Rien ne peut arrêter actuellement Philip Egli sur la voie de son premier titre de Champion de Suisse des slaloms. En effet, le routinier s'est également imposé à Bure, alors qu'il était pourtant encore en retrait après la première manche.
Philip Egli est un sacré gaillard. Lors de la troisième manche du Championnat suisse des slaloms, il s'est retrouvé dos au mur dans la lutte pour la victoire du jour après la première manche. Pour parcourir le parcours de 5,3 kilomètres, le plus long du calendrier suisse, Egli a eu besoin de 2:27,1 min, ce qui représente déjà 0,7 seconde de moins que l'année dernière, où Egli avait gagné en 2:27,8 min. Cependant, cela n'a pas suffi pour obtenir la première place lors de la première manche. Lukas Eugster, son rival de toujours, a été une demi-seconde plus rapide en 2:26,6 min. Il avait déjà laissé entrevoir qu'il était possible d'aller encore plus vite lors de l'entraînement. Le pilote de 34 ans de Gais a même réalisé 2:25,613 min avec sa Ligier-Honda. Mais le routinier Egli ne s'est pas laissé déstabiliser par les chronos d'Eugster. Une fois de plus, le pilote de la Formule 3-Dallara a frappé fort lors de la deuxième manche en 2:25,734 min et s'est ainsi assuré sa 51e victoire du jour. Eugster, qui avait pris le départ avant lui, n'aurait pas pu battre le temps d'Egli, même sans erreur de porte. «J'avais réalisé un chrono de 2:26,5 min, cela n'aurait donc pas suffi. Dans la montée après la cantine, j'ai laissé passer une porte. Je me concentre maintenant sur les deux courses à Ambri. Là, j'ai un avantage sur Egli en termes d'aérodynamisme et je vise deux victoires de jour.»
Egli était étonné après avoir franchi la ligne d'arrivée. «Je ne m'attendais pas à faire un temps dans les 25. Je n'ai jamais été aussi rapide à Bure. Je me dis à chaque fois que je dois m'améliorer d'année en année. Mais cela ne fonctionne pas toujours. Mais cette fois, cela a été possible, même si je n'ai pas apporté de perfectionnement technique à la voiture.»
Marcel Maurer s'est retrouvé derrière le duo Egli/Eugster sur sa Renault Formule 2 litres. Le Bernois, qui ne vise pas le championnat, a dû se démener lors de la deuxième manche, mais a réussi à distancer de sept dixièmes de seconde son adversaire de classe Lionel Ryter avec un temps de 2:29,687 min sur une voiture de construction identique. Ce dernier aurait pu décrocher la troisième place lors de la deuxième course avec un meilleur temps personnel de 2:27,9 min, mais il a touché un pylône à la dernière chicane et a écopé d'une pénalité de dix secondes. «La voiture a beaucoup de potentiel», déclare Ryter. «Malheureusement, les essais ne se sont pas déroulés comme prévu et nous avons entre autres dû changer la batterie. Si ces problèmes n'étaient pas survenus, j'aurais certainement pu mettre Philip et Lukas sous pression.»
La cinquième place du SCRATCH est revenue à Jérémy Noirat sur sa Norma M20 F. Il a lui aussi laissé passer une porte lors de la première manche. La 6e place est revenue à Stéphane Maréchal (lui aussi sur une Renault 2 litres). Le meilleur pilote de voitures de tourisme, Christian Bralla, s'est classé 7e sur sa Fiat X1/9 (vainqueur E1 jusqu'à 2000 cm3). L'année dernière, le Tessinois avait encore connu de légères «difficultés d'orientation» lors de ses débuts à Bure. Cette année, celles-ci ne se sont pas manifestées en 2:45,7 min. Le deuxième pilote le plus rapide disposant d'un véhicule fermé a été le jeune Matthias Bischofberger sur sa Porsche 997 GT3 Cup. Bischofberger avait pronostiqué un chrono de 46 ou 47 avant les deux manches de course. En 2:47,778 min, il a été 1,6 seconde plus rapide que son collègue de marque Christoph Zwahlen, qui s'est classé onzième au classement général – une place derrière Stephan Burri, qui a de nouveau remporté la catégorie Interswiss jusqu'à 2000 cm3 sur sa VW Scirocco, reléguant ses deux plus farouches rivaux Arnaud Donzé (VW Golf), encore en tête après la première course, et Jürg Ochsner (Opel Kadett) aux places d'honneur.
Parmi les autres vainqueurs de classe à Bure, on compte: Samuel Weibel (Subaru BRZ, Super Serie jusqu'à 2000 cm3), Kevin Vuilleumier (Opel Corsa E OPC, Super Serie plus de 2000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman GT4, Super Serie Compétition), Yan Montavon (Peugeot 206, N/ISN/R1), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy), Iwan Brantschen (Renault Clio, Gr. A, ISA etc.), Jean-Marc Salomon (Ford Fiesta, Gr. A, ISA etc. plus de 2000 cm3), Arnaud Biaggi (Opel Kadett C, Historic), Andreas Helm (VW Polo, IS jusqu'à 1400 cm3), Jannis Jeremias (VW Polo, IS jusqu'à 1600 cm3), Michael Zbinden (Opel Kadett GT/E, IS jusqu'à 2500 cm3), Nicolas Cattin (Porsche 991.1. GT3 Cup, IS plus de 2500 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 à 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 à 1600 cm3), Hugo Mascaro (BMW E30, E1 à 2500 cm3), Jérôme Nicolet (Peugeot 308, E1 à 3000 cm3), Michael Chamorel (BRC 02, E2-SC jusqu’à 1400 cm3), Antonio Scolaro (Nova Proto NP03, E2-SC jusqu’à 2000 cm3) ainsi que Joffrey Salomon (Jedi, E2 Single Seater jusqu’à1400 cm3). Chez les juniors, Lionel Ryter (voitures de course) et Jannis Jeremias (voitures de tourisme) se sont imposés (comme mentionné au début). Ce dernier a battu pour la première fois de la saison le leader actuel Christophe Oulevay (VW Scirocco) dans la catégorie IS jusqu'à 1600 cm3.
Lors de la Suzuki Swiss Racing Cup, qui a déjà lieu le samedi, Sandro Fehr de Rorschacherberg s'est assuré la victoire du jour pour la quatrième fois consécutive. Les places d'honneur sont allées au Glaronnais Patrick Flammer et à l'Unteribergois Reto Steiner. Fehr est le leader incontesté du championnat en obtenant le maximum de points.
Pour les protagonistes du Championnat suisse des slaloms, la compétition continue tout de suite le week-end prochain. Une double manifestation aura lieu samedi et dimanche (25 et 26 mai) sur l'aérodrome d'Ambri. Vous trouverez la liste des participants sous ce lien.
Et voici la suite des événements:
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon
Rahel Frey (38) a reçu cette semaine un Award de son canton d'origine pour ses performances remarquables sur les grandes scènes du sport automobile.
Depuis de nombreuses années, la Thaloise Rahel Frey, originaire d'Aedermannsdorf, se mêle avec succès au sport automobile dominé par les hommes. Après avoir débuté dans des séries de karting, elle a gravi les échelons en passant par différentes catégories de formules et de voitures de tourisme jusqu'aux courses d'endurance comme les 24 heures du Mans. Au sein de différentes équipes, avec différentes marques de voitures et sur les circuits les plus connus du monde, elle s'est fait un nom grâce à son engagement. Pour ses performances remarquables sur les grandes scènes du sport automobile, Frey a reçu cette semaine de son canton d'origine, Soleure, le prix Elite Award, doté de 7000 francs.
«C'est très sympa de recevoir une reconnaissance pour ses réalisations. Surtout quand il s'agit d'une distinction aussi locale. Cela fait maintenant 25 ans que je pratique ce sport. Avec beaucoup de passion. Et ces dernières années, les choses ont beaucoup évolué pour les femmes dans le sport automobile. Grâce aussi à notre projet Iron Dames, bien sûr. Nous avons beaucoup de succès dans ce domaine. En 2023, nous étions vice-championnes du monde. Aux 24 heures du Mans, nous avons terminé quatrièmes. Le fait que ces succès soient perçus en Suisse me réjouit naturellement beaucoup.»
Le canton de Soleure décerne les prix sportifs depuis 1985. Les fonds nécessaires sont prélevés sur le fonds sportif de Swisslos.
Le Championnat suisse des slaloms entamera sa troisième manche ce week-end. Au programme figurera la course de Bure (JU), le parcours le plus long du calendrier de cette année.
Ce week-end aura lieu la 53e édition du slalom de Bure, dans le canton du Jura. 110 portes devront être franchies sur une distance de 5,3 kilomètres. Bure sera donc le parcours le plus long du calendrier, mais également un qui en vaut la peine. L'un des favoris de la course en a fait les frais l'année passée. Christian Bralla, qui avait encore des chances intactes de remporter le championnat avant Bure, a en effet terminé 7e de sa catégorie en 2023. En raison de fautes de portes dans les deux manches, le nouveau venu à Bure à l'époque a dû s'avouer vaincu. «Espérons que je ferai mieux cette année», déclare le pilote de la Fiat X1/9 originaire du Tessin. «J'ai déjà parcouru mentalement le parcours plusieurs fois. En outre, je vais cette fois-ci monter une GoPro pour pouvoir visionner mes courses par la suite.»
Bralla ne pourra pas, dans des conditions normales, se mêler à la lutte pour la victoire du jour. Celle-ci se jouera probablement à nouveau entre Philip Egli (en Dallara Formule 3), Lukas Eugster (Ligier-Honda) et Marcel Maurer (Renault 2.0). L'année dernière, ce trio avait en tout cas assuré le suspense. Après la première manche, Eugster était en tête alors qu'Egli et Maurer n'avaient respectivement que 0,1 et 0,8 seconde de retard. Ensuite, Egli, le vainqueur record du jour, avait monté des pneus frais et réalisé le meilleur temps en 2:27,820 min. Eugster quant à lui avait dû se contenter de la deuxième place. Il avait manqué au pilote de Suisse orientale 0,5 seconde pour égaler le temps d'Egli. Maurer avait pris la troisième place avec 0,6 seconde de plus.
Pour que les deux hommes s'affrontent vraiment, Eugster devra se montrer performant dès la première manche à Bure. Lors des précédents slaloms à Frauenfeld et à Bière, Eugster avait commis des erreurs lors de la première manche, de sorte que la pression était si forte lors de la deuxième manche que le résultat n'était pas au rendez-vous. «Si je réussis à mettre Philip sous pression en première manche avec un temps solide, je peux avoir une chance. Mais avec lui, on ne sait jamais: Il peut toujours sortir quelques dixièmes de secondes comme par magie de son chapeau. C'est pourquoi je devrai vraiment tout donner si je veux le battre.»
Il ne faudra évidemment pas oublier Lionel Ryter, qui est en tête du Championnat junior avec Jannis Jeremias (VW Polo). Pour le jeune Valaisan de Martigny, les choses ne se sont pas passées exactement comme prévu lors du slalom de Bière. Il a été victime d'un freinage raté lors de la première manche et a écopé d'une pénalité de 10 secondes après une erreur de porte lors de la deuxième manche. L'année dernière, le pilote Renault 2.0, quatrième au classement général, avait manqué le podium de près de quatre secondes. Parions que cette fois-ci, il fera mieux?
En plus d'Egli, Eugster et Bralla, Christophe Oulevay (IS jusqu'à 1600 cm3, VW Scirocco), Stephan Burri (IS jusqu'à 2000 cm3, VW Scirocco) et Jean-François Chariatte (E1 jusqu'à 1600 cm3, Fiat X1/9) arriveront également avec une ardoise blanche, c'est-à-dire sans points perdus. Dans sa catégorie, Burri devra de nouveau affronter le plus grand nombre d’adversaires (20). Burri le sait bien: «Si je veux sortir vainqueur, je n'aurai vraiment pas le droit à l'erreur.» Nous sommes impatients de voir si le jeune Matthias Bischofberger, au volant de sa Porsche 997 GT3 Cup, fera aussi bien que lors de l'ouverture de la saison à Frauenfeld. Le jeune pilote de 19 ans, qui est originaire de Wängi, sera certainement l'un des candidats les plus chauds à la victoire chez les pilotes avec une voiture fermée.
Le coup d'envoi de la 53e édition à Bure sera donné samedi par les classes LOC (à partir de 7h15). Dans le cadre des séries LOC, la Suzuki Swiss Racing Cup tiendra également sa quatrième manche. La question qui se pose ici est la suivante: qui pourra faire obstacle à la quatrième victoire consécutive de Sandro Fehr?
Le dimanche débutera également à 7h15 (avec les classes NAT). La première course débutera à 13h30. Le classement se fera sur la plus rapide des deux courses. Comme les deux années précédentes, l'entrée sera gratuite pour le public. L'organisateur en est l’Écurie des Ordons.
Pour de plus amples informations, prière de cliquer sur ce lien.
Dates du Championnat suisse des slaloms 2024
27/28 avril, Frauenfeld
4/5 mai, Bière
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon
Formule E à Berlin, WEC à Spa et IMSA à Laguna Seca: une fois de plus, de nombreux Suisses et Suissesses étaient engagés au niveau international ce week-end.
Pour une fois, il n'y avait qu'un seul Suisse au départ du doubleheader de Formule E à Berlin: Edoardo Mortara. Celui-ci a placé sa voiture en pole position (pour la première fois depuis Berlin 2022) et a ainsi permis à son équipe Mahindra de marquer ses premiers points de la saison. En course, le Genevois a été en tête jusqu'au troisième tour, s'est longtemps mêlé au top 5, mais a ensuite reculé à la huitième place après un contact. Lors de la deuxième course, il s'est élancé de la huitième position. Et Mortara aurait à nouveau pu marquer des points si une crevaison ne l'avait pas contraint à un arrêt au stand. La 16e place finale était décevante pour «Mister Macau». Mortara a néanmoins retiré des points positifs: «Nous avons fait un grand pas en avant. Je me concentre déjà sur les deux prochaines courses dans 14 jours à Shanghai.» Les victoires à Berlin ont été remportées par Nick Cassidy et António Félix da Costa. Ricardo Feller et Grégoire Saucy ont également eu un premier aperçu de la Formule E. Tous deux ont pu participer aux tests pour débutants à Berlin.
Sébastien Buemi et Nico Müller n'ont pas pris le départ. Tous deux étaient engagés dans le WEC pour leurs équipes respectives Toyota et Peugeot à Spa-Francorchamps. Alors que Buemi a terminé la dernière course avant les 24h du Mans à la sixième place, Müller a terminé dixième. Pour Buemi, les premiers mètres ont déjà été riches en événements. Outre un contact au virage 1, l'homme d'Aigle (VD) a écopé par-dessus le marché d'une pénalité de cinq secondes pour dépassement de la consommation d'énergie autorisée lors du tour préliminaire. «Le résultat n'est pas idéal, mais nous devons vivre avec», estime Buemi. «Au moins, nous avons terminé avec les deux voitures et marqué des points, mais nous espérions un peu plus.» Le meilleur Suisse à Spa a été Neel Jani, cinquième sur la Proton-Porsche. Raffaele Marciello sur BMW a terminé onzième. Avant le point culminant de la saison au Mans les 15 et 16 juin, Buemi (comme meilleurs suisse) et ses coéquipiers de Toyota Brendon Hartley et Rio Hirakawa ont 50 points de retard sur le trio de tête Porsche-Penske... En LMGT3, la pilote des Iron Dames Rahel Frey (Lamborghini) a manqué de peu le podium en terminant quatrième pour sa première participation au WEC cette année. Derrière elle, Grégoire Saucy (McLaren) et Thomas Flohr (Ferrari) ont franchi la ligne d'arrivée aux 5e et 6e rangs.
Le pilote Acura Louis Delétraz a lui aussi manqué de peu le podium. Le Genevois a dû se contenter de l'ingrate quatrième place lors de la course IMSA de Laguna Seca, mais ce résultat lui permet de rester au contact des leaders au classement général (également en quatrième position). Une victoire suisse de haut niveau a tout de même eu lieu ce week-end: Philip Ellis reste une valeur sûre en GTD et s'est assuré sa troisième victoire de classe cette saison au volant de la Mercedes AMG GT3 de Winward Racing. Ellis conserve ainsi sa position de leader au classement général.
L'équipe suisse Spirit of Race a décroché une troisième place et une victoire (dans la catégorie ProAM) lors de la deuxième course du GT Open à Hockenheim. Le meilleur pilote suisse a été Rolf Ineichen. Le Lucernois s'est classé 5e au classement général lors de la première manche (4e dans la catégorie Pro) et 7e lors de la deuxième (6e dans la catégorie Pro).
Mike Müller a également fêté une victoire lors de l'ouverture de la Tourenwagen-Junior-Cup dans le cadre de l'ADAC Racing Weekend à Oschersleben. Le pilote Topcar Müller, qui en est à sa deuxième saison dans la série VW destinée aux jeunes pilotes, a été clairement le plus rapide lors des qualifications et s'est assuré la victoire dans la course 1. Dans la deuxième manche, une crevaison (alors qu'il était en tête) a anéanti tous les espoirs de «doubler la mise».
Le week-end dernier, quelques Suisses ont à nouveau pris le départ de la course de côte d'Eschdorf. Parmi eux, Robin Faustini et Thomas Amweg avec leurs nouveaux bolides.
La course de côte d'Eschdorf (LUX) a de nouveau attiré quelques Suisses le week-end dernier. Parmi eux, Robin Faustini et Thomas Amweg, qui ont changé de véhicule pour cette saison. Tous deux roulent désormais avec une Nova Proto NP01 Turbo. Et pour tous les deux, la course d'Eschdorf était la première occasion de tester la nouvelle voiture dans des conditions de course en montagne.
Pour les deux, ce test s'est plus ou moins bien déroulé. Faustini a certes eu un problème de boîte de vitesses le samedi lors des premières essais, mais il a pu effectuer les trois manches sans problème le dimanche et a réalisé le deuxième meilleur temps de la journée en 50,996 sec. Seul le Slovène Patrik Zajelsnik a fait mieux que Faustini en réalisant son meilleur temps personnel lors de la deuxième manche en 49,019 sec (135,8 km/h de moyenne). «Je suis généralement très satisfait, si l'on excepte le problème de boîte de vitesses du samedi», a déclaré Faustini. «J'ai pu progresser de manche en manche et même si les conditions n'étaient pas au top et que l'adhérence laissait à désirer, j'ai pu prendre confiance. Il faut encore s'habituer à certaines choses comme le contrôle de traction ou la position de conduite à gauche. Mais pour notre première course de côte avec la nouvelle voiture, cela s'est bien passé. Avec l'Osella FA30, j'aurais probablement été encore plus vite. Mais je connais aussi bien cette voiture, avec la Nova, tout est encore nouveau.»
Cette expérience a également été vécue par Thomas Amweg, qui a enregistré le huitième temps le plus rapide (53,481 sec). «C'était la première fois que je faisais ce parcours. Et aussi pour la première fois avec une voiture de sport en montagne», explique Amweg. «Dans ce sens, les temps étaient secondaires pour moi. L'important était que tout fonctionne et que la voiture reste entière.» Le passage de la voiture de formule au prototype a bien réussi à Amweg. Le vainqueur du Gurnigel 2019 admet toutefois qu'il s'imaginait que ce serait un peu plus facile. «La voiture a plus de volume. Je dois d'abord m'y habituer. C'est pourquoi j'ai roulé avec beaucoup de respect. Lors de la dernière course, j'ai encore fait une erreur de changement de vitesse. Cela m'a coûté du temps. Mais comme je l'ai dit, je n'ai pas vraiment fait attention à cela. Pour l'instant, il s'agit d'apprendre à connaître la voiture. Ce n'est qu'à partir d'Hemberg que les choses se gâtent.»
Outre Faustini, qui courra encore à Ecce Homo, et Amweg, qui participera probablement encore à une course en France avant le début de la saison, le père de Faustini, Simon Hugentobler, a également pris la piste de 1,8 km. Au volant de l'Osella bleu ciel de son fils, le papa a même été un peu plus rapide qu'Amweg. Roland Bossy était également au départ. Le Jurassien a piloté une F2 Formula Master de 2007 avec – selon Bossy – «des modifications de Formule 2, d'où le nom», et s'est classé 15e au milieu des nombreuses monopostes. Le meilleur pilote de voitures de tourisme a été Thomas Kessler sur sa Mitsubishi Evo 8. Le meilleur temps de Frédéric Neff sur Porsche 997 GT2R était d'un peu plus d'une minute. Les autres Suisses et leurs temps: «Speedmaster» sur BMW M3 GT3 en 1:02,561 min, Jérôme Nicolet sur Peugeot 308 en 1:04,145 min.
The Drift Force, l'équipe d'Yves Meyer et Joshua Reynolds, entame sa nouvelle saison ce week-end. La répétition générale en Italie fin avril s'est déroulée de manière très confiante.
Une activité intense a régné ces dernières semaines dans les locaux nouvellement occupés par The Drift Force à Emmetten. D'une part, le personnel s'est occupé des souhaits de l'estimée clientèle, d'autre part, l'attention s'est portée sur la préparation sérieuse de la prochaine saison de course. Comme l'année précédente, l'équipe de course fondée par Yves Meyer et Joshua Reynolds en 2020 se concentrera sur l'European Drift Masters et y engagera deux Toyota GR Supra préparées dans ses propres ateliers. Meyer prendra le départ en tant qu'ambassadeur officiel de la marque Toyota Suisse, Reynolds en tant que pilote de The Drift Force.
Après une saison 2023 difficile, l'équipe de Nidwald s'est attelée durant l'hiver à remettre les pendules à l'heure et à mettre en œuvre les expériences acquises avec de nouvelles idées en vue de 2024. Celles-ci concernaient avant tout la technique du complexe bolide de drift. Après que l'approvisionnement en essence ait été perturbé à deux reprises l'année dernière, la Toyota a été dotée d'un système d'essence et de réservoir modifié, y compris d'une nouvelle électronique. L'équipe a également développé en interne une nouvelle suspension avant afin d'améliorer le comportement de la direction. L'équipe s'occupe également du moteur six cylindres de trois litres, développé l'année dernière par Maptec Motorsport Engineering à Romanshorn, avec une puissance de plus de 1000 ch, sous la forme d'un réglage fin et de travaux de révision.
En guise de répétition générale avant le départ du Drift Masters European Championship 2024, l'équipe de Suisse centrale s'est rendue le dernier week-end d'avril au premier événement du championnat italien de drift à Prato, près de Florence. Ce dernier test en conditions de compétition a pleinement confirmé le bon travail de préparation – Yves Meyer est sorti vainqueur du classement général, Joshua Reynolds n'a échoué que dans les battles des huit meilleurs pilotes face au futur adversaire de son coéquipier en finale. «Bien sûr, le niveau n'était pas aussi élevé que lors du championnat d'Europe», estime Meyer, «mais il y avait tout de même quelques concurrents du championnat d'Europe et les meilleurs d'Italie au départ. Mon dernier adversaire, Michele Landolfi, a été champion de Pro 2 en 2023. C'était incroyable que nous puissions participer à chaque entraînement et que nous n'ayons rencontré aucun problème sur le chemin de la victoire.»
La saison débute réellement ce week-end sur le circuit Ricardo Tormo de Valence, en Espagne. Seuls 42 pilotes ont été sélectionnés parmi plus de cent candidatures pour une place de départ. La densité des performances sera donc énorme, raison pour laquelle Yves Meyer a délibérément gardé la balle à terre: «Nous nous sentons certes parfaitement préparés, mais nous savons qu'en cas d'urgence, des imprévus peuvent toujours survenir. C'est pourquoi nous nous fixons simplement comme objectif de marquer le plus de points possible – si cela devient plus, ce sera encore mieux...»
Ce week-end, les pilotes de course suisses engagés au niveau international ont à nouveau décroché des podiums et des victoires. Les réjouissances ont notamment eu lieu au Castellet, à Brands Hatch et à Misano.
Pour Grégoire Saucy, le passage de la monoplace aux voitures de sport a porté ses fruits. Le Jurassien de 24 ans a fêté sa première victoire en LMP2 dans la catégorie ProAM lors de la deuxième course de l'ELMS. Grâce à sa victoire au Castellet, il a pris la première place du classement ProAm avec son coéquipier Matthias Beche, qui court cette année encore sous licence française. Après un début de saison quelque peu raté, Louis Delétraz a lui aussi fait son retour. Le Genevois a pris la troisième place du classement général avec Robert Kubica et Jonnie Edgar. L'équipe Cool Racing a également réussi à monter sur le podium. Après avoir remporté la course d'ouverture, l'équipe sous licence suisse basée en France a cette fois-ci terminé à la deuxième place. Matthias Kaiser et Fabio Scherer ont respectivement terminé 8e et 17e de la course de 4 heures sur le circuit Paul Ricard. Le vainqueur de l'ouverture, Cédric Oltramare (sur la deuxième voiture Cool-Racing), a été classé 25e avec huit tours de retard. En LMGT3, c'est l'équipe Spirit of Race qui s'est imposée. Rahel Frey (sur Porsche 911 GT3) a manqué le podium d'une seconde avec ses «Iron Dames». En Michelin Le Mans Cup, c'est l'équipe Cool Racing avec David Droux qui a remporté la victoire. Miklas Born a terminé neuvième pour ses débuts en LMP3 et Axel Gnos (nouveau chez Graff Racing) a pris la 14e place. L'équipe entièrement suisse composée de Samir Ben et Pieder Decurtins (Haegeli by T2 Racing) a été battue à la 23e place. Karen Gaillard a fait sensation en GT3 avec sa Lamborghini d'Iron Dames en terminant deuxième, devant la Kessel-Ferrari avec la #74.
L'équipe suisse du moment est actuellement Emil Frey Racing. Après sa victoire d'ouverture en DTM, l'équipe de Safenwil a également réussi son entrée dans la nouvelle saison lors de la première course de la GT World Challenge Sprint Cup à Brands Hatch en se classant deux fois deuxième. Avec sa pole position, le nouveau venu Ben Green a ouvert la voie à un bon résultat pour lui et son partenaire pilote Konsta Lappalainen lors de la première course, tandis que Thierry Vermeulen, avec sa troisième place sur la grille de départ de la deuxième course, s'est mis dans une position parfaite pour terminer également la course sur le podium avec son coéquipier Giacomo Altoè. Le pilote d'usine Audi Ricardo Feller a terminé les deux courses à la 4e place, alors que l'équipe de l'Argovien a écopé d'une pénalité (pour une collision) lors de la première course et a été reléguée à la 10e place. Pour le pilote Porsche Patric Niederhauser, l'ouverture de la saison dans le comté de Kent s'est terminée aux décevantes 14e et 8e places, tandis que Lucas Légeret (Audi) s'est classé respectivement 8e et 13e, ce qui signifie les 2e et 3e places dans la catégorie Or.
En parlant d'Emil Frey Racing, le pilote de l'Academy Jasin Ferati est lui aussi monté sur le podium lors de son premier week-end de course pour l'équipe argovienne. Après une 13e place plutôt décevante lors de la première course du championnat GT italien à Misano, Ferati s'est classé 3e lors de la deuxième manche sur la Ferrari 296 GT3 d'AF Corse. Pour Giorgio Maggi (Ferrari 488), le premier week-end de course s'est terminé aux 17e et 13e rangs, tandis que Christophe Hurni, pour son retour en Ferrari Challenge (il a été champion en 2018 en Coppa Shell), s'est assuré les 7e et 14e places lors du début de saison au Mugello.
En ce qui concerne le sport de formule, Ethan Ischer a enfin pu fêter un succès durement mérité lors de l'ouverture de la saison de Formule 4 italienne à Misano en se classant 6e lors de la deuxième course. Dans les deux autres courses, le Romand n'a pas réussi à entrer dans les points. Enea Frey, le deuxième Suisse au service de Jenzer Motorsport, s'est classé 20e lors de la première course et a été éliminé sans faute lors de la troisième course après une collision avec un coéquipier. Tina Hausmann a connu un sort similaire (ou plutôt pire). Lors des courses de la F1 Academy à Miami, l'habitante de Küsnacht a été à chaque fois balayée par une concurrente en premier tour.
Philip Egli est parvenu à fêter sa 50e victoire du jour lors de la deuxième manche du Championnat suisse des slaloms à Bière. Le pilote de voiture de tourisme le plus rapide a été cette fois le Tessinois Christian Bralla.
Voilà qui est fait! Ce week-end, Philip Egli a remporté sa 50e victoire du jour lors de la deuxième manche du Championnat suisse des slaloms sur la place d'armes de Bière. Le Glaronais, qui réside à Zurich, a en réalité tout mis au point dès la première manche. En 2:18,64 min, l'ingénieur civil a signé un temps qui a été quatre secondes plus rapide que ses concurrents. Lors de la deuxième manche, le pilote de formule 3 a même réussi à s'améliorer encore et a enregistré le meilleur temps absolu de la journée avec 2:17,29 min.
«La première manche n’a certes pas été mal, mais deux secondes et demie plus lente que l'année dernière», constate Egli. «Difficile de dire à quoi cela est dû. Je pense que la pluie du dimanche matin a fait disparaître la gomme de la piste. C'est pourquoi je voulais encore m'améliorer lors de la deuxième manche, et finalement, j'y suis parvenu.» Lorsqu'on lui demande ce que signifient pour lui les 50 victoires du jour, Egli se montre presque philosophe. «Au début, je n'avais pas compté les victoires. Ce n'est qu'à partir de la 35e victoire que j'ai commencé à le faire. Cinquante victoires, c'est bien sûr un bel exploit et il y a beaucoup de souvenirs qui y sont liés. Mais je savoure avant tout le fait de pratiquer ce sport et je suis heureux que nous puissions continuer à le faire. Cela ne va pas de soi de pouvoir utiliser ces terrains de l'armée. Évidemment, l'un ou l'autre slalom de plus ferait du bien à ce championnat. Mais nous devons d'autant plus prendre soin des courses que nous conservons.»
Comme à Frauenfeld, Lukas Eugster a pris la deuxième place à Bière sur sa Ligier-Honda. Le pilote de Suisse orientale a eu un raté lors de la première manche, quelques mètres seulement après le départ. «Par erreur, j'avais débrayé», explique Eugster. «Par la suite, j'ai voulu à tout prix réparer cette erreur, mais j'ai manqué une porte.» Sans temps lors de la première manche, Eugster ne pouvait plus rien se permettre lors du deuxième heat. En 2:20,58 min, il a certes décroché la deuxième place, mais il lui a manqué 3,29 secondes pour rattraper Egli. La troisième place du SCRATCH est revenue à Marcel Maurer. Le Bernois avait subi un dommage à la courroie de distribution de son moteur Renault 2 litres lors des journées d'essai de slalom à Ambri, mais il a réussi à le réparer avant Bière. En 2:22,60 min, il a relégué Jérémy Noirat (Norma M20 F) à la quatrième place pour 69 centièmes de seconde.
Le meilleur pilote avec en véhicule couvert a été Christian Bralla dans sa Fiat X1/9. En 2:34,32 min, le Tessinois s'est assuré la victoire de classe dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3 de manière souveraine devant Nicola Roberto (Peugeot 205) et Roger Hürzeler (Opel Kadett C). Chez les voitures de tourisme de 2 litres, Stephan Burri lui a emboîté le pas dans sa VW Scirocco. Le vainqueur de la classe IS jusqu'à 2000 cm3 a connu une semaine turbulente. Après les problèmes de changement de vitesse à Frauenfeld, Burri devait se mettre à la recherche de la panne. «Je n'ai réussi à identifier le défaut que le jeudi précédant la course, alors que j'avais déjà monté une nouvelle pompe», révèle Burri. «La panne venait d'un tuyau bouché...» La deuxième place très disputée dans la catégorie IS jusqu'à 2 litres, est revenue à Arnaud Donzé sur VW Golf, la troisième place à Marco Geering sur Opel Kadett C GT/E.
Le duel entre les deux pilotes de Porsche Willi Jenni et Christoph Zwahlen dans la catégorie E1 de plus de 3500 cm3 a également été passionnant. Après la première course, Zwahlen a été en tête avec une mini-avance de 25 centième de seconde. Dans la deuxième course, Jenni a inversé la hiérarchie. À la fin, 0,26 seconde a séparé les deux pilotes Porsche rapides.
Les autres gagnants de la catégorie à Bière sont: Samuel Weibel (Subaru BRZ, Super Série jusqu'à 2000 cm3), Kevin Vuilleumier (Opel Corsa, Super Série plus de 2000 cm3), Philippe Golay (Caterham Seven, Super Série, jusqu'à 3000 cm3), Alexandre Comby (Porsche Cayman, Super Série plus de 3000 cm3), Mattéo Teutschmann (Seat Ibiza, N/ISN/R1 jusqu'à 2000 cm3), Matthias Schläppi (Peugeot 208, A/ISA jusqu'à 1600 cm3), Iwan Brantschen (Renault Clio, A/ISA jusqu'à 2000 cm3), Yann Héritier (Renault Clio, A/ISA plus de 2000 cm3), Stefan Schöpfer (Audi 50, IS jusqu'à 1400 cm3), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu’à 1600 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett C, IS jusqu’à 2500 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche GT3 Cup, IS plus de 2500 cm3), Jean-Philippe Martin (Seat Leon, TCR), Christian Bartlome (Audi 50, E1 bis 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 bis 1600 cm3), Étienne Beyeler (Opel Ascona, E1 bis 2500 cm3), Florent Mariaux (BMW E30, E1 bis 3000 cm3), Tobias Meier (Opel Astra, E1 bis 3500 cm3), Michael Chamorel (BRC 02, SportsCars jusqu’à 1400 cm3), Lukas Eugster (Ligier JS53, SportsCars jusqu’à 2000 cm3), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy) et Thomas Zürcher (Renault Clio, RCC).
Chez les juniors, Lionel Ryter (pilote de formule le plus rapide) et Jannis Jeremias (pilote de voiture de tourisme le plus rapide) ont obtenu le maximum de points, comme à Frauenfeld.
Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui a eu lieu dès le samedi, c'est Sandro Fehr qui s'est imposé, comme à Frauenfeld, avec deux temps de course quasiment identiques. La deuxième place est revenue cette fois à Michaël Béring, la troisième place à Rico Thomann (comme lors de l'ouverture de la saison).
Vous trouverez de plus amples informations sur la deuxième course à Bière en cliquant sur ce lien.
Et voilà la suite des évènements:
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon
Une partie de l'élite suisse de la course de côte a profité de la course de montagne de Rechberg, en Autriche, pour se préparer à la saison des championnats suisses. Mais seul Michel Zemp était ensuite vraiment satisfait.
Le coup d'envoi du Championnat suisse de montagne, le 9 juin à Hemberg, approche à grands pas. Une partie de l'élite suisse de la montagne a profité de la course de montagne de Rechberg, en Autriche, pour s'entraîner. Tout ne s'est pas bien passé pour tout le monde. Marcel Steiner, entre autres, avait des rides d'inquiétude. Avec un temps de 1:49,8 min lors de la première course, Steiner se trouvait en 9e position après la première manche – avec un retard de 6,5 secondes sur le leader Geoffrey Schatz de France. Il manquait plus de cinq secondes au deuxième, Christian Merli. Le Bernois n'a pas réussi à combler ce retard lors de la deuxième manche. Au contraire, Steiner s'est arrêté avec sa LobArt-Honda/Helftec entièrement rénovée. «J’ai senti l'essence», dit Steiner. «Et après mon expérience d'il y a deux ans à l'Anneau du Rhin, où la voiture avait pris feu, je n'ai pas voulu prendre de risque et j'ai donc arrêté la voiture.»
Steiner ne peut pas juger lui-même s'il aurait amélioré son temps de la première manche. Le champion en titre a déclaré après la course: «Le moteur ne tournait plus proprement dans les hauts régimes.» L'aérodynamique entièrement révisée laisse également Steiner songeur. La confiance dans la voiture fait encore défaut, estime-t-il, ajoutant: «Nous avons encore beaucoup de travail devant nous!»
Reto Meisel, champion de voitures de tourisme en 2022, n'était pas non plus très enthousiaste après le week-end en Styrie. Pour l'Argovien, c'est l'inverse qui s'est produit: il n'a pas pu participer à la première course parce que l'un des capteurs du papillon des gaz a rendu l'âme, puis l'embrayage et enfin le démarreur. Lors de la deuxième, il a réalisé un temps de 2:01,1 min, soit environ 4,5 secondes de moins que Ronnie Bratschi, qui cours pour la République tchèque. Il manquait sept secondes au pilote Mercedes-SKL pour devancer le vainqueur de la catégorie, Karl Schagerl. «C'était le ver dans le fruit», résume Meisel. «Et ce n'était définitivement pas le début de saison que nous avions imaginé. Mais comme chacun sait, nous n'abandonnons pas et nous avons entre-temps tout réparé.» La prochaine course est au programme pour Meisel les 18 et 19 mai à Falperra (P). Là, Meisel louera à un client l'AMG GT3 qu'il a achetée.
Parmi les meilleurs pilotes suisses, seul Michel Zemp était satisfait. Le pilote de Langnau, qui participait pour la première fois au Rechberg, s'est classé 10e en SCRATCH et 2e de sa catégorie au volant de sa Norma M20FC fraîchement motorisée. Après des temps d'essais de 2:02 et 1:58 min, Zemp a pu s'améliorer continuellement lors des deux manches de course et s'est fait noter à la fin en 1:53,0 min. «En fait, tout s'est bien passé», dit Zemp. «Mes compliments à Helftec! Nous n'avons eu aucun problème avec notre nouveau moteur turbo et je suis allé de plus en plus vite. Pour le fait que je n'ai pas couru depuis plus d'un an, je suis très satisfait.»
Parmi les autres Suisses qui ont pris le départ au Rechberg, on trouve Werner Schlegl (sur Mitsubishi Lancer Evo 8) et Alphonse Kilchenmann (Suzuki Swift).
Joël Grand (36 ans) revient à ses racines. Au lieu de participer à des courses de côte, le Valaisan prendra à nouveau le départ du Rallye du Valais cette année.
En 2022, Joël Grand a terminé à la cinquième place finale du Championnat suisse de montagne. Au volant d'une Osella PA21 JRB développant près de 220 chevaux et propulsée par un moteur de moto BMW de 999 cm3, le rapide Valaisan en a étonné plus d'un et est allé de record en record dans sa catégorie. En 2023, le père de famille de Chalais a pris le départ avec une Wolf F1 Mistral GB08, mais seulement pour les courses de La Roche, Anzère et Les Rangiers, pour des raisons financières.
Pour cette saison, Grand n'a pas trouvé de solution adéquate. Du moins pas en montagne. Grand s'est donc mis à chercher d'autres solutions. Et voilà – il reviendra à ses racines en 2024. «Nous avons décidé de participer à nouveau au Rallye du Valais cette année», explique Grand. C'est là qu'en 2012, il a commencé sa carrière dans le rallye. C'est sur une Citroën Saxo VTS qu'il a effectué son premier rallye à domicile en tant que pilote. En 2007, il était déjà au départ en tant que copilote.
Si l'on en croit les statistiques publiées sur ewrc.com, Grand a déjà participé cinq fois à son «Valais» en tant que copilote et quatre fois en tant que pilote. En y participant en 2024, il complètera donc la «dizaine». «Je m'en réjouis beaucoup», dit Grand qui, pour son retour dans le cockpit du rallye, fait confiance aux talents de navigateur de Gaëtan Lathion. Ce dernier a pris place sur le siège du copilote lors de tous les rallyes de Grand jusqu'à présent.
Le véhicule de Grand sera une Renault Clio 1600 ISA. Le Valaisan a déjà testé cette ancienne voiture de Robert Kubica sur un circuit en Italie. Et c'est avec une Renault Clio R3 qu'il a remporté la classe R3 au RIV en 2013.
En 1975, Eugen Strähl a fêté sa victoire de classe au Mans. Plus tard, il a remporté de nombreuses courses et championnats pour les équipes de Fredy Lienhard et Peter Sauber. Ce jeudi, le Thurgovien, qui a également siégé à la direction d'Auto Sport Suisse, fête son 80e anniversaire.
Eugen Strähl, l'ancien entrepreneur thurgovien en aliments pour animaux, père de famille, grand-père, instructeur de course automobile, membre du comité directeur de l'ACS Thurgovie, pilote de ligne, pilote de voltige aérienne et pilote de course automobile pur sang, fête aujourd'hui, 2 mai 2024, son 80e anniversaire.
Strähl s'est découvert très tôt une passion pour la course automobile. Après un apprentissage de fromager dans l'entreprise familiale, le jubilaire a suivi en 1965 le cours de formation de licence à Monthléry (F) au volant d'une Mercedes Benz 230 SL Pagode. L'instructeur de l'époque n'était autre que l'ancien pilote de Formule 1 Stirling Moss, qui a terminé quatre fois de suite deuxième au classement général de 1955 à 1958, mais jamais champion du monde. En 1951 déjà, Moss avait pris le départ du Grand Prix d'Erlen au volant d'une HWM. A l'époque, le petit Eugen Strähl se tenait encore derrière la barrière de piquets et regardait.
C'est lors d'une course sur circuit à Hockenheim en 1971 que Strähl a fait la connaissance de Fredy Lienhard. L'amitié qui est née à ce moment-là dure encore aujourd'hui. C'est ainsi qu'à partir de 1973, Strähl roule pour l'équipe Lista Racing. En 1976 et 1978, Strähl a remporté le Championnat suisse des voitures de sport au volant de la Horag-March 76S ainsi que la Coupe des montagnes suisses en 1976. En 1978, il a également remporté le championnat FRC. En 1979, il remporte trois victoires journalières sur une March 792 dans l'équipe de Formule 2 de Lista. En 1980, il remporte quatre victoires journalières sur une March 802 et se classe huitième au Championnat d'Europe de Formule 2 à Hockenheim. «A l'époque, seuls les six premiers obtenaient des points», raconte Eugen Strähl.
Il est à ce jour le premier et le seul Thurgovien à avoir fêté son plus grand succès aux 24 heures du Mans en 1975, en remportant une victoire de classe dans la catégorie GTS (Grand Turismo Series) sur une Porsche Carrera RSR, avec son compatriote Gerd Maurer et l'Allemand Christian Beez. Strähl a également connu divers succès chez Sauber. En 1977, il a été vice-champion de l'Intersérie des voitures de sport. A cela s'ajoute une cinquième place au Championnat d'Europe des voitures de sport. En 1977 et 1978, il a participé au Mans et au Championnat du monde des voitures de sport au volant de la Sauber C5 à longue queue, en compagnie de Peter Bernhard, Harry Blumer et du futur pilote de Formule 1 Marc Surer.
Mais Strähl n'était pas seulement un pilote automobile couronné de succès, il a également participé à de nombreuses commissions qu'il a durablement marquées de son empreinte. De 1971 à 1986, il a été actif au sein de la commission sportive de l'ACS Thurgovie. Parallèlement, il a siégé au comité directeur de 1972 à 1991. De 1980 à 1989, Strähl a été membre de la Commission nationale du sport (CNS). De 1980 à 2002, il a été instructeur lors des cours de formation à la licence ACS, dont 19 ans en tant que chef instructeur. Et de 2005 à 2011, ce Thurgovien dynamique a également été membre de la direction d'Auto Sport Suisse.
Et que fait aujourd'hui la légende thurgovienne du sport automobile? «Je profite de la vie avec ma femme Pia. De temps en temps, je conduis les voitures rapides de Fredy Lienhard, propriétaire d'autobau, lors de courses de côte ou de trackdays. Mais je n'ai pas besoin de gagner. Nous roulons pour le plaisir et la joie.»
Texte: Elio Crestani
Le 9 juin, le début de la saison du Championnat suisse de la montagne aura lieu à Hemberg. Eric Berguerand ne sera pas de la partie. Le Valaisan doit déclarer forfait pour cette saison.
Eric Berguerand a déjà remporté sept fois le championnat suisse de la montagne chez les voitures de course. Le huitième titre ne verra pas le jour en 2024. Berguerand ne participera pas aux courses cette année, du moins pas en tant que participant actif. Le Valaisan de 45 ans l'a confirmé à Auto Sport Suisse.
Berguerand a fait réviser son moteur Cosworth il y a un an et a remporté les victoires du jour lors des courses de La Roche, Massongex et Anzère. Au Gurnigel, alors que le championnat se jouait contre Marcel Steiner, Berguerand a dû mettre les voiles après la deuxième course en raison d'une panne de moteur. Après une analyse plus approfondie, il s'est avéré qu'il y avait un problème au niveau des pistons. «Je perdais de l'huile et je n'avais presque plus de puissance», explique Berguerand.
Pour pouvoir attaquer à nouveau en 2024, une nouvelle révision du moteur serait nécessaire. «Elle n'était évidemment pas prévue de cette manière», explique le garagiste de Martigny. Comme la révision d'un tel moteur de course, tel que celui utilisé par Berguerand à l'arrière de sa Lola FA99, n'est pas vraiment bon marché, «Bergus» a décidé de faire forfait pour cette saison. «Bien sûr, j'aurais aimé rouler. Mais je ne peux tout simplement pas me permettre une nouvelle révision.»
La question de savoir si et quand Berguerand reviendra reste ouverte. «Si on peut le permettre, il faut s'amuser. Si ce n'est pas possible financièrement, il faut aussi pouvoir y renoncer.» Pour la scène suisse de la course de côte, l'absence de Berguerand n'est pas seulement une perte acoustique. Il ne reste plus qu'à espérer que l'homme sympathique sera bientôt de retour sur la ligne de départ avec sa voiture de course Formule 3000 noire comme la poix.
Le pilote GT3 Felix Hirsiger a entamé la nouvelle année de la Porsche Sports Cup Suisse par une double victoire. La junior Porsche Ekaterina Lüscher est montée sur le podium de la deuxième course de GT4.
Pour le nouveau venu Felix Hirsiger, le début de saison de la GT3 Cup en Autriche s'est presque parfaitement déroulé: le jeune homme de 25 ans a remporté les deux courses avec la Porsche 911 GT3 Cup d'environ 375 kW (510 ch) et a également réalisé le meilleur tour lors de la première course. Rien que lors des qualifications, le Zurichois d'origine a dû s'avouer vaincu par Dylan Yip, 20 ans, de Macao, pour trois centièmes de seconde.
Hirsiger n'a pris le départ de la première course qu'en cinquième position, car il devait monter de nouveaux pneus de course. Au départ, il a perdu deux places supplémentaires. Le Suisse a alors entamé une course de rattrapage qui l'a ramené successivement devant: il a d'abord dépassé Sébastien Pidoux, puis Peter Hegglin et Marc Arn, avant que ce ne soit le tour de Gregor Burkhard, William Mezzetti et enfin Dylan Yip. Au 13e tour sur 18, Hirsiger avait pris la tête. A l'arrivée, il devançait Yip de 3,281 secondes, suivi de Mezzetti, Burkard, Arn, Hegglin et Christof Langer.
Hirsiger a pu entamer la deuxième course en pole position, car son deuxième meilleur temps des qualifications était supérieur de 0,125 seconde à celui de Yip – une procédure nouvelle dans le Sport Sprint Challenge Suisse de cette année. Il a remporté le départ et a conservé son avance sur la distance avec plus d'une seconde d'avance. Les autres places sont occupées par: Yip, Mezzetti et Burkard, qui a réussi de justesse à tenir Hegglin en échec. Arn, Pidoux et Langer ont terminé la course aux sixième à huitième rangs.
Dans les deux courses GT4 Clubsport sur le circuit Grand Prix de 4,318 kilomètres en Styrie, le Portugais Tomas Guedes et le Suisse Remo Stebler se sont partagés les victoires. Ekaterina Lüscher, la nouvelle jeune pilote du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG, s'est battue pour passer de la septième place intermédiaire à la troisième position lors de la deuxième course avec la Porsche 718 Cayman GT4 RS Clubsport. Lors de la première manche, Lüscher avait terminé cinquième. Dans le groupe Open GT, les pilotes de 911 GT3 R se sont disputés le haut du classement: Philippe Menotti a tout d'abord remporté la victoire avec un modèle de la génération 991 de la 9elfer, puis Jörg Dreisow s'est assuré la première place avec la version actuelle de la voiture de course GT3. Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, Andreas Marti a été le plus régulier lors de la course d'évaluation la plus courte, tandis que Philipp Müller a remporté la course la plus longue.
Le plus grand succès du point de vue suisse a été remporté ce week-end par l'équipe Emil Frey Racing lors de l'ouverture du DTM. Mais les Suisses ont également pu fêter des succès sur d'autres sites ou dans d'autres séries.
La course d'ouverture du DTM de cette année à Oschersleben était entièrement placée sous le signe des Suisses. La meilleure note a été attribuée à Emil Frey Racing. L'équipe de Safenwil n'a pas seulement décroché la pole position avec Jack Aitken, l'équipe Ferrari a également remporté la première course. L'Anglais avait en fait tout sous contrôle jusqu'à ce que le pilote BMW Marco Wittmann prenne la tête de la course en raison d'un arrêt au stand sous jaune. Mais l'avance de Wittmann n'a pas duré jusqu'à la fin. Quatre minutes avant la fin de la course, il a roulé sans carburant et Aitken a repris la tête. Ricardo Feller (ABT Audi) a complété le succès suisse avec la troisième place et le meilleur tour en course. Lors de la deuxième manche, les deux pilotes d'Emil Frey, donc aussi le Néerlandais Thierry Vermeulen, ont été éliminés après un accident. Feller termine neuvième.
Dans le championnat ADAC GT Masters qui se déroulait en parallèle, les Suisses ne sont pas (encore) montés sur le podium. Jean-Luc D'Auria et Alain Valente ont assuré les 7e et 6e places pour Emil Frey Racing, tandis que Fach Auto Tech, avec Alexander Fach jr. et Alexander Schwarzer, s'est classé deux fois 8e. Grégory de Sybourg s'est classé 13e et 11e avec l'équipe FK Performance Motorsport. L'équipe Hofor Racing a débuté la saison GT4-Germany avec deux victoires. Gabriele Piana et Michael Schrey ont remporté les deux manches à Oschersleben. Leon Wassertheurer et Tim Reiter ont complété le succès de la première manche avec la troisième place.
Lors du GT Open de Portimão, l'équipe Spirit of Race est montée sur la deuxième marche du podium lors de la première course. Le meilleur pilote suisse (dans la classe Pro) a été Rolf Ineichen, qui s'est classé 7e et 6e, tandis que le duo Yannick Mettler et Dexter Müller a manqué deux fois de peu le podium du classement Pro-AM en se classant 4e.
La course d'ouverture de la FIA CEZ F4 sur le circuit du lac Balaton en Hongrie était en revanche entre de bonnes mains suisses. Le pilote invité Ethan Ischer a remporté les courses 1 et 2 pour Jenzer Motorsport. Dans la troisième course, il a terminé troisième derrière le vainqueur Kirill Kutskov, qui a ainsi offert sa première victoire à Maffi Racing. Après la première course, le pilote Jenzer Oscar Wurz est en tête du championnat.
Discrètement, la Liechtensteinoise Linda Frey a fait ses débuts en course sur le circuit du lac Balaton. La jeune fille de 16 ans est venue au sport automobile par le biais du simracing et a décroché les 16e et 11e places lors de sa première participation à la Renault Twingo Cup.
Le karting est également une réussite du point de vue suisse. Lors du FIA Karting Academy Trophy au Val d'Argenton (F), Dan Allemann a terminé deuxième de la finale. Une pénalité de 5 secondes l'a relégué à la troisième place après la course. Le jeune Argovien, qui occupe la deuxième place du Championnat suisse de karting autobau chez les juniors, a remporté deux des trois manches préliminaires.
Lors du coup d'envoi de la saison des slaloms à Frauenfeld, Philip Egli a célébré sa 49e victoire du jour. Mais avec Lionel Ryter (24 ans, 3e au classement général) et le vainqueur des voitures de tourisme Matthias Bischofberger (19 ans, 4e au classement général), les jeunes progressent.
Philip Egli ne peut pas être freiné. Ce Glaronais, qui réside à Zurich, a remporté sa 49e victoire du jour lors de l'ouverture de la saison du Championnat suisse des slaloms. Egli n'a pas été perturbé par le fait que Lukas Eugster, son plus grand concurrent dans la lutte pour la victoire du jour, ait réalisé un excellent temps lors de la première manche d'essais. Sachant qu'il pouvait lui aussi franchir le mur du son, il l'a prouvé de manière évidente lors de la deuxième course d'essai en 1:58,52 min. Lors des deux manches de course, le pilote de près de 40 ans n’a pas réussi à tout à fait approcher ce chrono. Avec 1:58,96 et 1:58,87 min, le pilote de la F3-Dallara a réalisé deux manches presque aussi rapides et s'est ainsi assuré sa neuvième victoire journalière consécutive lors des journées de course automobile de Frauenfeld.
«Il est dommage que Marcel Maurer ait dû déclarer forfait en raison d'un problème de moteur. Mais le duel avec Lukas a aussi été chouette. Cette neuvième victoire consécutive et la 49e au total sont une grande fierté pour moi. La saison a bien commencé pour moi. Cependant, je dois m'accrocher. Frauenfeld est un circuit plutôt lent. Il y en aura d'autres, plus rapides, sur lesquelles je devrai faire en sorte de tenir Lukas en échec.»
Pour la 14e fois de sa carrière, Eugster, vaincu, a dû se contenter de la deuxième place derrière Egli. Le Suisse oriental a déjà eu un mauvais pressentiment après son excellent temps d'essais. «Philippe a certainement encore un tour dans son sac», a déclaré Eugster. Comme le pilote de la Ligier a touché un pylône lors de la première course, il a écopé d'une pénalité de dix secondes. «Du coup, j'ai conduit la deuxième manche avec un peu plus de prudence.» Avec 2,36 secondes de retard, Eugster a pris la deuxième place du classement général avec sa voiture de sport ouverte, comme l'année dernière. Pour Eugster, il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Le parcours de Frauenfeld ne favorise pas forcément la large Ligier. «Mais mes circuits favoris sont encore à venir», dit le deuxième au classement. La troisième place est revenue – pour la première fois dans sa carrière de pilote de slalom – à Lionel Ryter. Le jeune homme de 24 ans originaire de Martigny a donc également été le pilote le plus rapide du nouveau Championnat junior. Il lui manquait certes 2,3 secondes par rapport à Eugster. Mais Ryter a lui aussi commis une erreur de porte lors de la première course.
Matthias Bischofberger a prouvé que les jeunes ont le vent en poupe. Avec deux manches sans faute, le jeune homme de 19 ans originaire de Wängi s'est assuré la victoire au classement général des voitures de course fermées sur une Porsche 997 GT3 Cup du groupe E1 lors de sa course à domicile. La deuxième place du classement journalier des voitures de tourisme est allée à Christian Bralla sur sa Fiat X1/9. Le Tessinois a commis un zéro pointé lors de la première manche, car il a manqué la porte 34. Lors de la deuxième manche, il a manqué au vainqueur de la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3 à peine une seconde pour rattraper Bischofberger. Derrière Bralla, Simon Wüthrich, le pilote le plus rapide, a franchi la ligne d'arrivée avec un dossard vert (Synfuel). En comparaison directe avec son concurrent E1 Bischofberger, le pilote de Langnau, a été 1,5 seconde plus lent. Le top 8 a été complété par Stéphane Maréchal (Renault Tatuus) et le pilote d'Opel Speedster Hermann Bollhalder (vainqueur E1 jusqu'à 3000 cm3).
Un duel thurgovien pour la victoire Interswiss a eu lieu entre Stephan Burri (VW Scirocco) et Manuel Santonastaso (BMW 320) et Burri y a pris l'avantage. La victoire de Burri n'a toutefois tenu qu'à un fil. En effet, sa voiture présentait un problème de changement de vitesse. «Au début, j'ai eu du mal à rétrograder», explique Burri. «Lors de la deuxième manche, le passage à la vitesse supérieure n'a plus non plus fonctionné correctement et j'ai tourné autour des portes en quatrième et cinquième vitesse.»
Ont figuré parmi les autres vainqueurs de classe à Frauenfeld: Samuel Weibel (Subaru BRZ, Super Serie jusqu'à 2000 cm3), Kevin Lattion (Porsche GT4, Super Serie plus de 2000 cm3), Hanspeter Thöni (Peugeot 106, PSA Trophy), Iwan Brantschen (Renault Clio, Gr. A, ISA etc. ), Andreas Helm (IS jusqu'à 1400 cm3), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu'à 1600 cm3), Ferdi Waldvogel (BMW M3, IS jusqu'à 2500 cm3), Jean-Paul Chiquita (Porsche 997 Cup, IS plus de 2500 cm3), Christian Bartlome (Audi 50, E1 jusqu'à 1400 cm3), Jean-François Chariatte (Fiat X1/9, E1 jusqu'à 1600 cm3) ainsi que Michael Chamorel (BRC 02, E2-SC jusqu’à 1400 cm3). Chez les juniors (comme indiqué au début), Lionel Ryter (voitures de course) et Jannis Jeremias (voitures de tourisme) se sont imposés.
Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui a déjà eu lieu le samedi, Sandro Fehr de Rorschacherberg a remporté les deux manches du championnat devant le Glaronais Patrick Flammer et le Winterthourois Rico Thomann (cf. liste des résultats ci-jointe).
La communauté suisse des amateurs de slalom ne pourra pas se reposer. Le week-end (4 et 5 mai), la deuxième manche du Championnat suisse 2024 se déroulera déjà à Bière. La liste des participants et l'horaire sont annexés aux présents News. Vous trouverez de plus amples informations sur la deuxième manche à Bière en cliquant sur ce lien.
Et voici la suite des évènements:
4/5 mai, Bière
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (double manifestation)
22/23 juin, Chamblon
Samedi, l'association «Atelier de la Tzoumaz» fêtera son 30e anniversaire. Auto Sport Suisse le félicite et publie ici l'article sur le club valaisan paru dans la REVUE AUTOMOBILE 46/2023.
Un maximum de plaisir pour une cotisation minimale, tel est le credo de «l'Atelier de la Tzoumaz». L'adhésion à l'écurie valaisanne coûte 50 francs. Celle-ci compte désormais 179 membres – tendance à la hausse. Une bonne centaine de membres sont actifs régulièrement dans le monde du sport automobile avec différents rôles (pilotes, copilotes, actifs au sein de différentes organisations), dont une quarantaine qui roule. Les autres sont des membres passifs. Mais personne n'est passif dans ce club. Surtout pas le comité directeur. L'Atelier de la Tzoumaz a à sa tête une jeune présidente, Lise Gaudin (30 ans), qui fait son travail avec beaucoup d'enthousiasme.
L'association a été fondée en 1994 par quelques amis de la région d'Ayent qui se sont regroupés en un club de passionnés de voitures. Puis, en 2002, l'Atelier de la Tzoumaz a fait un pas de plus en s'inscrivant comme écurie officielle auprès de l'association Auto Sport Suisse. Dès lors, les membres du club ont pu courir sous les couleurs de la Tzoumaz lors de compétitions officielles.
Bien que le club soit enraciné en Valais, il n'est pas nécessaire d'être valaisan pour y adhérer. Le club vit selon la devise: tout le monde est le bienvenu. «Dès le début, nous avons accueilli des personnes intéressées d'autres régions de Suisse», explique Gaudin. Outre des pilotes comme Eric Berguerand (sept fois champion suisse de la montagne), Mike Coppens (champion suisse des rallyes 2021 et double vainqueur du Rallye du Valais) et Jonathan Michellod, qui vient de manquer de peu le titre de champion suisse des rallyes, d'autres pilotes connus font partie de l'équipe de «La Tzoumaz». Ainsi par exemple: Nicolas Lathion, Aurélien Devanthéry ou Victor Darbellay. Ou encore des non-Valaisans comme Frédéric Neff.
A propos des non-Valaisans: le terme «La Tzoumaz» n'a rien à voir avec la station de ski de La Tzoumaz, liée à Verbier. Il y a plusieurs La Tzoumaz en Valais. «Ce terme décrit une halte entre l'étable et l'alpage pour les troupeaux de vaches. Et c’est un lieu dit entre Ayent et Anzère, là où tout a commencé», nous explique Lise Gaudin, présidente du club depuis novembre 2018. D'ailleurs, Gaudin est arrivée à ce poste un peu par accident. Lorsque son prédécesseur a annoncé sa démission, le club s'est mis à la recherche d'un nouveau président. «Lors d'un apéritif, je me suis présentée à un ami comme successeur, sur le ton de la blague. Celui-ci en a parlé autour de lui et c'est ainsi que j'ai été élue.»
Comme la plupart des associations, «l'Atelier de la Tzoumaz» propose à ses membres diverses attractions. Trois fois par an, le club invite ses membres à faire de la dérive sur glace sur le circuit de la Flaine, dans le massif du Mont-Blanc. Lors des éditions de cette année, le coût de cet événement s'élevait à environ 270 francs (sans assurance). En 2020 et 2021, le Covid a également organisé «La Balade de la Tzoumaz», une randonnée gourmande et ludique sur les routes des légendaires rallyes du Valais. Celle-ci devrait avoir lieu à nouveau en 2024. Le club propose également à ses membres de participer à la sortie circuit à Dijon organisée par l’Ecurie de Lions.
La relève n'est pas non plus négligée par le club de sport automobile valaisan. En 2022, il a été décidé d'offrir la licence à tous les pilotes et copilotes de moins de 28 ans déjà membres du club, grâce à un fonds créé les deux années précédentes pour soutenir les jeunes pilotes de course.
L'Atelier de la Tzoumaz est également coorganisateur de la course de côte Ayent-Anzère. Pour les membres actifs, cela signifie que ceux qui veulent participer au championnat interne n'obtiennent des points que s'ils ont travaillé bénévolement d'une manière ou d'une autre pour la course de côte Ayent-Anzère. Les résultats du Championnat interne 2023 seront communiqués aux membres le 18 novembre lors de l’Assemblée générale, encore un peu de suspense alors. Le club décerne des prix dans 3 catéorgies: Vitesse, Rallye et Copilote. «Il n'y a pas de gros prix à la clé», explique Gaudin. «La compétition interne doit avant tout être un plaisir et renforcer l'esprit de solidarité.»
La présidente elle-même ne prend pas le volant. En revanche, Gaudin est impliquée dans l'organisation de la course de côte d'Anzère et des deux plus grands rallyes de Suisse, le Rallye du Valais et le Rallye du Chablais. Elle n'exclut toutefois pas catégoriquement de «s’asseoir dans le baquet de droite un jour. Ça me plairait bien de participer à un rallye.» Comme nous l'avons dit: la femme est enthousiaste.
Lors des journées de courses automobiles de Frauenfeld, quelques véhicules intéressants d'un point de vue historique sont également en action. L'une d'entre elles est l'ancienne voiture de Formule 2 Chevron de Jo Siffert, qui appartient aujourd'hui à Fredy Lienhard.
Ce week-end, les spectateurs des journées de course automobile de Frauenfeld ne profiteront pas seulement des véhicules «modernes» sous la forme du coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms, il y aura aussi l'un ou l'autre délices historiques. Nous souhaitons nous pencher sur l'un d'entre eux en particulier: la Chevron B18 avec le numéro de châssis 3, l'ancienne voiture de formule 2 de Jo «Seppi» Siffert.
En fait, Siffert avait suffisamment à faire en 1971 avec son engagement en Formule 1 avec B.R.M. et son contrat de pilote d'usine chez Porsche. Mais au printemps 71, l'énergique Fribourgeois a également pris en charge la représentation du constructeur britannique de voitures de course Chevron sur le continent. Comme il se doit, il a bien sûr conduit lui-même la Formule 2 Chevron. Et pas au coin de la rue. Siffert a participé à sa première course avec la Chevron B18 à Bogotá. Le fait qu'il ait gagné la course du premier coup est typique de Siffert. Certes, il n'est parti qu'en 9e position, mais cela n'a pas empêché «Seppi» de remporter les deux manches de la course. Au cumul des deux manches, il a relégué Graham Hill (Lotus) à la deuxième place et Peter Westbury (Brabham) à la troisième, tandis que son collègue de marque Xavier Perrot, qui utilisait la deuxième Chevron de Siffert, a terminé sixième.
Siffert, qui a été nommé «King of Bogotá» grâce à son succès, a de nouveau couru dans la capitale colombienne peu après. Cette fois-ci, il n'a toutefois obtenu «que» la 6e place au classement général. Siffert a certes de nouveau remporté la première manche, mais il a été éliminé peu avant la fin de la deuxième. Siffert a encore participé à d'autres courses en 1971 avec la B18: le 14 mars à Mallory Park, le 11 avril à Thruxton, le 2 mai sur le Nürburgring et pour la dernière fois le 31 mai à Crystal Palace.
Ce week-end, la Chevron B18, aujourd'hui propriété de Fredy Lienhard, effectuera des tours de démonstration lors des Autorenntage à Frauenfeld. Jérémy Siffert, petit-fils de «Seppi» Siffert, décédé dans un accident en octobre 1971, est au volant de cette voiture de course F2 de 410 kg, qui atteint une vitesse maximale d'environ 245 km/h avec sa puissance de 220 ch.
Parmi les autres joyaux historiques, on trouve à Frauenfeld la BMW M3 qui a triomphé à Macao en 1991 avec Emanuele Pirro, la Tecno Formule 2 de Clay Regazzoni de 1969 et une Formule 3000 Reynard 89D provenant du fonds de l'Eddie Jordan Racing. Si l'auteur de ces lignes n'a pas encore de trous de mémoire, cette voiture devrait être l'ex-Jean Alesi de 1989.
Le coup d'envoi du Championnat suisse des slaloms 2024 qui aura lieu le week-end prochain à Frauenfeld promet d'être particulièrement tendu. Avant même le début de la saison, une chose est sûre: il y aura un nouveau champion cette saison!
Ce week-end, le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms 2024 sera lancé dans le cadre des Journées de l'automobile à Frauenfeld. 142 pilotes ont envoyé leur inscription NAT et dévoilent ainsi leurs cartes pour la première fois de la nouvelle saison. Le favori incontesté pour la victoire du jour est Philip Egli, qui fêtera ses 40 ans en juin, avec sa Dallara jaune de Formule 3. Ce Glaronais, qui vit à Zurich, vise déjà sa neuvième victoire consécutive lors de la course de Frauenfeld! Avec les Bernois Thomas Zürcher et Marcel Maurer, ce sont deux adversaires de taille qui viennent de leur propre classe. Lukas Eugster leur disputera à tous la victoire finale sur une voiture de sport Ligier-Honda. En 2022 et 2023, l'Appenzellois était le seul à avoir réussi à vaincre Philip Egli au moins une fois sur le circuit de l'aérodrome d'Ambri. «Le parcours de Frauenfeld est exigeant, mais pas aussi rapide que les autres courses», explique Egli qui est invaincu depuis 2015. «Après la longue et rapide ligne droite de départ, il faut d'autant plus trouver rapidement un bon flux et prendre le plus de vitesse possible même après les portes lentes.»
Pour Egli, la saison de slalom 2024 pourrait être une nouvelle étape importante. Il a déjà 48 victoires journalières à son actif. S'il parvient à s'imposer à Frauenfeld il pourrait bien viser sa 50e victoire du jour lors de la deuxième manche à Bière, une semaine plus tard. Cependant, Egli n'a pas seulement cette performance en ligne de mire, il pourrait également remporter le titre en 2024 en raison d'un changement de règlement. En effet, si Philip Egli gagne à Frauenfeld et lors des cinq autres manches du CS ou s'il perd tout au plus une fois de justesse, comme cela a été le cas par le passé, il pourrait être sacré champion suisse de slalom pour la première fois. Comme chaque classe composée d'au moins cinq participants a droit à la totalité des points, il pourrait y avoir plusieurs concurrents en tête du classement à la fin de la saison, comme cela s'est déjà souvent produit. Après une modification du règlement sportif en 2024, le champion sera celui qui aura battu le plus d'adversaires au classement général et pas seulement dans sa catégorie. «Si je n'avais que des victoires au classement général, je serais dans ce cas champion – mais je n'y suis encore jamais parvenu. Je vais cependant essayer», tel est l'objectif d'Egli.
Une chose est déjà sûre: en 2024, il y aura un nouveau champion. Le champion de l'année précédente, Martin Oliver Bürki, a annoncé il y a plusieurs mois déjà son intention de ne pas défendre son titre. De bonnes chances (à côté d'Egli) sont donc accordées au vice-champion Stephan Burri sur sa VW Scirocco. Le Bernois, qui est devenu garagiste à Affeltrangen (TG), a obtenu le maximum de points en 2023, après déduction d'un résultat à biffer, comme le champion Martin Oliver Bürki. S'il n'avait pas «attrapé» un pylône lors de la première course à Ambri, il aurait remporté le titre. «Personnellement, je ne me considère pas comme le favori», dit Burri. «Avec le changement de règles, j'ai Egli et Eugster sur la liste. Et chez moi, dans la catégorie Interswiss jusqu'à 2000 cm3, il faut aussi toujours compter à Frauenfeld avec le champion local Manuel Santonastaso. Il sera certainement très rapide.»
Le Tessinois Christian Bralla peut également espérer remporter le titre. Lui aussi a marqué 100 points l'année dernière. Il n'a connu des difficultés qu'à Bure, sur un circuit sur lequel il n'avait jamais roulé auparavant. Avec le plus mauvais résultat des 4 premiers en 2023, Bralla n'a donc pas atteint le podium. En 2024, il sait ce qui l'attend à Bure. Avec sa Fiat X1/9, il compte en tout cas parmi les candidats au titre.
Le slalom de Frauenfeld marque également le coup d'envoi du nouveau Championnat junior, qui combine quatre slaloms et quatre courses de côte. Il existe un classement pour les juniors – avec deux résultats à biffer: un lors d'un slalom, un lors d'une course de côte. Le champion ou la championne sera celui ou celle qui obtiendra le plus de points dans sa catégorie (voitures de tourisme ou de course). Les participants et participantes au championnat junior de montagne/slalom sont reconnaissables grâce à des autocollants supplémentaires apposés sur leur voiture et sont habillés individuellement. Jannis Jeremias dans les voitures de tourisme ainsi que Lionel Ryter dans les voitures de course font partie des prétendants les plus prometteurs.
Le coup d'envoi sera donné samedi matin à 8h30 sur la piste de 3,2 kilomètres de Frauenfeld avec les manches de reconnaissance et d'entraînement des catégories LOC, pour lesquelles environ 190 concurrents et concurrentes se sont inscrits. Les points seront aussi en jeu dans la Suzuki Swiss Racing Cup . La Suzuki Cup disputera deux courses à Frauenfeld, la première à partir de 10h40 et la seconde à partir de 13h15. Les classes NAT seront ensuite en piste le dimanche à partir de 9h00. Les courses auront lieu à partir de 14h25. Le classement se fera sur la plus rapide des deux manches. Comme les deux années précédentes, l'entrée pour le public sera gratuite, les visiteurs pourront donc se déplacer librement dans les zones indiquées et également dans le paddock. L'organisateur est l'ACS Thurgovie.
Vous trouverez de plus amples informations sous ce lien.
Dates du Championnat suisse des slaloms 2024
27/28 avril, Frauenfeld
4/5 mai, Bière
18/19 mai, Bure
25/26 mai, Ambri (manifestation double)
22/23 juin, Chamblon
Ce n'était pas le week-end des Suisses sur la scène internationale. Lors de la première édition du WEC à Imola, seul Sébastien Buemi s'est classé dans le top 5.
Pour l'élite suisse de la course automobile, il n'y avait pas ou peu de raisons de se réjouir ce week-end sur la scène internationale. Lors de la première WEC à Imola, seul le pilote d'usine Toyota Sébastien Buemi s'est classé dans le top 5, mais le Vaudois n'a pas pu faire mieux que de féliciter sa voiture sœur pour sa victoire. «Je suis déçu du résultat», déclare Buemi. «Après tout, nous avons gagné quelques positions en partant de la 8e place. Et si l'on considère les problèmes que nous avons rencontrés lors de la première course au Qatar, nous avons fait de gros progrès en tant qu'équipe.»
Derrière Buemi, Nico Müller (nouvelle Peugeot 9X8) s'est classé neuvième et Edoardo Mortara (Lamborghini SC63) douzième. Neel Jani (sur la Proton-Porsche) a dû abandonner la course pour la huitième place en raison d'une unité MGU défectueuse. La course de Raffaele Marciello était déjà terminée après quelques mètres. La BMW du Tessinois a été impliquée dans un carambolage au départ. La réparation qui s'en est suivie a relégué Marciello en queue de peloton, transformant les 6h d'Imola en essais en conditions de course.
Dans la catégorie LMGT3, les Suisses n'ont pas non plus connu de succès. Grégoire Saucy (McLaren 720 S LM GT3 EVO) et Thomas Flohr (Ferrari 296 LMGT3) ont dû se contenter des 11e et 12e places.
Ce week-end, les choses ne se sont pas mieux passées de l'autre côté de l'Atlantique du point de vue suisse. Louis Delétraz (Acura) a abandonné lors de la course IMSA de Long Beach après avoir touché la glissière de sécurité. Philipp Ellis (Mercedes) a terminé septième dans la catégorie GTD.
Pour Dario Cabanelas, le week-end de course s'est terminé dans les points de l'Eurocup F3, à la huitième place; la deuxième course à Spa-Francorchamps ayant dû être annulée en raison de la météo capricieuse.
À propos de Spa, la course de 12 heures a tout de même donné lieu à quelques succès suisses. Tim Müller, de l'équipe HAAS RT, est monté sur la deuxième marche du podium. Ernst Inderbitzin a réussi le même exploit en cat. GT3 ProAM. Et Linus Diener et Nicolas Stürzinger ont même remporté une victoire de classe dans la catégorie 992 AM avec la Porsche 911 GT3 Cup de l'équipe HRT Performance. Alex Fontana, Yannick Mettler et Ivan Jacoma. Le trio était en tête avec 45 secondes d'avance lorsque l'arbre de transmission a cassé, les reléguant ainsi à la quatrième place de la catégorie.
Sacha Althaus et sa copilote Lisiane Zbinden ont remporté leur première victoire au classement général ce week-end lors de l'ouverture de la saison du Championnat suisse des rallyes dans le Jura et le tout dans des conditions difficiles et instables.
Avec deux troisièmes places et une deuxième place, Sacha Althaus avait déjà laissé présager son potentiel l'année dernière. Lors du coup d'envoi de la saison dans le Jura, le jeune pilote de 27 ans et sa copilote Lisiane Zbinden ont maintenant remporté leur premier rallye dans le cadre du Championnat suisse et ce, devant leur propre porte, dans des conditions difficiles et instables. Le Jurassien s'est retrouvé en tête dès le départ. Dans la première spéciale de 29 kilomètres, vendredi soir, entre Courtemautruy et Les Enfers, Althaus, a devancé déjà au volant de sa Skoda Fabia ses deux principaux concurrents, Michaël Burri (Hyundai) et son collègue de marque Mike Coppens, de respectivement 12,3 et 29,9 secondes. Le lendemain, dans une spéciale de longueur similaire entre Villars et Réclère, les écarts ont encore été de 7,9 et 13,1 secondes. La moitié de la piste a donc déjà été couverte et Althaus n'a rien lâché. Il a également été en tête dans l'ES3 et lorsqu'il s'est agi de passer pour la deuxième fois de Villars à Réclère, il a poussé son avance sur Burri à 40 secondes. Coppens avait déjà plus d'une minute de retard à ce moment-là.
Dans les quatre épreuves spéciales restantes, Althaus n'a plus eu qu'à gérer son avance. Burri (1x) et Coppens (3x) se sont certes emparés des meilleurs temps restants, mais cela n'a plus rien changé au classement général. Althaus/Zbinden ont fêté leur première victoire au classement général lors de la 45e édition du Critérium jurassien – et ils l’ont largement mérité! «Cette victoire me paraît un peu bizarre», déclare Althaus. «J'avais rêvé que nous pourrions gagner une fois un petit rallye. Quelque part en France, peut-être. Mais que nous gagnions le Critérium – je ne l'avais pas envisagé.» Althaus entrevoyait déjà une réelle chance de victoire le vendredi soir après la première épreuve. «A ce moment-là, j'avais déjà un sentiment favorable. Mais je savais que je devais impérativement poursuivre sur cette voie. Après la deuxième spéciale, j'ai réalisé que nous pouvions gagner.»
Pour Burri (et son copilote Gaëtan Aubry), la deuxième place a été à la fois une joie et une déception. «Nous avions visé plus haut», explique Burri. «Mais ça m’a pris trop de temps de me familiariser avec la Hyundai. Le dernier rallye que j'ai disputé avec cette voiture était le Rallye du Valais 2022. Par conséquent, nous avons joué au poker le samedi dans la quatrième spéciale et avons monté des slicks. Nous avons dû faire une tentative, mais malheureusement, la piste était trop mouillée et au lieu de gagner du terrain, nous avons perdu encore plus de temps. Néanmoins, c'était un bon rallye et je me réjouis déjà du Chablais.»
Le retard de Coppens vendredi soir après la première spéciale faisait a rappelé 2023, lorsque le Valaisan avait perdu près de 50 secondes dans la même spéciale. «C'était en effet une situation similaire», dit Coppens. «J'ai perdu trop de temps sur les freins dans ces conditions détrempées. De plus, Sacha et Michaël ont bénéficié bien sûr de l'avantage de rouler à domicile. Mais pour quelqu'un qui n'a pas pris le volant d'une voiture de rallye depuis six mois, les choses ne se sont pas trop mal passées et nous nous sommes vraiment amusés.»
Derrière le top 3, le duel entre Nicolas Lathion/Marine Maye et Thibault Maret/Christophe Cler (tous deux sur Skoda Fabia) pour la 4e place a fait rage, l'écart entre les deux n'ayant jamais dépassé les 14 secondes. Finalement, Lathion a pris le dessus et s'est assuré, outre la quatrième place finale, la victoire dans le Michelin Trophy Alps Open. La deuxième place de cette catégorie est revenue à un autre Jurassien: le pilote VW David Erard (avec Sarah Junod comme copilote). La troisième place est allée à Stefano Mella (Skoda Fabia). Les deux pilotes Skoda Jean-Marc Salomon et Simone Tettamanti ont complété le top 8 du classement général derrière Erard.
Le meilleur pilote derrière les équipes de Rally2 a été le revenant Cédric Betschen sur une Renault Clio R3. Le vainqueur de la Coupe des Rallyes 2019 a livré un duel passionnant avec son homonyme Cédric Moulin (Clio Rally4), qu'il a pu distancer de manière décisive dès la première longue spéciale, tout comme le vainqueur du classement général Althaus. Betschen/Charlène Bori ne se sont pas contentés de remporter le Michelin Trophy Alps, ils ont également récolté le maximum des points de la Coupe Suisse des Rallyes. Le maximum de points a également été attribué à: Moulin/Michaël Volluz (Rally4), Philippe Broussoux/Didier Rappo (ISN) et Philippe Noirat/Frank Lüthi (ISA).
La victoire chez les juniors a été remportée par Gauthier Hotz, le fils de l'ancien champion Grégoire Hotz. Le pilote Peugeot a certes temporairement perdu la tête du classement junior dans la deuxième spéciale face à Jérôme Nanchen sur Opel Corsa. Mais le rallye de ce dernier s'est arrêté dans la quatrième spéciale en raison d'un problème technique.
Dans la catégorie historique, la VHC, Eddy et Florence Bérard ont remporté une victoire qui n'a jamais été remise en cause, avec quatre minutes et demie d'avance. Le nom du duo BMW-M3 a toujours figuré en tête, sauf dans les épreuves 6 et 8. La deuxième place est allée à Gérard Nicolas/Laurent Métral (Ford Sierra Cosworth). Nicolas Jolidon/Eric von Känel (BMW 325i) ont pris la troisième place.
Dans la VHRS, la compétition de régularité des véhicules historiques, le duo Udriot/Udriot au volant de leur Toyota Celica GT4 s'est imposé devant Winz/Cornuz et Baiker/Dupont. Dans la catégorie moderne, la VMRS, c'est Schopfer/Schmid sur Toyota Yaris GR qui l'ont emporté.
Vous trouverez de plus amples renseignements sur le coup d’envoi de la saison sur le site Internet www.criterium-jurassien.ch
Et voici la suite des évènements:
30 mai – 1er juin Rallye du Chablais
5–7 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
5–7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24–26 octobre, Rallye International du Valais
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: Que fait donc Simona De Silvestro?
Simona De Silvestro a déjà disputé les légendaires 500 Miles d'Indianapolis à six reprises. Et la native de Thoune, qui vit désormais à Küsnacht, au bord du lac de Zurich, souhaite courir à nouveau en IndyCar cette année. On ne sait toutefois pas encore avec qui et à quelles courses. Mais cela n'inquiète pas Simona. Pendant les mois d'hiver, l'ex-pilote d'essai occasionnelle de Sauber ne s'occupe plus du tout d’automobile. Elle poursuit un autre objectif, celui de participer aux Jeux Olympiques d’hiver 2026, à Milan et Cortina d'Ampezzo, en monobob et bob à deux.
«Ayant suivi les Jeux Olympiques depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours imaginé y participer moi-même un jour», explique la jeune femme de 35 ans. Le bobsleigh étant le sport le plus proche de la course automobile, elle s'est lancée pour la première fois dans la descente du canal de glace il y a deux ans. Il va sans dire qu'elle n'y a pas pris que du plaisir, mais qu'elle a aussi démontré un certain talent.
Pour concrétiser ce projet, Simona De Silvestro a adhéré à la fédération italienne. «Je pense qu'en étant 'locale' aux Jeux Olympiques en Italie, je pourrai m'entraîner davantage et avoir plus de chances de me qualifier», explique celle qui, en plus de sa nationalité suisse, possède un passeport italien grâce à son père Pierre Luigi.
Simona entend devenir la numéro 1 en Italie. Pour cela, elle doit s'entraîner dur. La vitesse et les g subis dans le canal de glace ne sont pas un problème pour elle. Son principal déficit se situe au niveau de la poussée. «La plupart de mes concurrentes sont des athlètes qui me surpassent en termes de puissance corporelle.» Simona ressent ce handicap encore plus fortement en monobob qu'en bob à deux, où elle n’est pas seule à pousser: «Le monobob pèse 140 kilos et je perds régulièrement un à deux dixièmes de seconde au départ», explique-t-elle.
Simona De Silvestro a disputé ses premières courses de Coupe d'Europe en bob. Elle aurait dû faire office d’ouvreuse lors des épreuves de Coupe du monde de St-Moritz, en janvier, mais a dû y renoncer en raison de problèmes d'épaule. L'hiver 2025/2026 sera décisif, car Simona devra se qualifier pour les JO. Si elle y parvient, elle sera la première pilote automobile suisse à viser des médailles olympiques. Son projet n'est pas une nouveauté au niveau mondial. L'Anglaise Divina Galica, qui a échoué trois fois à l'obstacle de la qualification lors d'un GP de Formule 1, a participé à quatre Jeux Olympiques d'hiver. Elle s'est classée 8e en slalom géant à Grenoble, en 1968, et 7e à Sapporo, en 1972. Simona De Silvestro pourrait sans doute faire mieux en s'entraînant avec acharnement sur le dévaloir glacé.
Le week-end prochain, le Championnat suisse des rallyes lancera sa saison avec la 45e édition du Critérium Jurassien. 83 véhicules (répartis en quatre catégories) y prendront le départ. Michaël Burri est le favori pour la victoire finale.
Le Championnat suisse des rallyes 2024 débutera vendredi dans le Jura. Sous la nouvelle direction (Daniel Langlet), 83 équipes se sont inscrites à la 45e édition du Critérium Jurassien dans quatre catégories différentes. 57 d'entre elles s'affronteront dans la catégorie des véhicules «modernes», soit neuf de plus que l'année dernière. Dans la catégorie historique VHC, 16 équipes seront au départ. Les autres se répartiront entre les catégories de régularité VHRS (pour les voitures historiques) et VRMS (pour les voitures modernes).
En l'absence du Champion en titre Jonathan Hirschi (qui courra en France en 2024) et du néo-papa Jonathan Michellod (qui espère participer au Rallye du Chablais), le favori local Michaël Burri fait figure de favori pour la victoire finale. Ce Jurassien, au volant d'une Hyundai i20 Rally2 et navigant sous la houlette de Gaëtan Aubry, a remporté le «Crit» en 2018 (sous le drapeau suisse) et en 2022 (sous le drapeau français). «Pour moi, Michaël est clairement le favori», déclare le pilote Skoda Mike Coppens. «Il est super rapide, a déjà gagné deux fois le rallye et, en tant qu'autochtone, il connaît les pistes du Jura par cœur.» Alors que Coppens (avec son copilote Christophe Roux) n'a plus disputé de compétition depuis le Rallye International du Valais, Burri a déjà participé à deux rallyes en France en 2024. Ce père de famille de 36 ans a remporté l'un d'entre eux, la Ronde du Jura, début janvier.
La question de savoir si Coppens peut mettre Burri sous pression dépend de la capacité du Valaisan à se montrer performant dès le début. L'année dernière, le champion suisse de 2021 avait pris un retard si important dès le vendredi qu'il avait certes pu rouler sans pression le deuxième jour, mais n'avait en fait plus aucune chance. «À l'époque, nous nous étions complètement plantés avec le réglage. J'avais déjà près de 50 secondes de retard après une seule spéciale.»
Coppens n'est pas le seul à estimer que cette année aussi, les deux premières épreuves seront décisives pour la victoire. Sacha Althaus, qui porte fièrement le numéro 1 sur sa Skoda, connaît lui aussi l'importance des premiers kilomètres. «Les deux premières épreuves, l'une le vendredi et l'autre le samedi, se dérouleront respectivement sur 28 et 29 kilomètres. Si on y accumule un trop grand retard, il est presque impossible de le rattraper dans des conditions normales.» Althaus et sa copilote Lisiane Zbinden ont déjà participé à un rallye cette année. Comme Burri, il est du cru et connaît le parcours à la perfection. Mais il garde la tête froide. «Au niveau de l'expérience, Michaël et Mike ont bien sûr une longueur d'avance sur moi.»
Derrière les trois premiers, d'autres équipes de Rally2 peuvent encore espérer. En premier lieu, le jeune Thibault Maret (avec son copilote Christophe Cler), également au volant d'une Skoda. Mais Nicolas Lathion/Marine Maye et David Erard/Sarah Junod seront présents, si les pilotes de tête venaient à se planter. Tous deux devraient également se disputer la victoire dans le Michelin Trophy Alps Open.
Coppens n'est d'ailleurs pas le seul à avoir été champion suisse des rallyes lors du «Crit». Laurent Reuche (champion suisse 2011) prendra le départ avec le #11 sur une Renault Clio RS Line. À ses côtés, il y aura Patrick Spart, qui disputera son 100e rallye dans le Jura. Gauthier Hotz, fils de l'ex-champion suisse Grégoire Hotz, et Jérôme Nanchen seront quant à eux encore un peu moins expérimentés. Ce duo se battra pour la victoire chez les juniors dans le Jura.
La Coupe suisse des Rallyes compte un grand nombre de participants. 25 pilotes y sont inscrits, dont Cédric Moulin (sur une Clio Rally4), son homonyme et revenant Cédric Betschen ainsi que Benoît Farine (tous deux en Clio R3), Damien Lovey (Peugeot 208) et les champions de l'an dernier Claude Aebi/Justin Vuffray (Clio RS), qui participeront d'ailleurs tous au Michelin Trophy Alps. Le champion junior 2023 Jérémy Michellod (Citroën C2) prendra également le départ.
Dans la catégorie historique VHC, nous assisterons vraisemblablement à un duel entre Ford et BMW. Plus exactement entre Gérard Nicolas/Laurent Metral (Ford Sierra Cosworth) et Eddy Bérard/Florence Bérard (BMW M3). Le champion de l'année dernière, Pascal Perroud, ne sera pas au départ. Cette année, le Vaudois participera – selon ses envies – à certaines courses du championnat d'Europe.
Dans la catégorie VHRS, où la régularité est un critère déterminant, les champions de l'année dernière, Laurent et Florence Pernet, sur leur BMW 325 ix, seront favoris.
Le rallye débutera le vendredi midi par un shakedown. La première spéciale, de Courtemautruy aux Enfers, débutera à 18h48. Les sept autres spéciales se dérouleront le samedi à partir de 7h50. Vous trouverez de plus amples informations sur le coup d'envoi de la saison suisse sur le site Internet www.criterium-jurassien.ch
Dates du Championnat suisse des rallyes 2024
19/20 avril , Critérium Jurassien
30 mai – 1er juin, Rallye du Chablais
5–7 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte chalonnaise (F)
5–7 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
27/28 septembre, Rally del Ticino
24–26 octobre, Rallye International du Valais
Le Championnat suisse des slaloms débutera les 27 et 28 avril à Frauenfeld. Le coup d'envoi de la saison sera également le coup d'envoi du nouveau championnat junior, qui combine quatre slaloms et quatre courses de montagne.
De 2017 à 2019, le Championnat suisse de montagne comportait également un championnat pour les juniors. Les courses se déroulaient alors avec des Toyota GT86 RS uniformes. En 2024, une nouvelle tentative de promotion de la relève dans le domaine du slalom/de la montagne sera lancée. Il s'agit cette fois d'un championnat junior combiné, composé de quatre courses de côte et de quatre slaloms, qui sera disputé avec les propres véhicules de l'entreprise.
Les pilotes (nés jusqu'en 1999) en possession d'une licence NAT ou INT de l'ASS avaient jusqu'au 31 mars pour s'inscrire. Douze pilotes se sont inscrits. Voici la liste des participants (par ordre alphabétique):
Emeric Betticher, Renault Clio II RS, E1
Arnaud Brülhart, Honda Civic EK4, E1
Steven Chiquita, BMW E30 RPM, E1
Jimmy Froidevaux, Norma M20F, E2-SC
Josué Galeuchet, Spire GT3, E2-SC
Anthony Gurba, Formule Arcobaleno, E2-SS
Jannis Jeremias, VW Polo, IS
Hugo Mascaro, BMW E30, E1
Lionel Ryter, Tatuus Renault 2.0, E2-SS
Mario Schöpfer, VW Polo 86C GT, IS
Tamara Schöpfer, VW Golf 2, IS
Nolan Vuilleumier, Renault Clio Williams, IS
Il y a un classement – avec deux résultats à biffer: un lors d'un slalom, un lors d'une course de côte. Le champion ou la championne est celui ou celle qui obtient le plus de points dans sa catégorie (voitures de tourisme ou de course). Les participants et participantes au championnat junior de montagne/slalom sont identifiés au moyen d'autocollants supplémentaires apposés sur leur voiture et sont habillés individuellement.
Le champion suisse junior 2024 reçoit gratuitement sa licence de course pour la saison 2025. En outre, il se qualifie pour les FIA Motorsport Games, qui auront lieu du 23 au 27 octobre 2024 à Valence (E), dans la catégorie slalom auto.
Auto Sport Suisse souhaite à tous les participants une excellente saison 2024!
Le calendrier du Championnat suisse junior se présente comme suit:
27/28 avril, Slalom de Frauenfeld
4/5 mai, Slalom de Bière
18/19 mai, Slalom de Bure
8/9 juin, Course de côte Hemberg
15/16 juin, Course de côte La Roche - La Berra
22/23 juin, Slalom de Chamblon
24/25 août, Course de côte Oberhallau
7/8 septembre, Course de côte Gurnigel
Sentiments mixtes chez les Suisses le week-end dernier: Nico Müller a manqué la troisième place à Misano en Formule E pour cinq centièmes de seconde. En revanche, il y a eu des podiums suisses à Barcelone lors de l'ouverture de l'ELMS.
La Formule E a disputé les courses 6 et 7 ce week-end à Misano, en Italie. Le meilleur pilote suisse a été Nico Müller. Lors de la première course, le pilote ABT Cupra s'est retrouvé juste en dehors des points en se classant onzième, mais lors de la deuxième course, il ne savait pas s'il devait se réjouir ou s'énerver. Müller, qui était parti quatrième, a longtemps occupé la troisième place, mais l'a perdue sur la ligne d'arrivée pour seulement cinq centièmes de seconde (voir la vidéo). Pour Müller, la quatrième place était néanmoins son meilleur résultat jusqu'à présent au service d'ABT Cupra. Au championnat, il s'est hissé à la 16e place. Les deux autres Suisses n'ont pas marqué de points à Misano. Sébastien Buemi a terminé douzième de la première course et a dû abandonner lors de la deuxième. Pour Edoardo Mortara, c'était l'inverse. Lors de la première course, le Genevois a été éliminé dès le premier tour en raison d'un problème technique. Les victoires à Misano ont été remportées par Oliver Rowland et l'ex-pilote Sauber Pascal Wehrlein.
Lors de l'ouverture de l'European Le Mans Series à Barcelone, les figures de proue suisses Louis Delétraz (9e) et Fabio Scherer (11e) n'ont pas encore trouvé leur rythme de croisière. Tous deux ont eu du mal lors des qualifications et n'ont pas réussi à s'améliorer en course. Malgré tout, les 4 heures de Barcelone ont été un succès du point de vue suisse. L'équipe Cool Racing a fêté sa première victoire en ELMS avec le trio Malthe Jakobsen, Lorenzo Fluxa et Ritomo Miyata. Au passage, l'équipe d'Annecy, qui court sous licence suisse, a terminé deuxième en LMP3. Le Liechtensteinois Matthias Kaiser s'est classé deuxième au classement général.
En LMP2 ProAM, un Suisse, Grégoire Saucy, est également monté sur la deuxième marche du podium. Pour sa première en ELMS, le Jurassien n'a manqué que 18 secondes à la voiture victorieuse dans sa catégorie. Rahel Frey a connu une cruelle déception. La Soleuroise a mené la Porsche Iron-Dames de main de maître vers la victoire de classe en LMGT3. Mais après le dernier changement de pilote, la voiture #85 s'est arrêtée à la fin de la sortie des stands.
En Michelin Le Mans Cup, le Cool Racing a manqué de peu le podium avec les 4e et 5e places (avec David Droux au volant). Samir Ben a vu le drapeau à damier en 13e position avec son coéquipier Pieder Decurtins (Haegeli by T2 Racing), Axel Gnos a terminé 16e et Karen Gaillard 27e après un tête-à-queue de sa coéquipière pour ses débuts en MLMC.
L'ancien pilote de course Ermenegildo de Guidi est décédé à l'âge de 79 ans. Ce Schaffhousois d'origine italienne a été le premier et jusqu'à présent le seul pilote à prendre le départ de la course de côte d'Oberhallau en 1971 avec une voiture de formule 1. De Guidi, dont les parents tenaient le restaurant «Gerberstube» à Schaffhouse, a loué pour sa course à domicile la Bellasi-Ford-Cosworth de Silvio Moser. Ce dernier a exigé une caution de 100'000 francs pour l'engagement à Oberhallau. La société «Radio Kaiser» de Schaffhouse a pris en charge ce montant. De Guidi connaissait les dangers de la course et a donc pris des risques mesurés. Il n'a pas remporté la victoire du jour. C'est Xavier Perrot en Formule 2 qui la lui a arrachée.
Gildo a hérité le virus du sport automobile de son père Pietro. Des grands noms comme Clay Regazzoni, Nelson Piquet ou René Arnoux étaient volontiers invités à la «Gerberstube». Pour Gildo, qui a lui-même appris à cuisiner, tout a commencé avec un go-kart. En tant que «local hero», il a remporté en 1965 la course de côte d'Oberhallau dans la catégorie sans licence au volant d'une Alfa Romeo Giulietta. Plus tard, il a roulé en Formule V et a remporté la course de côte de Villars-Bourquin en 1966.
Pour la saison 1967, il a acheté la Porsche 904 ultralégère de Hans Ueli Eugster. Le nom de Gildo de Guidi est devenu célèbre grâce à diverses victoires de classe et à une solide performance lors de la légendaire course de côte d'Ollon à Villars. Sa première Formule 1 était une Cooper T77, que Jochen Rindt et plus tard Silvio Moser avaient pilotée pour Charles Vögele Racing. Avec cette voiture, il a même battu «Stumpen-Herbie» Müller dans l'Eagle d'un dixième de seconde lors de la course de côte de Villars-Bourquin. Jusqu'à la fin de l'année 1973, De Guidi courait encore dans le championnat d'Europe de Formule V et de Super V pour l'équipe Horag Hotz Racing.
De Guidi a tenu son restaurant gastronomique italien jusqu'en 2011. Le 1er mars, De Guidi est décédé des suites d'une longue maladie. Il laisse derrière lui sa femme Renate, sa fille Gilda et son petit-fils Valentino.
Texte: Elio Crestani
Le retour de la course de côte de Reitnau est resté longtemps dans le silence. L'association responsable a maintenant publié un communiqué de presse. Celui-ci confirme le retour de Reitnau en 2024.
L'association «Bergrennen Reitnau» et l'Equipe Bernoise annoncent avec plaisir que le retour de la course de côte de Reitnau aura lieu le 30 juin 2024 et que, depuis 2019, une course de côte de Reitnau est enfin de retour. Le canton d'Argovie et le conseil municipal de Reitnau ont autorisé l'organisation de l'événement.
Après la création de l'association «Bergrennen Reitnau» le 1er juillet 2023 et grâce à la volonté de l'Association des pilotes de l'Equipe Bernoise de soutenir l'organisation de la manifestation dans le domaine du sport automobile, des étapes importantes ont pu être franchies ces derniers mois grâce au travail intensif des comités des deux associations et par le biais du CO commun: Les autorisations du canton et du conseil municipal de Reitnau pour l'organisation de la manifestation ont été obtenues. De même, des associations locales assureront le ravitaillement des spectateurs avec des stands de restauration et la grande majorité des riverains et des agriculteurs concernés ont donné leur accord pour l'utilisation de leurs terrains (pente pour les spectateurs et zones pour les spectateurs, places de parc, etc.). L'église de Reitnau organisera lla messe dans le cadre traditionnel des sports motorisés. Divers sponsors ont assuré leur soutien à l'événement.
L'association de la course de côte de Reitnau et l'équipe bernoise remercient toutes les autorités, les associations, les riverains, les agriculteurs, l'église, les sponsors, les membres et les donateurs pour le grand soutien qu'ils ont reçu jusqu'à présent de toutes parts. Ils se réjouissent de d'ores et déjà du 30 juin 2024 et du plus grand nombre possible de spectateurs à Reitnau.
Nous vous renvoyons volontiers au site Internet de l'association de la course de côte de Reitnau, sur lequel vous serez informés plus en détail: www.vereinbergrennenreitnau.ch
Robin Faustini a fait une entrée en fanfare au Maverick Hill Climb Czech, une «course de côte» sur circuit à Brno, avec son nouveau Nova-Honda Turbo.
L'élite suisse de la montagne s'équipe. Marcel Steiner (nouvelle aéro), Eric Berguerand (moteur révisé), Thomas Amweg (nouvelle voiture, sera présentée samedi), Michel Zemp (nouveau moteur) et Robin Faustini (nouvelle voiture également) ont vraiment mis les bouchées doubles pendant l'hiver. Ce dernier a été le premier de ce quintette à participer à une course. Faustini a participé à la Maverick Hill Climb Czech à Brno, qu'il a d'emblée remportée.
Seul pilote à être resté en dessous de la minute dans les cinq manches, Faustini a distancé Petr Trnka et Christoph Lambert aux deuxième et troisième places le samedi, tandis que le dimanche, c'est Sébastien Petit, dont Faustini tient son nouveau Nova-Honda turbo, qui s'est le plus rapproché de l'Argovien. En additionnant les deux manches les plus rapides, Petit, au volant d'une Osella PA30, a tout de même manqué de 5,15 secondes au jeune challenger.
Afin d'être le mieux préparé possible, Faustini participera encore à deux autres courses avant le début de la saison du championnat suisse les 8 et 9 juin à Hemberg: Il y a d'une part la course de côte d'Eschdorf (LUX) les 4 et 5 mai et d'autre part la course de côte Ecce Homo Sternberk (CZ) le premier week-end de juin.
Marcel Steiner, le champion suisse de la montagne en titre chez les voitures de course, a effectué le week-end dernier la première course d'essai avec sa LobArt entièrement rénovée.
Nous avons déjà montré le «nouveau» LobArt de Marcel Steiner. Samedi dernier, le champion suisse en titre des voitures de course de montagne a mis pour la première fois les éperons à sa «Batmobile» et a ensuite fait part de ses impressions à Auto Sport Suisse.
«C'est encore inhabituel», dit Steiner après la journée d'essai à Bresse, «mais la première impression était bonne. Après tout, nous n'en sommes qu'au début du développement.» Steiner ne cache pas que tout ne s'accorde pas encore, loin s'en faut, comme il l'avait imaginé. Mais après une transformation aussi radicale, il serait également présomptueux de croire que tout fonctionne comme sur des roulettes dès le premier instant. «Il y a encore des choses que nous devons améliorer», estime Steiner. «Surtout sur l'essieu avant. Là, il nous manque encore de l'appui.»
L'objectif du constructeur italien de voitures de sport LobArt était clair: gagner du temps, surtout dans les virages lents, grâce à une carrosserie plus légère et à l'aérodynamique améliorée. «Nous y sommes parvenus», explique Steiner. «En revanche, nous sommes désormais un peu plus lents qu'avant dans les passages rapides. C'est précisément là que nous devons maintenant actionner le levier.»
Comme Bresse, en tant que circuit, n'est pas une réplique à l'identique d'un circuit de course de côte, Steiner ne saura où il en est que fin avril, lors de la course de côte du Rechberg en Autriche. Mais une chose l'a déjà frappé à Bresse: «Avec la nouvelle aérodynamique, j'ai réalisé des temps rapides et constants, ce que je n'avais pu faire qu'en une seule sortie avec l'ancienne configuration. En plus l'après-midi, où la piste ne permet généralement pas de réaliser les mêmes temps que le matin.»
Pour ceux que cela étonnerait, Steiner dévoile encore deux autres secrets. Premièrement, le soubassement est resté le même. «Nous n'avons rien changé d'autre à la voiture», dit Steiner, qui mise aussi en 2024 sur le Synfuel, c'est-à-dire le carburant synthétique de P1 Fuels. Deuxièmement, la voiture ne sera pas seulement au départ au Rechberg, mais aussi à Hemberg en noir. «Il est possible que nous fassions fabriquer une carrosserie de rechange à l'occasion», estime Steiner. «Elle pourrait alors être peinte en blanc. Mais ce n'est pas une priorité pour le moment.»
Lors du coup d'envoi du GT World Challenge au Castellet ce week-end, la Suisse n'a pu se réjouir d'une victoire que dans la Bronze Cup. Le trio pro composé de Marciello, Niderhauser et Feller s'est classé aux ingrates 4e, 5e et 6e places.
Le coup d'envoi de l'Endurance Cup dans le cadre du GT World Challenge au Castellet n'a pas été aussi fructueux qu'espéré pour la délégation suisse. Le trio Raffaele Marciello (BMW avec Valentino Rossi), Patric Niederhauser (Porsche) et Ricardo Feller (Audi) a dû se contenter des ingrates 4e, 5e et 6e places après 85 tours sur le circuit Paul Ricard.
En revanche, il y a eu de la joie dans la Bronze Cup. L'équipe Kessel Racing, avec le Tessinois Nicolo Rosi sur une Ferrari 296 GT3, y a remporté la victoire. Rosi & Co. ont dû commencer la course en queue de peloton, mais n'ont cessé de progresser. Le pilote pro David Fumanelli a ensuite fait le reste et a assuré à Kessel Racing sa première victoire de la saison pour son retour en GTWC. Pour le pilote argenté Yannick Mettler, le début de saison s'est terminé à la cinquième place de la catégorie.
À propos de Ferrari 296 GT3: Emil Frey Racing a fait appel au vice-champion ADAC GT Masters Alain Valente pour rejoindre l'équipe aux côtés de Jean-Luc D'Auria. C'est donc avec un duo de pilotes purement suisses qu'Emil Frey Racing participera à l'ADAC GT Masters, dont le coup d'envoi sera donné le dernier week-end d'avril à Oschersleben.
Un autre pilote tessinois a obtenu un autre résultat de premier plan ce week-end: Christian Canonica. Le pilote de karting s'est classé deuxième à la finale des WSK Open Series à Franciacorta dans la catégorie OKN.
Le coup d'envoi de la NLS au Nürburgring a également été marqué par des succès suisses: Dominic Kulpowicz a gagné dans la classe VT3, Marc Schöni dans la classe AT et Ranko Mijatovic dans la BMW 240 i Cup. Martin Kroll a remporté la classe BMW M2 CS le samedi, tandis que Manuel Metzger s'est imposé dans la SP8T le dimanche. Ivan Jacoma est monté sur la troisième marche du podium de la classe SP10 lors des deux courses.
Les deux anciens jeunes pilotes Seat/autoscout, Julien Apothéloz et Gustavo Xavier, restent fidèles aux séries de courses qu'ils ont déjà disputées l'année précédente.
Ils faisaient tous deux partie de l'ancien programme des jeunes talents de Seat et autoscout. L'un, Julien Apothéloz, a remporté l'édition 2 en 2018, l'autre, Gustavo Xavier, s'est classé dans le top 3 lors de la première édition. Aujourd'hui, tous deux ont annoncé leur programme de sport automobile pour 2024. Tous deux misent sur la continuité. Le Zurichois Apothéloz, âgé de 23 ans, participera cette année encore à l'ADAC Prototype Cup Germany. Mais plus dans l'équipe de l'ancien pilote de DTM Jörg van Ommen. Apothéloz a en effet rejoint Mücke Motorsport (aux côtés du jeune Italien Riccardo Cirelli) pour la nouvelle saison. «Je me réjouis de travailler avec une équipe traditionnelle comme Mücke, qui a acquis de l'expérience dans tant de catégories», déclare Apothéloz. «Nous allons tout faire pour être en tête dès la première course à Spa-Francorchamps dans trois semaines.»
Gustavo Xavier, originaire d'Oetwil am See, reste lui aussi fidèle à son programme de l'année dernière. Le pilote de 27 ans prendra le départ du Championnat d'Europe GT4 pour l'équipe autrichienne Razoon – more than racing au volant d'une Porsche GT4 RS CS. «Je me réjouis d'entamer une nouvelle saison dans les GT4 European Series», déclare Xavier. «Mon objectif reste de devenir l'un des meilleurs pilotes de cette catégorie et de me battre pour des victoires à moyen terme.» Xavier prendra le départ dans le classement ProAM aux côtés de l'Autrichien Richard Wolf. La saison débute ce week-end au Castellet.
L'équipe GT4 du Racing Spirit of Léman sera également au départ avec deux voitures. L'une des deux Aston Martin Vantage est pilotée par David Kullmann, 23 ans, qui a accédé au championnat européen GT4 via les Ultimate Cup Series et le championnat de France GT4.
Ekaterina Lüscher (17 ans) est la nouvelle pilote junior de la Porsche Sports Cup Suisse. Lüscher pilotera une Porsche 718 Cayman GT4 pour l'équipe AMAG First Rennsport.
En 2024, la Porsche Sports Cup Suisse (PSCS) accordera à nouveau une attention particulière à la promotion des jeunes talents. Pour la première fois cette saison, une jeune pilote de course peut se réjouir du soutien de Porsche Schweiz AG et de l’organisateur de la PSCS, le Porsche Motorsport Club Suisse: Ekaterina Lüscher originaire d’Aarau prend le départ dans le groupe GT4 Clubsport avec une Porsche 718 Cayman GT4 RS Clubsport de l’équipe AMAG First Rennsport. La jeune femme de 17 ans succède à Jocelyn Langer et Johannes Kapfinger. Comme certains de ses prédécesseurs, notamment Alexander Fach (Sattel) et Jasin Ferrati (Winterthour), Johannes Kapfinger utilise son titre remporté lors de la Porsche Sprint Challenge Suisse en GT3 Cup comme tremplin pour faire carrière dans le sport automobile international. Ekaterina Lüscher bénéficie d’un soutien financier d’une valeur de plus de 35 000 francs suisses. Le premier des six week-ends de manifestations de la coupe suisse de la marque Porsche aura lieu du 25 au 27 avril sur le Red Bull Ring autrichien.
«Mes attentes sont grandes, mais je vais d’abord me concentrer sur moi et apprendre le plus possible», explique la nouvelle pilote du programme de promotion des jeunes talents, qui aimerait bien passer à la GT3 Cup en 2025 avec la Porsche 911 GT3 Cup actuelle. Sur le plan professionnel, Ekaterina est actuellement en deuxième année d’apprentissage d’une formation commerciale dans le domaine du sport. Elle utilise ainsi directement les connaissances commerciales qu’elle acquiert pour sa carrière dans le sport automobile: avec son équipe, Ekaterina Lüscher s’occupe elle-même de tous les aspects de son engagement dans la course automobile. «Je suis également responsable à 100% de mes partenaires de sponsoring, c’est un sujet dont je m’occupe au quotidien, tout comme la gestion durable de mes réseaux sociaux – je veux m’investir au maximum dans tous les aspects importants!»
Nous avons déjà évoqué les projets de Marcel Steiner avant Pâques. Aujourd'hui mercredi, le champion suisse de la montagne 2023 a présenté sa nouvelle voiture à Turin. Voici les premières photos!
L'association de soutien «Pro Bergrennen Sattelegg» invite à une assemblée d'orientation le 18 avril à l'auberge de montagne Sattelegg. Sont invités les membres, les nouveaux membres, les personnes intéressées et les amateurs de courses de près et de loin.
Début décembre 2023, nous avons évoqué pour la première fois les plans de l'association de soutien «Pro Bergrennen Sattelegg». Désormais, le projet d'une course de montagne dans le Wägital prend une forme plus concrète. Le jeudi 18 avril à 19h30, le comité directeur convoque la première assemblée. L'auberge de montagne Sattelegg, située dans la zone d'arrivée de la course de montagne souhaitée, servira de lieu approprié pour cet événement. Lors de l'assemblée d'orientation, le comité directeur fera le point sur l'état d'avancement des travaux de préparation de ce grand événement automobile prévu. Au programme: premières informations sur le tracé et l'organisation, sur les véhicules autorisés à participer à la course, sur les questions de sécurité et sur les idées de programme-cadre avec la participation des associations régionales.
Le but de l'événement est d'éveiller la fièvre de la course et d'inciter les futurs membres et les bénévoles à y participer. Ainsi, les premiers travaux doivent commencer immédiatement après l'obtention de l'autorisation. Pour cela, il faut des personnes motivées issues de tous les groupes professionnels, des associations et des particuliers qui souhaitent contribuer au succès. Lors de l'assemblée, le comité directeur accepte également les adhésions à l'association et répond aux questions de l'assemblée. A la fin de l'assemblée, l'association invite les visiteurs à un apéro riche.
De plus amples informations sur l'association peuvent être obtenues au préalable et en continu sur www.bergrennen-sattelegg.ch Si tout se passe bien, la première course de montagne du Sattelegg devrait avoir lieu en 2026.
Robin Faustini change de cap: au lieu d'une Osella FA30, il attaquera en 2024 avec une Nova-Honda turbo. Le jeune Argovien a déjà effectué un roulage. Ce week-end, il prendra le départ pour la première fois en République tchèque.
En 2019, 2022 et 2023, Robin Faustini a terminé troisième au classement général du Championnat suisse de la montagne chez les voitures de course. Ces deux dernières années, il a réussi cet exploit au volant d'une Osella FA30. En 2019, il pilotait encore une Reynard Formule 3000. En 2024, il fera une nouvelle tentative pour déloger les deux pilotes qui le précèdent, Marcel Steiner et Eric Berguerand, de leur trône. Ce ne sera pas facile. Faustini le sait aussi. Steiner et Berguerand sont invaincus depuis 2010 en ce qui concerne les titres de champion suisse. Reste à savoir si Faustini réussira à changer de véhicule. Le lundi de Pâques, il a présenté sur Instagram sa nouvelle acquisition: une Nova NP01 Turbo «made by» Sébastien Petit.
Comme Steiner, Faustini utilisera un moteur turbo de 1,75 litre – basé sur le moteur Honda K20. Contrairement à Steiner (et à Thomas Amweg, qui a également acquis une Nova de Petit), Faustini n'a pas fait monter son turbo chez Helftec Engineering à Hildisrieden, mais chez le motoriste français Emap Motors.
Faustini, qui se réjouit d'entrer dans la nouvelle ère du turbo, a déjà pu se faire une première idée de son nouvel outil de travail. Ce week-end, l'Argovien de 26 ans participera au Maverick Hill Climb Czech à Brno. «Là-bas, Sébastien et moi voulons régler le moteur de manière à pouvoir ensuite nous attaquer au Championnat suisse de la montagne début juin à Hemberg.»
Outre le détour par Brno, deux courses de côte renommées à l'étranger figurent encore au programme de Faustini avant Hemberg: il y a d'une part la course de côte d'Eschdorf (LUX) les 4 et 5 mai, et d'autre part la course de côte Ecce Homo Sternberk (CZ) le premier week-end de juin. Entre les deux, la nouvelle voiture de sport de Faustini sera fraîchement décorée. En effet, c'est au plus tard lors de l'ouverture des championnats suisses dans le Toggenburg qu'elle devra faire peur à la concurrence en arborant les couleurs habituelles de Faustini.
Formule E au Japon, rallye en France et karting en Italie: les pilotes suisses engagés à l'international durant le week-end de Pâques ont marqué des points et remporté des victoires.
La cinquième course de la Formule E 2024 a enfin été couronnée de succès! Nico Müller (Cupra ABT) s'est assuré ses premiers points de la saison en terminant sixième lors de la première à Tokyo. Le Genevois Edoardo Mortara s'est également classé dans les points. La joie est toutefois limitée pour le pilote Mahindra. Mortara est disqualifié a posteriori parce qu'il a dépassé la quantité d'énergie autorisée. Il n'y a pas eu de points pour Sébastien Buemi. Le Vaudois s'est battu pour passer de la 21e place sur la grille de départ à la 12e, mais reste provisoirement le meilleur Suisse avec 20 points et une dixième place intermédiaire au classement général. La victoire au Japon est revenue à l'Allemand Maximilian Günther.
Pour se préparer à l'ouverture du Championnat Suisse des Rallyes dans le Jura (19 et 20 avril), quelques Suisses ont participé le week-end dernier au Rallye de Franche-Comté à Delle (près de Belfort). Le meilleur résultat a été obtenu par Sacha Althaus avec une 4e place, le Jurassien et sa copilote Lisiane Zbinden ayant manqué le podium de seulement 1,3 seconde sur leur Skoda Fabia Rally2 evo. La 5e place est revenue à Michaël Burri/Gaëtan Aubry (également sur Skoda Fabia Rally2 evo). Nicolas Althaus, le père de Sacha, s'est classé 7e avec sa fille Coline Althaus. La classe historique VHC a connu un triplé suisse. Eddy Bérard (BMW M3) l'a emporté devant le revenant Jérémie Toedtli (Ford Sierra RS) et Clovis Brosy (BMW M3).
Albert Tamm a également fêté son premier triomphe de la nouvelle année. Le jeune Tessinois a remporté samedi à Crémone, en Italie, la première manche de la série de karting «Champions of the Future» dans la catégorie Mini. Lors de la deuxième course du dimanche, le champion suisse en titre s'est classé troisième. Au championnat, il est – au coude à coude – en tête avec l'Italien Alessandro Truchot. La performance de Lorenzo Zucchetto a également été forte. Le jeune Zurichois a terminé deux fois troisième chez les minimes de moins de dix ans.
Cette saison, Race Art Technology défendra seule les couleurs de la Suisse dans l'EuroNASCAR pendant une grande partie de l’année. Un duo de pilotes du canton de Fribourg sera au départ pour les Tessinois.
Quand on parle de NASCAR, on pense inévitablement aux Etats-Unis. Là-bas, les voitures de tourisme de près de 750 chevaux sont le numéro 1 incontesté du sport automobile national. Au niveau international, le NASCAR a été concurrencé par la Formule 1 (et sa série Netflix). Mais le NASCAR ne s'inquiète pas autant. Clint Bowyer, vainqueur de dix courses, a déclaré l'année dernière dans une interview: «Je parierais tout mon argent sur le fait que la Formule 1 ne nous fera jamais de l'ombre!»
Le NASCAR en Europe – c'est une toute autre ligue. Mais en Europe aussi, le NASCAR se maintient depuis 15 ans déjà. En 2023, deux équipes suisses étaient présentes: Race Art Technology de Balerna (près de Chiasso) et Racingfuel Motorsport de Selzach près de Soleure. Les deux équipes ont concouru dans les trois catégories: EuroNASCAR Pro, EuroNASCAR 2 et EuroNASCAR Club Challenge.
En 2024, Race Art Technology défendra seule les couleurs de la Suisse sur de longues distances. Ferruccio Finkbohner, chef d'équipe de Racingfuel Motorsport, déclare: «Nous ne participerons pas à toutes les courses cette saison, car nous nous sommes réorganisés et avons également emménagé dans un nouvel atelier cet hiver.»
Si l'une des deux équipes est donc en pause, chez l’autre, Race Art Technology, on est prêt pour la saison à venir. Thomas Toffel participera aux deux championnats – EuroNASCAR Pro et EuroNASCAR 2. Le Fribourgeois de 32 ans est passé de la moto à la course automobile en 2023 et s'est rapidement senti à l'aise avec le moteur V8 de 400 chevaux sans aides électroniques à la conduite. «Je veux continuer sur la lancée de 2023 et me battre pour un top 5 en EuroNASCAR 2 et un top 12 en EuroNASCAR Pro. Bien sûr, je veux aussi gagner le Challenger Trophy. Ma deuxième place en EuroNASCAR 2 à Oschersleben a été mon point fort jusqu'à présent, mais j'ai faim et je veux obtenir d'autres résultats de premier plan.»
Outre Toffel, Edouard Fatio conduira la Chevrolet lors des sessions Club Challenge de l'EuroNASCAR. Le Suisse de Porsel (FR) est un ami proche de Toffel et compte bien faire bonne figure lors de l'épreuve de régularité. Comme son compatriote, Fatio a fait ses débuts en EuroNASCAR en 2023 et a participé aux cinq sessions du Club Challenge.
Pour les deux Fribourgeois, la saison débutera les 13 et 14 avril sur le circuit Ricardo Tormo de Valence.
Dans les jours à venir, vous pourrez joindre le secrétariat d’Auto Sport Suisse comme suit :
Jeudi, 28.03.2024 jusqu’à 15.00 heures
Vendredi, 29.03.2024 fermé
Lundi, 01.04.2024 fermé
A partir du mardi, 02.04.2024, nous nous tiendrons à nouveau avec plaisir à votre disposition pendant les heures de bureau normales.
Nous vous souhaitons de joyeuses Pâques!
Auto Sport Suisse
Suite à l'annulation de la course de côte d'Ayent-Anzère, c'est la course de côte de La Roche qui prend le relais dans le Championnat junior 2024. Il reste donc huit manifestations.
En 2024, il y aura non seulement un Championnat suisse Rallye Junior, mais aussi un Championnat suisse Junior combiné (montagne et slalom). Nous avons déjà publié les détails à ce sujet en décembre. Les inscriptions sont ouvertes depuis fin janvier. Ceux qui répondent aux critères (voir lien) peuvent encore s'inscrire jusqu'au 31 mars 2024. Le formulaire d'inscription correspondant est joint à cette news.
Important: Suite à l'annulation de la course de côte Ayent-Anzère, qui aurait également fait partie du championnat junior, la CSN a décidé d'ajouter La Roche-La Berra au calendrier du championnat suisse junior en remplacement.
Le calendrier du Championnat suisse junior se présente donc comme suit:
27/28 avril, Slalom de Frauenfeld
4/5 mai, Slalom de Bière
18/19 mai, Slalom de Bure
8/9 juin, Course de côte Hemberg
15/16 juin, Course de côte La Roche - La Berra
22/23 juin, Slalom de Chamblon
24/25 août, Course de côte Oberhallau
7/8 septembre, Course de côte Gurnigel
En 2024, Marcel Steiner défendra son titre au Championnat suisse de montagne avec sa LobArt LA01. Celui-ci a été doté durant l'hiver d'une nouvelle carrosserie avec un nouveau niveau de finition aéro.
Il se passe quelque chose en tête du Championnat suisse de la montagne. Eric Berguerand a fait réviser son moteur, Thomas Amweg est passé d'une F3000 à un prototype Norma de Sébastien Petit, Michel Zemp s'attaque désormais à la puissance du turbo et il se passe aussi quelque chose chez Robin Faustini. Il n'est donc pas surprenant que Marcel Steiner mette lui aussi la main à la pâte pour 2024 et veuille rendre sa LobArt encore plus rapide.
Par le passé, le champion suisse en titre des courses de côte a régulièrement critiqué le poids de sa voiture de course. Malgré cela, le vétéran de 48 ans a réussi à décrocher son sixième titre en 2024. Et pourtant, le constructeur LobArt a construit une voiture plus légère pour le garagiste Honda d'Oberdiessbach pour la saison à venir. Mais ce n'est pas seulement la carrosserie qui a été allégée, Steiner recevra également un nouveau niveau d'aérodynamisme pour 2024. Ces deux éléments sont actuellement en cours d'achèvement en Italie. Le 3 avril, LobArt veut présenter la voiture remaniée à Turin. «Si le calendrier est respecté, nous effectuerons le premier test à Bresse après Pâques», explique Steiner.
Steiner ne sait pas encore exactement combien de poids la LobArt a perdu avec la nouvelle carrosserie, mais cela devrait être de 30 à 40 kilos. «Nous avons vu l'année dernière aux Rangiers que nous pouvions facilement rivaliser avec les meilleurs pilotes du championnat d'Europe dans les passages rapides», explique Steiner. «Nous n'y sommes pas parvenus dans la partie sinueuse du circuit. C'est pourquoi LobArt a également travaillé sur l'aérodynamique de la voiture.»
Comme en 2023, Steiner roulera cette année aussi avec du synfuel. Il n'y a aucune raison de revenir en arrière, estime celui qui a remporté l'an dernier quatre des sept courses du CS auxquelles il a pris le départ. «Nous avons fait de bonnes expériences. Le moteur fonctionne parfaitement et je ne ressens aucune perte de puissance. Peut-être qu'au banc d'essai, on verrait une différence. Mais pour cela, il faudrait installer un autre embrayage. L'embrayage centrifuge avec lequel je roule en montagne ne peut pas être utilisé tel quel sur le banc d'essai.»
Dans le contexte du carburant synthétique, la question de la vidange d'huile revient aussi de temps en temps. Steiner confirme: «Oui, nous avons changé l'huile deux fois plus souvent en 2023 qu'auparavant avec l'essence de course traditionnelle. Mais nous l'avons fait pour des raisons de sécurité. Si c'était vraiment nécessaire – il y a un point d'interrogation derrière cela.»
Pour Steiner, la saison commencera probablement par une course d'essai au Rechberg en Autriche. «Nous n'avons pas encore pris de décision définitive quant à savoir si nous roulerons à Rechberg ou à Eschdorf», déclare Steiner. «Rechberg est plus loin et donc plus cher. Mais le parcours m'apporte plus en terme du caractéristique en vue du championnat suisse. Nous devrons donc encore nous décider à ce sujet.» D'abord il faut que le LobArt soit terminé. Les premières photos existent. Mais Steiner les garde encore secrètes...
Jenzer Motorsport a marqué un nouveau point d'exclamation lors de la course de Melbourne. Cette fois, c'est le rookie Charlie Wurz qui a marqué des points importants pour l'équipe de Lyss en se classant cinquième.
Jenzer Motorsport n'est peut-être pas la plus grande équipe dans le domaine de la relève en formulesports. Mais avec plus de 30 ans d'expérience, la troupe de Lyss parvient à obtenir des résultats de premier plan même avec des débutants, et elle en a trois cette saison. L'exemple le plus récent est la cinquième place de l'Autrichien Charlie Wurz lors de la course de Formule 3 de la FIA à Melbourne, dans le cadre du GP de Formule 1 le week-end dernier. Le rookie, fils de l'ancien pilote de Formule 1 Alexander Wurz, s'est livré à un duel passionnant avec Sébastian Montoya, également fils d'un ancien pilote de GP, lors de la deuxième course et l'a finalement emporté en sa faveur.
Après la 6e place de l'Américain Max Esterson lors de la course d'ouverture à Bahreïn, la P5 en Australie est le deuxième grand point d'exclamation de Jenzer dans cette saison encore jeune.
Parallèlement à la FIA Formule 3, Jenzer a effectué la semaine dernière trois jours d'essais à Imola pour le Championnat italien de Formule 4. A cette occasion, les deux jeunes Suisses Ethan Ischer et Enea Frey ont été aussi rapides l'un que l'autre, presque au millième de seconde près, le deuxième jour. La saison de F4 débutera pour Jenzer début mai à Misano.
Le duo Berguerand/Steiner a-t-il vraiment plus de succès que les grands noms de la F1 Hamilton/Verstappen? Nous avons fait le calcul...
Depuis 2010, le champion suisse de la montagne en voitures de course s'appelle soit Eric Berguerand, soit Marcel Steiner. Le Valaisan a remporté le titre à sept reprises, Steiner s'est hissé au sommet à six reprises – la dernière fois en 2023. Le duel se poursuivra en 2024, pour le plus grand plaisir des fans.
Le bilan des deux est particulièrement impressionnant si l'on considère course après course. Depuis 2010, seuls six pilotes ont réussi à empêcher le duo Steiner/Berguerand de remporter la victoire du jour – à condition qu'au moins l'un des deux ait pris le départ. En font partie: Thomas Amweg (sous la pluie au Gurnigel 2019), Joël Grand (également dans des conditions humides aux Paccots 2017), Joël Volluz (La Roche, Anzère, Massongex, Oberhallau et Les Paccots 2015), Julien Ducommun (La Roche et Les Rangiers 2013), Florian Lachat (Reitnau et La Roche I 2010) et Jean-Jacques Dufaux (La Roche II 2010). Les victoires du jour de Robin Faustini (Les Paccots 2023), Marcel Maurer (Massongex 2018), Joël Volluz (Les Rangiers 2015) et Simon Hugentobler (Les Rangiers 2014) ont été obtenues en l'absence des deux superstars. La course que Faustini a remportée en 2021 à Oberhallau n'avait pas de statut de championnat.
En fin de compte, on arrive donc (depuis 2010) au bilan suivant: lorsque Berguerand et/ou Steiner ont pris le départ, leur taux de victoire est de près de 88 pour cent!
Si on les compare aux deux grands de la Formule 1, Lewis Hamilton et Max Verstappen, et que l'on prend en compte la période allant de 2015 à aujourd'hui (car c'est la durée pendant laquelle ils courent ensemble en F1), Berguerand/Steiner s'en sort mieux avec un taux de victoire de 86% (44 victoires en 51 courses) contre 67% (126 victoires en 187 courses) pour Hamilton/Verstappen!!!
En ce qui concerne les titres, Berguerand/Steiner (avec 13) devancent Hamilton/Verstappen (10). En outre, il y a plus de six pilotes que le duo de F1 a empêchés de gagner (depuis 2015), soit onze: Sebastian Vettel, Nico Rosberg, Daniel Ricciardo, Valtteri Bottas, Kimi Räikkönen, Charles Leclerc, Pierre Gasly, Sergio Pérez, Esteban Ocon, Carlos Sainz, George Russell.
Ceux qui prétendent que l'on compare des pommes et des poires ont bien sûr un peu raison. Où nous voulons en venir: Berguerand (qui a fêté ses 45 ans mercredi) et Steiner (48 ans) sont deux champions d'exception. Tant qu'ils courent encore, il ne faut pas les rater!
La chaîne de télévision valaisanne Canal9 a rendu visite à Guillaume Girolamo, accidenté début juin 2023 lors du Rallye du Chablais, au centre pour paraplégiques de Nottwil. Nous partageons volontiers ce reportage et souhaitons bonne continuation au sympathique Valaisan.
Cette année encore, Eric Berguerand compte parmi les favoris du Championnat suisse de la montagne. Avec un moteur révisé, il tentera d'empêcher le champion de l'année précédente, Marcel Steiner, de l'égaler en termes de nombre de titres de CS.
Le début de la saison du Championnat suisse de la montagne n'est pas encore imminent. Ce n'est que les 8 et 9 juin que les choses sérieuses commenceront à Hemberg. Le septuple champion suisse de la montagne Eric Berguerand a tout intérêt à attendre la première course. Le Valaisan n'est en effet pas encore prêt avec sa Lola FA99. Son moteur Cosworth l'a lâché lors de sa dernière course de côte en 2023 au Gurnigel, après les deux premières manches. «Le moteur avait déjà émis de drôles de bruits lors des essais», raconte Berguerand. Après une analyse plus approfondie, il s'est avéré qu'il y avait un problème au niveau des pistons. «Je perdais de l'huile et je n'avais presque plus de puissance.»
«Mon plan, c'est d'être au départ à Hemberg. Pour le reste, on verra.» Pour le septuple champion suisse de la montagne, il n'est pas question d'effectuer un test fonctionnel lors d'une course à l'étranger. «Je n'ai pas le temps pour cela!»
Pour Berguerand, le temps a également été un facteur décisif en 2023. Rétrospectivement, il admet: «2023 a été compliqué. J'avais trop de choses en cours en dehors des circuits. Et certainement pas toujours l'esprit libre.» Mais Berguerand n'a pas perdu le plaisir de conduire, loin de là. Le garagiste de Martigny se réjouit de la saison à venir, mais dit aussi clairement: «Je n'ai plus rien à prouver à personne...»
L'avenir dira s'il a encore une chance contre son rival de toujours, Marcel Steiner, malgré une technique largement dépassée. Sur le plan de la conduite, les deux quadragénaires restent la référence. Le respect mutuel est également énorme. Lorsque Steiner a remporté le titre au Gurnigel l'année dernière, Berguerand a été l'un des premiers à le féliciter.
Malgré le respect mutuel, il s'agira en 2024 de savoir si Steiner peut égaliser ou non en matière de titre de champion suisse. Depuis 2010, le titre de champion suisse de montagne est revenu soit à Berguerand, soit à Steiner. Berguerand a déjà remporté la couronne sept fois au total, Steiner six fois.
Lisez demain pourquoi le duo Berguerand/Steiner est meilleur que Hamilton/Verstappen...
Après Alexander Fach et Jean-Luc D'Auria, c'est au tour de Grégory de Sybourg d'annoncer qu'il prendra le départ de l'ADAC GT Masters en 2024.
L'ADAC GT Masters a déjà permis à plus d'un pilote de course suisse de «grandir». On pense notamment à Patric Niederhauser (champion 2019) ou Ricardo Feller (champion 2021). L'année dernière, un seul Suisse était au départ, Alain Valente (une victoire de manche). Pour 2024, trois pilotes suisses sont déjà sous contrat: outre les deux dont nous avons déjà parlé (Jean-Luc D'Auria chez Emil Frey Racing et Alexander Fach chez Fach Auto Tech), un autre talent suisse, Grégory de Sybourg, a rejoint le championnat allemand cette semaine.
Le Fribourgeois de 20 ans effectuera en 2024 sa première saison en GT3 au sein de l'équipe FK Performance Motorsport sur une BMW M4 GT3. Le futur mécatronicien automobile s'est lancé dans le karting dès l'âge de sept ans. En 2022, de Sybourg est devenu champion junior de la Sprint Cup by Funyo. L'année précédente, le petit-fils de la légende suisse de la course automobile Jo Siffert a été vice-champion dans la catégorie NP02 du championnat Endurance Prototype des Ultimate Cup Series.
La saison débute pour de Sybourg & Co. le dernier week-end d'avril à Oschersleben (D). Au total, six week-ends de course sont au programme.
Le Lucernois Yannick Mettler fait partie des pilotes GT3 les plus rapides de Suisse. En 2024, le pilote de 34 ans aura à nouveau un programme chargé dans différents championnats.
L'année 2023 a probablement été la plus excitante et la plus chargée de la carrière de Yannick Mettler jusqu'à présent: 27 courses ont été comptabilisées à la fin, dont 21 en GT3. La saison prochaine semble se poursuivre sur cette lancée: 21 courses GT3 sont déjà confirmées, d'autres viendront probablement s'y ajouter. Deux championnats complets, la GT World Challenge Endurance Cup (5 événements) et l'International GT Open (8 événements) constituent l'essentiel de la saison, complétés par des départs isolés dans des courses d'endurance.
Dans l'International GT Open, Mettler prendra à nouveau le départ avec la CBRX by SPS Mercedes-AMG GT3 aux côtés de Dexter Müller. Le championnat comprend cette année huit événements, dont deux avec une course d'endurance chacun et six sous forme de double sprint.
Le projet autour de l'équipe Centri Porsche Ticino by Car Collection, avec laquelle Mettler participera entre autres aux 12h du Mugello et aux 12h de Spa, est un peu plus récent. Comme le suggère le nom de l'équipe, il s'agit ici d'une Porsche 911 GT3R (992). Le Lucernois de 34 ans s'alignera aux côtés des deux Tessinois Alex Fontana et Ivan Jacoma, ainsi que de l'Américain «Hash», qui court sous un pseudonyme.
En revanche, un nouvel environnement attend Mettler dans la GT World Challenge Endurance Cup de cette année: il y sera pour la première fois au départ pour l'équipe AMG Getspeed. Ces dernières années, l'équipe basée au Nürburgring a toujours fait partie des favoris dans les championnats GT3 les plus renommés.
Le coup d'envoi de la saison de cette année sera donné cette semaine avec les 12 heures du Mugello. Il s'agira de la 200e course automobile de la carrière de Mettler. «Ce n'est certes qu'un chiffre, mais franchir cette étape signifie beaucoup pour moi. Tous ceux qui s'y connaissent en sport automobile savent à quel point il est difficile de parvenir à un tel niveau. Le formidable programme qui m'attend cette année montre que je suis loin de penser à m'arrêter.»
Les pilotes IMSA Louis Delétraz et Philip Ellis sont montés sur la plus haute marche du podium lors de la course de 12 heures à Sebring. Mais ils n'ont pas été les seuls Suisses à se réjouir ce week-end. Un triomphe suisse a également été célébré à Lonato!
Le vainqueur de l'Auto Sport Award Louis Delétraz continue de surfer sur la vague du succès. Le Genevois de 26 ans, qui court aux Etats-Unis pour Acura-Andretti, a fêté sa première victoire de la saison lors de la course de 12 heures de Sebring dans le cadre de l'IMSA. Delétraz a dépassé le leader Sébastien Bourdais lors du dernier relais et s'est imposé avec une mini-avance de 0,8 seconde. Grâce à sa victoire à Sebring (et à sa troisième place lors de la course d'ouverture à Daytona), Delétraz et ses deux coéquipiers Colton Herta et Jordan Taylor sont désormais en tête du classement général, à égalité de points avec la Porsche-Penske de l'ex-pilote de F1 Sauber Felipe Nasr.
«Je ne sais pas quoi dire», a déclaré Delétraz après la course. «Je suis juste super heureux!» En regardant Sébastien Bourdais, qui a été battu, il a déclaré: «C'était un duel dur mais juste. Le fait d'avoir gagné ce duel contre un pilote que j'ai toujours regardé de haut et contre qui je peux courir aujourd'hui me rend particulièrement fier.»
La victoire de Delétraz dans la catégorie des prototypes n'était toutefois pas le seul succès suisse. Le Zougois Philip Ellis, qui pilote une Mercedes AMG GT3 pour Winward Racing, a réitéré son triomphe lors de la course d'ouverture en remportant, après les 24 heures de Daytona, les 12 heures de Sebring dans la catégorie GTD. Contrairement à Delétraz, Ellis est seul en tête de sa catégorie avec le maximum de points.
Kilian Josseron a également créé un autre moment fort pour la Suisse ce week-end. Le pilote de karting de 13 ans, originaire de Duillier dans le canton de Vaud, a remporté le Trofeo Andrea Margutti à Lonato chez les juniors. Josseron s'est élancé de la 6e place sur la grille de départ et a franchi la ligne d'arrivée en troisième position. Il a ensuite profité de deux pénalités de cinq secondes contre chacun des deux coureurs classés devant lui. Chez les seniors, une victoire suisse a également failli avoir lieu. Dans la catégorie OKN, le Tessinois Christian Canonica n'a manqué son plus grand succès que de 0,2 seconde. Tiziano Kuznini a terminé cinquième de la même course. Albert Tamm s'est classé sixième chez les minimes (plus de 10 ans).
Du point de vue suisse, il n'y a pas de succès à signaler en Formule E. Sébastien Buemi, dixième au e-Prix de São Paulo, a été le meilleur Suisse, mais il a chuté à la 10e place du classement général après 4 des 16 manches. Edoardo Mortara (12e) et Nico Müller (out) attendent toujours leurs premiers points. Mortara a tout de même eu une lueur d'espoir avec sa 6e place lors des qualifications. Müller a été éliminé en raison d'un problème de surchauffe. La victoire est revenue au Britannique Sam Bird.
Jonathan Hirschi n'a pas tout à fait réussi à se classer dans le top 10 au Rallye du Touquet. Le champion suisse 2022 et 2023 s'est classé quand-même 11e pour sa deuxième participation en France sur une Citroën C3.
Les deux courses de côte des Rangiers et d'Osnabrück organisent un trophée commun. Les personnes qui participent aux deux courses bénéficient en outre d'une réduction des frais d'inscription.
L'ASA St-Ursanne – Les Rangiers et le MSC Osnabrück ont créé ensemble le nouveau trophée Osnabrück-Les Rangiers-Hill-Climb. Les pilotes qui participent à la fois à la 56e course de côte Int. Osnabrück ADAC des 3 et 4 août 2024 et à la 79e Course de Côte Int. St-Ursanne – Les Rangiers des 17 et 18 août 2024 bénéficient d'une réduction des frais d'inscription et ont la chance de remporter des prix et des coupes attrayants.
Pour le classement du Trophée, un classement de régularité est déterminant: ce n'est pas le meilleur temps absolu qui est récompensé, mais une différence aussi faible que possible entre les deux courses les plus rapides d'un pilote lors de chacune des deux manifestations.
Lors de la cérémonie de remise des prix de la course de Saint-Ursanne, des prix seront décernés dans quatre catégories:
Catégorie A: Voitures de course
Catégorie B: Voitures de tourisme
Catégorie C: Meilleur pilote de moins de 25 ans
Catégorie D: Meilleure pilote féminine
L'une des classiques du calendrier du sport automobile suisse n'aura pas lieu en 2024 : La course de côte d'Ayent à Anzère est annulée. La raison : les coûts liés à la sécurité augmentent de manière démesurée.
La 47e édition de la course de côte d'Ayent à Anzère aurait dû avoir lieu cette année les 20 et 21 juillet. Lors d'une réunion extraordinaire, le comité responsable a décidé, le cœur lourd, que la course serait suspendue cette année. La raison de cette annulation est, selon le comité d'organisation, le coût de la sécurité.
Dans une lettre officielle, on peut lire: «Dès 2024, plusieurs soutiens indispensables à assurer une sécurité optimale et une qualité de piste à la hauteur de la renommée de l’épreuve ne seront plus possibles selon la formule habituelle. La sécurité étant primordiale, cela impacte malheureusement l’équilibre de la manifestation (…).»
Il est également écrit: «C’est pourquoi le comité d’organisation a pris la difficile décision d’annuler l’édition 2024. Le comité se donne ainsi une année pour trouver des solutions viables en ce qui concerne ces prestations sécuritaires, l’activation de nouveaux partenariats et le renouvellement du comité afin d’intégrer de nouvelles forces vives dans ce dernier.
A l'heure actuelle, le Championnat suisse de la montagne 2024 compte donc huit courses:
8 et 9 juin, Hemberg
15/16 juin, La Roche - La Berra
30 juin, Reitnau
6/7 juillet, Massongex
17/18 août, St-Ursanne - Les Rangiers
24/25 août, Oberhallau
7/8 septembre, Gurnigel
14/15 septembre, Châtel-St-Denis - Les Paccots
L'annulation de la course de côte d'Ayent-Anzère a également des répercussions sur le nouveau championnat junior. Anzère aurait fait partie intégrante de celui-ci. Auto Sport Suisse communiquera dès que possible quelle course prendra le relais.
Si rien ne s'y oppose, Reto Meisel, triple champion suisse de la montagne chez les voitures de tourisme, fera son retour en 2024. Si tout se passe bien, il fera une course d'essai en Autriche avant le coup d'envoi à Hemberg les 8 et 9 juin.
Dans un peu moins de trois mois, le Championnat suisse de la montagne 2024 débutera à Hemberg. On travaille encore sur les voitures en de nombreux endroits. Et les noms des pilotes qui prendront le départ les 8 et 9 juin ne sont pas encore gravés dans la pierre. L'un d'entre eux, qui est presque certain de revenir, est Reto Meisel. Mais qu'est-ce qui est sûr? Meisel a vécu une année très turbulente sur le plan privé et professionnel. «Nous sommes en train de tout mettre en place», explique l'Argovien de 53 ans, interrogé par Auto Sport Suisse. «Mais après les expériences de l'année dernière, je suis devenu prudent. En l'état actuel des choses, nous ne pourrions pas simplement charger notre bus et nous rendre à la première course venue.»
L'autocar transformé par Meisel au cours de mois/années de travail n'est pas encore tout à fait prêt. Selon le champion de voitures de tourisme de 2022, le moteur doit encore être révisé. Et la Mercedes SLK 340, avec laquelle Meisel a remporté cinq courses sur six en 2022, a également besoin d'un peu d'affection. «Mais j'ai bon espoir que nous courrons à nouveau en 2024. Mais je ne cache pas non plus que les affaires passent avant tout.»
Si tout se passe comme Reto Meisel l'imagine, la saison pourrait commencer pour lui dès la fin avril au Rechberg en Autriche. «Je ne suis pas encore inscrit, mais c'est du moins ce que nous prévoyons.»
Meisel laisse également ouverte la question de savoir s'il participera finalement à toutes les courses du CS de montagne. Meisel est d'accord avec l'objection selon laquelle il pourrait bien choisir quelques morceaux de choix. D'un autre côté, il dit: «Je me connais: Si je dis A et que ça marche, je dis aussi B et je fais tout le championnat.»
L'Arosa ClassicCar fête cette année son anniversaire. Du 29 août au 1er septembre aura lieu la 20e édition de la course de côte historique de Langwies à Arosa. Les personnes intéressées par la course peuvent s'inscrire dès maintenant en cliquant sur ce lien.
La manifestation, connue bien au-delà des frontières nationales, est ouverte cette année aux véhicules de course et de sport historiques des années de construction 1905 à 1986 ou 1990 pour la période IC (groupe C et IMSA, 1982 à 1990), qui répondent aux prescriptions de l'annexe K de la FIA et aux dispositions de la CSN.
Vous trouverez plus d'informations sur www.arosaclassiccar.ch
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