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25.02.2021 Trois questions aux trois pilotes suisses de Formule E
Formel E 2021 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les trois suisses en Formule E: Buemi, Mortara et Müller

Demain vendredi, la septième saison de Formule E va commencer en Arabie Saoudite, et trois pilotes suisses y participeront. Auto Sport Suisse a eu avec eux un entretien sur leurs chances, les 60 heures passées en quarantaine et le nouveau statut de championnat du monde.

Les courses de Formule E reprennent. Un peu moins de 200 jours après la dernière course à Berlin, les voitures de Formule E vont se remettre à vrombir. Le premier double rendez-vous en 2021 aura lieu à Riyad, en Arabie Saoudite. Auto Sport Suisse a eu un entretien avec les trois représentants suisses Nico Müller (Dragon), Sébastien Buemi (Nissan) et Edoardo Mortara (Venturi) avant les deux premières courses.

Comment as-tu surmonté la quarantaine de 60 heures?
Nico Müller:
C'était 60 heures qui m’ont paru longues. Mais on est prêt à le supporter si on peut faire à nouveau des courses en échange. Le temps a passé assez vite jusqu'au premier test Covid 19 au bout de 40 heures. J'ai même pu m'entraîner un peu dans la chambre d'hôtel. Mais le dernier tiers a été difficile. J'ai eu très envie d'air frais et de ciel bleu.
Sébastien Buemi:
Les dernières heures ont en effet été un peu pénibles. Mais sinon, c'était supportable. J'ai pu me reposer et faire en même temps un peu d'entraînement dans la chambre d'hôtel. J'ai juste essayé de profiter un maximum de ce temps.
Edoardo Mortara:
L'Arabie Saoudite exige en fait une quarantaine d'une semaine. Mais elle a été raccourcie pour nous les athlètes. C'est pourquoi ce n’était pas si grave. Celle de l'année dernière à Berlin m'a paru plus pénible.

Buemi Seb Test 2021 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi: 67 courses, 13 victoires, 783 points, 1 titre (2015/2016)

Quel est ton objectif pour la saison?
Nico Müller:
L'objectif est de progresser et de finir dans le top 10, c'est-à-dire de marquer des points. Cela ne sera pas facile. Le niveau a encore augmenté par rapport à 2020. De plus, nous sommes la seule équipe privée qui utilise et développe son propre groupe motopropulseur. Nous commencerons la saison avec « l'ancienne » voiture et nous n'allons passer au nouveau modèle qu'en cours de saison.
Sébastien Buemi:
Ces dernières années, je n'ai jamais fait moins bien que la troisième ou la quatrième place. C'est pourquoi je vise naturellement aussi cette année la victoire. Il sera important d'obtenir constamment de bons résultats, car la concurrence va être rude.
Edoardo Mortara:
C'est difficile de répondre à cette question. Nous nous sommes améliorés, nous avons fait quelques progrès, mais nous ne savons pas où nous nous situons par rapport à la concurrence. Je pense que nous ne pourrons évaluer nos chances qu'après le premier week-end. Je veux absolument finir dans le top 10. Cela devrait être réalisable compte tenu de l'expérience de l'année dernière.

Mortara Edo Test2021 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Edoardo Mortara: 33 courses, 1 victoire, 122 points

Ta motivation est-elle devenue encore plus grande maintenant que la Formule E a le statut officiel de championnat du monde?
Nico Müller:
Ma motivation a toujours été très grande. Cela ne changera donc rien. Que cette course ait maintenant le statut d’un championnat du monde officiel n'est qu'une confirmation et une récompense pour tous ceux qui participent à la Formule E.
Sébastien Buemi:
C'est pareil pour moi. J'ai toujours tout donné et cela ne va pas changer, qu'il s'agisse d'un championnat du monde, d'une série de la FIA ou de tout autre championnat. Bien sûr, le statut de championnat du monde donne encore plus de crédibilité à la série elle-même. C'est important pour les sponsors et les partenaires.
Edoardo Mortara:
Pour moi non plus, cela ne change rien. La série a certes gagné en prestige, mais je ne suis pas sûr que nous sommes chez Venturi en mesure de nous battre pour le titre. C'est pourquoi cela ne joue pas un rôle si important pour moi.

Mueller Nico Test 2021 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller: 10 courses, 0 victoire, 0 point

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22.02.2021 Trummer et Kessel Racing de nouveau sur le podium
T Rummer Simon Abu Dhabi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Trummer était également sur le podium du LMP2 à Abu Dhabi

Lors des Asian Le Mans Series, qui se sont déroulées en huit jours à cause de COVID-19, les Suisses avaient une nouvelle fois réalisé une bonne performance lors du deuxième week-end à Abu Dhabi.

La 4e place au classement général n'est pas tout à fait ce que Phoenix Racing avait espéré. Mais le nouveau venu en LMP2, avec Simon Trummer au volant, peut être satisfait. Après deux podiums le week-end dernier à Dubaï, Trummer a terminé 4e et 3e avec ses deux coéquipiers Matthias Kaiser (Liechtenstein) et Kelvin van der Linde (Afrique du Sud). Pour Trummer, cela aurait pu suffire pour monter sur le podium lors de la première course également, si une collision avec une voiture plus lente ne signifiait pas un arrêt de réparation imprévu.

«Il y a eu beaucoup d'accidents, malheureusement », dit Trummer. «Nous avons été touchés vendredi. Et samedi, malheureusement, le contrôle de traction s'est mis en grève. C'est dommage, parce qu'à Abu Dhabi surtout, nous avions un très bon rythme.»

L'équipe de Kessel Racing avait également des raisons de faire la fête. La Ferrari 488 GT3 pilotée par Takeshi Kimura, Come Ledogar et Mikkel Jensen a assuré la victoire dans la catégorie GT lors de la finale de samedi. La deuxième Ferrari de Kessel, avec Giorgio Roda, Francesco Zollo et Tim Kohmann, a terminé deuxième au classement général du GTAm.

Kessel Racing Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Ferrari 488 GT3 de Kessel Racing a remporté la catégorie GT

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22.02.2021 Bernina Gran Turismo: Tout comme prévu
Bernina 2021 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La 8ème Bernina Gran Tursimo aura lieu du 16 au 19 septembre

En 2020, la Bernina Gran Turismo a été l'un des rares événements à se dérouler malgré la pandémie de Corona. La 8e édition en 2021 devrait également avoir lieu comme prévu.

La Bernina Gran Turismo a eu lieu en 2020 comme prévu. Seuls quelques participants de pays plus lointains (par exemple le Royaume-Uni, l'Inde, l'Australie et les États-Unis) ont dû annuler leur participation en raison de restrictions de voyage. L'édition 2021 devrait également avoir lieu comme prévu. A savoir, du 16 au 19 septembre.

Dans un communiqué de presse, l'organisateur a souligné que de nombreuses inscriptions ont déjà été reçues, mais qu'il reste encore des places disponibles. Ceux qui sont intéressés peuvent encore s'inscrire jusqu'au 30 mai. Les formulaires d'inscription sont disponibles sur le site www.bernina-granturismo.com

Bernina 2021 05 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le plus rapide en 2020: Thomas Amweg sur la Martini-BMW Mk50 F2 de 1988

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19.02.2021 Martin Bürki: «En cette période difficile, il nous faut être innovants»
Buerki Martin Siegerehrung Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Martin Bürki est un septuple champion suisse de slalom

Martin Bürki est le roi du Championnat suisse de slalom. Comme beaucoup de ses concurrents, il est impatient de reprendre les courses. Auto Sport Suisse a eu un entretien privé avec le coureur bernois.

A quel point les courses te manquent-elles à l'heure du coronavirus?
Martin Bürki:
Je pratique le sport automobile depuis plus de 30 ans. Alors il est évident qu'il me manque et pas seulement les courses, mais aussi les contacts humains. Mais j'ai quand même beaucoup roulé en voiture de course ces derniers mois. J'ai notamment apprécié de faire de la «conduite libre» sur les pistes de course internationales.

En 2021, six slaloms figurent au calendrier du Championnat suisse. Deux d'entre eux, à avoir Bure et Frauenfeld, ont vu leurs dates reportées plutôt qu'annulées en raison de la pandémie du coronavirus. C'est certainement encourageant dans une optique sportive, n'est-ce pas?
Oui, certainement. Et c'était déjà une bonne chose de publier un calendrier. Cela a permis d’émettre un signal positif.

Pour les pilotes comme toi, il y aura peut-être un programme chargé. De la fin juin (Reitnau) à la fin juillet (Anzère), il y aura une course tous les week-ends. T'en réjouis-tu?
Si le règlement général le permet et que nous pouvons réellement faire la course, ce sera certainement une période passionnante. La question est de savoir si cela sera possible. Et combien de pilotes viendront alors effectivement? Quant à moi, je sais que si un championnat est annoncé, je vais y participer à tous les coups.

Tu n'es pas seulement pilote, mais aussi chef d'équipe. Cela signifie que tu ne dois pas seulement maintenir ta propre motivation, mais aussi celle des autres en ces temps difficiles.
C'est vrai. Mon travail consiste en ce moment effectivement à motiver mon équipe. Et j'essaie de lui proposer de la variété. Si les assouplissements le permettent, je prévois de faire l'un ou l'autre test fonctionnel avec notre équipe MB Motorsport en mars/avril.

Les courses sans spectateurs sont-elles concevables pour toi en tant que pilote?
Oui, certainement. Nous devons composer avec cela.

Et comment l'envisage-tu dans l’optique d'un organisateur?
Si les spectateurs sont l'élément de soutien d'une manifestation, sa réalisation devient critique. Mais c'est toujours une question de marketing. Ces temps nous obligent à être innovants. Il existe d'autres championnats qui ont recours au Livestream. J'ai suivi quelques courses de côte à l'étranger de cette manière pendant la crise du coronavirus. La course de côte allemande offre elle aussi cette possibilité. Alors pourquoi n'y aurions-nous pas recours nous aussi?

Martin Buerki Eichenberger ASS Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bürki en action: En l'état actuel des choses, le championnat de slalom doit commencer à Bière le 1/2 mai

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18.02.2021 Horag devient partenaire officiel de Ligier
Hotz Markus 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le père Markus et le fils Benjamin Hotz sont maintenant partenaires officiels de Ligier

Il y a un peu plus d'un mois, Horag Hotz Racing AG a fêté son 50e anniversaire. Il y a maintenant une raison de faire à nouveau la fête: Horag est désormais un partenaire officiel de Ligier.

Le nom de Ligier est étroitement associé à la Formule 1 jusqu'à ce jour. «Les Bleues» ont été l'équipe nationale française pendant de nombreuses années. Ligier a connu son meilleur moment en 1979/1980 avec des pilotes comme Jacques Laffite et Didier Pironi. Fin 1996, l'équipe traditionnelle a fait ses adieux à la Formule 1. En 2015, Ligier a repris la compétition. En tant que constructeur de voitures de sport, les Français ont depuis non seulement presenté différents modèles, ils ont même lancé ses propres championnats. En 2019, la Ligier JS Cup France, l'année dernière les Ligier European Series.

En 2021, une composante suisse sera ajoutée. Non seulement Ligier Automotive et Horag Hotz Racing AG travaillent désormais en étroite collaboration, mais Horag est également un partenaire officiel de Ligier. L'entreprise à Sulgen en Thurgovie aura pour tâche de promouvoir les voitures de course Ligier, en particulier les Ligier JS2 R et JS P4, en Suisse (et dans les régions voisins). Horag fournira également une assistance technique aux clients de Ligier et un service de pièces détachées.

«Je suis heureux d'intensifier nos relations avec Horag», déclare Jacques Nicolet, président de Ligier Automotive. «Horag est associé à la marque Ligier depuis de nombreuses années. C’est un acteur majeur du sport automobile avec une grande histoire qui remonte à 50 ans. Horag est un partenaire idéal pour développer nos activités en Suisse et dans les environs.»

«Ligier et Horag entretiennent une relation fructueuse depuis de nombreuses années», explique Benjamin Hotz, PDG de Horag et fils du fondateur de l'entreprise, Markus Hotz. «Nous avons pu établir une relation de confiance et sommes très heureux de représenter Ligier en tant que partenaire officiel. Nous sommes certains que les nouveaux championnats de Ligier en France, en Italie et en Europe attireront des équipes et des pilotes de notre région.»

Pour plus d'informations sur Ligier et Horag, consultez les sites www.ligiereuropeanseries.com et www.horag.com

Horag Ligier 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'équipe Horag compte elle-même sur Ligier depuis des années

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17.02.2021 Bühler passe à la Formule 3
Buehler Lena F3 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Léna Bühler lors des tests de Formule 3 au Castellet

Léna Bühler, originaire de Suisse romande, a terminé sa première saison en Formule 4 en 2020. Aujourd'hui, Bühler passe à la Formule 3 et va courir pour l'équipe française R-ace, qui a récemment connu un grand succès.

L'année dernière encore en Formule 4, Léna Bühler passera cette année en Formule 3. Plus précisément en Formule régionale, qui a fusionné avec la Renault Eurocup pour cette saison. La jeune pilote Bühler, 23 ans, conduira l'une des quatre voitures de l'équipe R-ace. Ses chances de réussite sont bonnes. R-ace a remporté le titre deux fois au cours des trois dernières années. L'année dernière, ils ont terminé à la deuxième place du championnat des pilotes.

«Je suis très heureuse de faire partie de cette équipe», a déclaré Bühler. «J'ai hâte de commencer. Et je tiens à remercier tous ceux qui ont rendu cela possible.»

Bühler a déjà passé deux jours à tester la Tatuus T318, qui sera utilisée en Formule régionale, au Castellet et à Barcelone. La première (sur dix) courses est prévue à Spa-Francorchamps les 24 et 25 avril. Le temps fort pour Bühler sera la course à Monaco dans le cadre de la Formule 1, à condition qu'elle puisse se dérouler dans la pandémie actuelle.

Buehler Lena F3 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Léna Bühler a disputé la Formule 4 espagnole l'année dernière

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15.02.2021 Trummer deux fois sur le podium
S Imon Trummer 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Simon Trummer (à droite) se réjouit de la 3e place

Le Bernois Simon Trummer est monté deux fois sur le podium avec le nouveau venu en LMP2, Phoenix Racing, lors de la première manche de l'Asian Le Mans Series à Dubaï. Tout comme l'équipe de Kessel Racing dans le GTAm.

Simon Trummer et ses deux coéquipiers Matthias Kaiser (Liechtenstein) et Nicki Thiim (Danemark) ont fait de solides débuts lors de l'ouverture des Asian Le Mans Series à Dubaï avec deux troisièmes places en LMP2. Trummer a même pris la tête de la course de samedi. Cependant, en raison d'une collision dont il n'est pas responsable, son équipe Phoenix Racing a dû remplacer le carénage arrière. La voiture verte avec la n°5 a ainsi repris le combat pour la victoire dimanche lors de la deuxième course. Au bout après quatre heures de course, il ne manquait que 14 secondes à la deuxième place.

L'équipe de Kessel Racing est également montée sur le podium. Les Tessinois ont terminé deux fois troisième dans la GTAm. Raffaele Marciello n'a pas eu de la chance. Lors de la première manche, le pilote de la Mercedes a abandonné après 102 (sur 127) tours. Dans la deuxième course, lui et son équipe ont terminé à une ingrate quatrième place après être partis de la onzième position. Thomas Flohr a franchi la ligne d'arrivée à deux reprises. Le gentlemen-driver de St. Moritz a terminé respectivement à la onzième et douzième place dans la classe GT.

Le week-end prochain, la finale de l’Asian Le Mans Series est déjà prévue. Grâce à Corona, l'un des championnats probablement les plus courts aura lieu dans huit jours. Les courses 3 et 4 auront lieu à Abu Dhabi.

Kessel Racing 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Kessel Racing est également monté deux fois sur le podium

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12.02.2021 Slalom Frauenfeld également reporté
Egli free Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le slalom de Frauenfeld aura lieu qu'en juillet

L'ACS Thurgovie a décidé, lors d'une réunion de sa commission des sports hier (jeudi), de reporter la 21ère édition des journées de courses automobiles à Frauenfeld au week-end du 17/18 juillet.

Après le slalom de Bure, qui aura désormais lieu le premier week-end de juillet, les journées de courses automobiles de l'ACS à Frauenfeld ont également une nouvelle date. Au lieu de la date initiale de fin avril, le slalom de Frauenfeld organisé par l'ACS Thurgovie aura désormais lieu les 17/18 juillet.

Comme Bure, Frauenfeld a également trouvé un week-end libre entre deux courses de côte (Massongex et Ayent-Anzère) comme date alternative. En reportant l'événement, les organisateurs espèrent (comme dans le cas de Bure) que la situation de la pandémie se sera améliorée d'ici là et qu'il y aura donc de meilleures chances que l'événement se déroule avec succès.

Malheureusement, selon l'organisateur, aucun spectateur ne sera non plus admis à cette date ultérieure. Cette décision fondamentale a été prise pour des raisons de sécurité et dans le but de mieux planifier le budget à l'automne 2020, alors qu'il était encore question d'un événement en avril de l'année prochaine.

Auto Sport Suisse salue le report de la date et a déjà adapté le calendrier.

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10.02.2021 Born passe au GT World Challenge
Born Miklas 2021 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Miklas Born, le patron de l'écurie Stephan Sohn et Yannick Mettler, le mentor

Le Bâlois Miklas Born est sur le point de faire sa percée. En 2019, il participait encore au championnat suisse de karting. Cette année, il disputera le GT World Challenge pour l'équipe allemande SPS.

Les premiers mots de Miklas Born après avoir signé son contrat pour la saison 2021 étaient: «Je ne peux pas encore croire que je vais me mesurer aux meilleurs pilotes de GT3 du monde.» Compréhensible, car la carrière du jeune pilote bâlois de 18 ans continue de s'orienter vers le haut: Après une première saison réussie en voitures de tourisme (champion de la série 24h TCR 2020) Born prend la prochaine grande étape de sa carrière dans le championnat d'endurance du monde GT World Challenge.

Là, Born pilotera une Mercedes AMG GT3 de l'équipe SPS. Avec les 24 heures de Spa-Francorchamps comme point culminant de la saison, la plus grande course de GT3 au monde attend la jeune Basler en juillet.

Miklas Born: «Je suis incroyablement heureux de cette chance et je suis reconnaissant qu'une équipe aussi professionnelle et performante que SPS me donne la confiance nécessaire pour ma première saison en GT3. Et puis dans le GT World Challenge! Je ne m'attendais vraiment pas à cela. Je tiens également à remercier tous mes sponsors, ainsi que mon management, Mission Pro, qui s'est fortement engagée à mes côtés et m'a ouvert cette porte.»

Les noms des deux coéquipiers seront bientôt annoncés. Son coach et mentor Yannick Mettler est également en cours de discussion en tant que possible coéquipier.

La première course aura lieu le 18 avril 2021 à Monza, en Italie.

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10.02.2021 Championnat éclair avec trois pilotes suisses
Simon Trummer 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Simon Trummer disputera l'ALMS avec une LMP2 de Phoenix Racing

Le coronavirus oblige les organisateurs à improviser. L'organisateur des Asian Le Mans Series tiendra son championnat sur deux week-ends consécutifs – avec trois Suisses parmi eux.

Habituellement, les Asian Le Mans Series se déroulent sur des circuits en Chine, en Malaisie, en Thaïlande ou au Japon. En raison de la pandémie du coronavirus, les organisateurs ont toutefois été contraints de modifier leur programme. Quatre courses seront organisées. Mais celles-ci auront lieu dans les huit jours à Dubaï et à Abu Dhabi. Cela commencera ce week-end avec deux courses de 4 heures. Trois pilotes suisses participeront également à la manifestation.

L'un d'entre eux sera Simon Trummer. Le pilote de Kandertal a dû reporter son ouverture de saison. Ces trois dernières années, il a participé aux 24 heures de Daytona. Cette année, l'ex-pilote de Formule 1 Robert Kubica lui a arraché le cockpit avec une dot non négligeable. À Dubaï et à Abu Dhabi, Trummer sera désormais assis dans le cockpit du nouveau venu LMP2, Phoenix Racing. Le chef d'équipe, Ernst Moser, a une haute opinion de lui. Trummer partagera le cockpit avec la Danoise Nicki Thiim et le pilote liechtensteinois Matthias Kaiser (aussi avec une licence suisse) qui a remporté l'Ultimate Cup Series en 2019. Au total, il y aura sept voitures LMP2 sur la grille de départ.

Le Zurichois Raffaele Marciello nourrit l’espoir de remporter la victoire générale dans la catégorie GT. Le double citoyen, qui conduit sous licence suisse depuis 2020, misera sur une Mercedes AMG GT3, comme il l'a déjà fait la dernière fois avec sa deuxième place à Daytona. Également sur la grille de départ: Thomas Flohr. Le patron de VistaJet de Saint-Moritz, qui roulera également sous le drapeau suisse aux 24 heures du Mans en juin, pilotera une Ferrari 488 GT3 dans la catégorie GT, tout comme Marciello.

Kessel Racing engagera également deux Ferrari 488 GT3 lors des quatre courses de 4 heures aux Émirats. Mais sans des pilotes suisses. Le coup d’envoi sera donné à Dubaï jeudi avec les séances d'essais libres.

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08.02.2021 Le slalom de Bure n’aura lieu qu’en juillet
Bure 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le paddock de Bure lors de la dernière édition en 2019

Une nouvelle date a été fixée pour le Slalom de Bure: cette course dans le Jura, qui était prévue pour la mi-mai et qui compte pour le Championnat suisse des slaloms, est maintenant reportée au 3 et 4 juillet.

Le slalom de Bure, qui était au départ prévu comme la troisième course du championnat suisse des slaloms 2021 est reporté à la demande de son organisateur. Au lieu d’avoir lieu comme prévu le week-end des 15 et 16 mai, ce slalom aura nouvellement lieu dans le Jura, près de la frontière française, les 3 et 4 juillet. Avec ce report, on espère que d’ici là, la situation générale de la pandémie et les chances d’une tenue réussie de cette manifestation se seront améliorées. Le slalom de Bure aura donc lieu pendant un week-end qui n’était jusqu’ici pas réservé à une course automobile – entre les courses de côte de Reitnau (27 juin) et Massongex (10/11 juillet).

Auto Sport Suisse salue le report de la date et espère que l’organisateur pourra lancer avec succès cette manifestation en début du mois de juillet.

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04.02.2021 Schnellmann nourrit de grandes ambitions pour Pikes Peak
Roger Schnellmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Projet ambitieux: Roger Schnellmann veut courir à Pikes Peak © Kaufmann

Roger Schnellmann et le Racing Team Köstli nourrissent de grosses ambitions: ils veulent être placés parmi les top 10 dans la course de côte de Pikes Peak fin juin. Ils s’y sont déjà inscrits!

Depuis 1916, la course de côte la plus difficile au monde se déroule dans les montagnes Rocheuses. Plus de 156 virages et une incroyable dénivellation de 1439 mètres caractérisent la course à Pikes Peak. Des superstars telles que Walter Röhrl, Ari Vatanen, Michèle Mouton et Sébastien Loeb ont écrit l'histoire de cette course de côte. Il faut maintenant y ajouter un autre chapitre, écrit par quelques ambitieux coureurs automobiles suisses.

Roger Schnellmann, vainqueur du FIA Masters, et l'équipe de Köstli Racing veulent conquérir Pikes Peak. Le Schwytzois de 36 ans devra effectuer le parcours de 19,99 km dans une Radical SR03 transformée. L'objectif de l'équipe du Tösstal (ZH) est clair: «Avec l'optimisation du moteur Hayabusa et l'amélioration de l'aérodynamique, nous voulons remporter une place parmi les Top 10.»

Koestli Racing Team Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Roman et Sebastian Köstli avec la Radical SR03

Pour atteindre cet objectif, les frères Roman et Sebastian Köstli ont besoin de plus de puissance. Celle du moteur est actuellement de 220 ch. Pour faire une impression durable à Pikes Peak, le moteur doit être doté de 600 ch. Pour rendre possible cette énorme puissance, il doit être renforcé par des pièces spéciales. Le châssis a également besoin de pièces spéciales pour le rendre plus robuste et capable de résister aux conditions rigoureuses. Il faut également un kit aérodynamique à forte poussée et des pneus spéciaux (plus souples).

Tout cela coûte de l'argent – il est question d’environ 100 000 francs suisses. «C'est pourquoi nous recherchons maintenant des sponsors potentiels», explique Schnellmann, qui se souvient encore du premier appel téléphonique. «Quand les Köstlis m'ont parlé de cette idée, je me suis mis à bégayer d'émotion... Ça m'arrive rarement!»

Pour transformer le rêve de la «Race to the clouds» en réalité, les Köstlis et Schnellmann ont établi un plan. Ils veulent que le budget soit réuni pour la fin du mois de février. Le déploiement devrait avoir lieu au début du mois de mai. Ensuite, ils prévoient quelques test sur la piste de course. Début juin, la voiture doit être prête à être embarquée. Le projet est enregistré. Roger Schnellmann est inscrit avec le numéro 80 dans la liste de départ de la 99e édition de la course de côte internationale de Pikes Peak.

Vous trouverez de plus amples informations sur l'équipe et le projet à l'adresse e-mail suivante: unlimited.pikes.peak@gmail.com

Radical Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Voici à quoi ressemblera le radical après la conversion

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03.02.2021 La deuxième édition des FIA Motorsport Games prend forme
FIA Motorsport Games 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La deuxième édition des FIA Motorsport Games aura lieu du 29 au 31 octobre

LMP3, GT, rallye, voiture de tourisme, drift challenge, karting et simracing – la deuxième édition des FIA Motorsport Games, qui se dérouleront au Castellet du 29 au 31 octobre, offriront tout ce que le cœur d'un pilote de course peut désirer.

La deuxième édition des FIA Motorsport Games, prévue en octobre 2021 au circuit Paul Ricard, affiche un programme étoffé, avec un nombre de disciplines représentées multiplié par trois. Pas moins de dix-huit disciplines sont en effet prévues, contre six lors de l’édition inaugurale en 2019 à Rome.

Initié en 2019, cet événement constitue une opportunité unique pour les pilotes du monde entier de défendre les couleurs de leur pays. Si les six disciplines, qui constituaient l’ossature de la première mouture, ont évidemment été conservées cette année, l’introduction de douze nouvelles amène une indéniable variété à l’événement.

L’ajout des prototypes multimarques LMP3 marque l’entrée en lice d’une nouvelle discipline d’Endurance au programme des FIA Motorsport Games 2021. La création de la catégorie GT Sprint dédiée aux pilotes professionnels constitue aussi une addition de choix et vient s’ajouter à la compétition GT, qui réunit quant à elle deux pilotes sur le principe Pro/Am.

Pour cette deuxième édition, les FIA Motorsport Games vont s’articuler autour du circuit Paul Ricard, mais également au-delà, le rallye devenant une discipline majeure. Disputée sur les spéciales asphaltes du massif environnant de la Sainte-Baume, l’épreuve verra quatre différents types de voitures s’illustrer. Les Rally2 à quatre roues motrices et les montures à deux roues motrices de la classe Rally4 tiendront le haut de l’affiche chez les véhicules modernes, mais la course mettra également à l’honneur leurs homologues historiques, toujours très populaires, avec des classements distincts pour le Rallye Historique et le Rallye Historique de Régularité.

L’événement mettra aussi l’accent sur les disciplines d’accès au sport automobile. Avec notamment l’introduction du Cross Car, qui donnera lieu à des compétitions distinctes pour les Juniors et Seniors sur le circuit Veynois près de Gap. Particulièrement spectaculaire, cette discipline tout terrain constitue une solution d’accès à la compétition à coût raisonnable pour les pilotes de tous âges, et incarne une première marche possible pour ceux désireux de s’orienter ensuite vers le rallye ou le rallycross. Au même titre que le slalom automobile, aussi au menu.

Les disciplines de base seront également sous les feux des projecteurs grâce au karting, dont la présence sera encore densifiée. Cela fait suite aux débuts réussis du slalom karting en 2019. L’édition 2021 verra l’entrée en lice de divisions supplémentaires, avec l’endurance karting et le karting sprint, cette dernière étant destinée aussi bien aux juniors qu’aux seniors.

De plus amples informations sur les différentes disciplines suivront. Une vue d'ensemble est disponible à l'adresse suivante: www.fiamotorsportgames.com

Niederhauser Patric Games Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Patric Niederhauser a représenté la Suisse à Rome 2019 en tant que pilote de GT

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01.02.2021 Double victoire pour les Suisses à Daytona
Ellis Philip Daytona 2021 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Première victoire à Daytona: Philip Ellis (deuxième à gauche)

Philip Ellis (P1) et Raffaele Marciello (P2) ont fêté une double victoire dans la classe GTD aux 24 heures de Daytona. Le troisième Suisse, Rolf Ineichen, a dû abandonner la course.

La Suisse a également eu des raisons de jubiler lors de la deuxième grande course de 24 heures de l'année (après celle de Dubaï). Avec Philip Ellis et Raffaele Marciello, deux pilotes suisses sont montés sur le podium de la classe GTD à Daytona. Pour Ellis (28 ans), qui a grandi à Zoug, il s'agissait de sa première victoire (et cela à la première tentative). La joie et le soulagement sont d'autant plus grands après: «Je suis sans voix. Dire que Winward Racing participe pour la première fois à une course ici et la gagner d'emblée. C'est formidable de participer à ce succès. Cela n'aurait pas pu mieux se passer. Nous devons cette victoire à notre constance. Nous avons en effet été incroyablement constants pendant 24 heures. Pas de sanctions, pas de gros incidents, rien!»

Raffaele Marciello est également monté sur le podium lors de ses débuts à Daytona, en terminant deuxième à la première tentative. «C'était une course difficile pour nous. Dans la phase finale, nous nous sommes énergiquement pour nous protéger des poursuivants et en même temps avoir encore une chance de gagner. C'était en tous les cas vraiment très amusant», a déclaré le Zurichois, qui vit au Tessin depuis des années.

En revanche, Rolf Ineichen n’a pour une fois pas eu de chance à Daytona dans la Lamborghini Grasser. Ce pilote de Lucerne, qui a encore terminé troisième dans la course de qualification et a lui-même été couronné vainqueur du GTD en 2018, a dû abandonner la course en raison d'un problème électrique.

La victoire finale est revenue à Filipe Albuquerque, Ricky Taylor, Alexander Rossi et Helio Castroneves au service de Wayne Taylor Racing (Acura).

Marciello Raffaele Daytona 2021 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Raffaele Marciello a complété le doublé Mercedes par une deuxième place

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29.01.2021 Mike Coppens: «Le Rallye de Monte Carlo n’est pas pour rien légendaire!»
Coppens port RIV 2019 JK Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mike Coppens a disputé le «Monte» pour la première fois © Kaufmann

Le Valaisan Mike Coppens a participé le week-end passé pour la première fois au légendaire Rallye de Monte-Carlo. Auto Sport Suisse lui a demandé d’évoquer ses expériences.

Tu as participé pour la première fois à une course du Championnat du monde et tu as carrément choisi de le faire au Rallye de Monte Carlo! Comment tu l’as vécu?
Mike Coppens: J’ai toujours dit que si un jour, j’avais l’opportunité de faire un rallye international, je ne le ferais assurément pas à Monte Carlo, car c’est un rallye trop compliqué et trop «injuste»: même si tu prends zéro risque, tu peux trouver à la sortie d’un virage de la glace et tu sors de route! Et c’est précisément ce qui m’est arrivé. Sans prendre de risque, je suis tombé dans ce piège! Mais ce que j’ai vécu est incroyable et ce rallye n’est pas une légende pour rien. C’est un mythe. J’y retournerai direct, même si c’est le plus compliqué.

Jusqu’à quel point tu arrives à accepter d’avoir échoué si peu avant la ligne d’arrivée? Te consoles-tu en t’inspirant de l’idée olympique que participer est plus important que gagner?
L’idée olympique, c’est bien joli, mais quand tu investis tout ton cœur, ta passion et ton argent dans une cause, c’est une philosophie difficile à appliquer à la lettre! Chaque fois que je fais du sport, c’est pour faire le mieux possible et pour m’améliorer, avancer et comprendre! Mais il faut relativiser: je sais parfaitement que je suis un immense privilégié et qu’il y’a des enfants malades et des personnes avec de gros soucis en ce moment. Donc je pense ne pas avoir le droit de me plaindre!

Penses-tu que si cette sortie de route n’avait pas eu lieu, tu aurais pu faire partie des 25 meilleurs?
Une 20e ou 22e place aurait été parfaitement possible, mais le sort en a décidé autrement! Vu le plateau incroyable de cette année et mon manque d’expérience de ce genre de conditions, ça aurait été une bonne performance.

En quoi le Rallye de Monte Carlo est-il différent des autres rallyes auxquels tu as participé?
Grâce à Olivier Burri, j’ai pu faire connaissance du Rallye de Monte Carlo comme un pro. Nous avons effectué des tests sur des routes très différentes et à des conditions changeantes. Et pourtant: l’état des routes sur lesquelles tu rouleras ensuite à une vitesse élevée n’a strictement rien à voir avec ce que tu as expérimenté lors de la reconnaissance. Les pentes ne sont en partie pas protégées et si 50 «sangliers» t’ont précédé, tu ne reconnais plus la route… Je vais te citer un exemple que seul Monte Carlo peut te fournir: lorsque nous avons terminé la dernière épreuve spéciale le samedi après-midi, nous sommes descendus sur quatre pneus à clous les 210 kilomètres de route verglacée et enneigée jusqu’à Monaco. Trois heures plus tard, nous avons roulé avec nos pneus à clous au bord de la mer par un soleil radieux! C’est vraiment incroyable: bien des choses parfaitement planifiées vont être chamboulées tôt ou tard et il te faut faire preuve d’énormément d’improvisation.

Peut-on maintenant s’attendre à te voir régulièrement au Rallye de Monte Carlo comme Olivier Burri?
Je serai au départ du prochain Monte Carlo quoiqu’il arrive.

Que penses-tu de l’annulation du Critérium Jurassien?
J’imagine que pour les organisateurs, c’est compliqué! Mais je ne veux pas trop commenter les décisions des autres, car je n’ai pas tous les éléments en main pour le faire! Je me pose la question de savoir s’il n’aurait pas été plus judicieux de reporter la date et d’attendre encore un peu, mais j’imagine que ce sont aussi des questions que les organisateurs ont dû se poser. J’espère simplement que les autres rallyes pourront avoir lieu!

Coppens Mike Monaco Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mike Coppens et sa Skoda Fabia de Roger Tuning lors du «Monte»

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28.01.2021 Hommage à Werni Wermelinger
Wermelinger Werni Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Werni Wermelinger 1957-2021

Voici malheureusement encore une mauvaise nouvelle. Le samedi 23 janvier, l'ancien pilote automobile Werner Wermelinger a succombé à une crise cardiaque à l'âge de 63 ans.

Le Lucernois est entré dans la course automobile en 1984 et a longtemps participé à des slaloms sans licence. En 1997, il est devenu champion suisse de voitures de série sur une Opel Astra GSi, puis il est passé à l'Opel Astra OPC et est devenu vice-champion de voitures de tourisme en 2003 après avoir livré des duels passionnants à Joe Lima alias Edy Kamm sur une Renault Clio.

«Il se réjouissait de prendre bientôt sa retraite, dont il aurait pu profiter en tant qu'employé de Migros dès avril prochain à l'âge de 64 ans», déclare Peter Wyss, rédacteur d’autosprint.ch, qui était encore en contact avec Wermelinger au début de l'année. «Werni a été un type bien, calme et un interlocuteur honnête, objectif et sans prétention.»

Dans cette période difficile, la société Auto Sport Schweiz présente ses sincères condoléances à la famille de Wermelinger et notamment à sa compagne Helen, ainsi qu'à ses parents et amis.

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28.01.2021 Hommage à Beat Streit
Beat Streit Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Beat Streit 1962-2021

Beat Streit a durablement marqué de son empreinte la scène suisse des courses automobiles. En tant que photographe passionné, il a depuis des années photographié de nombreuses courses, notamment des courses de côte, mais aussi des manifestations historiques. La plupart d’entre nous connaissent ses photos (bystreitfotos.ch). Le 26 janvier, Streit est décédé après une longue maladie.

Streit, qui travaillait dans le secteur du bâtiment depuis 1982, a commencé à photographier des événements de sport automobile après avoir pratiqué activement la course automobile. Cependant, ce natif de Berne n'était pas seulement lié à l'automobile et notamment à la course automobile par ce seul hobby. Streit était aussi un véritable spécialiste des slotcars Carrera, un Alfisti avoué ainsi qu'un collectionneur et restaurateur de voitures à pédales anciennes en étain. Il a même partagé sa passion de collectionneur sur une page web spécialement créée à cet effet (tretautosammlerschweiz.com).

«Beat a toujours été un homme serviable et optimiste», annonce son collègue photographe Ramon Hänggi. «Il n’était jamais à court de plaisanteries et savait parfaitement comment profiter de la vie, même après les courses.»

Streit, qui aurait eu 59 ans en mars, laisse derrière lui sa femme Chantal et ses deux enfants Cédric et Michèle. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille et aux proches de Streit.

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25.01.2021 Rapport du week-end 02/2021
Rallye Monte Carlo 2021 Schweizer Fahrer Burri Roux und Coppens Facebook Philippe Roux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Burri, Roux et Coppens avant le départ du Rallye de Monte-Carlo

Comme prévu, Olivier Burri a été le meilleur pilote suisse lors de la 89e édition du Rallye de Monte-Carlo. De l'autre côté de l'Atlantique, Rolf Ineichen a créé une bonne position de départ pour la course de 24 heures de Daytona.

À 57 ans, Olivier Burri est encore tout sauf dépassé. Ce pilote jurassien l'a prouvé lors de la 89e édition du Rallye de Monte-Carlo. Comme l'année précédente, Burri y a été le meilleur amateur. Un peu plus de 20 minutes derrière le vainqueur du classement général Sébastien Ogier, Burri avec son copilote Anderson Levratti (F) a terminé à la 18e place, égalant son résultat de l'année précédente. La performance de Burri, samedi matin, mérite une mention spéciale. Lors de la dixième spéciale, le vétéran de Belprahon a réussi à signer sur la neige et la glace le 13e temps au classement général avec la VW Polo R5. Seules quatre équipes ont été plus rapides dans la classe RC2 très fournie !

Mike Coppens, qui a participé pour la première fois à une course à Monte-Carlo (avec son copilote Fabrice Gordon) aurait également pu terminer parmi les 25 premiers. Mais le pilote Skoda de Verbier a dû abandonner après une sortie de piste lors de la 13e étape. Le deuxième meilleur Suisse (au 40e rang) est Sacha Althaus. Ce pilote jurassien a terminé 4e dans la classe RC4, mais aurait parfaitement eu la possibilité de monter sur le podium. Mais Althaus et sa copilote Lisiane Zbinden ont commis une erreur lors de la première épreuve qualificative du dimanche matin, ce qui leur a coûté beaucoup de temps. Pour Philippe Roux (68), qui participait pour la huitième fois au rallye de Monte avec son fils Christophe, l'aventure s'est terminée à la 46e place. Le pilote de la VW Polo a déclaré: «Je voulais vraiment franchir la ligne d’arrivée après avoir échoué la dernière fois en 2008 et j'y suis arrivé!»

Althaus Sacha Monaco Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sacha Althaus et Lisiane Zbinden à l'arrivée à Monte Carlo

De l'autre côté de l'Atlantique, les courses (avec une participation suisse) ont également repris. Lors de la course de qualification de 100 minutes pour les 24 heures de Daytona du week-end prochain, Rolf Ineichen est monté sur le podium à la troisième place dans la catégorie GTD. Ineichen a partagé sa Lamborghini Huracan de Grasser Racing avec le vétéran Mirko Bortolotti et va maintenant prendre le départ de la course en troisième position dans le groupe bien fourni (18 voitures). Le deuxième Suisse à Daytona, Raffaele Marciello (Mercedes AMG), a terminé à la dixième place de la course de qualification. Egalement sur la grille: Philip Ellis (Mercedes AMG), origine de Zoug.

Le pilote LMP2 Simon Trummer ne sera pas au départ. Ce pilote de Kandertal se concentre sur les Asian Le Mans Series. Là, Trummer (pour Phoenix Racing) entrera en action pour la première fois les 13/14 février à Dubaï.

Les pilotes suisses du CME devront attendre encore un peu. Les organisateurs ont annoncé vendredi que le coup d'envoi de la saison à Sebring (USA), prévu pour la mi-mars, tombe à l'eau. La course se déroulera à Portimão au début du mois d'avril. Les pilotes suisses du CME sont les suivants: Sébastien Buemi (Hypercar), Fabio Scherer et Esteban Garcia (LMP2), Neel Jani (LMGTE Pro) et Rahel Frey et Thomas Flohr (LMGTE Am).

Marciello Raffaele Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Raffaele Marciello se distingue définitivement avec sa livrée à Daytona

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22.01.2021 Critérium Jurassien 2021 annulé
Criterium Absage Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'ouverture de la saison du Championnat Suisse des Rallyes 2021 a été annulée

Le championnat suisse des rallyes aurait dû débuter à la mi-avril avec le Critérium Jurassien. L'organisateur a maintenant annulé l'ouverture de la saison en raison des problèmes bien connus.

Les 16 et 17 avril, le Championnat Suisse des Rallyes 2021 aurait dû commencer avec le Critérium Jurassien. Mais en raison de la pandémie de Corona, le rallye ne peut avoir lieu. C'est ce qu'a annoncé l'organisateur dans un communiqué de presse aujourd'hui.

«Le format de la course, son timing, son parcours, ses dates, son concept, tout ou presque a été analysé et sous pesé pour tenter de trouver des solutions admissibles dans le contexte sanitaire que nous connaissons. A trois mois de la manifestation, il faut malheureusement se résoudre à tenir compte des trop nombreuses incertitudes et complications qui perturbent l’organisation d’un rallye automobile; le Critérium jurassien ne pourra avoir lieu en 2021.»

Et il poursuit ainsi : «Le report de la date plus tard dans la saison 2021 est lui aussi trop compliqué vu le calendrier des autres rallyes suisses et des manifestations régionales, ainsi que celui des cultures et prairies situées aux abords des épreuves du rallye. Le but de notre comité est de se consacrer à la mise du pied d’une édition au printemps 2022, nous l’espérons cette fois sans les moultes embûches de la Covid-19.»

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21.01.2021 Qui est partant pour l’autocross?
Autocross 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La FIA organisera un championnat officiel d'autocross en 2021

La FIA a annoncé une nouvelle série internationale d’autocross. Un(e) pilote suisse pourrait et devrait également y participer (de 13 à 16 ans). Les personnes intéressées sont priées de contacter Auto Sport Suisse jusqu’au 29 janvier 2021 au plus tard.

L’autocross connaît une grande popularité. La FIA vient maintenant d’annoncer une nouvelle série internationale. Un(e) pilote suisse pourra également participer à la FIA Cross Car Academy Trophy. L’inscription se fait via notre association. Les personnes intéressées sont priées de contacter Auto Sport Suisse au plus tard jusqu’au 29 janvier. 2021. 20 cockpits sont prévus. La FIA décidera qui sera sélectionné dans le cadre d’un processus de sélection au début du mois de mars.

Cinq courses sont prévues dans la première année. Une première manifestation aura lieu le 16 mai à Seelow/Allemagne. Ensuite les courses auront lieu le 18 juillet à Saint-Georges (F), le 22 août à Preroy (CZ), le 26 septembre à Maggiora (I) et le 10 octobre à Mollerussa (E). La série se déroulera selon la devise «Arrive and Drive». Vous trouverez de plus amples informations sur la technique, les voitures et l’organisateur sur le site ww.life-live.be/team ou dans les fichiers joints.

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20.01.2021 De Silvestro de retour à Indianapolis
Simona de Silvestro Januar 2021 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Simona De Silvestro retourne à Indianapolis

Six ans après sa dernière participation à l'Indy 500, Simona De Silvestro revient à la plus célèbre course ovale en Amérique. La Thounoise conduit pour une équipe qui compte sur les femmes.

En 2015, Simona De Silvestro a terminé sa dernière course à Indianapolis pour l'instant (19e place). Aujourd'hui, la pilote de 32 ans est de retour. Pour la sixième fois, De Silvestro veut participer à la plus célèbre course ovale, qui doit avoir lieu le 30 mai. L'attente est grande: «Je tiens à remercier Porsche de m'avoir donné le feu vert pour cette course. J'ai hâte de retourner à Indianapolis.»

De Silvestro conduira la voiture n°16 de l'équipe Paretta Autosport. L'écurie est soutenue par Penske et s'appuie sur le pouvoir féminin. Le projet «Race for Equality & Change», parrainé par l'organisation IndyCar et l'Indianapolis Motor Speedway, propriété de Penske, vise à promouvoir et à offrir des chances égales aux femmes dans le domaine des courses.

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18.01.2021 Rapport du week-end 01/2021
24 H Dubai Topcar c free Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Topcar a remporté la catégorie TCR avec sa Cupra lors des 24 heures à Dubaï

Après les 24 heures de Dubaï et le Rallye Dakar, le coup d’envoi de la saison 2021 a maintenant été officiellement donné. Les pilote suisses y ont performé, notamment à Dubaï.

Mais cela ne leur a pas suffi pour remporter la victoire générale aux 24 heures de Dubaï. Les meilleurs pilotes suisses ont été Rolf Ineichen et Adrian Amstutz. Ils y ont terminé 4e dans la Lamborghini Grasser, avec un retard de deux tours sur la Porsche 911 Gt3 R victorieuse.

La situation a été très différentes pour les voitures de tourisme: on y a fêté une triple victoire suisse ! L'équipe Cupra de Topcar d'Uetendorf (BE) est arrivée en tête après 24 heures (ou 543 tours). Fabian Danz, Ronny Jost, Adrian Spescha ainsi que les pilotes allemands Benjamin Leuchter et Patrick Sing ont devancé d'un tour le n° 112 d'Autorama Motorsport de Wetzikon (ZH) avec les Suisses Jasmin Preisig, Gustavo Xavier et le polesetter Miklas Born ainsi que les Finlandais Antti Buri et Kari-Pekka Laaksonen. Avec un retard de 45 secondes seulement, la deuxième VW Golf GTi TCR avec Yannick Mettler et Jérôme Ogay, entre autres, a franchi la ligne d'arrivée en troisième position. La troisième Golf d’Autorama, qui s'était déjà lourdement crashée à l’entrainement, n’est pas pu terminer la course.

«Notre voiture était parfaite, ne présente pas la moindre égratignure et a très bien roulé», a déclaré Fabian Danz. «Mais ce n'est jamais facile. Par moment, on se demande certes pourquoi on pratique ce sport, mais en définitive, cela en valait vraiment la peine ! Je suis très heureux.» C'est d'ailleurs la deuxième victoire de Danz et de son équipe dans une course de 24 heures. En 2019, les Bernois avaient remporté les 24h de Barcelone.

Il y a eu deux autres podiums suisses dans la catégorie GTX. Kurt Thiel, de Prangins (VD), a été au volant de la Lamborghini Huracán Super Trofeo, gagnante. La deuxième place est revenue à Karen Gaillard sur la Vortex 1.0 propulsée par un moteur V8 Chevrolet Corvette.

Il n'y a en revanche pas eu de succès de pilotes suisses au Rallye de Dakar de cette année. Le seul couple suisse, Alexandre Pesci et Stephan Kühni, a dû se retirer après huit étapes en raison d'un défaut mécanique. Pesci/Kühni se trouvaient alors à la 43e place. La victoire finale a été remportée pour la 14e fois (!) par le Français Stéphane Peterhansel – devant Nasser Al-Attiyah et Carlos Sainz sr.

Rebellion 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pas à l'arrivée du Dakar: Kühni/Pesci de l'écurie Rebellion Racing

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18.01.2021 50e anniversaire de Horag – une vie consacrée au sport automobile, partie 2
Hotz Markus 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Markus et Benjamin Hotz, qui dirige aujourd'hui Horag Racing © Eichenberger

Dimanche dernier a marqué le 50e anniversaire de la fondation de l'entreprise Horag Hotz Racing SA. Son fondateur Markus Hotz (qui aura 80 ans en juillet) évoque les débuts et les meilleurs moments de ces 50 dernières années.

Lorsque la Formule 2 prend fin en 1984, Hotz fait une saison en Formule 3000. A partir de 1987, ce fils d'un simple forgeron de village se concentre sur les voitures de sport en CanAm. Sur la base des monocoques F3000, des voitures très réussies ont été construites avec lesquelles Horag remporte le classement général du championnat européen en 1995, 1996 et 1997.

Un autre jalon dans la carrière de Hotz est l'IMSA. En 1995, l'équipe Horag-Lista avec Fredy Lienhard et Didier Theys prend le départ de la série de prototypes américains sur une Ferrari 333SP. On célèbre la première victoire en 1997 à Zolder. L'année suivante, Horag obtient la deuxième place au classement général de l'International Sports Racing Series, le précurseur du championnat de voitures de sport de la FIA.

Hotz Markus 01 Hemberg 1975 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Hotz sur March lors de la course de côte St.Peterzell-Hemberg 1975

L'équipe de Thurgovie est alors depuis longtemps déjà considérée comme spécialiste des voitures de sport sur cette scène et elle célèbre également de nombreux succès dans la LMP2 et plus tard dans le Sports Car Challenge. Aujourd'hui encore, le thème des voitures de sport est omniprésent lorsqu’on visite la halle Horag à Sulgen. Non seulement parce que l'une ou l'autre voiture de sport décapotable vient d'être démontée et remontée, mais aussi parce que le fils Benjamin (38 ans) roule dans le Sports Car Challenge et est ravi de pouvoir taquiner des voitures de sport LMP beaucoup plus rapides avec sa petite Ligier propulsé par un moteur 1,6 litre turbo de Peugeot.

Benjamin est la deuxième génération à diriger Horag SA. Le nombre de courses a diminué sous sa direction. Aujourd'hui, leur financement est assuré par Trackdays et par l'entretien des voitures des clients. Hotz fournit également les pneus au Porsche Sports Cup Suisse. «C'est notre activité principale», souligne Hotz Jr., ce qui saute aux yeux quand on visite la halle Horag. En effet, la moitié de cette belle construction en bois à la Palmenstrasse 2 est remplie d'or noir.

Interrogé sur la meilleure période en ces 50 ans de Horag, le fondateur de l'entreprise répond spontanément: «La Formule Super V. C'était vraiment familial et malgré tout de la bonne course automobile. Je me rappelle avec plaisir des courses en Finlande. Le matin, nous prenions un sauna, l'après-midi nous nous battions sur la piste et ensuite, nous passions à nouveau la soirée ensemble.» Hotz a également de bons souvenirs de son passage en Formule 2, «même si nous y étions souvent à court d’argent. Tout était encore différent à cette époque. Les gens s'entraidaient. Cette entraide est devenue rare aujourd'hui.»

En définitive, les courses ont apporté beaucoup, voire tout, à la famille Hotz. «Dans le sport automobile, on apprend à prendre une décision rapidement», constate Hotz sénior. «Et même si cette décision n’est parfois pas la bonne, elle permet de progresser.» Tous ceux qui connaissent Hotz savent qu'à presque 80 ans, il est loin d'en avoir assez. «J’ai encore quelques projets dans le secteur de l'énergie sur les rails», annonce le jubilaire en souriant. Laissons-nous surprendre...

Hotz Markus 06 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La société Horag Hotz Racing AG à Sulgen (TG) © Eichenberger

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15.01.2021 50e anniversaire de Horag – une vie consacrée au sport automobile, partie 1
Hotz Markus 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Markus Hotz devant de nombreuses photos des 50 ans Horag Racing © Eichenberger

Dimanche prochain marquera le 50e anniversaire de la fondation de l'entreprise Horag Hotz Racing SA. Son fondateur Markus Hotz (qui aura 80 ans en juillet) évoque les débuts et les meilleurs moments de ces 50 dernières années.

Markus Hotz aura 80 ans en juillet. Il ne paraît toutefois pas son âge. Hotz se présente en pleine forme lorsque Auto Sport Suisse lui rend visite à Sulgen (TG). Le jubilaire constate simplement en plaisantant: «Une ou deux de mes articulations ne sont plus tout à fait d'origine. Mais heureusement, il existe des pièces de rechange.»

La création de sa propre équipe remonte au 17 janvier 1971. À l'époque, Hotz travaille pour le fabricant de pneus Dunlop à Zurich. C'est pourquoi l'équipe est initialement basée à Baden. Hotz a déjà commencé à pratiquer la course automobile des années auparavant. En 1965, il prend avec son Alfa Giulietta le départ de la course d’Oberhallau organisée par l'ACS Thurgovie. Mais pour Hotz, cette course ne compte pas. « Au départ, l'essieu arrière s'est en effet bloqué et je n'ai pas pu avancer d'un mètre. C'est pourquoi que c'est aux Rangiers en 1966 que j'ai pu effectuer ma première course véritable ».

Enchanté par la Formule V, qui s'est tenue pour la première fois en 1965, Hotz décide de construire sur le même modèle ses propres voitures. Avec Fredy Lienhard, Oscar Pfister et Bruno Wettstein, il construit les quatre premiers voitures de 1300 cm3 dans les locaux de l'usine de LISTA et lorsque Volkswagen décide de lancer la Formule Super V en 1971, Hotz est au premier plan. Il en dessine la première esquisse en route pour la Formule V en Israël. «Nous voyagions en bateau à l'époque», se souvient Hotz. «C'était en novembre et la mer était agitée – presque tout le monde vomissait; j'ai fait mon premier croquis de la nouvelle voiture sur une carte de menu. Avec moi il y avaient encore Harald Ertl, Manfred Jantke et Helmut Koinigg au table.»

Hotz Markus 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Présentation de l'équipe Horag 1973 à LIgnières avec la Formule Super V

Hotz construit en tout 33 exemplaires de ce bolide de Super Vee. Nombre d'entre eux sont alors engagés par des pilotes de renommée internationale qui sont montés régulièrement sur le podium. Lors de la course Formula Super Vee de 1973 à Zandvoort, 9 des 37 voitures proviennent de Horag. L'un des «pilotes vedettes» de cette époque est alors l'Allemand Harald Ertl. «Toujours à court d'argent, mais d'une rapidité à toute épreuve», précise Markus Hotz.

En 1975, Horag devient le représentant officiel de March, un constructeur qui dispose d'une équipe de Formule 1 et qui, avec son châssis, compte alors parmi les meilleurs au monde en Formule 2. Hotz devient champion suisse en 1975 et 1977 sur une BMW F2 de March. Pendant cette période, Horag s'occupe entre autres des voitures de Herbert Müller, Fredy Lienhard, Eugen Strähl et Clay Regazzoni.

Au début des années 80, Horag court en Formule 2 en cela à moitié en tant qu’équipe d’usine de March. Parmi les pilotes figurent alors Johnny Cecotto, Stanley Dickens, Rolf Biland, Marc Surer et Mike Thackwell. Hotz s'extasie encore maintenant en évoquant les performances de ce dernier. Ce Néo-Zélandais très jeune à l'époque bouscule véritablement les pilotes bien établis de l’époque. Sa maîtrise de la voiture, mais aussi sa personnalité sont uniques. Hotz se souvient de la course de Silverstone en 1986: «Mike a fait un temps fabuleux à l'époque. De retour dans les stands, il a dit: J'ai fait un tour de piste les yeux fermés!»

La deuxième partie de l'histoire du 50e anniversaire de Horag suivra lundi.

Hotz Markus 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
BP Trophy 1975: Hotz, Herbert Müller, Toulo de Graffenried et Clay Regazzoni

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15.01.2021 Pas de Championnat junior de la montagne en 2021
Junioren Berg 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le dernier champion pour l'instant: Rico Thomann 2019 © Eichenberger

En raison de la situation de COVID-19, l'Eventcenter Seelisberg fermera jusqu’à nouvel ordre la Race Academy et n'organisera donc pas de Championnat suisse junior de la montagne en 2021.

Le Championnat suisse junior de la montagne a eu lieu pour la première fois en 2017. Le gagnant de la première édition a été Rolf Reding. En 2018, Thomas Schmid a remporté le titre. En 2019, c’est Rico Thomann qui a triomphé. En 2020, toutes les courses du Championnat suisse de la montagne ont été annulées à cause du coronavirus. Les juniors ont également été touchés, bien qu'une observation ait encore eu lieu au début de l'année, où sept finalistes se sont qualifiés.

Il n'y aura pas non plus de Championnat junior de la montagne en 2021. Yves Meyer, de l'Eventcenter Seelisberg l'a confirmé à Auto Sport Suisse. «Pour organiser un tel championnat, il faut beaucoup de préparation. Nous devons examiner les pilotes, leur donner une formation médiatique et leur commander des combinaisons de course. Or tout cela est impossible dans les conditions difficiles que nous traversons actuellement. Si j'attends jusqu'en avril, il sera trop tard. Il faut tenir aussi compte de l'aspect financier. Nos partenaires veulent que les courses se déroulent devant les spectateurs. Cela soulève bien sûr la question suivante: cela sera-t-il seulement possible en 2021?»

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14.01.2021 Clap de fin pour le Clio R3T Alps Trophy
Vuistiner Ismael 2019 Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le dernier champion: Ismaël Vuistiner 2019 © Kaufmann

En 2015, le Clio R3T Alps Trophy a eu lieu pour la première fois dans le cadre du Championnat suisse des rallyes. Maintenant, le clap de la fin de cette série destinée à la relève retentit.

Michaël Burri, Cédric Althaus, Ismaël Vuistiner (2x) et Olivier Curtois ont été les champions du Clio R3T Alps Trophy lancé en 2015. Or en 2020, une seule manche du Clio R3T Alps Trophy a pu avoir lieu en raison de la pandémie du coronavirus: le Rallye Mt Blanc et Didier Postizzi y a remporté le rang 6. On n’a pas désigné de champion.

Il n’y aura également à l’avenir plus de champions ou de pilotes suisses remportant des manches. Cette série qui avait été lancée à l’initiative de Renault Sport Racing avec le soutien de Renault Suisse SA, Michelin Motorsport et ETS Racing Fuels et qui a été promue et organisée par BZ Consult n’existera plus en 2021, car, comme l’indique le communiqué de presse, ce championnat était trop complexe et onéreux.

On peut par ailleurs y lire ceci: «Nous regrettons que le Clio R3T Alps Trophy prenne fin après six éditions. En tant que ‘organisateur et promoteur du Clio R3 T Alps Trophy, BZ Consult a fait le nécessaire avec le soutien de Renault Sport Racing et le fabricant français de pneus Michelin pour que les frais soient remboursés aux participants au Clio R3T Alps Trophy 2020. Ils (les équipes) ont reçu de Michelin des pneus pour le sport motorisé pour un montant correspondant aux frais d’inscription.»

Vous trouverez de plus amples informations sur le site Internet de l’organisateur: https://www.clior3.com

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13.01.2021 Voici à quoi ressemblera le Championnat Suisse Rallye Junior 2021
Renault Clio 5 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Renault Clio 5 R.S., qui sera utilisée dans le Championnat suisse Rallyes Junior

Le coup d'envoi du Championnat suisse Rallyes Junior est prévu pour la mi-avril. Les pilotes femmes et hommes, nés en 1994 ou plus tard, pourront y participer au volant d'une Renault Clio 5 R.S.

Les 16 et 17 avril, le Critérium Jurassien se tiendra avec le concept de protection qui sera alors requis. La première manche du Championnat suisse des rallyes 2021 sera également le signal de départ du Championnat suisse Junior, qui se déroule dans le cadre du Championnat suisse des Rallyes depuis 2012.

Comme l'a décidé la Commission sportive nationale (CSN), le championnat junior sera disputé avec des véhicules identiques. La Renault Clio 5 R.S. sera engagée. Les pilotes femmes et hommes nés en 1994 ou plus tard y seront admis. La suggestion de permettre aux pilotes plus âgés de participer au Championnat suisse des juniors (nés en 1992 ou plus tard) en raison du coronavirus et de l'annulation de la saison 2020 qui en a résulté a été rejetée par la CSN.

Les pilotes femmes et hommes qui s'intéressent au championnat sont priés de contacter le promoteur, Brice Zufferey, à l'adresse https://bzconsult.ch/junior. Il sera en mesure de répondre à toutes leurs questions et organiser au besoin les contacts requis.

Le calendrier comportera (situation actuelle) les quatre rallyes existants. Une cinquième manifestation, non encore déterminée (en fonction de l'évolution de la pandémie), y sera ajoutée plus tard dans l'année. L'objectif est de tenir le Championnat suisse Junior lors de toutes les épreuves du Championnat suisse des rallyes.

Pour l'instant, le dernier champion junior vient du Valais. Jonathan Michellod a remporté le titre avec son copilote Stéphane Fellay en 2019 et a participé pour la première fois à deux rallyes à l'étranger en 2020, l'année du coronavirus au volant d’une Skoda Fabia R5.

Dates en 2021*
16/17 avril, Critérium Jurassien
27-29 mai, Rallye du Chablais
24/25 septembre, Rally del Ticino
21-23 octobre, Rallye International du Valais

*un cinquième rallye sera défini à une date ultérieure

Clio Rally RSR 2019 3 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Un coup d'oeil à l'intérieur du cockpit de la Clio 5 R.S.

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12.01.2021 Quatre Suisses au Rallye de Monte-Carlo
Burri Olivier Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Olivier Burri participera au «Monte» pour la 23e fois © Archives Burri

Le Rallye Monte Carlo attire constamment des pilotes suisses. Tel sera également le cas de la 89e édition en 2021 avec notamment Olivier Burri (VW Polo) et Mike Coppens (Skoda Fabia).

Plus d'une fois, le calendrier a dû être révisé en raison de la pandémie du coronavirus pour ne pas coïncider avec un couvre-feu en vigueur dans la région. Et ce n'est que hier, lundi, que la FIA a publié la liste officielle des départs. Mais plus rien ne semble maintenant s'opposer à la 89e édition du Rallye de Monte-Carlo. Le jeudi 21 janvier, les deux premières étapes du Championnat du monde des rallyes 2021 sont prévues autour de la Principauté. La finale aura lieu comme prévu le dimanche 24 janvier.

Quatre pilotes suisses seront également au départ. Tout d'abord Olivier Burri, qui participera au «Monte» pour la 23e fois (!) et qui a été désigné en 2020 comme «meilleur amateur». Burri (avec son copilote Andersson Levratti) prendra le départ avec le #52 en RC2 sur une VW Polo GTI. Le Jurassien ne n’aura pas à se plaindre d'un manque de concurrence. 15 voitures partiront dans la même catégorie. Parmi les principaux adversaires de Burri, on trouve le Néerlandais Kevin Abbring et le vainqueur du Mt Blanc, le pilote français Yoann Bonato.

Mike Coppens sera autre adversaire que Burri connaît bien du Rallye du Valais de 2019. À l'époque, le Valaisan avait rendu la vie difficile au vétéran Burri en terminant à seulement 30 secondes derrière lui. Coppens participera pour la première fois au Rallye de Monte-Carlo. Avec son copilote Fabrice Gordon, il prendra le départ dans une Skoda Fabia. Également au départ: le mentor de Coppens, Philippe Roux. Comme Coppens, l'ancien skieur de classe mondiale conduira une Skoda Fabia. Son fils aîné Christophe assurera la navigation. Pour Roux, il s'agira de sa neuvième participation au «Monte». Il avait participé à sa dernière compétition en 2008 dans une Subaru Impreza avec Eric Jordan.

Le quatrième Suisse du groupe est Sacha Althaus. Ce pilote de Moutier conduira une Peugeot 208 R2 dans le Rallye 4. Comme d'habitude, Althaus tablera sur les compétences de navigation de Lisiane Zbinden. Althaus prendra le départ du «Monte» pour la deuxième fois après 2020 et il a encore un compte à régler là-bas. Le vice-champion junior de 2019 avait dû se retirer dans la WP 15 en raison d'un défaut mécanique. Il était alors à la cinquième place de la classe RC4.

Ismaël Vuistiner ne participera cette fois-ci pas à ce rallye. Le deuxième de la classe RC3 de l'année dernière espère en effet que la saison en Suisse pourra commencer à la date prévue. «Si tout se passe bien, nous serons au départ du Critérium Jurassien à la mi-avril», annonce le Valaisan.

Althaus Sascha 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lisiane Zbinden et Sacha Althaus sur la Peugeot 208 R2 © Archives Althaus

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08.01.2021 Aperçu des 24H de Dubaï
Preisig Jasmin Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jasim Preisig particepera avec le n°112 de l'équipe d'Autorama Motorsport

Les 15 et 16 janvier, la traditionnelle course de 24 heures aura lieu à Dubaï. De nombreux pilotes suisses y prendront également le départ. Leurs meilleures chances de remporter la victoire se situent dans le TCR où quatre voitures suisses se trouveront sur la grille de départ.

Le Rallye Dakar a officiellement ouvert la saison 2021 du sport automobile. Le prochain temps fort sera la course de 24 heures de Dubaï le week-end prochain. 15 pilotes suisses, hommes et femmes, se sont inscrits pour la 16e édition. Quatre d'entre eux sont dans des pilotes d’élite, les vainqueurs de Dubaï 2014, Rolf Ineichen et Adrian Amstutz pouvant notamment espérer une victoire au classement général. Ce duo mise sur une Lamborghini Hurácan de Grasser Racing et compte dans ses rangs un pilote de premier plan, l'ancien champion de Blancpain Mirko Bortolotti.

La deuxième équipe PRO avec participation suisse, Dinamic Racing, vient d'Italie. Là, Mauro Calamia et Stefano Monaco s'y relaieront dans une Porsche 911 GT3 R. Le meilleur pilote de cette équipe est Matteo Cairoli de Côme, qui a fait ses preuves dans l'ELMS. Au total, huit voitures se trouveront sur la grille de départ dans la classe la plus performante.

Il y aura également un Suisse sur la grille de départ dans la classe AM (neuf voitures) : Daniel Allemann. Lui aussi est déjà monté tout en haut du podium à Dubaï. C’était en 2017 et il est pour l'instant le dernier pilote suisse à avoir remporté la victoire générale avec Herberth Motorsport, pour qui il pilotera également cette année.

Il n'y aura que quatre voitures dans la classe GTX. Deux d'entre elles seront pilotées par des Suisses : Karen Gaillard (Vortex) et Kurt Thiel (au volant d'une Lamborghini Hurácan du Team Leipert Motorsport).

Gaillard Karen 2020 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Karen Gaillard conduit un prototype Vortex dans la classe GTX

Les Suisses ont de loin les meilleures chances de gagner dans le TCR. Sur les 14 voitures de tourisme, pas moins de quatre seront pilotées par des Suisses. Comme l'année dernière, le Team Topcar d'Uetendorf (BE) mise sur Fabian Danz et Ronny Jost. L'équipage de Cupra est complété par Adrian Spescha.

Le team Autorama Motorsport by Wolf Racing voit grand. Cette équipe de Wetzikon (ZH) engagera pas moins de trois VW Golf GTI. La voiture n°1 sera conduite par Jérôme Ogay, la voiture n°112 par Jasmin Preisig et la voiture n°114 par Miklas Born, Gustavo Xavier et Reto Baumann, un Suisse qui a émigré aux États-Unis. Le routinier Yannick Mettler interviendra également comme pilote pouvant passer d’une voiture à l’autre. L'année dernière, il a terminé 3e avec Born.

Autorama, qui a remporté l’année passée tous les titres de la série 24 h, engagera deux VW Golf par course pour le reste de la saison des 24 h. Par ailleurs, l'équipe de Stefan Tanner sera également présente sur la grille de départ de certaines courses VLN et de la course des 24H du Nürburgring. «En revanche, le passage au GT3 qui était prévu pour cette année est pour l’instant reporté», annonce Tanner.

La course à Dubaï commencera le vendredi 15 janvier à 15 heures, heure locale. L'action dans le désert pourra être suivie via livestream sur le site www.24hseries.com. Il faut espérer que la météo sera plus favorable que l'année dernière, où une des rares pluies torrentielles à Dubaï a inondé la piste au point qu'il a fallu abandonner la course après seulement sept heures.

Ineichen Podium2 Kopie Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Rolf Ineichen (à gauche) et Mirko Bortolotti ont des chances de remporter le classement général

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06.01.2021 Du Young Driver au pilote de GT3
Apotheloz Julien 2020 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Julien Apothéloz vise la GT3 en 2021

Julien Apothéloz (19 ans) est en bonne voie pour s'imposer dans les courses automobiles sur la scène internationale. L'ancien vainqueur du Young Driver Challenge compte bien prendre pied dans les courses de GT3 en 2021. ASS a parlé à ce pilote rapide de Zurich.

As-tu digéré la défaite dans la bataille pour le titre GT4 Allemagne en 2020?
Julien Apothéloz:
Oui, je me concentre à présent entièrement sur l’année 2021, mais au début, c'était vraiment très frustrant. Nous étions en tête du championnat jusqu’au dernier week-end de course. Malheureusement, nous l'avons perdue parce que mon coéquipier a écopé d'une pénalité de drive-through dans la première course. Je n'avais quant à moi rien à me reprocher. Pourtant, il n'a pas été facile d'accepter cette défaite.

Quels aspects positifs as-tu retirés de cette expérience douloureuse?
Je constate que nous nous sommes constamment améliorés au cours de la saison et que j'ai réussi à passer du TCR à la course de GT où j'ai l'impression de m'être bien établi.

Ce changement a-t-il été facile pour toi?
Il est évident qu’il faut toujours un peu de temps. La Mercedes GT4 est dotée d’aides à la conduite comme l'ABS ou le contrôle de traction. J'ai également dû m'habituer à la traction arrière. Mais je pense avoir bien réussi. Beaucoup de gens ont prédit que j'aurais besoin de deux ans. Mais pour l'instant, j'ai l'impression de pouvoir déjà franchir l'étape suivante dès cette année.

Tu veux dire passer au GT3?
Tel est effectivement mon objectif. Et le scénario idéal serait naturellement que je puisse faire ce pas avec mon équipe HTP. Les discussions sont en cours. Mais pour l'instant, je ne peux encore rien annoncer.

As-tu encore d'autres projets?
Oui, je prévois de passer le permis sur la Nordschleife. Les courses de GT y sont en effet fortement enracinées et j'adorerais faire des courses sur ce circuit.

En tant qu'ancien vainqueur du Young Driver Challenge, tu es devenu pilote de GT en un peu moins de deux ans. Recommanderais-tu ton parcours à d'autres jeunes pilotes?
Après moi, le JDC n'a subsisté plus que pendant une année (il a été remporté par Karen Gaillard). Quant au TCR Allemagne, il n'a pas nécessairement évolué dans un sens très positif pendant cette période. Bien au contraire : lorsque j'ai fait ma première course en 2018, il y avait encore 30 voitures sur la grille de départ. En 2019, quand je conduisais une saison complète, il y en avait encore 20. L'année dernière, entre 10 et 15. Avec l'expérience que j'ai acquise en GT4 en 2020, je pourrais parfaitement imaginer qu'un jeune pilote puisse sauter un championnat comme le TCR et y venir directement depuis le karting. C’est en tous les cas ce qu’a fait mon coéquipier Luci Trefz et il n'était pas le seul à être dans ce cas dans le groupe de l'année dernière.

Apotheloz Julien 2020 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Apothéloz en 2020 dans sa Mercedes Mamba jaune-verte

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31.12.2020 Un Swissminiatur différent
Rossel 01 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jean-Philippe Rossell devant son impressionnante collection de modèles réduits © Eichenberger

Pour combler la période entre Noël et le Nouvel An, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. La troisième partie s'articule autour de l'impressionnante collection de modèles réduits de Jean-Philippe Rossel.

Jean-Philippe Rossel connaît (presque) tous les pilotes suisses et leurs voitures. Forcément. Sinon, il n'y aurait pas près de 1500 objets différents chez lui, la plupart à l'échelle 1:43, prisée des collectionneurs.

Jean-Philippe Rossel est une encyclopédie vivante. Il ne connaît pas seulement les voitures des pilotes suisses de A (comme Cyndie Allemann) à Z (comme Steve Zacchia), mais aussi leur histoire. Ses éventuelles lacunes, il les comble à l'aide de la littérature spécialisée. Le livre «Les outsiders» m'a beaucoup aidé au début de ma passion de collectionneur», explique l’employé postal. «Mais on trouve également des références intéressantes dans d'autres ouvrages.» Rossel en évoque une lors de sa visite à Auto Sport Suisse: «La course de côte du Mont Ventoux, 1902-1976». Le collectionneur y a trouvé de nombreuses photos intéressantes de pilotes suisses, ce qui l'a aidé dans sa recherche de modèles particuliers.

La collection met l’accent sur des miniatures des 24 Heures du Mans. Une vitrine pleine à craquer est là pour le prouver. Tant de Suisses ont déjà battus pour la victoire au Mans. «Il me manque encore vingt modèles», précise Jean-Philippe Rossel. Et alors, cette partie de la collection sera complète. Mais il ne s'ennuie jamais, car une douzaine de nouvelles miniatures du Mans s’ajoute chaque année à la collection. La place va finir par manquer.

Contrairement aux modèles réduits du Mans, le reste de la collection ne connaît pas de limites. De nombreuses Audi et Porsche témoignent du nombre de Suisses ayant couru à l’international. Ce n'est toutefois pas la énième version d'une Audi R8 LMS qui passionne Rossel, mais la recherche de modèles réduits «exotiques». Ceux de Xavier Perrot, par exemple, sont rares. Mais c'est exactement ce qui motive ce collectionneur (et sans doute tous les autres). «Cette March de Formule 2 de Perrot a été sculptée dans un morceau de bois», explique Jean-Philippe Rossel en exhibant un spécimen unique sous le nez de l'auteur de ces lignes. Lorsqu'on lui demande pourquoi cette miniature est grise et pas jaune comme l'original, Rossel rigole: «Le sculpteur sur bois n'avait comme modèle que des photos en noir et blanc...».

Mais il y a d’autres curiosités parmi les 1500 objets exposés dans la salle aux trésors du collectionneur. Par exemple la Volvo PV544 bleu foncé de Jürg Dubler (1963), l’Aston Martin DB4 GT pilotée par Jacques Calderari et Hubert Patthey aux 24 Heures du Mans de 1959, ou une rare Nissan V8 des Supercar Series australiennes confiée à Simona De Silvestro. Bien sûr, les superstars de l'histoire du sport automobile suisse sont aussi parfaitement mises en scène. De nombreuses voitures pilotées par Clay Regazzoni, Jo Siffert, Marc Surer, Sébastien Buemi ou Marcel Fässler vous feront replonger dans vos souvenirs. Jean-Philippe Rossel n'a pas vraiment de modèle de prédilection. Parfois, ce sont plutôt les histoires racontées par ces voitures qui le passionnent. Ou le souvenir du jour où il a retrouvé le modèle en question.

Pour Jean-Philippe Rossel, l’étincelle a jailli en 1996. Lors d'une exposition organisée à l'occasion du 25e anniversaire de la mort de «Seppi» Siffert, son attention fut attirée par une vitrine dans laquelle étaient exposés des modèles réduits du vainqueur de deux GP. «C'est ce qui a déclenché ma passion pour la collection», explique cet homme de 59 ans qui vit au-dessus de Montreux. «Mais le premier modèle était une Sauber F1, pas une Siffert», sourit Rossel. Il n’envisage pas de mettre un terme à sa collection, bien au contraire. Jean-Philippe partage désormais sa passion en ligne, sur www.smallcar.ch. Mais avis aux intéressés: ce virus-là est encore plus contagieux que le Covid-19.

Rossel 03 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Des Suisses au Mans à perte de vue © Eichenberger

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29.12.2020 Mathéo Tuscher: «Je ne regrette rien!»
Tuscher 02 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mathéo Tuscher devant ses coupes © Eichenberger

Pour combler la période entre Noël et le Nouvel An, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel de l'ASS. Commençons par là: Que fait donc Mathéo Tuscher?

En 2012, Mathéo Tuscher signait un exploit qu'aucun Suisse n'a jamais égalé: le jeune Vaudois de 15 ans était élu «Rookie de l’année» des Autosport Awards. Son nom figure ainsi sur la même liste que ceux de Lewis Hamilton (lauréat en 2006/2007), Sebastian Vettel (2008) ou Max Verstappen (2015).

Ce grand gaillard avait impressionné les experts par ses performances en Formule 2, nouvellement créée. «Je me souviens avoir décroché la pole position dès la première coure, à Silverstone», se remémore Mathéo Tuscher. Avec deux victoires et un total de neuf podiums, le natif de Noville prenait la 2e place du classement final. «A star was born», mais tout ne fut pas si facile après cela. En 2014, Tuscher passait en GP3 chez Jenzer Motorsport. Une nouvelle fois, il était irrésistible d’emblée. Mais la 2e place décrochée lors de la course d'ouverture de Barcelone resta hélas le meilleur résultat des deux années suivantes.

Mathéo Tuscher a toujours eu des soucis d'argent: «Avant ma dernière course en GP3, je me souviens avoir pensé que ce n’était pas le moment de me payer une sortie de piste ou de toucher un autre concurrents.» Mais la situation changea du tout au tout suite à un coup de fil passé chez Rebellion. À Shanghai, en 2015, Mathéo Tuscher courait pour la première fois en LMP1. Et la saison 2016, disputée au sein du team sous licence suisse, était couronnée par un titre de champion du monde des privés. Tout semblait s'arranger pour le jeune Suisse, mais la mauvaise nouvelle arriva en février 2017: Rebellion se séparait de lui. C’était le clap de fin!

Trois ans et demi plus tard, Mathéo Tuscher regarde dans le rétroviseur: «Je ne regrette rien, au contraire. J'avais une vingtaine d'années et j'étais déçu de ne pas avoir d'avenir en tant que champion du monde de LMP1. Mais je ne voulais plus passer mon temps à courir après l’argent.»

Mathéo Tuscher travaille aujourd’hui dans l'entreprise familiale, «Tuscher & Fils». Il n’a achevé que récemment sa formation de technicien en bâtiments. Il ne s’asseye plus dans des voitures de course que pour le plaisir ou en tant que coach. Pratique-t-il d’autres sports? «Je me maintiens en forme avec le kitesurf et le ski.» Le Vaudois joue également au football américain avec les «Riviera Saints» de Montreux, où il a été désigné comme le joueur ayant le plus progressé après une seule saison. La devise de Mathéo Tuscher pourrait être: «Talent d’un jour, talent toujours».

Tuscher 04 free Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mathéo Tuscher 2012 en Formule 2

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28.12.2020 Un bien glorieuse «épave»
Egli 1 c Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli dans sa Dallara F393

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 14: La Dallara F393 de Philip Egli.

Il n’est pas rare que les amateurs de courses de Slaloms – qu’il soient jeunes ou moins jeunes – touchent, voire caressent, timidement la Dallara F393 de Philip Egli. «Sans doute parce qu’elle ressemble à une voiture de course, raconte-t-il au sujet de l’enthousiasme entourant son bolide jaune. Quand je propose à un gamin de s’y asseoir pour une photo, il est tout heureux!» Domicilié à Zurich, le Glaronais n’est pas le dernier à se féliciter de sa Formule 3 achetée en 2015, une monoplace qui avait à ce moment-là déjà plus de vingt ans au compteur. Retour sur une voiture au palmarès impressionnant.

En Suisse, la Dallara F393 de Philip Egli est une icône des slaloms suisses. En 1993, la Formule 3 s’est quasi muée en une Formule Dallara, du nom du constructeur italien de voitures de course établi à Varano de’Melegart, près de Parme. Et pour cause, les championnats nationaux et internationaux de Formule 3 ont quasi tous été disputés avec le châssis du constructeur italien, une voiture que l’on disait techniquement supérieure à ses alter ego, les Reynard et autres Ralt. Le sémillant Championnat d’Allemagne de F3 a lui-même été «dallarisé», le titre ayant été décroché par Jos Verstappen – le père de la star de Formule 1, Max Verstappen –, un pilote qui, vous l’aurez compris, conduisait lui aussi l’une des productions italiennes.

Egli Philip 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La voiture de Formule 3 est propulsée par un moteur Opel à quatre cylindres

«J’ai fait mes débuts en compétition au volant d’une Volkswagen Scirocco. Mais bien que houchoutée, la voiture a rapidement montrée ses limites en matière de développement. En 2012, à la suite d’une petite annonce, je me suis rendu dans le Jura, où j’ai découvert cette Formule 3. Je recherchais quelque chose financièrement à ma portée et qui me permettrait également de m’amuser. Je ne savais pas ce qui allait arriver avec cette F3. Soudain, cette caisse était tout simplement chez moi», se rappelle Philip Egli en souriant. «Cette caisse» repose aujourd’hui bien au chaud et à l’abri dans un coin du garage, lequel est situé à Regensdorf. En effet, en 2016, Philip Egli s’est offert une seconde F393. C’est d’ailleurs avec cette voiture que le Glaronais a remporté l’an dernier sept des huit slaloms du championnat de Suisse. «Une caisse géniale! La puissance et le poids sont idéaux, et l’auto est très maniable.» A l’origine, la machine était censée servir de banque d’organes pour la première F393 d’Egli mais, finalement, le sort en décida autrement.

Durant l’hiver 2017/18, avec son collègue pilote Martin Bächler et Stephan Kühnis, qui possède un garage de voitures de collection à Oberhasli, dans le canton de Zurich, Egli s’est penché sur le cas de la F393: «Jusqu’à la dernière vis, nous avons tout démonté, remplacé, bricolé, entretenu, repeint et remonté.» Outre des ailerons de plus grandes dimensions à l’avant et à l’arrière pour les slaloms et les courses de côte, la F393 a reçu un moteur plus puissant: «Il dérive de celui d’une Opel Calibra. Le précédent avait une bride de 26 mm qui limitait la puissance. Avec ce moteur, la puissance a grimpé de 210 à 280 ch.» D’où la désignation EPR-1 (pour Egli Philip Rolf) de la voiture de course. «Chaque année, nous majorons le chiffre de 1; l’an prochain, je piloterai l’EPR-4.»

Pour autant, tous les éléments n’ont pas été modifiés. Il y a encore énormément de pièces Dallara d’origine, dont un imposant pommeau de vitesse. Dans le cockpit, on ne trouve pas de palettes derrière le volant: «La F393 a une grille manuelle en H à cinq rapports d’origine Hewland. Je dois débrayer et changer de rapport avec précision, mais ça fonctionne; la boîte Course est rapide.» En 2023, la monoplace va fêter son 20e anniversaire, devenant une voiture d’époque. «J’aimerais bien participer à des courses de voitures historiques», dit Egli. Mais, pour cela, il devra remettre sa Dallara F393 de A à Z dans son état d’origine, comme au moment de son achat. «Ce n’est pas un problème,

j’ai soigneusement gardé les pièces d’origine», explique-t-il. Qui demande, en souriant: «T’as pas envie de t’asseoir dans la voiture?» – «M’asseoir? C’est de conduire la voiture dont j’ai envie», se dit, dans son for intérieur, l’auteur de ces lignes.

DALLARA F393 EPR-3
Année de production: 1993
Carrosserie: Dallara
L x l x h mm: N.C.
Empattement mm: 2610
Poids en ordre de marche kg: 480
Moteur (construction): 4-cylindres Opel, 2,0 litres, 16V
Puissance ch: 280
0-100 km/h sec: < 4
Vitesse maximale km/h: En fonction du rapport final
Châssis: Quantum

RA #49, 3 décembre 2020, auteur: Werner J. Haller, www.revueautomobile.ch

Egli Philip 05 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli dans son atelier

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23.12.2020 Prochaine étape pour Born
Born Miklas 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Miklas Born lors du test avec la Lamborghini GT3

Miklas, 18 ans, qui est originaire de Bâle, est sans aucun doute l'une des étoiles montantes de 2020. Avec l'équipe Autorama, il a réussi à rafler tous les titres dans les 24h Series. Il vient maintenant de passer son premier test dans la Lamborghini GT3.

La question se pose constamment: comment les jeunes pilotes peuvent-ils prendre pied dans les courses automobiles sans que leurs parents n'aient à hypothéquer leur maison ou à vendre l'argenterie? Il n'y a pas de réponse unique à cette question. Et la course automobile n'est indéniablement pas un passe-temps bon marché, mais elle ne doit pas pour autant coûter des millions.

Preuve en soit Miklas Bord, un jeune pilote qui a choisi une voie peu coûteuse en 2020. Cette saison, ce jeune pilote âgé de 18 ans du quartier de Gellert à Bâle est passé du karting à la course de voitures de tourisme et a participé à la série de 24 heures organisée par l'organisateur néerlandais Creventic avec l'équipe Autorama by Wolf Racing de Wetzikon (ZH). Aux côtés de son mentor Yannick Mettler, Born n'a pas seulement raflé tous les titres, il a aussi obtenu beaucoup de «track time» en dépit du coronavirus et, comme il le constate lui-même, «a beaucoup appris».

En 2021, Born envisage maintenant la prochaine étape de sa carrière: son objectif immédiat est la GT3 – à plus long terme, il veut s'établir un jour dans un championnat comme l'ADAC GT Masters. Pour y parvenir, Born a passé un premier test cette semaine. À Vallelunga, près de Rome, «Mik» a pu se familiariser avec une Lamborghini Huracán GT3 pendant une journée. Il s’est débrouillé de manière plus que respectable. Vincenzo Sospiri, qui a déjà été champion d'Europe de Formule 3000 en 1995 et qui a fourni la voiture pour cet essai, a été impressionné par le talent du jeune Suisse. Born lui-même a décrit cette nouvelle expérience avec les mots suivants: «C'était amusant!» Il y a fort à parier que cela lui a donné envie de persévérer.

Born n'a eu aucun problème de passer de la Golf TCR à la Lamborghini avec ses 500 ch. Au contraire, il ne trouve que des points positifs à ce test: «Lorsque je me retrouverai en Golf à Dubaï pour la course de 24 heures à la mi-janvier, cela m'aidera», déclare Born. «J'ai déjà fait cette expérience en karting. Chaque fois que je suis passé d'un kart plus puissant à un kart plus faible, cela m'a généralement rendu plus rapide parce que tout me semblait plus lent.»

Born Miklas 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Lamborghini Huracán que Born a testée à Vallelunga

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21.12.2020 Ultimate Cup Series - une alternative peu coûteuse
Lachenauer Konstantin 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Konstantin Lachenauer: Prêt pour le prochain niveau

Depuis deux ans maintenant, l'Ultimate Cup Series offre une plate-forme alternative aux coureurs sur circuit. Un certain nombre de jeunes pilotes de formule suisse y ont vraiment raflé tout ce qu'ils pouvaient.

L'Ultimate Cup Series a également dû être écourté en 2020 à cause du coronavirus. Mais quatre des sept manifestations prévues ont tout de même pu avoir lieu. Tous en France - sur des circuits comme Dijon, Magny Cours (2x) et Le Castellet.

L'Ultimate Cup se déroule dans six catégories différentes : Prototypes LMP (la plupart du type Ligier JSP3), prototypes CN (Norma M20), GT Endurance, GT Sprint, Formule 3 et formule Renault. Dans les classes de formule, les Suisses ont été imbattables. Konstantin Lachenauer (17 ans) de Saanen, qui pilote pour l'équipe française Graff Racing, a remporté neuf des douze courses possibles et a gagné haut la main le titre de champion de Formule 3 : « J'ai beaucoup appris », dit Lachenauer. « Je suis prêt à passer au niveau suivant et ouvert à toute suggestion. J'espère que ma performance me permettra de me faire remarquer par les autres chefs d'équipe dans d'autres championnats ».

En Formule Renault aussi, deux Suisses se sont affrontés pour le titre : David Kullmann et Loris Kyburz. Dans l'équipe Sports-Promotion de Christophe Hurni, les deux Romands se sont livré une course au coude à coude jusqu'à la finale. Tous deux ont marqué 293 points en finale. Le titre est allé à Kyburz, car il a devancé Kullmann au niveau des victoires par 4:2 . « Je suis très fier de la façon dont les deux ont évolué », a déclaré Hurni, qui a décidé de renoncer à un départ en classe Gentlemen (à partir de 40 ans) en finale afin de soutenir les deux jeunes pilotes. « Je dois leur tirer mon chapeau : ils se sont comportés de manière très loyale en finale ».

Mais la série dont le siège se trouve à Fribourg n'a pas seulement attiré les coureurs suisses dans les classes de formule. Dans les autres catégories aussi, on trouve toujours quelques Suisses parmi les nombreux Français. Par exemple Julien Wagg d'Epalinges, qui a remporté la classe des prototypes cette année. Ou encore Karen Gaillard, qui a décroché la 6e place dans la classe GT-Endurance pour l'équipe Vortex SAS lors de la finale au Castellet.

Pour Hurni, l'Ultimate Cup Series offre presque tout ce qui fait un championnat de circuit. « Nos pilotes ont conduit quatre week-ends pour moins de 100 000 CHF », explique M. Hurni. « Et cela représente trois courses chaque week-end. Pour moi, c'est une alternative peu coûteuse, compte tenu de ce que coûte une saison de Formule 4 en Espagne ou en Italie de nos jours ».

L'Ultimate Cup Series était à l'origine une organisation de course française. Toutes ses différentes disciplines sont inscrites dans le calendrier par l'intermédiaire d'Auto Sport Suisse. Dans ce cas, ASS fait office de « Parent-ASN ». La Coupe est donc une série normale de courses internationales qui n'a rien à voir avec un championnat suisse et n'en a pas le statut ni un statut similaire. Le véritable et dernier championnat sur circuit a eu lieu en 2010 (voitures de formule). Le championnat de circuit pour voitures de tourisme a déjà été interrompu un an plus tôt, en 2009.

Hurni Christophe 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Loris Kyburz, Bibendum et David Kullmann (de gauche à droite)

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18.12.2020 Scherer, Jani, Müller & consorts n'ont pas fait les choses à moitié
Fabio Scherer 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fabio Scherer participera à la LMP2 au cadre du WEC 2021

En 2021, la Suisse sera également bien représentée au niveau international. De nombreux contrats pour la prochaine saison ont déjà été signés. Surprenant: le passage de Fabio Scherer du DTM au WCE.

En 2020, Fabio Scherer n'a réussi à attirer l'attention que dans le dernier tiers de la saison. Avec de bons résultats lors de la double manifestation à Zolder, le pilote lucernois a prouvé qu'il a les qualités requises pour un pilote de DTM. Mais le passage à la série de voitures de tourisme la plus populaire d'Europe a également incité Scherer à repenser ses futurs plans de carrière. En 2021, il se concentrera donc sur la LMP2 dans le cadre du championnat d'endurance WEC, et non plus sur le DTM.

«J'ai longtemps réfléchi avant de sauter ce pas», dit Scherer. «Mais je suis heureux d'avoir procédé à ce changement.» Scherer va prendre le départ pour l'équipe United Autosports qui a réalisé le triplé la saison dernière: victoire de la classe LMP2 au Mans, titre LMP2 au WEC et titre LMP2 à l'ELMS. «Faire équipe avec les champions en titre et vainqueurs de la catégorie Le Mans, Felipe Albuquerque et Philip Hanson, est pour moi une grande opportunité et une autre grande étape dans ma carrière. Je compte déjà les jours avant l'ouverture de la saison à Sebring en début mars. J'ai l'impression que pour moi, Noël a cette année une semaine d'avance.»

Les 24h du Mans seront le point culminant de la saison pour Scherer. Neel Jani y prendra également le départ. En tant que pilote d'usine de Porsche, ce pilote originaire du Seeland conduira une 911 RSR dans la classe GTLM. Le vainqueur du Mans 2016 a déjà acquis de premières expériences. À la mi-novembre, il a déjà eu un petit avant-goût lors de la course des 12 heures à Sebring (deuxième place derrière une voiture identique). Pour Jani et Scherer, la saison commencera à Sebring début mars.

Jani Neel Porsche RSR Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Neel Jani conduit une Porsche 911 RSR au championnat WEC

Le contrat de Nico Müller pour la Formule E a également été signé. Comme prévu, le Bernois roulera pour une deuxième année pour l'équipe Dragon basée aux États-Unis. La première année a été décevante pour Müller avec zéro point sur onze courses. «Mais je suis optimiste et je pense qu'au cours de notre deuxième saison commune, nous serons en mesure de transformer ces expériences en résultats positifs.» La saison (avec le statut de championnat du monde pour la première fois) commencera pour Müller les 16/17 janvier 2021 avec deux courses à Santiago du Chili, à condition que la pandémie de coronavirus ne l'empêche pas. Sébastien Buemi (eDams Nissan) et Edoardo Mortara (Venturi) participeront également à la Formule E.

L'avenir de Müller au sein du DTM est encore incertain. Son précédent employeur, ABT-Sportsline, a confirmé sa participation au DTM 2021, mais n'a pas encore désigné les pilotes. Mais les chances de Müller devraient être excellentes. Il a terminé deuxième en 2019 et en 2020. Il pourrait toutefois y avoir un petit problème: la finale de la Formule E avec le double programme à Londres coïncidera avec le week-end du DTM à Lausitz (24/25 juillet). Toutefois, il ne devrait pas y avoir d'autres chevauchements de dates.

Mueller Nico Dragon 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pour Nico Müller la saison commence mi-janvier avec la Formule E

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10.12.2020 Yoan Loeffler: «Il faut le vivre pour comprendre!»
Loeffler Yoan 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Yoann Loeffler a réalisé le rêve de participer lors d'une manche au championnat du monde

Yoan Loeffler (23 )de Bex (VD) a réalisé son rêve: participer une fois dans sa vie à une course du CM des rallyes. Mais il y a un hic: il y a pris un tel plaisir qu’il va très certainement récidiver…

Comment as-tu eu l'idée de participer à une course de championnat du monde?
Yoan Loeffler: Après avoir découvert la voiture lors du Rallye de Côme début Novembre avec à la clé une deuxième place au trophée Clio italien, avec mon team HK Racing nous voulions continuer sur notre lancée en Italie. Je rêvais de participer au Monza Rallye Show, mais également à une manche de WRC. Combo! L’occasion s'est présentée et nous nous y sommes inscrit.

Et comment as-tu réalisé cela?
Mes partenaires me sont très fidèles et ont accroché immédiatement lorsque je leur ai parlé de ce projet. Sans eux rien n'aurait été possible et je leur en remercie.

Pourquoi Monza parmi tous les autres?
Le rallye ne se trouve pas très loin de mon Team d'une part et étant donné que je suis toujours en phase d'apprentissage avec cette voiture, j'ai trouvé que ce rallye pouvait être une très belle occasion pour progresser avec cette nouvelle voiture. Et comme dit plus haut, c’était un rallye qui m’intéressait pour sa partie circuit mais également WRC.

Quel était le budget nécessaire?
Je ne vais pas rentrer dans les détails mais ce sont des prix bien plus onéreux qu'une manche du Championnat Suisse, Italie ou de France. Mais il y a également plus de kilomètres et une organisation plus importante.

Que ressent-on lorsqu'on se retrouve soudain au départ avec toutes les stars de la scène du rallye?
Honnêtement, il m'a fallu un moment avant de réaliser ça. C’est un rêve depuis tout petit, mais c'est un sentiment très agréable. C'est compliqué de le décrire, je pense qu’il faut le vivre pour comprendre.

As-tu également eu l'occasion d'échanger des idées avec certains d'entre eux?
J'ai eu la chance d'approcher quelques pilotes. Et c'est agréable de voir leur simplicité alors qu'ils subissent beaucoup de pression. Parler avec ces pilotes de rallye les plus rapides au monde est une vraie opportunité. Normalement je les regarde devant la télévision et là j’ai eu la chance de pouvoir leur parler.

Tu étais le deuxième pilote le plus rapide avec une Clio. Comment évalues-tu tes propres performances?
Sachant que c’était une Clio R3 devant, c'est vraiment une bonne sensation et pour être honnête je ne m'y attendais pas du tout. Je pense qu'avec mon copilote nous avons fait un bon job sur toute la durée du rallye et nous avons su éviter les pièges ainsi que trouver un rythme constant et régulier qui nous a permis de finir à cette belle place (1er de classe RC5, 2ème Renault, 48ème aux générales sur 95 voitures au départ et 6èmes deux roues motrices sur 29 voitures sans traction intégrale).

Est-ce que tu vas disputer maintenant aussi le Rallye Monte Carlo?
C'est clair que quand on finit son premier WRC, avec un bon résultat et dans des conditions comme nous avons eu, l’envie ne manque pas de penser au Monté Carlo. Mais c'est un budget conséquent et pour le moment je ne l'ai pas, donc on verra dans les semaines à venir.

Loeffler Yoan 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les conditions n'étaient pas nécessairement idéales...

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10.12.2020 Hommage à Flavio Finardi
Finardi Flavio Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Flavio Finardi 1947-2020

La scène suisse des rallyes pleure la mort de Flavio Finardi. Le co-fondateur et ancien président de l'équipe de course de Lugano est décédé vendredi dernier à l'âge de 73 ans.

Finardi a fondé le Lugano Racing Team en 1975 avec Beat Wälti, Franco Daminelli, Remo Lazzaroni, Fausto Rusca, Flavio Vabanesi et Giorgio Brunel. Avec ses collègues, il a participé à des rallyes, mais aussi à des courses sur circuit, des slaloms et des courses de côte. L'objectif principal de l'équipe nouvellement créée était de partager les coûts. Conformément à la devise «l'Union fait la force», cela permettait de réduire les dépenses et de développer les activités sportives. Mais le LRT n'était pas seulement candidat, l'équipe autour de Finardi, qui a occupé le poste de président de 1975 à 1978 et de 1990 à 2017, a également été l'organisatrice de plusieurs manifestations de sport automobile.

Un coup d'œil aux statistiques montre que le courtier en assurances Finardi a bien fait les choses pendant cette période. 22 titres nationaux parlent d'eux-mêmes. De 2002 à 2012, le LRT a connu onze succès consécutifs.

Mais Finardi, passionné de slalom et de rallye, a dû attendre le premier pilote tessinois à remporter le titre de champion suisse. En 2018, Ivan Ballinari l'a «exhaussé» en remportant son premier titre de CS. L'année dernière, «Bally» a décroché un deuxième titre, au grand plaisir de Finardi, qui avait depuis été élu président d'honneur.

Flavio Finardi laisse derrière lui sa femme Simona et ses deux enfants Andrea et Vittorio. Auto Sport Suisse exprime ses sincères condoléances à la famille et aux proches de Finardi.

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07.12.2020 Rapport du week-end 24/2002
Loeffler Yoann 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Yoann Loeffler (à droite) avec son copilote français Florian Barral

Ceci est le dernier rapport du week-end de l'année - cette fois avec la Formule 2 de Bahreïn, la Formule 4 de Vallelunga et la finale du Rallye WRC à Monza. Bien sûr, toujours avec une participation suisse.

Dans la lutte pour le titre de champion de Formule 2, Louis Delétraz a déjà dû réduire les voiles il y a une semaine. Lors de la finale, toujours à Bahreïn, le Genevois a toutefois tenu à terminer sa campagne de Formule 2, qui va probablement s'achever, avec un résultat au top. Mais les efforts de Delétraz n'ont pas été récompensés. Avec les positions 12 et 13, il n'a pas pu ajouter d'autres points à son compte de points. Le jeune homme de 23 ans a terminé sa quatrième saison en F2 à la huitième place (avec cinq podiums), égalant ainsi son résultat de l'année précédente. En 2021, si tout va bien, Louis passera aux voitures de sport. Il a déjà acquis de l'expérience cette année avec les courses de 24 heures au Mans et à Spa.

Même en l’absence de Delétraz, la Suisse sera à nouveau représentée en 2021 dans la deuxième plus haute ligue de Formule. Le Valaisan Ralph Boschung a signé la semaine dernière un contrat avec l'équipe espagnole de l'ex-pilote GP Adrian Campos. Boschung, qui a déjà couru pour l'équipe espagnole de Formule 2 en 2017 et qui a fait une pause cette année pour des raisons budgétaires. Maintenant, il attend avec impatience l'année prochaine, d'autant plus. Boschung déclare: «Je n'ai jamais eu un contrat en poche aussi tôt . Maintenant, je peux me concentrer pleinement sur la préparation.»

Pour Jenzer Motorsport aussi, une saison intensive s'est achevée ce week-end, alors qu’à Vallelunga, seulement deux des trois courses de Formule 4 italienne ont pu avoir lieu. La course du dimanche matin n'a même pas commencé en raison de la pluie persistante. Le meilleur pilote de Jenzer a été une fois de plus le Roumain Filip Ugran, qui a terminé la saison à la huitième place. Aucun point n'a en revanche été attribué à Jasin Ferati. Néanmoins, Jenzer a défendu avec succès la troisième place du classement par équipe.

Les pilotes suisses ont également participé à la finale du Championnat du monde des rallyes à Monza. L'équipe Dmax a fêté un succès respectable, en terminant douzième avec le Français Stéphane Lefebvre (Citroën C3 R5). Yoan Loeffler, de Bex, a également vu le drapeau à damiers. Le pilote de la Renault Clio a terminé le rallye en tant que deuxième meilleur pilote Clio à la 48e place et était plus que satisfait de ce qu'il avait accompli. «C'était notre première participation à une course WRC», a déclaré Loeffler. «Et c'était une grande expérience très amusante!» N’est pas arrivé au but: Marco Menchini. Le copilote tessinois de Pablo Biolghini (I) a dû abandonner la course en raison d’un défaut mécanique. Le titre a d’ailleurs été remporté par Français Sébastien Ogier pour la septième fois!

D Max 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le Team Dmax a décroché une respectable 12e place au classement général

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02.12.2020 Démission de Theo Bertschi
Bertschi Theo Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Theo Bertschi et Gurnigel: Après 50 ans c'est terminé

Avec le départ de Theo Bertschi, la course de côte du Gurnigel perd un de ses piliers. C'est en effet depuis environ 50 ans que le pilote bernois participe à cette grande manifestation populaire de la région de Gantrisch.

Dans un communiqué de presse publié hier, l'association des courses de côte du Gurnigel a annoncé la démission de son président de longue date, Theo Bertschi, qui a déjà eu lieu. Dans ce communiqué on dit:

Pour Bertschi, l'expérimenté directeur de l'événementiel et du marketing, la course de cette année aurait de toute façon été sa dernière au Gurnigel en tant que président du CO et de l'association. Malheureusement, comme c’est le cas pour toutes les courses du Championnat automobile suisse de montagne 2020, celle-ci n'a pas pu avoir lieu en raison de restrictions générales pour les manifestations sportives dues au Covid 19.

Pour des raisons d'âge et de santé, le Bernois de 70 ans avait présenté sa démission lors de la dernière assemblée générale en mars 2020. Pendant environ 50 ans, Theo Bertschi a occupé divers postes au sein de la course de côte du Gurnigel, en tant que fonctionnaire, commissaire sportif et, plus récemment, président du CO et chef du marketing.

De concert avec son successeur désigné Kurt Ruchti, Bertschi azraut souhaité rester à la coprésidence cette année et continuer à être responsable du marketing. Kurt Ruchti assurera maintenant seul la présidence de l'association à titre intérimaire jusqu'à la prochaine assemblée générale au printemps 2021. Bertschi a confié la responsabilité du marketing et du sponsoring au Comité.

L'ensemble du Comité et tous les membres de l'Association des courses de côte du Gurnigel remercient cordialement Theo Bertschi pour son engagement de longue date en faveur du maintien et du succès de cette manifestation populaire de grande envergure dans la région de Gantrisch. La 51e course de côte nationale du Gurnigel est prévue pour les 11 et 12 septembre 2021.

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30.11.2020 Rapport du week-23/2020
Deletraz Louis Baharin Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

En dépit d’une place sur le podium, plus aucune chance de remporter le titre – pour Louis Delétraz, le premier des deux derniers week-ends de la finale à Bahreïn s'est terminé par une troisième place. Mais ce n'était pas la chose la plus importante pour le pilote genevois ce week-end.

«Je suis juste heureux qu'il aille bien», a déclaré Louis Delétraz dimanche soir en fin de journée. Il faisait naturellement référence à son collègue de Formule 1 genevois Romain Grosjean, qui a eu un grave accident au Grand Prix de Bahreïn et a miraculeusement échappé à un incendie.

Delétraz, pilote d'essai de HaasF1, avait juste avant le début de la saison de Formule 1 remportée sa cinquième place sur le podium de la saison de Formule 2 de cette année. Et cette performance était tout sauf une évidence, car Delétraz n'est parti qu'en 16e position, mais s'est senti parfaitement à l'aise dans la voiture et a terminé à la troisième place après une performance impressionnante: «C'était une course folle. Si on m'avait prédit un podium, j'aurais tout de suite signé», a déclaré Delétraz.

Malgré sa place sur le podium, Delétraz n'a maintenant même mathématiquement plus aucune chance de remporter r le titre de champion de Formule 2. Mais lors du dernier week-end de course (5/6 décembre à Bahreïn), il pourra encore terminer la saison et son temps en Formule 2 par une victoire. «Ce serait une fin de saison conciliante», déclare Delétraz, qui occupe toujours la septième place intermédiaire.

L'espoir que Delétraz puisse remplacer Grosjean en convalescence le week-end prochain à Bahreïn a d'ailleurs été rapidement anéanti. Bien que Delétraz soit un pilote d'essai officiel pour HaasF1, Pietro Fittipaldi, le numéro 4 de HaasF1, prendra la relève de Grosjean dans le cockpit.

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26.11.2020 Dernière chance pour Delétraz
Deletraz Louis 07 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz veut montre de quoi il est capable de nouveau à Bahreïn

Ce week-end, la Formule 1 comportera également les tours 21 et 22 de la Formule 2. Au milieu des participants, on trouvera Louis Delétraz. Le pilote genevois a encore une chance de remporter le titre, même si ce n'est que théoriquement.

La situation de départ de Louis Delétraz pour l'avant-dernier week-end de Formule 2 est claire: s'il veut avoir son mot à dire dans la lutte pour le titre, il devra non seulement marquer beaucoup de points à Bahreïn samedi/dimanche, mais ses adversaires, surtout Mick Schumacher et Callum Ilott, devraient idéalement repartir les mains vides. Sinon, le rêve se brisera avant la grande finale des 5 et 6 décembre (également à Bahreïn).

Le retard de Delétraz par rapport au leader Schumacher est de 69 points (avec un maximum de 92 points encore à attribuer). En deuxième position, il lui manque 47 points. Pour arriver encore sur le podium, il lui en faudra 25, tout est donc encore possible (ou presque). Mais Delétraz devra mettre les gaz dans le désert, sinon il devra se contenter d’une septième place intermédiaire, qui serait certes son meilleur résultat en Formule 2, mais ne correspond pas à l'objectif que ce pilote genevois s'est fixé.

En 90 courses, Delétraz est monté jusqu’ici neuf fois sur le podium. Son meilleur week-end a été celui de Monza en 2020 avec une troisième et une deuxième place. «Je ferai de mon mieux et je n'ai rien à perdre», a déclaré Delétraz avant le premier des deux week-ends à Bahreïn. «Mais je ne rêve pas du titre. Mathématiquement, j’ai certes encore mes chances, mais mon retard est très important.»

Au lieu de cela, le jeune homme de 23 ans vise la victoire tant attendue. «Une victoire à la fin de la saison de cette année serait formidable», déclare Delétraz. Ce n'est pas un objectif déraisonnable. Le romand a toujours été rapide à Bahreïn. «Lors des tests d'hiver, nous y étions parmi les meilleurs. La piste nous convient.»

On ne connaît pas encore les projets de Delétraz pour 2021. Les chances qu'il participe à une cinquième saison en Formule 2 sont minces. «A moins naturellement qu'il y ait une équipe qui me veuille vraiment.» L'avenir de Delétraz se situe plutôt dans les voitures de sport. Cette année, il y a acquis de l'expérience avec Rebellion (24h du Mans) et Porsche (24h de Spa). Il serait également intéressé par le projet Hypercar de Peugeot, mais ce dernier n'est prévu que pour 2022.

Deletraz Louis 04 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Delétraz dispute sa quatrième saison en Formule 2 en 2020

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25.11.2020 Jeune recrue prometteuse
Fach Alexander 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Alexander Fach a remporté la Porsche Sports Cup Suisse dès le premier coup

La Porsche Sports Cup Suisse (PSCS) a pu avoir lieu en 2020 en dépit du coronavirus. Le gagnant est Alexander Fach, un nouveau venu de 18 ans. Nous avons discuté avec lui des titres, des perspectives et des budgets.

Tu ne t'es sans doute pas attendu au titre en 2020?
Alexander Fach:
Non vraiment pas. Mon but était d'apprendre, d'apprendre et d'apprendre encore. À la fin de la saison, j’ambitionnais de pouvoir monter une ou deux fois sur le podium...

...mais tu as ensuite gagné les deux premières courses à Hockenheim et il t'a donc fallu ajuster ton objectif.
Oui, j'ai dû redéfinir mon objectif. Mais j'ai été prudent. Le premier week-end s'était certes bien passé, mais je n'étais pas certain de pouvoir continuer sur cette lancée. En fin de compte, cela a suffi pour remporter le titre. Bien sûr, j'en étais ravi, mais je ne m'y attendais vraiment pas.

À ce moment-là, tu ne possédais même pas encore de permis de conduire. Combien d'heures t’a-t-il fallu pour l'obtenir?
Douze. La conduite elle-même n'a pas posé de problème. Mais sur la route, il y a encore beaucoup d'autres aspects auxquels il faut faire attention et qu'on n'apprend pas dans une voiture de course.

Comment es-tu entré dans le programme junior de Porsche?
J'ai fait des débuts en tant qu'invité au sein du PSCS en 2019. C'est ainsi que j'ai pris connaissance du programme. Et grâce à mes résultats, j'ai réussi à entrer dans le programme.

Il n'y a donc pas de sélection?
Non, les résultats et une demande ont suffi.

En quoi consiste ce soutien?
Porsche possède un système pyramidal. Je suis au niveau le plus bas qui représente les programmes de soutien des différents pays. On atteint le niveau supérieur en tant que pilote sélectionné dans la Porsche Carrera Cup. Ensuite, on passe en tant que junior dans la Porsche Supercup avant, si tout va bien, d'être promu au poste de pilote d'usine.

Tu proviens personnellement du karting. Recommanderais-tu cette voie à d'autres jeunes pilotes?
Oui, sans hésiter. De nombreux jeunes pilotes de karting ont pour objectif la Formule 1. Mais ce n'est pas un objectif réaliste de nos jours, sauf si vous pouvez compter sur un sponsor très puissant. Le chemin que j'ai choisi permet d'économiser beaucoup d'argent tout en offrant quand même une perspective.

Parlons du budget: que coûte une saison dans le championnat GT3?
Cela dépend de la quantité de «matériel» dont vous avez besoin. J'ai été économe cette année, j'ai usé peu de pneus et j'arrive donc à un budget d'environ 180 000 à 200 000 francs. La prochaine étape, la Porsche Carrera Cup en Allemagne, coûtera environ le double.

Après le PSCS, tu as toi-même participé aux courses de la Porsche Carrera Cup. En même temps, tu as également annoncé que tu voulais défendre ton titre au sein du PSCS. Quel est ton plan pour 2021?
Le contrat que j'ai signé en tant que junior sera d'une durée de deux ans. Cela signifie que je participerai sans doute à nouveau à la course PSCS l'année prochaine si tout se passe comme prévu. Mais en course automobile, on ne peut jamais tabler sur des certitudes. Je ne pense pas que je pourrai participer aux deux championnats en même temps. Bien que les dates n'aient pas encore été fixées en raison de la pandémie actuelle, je suppose que dans des circonstances normales, les dates se chevaucheront.

Fach Alexander 05 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fach a remporté la moitié des courses avec la Porsche GT3

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23.11.2020 Rapport du week-end 22/2020
Maggi Giorgio 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Première pole-position et premier podium pour Giorgio Maggi dans l'Euro-Nascar

Alors que l'hiver approche à grands pas chez nous, dans les climats plus méridionaux, les pilotes continuent à effectuer des courses automobiles et cela également avec une participation suisse. Par exemple en Croatie ou en Italie.

La saison de sport automobile 2020, qui a été touchée par la pandémie du coronavirus, touche lentement à sa fin. De nombreux championnats ont déjà désigné leurs champions 2020. Bien que la dernière course n'ait pas encore eu lieu (elle est prévue les 5/6 décembre à Vallelunga), l'Italien Gabriele Mini a déjà remporté le titre lors de l'avant-dernière course à Imola. Pour l'équipe Jenzer Motorsport de Lyss, les courses ne se sont pas déroulées comme elle l’aurait souhaité. La septième place du roumain Filip Ugran au deuxième course (avec quatre phases de voiture de sécurité) a été le meilleur résultat. Mais les Bernois ont tout de même réussi à défendre avec succès la 3e place du championnat.

Le Suisse Jasin Ferati, qui a retrouvé son cockpit après ses problèmes de dos et le forfait de Monza, a terminé 18e, 12e et 21e. Le deuxième Suisse en lice, Axel Gnos, qui pilote pour G4 Racing, est également resté sans points.

Giorgio Maggi a fait mieux. Lors du troisième week-end Euro-Nascar en Croatie, ce pilote domicilié à Nidwald a réussi sa première pole position dans la catégorie Pro. Bien que Maggi n'ait pas réussi à transformer la première position de départ en une première victoire, le pilote de la Ford Mustang a assuré son premier podium en 2020, avec une deuxième place derrière le vainqueur Stienes Longin. Dans la deuxième course, Maggi a abandonné après une collision. La finale aura lieu du 3 au 6 décembre avec quatre courses à Valence. Dans le championnat, Maggi est 11ème – derrière le deuxième Suisse dans l’Auro Nascar, le Tessin Mauro Trione.

Imola Test Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jasin Ferati: De retour dans le cockpit, mais toujours pas de points

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19.11.2020 Coeur nouveau pour la bête à Steiner
Steiner Neues Auto 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Prêt pour la saison 2021: la LobArt Honda Turbo de Marcel Steiner

La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 13: La LobArt-Honda de Marcel Steiner.

Marcel Steiner se creuse la tête: «Hmmm.... nous avons entamé le projet au début de l’automne dernier. Mais la voiture, je ne l’ai conduite pour la première fois qu’en juillet. Oui, en tout, la transformation, à elle seule, a demandé une dizaine de mois.» A l’arrière de sa «barquette» LobArt, Marcel Steiner et son équipe ont déposé l’ancien V8 3.0 atmosphérique au profit d’un moteur turbo Honda de 1,7 l. Bien sûr, en opérant pareille transformation, le Bernois de 45 ans avait une petite idée derrière la tête: être plus rapide, bien sûr, mais aussi jouir d’une toute nouvelle technique, car «cela me fascine», raconte celui qui possède un garage à Oberdiessbach, dans le canton de Berne. Qui rajoute: «Avec les propulsions hybrides, la technologie des moteurs ne cesse de faire des progrès.» Et la compétition n’échappe pas non plus aux développements, continue le quintuple Champion de Suisse de la Montagne: «Après les V8 atmosphériques, c’est désormais au tour des moteurs turbo de faire leur appartition.»

Cette transition, le Bernois ne souhaitait la manquer sous aucun prétexte, surtout depuis les victoires répétées du Valaisan Eric Berguerand l’année dernière: «Oui, l’année dernière a assurément contribué à ce que je passe au moteur turbo. Il m’est certes arrivé de faire de bons chronos avec le moteur précédent, mais je n’avais aucune chance dans la lutte contre Éric.»

Steiner Motor 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Honda Turbo à l'arrière de la LobArt

Dérivé d’un moteur de Honda Civic Type R de série, le nouveau moulin va-t-il lui permettre de renouer avec le succès? Pour l’heure, Marcel Steiner est bien en peine de le dire. Et pour cause, il n’a aucune référence, n’ayant que très peu couru cette saison, suite à l’annulation du Championnat de Suisse de la Montagne. En revanche, des essais sur le circuit de Bresse, en France, lui auraient cependant permis de constater «que le moteur se révèle très homogène dans ses réglages, sur quasi toute la plage de régime». Cela dit, la fiabilité du VTEC a été mise à mal à la mi-août lorsque Steiner s’est aligné à Turckheim… ou, plutôt, lorsqu’il a souhaité s’aligner, la distribution et les bougies lui ayant joué un mauvais tour.

La technologie de suralimentation et les brevets inhérents remontent quasi au début du siècle dernier. Mais, c’est à partir du milieu des années 70, avec l’arrivée de Renault en Formule 1, qu’elle a véritablement pris son essor. Il n’empêche, la technologie n’avait rien de conventionnelle pour le Suisse: «Lorsque la société Helftec Engineering située à Hildisrieden dans le canton de Lucerne m’a parlé de son idée de turbo, je me suis tout d’abord dit: hein? Et comment cela va-t-il fonctionner? Cette entreprise est encore jeune, exactement comme ses propriétaires, les deux frères Guido et Flavio Helfenstein. Ils ne craignent pas de s’engager dans des voies nouvelles et hors des conventions sur le plan technique.»

Lorsqu’on lui demande ce qu’il peut bien y avoir d’inédit dans son nouveau 4-cylindres, Steiner reste discret: «Même moi, j’ignore ce que les deux frères ont bidouillé dans le moteur. Et je ne veux même pas le savoir. Je veux une seule chose: que ce truc fonctionne», explique Steiner dans un éclat de rire malicieux. Quoi qu’il en soit, à titre de comparaison, le passage du V8 au 4-cylindres turbocompressé est beaucoup moins spectaculaire que le changement opéré en 2010, lorsqu’il a échangé la Martini Mk77-BMW de son père contre l’Osella FA30. La LobArt-Mugen, elle, date de 2016.

Pour installer le moteur Honda dans cette dernière, Steiner a été contraint de se creuser les méninges. Effectivement, le 4-cylindres turbo a imposé certaines modifications de sa barquette, notamment en ce qui concerne les tubulures d’admission. «Le moteur V8 aspirait l’air via un orifice situé juste au-dessus du casque du pilote. Or, aujourd’hui, celui-ci a disparu, l’alimentation en air du moteur turbo s’effectuant désormais via les flancs de la voiture.» Mais, pour le reste, «nous avons conservé le même système de refroidissement d’eau et d’huile», rajoute Steiner.

«Mais ce ne sont pas là les seules modifications que j’ai apportées à ma voiture, continue le Suisse. J’ai également modifié la livrée de l’auto. Désormais, le blanc prédomine à nouveau», dit Steiner. Effectivement, le moteur turbo marque un retour aux sources en matière de teinte, puisque le blanc dominait déjà sur la Martini-BMW et l’Osella. Tout au plus, ces dernières toléraient quelques taches de rouge et de noir. Après elles, la LobArt a marqué l’arrivée du look carbone. «La voiture de course est blanche, à l’instar de ses devancières. L’abandon du look carbone n’est pas seulement esthétique, il est également symbolique: il marque le début d’une ère nouvelle.» Tous guettent avec curiosité ce qu’elle donnera.

LOBART-HONDA TURBO E2-SC
Année de production: 2015
Carrosserie: Barquette à 2 sièges, carbone
L x l x h mm: 4280 × 1900 × 1030
Empattement mm: 2550
Poids en ordre de marche kg: 595
Moteur (construction): Honda K20 turbo, 1750 cm3
Puissance ch: 550
0-100 km/h sec: En fonction des rapports
Vitesse maximale km/h: Jusqu’à 300 (fct. rapport trans.)
Châssis & trains roulants: LobArt LA01, carbone, boîte Hewland à 6 rapports

RA #39, 24 septembre 2020, auteur: Werner J. Haller, www.revueautomobile.ch

Bergrennen Turbo Motor2 Kopie Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Steiner lors des essais à Bresse (F)

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16.11.2020 Rapport du week-end 21/2020
Buemi Sebastien Bahrain 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les kilos supplémentaires du Mans ont ralenti Sébastien Buemi

Comme il fallait malheureusement s'y attendre, Sébastien Buemi n'a pas réussi à défendre son titre de champion du monde d'endurance. Mais certains pilotes suisses ont de nouveau fait sensation ce week-end.

Déjà avant la Finale du Championnat du monde d'endurance à Sakhir, Sébastien Buemi savait parfaitement qu'il serait très difficile de défendre son titre de l'année dernière. Les succès que Buemi et ses deux coéquipiers Kazuki Nakajima et Brendon Hartley avaient rapportés du Mans dans le désert de Bahreïn étaient trop grands. Et c'est ainsi que ses craintes se sont concrétisées. Du début à la fin, la Toyota avec le n°7 de Lopez/Kobayashi/Conway s’est avérée plus performante que sa voiture jumelle avec Buemi à bord. «Nous avons quand même donné le meilleur de nous-mêmes», constate Buemi, «mais notre handicap a été trop important pour pouvoir remporter la victoire. Nous savions qu'en moyenne, nous étions environ une demi-seconde plus lents par tour et que nous n'avions donc aucune chance réelle de gagner. C'est la vie – parfois on gagne et parfois on perd.» Au final, il manquait cinq points à la Toyota n°8. C'est bien sûr décevant quand on sait que Buemi et ses partenaires ont toujours été premiers ou deuxièmes dans huit courses de la saison 2019/2020! «Nous avons au moins gagné le Mans et cela pour la troisième fois de suite. En ce sens, c'était une bonne année», se console Buemi.

Porsche a également célébré avec succès la fin de la saison. L'équipe GT de Zuffenhausen a célébré une double victoire lors de sa dernière course dans la classe IMSA GTLM. Neel Jani, qui était dans la voiture avec le #912 et qui soutenait les deux pilotes réguliers Earl Bamber et Laurens Vanthoor, a terminé deuxième. «Ce fut pour moi un début parfait au volant de la 911 RSR», déclare Jani. «Avoir pu participer à une double victoire pour Porsche lors de la dernière course d'usine de la série IMSA est incroyable. Ce résultat me donne des ailes.»

Jani Neel Sebring 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Neel Jani était deuxième dans la dernière course de Porsche aux États-Unis

Simon Trummer a également terminé la saison avec un apogée. Le pilote bernois a terminé la course à la neuvième place au classement général et figure donc au palmarès de la LMP2. Alors que son coéquipier Patrick Kelly et son équipe P1 Mathiasen Motosports ont remporté le titre LMP2 dans le championnat IMSA, Trummer a assuré la Coupe d'endurance IMSA Michelin dans la deuxième catégorie la plus rapide. Marcel Fässler n'a pas eu de chance lors de sa dernière course pour Corvette. Un arrêt au stand imprévu et une suspension arrière cassée ont ramené le triple vainqueur du Mans à la sixième place.

Le meilleur pilote suisse à la fin de la saison du GT World Challenge (anciennement Blancpain Series) a été Rolf Ineichen (Audi-WRT). Le Lucernois a terminé la course de 1000 kilomètres au Castellet en cinquième position aux côtés de Kelvin van der Linde et de son collègue du GT Masters, Mirko Bortolotti. Les deux Lamborghini d'Emil Frey Racing occupent les positions 8 et 11 (avec Ricardo Feller). Il a manqué un tour au duo Alex Fontana etLucas Légeret (P5 sur une Mercedes AMG) pour monter sur la troisième marche du podium de la Silver Cup. La victoire et le titre sont allés en Italie à Pier Guidi et à l'équipe Ferrari AF Corse.

En Formule Renault, Grégoire Saucy a terminé sixième en finale. Le Jurassien a terminé la saison à la septième place au classement général de la course des 1000 km du Castellet.

Pour Léna Bühler aussi, la saison de la Formule 4 espagnole s'est terminée hier, dimanche. Lors de la finale de la Formule 4 espagnole, la pilote romande a égalé son record de la saison précédente en terminant cinquième de la deuxième course (devant Joshua Dufek). Bühler a marqué 23 points lors du décompte final, ce qui lui vaut la 15e place. Dufek qui a pris le départ avec une licence suisse a terminé à la 4e place, à égalité de points avec le Néerlandais Thomas ten Brinke.

Des pilotes suisses ont également été applaudis au Mugello. Lors de la dernière course des 24h Series, l’équipe d’Autorama Motorsport de Wetzikon a remporté le titre TCE avec le Bâlois Miklas Born qui était soutenu par son mentor Yannick Mettler en finale. La deuxième Golf d’Autorama (avec Jasmin Preisigentre autres) a complété l'excellent résultat de l'équipe autour de Stefan Tanner avec une 3e place. Avec son triomphe au TCE, Born a porté à six le nombre des titres remportés dès sa première année en course automobile!

Born Miklas Mugello Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Encore une victoire pour Miklas Born et Yannick Mettler à Mugello

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13.11.2020 Les 12h de Sebring avec Fässler, Jani et Trummer
Jani Neel 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Neel Jani dans sa Porsche avec la peinture Stars&Stripes

Ce week-end aura lieu l'un des derniers grands classiques de la saison écourtée par le coronavirus. Parmi les participants à cette course des 12 heures de Sebring, il y aura aussi trois pilotes suisses qui ont de bonnes chances de gagner.

Les 12h de Sebring auraient en réalité dû déjà avoir lieu à la mi-mars. Mais cette course classique, qui était prévue comme la deuxième manche du championnat IMSA, a dû être reportée comme tant d'autres en raison de la pandémie du coronavirus, alors que les tests étaient déjà en cours au printemps. Maintenant, Sebring va représenter la finale de la saison. Et en même temps, Porsche y fera également ses adieux en tant qu'équipe d'usine des États-Unis. À l'avenir, l'entreprise de Zuffenhausen ne sera plus représentée que par des équipes de clients dans le GTD.

Bien qu'il s'agisse de sa dernière participation (avec une peinture spéciale), Porsche a une fois de plus renouvelé l'équipe de pilotes. Neel Jani soutiendra les deux défenseurs du titre Earl Bamber et Laurens Vanthoor dans la 911 RSR d'usine portant le numéro de départ 912. Pour Jani, la course de Sebring est une première en Formule E après l'abandon de Porsche. Le pilote du Seeland n'a encore jamais terminé une course de GT pour Porsche. Mais le saut à l'eau ne devrait pas poser de problème à ce pilote expérimenté. Jani a effectué de nombreux kilomètres d'essai et rencontrera une équipe bien rodée aux États-Unis.

Marcel Fässler sera en concurrence directe avec Jani. Après les 24 heures de Daytona et le Petit Le Mans à Road Atlanta, Sebring sera la troisième et dernière course de Fässler dans cette saison 2020 marquée par le coronavirus. Fässler, qui a célébré la victoire finale à Sebring sur une Audi il y a sept ans, prendra le départ pour Corvette Racing sur la voiture n°4.

Également sur la grille de départ : Simon Trummer. Le pilote de Kanderthal est pratiquement assuré de remporter la deuxième place du classement général en LMP2 qui ne compte pas beaucoup de participants. Le coéquipier Patrick Kelly et l'équipe P1 Mathiasen Motorsports ont déjà leurs titres LMP2 en poche.

Le départ de Sebring aura lieu demain, samedi 14 novembre, à 10h10, heure locale (16h10 HEC). Ceux qui veulent y assister « en direct » pourront suivre la course sur imsa.tv

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09.11.2020 Rapport du week-end 20/2020
Mueller Nico Hockenheim 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller: Malgré la victoire n°6 de samedi, ce n'était pas suffisant pour le titre

Espoirs douchés! Nico Müller, Patric Niederhauser et Julien Apothéloz ont perdu la course de championnat dans la dernière ligne droite le week-end dernier.

Avec Nico Müller (DTM), Patric Niederhauser (ADAC GT Masters) et Julien Apothéloz (GT4 Allemagne), trois pilotes suisses ont eu l'occasion de remporter le titre dans leurs championnats respectifs ce week-end. Mais malheureusement, il n’en a rien été. Müller a maintenu ses chances intactes avec sa sixième victoire de la saison à Hockenheim samedi, mais dimanche, le Bernois n'a pas pu rattraper son retard sur le leader du classement général, René Rast. Avec le deuxième jeu de pneus, il n'a pas pu suivre le rythme de ses collègues de la marque allemande. «Nous n'étions tout simplement pas assez rapides pour défier René», a déclaré Müller, qui, après 2019, doit à nouveau se contenter de la deuxième place, «par rapport à la première course, nous avons modifié quelques détails qui nous semblaient utiles. Mais cela n’a manifestement pas joué. C'était frustrant, bien sûr. Mais nous n'avons pas perdu le championnat ici, nous l'avons perdu à Zolder.»

Niederhauser a lui aussi dû enterrer ses espoirs de défendre le titre dimanche, après que son coéquipier Kelvin van der Linde, sur l'Audi R8 LMS, ait été impliqué dans une collision quelques secondes seulement après le départ. Niederhauser et son compagnon d'écurie sud-africain avaient déjà perdu la tête du classement général samedi. Bien qu'ils se soient qualifiés à une bonne troisième place, une relégation de cinq places (de la course de Lausitz) a ramené l'Audi avec le numéro 31 à la huitième place sur la grille de départ. De là, ils se sont battus pour revenir à la sixième place, mais il s’est avéré impossible d’en faire plus. «Ce n'est pas ainsi que nous voulions terminer notre week-end», a déclaré un Niderhauser déçu. «Cette défaite fait mal.» En raison de ce week-end raté, le duo Niederhauser/Van der Linde est même revenu à la 4e place au classement général. Le titre a été attribué à Michael Ammermüller/Christian Engelhart (Porsche).

Apotheloz Julien 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Troisième et pas champion: Julien Apothéloz (à droite)

Julien Apothéloz avait la meilleure position de départ avant ce week-end. Le jeune Zurichois avait apporté une avance de 15 points à Oschersleben. Mais son coéquipier Luca Trefz a reçu une pénalité de drive-through lors de la première course, samedi, après une collision. Au lieu de prendre le podium visé, Apothéloz/Trefz ont terminé 14e, ce qui signifie que le duo avait déjà perdu la tête du championnat samedi. La quatrième place du dimanche n'a servi à rien au duo Mercedes. Le titre a été attribué à Gabriele Piana/Michael Schrey (Bonk Motorsport). «Bien sûr que je suis déçu», déclare Apothéloz, qui a remporté le Young Driver Challenge en 2018. «Nous sommes arrivés à la dernière course en tant que leaders et j'ai tout donné. Mais ce n'était pas suffisant. Néanmoins, 2020 a été une saison avec de nombreux moments forts. En tant que pilote, j'ai appris plus cette année que jamais auparavant.»

Malgré les défaites amères, il y a eu encore quelques temps forts du point de vue suisse ce week-end. Le duo Mercedes Philip Ellis/Raffaele Marciello a rapporté par exemple dans l'ADAC GT Masters sa première victoire de la saison lors de la course de dimanche après avoir terminé troisième samedi. Rolf Ineichen(P2 le dimanche) et Ricardo Feller (P7 dans la première course) ont également enregistré leurs meilleurs résultats de la saison.

Lucas Mauron a également fait preuve d'une belle finition. Ce Suisse oriental était déjà le grand vainqueur du DTM Trophy à Zolder avec deux victoires de course. Samedi, il a remporté son troisième triomphe consécutif à Hockenheim. Dimanche, il est à nouveau monté sur le podium à la troisième place, consolidant la deuxième place au classement des juniors. Au classement final, le pilote Audi a terminé cinquième, mais du point de vue de Mauron, qui a abordé les quatre dernières courses depuis la pole position, la saison aurait probablement pu continuer. Dans les quatre dernières courses, ce pilote dont le deuxième prénom est Ayrton a marqué fièrement 102 points sur un maximum de 112 points! Les autres Suisses ont terminé 10e au classement général (Felix Hirsiger) et 15e (Rudolf Rhyn).

Mauron Lucas 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Finale en force: Lucas Mauron a de nouveau remporté le DTM Trophy à Hockenheim

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05.11.2020 Müller, Niederhauser & Apothéloz: trois Suisses veulent devenir champions
Mueller Nico Champion 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller a toujours la chance de devenir champion du DTM

Ce week-end, il faudra croiser les doigts! Si les dieux du sport automobile sont bien disposés envers les pilotes suisses, pas moins de trois pilotes pourraient bien remporter un titre.

Ce week-end, les espoirs de la communauté des pilotes suisses reposent sur Nico Müller, Patric Niederhauser et Julien Apothéloz. Tous les membres de ce trio peuvent devenir champions d'ici dimanche au plus tard: Müller dans le DTM, Niederhauser dans l’ADAC GT Masters et Apothéloz dans le GT4 Allemagne.

Apothéloz a la meilleure position de départ. Avec son coéquipier Luca-Sandro Trefz (D), le jeune Zurichois mène le GT4 Allemagne avec 15 points. Un maximum de 50 points sera attribué ce week-end à Oschersleben. Le groupe équilibré représente un avantage pour l'ancien vainqueur du Young Driver Challenge. En dix courses jusqu'à présent, il y a eu sept gagnants différents sur cinq marques. «En tant que nouvelle recrue, je ne savais pas où nous en serions», constate Apothéloz. «Je ne m'attendais pas à ce que ça se passe si bien.» L'ancien pilote du TCR ne veut pas trop réfléchir au championnat: «Nous allons simplement faire de notre mieux – comme nous l'avons toujours fait cette saison.»

Apotheloz Julien Champion 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Julien Apothéloz (à gauche) avec son coéquipier Luca-Sandro Trefz

Niederhauser commence également la course finale avec une longueur d'avance. Cependant, seuls cinq points le séparent de son rival Robert Renauer. Cela suffira-t-il pour être le premier pilote dans l'histoire des GT Masters à défendre le titre? «Ce sera serré», annonce Niederhauser. «Et nous ne pourrons nous permettre aucune erreur comme le week-end dernier, où nous avons manqué de justesse la victoire en raison d'un changement de pilote bâclé.» L'avantage de Niederhauser est que son coéquipier Kelvin van der Linde est généralement un partenaire fiable. De plus, l'équipe sait depuis l'année dernière comment remporter un titre. «Nous étions un peu inquiets récemment au Lausitzring, car cette piste ne nous convient pas vraiment. Néanmoins, avec les places 5 et 6, nous avons pu étendre notre avance dans le classement général. A Oschersleben, nous aborderons la course avec un meilleur feeling.»

La situation est différente pour Müller. Le pilote bernois a mené le DTM jusqu'à Zolder, mais son collègue de marque René Rast l’a ensuite éclipsé et a obtenu 109 des 112 points possibles lors des quatre courses en Belgique! Pendant ce temps, Müller n'a obtenu que 43 points – et, avant la grande finale du DTM, il se trouve maintenant 19 points derrière Rast, le champion de l'année dernière. Comme le DTM attribue également des points aux trois pilotes les plus rapides en qualification (3 – 2 – 1), Müller ne pourra marquer qu'un maximum de 56 points à Hockenheim. En effet, s'il obtenait ce nombre maximum de points, les deux secondes places de Rast (derrière Müller) et deux points supplémentaire suffiraient pour défendre le titre. La devise de Müller est d'ailleurs: «Attaque totale !» Il fait le constat suivant: «Pour la première fois cette saison, nous entamons un week-end dans le rôle des poursuivants alors que jusqu’à présent, nous étions toujours les pourchassés. Bien sûr, je préfère me rendre en finale avec une avance. Mais je pense qu’il faut voir le bon côté de cette situation. On n’a qu’un seul choix: attaquer à fond et tout donner pour rectifier le tir. Ce ne sera pas facile, mais nous avons encore de très bonnes chances. Deux bonnes performances comme celles que nous avons réalisées lors de six des huit week-ends du DTM nous permettront certainement encore une fois de mettre René sous pression. Et tout peut arriver lors d'une finale.»

Dans les trois cas, il ne nous reste en tant que spectateur/fans qu'une chose à faire: croiser les doigts! Il se pourrait qu'on assiste à un grand jour pour le sport automobile suisse!

Niederhauser Patric Champion 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Patric Niederhauser (à droite) avec son coéquipier Kelvin van der Linde

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02.11.2020 Rapport du week-end 19/2020
Mettler Yannick BCN 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Yannick Mettler (à gauche): Une 2ème place à la fin de la saison

Yannick Mettler et Jonathan Hirschi sont montés sur le podium à la fin de leurs championnats. Mais les succès des coureurs automobiles suisses ne se sont pas arrêtés là ce week-end dont voici le rapport.

En fin de compte, Yannick Mettler n’a pas réussi à remporter le titre. Dans le compte-rendu final, il lui a simplement manqué la course au Red Bull Ring pour que ce pilote lucernois ait encore son mot à dire dans le GT Open. Néanmoins, le pilote de la Bentley peut être fier de ses performances. Avec un nouveau podium lors de la dernière course à Barcelone, Mettler a quand même réussi à terminer quatrième au classement général, le titre est allé au Portugal en revenant à Henrique Chaves/Miguel Ramos. «Cette deuxième place dans la course finale me semble comme une victoire», a déclaré Mettler. «C'est un sentiment formidable de terminer la saison de cette façon. Je remercie cordialement l'équipe.»

Patric Niederhauser peut lui aussi être satisfait de son week-end, bien qu'il aurait eu la possibilité de faire encore mieux. Le pilote bernois a non seulement défendu son avance au classement général de l'ADAC GT Masters au Lausitzring, dans l'avant-dernière course, mais il a même réussi à l'augmenter encore légèrement. Dans des conditions défavorables, le duo Niederhauser/Van der Linde a terminé 5e au premier tour, après avoir terminé 18e aux qualifications... Selon Niederhauser, la deuxième course du dimanche aurait pu être gagnée, mais une erreur lors du changement de pilote a fait que les champions en titre ont été renvoyés à la 6e place. «Bien que je n'aie pas eu le meilleur feeling pour les courses du Lausitzring, nous avons réussi à maintenir notre avance d'une manière ou d'une autre. L'accent est maintenant placé sur la finale à Oschersleben le week-end prochain. En dépit de notre avance de cinq points seulement, nous ferons tout notre possible pour la défendre», déclare Niederhauser.

Parmi les autres pilotes suisses engagés au Lausitzring, trois sont entrés dans le top 10: Jeffrey Schmidt a terminé septième au premier tour, Ricardo Feller a réalisé son meilleur résultat de la saison jusqu'à présent avec une huitième place. Dans la deuxième course, c'est Philipp Frommenwiler qui, après un misérable tour de départ où il est passé de la P11 à la P21, a encore obtenu une sensationnelle septième place.

Niederhauser Patric Lausitz 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Maintenant cinq points d'avance: Patric Niederhauser

Julien Apothéloz a également bien défendu sa leadership. Le jeune pilote zurichois qui a remporté en 2018 le Young Driver Challenge compte dans le GT4 Germany avant la finale à Oschersleben 15 points d’avance sur son concurrent direct et pourrait donc bien devenir champion le week-end prochain dans sa première saison.

Jonathan Hirschi a également connu une fin de saison satisfaisante. Lors de la finale des ELMS à Portimão, l'ancien pilote de rallye de Cernier dans le canton de Neuchâtel a assuré son premier podium de la saison en terminant deuxième. La victoire est revenue à Rusinov/Jensen/De Vries. L'issue du championnat est déjà connue avant la finale. Cette fois, il n'y a pas eu de podium pour Rahel Frey. La Soleuroise a terminé à la sixième place avec ses coéquipières Manuela Gostner et Michelle Gatting. Au classement général, Frey a terminé 5e et l'équipe deKessel Racing a vécu un véritable thriller. Avec une 2e place au Portugal, elle a été à égalité avec l'équipe victorieuse de la compétition Proton dans le compte final de la LMGTE. Comme les deux équipes ont remporté deux victoires, deux secondes places, une quatrième place et deux pole positions après cinq courses, on a décidé d'attribuer le titre à l'équipe qui avait gagné la première. Proton a malheureusement eu l'avantage avec sa victoire dans la course d'ouverture au Castellet. Kessel Racing a donc dû se contenter «seulement» de la 2e place en dépit de l'égalité des points.

Léna Bühler a obtenu son meilleur résultat de la saison. Lors de la deuxième course du dimanche, la rapide pilote franco-suisse a terminé le cinquième tour de la course espagnole de Formule 4 à la cinquième place. Dès la première manche, Bühler aurait déjà eu la chance d'obtenir un résultat de pointe (après avoir remporté la 8e place en qualification). Mais après une collision, elle a dû se retirer de la course. «Mais je suis malgré tout très satisfaite de ce week-end», déclare Bühler. «J'espère que les choses continueront ainsi le week-end prochain lors du sixième week-end de course à Jarama.» Alors que Bühler est classée 16e au classement général, Joshua Dufek (père allemand/autrichien, mère britannique), domicilié à Genève, a fait son chemin jusqu'à la troisième place en remportant son sixième podium cette saison.

Hirschi Jonathan Portimao 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi (centre): 2e place à Portimão

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