Julien Apothéloz participera au GT World Challenge Europe en 2021. Le jeune Zurichois y pilotera une Porsche 911 GT3 R pour l'équipe Allied Racing basée à Huglfing, en Bavière.
Tout récemment, Yannick Mettler et Miklas Born ont annoncé qu'ils participeraient ensemble au GT World Challenge Europe cette année. Ils sont maintenant suivis par un autre Suisse: Julien Apothéloz. Le jeune Zurichois, qui a remporté le Young Driver Challenge en 2018, a signé avec l'équipe bavaroise Allied Racing.
Pour Apothéloz et son équipe, le GT World Challenge sera un nouveau territoire. Plus récemment, les Bavarois ont participé à la Porsche Carrera Cup et au GT4 Germany. Apothéloz connaît également l'équipe de là-bas. En 2020, il termine troisième de ce championnat junior (alors encore chez Mercedes) avec deux victoires en course. Les coéquipiers d'Apothéloz sont le patron de l'équipe des Alliés, Jan Kasperlik, et l'Autrichien Nicolas Schöll.
Robin Faustini a piloté pour la première fois sa Reynard K01 entièrement redessinée ce week-end lors de la course de côte «Salita del Costo» en Italie. Cependant, la neige a entravé la 29e édition de cette course de côte près de Vicence.
Les conditions météorologiques ont mis quelque peu des bâtons dans les roues de Robin Faustini. Lorsqu'il a voulu commencer la première course d'entraînement samedi sur la course de côte «Salita del Costo», à deux heures de route à l'est du lac de Garde, le parcours devait d'abord être débarrassé de la neige fraîchement tombée. Ce n'est que plus tard dans l'après-midi que les quelque 170 participants ont pu s'attaquer au parcours de 10 km pour y effectuer au moins un entraînement.
Pour Robin Faustini, seul pilote suisse au départ, il s'agissait de la première sortie en montagne avec sa Reynard F3000 entièrement révisée, avec laquelle il avait terminé troisième du Championnat suisse de la montagne en 2019. «Nous avons fait faire l'électronique complète du moteur en France, avec une nouvelle injection, de nouveaux engrenages, etc. et dans un deuxième temps, nous avons fait régler l'aérodynamique en Italie chez Renzo Napione. La voiture est maintenant plus longue et plus large – avec des ailerons énormes et un nouveau plancher.»
Le mercredi avant la course, Faustini a effectué un premier test fonctionnel avec son nouveau bolide sur la piste de course. Pour l'Argovien, le fait que tout se passe bien n'allait pas de soi. «Les données sur le banc d'essai étaient bonnes», dit Faustini. «Mais on ne sait jamais comment la voiture va ensuite se comporter lors des essais dans des conditions comme celles que nous avons eues ce week-end.» Seul bémol: La voiture a encore de légers ratés dans les bas régimes. «J'ai ressenti cela surtout à la sortie des chicanes lentes que l'on ne peut passer qu'à 40 km/h», explique Faustini.
La course de dimanche (une seule manche a eu lieu en raison des conditions météorologiques, le gagnant a été Simone Faggioli) s'est relativement bien déroulée pour Faustini. «Bien que je n'aie jamais fait une aussi longue distance, j'étais rapide. Malheureusement, il y a eu un double drapeau jaune agités juste avant l'arrivée. Je me suis arrêté et je m'attendais à une répétition de la course. Mais apparemment, en Italie, dans les courses de côte, on ne vous accorde des reprises de course que si vous ne pouvez pas du tout dépasser un lieu d'accident.»
Faustini, qui a encore d'autres missions à l'étranger en perspective, a bien sûr l'intention d'attaquer le top 2 du championnat suisse de course de côte avec sa nouvelle Reynard. Reste à savoir à quel point Eric Berguerand et Marcel Steiner devront le craindre. Faustini affirme que techniquement, il a maintenant adapté sa voiture à celles de ses rivaux du titre. «Mais j'aurai certainement besoin de cette saison pour rattraper mon retard, ne serait-ce que faute d'expérience. Vers la fin de la saison, cependant, et sur certains circuits qui me conviennent, j'aimerais commencer à leur mettre la pression.»
La manche d'ouverture du Championnat suisse de la montagne est prévue le premier week-end de juin à La Roche-La Berra, si bien sûr la situation de la pandémie du coronavirus le permet. Auto Sport Suisse vous tiendra au courant sur ses chaînes d'information.
Hier vendredi, le nouveau magazine d’Auto Sport Suisse est prêt à l’envoi. Au début de la semaine prochaine, il devrait se trouver dans la boîte aux lettres de tous les licenciés.
La pandémie du coronavirus continue à déterminer (malheureusement) notre quotidien. C’est pourquoi le personnel Auto Sport Suisse souhaite apporter avec la nouvelle édition de notre magazine un peu de variété dans votre quotidien.
Nous vous proposerons de nouveau quelques thèmes intéressants dans notre magazine le plus récent, nous avons notamment regardé par-dessus les épaules des organisateurs du Rallye du Chablais. Nous avons également rendu visite à Fredy Lienhard dans son autobau Erlebniswelt et avons rencontré Marc Benz qui était il y a 20 ans en route pour la Formule 1, un peu comme Kimi Räikkönen.
Nous vous souhaitons d’ores et déjà beaucoup de plaisir à la lecture de ce magazine. Il est d’ailleurs aussi disponible sous forme d’abonnement pour ceux qui ne détiennent pas une licence. Le Prix en Suisse est de CHF 25.-/an (frais de port y compris), les personnes qui s’y intéressent à l’étranger paient le même prix, mais les frais de port sont facturés séparément. Si vous êtes intéressés, consultez info@motorsport.ch
Malheureusement, le cours de licence du mercredi 24 mars sur la piste de karting de Lyss doit être annulé. La question de savoir si et sous quelle forme le cours peut être rattrapé à une date ultérieure sera décidée ultérieurement.
Aujourd'hui, Vendredi 24 mars 2021, le Conseil fédéral a annoncé de nouvelles mesures en rapport avec la propagation du COVID-19 et ont fixé de nouvelles directives.
Ces mesures empêchent l'utilisation de la piste de karting de Lyss et du restaurant sur la piste. Par conséquent, nous devons malheureusement reporter le cours de licence prévu le mercredi 24.03.2021 pour le moment. Nous avons espéré jusqu'au bout que nous puissions empêcher cette annulation.
Statut, 19.03.2021
Le week-end du 10/11 avril 2021 est prévu le départ du autobau championnat suisse de karting 2021 sur le circuit "7-Laghi" à Castteletto di Branduzzo (ITA).
Nous avons actuellement la confirmation de l'Italie qu'une course pour le championnat suisse peut être organisée le week-end en question et sommes en train de clarifier avec quels documents/papiers les participants pourront traverser la frontière italienne ainsi que voyager dans les différentes zones en Italie. Les clarifications portent également sur les éventuelles règles et leur suspension. Des informations à ce sujet seront fournies en temps utile.
On ne sait pas encore si et sous quelle forme il sera possible de s'entraîner à l'avance sur la piste. Nous essayons de clarifier ce point avec la piste et la région et nous essaierons de donner des informations dès que possible.
En raison de l'évolution épidémiologique, qui entraîne régulièrement des changements dans les réglementations relatives aux voyages et à la santé, nous ne sommes pas en mesure de fournir des informations supplémentaires à l'heure actuelle.
Nous sommes conscients que la planification est actuellement difficile et implique des dépenses supplémentaires. Cela est vrai pour nous comme pour les participants. Il est important de rester calme et patient. Si l'événement est reporté à court terme, cela sera communiqué par les canaux habituels.
Les organisateurs de la course de côte de Massongex ont demandé un changement de date en raison de la situation actuelle de Corona. La course aura désormais lieu les 21 et 22 août.
Ces dernières semaines, les organisateurs des slaloms de Frauenfeld, Bure et Bière ont annoncé une nouvelle date. Maintenant, c'est aussi le tour de Massongex. La course de côte près de Saint-Maurice dans le canton du Valais, qui aurait dû avoir lieu les 10/11 juillet, se déroulera désormais les 21/22 août.
Massongex accueillera donc non pas la quatrième, mais la sixième manche du championnat suisse de la montagne de cette année – une semaine après la course à St.Ursanne-Les Rangiers.
Auto Sport Suisse a pris note de ce changement de date et a déjà mis à jour le calendrier des courses sur sa page d’internet.
Yannick Mettler joue un rôle clé dans l'ascension rapide du jeune pilote bâlois Miklas Born. Cette saison le mentor partage même le cockpit avec son élève chez SPS dans le GT World Challenge.
Yannick Mettler et Miklas Born forment un duo depuis quelque temps déjà. Le vétéran lucernois a joué un rôle déterminant dans la participation de Born aux 24H Series en 2020, où il a remporté tous les trophées possibles. Cette saison, Mettler et Born travailleront encore plus étroitement ensemble. En effet, l'équipe allemande SPS Automotive Performance a signé les deux pilotes en même temps pour la prochaine saison du GT World Challenge. Le troisième pilote de l'équipe Mercedes est l'Australien Jordan Love.
Pour Mettler qui disputé le GT Open en 2020 et qui dirige son propre programme junior avec la «Mission Pro Academy», c'est un retour aux sources. Il connaît l'équipe SPS Automotive Performance depuis la Le Mans Cup 2019. «J'ai de très bons souvenirs de la saison que nous avons partagée avec SPS, et bien sûr j'ai toujours été en contact avec l'équipe depuis. Surtout après les résultats mitigés de l'année dernière, cela fait du bien d'attaquer à nouveau avec des visages familiers et deux coéquipiers prometteurs. Bien sûr, je suis particulièrement heureux que Miklas et moi puissions à nouveau attaquer ensemble. Nous sommes étroitement liés par notre coopération et formons une équipe bien coordonnée, ce qui apporte des avantages dans de nombreux domaines.»
La saison commence pour Mettler et Born les 17/18 avril à Monza. Dès la semaine prochaine (25/26 mars), les essais officiels sont prévus au Castellet.
Outre Mettler, d'autres pilotes suisses ont également annoncé ces jours-ci leur programme GT pour 2021. Simona De Silvestro disputera une deuxième année dans l'ADAC GT Masters. Le natif de Thoune passe de l'équipe Bernhard à Herberth Motorsport au sein de Porsche. Raffaele Marciello continuera également à courir dans la populaire série GT3 en Allemagne. Le Tessinois pilotera la Mercedes AMG jaune de l'équipe HTP-Winward. Ricardo Feller a également effectué un changement d'équipe. Au lieu de piloter pour Mücke, le pilote argovien pilotera pour Land Motorsport aux côtés du vétéran Christopher Mies en 2021.
Actuellement, c'est le moment des différentes formations des officiels, qui ne peuvent malheureusement pas être réalisées en "présentielle" en raison des développements épidémiologiques. Pour cette raison, la Commission sportive nationale (CSN) a approuvé la demande du Comité officiels et a fixé les cours de formation de 2021 comme suit :
Les Directeurs de course /Commissaires sportifs actifs (y compris les candidats) qui détenaient une licence en 2020 peuvent commander leur licence 2021 au moyen du formulaire de demande de licence et la recevoir sans autres exigences de qualification.
Les Directeurs de course /Commissaires sportifs actifs (y compris les candidats) qui n'étaient pas titulaires d'une licence valide en 2019/2020 peuvent commander leur licence 2021 au moyen du formulaire de demande de licence et doivent également passer un test à choix multiples.
Les Directeurs de course /Commissaires sportifs intéressés (y compris ceux qui étaient en possession d'une licence avant 2019) s'inscriront auprès du bureau d'Auto Sport Suisse et seront formés par le comité des officiels à l'occasion d'une session de formation en soirée en face à face (max. 5 personnes par soirée, dates à déterminer en concertation avec les intéressés) et devront passer un test à choix multiples dans le cadre de cette formation.
Nous sommes convaincus qu'avec cette forme de renouvellement de licence ou d'opportunité de formation, nous répondons aux réglementations en vigueur et avons ainsi une garantie minimale que l'expertise existante n'est pas perdue.
Vous pouvez trouver le formulaire de demande de licence : https://motorsport.ch/fr/automobile/licences-reglements
Si vous avez des questions ou des incertitudes, n'hésitez pas à contacter le Comité des officiels via info@motorsport.ch.
Marcel Fässler, l'un des plus grands pilotes suisses, fait ses adieux à la compétition professionnelle active. Le triple vainqueur du Mans dirige à partir d’aujourd'hui le département de sport automobile de Sportec et participe également activement au développement du simulateur de F1 d'Alfa Romeo Racing en tant que pilote.
Marcel Fässler fait ses adieux. L'un des pilotes suisses les plus performants de tous les temps arrète la compétition active après 37 ans. Les 12 heures à Sebring en novembre dernier était sa dernière grande course.
Malgré son adieu des pistes de course du monde entier, Fässler restera impliqué dans la compétition. Fort de son immense expérience, l'homme de 44 ans dirigera désormais le département du sport automobile de Sportec. L'objectif est de permettre à l'écurie suisse de s'imposer un jour dans les courses d'endurance, où le Schwytzois a dominé pendant plusieurs années. Pour le moment, cependant, Fässler fait beaucoup des essais lui-même. Il teste la toute nouvelle KTM GTX, qui est représentée en exclusivité par Sportec.
En outre, le père de quatre filles est régulièrement à Hinwil en tant que pilote de développement dans le nouveau simulateur de Formule 1 d'Alfa Romeo Racing. «C'est un travail formidable qui m'honore et que j'apprécie beaucoup», déclare Fässler. L'ambassadeur du TCS continuera également avec ses propres cours de conduite sportive du TCS et apportera son expertise en tant qu'expert télévisuel sur mySports en tant que co-commentateur des courses de Formule E.
«Je suis ravi que la transition entre ma carrière de pilote et ma nouvelle vie professionnelle se soit déroulée sans heurts», déclare Fässler. «Et c'est une confirmation du travail que j'ai accompli jusqu'à présent que mon expérience de pilote de course continuera d'être demandée.» Tout au long de sa carrière, Fässler n'a pas seulement été considéré comme un pilote rapide, mais aussi toujours comme un sportif très fair-play et, notamment dans les courses d'endurance, comme l'un des spécialistes absolus de la conduite de nuit.
Parmi les faits marquants de la course de Fässler, on peut citer:
Auto Sport Suisse souhaite à Marcel Fässler le meilleur dans sa nouvelle phase de vie. L'ASS le remercie spécialement pour les services qu'il a rendus au sport automobile suisse.
La Liechtensteinoise Fabienne Wohlwend s’engagera cette année une fois de plus dans deux compétitions. En dehors de son engagement dans le Ferrari Challenge Europe, la jeune pilote de 23 ans participera également aux W Series en Formule 1.
Tout roule pour Fabienne Wohlwend dans le sport automobile. La jeune pilote de 23 ans, originaire de Schellenberg au Liechtenstein, va s’engager cette année dans deux compétitions. En plus de son engagement dans le Ferrari Challenge Europe avec l'équipe de course zurichoise Octane 126, Wohlwend participera à nouveau à la W Series, un championnat de Formule 3 entièrement féminin qui a été revalorisé par rapport à sa première année en 2019. Au lieu d’avoir lieu dans le cadre du DTM comme auparavant, les 18 femmes seront sur la grille de départ de huit courses de Formule 1 sélectionnées (dont deux à l'étranger). Tout commencera le 26 juin au Castellet.
Wohlwend est et reste la seule femme pilote germanophone. Avec une 6e place au classement général pour sa première année, cette spécialiste en économie bancaire de formation s'est automatiquement qualifiée pour une nouvelle saison. En 2021 (les W Series ont été annulées en 2020 à cause du coronavirus), Wohlwend vise une place dans le top 3 et sa première victoire. La rapide Fabienne aurait déjà pu y arriver en 2019 à Misano. «Mais j'ai gâché cette opportunité dès le départ», constate Wohlwend.
Fabienne Wohlwend ne tarit pas d'éloges sur la première série féminine de courses. Elle réfute résolument le reproche selon lequel cette série sépare les hommes et les femmes dans les courses en constatant: «Les organisateurs ne veulent pas nous priver des séries dans lesquelles courent principalement des hommes. Ils veulent juste nous promouvoir de manière plus ciblée et faire de nous de meilleures pilotes.» C’est pourquoi la série W propose un «pack complet». L’encadrement par des ingénieurs, entraîneurs de pilotes, professionnels du fitness et experts des médias fait partie des pierres angulaires de la Formule 3 féminine. «On aurait certes aussi pu laisser toutes les gagnantes de la course par élimination participer à n'importe quelle série. Mais de cette façon, la promotion est beaucoup plus efficace.»
Mais la W Series n'est pas seulement un terrain d'entraînement pour les pilotes féminins automobiles. Celles qui se qualifient pour la série W courent gratuitement. Cela n'est possible que parce que l'Écossais Sean Wadsworth, un investisseur puissant, sponsorise ce championnat. Wadsworth est un ami proche de David Coulthard, également cofondateur des W Series, et distribue généreusement les prix. La championne 2019, l'Anglaise Jamie Chadwick, a reçu une prime d'un demi-million de dollars. «Comme ce prix n'est pas lié à un championnat spécifique, on peut décider soi-même de la manière dont on souhaite l'investir dans sa future carrière», explique Wohlwend. Chadwick a participé à la Formule 3 régionale de 2020 en y investissant le prix de la Série W et elle a terminé sur le podium dès la première course.
Petit inconvénient de la série W: comme tout est payé, il n'y a pas d'espace publicitaire pour les femmes sur les voitures et les combinaisons de course. «Mais j'ai toujours un revenu d’appoint dans le Ferrari Challenge», dit Wohlwend, qui est la seule femme dans le groupe des professionnels et qui y a récemment remporté trois podiums lors de la récente finale à Misano qui avait dû être reportée. Pour la vice-championne, la nouvelle saison débutera à Monza au début du mois d'avril. Son objectif n’est pas encore décidé. Selon Wohlwend, il dépendra un peu de la liste des participants. «Et je n'ai pas encore vu cette liste.»
La première manifestation de l'autobau CSK aura lieu les 10/11 avril 2021 à 7 Laghi (ITA) et il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch
La clôture des inscriptions pour la première course est fixée au 31.03.2021, 24h00.
Tu as par ailleurs la possibilité de t’inscrire maintenant pour toute la saison et cela également via le portail www.go4race.ch. En cas d’inscription à toute la saison, 1 des 5 courses est gratuite.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points !
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2021 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Le Zougois Philip Ellis a obtenu un cockpit en DTM pour 2021. Il a expliqué dans une interview à Auto Sport Suisse comment il s'y est pris, quelles sont les chances qu'il entrevoit pour lui-même et pourquoi il se sent parfaitement suisse.
Félicitations pour ton contrat DTM. Tout s'est passé très vite...
Philip Ellis: C'est vrai. Alors que les choses ne se sont pas passées de manière optimale au cours de la première moitié de la saison 2020, je m'étais déjà pratiquement résigné au même programme cette année. Même une semaine après ma victoire à Daytona, c'était calme – terriblement calme. Mais ensuite tout s'est passé très vite. En trois semaines, l'accord était signé.
Ta victoire à Daytona a donc quand-même permis de décrocher le contrat DTM?
Oui, apparemment. Mais avec un certain retard. J'avais espéré que cette victoire serait suivie d'une réaction immédiate. Mais cela a juste pris un peu plus de temps que ce que j'avais imaginé.
C'est la preuve une fois de plus qu'il suffit parfois d'une seule course ou d'un succès pour pouvoir accéder à quelque chose de grand, dans ton cas à un contrat DTM.
Oui, c'est effectivement le cas. Il y a des choses que l'on ne peut pas accélérer «artificiellement» en sport automobile. Parfois, il suffit d’un seul événement pour exercer un impact déterminant sur ta carrière. Pour moi, les dernières semaines ont en tous les cas été très palpitantes.
Avec ton expérience en GT3, te considères-tu comme un vrai débutant en DTM?
Je suis en GT3 depuis quatre ans. Et comme la Mercedes que je vais conduire en DTM ne se distingue techniquement pas beaucoup de la voiture que j'ai conduite jusqu'à présent, je devrais être bien préparé. Je ne connais certes pas tous les circuits du calendrier. Mais cela ne devrait pas poser de gros problèmes.
Ton coéquipier Lucas Auer a cinq ans d'expérience en DTM. Est-ce un avantage ou un inconvénient pour toi?
Il a non seulement cinq ans d'expérience en DTM, mais il connaît aussi la voiture GT3. À cet égard, il sera certainement une référence pour moi. Je peux sans doute apprendre beaucoup de choses de lui, notamment au niveau de la tactique ou du timing des arrêts aux stands. Il connaît le DTM sur le bout des doigts.
Tu as partagé une voiture dans les GT Masters ces dernières années. En DTM, tu es seul. Est-ce pour toi un grand changement?
Oui et non. La comparaison directe avec mon coéquipier dans la même voiture va certainement me manquer. Mais en revanche, je n'aurai plus à faire de compromis. Je pourrai adapter complètement la voiture à mes besoins.
Qu'est-ce qui a fait pencher pour toi la balance en faveur du DTM aux dépens du GT Masters?
Je pense qu'une chance comme celle-ci ne se présente qu'une seule fois. Je devais donc impérativement la saisir. De plus, je suis fier de participer en tant que pilote d’usine AMG DTM au retour de Mercedes. Pour moi, il s'agit en quelque sorte d'une étape logique de ma carrière.
Quelles chances penses-tu avoir lors de ta première saison?
C'est difficile à dire. Je suis curieux de connaître la classification des voitures. Le DTM a son propre système pour la balance des performances. Nous devrons attendre les deux premiers week-ends de course pour avoir une idée plus précise. Mon objectif est évidemment de me retrouver dans le peloton de tête.
Quand prendras-tu place dans la voiture pour la première fois?
Dans deux semaines lors d'un test. Mais je ne peux pas encore dire si ce sera déjà la voiture DTM. Comme je l'ai dit, à part le paquet aérodynamique, il n'y a pas de différence entre les voitures. Nous aurons le premier test DTM officiel en avril.
Ton père est Gallois, ta mère Allemande. Tu as grandi et vis à Zoug. Te sens-tu entièrement suisse?
Je me sens incontestablement suisse sur toute la ligne. Mes parents sont mon seul lien avec la Grande-Bretagne ou l'Allemagne. J'ai vécu en Suisse depuis l'âge de six ans. Et au cours des deux années passées, j'ai aussi couru avec une licence de course suisse.
Mais tu n'as pas encore de passeport suisse.
Non, pour l'instant, j'ai seulement le passeport britannique. J’attends toujours le passeport suisse. Mais je suppose que ce n'est qu'une question de temps. Ma soeur l'a déjà.
La première course du championnat suisse des slaloms à Bière a été reporté. La course, qui devait initialement avoir lieu au début du mois de mai, se déroulera désormais les 30 et 31 octobre.
Le calendrier du championnat suisse des slaloms 2021 subit un nouveau changement de date. Le slalom de Bière, qui était devenu l'ouverture de la saison début mai en raison du report de Frauenfeld, n'aura plus lieu que les 30/31 octobre. Dans l'état actuel des choses, le championnat suisse des slaloms débutera désormais avec le slalom de Romont les 26/27 juin.
En l'état actuel des choses, Bière accueillerait la finale de la saison à la fin du mois d'octobre. Il s'agit – selon l'organisateur – de la seule date libre au caserne de Bière. Pour plus d'informations sur la 55e édition du slalom près du Lac Léman, consultez le site www.slalom-de-biere.ch
Les préparations pour la 17e édition de l'Arosa ClassicCar se déroulent comme d'habitude – malgré la pandémie de Corona. Comme l'année précédente, l'organisateur maintient sa date de début septembre.
En 2020, l'Arosa ClassicCar a été l'un des rares événements de sport automobile en Suisse à se dérouler malgré la pandémie de Corona. Cette année, l'événement populaire pour les voitures de course historiques aura lieu comme prévu du 2 au 5 septembre. C'est ce qu'a annoncé l'organisateur dans un communiqué de presse aujourd'hui.
Dans le même temps, les inscriptions ont également été ouvertes. Les pilotes et les commissaires qui souhaitent participer à la 17e édition de l'Arosa ClassicCar peuvent dès à présent s'inscrire via ce lien. Tous les marshals qui s'inscriront avant le 30 avril 2021 participeront au tirage au sort d'un séjour de deux jours à Arosa, comprenant l'hébergement à l'hôtel et une représentation au Humorfestival d'Arosa 2021.
Comme l'année précédente, il y aura différentes catégories à l'Arosa ClassicCar. Outre la catégorie de régularité (Classic & Sport Trophy), la catégorie de compétition (Standard & Formula) et la catégorie de démonstration (Alpine Performance), cette année, il sera également possible d'inscrire un copilote dans la catégorie «Arosa Classic Trophy».
Le programme d'accompagnement sera également passionnant. Avec Porsche, l'Arosa ClassicCar a trouvé un partenaire automobile intéressant. De plus amples informations sont disponibles sur le site www.arosaclassiccar.ch
L'ACO a annoncé la liste d'inscription provisoire pour les 24 heures du Mans, qui a été reportée au mois d'août. Au total, sept pilotes suisses seront sur la grille de départ.
Après que l'organisateur ait informé il y a une semaine que les 24 heures du Mans n'auront pas lieu en juin mais seulement les 21 et 22 août, la liste provisoire des participants a maintenant été publiée. Sept pilotes suisses seront sur la grille de départ.
Tout d'abord Sébastien Buemi, qui en tant que champion en titre vise sa quatrième victoire consécutive au Mans. En dehors de la voiture jumelle, le pilote de l’écurie Toyota n'a pas de rivaux écrasants à craindre. Dans la classe supérieure (nouvellement appelée Hypercars), seules cinq voitures sont inscrites au total. Cependant, la voiture Alpine n°36 et les deux nouvelles voitures de Glickenhaus ne devraient pas être une trop grande menace. Les questions les plus intéressantes seront: Quelle est la stabilité des deux Toyotas durant une course de 24 heures? Et quelle est la force de la concurrence des LMP2, qui pourrait bien constituer une menace pour les hypercars en termes de réglementation?
La LMP2 offre le plus grand nombre de participants. Trois Suisses espèrent monter sur le podium: Fabio Scherer avec l'équipe championne du monde United Autosports, Louis Delétraz avec WRT et Esteban Garcia avec son équipe de course suisse Realteam Racing.
Neel Jani, qui participera avec une Porsche 911 RSR-19 d'usine, a également de bonnes chances de gagner dans sa catégorie. Le vainqueur du Mans 2016 doit affronter six concurrents (2 Porsche, 2 Ferrari et 2 Corvette) en LMGTE Pro.
Dans la classe GT amateur (LMGTE Am), 24 voitures au total sont inscrites. Thomas Flohr (sur une Ferrari AF Corse avec l'ex-pilote Sauber Giancarlo Fisichella) et Rahel Frey (dans l'équipe féminine Iron Lynx Motorsport) y arborent le drapeau suisse.
L'équipe Emil Frey Racing engagera cette année trois Lamborghini dans le cadre du GT World Challenge Europe. La voiture numéro 14 prendra le départ avec un trio de pilotes entièrement suisse.
En 2020, l'équipe Emil Frey Racing est montée sept fois sur le podium du GT World Challenge. Au classement général, l'équipe de Safenwil a terminé en cinquième position. En 2021, cette réussite pourrait même encore être surmontée, car au lieu de deux, Emil Frey Racing engagera cette année trois Lamborghin Huracán GT3.
Une attention particulière doit être accordée à la voiture portant le numéro de départ 14, car il n'y aura que des pilotes suisses dans le cockpit. En plus de Ricardo Feller, qui a roulé pour Emil Frey Racing l'année dernière, Alex Fontana participera aux courses de sprint et d'endurance. Fontana est également une personnalité connue chez Emil Frey Racing. Ce pilote originaire de Lugano a impressionné l'équipe avec de bonnes performances en 2018 encore à l’époque Jaguar. Le troisième du groupe est Rolf Ineichen. Ce Lucernois, un pilote de Lamborghini expérimenté, complètera Feller/Fontana dans les courses d'endurance.
«Je suis très enthousiaste à l'idée de faire à nouveau partie de l'équipe Emil Frey Racing en 2021», déclare Feller. «Je pense que nous avons également cette année une bonne équipe de pilotes sur les trois voitures. Nous, à savoir l'équipage n°14, allons courir dans la classe argent, ce que je considère clairement comme un avantage.»
«Je suis très heureux de travailler à nouveau avec Emil Frey Racing», déclare Fontana. «Piloter pour une équipe suisse, avec des pilotes qui sont tous suisses dans la voiture numéro 14, c'est bien sûr parfait pour moi en tant que pilote suisse ! Nous nous connaissons encore grâce à la saison 2018, qui s'est terminée avec beaucoup de succès. Je me réjouis de les retrouver et de conduire la voiture, qui est pratiquement nouvelle pour moi, car je ne l'ai conduite qu'une seule fois auparavant. Mais j'ai eu un bon pressentiment dès le début.»
Rolf Ineichen se réjouit lui aussi. «Conduire une voiture purement suisse et travailler avec une équipe suisse est bien sûr extraordinaire pour moi et cela ne s'est jamais produit jusqu'à présent dans ma carrière de pilote automobile à ce niveau et sous cette forme.»
Les deux autres Lamborghini seront également pilotées par des pilotes renommés. Sur la #163, Albert Costa, Norbert Siedler et Giacomo Altoè se relaieront alors que sur la #114, Jack Aitken, Konsta Lappalainen et Arthur Rougier prendront le volant.
La saison commencera les 25 et 26 mars avec les journées d'essai officielles au Castellet (F). Compte tenu de la situation actuelle, la première course (sur d à Monza (16-18 avril) se déroulera probablement sans spectateurs.
Le 24 octobre marque le 50ème anniversaire de la mort de Jo «Seppi» Siffert. Un livre qui sera publié ce mois-ci commémore l'un des plus grands pilotes de course suisses de tous les temps.
Jo Siffert a donné à la Suisse un véritable boom des courses dans les années 60. Siffert était proche des gens, venait d'un milieu modeste et, en tant que Fribourgeois, il était aussi proche des Suisses francophones que des Suisses germanophones. Siffert était un héros que l'on pouvait toucher, un ambassadeur que la Suisse a rarement vu.
L'auteur Jean-Marie Wyder, qui a déjà fait sensation avec des ouvrages tels que «Les Suisses au Mans» et "Les pilotes suisses de F1», compare même Siffert à Roger Federer, probablement le joueur de tennis le plus célèbre du monde aujourd'hui et le plus grand ambassadeur de son sport et de la Suisse. C'est pourquoi Wyder a basé son dernier ouvrage «Il s'appelait Siffert, Jo Siffert – His name was Siffert, Jo Siffert» précisément sur ce rôle d'ambassadeur. Le livre suit Siffert dans ses aventures (oui, c'était encore des aventures!) dans les 17 pays où il a couru.
Ce volume riche en photos (610 photos sur 432 pages) est un véritable hommage au 50e anniversaire de la mort de Siffert. Et il ne fera pas que ravir les fans inconditionnels de Siffert. Dans des moments comme celui-ci, après tout, chacun d'entre nous aime se délecter un peu du passé.
«Il s'appelait Siffert, Jo Siffert – His name was Siffert, Jo Siffert» sera publié à la mi-mars. Et peut déjà être précommandé dès maintenant sur www.lespilotessuissesdef1.ch au prix de 111 CHF (plus frais de port).
«Il s'appelait Siffert, Jo Siffert – His name was Siffert, Jo Siffert», par Jean-Marie Wyder, ISBN 978-2-8399-3057-4, 432 pages, 610 photos, publié par Turbo Editions, textes en français et en anglais.
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L'ACS Berne a annulé ses cours de formation/conduite à Hockenheim et Interlaken prévus pour le mois de mars. Une fois de plus, la réglementation relative à la pandémie de Corona est à blâmer.
Dans un bref message, l'ACS Berne a annoncé aujourd'hui que le cours de formation de Hockenheim (22/23 mars) ainsi que le cours de conduite sportive d'Interlaken (27 mars) n'auront pas lieu. La raison de l'annulation est bien connue....
«Nous regrettons de ne pas pouvoir diffuser de meilleures nouvelles et vous remercions d'en prendre note», déclare l'ACS Berne.
La prochaine formation est prévue pour le début du mois de septembre. Pour plus d'informations, consultez le site www.fahrkurs.ch
Bonnes nouvelles de deux pilotes suisses: Nico Müller continue à courir au DTM, Louis Delétraz participe aux European le Mans Series pour l'équipe belge WRT.
La Suisse est représentée de nouveau dans diverses séries de courses de haut niveau cette année. Deux pilotes ont annoncé aujourd'hui leurs programmes de course pour 2021.
Tout d'abord, il y a Nico Müller, qui participe aussi au Formule E, continuera également à piloter au DTM. Cependant, ce n'est plus pour l'ABT (comme il l'a fait ces cinq dernières années), mais pour l'équipe Rosberg, pour laquelle Müller a couru pendant deux ans à ses débuts au DTM.
«Je suis très heureux de retourner dans l'équipe Rosberg et de revenir au DTM en 2021», déclare Müller. «Aller à la chasse aux titres avec une Audi R8 LMS au début de la nouvelle ère avec une réglementation technique adaptée me motive beaucoup.»
Louis Delétraz a trouvé un nouveau défi. Le Genevois, qui a passé les quatre dernières années à courir en Formule 2, passera à l'équipe belge WRT et disputera l’European Le Mans Series 2021 dans une voiture LMP2.
«Je suis très heureux de pouvoir conduire pour WRT», a déclaré Delétraz. «Et surtout avec ce line-up (Robert Kubica et Yifei Ye, éd.). Pour moi, ce sera un grand pas en avant dans ma carrière.»
La Commission Sportive Nationale d’Auto Sport Suisse a discuté et validé lors de sa séance du mercredi, 17.02.2021 de l’attribution des pneus pour l'année 2021 (voir la liste ci-joint).
Le début de la saison de Formule E en Arabie Saoudite ressemblait à un tour de montagnes russes du point de vue des Suisses. Pour Edoardo Mortara en particulier, les deux premières courses étaient un cocktail d'émotions humaines...
Edoardo Mortara n'oubliera pas de sitôt le e-Prix de l'Arabie Saoudite. Pour de bonnes et de mauvaises raisons. Le Genevois a été l'homme de la première course, vendredi. De la quatrième place sur la grille, l'ancien pilote de DTM et l’ancien champion de F3 s'est hissé à la deuxième place à la fin. Sa manœuvre sur la longue ligne droite était particulièrement impressionnante. Là, «Edo» a dépassé deux voitures à la fois. Cependant, il n'était pas tout à fait à l'aise avec la situation: «J'ai 34 ans et je suis le père d'une jeune fille. Quand je suis dans la voiture et que je dois faire des manœuvres comme ça, mon cœur s'arrête.»
Le cœur de Mortara s'est également arrêté samedi. Lors d'une tentative de départ de course ordinaire, le pilote chevronné ne pouvait soudainement plus freiner et a accéléré tout droit. Heureusement, l'impact dans les barrières Tecpro à environ 140 km/h s'est terminé en douceur. «Il y a eu un retard d'un peu moins de 50 g à l'impact», a déclaré Mortara, qui est retourné sur la piste en bonne santé après un bref séjour à l'hôpital. Cependant, le départ espéré n'a pas eu lieu lors de la deuxième course. La voiture de Mortara n'était pas encore prête à temps.
Le week-end de Nico Müller a également connu des hauts et des bas. Le pilote du Dragon s'est qualifié pour le Super-Pole vendredi et était assez énervé après. La raison: son meilleur tour a été annulé à cause des drapeaux jaunes. «Cela n'a pas beaucoup de sens dans un contre-la-montre individuel», a déclaré Müller. «Soit on annule complètement, soit on laisse faire et compte le tour.» La 21e place dans la première course après être parti de la dernière ligne a naturellement été une grande déception pour le pilote bernois.
Lors de la deuxième course, Müller a ensuite eu la chance de son côté. Une fois de plus, il a réussi à atteindre le Super-Pole. Et sans une petite erreur de conduite, il aurait probablement été sur la première ligne de la grille. Müller est donc parti de la sixième position, a bénéficié d'une ou deux pénalités après la course et a marqué ses premiers points en Formule E en tant que cinquième.
Pour une fois, Sébastien Buemi n'a pas marqué de points. Le pilote habituellement fiable n'a pas répondu à ses attentes lors de la première course, partant de la 17e place et terminant à la 13e. L'homme d'Aigle s'est attaqué à la deuxième course à partir de la 8e place sur la grille, mais il a fini dans le mur. «Ce fut un week-end de course décevant. J'étais septième quand j'ai fait une erreur. C'est dommage car la vitesse était en fait assez bonne.»
Les victoires à Riyad sont allées à Nyck de Vries (NL) et à Sam Bird (GB).
Le mercredi 24 février 2021, le Conseil fédéral et l'Office fédéral de la santé publique ont annoncé de nouvelles mesures en rapport avec la pandémie COVID-19.
En raison de ces mesures, le cours de formation des commissaires de piste du samedi 20.03.2021 ne peut malheureusement pas avoir lieu et doit être reporté.
Le cours aura lieu le samedi 12 juin 2021 au centre de formaiton à Büren a.A. Nous espérons que d'ici là, nous aurons à nouveau l'occasion d'organiser des événements et des réunions avec des groupes plus importants. S'il n'est à nouveau pas possible de tenir le cours à cette date, il sera reprogrammé au printemps 2022.
Nous vous remercions de votre attention. Pour de plus amples informations, veuillez contacter Auto Sport Suisse.
Jasin Ferati (17 ans) s'aventure en Formule 3 et participera à la Formule Regional en 2021 pour l'équipe Monolite Racing. Les points forts du nouveau championnat sont les courses de Monaco et de Barcelone dans le cadre de la Formule 1.
Après sa première année chez Jenzer Motorsport en Formule 4, le passage à la Formule 3 est la suite audacieuse mais logique de la carrière de course de Jasin Ferati. La Formula Regional by Alpine, née de la fusion de l'Eurocup Renault et de l'ancienne Formula Regional, est une plateforme idéale pour les jeunes pilotes ambitieux. Les voitures utilisées sont les voitures de course de Formule 3 T-318 de Tatuu, des moteurs turbo de 1,8 litre d'Alpine avec 270 ch et des pneus Pirelli. Dix événements avec deux courses chacun sur les circuits de Formule 1 sont prévus, y compris des participations aux Grands Prix de Monaco et d'Espagne.
Ferati rencontrera des visages familiers du karting et des journées de Formule 4 en tant que pilote de l'équipe italienne Monolite Racing – entre autres, la Suisse romande Léna Bühler. «Je suis très enthousiaste à l'idée de faire des essais à Imola à la mi-mars. Le fait que je connaisse bien cette circuit est rassurant», déclare le natif de Winterthur, qui est sur le point de terminer son apprentissage. «Je pense aussi qu'il est bon que vous ne puissiez pas vous entraîner avec ces voitures de course à volonté, mais seulement dans le cadre des journées d'essai limitées. Ainsi, tout le monde a les mêmes conditions quand ça commence enfin.»
La première course du nouveau F3 Regional aura lieu les 24 et 25 avril à Spa-Francorchamps.
Demain vendredi, la septième saison de Formule E va commencer en Arabie Saoudite, et trois pilotes suisses y participeront. Auto Sport Suisse a eu avec eux un entretien sur leurs chances, les 60 heures passées en quarantaine et le nouveau statut de championnat du monde.
Les courses de Formule E reprennent. Un peu moins de 200 jours après la dernière course à Berlin, les voitures de Formule E vont se remettre à vrombir. Le premier double rendez-vous en 2021 aura lieu à Riyad, en Arabie Saoudite. Auto Sport Suisse a eu un entretien avec les trois représentants suisses Nico Müller (Dragon), Sébastien Buemi (Nissan) et Edoardo Mortara (Venturi) avant les deux premières courses.
Comment as-tu surmonté la quarantaine de 60 heures?
Nico Müller: C'était 60 heures qui m’ont paru longues. Mais on est prêt à le supporter si on peut faire à nouveau des courses en échange. Le temps a passé assez vite jusqu'au premier test Covid 19 au bout de 40 heures. J'ai même pu m'entraîner un peu dans la chambre d'hôtel. Mais le dernier tiers a été difficile. J'ai eu très envie d'air frais et de ciel bleu.
Sébastien Buemi: Les dernières heures ont en effet été un peu pénibles. Mais sinon, c'était supportable. J'ai pu me reposer et faire en même temps un peu d'entraînement dans la chambre d'hôtel. J'ai juste essayé de profiter un maximum de ce temps.
Edoardo Mortara: L'Arabie Saoudite exige en fait une quarantaine d'une semaine. Mais elle a été raccourcie pour nous les athlètes. C'est pourquoi ce n’était pas si grave. Celle de l'année dernière à Berlin m'a paru plus pénible.
Quel est ton objectif pour la saison?
Nico Müller: L'objectif est de progresser et de finir dans le top 10, c'est-à-dire de marquer des points. Cela ne sera pas facile. Le niveau a encore augmenté par rapport à 2020. De plus, nous sommes la seule équipe privée qui utilise et développe son propre groupe motopropulseur. Nous commencerons la saison avec « l'ancienne » voiture et nous n'allons passer au nouveau modèle qu'en cours de saison.
Sébastien Buemi: Ces dernières années, je n'ai jamais fait moins bien que la troisième ou la quatrième place. C'est pourquoi je vise naturellement aussi cette année la victoire. Il sera important d'obtenir constamment de bons résultats, car la concurrence va être rude.
Edoardo Mortara: C'est difficile de répondre à cette question. Nous nous sommes améliorés, nous avons fait quelques progrès, mais nous ne savons pas où nous nous situons par rapport à la concurrence. Je pense que nous ne pourrons évaluer nos chances qu'après le premier week-end. Je veux absolument finir dans le top 10. Cela devrait être réalisable compte tenu de l'expérience de l'année dernière.
Ta motivation est-elle devenue encore plus grande maintenant que la Formule E a le statut officiel de championnat du monde?
Nico Müller: Ma motivation a toujours été très grande. Cela ne changera donc rien. Que cette course ait maintenant le statut d’un championnat du monde officiel n'est qu'une confirmation et une récompense pour tous ceux qui participent à la Formule E.
Sébastien Buemi: C'est pareil pour moi. J'ai toujours tout donné et cela ne va pas changer, qu'il s'agisse d'un championnat du monde, d'une série de la FIA ou de tout autre championnat. Bien sûr, le statut de championnat du monde donne encore plus de crédibilité à la série elle-même. C'est important pour les sponsors et les partenaires.
Edoardo Mortara: Pour moi non plus, cela ne change rien. La série a certes gagné en prestige, mais je ne suis pas sûr que nous sommes chez Venturi en mesure de nous battre pour le titre. C'est pourquoi cela ne joue pas un rôle si important pour moi.
Le Kart Racing Club bernois organise chaque année des cours d’initiation au karting pour les futurs pilotes âgés de 7 à 11 ans. Ceux qui sont intéressés devraient rapidement s'assurer une place sur la grille des départs.
Le karting n'est pas seulement amusant, mais c'est aussi une bonne école de vie. Pour faciliter l'initiation des futurs pilotes de kart, le Club de karting bernois organise chaque année des cours d’sur la piste de karting de Lyss (BE). Les enfants âgés de 7 à 11 ans, d'une taille minimale de 1,25 mètre et d'une taille maximale de 1,50 mètre respectivement, peuvent y participer.
Le nombre de participants par cours est limité. Il est donc conseillé de s'inscrire rapidement. Le cours coûte 120 CHF. Il a lieu le mercredi de 13h30 à 17h30.
Si la pandémie du coronavirus n'entraîne pas de reports, il aura lieu aux dates suivantes:
26 mai
30 juin
18 août
22 septembre
Pour plus d'informations, prière de consulter le site www.kartsportbern.ch. Les futurs pilotes de kart peuvent également s'y inscrire. Avec un peu de chance, des célébrités suisses du monde de la course automobile (comme Neel Jani l'année dernière) seront sur place à l'une des manifestations pour donner des conseils aux jeunes talents.
Lors des Asian Le Mans Series, qui se sont déroulées en huit jours à cause de COVID-19, les Suisses avaient une nouvelle fois réalisé une bonne performance lors du deuxième week-end à Abu Dhabi.
La 4e place au classement général n'est pas tout à fait ce que Phoenix Racing avait espéré. Mais le nouveau venu en LMP2, avec Simon Trummer au volant, peut être satisfait. Après deux podiums le week-end dernier à Dubaï, Trummer a terminé 4e et 3e avec ses deux coéquipiers Matthias Kaiser (Liechtenstein) et Kelvin van der Linde (Afrique du Sud). Pour Trummer, cela aurait pu suffire pour monter sur le podium lors de la première course également, si une collision avec une voiture plus lente ne signifiait pas un arrêt de réparation imprévu.
«Il y a eu beaucoup d'accidents, malheureusement », dit Trummer. «Nous avons été touchés vendredi. Et samedi, malheureusement, le contrôle de traction s'est mis en grève. C'est dommage, parce qu'à Abu Dhabi surtout, nous avions un très bon rythme.»
L'équipe de Kessel Racing avait également des raisons de faire la fête. La Ferrari 488 GT3 pilotée par Takeshi Kimura, Come Ledogar et Mikkel Jensen a assuré la victoire dans la catégorie GT lors de la finale de samedi. La deuxième Ferrari de Kessel, avec Giorgio Roda, Francesco Zollo et Tim Kohmann, a terminé deuxième au classement général du GTAm.
En 2020, la Bernina Gran Turismo a été l'un des rares événements à se dérouler malgré la pandémie de Corona. La 8e édition en 2021 devrait également avoir lieu comme prévu.
La Bernina Gran Turismo a eu lieu en 2020 comme prévu. Seuls quelques participants de pays plus lointains (par exemple le Royaume-Uni, l'Inde, l'Australie et les États-Unis) ont dû annuler leur participation en raison de restrictions de voyage. L'édition 2021 devrait également avoir lieu comme prévu. A savoir, du 16 au 19 septembre.
Dans un communiqué de presse, l'organisateur a souligné que de nombreuses inscriptions ont déjà été reçues, mais qu'il reste encore des places disponibles. Ceux qui sont intéressés peuvent encore s'inscrire jusqu'au 30 mai. Les formulaires d'inscription sont disponibles sur le site www.bernina-granturismo.com
Martin Bürki est le roi du Championnat suisse de slalom. Comme beaucoup de ses concurrents, il est impatient de reprendre les courses. Auto Sport Suisse a eu un entretien privé avec le coureur bernois.
A quel point les courses te manquent-elles à l'heure du coronavirus?
Martin Bürki: Je pratique le sport automobile depuis plus de 30 ans. Alors il est évident qu'il me manque et pas seulement les courses, mais aussi les contacts humains. Mais j'ai quand même beaucoup roulé en voiture de course ces derniers mois. J'ai notamment apprécié de faire de la «conduite libre» sur les pistes de course internationales.
En 2021, six slaloms figurent au calendrier du Championnat suisse. Deux d'entre eux, à avoir Bure et Frauenfeld, ont vu leurs dates reportées plutôt qu'annulées en raison de la pandémie du coronavirus. C'est certainement encourageant dans une optique sportive, n'est-ce pas?
Oui, certainement. Et c'était déjà une bonne chose de publier un calendrier. Cela a permis d’émettre un signal positif.
Pour les pilotes comme toi, il y aura peut-être un programme chargé. De la fin juin (Reitnau) à la fin juillet (Anzère), il y aura une course tous les week-ends. T'en réjouis-tu?
Si le règlement général le permet et que nous pouvons réellement faire la course, ce sera certainement une période passionnante. La question est de savoir si cela sera possible. Et combien de pilotes viendront alors effectivement? Quant à moi, je sais que si un championnat est annoncé, je vais y participer à tous les coups.
Tu n'es pas seulement pilote, mais aussi chef d'équipe. Cela signifie que tu ne dois pas seulement maintenir ta propre motivation, mais aussi celle des autres en ces temps difficiles.
C'est vrai. Mon travail consiste en ce moment effectivement à motiver mon équipe. Et j'essaie de lui proposer de la variété. Si les assouplissements le permettent, je prévois de faire l'un ou l'autre test fonctionnel avec notre équipe MB Motorsport en mars/avril.
Les courses sans spectateurs sont-elles concevables pour toi en tant que pilote?
Oui, certainement. Nous devons composer avec cela.
Et comment l'envisage-tu dans l’optique d'un organisateur?
Si les spectateurs sont l'élément de soutien d'une manifestation, sa réalisation devient critique. Mais c'est toujours une question de marketing. Ces temps nous obligent à être innovants. Il existe d'autres championnats qui ont recours au Livestream. J'ai suivi quelques courses de côte à l'étranger de cette manière pendant la crise du coronavirus. La course de côte allemande offre elle aussi cette possibilité. Alors pourquoi n'y aurions-nous pas recours nous aussi?
Il y a un peu plus d'un mois, Horag Hotz Racing AG a fêté son 50e anniversaire. Il y a maintenant une raison de faire à nouveau la fête: Horag est désormais un partenaire officiel de Ligier.
Le nom de Ligier est étroitement associé à la Formule 1 jusqu'à ce jour. «Les Bleues» ont été l'équipe nationale française pendant de nombreuses années. Ligier a connu son meilleur moment en 1979/1980 avec des pilotes comme Jacques Laffite et Didier Pironi. Fin 1996, l'équipe traditionnelle a fait ses adieux à la Formule 1. En 2015, Ligier a repris la compétition. En tant que constructeur de voitures de sport, les Français ont depuis non seulement presenté différents modèles, ils ont même lancé ses propres championnats. En 2019, la Ligier JS Cup France, l'année dernière les Ligier European Series.
En 2021, une composante suisse sera ajoutée. Non seulement Ligier Automotive et Horag Hotz Racing AG travaillent désormais en étroite collaboration, mais Horag est également un partenaire officiel de Ligier. L'entreprise à Sulgen en Thurgovie aura pour tâche de promouvoir les voitures de course Ligier, en particulier les Ligier JS2 R et JS P4, en Suisse (et dans les régions voisins). Horag fournira également une assistance technique aux clients de Ligier et un service de pièces détachées.
«Je suis heureux d'intensifier nos relations avec Horag», déclare Jacques Nicolet, président de Ligier Automotive. «Horag est associé à la marque Ligier depuis de nombreuses années. C’est un acteur majeur du sport automobile avec une grande histoire qui remonte à 50 ans. Horag est un partenaire idéal pour développer nos activités en Suisse et dans les environs.»
«Ligier et Horag entretiennent une relation fructueuse depuis de nombreuses années», explique Benjamin Hotz, PDG de Horag et fils du fondateur de l'entreprise, Markus Hotz. «Nous avons pu établir une relation de confiance et sommes très heureux de représenter Ligier en tant que partenaire officiel. Nous sommes certains que les nouveaux championnats de Ligier en France, en Italie et en Europe attireront des équipes et des pilotes de notre région.»
Pour plus d'informations sur Ligier et Horag, consultez les sites www.ligiereuropeanseries.com et www.horag.com
Léna Bühler, originaire de Suisse romande, a terminé sa première saison en Formule 4 en 2020. Aujourd'hui, Bühler passe à la Formule 3 et va courir pour l'équipe française R-ace, qui a récemment connu un grand succès.
L'année dernière encore en Formule 4, Léna Bühler passera cette année en Formule 3. Plus précisément en Formule régionale, qui a fusionné avec la Renault Eurocup pour cette saison. La jeune pilote Bühler, 23 ans, conduira l'une des quatre voitures de l'équipe R-ace. Ses chances de réussite sont bonnes. R-ace a remporté le titre deux fois au cours des trois dernières années. L'année dernière, ils ont terminé à la deuxième place du championnat des pilotes.
«Je suis très heureuse de faire partie de cette équipe», a déclaré Bühler. «J'ai hâte de commencer. Et je tiens à remercier tous ceux qui ont rendu cela possible.»
Bühler a déjà passé deux jours à tester la Tatuus T318, qui sera utilisée en Formule régionale, au Castellet et à Barcelone. La première (sur dix) courses est prévue à Spa-Francorchamps les 24 et 25 avril. Le temps fort pour Bühler sera la course à Monaco dans le cadre de la Formule 1, à condition qu'elle puisse se dérouler dans la pandémie actuelle.
Le cours de licence Karting aura lieu le jeudi 24 mars 2021 sur la piste de karting de Lyss.
L’inscription peut être faite sous le lien suivant : https://motorsport.ch/fr/association/course-jobs
Le délai d’inscription fixé au mercredi 10 mars 2021.
En cas d'annulation à cause du COVID-19, une nouvelle date sera planifiée.
Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter.
En 2020, elle était la pilote suisse la plus rapide en kart. Aujourd'hui, Ekaterina Lüscher vise à performer dans la course de formule dans le cadre de la «Richard Mille Young Talent Academy».
Ekaterina Lüscher a entamé la saison 2020 avec trois victoires et le maximum de points lors du coup d’envoi du Championnat suisse de karting autobau. Au final, l'Argovienne de 14 ans de l'équipe Exprit Racing a terminé deuxième au classement général – 19 points derrière Elia Sperandio. Alors que ce dernier est en train de constituer son budget pour la première saison de Formule 4 italienne avec Jenzer (cf. lien ci-après), Lüscher a été acceptée dans la «Richard Mille Young Talent Academy». Elle effectue actuellement ses premiers essais avec le nouveau châssis Birel ART sur la piste de karting de l'Adria Raceway.
La «Richard Mille Young Talent Academy» est un programme réservé aux jeunes femmes. Et il est destiné à les initier à la course de formule « pas à pas ». Le fabricant de montres suisse Richard Mille est à l'origine du projet. Sa fille Amanda Mille est responsable du programme. Elle dit de Lüscher: «Ekaterina nous a vraiment conquis par son enthousiasme et sa passion pour la course. Elle communique très bien et nous sommes convaincus qu'elle incarnera l'esprit de la Richard Mille Young Talent Academy sur les pistes internationales de karting cette saison.»
Lüscher va affronter un programme ambitieux en 2021 avec de nombreux engagements dans différents championnats. Par exemple dans le FIA Karting European and World Championship, la WSK Super Master and Open Cup ainsi que la série Champions of the Future. Des engagements au championnat suisse de karting autobau ne sont en revanche pas prévus faute de temps.
Pour Lüscher, rejoindre la «Richard Mille Young Talent Academy» est une excellente occasion de prouver son talent. Sa prédécesseur, la pilote espagnole Maya Weug, a été la première femme à entrer à la «Ferrari Academy» après deux ans dans ce programme et disputera cette année sa première saison de Formule 4.
Pour Lüscher, la saison commencera fin février sur l'Adria Raceway avec les premières courses dans la WSK Super Masters Series.
Le Bernois Simon Trummer est monté deux fois sur le podium avec le nouveau venu en LMP2, Phoenix Racing, lors de la première manche de l'Asian Le Mans Series à Dubaï. Tout comme l'équipe de Kessel Racing dans le GTAm.
Simon Trummer et ses deux coéquipiers Matthias Kaiser (Liechtenstein) et Nicki Thiim (Danemark) ont fait de solides débuts lors de l'ouverture des Asian Le Mans Series à Dubaï avec deux troisièmes places en LMP2. Trummer a même pris la tête de la course de samedi. Cependant, en raison d'une collision dont il n'est pas responsable, son équipe Phoenix Racing a dû remplacer le carénage arrière. La voiture verte avec la n°5 a ainsi repris le combat pour la victoire dimanche lors de la deuxième course. Au bout après quatre heures de course, il ne manquait que 14 secondes à la deuxième place.
L'équipe de Kessel Racing est également montée sur le podium. Les Tessinois ont terminé deux fois troisième dans la GTAm. Raffaele Marciello n'a pas eu de la chance. Lors de la première manche, le pilote de la Mercedes a abandonné après 102 (sur 127) tours. Dans la deuxième course, lui et son équipe ont terminé à une ingrate quatrième place après être partis de la onzième position. Thomas Flohr a franchi la ligne d'arrivée à deux reprises. Le gentlemen-driver de St. Moritz a terminé respectivement à la onzième et douzième place dans la classe GT.
Le week-end prochain, la finale de l’Asian Le Mans Series est déjà prévue. Grâce à Corona, l'un des championnats probablement les plus courts aura lieu dans huit jours. Les courses 3 et 4 auront lieu à Abu Dhabi.
L'ACS Thurgovie a décidé, lors d'une réunion de sa commission des sports hier (jeudi), de reporter la 21ère édition des journées de courses automobiles à Frauenfeld au week-end du 17/18 juillet.
Après le slalom de Bure, qui aura désormais lieu le premier week-end de juillet, les journées de courses automobiles de l'ACS à Frauenfeld ont également une nouvelle date. Au lieu de la date initiale de fin avril, le slalom de Frauenfeld organisé par l'ACS Thurgovie aura désormais lieu les 17/18 juillet.
Comme Bure, Frauenfeld a également trouvé un week-end libre entre deux courses de côte (Massongex et Ayent-Anzère) comme date alternative. En reportant l'événement, les organisateurs espèrent (comme dans le cas de Bure) que la situation de la pandémie se sera améliorée d'ici là et qu'il y aura donc de meilleures chances que l'événement se déroule avec succès.
Malheureusement, selon l'organisateur, aucun spectateur ne sera non plus admis à cette date ultérieure. Cette décision fondamentale a été prise pour des raisons de sécurité et dans le but de mieux planifier le budget à l'automne 2020, alors qu'il était encore question d'un événement en avril de l'année prochaine.
Auto Sport Suisse salue le report de la date et a déjà adapté le calendrier.
Le respect, l'équité et une saine interaction sont les maîtres mots du sport. Parfois, cependant, ces valeurs sont littéralement foulées aux pieds. Le point de contact «Integrity de Swiss Olympic a pour mission d’aider à mettre au jour les abus.
Le sport promeut, défie, façonne et allie environ cinq millions de personnes en Suisse, quels que soient leur âge, leur origine et leur revenu. C'est pourquoi le sport est si précieux – pour chaque individu comme pour la société. Et chacun d'entre nous souhaite naturellement que le sport soit sain, respectueux et équitable.
Il est également important que le sport puisse être pratiqué dans un environnement sûr et qu'il soit protégé contre les abus tels que la discrimination, les brimades, les traitements injustes ou les méthodes d'entraînement trop dures. Malheureusement, on ne peut cependant pas exclure complètement les fautes et les abus.
C'est pourquoi Swiss Olympic, dont Auto Sport Suisse est membre, gère un centre de contact et de conseil initial, appelé «Integrity», pour toute personne souhaitant signaler des problèmes éthiques dans le sport. En tant que premier centre de conseil, «Integrity» est un point de contact sûr pour découvrir et éliminer les actes répréhensibles dans le sport suisse. Les rapports peuvent être effectués rapidement et facilement via un outil en ligne ou par téléphone et cela sur demande de manière totalement anonyme.
Auto Sport Suisse propose également sur sa page d'accueil divers articles sur le thème de «l'éthique dans le sport». Sous le lien, par exemple, la protection des enfants et des jeunes dans les courses automobiles et le karting est décrite. Ou encore les neuf principes de la Charte éthique du sport. Il vaut la peine d'étudier cette Charte de temps à autre!
Le Bâlois Miklas Born est sur le point de faire sa percée. En 2019, il participait encore au championnat suisse de karting. Cette année, il disputera le GT World Challenge pour l'équipe allemande SPS.
Les premiers mots de Miklas Born après avoir signé son contrat pour la saison 2021 étaient: «Je ne peux pas encore croire que je vais me mesurer aux meilleurs pilotes de GT3 du monde.» Compréhensible, car la carrière du jeune pilote bâlois de 18 ans continue de s'orienter vers le haut: Après une première saison réussie en voitures de tourisme (champion de la série 24h TCR 2020) Born prend la prochaine grande étape de sa carrière dans le championnat d'endurance du monde GT World Challenge.
Là, Born pilotera une Mercedes AMG GT3 de l'équipe SPS. Avec les 24 heures de Spa-Francorchamps comme point culminant de la saison, la plus grande course de GT3 au monde attend la jeune Basler en juillet.
Miklas Born: «Je suis incroyablement heureux de cette chance et je suis reconnaissant qu'une équipe aussi professionnelle et performante que SPS me donne la confiance nécessaire pour ma première saison en GT3. Et puis dans le GT World Challenge! Je ne m'attendais vraiment pas à cela. Je tiens également à remercier tous mes sponsors, ainsi que mon management, Mission Pro, qui s'est fortement engagée à mes côtés et m'a ouvert cette porte.»
Les noms des deux coéquipiers seront bientôt annoncés. Son coach et mentor Yannick Mettler est également en cours de discussion en tant que possible coéquipier.
La première course aura lieu le 18 avril 2021 à Monza, en Italie.
Le coronavirus oblige les organisateurs à improviser. L'organisateur des Asian Le Mans Series tiendra son championnat sur deux week-ends consécutifs – avec trois Suisses parmi eux.
Habituellement, les Asian Le Mans Series se déroulent sur des circuits en Chine, en Malaisie, en Thaïlande ou au Japon. En raison de la pandémie du coronavirus, les organisateurs ont toutefois été contraints de modifier leur programme. Quatre courses seront organisées. Mais celles-ci auront lieu dans les huit jours à Dubaï et à Abu Dhabi. Cela commencera ce week-end avec deux courses de 4 heures. Trois pilotes suisses participeront également à la manifestation.
L'un d'entre eux sera Simon Trummer. Le pilote de Kandertal a dû reporter son ouverture de saison. Ces trois dernières années, il a participé aux 24 heures de Daytona. Cette année, l'ex-pilote de Formule 1 Robert Kubica lui a arraché le cockpit avec une dot non négligeable. À Dubaï et à Abu Dhabi, Trummer sera désormais assis dans le cockpit du nouveau venu LMP2, Phoenix Racing. Le chef d'équipe, Ernst Moser, a une haute opinion de lui. Trummer partagera le cockpit avec la Danoise Nicki Thiim et le pilote liechtensteinois Matthias Kaiser (aussi avec une licence suisse) qui a remporté l'Ultimate Cup Series en 2019. Au total, il y aura sept voitures LMP2 sur la grille de départ.
Le Zurichois Raffaele Marciello nourrit l’espoir de remporter la victoire générale dans la catégorie GT. Le double citoyen, qui conduit sous licence suisse depuis 2020, misera sur une Mercedes AMG GT3, comme il l'a déjà fait la dernière fois avec sa deuxième place à Daytona. Également sur la grille de départ: Thomas Flohr. Le patron de VistaJet de Saint-Moritz, qui roulera également sous le drapeau suisse aux 24 heures du Mans en juin, pilotera une Ferrari 488 GT3 dans la catégorie GT, tout comme Marciello.
Kessel Racing engagera également deux Ferrari 488 GT3 lors des quatre courses de 4 heures aux Émirats. Mais sans des pilotes suisses. Le coup d’envoi sera donné à Dubaï jeudi avec les séances d'essais libres.
Une nouvelle date a été fixée pour le Slalom de Bure: cette course dans le Jura, qui était prévue pour la mi-mai et qui compte pour le Championnat suisse des slaloms, est maintenant reportée au 3 et 4 juillet.
Le slalom de Bure, qui était au départ prévu comme la troisième course du championnat suisse des slaloms 2021 est reporté à la demande de son organisateur. Au lieu d’avoir lieu comme prévu le week-end des 15 et 16 mai, ce slalom aura nouvellement lieu dans le Jura, près de la frontière française, les 3 et 4 juillet. Avec ce report, on espère que d’ici là, la situation générale de la pandémie et les chances d’une tenue réussie de cette manifestation se seront améliorées. Le slalom de Bure aura donc lieu pendant un week-end qui n’était jusqu’ici pas réservé à une course automobile – entre les courses de côte de Reitnau (27 juin) et Massongex (10/11 juillet).
Auto Sport Suisse salue le report de la date et espère que l’organisateur pourra lancer avec succès cette manifestation en début du mois de juillet.
Remise des prix officielle Karting 2020 – annulation
Remise des prix SIM Racing • Pilotes internationaux
En raison de la situation actuelle de la pandémie du coronavirus et des mesures prises pour la combattre, les grandes incertitudes au niveau de la planification des manifestations persistent. Pour cette raison et ne pouvant pas savoir dans les délais utiles si les mesures de lutte contre le coronavirus vont être assouplies en début mars, nous nous voyons malheureusement dans l’obligation d’annuler malgré tout la remise des prix officielle karting 2020 du 06 mars 2021 après avoir longtemps espéré qu’elle puisse avoir lieu.
Pour rendre hommage à leurs performances exceptionnelles en 2020, nous allons envoyer les coupes aux pilotes ayant droit à un prix et une coupe en début mars. Nous regrettons vivement ne pas pouvoir le faire comme d’habitude dans le cadre d’une cérémonie et félicitons par ce biais tous les pilotes de leur succès. Nous espérons naturellement que la saison 2021 puisse malgré tout commencer en avril et nous réjouissons d’ores et déjà d’assister à de nouvelles courses et manifestations passionnantes.
Nous vous présentons nos meilleurs vœux et vous encourageons de continuer à faire preuve de persévérance et surtout de prendre soin de vous!
Auto Sport Suisse
Lors des élections aux différents comités de la FIA (Fédération Internationale de l'Automobile) en décembre dernier, plusieurs représentants suisses ont également été élus ou confirmés. En plus des 4 représentants précédents, le président du NSK, Andreas Michel, a été nouvellement élu à la Commission des voitures de tourisme.
À l'occasion des dernières élections de la FIA en décembre dernier, les représentants suisses suivants ont été élus ou confirmés dans leurs fonctions au sein des différentes commissions:
Commission des Voitures de Tourisme, Andreas MICHEL (nouveau)
Commission des Courses de Côte, Filippo LURÀ (confirmé)
Commission de l'environnement et du développement durable, Monika FROEHLER (confirmé)
Commission des Voitures Monoplace, Bruno MICHEL (confirmé)
Commission Internationale du Karting, Patrick FALK (confirmé)
Roger Schnellmann et le Racing Team Köstli nourrissent de grosses ambitions: ils veulent être placés parmi les top 10 dans la course de côte de Pikes Peak fin juin. Ils s’y sont déjà inscrits!
Depuis 1916, la course de côte la plus difficile au monde se déroule dans les montagnes Rocheuses. Plus de 156 virages et une incroyable dénivellation de 1439 mètres caractérisent la course à Pikes Peak. Des superstars telles que Walter Röhrl, Ari Vatanen, Michèle Mouton et Sébastien Loeb ont écrit l'histoire de cette course de côte. Il faut maintenant y ajouter un autre chapitre, écrit par quelques ambitieux coureurs automobiles suisses.
Roger Schnellmann, vainqueur du FIA Masters, et l'équipe de Köstli Racing veulent conquérir Pikes Peak. Le Schwytzois de 36 ans devra effectuer le parcours de 19,99 km dans une Radical SR03 transformée. L'objectif de l'équipe du Tösstal (ZH) est clair: «Avec l'optimisation du moteur Hayabusa et l'amélioration de l'aérodynamique, nous voulons remporter une place parmi les Top 10.»
Pour atteindre cet objectif, les frères Roman et Sebastian Köstli ont besoin de plus de puissance. Celle du moteur est actuellement de 220 ch. Pour faire une impression durable à Pikes Peak, le moteur doit être doté de 600 ch. Pour rendre possible cette énorme puissance, il doit être renforcé par des pièces spéciales. Le châssis a également besoin de pièces spéciales pour le rendre plus robuste et capable de résister aux conditions rigoureuses. Il faut également un kit aérodynamique à forte poussée et des pneus spéciaux (plus souples).
Tout cela coûte de l'argent – il est question d’environ 100 000 francs suisses. «C'est pourquoi nous recherchons maintenant des sponsors potentiels», explique Schnellmann, qui se souvient encore du premier appel téléphonique. «Quand les Köstlis m'ont parlé de cette idée, je me suis mis à bégayer d'émotion... Ça m'arrive rarement!»
Pour transformer le rêve de la «Race to the clouds» en réalité, les Köstlis et Schnellmann ont établi un plan. Ils veulent que le budget soit réuni pour la fin du mois de février. Le déploiement devrait avoir lieu au début du mois de mai. Ensuite, ils prévoient quelques test sur la piste de course. Début juin, la voiture doit être prête à être embarquée. Le projet est enregistré. Roger Schnellmann est inscrit avec le numéro 80 dans la liste de départ de la 99e édition de la course de côte internationale de Pikes Peak.
Vous trouverez de plus amples informations sur l'équipe et le projet à l'adresse e-mail suivante: unlimited.pikes.peak@gmail.com
LMP3, GT, rallye, voiture de tourisme, drift challenge, karting et simracing – la deuxième édition des FIA Motorsport Games, qui se dérouleront au Castellet du 29 au 31 octobre, offriront tout ce que le cœur d'un pilote de course peut désirer.
La deuxième édition des FIA Motorsport Games, prévue en octobre 2021 au circuit Paul Ricard, affiche un programme étoffé, avec un nombre de disciplines représentées multiplié par trois. Pas moins de dix-huit disciplines sont en effet prévues, contre six lors de l’édition inaugurale en 2019 à Rome.
Initié en 2019, cet événement constitue une opportunité unique pour les pilotes du monde entier de défendre les couleurs de leur pays. Si les six disciplines, qui constituaient l’ossature de la première mouture, ont évidemment été conservées cette année, l’introduction de douze nouvelles amène une indéniable variété à l’événement.
L’ajout des prototypes multimarques LMP3 marque l’entrée en lice d’une nouvelle discipline d’Endurance au programme des FIA Motorsport Games 2021. La création de la catégorie GT Sprint dédiée aux pilotes professionnels constitue aussi une addition de choix et vient s’ajouter à la compétition GT, qui réunit quant à elle deux pilotes sur le principe Pro/Am.
Pour cette deuxième édition, les FIA Motorsport Games vont s’articuler autour du circuit Paul Ricard, mais également au-delà, le rallye devenant une discipline majeure. Disputée sur les spéciales asphaltes du massif environnant de la Sainte-Baume, l’épreuve verra quatre différents types de voitures s’illustrer. Les Rally2 à quatre roues motrices et les montures à deux roues motrices de la classe Rally4 tiendront le haut de l’affiche chez les véhicules modernes, mais la course mettra également à l’honneur leurs homologues historiques, toujours très populaires, avec des classements distincts pour le Rallye Historique et le Rallye Historique de Régularité.
L’événement mettra aussi l’accent sur les disciplines d’accès au sport automobile. Avec notamment l’introduction du Cross Car, qui donnera lieu à des compétitions distinctes pour les Juniors et Seniors sur le circuit Veynois près de Gap. Particulièrement spectaculaire, cette discipline tout terrain constitue une solution d’accès à la compétition à coût raisonnable pour les pilotes de tous âges, et incarne une première marche possible pour ceux désireux de s’orienter ensuite vers le rallye ou le rallycross. Au même titre que le slalom automobile, aussi au menu.
Les disciplines de base seront également sous les feux des projecteurs grâce au karting, dont la présence sera encore densifiée. Cela fait suite aux débuts réussis du slalom karting en 2019. L’édition 2021 verra l’entrée en lice de divisions supplémentaires, avec l’endurance karting et le karting sprint, cette dernière étant destinée aussi bien aux juniors qu’aux seniors.
De plus amples informations sur les différentes disciplines suivront. Une vue d'ensemble est disponible à l'adresse suivante: www.fiamotorsportgames.com
Philip Ellis (P1) et Raffaele Marciello (P2) ont fêté une double victoire dans la classe GTD aux 24 heures de Daytona. Le troisième Suisse, Rolf Ineichen, a dû abandonner la course.
La Suisse a également eu des raisons de jubiler lors de la deuxième grande course de 24 heures de l'année (après celle de Dubaï). Avec Philip Ellis et Raffaele Marciello, deux pilotes suisses sont montés sur le podium de la classe GTD à Daytona. Pour Ellis (28 ans), qui a grandi à Zoug, il s'agissait de sa première victoire (et cela à la première tentative). La joie et le soulagement sont d'autant plus grands après: «Je suis sans voix. Dire que Winward Racing participe pour la première fois à une course ici et la gagner d'emblée. C'est formidable de participer à ce succès. Cela n'aurait pas pu mieux se passer. Nous devons cette victoire à notre constance. Nous avons en effet été incroyablement constants pendant 24 heures. Pas de sanctions, pas de gros incidents, rien!»
Raffaele Marciello est également monté sur le podium lors de ses débuts à Daytona, en terminant deuxième à la première tentative. «C'était une course difficile pour nous. Dans la phase finale, nous nous sommes énergiquement pour nous protéger des poursuivants et en même temps avoir encore une chance de gagner. C'était en tous les cas vraiment très amusant», a déclaré le Zurichois, qui vit au Tessin depuis des années.
En revanche, Rolf Ineichen n’a pour une fois pas eu de chance à Daytona dans la Lamborghini Grasser. Ce pilote de Lucerne, qui a encore terminé troisième dans la course de qualification et a lui-même été couronné vainqueur du GTD en 2018, a dû abandonner la course en raison d'un problème électrique.
La victoire finale est revenue à Filipe Albuquerque, Ricky Taylor, Alexander Rossi et Helio Castroneves au service de Wayne Taylor Racing (Acura).
Le Valaisan Mike Coppens a participé le week-end passé pour la première fois au légendaire Rallye de Monte-Carlo. Auto Sport Suisse lui a demandé d’évoquer ses expériences.
Tu as participé pour la première fois à une course du Championnat du monde et tu as carrément choisi de le faire au Rallye de Monte Carlo! Comment tu l’as vécu?
Mike Coppens: J’ai toujours dit que si un jour, j’avais l’opportunité de faire un rallye international, je ne le ferais assurément pas à Monte Carlo, car c’est un rallye trop compliqué et trop «injuste»: même si tu prends zéro risque, tu peux trouver à la sortie d’un virage de la glace et tu sors de route! Et c’est précisément ce qui m’est arrivé. Sans prendre de risque, je suis tombé dans ce piège! Mais ce que j’ai vécu est incroyable et ce rallye n’est pas une légende pour rien. C’est un mythe. J’y retournerai direct, même si c’est le plus compliqué.
Jusqu’à quel point tu arrives à accepter d’avoir échoué si peu avant la ligne d’arrivée? Te consoles-tu en t’inspirant de l’idée olympique que participer est plus important que gagner?
L’idée olympique, c’est bien joli, mais quand tu investis tout ton cœur, ta passion et ton argent dans une cause, c’est une philosophie difficile à appliquer à la lettre! Chaque fois que je fais du sport, c’est pour faire le mieux possible et pour m’améliorer, avancer et comprendre! Mais il faut relativiser: je sais parfaitement que je suis un immense privilégié et qu’il y’a des enfants malades et des personnes avec de gros soucis en ce moment. Donc je pense ne pas avoir le droit de me plaindre!
Penses-tu que si cette sortie de route n’avait pas eu lieu, tu aurais pu faire partie des 25 meilleurs?
Une 20e ou 22e place aurait été parfaitement possible, mais le sort en a décidé autrement! Vu le plateau incroyable de cette année et mon manque d’expérience de ce genre de conditions, ça aurait été une bonne performance.
En quoi le Rallye de Monte Carlo est-il différent des autres rallyes auxquels tu as participé?
Grâce à Olivier Burri, j’ai pu faire connaissance du Rallye de Monte Carlo comme un pro. Nous avons effectué des tests sur des routes très différentes et à des conditions changeantes. Et pourtant: l’état des routes sur lesquelles tu rouleras ensuite à une vitesse élevée n’a strictement rien à voir avec ce que tu as expérimenté lors de la reconnaissance. Les pentes ne sont en partie pas protégées et si 50 «sangliers» t’ont précédé, tu ne reconnais plus la route… Je vais te citer un exemple que seul Monte Carlo peut te fournir: lorsque nous avons terminé la dernière épreuve spéciale le samedi après-midi, nous sommes descendus sur quatre pneus à clous les 210 kilomètres de route verglacée et enneigée jusqu’à Monaco. Trois heures plus tard, nous avons roulé avec nos pneus à clous au bord de la mer par un soleil radieux! C’est vraiment incroyable: bien des choses parfaitement planifiées vont être chamboulées tôt ou tard et il te faut faire preuve d’énormément d’improvisation.
Peut-on maintenant s’attendre à te voir régulièrement au Rallye de Monte Carlo comme Olivier Burri?
Je serai au départ du prochain Monte Carlo quoiqu’il arrive.
Que penses-tu de l’annulation du Critérium Jurassien?
J’imagine que pour les organisateurs, c’est compliqué! Mais je ne veux pas trop commenter les décisions des autres, car je n’ai pas tous les éléments en main pour le faire! Je me pose la question de savoir s’il n’aurait pas été plus judicieux de reporter la date et d’attendre encore un peu, mais j’imagine que ce sont aussi des questions que les organisateurs ont dû se poser. J’espère simplement que les autres rallyes pourront avoir lieu!
Voici malheureusement encore une mauvaise nouvelle. Le samedi 23 janvier, l'ancien pilote automobile Werner Wermelinger a succombé à une crise cardiaque à l'âge de 63 ans.
Le Lucernois est entré dans la course automobile en 1984 et a longtemps participé à des slaloms sans licence. En 1997, il est devenu champion suisse de voitures de série sur une Opel Astra GSi, puis il est passé à l'Opel Astra OPC et est devenu vice-champion de voitures de tourisme en 2003 après avoir livré des duels passionnants à Joe Lima alias Edy Kamm sur une Renault Clio.
«Il se réjouissait de prendre bientôt sa retraite, dont il aurait pu profiter en tant qu'employé de Migros dès avril prochain à l'âge de 64 ans», déclare Peter Wyss, rédacteur d’autosprint.ch, qui était encore en contact avec Wermelinger au début de l'année. «Werni a été un type bien, calme et un interlocuteur honnête, objectif et sans prétention.»
Dans cette période difficile, la société Auto Sport Schweiz présente ses sincères condoléances à la famille de Wermelinger et notamment à sa compagne Helen, ainsi qu'à ses parents et amis.
Beat Streit a durablement marqué de son empreinte la scène suisse des courses automobiles. En tant que photographe passionné, il a depuis des années photographié de nombreuses courses, notamment des courses de côte, mais aussi des manifestations historiques. La plupart d’entre nous connaissent ses photos (bystreitfotos.ch). Le 26 janvier, Streit est décédé après une longue maladie.
Streit, qui travaillait dans le secteur du bâtiment depuis 1982, a commencé à photographier des événements de sport automobile après avoir pratiqué activement la course automobile. Cependant, ce natif de Berne n'était pas seulement lié à l'automobile et notamment à la course automobile par ce seul hobby. Streit était aussi un véritable spécialiste des slotcars Carrera, un Alfisti avoué ainsi qu'un collectionneur et restaurateur de voitures à pédales anciennes en étain. Il a même partagé sa passion de collectionneur sur une page web spécialement créée à cet effet (tretautosammlerschweiz.com).
«Beat a toujours été un homme serviable et optimiste», annonce son collègue photographe Ramon Hänggi. «Il n’était jamais à court de plaisanteries et savait parfaitement comment profiter de la vie, même après les courses.»
Streit, qui aurait eu 59 ans en mars, laisse derrière lui sa femme Chantal et ses deux enfants Cédric et Michèle. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille et aux proches de Streit.
Cher(e)s pilotes,
Mesdames, Messieurs,
Après une année 2020 difficile, nous saisissons cette occasion pour vous présenter nos meilleurs vœux de succès et de santé pour 2021 tant dans votre vie privée que professionnelle en général et dans le domaine de la course automobile et du karting en particulier.
En dépit de la stagnation des chiffres de l'infection et d’une légère amélioration de la situation épidémiologique en Suisse, le Conseil fédéral a prolongé les mesures en vigueur jusqu'à la fin février et les a même renforcées. La situation reste en effet trop dangereuse en raison des mutations du virus. Même deux mois après notre dernière lettre, il est impossible de prévoir à quoi ressemblera la saison sportive de 2021. Ces dernières semaines, il a tout au moins été possible d'organiser à nouveau international des manifestations sportives (24H de Dubaï, Rallye Dakar, Monte-Carlo, etc.) avec des mesures de protection appropriées.
La saison sportive suisse est planifiée et le calendrier comporte de nombreuses courses. Nous sommes très optimistes et les développements attendus nous permettent d’espérer que la majorité des manifestations pourront effectivement avoir lieu. Nous partons du principe que le temps travaillera pour nous et pour notre sport.
Il se pourrait toutefois parfaitement que certaines manifestations isolées prévues en Suisse en 2021 doivent être reportées. Nous lançons donc d’ores et déjà aux organisateurs et aux participants l’appel de bien vouloir faire preuve de la souplesse nécessaire en matière de planification. Ce n’est pas tant le timing qui importe, mais la possibilité de faire vivre notre sport.
Les formations (commissaires sportifs, directeurs de course) et les cours (commissaires de piste, formation aux licences) prévus en février/mars devraient nous permettre de rafraîchir et de développer nos connaissances professionnelles actuelles, ce qui est une condition indispensable pour l'organisation et de la conduite des courses. Les commissions et comités responsables examinent actuellement si, et sous quelle forme, les cours seront organisés. Au besoin, des éléments numériques pourront être intégrés à la formation.
La planification bat son plein non seulement au niveau national, mais également au niveau international où les travaux pour l'année 2021 progressent. La Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) est en train de planifier les différents championnats et de s'occuper de l'organisation des FIA Hill Climb Masters et des FIA Motorsport Games qui sont prévus en octobre 2021.
Le secrétariat d'Auto Sport Suisse reste à votre disposition, même en ces temps difficiles et malgré le chômage partiel. Grâce à de nouveaux aménagements des locaux à notre disposition, nos collaborateurs peuvent continuer à travailler en présentiel. Les visites personnelles sont également possibles sur rendez-vous. Il va de soi que les règles d'hygiène en vigueur (y compris le port du masque) doivent être rigoureusement respectées.
Chers/chères pilotes, cher concurrents, chers organisateurs, officiels et fonctionnaires, notre communauté a fait preuve de solidarité dès le début de la crise. Cela rassure et motive tous ceux qui sont impliqués dans notre sport. Les courses d'automobiles et de karts auront également besoin de votre persévérance dans les mois à venir en attendant que notre sport retrouve sa vitesse de croisière!
Avec nos salutations sportives
Paul Gutjahr, Président de l’Association ASS
Andreas Michel, Président CSN
Patrick Falk, Directeur Secrétariat
Comme prévu, Olivier Burri a été le meilleur pilote suisse lors de la 89e édition du Rallye de Monte-Carlo. De l'autre côté de l'Atlantique, Rolf Ineichen a créé une bonne position de départ pour la course de 24 heures de Daytona.
À 57 ans, Olivier Burri est encore tout sauf dépassé. Ce pilote jurassien l'a prouvé lors de la 89e édition du Rallye de Monte-Carlo. Comme l'année précédente, Burri y a été le meilleur amateur. Un peu plus de 20 minutes derrière le vainqueur du classement général Sébastien Ogier, Burri avec son copilote Anderson Levratti (F) a terminé à la 18e place, égalant son résultat de l'année précédente. La performance de Burri, samedi matin, mérite une mention spéciale. Lors de la dixième spéciale, le vétéran de Belprahon a réussi à signer sur la neige et la glace le 13e temps au classement général avec la VW Polo R5. Seules quatre équipes ont été plus rapides dans la classe RC2 très fournie !
Mike Coppens, qui a participé pour la première fois à une course à Monte-Carlo (avec son copilote Fabrice Gordon) aurait également pu terminer parmi les 25 premiers. Mais le pilote Skoda de Verbier a dû abandonner après une sortie de piste lors de la 13e étape. Le deuxième meilleur Suisse (au 40e rang) est Sacha Althaus. Ce pilote jurassien a terminé 4e dans la classe RC4, mais aurait parfaitement eu la possibilité de monter sur le podium. Mais Althaus et sa copilote Lisiane Zbinden ont commis une erreur lors de la première épreuve qualificative du dimanche matin, ce qui leur a coûté beaucoup de temps. Pour Philippe Roux (68), qui participait pour la huitième fois au rallye de Monte avec son fils Christophe, l'aventure s'est terminée à la 46e place. Le pilote de la VW Polo a déclaré: «Je voulais vraiment franchir la ligne d’arrivée après avoir échoué la dernière fois en 2008 et j'y suis arrivé!»
De l'autre côté de l'Atlantique, les courses (avec une participation suisse) ont également repris. Lors de la course de qualification de 100 minutes pour les 24 heures de Daytona du week-end prochain, Rolf Ineichen est monté sur le podium à la troisième place dans la catégorie GTD. Ineichen a partagé sa Lamborghini Huracan de Grasser Racing avec le vétéran Mirko Bortolotti et va maintenant prendre le départ de la course en troisième position dans le groupe bien fourni (18 voitures). Le deuxième Suisse à Daytona, Raffaele Marciello (Mercedes AMG), a terminé à la dixième place de la course de qualification. Egalement sur la grille: Philip Ellis (Mercedes AMG), origine de Zoug.
Le pilote LMP2 Simon Trummer ne sera pas au départ. Ce pilote de Kandertal se concentre sur les Asian Le Mans Series. Là, Trummer (pour Phoenix Racing) entrera en action pour la première fois les 13/14 février à Dubaï.
Les pilotes suisses du CME devront attendre encore un peu. Les organisateurs ont annoncé vendredi que le coup d'envoi de la saison à Sebring (USA), prévu pour la mi-mars, tombe à l'eau. La course se déroulera à Portimão au début du mois d'avril. Les pilotes suisses du CME sont les suivants: Sébastien Buemi (Hypercar), Fabio Scherer et Esteban Garcia (LMP2), Neel Jani (LMGTE Pro) et Rahel Frey et Thomas Flohr (LMGTE Am).
Le championnat suisse des rallyes aurait dû débuter à la mi-avril avec le Critérium Jurassien. L'organisateur a maintenant annulé l'ouverture de la saison en raison des problèmes bien connus.
Les 16 et 17 avril, le Championnat Suisse des Rallyes 2021 aurait dû commencer avec le Critérium Jurassien. Mais en raison de la pandémie de Corona, le rallye ne peut avoir lieu. C'est ce qu'a annoncé l'organisateur dans un communiqué de presse aujourd'hui.
«Le format de la course, son timing, son parcours, ses dates, son concept, tout ou presque a été analysé et sous pesé pour tenter de trouver des solutions admissibles dans le contexte sanitaire que nous connaissons. A trois mois de la manifestation, il faut malheureusement se résoudre à tenir compte des trop nombreuses incertitudes et complications qui perturbent l’organisation d’un rallye automobile; le Critérium jurassien ne pourra avoir lieu en 2021.»
Et il poursuit ainsi : «Le report de la date plus tard dans la saison 2021 est lui aussi trop compliqué vu le calendrier des autres rallyes suisses et des manifestations régionales, ainsi que celui des cultures et prairies situées aux abords des épreuves du rallye. Le but de notre comité est de se consacrer à la mise du pied d’une édition au printemps 2022, nous l’espérons cette fois sans les moultes embûches de la Covid-19.»