,039 sec. Lors de la troisième manche, Steiner a été avec 49,833 secondes le seul coureur à avoir couru en moins de 50 secondes. Il a relégué le Français Sébastien Petit et l`indigène Guy Demuth aux places 2 et 3, et cela bien qu’il ait également entraîné parallèlement les deux Suisses Thomas Zürcher et Michel Zemp.
Joël Volluz s`est assuré la quatrième place ingrate sur son Osella-Judd FA30. Le Valaisan avait réalisé le meilleur temps à l`entraînement, mais il a fait ensuite dans chacune des trois manches moins bien que Steiner. Dans la première manche il avait un retard de deux secondes sur Steiner, puis ce retard était de 1,7 et dans la dernière manche encore de 2,3 secondes. «Je l`avais mieux évalué après l`entraînement,» a dit Steiner. Cela s’explique peut-être par le passage des pneus Avon aux pneus Pirelli.
Reste à savoir si Steiner fera une nouvelle série d`essais avant l`ouverture de la saison en Thurgovie. Steiner ne participera pas à la course du Championnat d`Europe de la montagne en République tchèque début juin. «Je verrai s`il y a une autre opportunité. La saison n`a pas mal commencé avec la victoire à Eschdorf.»
Pour Ronnie Bratschi aussi, les choses se sont bien passées à Eschdorf. Ce pilote d`Uri a remporté la classe E1 de 3000 cm3 sur sa Mitsubishi Lancer Evo8. Dans le classement général Bratschi atteint la 21ème place. Thomas Zürcher a été 26ème. Frédéric Neff, seul partant en GT, a terminé 30ème. Egalement au départ Robin Faustini. Le pilote Reynard a réalisé son meilleur temps personnel dans la deuxième manche en 54,258 et a terminé 8ème au classement général.
Le week-end dernier a été un grand succès pour certains coureurs suisses actifs au niveau international. Dimanche, Nico Müller a par exemple franchi la ligne d`arrivée en deuxième position lors de la deuxième manche de la saison DTM à Hockenheim. Seul René Rast, coéquipier d`Audi, a été plus rapide. Müller avait commencé le week-end avec un meilleur temps aux essais libres, mais a ensuite dû se contenter de la 8ème place lors de la première manche pluvieuse samedi (vainqueur Marco Wittmann sur BMW). Cela a plombé l`ambiance pour le Bernois. «Je n`avais absolument aucune prise. J`étais déjà désespérément à la traîne dans le tour d`introduction. Mais près tout, j`ai marqué tout de même quatre points à la huitième place bien que j`avais espéré plus après le meilleur temps de vendredi.»
Dimanche, la tête blonde d`Audi a retrouvé soudainement le sourire. Müller s`est catapulté à la deuxième place, qu`il a gardée jusqu`à la fin, même s`il a dit après avoir franchi la ligne d`arrivée: «Je ne sais pas combien de temps j`aurais encore conserver mon avance sur Robin (Frijns). Il me reste donc encore beaucoup à faire jusqu`à la prochaine course.»
Après le premier week-end de course, Müller occupe la quatrième place avec 22 points. Les leaders sont les suivants: Wittman (34), Frijns (31) et Rast (24). La prochaine course aura lieu du 17 au 19 mai à Zolder.
Sébastien Buemi avait également de quoi se réjouir. Ce pilote romand polyvalent a remporté sa quatrième victoire de la saison au WEC de Spa-Francorchamps. La course de six heures, qui a dû être abandonnée 15 minutes avant la fin à cause des fortes chutes de neige (!), a été menée par la voiture sœur de Buemi jusqu`à la mi-temps. Cette dernière a toutefois connu un problème de capteur qui a ouvert la voie à Buemi et à ses deux coéquipiers Fernando Alonso et Kazuki Nakajima.
Buemi/Alonso/Nakajima sont confortablement premiers du championnat avec 31 points d`avance, mais le deuxième titre de Champion du Monde en Sportscar de Buemi après 2014 n`est pas encore assuré pour autant. A la fin de la saison au Mans (15/16 juin), une victoire permettra d`engranger 38 points, plus un point supplémentaire pour la pole position. Pour le trio Conway/Lopez/Kobayashi, cela signifie qu`ils doivent absolument gagner au Mans pour arracher le titre à Buemi. Lui et ses deux coéquipiers doivent terminer au moins septième sur le circuit de la Sarthe si la voiture sœur gagne.
Patric Niederhauser s`est également illustré à Brands Hatch. Le Bernois, qui avait déjà prédit à Monza que ses succès étaient encore à venir a fêté sa première victoire avec son coéquipier Reinhard Kofler (A) lors de la deuxième manche du Championnat d`Europe GT4. «Nous savions que nous devions choisir une stratégie différente de celle des concurrents lors de l`arrêt aux stands. C`est grâce à cela et l’outlap de mon coéquipier que nous avons gagné», a déclaré Niederhauser.
Dans la deuxième manche, Niederhauser était de nouveau sur le podium – cette fois en troisième position. Juste derrière un autre coureur suisse: Cédric Freiburghaus, qui a fêté son deuxième podium cette saison après avoir terminé troisième à Monza.
Fabienne Wohlwend peut elle aussi être satisfaite bien qu’elle n’est pas pu monter sur le podium. La pilote liechtensteinoise, qui part avec une licence suisse, était en première ligne de la grille au départ de la W-Series à Hockenheim et a terminé la course à la sixième place. L`Anglaise Jamie Chadwick a gagné la course.
Alex Fontana a également célébré un autre triomphe. Après sa première victoire à Sepang dans le championnat GT chinois, le pilote tessinois a également remporté la deuxième course à Ningbo.
Dans quelques semaines, la deuxième course de l’autobau Championnat Suisse de Karting aura lieu.
La manifestation aura lieu les 18/19 mai 2019 à Château Gaillard (FRA) et il est possible de s’y inscrire via register.gvi-timing.net
La clôture des inscriptions pour la deuxième course est fixée au 09.05.2019 à 24h00.
Relatif au chronométrage on a trouvé une solution avec Savoie Chrono pour cette course.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
A partir d`aujourd`hui, vendredi, les moteurs DTM rugiront à nouveau au Motodrome de Hockenheim. Au beau milieu, le pilote suisse d`Audi Nico Müller y entame sa sixième saison DTM. Il a remporté une victoire dans 84 courses – en 2016 au Norisring. L’année précédente, il aurait pu fêter sa deuxième victoire au Red Bull Ring s`il n`avait pas volontairement cédé sa place à René Rast, qui était mieux placé dans le championnat.
Le solide sprint final de 2018 avec les positions 3 et 2 (au Red Bull Ring) et 7 et 4 (à Hockenheim) encourage Müller à poursuivre dans la nouvelle saison là où il s`était arrêté l`an dernier. «J`espère que nous pourrons éviter un début de saison comme celui que nous avons connu en 2018 et que nous continuerons là où nous en étions à la fin de 2018. Dans l`ensemble, j`ai un bon pressentiment. Je suis bien préparé et la voiture me convient. Mais il est difficile de savoir où vous vous situez en tant qu`équipe juste avant la saison. Les tests ne sont pas très significatifs. Je pense que nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir et j’ai en tous les cas hâte de commencer la saison.»
Müller a toutes les raisons d’envisager l’avenir avec confiance. Lors des essais finaux au Lausitzring, il a réalisé lors de sa deuxième journée d’essai le meilleur temps en 1:35.681 min. Le premier jour d`engagement, il était troisième et, avec 1:35.569 min, même légèrement plus rapide. Le pilote le plus rapide du test était son coéquipier Robin Frijns, ce qui réjouira également Müller. Le Néerlandais a établi le record en 1:35.169 min. Il a donc été plus de deux secondes plus vite que le pilote le plus rapide à l`entraînement de la manifestation DTM 2018 au même endroit. Ce chrono nous donne une idée du potentiel des voitures DTM 2019 qui, grâce aux nouveaux moteurs quatre cylindres turbocompressés, développent environ 100 ch de plus que leurs prédécesseurs équipés de moteurs V8 à aspiration naturelle. Dans le même temps, le poids minimum du véhicule a chuté de 45 kilogrammes, passant à 986 kilogrammes. Les fans peuvent s`attendre au DTM le plus rapide de tous les temps.
Müller explique: «Je ne serais pas surpris si nous étions même trois secondes plus rapides à Hockenheim qu`en 2018. Je suis très impressionné qu`une voiture avec un toit puisse être si rapide et cela pas seulement en ligne droite, mais aussi dans les virages.»
Outre Audi et BMW, qui continuent à s’engager en DTM, Aston Martin et le team suisse R-Motorsport (en remplacement de Mercedes) sont également impliqués. Müller s`en réjouit. En même temps, il a été impressionné par leurs performances pendant les essais en déclarant: «Avec Aston Martin, un grand nom entre dans le DTM et avec R-Motorsport il y a plus de «Suissitude» et je trouve cela plutôt cool. Je suis convaincu qu`ils seront meilleurs que beaucoup ne l`imaginent. Avec HWA en arrière-plan, ils ont suffisamment de savoir-faire pour être en première ligne dès le début.»
Florian Kamelger, chef d`équipe de R-Motorsport/Aston Martin, garde le ballon en jeu. « Pendant les quatre jours d`essais au Lausitzring, nous avons pu recueillir des informations importantes pour le développement de notre Aston Martin Vantage DTM sur les nombreuses grandes distances parcourues avec un total de 3610 kilomètres d`essais. Comme d`habitude dans de tels tests, nous avons pu identifier et éliminer quelques sources d`erreurs. Nous sommes très satisfaits de la régularité des chronos obtenus, compte tenu du fait que nous n`avons jamais cherché des chronos rapides.»
Alors que R-Motorsport se montre prudent quant aux pronostics de championnat, Müller sait exactement ce qu`il veut: «Je vais courir pour la victoire et cela de préférence tous les week-ends.» Müller va en tous les cas s`amuser avec le nouveau DTM. Interrogé sur les vitesses plus élevées, Müller répond seulement: «Cette année, le sourire sous le casque sera encore plus large que l`année dernière.»
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