Comme dans les années précédentes, le Trophée Académie FIA Karting aura lieu en 2022. Le calendrier se présente de la manière suivante :
• 12-15.05.2022 – Genk (BEL)
• 16-19.06.2022 – Adria (ITA)
• 01-04.09.2022 – Le Mans (FRA)
L’Académie est ouverte à tous les pilotes nés dans les années 2008-2009-2010 et se déroule sur des karts de la catégorie OK Junior. Le pilote doit être détenteur d’une licence INT G.
Si tu es intéressé à y participer, nous te prions de nous répondre jusqu’au jeudi, 18.02.2022.
Pour ton information tu trouveras ci-joint la règlementation 2021 et nous restons à ta disposition pour toutes questions supplémentaires.
Le week-end prochain, les 24 heures de Dubaï marqueront le début de la saison pour les pilotes de GT/TCR. 17 Suisses et Suissesses seront au départ.
La première grande course GT de la saison aura lieu du 13 au 15 janvier. Plus de 80 véhicules sont inscrits aux 24 heures de Dubaï. Parmi elles, de nombreux pilotes et équipes suisses.
Raffaele Marciello, qui pilote une Mercedes GT3 AMG au sein de l'équipe HRT, a de bonnes chances de gagner. Mauro Calamia et Stefano Monaco (Porsche 911 GT3 R) ainsi qu'Adrian Amstutz et Rolf Ineichen (Lamborghini Hurácan GT3), les vainqueurs de Dubaï en 2014, seront également au départ dans la catégorie supérieure.
Dans la catégorie GT3 PRO/AM, les espoirs suisses reposent sur Daniel Allemann. Le Soleurois est au volant d'une Porsche 911 GT3 R – avec Ralf Bohn ainsi qu'Alfred et Robert Renauer, avec lesquels il a déjà remporté la victoire en 2017.
La performance de l'équipe Fach Auto Tech est particulièrement attendue. L'une des Porsche de Fach, une 911 GT3 Cup, prend le départ dans la catégorie amateur 992 et est composée de cinq Suisses. Parmi eux, on trouve: Peter Hegglin, Marcel Wagner, Jan Klingelnberg ainsi que les deux Porsche juniors Dominik Fischli et Alexander Fach, qui prendront le départ pour la première fois à Dubaï.
Une deuxième Porsche Fach est occupée par cinq Brésiliens. Celle-ci est engagée par l'équipe de Sattel (SZ) dans la catégorie PRO.
Dans la catégorie TCR, l'équipe Autorama Motorsport de Wetzikon (ZH) représente un tiers de la grille de départ avec trois voitures. Outre les deux VW Golf, Autorama engage pour la première fois une nouvelle Audi RS3. Jasmin Preisig et Fabian Danz font partie des pilotes suisses d'Autorama. Le duo prendra place derrière le volant de la VW Golf n°111.
Yannick Mettler sera également au départ dans la catégorie TCR. Le Lucernois d'origine ne roulera toutefois pas pour Autorama cette fois-ci, mais avec son protégé Miklas Born pour l'équipe AC Motorsport de Belgique.
Deux autres Suisses seront au départ dans la classe TCX: père et fils Patrick et Steve Zacchia sur une Ligier JS2 R.
Avec Fredy Eugster et Thomas Schmid, deux des meilleurs simraceurs de Suisse, sont en tête du classement intermédiaire de flanc.ch après quatre des douze manches.
En octobre 2021, flanc.ch, la Swiss Online Racing League, a entamé sa première saison de championnat virtuel suisse avec les classes Formule 3 et GT3. flanc.ch complète ainsi les Swiss Simracing Series déjà existantes, qui sont au départ avec la Porsche Cup et qui ont décerné pour la troisième fois un titre de champion suisse en novembre dernier.
Dans le domaine du simracing (sport automobile virtuel), flanc.ch et les Swiss Simracing Series couvrent les séries les plus importantes et les plus populaires dans des championnats officiels. Tous ces championnats sont organisés conformément au Code sportif international (ISG) de la FIA, au Règlement sportif national (RSN) d'Auto Sport Suisse (ASS), aux dispositions de la Commission sportive nationale (CSN) et au Règlement standard du sport automobile virtuel. Les séries de flanc.ch, à la différence des Swiss Simracing Series, se disputent exclusivement en ligne avec la simulation iRacing et leur propre simulateur depuis leur domicile.
Noël 2021 inclus, flanc.ch avait disputé un tiers des courses prévues. Plus de 30 pilotes se sont inscrits à la discipline classique de l'Open Wheeler en Dallara Formule 3. Le classement, ainsi que le championnat suisse, est mené de main de maître par Fredy Eugster. Patrick Schillikowski (D) et Mirco Gyr suivent aux places suivantes.
La série virtuelle GT3, qui compte plus de 40 participants inscrits de Suisse, d'Allemagne et d'Autriche, est menée par Niklas Last (D). Ses premiers poursuivants sont Johannes Belitz (D) et Hans-Bodo Kohl (A). Le meilleur Suisse après quatre des douze courses et donc actuellement en tête du classement du championnat suisse est Thomas Schmid. Le Saint-Gallois court pour l'équipe ESports Team de Nico Müller et a remporté l'automne dernier les Swiss Simracing Series pour la deuxième fois après 2020.
Toutes les courses des championnats virtuels F3 et GT3 ainsi que les séries non officielles de Formule 4 junior et de Team Challenge seront retransmises en direct par SRA TV sur Twitch. Pour plus d'informations, consultez le site www.flanc.ch
Comme dans les derniers numéros, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 3: Avec Nico Müller chez le médecin.
Imaginez que vous vous soumettiez à un bilan médical d'aptitude et que le médecin traitant découvre une anomalie. Il vous adresse à un spécialiste, une opération est décidée et, pendant celle-ci, vous êtes victime d'un infarctus du myocarde. Cela paraît inimaginable, mais l'ancien pilote de courses de côte, de slalom et de circuit Röbi Wicki (61 ans) l'a bel et bien vécu. «Je suis reconnaissant», explique-t-il. «Car sans ce test obligatoire, je ne serais sans doute pas ici. J'aurais probablement fait une crise cardiaque en course.»
L'exemple de Wicki montre que le bilan médical d'aptitude n'est pas une mesure chicanière ou exagérée, il s’agit au contraire d’un certificat de sécurité et de santé à présenter lors d’événements sportifs. Il vise à prévenir d'éventuels dommages susceptibles d’être causés par des problèmes de santé. Toute personne souhaitant obtenir une licence NAT ou INT auprès d'Auto Sport Suisse doit au préalable se rendre chez le médecin et se soumettre à un check-up visant essentiellement la fonction cardiaque, mais aussi les reins et les autres organes vitaux.
Le principe est le suivant: pour obtenir une licence NAT, il faut faire contrôler sa tension artérielle et se soumettre à un électrocardiogramme au repos ou à l'effort chez son médecin. Et ce, tous les trois ans. L'ECG à l’effort est obligatoire pour les pilotes de 45 ans et plus, mais un ECG au repos est suffisant pour les plus jeunes. Et pour obtenir une licence INT, on exige - outre le contrôle de la tension artérielle - un contrôle médical sans ECG tous les ans, un ECG au repos tous les deux ans pour les moins de 45 ans et un ECG à l’effort tous les trois ans (nouveauté à partir de 2022) pour les plus de 45 ans.
Fort de ses 29 ans, Nico Müller est en dessous de l'âge «critique» de 45 ans. Un ECG au repos est suffisant dans son cas. Il n’est donc pas surprenant que rien d'anormal n’ait été constaté chez le pilote professionnel suisse. Nico est en pleine forme. Pour le dire autrement à la vue de ses baskets usées, il est en bien meilleure condition qu’elles.
Outre l'électrocardiogramme, les pilotes qui demandent une licence auprès d'Auto Sport Suisse doivent passer d'autres tests médicaux. En premier lieu, un examen ophtalmologique. Certes, on ne demande pas à un pilote de voir comme un chat dans l'obscurité. Mais une vision claire n'est certainement pas un inconvénient pour pratiquer une telle activité. C'est pourquoi l'acuité visuelle est clairement définie. Avant ou après correction, elle doit être d'au moins 9/10 pour chaque œil, ou de 8/10 pour un œil et 10/10 pour l'autre.
Si un pilote a besoin de lentilles de contact pour corriger sa vue, celles-ci sont autorisées aux conditions suivantes: a) qu'elles aient déjà été portées depuis au moins 12 mois et quotidiennement pendant un certain temps. Et b) qu'elles aient été déclarées adaptées aux courses automobiles par l'ophtalmologue qui les a prescrites. Il en va de même pour les lunettes.
Pour Müller, aucun des critères exigés n’a constitué un obstacle. Le Bernois, qui disputera à nouveau le DTM en 2022 et courra pour Audi en championnat du monde d'endurance à partir de 2023, n'a pas besoin de lunettes et ne laisse pas non plus planer le doute sur une éventuelle défaillance de sa vision lors du test. Le tableau des stands au bord du circuit est apparemment aussi lisible pour lui que les petits caractères de son contrat Audi.
Même en auscultant les poumons, le médecin ne constate aucune anomalie chez Nico. Si sa respiration est légèrement inhibée, c’est à cause du masque sanitaire. Mais tout est en ordre et le pilote reçoit le feu vert du médecin pour une nouvelle saison.
Il ne lui reste plus qu'à remplir le formulaire de renouvellement et à l'envoyer à Auto Sport Suisse. Un point très important: le contrôle médical ne doit pas dater de plus de trois mois au moment de l'envoi de la demande de licence.
En cas de restriction de santé comme le daltonisme ou un handicap (fauteuil roulant par exemple), une visite chez un représentant de la commission médicale est nécessaire. Pour de plus amples informations, veuillez contacter le secrétariat d'Auto Sport Suisse au 031 979 11 11 ou info@motorsport.ch
Les tristes nouvelles ne s'arrêtent pas. Le jour de la Saint-Etienne, la Suisse a perdu un autre sportif automobile. Ernst Schneiter est décédé à l'âge de 81 ans à la maison de retraite Sonnrain à Oberdiessbach (BE).
Schneiter était pilote de course, directeur de course, chef de piste et instructeur. L'Equipe Bernoise, dont il a également été membre de 1998 à 2017, a écrit sur son site Internet: «Lorsqu'il s'agissait de mettre la main à la pâte et d'organiser des manifestations, ‹Aschi› était toujours là.»
Dans les années 60, 70 et 80, Ernst Schneiter était lui-même derrière le volant. La plupart du temps lors des courses de côtes ou lors des slaloms avec une Triumph; de 1976 à 1982, il a également participé à des rallyes en tant que copilote de Hanspeter Uelliger.
Plus tard, Schneiter a été directeur de course lors de la course de côte au Gurnigel, des courses sur circuit de l'EB et chef de piste adjoint lors des slaloms de Saanen et d'Interlaken. Il a également dirigé des cours de conduite sportive d'Auto Sport Suisse et de l'ACS Berne sur le circuit de Hockenheim.
Ernst Schneiter s'est également fait un nom à Arosa ClassicCar. Bien qu'il n'ait aucun lien de parenté avec l'actuel directeur de course Ueli Schneiter, «Aschi» y a travaillé pendant huit ans comme chef de piste.
Schneiter a également eu affaire à l'automobile sur le plan professionnel. Avec son frère Kurt, il a dirigé de 1973 à 2015 un garage Mazda à Heimberg, près de Thoune.
Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, en particulier au fils de Schneiter, Michael, qui perpétue la tradition de son père en tant que chef de parc au Gurnigel, ainsi qu'aux parents et amis d'«Aschi». L'inhumation de l'urne a déjà eu lieu le 30.12.2021 dans l'intimité familiale.
Le dopage est heureusement très rare dans le sport automobile. Néanmoins, ou justement pour cette raison, il n'est pas inutile de se pencher de temps à autre sur ce sujet délicat en tant que pilote de course.
La fédération Auto Sport Suisse s’engage sans réserve pour un sport sans dopage, apporte son soutien à prévention du dopage et entretient une collaboration active avec la Fondation Swiss Sport Integrity. Un respect rigoureux des règles antidopage permet de protéger les athlètes, la fédération et l’ensemble du sport automobile. Les dirigeants de la fédération Auto Sport Suisse tiennent à ce que les athlètes, les chefs d’équipe et le personnel médical connaissent les règles et s’engagent pour un sport automobile propre.
Les points les plus importants sont rappelés ici:
Qu’entend-on par «dopage»? Pas seulement la présence de substances interdites dans le corps, mais également sa possession, le refus de se soumettre à un contrôle ou le non-respect de l’obligation de renseigner (whereabouts) sont interdits au sens du Statut concernant le dopage de Swiss Olympic. Pour en savoir plus: www.sportintegrity.ch/fr/statut
Les athlètes portent la responsabilité! La Strict Liability (responsabilité objective) constitue la base de la prévention antidopage. Elle stipule que les sportives et les sportifs sont seuls responsables qu’aucune substance illicite ne puisse pénétrer dans leur corps et qu’aucune méthode interdite ne soit utilisée. Pour en savoir plus: www.sportintegrity.ch/fr/droitsetobligations
Toujours vérifier les médicaments! Avant d’absorber des médicaments, les athlètes sont toujours tenus de s’assurer qu’ils ne contiennent pas de substances interdites. Global DRO fournit des informations sur les médicaments facilement accessibles – il suffit d’aller sur www.sportintegrity.ch ou d’utiliser l’application mobile. Télécharger maintenant: www.sportintegrity.ch/medicaments
Risque de dopage – Suppléments nutritionnels! Les compléments et les suppléments alimentaires peuvent contenir des substances interdites. La prise de ces substances implique donc un risque de violation involontaire des règles antidopage. Afin de réduire ce risque, il est recommandé de faire preuve d’une grande prudence dans le choix des produits. Pour en savoir plus: www.sportintegrity.ch/fr/supplements
Contrôles antidopage – voilà comment les choses se passent!
Les contrôles antidopage peuvent être effectués à n’importe quel moment et à n’importe quel endroit. Les athlètes ont le devoir de répondre aux convocations de contrôle et de se conformer aux instructions du personnel de contrôle. Pour en savoir plus: www.sportintegrity.ch/fr/deroulement
La scène suisse du sport automobile doit faire face à une nouvelle perte. Le 27 décembre, Alfred Rüfenacht est décédé à l'âge de 71 ans.
Rüfenacht a dirigé pendant des années le garage Opel de son père à la Murtenstrasse à Mühleberg. Jusqu'à sa mort, il était président du conseil d'administration du «Garage + Carrosserie Rüfenacht AG». Il a participé à ses premières courses du championnat suisse dans les années 90 – sur Opel, bien sûr. Il a remporté deux fois l'Interswiss: en 1999 et en 2002 sur Opel Kadett C. De 1998 à 2015, il a été membre de l'Équipe Bernoise. Sur son site Internet, celle-ci a décrit le défunt en ces termes:
«Avec Alfred Rüfenacht, on pouvait voler des chevaux et il était, avec son humour, une personnalité rafraîchissante dans le milieu, toujours prêt à aider et avec un grand cœur. Il a ainsi permis à de nombreuses personnes de pouvoir pratiquer le sport automobile de course.»
Martin Bürki était et reste l'un d'entre eux. Le specialiste du slalom d'Uetendorf a remporté son premier titre dans l'OPC Challenge en 2006. Et lors de son retour en 2013, il s'est assuré sa deuxième victoire au classement général. «Je me souviens encore très bien des cérémonies de remise des prix chez Rüfenacht», raconte Bürki. «Il y avait des prix à profusion. Tu étais bien conseillé si tu te présentais avec un fourgon.»
En tant qu'un des agents Opel les plus connus en Suisse, Rüfenacht avait bien sûr toujours accès à du bon matériel. Cela lui permettait de faire de superbes duels – entre autres avec le roi du slalom, Fritz Erb. «Par rapport au moteur de Rüfenacht, j'avais une génératrice de secours sous le capot», se souvient Bürki, qui se joint à la dédicace de EB: «Alfred était vraiment un bon gars. Et en tant que pilote de course, il était très déterminé.»
Rüfenacht laisse derrière lui son épouse Susi, ses deux fils Daniel et Fredy, qui dirigent désormais le garage, ainsi que leurs enfants. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, aux proches et aux amis du défunt. En raison de la situation actuelle, les obsèques auront lieu dans l'intimité familiale.
Depuis samedi 1er janvier, la troisième édition du Paris-Dakar est en cours en Arabie saoudite. De nombreux Suisses en font partie.
Le «Paris-Dakar» reste une aventure. Que ce soit en Afrique, en Amérique du Sud ou (pour la troisième fois) en Arabie saoudite, le défi pour les hommes et les machines est toujours aussi grand.
De nombreux Suisses se sont également inscrits à la 43e édition du «Dakar». En particulier l'équipe Rebellion avec Alexandre Pesci et Stephan Kuhni. Leur départ a toutefois été compromis. Le buggy de l'équipe Rebellion a en effet complètement brûlé lors du shakedown. Heureusement, un véhicule de remplacement a pu être organisé.
Le Fribourgeois Paolo Sottile et son fils Matteo Sottile sont également en route dans la catégorie «Light Prototypes». Ainsi que Jérôme de Sadeleer et son navigateur français Michael Metge dans la catégorie «SSV».
Dans la catégorie «Classic», pas moins de quatre équipages suisses sont au départ: Mario Jacober/Sladjan Miljic (sur Lada), Antonio Garzon/Guillermo Baeza (Toyota), Philippe Maréchal/Jean-François Baud (Range Rover) et Cédric Zolliker/Benoit Burnier (Toyota).
Après la première étape, Nasser Al-Attiyah est en tête devant Sébastien Loeb. Le vainqueur record Stéphane Peterhansel, qui prend le départ pour la première fois cette année dans une voiture électrique pour Audi, et son copilote «suisse» Edouard Boulanger ont arraché leur roue arrière gauche lors de la première étape et ont dû attendre plus de six heures dans le désert avant que le camion d'assistance n'arrive avec de l'aide...
Mais Peterhansel et Boulanger ont encore le temps de rattraper leur retard. Le «Dakar» dure encore jusqu'au 14 janvier.
Ils poussent comme des champignons. Mais tous les centres de simracing n'offrent pas l'atmosphère de course ultime. L'un d'entre eux, Tom Mächler, y est parvenu avec son «Züriring».
De Pratteln à Romanshorn en passant par Hunzenschwil, ceux qui veulent s'entraîner sur un simulateur de course professionnel ont aujourd'hui (du moins en Suisse alémanique) un grand choix. Mais tous les centres de simracing ne proposent pas l'expérience ultime du sport automobile. Le «Züriring» de Tom Mächler à Dietikon près de Spreitenbach montre comment l'histoire du sport automobile peut aller de pair avec le monde virtuel.
Sur 340 m2, on trouve non seulement huit simulateurs de course de la RacingFuel Academy, qui organise également les Swiss Simracing Series, mais le Simcenter, situé dans la zone industrielle de Dietikon, propose également aux passionnés de sport automobile toutes sortes de choses historiques. Par exemple, un hommage au championnat d'Europe des Grands Prix de 1931 à 1939 avec des maquettes et des images, ainsi qu'un résumé historique de la Formule 1 de 1950 à 1999 – le tout avec un grand souci du détail.
«Je suis fasciné par le développement des simulateurs de course», déclare Mächler. «Mais je ne voulais pas simplement ouvrir un autre simcenter, je voulais en parallèle retracer l'histoire des courses de Grand Prix afin de créer une atmosphère particulière.»
Pour plus d’informations, veuillez consulter l'adresse suivante: www.zueriring.ch
Le secrétariat d’Auto Sport Suisse sera fermé dans la période entre Noël et Nouvel An. Vous pourrez nous joindre avant et après les jours de fête comme suit :
Jeudi, 23.12.2021, ouvert jusqu’à 15.00 heures
Lundi, 03.01.2022 ouvert dès 10.00 heures
Ensuite, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture des bureaux habituelles-corona.
Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes et une bonne et heureuse nouvelle année 2022 et surtout, restez en bonne santé !
Auto Sport Suisse
La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec la deuxième partie de la sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller. Partie 15: La Norma M20 FC de Michel Zemp.
En 2019, Michel Zemp avait terminé quatrième au classement général du Championnat de Suisse de la Montagne. Un résultat honorable pour ce Lucernois de 34 ans qui disputait sa première saison au volant de sa Norma M20 FC: «Cette voiture m’a permis de remporter ma catégorie. Mieux que ça, je ne pouvais pas faire. D’ailleurs, les voitures plus rapides appartenaient à une autre classe, nettement plus élevé en termes de puissance», se réjouit-il.
Norma a été fondée en 1984 en France, à Saint-Pé-de-Bigorre, par Norbert Santos et Marc Doucet, dont les prénoms ont donné naissance à celui de la marque (Nor-Ma). Pétris de très grandes ambitions, les deux hommes avaient inscrit leur écurie aux 24 Heures du Mans en 1990. Une course qu’ils souhaitaient disputer avec leur prototype M6, inscrit en Groupe C. Construite à l’origine pour être équipée d’un V8 Cosworth, la Norma a finalement été dotée d’un bloc expérimental «Moteur Guy Nègre» (MGN) W12. Malheureusement, en raison de problèmes moteur, la M6 ne quitta jamais son stand. Néanmoins, Norma revint au Mans en 1992, puis en 1995, 2000, 2003 et 2010. Et ce sans jamais passer la ligne d’arrivée. En 2011, enfin, une Norma voit enfin le drapeau à damier, sans toutefois réussir à se classer.
Si les circuits ne réussissent pas à Norma, c’est exactement le contraire qui se passera, plus tard, sur les pans inclinés des courses de côte. Sacré onze fois Champion d’Europe de la montagne, l’Italien Simone Faggioli atteste d’ailleurs de ce fait, lui qui a remporté ses cinq derniers titres au volant d’une Norma M20 FC. Pour Michel Zemp aussi, les Norma sont les outils idéaux pour se battre dans la montagne: «La Norma est faite pour la course de côte», dit-il. Désormais rebaptisée Nova, la société française Norma a depuis lors accouché d’une nouvelle auto, la Nova NP01.
En raison du Covid, l’ancien pilote de voitures de tourisme qu’est Michel Zemp n’a pas eu beaucoup l’occasion de rouler avec son auto ces derniers temps: «Depuis 2018 et l’anneau du Rhin, où je l’avais pilotée pour la première fois, je n’ai disputé que quelques courses, essentiellement à l’étranger. Comme son ancien propriétaire l’a achetée neuve en 2016 et n’a que très peu roulé depuis, mon proto ne comptabilise qu’une vingtaine de courses au compteur», dit Zemp. La dernière en date? Le Hillclimb Masters à la mi-octobre, à Braga, au Portugal. «Autant dire que j’ai encore beaucoup à apprendre de la voiture», lâche-t-il.
Dès ses premiers tours de roues, Zemp a été impressionné par les vitesses élevées de passage en courbe que l’auto permettait: «Il n’est pas facile d’attaquer un virage à 200 km/h lorsque l’on n’est pas encore en confiance. Il faut y aller progressivement. Avec le moteur Honda de 2,0 l qui l’équipe, ma Norma est unique en Suisse», dit-il. Quant à la variante plus performante de 3,0 l, elle ne court pas encore dans notre pays. Ce qui soulève une question: pourquoi avoir choisi cette voiture de course? «Pour des motifs de sécurité, dégaine Zemp. J’ai plus confiance en une monocoque qu’en un châssis tubulaire.» C’est aussi par sécurité que Zemp a ajouté un arceau additionnel au niveau de la tête. En outre, la position de conduite a été modifiée spécifiquement pour lui: «A l’origine, la colonne de direction se trouvait entre mes jambes, ce qui m’empêchait de freiner du pied gauche. Maintenant, elle les surplombe. En outre, je dispose d’un moyeu de volant allongé», précise Zemp. De plus, son frère Sandro, polymécanicien, a créé en impression 3D un carénage de cockpit. Finalement, Zemp a aussi apporté des améliorations au niveau de la culasse et du radiateur d’huile.
Et lorsqu’on demande à Zemp ce qu’il pourrait encore améliorer sur sa voiture, la réponse fuse: «Je pourrais l’alléger avec du carbone. Cela dit, ça risquerait de me coûter très cher», rigole-t-il. Un constat également valable en cas de changement de moteur: «Passer à un 3,0 litres m’obligerait à améliorer et transformer énormément de choses. Non, ce n’est pas une bonne idée», objecte-t-il. Tant que Zemp a encore quelque chose à apprendre de sa Norma, il n’en changera pas, et ce même si cela l’empêche de se battre pour le titre de Champion de Suisse de la Montagne.
NORMA M20 FC
Année de production: 2016
Carrosserie: Monocoque
L x l x h mm: 4350 x 1890 x 1060
Empattement mm: 2630
Poids en ordre de marche kg: 520
Moteur (construction): Honda
Puissance ch: env. 300
Vitesse maximale km/h: dépendant du rapport de T.
Châssis & trains roulants: Öhlins
RA #44, 4 novembre 2021, auteur: Werner J. Haller, www.revueautomobile.ch
Comme dans les derniers numéros, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 2: Que fait donc Kevin Jörg?
Il y a moins de cinq ans, Kevin Jörg était encore considéré comme le jeune espoir alémanique des courses internationales de monoplaces. En 2016, alors âgé de 20 ans, il avait acheté sa place en GP3 (aujourd'hui la Formule 3 FIA) via la Formule Renault. De nombreux indices donnaient à penser qu’il suivrait un jour les traces d'un Marc Surer ou d'un Sébastien Buemi. Or fin 2017, après deux ans, il mettait un point final à la compétition. Le jeune homme de 26 ans originaire de Weesen (SG) ne regrette rien. «J'ai parcouru un long chemin», explique-t-il. «Mais ça n’a pas suffi pour devenir pilote professionnel, seuls quelques-uns y parviennent.»
Comme souvent, l’argent était le nerf de la guerre. Mais si Kevin Jörg a mis un terme à sa carrière sportive à 22 ans seulement, il n’est pas tombé dans le marasme comme tant d'autres. Il avait pris ses précautions. «J’ai passé ma maturité parallèlement à la course et je n'ai pas mis tous mes œufs dans le même panier. J’ai toujours pensé qu’il était important d'avoir un plan B.»
Kevin met aujourd’hui autant d'ardeur à organiser sa vie qu'à l'époque, sa carrière de pilote. Il passe actuellement un semestre d'échange à Rome. Il a déjà en poche un bachelor en gestion d'entreprise de la HSG de Saint-Gall. Et l'été prochain, il souhaite obtenir un master en «Banking & Finance».
Parmi les plus grands succès de Kevin figurent les 2e et 3e places obtenues respectivement dans les deux classes de Renault 2 litres, en 2015. En même temps, le podium de l'Eurocup, alors très compétitif, restera l'une de ses plus amères défaites. «Avant la dernière course, à Jerez, j'étais à égalité de points avec le leader. Mais lors des deux séances de qualification, il pleuvait et je n'ai pas pu améliorer mon chrono.»
Avec le recul, Kevin Jörg ne changerait pas grand-chose si c’était à refaire. «Je n'ai rien fait de fondamentalement faux», affirme ce gars doué qui construisit jadis, à l'école, un robot capable d’assembler le Rubik’s Cube. «Rétrospectivement, une ou deux décisions n’étaient peut-être pas très judicieuses. Mais au moment où elles ont été prises, elles semblaient justifiées.»
Quelques-uns de ses adversaires de l'époque ont accédé à la Formule 1. Charles Leclerc par exemple, ou George Russell. Aujourd’hui, il les regarde à la télévision. «Oui, je suis toujours la Formule 1», confirme Kevin. Mais il prend rarement le volant lui-même, même s'il a toujours un kart à boîte de vitesses à la maison.
Reprendre un jour le garage Toyota de son père Paul, au bord du lac de Walenstadt, est hors de question pour l'instant. «C'est plutôt un travail pour mon frère Noël», explique Kevin. «J'ai un autre plan.» Le plan B, qu'il avait déjà en tête quand il était pilote.
Il y a 75 ans, le Grand Prix des Nations se déroulait à Genève. Il s'agissait de la première course sur circuit en Suisse après la Seconde Guerre mondiale. Auto Sport Suisse est parti à la recherche de ses traces.
Celui qui roule aujourd'hui sur la rue de Lausanne, le long du lac Léman, en direction du centre-ville de Genève, ne se doute guère, à la hauteur du quartier de Sécheron, qu'il se trouve sur un ancien circuit de Grand Prix. C'est pourtant ici que des pilotes comme Giuseppe Farina, Tazio Nuvolari, Achille Varzi ou les Suisses Toulo de Graffenried et Max Christen ont disputé le Grand Prix des Nations il y a 75 ans.
Il s'agissait de la première course en circuit en Suisse après la Seconde Guerre mondiale. Une grande partie de l'Europe était en reconstruction. Dans cette optique, les manifestations sportives ne cadraient en quelque sorte pas (encore) vraiment avec le contexte. Mais le désir de se distraire et de se mesurer à nouveau sur le plan sportif était immense. Il n'est pas surprenant que la première course en circuit de Suisse après la Seconde Guerre mondiale ait été organisée précisément à Genève. Dans la cité de Calvin, le sport automobile était déjà pratiqué au début du 20e siècle. En 1903, l'ACS Genève a organisé ce que l'on appelle une course au kilomètre. En 1923, un an après l'ouverture de «Genève Aéroport», le premier Grand Prix de Suisse a été organisé à Meyrin qui jouxte l’aéroport.
Le parcours du Grand Prix des Nations, long de 2,986 kilomètres, empruntait trois grandes routes (avenue de France, avenue de la Paix et rue de Lausanne) et ressemblait, vu du ciel, au rétroviseur d'une voiture de tourisme moderne. Ce «triangle routier» existe encore à l'heure actuelle.
L'un des points clés se trouvait au bout de l'avenue Mon Repos, qui constitue aujourd'hui le prolongement de l'avenue de France. La route y était divisée en deux. Un virage en épingle à cheveux ramenait les bolides en amont, en direction du départ et de l'arrivée. À la hauteur du croisement de la rue de Lausanne et de l'avenue de France, les bolides passaient sur une voie de tramway, une chicane faite de planches et de sacs de sable ralentissant la vitesse à cet endroit. La voie de tramway existe encore aujourd'hui.
Le départ se trouvait à l'avenue de France – après le passage au-dessus de la ligne de chemin de fer. À l'endroit où se trouve aujourd'hui la Maison de la Paix, les organisateurs autour de Michel Barambon ont construit une tribune. La tribune principale couverte se trouvait de l'autre côté – un peu plus en avant. Là où se trouve aujourd'hui le «Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés». On reconnaît encore quelques maisons d'habitation qui existaient déjà à l'époque. Après le départ et l'arrivée, il fallait tourner deux fois fortement à droite – en passant devant le bâtiment de l'ONU, qui était encore le siège de la Société des Nations en 1946.
Dans le passage transversal entre l'avenue de France et l'avenue de la Paix se trouvait le paddock placé de manière idyllique sous les arbres, avec la villa Rigot comme pivot du «Grand Prix des Nations». De nombreux arbres ont été coupés au cours des 75 dernières années. Mais la villa existe toujours aujourd'hui. Elle abrite l'entreprise «Geneva Cities Hub», une plateforme qui s'occupe des échanges avec d'autres villes.
Sur l'avenue de la Paix en pente, les voitures sont ensuite passées à gauche devant le «Monument d'Albert Thomas». Celui-ci s'y trouve encore aujourd'hui. En revanche, les bordures rouges et blanches et les lampadaires de l'époque ont disparu.
26 pilotes se sont inscrits pour le Grand Prix de Genève 1946. Celui-ci s'est déroulé en deux manches de 32 tours (= 94,88 km) et une finale de 44 tours (= 130,45 km). La première manche a été remportée par le Français Jean-Pierre Wimille sur une Alfa Romeo 158. La voiture était soutenue par l'usine. Dix-huit mécaniciens ont fait le déplacement depuis l'Italie avec leur propre camion-atelier Alfa. La deuxième manche a été remportée par l'Italien Giuseppe Farina (également sur une Alfa 158). Et ce pilote qui est devenu le premier champion du monde de Formule 1 de l'histoire en 1950 a également remporté la course principale. Carlo Felice Trossi et Jean-Pierre Wimille ont assuré une triple victoire d'Alfa Romeo en se classant au deuxième et au troisième rang. Le meilleur Suisse a été Toulo de Graffenried avec deux tours de retard sur une Maserati 4CL privée.
Le tour le plus rapide a été remporté par Wimille en 1.36,4 min, ce qui représentait une vitesse moyenne de 111,5 km/h.
En 1946, le circuit de Genève fut déjà utilisé une semaine avant le Grand Prix des Nations pour une course de motos. Dans le programme-cadre du Grand Prix, une course de voitures de sport a également eu lieu. Le vainqueur était zurichois: Hans Waeffler sur une BMW 328.
Après 1946, le circuit de Genève a également accueilli le Grand Prix des Nations en 1948 et 1950. En 1948, Farina a de nouveau gagné. En 1950, c'était le tour de Juan Manuel Fangio. De Graffenried a terminé deuxième (tous deux sur Alfa Romeo). Le GP, qui se déroulait en 1950 sur un circuit rallongé à six kilomètres, a été endeuillé par un tragique accident qui a fait trois morts parmi les spectateurs et une vingtaine de blessés.
L'accident s’est produit peu avant la fin de la course, à la hauteur du Bureau international du travail (BIT). Le pilote Ferrari Luigi Villoresi a glissé sur sa propre couche d'huile et a percuté violemment les barrières. Selon des témoins oculaires, les trois spectateurs qui sont morts dans l'accident n'ont pas été tués par la voiture elle-même, mais par des débris et des planches qui avaient été installés pour les protéger et qui ont été projetés en l'air par le crash.
Ce tragique accident a mis un point final aux courses à Genève.
La communauté du sport automobile suisse est en deuil de Hans-Jürg Dürig. Le Bernois est décédé vendredi dernier à l'âge de 74 ans des suites d'une grave maladie.
Dürig est né le 15 octobre 1947 à Berne et a grandi à Riggisberg. Son père, garagiste chez Fiat et Vauxhall, était déjà impliqué dans l'automobile. Dürig jr. a ensuite dirigé avec succès une concession BMW pendant plus de dix ans, puis il est passé chez Honda, Hartge et Carlsson, avant de travailler dix ans chez Mercedes Benz AG à Berne. Les dernières années, jusqu'à sa retraite, Dürig a travaillé chez l'agent BMW Freund&Brönnimann à Thoune.
Dürig est entré en contact avec le sport automobile dès les années soixante. En 1968, il a suivi un cours de licence à Hockenheim sur une Formule Junior. Dans les années 70, il a connu quelques succès sur Abarth, mais surtout sur BMW. En 1979, Dürig est devenu champion suisse sur une BMW 320i. Il a réitéré son titre chez les voitures de tourisme spéciales en 1981, à nouveau sur une 320i. En 1984, Dürig s'est assuré le titre de champion du monde avec Rolf Göhring et Mario Ketterer sur BMW M1 (dans leur catégorie).
A la fin des années quatre-vingt, Dürig a été deux fois vice-champion du championnat suisse. Avant de prendre régulièrement le départ du VLN au Nürburgring jusqu'en 1997. Après un intermède en tant qu'instructeur de course, Dürig s'est lancé dans la course historique à partir de 2011. Il a disputé sa dernière course en octobre 2019 sur le circuit d'Hockenheim au volant d'une BMW 635 CSi groupe 2 – toujours avec autant de joie et d'engagement.
Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, en particulier aux trois enfants Pia, Jürg et Anina, ainsi qu'aux parents et amis de Dürig. La cérémonie d'adieu aura lieu le 30 décembre 2021 dans le cercle restreint de la famille et des amis. Les personnes qui souhaitent y assister sont priées de s'inscrire à l'adresse suivante: abschied.juergduerig@gmail.com
Les courses sur des circuit sont interdites, mais pas oubliées pour autant! Auto Sport Suisse est parti à la recherche de leurs traces et vous présentera successivement d'anciens circuits de course en Suisse.
En Suisse, les courses sur circuit sont interdites depuis le grave accident du Mans en 1955. Mais auparavant, on pratiquait chez nous la course automobile avec passion – également sur des circuits. Auto Sport Suisse en a recherché les traces et vous présentera successivement les circuits de course presque oubliés de Suisse. Nous commencerons demain sur www.motorsport.ch avec le circuit de Genève sur lequel s'est déroulé le Grand Prix des Nations il y a 75 ans.
Comme dans les derniers numéros, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: One to watch – Aurélien Devanthéry.
À 32 ans, Aurélien Devanthéry se situe nettement au-dessus de la moyenne d’âge des espoirs présentés précédemment dans «One to watch». Il n’en est pas moins à suivre de près, ne serait-ce qu’en raison de son style de pilotage à la fois spectaculaire et rapide. Lors du Rallye du Valais 2021, le citoyen de Grône (VS) s’est classé 7e au volant de sa Peugeot 208 R2, manquant de peu la victoire au Trophée Michelin. «Une crevaison, le dernier jour, nous a coûté près de 25 secondes.»
Aurélien court en rallyes depuis 2009. Avant cela, il pratiquait le karting et a fait ses premières expériences en courses de côte en 2008. «Le Rallye du Valais m'a passionné dès mon plus jeune âge», explique-t-il en évoquant un passé familial: «Mon oncle était déjà pilote de rallye. Et j'ai toujours rêvé de le devenir moi aussi.»
Aurélien Devanthéry n’oubliera jamais son premier rallye: «Nous avions abandonné après sept ou huit kilomètres, sur casse de la boîte de vitesses», se souvient-il. «La voiture suivante, celle de Max Langenegger, nous avait alors gentiment poussés sur le côté. C'est là que j'ai rencontré sa copilote, Stefanie Saurer. Et nous sommes toujours ensemble aujourd’hui...»
Mais la compétition n'offre pas que des histoires romanesques. Le Valaisan sait combien il est difficile de rester à flot financièrement. «J'ai quelques sponsors, ma famille et mes amis qui me soutiennent. Je leur en suis très reconnaissant. Mais courir en rallyes en faisant tout soi-même implique beaucoup de travail et de sacrifices.»
Aurélien Devanthéry a acquis lui-même le savoir-faire nécessaire. Cela s’applique aussi à son style de conduite inimitable, notamment en matière de freinages. Rares sont les pilotes du championnat suisse des rallyes qui roulent aussi souvent en travers que lui. Les spectateurs en raffolent. «J'admirais beaucoup Olivier Gillet. Il avait aussi un style de pilotage très spectaculaire.»
Le trentenaire valaisan est sûr de pouvoir rivaliser avec l'élite suisse des rallyes, même si l'occasion de le faire ne s'est pas encore présentée. «Bien sûr, je pourrais piloter un jour une voiture de Rally2. Mais le budget d’une saison entière y passerait alors d'un seul coup. C'est pourquoi je préfère faire six ou sept rallyes avec des voitures moins puissantes.»
Disputer une fois le «Monte» serait une expérience pour le champion suisse Rallye Junior de 2016. Mais il est encore plus enthousiaste à l'idée de participer à une coupe dans le cadre de France Terre, un championnat de rallyes sur terre battue. Une surface qui conviendrait bien à son style de pilotage...
La cérémonie de remise des prix aux meilleurs pilotes de rallye et de slalom 2021, prévue le 8 janvier à Genève, doit être annulée pour des raisons bien connues.
En raison de l'évolution actuelle de la situation épidémiologique et des nouvelles dispositions prises par le canton de Genève, la cérémonie de remise des prix 2021 prévue pour le Rallye et le Slalom le samedi 8 janvier 2022 à 1228 Plan-Les-Ouates, dans le canton de Genève, est malheureusement annulée par l'organisateur.
Nous sommes en train de vérifier s'il existe une autre possibilité d'organiser une cérémonie de remise des prix. Si cela ne devait pas être le cas dans un délai raisonnable, nous nous verrions malheureusement contraints de renoncer aux festivités.
Les deux slaloms prévus pour 2022 sur la place d'armes de Drognens, en avril et en septembre, ne pourront pas avoir lieu en raison de travaux.
Comme informé par la place d'armes de Drognens (Romont), des travaux de construction auront lieu sur le site de la place d'armes à partir de début 2022. La construction comprendra entre autres de nouveaux postes de travail et de nouvelles halles de formation.
Pour cette raison, les organisateurs du slalom de Romont et du slalom de Drognens se voient contraints d'annuler les deux manifestations prévues les 9 et 10 avril 2022 ainsi que les 24 et 25 septembre 2022.
Actuellement, on ne sait pas encore si et quand l'armée pourra remettre la place d'armes à la disposition des organisateurs après ces travaux d'envergure. Les organisateurs espèrent pouvoir bientôt recourir à nouveau à l'infrastructure éprouvée.
Les 24 heures de Daytona s'annoncent passionnantes du point de vue suisse. Outre Fabio Scherer, Nico Müller participera également à la classique en Floride. Et ce, ensemble sur une voiture!
Nico Müller participera au championnat d'endurance pour Audi en 2023. Afin de se préparer au mieux à cet objectif, le Bernois participera déjà à diverses courses d'endurance la saison prochaine. Entre autres, les 24 heures de Daytona les 29 et 30 janvier. Et pas dans n'importe quelle équipe, mais avec Fabio Scherer au sein de l'écurie de pointe High Class Racing.
«Je suis très heureux de faire partie de l'équipe Daytona de High Class Racing avec mon compatriote suisse Fabio et mes deux collègues danois Anders Fjordbach et Dennis Andersen», déclare Müller. «Je pense que nous formerons une grande équipe helvético-danoise avec beaucoup de rouge et de blanc et que nous pourrons, je l'espère, réussir ensemble. Bien sûr, nous y allons avec des objectifs élevés, car tout le monde veut gagner cette course, car c'est l'une des plus prestigieuses.»
Deux fois déjà, Daytona a vu un Suisse remporter le classement général. En 1968, Jo Siffert (sur Porsche 907) et il y a exactement 20 ans, en 2002, Fredy Lienhard (sur Dallara SP1). Si cela n'est pas de bon augure!
Les dés sont jetés. Le successeur du président de la FIA Jean Todt s'appelle Mohammed Ben Sulayem et est originaire des Emirats arabes unis.
Mohammed Ben Sulayem a été élu président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) à l'issue de l'assemblée générale annuelle de la FIA qui s'est tenue aujourd'hui à Paris.
Ben Sulayem a obtenu 61,62 % des voix des associations membres de la FIA. Le Britannique Graham Stoker a obtenu 36,62 %, avec un total de 1,76 % d'abstentions. Ben Sulayem succède ainsi au Français Jean Todt, président depuis 2009, qui a effectué le maximum de mandats possibles, soit douze ans.
Mohammed Ben Sulayem (60 ans) est originaire des Émirats arabes unis. Il est président de l'Emirates Motorsports Organisation (EMSO) depuis 2005 et a été vice-président du Conseil mondial du sport automobile de la FIA pour le Moyen-Orient. Ancien pilote de rallye, il a été 14 fois champion FIA de rallye au Moyen-Orient et a remporté 61 événements internationaux entre 1983 et 2002.
Les représentants des médias peuvent remplir et envoyer leur formulaire de demande pour 2022 dès maintenant. Les documents actualisés pour la saison à venir sont disponibles en ligne.
Il reste encore quelques semaines avant le début de la saison de sport automobile 2022. Mais les préparatifs sont déjà en cours. Dès à présent, les représentants des médias peuvent remplir et envoyer leur formulaire de demande pour la saison à venir sur le lien suivant. Les demandes seront traitées à partir du 3 janvier 2022.
La pandémie de Corona continue de rythmer notre quotidien. Dans un e-mail envoyé aujourd'hui à tous les licenciés, Auto Sport Suisse jette un regard vers l'avant et vers l'arrière.
L'année dernière non plus, nous n'avons pas été épargnés par Covid-19. Pendant de nombreux mois, un certain optimisme a été de mise et a permis la tenue de différents championnats (rallye, slalom, courses de karting), même s’ils ont en partie été écourtés. Mais il y a aussi eu de nouveaux moments de pessimisme. Certaines courses prévues n'ont donc pas pu avoir lieu. À aucun moment, on ne pouvait prévoir la situation épidémiologique à long terme et la planification était donc incertaine. Depuis mars 2020, nous espérons une amélioration de la situation et, en dépit des revers, nous restons résolument optimistes pour l'année 2022.
Le 26.11.2021, le Parlement du sport de Swiss Olympic a explicitement demandé aux fédérations membres d'exiger dès maintenant le port du masque pour toutes les personnes présentes aux compétitions et autres manifestations sportives (en particulier pour les sports en salle), à l'exception des sportifs actifs. Actuellement, le sport automobile et le karting ne sont certes que partiellement concernés par cette exigence. Mais il nous tient à coeur de vous transmettre cette information. Seule une protection complète nous permettra de pratiquer à l’avenir de nouveau notre sport sans aucune restriction.
La saison sportive 2022 pour la Suisse est planifiée et le calendrier comporte de très nombreuses manifestations de course. Nous sommes très positifs et espérons que l'évolution épidémiologique sera favorable, afin que nombre de nos manifestations puissent effectivement avoir lieu. Nous partons du principe que le temps travaillera pour nous et pour notre sport.
Il est cependant tout à fait possible que notre calendrier des manifestations subisse également des modifications de dates en 2022. Nous profitons donc de l’occasion pour lancer aux organisateurs et aux participants l'appel de faire preuve de la flexibilité nécessaire en matière de planification. L'important n'est pas la date, mais de faire revivre notre sport.
Les cours de formation (commissaires sportifs, directeurs de course) et les cours (commissaires de piste, formations de licence) prévus en février/mars nous permettront de rafraîchir et développer les connaissances techniques. Celles-ci constituent en effet la base de l'organisation et du déroulement des courses. Actuellement, les commissions et les comités compétents examinent la manière dont les cours de formation continue seront organisés. Des éléments numériques y seront le cas échéant intégrés (mot-clé: cours d’e-learning de la FIA).
Ce n’est pas seulement sur le plan national que la planification est en cours. La Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) s'occupe également de la planification des championnats à différents niveaux internationaux. C'est notamment le cas de l'organisation des FIA Motorsport Games, qui ont été reportés et qui sont désormais prévus en octobre 2022.
Chères/chers pilotes, chers candidats, chers organisateurs, officiels et fonctionnaires, notre communauté a fait preuve de solidarité depuis le début de la crise. Grâce aux revenus générés par les licences en 2021, les pertes moins importantes que l'année précédente. Le secrétariat d'Auto Sport Suisse a fait le nécessaire pour rester en permanence joignable, même en cette période difficile et malgré le chômage partiel. Grâce à une nouvelle répartition des locaux, il est possible aux collaborateurs de travailler en présentiel. Les visites personnelles sont également possibles sur rendez-vous. Mais il va de soi que les règles d'hygiène en vigueur (y compris le port du masque) doivent être respectées.
Ensemble, nous traverserons cette période difficile avec persévérance et engagement – jusqu'à ce que notre sport retrouve son élan!
Pour les fêtes de fin d'année, nous vous présentons nos meilleurs voeux et vous souhaitons de passer en compagnie de vos proches un joyeux Noël et surtout de rester en bonne santé!
Du point de vue du sport automobile, 2021 n'a définitivement pas été l'année de Marcel Steiner (46 ans). Le quintuple champion suisse des voitures de course de côte n'a participé qu'à deux courses. Et il n'est pas allé bien loin en raison des problèmes techniques...
Comment ça va ta LobArt? As-tu pu réparer la panne de piston/culasse qui s'est produite à Osnabrück?
Marcel Steiner: Un nouveau moteur est en production chez Helftec Engineering à Hildisrieden, dans le canton de Lucerne. L'ancien sera probablement transformé en moteur de remplacement. Au début, nous avions espéré pouvoir peut-être faire un nouveau test à l'automne. Mais ensuite, il y a eu des retards de livraison pour les pistons. Maintenant, on se concentre sur le printemps 2022.
Depuis la conversion au moteur turbo Honda, tu n'as pas eu beaucoup de temps de piste?
Non, malheureusement pas. Et nous avions déjà rencontré quelques problèmes lors des tests sur des circuits.
La casse du piston lors des essais à Osnabrück s'est-elle produite uniquement parce que la charge y était différente de celle des tests sur le circuit?
Je ne pense pas. Si j'avais fait deux ou trois tours de plus lors des essais à l'Anneau du Rhin, le piston aurait peut-être déjà cassé à ce moment-là. Mais il a commencé à pleuvoir et nous avions donc terminé quelques minutes plus tôt.
Tu étais en fait très rapide lors de cette première séance à Osnabrück.
Oui, j'étais le plus rapide dans le dernier secteur, où la puissance du moteur n'est pas forcément importante. Ça n'aurait donc pas été mal. Et nous sommes toujours convaincus du concept de base. Mais pour cette course, cela n'a malheureusement pas fonctionné…
Tu es ensuite passé à la Martini-BMW Mk77 pour la course de côte d'Oberhallau. Mais cela ne s'est pas mieux passé. Tu as eu des problèmes avec la boîte de vitesses.
Oui, cela nous a préoccupés tout le week-end. Et sur place, nous n'avons pas pu déterminer exactement ce qui était en cause. Ce n'est qu'une fois rentrés à la maison que nous avons compris pourquoi la boîte de vitesses posait des problèmes. Maintenant, la Martini est chez moi dans l'atelier, à moitié démontée. Il était temps. La dernière révision date de 2010.
Qu'aurait-il été possible de faire avec la Martini à Oberhallau si elle n'avait pas eu un problème technique?
C'est difficile à dire. Aujourd'hui encore, cela m'énerve de ne pas avoir réussi à terminer la première manche. J'étais le plus rapide dans le premier secteur jusqu'au réservoir. Mais il a aussi plu à plusieurs reprises au cours du week-end. Il est donc difficile de dire quel aurait été le résultat. Je pense qu'un top 3 aurait été possible sur le mouillé. Sur le sec, plutôt pas.
Tu as également dû renoncer au FIA Hill Climb Masters. Cela a-t-il été particulièrement douloureux? D'autant plus que tu étais sur place en tant que spectateur…
Un peu, oui! Mais l'effort aurait été trop grand et trop risqué. Nous aurions certes eu un moteur, mais nous aurions dû le démonter entièrement par la suite. Et aller au Portugal avec le Martini n'aurait pas eu de sens non plus.
Quel est ton plan pour 2022, à condition qu'il y ait des courses?
(Rire.) Abandonner, ce n'est pas mon truc! Et ça ne peut pas être bien pire... Alors je peux seulement dire que nous sommes toujours motivés et que notre objectif est clairement de courir à nouveau en 2022. Mais il y a bien sûr encore des obstacles à surmonter. En outre, il n'est pas devenu plus facile de boucler le budget pendant cette période. Mais comme on le dit si bien: l'espoir meurt en dernier!
Le nœud a sauté. Le pilote de F2 Ralph Boschung est monté deux fois sur le podium en l'espace de huit jours. Il se réjouit en conséquence de l'année prochaine.
La course automobile peut parfois être très étrange. Non, il ne s'agit pas de Hamilton contre Verstappen. Ou de Wolff/Horner contre la direction de course... Il s'agit de Ralph Boschung, le seul Suisse à porter haut les couleurs de la Formule 2. Il a fallu 76 tentatives à Boschung pour monter sur le podium en F2. Or, en l'espace de huit jours, il a terminé deux fois troisième. D'abord en Arabie saoudite, maintenant à Abu Dhabi.
«Ce podium est certainement plus mérité que celui de Djeddah il y a une semaine», déclare Boschung. «Avant ce week-end, nous savions que nous avions un peu de mal avec le rythme de course en général, et nous avons vraiment travaillé dur depuis Jeddah, où nous avons eu quelques problèmes. Je suis tellement fier des gars, nous avons fait un si grand pas. Je ne les remercierai jamais assez.»
Boschung continuera à courir chez Campos Racing en 2022. Après les bons résultats et la 10e place au championnat, l'impatience est par conséquent grande chez le Valaisan. «Campos mérite plus de reconnaissance que ce qu'ils reçoivent actuellement. C'est une grande équipe. Et je me réjouis vraiment d'aborder l'année prochaine avec l'élan que nous avons.»
Le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse est prêt à être envoyé. Comme toujours, nous vous souhaitons une bonne lecture et déjà un joyeux Noël!
C'est à nouveau le moment! Le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse devrait bientôt arriver chez vous. Une fois de plus, nous espérons que notre lecture vous apportera un peu de plaisir et de variété.
Cette fois-ci, notre article d'ouverture est consacré à trois pilotes qui ont marqué le championnat suisse des rallyes 2021 et qui ont assuré le premier hattrick valaisan de l'histoire du CS des rallyes.
En outre, nous avons réalisé un test comparatif et intéressant sur la piste de karting de Lyss. Nous sommes allés chez le médecin avec le pilote DTM Nico Müller. Et nous avons rencontré un jeune banquier qui, il n'y a pas si longtemps, était encore considéré comme un grand espoir suisse de la Formule 1.
Mais laissez-vous surprendre. Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes, restez en bonne santé et remettons les gaz ensemble l'année prochaine!
La jeune pilote de karting suisse Chiara Bättig a réussi à se hisser jusqu'à la finale de FIA Girls on Track. Malheureusement, c'est là que tout s'est arrêté. La victoire est revenue à Maria Germano Neto du Portugal.
Chiara Bättig (11 ans) a réussi à se hisser parmi les quatre derniers de la catégorie «juniors» du concours «FIA Girls on Track». La jeune Zurichoise aurait aimé remporter le concours. Mais malgré une très bonne performance fin novembre sur le circuit de Franciacorta, cela n'a pas suffi. La première place est revenue à la Portugaise Maria German Neto, qui a le même âge.
En cas de victoire, Bättig aurait été prise sous l'aile de la Ferrari Academy. Elle aurait pu courir avec Tony Kart en 2022 dans un championnat international chez les juniors OK. «Bien sûr que je suis déçue», dit Chiara. «J'ai vraiment tout donné et j'avais un bon sentiment. Mais cela n'a pas tout à fait suffi à la fin.»
La gagnante chez les seniors s'appelle Laura Camps Torras (16 ans) et vient d'Espagne.
Fabio Scherer reste fidèle aux voitures de sport et aux LMP2. En 2022, le pilote d'Engelberg effectuera une partie de son programme en IMSA, en Amérique.
Cette année, Fabio Scherer a démontré son talent dans le championnat du monde d'endurance de la FIA. Il se réjouit désormais de la saison 2022, qu'il disputera en partie dans l'IMSA WeatherTech SportsCar Championship avec l'équipe High Class Racing.
Le Suisse, qui est désormais classé comme pilote Gold, participera aux courses de l'IMSA Michelin Endurance Cup avec Anders Fjordbach et Dennis Andersen dans l'Oreca 07 LMP2 danoise. Celle-ci comprend les courses suivantes: Rolex 24, Sebring, Watkins Glen et Road Atlanta Petit Le Mans.
«Je suis très heureux à l'idée de courir pour High Class Racing aux États-Unis», déclare Fabio. «Ce sera un nouveau défi, mais certainement passionnant, surtout quand je pense aux nombreux circuits old school. En fait, je ne suis jamais allé aux États-Unis auparavant. Ce sera donc tout nouveau pour moi!»
La saison débutera à Daytona avec le «ROAR before the 24», qui se déroulera du 21 au 23 janvier. Une semaine plus tard aura lieu la course des 24 heures. Autres détails du programme de Fabio suivront dans le courant de l'année prochaine.
Hier dimanche, la remise des prix du championnat suisse de karting autobau a eu lieu à Langenthal. Outre les coupes et l'argent des prix, de précieux prix ont été remis.
Auto Sport Suisse a récompensé hier les meilleurs pilotes suisses de karting 2021 dans un cadre honorable. C'est à l'hôtel Meilenstein de Langenthal que les nombreux pilotes de karting ont reçu leurs prix en présence du président de la CSN Andreas Michel et du comité Karting dirigé par Theo Bertschi.
Tiziano Kuzhnini (Super Mini), Elia Pappacena (OK Junior), Savio Moccia (X30 Challenge Switzerland), Patrick Näscher (OK Senior), dignement représenté par son père Norbert, ainsi que Nicolas Rohrbasser (KZ2) ont pu soulever la coupe portant le «1» en tant que champions.
Mais les coupes remises par le pilote LMP2 Fabio Scherer n'ont pas été les seules à trouver preneur. Les pilotes se sont également réjouis de l’argent du prix et des autres prix màteriels. Ainsi, les trois premiers des catégories X30, OK Senior et KZ2 ont reçu chacun un chronographe du sponsor Formex qui fait des montres précieux.
Les champions des catégories OK Junior, X30, OK Senior et KZ2 se sont vu remettre par Yannick Mettler et le chef d'équipe Autorama Stefan Tanner un chèque-cadeau pour un essai avec la Golf TCR. Les quatre champions pourront encaisser ce prix au printemps 2022.
Parmi les autres gagnants de la soirée figuraient également les rookies. Dans chaque catégorie, le meilleur débutant a été récompensé par un trophée. Parmi les vainqueurs figurent Sebastien Hirschi (Super Mini), Ethan Ischer (OK Junior), Alessio Strollo (X30), Lyon Mathur (OK Senior) et Michel Liechti (KZ2).
La meilleure dame 2021 était Chiara Bättig. Tina Hausmann a pris la deuxième place.
Après 76 tentatives infructueuses, cela a enfin fonctionné. Ralph Boschung est monté sur le podium pour la première fois de sa carrière lors de la course de Formule 2 en Arabie Saoudite.
Ce qui a duré longtemps devient enfin bon. La persévérance de Ralph Boschung a porté ses fruits. Après 76 tentatives infructueuses, il est enfin monté sur le podium lors de la course principale de Formule 2 en Arabie Saoudite hier. «Je ne sais pas du tout quoi dire», déclare le Valaisan. «Monter sur le podium d'une course qui a dû être interrompue en raison d'accidents et qui ne rapporte que des demi-points, ce n'était pas forcément mon objectif. Mais je suis tout de même très heureux de cette troisième place.»
Boschung est 12e au classement général avant la finale d'Abu Dhabi qui se déroule le weekend prochain. Avec une bonne performance comme celle de hier, il peut encore facilement atteindre le top 10. Pour 2022, les jalons du jeune Montheysan de 24 ans sont déjà posés. Boschung disputera une nouvelle saison de Formule 2 chez Campos Racing.
Le dimanche 5 décembre, les champions suisses de karting seront honorés à Langenthal. Nous vous les présentons: Partie 5: Nicolas Rohrbasser, champion dans la catégorie KZ2.
Celui qui devient champion suisse de karting avec 131 points d'avance n'a pas seulement mérité de gagner sa catégorie, il l'a aussi clairement dominée. Le Genevois de grande taille a remporté 12 des 15 courses. Alors, il n'a pas gagné dans trois cas seulement. Deux fois à 7 Laghi, où le pilote invité Samuel Luyet avait été plus rapide, et une fois à Franciacorta, où Rohrbasser avait manqué de peu le podium en quatrième position en raison d'une pénalité en finale et où la victoire était revenue à Ivan Rechsteiner.
La routine et le sang-froid de Rohrbasser se sont surtout manifestés à Levier. Lors de la quatrième course du championnat suisse de karting autobau, il a arrêté le samedi après une seule séance d'entraînement et a plié bagage. «J'ai assez testé», a déclaré Rohrbasser. «De plus, demain, nous aurons un temps changeant. Les cartes seront alors de toute façon redistribuées.»
Malgré son supériorité, le routinier ne s'ennuie pas. Son ambition est toujours aussi grande. Rohrbasser n'a toutefois pas remporté son troisième titre de champion suisse dans la catégorie reine, celle des karts à boîte de vitesses, uniquement pour le plaisir. «Gagner le championnat suisse est pour moi une confirmation que je souhaite transmettre aux jeunes que j'encadre par mon école de karting», explique Rohrbasser. «Le fait que leur coach gagne des titres et des courses est la meilleure preuve de la crédibilité de mon travail et du matériel de mon équipe partenaire Spirit Karting.»
Le plus grand triomphe de Rohrbasser, après avoir remporté le championnat suisse en KZ2 en 2017, 2020 et 2021, a été le titre de vice-champion du monde avec Spirit Karting lors des Super Shifter 2018.
A 30 ans, Rohrbasser est le plus âgé des cinq champions suisses de karting 2021, mais il ne pense pas encore (loin de là) à arrêter. «Tant que j'aurai du plaisir, je roulerai», déclare le Genevois. Mais Rohrbasser se réjouit aussi de la course d'essai dans la VW Golf TCR d'Autorama. «Ce sera une nouvelle expérience pour moi.» Gageons qu'il y trouvera aussi très vite son compte!
Le dimanche 5 décembre, les champions suisses de karting seront honorés à Langenthal. Nous vous les présentons: Partie 4: Patrick Näscher, champion dans la catégorie OK Senior.
Patrick Näscher compte parmi les valeurs sûres de la communauté du karting suisse. Le Liechtensteinois de 26 ans est toujours un des plus rapides chez les seniors. En 2018, il a remporté le titre dans la catégorie OK Senior dans sa première saison. En 2019 et 2020, il a moins roulé en raison de ses études. Il a donc manqué l'une ou l'autre course et le titre. Cette année, Näscher a de nouveau participé à toutes les courses. Et voilà: après 2018, la couronne chez les seniors revient pour la deuxième fois à Nendeln dans le «Ländle».
L'ingénieur de construction ZFH aurait toutefois pu se faciliter un peu la tâche. Lors de la finale à Wohlen, Näscher a été éliminé lors de la première manche après une collision. Comme son adversaire direct, Lyon Mathur, a pu en profiter, les choses se sont encore resserrées de manière inattendue pour lui. «J'aurais pu m'épargner ce stress», estime Näscher. «J'étais trop impatient et j'ai eu de la chance que mon kart ne subisse pas de gros dommages.»
Näscher a connu son meilleur week-end lors de la deuxième manche à 7 Laghi. Avec trois victoires, le pilote de l'équipe Meier a clairement montré qui il fallait battre chez les seniors. A la fin de l'année, il avait quatre victoires de manche à son actif. Le même nombre que le deuxième Mathur et le pilote invité Fabio Scherer.
«Le titre de champion suisse signifie beaucoup pour moi», déclare Näscher. «C'est quelque chose de spécial. Et nous sommes une petite équipe. C'est pourquoi on est d'autant plus heureux quand on se retrouve tout en haut.»
Näscher est venu au karting grâce à son père, qui participait à des courses de côte, et à son frère aîné Mario, qui faisait du karting jusqu'à il y a quelques années. «J'ai commencé à l'âge de sept ans», explique Näscher. Lorsqu'on lui demande s'il n'a jamais voulu essayer lui-même lors des courses de côte, il fait signe que non. «Si c'est le cas, ce sera dans une voiture de tourisme sur le circuit. Mais c'est toujours une question d'argent.» Voyons jusqu'où le test dans la VW Golf TCR d'Autorama le mènera...
Le dimanche 5 décembre, les champions suisses de karting seront honorés à Langenthal. Nous vous les présentons: Partie 3: Savio Moccia, champion dans la catégorie X30 Challenge Switzerland.
Savio Moccia l'a encore fait. Pour la troisième fois consécutive, l'homme de Lyss a remporté le championnat dans la catégorie X30 Challenge Switzerland. Cette fois-ci avec un écart de 80 points sur le deuxième, Kilian Streit.
Mais l'affaire n'a pas été aussi nette que ne le laisse supposer cette avance. Moccia a dû batailler ferme pour conserver son titre. Ce qui est d'ailleurs courant dans le X30. Car cette catégorie, avec ses moteurs identiques IAME 125 cm3, est considérée comme la plus équilibrée du championnat suisse. De plus, après s'être remis de sa blessure aux côtes, Streit a été un adversaire de taille à partir de la mi-saison.
«Décrocher le titre du championnat suisse était mon plus grand objectif cette année», déclare Moccia. «Et même s'il s'agit déjà de mon cinquième titre en CS, je n'en ai pas encore assez. C'est quelque chose de spécial de devenir champion suisse.»
Moccia a fêté son premier grand succès en CS de karting en 2014 en remportant le titre chez les Super Minis. En 2016, le jeune Savio de 19 ans s'est ensuite assuré le plus grand trophée en X30 Junior. Et depuis 2019, il est le champion en titre de la catégorie X30. En plus de ses quatre titres nationaux, Savio a remporté le Vega Trofeo à sept reprises: en 2012, 2013, 2014, 2015, 2017, 2020 et 2021. Et la liste pourrait bien s’allonger. En 2015, il n’a pas couru en CS, mais en ADAC Cup allemande. Et en 2016 et 2018, il n’a pas disputé le Vega Trofeo.
Une chose est d'ores et déjà claire: Moccia, qui a réussi cette année son apprentissage de mécanicien automobile dans un garage Volvo à Worben (BE), n'en a pas encore assez. Tant que lui et son père Angelino, avec qui il prépare le kart, s'amusent, le battre sera un défi pour les autres X30.
Le calendrier publié par Auto Sport Suisse pour la saison de sport automobile 2022 doit être légèrement corrigé – c'est-à-dire pour le Rallye d'Alba.
Le calendrier provisoire du championnat suisse des rallyes pour 2022 est légèrement modifié. Le Rally di Alba, qui devait initialement se dérouler les 18 et 19 juin 2022, n'aura lieu que deux semaines plus tard, les 1er et 2 juillet 2022. Il y a donc maintenant presque un mois entre le Rallye du Chablais et le Rally di Alba en Italie.
Voici encore une fois un aperçu des dates actualisées:
8/9 avril, Critérium Jurassien
2-4 juin, Rallye du Chablais
1er et 2 juillet, Rally di Alba (I)
8-10 septembre, Rallye du Mont-Blanc (F)
30 septembre-1er octobre, Rally del Ticino
13-15 octobre, Rallye International du Valais
Le dimanche 5 décembre, les champions suisses de karting seront honorés à Langenthal. Nous vous les présentons: Partie 2: Elia Pappacena, champion dans la catégorie OK Junior.
Au final, l'affaire était claire. Mais il aurait pu en être autrement. Elia Pappacena et son concurrent pour le titre, Jérôme Huber, étaient en effet à égalité de points en tête de la catégorie OK junior avant la finale à Wohlen. Pour les deux, la saison ne s'est pas déroulée comme ils le souhaitaient. «C'était une succession de hauts et de bas», estime Pappacena. «La situation avant Wohlen était vraiment passionnante.»
Si Pappacena a finalement eu le dessus, c'est d'une part grâce à une performance solide et concentrée sur son parcours à domicile à Wohlen. D'autre part, Huber avait tout pour lui en ce dernier jour de course de l'année, sauf la chance. Il a fait zéro point dans deux des trois manches. Alors que Pappacena a remporté ses victoires numéros 4 et 5.
«Être champion suisse, c'est magnifique», dit Pappacena. «Je pense souvent à ce moment, lorsque j'ai franchi la ligne d'arrivée et que j'ai réussi. C'était un grand sentiment.»
La carrière de Pappacena en karting a d'ailleurs commencé par un pari... «C'était un pari entre mon père et moi. Celui-ci prévoyait que le jour où je parviendrais à le battre dans les karts de location, il m'achèterait un kart de course. Ce jour ne s'est pas fait attendre et mon père a tenu sa promesse en m'achetant ma première Super Mini à l'été 2018.»
Les premiers succès ne se sont pas non plus fait attendre: en 2019, Pappacena a été vice-champion du championnat suisse de karting chez les Super Minis et au Vega Trofeo. En 2020, il s'est classé sixième chez les juniors. D'ailleurs, trois points derrière Huber...
En 2022, Pappacena (14 ans) pourrait, de par son âge, défendre son titre de champion suisse. Mais il n'a toutefois pas encore décidé s'il accepterait cette mission. «Je continuerai en tout cas», déclare le champion chez les OK Juniors. Pour l'instant, Pappacena se réjouit de son premier test dans la Golf TCR d'Autorama. L'équipe de Wetzikon, en collaboration avec Auto Sport Suisse et la Mission Pro, offre un test à quatre des cinq champions suisses de karting en 2021. Celui-ci aura lieu au printemps 2022. Qui sait ce qui se passera ensuite pour Pappacena & Cie?
Le dimanche, 5 décembre, les champions suisses de karting seront honorés à Langenthal. Nous vous les présentons: Partie 1: Tiziano Kuzhnini, champion chez les Super Minis.
Tiziano Kuzhnini a mérité de remporter le championnat suisse de karting chez les Super Minis 2021. Le jeune homme de 12 ans originaire du lac de Sempach a remporté 10 des 15 manches, soit les deux tiers de toutes les courses. L'année précédente déjà, Kuzhnini était passé tout près du titre. Il lui manquait dix points pour battre Sergio Koch au classement final.
Cette fois-ci, l'adolescent aux racines kosovares n'a rien laissé passer. Avant Wohlen, «Tizi» avait encore besoin de trois points. Il les a obtenus lors de la première manche en remportant la course. «Ce titre signifie beaucoup pour moi. Après la malchance que j'ai eu l'année dernière, c'était comme un devoir de remporter le titre. Le fait que j'y sois parvenu avec 70 points d'avance me fait bien sûr particulièrement plaisir.»
Kuzhnini n'a commencé le karting qu'il y a quatre ans. Il se souvient de ses premiers mètres en riant de bon cœur. «J'avais huit ans lorsque je me suis assis pour la première fois dans un kart. C'était le 1er avril 2017 – pas un poisson d'avril! Rien ne me convenait, j'ai serré trois sièges l'un dans l'autre et j'ai encore ajouté un coussin sur le dessus pour pouvoir atteindre l'accélérateur. Et puis, le deuxième jour, j'ai fait un tonneau. L'essieu arrière du kart était plus tordu qu'une banane après ma sortie de route, mais je n'ai pas été blessé et j'ai compris après: je veux continuer!»
Au début, ses parents étaient contre, «mais les supplications ont aidé», se souvient Kuzhnini. En 2019, il a participé à sa première course dans la catégorie Super Mini dans le cadre du championnat suisse. En 2020, il a terminé sa deuxième saison de karting chez les plus jeunes à la deuxième place du championnat suisse et à la troisième place du championnat européen.
La suite de son parcours en 2022 n'est pas encore connue. Kuzhnini a récemment pris place pour la première fois dans un kart junior en Italie. «C'était très différent. Les karts ont plus de puissance et il faut avoir du force. De plus, les compétences de conduite comptent beaucoup plus. Mais je me sens prêt à relever ce nouveau défi.»
Le pilote d'Uetendorf Martin Bürki a de nouveau remporté le titre de slalom en 2021. Bien que la saison n'ait permis qu'un mini-championnat. Auto Sport Suisse s'est entretenu avec le vainqueur en série.
En raison de la pandémie de Corona, le championnat suisse des slaloms 2021 restera dans les livres d'histoire comme le plus court. Seules trois manches ont été disputées. Deux d'entre elles ont eu lieu le même week-end à Ambri. Le fait que Martin Bürki, le pilote qui a remporté les six derniers titres en série, se retrouve au sommet n'est pas une grande surprise. Mais cette fois encore, le vétéran a dû tout donner pour gagner. Auto Sport Suisse s'est entretenu avec l’homme qui a remporté huit fois le titre de champion des slaloms.
Tu as remporté ton huitième titre dans des circonstances particulières. Est-ce que la joie est la même que d'habitude?
Martin Bürki: Bien sûr, c'était une saison exceptionnelle – exceptionnellement courte surtout. Mais je pense que l'essentiel est que nous ayons roulé. En ce sens, c'est un titre comme un autre. Et dans quelques années, personne ne demande combien de courses nous avons faites.
Est-ce que c’était plus difficile de devenir champion avec seulement trois courses?
Oui, on peut dire ça. Il n'y avait pas de résultat à biffer. Tu n'avais pas le droit à l'erreur. Et à Ambri, où les deux manches ont lieu directement l'une après l'autre, rien ne peut arriver. Lors de mon premier manche j'ai eu des problèmes de freinage. Je me suis dit que c'était fini.
Tu es devenu champion parce que a) tu as gagné toutes les courses et b) tu avais plus d'adversaires dans ta catégorie comme d’autres.
C'est vrai. Mais je te le dis: lorsque nous nous sommes inscrits à Ambri en tant qu'équipe MB Motorsport, il y avait déjà sept inscriptions dans ma classe. Le fait que de nombreux membres de mon équipe aient spontanément dit que nous te soutenions, toi et ta mission de champion, et que nous nous inscrivions également, m'a bien sûr fait très plaisir.
Tu n'as donc pas dû mobiliser spécialement tes coéquipiers?
Non, et c'est justement ce qui me réjouit. Nous avons une si bonne cohésion au sein de l'équipe qu'il n'y a pas eu besoin de mots dans une telle situation. Les gars se sont simplement inscrits. Bien sûr, nous avons amené une voiture supplémentaire à Ambri. Et un pilote a même pris une licence spécialement pour Ambri. Mais cela montre aussi que nous sommes une équipe, selon la devise «Un pour tous, tous pour un!»
Comment as-tu vécu la double manifestation à Ambri?
Je trouve que c'est une bonne idée. Et le fait que l'organisateur, l'Equipe Bernoise, fasse de même en 2022, je ne peux que m'en féliciter. En tant que chef de MB Motorsport, j'ai toujours dit aux jeunes pilotes de mon équipe: profitez du samedi lorsque les LOC roulent. Et mettez ensuite en pratique ce que vous avez appris le dimanche lors des NAT. À Ambri, ils ont pu participer deux fois à la NAT en un week-end. C'est génial!
Si tu regardes vers l'avenir: quel est ton pronostic pour 2022?
Je pars du principe que nous pourrons à nouveau courir dans des conditions normales l'année prochaine. Nous devons sortir de cette crise. Mais nous n'y parviendrons qu'ensemble. En ce qui me concerne, je serai certainement de retour en 2022.
Depuis cette année, Sportec Racing a un chef sportif de premier plan en personne de Marcel Fässler. Celui-ci peut se targuer d'une saison réussie en GT2 European Serie et en Porsche Sports Cup Suisse.
«Nous avons pu remporter de nombreuses victoires et monter sur le podium dans plusieurs séries de courses», explique Marcel Fässler, triple vainqueur du Mans, qui tient depuis cette année les rênes de Sportec Racing en tant que Head of Motorsport. «Avant tout, le titre de champion de la nouvelle série SRO GT2 European a bien sûr été le point fort absolu de cette saison. Cela n'a fonctionné que grâce à une performance exceptionnelle de l'équipe et des pilotes et se reflète finalement dans les résultats.»
Sur les dix courses disputées, Sportec Racing, avec son pilote Christoph Ulrich, a terminé six fois à la première place et est monté neuf fois sur le podium au total. Il est clair que l'on défendra le titre la saison prochaine et que l'on confirmera ainsi le succès. Fässler: «Les cockpits sont encore inoccupés à ce jour. Les négociations avec d'éventuels pilotes sont en cours.» Ainsi, pour la mission de défense du titre en 2022, on peut à nouveau compter sur une équipe performante dans la classe Fanatec GT2.
En Porsche Sports Cup Suisse l'équipe de Bülach avec les deux frères Ricardo et Gregor Burkard, a terminé neuf fois sur le podium en douze courses sur six circuits différents. L'équipe est donc dans les clous et a rempli les objectifs définis en début de saison. «Ce succès aussi n'est dû qu'à une performance constante de l'équipe», explique Fässler. «Une performance sur laquelle il est possible de s'appuyer. Notre objectif doit être d'avoir également notre mot à dire dans l'attribution du titre de la Porsche Sports Cup Suisse.»
Le simracing est en plein essor. Le pilote de DTM Nico Müller le sait également et est depuis cette année chef d'équipe de Nianco, sa propre équipe de simracing.
Pour la communauté du simracing, la crise de Corona est comme un engrais pour le jardin. A l'époque de Covid-19, le nombre de centres de simracing a plus que doublé, de manière presque explosive. De nombreux pilotes professionnels (issus du «real racing») ont également découvert un nouveau monde. Parmi eux, Nico Müller. Cela ne veut pas dire que le pilote Audi ne s'était jamais assis dans un simulateur auparavant. Mais pendant Corona, il s'est intéressé de près à ce sujet. Et entre-temps, il est même devenu chef d'équipe de sa propre équipe de simracing.
Dans le cadre du «World eX», une série de simracing créée par Mike Rockenfeller, un collègue de Müller chez Audi, le Bernois entretient sa propre écurie de course baptisée Nianco (qui signifie «Ni» «and» «Co»). Nianco est l'une des neuf équipes de «World eX». Des grands noms comme Romain Grosjean, le recordman du Mans Tom Kristensen ou l'ex-champion DTM Frank Biela ont également pris une licence (pour trois ans). «Même Williams comme écurie de Formule 1 est présente avec sa propre équipe», dit Müller.
En tant que pilotes, outre le chef d'équipe, Thomas Schmid, champion suisse de simracing, Patric Niederhauser et Alain Valente se relaient dans l'équipe de Müller. «Nous avons également engagés deux jeunes simracer», explique Nico. «Ce qui est important pour nous, c'est l'échange au sein de l'équipe. Nous pouvons tous apprendre les uns des autres.»
Müller est convaincu que le simracing gagnera encore en popularité en Suisse dans les années à venir. «Beaucoup de choses sont déjà très réelles aujourd'hui», dit Müller. «Et on peut l'appliquer 1:1 dans le sport automobile réel. Personnellement, la conduite virtuelle m'aide à développer et à affiner mes compétences de pilote de course.»
On a constaté lors d’une demande de licence que le certificat de capacité médical comporte des irrégularités. Ce cas a donc été examiné par la Commission de discipline.
Lors d’un contrôle et contrôle subséquent, le secrétariat de la Commission sportive nationale (CSN) d’Auto Sport Suisse (ASS) a constaté que la demande de licence 2021 au nom de Charles Riesen, Gelterfingen, présente des irrégularités au niveau du certificat de capacité médical.
Comme la modification ultérieure d’un certificat de capacité médical constitue en l’occurrence une infraction au Code sportif international, respectivement au Règlement sportif national (entre autres art. 12.1, pénalités), la Commission sportive nationale (CSN) a transmis ces infractions à la Commission de discipline (CD) pour évaluation du cas.
La Commission de discipline considère que le comportement de l’accusé correspond à une tentative délibérée d’acquérir de manière illégale une licence. Il s’agit par conséquent d’une escroquerie qui nuit aux intérêts du sport automobile (Art. 12.1.1c CSI). Elle a toutefois réduit la peine compte tenu du fait que l’accusé a fait preuve de compréhension et s’est excusé. A propos du jugement: on refusera à Riesen l’obtention d’une licence nationale et international jusqu’au 31.12.2022. De plus, il doit s’acquitter d’une amende d’un montant de 1500.- CHF et payer les frais de procédure de 1000.- CHF.
La dernière course de la saison des Swiss Simracing Series 2021 a été difficile à égaler en termes de suspense. Dans la catégorie reine, le champion de l'année dernière, Thomas Schmid, s'est imposé avec seulement deux points d'avance.
La course de la cat. PRO était entièrement placée sous le signe du duel Leonard Heidegger contre Thomas Schmid. Les deux protagonistes ne se sont pas fait de cadeaux et la fin de la course a été très serrée pour Schmid. La troisième place ne lui a finalement suffi que parce qu’ il a également obtenu les trois points supplémentaires pour le meilleur tour de la course. Schmid a ainsi remporté la catégorie reine avec deux points d'avance et 101 points au total, devant Leonard Heidegger (99) et Enrico Di Loreto (66).
La situation avant le finale n'était pas moins passionnante dans la cat. AM. Ici aussi, ce sont les points supplémentaires pour le meilleur tour de course qui ont fait la différence. Avec seulement un point d'avance, Clemens Moonen (87 points) a remporté le titre devant Gilbert Denzer (86) et Reinhard Hauri (78).
Dans le classement Ladys, Danica Brönnimann s'est imposée de manière souveraine. Elle a remporté le championnat pour la deuxième fois devant Bettina Buess. Nadia Brülisauer s'est classée troisième à seulement un point derrière elle.
La wild card tant convoitée pour la saison 2022 a été obtenue par Simon Benoit lors de la course des rookies.
La série de victoires se poursuit pour Autorama Motorsport. L'équipe de Wetzikon a remporté son troisième titre consécutif. Cliquez ici pour lire le rapport du week-end.
Autorama Motorsport by Wolf Power Racing a remporté son troisième titre dans la catégorie TCE des 24H Series, après ceux de 2019 et 2020. Une deuxième place lors de la finale à Sebring (USA) derrière l'AC Motorsport de Belgique a suffi à l'équipe de Wetzikon pour défendre son titre avec succès. Bien que trois Suisses aient contribué au succès de la #1 à Sebring (Jasmin Preisig et les deux double-partants Fabian Danz et Miklas Born), le titre de pilote est allé cette fois à la Norvège (Emil Heyerdahl) et à l'Autriche (Constantin Kletzer). La #112, composée de Miklas Born, Fabian Danz, Kari-Pekka Laaksonen, Roberto Ferri et Antti Burri, s'est classée troisième après avoir connu quelques problèmes pendant la nuit.
Dans la catégorie GT, la victoire est revenue à l'équipe Audi de Rutronik. Herberth Motorsport, avec le Suisse Daniel Allemann au volant, s'est emparé de la deuxième place. Le titre GT a été remporté par l'équipe BMW de ST Racing. Allemann a terminé deuxième au classement général avec Herberth Motorsport.
Cette année encore, le 68e week-end de Grand Prix à Macao s'est déroulé sans équipes ni pilotes européens en raison des strictes exigences de la Covid 19. Un «Suisse» était quand-même au départ: Alexandre Imperatori. Mais le Fribourgeois, marié à une Chinoise et domicilié à Shanghai, n'a pas eu de chance. Lors de la première course GT, il a dû rentrer aux stands alors qu'il était troisième, ce qui l'a relégué en queue de peloton. Lors de la deuxième course, il a terminé douzième.
Autre nouvelle concernant Neel Jani. Porsche a retiré son appel concernant la réclamation rejetée lors des 8 heures de Bahreïn. Alessandro Pier Guidi et James Calado sont donc champions du monde des pilotes, Ferrari des marques, en GTE Pro. Jani reste donc vice-champion.
Le bureau d'Auto Sport Suisse est fermé cet après-midi, 22 novembre (à partir de 12 heures), en raison du «Marché des oignons» à Berne. A partir du mardi 23 novembre, nous nous tiendrons à nouveau avec plaisir à votre disposition pendant les heures de bureau adaptées au COVID-19.
Christophe Hurni aura 60 ans l'année prochaine. Il n'en a pas pour autant fini avec la course automobile. Lors de la saison des Ultimate Cup Series, il s'est même battu en duel avec le fils d'un ancien champion du monde de Formule 1.
L'équipe de Formule 3 Sports-Promotion de Neuchâtel peut se targuer d'une saison réussie dans les Ultimate Cup Series. Lors de la dernière course à Estoril (P), l'équipe de Christophe Hurni a consolidé ses 5e (David Kullmann) et 6e (Hurni) places au classement général. Dans un peloton de 19 pilotes, le titre est revenu à Nicolas Prost, fils du quadruple champion du monde de Formule 1 Alain Prost.
Chez les gentlemen drivers, Hurni, qui participe depuis le début à l'Ultimate Cup Series avec sa propre équipe, s'est même assuré la deuxième place.
«Tout n’a pas été facile ce week-end, avec une pénalité et des concurrents pas toujours très fair-play», déclare Hurni. «Avec cette deuxième place au général de ma catégorie et un bilan de 13 podiums sur 15 courses cette saison, je suis satisfait de mon résultat. Je termine à la 6ème place du général du championnat remporté par le pilote professionnel Nicolas Prost. A 60 ans (l’an prochain) et 40 ans de courses automobiles, je suis fier de pouvoir toujours être compétitif.»
Vous trouverez plus d'informations sur l'Ultimate Cup Series sur Internet à l'adresse www.series.ultimatecup.racing ou en cliquant sur ce lien.
L'année dernière, en raison du Covid-19, il n'y a pas eu de championnat, donc pas de remise des prix. Cette année, un championnat des rallyes et un championnat des slaloms ont été organisés. La cérémonie de remise des prix n'aura toutefois pas lieu avant début 2022.
Les cérémonies de remise des prix du Championnat suisse de slalom et du Championnat suisse des rallyes 2021 auront probablement lieu fin janvier/début février 2022 dans la région de la Suisse romande. Nous informerons et inviterons les lauréats en conséquence en temps voulu. Ceci toujours à condition qu'à la date prévue, l'organisation d'un tel événement soit possible en fonction de la situation épidémiologique.
Le calendrier provisoire du Championnat suisse de karting autobau 2022 est prêt. Cinq courses sont prévues. Le coup d'envoi devrait être donné le 17 avril à Franciacorta, en Italie.
Comme cette année, le Championnat suisse de karting autobau comptera cinq courses en 2022. Le coup d'envoi sera donné le 17 avril à Franciacorta (I). La finale se déroulera à nouveau à Wohlen. Mais deux semaines plus tard que cette année. La course de Mirecourt (F), qui avait dû être remplacée par une deuxième course à 7 Laghi en 2021 à cause de Covid-19, est également de retour au calendrier.
Voici les dates:
17 avril, Franciacorta (I)
22 mai, Mirecourt (F)
3 juillet, 7 Laghi (I)
21 août, Levier (F)
8 octobre, Wohlen
Ces derniers jours, les formulaires de renouvellement pour 2022 ont été envoyés aux pilotes qui étaient titulaires d'une licence annuelle en 2019, 2020 et/ou 2021. Les formulaires pour les nouvelles demandes peuvent désormais être commandés par courrier électronique ou téléphone auprès du bureau : info@motorsport.ch ou 031 979 11 11.
Comme nous l'avons déjà annoncé parmi les News sur la page d'accueil et dans le magazine d'Auto Sport Suisse, la structure des licences (annexe L du Code Sportif International) pour l'année 2022 a été adaptée par la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA). Vous pouvez télécharger ci-dessous, à titre d'information, le nouveau schéma de licence ainsi qu'une liste des transferts de l'ancienne à la nouvelle licence.
Tous les pilotes (automobile + karting) qui demandent une licence annuelle internationale pour la première fois doivent désormais suivre un cours de formation à la sécurité en ligne de la FIA avant de demander la licence. Pour tous les pilotes déjà titulaires d'une licence (cela vaut également pour les licences délivrées dans le passé), la formation à la sécurité n'est pas nécessaire. L'outil d'apprentissage en ligne est actuellement disponible en langues anglaise, française et espagnole, et d'autres langues suivront le mois prochain. Vous trouverez des informations et le lien vers la formation sur la sécurité à l'adresse suivante : https://motorsport.ch/de/autosport/lizenzen-reglemente-formulare.
Les pilotes (licence automobile REG/NAT) qui ont reçu en 2020 un bon pour la licence 2021 et ne l'ont pas utilisé, ou qui n'ont pas demandé de licence annuelle 2021, peuvent l’utiliser pour la licence annuelle 2022 et le soumettre avec la nouvelle demande de licence. Les bons non utilisés expireront après la saison 2022.
Les formulaires de licence pour les licences annuelles LOC, licences d’entraînement ou licences IT-D1 sont mis à disposition pour téléchargement sur le site: https://motorsport.ch/de/autosport/lizenzen-reglemente-formulare
Nous nous tenons naturellement avec plaisir à votre entière disposition pour les questions sur les licences 2022.
Auto Sport Suisse
Samedi prochain, la finale des Swiss Simracing Series 2021 aura lieu au Centre Porsche à Zurich. Les décisions sont encore ouvertes dans toutes les catégories.
Le samedi 20 novembre, les nouveaux champions suisses 2021 seront désignés dans le cadre des Swiss Simracing Series. Ce qui est passionnant, c'est qu'en raison du doublement des points à gagner lors de la finale sur le circuit virtuel de Spa-Francorchamps, le sort n'est pas encore jeté dans toutes les catégories. Dans le classement amateur, Gilbert Denzer est en tête avec 79 points devant Clemens Moonen (41) et Hanspeter Winter (36). Chez les femmes, Danica Brönnimann (53) est en tête devant Nadia Brülisauer (45) et Bettina Buess (32). Et le champion de l'année dernière, Thomas Schmid (87), occupe désormais la première place devant Leonhard Heidegger (66) et Enrico Di Loreto (51) chez les professionnels.
Les essais commencent à 11 heures le samedi. A partir de 12h55 les courses des amateurs/dames et à partir de 14h05 celles des professionnels auront lieu. Comme d'habitude, l'événement sera diffusé en direct sur la chaîne Twitch d'UPC MySports à partir de 12h20. Christian Mettler et Philipp Schallenberg commenteront en direct depuis Erlenbach. Lien: www.twitch.tv/mysportsch
Vous trouverez de plus amples informations sur Internet à l'adresse www.simracingseries.ch
En début de semaine, nous avons publié le calendrier provisoire 2022. Maintenant, la date du slalom de Bure est également fixée.
Le slalom de Bure aurait dû initialement avoir lieu les 18/19 juin. Cependant, en raison d'un conflit de date avec la course de côte La Roche – La Berra, les Jurassiens ont cherché une nouvelle date. La date est désormais fixée: Le slalom de Bure 2022 aura lieu les 28 et 29 mai, une semaine avant Pentecôte.
Voici un aperçu de toutes les dates de slalom:
10 avril, Romont
1er mai, Bière
15 mai, Frauenfeld
21 mai, Ambri 1
22 mai, Ambri 2
29 mai, Bure
26 juin, Chamblon
25 septembre, Drognens
Ricardo Feller n’est que le deuxième pilote suisse après Patric Niederhauser (2019) qui à remporter l'ADAC GT Masters. Auto Sport Suisse s'est entretenu avec le jeune pilote argovien au sujet du plus grand succès de sa carrière.
On dirait que tu as besoin d'un moment pour toi après avoir franchi la ligne d'arrivée. Ou pourquoi as-tu baissé ton visière?
Ricardo Feller:
J'ai toujours imaginé ce moment. Mais je ne pensais pas que ce serait aussi intense lorsque je franchirais la ligne d'arrivée. J'étais assis totalement impuissant dans la voiture – comme un sac de pommes de terre! Il m'a fallu un moment pour être capable de catégoriser les sentiments et de saisir la situation.
L'as-tu compris entre-temps?
Oui, c'est de plus en plus fréquent. J'ai eu tellement de réactions. C'est incroyable. Et il y en a de plus en plus. C'est un sentiment très agréable.
La course a été complètement contre ta nature. Tu devais porter la voiture jusqu'à la ligne d'arrivée. Ce n'était pas facile…
Nous n'avons rien obtenu gratuitement, même si la position de départ était en notre faveur. Mais en tant que pilote de course, tu veux dépasser, tu es toujours agressif. Et c'est exactement ce que je n'avais pas le droit d'être. C'était difficile.
Combien de fois as-tu pensé à Neel Jani, qui a dû regarder son coéquipier se retourner à six tours de l'arrivée du championnat du monde GT à Bahreïn samedi soir et perdre le titre?
Je ne pensais pas explicitement à Neel. Mais bien sûr, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Et au milieu du peloton, il y avait beaucoup d'action. Certains d'entre eux étaient très sur-motivés. C'était très épuisant et éprouvant pour les nerfs.
Tu es le deuxième Suisse à remporter l'ADAC GT Masters. Qu'est-ce que cela signifie pour toi d'un point de vue suisse?
Cela signifie beaucoup pour moi. Il y a deux ans, Nidi était au sommet – maintenant c'est moi. Bien sûr, d'un point de vue suisse, c'est une grande satisfaction et un grand succès. Parce qu'il n'est pas facile de gagner ce titre. La concurrence est forte.
Ton objectif déclaré a toujours été de devenir un pilote professionnel. Est-ce que tu es proche d'un contrat d'usine maintenant?
C'est difficile à dire. Bien sûr, il y a des discussions. Mais je ne peux pas encore dire ce qui se passera en 2022.
Alexander Fach a défendu avec succès son titre de champion en GT3 Cup en remportant deux victoires éclatantes lors de la finale de la Porsche Sports Cup Suisse à Misano.
Les jeux sont fait: Alexander Fach a défendu avec succès son titre de champion en GT3 Cup lors de la dernière manche de la Porsche Sports Cup Suisse sur le circuit de Misano en Italie. Le jeune homme de 18 ans originaire de Satteln n'a laissé aucun doute sur ses ambitions de championnat avec deux pole positions, deux meilleurs tours en course et deux victoires du départ au arrivé. Avec une avance de près d'une minute, Fach a également tranché en sa faveur la dernière course de nuit de 2 heures sur le circuit adriatique.
«Quel week-end! J'ai encore du mal à me faire à l'idée de tout ce qui s'est passé», a déclaré Fach. «Terminer la saison par une double victoire est particulièrement agréable!»
Luca Pastorelli, qui pilotait déjà la nouvelle 911 GT3 Cup, a terminé deuxième de chaque course. La lutte pour la troisième place a été passionnante dans la première course, que Gregor Burkard a remporté de justesse contre Dominik Fischli et Alexander Schwarzer. Dans la deuxième course de la GT3 Cup, Fischli – qui, comme Fach, profite de la deuxième année du programme de sponsoring junior du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG – est passé de la quatrième à la troisième place.
Dans le groupe GT4 Clubsport, Laurent Misbach s'est assuré le titre dans la Classe 10 pour la 718 Cayman GT4 Clubsport avec le package Manthey Racing grâce à deux victoires de course très disputées. Dans les voitures de sport à moteur central sans le package MR, Patrick Schetty a obtenu la première place à deux reprises et également le titre. Jörg Dreisow a remporté la première course de la catégorie GT Open avec une 911 GT3 R, tandis que Tazio Pieri a gardé le dessus dans la deuxième course avec une 911 GT3 Cup. Et dans le cadre de la compétition des pilotes Porsche, Nicolas Garski a conclu la saison par un sans-faute: Il a également remporté le sixième concours de régularité.
Recevez chaque mois les actualités et événements du site Auto Sport Suisse