En 2020 et 2021, l'annuaire «Rennsport Schweiz» n'a plus existé pour des raisons bien connues. Aujourd'hui, cet ouvrage de référence fait son retour.
Sans sport de course, pas d'annuaire. Voilà à quoi ressemblait l'édition 2020 et 2021. Avec le retour de tous les championnats, l'ouvrage de référence «Rennsport Schweiz» est également de retour. Sur 320 pages, l'auteur Peter Wyss (et quelques co-auteurs) passe en revue le millésime 2022 et les années Corona manquées. Une quarantaine de chapitres illustrés de nombreuses photos reviennent sur les courses suisses – nationales et internationales. Une partie statistique de près de 40 pages complète l'annuaire, qui a été créé par l'ex-rédacteur en chef de l'auto illustré, Stefan Lüscher (décédé en 2020).
Qu'il s'agisse de slalom, de course de côte, de rallye ou de karting, presque tous les pilotes suisses se retrouvent dans «Rennsport Schweiz». Outre deux chapitres spéciaux consacrés à Marcel Fässler, qui s'est retiré en 2021, le livre offre également des chapitres de ce qui s'est passé dans le sport de course moto suisse au cours des trois dernières années.
«Rennsport Schweiz», n° 39, 320 pages, texte en allemand, format 21x26 cm, environ 700 photos, prix: 65.- CHF. Disponible chez Aktiv Verlag (tél. 041 619 15 72, resp. www.aktivverlag.ch) ou dans les librairies bien achalandées (ISBN 978-3-909191-82-7).
Sebastian Kraft (depuis dimanche 18 ans) a été le pilote KZ2 le plus titré du championnat suisse de karting autobau en 2022. Pour le Bernois, c'était le tout premier titre de sa fulgurante carrière de karting.
Quel soulagement as-tu ressenti après ton premier titre de champion suisse?
Sebastian Kraft: Un soulagement assez grand. C'était un beau moment. Et c'était mon tout premier titre. Je voudrais aussi profiter de l'occasion pour dire «merci» à mon équipe SRP, à mes sponsors et à mes deux mécaniciens Antonino et Sepp. Sans eux, cela n'aurait pas été possible.
Avec un peu de recul, quel regard portes-tu sur la finale très controversée de Wohlen?
J'ai fait mon travail et mené ma course comme je l'avais prévu. Mon concurrent pour le titre a été impliqué dans une collision qui n'avait rien à voir avec moi. S'il avait continué, cela n'aurait pas marché pour moi, car j'ai eu un problème de moteur dans l'avant-dernier tour et j'ai dû abandonner la course.
Cette saison a été faite de hauts et de bas. Où vois-tu les raisons pour lesquelles les choses n'ont pas toujours été optimales pour toi?
Lors de la première course à Franciacorta, j'aurais dû obtenir le maximum de points. Mais je n'étais pas encore prêt dans ma tête. C'est pourquoi j'ai commencé à m'entraîner mentalement après ce week-end. Cela m'a énormément aidé. Mirecourt a ensuite été un week-end de haut niveau. Et à 7 Laghi, je savais que mon concurrent pour le titre, Frigomosca, aurait des avantages. Levier aurait dû nous être favorable, mais notre réglage moteur était trop riche. Ce n'est qu'en finale, lorsque j'ai réalisé le meilleur temps, que nous étions là où nous aurions dû être. Oui, et puis il y a eu Wohlen, avec de la pluie, ce qui n'est pas mon point fort. Mais d'une certaine manière, ça a marché.
En 2018, tu courais encore chez les Super Minis. Comment est-ce que tu es arrivé à passer les différentes catégories en accéléré?
Ce n'était pas intentionnel. Après les Super Minis, j'ai acquis de l'expérience chez les juniors et je me suis retrouvé dès le milieu de l'année 2020 dans un kart à changement de vitesses simulé avec 40 kilos de poids supplémentaire. C'était sur la piste de karting de Kerpen. Et cela a si bien fonctionné du premier coup que le passage à la nouvelle formule était une étape logique.
Cette année, tu as déjà beaucoup roulé à l'étranger, notamment au DSKC. Quels sont tes projets pour l'année prochaine?
J'aimerais bien participer à nouveau à la DSKC et y remporter la coupe de karting. En outre, j'aimerais participer aux championnats du monde à Wackersdorf. Avec l'objectif d'obtenir un bon classement.
Pourrais-tu t'imaginer te lancer dans la course automobile?
Oui, bien sûr. Si une bonne offre est sur la table, pourquoi pas?
Le secrétariat d’Auto Sport Suisse sera fermé dans la période entre Noël et Nouvel An. Vous pourrez nous joindre avant et après les jours fériés comme suit :
Vendredi, 23.12.2022, ouvert jusqu’à 15.00 heures
Mardi, 03.01.2023 ouvert dès 09.00 heures
Ensuite, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture des bureaux habituelles.
Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes et une bonne et heureuse nouvelle année 2023 !
Auto Sport Suisse
Vendredi soir, les champions automobiles suisses et les vainqueurs de coupes ont été récompensés à l'hôtel Bellevue Palace à Berne dans le cadre du «Dîner des Champions» d'Auto Sport Suisse.
En 2019, le dernier «Dîner des champions» a eu lieu à l'hôtel Bellevue Palace à Berne. En 2020, il n'y avait aucune raison d'organiser une fête des champions puisqu'il n'y avait pas de courses. Et en 2021, la clôture de la saison est tombée à l'eau en raison des prescriptions en matière de pandémie. Il est donc d'autant plus réjouissant que vendredi soir dernier – après une pause de trois ans – les champions et vainqueurs de coupes automobiles suisses aient à nouveau pu être honorés.
Quelque 150 invités ont participé à la cérémonie des champions de cette année. Les vainqueurs des championnats automobiles de cette année ont été honorés dans huit catégories. Werner Augsburger, ancien «chef de mission» chez Swiss Olympic, a animé le programme de la soirée. L'artiste de contorsion Nina Burri a assuré un spectacle impressionnant. Les vidéos ont été réalisées par Bernhard Braegger, le responsable des «Amis du sport automobile suisse».
Le champion en série Martin Bürki a reçu deux coupes. Le garagiste d'Uetendorf a non seulement remporté le Championnat Suisse des slaloms pour la neuvième fois au cours de la saison écoulée, mais Bürki s'est également assuré son quatrième titre dans la Coupe Suisse de la montagne au volant de sa VW Polo vert vif. Le fier champion était flanqué de son homonyme Martin Oliver Bürki. Le troisième du slalom, Philip Egli, était absent. Le Glaronais profite actuellement de ses vacances annuelles au Mexique. Dans la coupe de la montagne, où les prix ont été offerts par le fabricant de pneus Yokohama, le champion 2019 Philipp Krebs et Jürg Ochsner se sont réjouis de la deuxième et de la troisième place, aux côtés de Bürki.
Pas moins de quatre distinctions ont été décernées dans le cadre du Championnat suisse des rallyes. La Coupe Suisse des Rallyes Historiques (VHC) a été remportée par le couple Eddy et Florence Bérard sur BMW M3. Florian Gonon/Michel Horgnies (Ford Escort) et Guy Trolliet/Sébastien Moulin (Porsche 911) ont été récompensés aux deuxième et troisième places. En Coupe de Suisse des Rallyes, Philippe Broussoux/Didier Rappo se sont imposés en 2022 sur une Renault Clio. Les rangs 2 et 3 sont revenus respectivement à Claude Aebi/Justin Vuffray (également Renault Clio) et Laurent Rossi/Timothée Perruchoud (Peugeot 206 XS).
Dans le Championnat Suisse des rallyes juniors, le titre est revenu au Valaisan Guillaume Girolamo et à son copilote Benjamin Bétrisey. Le duo a remporté quatre des cinq rallyes et s'est imposé assez nettement face à Yoan Loeffler/Gaëtan Aubry. La troisième place est revenue à Sarah Lattion/Charlène Greppin (toutes sur Renault Clio Rally5).
Jonathan Hirschi a fêté son deuxième titre de CS. Le Neuchâtelois a remporté le Championnat suisse de Formule Renault 16 ans après avoir gagné le Championnat Suisse des rallyes. Hirschi est ainsi le premier pilote à s'imposer en rallye après un titre sur circuit. Avec son copilote Michaël Volluz, le pilote de VW Polo a reçu le trophée de la première place des mains du président de la CSN Andreas Michel. La deuxième place est revenue à Jonathan Michellod (Skoda Fabia), dont le copilote Stéphane Fellay était absent à Berne. Le troisième, Mike Coppens, n'était pas non plus sur place. Le Valaisan, encore champion de Suisse des rallyes en 2021, était toutefois représenté honorablement par son copilote Christophe Roux.
Dans le Championnat Suisse de la montagne, ce sont les habitués qui se sont imposés en 2022. Le pilote de Lola F3000 Eric Berguerand a reçu vendredi soir à Berne, sous les applaudissements, son septième trophée de champion dans la catégorie des voitures de course. Berguerand a remporté toutes les courses auxquelles il a participé en 2022 en un temps record. Marcel Steiner et Robin Faustini ont pris la deuxième et la troisième place (comme lors de la dernière cérémonie des champions en 2019). Chez les voitures de tourisme, c'est Reto Meisel qui s'est emparé de la couronne avec cinq victoires en six courses. Il a également été seul en tête cette saison avec cinq courses record. Roger Schnellmann et Bruno Sawatzki ont complété le podium.
Outre les nombreux trophées décernés aux champions suisses et aux vainqueurs de coupes, d'autres distinctions ont été attribuées. Raffaele Marciello a été honoré en tant que meilleur pilote international. Le Tessinois a non seulement remporté l'ADAC GT Masters et le GT World Challenge en 2022, mais il s'est également assuré le triomphe lors des prestigieuses 24h de Spa-Francorchamps. Les participants au FIA Hill Climb Masters 2021 (avec notamment le vainqueur de la catégorie 3 Reto Meisel) ainsi que la délégation suisse qui avait participé aux FIA Motorsport Games au Castellet en 2022 ont également pu monter sur scène.
Jürg Kaufmann a également été remercié dans le cadre de la cérémonie des champions à Berne. Kaufmann était membre de la CSN, membre des commissions Championnats et Rallye ainsi que responsable de la communication d'Auto Sport Suisse. Un «merci» a également été adressé à Peter «Pesche» Flückiger pour son engagement de longue date au sein du comité Parcours & Sécurité, son activité de chef de cours adjoint du cours de formation pour commissaires de parcours et de directeur de course de différentes manifestations. L'Auto Sport Schweiz Award de 2020 n'a pas pu être remis personnellement à Fredy Lienhard. Le fondateur du monde de l'aventure autobau à Romanshorn ainsi que le promoteur de la relève du sport automobile suisse n'était malheureusement pas présent à Berne.
Coupe suisse de la montagne
1. Martin Bürki, E1/VW Polo
2. Philipp Krebs, RCC/Renault Clio
3. Jürg Ochsner, IS/Opel Kadett C
Championnat suisse des slaloms
1. Martin Bürki, E1/VW Polo
2. Martin Oliver Bürki, E1/BMW E33
3. Philip Egli, E2-SS/ Dallara F393
Coupe Suisse des Rallyes Historiques VHC
1. Eddy Bérard/Florence Bérard, J2/BMW M3
2. Florian Gonon/Michel Horgnies, H1/Ford Escort
3. Guy Trolliet/Sébastien Moulin, I/Porsche 911 SC
Coupe de Suisse des Rallyes
1. Philippe Broussoux/Didier Rappo, ISN/Renault Clio
2. Claude Aebi/Justin Vuffray, ISN/Renault Clio
3. Laurent Rossi/Timothée Perruchoud, ISA/Peugeot 206 XS
Championnat suisse Rallye Junior
1. Guillaume Girolamo/Benjamin Bétrisey, Rally5/Renault Clio
2. Yoan Loeffler/Gaëtan Aubry, Rally5/Renault Clio
3. Sarah Lattion/Charlène Greppin, Rally5/Renault Clio
Championnat suisse des rallyes
1. Jonathan Hirschi/Michaël Volluz, Rally2/VW Polo GTI
2. Jonathan Michellod/Stéphane Fellay, Rally2/Skoda Fabia
3. Mike Coppens/Christophe Roux, Rally2/Skoda Fabia
Championnat suisse de la montagne des voitures de tourisme
1. Reto Meisel, E1/Mercedes SLK 340
2. Roger Schnellmann, E1/Mitsubishi Lancer
3. Bruno Sawatzki, IS/Porsche 911 GT3 Cup
Championnat suisse de la montagne des voitures de course
1. Eric Berguerand, E2-SS/Lola FA99
2. Marcel Steiner, E2-SC/LobArt LA01
3. Robin Faustini, E2-SS/Osella FA30
Depuis 2014, Martin Bürki est invaincu dans le championnat suisse des slaloms. Désormais neuf fois champion, il ne mâche pas ses mots. Même dans cette interview!
Lequel de tes neuf titres dans le championnat suisse des slaloms t'a particulièrement marqué?
Martin Bürki: Le «titre Covid» en 2021. Comme nous n'avions que trois courses, il ne fallait absolument pas faire de faux pas.
Beaucoup de gens aiment se souvenir de leur premier titre – pas toi?
Non, pas du tout! (Rire.) C'est comme le sexe. La première fois n'avait pas été bonne non plus...
Bon, je vois. Est-ce que c'est une illusion ou la concurrence était-elle plus dure que les années précédentes?
Cela ne trompe pas. C'est ce que je vois aussi. Mais il y a aussi une autre raison. C'était la première saison de slalom que je faisais avec un moteur déjà utilisé. C'était le moteur que j'ai déjà utilisé dans le «petit» championnat suisse des slaloms en 2021.
Il est établi depuis longtemps que tu participeras volontiers au championnat suisse en 2023 avec d'autres véhicules. Peux-tu nous parler de tes projets?
A l'heure actuelle, je participerai probablement à l'une ou l'autre course avec la Polo. Mais j'ai encore deux ou trois autres véhicules que j'aimerais utiliser. Et donc, en 2023, je vais probablement alterner et courir dans différentes catégories.
Quelles sont les conséquences pour le dixième titre?
Ce sera un nouveau défi. Je vais devoir m'imposer dans d'autres classes. Que cela suffise finalement pour le dixième titre dépendra entre autres du nombre d'adversaires. Mais j'ai toujours le junior (son fils Mike, ndlr) que je peux utiliser comme joker...
Et au corse de côte? Mises-tu sur la BMW M3 GTR de ton défunt ami Jürg Beiner?
C'est le plan – oui. Et elle me donnera certainement du plaisir. En outre, j'ai aussi des raisons sentimentales de conduire cette voiture. J'ai déjà roulé avec sur le circuit. Et cela a bien fonctionné.
Tu renonces donc à participer à la Coupe de la Montagne, que tu as remportée pour la quatrième fois cette année?
Oui, j'y renonce.
En 2023, nous n'aurons à nouveau que six manches de slalom. C'est trop peu pour toi (et pour beaucoup d'autres). Que peut-on y changer?
A la va-vite? Supprimer les résultats biffés. Il n'est pas possible d'avoir deux biffures sur six courses. Ainsi, on aurait au moins six courses dans lesquelles tu ne peux rien te permettre si tu cours pour le titre.
Quels sont les autres projets?
Premièrement, tant qu'il n'y a pas de nouveaux événements, encourager les organisateurs à organiser des courses doubles. Comme l'équipe bernoise à Ambri. L'infrastructure est déjà disponible le samedi. Pourquoi cela n'est-il pas possible à Ambri et ailleurs? Deuxièmement – et là je me prends à mon propre jeu: j'espère pouvoir convaincre cette année encore un lieu d'accueil potentiel d'organiser une course. Nous avons besoin de toute urgence de plus de courses. Sinon, nous serons une espèce en voie d'extinction.
17 ans après Annika Lundin (2005 chez les mini), Chiara Bättig (12 ans), une pilote de karting, a de nouveau remporté un titre de championne suisse. Et ce, dès sa première année chez les juniors!
Tu as remporté le titre lors de ta première saison en tant que junior. Cela témoigne d'une bonne préparation. C'est vrai?
Chiara Bättig: La meilleure préparation pour moi a été le camp d'entraînement en décembre à Valence. Grâce à ma participation à «FIA Girls on Track», je savais quels étaient mes points forts et ce que je devais encore travailler. C'est sur cela que je me suis concentrée. J'ai également profité de toutes les portes qui se sont ouvertes à moi et j'ai renoncé à certaines choses. Je suis reconnaissant à KartBox.ch, Atelier313 et TheKartCompany d'avoir à mes côtés une équipe qui a cru en mon potentiel dès le début et qui m'a soutenu. J'ai également beaucoup de chance d'avoir autant de personnes à mes côtés, qui me soutiennent mentalement et financièrement, qui travaillent avec moi à la réalisation de mon rêve et qui m'accompagnent dans les hauts et les bas.
Est-il difficile de passer des Super Minis aux OK Juniors? Quels conseils donnerais-tu à un jeune pilote s'il envisage de changer de catégorie?
Je me réjouissais beaucoup de passer à la catégorie junior, c'est pourquoi je n'ai pas trouvé la transition difficile. Bien sûr, certaines choses changent, par exemple la place lors des dépassements, la vitesse ou encore le comportement de conduite. Ce que je recommanderais à chaque pilote dès le début de sa carrière en karting, c'est de ne pas sous-estimer sa forme physique et, si possible, de faire quelque chose tous les jours. Et très important: le plaisir doit toujours être la priorité absolue.
Tu as connu un début de saison en fanfare. Ensuite, ton challenger Elia Epifanio s'est montré meilleur lors de deux courses et a récolté le maximum de points à chaque fois. Avais-tu à ce moment-là des doutes sur le fait que le titre ne serait peut-être pas au rendez-vous?
Je me suis brièvement posé des questions, mais j'ai vite arrêté et je me suis concentré sur mon objectif. Avant le début de la saison à Franciacorta, je savais déjà qu'Elia était un très bon pilote et qu'il serait mon plus grand concurrent cette saison. 7 Laghi et Levier ont été deux leçons utiles pour moi. J'ai pu tirer beaucoup d'enseignements de ces deux courses et les mettre en pratique à Wohlen.
Tu as participé à FIA Girls on Track. Comment faut-il s'imaginer le soutien que tu continues d'y recevoir? D'après ton site Internet, tu es déjà à nouveau sélectionnée pour l'édition 2023 de la FIA Academy. Est-ce que c'est vrai?
Je ne reçois plus de soutien. Le soutien que j'ai reçu de la FIA Women in Motorsport, grâce à ma deuxième place en décembre 2021, était le ticket pour participer au FIA CIK Academy Trophy. Si j'en ai la possibilité et que le budget le permet, je ne suis évidemment pas contre une deuxième participation.
Sais-tu déjà quels sont tes autres projets pour 2023? Défendras-tu ton titre de champion suisse avec KartBox.ch?
J'ai bien sûr des projets. Nous verrons dans les prochaines semaines quels sont les projets qui se concrétisent. Si je défends mon titre, ce sera avec KartBox.ch.
Guillaume Girolamo (25 ans) est issu d'une famille de rallymen valaisans. Son père Jean-Laurent a été actif pendant 25 ans. Aujourd'hui, le fils a remporté son premier titre en CS: chez les juniors.
Félicitations pour le titre de champion suisse en rallye juniors. Que signifie ce titre pour toi?
Guillaume Girolamo: Je suis très heureux de ce titre. Il est très important pour moi. J'ai commencé en 2017 chez les juniors et j'ai gravi les échelons au fil des années. En 2021, j'étais déjà assez proche comme troisième. Maintenant, ça a marché!
Certains disent que ce titre n'a pas d'importance en raison du faible nombre de participants. Qu’est-ce que tu leur réponds: Ont-ils raison?
Oui et non. Nous n'étions que trois équipes inscrites cette année. Mais un titre reste un titre. Et je pense l'avoir mérité au vu de mes performances des années précédentes.
Tu as remporté en même temps le titre du Clio Trophy Swiss. La concurrence était alors plus grande, n'est-ce pas?
Oui, je savais en début de saison que ce serait plus difficile. Je pense surtout à un concurrent comme Ismaël Vuistiner, qui a beaucoup d'expérience. Pour nous, en tant qu'équipe, le Rallye du Chablais a été une expérience très importante. Je pense qu'à partir de ce moment-là, nos notes et mon roulage étaient encore meilleurs. Ensuite, au Rally del Ticino, j'ai fait quelques erreurs. Mais lors de notre rallye à domicile en Valais, nous avons vraiment roulé fort.
Tu es issu d'une famille de rallye. As-tu vu ton père Jean-Laurent en action au début des années 2000?
Non, du moins je ne m'en souviens pas. Quand il a arrêté, je n'avais que cinq ans. Mon grand-père a lui aussi participé à des rallyes. Mais seulement quelques-uns. Mais chez nous, dans le garage, il y a une photo de lui datant de 1969.
Mais tu es venu au rallye par ton père?
Oui, absolument. Mais ce ne sont pas tous les parallèles. Laurent Michellod, le père de Jonathan Michellod, était copilote de mon père. Et Fabrice Betrisey, qui était le navigateur sur les derniers rallyes que mon père a disputés, est le père de mon copilote Bénjamin Betrisey?
Comment faut-il s'imaginer chez vous: Tu conduis et ton père te donne des conseils?
(Rires.) Au début, ce n'était pas le cas. Nous nous sommes même disputés. Maintenant, je suis content qu'il me donne des conseils et qu'il soit à mes côtés. Je pense que c'est lié à l'expérience. Au début, je ne voulais pas qu'on me dise quoi faire...
As-tu déjà des projets pour 2023?
Pas encore pour le moment. Cela dépend toujours des sponsors. J'ai toujours ma Clio. Je pourrais continuer à rouler avec. Mais bien sûr, je rêve d'une voiture plus puissante. Mais pour rouler avec une voiture de Rally2, il faudrait que plusieurs facteurs soient réunis. J'ai aussi récemment testé une Clio Rally3. C'était très amusant.
Est-ce que tu participerais à nouveau aux CS juniors si le concept aura modifié?
Si les règles vont être modifiées – pourquoi pas? Mais comme je l'ai dit, rien n'est encore décidé.
Dan Allemann, âgé de 11 ans, est le plus jeune champion suisse 2022. Le fils du chef d'équipe de Spirit, Ken Allemann, a remporté son premier titre de champion suisse de karting chez les Super Minis.
Tu as déjà assuré le titre à Levier, lors de l'avant-dernière manche. Qu'est-ce que tu as ressenti après avoir remporté ce titre?
Dan Allemann: J’étais très content. Pour moi ce titre est plus important que les deux remportés dans le VEGA Trofeo. Le niveau était plus élevé et les concurrents étaient plus difficiles à battre.
Tu as gagné onze des douze premières courses. Est-ce que tu t'attendais à une telle supériorité?
Non pas du tout. Chaque course, j’essayais de donner le meilleur de moi-même pour gagner. C’est aussi grâce à mon team Spirit Karting et à mes deux papys que tout cela a été possible.
Du point de vue de l'âge, tu pourrais encore courir deux ans chez les Super Minis. Est-ce que cela est aussi ton projet?
Non. En 2023, je roulerai en catégorie Super Mini. A la fin de la saison, je commencerai à me préparer pour les juniors.
Tu m'as déjà dit que l'année prochaine, tu participerais à nouveau à des courses internationales. Sais-tu déjà exactement à quoi ressemblera ton programme et si tu défendras ton titre de champion suisse?
L’année prochaine, je me concentrerai surtout sur la WSK avec Parolin Racing officiel. Je roulerai aussi à la IAME Euroseries avec Spirit Karting, où j’essayerai de faire encore mieux que cette année. Je ne pourrai pas défendre mon titre de champion suisse, car il y des courses qui tombent les mêmes weekends que WSK ou l’IAME Euroseries. Je participerai quand même à deux ou trois courses.
Quel est ton objectif en sport automobile?
Devenir pilote professionnel.
Les pilotes GT suisses ont disputé leur dernière course de la saison 2022 ce week-end à Abu Dhabi. Ils n'ont pas tout à fait réussi à remporter le classement général. Mais ils ont tout de même pu fêter une place sur le podium et d'autres succès de classe.
C'était probablement la dernière course de l'année: les 12 heures du Gulf d'Abu Dhabi le week-end dernier dans le cadre de l'Intercontinental GT Challenge. Une victoire suisse n'a pas été possible sur le circuit de Formule 1 de Yas Marina. Le meilleur Suisse, Patric Niederhauser, a terminé troisième. Il n'a pas manqué grand-chose au pilote d'usine Audi. La Ferrari victorieuse de Fuoco/Calado/Per Giudi n'avait que 15 secondes d'avance sur Niederhauser. Et après douze heures, il ne manquait au Bernois que 0,7 seconde à la Ferrari d'AF Corse qui occupait la deuxième place.
Le deuxième meilleur Suisse était Philip Ellis. Le Zougois a terminé cinquième avec un tour de retard et s'est ainsi imposé comme vainqueur de la catégorie ProAM face au duo père-fils Jan et Kevin Magnussen (qui a pris le départ dans le classement Pro). Daniel Allemann est passé tout près d'un podium de classe. Douzième au classement général, le pilote Porsche a terminé quatrième dans la catégorie ProAM.
Lucas Légeret s'est assuré une autre place sur le podium. Le Vaudois a terminé 13e au classement général et deuxième dans la catégorie argent. Le week-end dans le désert a également été fructueux pour Alex Fontana. Le Tessinois a remporté le classement GTC sur une Porsche 992.
Raffaele Marciello, l'étoile montante du GT3 pour la saison 2022, a quant à lui quitté la course très tôt. Un problème technique a contraint le champion de l'ADAC GT Masters à abandonner après seulement une heure de course.
Ricardo Feller n'a même pas pris le départ. Le pilote DTM au service d'Audi a dû renoncer à la course pour cause de maladie. C'est Dennis Marschall qui l'a remplacé. Sans succès toutefois. L'Audi #66 n'a terminé que 25e après un contact.
Après quatre courses, le titre de l'International GT Challenge est revenu à l'Espagnol Daniel Juncadella.
Es-tu un ou une pilote de karting âgé(e) de 14 à 16 ans? Dans ce cas, tu as maintenant la possibilité de déposer ta candidature au projet Young Drivers d'Auto Sport Suisse! Si tu parviens à convaincre le jury, tu pourras peut-être bientôt rejoindre le projet et faire montre de ton talent dans le domaine de la course automobile.
Auto Sport Suisse fait renaître le projet Young Drivers en collaboration avec des partenaires et des sponsors. Ce projet, qui a déjà été ouvert à de nombreux jeunes pilotes entre 2013 et 2015, permet à de jeunes talents ambitieux de faire le saut du karting à la course automobile.
Le projet Young Drivers s'adresse, pour la saison 2023, à toutes les personnes nées en 2006, 2007 et 2008 et licenciées en Suisse dans le domaine du karting. Ce test des talents est gratuit pour les quatre champions du Championnat suisse de karting autobau (OK Junior, X30 Challenge Switzerland, OK Senior et KZ2 à condition d'avoir entre 14 et 16 ans). Tous les autres pilotes de cette série et d'autres séries de kartg agréées peuvent également participer à la sélection contre paiement.
Pour réussir le saut du karting à la course automobile, il ne faut pas seulement du talent de pilote. La forme physique et le contact avec les médias sont deux facteurs également importants, qui seront abordés au cours du projet avec des entraîneurs professionnels de fitness et de médias.
Une équipe de juges composée de spécialistes et de pilotes renommés observera et évaluera les performances des pilotes âgés de 14 à 16 ans. À l'aide d'un système de points, le jury établira un classement pour la saison en cours. La rapidité n'est pas le seul critère qui soit déterminant, le caractère, les compétences et les connaissances comptent également. Ceux qui s'affirment dans les différents domaines et parviennent à convaincre le jury recevront le Young Drivers Kart Award et pourront disputer une saison dans une série junior en 2024, en collaboration avec Jenzer Motorsport.
Les ressources financières nécessaires pour la saison de course sont en partie couvertes par le sponsoring, mais requièrent également une participation financière du pilote, de l'équipe et des sponsors personnels.
Les personnes souhaitant participer au projet Young Drivers 2023 peuvent s'inscrire jusqu'au 31 janvier 2023. L'inscription se fait directement sur www.motorsport.ch. Tous les pilotes de karting licenciés nés entre 2006 et 2008 (niveau national et international) recevront un courrier séparé cette semaine.
Pour tous ceux qui se sont inscrits, ce projet jeunesse durable d'Auto Sport Suisse débutera par une soirée de présentation et de discussion à la mi-février. Début mars, la première journée de presse et de fitness est déjà au programme. Une journée de sélection dans la voiture de Formule 4 de Jenzer Motorsport en octobre 2023 marquera la fin du programme de formation.
Vous trouverez de plus amples informations sur www.motorsport.ch dans les semaines et mois à venir.
Si vous souhaitez devenir partenaire ou sponsor du projet Young Drivers et contribuer à promouvoir la relève suisse dans le sport automobile, nous nous ferons un plaisir de vous présenter personnellement le projet, les responsables et le jury composé de pilotes de renom.
Vous pouvez obtenir de plus amples informations par e-mail (info@motorsport.ch) ou par téléphone au +41 (0)31 979 11 11.
Le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse est en route vers vous. Cette fois-ci avec une rétrospective de la saison 2022, un résumé des FIA Motorsport Games et la question: quelle est la part de «Real Racing» dans le monde virtuel de la course automobile.
Parallèlement à notre série d'interviews des champions suisses 2022 sur www.motorsport.ch, nous consacrons également l'histoire principale de notre dernier magazine aux champions et à leurs records. Après deux années troublées, il y a enfin un champion à fêter dans chaque discipline. La course de côte a été particulièrement pénalisée par la pandémie. Le fait que les vainqueurs et le top 3 puissent à nouveau être fêtés comme il se doit, lors du dîner des champions qui se tiendra le vendredi 16 décembre à l'hôtel Bellevue de Berne, réjouit énormément la communauté du sport automobile suisse.
Mais le nouveau magazine ne se concentre pas uniquement sur les champions, il revient également sur les FIA Motorsport Games. La délégation suisse n'y a certes pas remporté de médaille, mais elle a fait preuve d'un grand esprit d'équipe. En outre, nous avons posé la question: Quelle est la part de «Real Racing» dans le monde virtuel de la course automobile?
Vous découvrirez tout cela et bien plus encore dans le nouveau magazine. Nous vous souhaitons une bonne lecture!
Eric Berguerand (43 ans) a remporté cette année le championnat suisse de la montagne pour la septième fois. Dans l'interview des champions accordée à Auto Sport Suisse, il révèle: «C'était mon plus beau titre!»
As-tu récupéré de tes efforts lors de la finale suisse de karting à Wohlen?
Eric Berguerand: (Rires.) Oui, oui... Mais c'était vraiment fatigant. Et on ne fait que vieillir.
Tu as remporté ton septième titre aux courses de côte. Toutes nos félicitations! Lequel était le plus beau de tous?
Je ne roule pas pour les titres. Ce qui m'intéresse, c'est le plaisir. Et pour m'améliorer constamment. Mais si tu me poses une question aussi concrète, c'est le titre 2022 qui est le plus beau. C'était la première fois que je gagnais toutes les courses en un temps record. Je n'avais pas réussi à le faire lors des six autres titres précédents.
Tu as participé à cinq courses et tu les as toutes remportées en un temps record. Comment comptes-tu faire mieux en 2023?
Cela va être difficile. Il y a toujours une marge de progression. A chaque course. Mais c'est toujours une question de risque. Et plus on vieillit, plus les intérêts se déplacent, plus il est difficile de prendre ce risque.
On parle de dixièmes et de centièmes de seconde. Pas de secondes entières, non?
Si tu as une bonne course, que tout va bien – chez le pilote et la voiture. Et si les conditions extérieures sont bonnes, tu peux encore gagner du temps avec une course parfaite. Mais je pense que je suis presque au but.
Quel record de 2022 est le plus «facile» à battre ?
Sans aucun doute celui de Hemberg. On peut encore faire mieux. J'y ai eu des problèmes de pneus cette année.
Quelle est la quantité de travail nécessaire pour une saison comme celle-ci, avec autant de records?
En termes de préparation, ce n'est pas un travail extrêmement lourd. Je connais la voiture et je sais ce que je dois faire. Sur place, c'est plutôt de la sueur. Mais je compare volontiers cela à jouer au loto. Si tu connaissais les numéros à l'avance, ce serait facile et tu n'aurais pas de travail. Mais comme on ne connaît pas les numéros, on a toujours du travail sur place.
De quel record es-tu particulièrement fier?
A celle d'Anzère. C'était une super monté avec beaucoup de plaisir.
Un quotidien valaisan a écrit que tu avais dépassé ton zénith. Ceux qui t'ont vu en action en 2022 ont du mal à le croire. Où est-ce que tu te vois sur le plan de la carrière?
Je n'appellerais pas cela une carrière. Je ne suis pas un professionnel, je ne vis pas de la course. Et il est difficile de dire où j'en suis exactement. La majeure partie de l'ascension est certainement derrière moi. Je me trouve à un autre endroit que Robin Faustini, par exemple. Mais où exactement? Peut-être que je suis en train d'attaquer la descente.
Est-ce que tu t'es fixé une limite? Est-ce que tu t'arrêtes à 50 ans?
Je ne peux pas répondre à cette question. Je remarque que la motivation n'est plus la même. Quand je suis sur place, je fonctionne comme d'habitude. Et alors, j'y trouve aussi du plaisir. Mais le chemin pour y arriver est devenu plus difficile. Comme je l'ai dit, les intérêts se déplacent. Aujourd'hui, j'ai une famille et une entreprise dont je suis responsable.
Mais en 2023, tu seras au départ?
Oui. Je suis curieux de voir combien de courses nous aurons.
Dans le cadre de nos interviews de champions, c'est cette fois-ci le tour est à Lyon Mathur (16 ans). L'Argovien a remporté cette année le titre de champion suisse de karting dans la catégorie OK Senior.
En entendant ton cri primal à Wohlen après avoir remporté le titre, on pourrait croire qu'un grand poids t'a été enlevé des épaules. C'était aussi le cas?
Lyon Mathur: Oh oui, c'était le cas. C'était en fait un grand soulagement. J'ai eu une fuite d'huile de moteur à la fin de la course. Si la course avait duré un tour de plus, je me serais arrêté. Cela n'aurait rien changé au résultat du championnat. J'avais parcouru plus de 60% de la course et même si j'avais abandonné, j'aurais encore marqué des points. Mais cela n'aurait pas été la même chose. C'est pourquoi j'ai vraiment battu mon kart jusqu'à l'arrivée et j'étais simplement soulagé d'avoir réussi.
En 2021, dans ta commune d'origine, on a placé une affiche à l'entrée du village en l'honneur de ta performance. Quelle est l'idée de Sarmenstorf cette fois-ci?
(Rires.) Exactement la même chose. On a simplement changé l'inscription. Au lieu de vice-champion, on a écrit champion...
Cette saison, tu as fait preuve de beaucoup d'intelligence – on en a eu l'impression. Es-tu d'accord avec cela?
Oui, on peut dire ça. Je pense que j'ai appris au moins trois nouvelles choses à chaque séance. Quand ma chaîne a sauté à 7 Laghi, je me suis dit: «Tu ne dois pas t'énerver maintenant. Au lieu de cela, tu dois voir comment tu peux tirer le meilleur parti de la situation.» Il y a trois ans, je n'aurais jamais eu cette force mentale. C'est pourquoi j'adresse aussi mes compliments aux deux juniors Chiara Bättig et Elia Epifanio. Ils sont aujourd'hui bien plus avancés mentalement que je ne l'étais à leur âge.
Tu es monté sur le podium dans 13 des 15 manches. La constance semble avoir été la clé du succès.
Oui, c'est vrai. Il y a eu des courses où j'ai senti que je ne pouvais pas gagner. J'ai donc essayé de terminer deuxième ou troisième.
Qu'est-ce que tu as fait de différent cette année par rapport à l'année dernière, où tu avais également bien couru, mais où tu n'avais «que» terminé deuxième du premier coup?
Je pense que j'ai beaucoup plus écouté mon père... Il m'a toujours dit: «Note le set-up, mets la caméra sur le kart, etc.» L'année dernière, j'ai toujours pris cela à la légère. Cela a aussi provoqué des disputes de temps en temps. Cette année, je m'y suis tenu. J'étais plus discipliné.
Comment se présente ton avenir? Défendras-tu ton titre en CS?
Pour l'instant, tout est ouvert. C'est justement la phase où nous voyons quelle direction nous allons prendre. Beaucoup de choses dépendent bien sûr aussi des sponsors. Nous verrons bien ce qui se passera!
Reto Meisel (52 ans) était le pilote de voitures de tourisme de la montagne en 2022. Cinq victoires et cinq nouveaux records en E1 disent (presque) tout. Pour l'ASS, il revient sur cette saison exceptionnelle dans le cadre des interviews des champions.
En tant que vétéran, que signifie pour toi un titre de champion suisse?
Reto Meisel: (rires.) Une petite couronne de plus... Plus sérieusement: je le fais pour le plaisir. Je n'ai plus rien à prouver à personne. Et si, comme cette année, tout se passe bien sur le plan technique, je suis bien sûr ravi. De plus, tout ce cirque est un plaisir – avec les fans, les autres pilotes et les sponsors. En hiver, quand il n'y a pas de course, je remarque toujours à quel point cela me manque.
Le titre de 2022 n'était pas ton premier. En 1998, tu as remporté le Trophée Interswiss. En 2002, la Coupe des Montagnes Suisses, le championnat précurseur. En 2016, tu as été champion de la montagne. Et à cela s'ajoutent trois titres de montagne en Allemagne: 2007, 2009 et 2011. On dit toujours que le premier titre est le plus beau. Cela s'applique-t-il aussi à toi?
La victoire du Trophée Interswiss en 1998 était effectivement spéciale. Après deux ans de vice-championnat, ce titre a fait extrêmement du bien. Mais les premières places dans le championnat allemand étaient également exceptionnelles. Entre-temps, le championnat n'a malheureusement plus la même valeur.
Au Gurnigel, tu as amélioré ton propre meilleur temps de 2018 avec la même voiture de près de quatre secondes pour atteindre la performance fantastique de 1:48,84 min. Comment expliques-tu cela?
Plusieurs facteurs sont entrés en jeu. D'une part, bien sûr, la routine et la confiance toujours plus grande dans la voiture. D'autre part, nous avions enfin cette année des pneus qui fonctionnaient. De plus, la voiture était stable, ce qui n'était pas le cas en 2018. Mais il y a d'autres facteurs: le Gurnigel fait partie de mes circuits préférés. Il est très sélectif, techniquement exigeant. Cela convient très bien à ma Mercedes. Oui, et puis la pression a aussi disparu. Comme j'avais déjà le titre en poche à Oberhallau, j'ai pu rouler librement au Gurnigel. Tout cela s'est combiné pour donner ces quatre secondes.
Une nouvelle amélioration est toujours possible. Mais pas de quatre secondes, n'est-ce pas?
Définitivement impossible. Mais il y a 20 ans, personne n'aurait pu croire qu'il était possible de rouler en moins de deux minutes au Gurnigel avec une voiture de tourisme. En outre, de tels records dépendent bien sûr toujours des règlements. Mais quatre secondes, c'est déjà beaucoup...
Tu n'as été battu qu'une seule fois cette année: à Oberhallau. Y as-tu roulé avec le frein à main parce que tu avais le titre en tête ou est-ce que Roger Schnellmann avait simplement des avantages sur ce circuit puissant?
Les deux. J'avais le titre en tête. Et le parcours d'Oberhallau convient parfaitement au 4x4 de Roger. Je préfère les parcours avec beaucoup de changements de direction et de combinaisons de virages. Sur de tels parcours, le châssis et l'aérodynamique jouent un rôle plus important.
As-tu déjà fait des plans pour 2023?
Je pense que nous continuerons à participer au championnat suisse en 2023. Peut-être qu'au printemps, nous aurons encore l'occasion de participer à l'une ou l'autre manche du championnat d'Europe. Mais cela dépendra des règlements.
Le pilote de karting bernois Kilian Streit (bientôt 21) a remporté cette année le titre du X30 Challenge Switzerland. Pour le champion, c'est la récompense d'un travail acharné.
Que signifie pour toi ce titre de champion suisse?
Kilian Streit: Ce titre est la récompense d'un travail acharné. Je fais du karting depuis 2016. Et mon objectif a toujours été de devenir un jour champion suisse. C'est maintenant chose faite, alors que j'avais déjà fait une tentative l'année précédente, mais que je n'avais pas pu la concrétiser comme je l'avais imaginé en raison d'une blessure aux côtes et que je n'avais donc terminé que deuxième.
Que se passe-t-il pour toi après un tel titre?
Tu veux dire en 2023? Ce n'est un secret pour personne que le karting coûte cher. Et les deux dernières années n'ont pas facilité la situation en ce qui concerne les sponsors. Si c'est possible, j'aimerais acquérir de l'expérience au niveau international. Que ce soit en championnat d'Europe ou en championnat du monde. Selon toute vraisemblance, je ne défendrai pas le titre de champion suisse. Je l'ai maintenant gagné. C'est maintenant le tour d'un autre pilote.
Un titre dans une «série unique» comme le X30 Challenge Switzerland a-t-il une valeur particulière? Après tout, c'est le championnat où le pilote compte le plus.
C'est une question difficile. Depuis mes débuts chez les juniors, je roule avec des moteurs IAME. Et il faut y aller avec beaucoup de précautions. Ce n'est pas comparable à un karting comme en KZ2. Mais à la fin de la journée, tout doit s'accorder, du pilote au kart en passant par l'équipe.
Tu es monté 14 fois sur le podium en 15 manches. Aucun autre pilote n'a réussi cela en 2022.
Je n'en étais pas du tout conscient. Mais cela me fait naturellement plaisir. D'ailleurs, en karting, tout passe par la constance. Tu dois être dans le même deux dixième de seconde à chaque tour, sinon tu ne gagneras jamais!
Quels conseils donnerais-tu aux filles et aux garçons qui veulent se lancer dans le karting?
Je commencerais dans un championnat comme le VEGA Trofeo. Dans un champ pas trop grand, afin d'acquérir une première expérience. Ceux qui se classent ensuite régulièrement dans le top 10 devraient commencer à participer à des courses plus importantes. Je ne pense pas encore au championnat suisse, mais plutôt à des courses à l'étranger. Je suis par exemple allé en France et j'ai participé à ce que l'on appelle des championnats des départements en X30. Rétrospectivement, j'y ai beaucoup appris. Quand le moment est venu, je me suis inscrit au championnat suisse. Ce plan s'est avéré être un succès, puisque j'ai remporté le titre en 2022.
Qu'est-ce qui a le plus de sens quand on est jeune: faire du karting seul avec son père comme mécanicien ou rejoindre une équipe?
Cela dépend beaucoup du budget dont on dispose. Mon père n'est pas mécanicien, mais au début, nous avons misé sur la méthode classique père-fils – cela suffit, surtout lorsqu'il s'agit de s'entraîner. Plus tard, comme j'en ai fait l'expérience, le passage à une équipe est le bon choix. Mais encore une fois, tout doit être parfait. Le karting est un sport d'équipe, même si tu es seul sur la piste à la fin.
Si vous vous intéressez aux courses automobiles dans le sud de la Suisse et que vous maîtrisez l'italien, le nouveau livre «Classiche motoristiche in Ticino e nei Grigioni» est le cadeau de Noël idéal.
L'auteur Giorgio Keller a publié il y a trois ans le livre «Les pilotes de Grands Prix du Tessin». Aujourd'hui, ce publiciste dynamique du pays ensoleillé a publié un autre ouvrage: Classiche motoristiche in Ticino e nei Grigioni – e Storia del Rally in Ticino» (volume 1).
Le nouveau livre de Keller regroupe un nombre immense de comptes rendus de courses, de classements, de portraits de vainqueurs, d'histoires et d'anecdotes sur plus de 100 ans de courses au Tessin. Keller évoque notamment des courses de Formule 3 sur un circuit de Locarno, des courses de moto au San Salvatore, des courses de karting sur le parking du terrain de football du Cornaredo ou encore la course de côte Lugano – Monte Bré.
Le Rally del Ticino n'est évidemment pas en reste dans le dernier ouvrage de Keller. Peu de gens savent aujourd'hui que Clay Regazzoni a fait ses premières expériences de course sur une Mini en 1963 ou que la légende du rallye Walter Röhrl a remporté le Rallye de Lugano en 1974 lors de sa seule participation.
Les courses organisées dans les Grisons constituent également un élément important du livre. En effet, les courses automobiles les plus prestigieuses du sud de la Suisse ont eu lieu dans le Val Poschiavo (Poschiavo-Bernina, 1929 et 1930) et dans le Val Bregaglia (course de Maloja, 1937-1952). A l'époque, Hans Stuck sr., Louis Chiron ou Toulo de Graffenried, entre autres, ont inscrit leur nom au palmarès.
«Classiche motoristiche in Ticino e nei Grigioni» comprend 420 pages, environ 1500 photos et est rédigé en italien. Le livre (21x27 cm) coûte 58.- CHF et est paru aux éditions «Fontana Edizioni» (Lugano). Le numéro ISBN est le suivant: 978-88-8191-631-3. Pour plus d'informations consultez: www.fontanaedizioni.ch
Jonathan Hirschi (36 ans) est le pilote suisse polyvalent par excellence! Cette année, le Neuchâtelois a remporté le championnat suisse des rallyes avec son navigateur Michaël Volluz, 16 ans après son titre de CS en Formule Renault.
Avec un peu de recul: Que signifie pour toi ton titre de champion de Suisse des rallyes?
Jonathan Hirschi: Beaucoup. Et j'en suis très heureux. Cela a toujours été mon objectif de participer à nouveau à des rallyes. C'est d'autant plus beau de pouvoir terminer une saison, d'ailleurs ma première complète en Suisse, avec le titre. Les combats avec Mike Coppens et Jonathan Michellod ont été très stimulants. Pour être tout à fait honnête, je n'arrive pas encore à réaliser que j'ai remporté le titre.
Tu es le premier et le seul pilote suisse à avoir remporté le titre de champion de Suisse sur circuit (en 2006 en Formule Renault) et en rallye. Tu peux en être fier.
Oui, sans aucun doute. Et cela a toujours été un objectif dans ma carrière. J'admire les pilotes polyvalents comme Romain Dumas ou Stéphane Sarrazin. Bien sûr, ils ont gagné des championnats et des courses à un autre niveau. Mais suivre de tels pilotes et avoir du succès dans des disciplines totalement différentes est une satisfaction. Je suis quasiment la preuve vivante que l'on peut encore gagner des championnats en 2022 en tant que pilote polyvalent. J'espère secrètement être un bon exemple pour la relève.
Tu es passé du circuit au rallye. Puis à nouveau au circuit et maintenant à nouveau au rallye. Quels sont tes projets pour 2023?
Honnêtement, je ne sais pas encore ce que je vais faire. Je participerai certainement à nouveau à quelques courses sur la Nordschleife. Je ne peux pas encore dire si je défendrai mon titre de champion de Suisse des rallyes. Juste ceci: j'ai envie de continuer. Et le championnat suisse des rallyes est très intéressant. Le meilleur exemple a été le Rallye du Valais. Il était très disputé et les écarts étaient très faibles. Mais comme je l'ai dit, je ne sais pas encore exactement ce que je vais faire. Pour l'instant, je n'ai inscrit que deux rallyes fixes au calendrier: le Rallye Hivernal du Dévoluy en France, les 10 et 11 décembre, en préparation du Rallye Monte-Carlo, du 19 au 22 janvier 2023.
Tu as remporté deux rallyes sur six cette saison. Mais aucune sur le sol suisse. Cela t'agace-t-il un peu?
Cela montre qu'il y a encore de la marge et que je peux faire mieux. Au Critérium, une crevaison nous a privés de la victoire. Au Rallye du Chablais, ce sont deux pénalités de dix secondes. Bien sûr, notre résultat au Rallye du Valais a également été décevant. Gagner ce rallye est très spécial. Et cela n'a pas fonctionné cette fois-ci en raison de diverses crevaisons.
Vous intéressez-vous au sport et notamment au sport motorisé? Avez-vous «du flair pour la technique»? Souhaitez-vous collaborer activement avec des commissaires passionnés par la technique et leur donner votre soutien sur le plan administratif? Êtes-vous tenté d’exercer une activité intéressante au sein d’une jeune association qui a le vent en poupe?
Alors vous êtes exactement la personne que nous cherchons. Nous sommes à la recherche pour notre bureau à Liebefeld/BE pour tout de suite ou au plus tard au 1er février 2023 d’un(e) technicien(ne) pour un emploi à 100%.
Si nous avons réussi à susciter votre intérêt, nous vous prions de bien vouloir nous envoyer votre dossier de candidature d’ici au mardi, 22 décembre à:
Patrick Falk
Directeur Auto Sport Suisse
Könizstrasse 161
3097 Liebefeld
falk@motorsport.ch
Vous pouvez trouver l'annonce d'emploi complète ici!
L'équipe suisse est montée sur le podium lors des Rotax Max Challenge Grand Finals à Portimão, au Portugal, grâce à Christopher Holst en E20 Junior.
394 pilotes de 60 nations ont participé aux Rotax Max Challenge Grand Finals à Portimão, au Portugal. Parmi eux, une délégation suisse composée des champions de la saison Rotax 2022. Le pilote Rotax suisse le plus performant était Christopher Holst dans la catégorie électrique E20 Junior. Le pilote du Kart-Club Oerlikon a terminé quatrième de la finale des 16 meilleurs, mais a profité d'une pénalité de 5 secondes (jump start) infligée au Polonais Colin Wazny pour monter même sur le podium en tant que troisième. Le rapide Suisse n'a manqué que de quatre secondes et demie au vainqueur, le Suédois Joel Bergstroem.
Les autres Suisses ont également tous réussi à se qualifier pour la finale. Ronja Rieder n'a pas eu de chance. La première championne de l'histoire du Rotax Challenge Suisse a eu un accident lors du tour d'introduction à la finale chez les Micros et n'a malheureusement pas pu poursuivre sa course. Michael Hitchcock n'est pas non plus apparu dans le résultat final. Le pilote d'Eschenbach dans le canton de Saint-Gall a été retiré du classement des DD2 Master après la finale en raison d'un poids insuffisant.
Les résultats finaux des autres Suisses: Paul Schön 13e chez les Minis, Tino Sidler 33e chez les Juniors, Samuel Ifrid 20e dans la catégorie Max, Phillip Loacker 12e en DD2 et Gilberto Loacker 10e en E20 Senior.
Pour plus d'infos et tous les résultats cliquez sur https://grandfinals.rotax-kart.com
Le championnat suisse de simracing dans les catégories Formule 3 et GT3 chez flanc.ch bat son plein. La prochaine course aura lieu mercredi prochain.
En octobre, le championnat suisse de simracing organisé par flanc.ch a démarré avec succès dans les classes Formule 3 et GT3. En Formule 3, deux courses sur douze ont été effectuées. Dans le championnat GT3, il y en a déjà trois. La course 3 à Silverstone aura lieu le mercredi 30 novembre. Le 14 décembre, la quatrième et dernière course de F3 de l'année sera programmée à Fuji. Dans le championnat GT3, les courses auront lieu le 8 décembre (également à Fuji) et le 22 décembre à Watkins Glen.
Dans la série classique Open Wheeler avec des voitures Dallara de Formule 3, les deux premières courses ont eu lieu à Imola et Suzuka. Le plateau international de pilotes, avec un classement séparé pour les participants du championnat suisse, montre un simracing de haut niveau avec des duels passionnants. Les courses de classement se déroulent à chaque fois en deux parties: une course de sprint de 20 minutes et une course plus longue de 40 minutes. Après deux manches, le classement du championnat est mené par le Tessinois Claudio Costarelli, suivi de Mirco Gyr et d'Alessandro Romanelli.
Comme dans le sport automobile réel, la catégorie GT3 est extrêmement populaire en tant que discipline de simracing. Les trois premières courses de classement ont eu lieu à Imola, Suzuka et Silverstone. Le format avec une course de 60 minutes, y compris l'arrêt obligatoire aux stands, laisse une grande liberté pour les jeux tactiques. Après un quart de la saison, le Bernois Pascal Tschopp est en tête du classement du championnat, suivi par Tobias Herzog et Adnan Grozdanic. Dans cette série également, le peloton de pilotes est international – avec un classement séparé pour le championnat suisse.
Les directeurs de course et le jury officiel d'Auto Sport Suisse, composé de commissaires sportifs issus du sport automobile réel et virtuel, veillent au respect du règlement pendant les courses. Les courses des Swiss Simracing Series sont retransmises en direct par SRA TV sur Youtube.
Les séries de flanc.ch s'adressent aux simraceuses et simraceurs qui souhaitent participer de chez eux dans leur propre simulateur. Si l'offre le permet, il est également possible de participer depuis un centre de simulation. Les séries sont disputées avec la simulation iRacing.
Pour plus d'informations, consultez le site www.flanc.ch
Le lundi 28 novembre 2022 aura lieu à Berne le traditionnel "Marché des oignons".
Le bureau d'Auto Sport Suisse sera donc ouvert le lundi 28.11.2022 de 09h00 à 12h00 et sera fermé l'après-midi.
A partir du mardi 29.11.2022, nous serons à nouveau à votre disposition aux heures d'ouverture habituelles.
Lors de sa réunion d'hier, mercredi 23 novembre, la CSN a adopté les calendriers pour 2023. A ce jour, il est possible de planifier les dates suivantes:
Dates CS de la Montage 2023
10/11 juin, Hemberg
17/18 juin, La Roche – La Berra
8/9 juillet, Massongex (provisoire)
22/23 juillet, Ayent – Anzère
18-20 août, St-Ursanne – Les Rangiers
26/27 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel St. Denis – Les Paccots
Dates CS des Slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double événement)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon
Dates CS des Rallyes 2023
31 mars/1er avril, Critérium jurassien
1-3 juin, Rallye du Chablais
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
7-9 septembre, Rallye Mont-Blanc – Morzine (F)
29-30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais
Dates CS de Karting 2023
2 avril, 7 Laghi (I)*
14 mai, Franciacorta (I)*
2 juillet, Mirecourt (F)
20 août, Levier (F)
30 septembre, Wohlen
*Doivent encore recevoir l'accord définitif de l'Automobile Club d'Italie (ACI).
Les dates de la Porsche Sports Cup Suisse 2023 sont également déjà inscrites:
20-22 avril, Red Bull Ring (A)
18-20 mai, Le Castellet (F)
23-25 juin, Imola (I)
14-16 juillet, Monza (I)
21-23 septembre, Mugello (I)
26-28 octobre, Misano (I)
En cas de modifications/annulations, celles-ci seront publiées par Auto Sport Suisse sur son site Internet.
C'est désormais définitif: l'ACS renonce à l'avenir à organiser d'autres courses de côte à Reitnau.
Le comité directeur de l'ACS avait déjà pris cette décision fin septembre. Il était toutefois important pour l'ACS d'informer d'abord personnellement toutes les personnes directement impliquées de cette décision et d'exposer les motifs qui ont conduit à cette décision. Les communes, tous les propriétaires fonciers et les associations ont également été informés au préalable par écrit de cette décision.
Le contexte de cette décision est qu'il n'est plus possible pour l'ACS de mettre à disposition suffisamment de moyens financiers pour cette grande manifestation. Ceci en raison de l'évolution de la situation du marché dans l'environnement automobile. Celle-ci a évolué très rapidement et malheureusement pas en faveur du sport automobile. «Ce n'est pas Corona elle-même, si c'est le cas, l'après-Corona et maintenant encore les problèmes actuels sur le marché mondial», explique Thomas Kohler, directeur et organisateur de l'événement. «Les véhicules électriques seront l'avenir sur les routes, mais pour l'instant, nous ne pouvons pas répondre à ce besoin vis-à-vis de nos sponsors dans le sport automobile, et cela ne correspond pas non plus, dans la majorité des cas, aux souhaits de nos spectateurs», poursuit Kohler.
Après 54 ans de course de côte à Reitnau, c'en est fini du sport automobile dans le Suhrental, bien que les capsules d'anniversaire pour la 55e édition soient déjà dans la cave depuis 2020. L'ACS regrette vivement cette décision. D'autres facteurs ont également été pris en compte dans cette décision. Un changement de comportement des spectateurs, mais aussi le transfert des fonds publicitaires vers le marketing sur Internet. Le sponsoring d'entreprise sur place est plutôt en recul. De nombreux autres organisateurs, en dehors du sport automobile, le ressentent également. La situation est encore aggravée par le fait que l'espace disponible à Reitnau, de plus en plus restreint ces dernières années, ne laisse aucune marge de manœuvre pour adapter la manifestation à son époque et l'agrandir afin de répondre aux nouveaux besoins d'un grand événement.
L'ACS remercie tous les pilotes, les fonctionnaires, les bénévoles et les spectateurs qui ont rendu cet événement possible.
(Communiqué de presse officiel ACS Mitte)
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 3: la Suzuki Swiss Racing Cup.
Les voitures de série ont la cote. Du moins chez les pilotes amateurs soucieux de leur porte-monnaie. La Suzuki Swiss Racing Cup leur permet de participer à une coupe monotype dans le cadre du championnat suisse des slaloms. Une coupe qui procure beaucoup de plaisir pour peu d'argent. L'un des pilotes, Michaël Béring, fils du champion d'Europe de la montagne Jean-Claude Béring décédé en 2020, en témoigne: «Cette coupe est géniale! Tu n'as à t’occuper de rien sur place!»
En 2019, 39 coureurs ont disputé la SSRC lors du coup d’envoi de la saison, à Interlaken. Après deux ans de pandémie, les rangs se sont clairsemés. En 2022, on recensait encore 17 pilotes lors de la première course, à Bière. Il est vrai qu'il y a trois ans, différents modèles étaient encore autorisés. Or Suzuki Suisse a changé la donne. Seule la Suzuki Swift Sport 48V Hybrid est encore admise en 2022. Du coup, la Suzuki Swiss Racing Cup devient la première coupe monotype de Suisse alignant des voitures à assistance électrique.
La voiture a déjà été testée pendant la mini-saison de slaloms, en 2021. Michaël Béring, Patrick Flammer et Rico Thomann ont inauguré cette «mild hybrid». Avec succès! Flammer a remporté le premier des deux slaloms courus sur l'aérodrome d'Ambri.
Entre-temps (comme déjà évoqué), les concurrents sont passés au modèle hybride. Fabian Eggenberger et Marcel Muzzarelli, qui briguent les premières places depuis longtemps, jugent la différence avec le modèle précédent gérable. La Suzuki hybride a un peu moins de pêche à haut régime, estime Eggenberger. Et Muzzarelli trouve que la transmission a changé. «Les roues motrices ne patinent plus autant», commente-t-il.
Muzzarelli contre Eggenberger, c'était aussi le duel de cette saison. À cinq reprises, ils ont occupé les deux premières places. A la fin, c’est Eggenberger qui a remporté le championnat, avec 5 victoires contre une. Et ce, malgré une démonstration de force de «Muzz» en début de saison. À Bière, en ouverture, le pilote de 41 ans a devancé tout le monde de plus de deux secondes lors de la deuxième manche. Son explication: «J'étais le plus rapide lors de la première manche et je savais que Fabian n'avait pas battu mon temps lors de la deuxième. J’étais donc libéré.»
Après Bière, la situation s'est inversée. Eggenberger a réalisé un sans-faute à Frauenfeld et à Ambri. Et avec sa quatrième victoire, à Bure, il s’est assuré le titre avant terme. «Fabian a été le plus rapide cette année», admet Muzzarelli sans tourner autour du pot. «Il a mérité le titre.» Le champion en convient volontiers et a lui aussi une explication logique. «La voiture est devenue plus facile à conduire. L’overboost à l'accélération n'est plus aussi prononcé que sur le modèle précédent. Marcel s'en sortait mieux parce qu’il dosait ses accélérations. Alors que moi, c’est on-off…»
Suzuki Suisse a adouci le passage au nouveau modèle hybride en proposant une prime de reprise de 3000 francs. Elle n'est toutefois accordée qu’aux pilotes ayant disputé la Racing Cup des années 2019-2021 et - selon Suzuki Suisse - sous certaines conditions. On ne peut pas louer les voitures chez Suzuki. À moins de réserver la «voiture de presse» pour courir au titre d’invité. En revanche, une voiture peut se partager, ce qui réduit les coûts. Mais cela implique aussi des risques. Que se passe-t-il si ton «coéquipier» a un accident ou une panne? Ou si, comme à Frauenfeld, les freins surchauffent? «C'était effectivement un problème», confirme Eggenberger, qui a partagé sa voiture avec Heiko Leiber en 2022. «Nous avons dû changer les plaquettes pendant la pause pour que la pédale n’aille pas au fond.»
Cette sportive compacte n’est pas exigeante. «Elle est idéale pour les débutants», explique Eggenberger. Comme elle est immatriculée, tu n’as pas besoin d'une remorque et d'un véhicule tracteur coûteux pour te rendre aux courses. En outre, elle n’exige pas de grandes connaissances techniques, car tu ne peux de toute façon rien modifier. Et tu peux retourner à ton travail à son volant le lundi matin.»
Une licence de pilote invité d'Auto Sport Suisse suffit pour humer l'air de la course de la SSRC. Et il y a même quelque chose à gagner. Le champion reçoit une prime 3000 francs, plus un bon d'achat Yokohama d'une valeur de 1500 francs. La prime décroit de 200 francs pour les suivants, si bien que le 15e au classement général reçoit encore 200 francs. Et ceux qui disputent au moins trois courses obtiennent une ristourne de 300 francs par événement. Pas de quoi financer des vacances de luxe, mais ça permet de pratiquer le sport automobile avec un maximum de plaisir et à moindres coûts. Ce qui est précisément le but de la Suzuki Swiss Racing Cup.
Les vainqueurs de la Suzuki Cup
2005, Dennis von Gunten
2006, Marc Hintermayer
2007, Dennis von Gunten (Ignis Sport) et Rebecca Glaser (Swift Sport)
2008, Christian Lee (Ignis Sport) et Marco Graf (Swift Sport)
2009, Marco Graf
2010, Manfred Eggenberger
2011, Thomas Gerber
2012, Fabian Eggenberger
2013, Fabian Eggenberger
2019, Marcel Muzzarelli
2020 – (pas de championnat à cause de la pandémie)
2021, Marcel Muzzarelli
2022, Fabian Eggenberger
De 2005 à 2013, cette coupe monotype approuvée par ASS s’appelait «Suzuki Grand Prix». En 2019, elle a été rebaptisée «Suzuki Swiss Racing Cup».
Edoardo Mortara et Raffaele Marciello ont manqué la fin de saison parfaite à Macao. Marciello a abandonné alors qu'il était en tête. Et Mortara a commis une grosse erreur au «départ»...
Edoardo Mortara compte parmi les stars absolues à Macao. Le Genevois a déjà remporté six fois la course dans l'ancienne colonie britannique – deux fois en Formule 3, c'est-à-dire le Grand Prix classique de Macao, et quatre fois en voiture GT. Ce week-end, «Edo» voulait décrocher une septième victoire. Il s'en est donné les moyens en décrochant la pole position. Mais le pilote Audi a ensuite commis une erreur lourde de conséquences. Le pilote suisse de Formule E s'est élancé (seul dans le peloton) lorsque le Safety-Car s'est mis en marche, alors que le feu était encore «rouge»! Après un tour, il a repris sa place à l'avant, ce que la direction de course n'a évidemment pas toléré. Mortara a dû prendre le départ depuis la voie des stands et a terminé quatrième derrière le vainqueur Maro Engel, Raffaele Marciello et le héros local Kang Ling.
Lors de la deuxième manche, la course principale à proprement parler, Mortara a réparé son erreur et a terminé deuxième derrière Engel. La troisième place est revenue au Fribourgeois Alexandre Imperatori, qui vit en Asie.
Marciello n'a pas eu de chance. Le champion des ADAC GT Masters voulait couronner sa sensationnelle saison par une victoire à Macao, mais il a abandonné dès le deuxième tour de la course principale alors qu'il était en tête.
Curt Schild s'est intéressé à l'automobile dès son plus jeune âge. De 1955 à 1958, cet ingénieur en mécanique de l'EPF de Soleure a également effectué un stage chez Porsche. En 1960, l'ACS l'engage comme responsable de la technique et du sport. Deux ans plus tard seulement, Schild rejoint en tant que délégué de l'ACS la Commission Sportive Internationale, l'autorité sportive suprême de la FIA, alors largement autonome. Schild y est rapidement nommé président de la commission d'homologation. Plus tard, on lui confie également la direction de la commission technique de la Formule 1. En outre, il intervient lors de grands événements en tant que commissaire sportif et technique.
Schild ne se fait pas que des amis en tant que président de l'homologation. Après une visite chez Ferrari, le fondateur de l'entreprise, Enzo Ferrari, lui montre encore une épaule froide des décennies plus tard. Et chez Porsche aussi, lors de l'homologation de la fameuse Porsche 917, on n'est «pas amusé» par la démarche méticuleuse de Schild. En Formule 1 aussi, Schild est confronté à un vent glacial à partir de 1976. Le puissant président de la FISA, Jean-Marie Balestre, souvent impitoyable, rend la vie difficile à Schild, toujours prêt à aider et à faire des compromis. En 1982, c'est la rupture.
Schild se concentre alors à nouveau sur ses fonctions à l'ACS et n'apparaît plus que rarement dans le sport automobile international. Au début des années 90, il devient membre de la commission FISA pour les véhicules électriques et solaires. À partir de 1986, Schild organise au nom de l'ACS diverses compétitions pour véhicules électriques – d'abord à Veltheim, puis sur les aérodromes d'Emmen et d'Interlaken.
En 2010, 15 ans après son départ à la retraite, Schild est admis comme légende de la course automobile dans le «Wall of Fame de la course automobile suisse» au musée autobau de Romanshorn. Le 2 octobre, Schild décède des suites d'une longue maladie.
La Tribunal d'Appel National (TNA) s'est vue contrainte de renoncer à entrer en matière dans deux affaires qui ont été jugées le 5 octobre 2022. La raison: il y a eu des vices de forme.
La Tribunal d’Appel National (TNA) s'est vue contrainte de renoncer à entrer en matière dans deux affaires qui ont été jugées le 5 octobre 2022. Des erreurs formelles fondamentales ont été commises par les deux parties dans le déroulement des décisions en appel ainsi que dans l'appel lui-même.
Lors de la quatrième manche de la VEGA TROFEO à Levier (F) le 28 août 2022, des commissaires techniques de l'organisateur ont effectué le contrôle moteur habituel sur les trois premiers pilotes après la manche finale. Chez les pilotes Arnaud Voutat et Maxence Lefèvre (tous deux au départ sous le nom du candidat Spirit Karting AG), ils ont notamment constaté une déviation des canaux latéraux dans le cylindre. Sur la base de ces résultats, les pilotes ont été disqualifiés par les commissaires techniques.
Lors de son audience, la Cour d'appel nationale constate que, conformément aux RNS, art. 12.9.1, une telle décision de disqualification relève de la compétence des commissaires sportifs. Par conséquent, la disqualification est en principe une décision nulle et non avenue.
Néanmoins, un protêt a été déposé sur place contre cette décision nulle et non avenue. La TNA a donc dû décider lors de sa réunion si ce protêt pouvait être validé. La TNA constate qu'un protêt contre la décision des commissaires techniques n'est pas du tout recevable selon les art. 13.2 / 13.3 des RNS. Le «recours» déposé n'est pas juridiquement défendable.
La déclaration d'appel du Spirit Karting AG ainsi que les motifs de l'appel ont été signés par une personne non autorisée à signer. Dans les circonstances actuelles, le tribunal n'a pas à examiner de plus près si la procuration établie par la suite pour cette personne a une validité rétroactive.
Sur le plan formel, tant la disqualification par les commissaires techniques de l'organisateur, le protêt qui s'en est suivi que l'appel n'ont pas été traités correctement selon les règlements en vigueur.
Le NBG décide, en conséquence, de ne pas entrer en matière sur l'appel.
Lors de ses délibérations sur l'affaire, le tribunal s'est demandé si l'ASN ne devait pas imposer des procédures formelles claires et simples, conformément à l'importance d'une manifestation. Une influence via l'approbation des règlements de série ainsi que d'éventuels contrôles sur place pourraient être un moyen praticable à cet effet.
Selon l'art. 15.6.1 des RNS, la Tribunal d’Appel National décide de la répartition des frais après l'issue de la procédure. Le tribunal tient compte du fait que le candidat, Spirit Karting AG, a deux pilotes, Maxence Lefèvre et Arnaud Voutat, qui sont tous deux concernés de la même manière, et réduit donc les frais dans ce cas.
Par ailleurs, le tribunal estime que les deux parties (The Kart Company en tant qu'organisateur, Spirit Karting AG en tant que candidat) ont commis des erreurs formelles fondamentales, ce qui justifie une répartition des frais à parts égales entre les deux parties.
Les frais de justice sont fixés par le tribunal à CHF 1'500.00. S'y ajoutent les frais d'appel par pilote et ceux-ci sont retenus sur la base de l'art. 15.5.4 du RNS. Les «frais de protêt» déposés de CHF 500.00 seront remboursés à la candidate.
Ces derniers jours, les formulaires de renouvellement 2023 ont été envoyés aux pilotes qui étaient en possession d'une licence annuelle (REG/NAT/INT) en 2022. Les formulaires de demande pour une permière licence peuvent être commandés dès maintenant par e-mail ou par téléphone auprès du secrétariat : info@motorsport.ch ou 031 979 11 11.
Les formulaires de licence pour les candidats collectifs, la licence annuelle LOC, la licence d'entraînement, la licence SIM-Racing, la licence REG-Gast ou la licence IT-D1 ainsi que pour les licences de commissaires sont disponibles ici pour téléchargement : https://motorsport.ch/de/autos...
Ceux qui doivent encore demander une licence pour la saison 2022 ou qui souhaitent adapter leur degré de licence actuel pour la saison en cours ont la possibilité de le faire jusqu'au 30.11.2022.
Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute question concernant les licences 2023.
Auto Sport Suisse
Hier, mercredi 16 novembre, une fake news parue dans le BLICK concernant le prétendu décès de Paul Gutjahr a suscité l'émoi. Au nom de Paul Gutjahr, un membre de la direction d'Auto Sport Suisse, nous souhaitons ici rassurer tous ceux qui ont lu cette information et se sont manifestés auprès de l'entourage de Gutjahr: Le cher Paul est en pleine forme et jouit d'une excellente santé!
L'information du BLICK d'hier est une confusion (embarrassante). Une personne de l'entourage de l'ACS Lucerne/Nidwald/Obwald a informé un informateur du BLICK que Curt Schild était décédé. Au cours de la conversation, une confusion est née du nom de l'ancien directeur de l'ACS... Comme le consciencieux chef de rubrique du BLICK, Roger Benoit, n'était pas dans la maison, cette fausse information a trouvé son chemin dans les colonnes d'information sans que personne ne l'ait vérifiée.
L'ASS a eu des contacts avec la responsable des sports du BLICK Steffi Bucheli et les personnes concernées. Ils se sont excusés personnellement et formellement pour la gaffe dans le BLICK de ce jeudi 17 novembre.
Le pilote neuchâtelois a remporté le Championnat Ultimate Cup Series 2022 au volant de sa Formule Renault le week-end dernier au circuit du Castellet.
Le week-end dernier au circuit Paul Ricard Christophe Hurni est devenu champion à l’âge de 59 ans. Le pilote neuchâtelois remporte le Championnat Ultimate Cup Series 2022 au volant de sa Formule Renault. Hurni réalise une saison parfaite avec 14 victoires, 17 podiums et 540 points cette année et remporte les deux catégories Général et Ultimate en Formule Renault.
Bravo pour cette magnifique saison!
Christophe Hurni: Je suis vraiment heureux, c’est pour moi une belle façon de fêter 40 ans de sport automobile et de passion. L’histoire est d’autant plus belle que j’ai fait mes débuts sur ce même circuit du Castellet et déjà au volant d’une Formule Renault de l’époque. C’était à l’occasion du volant Elf ou je m’étais hissé jusqu’en demie finale au côté de pilotes chevronnées comme Jean Alesi.
Tu as dû attendre le dernier meeting de courses pour être sûr de gagner le championnat?
Oui, lors de la dernière manche les points comptent double et la bataille a été très serrée toute la saison avec le jeune Gaspard Le Gallais. Il m’a obligé à sortir de ma zone de confort et de repousser mes limites. L’ambiance entre nous a toujours été sportives et fair-play malgré l’accrochage de Magny-Cours.
Tu as 60 ans le 1er décembre, rien ne semble t’arrêter?
C’est vrai! J’ai toujours le même plaisir au volant, je dirais même que ma passion est encore plus grande que lorsque j’étais jeune. Je vous rassure, j’ai toujours dit que je m’arrêterais avant de devenir une «chicane mobile». Mais, je ne vous cache pas que j’ai encore un grand projet en sport automobile pour ces prochaines années. En tous les cas, la passion est toujours aussi vive pour ce sport qui m’a beaucoup apporté au niveau humain, partage et amitiés.
Tu vas fêter ce titre?
Bien sûr, le titre mais surtout 40 ans de compétition, cela se fête!
Les décisions du championnat suisse de simracing sont tombées ce week-end dans le cadre du salon «Auto Zürich». Le suspense n'a pas manqué.
Leonard Heidegger a une nouvelle fois fait monter le suspense. Le prétendant au titre dans la catégorie PRO (Porsche Esports Carrera Cup Suisse) est le seul à ne pas avoir réalisé de tour de superpole valable. Il a donc dû partir du fond de la grille. Pour se hisser devant, Heidegger a dû prendre beaucoup de risques, ce qui lui a valu une pénalité de 5 secondes.
Lors de la photo-finish, il a dû s'avouer vaincu par Yves Eigenmann, qui occupait la quatrième place. Les trois premiers de la finale étaient Levin Nikitas, Rowan Eaton et Julian Ammann. Mais Heidegger s'est tout de même imposé au classement final. Comme il a réalisé le meilleur tour en course, il a empoché trois points supplémentaires et s'est ainsi assuré le titre devant Ammann et Nikitas. En plus d'un bon d'achat Porsche Drive d'une valeur de 3 090 CHF, Heidegger pourra participer à un cours de licence organisé par Auto Sport Suisse à Hockenheim. De plus, il est le pilote qui représentera la Suisse aux FIA Motorsport Games 2024 à Valence.
Dans la catégorie AM, le poleman Tobias Schmidlin s'est imposé avec le maximum de points, soit 94. La deuxième place est revenue à Nicola Mantegani devant Pedro Pereira. Dans le classement féminin, Nadia Brülisauer s'est imposée (également avec le maximum de points) face à Danica Brönnimann et la nouvelle venue Vanessa Rüfenacht. Dans la catégorie des plus de 45 ans, le titre est revenu à Michel Dänzer devant Daniel Hablützel et Gilbert Denzer.
Dans la TCR Swiss Virtual Series by Honda, organisée pour la première fois, Thomas Schmid a exulté. Le pilote de Jonschwil, qui a récemment eu l'occasion de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games au Castellet, a ainsi étendu sa série de victoires et est à nouveau champion suisse de simracing après 2020 et 2021. Leonhard Heidegger et Lino Spengler ont pris respectivement la deuxième et la troisième place, Heidegger n'ayant pu dépasser son adversaire que dans l'avant-dernier virage.
Vous trouverez un aperçu de tous les résultats en cliquant sur ce lien.
En Formule E, Buemi n'a pas réussi à s'en sortir en 2022. En revanche, les choses se sont d'autant mieux passées dans le championnat du monde d'endurance. Ce week-end, il a remporté son troisième titre de champion du monde lors des 8 heures de Bahreïn!
Sébastien Buemi a remporté son troisième titre mondial après 2014 et 2019 lors de la finale de la saison du championnat du monde d'endurance à Bahreïn. Une deuxième place lors de la dernière course a suffi au pilote Toyota pour couronner la saison 2022 avec cinq points d'avance sur l'équipe Alpine, deuxième. Le bilan de Buemi et de ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Ryo Hirakawa cette saison: deux victoires (dont les 24h du Mans) et trois deuxièmes places.
«Être champion du monde, c'est un sentiment formidable», déclare Buemi. «Nous avons exploité toutes les possibilités et avons non seulement remporté le titre, mais aussi Le Mans. Je tiens à féliciter tout particulièrement Ryo, qui est arrivé dans l'équipe en tant que novice et qui a triomphé dès sa première année. Ce n'est pas facile de monter dans une hypercar et de se battre contre une concurrence aussi forte au sommet, mais il a été un coéquipier fantastique. Nous voulions bien sûr gagner la course à Bahreïn et décrocher le titre avec style, mais malgré la pole position et un bon départ, cela n'a pas suffi. Félicitations à la voiture Toyota n°7, cela montre une fois de plus à quel point la course au titre était disputée.»
Pour Nico Müller, qui faisait sa première apparition dans l'hypercar de Peugeot, la course à Bahreïn s'est terminée à la quatrième position, à six tours de la Toyota victorieuse. Louis Delétraz a également terminé sa saison réussie en tant que pilote LMP2 à la 4e place de sa catégorie et a pris la 5e place du classement général.
Deux autres Suisses ont également pu se réjouir: le pilote Porsche Nicolas Leutwyler est monté pour la première fois de la saison sur la plus haute marche du podium dans la catégorie amateur du LMGTE. Rahel Frey (Ferrari 488) a quant à elle décroché la troisième place.
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 2: One to watch – Shannon Lugassy.
Shannon Lugassy (16 ans) bénéficie du soutien de plusieurs sportifs de renom. Outre l’Espagnol Dani Pedrosa, triple champion du monde motocycliste et le Français Sébastien Charpentier, double champion du monde en Supersport, le Brésilien Cafú, ex-star du football, fait partie du petit cercle des personnes souhaitant faire progresser le Genevois d'ascendance israélienne. A cela s'ajoute un autre ex-sportif professionnel, responsable de la condition physique de Shannon: Cédric Grand, médaillé de bronze en bob à quatre à Turin, en 2006.
À l’instar de la plupart des jeunes pilotes, Shannon Lugassy a fait ses premiers pas en karting. Il avait 6 ans quand il s’est assis pour la première fois dans un kart de location. Peu après, il rejoignait Spirit Racing. Il se souvient encore très bien de son premier test. «C’était à Wohlen, où j'ai établi d’emblée un nouveau record de la piste.»
En 2016, Shannon termine deuxième chez les Super Minis. En 2017, il se classe troisième. Et en 2018, il s'adjuge le titre. L’année suivante, il passe chez les juniors et se hisse dans le top 3 dès la deuxième course, à Château Gaillard. Shannon Lugassy termine la saison au 5e rang et cesse ensuite de pratiquer le karting, du moins en compétition. Il a 14 ans quand sa famille le lance en compétition automobile. Mais pas en Formule 4, car Shannon a abandonné ce projet après un test insatisfaisant. À la place, il dispute en 2021 l'Ultimate Cup Series sur une Formule Renault 2.0 du team CMR et se classe deuxième du championnat.
Shannon Lugassy a franchi une nouvelle étape cette année. Au sein de l'équipe, il a été promu en Formule 3. Il y court au côté de Nicolas Prost, le fils du quadruple champion du monde de Formule 1. «Je profite beaucoup de son expérience», confie-t-il. «Il constitue la référence parfaite pour moi.»
Le passage de la Formule Renault à la F3 s'est déroulé sans accroc. Dès la première course, au Castellet, Lugassy s’est classé deuxième (derrière Prost). À la fin du premier week-end de course, il était même en tête du championnat. «Shannon est très talentueux», atteste Ken Allemann, son ancien chef de team. «Il fait partie des pilotes les plus rapides que j'ai encadrés ces dernières années.»
Le jeune homme de 16 ans ne dit que du bien des Ultimate Cup Series. C'est une bonne école, estime-t-il. Et une école abordable. Une saison en Formule Renault coûte 150'000 francs tout compris. Et une année en Formule 1, 200'000 francs. «Pour ce prix, je pourrais courir tout juste six mois en Formule 4 italienne!»
Qu’est-ce qui attend Shannon? En 2023, il veut prendre pied en Formule 3 Régionale. Est-ce que ça marchera? Les soutiens influents ne manquent pas...
Le Championnat suisse de karting autobau comprendra également cinq manifestations en 2023. Le coup d'envoi de la saison devrait être donné le 2 avril à 7 Laghi, en Italie.
Les lieux d'organisation seront les mêmes. Et le nombre de courses ne change pas non plus. Le championnat suisse de karting autobau se composera toujours de cinq manifestations en 2023. Seul l'ordre est légèrement adapté.
Le coup d'envoi de la saison devrait avoir lieu le 2 avril à 7 Laghi, en Italie. Ensuite, la deuxième course devrait se dérouler le 14 mai à Franciacorta. Ces deux dates ne sont pas encore gravées dans le marbre à 100%. Il manque encore le feu vert de la fédération italienne ACI. Celle-ci n'approuvera son calendrier que fin novembre. Il pourrait donc encore (mais pas nécessairement) y avoir un changement de date.
Le reste des dates se présente comme suit:
2 juillet, Mirecourt (F)
20 août, Levier (F)
30 septembre, Wohlen
Auto Sport Suisse a publié sur son site Internet le calendrier provisoire des championnats suisses de montagne, de slalom et de rallye 2023. Voici quelques explications à ce sujet.
Les organisateurs ont communiqué à Auto Sport Suisse les dates qu'ils prévoient pour les courses de 2023 et un calendrier provisoire a été établi pour l'année 2023 sur la base de ces annonces. Les organisateurs doivent souvent tenir compte des réglementations et des conditions locales ainsi que, bien entendu, des autres événements prévus dans leur région afin de pouvoir prévoir leur manifestation à une date donnée. Les organisateurs de manifestations REGionales et NATionales ainsi que les différentes coupes de marque peuvent encore envoyer leurs dates jusqu'à fin novembre ou fin décembre.
Championnat suisse des slaloms
Grâce aux doubles courses prévues au slalom d'Ambri, six courses pourront à nouveau être organisées en 2023. Le Slalom de Bure a dévié de la date qu'il souhaitait initialement (en même temps que la course de côte La Roche-La Berra) et part du principe que la manifestation de Massongex n'aura pas lieu. L'idéal serait certainement d'avoir huit à dix courses pour un championnat suisse, bien que les organisateurs et les infrastructures fassent actuellement défaut à cet effet. De plus, comme l'infrastructure de la place d'armes de Romont sera entièrement reconstruite d'ici 2025, les deux manifestations actuelles (Drognens/Romont) ne peuvent plus être organisées par les organisateurs pour le moment.
Championnat suisse de montagne
Sept manifestations sont actuellement prévues dans le cadre du championnat suisse de montagne, mais il faut noter que la manifestation de Massongex repose sur des bases fragiles et n'a été inscrite que provisoirement. De plus, l'organisateur «Les Paccots» n'a pas encore pu se résoudre à une organisation définitive en 2023. Dans ce calendrier provisoire, il y aura certainement encore des changements et des adaptations. Pour les courses de montagne également, une saison de huit à dix courses serait souhaitable, sachant que là aussi, la pandémie COVID-19 n'a pas eu d'influence positive sur les événements et leur organisation. Dans le domaine des courses de côte, plusieurs personnes intéressées (Sattelegg, Ollon-Huémoz, Steinerberg) se sont toutefois adressées à Auto Sport Suisse afin de pouvoir éventuellement organiser de nouvelles manifestations à l'avenir.
Championnat suisse des rallyes
Le championnat suisse des rallyes a reçu les inscriptions de six organisateurs pour la saison 2023 et sera complété par deux manches en France, en plus des quatre rallyes suisses connus (Jurassien, Chablais, Ticino et Valais). Outre le Rallye du Mont-Blanc, déjà bien connu, le Rallye Bourgogne-Côte Chalonaise figure désormais au calendrier. Avec les six courses prévues, le maximum de courses souhaitées pour les pilotes/co-pilotes est atteint, car l'investissement par événement est extrêmement élevé, tant en termes de temps que de finances.
Le calendrier publié est provisoire et sera certainement encore optimisé par le comité des championnats et la Commission sportive nationale (CSN), voire approuvé à la fin du mois. Il est tout à fait possible qu'il y ait encore des adaptations et des reports, mais la publication des dates doit avant tout permettre à tous les participants (organisateurs, commissaires de piste, pilotes, etc.) d'établir un planning provisoire de la saison pour l'année 2023.
Les deux vidéos du championnat suisse de karting autobau présentées lors de la remise des prix au Musée des transports de Lucerne sont désormais en ligne. Voici les liens pour y accéder:
7 Laghi: https://www.youtube.com/watch?v=kse6Av5ZIIA
Wohlen: https://www.youtube.com/watch?v=MvE9cGQN-Z0&t=4s
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir et remercions encore une fois notre cinéaste Massimiliano Tuzzolino. «GRAZIE, Max!»
Il y a quelques années déjà que la CSN a introduit aussi une formation pour les officiels, à côté des cours de formation réguliers qui sont organisés pour les commissaires de piste et les pilotes. Pour bénéficier d’une licence, les directeurs de course et commissaires sportifs doivent d’abord suivre des modules de formation correspondants (Kick-Off/cours de base) & cours de formation).
Les dates de la formation 2023 sont maintenant fixées et les cours auront lieu comme suit:
L'information officielle avec plus des détails ainsi que le formulaire d'inscription sont disponibles ci-après en format PDF.
Auto Sport Suisse se tiendra à votre disposition pour toute question supplémentaire.
Dimanche, le Musée des transports de Lucerne a accueilli la cérémonie annuelle de remise des prix du Championnat suisse de karting autobau. La grande gagnante de la journée a été une jeune femme qui est rentrée chez elle avec trois coupes.
La cérémonie annuelle de remise des prix du Championnat suisse de karting autobau a eu lieu hier dimanche au Musée des transports de Lucerne. À quelques exceptions près, presque tous les pilotes qui ont été récompensés ont fait le déplacement. Parmi les trois premiers, seuls deux pilotes manquaient à l'appel, à savoir les deux Tessinois Albert Tamm (troisième chez les Super Minis) et Ethan Frigomosca (deuxième en KZ2).
Les trophées ont été remis par Ricardo Feller. Le champion de l'ADAC GT Masters de 2021 et vainqueur d’une course DTM de 2022 est ainsi revenu sur son ancien lieu de compétition. Il n'y a pas si longtemps (2015), il avait lui aussi été récompensé en tant que champion de la catégorie junior de l'époque (KFJ), avant de prendre son envol au niveau international. «C'est un honneur pour moi de pouvoir remettre ces prix», a déclaré Feller dans un bref discours. Il n'a pas été en mesure de dévoiler une recette à succès pour permettre aux jeunes pilotes de karting de gravir les échelons – les possibilités d'ascension dans le sport automobile sont bien trop individuelles en la matière. Mais Feller a surtout rappelé à la relève une chose: «Prenez du plaisir dans ce que vous faites et croyez toujours fermement en vous!»
Chiara Bättig a été la grande gagnante de la journée. La jeune Zurichoise de douze ans n'a pas seulement remporté la coupe du championnat OK Junior. La pilote de l'équipe KartBox.ch a également reçu le trophée de la meilleure recrue de sa catégorie et de la meilleure pilote de karting au classement féminin. Le deuxième plus grand trophée chez les juniors est allé à Elia Epifanio. Pour le jeune Argovien, le passage au Musée des transports n'a pas été facile. Son amère défaite lors de la finale à Wohlen était encore perceptible sur son visage. Le fait de s’être quand même présenté à la cérémonie de remise des prix en dépit de cette situation parle en faveur d'Epifanio.
Chez les plus jeunes, âgés de 8 à 12 ans, c'est le pilote Spirit Dan Allemann qui a pu brandir le plus grand trophée pour la première fois dans le cadre du championnat suisse. La deuxième place chez les Super Mini est revenue à son coéquipier Matt Corbi. La troisième place est attribuée à Albert Tamm, mentionné plus haut. D'autres coupes et récompenses ont été attribuées jusqu'à la 10e place, le trophée du meilleur débutant revenant à Orlando Rovelli, qui était absent à Lucerne.
Le nouveau champion du X30 Challenge Switzerland, le pilote Spirit Kilian Streit, a lui aussi été très applaudi. Le Bernois s'est imposé face à Luca Luongo (2e) et Kilian Boss (3e) au terme d'une saison passionnante et dans un groupe qui compte de nombreux pilotes gagnants. En plus de la coupe pour avoir remporté le championnat, Streit a reçu une montre du sponsor Formex.
Chez les OK Seniors, le podium des deux premières places ressemblait à celui de l'année dernière, mais dans l'ordre inverse. Le deuxième de l'année dernière, Lyon Mathur de l'équipe Exprit a été cette fois sur la première marche du podium, tandis que le champion de 2021, Patrick Näscher de l'équipe de karting Meier, a dû se contenter de la deuxième place. La coupe de la troisième place chez les séniors a été remportée par le pilote de KartBox.ch Jérôme Huber, qui a également été élu meilleur débutant de sa catégorie. Comme pour le X30, le vainqueur chez les séniors s'est vu offrir une montre par le sponsor Formex.
L'exemple de Mathur prouve que la jeune génération de pilotes de karting n'est pas seulement capable de donner un bon coup d’accélérateur, mais aussi de voir plus loin que le bout de son nez. Le jeune pilote de Sarmenstorf a annoncé qu'il ferait don d'une partie de la somme reçue cette saison pour ses performances lors des courses finales à la fondation Recherche suisse contre le cancer de l'enfant. Un geste qui mérite à notre avis un grand respect.
Revenons à la remise des prix: dans la discipline reine du karting KZ2, Sebastian Kraft, nouveau champion, a reçu la plus grande coupe et le chronographe de Formex. Le trophée de la deuxième place, un peu plus petit, a été remis à Ethan Frigomosca, absent. La troisième place est allée à Evan Vantaggiato. Kai Perner a été désigné meilleur débutant de la catégorie KZ2.
Comme nous l'avons déjà signalé plus haut, Chiara Bättig a également remporté le classement féminin. La deuxième plus haute marche a été occupée par la pilote Super mini Victoria Philipp. La troisième place est revenue à Saskia Boss, la sœur aînée de Kilian Boss, qui court avec son frère en X30.
Aperçu du top 3, toutes catégories confondues en 2022:
Super Mini
1. Dan Allemann, Spirit-Racing.ch
2. Matt Corbi, Spirit-Racing.ch
3. Albert Tamm, Energy Corse
Meilleur débutant: Orlando Rovelli, Team Rovelli
OK Junior
1. Chiara Bättig, KartBox.ch
2. Elia Epifanio, Exprit
3. Kevin Rabin, Spirit-Racing.ch
Meilleure débutante: Chiara Bättig, KartBox.ch
X30 Challenge
1. Kilian Streit, Spirit-Racing.ch
2. Luca Luongo, KartBox.ch
3. Kilian Boss, Team Boss
Meilleur débutant: Antonio Lagrotteria, Exprit
OK Senior
1. Lyon Mathur, Exprit
2. Patrick Näscher, Kartteam Meier
3. Jérôme Huber, KartBox.ch
Meilleur débutant : Jérôme Huber, KartBox.ch
KZ2
1. Sebastian Kraft, Team Kraft
2. Ethan Frigomosca, Gerber Team Corse
3. Evan Vantaggiato, Karting Team Saeba
Meilleur débutant: Kai Perner, Team Perner
Classement des dames
1. Chiara Bättig, KartBox.ch (OK Junior)
2. Victoria Philipp, Exprit (Super Mini)
3. Saskia Boss, Team Boss (X30 Challenge Switzerland)
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Partie 1: Que fait donc Jo Zeller?
82, 84, 90, 91, 92, 95, 98, 99, 00, 01, 02, 03, 06. Ce ne sont pas des numéros de bingo, mais les années où Jo Zeller a remporté le CS des voitures de course. Le Zurichois a réussi cet exploit 13 fois, ce qui est presque incroyable! Et il aurait très bien pu s’adjuger quelques titres de plus si la malchance ne s’en était pas mêlée parfois.
Tôlier en carrosserie de formation, Jo Zeller a fait ses débuts en course en 1974, avec une Mini Cooper S. Les débuts ont été un peu difficiles. «J'ai dû refaire le cours de licence à Hockenheim», sourit-il, «à cause d’un problème de roulement de roue qui m’a empêché de remplir d'emblée tous les critères pour obtenir la licence.»
Très vite, Zeller passe à la Formule 3. En 1977 déjà, il participe au championnat d’Europe. Son premier titre national remonte à 1982. Parallèlement, le «petit Suisse» dispute les grandes courses internationales de Monaco et Macao, avec pour adversaires Senna et Prost, et plus tard Häkkinen et Schumacher. Il ne parvient toutefois pas à se hisser aux avant-postes, ses moyens étant trop modestes. «Je n'ai disposé d’un ingénieur que dans les années 90», se souvient Jo Zeller. «Mais c'était quand même une belle époque.»
Quand le matériel est au point, Zeller se montre au top de sa forme. En 1982, il fait sensation en terminant 2e de la course de championnat d'Europe de F3 disputée à Kassel-Calden, 4 secondes derrière le futur pilote de F1 et vainqueur du Mans Emanuele Pirro et loin devant Gerhard Berger.
À partir de 2004, le dynamique Jo mène une double carrière. En championnat suisse, il pilote. Et en Allemagne, plus précisément en Coupe Recaro de Formule 3 (plus tard ATS Cup), il prend la direction des opérations. Jo Zeller raccroche son casque en 2008. «J'ai reçu un appel de Frédéric Vervisch, qui voulait acheter ma voiture pour courir en championnat d’Allemagne. J'ai donc arrêté.»
Depuis lors, Jo Zeller ne fait que préparer ses voitures pour les faire gagner. Depuis 2013, il est une figure incontournable de la Drexler Formel 3 Cup. Son fils Sandro (30 ans) est invaincu depuis 2016.
Papa Zeller ne pense pas encore à la retraite: «Que pourrais-je faire d'autre? Rester à la maison et attendre la fin? Tant que je peux, je continue.» Il y a cinq ans, il a ouvert un deuxième établissement - plus grand, plus beau, plus moderne - dans sa commune natale d'Oetwil am See (ZH). Et pourtant, avec toutes les voitures de clients dont il s'occupe, Jo Zeller atteint déjà ses limites de capacité. Lors de la visite d'Auto Sport Suisse, il y avait cinq monoplaces de F3 et une Renault 3.5 dans l'atelier. Jo Zeller n'a jamais appris officiellement le métier de mécanicien. «C'était du learning by doing», explique celui qui est devenu pilote de course parce qu'il voulait imiter Jo Siffert. Non sans succès! Ses 13 titres sont plus qu'honorables.
La Suisse est repartie bredouille des FIA Motorsport Games au Castellet (F). Aussi ou parce que Dario Cabanelas a été abattu en Formule 4 alors qu'il était en position prometteuse.
La délégation suisse était représentée dans sept disciplines lors des FIA Motorsport Games au Castellet, en France. Il n'y a malheureusement pas eu de médaille. Mais cela n'a pas entamé la bonne humeur de l'équipe suisse. L'artiste du drift Nicolas Maunoir, qui a échoué de peu en huitième de finale face à l'équipe de Lituanie, a déclaré au nom de ses collègues: «Alors, nous irons chercher la médaille aux prochains Jeux, dans deux ans, à Valence!»
C'est le Lausannois Dario Cabanelas qui avait le plus de chances de remporter une médaille en Formule 4. Le jeune homme de 16 ans avait obtenu une sensationnelle troisième place lors de la course de qualification du samedi. Et il aurait très probablement conservé cette place lors de la course principale du dimanche. Mais quelques centaines de mètres après le départ, il a été brutalement écarté par un concurrent. «Mon départ n'était pas parfait, mais j'étais clairement en troisième position avant le premier virage, quand j'ai soudain ressenti un choc.» La suspension arrière droite n'a pas résisté. Cabanelas a fait plusieurs têtes-à-queue et a dû regarder l'équipe italienne s'envoler vers une victoire sans appel et sa troisième médaille d'or. «C'est tellement dommage. J'aurais tellement aimé remporter une médaille pour la Suisse», a déclaré Cabanelas, inconsolable.
Gabriele Lusquiños, un Brésilien d'origine suisse, représentait la Confédération dans la catégorie des voitures de tourisme. Sa course s'est terminée à la 12e place, bien qu'il ait réussi à se maintenir dans le top 10 pendant la majeure partie de la course. «Un adversaire devant moi a freiné à un endroit sans prévenir, ce qui m'a obligé à mettre brutalement les fers. Le moteur s'est alors mis en mode anti-décrochage et je suis retombé à la 16e place. C'est dommage! Je pense que la 7e ou la 8e place aurait été possible.»
La chance n'a pas souri à Elia Epifanio ce week-end. Le deuxième du championnat suisse en OK junior a été relégué en queue de peloton au départ de la finale, car son moteur s'est soudainement arrêté de tourner. Elia a certes réussi à maîtriser le problème dans une certaine mesure, «mais le moteur n'a pas vraiment bien fonctionné tout le week-end, peu importe ce que j'ai pu régler au niveau du carburateur.» Il s'est finalement classé 21e.
Pour le simracer Thomas Schmid, la première participation aux FIA Motorsport Games s'est terminée en demi-finale. Le Saint-Gallois, champion du championnat suisse de simracing 2020 et 2021, s'était trompé dans le choix de sa voiture. «La BMW était trop lente dans les lignes droites. De plus, un concurrent est rentré dans ma voiture en demi-finale. Il a certes écopé d'une pénalité de cinq secondes pour cela, mais ma voiture était ensuite encore plus lente que d'habitude en raison d'un dommage sur la ligne droite.»
Dans les courses GT, la Suisse était représentée par Yannick Mettler et Dexter Müller. Le duo s'est classé 5e de la course de la Coupe: «La course était en fait assez bonne», a déclaré Mettler. «Dexter était parti de la P5 et a fait un bon travail. Malheureusement, pour la troisième fois du week-end, il a été retourné juste avant le changement de pilote. J'ai ensuite essayé de gagner le plus de terrain possible. Si la safety-car était sortie un peu plus tôt, cela aurait peut-être suffi pour une place sur le podium.» Lors de la course de sprint, Mettler était seul au volant de la Mercedes AMG GT3 de sps Automotive. Il a franchi la ligne d'arrivée en dixième position au sein d'un peloton très relevé composé de nombreux pilotes Platine et Or. «Il me manquait la vitesse de pointe», a déclaré Mettler. «J'avais l'impression d'avoir un parachute de freinage à l'arrière.» Après coup, il a été constaté que le canal de ventilation des freins arrière était défectueux. «Cela explique pourquoi les freins et les pneus ont surchauffé à partir du dixième tour environ.»
Malgré les mains vides, la délégation suisse n'a pas seulement vendu chèrement sa peau au Castellet, les différents athlètes peuvent être fiers de ce qu'ils ont accompli. L'esprit d'équipe a été particulièrement remarquable. Bien que les pilotes aient concouru dans des disciplines totalement différentes et que certains ne s'étaient jamais vus auparavant, un sentiment d'appartenance s'est créé en peu de temps. L'esprit olympique qui sous-tend les Jeux a en tout cas laissé des souvenirs impérissables à l'équipe suisse. Et comme Maunoir l'a déjà dit au début: La prochaine fois, à Valence en 2024, la première médaille sera au rendez-vous!
Pour plus d'informations sur les Jeux consultez le site Internet www.fiamotorsportgames.com
Jasin Ferati a couronné sa première saison en GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse en remportant le championnat lors de la finale à Misano, en Italie.
Le vétéran et leader du championnat Jürg Aeberhard ou le jeune pilote Jasin Ferati: qui s'assurera le titre en GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse? Neuf points seulement les séparaient avant la finale de la saison à Misano, et 59 points au total étaient encore en jeu lors des deux dernières courses. Ferati a pris les devants: Le jeune homme de 19 ans a remporté les qualifications et a relégué son rival à la deuxième place sur la grille de départ pour 0,513 seconde. Lors du sprint de 15 tours, le jeune pilote n'a rien laissé passer avec sa Porsche 911 GT3 Cup de la génération 992 d'environ 515 CV: Il n'a laissé la place à son adversaire que dans les premiers mètres et a ensuite remporté une nette victoire, meilleur tour en course compris. La position de départ était donc la suivante avant la dernière course de sprint décisive: Aeberhard 279 points, Ferati 277.
Le premier tour laissait déjà présager un thriller: Bien que Ferati soit parti de la pole position, Aeberhard a d'abord pris la tête. Mais le pilote de promotion a immédiatement inversé l'ordre des choses, tout en gardant son poursuivant dans le dos. Mais cela devait suffire: A l'arrivée, Ferati a conservé une avance de 1,787 seconde et a porté son total de points Misano à un maximum de 59, s'assurant ainsi le titre de champion dès sa première année en GT3 Cup.
«Ce week-end, tout était parfait, de la voiture à l'équipe. Obtenir le titre dès ma première année est un sentiment tellement agréable. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu», se réjouit Ferati. «Dans les deux courses, j'ai d'abord raté mon départ, c'était un stress énorme. Mais je savais ce que je devais faire. À la fin, nous avons quand même pu prendre tous les points.»
La troisième place de la GT3 Cup est revenue à Gregor Burkard.
Dans le groupe GT4 Clubsport, les vainqueurs de la classe 10 pour 718 Cayman GT4 Clubsport avec package Manthey (MR) ont été Renzo Kressig et «Gioga». Dans la classe 11 pour la voiture de course à moteur central sans équipement MR, la Porsche de Jens Richter et Andreas Greiling a terminé deux fois à la première place. Philippe Menotti a remporté la première manche du groupe Open GT avec sa 911 GT3 R, tandis que Loïc Villiger, pilote de la 911 GT3 Cup, était en tête de la deuxième. Patrick Dinkeldein et le pilote professionnel Marco Seefried, au volant d'une Porsche 911 GT3 R, ont remporté la dernière course de nuit d'endurance de deux heures sur le circuit Adria de 4,226 kilomètres, qui ne compte plus pour aucun championnat. La deuxième place est revenue à Jasin Ferati et Alexander Fach, le vainqueur du titre GT3 Cup des deux dernières années. Dans l'épreuve de régularité de la Porsche Drivers Competition, c'est d'abord Marc Schöni qui s'est imposé, puis Virgil Keller.
Quatre Suisses étaient encore en lice lors de la troisième et dernière journée des Motorsport Games au Castellet. Pour Dario Cabanelas, qui aurait pu décrocher la première médaille pour la Suisse, la course s'est malheureusement terminée après quelques mètres seulement.
Dario Cabanelas était inconsolable. Le jeune homme de 16 ans, originaire de Pully dans le canton de Vaud, s'était créé une super position de départ en terminant troisième de la course de qualification le samedi, en vue de la finale du dimanche. Mais malheureusement pour le jeune espoir suisse, la course s'est arrêtée après quelques centaines de mètres seulement. Son adversaire espagnol a touché sa roue arrière droite avant même de tourner dans le premier virage. Cabanelas a fait plusieurs têtes-à-queue et a dû abandonner avec une suspension cassée. «Je n'avais pas pris le meilleur départ», a déclaré un Cabanelas profondément déçu. «Mais j'avais défendu ma position et j'étais sûr de pouvoir tourner en troisième position dans le premier virage. Mais tout à coup, j'ai reçu un coup. J'aurais tellement voulu décrocher une médaille pour la Suisse!»
Le pilote junior OK Elia Epifanio n'a pas non plus réussi à remporter le succès escompté au Castellet. Lors de la finale de 26 tours, le pilote de karting de Würenlos (AG) est tombé à la fin du peloton au départ, car son moteur s'est soudainement arrêté de tourner. Elia a certes réussi à maîtriser le problème dans une certaine mesure, «mais le moteur n'a pas vraiment fonctionné comme je l'avais imaginé tout le week-end, peu importe ce que j'ai pu régler au niveau du carburateur.» Au final, il s'est classé 21e.
Chez les voitures de tourisme, Gabriel Lusquiños a placé sa Cupra TCR à la neuvième place sur la grille de départ. En course, le Brésilien d'origine suisse a pris un départ moyen, mais a regagné les positions perdues avant d'être brutalement freiné dans un duel avec l'équipe britannique... «Le moteur s'est alors mis en mode anti-décrochage», explique Lusquiños, «et je suis retombé à la 16e place. Après cela, j'ai tout de même réussi à remonter jusqu'à la P12.»
Yannick Mettler a été le dernier Suisse à s'élancer dans la course GT Sprint. Dans un peloton de haut niveau composé de pilotes de pointe comme Mirko Bortolotti, Dries Vanthoor, Luca Stolz et Tristan Vautier, le Lucernois s'est qualifié en dixième position avec sa Mercedes AMG GT3 de sps Automotive. C'est à cette position qu'il a finalement terminé la course. «Nous n'avions pas eu assez de vitesse de pointe», explique Mettler. «Et trop de pression d'air à l'arrière. J'avais l'impression d'avoir un parachute de freinage sur la voiture. Mais j'étais plutôt satisfait des modifications que nous avons apportées après la course de coupe.»
Lors de la deuxième journée des FIA Motorsport Games, la Suisse a disputé «ses finales» dans trois disciplines. Malheureusement, cela n'a pas suffi pour décrocher une médaille. C'est Dario Cabanelas qui a créé l'événement en terminant troisième de l'épreuve de qualification de Formule 4.
En GT Cup, Dexter Müller et Yannick Mettler ont manqué de peu une place sur le podium en terminant cinquièmes. Müller, qui a pris le départ, a dû se battre contre de nombreux professionnels et a cédé la Mercedes AMG GT3 de sps Automotive en dixième position. Mettler a ensuite dépassé successivement ses adversaires, jusqu'à ce qu'une phase de safety-car neutralise la course peu avant la fin. «La course s'est plutôt bien passée», a déclaré Mettler. «Dexter était parti de la P5 et a fait un bon travail. Malheureusement, pour la troisième fois du week-end, il a été retourné juste avant le changement de pilote. J'ai ensuite essayé de gagner le plus de terrain possible. Si le safety car était sortie un peu plus tôt, cela aurait peut-être suffi pour une place sur le podium.»
Nicolas Maunoir a également réalisé une bonne performance. Malgré des problèmes techniques le premier jour, l'artiste du drift s'était qualifié pour le top 30. Lors de la première «battle», Maunoir a clairement battu son adversaire hongrois. En huitième de finale, c'était malheureusement la fin contre la Lituanie. «J'étais très satisfait de mon premier essai, le lead», explique Maunoir. «Lors du chase, le Lituanien a freiné un peu trop tôt. J’étais très proche et puis il est parti à toute vitesse. C'est dommage. Mais je suis content. Après une si longue pause, c'était une bonne compétition pour moi.»
Pour le simracer Thomas Schmid, l'aventure au Castellet s'est terminée en demi-finale. Schmid aurait dû terminer dixième pour accéder à la finale, mais il a manqué cet objectif en se classant quinzième: «Un adversaire m'a poussé dehors dans les premiers mètres», raconte Schmid. «Il a certes écopé d'une pénalité de cinq secondes pour cela, mais ma voiture était ensuite encore plus lente que d'habitude en raison d'un dommage sur la ligne droite.» Hier déjà, le Saint-Gallois avait fait savoir que le choix de la voiture n'avait probablement pas été idéal. «La BMW n'était pas vraiment au top, surtout en termes de vitesse de pointe.» Cela se voit aussi dans le résultat. Sur les dix premiers, huit pilotes ont roulé sur des McLaren...
Le pilote de karting Elia Epifanio a vécu une journée difficile. Lors de la première course de qualification, il a été éliminé après un tête-à-queue peu avant la fin de la course. Lors de la deuxième manche, il a manqué de peu le top 20. «Nous avons changé les freins avant le deuxième heat», explique Epifanio. «C'est à cause d'eux que j'ai fait un tête-à-queue au premier tour. Après, ça allait un peu mieux. Mais je n'ai toujours pas assez d'adhérence. J'espère pouvoir faire mieux demain.»
Chez les voitures de tourisme, Gabriel Lusquiños a décroché la dixième place sur la grille de départ. Le Brésilien d'origine suisse de 28 ans s'est battu avec ses pneus lors des qualifications. «Je n'arrivais pas à les amener à la température souhaitée», explique Lusquiños. «Et puis il y avait les track limites. Si j'avais pu mettre mes meilleurs secteurs dans un tour, j'aurais terminé sixième. En fait, je suis satisfait de ma performance et des améliorations apportées à la voiture. Un peu moins avec le résultat.»
Dario Cabanelas a assuré le clou de la journée. Hier encore insatisfait de lui-même et de sa voiture, le Vaudois a pris une sensationnelle troisième place lors de la course de qualification. Seuls l'Italien Andrea Antonelli et le Portugais Manuel Espirito Santo ont été plus rapides que Cabanelas. «J'ai pris un bon départ et je suis ensuite remonté à la troisième place», raconte Cabanelas, parti de la septième place. «L'Espagnol m'a presque poussé dehors. Mais je m'en suis sorti de justesse. La direction était certes un peu tordue, mais cela ne m'a pas trop gêné.»
Les FIA Motorsport Games au Castellet ont véritablement pris leur envol ce vendredi. Les participants suisses n'étaient pas tous satisfaits de leurs performances.
Le plus grand succès jusqu'à présent a été fêté par le simracer Thomas Schmid. Sixième de son groupe, le Saint-Gallois s'est qualifié sans problème pour les demi-finales et a ainsi été le meilleur pilote non-McLaren. «Nous avons eu quelques bonnes batailles très fair-play», explique Schmid. «Il me manque environ une seconde sur la tête du classement, mais c'est ce que je pensais. De plus, la BMW n'était pas le choix idéal. Mais je suis tout de même satisfait de ce que j'ai fait jusqu'à présent.» Samedi matin, Schmid aura encore une séance d'essais libre (à 10 heures), puis la demi-finale aura lieu à 13h15. Si le champion suisse de simracing 2020/2021 se classe dans le top 10 de son groupe, il accède à la finale. Celle-ci se déroulera à partir de 17h35.
Yannik Mettler et Dexter Müller ont également participé à leur première course aujourd'hui. Le duo Mercedes-AMG-GT3 s'est classé septième (vainqueur Allemagne) lors de la course de qualification. Demain samedi, le duo partira de la 5e place sur la grille de départ pour la deuxième course de qualification. La course principale de la GT Cup débutera à 14h15. L'ordre de départ est déterminé par les résultats des deux manches de qualification.
Pour Dario Cabanelas, la première journée de travail dans la Formule 4 à forte participation s'est terminée avec les résultats d'entraînement 7 et 11. Cabanelas a manqué 1,4 seconde à l'Italien Andrea Antonelli lors du deuxième entraînement. Le jeune homme de Pully (VD) n'est pas encore satisfait de sa performance jusqu'à présent. «Je ne sais pas exactement ce qui ne va pas, mais je n'arrive pas à aller à la limite avec la voiture. Je dois maintenant revoir cela avec mon ingénieur pour que nous soyons plus performants demain samedi à 10 heures lors des qualifications.»
Gabriele Lusquiños n'a fait qu'une seule séance d'essais. Le pilote TCR d'origine suisse, né à Rio de Janeiro et résidant à São Paulo, s'est très bien tiré d'affaire en terminant cinquième. Lusquiños n'a perdu qu'une demi-seconde sur le vétéran du TCR, le Néerlandais Tom Coronel. «Pour un début avec les pneus Pirelli, ça s'est très bien passé», estime Lusquiños. «Et je sais exactement dans quels virages je peux encore gagner du temps.»
La journée de travail de Nicolas Maunoir a commencé par des problèmes techniques. Le drifter genevois a dû changer le relais d'essence tôt le matin. Lors de la première séance d'essais, il a exagéré dans le premier virage et a failli faire un tête-à-queue. L'après-midi, il a été vingtième lors de la première manche des qualifications avec 72 points sur 100 possibles. «Ensuite, nous avons malheureusement eu un problème technique. Je ne sais pas encore si c'est le différentiel ou la transmission.»
Pour la figure de proue suisse de la discipline karting junior, Elia Epifanio, la première journée s'est terminée en demi-teinte. «Cela ne s'est pas tout à fait passé comme je l'avais imaginé», explique Epifanio. «Je n'ai pas toujours réussi à trouver parfaitement les points de freinage. Ensuite, nous avons aussi eu un problème avec le carburateur. Mais j'essaierai de faire mieux demain.»
La cérémonie d'ouverture des FIA Motorsport Games aura lieu ce soir à Marseille (F). Une délégation suisse composée de sept pilotes sera également au départ.
De jeudi à dimanche, les deuxièmes FIA Motorsport Games (après Rome en 2019) auront lieu au Castellet (F) et dans ses environs. Le coup d'envoi de ces quatre jours de jeux sera donné ce soir par la cérémonie d'ouverture au Mucem, le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, sur le Vieux-Port de Marseille.
Une délégation suisse de sept personnes – menée par la capitaine de l'équipe Chiara Gaffuri – sera également au départ. Les pilotes suisses se disputeront l'or, l'argent et le bronze dans six disciplines. La plupart d'entre eux seront en action dès le jeudi 27 octobre lors des essais libres et des qualifications.
Les médailles seront en jeu pour les athlètes suisses à partir de samedi après-midi. Le premier Suisse à pouvoir décrocher un métal précieux est Nicolas Maunoir dans l'épreuve de drift (à partir de 13h45). A 14h15, Yannick Mettler et Dexter Müller prendront le départ de leur course en GT Cup. Pour le simracer Thomas Schmid, c'est aussi tout ou rien le samedi. Si le Saint-Gallois parvient en finale, il sera en action à partir de 17h45.
Le dimanche 30 octobre, la course de Formule 4 aura lieu à 11h30. La figure de proue suisse Dario Cabanelas peut non seulement y décrocher une médaille, mais le vainqueur se verra également remettre un prix de 10'000 euros. Le pilote de kart suisse Elia Epifanio sera ensuite, espérons-le, en pole position dans sa discipline à 12h30 (après trois séances de qualification) pour la finale. Les deux dernières courses avec participation suisse se dérouleront à 14h30 (TCR avec Gabriel Lusquiños) et à 15h50 (GT Sprint Cup avec Yannick Mettler).
Auto Sport Suisse croise les doigts pour tous les participants et rendra compte des Motorsport Games via les chaînes habituels.
Pour plus d'informations, consultez le site www.fiamotorsportgames.com
Raffaele Marciello a déjà remporté de nombreuses victoires et championnats en GT3 cette saison. Avec le titre remporté ce week-end dans l'ADAC GT Masters, le Tessinois couronne une année difficile à égaler.
Raffaele Marciello est «Mister GT3» 2022! Le pilote d'usine Mercedes, né à Zurich et domicilié au Tessin, n'a pas seulement raflé deux titres en GT World Challenge et la prestigieuse victoire aux 24 heures de Spa-Francorchamps, le jeune homme de 27 ans originaire de Breganzona a également remporté ce week-end le titre de l'ADAC GT Masters en se classant 5e lors de la finale d'Hockenheim, remportant ainsi, après ses succès en endurance, l'une des plus importantes séries de sprints en Europe.
Marciello, que tout le monde appelle «Lello» dans le paddock, est une tête de caractère qui ne mâche pas ses mots et dit ce qu'il pense sans détours. Cela s'est également manifesté par son changement de nationalité avant le début de la saison: alors qu'il pilotait jusqu'à présent pour l'Italie, il court désormais avec une licence suisse. «Ma famille est italienne et je me sens vraiment italien. La fédération italienne de sport automobile m'a promis beaucoup de soutien, mais rien ne s'est passé. Je n'ai pas besoin de soutien, mais quand on promet quelque chose, il faut le tenir. Comme j'habite en Suisse, il était alors logique de concourir sous le drapeau suisse.»
Il a depuis longtemps fait une croix sur le rêve de la Formule 1. Chez Ferrari (et Sauber), il avait autrefois un pied dans la porte. Mais en 2015, son adhésion à la Ferrari Driver Academy n'a pas été renouvelée. «Quand j'étais enfant, je rêvais d'être un jour pilote de Formule 1. Mais mon chemin a pris une autre direction. Je n'aurais jamais pu imaginer que je prendrais autant de plaisir dans le sport GT. Et dans mes rêves les plus fous, je n'aurais jamais imaginé avoir autant de succès en 2022. Nous avons presque tout gagné. Mais il nous manque encore quelques courses...»
Ce que le tout nouveau champion fera exactement la saison prochaine, il ne le sait pas encore. Mais il part du principe qu'elle ressemblera à celle de cette année. Y compris une nouvelle participation à l'ADAC GT Masters pour défendre son titre. Une seule chose est sûre: «Je vais continuer à faire ce que j'ai toujours fait dans ma carrière: Je veux gagner autant de courses que possible», déclare «Lello».
Auto Sport Suisse ne félicite pas seulement Marciello pour son titre, le classement par équipe est également allé en Suisse. Plus précisément à Safenwil, chez Emil Frey Racing! Et ce du premier coup.
«Quand nous sommes arrivés à Hockenheim, nous savions que ce ne serait pas facile», explique le chef technique Jürg Flach. «Nous étions à égalité de points, mais nous savions grâce au GTWC que nous avions une bonne voiture. Toutes nos voitures ont pu montrer une bonne performance. Au final, les trois équipages avaient une bonne position de départ et nous avons terminé avant les autres hier. Cela nous a permis de commencer la deuxième course avec sept points d'avance. À partir de là, il ne nous restait plus qu'à tenir la concurrence en respect. Je suis très heureux de ce titre, car c'est la première fois que Lamborghini le remporte et je suis donc très, très fier. Merci à toute l'équipe pour cette excellente performance.»
Les FIA Motorsport Games vont se dérouler du 26 au 30 octobre au Castellet (F). Nous vous présentons la délégation suisse. Partie 6: Yannick Mettler (32) und Dexter Müller (34), GT-Cup/GT Sprint.
Yannick Mettler et Dexter Müller seront au Castellet les porte-étendards suisses en GT-Sport. Mettler va participer aux deux disciplines: la course de sprint et la course de cup. Müller ne participera quant à lui qu’au concours de cup. Les deux pilotes participent en 2022 sur une Mercedes AMG GT3 de SPS automotive le GT Open. Yannick Mettler de Kriens, qui a participé par le passé à la Formule 3 allemande, compte depuis des années parmi les meilleurs pilotes de courses à longue distance de Suisse. Le Zurichois Dexter Müller a débuté en 2019 dans la course automobile aux côtés de Mettler au Michelin Le Mans Cup.
Qu’est-ce que vous attendez de votre participation aux FIA Motorsport Games?
Yannick Mettler/Dexter Müller: Comme l'événement est encore relativement nouveau, nous sommes très impatients de voir ce qui nous attend. Nous espérons bien sûr un bon résultat, mais aussi pouvoir vivre un événement formidable et varié avec nos camarades landais.
Qu’est-ce que ça signifie pour vous le fait de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games?
La discipline GT a une importance particulière au sein des FIA Motorsport Games depuis le début. Nous sommes donc naturellement très fiers de pouvoir représenter la Suisse dans cette discipline.
Est-ce que vous vous êtes déjà renseigné sur vos adversaires?
Un peu, oui. D'après ce que l'on voit jusqu'à présent, il semble que le plateau Pro/Am sera très relevé. Mais nous ne savons pas encore combien de voitures seront au départ.
Comment avez-vous découvert les FIA Motorsport Games?
Notre équipe SPS performance utilise également une voiture pour l'Allemagne et était donc en contact avec l'organisateur depuis un certain temps déjà. Après notre troisième podium au Red Bull Ring, on nous a fait savoir que nous pourrions éventuellement prendre le départ pour la Suisse.
Comment est-ce que vous vous préparez aux FIA Motorsport Games?
Nous avons déjà fait deux jours d'essais pour nous habituer aux pneus Pirelli qui seront utilisés lors de l'événement. Sinon, nous devrions être en bonne forme après la saison actuelle de GT Open!
Les FIA Motorsport Games vont se dérouler du 26 au 30 octobre au Castellet (F). Nous vous présentons la délégation suisse dans les prochains jours. Partie 5: Thomas Schmid (27), E-sports.
Une catégorie qui a déjà été âprement disputée il y a trois ans à Rome est celle des E-Sports. Le pilote saint-gallois Thomas Schmid y représente la Suisse. Schmid est champion suisse en titre de Simracing, mais il a également de l’expérience en «real racing». Ce pilote suisse oriental a été en 2018 champion junior dans le Championnat suisse des rallyes et de la course de côte. De plus, il compte dans la Formule Student parmi les meilleurs pilotes de sa discipline.
Qu'attends-tu de ta participation aux FIA Motorsport Games?
Thomas Schmid: Je n'ai pas de grandes attentes et je vais simplement faire mon mieux. Malheureusement, je ne suis pas un grand spécialiste d'Assetto Corsa Competizione et je ne connais pas tous les trucs et astuces pour être vraiment rapide sur cette simulation. Je vais donc voir ce que je peux faire et essayer de profiter de l'événement.
Qu’est-ce que ça signifie pour toi le fait de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games?
C'est une grande fierté et un grand honneur de pouvoir représenter la Suisse. Je m'en réjouis!
Est-ce que tu t'es déjà renseigné sur tes adversaires?
Non, pour être honnête, je n'ai pas encore de plan pour savoir contre qui je vais devoir me battre. Ce ne seront certainement pas des casseurs de nez.
Comment as-tu découvert les FIA Motorsport Games?
Grâce aux Swiss Simracing Series, car le vainqueur pourra ensuite représenter la Suisse. C'était bien sûr une petite motivation supplémentaire la saison dernière.
Comment est-ce que tu te prépares aux FIA Motorsport Games?
Je m'entraîne aussi bien que possible et je vais surtout veiller à la constance. Malheureusement, je n'ai pas encore eu l'occasion de m'entraîner à fond jusqu'à présent. J'ai encore du retard à rattraper.
Le championnat suisse de karting autobau restera inchangé en 2023 en ce qui concerne les catégories. Cela signifie que la nouvelle catégorie OK-N ne sera pas (encore) intégrée pour le moment.
Le WMSC de la FIA a approuvé cet été l'introduction d'une nouvelle catégorie de karting appelée OK-N, à partir de la saison 2023 et avec une orientation nationale. Basée sur les moteurs OK actuels, cette nouvelle catégorie devrait être abordable dans de nombreux pays. La catégorie s'adresse aux pilotes âgés de 15 ans et plus. La puissance des moteurs se situe entre les catégories OK-Senior et IAME X30 déjà existantes.
La nouvelle catégorie est destinée aux pays dans lesquels aucun championnat national n'est actuellement organisé. La Suisse n'est donc pas directement concernée.
Le comité Karting a tout de même examiné l'introduction de la catégorie OK-N dans le Championnat Suisse de Karting, mais il est convenu que la nouvelle catégorie ne sera pas encore intégrée pour la saison 2023. On souhaite suivre l'évolution dans les pays voisins et attendre les rapports d'expérience. Une introduction de la catégorie OK-N n'est donc pas exclue pour les années à venir. Pour le championnat suisse de karting autobau 2023, les catégories existantes seront autorisées: Super Mini, OK Junior, IAME X30 Challenge Switzerland, OK Senior et KZ2.
Les FIA Motorsport Games vont se dérouler du 26 au 30 octobre au Castellet (F). Nous vous présentons la délégation suisse dans les prochains jours. Partie 4: Gabriel Lusquiños (28), TCR.
Dans la catégorie des voitures de tourisme, dans la catégorie TCR, la Suisse mise sur le pilote Seat-Cupra Gabriel Müller Agrelo Luisquiños. Ce double national brésilien suisse est né à Rio de Janeiro et participe cette année au Championnat TCR sud-américain. Le père de Müller est Espagnol, sa mère est Suisse. Comme Epifanio et Cabanelas, il a gagné ses galons en karting.
Qu'attends-tu de ta participation aux FIA Motorsport Games?
Gabriel Lusquiños: Tout d'abord, c'est un grand honneur de participer à un tel événement et j'espère en tirer le meilleur parti. Je pense que tout résultat est le fruit d'un travail acharné.
Qu’est-ce que ça signifie pour toi le fait de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games?
Je suis très reconnaissante. Même si je vis au Brésil, la Suisse a toujours joué un rôle important dans ma vi : de ma formation dans une école suisse à mes voyages en famille en Suisse, en passant par la culture. Ce sera un honneur pour moi de représenter la Suisse. Et je pense souvent à mon grand-père, originaire de Bremgarten (AG), qui a ensuite émigré au Brésil.
Est-ce que tu t'es déjà renseigné sur tes adversaires?
Oui, je l'ai fait. Et nous aurons un plateau très relevé lors de cet événement. Je pense que la liste des noms va encore s'allonger, mais il est agréable de voir que des pilotes des quatre coins du monde sont déjà confirmés. J'ai déjà couru contre certains d'entre eux.
Comment as-tu découvert les FIA Motorsport Games?
Lors de la première édition des FIA Motorsport Games, j'avais déjà des amis qui y participaient aux course. Je pense que tout le monde était impatient de voir le retour de l'événement cette année, et je dois avouer que la possibilité de représenter la Suisse à l'édition de cette année est une aubaine pour moi.
Comment est-ce que tu te prépares aux FIA Motorsport Games?
J'ai déjà passé de nombreuses heures dans le simulateur avant mon arrivée en France. Cette semaine, au Paul Ricard, j'ai eu l'occasion de tester la voiture de Volcano Motorsport. Comme je viens de terminer ma saison régulière dans le championnat TCR d'Amérique du Sud, ma préparation habituelle n'a pas beaucoup changé. Je suis prêt et impatient de participer à la course.