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08.02.2023 Championnat suisse des rallyes juniors restructuré
Girolamo Guillaume Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Guillaume Girolamo a remporté le championnat junior 2022 © Eichenberger

Après une saison plutôt maigre avec seulement trois participants, le Championnat suisse des rallyes juniors devrait reprendre son souffle en 2023. Nous vous disons tout ce qui va changer.

Comme nous l'avons annoncé dans le magazine d'Auto Sport Suisse (édition 04/2022), le Championnat suisse des rallyes juniors sera restructuré en 2023. Les règles suivantes s'appliqueront pour la saison à venir:

  • Ouvert au pilote au bénéfice d'une licence ASS nés dès le 1.1.1996
  • Ouvert au véhicules de toutes marques (classes RC4, RC5 ainsi que groupes N/A & ISN, ISA bis 2000 cm3)
  • Cinq manches dont les quatres meilleurs résultats sont retenu pour le classement final
  • Un manufacturier pneumatique unique: Michelin
  • Dotations au classement final de la saison
  • Inscription au championnat de 50.- Fr

Parmi les cinq manches disputées dans le cadre du Championnat suisse des rallyes juniors figurent:
31 mars - 1er avril, Critérium jurassien
1er - 3 juin, Rallye du Chablais
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne - Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
26-28 octobre, Rallye International du Valais

L'organisation du championnat junior est toujours assurée par BZ Consult Sàrl de Brice Zuffrey. Vous trouverez ici toutes les informations ainsi que le règlement complet:

https://bzconsult.ch/championnat-suisse-rallye-junior/

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07.02.2023 Nouvelle licence pour les compétitions à vitesse limitée

Depuis le 01.01.2023, conformément au Code Sportif International (CSI) de la Fédération Internationale de l'Automobile, il existe une nouvelle licence internationale pour les compétitions avec une limitation de vitesse jusqu'à 50 km/h.

La licence, appelée "IT LSC", peut être délivrée sous forme de licence One-Event ou annuelle. Elle est valable pour les compétitions avec limitation de vitesse sur circuit ou sur route. Il s'agit de compétitions où la vitesse moyenne est de 50 km/h maximum et/ou qui se déroulent sur des routes publiques ouvertes, sous réserve du respect du code de la route local.

Les compétitions suivantes (mais pas seulement) sont considérées comme des compétitions avec limitation de vitesse, pour autant que les limites de vitesse soient respectées :

  • Circuits
    démonstrations, parades, trials, éco-compétitions, régularité ou disciplines/catégories équivalentes
  • Routes
    Régularité, éco-régularité, régularité historique, navigation, concentration touristique ou disciplines/catégories équivalentes.

Nous attirons l'attention sur le fait que cette licence ne comprend pas de couverture d'assurance accident ou autre et nous attirons expressément votre attention sur la nécessité de vérifier la validité de vos propres assurances privées/professionnelles en vue de la participation aux événements.

Pour les manifestations VHRS (Rallyes Historiques de Régularité Sportive) inscrites en Suisse, un pilote doit, comme jusqu'à présent, être titulaire d'une des licences suivantes : IT D1, NAT/IT C Hist restricted, NAT, NAT/IT C Hist, IT D-R, IT C-R. Ceci étant donné que la vitesse moyenne maximale est supérieure à 50 km/h.

Les formulaires de demande pour la licence IT LSC peuvent être téléchargés ci-dessous. Auto Sport Suisse se tient à votre disposition pour toute question éventuelle.

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06.02.2023 Course de côte d'Oberhallau: trois jours au lieu de deux
Geering Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Oberhallau prévoit une fête dans les vignes lors de la course de côte © Eichenberger

La course de côte d'Oberhallau fête cette année son 100e anniversaire. C'est pourquoi la manifestation sera étendue à trois jours. Les courses seront réparties sur le samedi et le dimanche.

La première course de côte d'Oberhallau a eu lieu le dimanche 9 septembre 1923. Vingt-et-une motos et douze automobiles ont pris le départ de la première course sur la route non goudronnée d'Oberhallau à l'Oberhallauerberg, qui le restera encore pendant de nombreuses années. La course était organisée par le Schaffhausen Motor Club. Des vitesses de pointe de plus de 80 km/h laissent présager que les choses allaient déjà très vite à l'époque.

Cette année, Oberhallau fête son centenaire avec une manifestation spéciale. Selon l'organisateur, l'événement ne se déroulera pas sur deux jours comme d'habitude, mais sur trois. «Nous en sommes encore à la phase de planification», explique le président du comité d'organisation Sascha Schlatter. «D'habitude, notre calendrier est très chargé. C'est pourquoi nous voulons créer un peu plus de temps pour fêter dignement cet anniversaire. Nous aimerions organiser des courses-spectacles avec d'anciens participants, mais nous ne pouvons pas en dire plus pour le moment. Nous avons déjà reçu l'accord de la commune. J'espère que le canton de Schaffhouse donnera également son accord pour cette chose unique.»

Les courses se dérouleront également différemment que d'habitude le dernier week-end d'août. Lors de sa réunion du 1er février 2023, la Commission nationale du sport (CNS) a approuvé l'organisation de trois courses lors de la manifestation course de côte d’Oberhallau 2023 sur deux jours différents. «Sans vouloir créer de précédent, nous approuvons cette demande pour 2023», déclare le président de la CSN Andreas Michel. «Les 'dispositions particulières de la CSN' en vigueur seront dans ce cas suspendues une seule fois en ce qui concerne l'art. 2.»

Il est important de noter que si des retards surviennent le samedi lors du déroulement de la course 1 et qu'il y a un risque que certains pilotes ne puissent disputer leur première course que le dimanche, il faut ici toujours inclure l'ensemble du peloton/groupe. Seuls les champs complets peuvent être reportés au deuxième jour de course. Il ne fait donc aucun doute qu'aucun pilote ne pourra arriver/être admis le dimanche matin, même si son inscription était valable, s'il n'a pas pris le départ le samedi. Après le contrôle administratif, un pilote doit prendre le départ de la course 1 (au minimum) pour être admis le deuxième jour. En cas de force majeure, les commissaires sportifs décideront sur place.

Save the date 2023 130x43mm Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Selon le président du comité d'organisation, M. Schlatter, un jour de plus (le vendredi 25) est prévu

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06.02.2023 Rapport du week-end 03/2023
Feller Ricardo Bathurst 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ricardo Feller a pris la deuxième place de la catégorie AM à Bathurst © Audi

La première victoire suisse espérée au classement général de Bathurst n'a malheureusement pas eu lieu. Raffaele Marciello s'est classé troisième, l'Audi de Patric Niederhauser a abandonné après une demi-heure de course.

Raffaele Marciello a terminé les 12 heures de Bathurst sur la troisième marche du podium. Mais le Tessinois ne pouvait pas être satisfait. Après que son coéquipier Maro Engel ait conquis la pole position en un temps record, la Mercedes AMG de Marciello a longtemps été en tête. À 90 minutes de la fin de la course, l'équipe de Marciello a dû s'arrêter au stand car le transpondeur était endommagé. De retour à la deuxième place, Engel a tenté de regagner le terrain perdu. Il est entré en collision avec le leader de la marque et a écopé une drive-through-penalty.

Le pilote d'usine Audi Patric Niederhauser n'a pas pu se mêler à la lutte pour la victoire. Son coéquipier et pilote de départ Christopher Haase a été mis hors course après seulement 13 tours, sans qu'il en soit responsable. La R8 LMS était irréparable. Ricardo Feller s'en est mieux sorti dans la catégorie AM. L'Argovien s'est finalement classé deuxième, mais un arrêt tardif au stand, au cours duquel l'équipe a dû changer les plaquettes de frein, l'a empêché de remporter la catégorie.

Bonne nouvelle également pour Léna Bühler. La Vaudoise est la première femme à avoir signé un contrat dans le nouveau championnat féminin «F1 Academy». La jeune femme de 25 ans prendra le départ pour ART. Le championnat sera disputé avec des voitures F4 de type Tatuus F421. Le calendrier (sept événements de trois courses chacun) n'a pas encore été publié.

Lena Buehler Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Léna Bühler va disputer la F1 Academy en 2023 pour ART © Archives Bühler

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02.02.2023 Nous cherchons à TOI! - Formation des commissaires 2023

Tu es intéressé(e) par le fait de vivre de près des courses nationales et internationales et de soutenir les organisateurs par ton engagement en tant que commissaire de piste ? Alors inscris-toi maintenant au cours de formation pour commissaires de piste !

Les cours auront lieu cette année comme suit :

Cours de formation à Büren a.A. (Allemand): 25.03.2023
Cours de formation à Savigny (Français): 18.02.2023
Cours de formation à Savigny (Rallye): 04.03.2023

Les cours sont également ouverts à tous les commissaires de de piste déjà licenciés.

Nous nous réjouissons de ton inscription et restons à ta disposition pour d'éventuelles questions.

Auto Sport Suisse

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02.02.2023 12h Bathurst: la Suisse a trois fers au feu
Patric Niederhauser Bathurst 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Patric Niederhauser est l'un des trois Suisses présents à Bathurst © Audi

Ce week-end, Bathurst, en Australie, accueillera la course la plus célèbre du pays. Trois pilotes suisses de haut niveau seront au départ: Patric Niederhauser, Raffaele Marciello et Ricardo Feller.

Il y a des circuits où on roule parce qu'on «doit» rouler. Et puis il y a des circuits sur lesquels on roule parce qu'on a envie de rouler! Le circuit Mount Panorama Motor Racing Circuit en Australie fait partie de la deuxième catégorie. Ce circuit situé dans la paisible ville de Bathurst, à 200 kilomètres à l'ouest de Sydney, n'est pas fait pour se curer le nez! Une vitesse de pointe de 280 km/h (dans l'Audi R8 GT3), un passage en descente qui n'a pas son pareil et, en plus, de nombreux virages aveugles – le circuit de 6,2 kilomètres est tout simplement génial! Ou comme le dit Patric Niederhauser, pilote d'usine Audi: «Il y a quelques endroits où tu dois serrer les joues!» (voir la vidéo embarquée)...

Niederhauser est l'un des trois pilotes suisses de haut niveau qui courront ce week-end pour la gloire aux 12h de Bathurst. Au sein de l'équipe Audi Sport (#74), le Bernois partagera une Audi R8 LMS GT3 avec Christopher Haase et Mattia Drudi dans la catégorie GT3 Pro, dans laquelle huit voitures au total seront au départ. L'un des adversaires de Niederhauser est Raffaele Marciello. Le spécialiste GT3 tessinois pilote l'une des quatre Mercedes AMG GT3. Maro Engel et Mikael Grenier l'accompagnent sur la voiture.

Ricardo Feller sera lui aussi au départ à Bathurst. Mais pour une fois, ce n'est pas dans la classe Pro. Le jeune Argovien a à son bord, outre le vétéran Christopher Mies, un pilote de bronze, le local Yasser Shaahin, et vise donc la victoire dans le classement GT3-AM.

D'ailleurs, une victoire suisse au classement général serait une première aux 12 heures de Bathurst. La course, organisée depuis 1991, a longtemps été aux mains des Australiens et n'a pas encore vu de vainqueur suisse. Les personnes intéressées peuvent suivre la course en direct avec ce lien.

Ricardo Feller Audi Bathurst 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ricardo Feller participe pour une fois au classement AM © Audi

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02.02.2023 Victoire suisse au Rallye Monte Carlo Historique
Claudio Enz Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Claudio Enz (à droite) et co-pilote Cristina Seeberger ont remporté pour la première fois le Rallye Monte-Carlo Historique © ACM Nicolo Mazzini

CT Claudio Enz a remporté avec sa copilote et compagne Cristina Seeberger la 25e édition du Rallye Monte Carlo Historique. Au volant de sa Lancia Fulvia 1.3 S, le Grison s'est imposé face à 231 concurrents!

Au Rallye Monte-Carlo, les protagonistes suisses Olivier Burri et Jonathan Hirschi n'ont pas eu de quoi se réjouir. Burri n'a terminé que 59e après un accident et la VW Polo de Hirschi a complètement brûlé dans la première spéciale du samedi matin.

Le duo Claudio Enz et Cristina Seeberger s'en est beaucoup mieux sorti au Rallye Monte-Carlo Historique. Lors de ce rallye organisé pour la 25e fois (avec 232 participants!), le commissaire technique grison de 32 ans et sa copilote sont sortis vainqueurs après cinq jours au volant de leur Lancia Fulvia 1.3 S de 1970. Au total, c'était la quatrième victoire d'une telle Lancia dans la version historique du Rallye de Monte-Carlo, après 2002, 2005 et 2018.

«Nous ne nous attendions pas à un tel résultat, donc nous sommes très contents», a déclaré Enz, qui prenait le départ pour la sixième fois et s'attaquait à la compétition en étoile depuis Turin. «J’avais une voiture parfaite, une copilote géniale, on a fait ce qu’il fallait et tout s’est bien terminé.»

Parmi les neuf autres Suisses qui ont pris le départ, aucun n'a réussi à se classer dans le top 50. Pour en savoir plus sur le Rallye Monte-Carlo Historique, rendez-vous sur www.acm.mc/edition/25e-rallye-montecarlo-historique/

Claudio Enz 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Quatrième victoire: la Lancia Fulvia 1.3 S semble être une bonne voiture pour le Rallye Monte-Carlo Historique © ACM Nicolo Mazzini

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31.01.2023 Le Rally del Ticino une semaine plus tard
Daldini Kim Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
En 2023, le «Ticino» aura lieu une semaine plus tard que prévu © Eichenberger

Après le Rallye Mont-Blanc Morzine, c'est au tour du Rally del Ticino de changer le date. L'édition anniversaire aura lieu une semaine plus tard que prévu!

Le calendrier du championnat suisse des rallyes 2023 a été une nouvelle fois adapté. La 25e édition du Rally del Ticino aura désormais lieu les 29 et 30 septembre 2023, soit une semaine plus tard que prévu.

Voici un aperçu des dates révisées pour 2023:
31 mars - 1er avril, Critérium jurassien
1er - 3 juin, Rallye du Chablais
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne - Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29-30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais

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30.01.2023 Rapport du week-end 02/2023
Louis Deletraz Daytona 2023 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz en route pour la 2e place à Daytona © IMSA

Cela a failli marcher: le Genevois Louis Delétraz n'a été battu que par sa voiture sœur lors des 24 heures de Daytona. La deuxième place est néanmoins un résultat absolument exceptionnel!

Acura, l'équipe de Louis Delétraz, a réalisé un doublé aux 24 heures de Daytona. Malheureusement, du point de vue suisse, la voiture n°10 n'a «que» terminé deuxième, la victoire revenant après 783 tours à la voiture sœur pilotée par Tom Blomqvist, Colin Braun, Hélio Castroneves et Simon Pagenaud. Le pilote de queue Blomqvist s'est nettement imposé face au coéquipier de Delétraz, Filipe Albuquerque, lors d'un sprint de 35 minutes en fin de course.

Le reste des Suisses est reparti de Floride sans monter sur le podium. La première de Raffaele Marciello en LMP2 s'est terminée après un accident de son coéquipier. Philip Ellis n'a pas non plus franchi la ligne d'arrivée. Le Zougois est entré en collision avec la Corvette de Garcia. Le contact a envoyé Ellis dans le même mur que Lucas Auer lors de la première séance d'essais. Rolf Ineichen a terminé la course en GTD en douzième position, à 15 tours du vainqueur de la catégorie. Rahel Frey a terminé 18e dans la même classe.

Sebastien Buemi Saudi 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi a signé la pole position lors de sa 100e course © Formula E

Lors des courses 2 et 3 de la Formule E en Arabie saoudite, Sébastien Buemi a été le meilleur Suisse. En se classant 4e et 6e, le Vaudois s'est assuré des points importants pour le championnat, où il occupe désormais la troisième place après trois courses. Lors de la première manche, Buemi a placé sa voiture de course électrique en pole position. «Un beau cadeau pour ma 100e course», a déclaré Buemi. «Malheureusement, en course, nous n'avions pas tout à fait le rythme pour monter sur le podium.» Edoardo Mortara s'est tout de même assuré ses premiers points en se classant 9e lors de la deuxième course. Nico Müller a été éliminé lors des deux courses (après un crash à l'entraînement).

Joshua Dufek s'est certainement aussi énervé ce week-end. Le Suisse romand a remporté sa première victoire lors de la Formula Regional Middle East au Koweït. Et ce, dans un peloton où évoluait également Kimi Antonelli, célébré comme la nouvelle superstar. Mais la joie de Dufek pour sa première victoire n'a pas duré longtemps. Lors du contrôle technique, il a été constaté que les barres stabilisatrices arrière de sa voiture n'étaient pas conformes. Dufek a été disqualifié et, après deux courses sur cinq, il occupe désormais la onzième place au lieu de la deuxième (derrière Antonelli).

Joshua Dufek Kuwait 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Malheureusement, il s'est réjoui trop tôt: Joshua Dufek a été disqualifié © Archives Dufek

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27.01.2023 Mise à jour sur Hirschi/Volluz
Hirschi Feuer Monte Carlo 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La VW Polo de Hirschi/Volluz a entièrement brûlé © Archives Hirschi

La voiture des champions suisses des rallyes Jonathan Hirschi et Michaël Volluz a pris feu lors du Rallye Monte-Carlo. Tous les deux, et plus particulièrement le copilote Volluz, se sont brûlés les mains et le visage.

Le champion suisse des rallyes Jonathan Hirschi et son copilote Michaël Volluz étaient dans le top 30 du Rallye Monte-Carlo lorsque leur VW Polo a pris feu de manière inattendue samedi matin dans la première spéciale entre Le Fugeret et Thorame-Haute. «Nous avons roulé peut-être à 70 ou 80 km/h», a déclaré Hirschi à Auto Sport Suisse. «Le feu s'est propagé à une vitesse fulgurante. Surtout du côté passager. Mon copilote Michaël est sorti de la voiture en courant. J'ai pu arrêter la voiture et j'ai sauté moi-même.»

Hirschi ne peut pas expliquer de manière définitive la raison de l'incendie. «Nous avions fait le plein au parc d'assistance – comme d'habitude. Et Michaël et moi avons eu l'impression, après quelques kilomètres, que la voiture sentait l'essence. Mais ce n'est pas inhabituel pour une voiture de rallye. Mais tout à coup, ça s'est mis à brûler.»

Volluz, qui ne portait pas de gants en tant que copilote (ils ne sont pas non plus obligatoires lors des manifestations du championnat du monde, car le copilote doit feuilleter ses notes), s'est brûlé aux mains et au visage, respectivement au troisième et au deuxième degré. Hirschi a eu un peu plus de chance, compte tenu des circonstances. «J'ai des brûlures au deuxième degré sur le visage.» Le soupçon que l'un des deux ait encore inhalé des vapeurs toxiques ne s'est heureusement pas confirmé. «J'ai immédiatement retenu ma respiration», explique Hirschi.

Les premiers soins ont duré 20 minutes. Volluz a ensuite été transporté par hélicoptère à l'hôpital de Nice. De là, il a été transféré à Sion respectivement à Sierre, où des spécialistes se sont occupés de lui. Entre-temps, Volluz a pu rentrer chez lui, dit Hirschi. Il doit toutefois se rendre tous les deux jours à l'hôpital pour des contrôles.

L'association Auto Sport Suisse et, avec elle, certainement toute la scène du rallye suisse, leur souhaitent un bon et, espérons-le, rapide rétablissement.

Rallye Michael Volluz Jonathan Hirschi Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bon rétablissement à Michaël Volluz et Jonathan Hirschi!!! © Eichenberger

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25.01.2023 Rallye de Monte-Carlo: la Polo de Hirschi en feu
Hirschi Monte Carlo Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Michaël Volluz et Jonathan Hirschi, à gauche, la Polo en feu © Eichenberger/Facebook

Les Champions suisses des rallyes Jonathan Hirschi/Michaël Volluz a été contraint à l'abandon au Rallye Monte-Carlo en raison de l'incendie de leur véhicule. Le copilote Volluz a dû être hospitalisé pour des brûlures aux mains.

Pour Jonathan Hirschi et son copilote Michaël Volluz, le Rallye Monte-Carlo a pris fin brutalement dès la première épreuve spéciale du samedi matin. La VW Polo GTI du Neuchâtelois, qui roule pour l'équipe française Sarrazin Motorsport, a complètement brûlé suite à un problème technique.

Le pilote et le copilote ont pu s'en sortir. Le copilote Volluz s'est cependant brûlé les mains et le visage en essayant d'éteindre la voiture. Il a également inhalé des fumées toxiques et a donc été transporté à l'hôpital de Nice, d'où il est sorti en fin d'après-midi et transporté à Sion.

Pour le deuxième Suisse, Olivier Burri, la 25e participation s'est terminée à la 59e place. Burri est sorti de la route dans la quatrième spéciale au volant de sa Hyundai i20N, ce qui lui a fait perdre beaucoup de temps.

La victoire de la 91e édition du Rallye Monte-Carlo est revenue pour la neuvième fois (!) à Sébastien Ogier.

Olivier Burri MC 2023 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Olivier Burri a terminé son rallye anniversaire à la 59e place © Cornevaux

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24.01.2023 24h Daytona: Toutes les bonnes choses vont par trois
Louis Deletraz Daytona 2023 Acura Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz vise la victoire au classement général à Daytona © Acura

Seuls deux Suisses ont remporté les 24h de Daytona: Jo Siffert en 1968 et Fredy Lienhard en 2002. Ce week-end, est-ce le tour du Genevois Louis Delétraz?

Le dernier week-end de janvier aura lieu la 61e édition des 24 heures de Daytona. 61 équipes se sont inscrites à la course en Floride. Des pilotes suisses seront également présents dans quatre des cinq catégories. Grâce à Louis Delétraz, qui participe pour la première fois à la catégorie GTP, la catégorie reine, il existe même une chance de remporter une victoire suisse au classement général. Ce ne serait que le troisième triomphe suisse après 1968 (Jo Siffert) et 2002 (Fredy Lienhard). Et les chances ne sont pas mauvaises. Delétraz a à ses côtés trois coéquipiers de renom, Filipe Albuquerque (P), Brendon Hartley (NZ) et Ricky Taylor (USA), dont deux (Albuquerque et Taylor) ont déjà inscrit leur nom au palmarès. De plus, Delétraz est depuis cette année le pilote d'usine d'Accura, le constructeur qui a remporté les deux dernières courses à Daytona. Et Acura semble être en bonne forme. La voiture de Delétraz, #10, s'élancera de la troisième position sur la grille de départ. Sa voiture sœur, la #60, est en pole position.

La performance de Raffaele Marciello est également attendue avec impatience. Le Tessinois, qui fait habituellement sensation en GT3, prendra place à Daytona dans une LMP2-Oreca de High Class Racing. Neuf adversaires doivent être battus dans la deuxième catégorie la plus élevée. Nous croisons les doigts pour que Marciello y parvienne du premier coup!

Nous croisons également les doigts pour les trois Suisses qui s'affrontent en GTD. Rolf Ineichen prendra le départ avec la #19 de l'équipe Iron Lynx sur une Lamborghini Huracan. Philip Ellis pilote une Mercedes AMG GT3 de l'équipe Winward. Et Rahel Frey est l'une des quatre ladies de l'équipe Iron Dames (également sur une Lamborghini Huracan).

Le départ de la course sera donné le samedi 28 janvier à 13h30. Pour plus d'informations (y compris le livetiming), rendez-vous sur www.imsa.com

Philip Ellis Daytona 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Ellis est en pole position dans la catégorie GTD © Winward Racing

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23.01.2023 Changement de marque chez Emil Frey Racing
Ferrari 296 gt3 1 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
EFR mise à l'avenir sur la Ferrari 296 GT3 © Ferrari

Après quatre années de succès avec la Lamborghini Huracán GT3, Emil Frey Racing ouvre un nouveau chapitre. À l'avenir, l'équipe de Safenwil se déplacera avec la Ferrari 296 GT3.

Un nouveau chapitre s'ouvre pour Emil Frey Racing. Après quatre années de succès avec Lamborghini, l'écurie de Safenwil passe à Ferrari. L'équipe se réjouit de ce nouveau défi et profitera du peu de temps disponible jusqu'au début de la saison pour se familiariser avec la nouvelle voiture, la Ferrari 296 GT3.

Lorenz Frey-Hilti, chef de l'équipe: «Depuis octobre 2022, le Groupe Emil Frey peut représenter la marque Ferrari à Munich (D). Nous sommes heureux de pouvoir collaborer avec Ferrari dans le domaine du sport automobile. Il nous reste très peu de temps avant le début de la saison. Malgré le peu de temps de préparation, nous sommes confiants d'être bien préparés avant la première course avec la toute nouvelle Ferrari 296 GT3 et notre longue expérience dans le domaine du GT3.»

Les détails concernant l'engagement à venir seront annoncés prochainement. L'année dernière, EFR a d'emblée remporté le classement par équipe de l'ADAC GT Masters.

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19.01.2023 Nouvelle date pour le Rallye Mont-Blanc Morzine
Mont Blanc 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le Rallye du Mont-Blanc aura désormais lieu du 31.8. au 2.9.2023

Le Rallye Mont-Blanc Morzine, quatrième manche du championnat suisse des rallyes de cette année, est avancé d'une semaine.

Le Rallye Mont-Blanc Morzine devait initialement se dérouler du 7 au 9 septembre 2023. L'organisateur a désormais avancé d'une semaine la course au pied du Mont-Blanc, qui compte pour le championnat suisse des rallyes. Le Rallye Mont-Blanc Morzine se déroulera désormais du 31 août au 2 septembre.

La raison: l'Union cycliste internationale impose à la Haute-Savoie, qui accueillera les championnats du monde UCI en 2027, de mettre à disposition ses infrastructures à des fins de test durant les saisons cyclistes 2023, 2024, 2025 et 2026.

Plus d'informations sur le site de l'organisateur: www.rallye-mont-blanc-morzine.com

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17.01.2023 Rallye Monte-Carlo: qui s'en sort le mieux, Burri ou Hirschi?
Valais2022 hirschi 1 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pour Hirschi, c'est la deuxième fois qu'il participe au Monte-Carlo © Cornevaux

La 91e édition du Rallye de Monte-Carlo aura lieu du 19 au 22 janvier 2023. Deux Suisses seront de la partie: l'ancien champion Olivier Burri ainsi que le champion en titre Jonathan Hirschi.

Olivier Burri (59 ans) et Jonathan Hirschi (36 ans) ont une différence d'âge de 23 ans. La différence est tout aussi grande en ce qui concerne le nombre de départs au légendaire Rallye de Monte-Carlo. L'écart entre les deux est de 24 à 1 avant l'édition de cette année. Cela signifie que si Burri s'arrête après le «Monte» de cette année, Hirschi ne devrait pas manquer une seule édition pendant les 23 prochaines années, pour pouvoir ensuite, à 60 ans à peine, se retourner sur ses 25 participations !

En 2023, Burri sera, avec ses 25 participations, le pilote le plus ancien du «Monte» avec François Delecour, qui partira une position devant lui lors de l'édition de cette année. Mais pour devenir le plus ancien participant au Monte de tous les temps, Burri devrait lui aussi rouler encore quelques années. Avec 38 départs, le Norvégien Leif Vold-Johansen détient probablement le record pour l'éternité.

Pour son jubilé, Burri sera au volant d'une Hyundai i20 N Rally2, avec laquelle il a participé l'année dernière à deux rallyes en Belgique et à un rallye en Italie. Le vétéran de Belprahon sera guidé par le Français Anderson Levratti qui, en tant que copilote du fils de Burri, Michaël, a déjà pris place dans la Hyundai lors du Rallye du Valais. L'an dernier, Burri avait terminé le Rallye Monte-Carlo dans le top 20. Un objectif qui devrait également être réaliste pour l'édition de cette année, mais qui n'arrive qu'en troisième position pour Burri: «Arriver et s'amuser, c'est plus important pour moi!»

Cela vaut aussi pour Hirschi. Pour son deuxième départ dans les montagnes derrière la principauté, le champion suisse des rallyes 2022 s'en remettra aux indications de son copilote Michaël Volluz, qui prendra place sur le siège du passager pour la première fois dans un rallye aussi important. Hirschi a pris son premier départ en 2015 sur une Peugeot 208 T16. Il retrouvera son copilote de l'époque, Vincent Landais, qui avait terminé 19e. Ce dernier naviguera au «Monte» pour la deuxième fois de sa carrière avec Sébastien Ogier, huit fois champion du monde des rallyes.

L'expérience acquise par Hirschi au Rallye Monte-Carlo il y a sept ans ne lui sera pas d'une grande utilité. «90% du parcours a changé», estime le pilote de la VW Polo. Au célèbre col de Turini, le Neuchâtelois connaît au moins la descente. Selon Hirschi, le choix des pneus est un facteur important. «Si tu as monté les mauvais pneus sur la neige, s'il y en a, tu n'as aucune chance.»

Outre le facteur plaisir, l'important pour Hirschi est d'atteindre l'objectif. Nous verrons jusqu'où il pourra aller si les conditions sont favorables et s'il pourra même laisser le vétéran Burri derrière lui. Avec 40 voitures de Rally2 inscrites pour participer à la 91e édition, la pression de la concurrence est en tout cas énorme.

Burri Michael RIV 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Burri va être au volant de la Hyundai i20 pilotée par son fils Michaël au Rallye du Valais © Eichenberger

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16.01.2023 Rapport du week-end 01/2023
Daniel Allemann Dubai 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Grande performance à Dubaï: Daniel Allemann (à gauche) a terminé deuxième © Herberth Motorsport

Le premier week-end de course de l'année a été un grand succès du point de vue suisse, surtout dans la perspective des 24 heures de Dubaï. Daniel Allemann a failli gagner pour la deuxième fois.

Il n'a pas manqué grand-chose pour que la Suisse puisse fêter sa troisième victoire au classement général des 24 heures de Dubaï, après celles de 2014 et 2017. Grâce à une performance sensationnelle de l'équipe Herberth Motorsport, Daniel Allemann et ses coéquipiers Ralf Bohn ainsi qu'Alfred et Robert Renauer ont atteint l'arrivée en deuxième position au classement général. Il a manqué un peu plus d'une demi-minute à la Porsche la plus rapide sur la BMW victorieuse de l'équipe WRT de Belgique. La deuxième place finale signifiait également une nette victoire de classe dans le classement ProAM, avec cinq tours d'avance.

Outre la P2 pour Allemann, les Suisses ont eu d'autres raisons de se réjouir à Dubaï. Fach Auto Tech a fêté une double victoire dans la classe 992, la Porsche des trois Suisses Alexander Fach, Peter Hegglin et Jan Klingelnberg franchissant la ligne d'arrivée en deuxième position, avec trois tours de retard sur la Porsche Fach victorieuse, la #962.

Yannick Mettler et Miklas Born ont également remporté une victoire souveraine dans la catégorie des voitures de tourisme. Le duo a distancé de 50 tours la deuxième place de l'Audi TCR de Wolf Power Racing. La troisième place est revenue à Jasmin Preisig (également de Wolf Power Racing). En TCX également, Patrick Grütter a remporté la victoire avec une licence suisse. Pour Nicolas Nobs, la course s'est terminée par une troisième place dans la catégorie GTX.

Mettler Born Dubai 2023 Audi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'Audi TCR victorieuse de Mettler et Born © Audi Sport

Les trois Suisses ont eu moins de raisons de se réjouir lors de l'ouverture de la Formule E au Mexique. Sébastien Buemi a au moins réussi à entrer dans les points avec sa nouvelle équipe Envision en se classant sixième. Nico Müller, au volant de la nouvelle ABT-Cupra, s'est montré prudent avant la course, après avoir obtenu la 18e place lors des qualifications. «Pour nous, il s'agit avant tout de franchir la ligne d'arrivée et d'avaler les kilomètres. Notre retard en matière de tests est encore trop important pour nous permettre de nous mêler à la course en tête.» Au final, Müller s'est classé 14e, Edoardo Mortara ayant abandonné après un tête-à-queue. La victoire est revenue au Britannique Jake Dennis de l'équipe de Michael Andretti.

Le Rallye Dakar s'est aussi terminé ce week-end. Les deux Toyota Hilux engagés par Rebellion Racing ont terminé la bataille du désert aux 29e (Romain Dumas/Max Delfino) et 56e (Alexandre Pesci/Stephan Kühni) rangs. La victoire finale est revenue à Nasser Al-Attiyah devant Sébastien Loeb. Le vainqueur record Stéphane Peterhansel et son copilote Edouard Boulanger, qui roule sous licence suisse, ont abandonné avec leur Audi lors de la septième étape.

Formula E 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La saison de Formule E avec Buemi, Müller et Mortara a commencé au Mexique © Formula E

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13.01.2023 FIA WEC: liste de départ provisoire avec cinq Suisses
Peugeot WEC 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller va être au volant de l'une des deux Peugeot 9X8 © Peugeot

Le début de la saison du WEC aura lieu mi-mars. Sur la liste de départ provisoire publiée par la FIA, on trouve cinq Suisses et une équipe suisse.

Elle est attendue avec impatience: La nouvelle saison du championnat mondial d'endurance (WEC). Après que Toyota a fait cavalier seul pendant des années dans la catégorie supérieure et n'a été battu de temps à autre par Alpine que grâce à la règle BoP l'année dernière, le retour de Ferrari, Porsche, Peugeot et Cadillac marque le retour de la diversité dans le championnat du monde d'endurance.

Il faudra certes attendre encore un peu avant le début de la saison, le 17 mars à Sebring/Floride. Mais il existe tout de même une liste de départ provisoire. Et on y trouve aussi quelques Suisses. En premier lieu, Sébastien Buemi (Toyota) et Nico Müller (Peugeot) chez les hypercars. C'est sur ce duo que reposent les espoirs des fans de courses suisses lorsqu'il s'agit du titre mondial et de la victoire aux 24 Heures du Mans.

Il est difficile d'évaluer la qualité du retour de Peugeot. Les Français, dont la dernière victoire au Mans remonte à 1992 et 1993, n'ont en tout cas pas manqué d'essais jusqu'à présent. L'année dernière, Peugeot a été le seul constructeur à s'entraîner assidûment (à côté de Toyota) en conditions de course. Les deux Peugeot d'usine ont déjà été utilisées à Monza, Fuji et Bahreïn. Au total, le plateau devrait être composé de 13 hypercars. Avec Glickenhaus et une Vanwall engagée par Colin Kolles, deux outsiders seront également au départ.

Sebastien Buemi Toyota Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi vise un quatrième titre mondial © Toyota

En LMP2, la deuxième catégorie du WEC, Fabio Scherer est actuellement le seul représentant suisse. Louis Delétraz, qui courait l'année dernière encore pour Prema et qui a terminé deuxième de sa catégorie au Mans, se concentre sur l'IMSA avec Acura (Honda). Le Genevois y vise une victoire au classement général des 24h de Daytona fin janvier. «J'espère qu'Acura se lancera aussi dans le WEC à un moment donné», estime Delétraz. «Pour 2023, j'ai encore quelques contacts pour éventuellement piloter en LMP2. Mais rien n'est encore décidé.» En raison du nombre plus élevé d'équipes chez les hypercars, le plateau en LMP2 s'est réduit. La liste de départ provisoire ne compte plus que onze voitures.

La Suisse est également représentée en LMGTE. Rahel Frey partage une Porsche 911 RSR avec la Belge Sarah Bovy et la Danoise Michelle Gatting chez Iron Dames, comme en 2022. Thomas Flohr sera lui aussi de la partie, dans une Ferrari 488 GTE d'AF Corse. Au total, 14 voitures sont inscrites. Parmi elles, l'équipe Kessel Racing, qui prendra le départ avec un trio américano-japonais-brésilien.

La saison du WEC comprend sept courses. Les 24 Heures du Mans, point d'orgue de cette année, auront lieu les 10 et 11 juin.

Frey Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Rahel Frey (au centre) roulera à nouveau en 2023 aux côtés de Sarah Bovy et Michelle Gatting © Iron Dames

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12.01.2023 Que fait donc Nicolas Bührer?
Buehrer Oberhallau 1990 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nicolas Bührer en 1990 à Oberhallau sur Ford Sierra Cosworth © Archives Bührer

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel d'ASS. Troisième partie: Que fait donc Nicolas Bührer?

Un record pour l'éternité, est-ce que ça existe? Les 91 victoires de Michael Schumacher en F1 ont longtemps passé pour un score imbattable. Et puis Lewis Hamilton est arrivé. Il est difficile de prévoir si son record actuel (103 victoires) sera ou non battu. En revanche, il y a un autre record qui est probablement établi pour l'éternité, ce sont les 6322 points collectés par Nicolas Bührer à l'insigne sportif d'Auto Sport Suisse.

Introduit en 1947, l’insigne sportif récompense les performances des sportifs automobiles suisses dans les différentes compétitions organisées en Suisse et à l'étranger. Nicolas Bührer est seul en tête (avec un total de 786 victoires) alors que le deuxième, Alain Pfefferlé, ne totalise même pas la moitié des points de Bührer. Des pilotes comme Jo Siffert ou Clay Regazzoni sont loin derrière avec respectivement 1163 et 1036 points. Alors qui donc pourrait bien rattraper Bührer dans ce classement?

Le Biennois a 78 ans, mais le terme de retraité ne fait pas partie de son vocabulaire. Toujours en activité, il gère Bührer & Co. AG, l’entreprise de construction dont il est le propriétaire. «Il n’y a que deux choses qui m'intéressent dans la vie», confie-t-il: «Mon travail et la course automobile!»

Nicolas Bührer a disputé 1033 courses depuis 1969, la dernière en 2019 à Ambri. Il avait encore fait l’achat d’une nouvelle Porsche GT3 RSR à cet effet. «Tant que j'aurai les moyens physiques et cognitifs de courir, je le ferai. À la condition, bien sûr, que mon médecin de famille me donne son feu vert. Mais ça a toujours marché jusqu’ici.»

Après des débuts lors de courses pour non-licenciés, Nicolas Bührer s’essaya très vite aussi au niveau international. «Avec des résultats modestes», tempère-t-il toutefois. Toujours est-il qu'en 1976, il se qualifia pour les 24 Heures du Mans. Il a couru également sur tous les circuits renommés, de Kyalami à la Nordschleife du Nürburgring, avant de se concentrer sur le sport automobile national. Pendant des années, Nicolas Bührer a fait partie des meilleurs, que ce soit au volant d’une Ferrari 365 GTB, d’une Schnitzer-BMW M1 ou de sa voiture préférée, la Ford Sierra Cosworth RS500 d'Eggenberger. «Par rapport à cette Sierra, la Porsche 935 était un jouet en termes de maniabilité.»

Le retour de Bührer, en 2023, dépendra de plusieurs facteurs. «Tout ce que j'ai à faire, c'est de mettre de l'essence, charger la batterie et m’installer au volant», explique le Biennois. «Mais pour être compétitif, il faut le plus de pratique possible.» Reste donc à savoir s'il aura le temps de se préparer. Jusqu'à fin décembre, Bührer était encore occupé par le déménagement de son entreprise. Néanmoins, il est fort possible qu'il ne s'arrête pas à ces 6322 points...

Nicolas Buehrer 2022 quer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nicolas Bührer: «Seul le travail et la course m'intéressent!» © Eichenberger

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10.01.2023 Aperçu de la Formule E: Trois Suisses se battent pour le titre
Formel E 2023 Mueller Buemi Mortara Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les nouvelles voitures de Formule E de Nico Müller, Edoardo Mortara et Sébastien Buemi (dans le sens des aiguilles d'une montre) © Formula E, Maserati, Envision

Samedi prochain, le 14 janvier 2023, la Formule E débutera sa nouvelle saison au Mexique. Avec Sébastien Buemi, Edoardo Mortara et Nico Müller, trois Suisses se battent pour le titre.

La neuvième saison de la Formule E débute samedi au Mexique. Les cartes seront redistribuées à cette occasion. Après quatre saisons avec la Spark SRT 05e, c'est la troisième génération de véhicules qui entre en action. Celle-ci est nettement plus puissante que son prédécesseur. La puissance maximale de la propulsion a été augmentée par rapport au modèle précédent, passant de 250 à 350 kW (476 ch). En outre, le nouveau modèle dispose d'un moteur électrique sur l'essieu avant. Celui-ci est utilisé exclusivement pour la récupération d'énergie. Ensemble, ils portent la puissance maximale à 600 kW. Une partie de cette puissance est utilisée pour le freinage (sur l'essieu arrière). À partir de cette année, il n'y aura plus de freins mécaniques. Au lieu de cela, la décélération se fait à l'aide de l'énergie récupérée. Le nouveau bolide Gen3 passe de 0 à 100 km/h en moins de trois secondes. La vitesse de pointe est estimée à 320 km/h.

Du point de vue suisse, Sébastien Buemi, Edoardo Mortara et Nico Müller, trois pilotes rapides, seront au départ. L'avenir nous dira si le trio est bon d'emblée. Après huit années passées chez Dams/Nissan, le routinier Sébastien Buemi a changé d'équipe pour cette saison. Le Vaudois roule désormais pour Envision Racing, une équipe cliente de Jaguar, aux côtés de Nick Cassady.

Des changements ont également eu lieu pour Edoardo Mortara (jusqu'ici chez Venturi). L'équipe du Genevois, qui s'est classée dans le top 3 au cours des deux dernières années, est désormais engagée par le constructeur de voitures de sport Maserati. Au lieu d'utiliser des unités moteur de Mercedes (l'écurie qui s'est retirée), Maserati fait confiance au savoir-faire de DS Automobiles. L'Allemand Maximilian Günther roule aux côtés de Mortara.

Nico Müller prend un nouveau départ. Le pilote d'usine Peugeot fait confiance au savoir-faire d'ABT, qui a déjà roulé en Formule E jusqu’à 2017 et qui a puis vendu son écurie à Audi. ABT utilise la technologie moteur de Mahindra Racing et prend le départ en tant qu'équipe officielle Cupra. Müller connaît très bien son coéquipier Robin Frijns, du temps où ils étaient ensemble en DTM.

Avec les courses d'Hyderabad (Inde), du Cap (Afrique du Sud), de Portland (États-Unis) et de São Paulo (Brésil), le calendrier compte quatre nouveaux événements. En revanche, les courses de Marrakech, New York et Séoul sont supprimées. Le coup d'envoi sera donné samedi avec la première course à Mexico – à partir de 20h25 en direct sur Pro Sieben (la course commencera à partir de 21h).

Mortara Buemi Mueller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les pilotes suisses de Formule E en 2023: Edoardo Mortara, Sébastien Buemi et Nico Müller © Formula E, Envision, ABT

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09.01.2023 Programme chargé pour le Rallye du Chablais
Rallye du Chablais Ambiance 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le Rallye du Chablais promet un programme chargé en 2023 © Eichenberger

Cette année encore, le Rallye du Chablais, qui se déroulera du 1er au 3 juin 2023, ne faillira pas à son rôle de précurseur en Suisse. Outre le rallye proprement dit, des séries telles que l'Opel E-Corsa Rallye Cup seront également au départ.

Le programme du Rallye du Chablais (du 1er au 3 juin) est très chargé. Outre le rallye proprement dit pour voitures modernes (y compris le championnat junior), le VHC ainsi que les diverses coupes (Coupe des Rallyes, Clio Trophy Swiss, Michelin Trophy Alps), d'autres séries/championnats prendront le départ de cette 19e édition. C'est ce qu'a annoncé hier l'organisateur dans un communiqué de presse.

Championnat d’Europe des Rallyes Historiques de la FIA
Comme en 2022, le Rallye du Chablais a été sélectionné par la Fédération Internationale (FIA) afin d’accueillir le plus prestigieux championnat pour véhicules historiques de compétition : le Championnat d’Europe VHC. Composé de neuf manches à travers l’Europe – réparties en Espagne, République Tchèque, Hongrie, Autriche, Finlande, Italie, Grèce et Suisse – ce championnat réservé aux véhicules anciens accueille sur les différentes manches de nombreux équipages étrangers afin d’en découdre pour le titre de Champion d’Europe VHC. Le Rallye du Chablais sera la quatrième manche de cette compétition.

FIA European Rally Trophy – ERT
Disputé auparavant sur la base de trophées régionaux (Alps, Celtic, Baltic, Balkan, Ibéric, etc.), cette compétition aura lieu en 2023 de façon commune sur 20 rallyes européens, dont le Rallye du Chablais. La FIA souhaite donner ainsi une meilleure visibilité et une approche plus claire pour les équipages européens souhaitant s’affronter au sein d’une compétition à dimension continentale dans le cadre du rallye moderne.

Opel E-Corsa Rally Cup
Pour la 1ère fois en Suisse, des véhicules électriques prendront part au rallye moderne de vitesse. En parallèle à la manche internationale du FIA European Rally Trophy (ERT), les concurrents de l’ADAC Opel E-Corsa Rally Cup s’affronteront sur les épreuves sélectives du Rallye du Chablais. Créé en 2021 en Allemagne par Opel et l’ADAC, ce trophée sort des frontières germaniques et propose 8 rallyes dans 4 pays européens. Une telle compétition revêtit un grand défi logistique et technique pour l’organisation.

Rallye-parade pour véhicules à énergies alternatives
En préambule du rallye, des voitures de série, hybrides ou électriques, sillonneront le parcours. Sous forme de test-drive, à vitesse réduite, elles se dévoileront au public et suiveurs.

Opel E Corsa Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pour la première fois, des Corsa électriques roulent contre la montre au Chablais © Opel

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09.01.2023 Aperçu 24h de Dubaï: les Suisses se battent pour les victoires de classe
Fach Dubai 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fach Auto Tech est au départ à Dubaï avec deux Porsche © Archives Fach

Comme le veut la tradition, la saison des courses sur circuit débute ce week-end avec les 24 heures de Dubaï. Onze Suisses et une équipe suisse seront au départ de l'édition de cette année.

Les pilotes suisses ont remporté deux fois la victoire au classement général des 24 Heures de Dubaï: en 2014, Adrian Amstutz, Marcel Matter ainsi que Mark et Rolf Ineichen ont gagné pour Stadler Motorsport; en 2017, Daniel Allemann s'est imposé dans l'équipe de Herberth Motorsport. Pour l'instant, les choses devraient en rester là. En effet, aucun Suisse n'est représenté dans la classe PRO lors de la 18e édition.

En revanche, les chances sont très bonnes pour les Suisses dans les autres classes. En GT3 PROAm, les espoirs reposent sur les épaules de Daniel Allemann, mentionné plus haut. Le Soleurois partagera une Porsche 911 GT3 R de Herberth Motorsport avec Ralf Bohn ainsi qu'Alfred et Robert Renauer.

La Suisse est également bien représentée dans le peloton des presque 20 Porsche 992. Fach Auto Tech de Sattel dans le canton de Schwyz engage pas moins de deux voitures. La voiture portant le numéro 961 accueille trois Suisses: Alexander Fach, Peter Hegglin et Jan Klingelnberg. La deuxième Porsche de Fach prend le départ sans participation suisse. Fabian Danz court lui aussi dans la catégorie 992. Le pilote de Burgdorf roule pour une équipe néerlandaise. Tandis que le Genevois Gislain Genecand tente sa chance dans la catégorie AM avec une écurie luxembourgeoise.

Dans la catégorie des voitures de tourisme, une place suisse sur le podium doit être obtenue dans des circonstances normales. Sur les cinq voitures inscrites, deux proviennent de l'équipe Wolf Power Racing de Wangen (SZ). Jasmin Preisig (#121) est au volant de l'une des deux Audi RS3. Yannick Mettler et son protégé Miklas Born seront également au départ pour l'équipe AC Motorsport de Belgique.

Parmi les autres participants suisses à Dubaï figurent Nicolas Nobs (GTX) ainsi que le double national suisse et allemand Patrik Grütter (TCX), qui prend le départ avec une licence suisse.

Le départ des 24 heures de Dubaï sera donné le samedi 14 janvier à 15 heures, heure locale. Pour plus d'informations, voir www.24hseries.com

Gruppe C Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Yannick Mettler et Miklas Born sont au volant d'une Audi TCR © Groupe C Photography

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05.01.2023 La BMW toute personnelle
Martin Oliver Buerki 02 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Martin Oliver Bürki sur sa BMW M-Power E33 © Eichenberger

Les portraits de voitures de course publiés dans la REVUE AUTOMOBILE ont atteint un statut culte. Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller chez nous aussi. Nous poursuivons avec la BMW M-Power E33 de Martin Oliver Bürki.

Dans le garage de Martin Oliver Bürki à Uetendorf BE, l'espace est très restreint. Il y a une Opel Kadett et, sur un ascenseur, une Alfa Romeo GTV, une magnifique Alfetta, est suspendue sous le plafond. Plus loin dans le local, il y a encore une moto refaite, avec laquelle le Bernois faisait parfois des tours rapides sur la piste de karting de Lyss BE. Et au milieu du garage se trouve la BMW E33, comme on ne peut l'acheter nulle part ailleurs. Elle est tout à fait dans le style Bürki, la E33 avec le moteur de M-Power boosté à 400 ch. Depuis 2019, il est équipé d'un système de lubrification à carter sec, après que l'alimentation en huile d'origine ait provoqué deux pannes moteur majeures. «Une BMW à mi-chemin entre une E30 qu'elle a été et une E36», révèle Bürki en souriant. Avec cette E33, le mécanicien de formation a fait sensation lannée dernière, et pas seulement parce qu'elle arrivait souvent en travers de la route. Bürki a terminé deuxième au classement général du Championnat suisse des slaloms avec sa BMW, derrière son homonyme Martin Bürki et sa MB Polo vert vif.

Martin Oliver Buerki 03 Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le moteur BMW S50 de Bürki développe environ 400 chevaux © Haller

Martin Oliver Bürki sait qu'il est possible d'aller encore plus vite. Il pourrait tout à fait tirer l'une ou l'autre puissance en chevaux de son moteur de 300 ch à l'origine: «La dernière fois, le moteur était équipé d'une boîte à air, mais celle-ci n'alimentait pas suffisamment le cylindre arrière en air. C'est pourquoi j'examine maintenant, pendant l'hiver, si des entonnoirs pourraient éventuellement résoudre le problème.» La boîte de vitesses doit également suivre l'augmentation constante du nombre de chevaux. «Si je devais tomber en panne à cause d'un problème technique, ce serait probablement parce que la boîte séquentielle à six vitesses est défaillante.»

Cette boîte est le point faible, les roulements n'ont été remplacés et améliorés qu'une seule fois au cours des dix dernières années. «Le jeu des roulements n'est pas si mauvais, mais le bronze fritté est carbonisé.» Le bronze fritté a l'avantage de s'user, «alors qu'avec la douille à aiguilles d'origine, le roulement ou les aiguilles risquent de se coincer dans d'autres pièces et de causer des dommages. Un roulement s'est ainsi cassé une fois pour moi.» Mais la puissance ne sert pas à grand-chose si elle n'est pas transposée sur l'asphalte. Le châssis, les roues et les pneus sont toujours dans la ligne de mire de Bürki. «Mais si tu changes quelque chose ici, tu dois le faire là – c'est la queue du rat.» Et: «Le châssis, les roues, les pneus – tout est à la limite, mais actuellement, je n'ai ni le temps ni l'argent pour y travailler.»

Martin Oliver Buerki 06 Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le talon d'Achille: la boîte de vitesses améliorée © Haller

La BMW était autrefois une voiture de route, une E30 dans son état d'origine, que Bürki a continuellement modifiée «jusqu'à ce qu'un jour je n'aie plus besoin de me présenter au service des automobiles». C'est ainsi que Bürki s'est mis à la course automobile. «J'ai rapidement amélioré le moteur, mais en même temps, le châssis est devenu le maillon faible.» En 2014, la E33 a été équipée d'un châssis KW, «la meilleure décision, car les réglages de base sont encore aujourd'hui les mêmes qu'autrefois». Mais les pneus de 8,7 pouces de large avaient trop de carrossage. «Les pneus diagonaux, comme les miens, n'ont pratiquement pas besoin de carrossage. Pour la saison 2017 et avec des pneus désormais larges de 10,7 pouces, j'ai remplacé le bras oscillant incliné par un bras issu de la série de course DTM. La voie et le carrossage de l'essieu arrière peuvent désormais être réglés de manière optimale.» Sur l'essieu avant, le bras de suspension adapté empêche le bump steer, c'est-à-dire un changement de trajectoire lors de la compression et de la détente. De plus, les barres d'accouplement sont montées plus haut, comme sur le modèle DTM de la fin des années 1980.

Pour 2023, Bürki veut travailler sur la chasse. «Sur ma voiture, la chasse est d'environ neuf degrés, ce qui est beaucoup. La chasse est bonne lorsque la voiture roule en ligne droite, c'est pourquoi je veux reculer d'autant de degrés que possible. La voiture peut devenir plus instable, mais avec des pneus diagonaux, tu ne veux pas d'augmentation progressive du carrossage. Les pneus s'usent trop d'un seul côté.»

Bien sûr, Bürki aimerait battre l'autre Bürki une fois et remporter le titre. «Mais je garde les pieds sur terre. En tant que pilote, je dois rester cool – et la technique doit suivre.»

BMW M-Power E33
Année de construction: 1989
L × L × H (en mm): 4490 × 1750 × env. 1260
Empattement (en mm): 2562
Poids (en kg): 980
Carrosserie: Pièces rapportées GFK/CFK
Moteur: BMW S50 (M3 E36), 2999 cm3, 6 cylindres, moteur en ligne, 4 v./cylindre, lubrification à carter sec
Boîte de vitesses: Quaife, 6 vitesses séquentielles
Puissance en ch (Nm): 400 (385)
Vitesse maximale: 214 km/h

Martin Oliver Buerki 01 Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Martin Oliver Bürki n'a aucun lien de parenté avec son homonyme et champion de slalom Martin Bürki © Haller

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04.01.2023 Conseil de lecture: Rallye 2022
Buch Rallye 2022 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le champion de rallye Hirschi fait la couverture de «Rallye 2022» © Eichenberger

Dans le magazine 04/2022 d'Auto Sport Suisse, nous avons déjà présenté brièvement le livre «Rallye 2022». En cette nouvelle année, nous feuilletons à nouveau les 176 pages pour vous.

Un ouvrage de référence pour le Championnat Suisse des rallyes – cela a déjà existé. De 1981 à 2012, l'auteur vaudois Michel Busset a passé en revue le Championnat Suisse des rallyes année après année sous forme de livre. 32 éditions ont été publiées! En 2013, Busset est décédé d'une crise cardiaque. Depuis, aucun ouvrage de référence n'a été consacré exclusivement au Championnat Suisse des rallyes.

Les créateurs de sport-auto.ch, Nuno Ferreira, Sébastien Moulin et Baptiste Aebi en tête, ont désormais mis fin à cette soif de rallye avec leur premier ouvrage «Rallye 2022». Plusieurs pages de textes et de photos sont consacrées à chaque manche du Championnat suisse 2022. Et ce pour toutes les catégories. De plus, chaque rallye est accompagné d'une partie statistique.

Sans oublier l'interview du nouveau Champion suisse des rallyes, Jonathan Hirschi. Sans oublier une rétrospective des 40 dernières années du Championnat Suisse des rallyes et une histoire sur le travail des copilotes.

«Rallye 2022», 176 pages, texte français avec une préface de la légende du rallye Sébastien Loeb, format A4 horizontal, prix 68 (frais de port en sus). A commander chez sport-auto.ch ou en librairie (ISBN 978-2-8399-3724-5).

Buch Rallye 2022 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
C'est comme ça qu'il faut faire: des textes courts, des images cool © Eichenberger

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03.01.2023 Hommage à Edi Taveri
Edi Taveri Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Edi Taveri, 1948 – 2022

Peu avant la fin de l'année, le jour de son 74e anniversaire, Eduard «Edi» Taveri, le neveu du triple champion du monde de moto 125 cm3 Luigi Taveri († 2018), le pilote de moto le plus titré de Suisse à ce jour avec 30 victoires en Grand Prix, est décédé.

Edi Taveri, originaire de Horgen dans le canton de Zurich, était connu sur la scène des courses comme «Mister Mazda». La dernière fois qu'il a conduit sa 757, qui a terminé septième au classement général des 24 heures du Mans en 1987, c'était au Bosch Hockenheim Historic l'année dernière.

Après un apprentissage de dessinateur en bâtiment, Edi Taveri est devenu mécanicien moto chez un célèbre pilote d'usine Honda. Son expérience de la course s'est transférée sur les voitures Taveri; en 1975, il a conduit la première voiture de course Mazda. Il a ensuite été mécanicien de course pour Porsche et Ferrari en Europe, en Afrique du Sud et en Amérique du Nord. À partir d'un châssis de Formule 2 et d'un moteur Wankel Mazda, il a construit une voiture de course avec laquelle il a participé à différentes courses jusqu'en 2005 environ. Mais la Maurer-F2 achetée en Afrique du Sud n'était pas son seul «jouet». Taveri a également utilisé une Mazda RX-2 ou RX-3. C'est cette dernière que les fans de courses historiques ont pu admirer pour la dernière fois entre les mains de Taveri lors de la course du Kerenzerberg 2022.

Le garage Mazda fondé par Taveri en 1968 à la Seestrasse 293 à Horgen a été en activité pendant près de 40 ans.

Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille ainsi qu'aux parents et amis de Taveri.

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30.12.2022 Quelle est la part de réalité du Simracing?
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Apothéloz et Fischli lors d'un entraînement de simulation à Züriring © Züring

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel d'ASS. Deuxième partie: Quelle est la part de réalité du Simracing?

Julien Apothéloz et Dominik Fischli sont déjà dans la force de l'âge en simracing. Le premier a 21 ans et le second, 27. Tous deux ont fait leurs débuts en karting - donc dans le monde réel – et sont en passe de devenir pilotes professionnels. Depuis deux ans, Julien Apothéloz court en GT3, dans le GT World Challenge et la NLS, la série d'endurance du Nürburgring. Fischli roule également en GTWC depuis cette année. Il pilote une Porsche GT3, après avoir disputé la Porsche Sports Cup Suisse en 2021. Les deux se connaissent bien. Et pas seulement sur les circuits, car ils se voient régulièrement au centre de simulation «Züriring» de Dietikon.

Julien Apothéloz s'y rend au moins une fois avant chaque course, «même si je connais maintenant très bien la Nordschleife», confie-t-il. Dominik Fischli s'entraîne encore plus souvent: «Je viens au Züriring déjà trois semaines avant une course et, ensuite, deux à trois fois par semaine.»

Pour l’un et l’autre, il s'agit avant tout de se mettre en condition pour les courses. «Quand je passe du simulateur au circuit, je suis prêt à 70 %, confie Apothéloz. Et après cinq tours dans la vraie voiture, j’ai trouvé le rythme. Ça m’évite de perdre du temps. L'équipe économise aussi des kilomètres de tests et d'entraînements coûteux.»

Apothéloz et Fischli savent désormais exactement ce qu'ils veulent tester sur simulateur. Pas question de rechercher la configuration parfaite. «La voiture doit évidemment être aussi réelle que possible», précise Fischli. «Mais je ne bricole pas de réglages, je me concentre sur le pilotage. C'est aussi l'avis d'Apothéloz. Comme le simulateur pardonne presque tout, la recherche d'un réglage peut même être contre-productive. On risque de se disperser et de travailler dans une mauvaise direction sur le circuit.

Il est donc important de «piloter comme en vrai», analyse Apothéloz. «Les vrais simracers ont leur propre style. Il est plus rapide que le nôtre, mais j'essaie sciemment de ne pas piloter comme cela.»

Alors quel est l’apport du simulateur par rapport au monde réel? D'une part, il aide à mémoriser de nouveaux circuits ou à se remémorer ceux que l'on connaît déjà. Mais le simulateur permet aussi d’exercer les points de freinage et de référence. «Si je les ai bien mémorisés au simulateur, je peux en général les appliquer à l'identique sur le circuit», explique Dominik Fischli. Apothéloz précise: «Il est important de ressentir la même pression de freinage au simulateur que dans la voiture de course. Car les freins peuvent te faire gagner ou perdre beaucoup de performance.»

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Apothéloz et Fischli lors d'une course à Spa-Francorchamps © Züriring

Tandis qu'Apothéloz préfère utiliser un simulateur statique pour ses séances d'entraînement virtuelles, Fischli s'assoit plus volontiers dans un simulateur en mouvement. Il n’y a pas de différence au niveau des méthodes et possibilités d'entraînement. «Mais je préfère simplement que le simulateur ne bouge pas trop», précise Julien. «Quand ça bouge, j'ai l'impression qu'il y a de légers retards. Mais c’est peut-être juste mon imagination.»

D'ailleurs, beaucoup de choses semblent se passer dans la tête. Fischli estime qu’il faut faire abstraction du manque de sensations et de l’absence de g au freinage. «Quand tu freines à fond dans la vraie voiture, elle se comporte de manière beaucoup plus instable qu'au simulateur. Et un virage comme Eau Rouge, à Spa-Francorchamps, donne forcément d’autres sensations dans une voiture de course qu’avec un volant virtuel entre les mains.»

Il est aujourd'hui possible de simuler aussi la dégradation des pneumatiques. Mais l’expérience des deux pilotes montre que, là aussi, la course réelle ne peut pas être reproduite à 100 %. «Quand je règle une usure des pneus sur le simulateur, je trouve le ressenti plus extrême que dans la réalité», explique Julien Apothéloz. «Et j'ai aussi constaté qu'il était plus difficile de ressentir le moment où les pneus sont à leur température de fonctionnement sur le simulateur.» Dominik Fischli partage l'avis de son jeune collègue sur ces deux points. Et tous deux s’entendent sur le fait que si la technologie du monde virtuel permettait de représenter l'usure des pneus de manière plus réaliste, la conduite sur simulateur aurait encore plus d’intérêt.

Même remarque pour la pluie. Dans le simulateur, on ne se mouille que quand on transpire. On ne peut pas simuler une pluie torrentielle, comme celle qui est tombée à Spa-Francorchamps. Du moins pas de la même manière qu’en réalité, surtout à Spa.

Conclusion: pour Julien Apothéloz comme pour Dominik Fischli, il est clair que, même s'il y a encore des sceptiques, la conduite sur simulateur fait aujourd’hui partie du quotidien du pilote de course. Il n'existe pas d'entraînement aussi avantageux et peu contraignant.

Le fait que l'on ne puisse pas (encore) tout simuler dans le monde virtuel est peut-être une bonne chose.

Zueriring 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Apothéloz et Fischli en discussion avec Auto Sport Suisse © Züriring

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27.12.2022 De la puissance enfin en stock
Joel Burgermesier Hemberg 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joel Burgermeister avec la Tatuus F4 à Hemberg 2022 © Eichenberger

Les portraits de voitures de course publiés dans la REVUE AUTOMOBILE ont atteint un statut culte. Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller chez nous aussi. Voici la Tatuus Formule 4 de Joel Burgermeister.

Deux dixièmes de seconde. C’est ce qui avait manqué à Joel Burgermeister pour décrocher la victoire dans la catégorie des voitures de course jusqu’à 2 litres, à la course de côte de Hemberg (Saint-Gall). Même s’il avait raté la consécration de peu, le Thurgovien de 31 ans avait néanmoins lancé un signal fort à ses concurrents, dès l’ouverture du championnat: il maîtrisait déjà sa nouvelle F4 Tatuus Evo, lui qui avait jusque-là couru sur des «Silhouette» à moteur de moto. «Je n’ai pas encore assez de sensations avec le turbo», expliquait-il pour expliquer son retard sur le vainqueur de Hemberg, Philip Egli.

Quatre mois plus tard, à la fin de la saison, Burgermeister s’est habitué au turbo, fourni par l’entreprise de tuning italienne LRM, mais il a repéré un autre problème: «Il m’a manqué 15 à 20 chevaux tout au long de la saison», a-t-il confié à la Revue Automobile, en visite chez lui, à Egnach (TG). Grâce à son métier de mécanicien, il a compris les raisons de ce déficit: «Nous avons connu des problèmes thermiques qui nous ont coûté de la puissance.» Malgré le peu d’espace disponible sur la monoplace, Burgermeister et ses amis ont désormais trouvé une astuce pour améliorer le refroidissement du propulseur 1,1 litre d’origine Abarth.

Burgermeister Motor Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'atelier de tuning LRM s'occupe du moteur turbo © Haller

Ils entendent aussi exploiter le système «anti-lag» existant, afin d’éviter le fameux temps de réaction du turbo, à l’origine des pertes d’efficacité. «Ce dispositif use davantage le turbo et coûte cher, mais c’est une évolution que je m’offre.» Joel Burgermeister a également mis à contribution tous les enseignements engrangés en 2022 pour améliorer la boîte de vitesses. Le Thurgovien avait certes dominé sa catégorie lors des trois dernières courses de côte de la saison 2022, aux Rangiers (JU), à Oberhallau (SH) et au Gurnigel (BE). Toutefois, il reste encore de la marge pour terminer au sommet de la feuille des temps, toutes catégories confondues.

Joel Burgermeister en est certain, il parviendra à faire mieux avec ces chevaux supplémentaires. Il faut dire que le pilote avait vu juste avec d’autres modifications qu’il avait apportées la saison dernière. Il avait par exemple décidé de chausser sa Tatuus F4 avec des gommes arrière plus larges (de 23 à 29 cm), au profit de la motricité. Outre l’adhérence mécanique, l’aérodynamique est également décisive pour une voiture de course: «Certains prétendent qu’elle ne joue aucun rôle en course de côte, mais je pense qu’ils ont tort», lance Joel Burgermeister. «L’aérodynamique a déjà des effets dès 80 km/h.» Or, plus on va vite dans les virages, plus on génère de l’adhérence grâce aux ailerons; voilà qui demande un certain apprentissage. Le Thurgovien apprendra vite, si bien qu’il voudra rapidement changer les ailerons rudimentaires qui équipaient sa monoplace, lorsqu’il l’a achetée chez Jenzer Motorsport. «Andreas Jenzer avait la solution, explique Joel Burgermeister. Nous avons monté des ailerons plus grands, en provenance d’une Formule 3. Les soubassements et le diffuseur, qui génèrent eux aussi de l’appui, proviennent aussi d’une F3.» Andreas Jenzer, patron de la fameuse écurie qui engage des F3 et F4, assure la maintenance de cette monoplace; il savait que ce changement d’ailerons passerait comme une lettre à la poste. «Tatuus avait déjà simulé nos modifications au préalables sur ordinateur», explique le pilote.

Burgermeister Heckspoiler Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'aileron arrière de Burgermeister offre plus d'appui grâce à une plus grande surface © Haller

En vue de la saison 2023, Joel Burgermeister entend bien peaufiner encore et encore les réglages de sa voiture. «J’ai trouvé un réglage de base pour chaque course de côte, sur lequel je peux travailler. Pendant la saison écoulée, j’avais déjà essayé d’ajuster ici et là l’aérodynamique ou les amortisseurs». Ces retouches seront toutefois les dernières, le budget du Thurgovien ne lui permet pas d’en faire beaucoup plus. «Toutefois, l’hiver est long», conclut-il avec un clin d’oeil. «Peut-être qu’au cours des prochains mois, je trouverai autre chose à modifier sur ma voiture de course.» Rendez-vous au printemps, pour le retour du championnat suisse de la montagne. La compétition s’annonce déjà très vive!

Tatuus Formel 4 Evo
Année : 2015
L x l x h (mm): 4350 x 1750 x 925
Empattement (mm): 2750
Poids: 500 kg
Carrosserie: carbone
Moteur: Fiat Abarth, quatre cylindres en ligne turbo, 1170 cm3
Transmission: Sadev, 6 vitesses
Puissance: 320 ch
Vitesse de pointe: en fonction du pont

Burgermeister Joel Frauenfeld 2021 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joel Burgermeister s'est assuré trois victoires de classe lors des course de côte en 2022 © Eichenberger

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21.12.2022 Le retour de «Rennsport Schweiz»
RENNSPORT SCHWEIZ 2022 Cover 2022div Jahrgaengefree Foto Daniel Reinhard Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
«Rennsport Schweiz» est de retour après trois ans de pause © Reinhard

En 2020 et 2021, l'annuaire «Rennsport Schweiz» n'a plus existé pour des raisons bien connues. Aujourd'hui, cet ouvrage de référence fait son retour.

Sans sport de course, pas d'annuaire. Voilà à quoi ressemblait l'édition 2020 et 2021. Avec le retour de tous les championnats, l'ouvrage de référence «Rennsport Schweiz» est également de retour. Sur 320 pages, l'auteur Peter Wyss (et quelques co-auteurs) passe en revue le millésime 2022 et les années Corona manquées. Une quarantaine de chapitres illustrés de nombreuses photos reviennent sur les courses suisses – nationales et internationales. Une partie statistique de près de 40 pages complète l'annuaire, qui a été créé par l'ex-rédacteur en chef de l'auto illustré, Stefan Lüscher (décédé en 2020).

Qu'il s'agisse de slalom, de course de côte, de rallye ou de karting, presque tous les pilotes suisses se retrouvent dans «Rennsport Schweiz». Outre deux chapitres spéciaux consacrés à Marcel Fässler, qui s'est retiré en 2021, le livre offre également des chapitres de ce qui s'est passé dans le sport de course moto suisse au cours des trois dernières années.

«Rennsport Schweiz», n° 39, 320 pages, texte en allemand, format 21x26 cm, environ 700 photos, prix: 65.- CHF. Disponible chez Aktiv Verlag (tél. 041 619 15 72, resp. www.aktivverlag.ch) ou dans les librairies bien achalandées (ISBN 978-3-909191-82-7).

Inhalt Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Un coup d'œil au sommaire de «Rennsport Schweiz» © Reinhard

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19.12.2022 Secrétariat d'Auto Sport Suisse: Heures d'ouverture pendant les jours fériés
Weihnachten Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Le secrétariat d’Auto Sport Suisse sera fermé dans la période entre Noël et Nouvel An. Vous pourrez nous joindre avant et après les jours fériés comme suit :

Vendredi, 23.12.2022, ouvert jusqu’à 15.00 heures
Mardi, 03.01.2023 ouvert dès 09.00 heures

Ensuite, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture des bureaux habituelles.

Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes et une bonne et heureuse nouvelle année 2023 !

Auto Sport Suisse

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18.12.2022 Fête des champions 2022: une fin de saison digne de ce nom
Berg Rennwagen Marcel Steiner Eric Berguerand Robin Faustini Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le top 3 des voitures de course de montagne: Steiner, Berguerand et Faustini © Eichenberger

Vendredi soir, les champions automobiles suisses et les vainqueurs de coupes ont été récompensés à l'hôtel Bellevue Palace à Berne dans le cadre du «Dîner des Champions» d'Auto Sport Suisse.

En 2019, le dernier «Dîner des champions» a eu lieu à l'hôtel Bellevue Palace à Berne. En 2020, il n'y avait aucune raison d'organiser une fête des champions puisqu'il n'y avait pas de courses. Et en 2021, la clôture de la saison est tombée à l'eau en raison des prescriptions en matière de pandémie. Il est donc d'autant plus réjouissant que vendredi soir dernier – après une pause de trois ans – les champions et vainqueurs de coupes automobiles suisses aient à nouveau pu être honorés.

Quelque 150 invités ont participé à la cérémonie des champions de cette année. Les vainqueurs des championnats automobiles de cette année ont été honorés dans huit catégories. Werner Augsburger, ancien «chef de mission» chez Swiss Olympic, a animé le programme de la soirée. L'artiste de contorsion Nina Burri a assuré un spectacle impressionnant. Les vidéos ont été réalisées par Bernhard Braegger, le responsable des «Amis du sport automobile suisse».

Le champion en série Martin Bürki a reçu deux coupes. Le garagiste d'Uetendorf a non seulement remporté le Championnat Suisse des slaloms pour la neuvième fois au cours de la saison écoulée, mais Bürki s'est également assuré son quatrième titre dans la Coupe Suisse de la montagne au volant de sa VW Polo vert vif. Le fier champion était flanqué de son homonyme Martin Oliver Bürki. Le troisième du slalom, Philip Egli, était absent. Le Glaronais profite actuellement de ses vacances annuelles au Mexique. Dans la coupe de la montagne, où les prix ont été offerts par le fabricant de pneus Yokohama, le champion 2019 Philipp Krebs et Jürg Ochsner se sont réjouis de la deuxième et de la troisième place, aux côtés de Bürki.

Pas moins de quatre distinctions ont été décernées dans le cadre du Championnat suisse des rallyes. La Coupe Suisse des Rallyes Historiques (VHC) a été remportée par le couple Eddy et Florence Bérard sur BMW M3. Florian Gonon/Michel Horgnies (Ford Escort) et Guy Trolliet/Sébastien Moulin (Porsche 911) ont été récompensés aux deuxième et troisième places. En Coupe de Suisse des Rallyes, Philippe Broussoux/Didier Rappo se sont imposés en 2022 sur une Renault Clio. Les rangs 2 et 3 sont revenus respectivement à Claude Aebi/Justin Vuffray (également Renault Clio) et Laurent Rossi/Timothée Perruchoud (Peugeot 206 XS).

Rallye Michael Volluz Jonathan Hirschi Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le champion de rallye HIrschi (à droite) avec son co-pilote Volluz © Eichenberger

Dans le Championnat Suisse des rallyes juniors, le titre est revenu au Valaisan Guillaume Girolamo et à son copilote Benjamin Bétrisey. Le duo a remporté quatre des cinq rallyes et s'est imposé assez nettement face à Yoan Loeffler/Gaëtan Aubry. La troisième place est revenue à Sarah Lattion/Charlène Greppin (toutes sur Renault Clio Rally5).

Jonathan Hirschi a fêté son deuxième titre de CS. Le Neuchâtelois a remporté le Championnat suisse de Formule Renault 16 ans après avoir gagné le Championnat Suisse des rallyes. Hirschi est ainsi le premier pilote à s'imposer en rallye après un titre sur circuit. Avec son copilote Michaël Volluz, le pilote de VW Polo a reçu le trophée de la première place des mains du président de la CSN Andreas Michel. La deuxième place est revenue à Jonathan Michellod (Skoda Fabia), dont le copilote Stéphane Fellay était absent à Berne. Le troisième, Mike Coppens, n'était pas non plus sur place. Le Valaisan, encore champion de Suisse des rallyes en 2021, était toutefois représenté honorablement par son copilote Christophe Roux.

Dans le Championnat Suisse de la montagne, ce sont les habitués qui se sont imposés en 2022. Le pilote de Lola F3000 Eric Berguerand a reçu vendredi soir à Berne, sous les applaudissements, son septième trophée de champion dans la catégorie des voitures de course. Berguerand a remporté toutes les courses auxquelles il a participé en 2022 en un temps record. Marcel Steiner et Robin Faustini ont pris la deuxième et la troisième place (comme lors de la dernière cérémonie des champions en 2019). Chez les voitures de tourisme, c'est Reto Meisel qui s'est emparé de la couronne avec cinq victoires en six courses. Il a également été seul en tête cette saison avec cinq courses record. Roger Schnellmann et Bruno Sawatzki ont complété le podium.

Martin Buerki Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'animateur Augsburger (à gauche) avec le champion des slaloms Bürki © Eichenberger

Outre les nombreux trophées décernés aux champions suisses et aux vainqueurs de coupes, d'autres distinctions ont été attribuées. Raffaele Marciello a été honoré en tant que meilleur pilote international. Le Tessinois a non seulement remporté l'ADAC GT Masters et le GT World Challenge en 2022, mais il s'est également assuré le triomphe lors des prestigieuses 24h de Spa-Francorchamps. Les participants au FIA Hill Climb Masters 2021 (avec notamment le vainqueur de la catégorie 3 Reto Meisel) ainsi que la délégation suisse qui avait participé aux FIA Motorsport Games au Castellet en 2022 ont également pu monter sur scène.

Jürg Kaufmann a également été remercié dans le cadre de la cérémonie des champions à Berne. Kaufmann était membre de la CSN, membre des commissions Championnats et Rallye ainsi que responsable de la communication d'Auto Sport Suisse. Un «merci» a également été adressé à Peter «Pesche» Flückiger pour son engagement de longue date au sein du comité Parcours & Sécurité, son activité de chef de cours adjoint du cours de formation pour commissaires de parcours et de directeur de course de différentes manifestations. L'Auto Sport Schweiz Award de 2020 n'a pas pu être remis personnellement à Fredy Lienhard. Le fondateur du monde de l'aventure autobau à Romanshorn ainsi que le promoteur de la relève du sport automobile suisse n'était malheureusement pas présent à Berne.

Coupe suisse de la montagne
1. Martin Bürki, E1/VW Polo
2. Philipp Krebs, RCC/Renault Clio
3. Jürg Ochsner, IS/Opel Kadett C

Championnat suisse des slaloms
1. Martin Bürki, E1/VW Polo
2. Martin Oliver Bürki, E1/BMW E33
3. Philip Egli, E2-SS/ Dallara F393

Coupe Suisse des Rallyes Historiques VHC
1. Eddy Bérard/Florence Bérard, J2/BMW M3
2. Florian Gonon/Michel Horgnies, H1/Ford Escort
3. Guy Trolliet/Sébastien Moulin, I/Porsche 911 SC

Coupe de Suisse des Rallyes
1. Philippe Broussoux/Didier Rappo, ISN/Renault Clio
2. Claude Aebi/Justin Vuffray, ISN/Renault Clio
3. Laurent Rossi/Timothée Perruchoud, ISA/Peugeot 206 XS

Championnat suisse Rallye Junior
1. Guillaume Girolamo/Benjamin Bétrisey, Rally5/Renault Clio
2. Yoan Loeffler/Gaëtan Aubry, Rally5/Renault Clio
3. Sarah Lattion/Charlène Greppin, Rally5/Renault Clio

Championnat suisse des rallyes
1. Jonathan Hirschi/Michaël Volluz, Rally2/VW Polo GTI
2. Jonathan Michellod/Stéphane Fellay, Rally2/Skoda Fabia
3. Mike Coppens/Christophe Roux, Rally2/Skoda Fabia

Championnat suisse de la montagne des voitures de tourisme
1. Reto Meisel, E1/Mercedes SLK 340
2. Roger Schnellmann, E1/Mitsubishi Lancer
3. Bruno Sawatzki, IS/Porsche 911 GT3 Cup

Championnat suisse de la montagne des voitures de course
1. Eric Berguerand, E2-SS/Lola FA99
2. Marcel Steiner, E2-SC/LobArt LA01
3. Robin Faustini, E2-SS/Osella FA30

https://www.facebook.com/AutoSportSchweiz/

https://motorsport.ch/de/automobil/galerie

Raffaele Marciello Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Raffaele Marciello a été élu meilleur pilote international © Eichenberger

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16.12.2022 Martin Bürki: «La première fois n'avait pas été bonne non plus...»
Martin Buerki 2022 06 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Martin Bürki: Champion suisse des slaloms 2022 © Eichenberger

Depuis 2014, Martin Bürki est invaincu dans le championnat suisse des slaloms. Désormais neuf fois champion, il ne mâche pas ses mots. Même dans cette interview!

Lequel de tes neuf titres dans le championnat suisse des slaloms t'a particulièrement marqué?
Martin Bürki:
Le «titre Covid» en 2021. Comme nous n'avions que trois courses, il ne fallait absolument pas faire de faux pas.

Beaucoup de gens aiment se souvenir de leur premier titre – pas toi?
Non, pas du tout! (Rire.) C'est comme le sexe. La première fois n'avait pas été bonne non plus...

Bon, je vois. Est-ce que c'est une illusion ou la concurrence était-elle plus dure que les années précédentes?
Cela ne trompe pas. C'est ce que je vois aussi. Mais il y a aussi une autre raison. C'était la première saison de slalom que je faisais avec un moteur déjà utilisé. C'était le moteur que j'ai déjà utilisé dans le «petit» championnat suisse des slaloms en 2021.

Il est établi depuis longtemps que tu participeras volontiers au championnat suisse en 2023 avec d'autres véhicules. Peux-tu nous parler de tes projets?
A l'heure actuelle, je participerai probablement à l'une ou l'autre course avec la Polo. Mais j'ai encore deux ou trois autres véhicules que j'aimerais utiliser. Et donc, en 2023, je vais probablement alterner et courir dans différentes catégories.

Quelles sont les conséquences pour le dixième titre?
Ce sera un nouveau défi. Je vais devoir m'imposer dans d'autres classes. Que cela suffise finalement pour le dixième titre dépendra entre autres du nombre d'adversaires. Mais j'ai toujours le junior (son fils Mike, ndlr) que je peux utiliser comme joker...

Et au corse de côte? Mises-tu sur la BMW M3 GTR de ton défunt ami Jürg Beiner?
C'est le plan – oui. Et elle me donnera certainement du plaisir. En outre, j'ai aussi des raisons sentimentales de conduire cette voiture. J'ai déjà roulé avec sur le circuit. Et cela a bien fonctionné.

Tu renonces donc à participer à la Coupe de la Montagne, que tu as remportée pour la quatrième fois cette année?
Oui, j'y renonce.

En 2023, nous n'aurons à nouveau que six manches de slalom. C'est trop peu pour toi (et pour beaucoup d'autres). Que peut-on y changer?
A la va-vite? Supprimer les résultats biffés. Il n'est pas possible d'avoir deux biffures sur six courses. Ainsi, on aurait au moins six courses dans lesquelles tu ne peux rien te permettre si tu cours pour le titre.

Quels sont les autres projets?
Premièrement, tant qu'il n'y a pas de nouveaux événements, encourager les organisateurs à organiser des courses doubles. Comme l'équipe bernoise à Ambri. L'infrastructure est déjà disponible le samedi. Pourquoi cela n'est-il pas possible à Ambri et ailleurs? Deuxièmement – et là je me prends à mon propre jeu: j'espère pouvoir convaincre cette année encore un lieu d'accueil potentiel d'organiser une course. Nous avons besoin de toute urgence de plus de courses. Sinon, nous serons une espèce en voie d'extinction.

Martin Buerki 2022 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Martin avec sa dame de cœur Heidi lors de la finale du slalom à Chamblon © Eichenberger

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14.12.2022 Guillaume Girolamo: «Un titre reste un titre!»
Girolamo Champion Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Guillaume Girolamo: Champion suisse des rallyes juniors 2022 © Eichenberger

Guillaume Girolamo (25 ans) est issu d'une famille de rallymen valaisans. Son père Jean-Laurent a été actif pendant 25 ans. Aujourd'hui, le fils a remporté son premier titre en CS: chez les juniors.

Félicitations pour le titre de champion suisse en rallye juniors. Que signifie ce titre pour toi?
Guillaume Girolamo: Je suis très heureux de ce titre. Il est très important pour moi. J'ai commencé en 2017 chez les juniors et j'ai gravi les échelons au fil des années. En 2021, j'étais déjà assez proche comme troisième. Maintenant, ça a marché!

Certains disent que ce titre n'a pas d'importance en raison du faible nombre de participants. Qu’est-ce que tu leur réponds: Ont-ils raison?
Oui et non. Nous n'étions que trois équipes inscrites cette année. Mais un titre reste un titre. Et je pense l'avoir mérité au vu de mes performances des années précédentes.

Tu as remporté en même temps le titre du Clio Trophy Swiss. La concurrence était alors plus grande, n'est-ce pas?
Oui, je savais en début de saison que ce serait plus difficile. Je pense surtout à un concurrent comme Ismaël Vuistiner, qui a beaucoup d'expérience. Pour nous, en tant qu'équipe, le Rallye du Chablais a été une expérience très importante. Je pense qu'à partir de ce moment-là, nos notes et mon roulage étaient encore meilleurs. Ensuite, au Rally del Ticino, j'ai fait quelques erreurs. Mais lors de notre rallye à domicile en Valais, nous avons vraiment roulé fort.

Tu es issu d'une famille de rallye. As-tu vu ton père Jean-Laurent en action au début des années 2000?
Non, du moins je ne m'en souviens pas. Quand il a arrêté, je n'avais que cinq ans. Mon grand-père a lui aussi participé à des rallyes. Mais seulement quelques-uns. Mais chez nous, dans le garage, il y a une photo de lui datant de 1969.

Mais tu es venu au rallye par ton père?
Oui, absolument. Mais ce ne sont pas tous les parallèles. Laurent Michellod, le père de Jonathan Michellod, était copilote de mon père. Et Fabrice Betrisey, qui était le navigateur sur les derniers rallyes que mon père a disputés, est le père de mon copilote Bénjamin Betrisey?

Comment faut-il s'imaginer chez vous: Tu conduis et ton père te donne des conseils?
(Rires.) Au début, ce n'était pas le cas. Nous nous sommes même disputés. Maintenant, je suis content qu'il me donne des conseils et qu'il soit à mes côtés. Je pense que c'est lié à l'expérience. Au début, je ne voulais pas qu'on me dise quoi faire...

As-tu déjà des projets pour 2023?
Pas encore pour le moment. Cela dépend toujours des sponsors. J'ai toujours ma Clio. Je pourrais continuer à rouler avec. Mais bien sûr, je rêve d'une voiture plus puissante. Mais pour rouler avec une voiture de Rally2, il faudrait que plusieurs facteurs soient réunis. J'ai aussi récemment testé une Clio Rally3. C'était très amusant.

Est-ce que tu participerais à nouveau aux CS juniors si le concept aura modifié?
Si les règles vont être modifiées – pourquoi pas? Mais comme je l'ai dit, rien n'est encore décidé.

Guillaume Girolamo Valais 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Girolamo a remporté quatre rallyes sur cinq chez les juniors © Eichenberger

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12.12.2022 Podium pour Niederhauser, abandon précoce pour Marciello
Niederhauser Abu Dhabi 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Patric Niederhauser (au centre): Encore un podium à la fin de la saison © Audi

Les pilotes GT suisses ont disputé leur dernière course de la saison 2022 ce week-end à Abu Dhabi. Ils n'ont pas tout à fait réussi à remporter le classement général. Mais ils ont tout de même pu fêter une place sur le podium et d'autres succès de classe.

C'était probablement la dernière course de l'année: les 12 heures du Gulf d'Abu Dhabi le week-end dernier dans le cadre de l'Intercontinental GT Challenge. Une victoire suisse n'a pas été possible sur le circuit de Formule 1 de Yas Marina. Le meilleur Suisse, Patric Niederhauser, a terminé troisième. Il n'a pas manqué grand-chose au pilote d'usine Audi. La Ferrari victorieuse de Fuoco/Calado/Per Giudi n'avait que 15 secondes d'avance sur Niederhauser. Et après douze heures, il ne manquait au Bernois que 0,7 seconde à la Ferrari d'AF Corse qui occupait la deuxième place.

Le deuxième meilleur Suisse était Philip Ellis. Le Zougois a terminé cinquième avec un tour de retard et s'est ainsi imposé comme vainqueur de la catégorie ProAM face au duo père-fils Jan et Kevin Magnussen (qui a pris le départ dans le classement Pro). Daniel Allemann est passé tout près d'un podium de classe. Douzième au classement général, le pilote Porsche a terminé quatrième dans la catégorie ProAM.

Lucas Légeret s'est assuré une autre place sur le podium. Le Vaudois a terminé 13e au classement général et deuxième dans la catégorie argent. Le week-end dans le désert a également été fructueux pour Alex Fontana. Le Tessinois a remporté le classement GTC sur une Porsche 992.

Raffaele Marciello, l'étoile montante du GT3 pour la saison 2022, a quant à lui quitté la course très tôt. Un problème technique a contraint le champion de l'ADAC GT Masters à abandonner après seulement une heure de course.

Ricardo Feller n'a même pas pris le départ. Le pilote DTM au service d'Audi a dû renoncer à la course pour cause de maladie. C'est Dennis Marschall qui l'a remplacé. Sans succès toutefois. L'Audi #66 n'a terminé que 25e après un contact.

Après quatre courses, le titre de l'International GT Challenge est revenu à l'Espagnol Daniel Juncadella.

Legeret Abu Dhabi 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lucas Légeret a terminé deuxième au classement d'argent © Audi

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09.12.2022 Eric Berguerand: «Le titre de 2022 était le plus beau!»
Bergeruand Champion Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eric Berguerand: champion suisse de la montagne 2022 © Cornevaux

Eric Berguerand (43 ans) a remporté cette année le championnat suisse de la montagne pour la septième fois. Dans l'interview des champions accordée à Auto Sport Suisse, il révèle: «C'était mon plus beau titre!»

As-tu récupéré de tes efforts lors de la finale suisse de karting à Wohlen?
Eric Berguerand:
(Rires.) Oui, oui... Mais c'était vraiment fatigant. Et on ne fait que vieillir.

Tu as remporté ton septième titre aux courses de côte. Toutes nos félicitations! Lequel était le plus beau de tous?
Je ne roule pas pour les titres. Ce qui m'intéresse, c'est le plaisir. Et pour m'améliorer constamment. Mais si tu me poses une question aussi concrète, c'est le titre 2022 qui est le plus beau. C'était la première fois que je gagnais toutes les courses en un temps record. Je n'avais pas réussi à le faire lors des six autres titres précédents.

Tu as participé à cinq courses et tu les as toutes remportées en un temps record. Comment comptes-tu faire mieux en 2023?
Cela va être difficile. Il y a toujours une marge de progression. A chaque course. Mais c'est toujours une question de risque. Et plus on vieillit, plus les intérêts se déplacent, plus il est difficile de prendre ce risque.

On parle de dixièmes et de centièmes de seconde. Pas de secondes entières, non?
Si tu as une bonne course, que tout va bien – chez le pilote et la voiture. Et si les conditions extérieures sont bonnes, tu peux encore gagner du temps avec une course parfaite. Mais je pense que je suis presque au but.

Quel record de 2022 est le plus «facile» à battre ?
Sans aucun doute celui de Hemberg. On peut encore faire mieux. J'y ai eu des problèmes de pneus cette année.

Quelle est la quantité de travail nécessaire pour une saison comme celle-ci, avec autant de records?
En termes de préparation, ce n'est pas un travail extrêmement lourd. Je connais la voiture et je sais ce que je dois faire. Sur place, c'est plutôt de la sueur. Mais je compare volontiers cela à jouer au loto. Si tu connaissais les numéros à l'avance, ce serait facile et tu n'aurais pas de travail. Mais comme on ne connaît pas les numéros, on a toujours du travail sur place.

De quel record es-tu particulièrement fier?
A celle d'Anzère. C'était une super monté avec beaucoup de plaisir.

Un quotidien valaisan a écrit que tu avais dépassé ton zénith. Ceux qui t'ont vu en action en 2022 ont du mal à le croire. Où est-ce que tu te vois sur le plan de la carrière?
Je n'appellerais pas cela une carrière. Je ne suis pas un professionnel, je ne vis pas de la course. Et il est difficile de dire où j'en suis exactement. La majeure partie de l'ascension est certainement derrière moi. Je me trouve à un autre endroit que Robin Faustini, par exemple. Mais où exactement? Peut-être que je suis en train d'attaquer la descente.

Est-ce que tu t'es fixé une limite? Est-ce que tu t'arrêtes à 50 ans?
Je ne peux pas répondre à cette question. Je remarque que la motivation n'est plus la même. Quand je suis sur place, je fonctionne comme d'habitude. Et alors, j'y trouve aussi du plaisir. Mais le chemin pour y arriver est devenu plus difficile. Comme je l'ai dit, les intérêts se déplacent. Aujourd'hui, j'ai une famille et une entreprise dont je suis responsable.

Mais en 2023, tu seras au départ?
Oui. Je suis curieux de voir combien de courses nous aurons.

Jani Berguerand Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Berguerand (d.) avec Neel Jani lors de la finale de karting à Wohlen © Eichenberger

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07.12.2022 Reto Meisel: «Je participerai également au championnat suisse en 2023»
Champion Meisel Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Reto Meisel: Champion suisse des voitures de tourisme 2022 © Cornevaux

Reto Meisel (52 ans) était le pilote de voitures de tourisme de la montagne en 2022. Cinq victoires et cinq nouveaux records en E1 disent (presque) tout. Pour l'ASS, il revient sur cette saison exceptionnelle dans le cadre des interviews des champions.

En tant que vétéran, que signifie pour toi un titre de champion suisse?
Reto Meisel:
(rires.) Une petite couronne de plus... Plus sérieusement: je le fais pour le plaisir. Je n'ai plus rien à prouver à personne. Et si, comme cette année, tout se passe bien sur le plan technique, je suis bien sûr ravi. De plus, tout ce cirque est un plaisir – avec les fans, les autres pilotes et les sponsors. En hiver, quand il n'y a pas de course, je remarque toujours à quel point cela me manque.

Le titre de 2022 n'était pas ton premier. En 1998, tu as remporté le Trophée Interswiss. En 2002, la Coupe des Montagnes Suisses, le championnat précurseur. En 2016, tu as été champion de la montagne. Et à cela s'ajoutent trois titres de montagne en Allemagne: 2007, 2009 et 2011. On dit toujours que le premier titre est le plus beau. Cela s'applique-t-il aussi à toi?
La victoire du Trophée Interswiss en 1998 était effectivement spéciale. Après deux ans de vice-championnat, ce titre a fait extrêmement du bien. Mais les premières places dans le championnat allemand étaient également exceptionnelles. Entre-temps, le championnat n'a malheureusement plus la même valeur.

Au Gurnigel, tu as amélioré ton propre meilleur temps de 2018 avec la même voiture de près de quatre secondes pour atteindre la performance fantastique de 1:48,84 min. Comment expliques-tu cela?
Plusieurs facteurs sont entrés en jeu. D'une part, bien sûr, la routine et la confiance toujours plus grande dans la voiture. D'autre part, nous avions enfin cette année des pneus qui fonctionnaient. De plus, la voiture était stable, ce qui n'était pas le cas en 2018. Mais il y a d'autres facteurs: le Gurnigel fait partie de mes circuits préférés. Il est très sélectif, techniquement exigeant. Cela convient très bien à ma Mercedes. Oui, et puis la pression a aussi disparu. Comme j'avais déjà le titre en poche à Oberhallau, j'ai pu rouler librement au Gurnigel. Tout cela s'est combiné pour donner ces quatre secondes.

Une nouvelle amélioration est toujours possible. Mais pas de quatre secondes, n'est-ce pas?
Définitivement impossible. Mais il y a 20 ans, personne n'aurait pu croire qu'il était possible de rouler en moins de deux minutes au Gurnigel avec une voiture de tourisme. En outre, de tels records dépendent bien sûr toujours des règlements. Mais quatre secondes, c'est déjà beaucoup...

Tu n'as été battu qu'une seule fois cette année: à Oberhallau. Y as-tu roulé avec le frein à main parce que tu avais le titre en tête ou est-ce que Roger Schnellmann avait simplement des avantages sur ce circuit puissant?
Les deux. J'avais le titre en tête. Et le parcours d'Oberhallau convient parfaitement au 4x4 de Roger. Je préfère les parcours avec beaucoup de changements de direction et de combinaisons de virages. Sur de tels parcours, le châssis et l'aérodynamique jouent un rôle plus important.

As-tu déjà fait des plans pour 2023?
Je pense que nous continuerons à participer au championnat suisse en 2023. Peut-être qu'au printemps, nous aurons encore l'occasion de participer à l'une ou l'autre manche du championnat d'Europe. Mais cela dépendra des règlements.

IMG 7642 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Meisel avec son prédécesseur Andy Feigenwinter (à gauche) © Eichenberger

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05.12.2022 Nouveau livre: Les courses automobiles au Tessin et dans les Grisons
Keller Buch 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La dernière œuvre de Giorgio Keller

Si vous vous intéressez aux courses automobiles dans le sud de la Suisse et que vous maîtrisez l'italien, le nouveau livre «Classiche motoristiche in Ticino e nei Grigioni» est le cadeau de Noël idéal.

L'auteur Giorgio Keller a publié il y a trois ans le livre «Les pilotes de Grands Prix du Tessin». Aujourd'hui, ce publiciste dynamique du pays ensoleillé a publié un autre ouvrage: Classiche motoristiche in Ticino e nei Grigioni – e Storia del Rally in Ticino» (volume 1).

Le nouveau livre de Keller regroupe un nombre immense de comptes rendus de courses, de classements, de portraits de vainqueurs, d'histoires et d'anecdotes sur plus de 100 ans de courses au Tessin. Keller évoque notamment des courses de Formule 3 sur un circuit de Locarno, des courses de moto au San Salvatore, des courses de karting sur le parking du terrain de football du Cornaredo ou encore la course de côte Lugano – Monte Bré.

Le Rally del Ticino n'est évidemment pas en reste dans le dernier ouvrage de Keller. Peu de gens savent aujourd'hui que Clay Regazzoni a fait ses premières expériences de course sur une Mini en 1963 ou que la légende du rallye Walter Röhrl a remporté le Rallye de Lugano en 1974 lors de sa seule participation.

Les courses organisées dans les Grisons constituent également un élément important du livre. En effet, les courses automobiles les plus prestigieuses du sud de la Suisse ont eu lieu dans le Val Poschiavo (Poschiavo-Bernina, 1929 et 1930) et dans le Val Bregaglia (course de Maloja, 1937-1952). A l'époque, Hans Stuck sr., Louis Chiron ou Toulo de Graffenried, entre autres, ont inscrit leur nom au palmarès.

«Classiche motoristiche in Ticino e nei Grigioni» comprend 420 pages, environ 1500 photos et est rédigé en italien. Le livre (21x27 cm) coûte 58.- CHF et est paru aux éditions «Fontana Edizioni» (Lugano). Le numéro ISBN est le suivant: 978-88-8191-631-3. Pour plus d'informations consultez: www.fontanaedizioni.ch

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02.12.2022 Jonathan Hirschi: «J'ai envie de continuer!»
Hirschi Schweizer Meister Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi/Michaël Volluz: Champions suisses des rallyes 2022 © Kaufmann

Jonathan Hirschi (36 ans) est le pilote suisse polyvalent par excellence! Cette année, le Neuchâtelois a remporté le championnat suisse des rallyes avec son navigateur Michaël Volluz, 16 ans après son titre de CS en Formule Renault.

Avec un peu de recul: Que signifie pour toi ton titre de champion de Suisse des rallyes?
Jonathan Hirschi:
Beaucoup. Et j'en suis très heureux. Cela a toujours été mon objectif de participer à nouveau à des rallyes. C'est d'autant plus beau de pouvoir terminer une saison, d'ailleurs ma première complète en Suisse, avec le titre. Les combats avec Mike Coppens et Jonathan Michellod ont été très stimulants. Pour être tout à fait honnête, je n'arrive pas encore à réaliser que j'ai remporté le titre.

Tu es le premier et le seul pilote suisse à avoir remporté le titre de champion de Suisse sur circuit (en 2006 en Formule Renault) et en rallye. Tu peux en être fier.
Oui, sans aucun doute. Et cela a toujours été un objectif dans ma carrière. J'admire les pilotes polyvalents comme Romain Dumas ou Stéphane Sarrazin. Bien sûr, ils ont gagné des championnats et des courses à un autre niveau. Mais suivre de tels pilotes et avoir du succès dans des disciplines totalement différentes est une satisfaction. Je suis quasiment la preuve vivante que l'on peut encore gagner des championnats en 2022 en tant que pilote polyvalent. J'espère secrètement être un bon exemple pour la relève.

Tu es passé du circuit au rallye. Puis à nouveau au circuit et maintenant à nouveau au rallye. Quels sont tes projets pour 2023?
Honnêtement, je ne sais pas encore ce que je vais faire. Je participerai certainement à nouveau à quelques courses sur la Nordschleife. Je ne peux pas encore dire si je défendrai mon titre de champion de Suisse des rallyes. Juste ceci: j'ai envie de continuer. Et le championnat suisse des rallyes est très intéressant. Le meilleur exemple a été le Rallye du Valais. Il était très disputé et les écarts étaient très faibles. Mais comme je l'ai dit, je ne sais pas encore exactement ce que je vais faire. Pour l'instant, je n'ai inscrit que deux rallyes fixes au calendrier: le Rallye Hivernal du Dévoluy en France, les 10 et 11 décembre, en préparation du Rallye Monte-Carlo, du 19 au 22 janvier 2023.

Tu as remporté deux rallyes sur six cette saison. Mais aucune sur le sol suisse. Cela t'agace-t-il un peu?
Cela montre qu'il y a encore de la marge et que je peux faire mieux. Au Critérium, une crevaison nous a privés de la victoire. Au Rallye du Chablais, ce sont deux pénalités de dix secondes. Bien sûr, notre résultat au Rallye du Valais a également été décevant. Gagner ce rallye est très spécial. Et cela n'a pas fonctionné cette fois-ci en raison de diverses crevaisons.

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Jonathan Hirschi (au centre) avec son copilote Michaël Volluz (à gauche) au Rallye du Chablais © Eichenberger

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25.11.2022 "Marché des oignons" - fermeture du bureau dans l’après-midi
Zibelemaerit Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Le lundi 28 novembre 2022 aura lieu à Berne le traditionnel "Marché des oignons".

Le bureau d'Auto Sport Suisse sera donc ouvert le lundi 28.11.2022 de 09h00 à 12h00 et sera fermé l'après-midi.

A partir du mardi 29.11.2022, nous serons à nouveau à votre disposition aux heures d'ouverture habituelles.

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24.11.2022 Voici à quoi ressembleront les calendriers pour 2023
Jonathan Hirschi Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La saison débute fin mars avec le Critérium Jurassien © Cornevaux

Lors de sa réunion d'hier, mercredi 23 novembre, la CSN a adopté les calendriers pour 2023. A ce jour, il est possible de planifier les dates suivantes:

Dates CS de la Montage 2023
10/11 juin, Hemberg
17/18 juin, La Roche – La Berra
8/9 juillet, Massongex (provisoire)
22/23 juillet, Ayent – Anzère
18-20 août, St-Ursanne – Les Rangiers
26/27 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel St. Denis – Les Paccots

Dates CS des Slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double événement)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

Dates CS des Rallyes 2023
31 mars/1er avril, Critérium jurassien
1-3 juin, Rallye du Chablais
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
7-9 septembre, Rallye Mont-Blanc – Morzine (F)
29-30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais

Dates CS de Karting 2023
2 avril, 7 Laghi (I)*
14 mai, Franciacorta (I)*
2 juillet, Mirecourt (F)
20 août, Levier (F)
30 septembre, Wohlen

*Doivent encore recevoir l'accord définitif de l'Automobile Club d'Italie (ACI).

Les dates de la Porsche Sports Cup Suisse 2023 sont également déjà inscrites:
20-22 avril, Red Bull Ring (A)
18-20 mai, Le Castellet (F)
23-25 juin, Imola (I)
14-16 juillet, Monza (I)
21-23 septembre, Mugello (I)
26-28 octobre, Misano (I)

En cas de modifications/annulations, celles-ci seront publiées par Auto Sport Suisse sur son site Internet.

IMG 5850 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La saison des course de côte 2023 s'ouvre à Hemberg © Eichenberger

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22.11.2022 Plus de course de côte à Reitnau
Roger Schnellmann Eichenberger ASS Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La dernière course à Reitnau a eu lieu en 2019 © Eichenberger

C'est désormais définitif: l'ACS renonce à l'avenir à organiser d'autres courses de côte à Reitnau.

Le comité directeur de l'ACS avait déjà pris cette décision fin septembre. Il était toutefois important pour l'ACS d'informer d'abord personnellement toutes les personnes directement impliquées de cette décision et d'exposer les motifs qui ont conduit à cette décision. Les communes, tous les propriétaires fonciers et les associations ont également été informés au préalable par écrit de cette décision.

Le contexte de cette décision est qu'il n'est plus possible pour l'ACS de mettre à disposition suffisamment de moyens financiers pour cette grande manifestation. Ceci en raison de l'évolution de la situation du marché dans l'environnement automobile. Celle-ci a évolué très rapidement et malheureusement pas en faveur du sport automobile. «Ce n'est pas Corona elle-même, si c'est le cas, l'après-Corona et maintenant encore les problèmes actuels sur le marché mondial», explique Thomas Kohler, directeur et organisateur de l'événement. «Les véhicules électriques seront l'avenir sur les routes, mais pour l'instant, nous ne pouvons pas répondre à ce besoin vis-à-vis de nos sponsors dans le sport automobile, et cela ne correspond pas non plus, dans la majorité des cas, aux souhaits de nos spectateurs», poursuit Kohler.

Après 54 ans de course de côte à Reitnau, c'en est fini du sport automobile dans le Suhrental, bien que les capsules d'anniversaire pour la 55e édition soient déjà dans la cave depuis 2020. L'ACS regrette vivement cette décision. D'autres facteurs ont également été pris en compte dans cette décision. Un changement de comportement des spectateurs, mais aussi le transfert des fonds publicitaires vers le marketing sur Internet. Le sponsoring d'entreprise sur place est plutôt en recul. De nombreux autres organisateurs, en dehors du sport automobile, le ressentent également. La situation est encore aggravée par le fait que l'espace disponible à Reitnau, de plus en plus restreint ces dernières années, ne laisse aucune marge de manœuvre pour adapter la manifestation à son époque et l'agrandir afin de répondre aux nouveaux besoins d'un grand événement.

L'ACS remercie tous les pilotes, les fonctionnaires, les bénévoles et les spectateurs qui ont rendu cet événement possible.

(Communiqué de presse officiel ACS Mitte)

Thomas Kohler 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Thomas Kohler: «Nous ne pouvons pas répondre à ce besoin vis-à-vis de nos sponsors dans le sport automobile!»

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22.11.2022 Suzuki Swiss Racing Cup: Un max de plaisir à moindre prix
Suzuki 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Suzuki Swiss Racing Cup est la première coupe de marque suisse avec des véhicules de course à assistance électrique © myphoto.ch

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 3: la Suzuki Swiss Racing Cup.

Les voitures de série ont la cote. Du moins chez les pilotes amateurs soucieux de leur porte-monnaie. La Suzuki Swiss Racing Cup leur permet de participer à une coupe monotype dans le cadre du championnat suisse des slaloms. Une coupe qui procure beaucoup de plaisir pour peu d'argent. L'un des pilotes, Michaël Béring, fils du champion d'Europe de la montagne Jean-Claude Béring décédé en 2020, en témoigne: «Cette coupe est géniale! Tu n'as à t’occuper de rien sur place!»

En 2019, 39 coureurs ont disputé la SSRC lors du coup d’envoi de la saison, à Interlaken. Après deux ans de pandémie, les rangs se sont clairsemés. En 2022, on recensait encore 17 pilotes lors de la première course, à Bière. Il est vrai qu'il y a trois ans, différents modèles étaient encore autorisés. Or Suzuki Suisse a changé la donne. Seule la Suzuki Swift Sport 48V Hybrid est encore admise en 2022. Du coup, la Suzuki Swiss Racing Cup devient la première coupe monotype de Suisse alignant des voitures à assistance électrique.

La voiture a déjà été testée pendant la mini-saison de slaloms, en 2021. Michaël Béring, Patrick Flammer et Rico Thomann ont inauguré cette «mild hybrid». Avec succès! Flammer a remporté le premier des deux slaloms courus sur l'aérodrome d'Ambri.

Entre-temps (comme déjà évoqué), les concurrents sont passés au modèle hybride. Fabian Eggenberger et Marcel Muzzarelli, qui briguent les premières places depuis longtemps, jugent la différence avec le modèle précédent gérable. La Suzuki hybride a un peu moins de pêche à haut régime, estime Eggenberger. Et Muzzarelli trouve que la transmission a changé. «Les roues motrices ne patinent plus autant», commente-t-il.

Muzzarelli contre Eggenberger, c'était aussi le duel de cette saison. À cinq reprises, ils ont occupé les deux premières places. A la fin, c’est Eggenberger qui a remporté le championnat, avec 5 victoires contre une. Et ce, malgré une démonstration de force de «Muzz» en début de saison. À Bière, en ouverture, le pilote de 41 ans a devancé tout le monde de plus de deux secondes lors de la deuxième manche. Son explication: «J'étais le plus rapide lors de la première manche et je savais que Fabian n'avait pas battu mon temps lors de la deuxième. J’étais donc libéré.»

Après Bière, la situation s'est inversée. Eggenberger a réalisé un sans-faute à Frauenfeld et à Ambri. Et avec sa quatrième victoire, à Bure, il s’est assuré le titre avant terme. «Fabian a été le plus rapide cette année», admet Muzzarelli sans tourner autour du pot. «Il a mérité le titre.» Le champion en convient volontiers et a lui aussi une explication logique. «La voiture est devenue plus facile à conduire. L’overboost à l'accélération n'est plus aussi prononcé que sur le modèle précédent. Marcel s'en sortait mieux parce qu’il dosait ses accélérations. Alors que moi, c’est on-off…»

Eggenberger Muzzarelli Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fabian Eggenberger et Marcel Muzzarelli © Suzuki

Suzuki Suisse a adouci le passage au nouveau modèle hybride en proposant une prime de reprise de 3000 francs. Elle n'est toutefois accordée qu’aux pilotes ayant disputé la Racing Cup des années 2019-2021 et - selon Suzuki Suisse - sous certaines conditions. On ne peut pas louer les voitures chez Suzuki. À moins de réserver la «voiture de presse» pour courir au titre d’invité. En revanche, une voiture peut se partager, ce qui réduit les coûts. Mais cela implique aussi des risques. Que se passe-t-il si ton «coéquipier» a un accident ou une panne? Ou si, comme à Frauenfeld, les freins surchauffent? «C'était effectivement un problème», confirme Eggenberger, qui a partagé sa voiture avec Heiko Leiber en 2022. «Nous avons dû changer les plaquettes pendant la pause pour que la pédale n’aille pas au fond.»

Cette sportive compacte n’est pas exigeante. «Elle est idéale pour les débutants», explique Eggenberger. Comme elle est immatriculée, tu n’as pas besoin d'une remorque et d'un véhicule tracteur coûteux pour te rendre aux courses. En outre, elle n’exige pas de grandes connaissances techniques, car tu ne peux de toute façon rien modifier. Et tu peux retourner à ton travail à son volant le lundi matin.»

Une licence de pilote invité d'Auto Sport Suisse suffit pour humer l'air de la course de la SSRC. Et il y a même quelque chose à gagner. Le champion reçoit une prime 3000 francs, plus un bon d'achat Yokohama d'une valeur de 1500 francs. La prime décroit de 200 francs pour les suivants, si bien que le 15e au classement général reçoit encore 200 francs. Et ceux qui disputent au moins trois courses obtiennent une ristourne de 300 francs par événement. Pas de quoi financer des vacances de luxe, mais ça permet de pratiquer le sport automobile avec un maximum de plaisir et à moindres coûts. Ce qui est précisément le but de la Suzuki Swiss Racing Cup.

Les vainqueurs de la Suzuki Cup
2005, Dennis von Gunten
2006, Marc Hintermayer
2007, Dennis von Gunten (Ignis Sport) et Rebecca Glaser (Swift Sport)
2008, Christian Lee (Ignis Sport) et Marco Graf (Swift Sport)
2009, Marco Graf
2010, Manfred Eggenberger
2011, Thomas Gerber
2012, Fabian Eggenberger
2013, Fabian Eggenberger
2019, Marcel Muzzarelli
2020 – (pas de championnat à cause de la pandémie)
2021, Marcel Muzzarelli
2022, Fabian Eggenberger

De 2005 à 2013, cette coupe monotype approuvée par ASS s’appelait «Suzuki Grand Prix». En 2019, elle a été rebaptisée «Suzuki Swiss Racing Cup».

Suzuki 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le SSRC a lieu dans le cadre du championnat suisse des slaloms © myphoto.ch

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21.11.2022 Macao: Mortara encore sur le podium malgré une grosse erreur
Mortara Macau Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mortara démarre alors que le feu est rouge... © Youtube

Edoardo Mortara et Raffaele Marciello ont manqué la fin de saison parfaite à Macao. Marciello a abandonné alors qu'il était en tête. Et Mortara a commis une grosse erreur au «départ»...

Edoardo Mortara compte parmi les stars absolues à Macao. Le Genevois a déjà remporté six fois la course dans l'ancienne colonie britannique – deux fois en Formule 3, c'est-à-dire le Grand Prix classique de Macao, et quatre fois en voiture GT. Ce week-end, «Edo» voulait décrocher une septième victoire. Il s'en est donné les moyens en décrochant la pole position. Mais le pilote Audi a ensuite commis une erreur lourde de conséquences. Le pilote suisse de Formule E s'est élancé (seul dans le peloton) lorsque le Safety-Car s'est mis en marche, alors que le feu était encore «rouge»! Après un tour, il a repris sa place à l'avant, ce que la direction de course n'a évidemment pas toléré. Mortara a dû prendre le départ depuis la voie des stands et a terminé quatrième derrière le vainqueur Maro Engel, Raffaele Marciello et le héros local Kang Ling.

Lors de la deuxième manche, la course principale à proprement parler, Mortara a réparé son erreur et a terminé deuxième derrière Engel. La troisième place est revenue au Fribourgeois Alexandre Imperatori, qui vit en Asie.

Marciello n'a pas eu de chance. Le champion des ADAC GT Masters voulait couronner sa sensationnelle saison par une victoire à Macao, mais il a abandonné dès le deuxième tour de la course principale alors qu'il était en tête.

Marciello Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marciello a abandonné en tête © Archives Marciello

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18.11.2022 Hommage à Curt Schild
Curd Schild Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Curt Schild 1930 – 2022

Curt Schild s'est intéressé à l'automobile dès son plus jeune âge. De 1955 à 1958, cet ingénieur en mécanique de l'EPF de Soleure a également effectué un stage chez Porsche. En 1960, l'ACS l'engage comme responsable de la technique et du sport. Deux ans plus tard seulement, Schild rejoint en tant que délégué de l'ACS la Commission Sportive Internationale, l'autorité sportive suprême de la FIA, alors largement autonome. Schild y est rapidement nommé président de la commission d'homologation. Plus tard, on lui confie également la direction de la commission technique de la Formule 1. En outre, il intervient lors de grands événements en tant que commissaire sportif et technique.

Schild ne se fait pas que des amis en tant que président de l'homologation. Après une visite chez Ferrari, le fondateur de l'entreprise, Enzo Ferrari, lui montre encore une épaule froide des décennies plus tard. Et chez Porsche aussi, lors de l'homologation de la fameuse Porsche 917, on n'est «pas amusé» par la démarche méticuleuse de Schild. En Formule 1 aussi, Schild est confronté à un vent glacial à partir de 1976. Le puissant président de la FISA, Jean-Marie Balestre, souvent impitoyable, rend la vie difficile à Schild, toujours prêt à aider et à faire des compromis. En 1982, c'est la rupture.

Schild se concentre alors à nouveau sur ses fonctions à l'ACS et n'apparaît plus que rarement dans le sport automobile international. Au début des années 90, il devient membre de la commission FISA pour les véhicules électriques et solaires. À partir de 1986, Schild organise au nom de l'ACS diverses compétitions pour véhicules électriques – d'abord à Veltheim, puis sur les aérodromes d'Emmen et d'Interlaken.

En 2010, 15 ans après son départ à la retraite, Schild est admis comme légende de la course automobile dans le «Wall of Fame de la course automobile suisse» au musée autobau de Romanshorn. Le 2 octobre, Schild décède des suites d'une longue maladie.

Schild 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Curt Schild en 1993 lors d'une course électrique sur l'aérodrome d'Emmen

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17.11.2022 La nouvelle saison approche - Formulaires de licence 2023
Formulare 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Ces derniers jours, les formulaires de renouvellement 2023 ont été envoyés aux pilotes qui étaient en possession d'une licence annuelle (REG/NAT/INT) en 2022. Les formulaires de demande pour une permière licence peuvent être commandés dès maintenant par e-mail ou par téléphone auprès du secrétariat : info@motorsport.ch ou 031 979 11 11.

Les formulaires de licence pour les candidats collectifs, la licence annuelle LOC, la licence d'entraînement, la licence SIM-Racing, la licence REG-Gast ou la licence IT-D1 ainsi que pour les licences de commissaires sont disponibles ici pour téléchargement : https://motorsport.ch/de/autos...

Ceux qui doivent encore demander une licence pour la saison 2022 ou qui souhaitent adapter leur degré de licence actuel pour la saison en cours ont la possibilité de le faire jusqu'au 30.11.2022.

Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute question concernant les licences 2023.

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16.11.2022 Christophe Hurni champion 2022
Hurni Christophe 2022 Champion 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christophe Hurni a remporté quelques coupes supplémentaires en 2022

Le pilote neuchâtelois a remporté le Championnat Ultimate Cup Series 2022 au volant de sa Formule Renault le week-end dernier au circuit du Castellet.

Le week-end dernier au circuit Paul Ricard Christophe Hurni est devenu champion à l’âge de 59 ans. Le pilote neuchâtelois remporte le Championnat Ultimate Cup Series 2022 au volant de sa Formule Renault. Hurni réalise une saison parfaite avec 14 victoires, 17 podiums et 540 points cette année et remporte les deux catégories Général et Ultimate en Formule Renault.

Bravo pour cette magnifique saison!
Christophe Hurni: Je suis vraiment heureux, c’est pour moi une belle façon de fêter 40 ans de sport automobile et de passion. L’histoire est d’autant plus belle que j’ai fait mes débuts sur ce même circuit du Castellet et déjà au volant d’une Formule Renault de l’époque. C’était à l’occasion du volant Elf ou je m’étais hissé jusqu’en demie finale au côté de pilotes chevronnées comme Jean Alesi.

Tu as dû attendre le dernier meeting de courses pour être sûr de gagner le championnat?
Oui, lors de la dernière manche les points comptent double et la bataille a été très serrée toute la saison avec le jeune Gaspard Le Gallais. Il m’a obligé à sortir de ma zone de confort et de repousser mes limites. L’ambiance entre nous a toujours été sportives et fair-play malgré l’accrochage de Magny-Cours.

Tu as 60 ans le 1er décembre, rien ne semble t’arrêter?
C’est vrai! J’ai toujours le même plaisir au volant, je dirais même que ma passion est encore plus grande que lorsque j’étais jeune. Je vous rassure, j’ai toujours dit que je m’arrêterais avant de devenir une «chicane mobile». Mais, je ne vous cache pas que j’ai encore un grand projet en sport automobile pour ces prochaines années. En tous les cas, la passion est toujours aussi vive pour ce sport qui m’a beaucoup apporté au niveau humain, partage et amitiés.

Tu vas fêter ce titre?
Bien sûr, le titre mais surtout 40 ans de compétition, cela se fête!

Hurni Christophe 2022 Champion 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christophe Hurni dans sa Formule Renault – presque comme il y a 40 ans

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14.11.2022 Buemi champion du monde pour la troisième fois
Buemi Champion 3rd time Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi (d.) avec Ryo Hirakawa et Brendon Hartley

En Formule E, Buemi n'a pas réussi à s'en sortir en 2022. En revanche, les choses se sont d'autant mieux passées dans le championnat du monde d'endurance. Ce week-end, il a remporté son troisième titre de champion du monde lors des 8 heures de Bahreïn!

Sébastien Buemi a remporté son troisième titre mondial après 2014 et 2019 lors de la finale de la saison du championnat du monde d'endurance à Bahreïn. Une deuxième place lors de la dernière course a suffi au pilote Toyota pour couronner la saison 2022 avec cinq points d'avance sur l'équipe Alpine, deuxième. Le bilan de Buemi et de ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Ryo Hirakawa cette saison: deux victoires (dont les 24h du Mans) et trois deuxièmes places.

«Être champion du monde, c'est un sentiment formidable», déclare Buemi. «Nous avons exploité toutes les possibilités et avons non seulement remporté le titre, mais aussi Le Mans. Je tiens à féliciter tout particulièrement Ryo, qui est arrivé dans l'équipe en tant que novice et qui a triomphé dès sa première année. Ce n'est pas facile de monter dans une hypercar et de se battre contre une concurrence aussi forte au sommet, mais il a été un coéquipier fantastique. Nous voulions bien sûr gagner la course à Bahreïn et décrocher le titre avec style, mais malgré la pole position et un bon départ, cela n'a pas suffi. Félicitations à la voiture Toyota n°7, cela montre une fois de plus à quel point la course au titre était disputée.»

Pour Nico Müller, qui faisait sa première apparition dans l'hypercar de Peugeot, la course à Bahreïn s'est terminée à la quatrième position, à six tours de la Toyota victorieuse. Louis Delétraz a également terminé sa saison réussie en tant que pilote LMP2 à la 4e place de sa catégorie et a pris la 5e place du classement général.

Deux autres Suisses ont également pu se réjouir: le pilote Porsche Nicolas Leutwyler est monté pour la première fois de la saison sur la plus haute marche du podium dans la catégorie amateur du LMGTE. Rahel Frey (Ferrari 488) a quant à elle décroché la troisième place.

Nico Mueller Peugeot Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller a terminé quatrième pour ses débuts en hypercar

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11.11.2022 One to watch – Shannon Lugassy
Shannon Lugassy quer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Shannon Lugassy chez lui à Genève © Archives Lugassy

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 2: One to watch – Shannon Lugassy.

Shannon Lugassy (16 ans) bénéficie du soutien de plusieurs sportifs de renom. Outre l’Espagnol Dani Pedrosa, triple champion du monde motocycliste et le Français Sébastien Charpentier, double champion du monde en Supersport, le Brésilien Cafú, ex-star du football, fait partie du petit cercle des personnes souhaitant faire progresser le Genevois d'ascendance israélienne. A cela s'ajoute un autre ex-sportif professionnel, responsable de la condition physique de Shannon: Cédric Grand, médaillé de bronze en bob à quatre à Turin, en 2006.

À l’instar de la plupart des jeunes pilotes, Shannon Lugassy a fait ses premiers pas en karting. Il avait 6 ans quand il s’est assis pour la première fois dans un kart de location. Peu après, il rejoignait Spirit Racing. Il se souvient encore très bien de son premier test. «C’était à Wohlen, où j'ai établi d’emblée un nouveau record de la piste.»

En 2016, Shannon termine deuxième chez les Super Minis. En 2017, il se classe troisième. Et en 2018, il s'adjuge le titre. L’année suivante, il passe chez les juniors et se hisse dans le top 3 dès la deuxième course, à Château Gaillard. Shannon Lugassy termine la saison au 5e rang et cesse ensuite de pratiquer le karting, du moins en compétition. Il a 14 ans quand sa famille le lance en compétition automobile. Mais pas en Formule 4, car Shannon a abandonné ce projet après un test insatisfaisant. À la place, il dispute en 2021 l'Ultimate Cup Series sur une Formule Renault 2.0 du team CMR et se classe deuxième du championnat.

Shannon Lugassy a franchi une nouvelle étape cette année. Au sein de l'équipe, il a été promu en Formule 3. Il y court au côté de Nicolas Prost, le fils du quadruple champion du monde de Formule 1. «Je profite beaucoup de son expérience», confie-t-il. «Il constitue la référence parfaite pour moi.»

Le passage de la Formule Renault à la F3 s'est déroulé sans accroc. Dès la première course, au Castellet, Lugassy s’est classé deuxième (derrière Prost). À la fin du premier week-end de course, il était même en tête du championnat. «Shannon est très talentueux», atteste Ken Allemann, son ancien chef de team. «Il fait partie des pilotes les plus rapides que j'ai encadrés ces dernières années.»

Le jeune homme de 16 ans ne dit que du bien des Ultimate Cup Series. C'est une bonne école, estime-t-il. Et une école abordable. Une saison en Formule Renault coûte 150'000 francs tout compris. Et une année en Formule 1, 200'000 francs. «Pour ce prix, je pourrais courir tout juste six mois en Formule 4 italienne!»

Qu’est-ce qui attend Shannon? En 2023, il veut prendre pied en Formule 3 Régionale. Est-ce que ça marchera? Les soutiens influents ne manquent pas...

Lugassy F3 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lugassy a couru en Formule 3 aux côtés de Nicolas Prost © Archives Lugassy

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09.11.2022 Calendrier provisoire – Les organisateurs annoncent les dates 2023
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Le Rallye Bourgogne-Côte Chalonaise (en photo Oliver Burri 2015) fait partie du Championnat Suisse des Rallyes dès la nouvelle saison © Cornevaux

Auto Sport Suisse a publié sur son site Internet le calendrier provisoire des championnats suisses de montagne, de slalom et de rallye 2023. Voici quelques explications à ce sujet.

Les organisateurs ont communiqué à Auto Sport Suisse les dates qu'ils prévoient pour les courses de 2023 et un calendrier provisoire a été établi pour l'année 2023 sur la base de ces annonces. Les organisateurs doivent souvent tenir compte des réglementations et des conditions locales ainsi que, bien entendu, des autres événements prévus dans leur région afin de pouvoir prévoir leur manifestation à une date donnée. Les organisateurs de manifestations REGionales et NATionales ainsi que les différentes coupes de marque peuvent encore envoyer leurs dates jusqu'à fin novembre ou fin décembre.

Championnat suisse des slaloms
Grâce aux doubles courses prévues au slalom d'Ambri, six courses pourront à nouveau être organisées en 2023. Le Slalom de Bure a dévié de la date qu'il souhaitait initialement (en même temps que la course de côte La Roche-La Berra) et part du principe que la manifestation de Massongex n'aura pas lieu. L'idéal serait certainement d'avoir huit à dix courses pour un championnat suisse, bien que les organisateurs et les infrastructures fassent actuellement défaut à cet effet. De plus, comme l'infrastructure de la place d'armes de Romont sera entièrement reconstruite d'ici 2025, les deux manifestations actuelles (Drognens/Romont) ne peuvent plus être organisées par les organisateurs pour le moment.

Championnat suisse de montagne
Sept manifestations sont actuellement prévues dans le cadre du championnat suisse de montagne, mais il faut noter que la manifestation de Massongex repose sur des bases fragiles et n'a été inscrite que provisoirement. De plus, l'organisateur «Les Paccots» n'a pas encore pu se résoudre à une organisation définitive en 2023. Dans ce calendrier provisoire, il y aura certainement encore des changements et des adaptations. Pour les courses de montagne également, une saison de huit à dix courses serait souhaitable, sachant que là aussi, la pandémie COVID-19 n'a pas eu d'influence positive sur les événements et leur organisation. Dans le domaine des courses de côte, plusieurs personnes intéressées (Sattelegg, Ollon-Huémoz, Steinerberg) se sont toutefois adressées à Auto Sport Suisse afin de pouvoir éventuellement organiser de nouvelles manifestations à l'avenir.

Championnat suisse des rallyes
Le championnat suisse des rallyes a reçu les inscriptions de six organisateurs pour la saison 2023 et sera complété par deux manches en France, en plus des quatre rallyes suisses connus (Jurassien, Chablais, Ticino et Valais). Outre le Rallye du Mont-Blanc, déjà bien connu, le Rallye Bourgogne-Côte Chalonaise figure désormais au calendrier. Avec les six courses prévues, le maximum de courses souhaitées pour les pilotes/co-pilotes est atteint, car l'investissement par événement est extrêmement élevé, tant en termes de temps que de finances.

Le calendrier publié est provisoire et sera certainement encore optimisé par le comité des championnats et la Commission sportive nationale (CSN), voire approuvé à la fin du mois. Il est tout à fait possible qu'il y ait encore des adaptations et des reports, mais la publication des dates doit avant tout permettre à tous les participants (organisateurs, commissaires de piste, pilotes, etc.) d'établir un planning provisoire de la saison pour l'année 2023.

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L'équipe bernoise organise à nouveau une double course à Ambri © Eichenberger

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03.11.2022 Que fait donc Jo Zeller?
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Jo Zeller aujourd'hui: le jeune homme d'Oetwil continue à visser à 67 ans © Eichenberger

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: Que fait donc Jo Zeller?

82, 84, 90, 91, 92, 95, 98, 99, 00, 01, 02, 03, 06. Ce ne sont pas des numéros de bingo, mais les années où Jo Zeller a remporté le CS des voitures de course. Le Zurichois a réussi cet exploit 13 fois, ce qui est presque incroyable! Et il aurait très bien pu s’adjuger quelques titres de plus si la malchance ne s’en était pas mêlée parfois.

Tôlier en carrosserie de formation, Jo Zeller a fait ses débuts en course en 1974, avec une Mini Cooper S. Les débuts ont été un peu difficiles. «J'ai dû refaire le cours de licence à Hockenheim», sourit-il, «à cause d’un problème de roulement de roue qui m’a empêché de remplir d'emblée tous les critères pour obtenir la licence.»

Très vite, Zeller passe à la Formule 3. En 1977 déjà, il participe au championnat d’Europe. Son premier titre national remonte à 1982. Parallèlement, le «petit Suisse» dispute les grandes courses internationales de Monaco et Macao, avec pour adversaires Senna et Prost, et plus tard Häkkinen et Schumacher. Il ne parvient toutefois pas à se hisser aux avant-postes, ses moyens étant trop modestes. «Je n'ai disposé d’un ingénieur que dans les années 90», se souvient Jo Zeller. «Mais c'était quand même une belle époque.»

Quand le matériel est au point, Zeller se montre au top de sa forme. En 1982, il fait sensation en terminant 2e de la course de championnat d'Europe de F3 disputée à Kassel-Calden, 4 secondes derrière le futur pilote de F1 et vainqueur du Mans Emanuele Pirro et loin devant Gerhard Berger.

À partir de 2004, le dynamique Jo mène une double carrière. En championnat suisse, il pilote. Et en Allemagne, plus précisément en Coupe Recaro de Formule 3 (plus tard ATS Cup), il prend la direction des opérations. Jo Zeller raccroche son casque en 2008. «J'ai reçu un appel de Frédéric Vervisch, qui voulait acheter ma voiture pour courir en championnat d’Allemagne. J'ai donc arrêté.»

Depuis lors, Jo Zeller ne fait que préparer ses voitures pour les faire gagner. Depuis 2013, il est une figure incontournable de la Drexler Formel 3 Cup. Son fils Sandro (30 ans) est invaincu depuis 2016.

Papa Zeller ne pense pas encore à la retraite: «Que pourrais-je faire d'autre? Rester à la maison et attendre la fin? Tant que je peux, je continue.» Il y a cinq ans, il a ouvert un deuxième établissement - plus grand, plus beau, plus moderne - dans sa commune natale d'Oetwil am See (ZH). Et pourtant, avec toutes les voitures de clients dont il s'occupe, Jo Zeller atteint déjà ses limites de capacité. Lors de la visite d'Auto Sport Suisse, il y avait cinq monoplaces de F3 et une Renault 3.5 dans l'atelier. Jo Zeller n'a jamais appris officiellement le métier de mécanicien. «C'était du learning by doing», explique celui qui est devenu pilote de course parce qu'il voulait imiter Jo Siffert. Non sans succès! Ses 13 titres sont plus qu'honorables.

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Jo Zeller en 1998 lors de la course de côte à Anzère © Kaufmann

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02.11.2022 FIA Motorsport Games: le bilan du point de vue suisse
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Dario Cabanelas était en bonne voie pour une médaille © SRO

La Suisse est repartie bredouille des FIA Motorsport Games au Castellet (F). Aussi ou parce que Dario Cabanelas a été abattu en Formule 4 alors qu'il était en position prometteuse.

La délégation suisse était représentée dans sept disciplines lors des FIA Motorsport Games au Castellet, en France. Il n'y a malheureusement pas eu de médaille. Mais cela n'a pas entamé la bonne humeur de l'équipe suisse. L'artiste du drift Nicolas Maunoir, qui a échoué de peu en huitième de finale face à l'équipe de Lituanie, a déclaré au nom de ses collègues: «Alors, nous irons chercher la médaille aux prochains Jeux, dans deux ans, à Valence!»

C'est le Lausannois Dario Cabanelas qui avait le plus de chances de remporter une médaille en Formule 4. Le jeune homme de 16 ans avait obtenu une sensationnelle troisième place lors de la course de qualification du samedi. Et il aurait très probablement conservé cette place lors de la course principale du dimanche. Mais quelques centaines de mètres après le départ, il a été brutalement écarté par un concurrent. «Mon départ n'était pas parfait, mais j'étais clairement en troisième position avant le premier virage, quand j'ai soudain ressenti un choc.» La suspension arrière droite n'a pas résisté. Cabanelas a fait plusieurs têtes-à-queue et a dû regarder l'équipe italienne s'envoler vers une victoire sans appel et sa troisième médaille d'or. «C'est tellement dommage. J'aurais tellement aimé remporter une médaille pour la Suisse», a déclaré Cabanelas, inconsolable.

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Nicolas Maunoir a été éliminé en huitièmes de finale des Drifters © SRO

Gabriele Lusquiños, un Brésilien d'origine suisse, représentait la Confédération dans la catégorie des voitures de tourisme. Sa course s'est terminée à la 12e place, bien qu'il ait réussi à se maintenir dans le top 10 pendant la majeure partie de la course. «Un adversaire devant moi a freiné à un endroit sans prévenir, ce qui m'a obligé à mettre brutalement les fers. Le moteur s'est alors mis en mode anti-décrochage et je suis retombé à la 16e place. C'est dommage! Je pense que la 7e ou la 8e place aurait été possible.»

La chance n'a pas souri à Elia Epifanio ce week-end. Le deuxième du championnat suisse en OK junior a été relégué en queue de peloton au départ de la finale, car son moteur s'est soudainement arrêté de tourner. Elia a certes réussi à maîtriser le problème dans une certaine mesure, «mais le moteur n'a pas vraiment bien fonctionné tout le week-end, peu importe ce que j'ai pu régler au niveau du carburateur.» Il s'est finalement classé 21e.

Pour le simracer Thomas Schmid, la première participation aux FIA Motorsport Games s'est terminée en demi-finale. Le Saint-Gallois, champion du championnat suisse de simracing 2020 et 2021, s'était trompé dans le choix de sa voiture. «La BMW était trop lente dans les lignes droites. De plus, un concurrent est rentré dans ma voiture en demi-finale. Il a certes écopé d'une pénalité de cinq secondes pour cela, mais ma voiture était ensuite encore plus lente que d'habitude en raison d'un dommage sur la ligne droite.»

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Thomas Schmid s'est hissé jusqu'en demi-finale au Castellet © Eichenberger

Dans les courses GT, la Suisse était représentée par Yannick Mettler et Dexter Müller. Le duo s'est classé 5e de la course de la Coupe: «La course était en fait assez bonne», a déclaré Mettler. «Dexter était parti de la P5 et a fait un bon travail. Malheureusement, pour la troisième fois du week-end, il a été retourné juste avant le changement de pilote. J'ai ensuite essayé de gagner le plus de terrain possible. Si la safety-car était sortie un peu plus tôt, cela aurait peut-être suffi pour une place sur le podium.» Lors de la course de sprint, Mettler était seul au volant de la Mercedes AMG GT3 de sps Automotive. Il a franchi la ligne d'arrivée en dixième position au sein d'un peloton très relevé composé de nombreux pilotes Platine et Or. «Il me manquait la vitesse de pointe», a déclaré Mettler. «J'avais l'impression d'avoir un parachute de freinage à l'arrière.» Après coup, il a été constaté que le canal de ventilation des freins arrière était défectueux. «Cela explique pourquoi les freins et les pneus ont surchauffé à partir du dixième tour environ.»

Malgré les mains vides, la délégation suisse n'a pas seulement vendu chèrement sa peau au Castellet, les différents athlètes peuvent être fiers de ce qu'ils ont accompli. L'esprit d'équipe a été particulièrement remarquable. Bien que les pilotes aient concouru dans des disciplines totalement différentes et que certains ne s'étaient jamais vus auparavant, un sentiment d'appartenance s'est créé en peu de temps. L'esprit olympique qui sous-tend les Jeux a en tout cas laissé des souvenirs impérissables à l'équipe suisse. Et comme Maunoir l'a déjà dit au début: La prochaine fois, à Valence en 2024, la première médaille sera au rendez-vous!

Pour plus d'informations sur les Jeux consultez le site Internet www.fiamotorsportgames.com

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Le soutien n'a pas manqué dans le sud de la France © Eichenberger

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01.11.2022 Porsche Sports Cup Suisse: Ferati remporte le duel pour le titre
Ferati Champion 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jasin Ferati est le nouveau champion GT3 Cup en Suisse © Porsche

Jasin Ferati a couronné sa première saison en GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse en remportant le championnat lors de la finale à Misano, en Italie.

Le vétéran et leader du championnat Jürg Aeberhard ou le jeune pilote Jasin Ferati: qui s'assurera le titre en GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse? Neuf points seulement les séparaient avant la finale de la saison à Misano, et 59 points au total étaient encore en jeu lors des deux dernières courses. Ferati a pris les devants: Le jeune homme de 19 ans a remporté les qualifications et a relégué son rival à la deuxième place sur la grille de départ pour 0,513 seconde. Lors du sprint de 15 tours, le jeune pilote n'a rien laissé passer avec sa Porsche 911 GT3 Cup de la génération 992 d'environ 515 CV: Il n'a laissé la place à son adversaire que dans les premiers mètres et a ensuite remporté une nette victoire, meilleur tour en course compris. La position de départ était donc la suivante avant la dernière course de sprint décisive: Aeberhard 279 points, Ferati 277.

Le premier tour laissait déjà présager un thriller: Bien que Ferati soit parti de la pole position, Aeberhard a d'abord pris la tête. Mais le pilote de promotion a immédiatement inversé l'ordre des choses, tout en gardant son poursuivant dans le dos. Mais cela devait suffire: A l'arrivée, Ferati a conservé une avance de 1,787 seconde et a porté son total de points Misano à un maximum de 59, s'assurant ainsi le titre de champion dès sa première année en GT3 Cup.

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Le départ de la course GT3 avec Aeberhard et Ferati comme leader © Porsche

«Ce week-end, tout était parfait, de la voiture à l'équipe. Obtenir le titre dès ma première année est un sentiment tellement agréable. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu», se réjouit Ferati. «Dans les deux courses, j'ai d'abord raté mon départ, c'était un stress énorme. Mais je savais ce que je devais faire. À la fin, nous avons quand même pu prendre tous les points.»

La troisième place de la GT3 Cup est revenue à Gregor Burkard.

Dans le groupe GT4 Clubsport, les vainqueurs de la classe 10 pour 718 Cayman GT4 Clubsport avec package Manthey (MR) ont été Renzo Kressig et «Gioga». Dans la classe 11 pour la voiture de course à moteur central sans équipement MR, la Porsche de Jens Richter et Andreas Greiling a terminé deux fois à la première place. Philippe Menotti a remporté la première manche du groupe Open GT avec sa 911 GT3 R, tandis que Loïc Villiger, pilote de la 911 GT3 Cup, était en tête de la deuxième. Patrick Dinkeldein et le pilote professionnel Marco Seefried, au volant d'une Porsche 911 GT3 R, ont remporté la dernière course de nuit d'endurance de deux heures sur le circuit Adria de 4,226 kilomètres, qui ne compte plus pour aucun championnat. La deuxième place est revenue à Jasin Ferati et Alexander Fach, le vainqueur du titre GT3 Cup des deux dernières années. Dans l'épreuve de régularité de la Porsche Drivers Competition, c'est d'abord Marc Schöni qui s'est imposé, puis Virgil Keller.

Ferati Fach Misano 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Deuxième place dans la course de nuit: Ferati et Fach jr. © Porsche

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