Lors de la course de côte d'Oberhallau le week-end prochain (27 et 28 août), il ne s'agira pas seulement de pure action de course. Un avenir possible du sport automobile (suisse) doit également être présenté.
Le week-end prochain, la cinquième manche du championnat suisse de la montagne aura lieu à Oberhallau. Le suspense est garanti. Après la performance solide de Marcel Steiner aux Rangiers, on est curieux de savoir si le Bernois sera capable d'un exploit similaire dans la région de Schaffhouse. Ou si Eric Berguerand, qui a comme d'habitude renoncé à la course dans le Jura, se dirigera sans être impressionné vers la prochaine victoire du jour.
«Je suis moi-même curieux», dit Steiner. «Aux Rangiers, ça s'est très bien passé. Mais je ne peux pas dire si cela suffira pour mettre Eric en difficulté. En tout cas, nous allons essayer. Finalement, je pourrais obtenir ma dixième victoire du jour à Oberhallau. Et ‹10› serait encore quelque chose de cool!»
Si le temps se maintient, un nouveau record de parcours devrait être établi sur les trois kilomètres. Le record a été établi par Berguerand en 1:08,00 min (= 158,82 km/h) lors de l'avant-dernière édition de 2019. Chez les voitures de tourisme, c'est Ronnie Bratschi qui détient le record. Les 1:14,56 min datent également de 2019. Cette marque sera-t-elle battue? Pour Meisel, un nouveau meilleur temps à Oberhallau est une chose, le gain prématuré du titre en est une autre. Une dixième place en E1 suffira au pilote de la Mercedes SLK 340 pour devenir champion de voitures de tourisme pour la deuxième fois après 2016.
Le coup d'envoi sera donné le samedi matin à 7h30 (jusqu'à 17h35 environ) avec les premières manches d'entraînement. Les courses du dimanche commenceront également à 7h30. Trois manches sont prévues. Les deux meilleurs temps seront additionnés. Au total, 250 pilotes se sont inscrits, y compris les participants à la KW Berg-Cup. Cela signifie une salle comble à Oberhallau!
L'entrée coûte 20 francs le samedi (15.- en prévente) et 30 francs le dimanche (25.- en prévente). Le billet combiné est disponible au prix de 40 francs (35.-). Les enfants de moins de 16 ans sont gratuits.
Une première en matière de carburant E-Fuel aura également lieu dans le cadre de la course de côte. Un groupe d'entrepreneurs, de scientifiques et d'amateurs de sport automobile, mené par Horag Racing AG, qui a expérimenté ces dernières années des procédés permettant d'utiliser les moteurs à combustion de manière plus écologique, présentera son carburant synthétique à Oberhallau. «Nous voulons montrer que même les voitures de course équipées de moteurs proches de la série et ne nécessitant aucune transformation peuvent être conduites sans problème avec ce carburant écologique», explique Markus Hotz, fondateur de Horag.
Afin que les spectateurs puissent se faire une idée de cette nouvelle technologie, des courses de démonstration seront organisées le samedi et le dimanche. Les véhicules d'essai seront pilotés par les célèbres vainqueurs du Mans Marcel Fässler et Neel Jani ainsi que par le directeur de Horag Benjamin Hotz. Les personnes intéressées pourront obtenir de plus amples informations sur place, dans la tente de course de Horag, à la Dorfstrasse. Outre Markus Hotz, d'autres parties impliquées comme le constructeur de moteurs Mario Illien ou le fondateur d'autobau Fredy Lienhard seront également sur place (voir aussi l'article du Sonntagsblick en annexe).
De plus amples informations sur la course de côte d'Oberhallau sont disponibles sur le site Internet www.bergrennen-oberhallau.ch
Ralph Boschung et Grégoire Saucy sont les fers de lance suisses aux Formule 2 et 3 international. Après un début de saison au top, leurs carrières respectives ont connu quelques problèmes – pour des raisons différentes.
Ralph Boschung court en Formule 2 depuis 2017. Saison après saison, le Valaisan s'est occupé de trouver des sponsors. Il manquait régulièrement des courses, devait faire une pause et recommencer à zéro. 2021 a alors été la première année de la carrière de Boschung où il a enfin pu se concentrer sur le pilotage et ne pas devoir se préoccuper constamment des finances. Et voilà: tout à coup, les résultats étaient au rendez-vous. A la fin de la saison, Boschung est même monté deux fois sur le podium. Tout était parfaitement en place pour 2022. Et la saison a également commencé de manière prometteuse, avec deux quatrièmes places à Bahreïn et une troisième place à Imola. Mais ensuite, tout a changé...
«Je fêtais encore le podium d'Imola avec mes sponsors», raconte Boschung, «quand j'ai soudain ressenti des douleurs au cou. Cela arrive de temps en temps. C'est pourquoi je ne me suis pas inquiété au début. Mais les douleurs se sont très vite aggravées. Et le lendemain, ce n'était plus supportable.» Boschung a dû déclarer forfait pour la course en Espagne. Comme les médecins n'ont rien constaté d'extraordinaire, il a attaqué la course suivante à Monaco avec des analgésiques. Mais dès l'entraînement, le Suisse romand a dû arrêter. «Les douleurs étaient trop fortes. Un départ aurait été trop dangereux.»
Boschung s'est adressé à un spécialiste à Monaco après un conseil de Rupert Manwaring, le physiothérapeute du pilote de F1 Ferrari Carlos Sainz jr. Celui-ci a diagnostiqué chez Boschung un syndrome des facettes, une maladie dégénérative de la colonne vertébrale. «Chez moi, ce sont les vertèbres supérieures, c'est-à-dire C1 et C2, qui sont touchées», précise Boschung.
L’homme de Monthey de bientôt 25 ans a dû faire une pause lors des quatre dernières courses. Entre-temps, il se sent à nouveau mieux. «La qualité de vie est revenue et j'ai pu récemment m'entraîner comme d'habitude», explique Boschung. Le week-end prochain, le routinier de la Formule 2 veut faire son retour à Spa-Francorchamps. Ensuite, Zandvoort et Monza sont au programme.
Spa, Zandvoort et Monza – ce sont aussi des courses déterminantes pour Grégoire Saucy. Le jeune homme de 22 ans originaire de Bassecourt dans le canton du Jura dispute cette année sa première saison en FIA Formule 3. Lui aussi a fait des débuts remarquables. A Bahreïn, lors de la première course de la saison, le pilote de l'équipe ART est monté d'emblée sur le podium en se classant troisième. Et à Imola, lors de la deuxième course, Saucy était également sur le podium lorsqu'il a perdu la troisième place à cause d'une collision peu avant la fin.
Par la suite, Saucy est resté trois courses de suite sans marquer de points. Ce n'est que lors de la dernière course en Hongrie qu'il est parvenu à remonter dans le top 10 en se classant 7e. «Sur un tour, je suis très fort», dit Saucy. «Mais je dois encore apprendre à tenir le rythme sur la distance.»
L'énorme concurrence qui règne en Formule 3 constitue un autre défi pour Saucy. Le Jurassien affirme que le championnat 2022 sera particulièrement disputé. «En Hongrie, j'ai terminé cinquième aux qualifications – à deux dixièmes de seconde de la pole position. Deux dixièmes de seconde de plus et j'aurais fini quelque part en milieu de peloton...»
Saucy espère pouvoir marquer l'un ou l'autre point d'exclamation lors des trois courses restantes. «Je veux entrer dans le top 10 lors des courses restantes. Et à la fin de la saison, je veux aussi que mon nom y brille au classement général.»
Dans les deux cas, la suite des événements en 2023 n'est pas encore définie. Chez Boschung, tout dépend de sa santé. Pour Saucy, les trois dernières courses seront décisives. Qui sait: peut-être que les deux se retrouveront en Formule 2 en 2023!
Pole position, meilleur tour en course et deux victoires de manche: Jürg Aeberhard est le grand gagnant du quatrième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse (PSCS).
Pour Jürg Aeberhard, les courses de la GT3 Cup sur le circuit de Dijon-Prenois (F), long de 3,722 kilomètres, auraient difficilement pu mieux se dérouler. Lors des qualifications, il a démontré ses talents de pilote de pluie sur une chaussée mouillée et s'est assuré le meilleur temps avec 0,741 seconde d'avance. De la pole position, il s'est placé directement en tête des 18 Porsche 911 GT3 Cup lors de la première course et a remporté la victoire. Il n'a toutefois pas été totalement dépaysé: Jasin Ferati a franchi la ligne d'arrivée à seulement 0,716 seconde derrière lui. Le jeune homme de 18 ans originaire de Winterthour – soutenu par le Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG – a dépassé Gregor Burkard lors du troisième des 18 tours et a ensuite réalisé le meilleur tour en course en 1:18,677 min sur une piste désormais sèche. Burkard s'est finalement classé troisième, juste devant Alexander Schwarzer.
Aeberhard a également remporté la deuxième course. Au cours des 17 tours jusqu'à l'arrivée, il s'est forgé une avance de près de 15 secondes sur Ferati. Aeberhard a été le seul participant à réaliser presque constamment des temps inférieurs à 1:20 minutes au volant de la Porsche 911 GT3 Cup de la génération 992 d'environ 515 ch. Ferati avait perdu sa deuxième place sur la grille de départ au premier tour au profit de Burkard, mais il a récupéré cette position au septième tour. Burkard a ensuite dû laisser partir Ernst Keller avant que la course ne s'achève pour lui au dixième tour. Schwarzer est ainsi passé à la quatrième place. Derrière lui à l'arrivée: Peter Hegglin, Marc Arn et Sébastien Pidoux.
«Le week-end s'est parfaitement déroulé pour moi», a déclaré Aeberhard. «La dernière fois que j'ai roulé sous la pluie avec une voiture de course, c'était en 2014 – la nette pole position sur piste mouillée m'a d'autant plus réjoui. Tout le week-end a été absolument sans faute. J'ai pu livrer mes tours et j'avais même encore des réserves à la fin.»
En ce qui concerne les voitures de course Cayman GT4 Clubsport, Alexandre Mottet a encore accru son avance dans la classe 10 pour les voitures équipées du package Manthey. Chez les 718 Cayman GT4 Clubsport sans pack MR, les vainqueurs des courses de sprint sont Andreas Ritzi et Jens Richter. Au volant de sa Porsche 911 GT3 Cup, Loïc Villiger a remporté la première manche du groupe Open GT, la seconde étant revenue à Simon Willner au volant d'une 911 GT3 R. Dans les épreuves de régularité de la Porsche Drivers Competition, Nicolas Garski s'est une nouvelle fois assuré un double succès.
La quatrième manche du Championnat suisse de la montagne 2022, entre St-Ursanne et Les Rangiers, a été remportée par Marcel Steiner, comme il y a trois ans. La victoire au Championnat d'Europe est allée à Christian Merli. Tous deux ont roulé à une vitesse jamais atteinte auparavant!
Marcel Steiner a fait son retour lors de la quatrième manche du Championnat suisse de la montagne. En l'absence d'Eric Berguerand, qui évite le parcours jurassien comme le diable l'eau bénite depuis son accident en 2007, le pilote de LobArt Steiner a remporté sa première victoire de la saison. Pour le Bernois, c'est également le premier triomphe aux championnats suisses depuis exactement trois ans. À l'époque, le pilote d'Oberdiessbach s'était également imposé sur le parcours de 5,18 kilomètres menant de Saint-Ursanne aux Rangiers. Steiner a pulvérisé son record d'il y a trois ans de plus d'une demi-seconde. Les 1:44,037 min représentent un record suisse. Jamais auparavant un pilote suisse n'avait été aussi rapide lors de cette course traditionnelle dans le Jura.
«C'est bien d'être à nouveau tout en haut», dit Steiner. «Mais je n'ai pas pu vraiment me mettre dans le bain samedi. Les conditions n'étaient pas assez stables pour cela. Je suis donc d'autant plus heureux que cela ait si bien fonctionné dimanche. Je trouve que la première manche, plus lente, a été exemplaire. Et que la deuxième, plus rapide, ne se sentait pas si bien que ça. Ce qui est important, c'est que nous avons à nouveau fait un pas en avant. Mais il y a encore du potentiel.»
Derrière Steiner, Robin Faustini a pris la deuxième place du classement des Championnats suisses. Au cumul des deux courses, il manquait 4,4 secondes au pilote argovien d'Osella pour devancer Steiner. La plus rapide des deux courses de Faustini a été de 1,5 seconde plus lente que la course record de Steiner. En se classant deuxième (derrière Steiner), Faustini a ainsi perdu sa deuxième place au classement intermédiaire des championnats suisses. Mais tout est encore possible. Le week-end prochain, la cinquième manche se déroulera à Oberhallau. Deux semaines plus tard, la finale suivra au Gurnigel.
La troisième place au classement des championnats suisses est allée à Simon Hugentobler. Ce pilote de retour a également été plus rapide que jamais avec sa Reynard 97D, qu'il avait pilotée ici pour la dernière fois en 2017. Il a manqué 13 secondes à son junior, Robin Faustini, en additionnant les deux manches.
Michel Zemp a manqué de peu le podium. Après la première manche, ce pilote de Langnau n'a eu que trois dixièmes de seconde de retard sur Hugentobler. Son amélioration lors de la deuxième manche n'a toutefois pas suffi à rattraper la Reynard, qui le précédait. Mais Zemp peut lui aussi se consoler avec un temps record. Le chrono de 1:53,316 min représente un nouveau record suisse dans la catégorie des voitures de sport deux litres.
Comme lors des courses précédentes, Joël Grand a de nouveau livré une performance de haut niveau. Au volant de son Osella PA21 JRB de 380 kilos avec un moteur monocylindre BMW, le Valaisan n'a perdu qu'une seconde sur la Norma-Honda de Zemp lors de la deuxième manche, plus rapide! Lui aussi peut se targuer d'être le nouveau détenteur du record dans sa catégorie.
Dans la catégorie des voitures de course de deux litres, la victoire est revenue à Joël Burgermeister. Le Thurgovien s'est imposé au volant de sa Tatuus F4 Evo devant Philipp Egli et le pilote local Roland Bossy (Dallara F312-Spiess). Egli a encore été troisième après la première manche, il a évincé Bossy en finale et s'est assuré de justesse la deuxième place, avec une avance de seulement un dixième et demi de seconde.
Reto Meisel reste invaincu. Au volant de sa Mercedes SLK 340, le pilote de voitures de tourisme le plus rapide a battu son quatrième record consécutif du groupe E1. Le nouveau record dans le Jura (pour les voitures de tourisme) est désormais de 1:55,030 min. Meisel a donc été 1,6 seconde plus rapide que Ronnie Bratschi lors de son record en 2019. Roger Schnellmann ayant été victime d'une panne de transmission lors de la première manche, Meisel est sur le point de remporter son deuxième titre (après 2016). Lors de la prochaine confrontation à Oberhallau, six points, respectivement une dixième place en E1, suffiront à l'Argovien pour remporter à l’avance son titre.
Et d'autres records ont été battus: dans le groupe E1, Stephan Burri chez les 1600, Sébastien Coquoz chez les 2 litres et Benoit Farine (jusqu'à 2,5 litres) ont battu des records de temps sur les pistes jurassiennes.
Le pilote le plus rapide d'Interswiss a été Frédéric Neff sur sa Porsche 996 GT2 R. Dans la catégorie des véhicules jusqu'à 2 litres, Manuel Santonastaso sur sa BMW 320si s'est imposé de peu face à Philip Niederberger sur son Opel Kadett C. Dans la catégorie IS jusqu'à 3,5 litres, Vanessa Zenklusen a remporté la victoire dans sa Subaru Impreza devant Dominik von Rotz dans l'Audi A4 quattro.
La victoire dans la Renault Classic Cup est allée à Philipp Krebs. Jürg Brunner a décroché la deuxième place devant Michael Schläpfer. Le leader du classement général, Denis Wolf, n'a terminé que quatrième après une panne de moteur, mais il a toujours ses meilleures cartes en main au championnat.
Dans le Championnat d’Europe qui s’est déroulé parallèlement aux Rangiers, Christian Merli s’est profilé comme chef du circuit. Ce pilote sud-tyrolien a établi un nouveau record de chrono sur sa piste préférée, ce qui correspond à une vitesse moyenne incroyable de 187,98 km/h. Les places au Championnat derrière Merli ont été remportées par le Tchèque Petr Trnka et l’Allemand Alexander Hin. Joël Vollz a été le meilleur pilote Suisse en remportant la sixième place dans le classement des championnats d’Europe (sur une Osella FA30).
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de St-Ursanne aux Rangiers sur le site Internet: www.rangiers.ch
Et voici la suite des événements:
27/28 août, Oberhallau
10/11 septembre, Gurnigel
Ce week-end aura lieu la sixième édition du Bergsprint historique de Walzenhausen. De nombreuses personnalités de la course – surtout de la Suisse orientale – seront au départ. Et ce, sur deux, trois ou quatre roues.
Pour la sixième fois après 2007, 2010, 2013, 2016 et 2019, le Bergsprint historique de Walzenhausen à Lachen dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures aura lieu ce week-end. Cette manifestation très appréciée surplombant le lac de Constance – désormais également connue sous le nom de «musée itinérant» - attire de nombreux pilotes dans leurs véhicules rares à deux, trois ou quatre roues. Parmi ceux qui se sont inscrits au revival de cette année, on peut citer: Mario Illien sur sa Citroën de 1955, Edi Wyss sur une Abarth 1000 GT, Peter Sauber sur une Sauber C1, Markus Hotz sur une Formule Super V, Fredy Lienhard sur sa Ferrari 333 SP, Jo Vonlanthen sur une GRD F2 et Fredy Amweg sur sa propre F2 de 1976.
Le départ de la manifestation sera donné le samedi matin à 8h30. Les dernières motos seront mises en piste vers 17 heures. Le dimanche (21 août), l'action sera également au rendez-vous du matin jusqu'en fin d'après-midi. L'entrée individuelle pour les adultes coûte 17 francs le samedi (20 francs le dimanche), les jeunes (10-18 ans) paient respectivement 10 et 15 francs. Les enfants de moins de 10 ans sont gratuits. Bien entendu, il existe également des billets pour deux jours et des réductions pour les familles. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sur le site Internet www.bergsprint.ch
La première course de côte Rheineck-Walzenhausen-Lachen a été organisée en 1910. L'organisateur était alors la section Saint-Gall-Appenzell de l'Automobile Club Suisse (ACS). Jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, la course de côte a eu lieu 18 fois. En 1947, alors que le monde revenait lentement à la normale, la tradition locale des courses a également repris avec un grand enthousiasme. Environ 70 pilotesse sont disputés la victoire devant une foule de spectateurs. En 1954, les pilotes téméraires ont couru pour la dernière fois sur le parcours initial Rheineck-Walzenhausen-Lachen. En 1970, la course de côte a repris. Sur un parcours raccourci de Walzenhausen à Lachen. En 1986, la course a de nouveau été suspendue. Depuis 2007, le revival a lieu tous les trois ans.
Ce week-end la course traditionnelle St-Ursanne – Les Rangiers accueillera la quatrième manche du championnat suisse de la montagne. En l'absence d'Eric Berguerand, il y aura assurément un nouveau vainqueur du jour.
Lors des trois premières courses du Championnat suisse de la montagne 2022, Eric Berguerand (43 ans) n'a rien lâché. Ce pilote expérimenté du Valais s'est imposé trois fois de suite. La dernière fois, c'était lors de la course de côte d'Ayent-Anzère avec une avance de 5,8 secondes! Berguerand ne participera pas à la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers. Le Valaisan préfère éviter ce parcours sur lequel il a été victime d'un grave accident en 2007. C'est pourquoi il est déjà certain avant la course dans le Jura qu'après trois victoires consécutives de Berguerand, il y aura pour la première fois cette année un nouveau vainqueur du jour.
Selon toute vraisemblance, il s'appellera Marcel Steiner ou Robin Faustini. Le duo s'est récemment classé deuxième et troisième à Anzère, Steiner ayant laissé l'Osella de Faustini derrière lui pour la première fois de l'année lors de la dernière confrontation. «Les choses ont tendance à aller de mieux en mieux», déclare Steiner, qui a remporté la victoire du jour pour la dernière fois il y a onze ans dans le Jura. «J'espère que nous réussirons aussi à tout gérer dimanche. Ce serait sympa d'être à nouveau tout au sommet.» La dernière fois que cela s'est produit, c'était il y a trois ans, également dans le Jura. À l'époque, Steiner s'était adjugé la totalité des points pour le championnat suisse lors de la 76e édition de la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers.
Robin Faustini vise également le même résultat. L'Argovien se dispute avec Steiner la deuxième place du Championnat suisse de la montagne. Jusqu'à présent, il a été plus rapide à deux reprises cette année. Aux Rangiers, Faustini espère remporter sa deuxième victoire du jour après Oberhallau en 2021. «Marcel a beaucoup, beaucoup d'expérience», dit Faustini. «Et du côté du moteur, il a clairement un avantage. Je pense que je vais devoir m'étirer énormément aux Rangiers si je veux avoir une chance.»
Le revenant Joël Volluz ne cesse de gagner du terrain. Comme Faustini, le Valaisan mise sur une Osella FA30. Lors de la course d'Osnabrück il y a deux semaines, il ne manquait à Volluz que quatre dixièmes de seconde à Faustini lors de l'addition des deux manches les plus rapides. Mais aux Rangiers, cela ne jouera aucun rôle. Volluz s'est inscrit au championnat d'Europe qui a lieu en même temps. Cela signifie qu'il ne marquera pas de points pour le championnat suisse dans le Jura.
La lutte pour la troisième place sera donc passionnante. Parmi les prétendants au podium, on compte Joël Grand dans l'Osella PA21 JRB de 1000 cm3, Michel Zemp dans la Norma M20FC ainsi que le père de Faustini, Simon Hugentobler, qui prendra le départ pour la première fois cette année avec la Reynard 97D. Dans une interview accordée à Auto Sport Suisse il y a quelque jours, Grand a déjà laissé entendre que le parcours jurassien ne lui serait probablement pas aussi favorable que celui de la dernière course à domicile à Anzère. «Je manque de puissance sur les longues lignes droites», dit Grand. «Mais une place dans le top 5 reste malgré tout mon objectif.»
On attend également une lutte à trois passionnante chez les véhicules de formule jusqu'à 2000 cm3. Aux côtés de Philip Egli et Joël Burgermeister, le revenant Roland Bossy peut aussi avoir son mot à dire pour la victoire de la catégorie. Après douze ans de pause, le champion local n'a certes pas réussi à égaler les temps d'Egli à Anzère, mais le Jurassien de 60 ans n'a été devancé que de 0,5 seconde par Burgermeister sur sa Tatuus F4.
Contrairement aux voitures de course, la série de victoires pourrait se perpétuer chez les voitures de tourisme. Après ses victoires à Hemberg, La Roche et Anzère, Reto Meisel (51 ans) vise déjà sa quatrième victoire de la saison consécutive sur sa Mercedes 340 SLK après ses victoires à Hemberg. Aux Rangiers, un seul homme peut être une menace pour lui: Roger Schnellmann. Le Schwytzois a terminé deuxième sur sa Mitsubishi Evo 8 il y a trois ans lors de la dernière édition des Rangiers, derrière Ronnie Bratschi: «En temps normal, je ne pourrai probablement pas faire grand-chose contre Reto», estime Schnellmann. «Bien sûr, je ne lâcherai rien. Mon Evo a environ 300 CV de plus que sa Mercedes. Mais elle pèse aussi 400 kilos de plus et il faut d'abord réussir à hisser ce poids jusqu’en haut de la montagne.»
Frédéric Neff fait partie de ceux qui aimeraient participer à ce duel de voitures de tourisme. Lors de sa course à domicile, le pilote de Moutier âgé de 49 ans veut montrer à ses fans (en l'absence du Liechtensteinois Bruno Sawatzki) ce que sa Porsche 996 GT2 R de 6,3 litres a dans le ventre. Mais le Jurassien, qui concourt dans la classe Interswiss, la plus puissante en termes de cylindrée, était dernièrement à Anzère six secondes plus lent que Meisel à chaque tour.
Comme par le passé, la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers compte cette année encore pour le Championnat d'Europe FIA. 32 pilotes se sont inscrits à cette septième manche du Championnat d'Europe. Le favori pour la victoire est le leader général du CE, Christian Merli sur son Osella FA30. Le Tyrolien du Sud a récemment remporté avec brio la course de côte d'Osnabrück, qui ne compte pas pour le CE, et n'a été battu en 2019 aux Rangiers que par Simone Faggioli, qui ne sera pas au départ cette année. Parmi les autres grands noms de l'étranger, on trouve Petr Trnka (CZ), Alexander Hin (D) et le leader des voitures de tourisme, Vasilije Jaksic du Monténégro. Trois Suisses se sont également inscrits dans le peloton des championnats d'Europe: Alphonse Kilchenmann (Suzuki Swift), Xavier Vermeille (Norma M20F) et Joël Volluz (Osella FA30). Également au départ: le Jurassien Michaël Burri. Le pilote de rallye sous licence française engagera dans le groupe 5 (facteur de performance˃159) sa Citroën Saxo VTS.
À propos du parcours: le parcours de St-Ursanne aux Rangiers a une longueur de 5,180 kilomètres. Le dénivelé est de 350 mètres. La pente moyenne est de 6,8 %. Le record absolu du parcours est détenu par Simone Faggioli en 1:39,306 min (= 187,8 km/h). Il remonte à 2019, année de la dernière édition. Faggioli est également le vainqueur attitré de la course de côte Saint-Ursanne – Les Rangiers avec neuf victoires au classement général – devant Fredy Amweg (7), Marcel Tarres (6), Lionel Régal (5) et Jo Siffert (4). Parmi les pilotes suisses participant actuellement à la course, Marcel Steiner est le plus performant avec deux victoires (2010 et 2011).
Les essais auront lieu le samedi 20 août à partir de 7h00 (1er passage), de 10h30 (2e passage) et de 15h30 (3e passage). Le dimanche 21 août, la première manche de course débutera à 7h00. Le deuxième heat aura lieu à partir de 13h00. Les temps des deux manches seront additionnés. Le billet coûtera 20 francs (ou euros) le samedi et 25 francs (ou euros) le dimanche. Un billet d'entrée pour le week-end sera disponible pour 30 francs (ou euros). L'entrée sera gratuite pour les moins de 16 ans.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course St.Ursanne – Les Rangiers sur le site Internet www.rangiers.ch
Dates du Championnat suisse de la montagne 2022
11/12 juin, Hemberg
18/19 juin, La Roche – La Berra
23/24 juillet, Ayent – Anzère
19-21 août, St.Ursanne – Les Rangiers
27/28 août, Oberhallau
10/11 septembre, Gurnigel
La réédition de la course de côte d'Ollon-Villars le week-end prochain (20 et 21 août) sera cette année placée sous le signe des voitures de course de la Scuderia Cegga.
Ce week-end aura lieu la huitième édition historique de la course de côte d'Ollon-Villars. De nombreuses voitures de course (réparties en huit pelotons) seront au départ et rappelleront aux spectateurs les temps anciens. L'une des attractions particulières est la Gulf-Porsche 917R, pilotée par Philippe Siffert. Mais les véhicules de la Scuderia Cegga valent également le détour. La famille Gachnang met pas moins de sept de ses anciennes voitures dans les starting-blocks. Parmi elles, l'unique Formule 1 Cegga avec moteur Maserati.
Les fans de moto trouveront également leur compte lors de la huitième édition de l'ancienne course du championnat d'Europe de la montagne. De nombreuses motos de course et side-cars parcourront les 8,3 kilomètres de la piste. La légende italienne de la moto, Giacomo Agostino, participera en tant qu'invité au départ sur une MV Agusta de 1958.
Le départ de la première course de démonstration sera donné le samedi matin à 9h15. La deuxième manche suivra à 13h30. Le dimanche, deux autres courses de démonstration sont prévues aux mêmes heures. L'entrée coûte dix francs. Les enfants et les jeunes jusqu'à 16 ans sont gratuits.
De plus amples informations sont disponibles sur le site Internet www.ollon-villars.com
Edoardo Mortara n'a pas réussi à renverser la vapeur lors de la finale de la Formule E à Séoul. Malgré une nouvelle victoire – la quatrième de la saison écoulée.
Ça n'a pas marché! Edoardo Mortara n'a pas réussi à renverser la vapeur lors de la finale de la Formule E à Séoul, en Corée du Sud. Dès la première course, il a été éliminé de la course au titre suite à une panne. Il faut dire qu'avec 41 points de retard sur le leader Stoffel Vandoorne, la situation de départ était loin d'être idéale.
Lors de la deuxième course du dimanche, l'état d'esprit du Genevois s'est encore amélioré. Avec sa quatrième victoire de la saison (dans la 100e course de Formule E), il a consolidé sa troisième place finale. Mais le pilote de l'équipe Venturi-Mercedes n'était pas satisfait. «C'était une bonne fin. Mais pour être honnête, il y a quand même beaucoup de frustration en moi. Car sur l'ensemble de la saison, il était possible de faire mieux. Lors des courses à New York et à Londres, nous n'étions pas assez compétitifs et nous avons aussi commis des erreurs. Sinon, nous avons été rapides partout. J'ai donc des sentiments mixtes.»
Mortara est monté quatre fois sur la plus haute marche du podium cette saison. Le nouveau champion Vandoorne (Mercedes) une seule fois. Mais alors que le Belge n'a pas marqué de points une seule fois (onzième), Mortara est reparti bredouille en cinq courses. «Nous n'avons pas été assez constants par rapport à Stoffel. Cela nous a coûté le titre!»
Pour le deuxième Suisse en Formule E, Sébastien Buemi, une saison décevante s'est terminée de manière symptomatique – lors de la première course, le Vaudois a été impliqué dans une collision de masse et a dû se contenter d'une neuvième place lors de la deuxième manche.
Le week-end prochain (20/21 août) aura lieu la 77e édition de la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers. Lors d'une conférence de presse à Develier, le comité d'organisation s'est mis dans l'ambiance de la prochaine course de championnat de Suisse et d'Europe.
Le lieu était parfaitement choisi. C'est au milieu des Mustang, Shelby Cobra et Ford GT40 du garage St-Christophe à Develier (JU) que le comité d'organisation de St-Ursanne – Les Rangiers a présenté ce vendredi la 77e édition de la traditionnelle course de côte. La course, qui aura lieu le week-end prochain (20/21 août), ne compte pas seulement pour le Championnat suisse de la montagne, elle est également la seule manche du Championnat européen de la montagne sur sol suisse.
Le comité d'organisation a dû attendre deux ans (mot-clé Covid) avant de pouvoir organiser la 77e édition. La dernière course, en 2019, remonte à une demi-éternité. Le président Jean-Claude Salomon était donc impatient. Même si, par les temps qui courent, c'est un tour de force pour des organisateurs comme Les Rangiers de pouvoir assumer financièrement une course comme celle-ci. «Nous avons un budget de 400'000 francs», explique Salomon, dont une grande partie provient de sponsors. «Si je nous compare à une course de côte en Espagne, leur budget provient à 50'000 francs de sponsors. Le reste est financé par des subventions...»
Lors de la recherche de sponsors, Salomon & Co. doivent désormais dépasser les frontières du Jura. Pour l'édition de cette année, ils ont fait mouche avec le fabricant de pneus Bridgestone. D'autres soutiens «étrangers au Jura» ont également rejoint le bateau, estime Salomon.
Les finances sont une chose, le personnel en est une autre. Sans ces deux facteurs, les courses de côte comme Les Rangiers ne sont pas réalisables. «Nous avons 120 commissaires de piste en service», raconte Salomon. «Sans eux, aucune roue ne tournerait!» Et même si ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, les organisateurs jurassiens ont promis un coup de pouce aux bénévoles. «Comme le prix de l'essence a tellement augmenté, nous versons 20 francs supplémentaires à chaque commissaire de parcours.»
Sur le plan sportif: La victoire dans le championnat européen FIA se jouera dimanche dans une semaine entre 32 pilotes. Pour la quatrième manche du championnat suisse de la montagne, 142 pilotes se sont inscrits. «Nous avons déjà eu des années avec plus de pilotes», explique le directeur de course Roland Piquerez. «Mais je pense que nous avons tout de même réussi à réunir un très beau peloton.»
De plus amples informations sur la course de côte St-Ursanne – Les Rangiers seront disponibles chez Auto Sport Suisse dans le courant de la semaine prochaine.
Joël Grand est l'une des très grandes surprises du championnat suisse de montagne 2022. Le Valaisan se trouve derrière les «Big 3» à mi-parcours, à la quatrième place intermédiaire.
Petit mais costaud! C'est ainsi que l'on pourrait qualifier l'Osella PA21 JRB de Joël Grand. Le moteur de moto BMW de type S 1000 RR d'environ 220 ch à l'arrière de la voiture de sport italienne ne fait que 999 cm3. Mais cette puissance, associée à un châssis de 380 kilogrammes, a de quoi séduire. A mi-parcours du championnat suisse de la montagne, Grand occupe la quatrième place du classement général avec son poids plume. Seuls les «Big 3» Eric Berguerand, Robin Faustini et Marcel Steiner devancent le pilote de 35 ans de Chalais (VS).
Comment se fait-il que tu sois si bien placé avec cette voiture comparativement insignifiante?
Joël Grand: Nous avons beaucoup travaillé – sur le châssis, mais aussi sur le moteur. Malgré tout, je suis moi aussi surpris de voir à quel point cela fonctionne bien. Je m'attendais à ce que nous soyons plus rapides qu'avec la Formule Master. Mais je ne m'attendais pas à ce que nous réussissions un tel saut.
Tu as acheté la voiture à Christian Merli, triple champion d'Europe de la montagne. Est-ce pour cela qu'elle est si rapide?
(Rires.) C'est vrai que j'ai repris la voiture de Christian. Mais je ne roule pas avec ses réglages. Je pense plutôt que j'apprends très vite en peu de temps.
Selon les données d'usine, l'Osella PA21 développe 205 ch à 14'000 tr/min. Tu as dû être un peu aidé entre-temps, non?
Oui, nous sommes aux alentours de 225 CV. On ne peut pas faire plus. Sinon, il faudrait ajouter du poids. Et cela n'a pas de sens.
Avec tes performances, on peut se demander combien de temps il te faudra encore avant d'acquérir une voiture plus puissante?
C'est une question de finances. Et là, il y a des limites claires. Bien sûr, je regarde autour de moi pour 2023, peut-être que je trouverai une voiture à louer. Dans ce cas, je vendrais mon Osella à la fin de la saison. Si ce n'est pas le cas, je la garderai et la conduirai encore une saison. Beaucoup de choses dépendent de mes sponsors. Sans eux, je ne pourrais pas pratiquer ce sport à ce niveau.
Quels sont tes autres objectifs pour la saison? Une place sur le podium général aux Rangiers est-elle envisageable? Après tout, il manque là-bas un des trois premiers, à savoir Eric Berguerand.
Je pense que ce n'est pas possible. Certes, Eric est absent. Mais avec Marcel Steiner, Robin Faustini et Joël Volluz, le top 3 est attribué. Mon objectif est de me classer dans le top 5 et de défendre ma quatrième place au classement général. Ce ne sera pas facile. Les Rangiers et Oberhallau sont des circuits rapides avec de longues lignes droites. Ce n'est pas forcément le point fort de mon Osella 1000 cm3.
Ton mentor Roland Bossy a également participé à Anzère après une pause de douze ans. Cela t'incite-t-il à faire encore mieux?
Roland est une grande aide. Sans lui, je ne serais pas là où je suis aujourd'hui. Il me donne de précieux conseils et il est un élément très important de mon équipe grâce à son expérience technique. Le fait qu'il reprenne le volant me réjouit. Et c'est certainement une motivation supplémentaire pour nous deux.
La Formule E disputera sa finale ce week-end à Séoul, en Corée du Sud. Pour Edoardo Mortara, c'est tout ou rien. Le Genevois peut encore (avec de la chance) devenir champion du monde.
41 points de retard, c'est l'hypothèque qui pèse sur le Genevois Edoardo Mortara avant la finale de la saison de Formule E de ce week-end à Séoul, en Corée du Sud. S'il veut renverser la vapeur, l'actuel troisième doit compter sur la malchance du leader Stoffel Vandoorne (185 points). En effet, si ce dernier parvient à terminer la première course de samedi devant ses poursuivants Mitch Evans (149), Mortara (144) et Jean-Eric Vergne (128), le Belge sera automatiquement champion, quels que soient les résultats de ses rivaux encore en lice.
C'est ce que Mortara veut éviter. «Je n'ai pas élaboré de plan concret pour renverser la vapeur. Mais j'essaie simplement de donner le meilleur de moi-même. Ensuite, nous verrons ce qui se passera.»
Si Vandoorne et Mercedes devaient faire un zéro pointé lors de la première manche de la finale, les chances de Mortara s'amélioreraient d'un coup. Le pilote de 35 ans pourrait alors réduire son retard de 41 points à douze points – dans le meilleur des cas – en remportant la victoire (25) et en marquant les points supplémentaires pour la pole position (3) et le meilleur tour en course (1). Cela le mettrait dans une bien meilleure position pour la deuxième course de dimanche.
Si Mortara ne peut plus contre-attaquer, ce serait la constance qui a fait pencher la balance en 2022. «A cet égard, Stoffel et Mercedes étaient meilleurs que nous», dit Mortara. Certes, Vandoorne n'a gagné qu'une course jusqu'à présent, Mortara leurs trois. Mais l'ancien pilote de McLaren F1 a toujours marqué des points, à l'exception d'une course. «Edo» n'a pas marqué de points en quatre courses. La maigre récolte de points à New York et les 18e et 13e places à Londres ont été particulièrement douloureuses. «Mais c'est comme ça, un championnat. On ne remporte le titre que si l'on marque des points de manière constante.»
Cette fois-ci, Sébastien Buemi n'a aucune chance de remporter le titre. Le deuxième Romand du peloton se situe à la 14e place intermédiaire. Le meilleur résultat de Buemi a été une cinquième place lors de la course de New York.
Les FIA Motorsport Games auront lieu fin octobre au Castellet (F). Ceux qui, du point de vue suisse, sont intéressés à y participer peuvent encore s'inscrire auprès d'Auto Sport Suisse jusqu'au 15 août.
Du 26 au 30 octobre 2022, les FIA Motorsport Games se dérouleront au Castellet et dans ses environs. La Suisse devrait également présenter une équipe lors de ces jeux. Auto Sport Suisse, en tant qu'Autorité Sportive Nationale responsable, en a été chargée et a donc lancé un appel pour que les personnes intéressées puissent s'annoncer jusqu'au 15 août auprès de l'association (info@motorsport,ch ou tél. 031 979 11 11). Cette «date limite d'inscription» approche à présent. Et pour cette raison, nous voulons attirer l'attention sur les disciplines dans lesquelles nous n'avons pas encore des pilotes intéressés:
Les exigences exactes pour les catégories susmentionnées en termes d'âge, de licence, de coûts, etc. peuvent être consultées sur ce lien et dans la news du 8 juillet 2022.
Dans la catégorie «Endurance» (LMP3), trois pilotes doivent être inscrits. Ici, nous n'avons connaissance que de l'intérêt d'un seul pilote.
Dans toutes les autres catégories, au moins un pilote s'est inscrit (jusqu'à présent).
Vous trouverez plus d'informations sur www.fiamotorsportgames.com
Lors de la course de côte d'Oberhallau des 27 et 28 août, le programme-cadre présentera un avenir possible pour le sport automobile. Un «carburant drop-in» sera utilisé. Les vainqueurs du Mans Neel Jani et Marcel Fässler seront au volant des deux prototypes d'endurance.
Mieux vaut tard que jamais. Les 27 et 28 août, lors de la course de côte d'Oberhallau (SH), les courses de démonstration avec du carburant synthétique, annoncées il y a un an déjà, auront lieu ultérieurement. Les prototypes d'endurance seront pilotés par les vainqueurs du Mans Neel Jani et Marcel Fässler. Le carburant à disposition est un carburant dit «drop-in», fabriqué en grande partie à partir de substances biogènes renouvelables et pouvant être utilisé sans effort technique dans des véhicules traditionnels, donc également dans des voitures de course.
Le projet e-Fuel, lancé en 2020 et financé par des fonds privés, est accompagné par des scientifiques et des experts en automobile renommés. Outre l'EMPA (Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche) et l'Institut for Mobility de l'Université de Saint-Gall (Prof. Dr Andreas Herrmann), Mario Illien (Ilmor Engineering), Fredy Lienhard (entrepreneur et fondateur d’autobau Erlebniswelt) et Markus Hotz (fondateur de Horag Hotz Racing AG) participent activement au projet.
«Nous voulons montrer de manière crédible, dans le cadre de la course de côte d'Oberhallau, les possibilités offertes par ces combustibles renouvelables», explique Markus Hotz.
Les courses de démonstration sont prévues sur les deux jours, à savoir le samedi (jour d'entraînement) et le dimanche (jour de la course). Selon le président Sascha Schlatter, les voitures de course LMP de Jani et Fässler seront probablement utilisées trois fois par jour (à chaque fois après les courses normaux).
Pour en savoir plus sur la course de côte d'Oberhallau, consultez le site Internet www.bergrennen-oberhallau.ch
Le Tessinois Raffaele Marciello, vainqueur des 24 heures de Spa il y a une semaine, a été de nouveau le top pilote suisse par excellence le week-end dernier.
Raffaele Marciello est en pleine forme! Le Tessinois de 27 ans compte depuis longtemps parmi les pilotes GT3 les plus rapides du monde. Après être monté sur la plus haute marche du podium aux 24 heures de Spa-Francorchamps il y a une semaine, Marciello était également une classe à part ce week-end à l'ADAC GT Masters. Lors de la première course du samedi, Marciello s'est imposé avec Maro Engel, de retour dans la série, en partant de l'arrivée. Lors de la deuxième manche, Marciello a franchi la ligne d'arrivée en deuxième position après une pénalité. Marciello n'est donc pas seulement seul en tête du classement général, le pilote d'usine Mercedes né à Zurich est également champion à mi-parcours du GT Masters.
«Nous pouvons être très satisfaits de ce week-end», déclare Marciello. «La voiture a très bien fonctionné et nous avons marqué beaucoup de points. La pénalité dans le box était un peu étrange, tout dépend de la manière dont on interprète les choses. Mais c'est comme ça et mon objectif reste le championnat de l'ADAC GT Masters.»
Pour les deux autres Suisses, le week-end du Nürburgring a été moins réjouissant. Patric Niederhauser (Audi R8 LMS), 4e samedi, est sorti du top 10 dimanche lors de la deuxième course (12e). Le champion en titre Ricardo Feller a dû se contenter des 12e et 17e places. La meilleure Lamborghini d'Emil Frey s'est classée 6e le dimanche.
Les pilotes suisses ont également décroché deux podiums outre-Atlantique. Lors de la course IMSA de Road America, Louis Delétraz et Fabio Scherer ont pris respectivement la deuxième et la troisième place en LMP2. Pour Delétraz, la joie de la deuxième place a toutefois été limitée. Le Genevois a perdu la tête dans le sprint final parce qu'il a dû économiser de l'essence...
La deuxième place est également revenue à Eric Berguerand lors de la course de côte d'Osnabrück. Le Valaisan, meilleur Suisse, n'a toutefois eu aucune chance face à la gagnante du jour, Christian Merli. Au cumul des deux manches les plus rapides, il a manqué 2,8 secondes au leader du championnat suisse pour devancer Merli, désormais quadruple vainqueur à Osnabrück. Marcel Steiner est passé tout près du podium. Deuxième pilote de voiture de sport le plus rapide, le Bernois a terminé à deux dixièmes de seconde du Français Sébastien Petit. Robin Faustini a terminé la course dans le nord de l'Allemagne à la sixième place, juste devant son collègue de la marque Osella, Joël Volluz. Joël Burgermeister, au volant de la Tatuus-Abarth F4 evo, a assuré une victoire suisse dans sa catégorie. Le seul pilote de voitures de tourisme suisse est Kyrill Graf, de Rupperswil, qui s'est classé cinquième dans sa catégorie au volant de la BMW M3 GTR.
Martin Bürki est en tête de la Coupe suisse de la montagne à mi-parcours. S'il reste en tête jusqu'à la fin de la saison, il remportera ce championnat pour la quatrième fois après 2014, 2015 et 2018.
En tant que sous-classement du Championnat suisse de la montagne, la Coupe suisse de la montagne offre aux conducteurs de véhicules de plus faible cylindrée (voitures de tourisme jusqu'à 2 litres, voitures de course jusqu'à 1,6 litre) une plateforme idéale pour se distinguer. A Anzère, lors de la troisième manche du championnat de cette année, non seulement le championnat suisse de la montagne, mais aussi la coupe de la montagne ont fêté leur mi-temps.
Le leader après trois manches est le champion de slalom en série Martin Bürki. L’homme avec la VW Polo est le seul pilote à avoir encore un casier vierge. Denis Wolf occupe la deuxième place. Le pilote de la Renault-Classic Cup du lac de Thoune était à égalité avec Bürki jusqu'à Anzère. Lors de la course en Valais, il a été battu de 0,8 seconde par son collègue de marque Philip Krebs et, en tant que deuxième de sa catégorie, il n'a empoché que 15 points au lieu des 20 qu'il avait obtenus lors des courses précédentes.
A mi-parcours, Reto Steiner est troisième sur sa Ford Escort. Le Schwytzois, originaire des environs de Hoch-Ybrig, a dix points de retard sur Bürki et est un bon exemple du fait qu'il est possible de se classer deuxième au coupe de la montagne avec des deuxièmes places – au moins pendant un certain temps.
Sur la durée, c'est-à-dire jusqu'à la finale au Gurnigel (10 et 11 septembre), Steiner aura du mal à se maintenir à la troisième place. Derrière lui se trouvent Sébastien Coquoz et Jürg Ochsner, deux pilotes qui ont jusqu'à présent marqué deux fois le maximum des points. Et comme seuls les quatre meilleurs résultats (sur six) sont pris en compte à la fin, Coquoz et Ochsner devraient passer devant Steiner s'ils arrivent à faire quatre courses et à obtenir tous les points lors de celles-ci.
Il sera également intéressant de voir jusqu'où Philip Krebs parviendra à se hisser dans la Coupe de la montagne. Le champion 2019 (il n'y a pas eu de coupe de la montagne en 2020 et 2021 à cause de Corona) sait comment gagner ce sous-classement. Mais Krebs n'est actuellement qu'en 7e position avec 35 points, et il était absent à La Roche. Cela signifie que le Bernois a déjà un résultat à biffer. Et lors du coup d'envoi à Hemberg, il a dû se contenter de la deuxième place (et de 15 points) derrière Wolf.
Le suspense est donc assuré. Même dans la deuxième moitié de la saison.
Les précédents champions de la Coupe Suisse de la Montagne
2014 Martin Bürki, VW Polo
2015 Martin Bürki, VW Polo
2016 Danny Krieg, Audi A4
2017 Giuliano Piccinato, Honda Integra Type R
2018 Martin Bürki, VW Polo
2019 Philip Krebs, Renault Clio
2020 –
2021 –
Le week-end dernier, les 24 heures de Spa-Francorchamps ont été placées sous le signe de la victoire. C'est là qu'a eu lieu la première victoire suisse depuis celle de Fässler/Delétraz il y a 15 ans.
Pendant 15 ans, les Suisses ont dû attendre la prochaine (la quatrième) victoire au classement général des 24 Heures de Spa-Francorchamps. Ce week-end, c'était à nouveau le cas: Raffaele Marciello et ses deux coéquipiers, le Français Jules Gounon et l'Espagnol Daniel Juncadella, ont remporté pour Mercedes la 74e édition de la classique d'endurance dans les Ardennes.
L'équipe du pilote d'usine Mercedes tessinois a fait pencher la balance en sa faveur grâce à un parcours sans faute et une stratégie de pit stop parfaite. Avec 31 secondes d'avance sur la deuxième meilleure Mercedes, Marciello a franchi la ligne d'arrivée en vainqueur après 536 tours parcourus.
«Nous savons à quel point il est difficile de gagner cette course, car cela fait plusieurs années que nous n'avons pas réussi et aujourd'hui, nous avons enfin réussi», a déclaré Marciello. «Pour moi, ce fut une course relativement calme, parfois difficile, parfois plus facile. Nous avons eu beaucoup de chance tout au long de la course avec la voiture, les pneus, le trafic et les conditions de piste. Mais cela fait aussi partie du jeu!»
La joie régnait également dans un autre camp suisse. Rahel Frey, la Danoise Michelle Gattin, la Belge Sarah Bovy et la Française Doriane Pin, qui les a rejoints pour cette course, ont laissé derrière elles leurs 14 adversaires de classe dans la Gold Cup et se sont assurées la victoire haut la main – et ce avec seulement cinq tours de retard sur Marciello & Co.
Le Zougois Philip Ellis, sur une Mercedes-AMG, a également décroché une place sur le podium en se classant deuxième dans la catégorie Pro-Am. Alain Valente n'a pas eu de chance. Au volant d'une autre Mercedes, le Bernois a abandonné la tête de la Silver Cup dimanche matin. La Porsche de Niki Leutwiler était également en tête. Mais une glissade dans le gravier et une perte de roue après un arrêt au stand ont relégué Leutwiler à la cinquième place de la catégorie.
Egalement sur le podium: Emil Frey Racing. Pour l'équipe de Safenwil, une course difficile s'est terminée par un podium bien mérité dans la catégorie Silver Cup.
Les trois pilotes d'usine Audi ont été sous-estimés. Ricardo Feller (12e), Nico Müller (17e) et Patric Niederhauser (19e, avec le pilote privé Lucas Légeret) n'ont pas eu la chance de leur côté.
Pour le pilote Porsche Julien Apothéloz, la course s'est terminée après trois heures de course déjà. Ses collègues de marque Mauro Calamia et Dominik Fischli ont franchi la ligne d'arrivée aux 25e et 29e positions.
Une manifestation sans licence doit avoir lieu les 3 et 4 septembre sur le Centre TCS de Lignières. Afin d'étouffer dans l'œuf d'éventuelles discussions, Auto Sport Suisse souhaite clarifier quelques points au préalable.
Les 3 et 4 septembre, une manifestation sans licence aura apparemment lieu sous la devise «Race against time» sur le circuit du Centre TCS de Lignières. Afin d'anticiper les discussions, Auto Sport Suisse souhaite clarifier certains points dans ce contexte.
En tant qu'association, nous regrettons que le TCS, notoirement un sociétaire d'Auto Sport Suisse, encourage de telles manifestations et souhaitons, dans ce contexte, nous assurer que chaque personne participant à cet événement sache clairement que cette manifestation ne se déroule pas dans le cadre des règlements de la FIA ou d'Auto Sport Suisse et que les éventuelles assurances contractées par Auto Sport Suisse pour les pilotes et les officiels ne sont pas valables.
Comme indiqué dans une lettre du 20 juillet 2022 adressée au TCS, Auto Sport Suisse souhaiterait que le TCS, en tant qu'associé d'Auto Sport Suisse, respectivement son département «Training & Events», se conforme également aux règlements en vigueur en matière de sécurité ou à des dispositions équivalentes lors de manifestations organisées dans les différents centres du TCS. Le TCS, en tant que partenaire mobility officiel de la FIA pour la Suisse, devrait accorder une attention particulière à ces points.
Des doutes considérables pèsent sur cette manifestation sans licence, en particulier dans le domaine de la sécurité des personnes, puisque l'organisateur inconnu (pour Auto Sport Suisse) prescrit des casques répondant à «n'importe quelle» norme, ce qui implique que l'on peut également participer à la manifestation avec un casque vélo, moto ou d'autres casques. De plus, il existe des prescriptions concernant les ceintures (ceintures à 3 points comme exigences minimales pour toutes les catégories), alors que les ceintures à 3 points ne sont prévues que pour le sport LOCal dans les véhicules autorisés à circuler sur route. Les sous-vêtements et les chaussures ignifugés sont considérés comme facultatifs pour toutes les catégories. De plus, des «commissaires techniques» (Auto Sport Suisse ne délègue pas de CT à cette manifestation) doivent contrôler la sécurité des véhicules et les fixations des caméras.
En outre, des véhicules de type «Legends Cars» devraient être utilisés dans le cadre de cet événement. Lors d'une enquête préliminaire d'Auto Sport Suisse concernant la protection des occupants, ces véhicules ont été jugés très risqués par le DTC Dynamic Test Center AG à Vauffelin et ne devraient pas être autorisés à participer à des manifestations de course (slalom, contre-la-montre, courses de côte, courses sur circuit, etc.) dans leur état actuel pour des raisons de sécurité (voir annexe).
Les officiels licenciés (directeurs de course, commissaires sportifs, commissaires techniques, commissaires de piste, etc.) qui soutiennent une manifestation (comme celle-ci) qui pose des problèmes de sécurité doivent s'attendre à des conséquences disciplinaires correspondantes.
Auto Sport Suisse recommande aux commissaires de piste qui souhaitent s'adonner à leur passion ce week-end de participer à l'Arosa ClassicCar (du 1er au 4 septembre 2022) qui se déroule en même temps. Cette manifestation est inscrite au calendrier d'Auto Sport Suisse et accueille régulièrement des bénévoles supplémentaires. Les personnes intéressées peuvent nous contacter. Nous nous ferons un plaisir de les mettre en contact avec l'organisateur à Arosa.
Les chances suisses de remporter pour la première fois le classement général des 24 Heures de Spa (depuis Fässler/Delétraz en 2007) sont bonnes. Dans la classe Pro, au moins quatre équipes avec participation suisse sont en mesure de remporter la victoire.
La 74e édition des 24 Heures de Spa-Francorchamps aura lieu le week-end prochain. 66 véhicules sont inscrits. L'édition de cette année entrera donc dans l'histoire comme la deuxième course avec le plus grand nombre d'engagés en GT. Il faut remonter à 2019 pour trouver une grille de départ plus importante, avec un nombre record de 72 voitures.
Parmi les 66 équipes participantes, il y aura cette année encore de nombreux pilotes suisses. L'Audi WRT n°46 fera l'objet d'une attention particulière. Nico Müller la partagera avec la légende de la moto Valentino Rossi et la star locale Frédéric Vervisch. Ricardo Feller a également de bonnes chances de gagner avec l'Audi n°66, le vainqueur DTM étant accompagné de Markus Winkelhock et Dennis Marschall. Deux Suisses (Lucas Légeret et Patric Niederhauser) et l'Allemand Christopher Mies se relaieront dans l'Audi Sainteloc. Raffaele Marciello est un autre candidat à la victoire finale. Avec Jules Gounon (F) et Daniel Juncadella (E), le pilote d'usine Mercedes du Tessin forme un trio particulièrement performant. L'Allemand Marvin Kirchhöfer est également au départ avec une licence suisse. En tant que «Lucernois», l'ancien pilote de GP2 conduit une McLaren 720S GT3 dans la classe Pro avec le numéro 38.
Voici un aperçu de tous les Suisses et Suissesses des 24h de Spa de cette année:
Pro
Nico Müller sur Audi R8 LMS GT3 #46
Ricardo Feller sur Audi R8 LMS GT3 #66
Raffaele Marciello sur Mercedes AMG GT3 #88
Marco Mapelli sur Lamborghini Huracan GT3 Evo #6
Lucas Légeret et Patric Niederhauser sur Audi R8 LMS GT3 #25
Marvin Kirchhöfer sur McLaren 720S GT3 #38
Pro AM Cup
Nicolas Leutwyler sur Porsche 911 GT3R #24
Antonin Borga sur Bentley Continental GT3 #107
Gold Cup
Karim Ojjeh sur Audi R8 LMS GT3 #10
Rahel Frey sur Ferrari 488 TG3 #83
Julien Apothéloz sur Porsche 911 GT3R #91
Silver Cup
Alain Valente sur Mercedes AMG GT3 #4
Dominik Fischli sur Porsche 911 GT3R #22
Mauro Calamia sur Porsche 911 GT3R #56
Comme en 2021, Emil Frey Racing engage trois Lamborghini (2x Pro, 1x Silver Cup). Pour l'équipe de Safenwil, l'édition de cette année ne peut être que meilleure. L'année dernière, les trois voitures avaient été éliminées. Deux d'entre elles avaient été perdues dans des accidents à haute vitesse dès la première heure de course.
Vous trouverez plus d'informations (également sur le livetiming/-streaming) en cliquant sur ce lien. La course entière peut être suivie en direct sur la chaîne YouTube de GT World en cliquant sur ce lien.
Les favoris se sont imposés lors de la troisième course du Championnat suisse de la montagne 2022 entre Ayent et Anzère. En tête, le vainqueur du jour Eric Berguerand qui a battu un nouveau record de parcours.
Eric Berguerand avait déjà posé de nouveaux jalons en 2019 lors de la dernière saison des courses de côte avant le coronavirus. Cette année, ce pilote âgé de 43 ans, originaire de Charrat près de Martigny (VS), a remis cela. Lors de sa course à domicile, Berguerand a déjà établi un nouveau temps de référence non officiel lors de l'entraînement de samedi en 1:25,668 min. Mais cela n'a visiblement pas semblé suffire au pilote de la Lola FA99 noire. Lors de la première course du dimanche matin, Berguerand a profité des bonnes conditions pour battre le record de la piste de plus de deux secondes et demie, soit 1:24,240 min, ce qui correspond à une vitesse moyenne de 149,57 km/h.
Berguerand a également réalisé le meilleur temps lors de la deuxième et de la troisième manche. Cependant, il s’est permis d’aborder les choses avec plus de calme. En additionnant les deux manches les plus rapides, le pilote de l'équipe «Atelier de la Tzoumaz» a fini avec 5,8 secondes d'avance sur le deuxième, Marcel Steiner. Le Bernois était le plus près de Berguerand après deux troisièmes places dans les deux premières courses, mais il n'avait aucune chance contre le sextuple champion suisse. «Après le temps record d'Eric à l'entraînement, je pressentais qu'il allait faire encore mieux», a déclaré Steiner. «Pour être franc, j'ai pourtant gravi la montagne avec une grande vitesse. Mais je ne savais pas comment je pouvais le battre. Nous sommes encore en phase d'apprentissage avec notre LobArt-Honda turbo. Après tout, cela a suffi cette fois pour terminer deuxième.»
Derrière Berguerand et Steiner, Robin Faustini s'est emparé de la troisième place sur son Osella FA30. Il a manqué au jeune Argovien à peine 1,4 seconde par rapport à Steiner lors de l'addition des deux courses les plus rapides. La quatrième place est revenue au revenant Joël Volluz (également sur Osella FA30). Le Valaisan, qui avait dû abandonner lors de la deuxième course de côte de la saison à La Roche en raison de problèmes d'embrayage, a laissé entendre qu'il était sur le point de retrouver sa forme antérieure en réalisant trois courses constantes en dessous de 1:30 min. «J'ai retrouvé la confiance et le goût de la compétition», déclare Volluz. «Même si les temps ne sont pas encore vraiment extraordinaires. Mais cela viendra par la suite.»
La cinquième place du classement final a été remportée par un autre Valaisan: Joël Grand. Ce pilote de 35 ans a amélioré de dix secondes le record de la piste dans sa catégorie et, au volant de son Osella PA21 JRB de 1000 cm3, il a une nouvelle fois laissé Michel Zemp à distance sur sa Norma M20 FC. «Je suis très satisfait de ma performance, car j’ai été plus rapide que Michel dans les trois manches, et pourtant avec un moteur de plus faible cylindrée», a commenté Grand.
Chez les voitures de formule jusqu'à 2000 cm3, le gagnant s'appelle Philip Egli. Le spécialiste du slalom a réalisé trois manches constantes avec sa Dallara-F3 et a devancé Joël Burgermeister de 2,6 secondes au classement final. La troisième place est allée au revenant Roland Bossy. Après une première course mitigée, le Jurassien s'est dangereusement rapproché de Burgermeister en réalisant deux chronos remarquables lors de la deuxième et troisième manche. Au classement final, il n'a manqué à Bossy qu'une demi-seconde!
Reto Meisel, le pilote de voiture de tourisme le plus rapide, a pris la 7e place du SCRATCH, devançant ainsi encore Egli. Après le premier passage, les choses ne semblaient pourtant pas très favorables pour Meisel. Un câble trop juste sur la Mercedes SLK 340 a causé une panne d'embrayage. «Nous avons dû remplacer l'embrayage et nous n'avions qu'une heure et demie pour le faire», explique Meisel. Avec un nouvel embrayage, Meisel a pu avancer beaucoup plus vite lors de la deuxième course. En 1:34,865 min, le leader du classement des voitures de tourisme s'est également vu créditer d'un nouveau record. Après trois manches, il avait deux secondes d'avance sur Roger Schnellmann (Mitsubishi Evo 8) et onze secondes sur le vainqueur de l'IS Frédéric Neff (Porsche 996 GT2 R) qui, après avoir encaissé deux fois zéro points à Hemberg et La Roche, a vu le drapeau à damier pour la première fois de l'année et s'est imposé comme meilleur pilote Porsche de 0,2 seconde contre son collègue de marque Bruno Sawatzki.
Une triple victoire d'Opel Kadett a été enregistrée dans la catégorie Interswiss jusqu'à 2000 cm3, qui comptait 20 pilotes. Jürg Ochsner l'a emporté de justesse devant Marco Geering et Philip Niederberger. Dans la classe des moins de 2500 cm3, c'est également un pilote d'Opel Kadett, Armin Banz, qui est arrivé en tête. Dans la catégorie IS jusqu'à 3500 cm3, Dominic von Rotz (Audi A4) s'est imposé à Anzère face à la dame la plus rapide, Vanessa Zenklusen.
La catégorie E1 jusqu'à 1600 cm3 a été dominée une fois de plus par Martin Bürki. Dans le groupe à forte participation, l'E1 jusqu'à 2000 cm3, la victoire est revenue, comme à La Roche, à Sébastien Coquoz (Opel Kadett C) devant Reto Steiner (Ford Escort) et Christian Darani (Fiat X1/9).
Dans la catégorie de cylindrée supérieure, jusqu'à 2500 cm3, Benoît Farine (Honda CRX) s'est imposé. Hermann Bollhalder (Opel Speedster) et Martin Oliver Bürki (BMW E33) se sont également livré un superbe duel en E1 jusqu’à 3000 cm3, Bollhalder ayant cette fois-ci remporté la victoire.
Dans la Renault Classic Cup, c'est Philip Krebs qui a triomphé cette fois-ci. L'ex-champion bernois a relégué Denis Wolf, jusqu'ici double vainqueur de la saison, à la deuxième place par un peu plus d'une demi-seconde. Michael Schläpfer a terminé troisième. Grâce à la victoire de Krebs, Martin Bürki est devenu le seul leader de la coupe de la montagne à la mi-saison du Championnat suisse de la montagne.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de Ayent–Anzère sur le site Internet www.ayent-anzere.ch
Et voici la suite des événements
19-21 août, St-Ursanne - Les Rangiers
27/28 août, Oberhallau
10/11 septembre, Gurnigel
Les vainqueurs de la troisième manche du Championnat suisse de la course de côte de cette année, entre Ayent et Anzère (VS), vont-ils à nouveau s'appeler Eric Berguerand (pour les voitures de course) et Reto Meisel (pour les voitures de tourisme)?
Eric Berguerand a déjà gagné six fois sa course à domicile. Dimanche, il visera un septième triomphe lors de la 45e édition de la course de côte d'Ayent à Anzère. Ce pilote de 43 ans, originaire de Charrat près de Martigny (VS), a déjà dominé les deux premières courses de la saison, à Hemberg et à La Roche. C'est surtout à La Roche – sur un circuit de la même longueur qu'à Anzère – que le sextuple champion suisse de la montagne n'a rien laissé au hasard chez les voitures de course. Le pilote et sa Lola FA99 ne font qu'un. «C'est pour cela qu'il est si difficile de le battre», explique Marcel Steiner, qui se trouve en troisième position au championnat.
Steiner a lui aussi déjà gagné quatre fois à Anzère – la dernière fois en 2017, où il avait battu Berguerand de 0,54 seconde à l'addition des deux manches les plus rapides. Mais à l'époque, Steiner n'avait pas encore de turbopropulsion. Il mise sur celle-ci depuis la modification de sa LobArt et il annonce: «J'espère que tout résistera et que nous aurons moins de perte de puissance dans l'air d'altitude d'Anzère que lors des courses précédentes.» Steiner a réglé le problème technique de La Roche. Le moyeu de roue de sa voiture de sport E2 est à présent en acier et non plus en aluminium.
Berguerand reste cool comme à son habitude en vue de la troisième course et la possibilité d'y inscrire un hat-trick. Lors des courses précédentes, il a toujours triomphé dès la première manche. «La première manche se déroule généralement dans les conditions de température les plus favorables», explique Berguerand. «À La Roche, j'ai réussi un très bon chrono lors de la première manche. J'ai donc pu partir au départ de la deuxième manche totalement sans stress.»
L'un de ceux qui pourraient bien représenter une menace pour les deux multichampions est Robin Faustini. Grâce à deux deuxièmes places lors des deux premières courses, l'Argovien se trouve à la deuxième place avec son Osella FA30 – encore avant Steiner. Mais Faustini ne connaît le circuit d'Anzère, long de 3,5 kilomètres, que par la Formule 3000, qu'il a encore pilotée lors de la dernière édition en 2019. «Avec l'Osella, je n'ai encore jamais roulé à Anzère», explique Faustini. «Mais c'était déjà le cas à Hemberg et à La Roche et lors de ces deux courses, ça s'est plutôt bien passé.»
Avant Ayent-Anzère, la quatrième place dans la catégorie des voitures de course revient à Joël Grand. Le Valaisan réalise jusqu'à présent une saison d'enfer avec son Osella PA21 et, malgré un moteur moins performant, il devance encore Michel Zemp au classement intermédiaire sur sa Norma M20FC. Pour Anzère et le reste de la saison, Grand, âgé de 35 ans, a adapté le rapport de transmission. «J'ai un nouveau système», explique le Chalaisan. «À Hemberg et à La Roche, le rapport était trop long. Maintenant, nous l'avons adapté. J'espère que cela me permettra de faire un pas supplémentaire en avant.»
Thomas Amweg sera également de nouveau au départ. Toutefois, l'Argovien devra toujours se contenter de la Lola T94-50. Le départ au volant de l'ex-Formule 3000 Volluz est encore retardé. Joël Volluz, vainqueur d'Anzère en 2015, fait lui aussi une nouvelle tentative avec son Osella FA30. Le Valaisan a récemment rencontré des problèmes d'embrayage à La Roche et espère les avoir résolus entre-temps.
La course des véhicules de formule jusqu'à 2000 cm3 sera également captivante. En plus de Philip Egli, Christian Balmer et Joël Burgermeister, six autres pilotes seront au départ, dont Roland Bossy. Le Jurassien a récemment fait son retour lors d'une course de côte en France après douze ans d'absence. Bossy roulera sur une Dallara F314. Thomas Zürcher ne sera pas au départ. Le pilote Tatuus de Thierachern (Berne), opéré du ménisque, s'était certes inscrit pour Anzère, mais n'a pas (encore) eu le feu vert des médecins.
Bei den Tourenwagen strebt Reto Meisel (51) auf seinem Mercedes 340 SLK nach seinen Siegen in Hemberg und La Roche wie Berguerand bei den Rennwagen einen Hattrick an. Der Aargauer ist in Anzère noch immer Streckenrekordhalter in drei verschiedenen Klassen und feiert dieses Jahr sein 30-jähriges Jubiläum. 1992 stand Meisel zum ersten Mal in Anzère am Start. Damals noch auf einem Opel Kadett. «Ich hatte zu Beginn dieser Saison keine Ambitionen auf den Schweizer Meistertitel», sagt Meisel. «Aber inzwischen habe ich natürlich schon Lunte gerochen.»
Dans la catégorie des voitures de tourisme, Reto Meisel (51 ans) vise un hat-trick sur sa Mercedes 340 SLK après ses victoires à Hemberg et La Roche, comme Berguerand dans la catégorie des voitures de course. À Anzère, l'Argovien détient toujours le record du parcours dans trois catégories différentes et fête cette année ses 30 ans de carrière. C'est en 1992 que Meisel a pris le départ pour la première fois à Anzère. À l'époque, c'était encore sur une Opel Kadett. «Au début de cette saison, je ne nourrissais pas d'ambitions pour le titre de champion suisse», explique Meisel. «Mais depuis, j'ai bien sûr déjà senti le parfum.»
Parmi les adversaires de Meisel à Anzère, on compte en premier lieu Roger Schnellmann sur Mitsubishi Evo 8 et le pilote Interswiss Frédéric Neff sur sa nouvelle Porsche 996 GT2 R. Ce dernier n'a pas encore de résultats probants à son actif depuis son retour. Lors des deux premières courses, le champion de voitures de tourisme 2017/2018 a dû plier bagage prématurément en raison de problèmes techniques.
À propos du parcours: Le parcours d'Ayent à Anzère mesure 3,5 kilomètres. Le dénivelé est de 319 mètres. La pente moyenne est de 9,12 pour cent. Le record absolu du parcours est détenu par Berguerand en 1:26,992 min (= 144,84 km/h). Il date de 2018 et n'a pas pu être battu lors de la dernière édition en raison de la pluie. Le record de victoires à la course de côte Ayent-Anzère est détenu par Fredy Amweg avec 13 victoires – devant Jean-Daniel Murisier (9), le parrain de Joël Volluz. Parmi les participants actuels, Berguerand est le plus titré avec six victoires.
Le coup d'envoi sera donné le samedi 23 juillet dès 7h15 avec les premières manches d'entraînement. Le dimanche 24 juillet, les courses se dérouleront entre 7h15 et 18h30. Chaque catégorie comportera trois manches (dans la mesure du possible). Les deux chronos les plus rapides seront additionnés. La remise des prix aura lieu à partir de 19h30 sur la place du village d'Anzère.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte d’Ayent-Anzère sur le site Internet www.ayent-anzere.ch
Dates du Championnat suisse de la montagne 2022
11/12 juin, Hemberg
18/19 juin, La Roche – La Berra
23/24 juillet, Ayent – Anzère
19-21 août, St.Ursanne – Les Rangiers
27/28 août, Oberhallau
10/11 septembre, Gurnigel
Martin Bürki domine le Championnat suisse des slaloms depuis des années. S'il avait fauté une fois en 2022 et que cela ne lui avait pas suffi pour remporter le titre, le champion se serait quand même appelé Martin Bürki.
Ils ne sont ni parents ni alliés. Et pourtant, ils s'appellent tous les deux Martin Bürki et habitent dans un rayon de 20 kilomètres. L'un à Sigriswil, sur la rive droite du lac de Thoune, l'autre à Amsoldingen, sur la rive gauche du lac. L'un, le champion en série Martin Bürki (54 ans), conduit une VW Polo vert vif, l'autre Martin (Oliver) Bürki (37 ans) une BMW E33 noire. Tous deux ont le pied lourd sur l'accélérateur. Ils l'ont prouvé lors du championnat de slalom qui vient de s'achever: MB, le plus âgé, avec son neuvième titre suisse en slalom, MB, le plus jeune, avec une deuxième place finale, son meilleur classement à ce jour. Une raison suffisante pour interviewer le Bürki II. de la classe E1 jusqu'à 3000 cm3.
Félicitations pour ta deuxième place au Championnat suisse des slaloms 2022. C'est ton meilleur classement à ce jour, non?
Martin Oliver Bürki: Oui, c'est vrai. En 2015, j'ai été proche du podium en terminant quatrième. A l'époque, j'avais récolté 160 points en dix courses. C'était dix de moins. Les deux années suivantes, ces 160 points auraient suffi pour une place sur le podium. Mais c'est du passé. Maintenant, ça a marché. Et la joie de la deuxième place est grande.
Une place sur le podium aux Championnats suisse des slaloms 2022 était-elle dès le départ l'objectif déclaré?
Non, je n'avais pas vraiment d'objectif. Mais après les deux victoires de classe à Ambri, je me suis dit: «Maintenant, tu dois aussi participer aux autres courses!»
Cinq pilotes ont atteint le maximum de points lors du CS des slaloms 2022. La saison a été décidée en fonction des résultats biffés et du nombre d'adversaires dans chaque classe. La densité des performances le montre: elle ne tolère aucune erreur.
C'est vrai. J'ai fait un faux pas à Frauenfeld. J'y ai laissé l'aileron arrière à la maison, pensant que ça fonctionne aussi sans aileron. Je n'ai donc terminé que deuxième de ma classe, derrière Hermann Bollhalder. Mais au classement final, une victoire de classe à Frauenfeld n'aurait pas fait de différence. Certes, j'aurais alors eu, comme mon homonyme, un «vingt» comme résultat à biffer. Mais il aurait quand même vaincu quelques adversaires de plus que moi.
Que faut-il pour détrôner le champion en série?
En premier lieu, une technique fiable. Je dis toujours: «J'aime bien bricoler, mais pas sur le circuit. Là, tout doit fonctionner!» Ensuite, il faut suffisamment d'adversaires. Et c'est là que nous verrons l'année prochaine dans quelle catégorie l'ancien et le nouveau champion concourra. Il a d'ailleurs laissé entendre qu'il changerait de véhicule.
Quelles sont les autres courses à quelles tu vas participer cette année encore?
Je participe encore aux courses de côte d'Anzère, d'Oberhallau et du Gurnigel. Je ne peux pas encore dire si je serai présent aux Rangiers.
La mission «titre de champion du monde» sera encore difficile pour Edoardo Mortara. Lors du double header de la Formule E à New York, le Genevois aurait pu marquer de vrais points en se classant deuxième, mais la course a été jugée différemment...
New York n'est pas et ne sera jamais un bon endroit pour Edoardo Mortara. Le Genevois n'a que très peu augmenté son compteur de points dans le «Big Apple» en se classant 9e et 10e. Il a tout de même réalisé le meilleur tour en course lors des deux courses, ce qui lui a valu un point supplémentaire. Et il n'avait encore jamais figuré dans le top 10 à New York. De ce point de vue, Mortara s'en est mieux sorti que les années précédentes.
Malgré tout, il aurait pu marquer beaucoup plus de points. Surtout lors de la première course. Une pluie torrentielle a semé le chaos sur le circuit. Les pilotes se sont retrouvés dans les barrières à plusieurs reprises à cause de l'aquaplaning (dont Sébastien Buemi). Mortara s'est également écrasé et a perdu son aileron avant. Il a toutefois réussi à remettre sa voiture sur la bonne voie et s'est retrouvé soudainement en deuxième position derrière Robin Frijns. Mais la joie n'a pas duré longtemps. L'interruption de la course peu avant la fin signifiait que la course était jugée deux tours avant le crash de masse. Et à ce moment-là, Mortara se trouvait encore en neuvième position. Au lieu de 18 points, Mortara n'en a obtenu que deux (plus le point supplémentaire pour le meilleur tour en course).
Lors de la deuxième course, Mortara est parti de la dernière ligne de départ (sans temps), car il y a eu un problème avec son système brake-by-wire lors des qualifications. En course, il a réussi à se hisser à la 10e place. Comme le Belge Stoffel Vandoorne a terminé deuxième, Mortara a perdu la tête du championnat du monde. L'écart est de onze points. Pour renverser la vapeur, Mortara, jusqu'ici triple vainqueur de la saison, a encore deux événements doubles devant lui. Les 30 et 31 juillet à Londres et les 13 et 14 août à Séoul.
Si Mortara a perdu la deuxième place à cause de la règle de l'abandon, son compatriote suisse Sébastien Buemi en a profité. La 5e place est le meilleur résultat de la saison pour l'Aiglon. Mais le recordman des victoires en Formule E ne peut pas se réjouir de sa 14e place au championnat.
La société DTC Dynamic Test Center AG a réalisé une enquête préliminaire sur les Legends Cars à la demande d'Auto Sport Suisse. Le rapport final met en lumière de gros défauts de sécurité.
Sur mandat d'Auto Sport Suisse, le DTC Dynamic Test Center AG de Vauffelin, au-dessus de Bienne, a soumis un véhicule de type «Legends Cars» du constructeur «US Legend Cars International» à un contrôle de protection des occupants dans le cadre d'une enquête préliminaire. Les coûts de ce contrôle de la protection des occupants s'élèvent à environ CHF 7'500.- et sont entièrement pris en charge par Auto Sport Suisse.
Le rapport final de cette enquête préliminaire est désormais disponible.
Le DTC Dynamic Test Center AG, en tant que laboratoire d'essais reconnu par la FIA depuis 2021 (FIA technical list N°4), a expertisé à cet effet un véhicule de course ainsi qu'un cadre avec cage de sécurité intégrée et a défini les essais possibles. Le véhicule et le cadre ont été aimablement mis à disposition par des représentants de Legends Cars.
Avant que les véhicules de ce type ne soient éventuellement admis en Suisse pour des slaloms, des courses de côte et des courses sur circuit autorisés, les tests suivants doivent être effectués selon la proposition du DTC Dynamic Test Center AG:
1. Test statique ou simulation de la cage de sécurité selon les prescriptions de la FIA au moyen de trois essais:
a. Essai statique vertical de l'arceau de sécurité principal
b. Essai statique latéral de l'arceau de sécurité principal
c. Essai statique de l'arceau de sécurité avant avec angle combiné.
2. Essai dynamique contre un poteau conformément à la R 135 de l’UNECE
3. Collision frontale contre une barrière rigide selon l’UNECE-R 12
4. Essai d'ancrage de la ceinture de sécurité selon l’UNECE-R 14
5. Collision arrière selon l’UNECE-R 153En outre, un siège conforme à la norme FIA actuelle 8855-2021 devrait être installé et le port d'un dispositif de retenue frontale de la tête (FHR) comme par exemple HANS (voir également la norme FIA 8858-2010) devrait être prescrit.
Auto Sport Suisse prévoit que, dans l'intérêt de la sécurité de tous les pilotes, des commissaires de piste, des spectateurs et de tous les intervenants sur les circuits, ces propositions ou recommandations d'essais doivent être intégralement mises en œuvre par le DTC Dynamic Test Center AG avant qu'une éventuelle homologation puisse avoir lieu.
Le rapport détaillé de ce test de protection des occupants est joint (en allemand) et sera également envoyé pour information au Département technique de la FIA (Fédération Internationale de l'Automobile) à Genève.
Le troisième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse à Franciacorta, en Italie, a été placé sous le signe de Jasin Ferati, Alexandre Mottet, Stefano Monaco et Nicolas Garski.
Jasin Ferati a pu se réjouir d'un week-end impeccable à Franciacorta: le pilote de promotion soutenu par le Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG s'est assuré le meilleur temps lors des qualifications de la GT3 Cup, a réalisé deux fois le meilleur tour en course et a remporté les deux manches de sprint pratiquement sans être inquiété – le jeune talent de 18 ans a ainsi réussi à marquer un maximum de points au volant de la 911 GT3 Cup d'environ 515 ch de la génération actuelle du modèle 992.
Gregor Burkard a pris la deuxième place de la première course, qui comptait 21 tours. Il a dû se battre contre deux poursuivants: Jürg Aeberhard et Ernst Keller. Aeberhard avait pris la troisième position au sixième tour. A l'arrivée, seulement 0,267 seconde le séparait de celui qui le précédait, tandis que lui-même ne franchissait la ligne d'arrivée qu'avec 265 millièmes de seconde d'avance sur Keller. La cinquième place est revenue à Alexander Schwarzer devant Gabriel Rindone.
Lors de la deuxième course, Jürg Aeberhard a poursuivi sa course de rattrapage: Après douze tours, il a repris la deuxième position à Gregor Burkhard et a creusé un écart de 4,3 secondes jusqu'à l'arrivée après 20 tours. Burkard est resté troisième sans être inquiété, tandis que derrière lui, Ernst Keller a réussi à se défendre contre Alexander Schwarzer.
«Depuis la course du Castellet, j'ai encore pu m'améliorer et cela a maintenant porté ses fruits», a déclaré Ferati. «Mon week-end à Franciacorta s'est vraiment bien passé, j'ai été compétitif dans chaque course et j'ai pu ramener deux victoires.»
Dans le groupe GT4 Clubsport, Alexandre Mottet a remporté deux victoires au classement général et Nicolas Garski a poursuivi sa série de succès dans la Porsche Driver Competition. En Open GT, Stefano Monaco s'est assuré deux fois la première place.
«Notre visite à l'Autodromo di Franciacorta a dépassé nos attentes. Le Porsche Experience Center rend ce lieu unique dans le calendrier», a déclaré Richard Feller, responsable de la Porsche Sports Cup Suisse. «D'un point de vue sportif, je suis très heureux que Jasin Ferati justifie sa nomination en tant que pilote de promotion par de superbes courses en GT3 Cup. Il semble qu'avec ce jeune homme de 18 ans, nous ayons à nouveau trouvé un talent qui mérite notre soutien.»
Vous trouverez de plus amples informations sur la Porsche Sports Cup Suisse en cliquant sur ce lien.
Alain Valente, Kevin Gilardoni, Nico Müller, Rahel Frey et Sébastien Buemi ont compté parmi les Suisses les plus performants sur la scène internationale ce week-end.
Jusqu'à présent, la saison d'Alain Valente en GT Open 7, 12, 9 et 13 n'était pas vraiment prometteuse. Ce week-end, le déclic s'est produit. Valente et son coéquipier allemand Florian Scholze ont remporté leur première victoire de la saison au Hungaroring. Lors de la deuxième course, le pilote Mercedes s'est classé 7e (P5 dans sa catégorie). Kevin Gilardoni s'est encore mieux débrouillé. Le Tessinois, qui est passé du rallye au circuit il y a quelques années seulement, a également fêté sa première victoire de la saison lors de la course du dimanche, après avoir terminé 4e le samedi. Grâce à ce triomphe, Gilardoni a pris la tête du classement général après 7 courses sur 13. Pour Yannick Mettler et Dexter Müller (également Mercedes), les deux courses en Hongrie se sont terminées aux 6e et 9e rangs.
Nico Müller a également pu jubiler. Lors de la course WEC de Monza, le pilote d'usine Audi et son équipe Vector sont montés pour la première fois de la saison sur la troisième marche du podium en LMP2. Louis Delétraz s'est quant à lui classé sixième, ses chances de remporter la catégorie ayant été réduites à néant par une collision au départ. La victoire en LMP2 est revenue à l'équipe helvético-belge Realteam by WRT. Le pilote Toyota et vainqueur du Mans Sébastien Buemi a terminé deuxième dans la catégorie Hypercars derrière l'Alpine victorieuse et occupe également la deuxième place au classement intermédiaire du championnat du monde. Rahel Frey a également décroché son premier podium. Après avoir décroché une pole position historique samedi, la Soleuroise a pris la deuxième place dans l'équipe exclusivement féminine d'Iron Dames et a rencontré sur le podium Nicolas Leutwyler, qui a terminé troisième à seulement 3,6 secondes de Frey.
Jenzer Motorsport a également fêté son meilleur résultat de la saison en Formule 3 FIA: le Finlandais William Alatalo a terminé huitième lors de la course sur le Red Bull Ring – juste devant son coéquipier, l’israélien Ido Cohen. Grégoire Saucy a terminé deux fois en dehors des points. En Formule 3 Régionale, qui a eu lieu ce week-end au Hungaroring, Joshua Dufek s'est classé 5e et 6e. Au championnat, le jeune homme de 17 ans originaire du lac Léman est 13e. Le deuxième Suisse, Axel Gnos, n'a toujours pas marqué de points.
Lors des 6 heures de course ADAC Ruhr-Pokal au Nürburgring, Julien Apothéloz a manqué de peu le podium en se classant quatrième. Miklas Born/Philip Ellis ont été éliminés après des tours de tête. Les victoires de classe ont été remportées par Marco Timbal et Ivan Reggiani AT(-G) et Max Langenegger/Bernhard Badertscher (SP2T).
Fin octobre, les FIA Motorsport Games, déjà reportés à deux reprises, devraient enfin avoir lieu. Auto Sport Suisse s'efforce également d'amener une délégation au départ. Les pilotes suisses intéressés peuvent s'adresser à nous.
Au cours des deux dernières années, l'autorité suprême du sport automobile, la FIA, a dû annuler ses Motorsport Games pour des raisons bien connues. Du 26 au 30 octobre 2022, l'événement devrait finalement avoir lieu autour du circuit du Castellet, dans le sud de la France. Auto Sport Suisse s'efforce également d'envoyer une délégation. Les pilotes suisses intéressés peuvent s'annoncer directement auprès de la fédération jusqu'au 15 août au plus tard (tél. 031 979 11 11 ou e-mail: info@motorsport.ch). La place dans la discipline Esports est déjà attribuée. La Suisse y sera représentée par Thomas Schmid, qui a remporté le championnat officiel suisse de sim-racing en 2021. Dans d'autres catégories, cinq autres pilotes intéressées se sont déjà manifestées.
17 catégories différentes seront au départ fin octobre au Castellet et dans ses environs (entre parenthèses, le nombre de pilotes autorisés à concourir par pays)
*Dans la catégorie Endurance, il est possible d'engager deux voitures par nation (donc six pilotes). Outre les voitures GT3, il est prévu d'utiliser des voitures LMP3
Les exigences exactes en termes d'âge, de licence, etc. sont disponibles sur ce lien.
Il est important de savoir que la participation est à vos frais. Pour plus de transparence, nous avons dressé une liste des coûts tels qu'ils sont calculés par l'organisateur à l'heure actuelle.
**plus 4'000 euros de dépôt
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 2: One to watch – Jürg Brunner.
Jürg Brunner fait partie de ces jeunes qui ne sont pas nés dans une famille de pilotes. Mais quand on a grandi à Hemberg, un village de 1000 âmes, le sport automobile n’est jamais loin. Il y a bien des années, ce Saint-Gallois de 26 ans donnait un coup de main dans le parc des concurrents de la course de côte qui se déroulait devant sa porte. «Je me passionnais déjà pour les voitures avant cela», explique-t-il. «Mais c'est là que j'ai noué les premiers contacts en vue de piloter moi-même.»
Jürg Brunner devint bientôt l'heureux propriétaire d'une Renault Clio II. Une bonne affaire, rigole-t-il. Mais à part le châssis sport, cette nouvelle acquisition n'était pas prête à courir. «Je ne suis pas mécano, je travaille dans les travaux publics», explique Jürg. «Mais avec l'aide de copains, j'ai pu préparer ma Clio et la munir d’un arceau-cage.»
Abstraction faite de quelques courses de caisses à savon disputées lorsqu'il était adolescent, Jürg Brunner fait ses débuts en compétition au niveau national en 2017, avec une licence LOC. Dans le classement de Frauenfeld en 2018, il apparaît en 11e position de la classe L4. Son retard sur les leaders est considérable et son pilotage manque encore de rigueur. Dans les deux manches, il écope de pénalités pour des erreurs de portes. Mais Jürg apprend vite. En 2019, courant pour la victoire de sa classe à Hemberg, quasiment dans son jardin, il met malencontreusement sa Clio sur le toit lors de la dernière manche et se retrouve à la 2e place avec une voiture démolie. La saison est terminée. Et en 2020, au moment d’attaquer la Renault Classic Cup avec une nouvelle voiture, c’est la pandémie qui lui met des bâtons dans les roues.
Mais Jürg Brunner n'abandonne pas. En 2021, il laisse éclater son talent. Certes, il n'obtient que des demi-points, en Coupe Clio, en raison de la pénurie de concurrents, mais cela ne le dérange pas. Il acquiert de l'expérience, devient de plus en plus rapide (2e à Oberhallau) et boucle la saison à la 6e place: «Compte tenu de mon manque d'expérience sur circuit, ça s'est très bien passé au Nürburgring ou à Hockenheim.»
«Learning by doing», telle est la devise de Jürg Brunner. Son d'engagement ne fait pas défaut. En 2022, il disputera toutes les courses, à part celle d’Ambri. «J'ai dû y renoncer en raison d'un mariage», s’excuse-t-il. L’espoir de Hemberg ne pense pas encore à faire le saut dans une voiture plus puissante, mais il a néanmoins une idée claire de la direction à prendre: «Ce qui m'attire, c'est ce que Roger Schnellmann a mis sur pied.» Lui aussi a vu petit au début. Et aujourd'hui, avec sa Mitsubishi Evo, il compte parmi les meilleurs pilotes de côte en Europe.
En remportant sa troisième victoire de la saison en Formule E, Edoardo Mortara a éclipsé tous ses collègues pilotes suisses le week-end dernier.
Edoardo Mortara a repris la tête du classement général lors de la dixième course du championnat du monde de Formule E de cette année. Après ses victoires en Arabie saoudite et à Berlin, le Genevois a remporté sa troisième victoire de la saison à Marrakech.
«Cette victoire est le résultat d'une performance incroyable de toute l'équipe», a déclaré Mortara. «Notre stratégie de course a parfaitement fonctionné, même s'il y avait beaucoup de pression de la part d'Antonio Félix da Costa et de Jean-Eric Vergne. Les températures élevées ont rendu la gestion de la batterie, des pneus et de l'énergie particulièrement difficile, mais au final, tout s'est bien passé pour moi et toute l'équipe peut être fière.»
Il reste encore trois doubleheaders, soit six courses, à disputer. Cela signifie que Mortara est encore loin d'avoir atteint son but. Et la concurrence le suit de près. Vergne n'a que onze points de retard, Stoffel Vandoorne quatorze et Mitch Evans quinze, mais il est permis de rêver. Un champion du monde suisse serait formidable, n'est-ce pas?
Cette fois-ci, les pilotes suisses d'Audi n'ont pas ou peu marqué de points en DTM. Nico Müller a dû mettre les voiles au Norsiring lors de la première manche après un embouteillage au virage 1. Lors de la deuxième manche, le Bernois a terminé douzième. Samedi, Ricardo Feller, vainqueur à Imola, a marqué quatre points en se classant huitième malgré les 25 kilos supplémentaires. Le dimanche, il a dû abandonner après avoir été touché plusieurs fois à l'arrière. Rolf Ineichen (Lamborghini) n'a pas pris le départ pour des raisons de santé.
En revanche, Raffaele Marciello s'est assuré deux places de podium lors de l'avant-dernière course du GT World Challenge Sprint à Misano. Le Tessinois au service de Mercedes occupe la deuxième place du classement général, à 11,5 points du duo belge Vanthoor/Weerts. La dernière course aura lieu les 17 et 18 septembre à Valence.
Fabienne Wohlwend a frôlé le podium lors de la quatrième course des W Series à Silverstone. La Liechtensteinoise est 9ème au classement général, la victoire à Silverstone revenant pour la quatrième fois consécutive à Jamie Chadwick.
Le compatriote de Wohlwend, Matthias Kaiser, a décroché à Monza son premier podium dans le championnat ELMS en cours. Louis Delétraz, leader après trois courses, a dû se contenter cette fois d'une cinquième place. Fabio Scherer, après une bonne qualification (3e place sur la grille), a chuté à la 11e place à cause d'une voiture endommagée. En LMP3, Jérôme de Sadeleer s'est classé troisième. Cool Racing, avec Nicolas Maulini, a terminé sixième. L'équipe Racing Spirit of Leman a également pu jubiler. L'équipe dirigée par Patrick Barbier a triomphé à Monza dans la Michelin Le Mans Cup.
Le champion de Suisse des rallyes en titre Mike Coppens a du mal. A mi-parcours du championnat de Suisse des rallyes, ses chances de défendre son titre ne sont pas au mieux.
Mike Coppens est actuellement l'un des pilotes de rallye les plus rapides de Suisse. En 2021, le pilote de 43 ans originaire de Verbier (VS) a non seulement remporté pour la première fois «son» Rallye du Valais, mais il s'est également assuré le titre de champion. En 2022, à mi-parcours du championnat de Suisse des rallyes, la situation n'est pas aussi rose. Après trois manches, Coppens n'occupe «que» la troisième place intermédiaire, à 26 points du leader Jonathan Hirschi. Coppens a souligné la performance de ce dernier à l'issue du Rally di Alba. «Ce n'est pas seulement depuis sa victoire à Alba qu'il est le plus rapide d'entre nous», dit Coppens. «Je pense qu'il l'était déjà depuis le début de la saison. La combinaison entre lui et sa VW Polo fonctionne très bien. En ce moment, il est difficile de lui tenir tête.»
Coppens n'a pas encore fait une croix sur le championnat. Mais il est dans le métier depuis suffisamment longtemps (depuis 2011) pour savoir à quel point il est difficile de rattraper un pilote comme Hirschi, qui a) n’est pas seulement en forme, mais b) dit de lui-même qu'il n'a pas encore atteint sa limite. Le fait est que sans sa crevaison dans la dernière spéciale du Critérium et sans ses deux pénalités de dix secondes au Rallye du Chablais, Hirschi aurait probablement gagné tous les rallyes de 2022.
Pour compliquer les choses, Coppens n'est pas vraiment satisfait de son passage de Skoda à Citroën à la dernière minute. «Sur les passages rapides, je suis plus rapide avec la Citroën», explique Coppens. «Mais dans les passages techniques, je fais plus d'erreurs qu'avec la Skoda. Celle-ci pardonne beaucoup plus que la Citroën.»
Et Coppens ne se prive pas non plus de faire son autocritique. «Je dois améliorer la manière dont je prends mes notes», dit le Valaisan. «Mon copilote Renaud Jamoul m'a plus que conseillé de le faire.» Selon lui, la prise de notes n'est en principe pas mauvaise, mais pour compenser les secondes qu'il faut justement pour être en tête, Coppens doit y travailler.
Ce que Coppens doit faire différemment dans le détail, il le garde pour lui. «Je peux seulement dire ceci: Renaud est un copilote très expérimenté. Il sait de quoi il parle. Et il s'y connaît aussi très bien en matière de réglages. Ce n'est pas une critique envers mes copilotes qui m'ont guidé l'an dernier. Ils ont tous fait un super travail, sinon je n'aurais jamais été champion de Suisse. Mais Renaud a tout simplement une vision d'ensemble. C'est ce qui fait la différence.»
Coppens n'a vraiment remarqué que les choses ne tournaient pas rond en 2022 que lors du Rally di Alba. «C'était le premier rallye où j'ai pu rouler de A à Z sur le sec. Au Chablais, nous avions des conditions mixtes et je me suis retrouvé complètement dans le mouillé avec les slicks. Au Critérium, c'était glissant du début à la fin.»
Pour réfléchir, Coppens a maintenant un peu de temps. La prochaine manche du Championnat suisse des rallyes, le Rallye du Mont-Blanc, n'aura lieu que du 8 au 10 septembre.
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1 : le Grand Prix de Suisse sur le Bremgartenring.
Genève, Lausanne, Montreux, Erlen, ces quatre anciens circuits de GP ont déjà été présentés. Pour le cinquième opus, nous nous rendons à Berne, sur le circuit le plus célèbre de Suisse, le Bremgarten. Contrairement aux quatre autres, il n'est plus entièrement praticable. Des 7,28 km de jadis, il ne reste que des fragments représentant environ un tiers du tracé. Le reste a été rendu à la nature. Et d'autres parties du circuit ont fait place à de nouvelles routes (rapides).
La ligne de départ et d’arrivée se trouvait à peu près à la hauteur de l'arrêt de bus «Weyermannshaus», devant la blanchisserie Elis. Contrairement à d'autres circuits suisses, le Bremgarten proposait à cet endroit une voie des stands séparée de la piste. Il n’en reste plus rien aujourd’hui, à l’instar de la tribune principale qui, en face, pouvait accueillir 4000 personnes et fut démantelée en 1970. Après le départ, la gravière était le premier passage clé. Ce tronçon en descente est aujourd'hui une rue à sens unique, dont il n'est pas possible de retracer exactement l'accès. Quelque part entre la piste cyclable et le sentier piétonnier, Fangio et consorts devaient accélérer à fond à l'époque. En pleine forêt!
L’Eymattstrasse a aussi changé par rapport à autrefois. Entre la passerelle d'Eichholz et la rampe de Jorden, une croix sur un arbre rappelle les drames qui se sont joués là. C'est à cet endroit qu'Achille Varzi fut victime d'un accident en 1948. Le pilote italien, qui aimait les femmes et les drogues par-dessus tout, n’eut que deux accidents dans sa carrière. Le second, à Berne, lui fut fatal.
C'est un peu plus bas, au bout de la rampe Jorden, qu'il reste le plus de vestiges de l'ancien circuit. On n'a plus, comme autrefois, une vue dégagée sur le pont de Kappelen, mais le virage à droite d’Eymatt et la rectiligne d'environ 750 mètres qui suit donnent une idée de l'audace avec laquelle les pilotes fonçaient sur le Bremgarten. D’autant plus que dans cette zone, il y avait de fortes alternances d’ombre et de lumière. Et quand la piste était mouillée, comme en 1934, lors de la première édition du Grand Prix de Berne, ou en 1951, les sorties de route se terminaient souvent mal. En 1948, le champion d'Europe moto Omobono Tenni fit une chute mortelle dans le passage qui portera plus tard son nom.
La suite du parcours à travers la forêt, en montée, est laissée à l'imagination de chacun. Une étroite piste cyclable indique vaguement le tracé initial, mais sans y correspondre exactement. Plus rien ne rappelle la course ici. La Glasbrunnen est même devenue un lieu de rencontre pour les scouts.
Il est intéressant de noter que le circuit du Bremgarten – à l'exception du virage de Forsthaus – ne comportait guère de véritables virages. Il y avait plutôt une succession de courbes qui se négociaient à fond. En raison des hautes vitesses, des conditions d'éclairage difficiles, du revêtement inégal (en partie pavé) et des nombreux arbres en bordure de piste, ce circuit était l’un des plus redoutés. On y déplora de nombreux morts entre 1934 et 1954, et pas seulement parmi les coureurs. En 1955, la décision d'interdire les courses sur circuit en Suisse, prise par le Conseil fédéral, signa l’arrêt de mort du Bremgarten.
Ce qui est resté, ce sont quelques chiffres impressionnants. Le record du tour fut signé en 1937 par Rudolf Caracciola, au volant d’une Mercedes-Benz, à la vitesse moyenne de 172,4 km/h. Il ne fut plus battu par la suite, même quand la Formule 1 s’invita, de 1950 à 1954. Et même en termes d'affluence du public, la Formule 1 ne parvint pas à déclasser les monoplaces précédentes. En 1947, soit trois ans avant l'introduction de la catégorie reine, plus de 110'000 spectateurs s’étaient déplacés à Berne.
68 ans après la dernière édition, l'interdiction des circuits, inscrite dans la loi sur la circulation routière depuis 1958, est enfin tombée (voir aussi en page 14). Mais une question se pose néanmoins: où pourrait-on créer un circuit digne de succéder au Bremgarten? Et qui devrait l'utiliser? Rêver de F1 serait une mauvaise approche. Mais avec d'autres types d’épreuves, des tests pour l'industrie, des cours de sécurité routière, des concerts et d'autres événements similaires, il devrait être possible de poursuivre l’histoire des circuits suisses après cette trop longue interruption.
Les vainqueurs du Grand Prix de Suisse à Berne
1934 Hans Stuck (D), Auto Union
1935 Rudolf Caracciola (D), Mercedes-Benz
1936 Bernd Rosemeyer (D), Auto Union
1937 Rudolf Caracciola (D), Mercedes-Benz
1938 Rudolf Caracciola (D), Mercedes-Benz
1939 Hermann Lang (D), Mercedes-Benz
1947 Jean-Pierre Wimille (F), Alfa Romeo
1948 Carlo Felice Trossi (I), Alfa Romeo
1949 Alberto Ascari (I), Ferrari
1950 Giuseppe Farina (I), Alfa Romeo
1951 Juan-Manuel Fangio (RA), Alfa Romeo
1952 Piero Taruffi (I), Ferrari
1953 Alberto Ascari (I), Ferrari
1954 Juan-Manuel Fangio (RA), Mercedes-Benz
Il n’y eut pas de GP de Suisse entre 1940 et 1946 / Et les courses disputées à partir de 1950 comptèrent pour le championnat du monde de F1.
Le slalom de Chamblon n'a pas seulement permis de désigner le nouveau champion, c'était aussi la course d'adieu de Paul Büetiger. L'homme au volant de la Porsche GT3 Cup noire et jaune raccroche son casque à l’age de 71 ans.
Paul Büetiger tire sa révérence à 71 ans. Le Soleurois a disputé sa dernière course lors du slalom de Chamblon. Sa décision, il l'a prise dès le début de l'année. «Je voulais arrêter en bonne santé. Et j'ai senti que j'étais devenu plus lent», dit Büetiger qui, pour finir, il n'y a pas de plus beau cadeau, a encore une fois gagné sa classe, l'IS jusqu'à 4000 cm3.
Büetiger était un retardataire du point de vue du sport automobile. Ce n'est qu'à 40 ans qu'il a commencé à faire du karting. A 50 ans, il a participé à ses premières courses automobiles. Il avait déjà la vitesse dans le sang. Adolescent, il faisait du ski. Au niveau régional et lors des championnats suisses. Pendant douze ans – puis il est passé au vélo à 27 ans. Là, il a gagné environ 90 courses sur 450. «En 20 ans de sport automobile, je n'ai pas cassé une seule voiture», dit Büetiger fièrement. «Si j'avais commencé le sport automobile plus tôt, cela ne se serait probablement pas passé ainsi...»
Aujourd'hui encore, beaucoup de choses le lient au ski et au vélo. Il pousse aussi régulièrement le kart à six vitesses hors du garage. De plus, Büetiger est passionné de moto et d'aéromodélisme. Il ne s'ennuiera donc certainement pas pendant sa (dé)retraite. Et pourtant: «Quand j'ai remis ma Porsche en route mardi après Chamblon, c'était un sentiment étrange», avoue Büetiger.
Mais l'ancien entrepreneur de l'imprimerie tire aussi du bon de sa retraite. «Je suis en bonne santé, ma voiture est en bon état et la pression est partie. Et ce qui était important pour moi, c'était aussi de ne pas partir comme un clown.» Au début, seuls ses collègues les plus proches savaient que Büetiger raccrocherait son casque à 71 ans. Lors de la dernière course de côte à La Roche, il l'a ensuite glissé personnellement au speaker. Cela a eu des conséquences. A Chamblon, il a été remercié «en grande style» avec une corbeille de fruits et le titre de «Monsieur Elégance». «J'ai reçu ce titre en raison de mon style de conduite discret», dit Büetiger en riant. En même temps, il a sans doute dû écraser une larme. «Ce qui est bien dans le championnat suisse, c'est que nous ne nous affrontons ni en montagne ni en slalom. Nous courons contre le chronomètre. On ne se croise jamais sur le parcours. C'est pourquoi je n'ai pas d'ennemis dans le paddock.»
Büetiger ne peut et ne veut pas se souvenir d'un moment fort particulier dans le cadre du championnat suisse. «Il y a tellement de bons souvenirs.» L'un d'entre eux est certainement la course de côte de Reitnau. Büetiger y a gagné cinq fois dans sa catégorie. «La course était certes courte pour nous, les pilotes, mais l'ambiance y était toujours sensationnelle!» Büetiger ne renoncera pas complètement à la conduite. «Je participerai à l'un ou l'autre Track Day tant que je le pourrai encore.»
Auto Sport Suisse souhaite au «retraité» tout le meilleur pour l'avenir! L'homme au volant de la Porsche GT3 Cup noire et jaune ne semble pas manquer de hobbies...
Le week-end de course qui vient de s'écouler était entièrement placé sous le signe d'Emil Frey Racing. L'équipe Lamborghini de Safenwil a remporté les deux courses de l'ADAC GT Masters à Zandvoort (NL).
Emil Frey Racing a raflé la mise lors de la troisième course de l'ADAC GT Masters à Zandvoort (NL) le week-end dernier. L'équipe Lamborghini de Safenwil a remporté les deux manches de la course – deux fois en partant de la pole position.
Samedi, l'Autrichien Mick Wishofer a décroché la pole position au volant de la voiture numéro 14 et a ensuite offert à Emil Frey Racing, avec son partenaire finlandais Konsta Lappalainen, son premier triomphe dans le championnat international GT allemand. Dimanche, c'est Jack Aitken qui a réalisé le meilleur temps lors des qualifications et a ensuite fait jubiler une deuxième fois l'équipe argovienne avec l'Espagnol Albert Costa Balboa au volant de la #63. Le fait que la troisième voiture, la #19, avec les deux Français Arthur Rougier et Franck Perera, ait également terminé sur le podium le dimanche a été la cerise sur le gâteau.
«C'était un week-end très fort avec une grande performance de toute l'équipe», déclare Jürg Flach, le directeur technique d'EFR. «Monter sur le podium avec chaque voiture est extraordinaire et je suis très heureux pour toute l'équipe. Après la fin décevante de la course du Castellet (manche de la GT World Challenge Endurance Cup, réd.), c'était amplement mérité.»
Le meilleur résultat suisse du point de vue des pilotes a été réalisé par Ricardo Feller (Audi), qui s'est classé quatrième lors de la première manche. Le meilleur Suisse au classement général reste Raffaele Marciello, cinquième.
Louis Delétraz est également monté sur le podium de l'IMSA Endurance Cup. Le Genevois s'est assuré la deuxième place lors de la course de six heures à Watkins Glen. Fabio Scherer, deuxième meilleur Suisse, a manqué de peu son premier podium américain en se classant quatrième dans la catégorie LMP2. En revanche, Philip Ellis a pu jubiler. L'ancien pilote de DTM a remporté la catégorie GTD sur une Mercedes AMG GT3.
Des Suisses ont également pris le départ de la course de quatre heures Grenzlandrennen sur la Nordschleife. Le meilleur confédéré a été Julien Apothéloz. Le Zurichois a manqué de peu le podium en se classant quatrième. Miklas Born (tous deux sur Mercedes AMG Gt3) a franchi la ligne d'arrivée juste derrière lui.
Martin Bürki a remporté son neuvième titre, le huitième consécutif, lors de la finale du Championnat suisse de slalom à Chamblon (VD). La victoire du jour est une fois de plus allée à Philip Egli sur sa Dallara de Formule 3.
Martin Bürki est champion de Suisse de slalom pour la neuvième fois consécutive. Lors de la finale à Chamblon, le garagiste d'Uetendorf a une nouvelle fois réussi à ne rien laisser passer dans sa catégorie E1 jusqu'à 1600 cm3 et a triomphé en 3:16,344 min. Chez les voitures de tourisme, cela signifie une troisième place au scratch. Les seuls à avoir été plus rapides sont Christian Darani (Fiat X1/9) et Martin Oliver Bürki (BMW E33). Tous deux ont également remporté haut la main la victoire dans leurs catégories respectives E1 à 2000 cm3 et E1 à 3000 cm3.
Même si les titres du pilote de la VW-Polo sont devenus presque routiniers, ils sont loin d'être une évidence pour Bürki. «Sans un travail acharné et beaucoup de discipline, cela aurait été mission impossible», déclare l'ancien et nouveau champion. «De plus, il peut toujours y avoir un contretemps», comme c'est le cas pour Christoph Zwahlen. Au volant de sa Porsche 911 GT3 Cup, le Thurgovien compte depuis des années parmi les pilotes suisses les plus rapides, que ce soit en montagne ou en slalom. Mais à Chamblon, Zwahlen a commis une des rares erreurs. Le pilote de la classe Interswiss jusqu'à 4000 cm3 a littéralement décollé lors de l'entraînement du dimanche matin, mais n'a heureusement pas été blessé.
En fin d'après-midi, Zwahlen a déclaré à ASS: «Je commence à sentir mon dos, mais ça va.» La raison de l'accident, il en assume la responsabilité. «J'ai freiné trop tard. De plus, il y avait encore de l'humidité.»
Et Bürki de conclure: «C'est précisément ce genre d'incident qui peut vous coûter finalement le titre. Christoph est un excellent pilote de course. Mais cela peut aussi arriver à un pilote de haut niveau. C'est pourquoi je préfère toujours recevoir des félicitations lorsque tout est terminé.»
Un coup d'œil sur le classement final montre à quel point le Championnat suisse de slalom est serré. Au classement final, Bürki n'a laissé ses concurrents derrière lui que grâce à un meilleur résultat à biffer. Martin Oliver Bürki, Philip Egli, Nicola Fankhauser et Christian Darani ont également atteint les 100 points à Chamblon. Mais seuls Bürki II, deuxième, et Egli, troisième, ont pu grimper sur le podium. Fankhauser n'avait pas assez d'adversaires à Bure et n'a donc obtenu que la moitié des points. Pour le pilote de la Honda Civic de Latterbach dans le Simmental, la quatrième place finale représente néanmoins une belle performance. Darani a même zéro résultat à biffer et doit donc se contenter de la cinquième place au classement général.
Le vice-champion 2021 a été le pilote de voiture de tourisme le plus rapide ou le deuxième plus rapide lors de tous les slaloms auxquels il a participé en 2022, mais Darani n'a pas participé au slalom de Bure, car après la publication du calendrier des slaloms, il a pris des vacances en famille. Comme les Ecuries des Ordons, organisatrices à Bure, ont reporté leur course après coup pour ne pas entrer en conflit avec la course de côte La Roche – La Berra, Darani a été contraint d'enterrer ses projets de titre. «La famille a la priorité», estime l'homme de 51 ans originaire de Mairengo, qui prend cette défaite avec un certain flegme sportif. En outre, il a encore d'autres courses à son agenda où lui et son X1/9 blanc immaculé pourront briller. «Je vais encore courir à Anzère, à Oberhallau et au Gurnigel.» De plus, Darani reviendra sans doute à la charge l'année prochaine. Bürki peut donc déjà commencer à s'y préparer...
La victoire du jour à Chamblon a été une nouvelle fois été remportée par Philip Egli. Le Glaronais, domicilié à Zurich, forme avec sa Dallara de Formule 3, qui a pris de l'âge, une entité qu'il est difficile de vaincre. À Chamblon, il a manqué 4,5 secondes à Lukas Eugster sur Egli en deux chronos presque identiques. «La Ligier est tout simplement trop large à certains endroits ici», affirme Eugster. «Je peux à peine prendre les virages avec.»
La troisième place dans la lutte pour la victoire du jour est allée à Jannis Jeremias. Le jeune pilote âgé de 22 ans et originaire du lac de Bienne a ainsi été 3,3 secondes plus rapide que son coach Yves Hängärtner. «Je ne parviens pas à exploiter correctement la puissance de la Dallara GP3 sur ce circuit», explique Hängärtner. «La voiture est trop large sur ce circuit – 45 centimètres de plus que la Formule 3 d'Egli.» Un dérapage a empêché lors de la deuxième manche une amélioration du chrono. Victor Darbellay s'est donc imposé dans sa petite Arcobaleno et a relégué Hängärtner à la sixième place, devant Antonio Scolaro dans son Osella PA21 et Darani dans sa Fiat X1/9.
Parmi les autres vainqueurs de classe, on compte à Chamblon Stephan Burri (IS jusqu'à 1600 cm3), Arnaud Donzé (IS jusqu'à 2000 cm3), René Aeberhardt (IS jusqu'à 2500 cm3), Paul Büetiger (IS jusqu'à 4000 cm3 – dans sa dernière course), Beat Rohr (E1 jusqu'à 1400 cm3) et Aramis Cereghetti (E1 plus de 3000 cm3).
Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, Fabian Eggenberger, qui est déjà assuré d’être champion, a triomphé – avec trois dixièmes de seconde d'avance sur Marcel Muzzraelli, qui s'est ainsi emparé du titre de vice-champion. Michaël Bering a pris la troisième place. La troisième place du classement final est allée à Sandro Fehr, qui a manqué de deux dixièmes de seconde le podium à Chamblon en se classant quatrième.
Jonathan Hirschi a remporté la troisième manche du Championnat suisse de Rallye à Alba (I) et de surcroît, le Neuchâtelois est désormais également en position de leader à mi-parcours du Championnat suisse des rallyes.
Le Championnat suisse des rallyes ne manque définitivement pas de variété. Après l'ouverture de la saison dans le Jura, où le champion en titre Mike Coppens s'est emparé de la première place, et le Rallye du Chablais, où Jonathan Michellod a pu se réjouir de sa première victoire, c'était au tour de Jonathan Hirschi et de son copilote Michaël Volluz de remporter la troisième manche, le Rally di Alba. Pour le Neuchâtelois de 36 ans, il s'agit de la deuxième victoire au classement général du Championnat suisse, après celle du Rallye du Valais 2014. Ce triomphe a également permis à Hirschi de prendre la tête du classement général intermédiaire à mi-parcours du Rallye-SM 2022, avec 99 points, devant Michellod (92) et Coppens (73).
Le pilote de la VW Polo a été le Suisse le plus rapide dès le départ et n'a jamais cédé la première place. «Nous étions en tête dès la Powerstage», déclare Hirschi, «j'ai un peu ralenti dans l'avant-dernière spéciale, mais nous étions toujours les plus rapides. Lors de la dernière épreuve, j'ai abordé la course avec précaution. J'ai encore en mémoire ma crevaison au Critérium.»
La deuxième place du Rally di Alba, qui accueillait pour la première fois une manche du championnat suisse, est revenue à Ivan Ballinari (également sur VW Polo). L'air piémontais a manifestement fait du bien au double champion suisse de Lugano. Pour «Bally», c'était le premier podium de la saison après son forfait au Critérium jurassien et une quatrième place plutôt décevante au Rallye du Chablais. Et ce, avec une nouvelle copilote: Elena Giovenale. «Nous nous sommes nettement améliorés par rapport au Rallye du Chablais», affirme Ballinari. «La deuxième place était un peu inattendue. Elena et moi étions ensemble pour la première fois. De plus, nous avons également eu une crevaison. Je suis donc d'autant plus heureux que cela se soit si bien passé.»
Derrière Ballinari, avec un retard de 3:29 min sur le vainqueur Jonathan Hirschi, Jonathan Michellod (Skoda Fabia) a pris la troisième place, mais le Valaisan, qui était encore en tête avant le Rally di Alba, n'était pas particulièrement heureux de ce résultat. «C'était un rallye très varié, mais aussi très difficile», a estimé Michellod. «Nous avons malheureusement eu une crevaison qui nous a fait perdre beaucoup de temps.»
Michellod n'était pas le seul Suisse à avoir subi une crevaison. Le champion en titre Mike Coppens (Citroën C3) a lui aussi été victime de ce problème peu avant l'arrivée. «Je suis tombé sur une grande pierre dans la huitième des neuf spéciales et je n'ai eu aucune chance de l'éviter», explique le Valaisan. Coppens est ainsi retombé à la quatrième place du classement général, derrière Michellod. «Ce n'était définitivement pas le résultat que nous espérions. Félicitations à Jonathan Hirschi! Il a remporté une victoire bien méritée. Il est jusqu'à présent le plus rapide d'entre nous, ce qui a déjà été le cas lors du Critérium.»
À 53 secondes de Coppens, Sergio Pinto a franchi la ligne d'arrivée en cinquième position sur l'Alpine RGT. Guillaume Girolamo, novice en Rally2, a eu de la malchance. Dès la troisième spéciale, le Valaisan a dû abandonner sa Ford Fiesta en raison de problèmes de freinage. Jusqu'alors, le jeune pilote originaire de Haute-Nendaz et âgé de 25 ans avait pourtant fait preuve d'une belle maîtrise de son véhicule. Il était quatrième dans la première spéciale et même troisième dans la deuxième.
Sascha Althaus a eu de la chance dans son malheur. Le Jurassien et sa copilote Lisiane Zbinden, au volant de la Renault Clio Rally4, ont fait un tonneau spectaculaire dans la septième épreuve spéciale après être sortis de la route dans un virage à gauche, mais ils s'en sont sortis avec une belle frayeur. «De petits bobos mis à part, nous allons bien», a déclaré Althaus après l'accident. La vidéo correspondante est disponible sous ce lien.
Nikolay Gryazin (Skoda Fabia) a remporté le classement général du Rally di Alba, qui compte principalement pour le championnat italien, devant Andrea Crugnola (Citroën C3) et Fabio Andolfi (Skoda Fabia).
Pour avoir de plus amples informations sur le Rally di Alba, prière de consulter le site Internet www.rallyalba.it
Et voici la suite des événements:
8-10 septembre, Rallye du Mont-Blanc (F)
30 septembre-1er octobre, Rally del Ticino
13-15 octobre, Rallye International du Valais
Le Rallye du Valais, qui se déroulera du 13 au 15 octobre, constituera la finale du Championnat suisse des rallyes 2022. Beaucoup de choses vont changer par rapport aux années précédentes. Entre autres, l'emplacement du parc d'assistance.
Cela fait six ans que Global Events Sàrl et son directeur général Cédric Borboën organisent le Rallye du Valais. En 2022, un nouveau comité composé de sept bénévoles du canton du Valais s'occupera du RIV. Celui-ci vient de dévoiler les premiers détails de la nouvelle orientation.
Parmi les changements radicaux, il y a le nouveau parc d'assistance. Celui-ci ne se trouve plus dans l'enceinte de la caserne de Sion, mais sur le site des Bains de Saillon. Désormais, la RIV ne se déroulera plus que sur deux jours (contre trois auparavant). Les premières épreuves chronométrées auront lieu le vendredi 14 octobre dans la région de Martigny, avec trois spéciales à parcourir deux fois.
Le samedi, trois épreuves spéciales similaires à celles de la veille seront à nouveau disputées, chacune devant être parcourue deux fois. Cette fois-ci dans la région de Sion. Au total, le rallye comptera environ 175 kilomètres de spéciales chronométrées, réparties sur 12 épreuves spéciales. La cérémonie de remise des prix aura lieu le samedi soir à Saillon.
«Je me réjouis surtout des épreuves autour de Martigny», déclare Jonathan Michellod, actuel leader du championnat suisse des rallyes. «Il y aura certainement quelques kilomètres légendaires. Le fait de parcourir 175 kilomètres en deux jours n'est pas un problème. Au Rally di Alba ce week-end, nous parcourrons également 120 kilomètres en une journée! Maintenant, j'espère juste que je peux garder mes espoirs de titre jusqu'au RIV.»
Il y a également une nouveauté au niveau de l'inscription. Celle-ci devrait s'élever (uniformément) à 1300 francs pour toutes les équipes.
Pour plus d'informations sur le «Valais» consultez le site Internet www.riv.ch
Martin Bürki pourrait bien devenir champion pour la neuvième fois ce week-end lors de la finale du Championnat suisse des slaloms à Chamblon. Quatre autres pilotes ont encore des chances théoriques.
Ce week-end (25/26 juin) aura lieu le slalom de Chamblon (VD). Cette 38e édition est également la finale du Championnat suisse des slaloms 2022. Le titre n'est pas encore attribué. Mais de nombreux indices laissent présager un nouveau couronnement du champion en série Martin Bürki. Le garagiste d'Uetendorf est le seul pilote (après cinq courses) à ne pas avoir encore perdu de points. Une deuxième place à Chamblon lui suffirait pour remporter son neuvième titre en slalom, le huitième consécutif.
Bürki répond: «C'est exact, mais ceux qui me connaissent savent que je vais me battre pour gagner aussi cette course.» Bürki n'est pas stressé par la situation de départ avant le slalom de Chamblon. «Je suis dans le métier depuis longtemps et ce n'est pas la première fois que je me vois confronté à cette situation. Si la technique me joue des tours, ce qui peut arriver à tout moment, ce sera comme ça. Je ne m’en préoccupe pas. On ne peut pas gérer ce genre de choses.»
En dehors de Bürki, qui court dans la catégorie E1 jusqu'à 1600 cm3, quatre autres pilotes ont des chances théoriques de remporter le titre: Christian Darani (Fiat/E1 jusqu'à 2000 cm3), son homonyme Martin Olivier Bürki (BMW E33, E1 jusqu'à 3000 cm3), Nicola Fankhauser (Honda Civic, A jusqu'à 2000 cm3) et Philip Egli (Dallara F393, E2 jusqu'à 2000 cm3). Ce quatuor peut encore obtenir 100 points en remportant une cinquième victoire de classe intégralement évaluée. Ce sont donc les meilleurs résultats à biffer qui détermineront les médailles. Bürki a une longueur d'avance, à condition de terminer au minimum deuxième à Chamblon.
En plus de la décision sur le titre, la finale sur l'aire de la caserne de Chamblon sera bien sûr aussi axée sur la question suivante: qui s'assurera la dernière victoire du jour en 2022? Si l'on considère les courses précédentes, seuls deux coureurs entrent en ligne de compte: le Glaronais Philip Egli, qui vit à Zurich, et Lukas Eugster, d'Herisau. Egli a déjà gagné cette année les slaloms de Bière, Frauenfeld, Ambri 2 et Bure. Eugster est monté sur la plus haute marche du podium lors du premier slalom d'Ambri (pour la première fois de sa carrière) avec sa Ligier JS53.
Les conditions de départ sont en théorie en faveur d'Egli. Le parcours en partie étroit est parfaitement adapté à la Formule 3 plus étroite d'Egli. En 2019 également, lors du dernier slalom à Chamblon, l'ingénieur civil est sorti vainqueur avec un temps de 2:57,542 min. Toutefois, ce n'est qu'après coup. La direction de course avait alors ajouté dix secondes à Egli pour une erreur de porte. Mais le Glaronais a réussi à prouver qu'il n'avait pas renversé de pylône.
Le «gagnant surprise» dans la lutte pour la victoire du jour à Chamblon pourrait bien être Yves Hängärtner. Ce Biennois revient après une pause due à un problème technique avec sa Dallara GP3 préparée chez Jenzer Motorsport. «Nous avons réussi à résoudre le problème de la boîte de vitesses», explique Hängärtner. «En outre, nous avons transformé le châssis. Celui-ci était encore réglé pour le circuit. Je ne saurais prédire comment nous allons nous en sortir à Chamblon. Cette voiture sera là-bas une vraie pochette surprise.»
En dehors de la compétition NAT du dimanche 26 juin (à partir de 7 heures), les courses LOC se dérouleront également le samedi sur le circuit de 4,3 kilomètres. La finale de la Suzuki Swiss Racing Cup se déroulera aussi dans le cadre de ces courses. Il faut savoir que le championnat a déjà été décidé à Bure, lors de l'avant-dernière course de 2022, en faveur de Fabian Eggenberger. Mais les places 2 et 3 de l'unique coupe de marque suisse à technologie hybride seront encore très disputées entre Marcel Muzzarelli (104 points), Sandro Fehr (98) et Patrick Flammer (95).
Vous trouverez de plus amples informations sur le slalom de Chamblon en cliquant sur ce lien.
Dates du Championnat suisse de slalom 2022
30 avril/1er mai, Bière
14/15 mai, Frauenfeld
21/22 mai, Ambri (double événement)
28/29 mai, Bure
25/26 juin, Chamblon
La troisième manche du Championnat suisse des rallyes aura lieu vendredi/samedi à Alba, en Italie. 14 équipes suisses seront au départ – dont le top 3 avec Jonathan Michellod, Jonathan Hirschi et Mike Coppens.
Le Championnat suisse des rallyes entame sa troisième manche. Après le Critérium jurassien et le Rallye du Chablais, la troisième manche aura lieu les vendredi et samedi 24 et 25 juin 2022 avec le Rally di Alba. Ce rallye de type 2 se déroulera sur neuf épreuves spéciales, soit 121,07 kilomètres chronométrés, dans le Piémont, entre Turin et Gênes. C'est la première fois qu'une manche du championnat suisse se déroule dans le cadre du Rally di Alba.
Sur les 111 équipes au départ, 14 viennent de Suisse. Parmi elles, on trouve aussi le top 3 actuel du Championnat suisse des rallyes. Il s'agit notamment du leader du classement intermédiaire Jonathan Michellod (Skoda Fabia), du deuxième Jonathan Hirschi (VW Polo) et du troisième Mike Coppens (Citroën C3). Coppens a déjà remporté le Critérium jurassien cette année. Michellod a fêté dernièrement sa première victoire dans le cadre du Championnat de Suisse des rallyes lors du «Chablais». Son rival Hirschi a terminé deuxième des deux rallyes. Ivan Ballinari se joint à ce trio avec la #24. Le champion suisse des rallyes 2018 et 2019 prendra le départ, comme au «Chablais», au volant d'une VW Polo.
Les quatre meilleurs pilotes suisses ont un point commun: aucun d'entre eux n'a déjà participé au Rally di Alba. Cette course, qui compte pour le championnat italien, est donc un terrain inconnu pour tous. Si l'un d'entre eux a un avantage minime, c'est Michellod. Le «coach» de ce dernier, Olivier Burri, a disputé l' «Alba» en 2019 et 2021 sur une VW Polo. Michellod constate: «C'est vrai, mais ce n'est évidemment pas la même chose que d'avoir conduit soi-même. De plus, il ne reste que deux étapes identiques de l'année dernière. Pour moi, ce rallye est nouveau. Je m'en réjouis. Et comme aucun de nous n'y a encore couru, la situation de départ sera la même pour tous.»
Pour le champion en titre Mike Coppens aussi, un nouveau rallye est toujours passionnant. «C'est intéressant pour nous tous», dit ce pilote de Verbier. «Et la situation de départ est la même pour tous. Aucun de nous ne connait le parcours. Il faut donc s'adapter rapidement aux nouvelles situations. En général, j'y parviens plutôt bien.»
Outre ce quatuor, deux autres équipes rouleront sur des véhicules de Rally2: le Bâlois Ruedi Schmidlin (Skoda Fabia) et le Valaisan Guillaume Girolamo (Ford Fiesta). Pour ce dernier, il s'agit de sa première apparition dans la ligue supérieure. Dans le Championnat suisse des rallyes, Girolamo mène de manière souveraine le classement junior. Au classement général, il occupe la sixième place.
Sergio Pinto partira lui aussi à la chasse aux points dans le Piémont. Le pilote valaisan de l'Alpine-RGT a récemment manqué une place sur le podium pour trois secondes lors du Rallye des Bornes en France, qui ne compte pas pour le Championnat du monde des rallyes. Au départ également: Sacha Althaus. Le Jurassien roulera comme récemment sur une Renault Clio RS.
Yoann Loeffler (Renault Clio Rally5) et Roberto Marco Amstutz (Renault Clio S16) sont les plus expérimentés au Rally di Alba. Amstutz a déjà participé en 2019 et 2020 au rallye dans la région truffière la plus connue d'Italie. Loeffler était au départ en 2020 et 2021.
Le Rally di Alba débutera le vendredi matin avec le shakedown (de 8h à 13h) et une powerstage à 16h30. Les neuf épreuves spéciales se dérouleront le samedi à partir de 7 heures.
Pour de plus amples informations sur le Rally Alba prière de consulter le site Internet www.rallyalba.it
Dates du Championnat suisse des rallyes 2022
9 avril, Critérium jurassien
3/4 juin, Rallye du Chablais
24/25 juin, Rally di Alba (I)
9/10 septembre, Rallye du Mont-Blanc Morzine (F)
30 septembre/1er octobre, Rally del Ticino
14/15 octobre, Rallye International du Valais
Eric Berguerand s'est à nouveau assuré la victoire du jour chez les voitures de course lors de la deuxième course de côte du Championnat suisse 2022 entre La Roche et La Berra. Chez les voitures de tourisme, Reto Meisel demeure la mesure de toute chose.
Comme lors de l'ouverture de la saison à Hemberg, Éric Berguerand a tout donné dès la première manche du deuxième week-end du Championnat suisse de la montagne 2022. Le Valaisan a effectué la montée de La Roche à La Berra, longue de 3,5 kilomètres, en un temps incroyable de 1:39,721 min. En étant plus rapide de presque quatre secondes que lors de son record personnel en 2015 (1:43,553 min), il a de surcroît devancé ses deux plus grands concurrents, Robin Faustini et Marcel Steiner, respectivement de deux secondes et demie et de plus de trois secondes.
Le garagiste de Martigny (VS) a également été le plus rapide lors de la deuxième manche. En 1:42,698 min, le sextuple champion suisse de la montagne a toutefois pris les choses très tranquillement par rapport à ses conditions. Cette course lui a néanmoins permis de franchir la ligne d'arrivée avec une demi-seconde d'avance sur Steiner et Faustini. Questionné sur son secret, le pilote de Lola Berguerand rit. «Ce résultat est le fruit du travail et de la discipline. La voiture se comporte vraiment très bien. Je suis très content et cela me permettra comme maintenant à La Roche de rouler sans aucun stress lors d'une deuxième manche.»
Le fait que la troisième manche de course n'ait pas pu avoir lieu faute de temps (notamment à cause d'une nappe d'huile peu avant la fin de la manifestation) pour plus de la moitié du groupe est certes regrettable, mais cela n'a pas eu d'influence sur la victoire du jour. Berguerand l'a remportée haut la main en additionnant les deux premières manches, devant Robin Faustini et Marcel Steiner. Ce sont donc les trois mêmes coureurs qui se sont retrouvés en haut du classement, comme la dernière fois à Hemberg. «J'ai tout donné – et pourtant, à l'arrivée, j'ai dû m'incliner devant temps réalisé par Éric», déclare Faustini. «Je suis toutefois satisfait de ma performance, mais nous devrons absolument améliorer la performance lorsque les températures augmentent. Avec l'Osella, nous ne savons pas encore bien les gérer. Peut-être devrons-nous essayer d'autres réglages.»
Steiner, troisième, sur LobArt-Honda, n'a pas non plus trouvé encore la bonne solution pour battre Berguerand. Mais il reste optimiste. «Nous avons encore beaucoup de potentiel. Je pense que si je n'avais pas eu de problème avec le roulement à billes lors de la deuxième manche, juste avant l'arrivée, j'aurais pu battre le temps d'Éric lors de la deuxième manche.» La première manche ne s'est pas non plus déroulée de manière optimale pour Steiner. «Nous avions une mauvaise cartographie moteur», explique le quintuple champion suisse de la montagne.
Derrière le top 3, Joël Grand s'est assuré la quatrième place au classement général. Le Valaisan avait déjà réalisé une belle performance à Hemberg en gravissant la montagne avec son Osella PA21 propulsé par un moteur de moto de 999 cm3 en 1:48,548 et 1:49,916 min respectivement. Pour Grand, c'était jusqu'à présent son meilleur résultat au classement général. Comme une semaine plus tôt, il a été un peu plus rapide que Michel Zemp sur sa Norma 2 litres.
Joël Volluz a également fait son retour. Le vainqueur de la dernière course de côte entre La Roche et La Berra en 2015 a toutefois dû plier bagage après une seule manche, car un problème d'embrayage est apparu sur son Osella FA30. «Et celui-ci», dit Volluz, «je n'ai pas pu le résoudre sur place!»
Chez les voitures de formule jusqu'à 2000 cm3, la victoire a été remportée par Christian Balmer. Le Bernois a posé le premier jalon de cette victoire avec deux manches très solides et s'est positionné au classement final entre les pilotes de voitures de tourisme les plus rapides, Reto Meisel (Mercedes SLK 340) et Roger Schnellmann (Mitsubishi Evo 8). Cette fois, Joël Burgermeister n'a eu aucune chance. Le pilote de Suisse orientale a dû refaire deux fois la course, ce qui, par cette chaleur, a usé ses pneus. «Dès le premier virage, la voiture ne s’est pas comportée comme elle le devrait. Les pneus étaient beaucoup trop chauds», explique Burgermeister. C'est pourquoi les places 2 et 3 sont revenues au pilote de Wädenswil Fabian Gysin (Dallara 399) et au Jurassien Henri Schmidt (Formule Renault).
Derrière les deux pilotes de voitures de tourisme les plus rapides, Meisel et Schnellmann, Romeo Nüssli a pris la troisième place sur sa Ford Escort Cosworth.
Dans la catégorie Interswiss jusqu'à 1600 cm3, Christoph Mattmüller a remporté la victoire sur VW Scirocco. Dans la catégorie jusqu'à 2000 cm3, Jürg Ochsner (Opel Kadett C) a remporté la plus grande coupe et dans celle des 2,5 litres, c'est Armin Banz (également Opel Kadett C) qui a pris la tête. Dans la catégorie des véhicules IS ayant la plus grande cylindrée, c'est Christoph Zwahlen (Porsche GT3 Cup) qui s'est imposé. Frédéric Neff n'a pas pu prendre le départ pour la même raison qu'à Hemberg.
La catégorie E1 jusqu'à 1600 cm3 a été dominée une fois de plus par Martin Bürki. La victoire dans le groupe comptant le plus de participants, l’E1 jusqu'à 2000 cm3, a été remportée par Sébastien Coquoz (Opel Kadett C) devant Reto Steiner (Ford Escort) et Daniel Kammer (Honda Civic).
Dans la Renault Classic Cup, Denis Wolf (Renault Clio 3) a triomphé comme à Hemberg. Jürg Brunner s'est imposé dans la catégorie des modèles 2 plus anciens. À propos de Wolf et Bürki: après deux manches, ce sont les deux seuls pilotes à avoir le maximum de points dans la coupe de la montagne.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de La Roche – La Berra sur le site Internet www.courselaberra.ch
Et voici la suite des événements
23/24 juillet, Ayent - Anzère
19-21 août, St-Ursanne - Les Rangiers
27/28 août, Oberhallau
10/11 septembre, Gurnigel
Le week-end dernier, la scène internationale était placée sous le signe du premier triomphe de Ricardo Feller en DTM. Mais l'Argovien n'a pas été le seul Suisse à briller.
Il aura fallu cinq courses à Ricardo Feller en DTM. Lors de la sixième, il s'est retrouvé pour la première fois au sommet. Et cette victoire a été, selon le pilote Audi Feller, définitivement l'une des plus belles de sa jeune carrière.
L'Argovien de 22 ans a vécu à Imola une alternance de sentiments. Samedi, lors de la première course, il a été éliminé à cause d'une crevaison. Le dimanche, il a d'abord décroché la pole position, puis sa première victoire en course. Pour obtenir cette dernière, il a toutefois dû batailler ferme, d'abord contre Felipe Fraga dans une Ferrari bien plus rapide dans les lignes droites, puis contre son collègue de marque Dev Gore.
«Quand j'étais petit, je rêvais de gagner des courses DTM», explique Feller. «Maintenant, je l'ai fait. Je me sens très bien – c'est génial! Un grand merci à toute l'équipe – les gars ont super bien travaillé. Ma voiture a été fantastique tout au long du week-end. Je suis extrêmement fier de faire partie de cette super équipe.»
Pour son collègue de marque Nico Müller, le week-end à Imola s'est terminé par une deuxième place le samedi et une huitième place le dimanche. «P2, c'était le maximum», estime Müller. «En fait, je n'ai eu qu'une seule chance de prendre la tête: C'était juste après le départ. Mais René Rast a défendu sa position de leader dur mais fair-play. Le dimanche, avec ce poids supplémentaire, je n'étais que 13e sur la grille, mais j'ai tout de même pu marquer quelques points.»
Pour le troisième Suisse de DTM, le week-end à Imola s'est terminé par une 15e place. Lors de la deuxième course, le pilote Lamborghini Rolf Ineichen a été éliminé après une collision.
Au classement général, Müller est troisième et Feller est désormais sixième. Le Sud-Africain Sheldon van der Linde est en tête.
Un autre Suisse a remporté le GT World Challenge à Zandvoort. Raffaele Marciello a défendu sa position de leader au classement général de la Sprint Cup malgré une crevaison (et une 23e place) lors de la première course. Le pilote d'usine Mercedes du Tessin s'est assuré sa troisième victoire en course cette saison lors de la deuxième manche dimanche et continue ainsi de mener le championnat. Le pilote Audi Patric Niederhauser a dû se contenter des 5e et 7e rangs.
Joshua Dufek a également marqué un point d'exclamation dans le programme-cadre de Zandvoort en se classant deux fois dans le top 10. Toutefois, il a été pénalisé après coup pour avoir utilisé trop tôt le système push-to-pass lors de la 6e place de la première course de la Formula 3 Regional, ce qui l'a fait sortir du classement des points.
Aucun point n'a été marqué par les deux jeunes Suisses Ethan Ischer (Jenzer Motorsport) et Elia Sperandio (Maffi Racing) lors de la troisième course de la Formule 4 italienne à Spa-Francorchamps.
Le Worbois Samir Ben a osé passer du karting au sport automobile il y a un peu plus d'un an et effectue cette saison la Formule 4 ADAC en Allemagne.
Il y a deux ans, Samir Ben (18 ans) a commencé à l'école de sport Feusi à Berne. Presque en même temps, il a passé le cap du karting au sport automobile. A l'heure actuelle, il a presque terminé la moitié de sa formation commerciale. Il lui reste à effectuer un stage de deux ans. Dans le sport automobile, il est loin d'être arrivé à mi-parcours. Au contraire: le chemin vers les sommets du sport automobile international est long et semé d'embûches. Après une année passée dans le championnat italien 2021, le jeune pilote Jenzer de Worb dans le canton de Berne a rejoint cette saison le championnat allemand de Formule 4.
Ben a dû faire l'impasse sur le premier week-end de course à Spa, en Belgique, car la nouvelle voiture n'était pas encore prêt. C'est pourquoi il n'a fait ses débuts qu'à Hockenheim. Ben y a obtenu les 13e, 14e et encore 13e places, ce qui permet de continuer sur cette base. Mais ce que Ben doit absolument améliorer, ce sont les qualifications. «J'ai encore du mal à faire le maximum dans les deux ou trois tours dont je dispose. J'y suis parfois encore trop nerveux.»
Son meilleur week-end de course en Formule 4, Ben l'a passé à Imola en 2021. Il y a terminé sixième et huitième au classement général. Chez les rookies, il a même réussi à monter sur le podium en se classant troisième.
La saison 2022 reprendra pour lui dans une semaine environ avec la troisième course de la saison à Zandvoort (NL). Ensuite, il y aura une longue pause jusqu'aux tests au Red Bull Ring fin juillet, avant de se rendre au Nürburgring début août. D'ici là, Samir devra aussi trouver des sponsors. Certes, une saison en Formule 4 allemande ne coûte pas aussi cher qu'une année en Italie. «Mais comparé aux coûts que nous avions à l'époque du karting, c'est une autre paire de manches.» Ibrahim, le père, et Samir, le fils, ne laissent donc rien passer. Le chef d'équipe Andreas Jenzer dit: «Les deux ne sont pas seulement appliqués et entreprenants, ils sont aussi très corrects. J'espère vraiment qu'ils réussiront à faire avancer la carrière.»
Mais cela ne sera pas facile. Car la concurrence a) ne dort pas et b) elle a des ressources incroyables. «Un pilote de pointe en Formule 4 passe jusqu'à 100 jours par an dans le cockpit», déclare Jenzer. Il existe également de grandes différences dans les jeux de pneus disponibles. «Les pilotes de haut niveau laissent passer trois trains de pneus en une séance, moi j'en ai autant à disposition en une journée entière», explique Samir.
Pour pouvoir continuer à vivre son rêve de pilote de course, Samir a fondé un club de donateurs/sponsors avec différents niveaux et prestations. Désormais, le jeune pilote, qui fêtera son 19e anniversaire fin juin, organise également des journées de piste en Formule 4. Deux dates ont déjà été fixées pour ces track days: le 1er août et le 19 septembre 2022, sur le circuit de Bresse en France. Pour plus d'informations, consultez le site internet www.samirben.ch
220 voitures et 50 motos seront au départ du troisième revival de la course du Kerenzerberg ce week-end. Parmi elles, la jolie March 701 de Jo Siffert de 1970.
Pour la troisième fois après 2015 et 2018, le Kerenzerberg, dans le canton de Glaris, accueillera le Revival. En 2020 et 2021, l'événement avait dû être annulé pour des raisons bien connues. Le moment est donc à nouveau venu. Et le nombre de participants est impressionnant. 220 voitures et 50 motos seront au départ dès samedi matin au restaurant Waid à Mollis. Le clou du spectacle sera la March F1 de Jo Siffert de 1970, que le patron de Phimmo, Hans Peter, a entièrement restaurée au cours des deux dernières années et qu'il ne manquera pas de piloter lui-même.
La Brabham Formule 2, avec laquelle le champion d'Europe de la montagne Xavier Perrot avait participé à la course du Kerenzerberg en 1969, sera également au départ. Elle sera pilotée par Thomas Amweg, le fils du roi de la montagne Fredy Amweg. Pour les fans de Sauber il y aura cinq voitures de sport. Le fondateur de l'entreprise, Peter Sauber (78 ans), va lancé lui-même la C1 de 1970 sur la piste de 3,17 kilomètres. Tout comme Fredy Lienhard. L'ancien pilote de course et fondateur de l'autobau Erlebniswelt à Romanshorn mettra des éperons à sa Ferrari 333SP de 1995.
L’événement débutera le vendredi soir avec la réception des voitures à partir de 16 heures. Les premières courses auront lieu à partir du samedi 18 juin à 8h10. Le dernier peloton partira à 17h10. Les organisateurs autour de Franz Leupi ont prévu le même horaire pour dimanche, 19 juin. L'entrée coûtera cinq francs (comme en 1970). Le paddock se trouve sur le site de Netstal Maschinen AG à Näfels.
La course du Kerenzerberg a été organisée en 1967 comme course de côte et en 1968-1970 comme course au cadre du championnat suisse. Le record du parcours a été établi lors de la dernière édition en 1970 avec une Bellasi-F1 en 1:24,99 min. L'ancien pilote de GP Silvio Moser était alors au volant. Avant 1967, la course se déroulait sur deux kilomètres, de Mühlehorn à Stocken, au bord du lac de Walenstadt. Des membres d'autres sections de l'ACS étaient également invités à ce petit championnat de montagne, comme on disait alors de cette course. En 2022, il n'y aura pas de chronométrage.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course du Kerenzerberg sur www.kerenzerbergrennen.ch
Sébastien Buemi a remporté ce week-end sa quatrième victoire aux 24 Heures du Mans. Son collègue romand Louis Delétraz a manqué de peu la victoire en LMP2.
Depuis quelques années, Le Mans est plutôt favorable aux Suisses. Depuis 2011, année de la première victoire d'un Suisse au classement général (Marcel Fässler sur Audi), un Suisse est monté sept fois sur la plus haute marche du podium lors des onze dernières éditions. C'est un taux qu'aucune autre nation n'atteint. L'Allemagne, le Japon et la Nouvelle-Zélande sont les pays les plus proches de la Suisse avec cinq victoires au classement général. La France est déjà loin derrière avec quatre victoires, l'Espagne et la Grande-Bretagne avec deux victoires chacune dans le même temps.
Pour l'instant, le dernier coup d'éclat est une fois de plus l'œuvre de Sébastien Buemi. L'homme d'Aigle (VD) a remporté dimanche sa quatrième victoire (en cinq ans !). Avec ce triomphe au Mans, il est désormais le seul recordman suisse de victoires devant Fässler. Seuls cinq pilotes ont gagné plus souvent dans la course traditionnelle française: Tom Kristensen (DK/9), Jacky Ickx (B/6), Derek Bell (GB/5), Frank Biela (D/5) et Emanuele Pirro (I/5).
Dans le duel entre les deux Toyota, un problème technique sur la deuxième Toyota a fait la différence dimanche matin. La voiture #7, en tête à ce moment-là, avec Kamui Kobayashi, Mike Conway et José Maria Lopez, a dû laisser partir Buemi & Co. sur la voiture #8.
«J'ai du mal à mettre des mots sur mes sentiments après cette course», a déclaré Buemi. «Car c'est fantastique d'avoir pu gagner ensemble avec Ryo pour sa première course au Mans. Il a fait un travail formidable et je tiens à le féliciter pour sa performance. Toute l'équipe et notre équipage ont réalisé une course parfaite, sans aucune erreur et sans aucun dommage sur la voiture. C'est un sentiment incroyable de gagner Le Mans pour la quatrième fois. Il me faudra un peu de temps pour en prendre conscience, car il est difficile de réaliser ce que nous avons accompli aujourd'hui.»
Outre Buemi, un autre Suisse a pu monter sur le podium. En LMP2, la deuxième ligue des voitures du Mans, Louis Delétraz et ses deux coéquipiers Robert Kubica et Lorenzo Colombo ont manqué de peu la victoire de classe en terminant deuxièmes.
Les autres places des Suisses sont: Rolf Ineichen (11e / LMP2), Fabio Scherer (14e / LMP2), Nico Müller (22e / LMP2), Sébastien Page et David Droux (23e / LMP2), Thomas Flohr (6e / LMGTE Am), Rahel Frey (7e / LMGTE Am) et Christoph Ulrich (8e / LMGTE Am). Nicolas Leutwyler (Porsche 911 RSR) n'a pas été classé.
Un temps estival superbe, 8000 spectateurs et de nouveaux records de piste : la première course de côte de la saison 2022 à Hemberg a offert tout ce que les fans de course pouvaient espérer.
Trois ans presque jour pour jour après la dernière édition en 2019, Hemberg a donné le week-end passé le coup d'envoi du Championnat suisse de la montagne 2022. Comme pour se faire pardonner les années perdues, Petrus a offert aux Toggenbourgeois un week-end de grand soleil. 8000 fans n'ont pas raté la première course de l'ère post-coronavirus et ils en ont eu pour leur argent grâce à Éric Berguerand et consorts.
Le Valaisan n'avait plus participé à une course depuis le 15 septembre 2019. A l'époque – aux Paccots – il était sorti largement vainqueur avec plus de six secondes d'avance sur Robin Faustini. Mille jours plus tard, c'est à nouveau Éric Berguerand qui a fait vibrer les fans avec sa Lola FA99 brachiale. Mais cette fois, le garagiste de Martigny a eu moins d’avance et n’a été que 1,12 seconde plus rapide au cumul des deux meilleures manches et pourtant, lors de l'ouverture de la saison, il n'a laissé planer aucun doute sur le fait qu’il allait (encore) être le chef dans cette discipline.
En dépit d’une dimension de pneu pas idéale sur l'essieu arrière, Berguerand a fait l’impossible, surtout lors de la première course, pour améliorer son propre record de piste de 2019 de 17 centièmes de seconde. La concurrence s'est cassé les dents sur le record de 52,91 secondes. Robin Faustini s'en est rapproché avec 53,13 secondes et à Marcel Steiner avec 53,88 secondes, il manquait aussi moins d'une seconde. Cela n'a pourtant pas suffi pour détrôner Berguerand. En effet, le pilote de Formule 3000 a également remporté les manches 2 et 3 avec des temps de 53. «Je ne m'attendais pas à pouvoir établir un nouveau record de piste, mais les conditions étaient parfaites lors de la première manche», a déclaré Berguerand. «Ensuite, il a fait de plus en plus chaud, ce qui s’est répercuté sur les chronos. Ici à Hemberg, tu dois être prêt dès la première course, nous l'avons pu le constater déjà en 2019!»
Après trois manches et une deuxième place finale, Robin Faustini a été en réalité content de sa performance. Les 53,13 secondes de l'Argovien ont été en effet un exploit considérable. Au centième de seconde près, il a été aussi rapide que Marcel Steiner en 2019. Mais le pilote Osella estime malgré tout qu'il aurait pu faire encore un peu mieux. «J'ai roulé dimanche matin avec un nouveau mélange de pneus auquel je ne faisais pas vraiment confiance.»
Steiner, troisième sur sa LobArt-Honda, n’a pas su lui non plus s'il devait se réjouir ou non. «Après tous les problèmes que nous avons rencontrés, nous pouvons être satisfaits de notre performance», a déclaré le quintuple champion suisse de la montagne. «Le nouveau moteur turbo ne nous a pas apporté l'avantage décisif sur cette piste, ce que nous savions déjà à l'avance. Mais nous sommes sur la bonne voie.»
Thomas Amweg n'a eu aucune chance de se mêler à la lutte pour une place sur le podium. Le vainqueur du Gurnigel 2019 a dû se contenter de l'ex-Lola F3000 de Fredy, car sa nouvelle voiture, la Reynard 95D, n'est pas encore opérationnelle. Amweg annonce: «J'ai pris du plaisir, mais c'est la première fois que je conduisais la Lola en montagne et la voiture et le pilote doivent d'abord trouver leurs repères. La confiance pour attaquer pleinement n'a pas encore été là.»
Au cumul des deux meilleures manches, Amweg a réussi à sauver 14 centièmes de seconde sur l’éternel gagnant Philip Egli. Ce dernier, au volant de sa Dallara F393, dominait la classe des voitures de course de formule 2 litres et a même été sept centièmes de seconde plus rapide qu'Amweg lors de la première course. Joël Burgermeister a terminé deuxième derrière Egli dans la classe des 2 litres – à 0,21 seconde de retard sur Egli. «Je suis venu à Hemberg avec des espoirs un peu différents», a admis le pilote de Suisse orientale. Lui non plus n'a pas pu tirer profit de son avantage turbo. «J'espère que cela fonctionnera mieux lors des prochaines courses.
Joël Grand a également réalisé une belle performance au volant de son Osella PA21. Le Valaisan s'est classé septième au classement final. Et ca, avec un moteur de moto de 999 cm3. Grand a même été plus rapide que Michel Zemp, qui a certes réussi une bonne première manche au volant de sa Norma 2 litres, mais qui a ensuite connu des problèmes techniques et n'a eu aucune chance face à Grand & Co.
Le meilleur pilote de voiture de tourisme a été Reto Meisel. Nous tenons à nous excuser auprès de ce dernier pour l'aperçu préalable mal formulé. L'auteur de ces lignes n'a sans doute pas examiné suffisamment en détail la liste de départ... Désolé, cher Reto! Néanmoins, ce pilote de 51 ans, originaires de Leuggern, s'est montré très convaincant sur sa Mercedes SLK 340. Le meilleur temps de Meisel (réalisé lors du deuxième passage) était une seconde plus rapide que celui de Roger Schnellmann sur sa Mitsubishi Evo 8. Romeo Nüssli avec sa Ford Escort Cosworth a été troisième chez les voitures couvertes et il s’est montré donc encore plus rapide que la Porsche la plus rapide de Danny Krieg. Le revenant Frédéric Neff n'a pas été au départ. Le module d'allumage de sa nouvelle Porsche est tombé en panne lors des essais du samedi. Le Jurassien espère pouvoir le réparer avant la prochaine course à La Roche le week-end prochain. «Mais cela va être juste, car j'ai dû commander la pièce en Australie...» estime Neff.
Dans l'Interswiss jusqu'à 1,6 litre de cylindrée, Martin Bürki (VW Polo) a une fois de plus été incontestablement en tête. Il a même été l'un des rares pilotes à avoir réussi à améliorer son temps lors du dernier passage. Dans la catégorie IS jusqu'à 2 litres de cylindrée, Marco Geering (Opel Kadett) s'est imposé au terme d'un duel captivant avec Patrick Hedinger (Peugeot 205 GTI).
Dans la Renault Clio Cup, Denis Wolf a gagné (également en un temps record) – suivi par Philipp Krebs et Michael Schläpfer.
Les coureurs de côte n'auront pas beaucoup de temps pour se reposer. La deuxième course, La Roche – La Berra, figure déjà au programme du week-end prochain. Le parcours de 3,5 kilomètres dans la région de Fribourg fera son retour cette année. La dernière fois que la course de La Roche – La Berra a fait partie du calendrier des courses de côte remonte à 2015 (vainqueur: Joël Volluz sur Osella FA30).
Le départ sera donné le samedi 18 juin à partir de 7h30 avec des manches d'entraînement. Le dimanche 19 juin, une course d'entraînement aura également lieu dans chaque catégorie à partir de 7h30. La première course débutera à 9h45. Comme à Hemberg, chaque catégorie disputera trois manches (si cela est possible). Les deux temps les plus rapides seront additionnés. Les horaires et le plan du site sont annexés.
Pour de plus amples informations sur la course de La Roche – La Berra, prière de consulter le site Internet www.courselaberra.ch
Et voici la suite :
18/19 juin, La Roche – La Berra
23/24 juillet, Ayent – Anzère
19-21 août, St.Ursanne – Les Rangiers
27/28 août, Oberhallau
10/11 septembre, Gurnigel
La 90e édition des 24 Heures du Mans aura lieu ce week-end. Douze Suisses seront au départ. En tête, Sébastien Buemi au volant de la Toyota GR010 Hybrid.
Avec ses trois victoires, Sébastien Buemi est, avec Marcel Fässler, le pilote suisse le plus titré au Mans. Dimanche, il pourrait devenir le seul détenteur du record suisse. L'homme d'Aigle (VD) vise sa quatrième victoire au général dans la Sarthe. Lui et son équipe Toyota Gazoo Racing ont posé la première pierre en signant la pole position hier soir (grâce à son coéquipier Brendon Hartley).
Buemi a également profité du faible nombre d'hypercars. Car mercredi, lors des qualifications proprement dites, rien ne foncionnait. La Toyota #8 (Buemi/Hartley/Hirakawa) n'est arrivée qu'en 29e position et a donc été le prototype le plus lent. Les Japonais ont longtemps travaillé sur le côté droit, à l'arrière, de la deuxième GR010 Hybrid. Il a fallu attendre longtemps avant que la voiture puisse prendre la piste. Mais comme il n'y a que cinq voitures dans la catégorie hypercar, toutes étaient qualifiées pour la séance hyperpole de jeudi...
Le deuxième meilleur Suisse est Louis Delétraz. Le Genevois s'est qualifié en cinquième position dans le peloton LMP2 composé de 27 voitures. Rolf Ineichen (du team WRT) part en 14e position. Les deux nouveaux venus au Mans, Sébastien Page et David Droux (Graff Racing), ont pris le départ de la course en 23e position au milieu des voitures LMP2.
Nico Müller, Mathias Beche et Fabio Scherer n'ont pas eu de chance. Scherer partira de la 28e position, Beche et Müller de l'arrière. Le pilote d'usine Audi n'a effectué qu'un seul tour en qualifications en raison de problèmes de moteur... La devise est ici très claire: la course ne peut que s'améliorer!
Parmi les quatre pilotes de la LM GTE Am, Thomas Flohr est le mieux placé avec la cinquième place sur la grille de départ de sa catégorie. Rahel Frey (également sur une Ferrari 488) s'élancera juste derrière. Nicolas Leutwyler (Porsche 911 RSR) partira en 45e position, Christoph Ulrich (Ferrari 488) en 49e position.
Avec Cool Racing et Realteam by WRT (tous deux LMP2) ainsi que Spirit of Race et Kessel Racing (tous deux LM GTE Am), ce sont au total quatre équipes qui courent sous pavillon suisse.
Le départ de la course sera traditionnellement donné le samedi 11 juin à 16 heures.
Suite aux expériences faites jusqu'à présent lors des différents slaloms et rallyes, nous souhaitons informer une nouvelle fois tous les pilotes participant aux manches du championnat suisse (slalom, montagne, rallye) que les fiches techniques suivantes doivent être présentées au contrôle technique :
* Fiche technique
* Fiche technique vêtements de sécurité
Plusieurs pilotes ont "oublié" de remplir les formulaires ou ont voulu présenter des copies des années précédentes (p. ex. 2019). Ainsi, les pilotes ont dû remplir de "nouveaux" formulaires sur place et l'un ou l'autre pilote s'est "énervé" de cette charge administrative "supplémentaire".
Les formulaires ainsi que les règlements/notices correspondants peuvent être téléchargés toute l'année sur le site Internet d'Auto Sport Suisse :
https://motorsport.ch/fr/automobile/licences-reglements?lang=fr-ch
Nous les avons également joints ici à la news :
Selon la famille Wyssen, le duo père-fille Beat et Janine Wyssen, accidenté lors du Rallye du Chablais, se porte comme un charme. Auto Sport Suisse leur souhaite un bon et rapide rétablissement!
Le Rallye du Chablais du week-end dernier a offert un sport automobile varié. Et avec le vainqueur Jonathan Michellod, la Suisse a également une nouvelle étoile au firmament des rallyes. Malheureusement, la 18e édition de ce rallye à l'organisation exemplaire a été assombrie par un grave accident. Lors de la deuxième étape, la voiture #18 de Beat et Janine Wyssen est sortie de la route près d'un pont et a atterri dans un précipice. Le pilote et la co-pilote ont dû être secourus par les forces de sécurité et transportés à l'hôpital par hélicoptère. La voiture accidentée, une Abarth 124 Rally RGT, a été totalement détruite.
Entre-temps, la famille a fait une déclaration: «Les deux se portent bien, compte tenu des circonstances», déclare Corinne Wyssen, la sœur de Janine et la fille de Beat. «Ils souhaitent remercier l'équipe et les sauveteurs sur place pour leur engagement et leur aide.»
Auto Sport Suisse, nous leur souhaitons un bon et, espérons-le, rapide rétablissement.
Exactement 1000 jours après Les Paccots en 2019, Hemberg accueillera à nouveau une course de côte comptant pour le Championnat suisse. 165 pilotes y prendront le départ.
Au cours des deux dernières années et demie, une seule course de côte a eu lieu en Suisse: à Oberhallau en 2021. Sans vouloir minimiser le travail dévoué des organisateurs schaffhousois, cette dernière ne comptait pas pour le Championnat suisse. Dans cette optique, la dernière course comptant pour le Championnat suisse de montagne a eu lieu il y a exactement 1000 jours, entre Châtel St Denis et Les Paccots.
Cette longue attente prendra enfin fin ce week-end. Le coup d'envoi de la saison du Championnat de la montagne 2022 aura lieu à Hemberg, où la dernière course remonte à 2019. 165 coureurs et coureuses se sont inscrits à la première course de l'ère post-coronavirus. À quelques exceptions près, tous les pilotes proviennent de Suisse.
Après une période de vaches maigres qui a semblé interminable, il est aujourd’hui presque impossible de prédire qui pourrait remporter la première victoire du jour en 2022. Certes, les dominateurs de la saison 2019, Éric Berguerand et Marcel Steiner, seront tous deux au départ. Mais ce sont précisément ces stars de la scène qui n'ont pas ou peu roulé ces deux dernières années.
«Je me suis un tantinet préparé sur le circuit de karting de Château Gaillard», explique Berguerand, pilote de Lola F3000. «Mais sinon, je n'ai jamais roulé. Ma dernière course remonte aux Paccots en 2019». Steiner non plus ne se rend pas forcément dans le Toggenburg en ayant parcouru beaucoup de kilomètres en course ou en essais. Après l'incendie de sa voiture à l'Anneau du Rhin (cf. www.motorsport.ch), Steiner est dèjà heureux de simplement pouvoir participer à la course. Le Bernois avait imaginé le passage au moteur turbo Honda différemment. «Nous verrons à Hemberg dans quelle mesure nous sommes compétitifs en montagne. Les tests que nous avons effectués sur le circuit avant que notre LobArt ne prenne feu me rendent certes optimiste. Mais il est difficile de faire des prévisions. Hemberg est pour nous à la fois un test de roulage, un entraînement et une course. Ce qui est bien, c'est que nous aurons quatre à cinq courses d'entraînement à Hemberg et aussi lors de la prochaine course à La Roche. Cela nous avantage.»
Une personne qui pourrait bien ruiner la partie pour les deux hommes est cependant Robin Faustini. L'Argovien n'a certes pas encore parcouru de distance de Grand Prix sur son Osella FA30, mais le vainqueur d'Oberhallau en 2021 s'est récemment fait remarquer lors des courses de côte de Sternberk (CZ) et Skradin (HR) en se classant 4e et 3e. En Croatie, il n’a eu qu’un retard de 0,2 seconde sur la légende de la montagne Simone Faggioli lors de la deuxième manche. La devise de Faustini pour 2022 est la suivante: tout ou rien! «Berguerand et Steiner sont tous deux très expérimentés et rapides. Si on veut les égaler, il faut tout donner. Les courses en République tchèque et en Croatie ont été une bonne préparation pour moi. Comme à Hemberg, un bon châssis est plus important que la performance pure du moteur, je pense avoir de bonnes chances. Mais je ne sais pas non plus où nous nous positionnons exactement par rapport à la concurrence.»
En plus de Berguerand, Steiner et Faustini, Thomas Amweg est lui aussi un candidat à la victoire du jour. Cependant, le vainqueur du Gurnigel 2019 devra se contenter de la Lola T94 déjà pilotée par son père Fredy lors du coup d'envoi à Hemberg. L'utilisation prévue de l'ex-Reynard 95D de Volluz se fait encore attendre. «Nous n'avons pas reçu les pistons de la Reynard à la bonne date», explique Amweg. «J'espère que nous disposerons de la voiture prête à l'emploi pour la course d'Anzère.»
Les résultats chez les voitures de formule de plus faible cylindrée seront certainement aussi très attendus. Là, une lutte à quatre s'annonce entre Joël Burgermeister, Philip Egli, Thomas Zürcher et Christian Balmer. Comme Faustini, Burgermeister s'est préparé à la saison de montagne suisse dans Ecce Homo et y a remporté sa catégorie avec brio.
Parmi les voitures de tourisme, le nom de Roger Schnellmann (Mitsubishi Evo) figure en tête de liste en E1 et celui du revenant Frédéric Neff (Porsche 996 GT2R) dans la catégorie Interswiss. Une victoire d'un autre pilote serait une grosse surprise.
Concernant le parcours: avec 1,758 km, le parcours de Hemberg est le plus court du calendrier. Les pilotes doivent surmonter un dénivelé de 157 mètres dans le canton de Saint-Gall. La pente moyenne est de 8,94 pour cent. Le record absolu du parcours est tenu par Berguerand en 53,08 sec (= 119,23 km/h). Il date de 2019. Depuis le retour de la course de côte en 2012, il n'y a eu que deux vainqueurs différents à Hemberg: Éric Berguerand (cinq victoires, 2013-2016 ainsi que 2019) et Marcel Steiner (trois victoires, 2012 ainsi que 2017/2018).
Les courses commenceront le samedi 11 juin dès 7h30 avec des essais. Le dimanche, les courses se dérouleront entre 9h45 et 18h. Chaque catégorie disputera trois manches (dans la mesure du possible). Les deux temps les plus rapides seront additionnés.
Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte d'Hemberg, sur le site Internet www.bergrennen-hemberg.ch
Dates du Championnat suisse de la montagne 2022
11/12 juin, Hemberg
18/19 juin, La Roche – La Berra
2324 juillet, Ayent – Anzère
19-21 août, St.Ursanne – Les Rangiers
2728 août, Oberhallau
1011 septembre, Gurnigel
Nach zwei Absagen 2020 und 2021 finden an diesem Wochenende die Lenzerheide Motor Classics statt. Eingeschrieben sind mehr als 200 Fahrzeuge und 42 Motorräder in zehn Klassen.
Es ist wieder mal soweit! Die 9. Ausgabe der Lenzerheide Motor Classics, die eigentlich schon 2020 hätte stattfinden sollen, geht an diesem Wochenende über die Bühne. Gefahren wird wie in den Jahren vor Corona auf einer Strecke entlang dem Heidsee.
Im Unterschied zur Arosa ClassicCar wird in der Lenzerheide nicht gegen die Stoppuhr gefahren. «Bei der Lenzerheide Motor Classics handelt es sich nicht um ein Rennen, sondern um rennsportliche Demonstrationsfahrten ohne Zeitnahme und Rangliste», erklärt Sportchef Hans Orsatti.
Gefahren wird in zehn verschiedenen Klassen, wobei jedes Feld über das Wochenende jeweils vier Mal 25 Minuten unterwegs ist. Zu den besonderen Leckerbissen zählen dieses Jahr der Fiat Abarth Zagato, der schon 1957 beim internationalen Bergrennen in der Lenzerheide am Start gestanden hatte, ein Shadow DN1 von Jackie Oliver oder der 72er Porsche 911 ST 2.5, der nach Einsätzen in Le Mans u.a. auch als kamerawagen für den Film «The Speed Merchant» eingesetzt wurde.
Die Veranstaltung beginnt schon am Freitag, 10. Juni. Unter anderem mit einem Coros durch Lenzerheide. Samstag und Sonntag (11. und 12. Juni) finden dann von 7.30 bis ca. 18.00 Uhr die Demoläufe statt. Das Fahrerlager befindet sich bei der Talstation der Rothornbahn. Weitere Infos finden Sie unter www.lenzerheidemotorclassics.ch
Le Rallye du Chablais, deuxième manche du Championnat suisse des rallyes, n'a pas manqué de suspense, que ce soit chez les voitures modernes, avec le grand gagnant Joe Michellod, ou chez les voitures historiques, avec l'ancien champion Florian Gonon en triomphateur.
Le Rallye du Chablais, deuxième manche du Championnat suisse des rallyes, a tenu toutes ses promesses. Des épreuves variées et des conditions changeantes ont donné lieu à des courses en tête-à-tête, tant dans la catégorie moderne que dans la catégorie historique. Cerise sur le gâteau, il y a eu un nouveau vainqueur à la fin en la personne de Jonathan Michellod sur Skoda Fabia Rally2.
Pour Michellod, 28 ans, et son copilote Stéphane Fellay, il s'agissait du 13e rallye au total sur une Skoda Fabia Rally2 (respectivement R5) – le septième dans le cadre du Championnat suisse des rallyes et le jeune Valaisan, sous la protection d'Olivier Burri, a démarré sur les chapeaux de roue. Dans la première spéciale entre Evionnaz et Vernayaz, Michellod a réalisé le meilleur temps – devant Sébastien Carron (également Skoda) et son homonyme Jonathan Hirschi (VW Polo). Michellod a ensuite concédé la tête du classement et Hirschi a pris la tête avec le meilleur temps dans l'ES2 et a consolidé sa position jusqu'à la neuvième épreuve. Mais Michellod ne s'est pas laissé semer, il s'est toujours maintenu en tête et a repris les commandes à partir de l'ES10 jusqu'à l'arrivée (ES14). À la fin, après 151,97 kilomètres (une épreuve a dû être annulée), Michellod et Hirschi étaient finalement séparés de 18,8 secondes. La troisième place est revenue à Carron, avec 39,1 secondes de retard sur le vainqueur.
Après deux journées éprouvantes, Michellod a annoncé: «Je suis très ravi. Cela s'est très bien passé pour nous depuis le départ et nous n'avons pas commis d'erreurs, en dépit des conditions météorologiques changeantes du premier jour. Le fait d’être le troisième Valaisan, après Florian Gonon et Sébastien Carron, à remporter le Rallye du Chablais me fait vraiment extrêmement plaisir.»
Michellod a cru à sa première victoire dans le championnat suisse des rallyes pour la première fois samedi matin. Après avoir fait trois scratch sur quatre spéciales le samedi matin, je me suis dit que la victoire serait possible et qu’il fallait rien laché.»
Après le rallye, Jonathan Hirschi ne savait pas vraiment s'il devait se réjouir ou s'énerver. «C'était ma première participation au Chablais. Et j'ai réussi à garder Sébastien Carron derrière moi. Cela me fait plaisir, car il est sans aucun doute le meilleur pilote de rallye suisse. En même temps, j'ai pris deux fois dix secondes de pénalité. Sans cela, nous aurions gagné. C'est rageant. Mais après six ans et demi d'absence en rallye, les petites erreurs arrivent. Néanmoins, je tiens à féliciter Jonathan pour sa victoire. Je l'ai vu l'année dernière au Rallye du Valais. Et je dois dire qu'il a fait d'énormes progrès. Il a fait un rallye sans faute.»
«Je suis content que nous ayons atteint le but», a déclaré Carron, qui a terminé troisième. «Pour nous, ce week-end n'a pas vraiment été favorable. Dans la deuxième spéciale, nous avons perdu 25 secondes parce que nous roulions sur route mouillée avec un équipement adapté aux routes sèches. Dans la septième spéciale, nous avons encore perdu dix secondes à cause d'un problème de pneus. Mais je ne veux pas me lamenter. Les deux 'Joe' ont parfaitement bien roulé. La façon dont Michellod a encore une fois accéléré à la fin du rallye m'a vraiment épaté.»
Au championnat, Michellod a pris la tête. Ce pilote de Verbier mène avec 67 points devant Hirschi (64) et le vainqueur du Jura Mike Coppens (52). Le champion de l'année dernière a perdu 2:49 min par rapport aux leaders dès le premier jour. Dans l'ES11, il a encore perdu près de trois minutes. Ce n'est qu'à la fin du rallye que Coppens a réalisé deux meilleurs temps dans une spéciale. Ivan Ballinari, champion des années 2018 et 2019, n'a pas non plus réussi à se lancer dans la lutte pour la victoire, mais il a défendu avec brio sa 4e place au volant de sa VW Polo contre Cédric Althaus (Skoda Fabia).
Chez les juniors, c'est Guillaume Girolamo qui s'est imposé de manière inéluctable sur Renault Clio Rally5. Cela lui a suffi pour se classer deuxième du Clio Trophy Swiss: 40 secondes derrière Ismaël Vuistiner et avec une bonne avance sur le troisième, Cédric Baiker.
Dans le Michelin Trophy Alps 2WD, Aurélien Devanthéry s'est clairement démarqué de Michaël Droz et Cédric Betschen. Le classement de la Rallye Cup a été remporté par Laurent Bérard sur une Honda Civic Type R lors du rallye du Chablais.
Le rallye en VHC s'est déroulé de manière tout aussi captivante que dans la catégorie moderne. Florian Gonon, champion de Suisse des rallyes 2009, s'est imposé sur sa Ford Escort MKI avec une courte avance de 13,3 secondes sur Eddy Bérard. La troisième place a été remportée par Marc Valliccioni (tous deux sur BMW M3 E30), avec 25,1 secondes de retard. Ce dernier a remporté le European Historic Rallye Championship (EHRC). La deuxième place est revenue au Suédois Mats Myrsell et la troisième au Britannique Marty McCormack.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Rallye du Chablais sur le site Internet www.rdch.ch
Et voici les rallyes suivants :
24-25 juin, Rally di Alba (I)
8-10 septembre, Rallye du Mont-Blanc (F)
30 septembre-1er octobre, Rally del Ticino
13-15 octobre, Rallye International du Valais
La finale du championnat suisse de course de côte prévue les 17 et 18 septembre aux Paccots doit être annulée. Le championnat suisse ne compte donc plus que six courses.
La course de côte Châtel-St-Denis – Les Paccots n'aura pas lieu cette année non plus. La raison en est des retards dans les travaux de construction. Dans un communiqué officiel de l'organisateur, on peut lire ceci:
«Le Comité d’Organisation a dû prendre une nouvelle fois la décision de reporter l’organisation de la 40ème édition de la course de côte Châtel-St-Denis – Les Paccots. La situation des travaux dans la traversée des Paccots nous a contraint à prendre cette douloureuse décision. En effet, les travaux ne seront pas finis à temps pour la course. Le revêtement dans le village des Paccots ne sera pas praticable par des voitures de course. De plus, nous n’avons pas assez de place pour stationner tous les véhicules à leurs arrivées aux Paccots, ni pour le couloir de sécurité, ni pour les accès des riverains. Ces facteurs sont très importants pour le bon déroulement de la course. C’est pour ces raisons que nous nous voyons dans l’obligation de reporter une année de plus notre 40ème édition.»
Le Championnat suisse de la montagne 2022 se compose donc de six courses:
11 et 12 juin, Hemberg
18/19 juin, La Roche – La Berra
23/24 juillet, Ayent – Anzère
19-21 août, St.ursanne – Les Rangiers
27/28 août, Oberhallau
10/11 septembre, Gurnigel
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