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22.06.2023 Hommage à Marcel Wettstein
Marcel Wettstein Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Wettstein, 1950 – 2023

Marcel Wettstein est né le 7 octobre 1950 à Baden. Avec ses quatre frères et sœurs, il a grandi à Fislisbach (AG). Après l'école, il a fait un apprentissage de mécanicien automobile. Déjà à cette époque, il était fasciné par la course automobile. A 21 ans, Marcel a participé à sa première course. Lui et son frère aîné Fridolin se partageaient la voiture. C'est au volant d'une McNamara Formula Ford qu'ils ont pris le départ en monoplace lors de courses de montagne et de circuits en Allemagne. De 1974 à 1976, les frères Wettstein ont participé aux championnats suisse et allemand au volant de la Martini MK9 F3. Ce n'est que lorsqu'ils ont eu une deuxième voiture de course à leur disposition qu'ils ont pu se concentrer sur le championnat suisse. En 1981, il s'est alors assuré le titre de champion suisse des voitures de course sur une Ralt RT1 Formule 3.

Après sa carrière, il s'est occupé de voitures de course historiques, comme la McLaren-F1 de James Hunt, qui appartenait à Peter Heuberger. Wettstein a également remis en état l'ERA de Jost Wildbolz lors de manifestations de voitures anciennes. Et même le chanteur Peter Kraus, qui vit au Tessin, a été un client de longue date de Wettstein. L'ancien champion suisse a restauré aussi la Ferrari 512 M (modificato) et la Ferrari 512 BB LM Berlinetta Boxer Le Mans pour l'autobau Erlebniswelt de Fredy Lienhard à Romanshorn.

Depuis quelque temps, des problèmes de santé se faisaient sentir chez Marcel. Il ne s'est jamais vraiment remis d'une opération des calculs biliaires qu'il avait dû subir il y a quelques années. Mardi 11 avril, Marcel Wettstein nous a quittés pour toujours. Peu de temps après, son frère aîné Anton est également décédé.

Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à sa famille, en particulier à ses frères et sœurs Fridolin et Elsbeth, ainsi qu'aux parents et amis de Wettstein.

Texte : Elio Crestani

Wettstein Marcel Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Wettstein dans une Maserati 250F – à coté Niki Lauda

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21.06.2023 Le retour de Reitnau en 2024?
Reitnau 2019 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La course de côte à Reitnau devrait avoir lieu en 2024 © Eichenberger

A Reitnau, on travaille d'arrache-pied à un retour de la course de côte. En collaboration avec l'Equipe Bernoise, la manifestation traditionnelle devrait à nouveau faire partie du calendrier du sport automobile suisse en 2024.

D'une certaine manière, la course de côte de Reitnau n'a jamais vraiment disparu de la scène. Certes, la dernière manifestation, à l'époque encore sous la direction de l'ACS Mitte, remonte à 2019. Et ensuite, la pandémie et des problèmes financiers ont empêché d'autres éditions. Mais sur le site Internet de la commune de Reitnau, l'une des courses de côte les plus traditionnelles de Suisse a toujours continué à vivre. Sous le titre «Reitnau – un village qui vit et qui tremble», on trouve encore une référence à la course de montagne dans le Suhrental, 1453 jours après la dernière édition. Et en 2024, il devrait effectivement y avoir un retour.

C'est du moins le souhait de Marc Buchser qui, avec des amis et des connaissances, veut ramener la course de côte à Reitnau. Buchser est un habitant de Reitnau et un pilote de course – un mélange qui ne peut qu'être favorable à un retour de la course de côte. «Nous sommes un groupe de Reitnau qui ne pouvait tout simplement pas accepter que notre course de côte n'ait plus lieu», explique Buchser. «Nous avons donc demandé au conseil municipal si nous pouvions faire revivre la course. Et celui-ci a prêté une oreille attentive à cette idée dès le début.»

Comme Buchser & Co. ne disposent pas du savoir-faire nécessaire à l'organisation d'une course de montagne, il était clair que les «locaux» devaient se faire aider. Et c'est auprès de l'Equipe Bernoise qu'ils l'ont trouvée. L'association de sport automobile qui compte le plus de membres en Suisse organise depuis douze ans le slalom d'Ambri et participe également à la course de montagne du Gurnigel. «Ces dernières années, nous avons toujours cherché une deuxième manifestation à côté d'Ambri», explique la présidente de l'EB, Evelyne Woodtli. «Lorsque Marc, que je connais encore de l'époque où nous étions ensemble au Renault Classic Club, m'a approchée, il a été assez vite clair que nous allions poursuivre le thème de Reitnau.»

La première étape du retour de la course de côte est la création de l'«Association de la course de côte de Reitnau». Celle-ci aura lieu le samedi 1er juillet à partir de 17 heures au Schützenhaus de Reitnau. «Nous ne savons pas combien de personnes viendront», explique Buchser. «Il peut y en avoir entre 20 et 200, nous nous laisserons surprendre.»

Les initiateurs de la nouvelle association ont déjà présenté leur projet au conseil municipal de Reitnau. Il n'y a pas encore d'autorisation écrite, dit Buchser. «Mais ce que j'ai entendu me rend confiant.» Le plus grand obstacle reste à franchir pour l'association: la demande au canton. «Dans celle-ci, il est question que nous puissions transformer la route en circuit de course le dernier week-end de juin 2024», explique Buchser.

Et qu'en est-il du financement? Celui-ci a finalement été, c'est du moins ce qui a été communiqué, la raison principale pour laquelle l'ACS Mitte ne voulait plus continuer à organiser la course. «Organiser une course de côte à Reitnau coûte plus cher qu'un slalom à Ambri», explique Woodtli. «Mais nous ne devons pas oublier: A Reitnau, nous avons des recettes de spectateurs, pas à Ambri. De plus, nous avons l'argent pour cela à l'Equipe Bernoise. Finalement, nous voulons faire quelque chose pour le sport automobile suisse!» Et Buchser ajoute: «Nous ferons tout pour soutenir l'Equipe Bernoise en associant des entreprises locales à la manifestation.»

Si tout se passe comme le souhaitent les initiateurs, il devrait donc y avoir à nouveau des courses à Reitnau en 2024 – et pour de vrai! Et pas seulement sur la page d'internet de la commune...

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21.06.2023 Aperçu Slalom Chamblon: le 10e titre pour Bürki I ou le premier titre pour Bürki II?
Martin Buerki und Martin Oliver Buerki Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Qui va le faire? Martin Bürki (g.) ou Martin Oliver Bürki? © Eichenberger

La finale du Championnat suisse des slaloms est programmée ce week-end à Chamblon. La lutte pour le titre verra une nouvelle édition de «Bürki contre Bürki».

Le titre de champion de Suisse de slalom sera à l'ordre du jour de la sixième et dernière manche de ce week-end à Chamblon (VD). Le nom du champion 2023 n'est pas encore connu. Une chose cependant est sûre: la probabilité qu'il s'appelle Bürki est de 99,9 pour cent. Mais la question est de savoir si ce sera Martin Bürki sur une VW Polo (E1 1401 à 1600 cm3) ou Martin Oliver Bürki sur une BMW E33 (E1 2501 à 3000 cm3). Les deux Bernois, qui n'ont aucun lien de parenté ni d'alliance, mènent la danse après cinq manifestations (comme ils l'ont déjà fait en 2022) avec le nombre maximum de points, soit 100. De plus, comme ils ont vaincu le même nombre d'adversaires lors des manches précédentes, ils sont restés au coude à coude.

En supposant qu'ils parviennent à passer sans problème technique (ou accident) et qu'ils gagnent leur catégorie comme lors des slaloms précédents, le résultat final sera donc déterminé par celui qui aura battu le plus d'adversaires lors de la finale. Martin Oliver Bürki a pour cela les meilleures cartes en main. Certes, Bürki avec sa Polo a plus d'adversaires dans sa classe (20 contre 15 pour son concurrent en titre), mais pour Bürki avec sa BMW, les adversaires de division compteront aussi à Chamblon. Or, avec ces derniers, Bürki II compte 27 concurrents au total.

«Les choses sont ce qu'elles sont», déclare «Tinu» Bürki, nonuple champion suisse de slalom. «On fera les comptes à la fin. Cette année, je me suis déjà retrouvé au pied du mur lors de trois slaloms. Donc quelque chose peut toujours arriver.» Son challenger d'Amsoldingen le sait également. «Ce qui sera important, c'est que je réussisse une première manche à la fois sûre et rapide», explique Martin Oliver Bürki (37). «Après, nous verrons.»

Burri Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sur le podium: Stephan Burri est troisième au championnat © Eichenberger

Pour Martin Bürki (sur Polo), il s’agirait du dixième titre en slalom et du neuvième titre consécutif. Pour Bürki, qui concourt dans une catégorie de cylindrée plus élevée, cela constituerait son premier titre en slalom. Tous deux le mériteraient. Ces deux dernières années, les deux Bürki ont dominé le championnat. Cependant, en termes d'invincibilité, la série de Polo Bürki est plus impressionnante. Alors que Bürki II a subi sa dernière défaite dans sa catégorie à Frauenfeld en 2022 (le vainqueur était alors Hermann Bollhalder), le champion en série «Tinu» Bürki, âgé de 55 ans, a quitté le slalom de Bure en 2016 sans avoir obtenu le maximum de points!

Le pilote d'Interswiss Stephan Burri dispose de la position la plus confortable dans la lutte pour la troisième place sur le podium. Avant Chamblon, le pilote de la VW Scirocco noire et orange est à égalité de points avec le vainqueur du record du jour, Philip Egli, à la troisième place, soit seulement cinq points de moins que les Bürki. Cependant, Burri a jusqu'à présent vaincu plus du double d'adversaires qu'Egli. Si le Bernois, qui a été transféré à Affeltrangen (TG), n'avait pas fait tomber deux pylônes lors de la première manche à Ambri, il se retrouverait à présent grand favori dans la lutte pour le championnat.

Quant à Egli, il s'agit en premier lieu de remporter une autre victoire du jour à Chamblon. Le Glaronais, domicilié à Zurich, en a déjà remporté 47. Les «50» sont de plus en plus proches. «Mais en réalité, je n'y pense pas du tout», déclare Egli. «Je prends les courses une à une et je me réjouis de livrer à Chamblon un nouveau duel formidable à Lukas Eugster.» A Chamblon, il n'y aura pas de lutte à trois comme récemment à Bure. Marcel Maurer laissera sa Formule Renault 2.0 au garage ce week-end et pilotera à la place une Mini Cooper S dans la catégorie de son camarade de l'équipe Autersa-Racing, Martin Oliver Bürki. Victor Darbellay pourrait prendre sa relève. Le pilote Renault 2.0 de Martigny avait terminé quatrième au classement général l'an dernier à Chamblon. Lionel Ryter ne prendra pas le départ. Il aurait lui aussi eu de bonnes chances de monter sur le podium, mais il doit faire une croix sur la finale. «J'ai un problème avec l'aileron arrière qui ne pouvait pas être résolu durant le court laps de temps entre Hemberg, La Roche et Chamblon.»

Egli Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli vise sa 48e victoire du jour à Chamblon © Eichenberger

Samedi déjà (dans le cadre des courses LOC), la finale de la Suzuki Swiss Racing Cup se déroulera. Là aussi, la situation de départ sera des plus serrées. Deux points seulement séparent le leader Sandro Fehr et le deuxième du classement Marcel Muzzarelli . Si l'un de ces deux pilotes remporte la victoire, il pourra prétendre au titre de champion. Sinon, il faudra recourir à la calculette. En effet, dans ce cas également, si les deux ont des résultats identiques, ce sera le nombre d'adversaires battus qui sera déterminant pour le classement.

Le spectacle commencera le samedi matin à 7 heures avec les manches LOC sur le circuit de 4,3 kilomètres avec 66 portes situé sur le terrain de l'armée. Le dimanche (à la même heure), les participants et participantes NAT prendront le départ. Les courses se dérouleront à partir de 13h30.

Pour de plus amples informations sur le slalom de Chamblon, prière de cliquer sur ce lien.

Darbellay Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Darbellay pourrait fêter sa première place sur le podium à Chamblon © Eichenberger

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20.06.2023 Rapport du week-end 16/2023
Hirschi Ferrari Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi: De retour sur le circuit ©

Ce week-end, le sport automobile suisse s'est concentré sur la course de côte de La Roche (voir l’article sur motorsport.ch). Mais il y avait aussi des courses internationales avec participation suisse.

Nous savons que Jonathan Hirschi est un pilote de rallye doué, au moins depuis qu'il a remporté le championnat suisse des rallyes en 2022. Il a également prouvé à plusieurs reprises qu'il était rapide sur circuit, notamment lors des 24 heures du Mans. Ce week-end, le Neuchâtelois de 37 ans était à nouveau en piste – plus précisément lors de la quatrième manche de la NLS. Avec Luca Ludwig et Björn Grossmann, il a pris la deuxième place finale de l'équipe Octane126 lors de ses débuts avec la Ferrari 296 GT3. Pour Hirschi, il s'agissait du deuxième meilleur résultat sur la fameuse Nordschleife. Lors de la saison Corona 2020, le pilote polyvalent avait déjà remporté une manche de la NLS. La victoire avait toutefois été retirée à l'équipe Octane126, car l'inscription sur les pneus n'était pas conforme au règlement.

Yannick Mettler et Dexter Müller ont également fêté une place sur le podium lors de la troisième course du GT Open à Budapest. Le duo Mercedes, qui avait pris le départ pour la Suisse en 2022 lors des FIA Motorsport Games, a pris la troisième place dans la catégorie ProAM lors de la deuxième manche, après avoir terminé 7e lors de la première course. Dans la Formula 3 Regional, qui se déroule également sur le Hungaroring, Joshua Dufek a porté haut les couleurs de la Suisse en se classant 6e et 4e.

Marciello Podium GT British Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Tout en haut: Raffaele Marciello a gagné à Snetterton © Archives Marciello

Une fois de plus, Raffaele Marciello était au sommet. Le pilote d'usine Mercedes a remporté sa première victoire de la saison à Snetterton dans le cadre du championnat GT britannique. Au championnat, le Tessinois occupe la quatrième place intermédiaire après deux tiers de la saison.

Karel Staut, le représentant suisse à la FIA Kart Academy, a lui aussi réalisé une solide performance. Le jeune homme de 12 ans originaire d'Oulens-sous-Echallens s'est fait remarquer lors de la deuxième rencontre à Rødby au Danemark en terminant deuxième de son groupe de qualification. En finale, le jeune pilote de karting d'origine belge s'est battu pour passer de la 12e place sur la grille de départ à la 6e place. Après deux épreuves sur trois, Staut occupe la douzième place intermédiaire. La troisième et dernière course aura lieu fin juillet à Crémone (I).

Academy Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Karel Staut (rangée du milieu, 2e à partir de la gauche) représente la Suisse à la FIA Karting Academy © FIA

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19.06.2023 Course de côte La Roche – La Berra: Réplique de Berguerand à Hemberg
Berguerand Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eric Berguerand a établi un nouveau record de piste à La Roche © Cornevaux

Eric Berguerand a célébré la victoire du jour à la seconde course du Championnat suisse de la montagne à La Roche. Le champion de l'année dernière a été une catégorie à part dans le canton de Fribourg. Le plus rapide des pilotes de voitures de tourisme a été, comme à Hemberg, Roger Schnellmann.

Le coup d'envoi du Championnat suisse de la montagne du 11 juin à Hemberg aura été une affaire entendue pour Marcel Steiner. Le week-end dernier, lors de la deuxième course de La Roche à La Berra, le champion de l'année précédente Eric Berguerand a restauré l'ordre hiérarchique. Et de quelle manière! Le Valaisan de 44 ans a été le plus rapide dans les trois manches et s'est assuré la victoire du jour avec 2,8 secondes d'avance au cumul des deux meilleures manches. Il a également établi un nouveau record de parcours avec 1:39,128 min.

«A Hemberg, je n’étais tout simplement pas dans mon assiette», explique Berguerand. «Voilà pourquoi j'ai fait cette erreur. Cependant, je suis resté calme et à La Roche, tout s'est à nouveau bien mieux passé. J'ai mis des pneus neufs lors de la première manche et je sentais, grâce aux résultats des entraînements de samedi, que j'étais bien préparé. Avant le début de la saison, je prévoyais que le record de la piste tomberait à Hemberg. La possibilité d'améliorer le chrono à La Roche prouve le haut niveau auquel nous évoluons.»

Dans la lutte pour la deuxième place, Steiner s'est imposé sur le fil de 4 centièmes de seconde contre Robin Faustini. Ce dernier a eu un avantage en sa faveur après la deuxième manche, mais il a manqué de justesse de tirer profit de sa situation de départ favorable. «La voiture était excellente», a déclaré le pilote Osella. «Notamment grâce au soutien de la famille Lang, qui a été sur place. Cependant, nous avons eu des problèmes avec les pneus. Lors de la première manche, j'aurais pu mieux les amorcer. Dans la deuxième manche, ils ont surchauffé après un mauvais départ et lors de la troisième manche, ils n’ont plus fonctionné du tout. Mais je reste sur la brèche. Il me manque encore l'expérience. A cet égard, Eric et Marcel ont une longueur d'avance sur moi.»

Schnellmann Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Roger Schnellmann à nouveau le plus rapide en voiture de tourisme © Kaufmann

Le pilote Synfuel Steiner dans sa LobArt-Honda/Helftec a été sous pression après la deuxième manche. Le pilote d'Oberdiessbach a été contraint à abandonner, car le tuyau d'air de suralimentation de sa voiture de sport E2 a glissé «et je ne disposais plus d'aucune puissance». Le vainqueur de Hemberg s'est cassé les dents sur Berguerand. «Après la première manche, avec un retard de 0,7 seconde sur Eric, je gardais en réalité encore un excellent feeling. Mais lors de la troisième manche, les choses ne se sont plus passées comme je le souhaitais. Dans la partie inférieure du parcours, je voulais en faire trop.»

Juste derrière le top 3, le revenant Joël Volluz s'est emparé de la quatrième place au classement général sur son Osella FA30. En additionnant les deux manches les plus rapides, il a manqué au Valaisan tout juste trois secondes pour monter sur le podium. Thomas Amweg, cinquième au classement général, est lui aussi passé à côté du top 3 à La Roche, l'Argovien manquant toujours de puissance dans sa Reynard 95D, mais aussi d'expérience de conduite. Il a néanmoins été satisfait de sa première course. «Un chrono de 43 avec une voiture que je n'utilise que depuis deux week-ends me rend optimiste. J'espère que nous comblerons continuellement notre écart et aurons bientôt notre mot à dire sur le podium.» Amweg a toutefois dû renoncer à l'utilisation d'un contrôle de traction. «Actuellement, je roule encore sans aides électroniques à la conduite.»

Un seul autre pilote a réussi à faire trois fois moins de 1:50 min derrière lui: Joël Burgermeister. Le Thurgovien a une fois de plus réussi un week-end remarquable dans la catégorie des voitures de course monoplaces jusqu'à 2000 cm3. Avec une nouvelle victoire, le pilote de la Tatuus F4 a aussi établi un nouveau record de classe. Cette fois, il a clairement distancé ses concurrents directs Philip Egli en Dallara F3 (deuxième) et Marcel Maurer en Renault 2.0 (troisième). La quatrième place dans cette discipline est allée à Joël Grand, lequel a pris place pour la première fois dans la Wolf GB08 F1 Mistral et s'est imposé comme dixième au classement général avec un temps total de 3:45,136 min devant le pilote de voiture de tourisme le plus rapide, Roger Schnellmann.

Burgermeister Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Burgermeister a de nouveau été le plus rapide chez les voitures de course de 2 litres © Eichenberger

Dans la lutte pour la victoire du jour IS, on a assisté à un nouveau duel entre Bruno Sawatzki et Frédéric Neff. Les deux pilotes Porsche ne se sont pas fait de cadeaux et ont effectué toutes leurs manches dans une fourchette de 1:58,0 à 1:58,4 min. Tout comme à Hemberg, Sawatzki est finalement arrivé en tête. La Porsche de Neff devant faire l'objet de vérifications techniques supplémentaires après la manifestation (mot-clé: conduit d'air pour le refroidissement du moteur), son classement n'est pas encore définitif.

La troisième place dans la catégorie Interswiss de plus de 3000 cm3 est allée à Martin Oliver Bürki sur une BMW E33. Le Bernois disputera le Championnat suisse des slaloms ce week-end à Chamblon. Vous trouverez plus d'informations à ce sujet dans un aperçu qui sera publié mercredi sur www.motorsport.ch.

Les autres gagnants de classe à La Roche sont: Bruno Ianniello (Lancia Delta S4, E1 à 3500 cm3), Benoît Farine (Honda CRX, E1 à 3000 cm3), Sébastien Coquoz (Opel Kadett GTE, E1 à 2000 cm3), Martin Bürki (VW Polo, E1 à 1600 cm3), Ferdi Waldvogel (BMW M3 E30, IS jusqu'à 2500 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco, IS jusqu'à 2000 cm3), Christophe Oulevay (VW Scirocco, IS jusqu'à 1600 cm3) et Stefan Schöpfer (Audi 50, IS jusqu'à 1400 cm3). La victoire en TCR est allée, comme à Hemberg, à Patrick Flammer. La Renault Classic a également été marquée par un récidiviste: Thomas Zürcher s'est imposé face à Michael Schläpfer et Maverick Gerber. Simon Wüthrich (E1 jusqu'à 3500 cm3) a quant à lui essuyé un échec. Le pilote de Langnau, qui roule comme Steiner avec du Synfuel, a été contraint à l'abandon en raison d'un dommage à l'arbre de transmission.

Pour de plus amples informations sur les courses de côte de La Roche à La Berra, prière de consulter le site suivant www.courselaberra.ch

Et voici la suite des évènements:
8/9 juillet, Massongex
22/23 juillet, Ayent – Anzère
18-20 août, St.Ursanne – Les Rangiers
25-27 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Sawatzki Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Bruno Sawatzki a de nouveau remporté le duel Porsche © Kaufmann

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16.06.2023 Toni Büeler: «À La Roche, je sais où je vais!»
Bueeler Toni Hemberg 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Toni Büeler lors de la course de côte à Hemberg © Eichenberger/Kaufmann

Lors de la course de côte de Hemberg, l'ancien champion suisse de voitures de tourisme Toni Büeler a fait son retour après onze ans de pause. Il a manqué huit centièmes de seconde au pilote de Goldau pour établir un nouveau record de classe.

Toni Büeler est de retour! Le Schwytzois était déjà au départ du slalom de Frauenfeld au volant de sa Mitsubishi Lancer Evo RSC jaune et noire flamboyante. Mais uniquement à des fins de test. A Hemberg, le champion 2010 de voitures de tourisme a participé à une course de côte pour la première fois depuis onze ans. Pour Büeler, il s'agissait de sa première participation dans le Toggenburg. Lorsqu'il s'est «retiré» en 2011, la course de côte dans le canton de Saint-Gall n'avait pas encore été ressuscitée. «C'était une bonne chose qu'il y ait en tout cinq séances d'essais le samedi/dimanche», explique Büeler. «Cela m'a permis de mémoriser le parcours. En raison de l'herbe haute le long du parcours, je n'ai parfois même pas vu où il fallait aller.»

Ce ne sera pas le cas le week-end prochain lors de la deuxième course du championnat suisse à La Roche. Büeler connaît ce parcours par cœur. Pour cette raison, et parce que le nouveau châssis de Schläppi a fait ses preuves à Hemberg, on peut partir du principe que le pilote de Suisse centrale visera un nouveau record de classe au Lac de la Gruyère. A Hemberg, il ne l'a manqué que de huit centièmes de seconde. «Joe Halter et moi nous sommes livrés un duel passionnant», explique Büeler. «Alors que j'étais bien sûr désavantagé avec mon ‹char› qui pèse 1520 kilos.»

En outre, Büeler a eu du mal avec les pneus. «Je pensais que les gommes Avon tiendraient. Parce que le parcours de 1,7 km est très court. Mais sur les derniers mètres, ils ont commencé à graisser. Cela m'a fait perdre du temps.» Pour La Roche, Büeler passera donc d'Avon à Yokohama. Alors que d'autres pilotes doivent économiser leur «or noir» par manque de ravitaillement, Büeler, propriétaire d'une entreprise de pneus, ne manque pas de pneus. «Je suis à la source», sourit Büeler. «J'ai actuellement douze jeux de pneus que je peux utiliser.»

La question de savoir si Büeler effectuera la saison complète dans le groupe N (jusqu'à 4000 cm3) n'est pas encore gravée dans le marbre. Il lui manque des adversaires, dit-il. D'un autre côté, «tu peux aussi rouler sans problème avec cette voiture de rallye sur des circuits comme Massongex, qui sont très exigeants pour le matériel». Le facteur plaisir n'a pas non plus fait défaut à Hemberg. Quand-même: Büeler n'était pas entièrement satisfait de la répartition dans le paddock. «J'ai certes eu plus de place que jamais», dit en riant l'ancien champion de voitures de tourisme. «Mais j'étais logé à St. Peterzell – loin de tout.»

2010 bueeler Anzere Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
2010 Büeler est devenu champion suisse des voitures de tourisme © Kaufmann

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15.06.2023 Fabio Scherer: «Maintenant, nous voulons aussi décrocher le titre de champion du monde!»
Fabio Scherer le Mans 2023 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fabio Scherer avec le trophée du Mans pour la première place © Archives Scherer

Fabio Scherer, originaire d'Engelberg, a atteint un grand objectif en remportant la victoire au Mans en LMP2. Il prévoit maintenant de passer à l'étape suivante: avec son équipe Inter Europol, il veut maintenant aussi décrocher le titre de champion du monde!

Ce week-end, Fabio Scherer (24 ans) a remporté de manière sensationnelle la victoire de classe en LMP2 aux 24 Heures du Mans. Et ce, avec un métatarse cassé! Auto Sport Suisse s'est entretenu avec le «héros» du Mans.

Tout d'abord: comment va ton pied?
Fabio Scherer:
Je marche en ce moment avec des béquilles – pour la première fois de ma vie. Le métatarse gauche est cassé. Dans le jargon, on parle de fracture incomplète. Il reste à voir si les ligaments ont été touchés. Jusqu'à présent, le pied était tellement enflé que je n'ai pas pu faire d'IRM.

Comment l'incident s'est-il produit?
C'était après un quart d'heure. C'était une phase de safety car et nous avons profité de ce moment pour changer de pilote. Quand je suis sorti de la voiture, la Corvette avec Nicky Catsburg au volant est arrivée par derrière et m'a roulé sur le pied. J'ai ensuite eu quatre heures de repos, j'ai mis du froid sur mon pied et j'ai eu recours à l'acupuncture. Je voulais absolument continuer à rouler.

Avec succès – comme on peut le voir. Quelle a été votre recette pour gagner dans la catégorie LMP2?
Je pense que nous avons déjà posé la première pierre l'année dernière, lorsque mon ancien ingénieur en chef de l'époque de la Formule 3 a rejoint l'équipe. Nous avons beaucoup travaillé sur les détails. Et nous avons fait une course sans faute, à l'exception d'une sortie dans le gravier. Nous nous sommes toujours mêlés à la course, avons pris la tête dès 5h30 du matin et avons géré notre avance. Lorsque la concurrence se rapprochait trop de nous, nous remettions simplement les gaz.

Vous n'étiez pas vraiment les favoris de la course.
Je vois les choses différemment. D'accord, nous n'étions pas les grands favoris. Mais nous avons posé des bases solides la semaine précédant la course. Notre rythme de course était au top à chaque séance d'essais libres. Et l'usure des pneus était aussi moins importante que chez nos concurrents. De ce point de vue, nous savions que nous avions de bonnes chances. Et comme nous étions rapides et constants, cela a mis la pression sur nos adversaires. Ceux-ci ont alors commis des erreurs.

Quelle est la suite de ta feuille de route?
Dans trois semaines et demie, nous reprendrons le WEC à Monza. D'ici là, j'ai donc encore le temps de soigner mon pied. L'objectif pour le reste de la saison est clair: nous n'avons plus que quatre points de retard sur la #41. Nous voulons les rattraper pour décrocher le titre mondial à la fin.

Fabio Scherer le Mans 2023 03 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Fabio Scherer en route pour sa première victoire au Mans © Archives Scherer

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14.06.2023 Hommage à Walter «Wädu» Pauli
Walter Paul Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Walter Pauli, 1945 – 2023

Mardi 5 juin, Walter Pauli, ancien pilote de course suisse et membre d'honneur de l'équipe Suisse Historic, est décédé de manière inattendue à l'âge de 78 ans.

«Wädu» Pauli participait à des slaloms et des courses de côte depuis l'âge de 18 ans, en 1963. D'abord sur Mini Cooper, Alfa Romeo et Porsche, puis entre-temps sur une Lotus 23 et une BMW 2002 Alpina. En 1972, il a ouvert un garage à Ins dans le Seeland avec les marques Volvo et Alfa Romeo. La même année, Pauli a eu un accident lors d'un essai routier avec une voiture d'un client faute à un différentiel bloqué sur l'essieu arrière. Le «Seeland-Regazzoni», comme l'appelaient ses collègues pilotes de course, a ensuite souffert d'une paralysie du plexus dans le bras droit. Ses performances en voiture de course n'en furent que plus étonnantes par la suite.

En 1974, il découvre la Renault Alpine A110 1300 S, avec laquelle il remporte sa première course. Au fil du temps, d'autres modèles sont venus s'ajouter – comme par exemple en 1987 une A110 1600S jaune Gr.4. La même année, il a vendu son garage à Ins et a fondé à Morat l'«Alpine Sport Center Garage Walter Pauli». En 2001 et 2003, Pauli s'est assuré – sur Alpine bien sûr – le championnat d'Europe historique de la montagne. En 2007, il a vendu sa collection d'Alpine.

Walter Pauli laisse derrière lui sa compagne Brigitte Zimmerman. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille ainsi qu'aux parents et amis de Pauli. Selon le souhait du défunt, l'inhumation de l'urne aura lieu dans l'intimité familiale.

Texte: Elio Crestani

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13.06.2023 Marcel Steiner: «Nous sommes dans la zone verte!»
Steiner Syn Fuel Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Steiner roule avec Syn-Fuel depuis Hemberg © Eichenberger

Marcel Steiner a roulé pour la première fois avec du Syn-Fuel lors de l'ouverture de la saison du Championnat suisse de la montagne à Hemberg. Il a trouvé «plutôt cool» de remporter d'emblée la victoire avec ce carburant neutre à 85% en CO2.

A la surprise générale, Marcel Steiner (47 ans) a participé ce week-end à la course de côte de Hemberg avec du Syn-Fuel et a ainsi gagné d'emblée. Auto Sport Suisse a saisi l'occasion et a interviewé le quintuple champion suisse de la montagne après sa victoire initiale.

La victoire lors du coup d'envoi à Hemberg avait une double signification pour toi: d'une part, c'était le premier succès turbo et d'autre part, tu as gagné d'emblée avec le Syn-Fuel produit synthétiquement. Qu'est-ce qui est le plus important pour toi?
Marcel Steiner: Les deux sont importants. J'ai rêvé que nous puissions gagner du premier coup avec ce carburant neutre à 85% en CO2. Je ne croyais pas vraiment que cela pourrait marcher. J'adresse un grand merci à mon partenaire moteur Helftec. Il a beaucoup contribué au développement. Et il m'a aussi soutenu en matière de syn-fuel.

Tu as décidé de passer au syn-fuel juste avant la course de Hemberg. On dirait presque que le changement n'a pas été un grand acte.
En effet, cela n'a pas été le cas. Jusqu'à présent, je roulais avec du carburant à 100 octanes. Mais notre moteur est réglé à l'origine sur un indice d'octane de 98. Nous avons donc pu transvaser facilement. Nous n'avons même pas eu besoin de modifier la cartographie du moteur.

Avez-vous constaté une perte de puissance au banc d'essai?
Non, parce que nous ne pouvons pas mesurer la puissance. Lorsque le moteur monte en régime et arrive dans le limiteur, on devrait pouvoir débrayer. Et cela n'est pas possible avec mon embrayage centrifuge.

As-tu ressenti une différence sur le circuit?
En fait, non. Même si Hemberg n'est pas non plus le circuit des moteurs. Nous devrons acquérir plus d'expérience au cours de l'année sur des circuits qui sollicitent davantage le moteur. La seule différence que j'ai constatée, c'est l'odeur. Le syn-fuel a une odeur plus agressive.

Les sceptiques objectent qu'il n'y a pas d'expérience à long terme avec les carburants de synthèse en course. Comment gères-tu cette situation? Un turbo Honda de 1760 cm3 coûte quand même très cher...
Nous avons regardé les données du moteur. Et elles ont l'air bonnes. Nous avons même envoyé des données pour vérification le samedi après les essais et le dimanche après la première course. Et là aussi, tout était dans la zone verte. Si un dommage survenait, il ne serait probablement pas si facile de savoir s'il est dû au carburant. Ou si le dommage se serait également produit avec de l'essence classique.

Cela ressemble presque à l'inoculation Corona...
Oui, c'est une question de confiance. Mais j'ai bon espoir jusqu'à présent.

Qu'en est-il des vidanges d'huile? On dit qu'elles sont plus fréquentes avec le Syn-Fuel.
Oui, c'est ce qu'on dit. Nous devrons également examiner et analyser cela en détail avec nos partenaires. Je pars du principe que nous ne nous contenterons plus d'une seule vidange par saison. Mais peut-être deux ou trois fois pendant la saison.

Combien t'a coûté le nouveau carburant?
Nous avons acheté le carburant de P1 via HORAG AG. Pour ceux que ça intéresse: J'ai payé 842,10 francs pour 108 litres. Y compris le transport et la TVA.

Et combien en as-tu utilisé à Hemberg?
Trois litres par manche. Cela fait donc 24 litres. C'est un peu plus que ce que j'avais prévu au départ.

Si tu roules avec du syn-fuel et que tu gagnes, les autres devraient être favorables à ce changement, non?
Je ne suis pas le premier à rouler avec. Simon Wüthrich a déjà roulé avec Syn-Fuel lors du slalom de Frauenfeld. Martin Epp l'a même fait à Ambri. Et à Hemberg, Andreas Gähler a également utilisé du Syn-Fuel lors des REGionales. Il n'y a certainement pas de mal à ce que nous soyons en tête et que nous gagnions des courses avec ce carburant. Alors peut-être que d'autres changeront de carburant aussi.

Steiner Hemberg 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Steiner: Nouveau temps record à Hemberg avec Syn-Fuel © Eichenberger

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12.06.2023 Course de côte de Hemberg: Steiner remporte le coup d'envoi en un temps record
Steiner Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Steiner a remporté la première course à Hemberg © Eichenberger

Marcel Steiner a remporté en un temps record le coup d'envoi du Championnat suisse de la montagne à Hemberg. Le quintuple champion suisse a accessoirement écrit une page d'histoire. En effet, jamais auparavant un turbo n'avait remporté une victoire au classement général, de surcroît avec du carburant Syn-Fuel.

Le coup d'envoi du Championnat suisse de la montagne à Hemberg a constitué la meilleure publicité pour le sport automobile suisse. Une météo de rêve, un cadre magnifique avec près de 8500 fans, de beaux duels et douze nouveaux records de classe ainsi qu'un nouveau record de parcours ont caractérisé cette course anniversaire dans le Toggenburg. Que la décision préliminaire pour la victoire du jour soit déjà tombée après la première des trois courses a certes un peu gâché le suspense, sans pour autant nuire à la bonne ambiance.

Lors de la première course du dimanche matin, Marcel Steiner a parcouru les 1,758 km du circuit en 51,7 secondes au volant de sa LobArt-Helftec-Honda. Cette performance a permis au Bernois d'être 1,21 seconde plus rapide qu'Eric Berguerand l'année dernière. Le champion de l'année dernière a commis une erreur en tentant de battre le chrono du triple vainqueur de Hemberg à sa première tentative. «J'étais en train de freiner pour aborder le virage en épingle lorsque la voiture s'est soudainement déportée vers la gauche sur une petite bosse», relate Berguerand en décrivant le passage du «Rütelirank». La Lola FA99 du Valaisan a vu sa suspension avant droite se plier lors de l'impact. Au lieu de pouvoir étudier la vidéo embarquée pour pouvoir éventuellement battre le chrono fabuleux de Steiner lors de la deuxième course, Berguerand a dû effectuer des réparations sur sa voiture. Ce n'est que 30 secondes avant la prégrille que le garagiste de Charrat a été prêt à prendre le départ. «Sans l'aide de mes collègues pilotes, je pouvais plier bagage», explique Berguerand, qui s'est ensuite assuré la deuxième place au classement général grâce à deux manches bien menées en 53,94 et 52,64 secondes.

Berguerand Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Lola de Berguerand sur la dépanneuse © Eichenberger

Berguerand n'a pas réussi à se hisser à la hauteur de Steiner, qui a réalisé un temps de 52,83 lors de la deuxième course. Steiner a remporté sa première victoire à Hemberg depuis 2018 – la première (en Suisse) avec un moteur Turbo-Power ainsi que la première fois avec du Syn-Fuel. Steiner avait décidé peu avant le début de la saison d’avoir recours à ce carburant neutre à 85% en CO2, qui est produit de manière synthétique. «Je suis ravi que cela ait si bien fonctionné», déclare Steiner. «Cela prouve qu'il est possible d'être compétitif avec ce carburant sans avoir besoin de faire de gros efforts.»

La troisième place du classement général est allée à Robin Faustini. En additionnant les deux courses les plus rapides, il a manqué à l'Argovien 16 centièmes de seconde sur «Bergus» et ce, malgré un départ plutôt rapide avec un chrono de 52,96 secondes lors du premier tour. «Je roulais avec des pneus neufs», explique Faustini. «Mais déjà, je n'étais pas entièrement satisfait de mon premier tour. Quelque part, nous avons un problème avec le châssis. Il faudra maintenant que nous l'analysions pour pouvoir nous perfectionner lors de la prochaine course à La Roche.»

Thomas Amweg a terminé quatrième. Le fils du roi de la montagne Fredy Amweg a manqué de deux secondes la première place lors de sa première course avec la Reynard 95D. Mais le vainqueur du Gurnigel 2019 a été néanmoins satisfait de cette situation. «En amont, nous avons connu de nombreux problèmes techniques et avons dû monter et démonter le moteur à plusieurs reprises. Dans cette optique, cela ne s'est pas si mal passé. Il nous reste encore beaucoup de marge de progression au niveau de l'aérodynamique et nous avons aussi roulé sans contrôle de traction à Hemberg.»

Exactement une seconde derrière Amweg, Joël Burgermeister a terminé cinquième au classement général avec la Tatuus F4. Cette victoire a permis au Thurgovien de s'assurer (également en un temps record) la victoire dans la catégorie des voitures de course ouvertes jusqu'à 2000 cm3 – 1,17 seconde devant le spécialiste du slalom Philip Egli et 2,16 secondes devant Marcel Maurer.

Schnellmann Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Roger Schnellmann a écrasé la concurrence des voitures de tourisme © Eichenberger

Après Maurer, Roger Schnellmann, le pilote de voiture de tourisme le plus rapide, a franchi la ligne d'arrivée. Pour sa course à domicile, le pilote de Wangen a eu de la marge. «Avant Hemberg, nous n'avons fait qu'un essai fonctionnel à l'Anneau du Rhin. Sur ce point, nous sommes très satisfaits de la manière dont les choses se sont déroulées», déclare Schnellmann. «Lorsqu'on regarde le championnat, on se demande toujours quand et si Reto Meisel va faire son retour. Pour le moment, je savoure ce triomphe et le championnat a à peine commencé.»

Derrière Schnellmann, Bruno Sawatzki et Frédéric Neff ont respectivement pris la deuxième et la troisième place chez les voitures de tourisme. Le duo s'était déjà livré à des duels passionnants l'année passée et à Hemberg aussi, les deux pilotes de Porsche Interswiss de plus de 2500 cm3 ne se sont pas fait de cadeaux. Avant la troisième manche décisive, Neff, double champion suisse de voitures de tourisme, a eu tout juste trois centièmes de secondes d'avance sur Sawatzki. Celui-ci a réussi à faire pencher la balance en sa faveur lors du dernier heat (avec un temps tout juste supérieur au nouveau record).

Bollhalder Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le héros local Herrmann Bollhalder dans son Opel Speedster © Eichenberger

Derrière Sawatzki/Neff, Simon Wüthrich (qui roule également avec du Syn-Fuel) a été le plus rapide avec sa Golf-Turbiene dans la catégorie E1 jusqu'à 3500 cm3. Dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3, Christian Bralla a donné le ton. Le Tessinois s'est retrouvé en difficulté après un tête-à-queue lors de la deuxième manche, mais il a fait preuve de sang-froid avec une solide troisième manche et s'est assuré la victoire dans sa catégorie, devant Sébastien Coquoz sur Opel cadet et Reto Steiner sur Ford Escort. Dans la catégorie de cylindrée identique de l'Interswiss, le pilote de Scirocco Stephan Burri a été le numéro 1 incontesté – devant les deux pilotes de Kadett Marco Geering et Jürg Ochsner. Parmi les autres vainqueurs de la catégorie, signalons aussi le matador local Herrmann Bollhalder de Wattwil au volant de l'Opel Speedster (E1 jusqu'à 3000 cm3), le pilote Opel Armin Banz (IS jusqu'à 2500 cm3), Martin Bürki sur VW Polo (E1 jusqu'à 1600 cm3) ainsi que Patrick Flammer (TCR). Dans la Renault Classic Cup, Thomas Zürcher s'est assuré la victoire à Hemberg devant Michael Schläpfer et Philipp Krebs.

Le week-end prochain déjà, la deuxième manche du Championnat suisse de la montagne se déroulera de La Roche à La Berra. Selon le calendrier, les courses d'entraînement débuteront le samedi 17 juin à partir de 7h55 et les courses de course le dimanche 18 juin. Vous trouverez la liste de départ en annexe.

Vous en saurez plus sur les courses de côte à Hemberg et à La Roche sous www.bergrennen-hemberg.ch et www.courselaberra.ch

Et voici la suite des évènements:
17/18 juin, La Roche – La Berra
8/9 juillet, Massongex
22/23 juillet, Ayent – Anzère
18-20 août, St.Ursanne – Les Rangiers
25-27 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Hemberg Gasthaus Loewen Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Hemberg (sur la photo, Stephan Burri devant l'auberge Löwen) offrait également un décor fantastique en 2023 © Eichenberger

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12.06.2023 La Suisse en vedette au Mans
Scherer Fabio Le Mans Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Magnifique! Fabio Scherer (2e à partir de la droite) a remporté la catégorie LMP2 © Archives Scherer

Les Suisses ont raflé la mise en grande pompe lors du centenaire des 24 Heures du Mans. C'est surtout dans la deuxième division, la LMP2, que la proportion de Suisses sur le podium a été très impressionnante.

Sébastien Buemi et Toyota partaient favoris. Mais la cinquième victoire du Vaudois n'a pas eu lieu. Buemi et ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Rio Hirakawa ont dû se contenter de la deuxième place après que le Japonais ait fait un tête-à-queue à 1h45 du drapeau à damier en chassant la #51, ce qui l'a obligé à rentrer une nouvelle fois au stand. La victoire est revenue à Ferrari, 58 ans après son dernier succès et 50 ans après son dernier départ en tant qu'équipe d'usine. En particulier aux Italiens Alessandro Pier Guidi et Antonio Giovinazzi et au Britannique James Calado.

Outre Buemi, un autre pilote suisse, Nico Müller, était présent dans la catégorie hypercar, la catégorie reine du championnat du monde d'endurance. Le Bernois a mené la course pendant plusieurs tours au volant de sa Peugeot 9X8 numéro 94. Des problèmes mécaniques l'ont finalement relégué à la 27e place, à 30 tours du vainqueur.

En LMP2, la deuxième ligue de prototypes la plus élevée, les pilotes suisses se sont retrouvés sur les trois marches du podium. Pour Fabio Scherer, la victoire au Mans a été le plus grand triomphe jusqu'à présent. Le fait qu'il l'ait remportée dans des circonstances particulières la rend encore plus belle. Scherer avait été renversé par une Corvette lors d'un arrêt au stand et a courageusement terminé la course avec un pied gauche gravement endommagé et sans radio des stands! La deuxième place en LMP2 est revenue à Louis Delétraz, qui a ainsi réitéré son résultat de l'année dernière. Neel Jani a pris la troisième place.

Un succès suisse a également été enregistré dans le classement semi-professionnel des LMP2. L'équipe Cool Racing avec Alexandre Coigny a terminé deuxième à cinq tours de l'équipe victorieuse.

En GTE aussi, on a failli assister à un succès suisse. Rahel Frey a manqué de peu le podium en se classant quatrième. La Soleuroise, qui avait pris la tête de cette catégorie à 5 heures et demie de la fin de la course, a dû s'avouer vaincue de justesse à la fin, avec la Belge Sarah Bovy et la Danoise Michele Gatting, dans la Porsche 911 RSR de l'équipe entièrement féminine Iron Dames.

Buemi Le Mans 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi a dû se contenter de la 2e place cette fois-ci © Toyota

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08.06.2023 Aperçu 24h du Mans: Buemi remporte-t-il sa cinquième victoire?
Sebastien Buemi Toyota Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi vise une cinquième victoire au Mans © Toyota

Les 24 Heures du Mans font partie des courses automobiles les plus célèbres. Pour son 100e anniversaire (ou sa 91e édition), neuf pilotes suisses se sont inscrits. La grande question sera la suivante: Sébastien Buemi gagnera-t-il pour la cinquième fois avec Toyota?

Le week-end prochain, Sébastien Buemi visera une cinquième victoire aux légendaires 24 Heures du Mans. S'il y parvient, le Suisse romand égalera des grands noms du sport automobile comme Derek Bell, Frank Biela et Emanuele Pirro. Ce ne sera pas facile, si tant est que l'on puisse parler de victoires «faciles» au Mans, pour le pilote de la Toyota n°8. Certes, les Japonais basés à Cologne sont toujours considérés comme les favoris en 2023, mais Toyota n'est plus seul depuis longtemps. Dans la catégorie supérieure appelée «Hypercar», 16 prototypes se battent pour la victoire. Parmi eux, des constructeurs comme Ferrari, Peugeot (avec Nico Müller, #94), Porsche et Cadillac. Les qualifications ont montré à quel point les choses peuvent être serrées. Les deux Ferrari sont en tête. Buemi (Toyota) est 4e sur la grille, à côté de sa voiture sœur #7.

Nico Mueller 2023 Le Mans Test Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nico Müller (Peugeot 9X8) partira de la 11e place sur la grille © Peugeot

La 91e édition des 24 heures de la Sarthe ne promet pas seulement du suspense dans la catégorie supérieure. En deuxième division, chez les LMP2, 24 voitures sont au départ. Parmi elles, quatre Suisses: Louis Delétraz (chez WRT), Fabio Scherer (Inter Europol), Neel Jani (Duqueine Team) et Alexandre Coigny (dans l'équipe suisse Cool Racing). Et un Liechtensteinois: Matthias Kaiser (Vector). Au vu des résultats des années précédentes, Delétraz est le mieux placé pour obtenir un résultat prometteur. En 2021, le Genevois avait déjà la victoire en vue lorsqu'il s'est arrêté dans le dernier tour. En 2022, il a terminé deuxième en LMP2. Ce n'est plus Matthias Beche qui court sous licence suisse en 2023.

Après le départ de la classe LMGTE-Pro, les coûteuses voitures GTE ne seront plus représentées au Mans que par des amateurs. Et ce pour la dernière fois, car à partir de 2024, elles seront remplacées par les voitures GT3, très appréciées dans le monde entier. Dans le peloton des 21 voitures, Thomas Flohr (Ferrari 488) et Rahel Frey (Porsche 911 RSR), un Suisse et une Suissesse, ont de bonnes chances de se classer dans le top 3. Du point de vue de l'équipe, il s'agit de croiser les doigts pour les deux Ferrari de Kessel Racing en GTE.

La course débutera comme d'habitude à 16 heures, heure locale. RTL Nitro retransmettra la course en direct. Eurosport couvrira également Le Mans. Leur retransmission sera toutefois répartie entre les différentes chaînes Eurosport, car les finales du French Open est programmé en parallèle.

Louis Deletraz Le Mans 2023 Praesentation Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le pilote LMP2 Louis Delétraz (tout à gauche) lors de la présentation de l'équipe © WRT

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07.06.2023 Aperçu Hemberg: Y aura-t-il un nouveau vainqueur?
Steiner Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Steiner au volant de la LobArt-Honda a terminé troisième l'année dernière © Eichenberger

Le Championnat suisse de la montagne débutera ce week-end à Hemberg. Plus de 200 pilotes prendront le départ de cette édition anniversaire dans le Toggenburg.

C'est en 2012 que la course de côte de Hemberg fit son grand retour sur un nouveau parcours de 1,758 km entre Bächli et Hemberg. Avant cela, à savoir de 1968 à 1990, le parcours avait été plus long (2,625 km) et menait de St. Peterzell à Hemberg. La pandémie du coronavirus ayant rendu impossible la course en 2020 et 2021, la «nouvelle» Hemberg fêtera ce week-end son 10e anniversaire.

Les Toggenbourgeois ne peuvent pas se vanter de compter un grand éventail de vainqueurs du jour. En effet, deux pilotes seulement figurent au palmarès des onze dernières années: Eric Berguerand et Marcel Steiner. Le premier a remporté six victoires – 2013-2016, 2019 et 2022 et le second jusqu'à présent trois: 2012, 2017 et 2018. Il est fort probable que cette série se poursuivra ce week-end. Berguerand et Steiner comptent parmi les grands favoris.

Alors que Berguerand se lancera à Hemberg avec sa Lola FA99, la saison de la montagne ne commençant pour le Valaisan (comme d'habitude) qu'avec la course du Toggenburg, Steiner a déjà participé fin avril à la course de côte de Rechberg. Cette seule course ne devrait cependant pas lui donner un avantage décisif sur Berguerand. D'autant moins que Steiner a été loin d'être satisfait de sa LobArt-Honda en Haute-Autriche. «Dans certains passages, la voiture se comportait de manière assez bizarre alors que dans d'autres, elle restait agréable», estime le Bernois. «Le changement des ressorts n'a eu qu'un impact limité. Dans les virages rapides, je me sentais mieux. Mais dans les virages en épingle, c'était contre-productif.»

Berguerand rk photography ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Eric Berguerand a déjà gagné six fois à Hemberg © rk-photography.ch

À côté de Berguerand et Steiner, deux autres pilotes pourraient jouer les trouble-fête lors de cette édition anniversaire: Robin Faustini (deuxième l'an dernier à Hemberg) et Thomas Amweg (troisième en 2019). Le second prendra le départ pour la première fois avec sa Reynard 95D fraîchement assemblée, tout en gardant la tête froide en ce qui concerne les attentes. «Nous avons roulé pour la première fois avec le Reynard lors du GP Mutschellen», explique Amweg. «Depuis, nous avons des problèmes avec la pompe à eau. A Hockenheim, j'ai fait dix tours de plus. Tout s'est bien passé et je me suis senti à l'aise dans la voiture. Mais je suis un peu sceptique. J'espère que la technique ne nous jouera pas de mauvais tours à Hemberg.»

Pour Faustini, cette saison a déjà commencé. Le week-end passé, l'Argovien a participé à la course de côte de Grad Skradin dans les environs de Split avec son Osella FA30 Judd, elle aussi fraîchement préparée. Grâce à deux meilleurs temps de manche, il s'est imposé de manière souveraine en remportant la course du jour. Faustini n'est toutefois pas entièrement satisfait. «Jusqu'au samedi avant la première course, nous avons connu des problèmes avec l'électronique. Par ailleurs, le nouveau moteur est délicat à gérer. Et nous n'avons pas encore travaillé sérieusement sur le châssis. Ce sera l'objet des essais à Hemberg. Mon objectif consiste à atteindre la deuxième place obtenue l'année dernière. Si cela peut aller plus loin, ce sera encore mieux ».

Les deux Romands Joël Volluz et Joël Grand ne prendront pas encore le départ. Tous deux ne seront pas de la partie avant la deuxième course de La Roche à La Berra, où Grand va attaquer avec la nouvelle Wolf Mistral F1 et Volluz avec l'Osella FA30 qui a déjà fait ses preuves. «J'ai travaillé comme mechanicien sur la voiture de Sergio Pinto lors du Rallye du Chablais et le week-end précédent, j'ai participé à la course de côte de Vallecamaonica en Italie», précise Volluz. «Par conséquent, je n'ai pas encore eu l'occasion de rendre mon Osella opérationnelle.»

Schnellmann Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le favori pour la victoire en voiture de tourisme s'appelle Roger Schnellmann © Eichenberger

En ce qui concerne les voitures de course monoplaces jusqu'à 2000 cm3, on devrait probablement avoir droit à une lutte à trois passionnante entre le vainqueur de l'année dernière Philip Egli, le revenant Marcel Maurer et le numéro deux de l'année dernière Joël Burgermeister. Contrairement aux vrais spécialistes de la montagne, ce trio s'est déjà échauffé lors d'autres manifestations, en particulier lors des manches du Championnat suisse des slaloms. En effet, tout comme Faustini, le Thurgovien Burgermeister a participé à une course de côte le week-end dernier. À Sternberk, en République tchèque, le pilote de la Tatuus F4 a remporté haut la main la victoire de sa catégorie en se plaçant dixième au classement général. Ce résultat sera-t-il suffisant pour détrôner les deux routiniers Egli et Maurer à Hemberg?

Les fans de Mitsubishi pourront également se réjouir d’assister à ce week-end dans le canton de Saint-Gall. En effet, quatre Evo 8 seront au départ dans la catégorie E1 de plus de 3500 cm3. En l'absence de Reto Meisel, c'est bien sûr Roger Schnellmann qui a les meilleures chances de remporter la victoire en voiture de tourisme avec son monstre de 3859 cm3. On est également impatient de voir le retour de Toni Büeler, le champion de voitures de tourisme de 2010. Après des années d'absence, le pilote de Goldach sera de retour aux courses de côte au volant de sa Mitsubishi Lancer Evo RSC, après avoir participé au slalom de Frauenfeld à des fins de test.

Dans le groupe des voitures de tourisme, il faudra évidemment toujours avoir un œil sur la fraction Porsche (Interswiss), notamment sur le Jurassien Frédéric Neff, double champion suisse des voitures de tourisme (dans la Porsche 996 GT2R), ainsi que sur Bruno Sawatzki (Porsche 991 CUP), qui a fini troisième au classement général l'année dernière, sans oublier Simon Wüthrich et sa Golf-Turbiene. Lors de l'édition précédente, le pilote de Langnau s'était dangereusement rapproché des Porsche. Cette année, Wüthrich roulera avec du carburant synthétique.

Bueeler myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
De retour dans les courses de côte: Toni Büeler avec sa Mitsubishi Lancer Evo RSC © myrally.ch

À propos du parcours: Avec 1,758 km, le parcours de Hemberg sera le plus court du calendrier. Les pilotes devront affronter un dénivelé de 157 mètres dans le canton de Saint-Gall. La pente moyenne atteint 8,94 pour cent. Le record absolu du parcours en 52,91 sec (= 119,61 km/h) datant de l'année dernière est détenu par Berguerand.

Pour les amateurs des courses de côte, les choses commenceront le samedi matin avec le groupe 1 et une première (sur quatre) manche d'entraînement à 7h30. Dimanche matin, tous les pilotes auront à nouveau la possibilité d'effectuer une cinquième manche d'essais, avant que commencent les choses sérieuses à partir de 10h15 avec les courses. Chaque catégorie comportera trois manches (dans la mesure du possible). Ce sont les deux meilleurs temps qui seront additionnés.

Vous trouverez de plus amples informations sur la course de côte de Hemberg sur le site www.bergrennen-hemberg.ch

Dates du Championnat suisse de la montagne 2023
10/11 juin, Hemberg
17/18 juin La Roche – La Berra
8/9 juillet, Massongex
22/23 juillet, Ayent – Anzère
18-20 août, St.Ursanne – Les Rangiers
25 août, Oberhallau
9/10 septembre, Gurnigel
16/17 septembre, Châtel-St-Denis – Les Paccots

Plakat 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

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07.06.2023 Biland, Bösiger, Christen et Lienhard récompensés
Alle Preistraeger mit Lienhard Sen und Jun sowie Gutjahr Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
De gauche à droite: Fredy Alexander Lienhard, Fredy Lienhard, Louis Christen, Rolf Biland, Markus Bösiger et Paul Gutjahr

Samedi dernier, Rolf Biland, Markus Bösiger et Louis Christen ont été officiellement intronisés au «Wall of Fame» de l’autobau Erlebniswelt à Romanshorn.

Samedi dernier, Rolf Biland, Markus Bösiger et Louis Christen, trois sportifs automobiles suisses, ont été officiellement intronisés au «Wall of Fame» de l'autobau Erlebniswelt à Romanshorn (TG). Ce trio a connu des succès extraordinaires pour le sport automobile suisse. Le septuple champion du monde Rolf Biland est considéré comme le sportif automobile suisse le plus titré. Avec 81 victoires en GP dans le championnat du monde de side-car (de 1975 à 1996), Biland détient le record dans cette discipline. Le Seelandais s'est classé 18 fois dans le top 3! Biland a réussi à passer aux quatre roues sur une Chevron F3. Dans l'équipe Horag de Markus Hotz, il a couru avec succès en Championnat d'Europe de Formule 2 et a également participé au Championnat du monde d'endurance.

Markus Bösiger a également participé avec succès au championnat du monde de side-car. Avec Steve Webster, l'équipe de l'Argovien a remporté deux titres de champion du monde. Après sa carrière en side-car, Bösiger s'est lancé dans le monde des camions. Il y est devenu le pilote de camion suisse le plus performant. En tant que pilote d'usine de MAN, Freightliner et Renault, il s'est toujours classé dans le top 10 pendant dix ans. En 2007, Bösiger est devenu champion d'Europe et l'entrepreneur de Langenthal (Hotel Meilenstein) a remporté trois fois le titre de vice-champion.

Nous avons déjà parlé de Louis Christen dans un article séparé. Une exposition spéciale est consacrée à cet homme de 76 ans jusqu'au 3 septembre dans le monde de l'autobau (voir lien).

Dans le cadre de cet événement, le fondateur d'autobau, Fredy Lienhard, a également été récompensé pour ses services rendus au sport automobile suisse. L'ancien vainqueur de Daytona et promoteur de la relève du sport automobile suisse s'est vu remettre l'«Auto Sport Award» par l'association Auto Sport Suisse, ce qui l'a visiblement ému.

Lienhard est une figure incontournable du sport automobile suisse depuis des décennies. D'une part, le pilote de Suisse orientale s'est fait un nom en tant que pilote de renommée internationale. D'autre part, l'homme âgé aujourd'hui de 75 ans est considéré comme le plus grand promoteur du sport automobile et du karting en Suisse. De nombreux pilotes n'ont pu pratiquer le sport automobile que grâce à son généreux soutien. Le soutien de Fredy Lienhard a été et est toujours à l'origine de nombreuses carrières, de Gregor Foitek à Simona De Silvestro en passant par Marc Benz. Auto Sport Suisse peut également profiter durablement de son soutien. Depuis 2012, Lienhard est le sponsor principal du championnat suisse de karting, d'abord avec la marque LO (Lista Office) et depuis 2016 avec son imposant autobau Erlebniswelt à Romanshorn, conjointement avec son fils Fredy Alexander.

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06.06.2023 Rapport du week-end 15/2023
Marciello Raffaele Castellet 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Un garant de victoires: Raffaele Marciello (au centre) aux côtés de ses coéquipiers Boguslavskiy et Gounon © GTWC

La joie des Suisses au Castellet: Raffaele Marciello a une fois de plus démontré sa classe lors de la course des 1000 kilomètres. Miklas Born a également réalisé une belle performance en décrochant son premier podium en GT3!

Lors de la deuxième course de l'Endurance GT World Challenge au Castellet, la Suisse a eu deux raisons de se réjouir. La victoire finale de la course de 6 heures a été remportée par la Mercedes AMG Gt3 #88, au volant de laquelle Jules Gounon et Timur Boguslavskiy, mais surtout le Suisse Raffaele Marciello, ont joué un rôle décisif dans ce succès. Le Tessinois a placé la voiture en pole position, l'a reprise en 5e position et a ensuite remporté une victoire sans encombre.

Patric Niederhauser est également monté sur le podium, en troisième position. En raison d'une pénalité de cinq secondes (track-limits), qui n'a été prononcée qu'après la course et la remise des prix, il a dû se contenter de l'ingrate quatrième place. En revanche, Miklas Born a pu se réjouir. Dixième au classement général, il a fêté son premier podium en GT3 en montant sur la deuxième marche du podium dans la catégorie «Gold». «Avoir décroché mon premier podium en GT3 ici au Paul Ricard est un sentiment extraordinaire», a déclaré Born. «Après un début de saison plutôt difficile à Monza, nous avons été compétitifs tout au long du week-end, ce que nous avons prouvé en prenant la deuxième place sur la grille de départ de la catégorie.»

Une lueur d'espoir est également apparue dans le championnat du monde de Formule E pour Edoardo Mortara. Avec les 6e et 8e places obtenues lors de la course de Jakarta, en Indonésie, le Genevois a réalisé son meilleur résultat de la saison jusqu'à présent. La tendance à la hausse de l'équipe Maserati a été soulignée par la première victoire de la saison de son coéquipier Maximilian Günther. «Nous avons eu quelques problèmes techniques lors de la deuxième course», a déclaré Mortara. «Mais la tendance à la hausse est clairement visible.»

Mike Müller a fêté sa première victoire en sport automobile. Le triple champion suisse de karting a remporté la première manche de l'ADAC Junior Cup au Lausitzring en partant de la pole position. Lors de la deuxième manche, Müller a également franchi la ligne d'arrivée en première position, mais s'est vu infliger une pénalité de temps après une collision avec le leader, ce qui l'a fait reculer à la 11e place.

Miklas Born Castellet 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Miklas Born entouré de ses coéquipiers Marius Zug et David Schumacher © Winward Racing

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05.06.2023 Info sur l'état de santé du champion junior Guillaume Girolamo
Guillaume Girolamo Valais 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Guillaume Girolamo a été victime d'un grave accident lors du Rallye du Chablais © Eichenberger

BZ Consult, organisateur du Championnat suisse des rallyes junior, a publié un communiqué de presse sur l'état de santé de l'équipage junior Guillaume Girolamo/Benjamin Bétrisey, accidenté lors du Rallye du Chablais.

Voici le texte du communiqué de presse :

A la demande de Guillaume Girolamo et de sa famille, très touchés par le soutien et les nombreuses demandes de nouvelles sur son état de santé, nous vous communiquons ce qui suit.

Après sa sortie de route dans la spéciale no 10 du Rallye du Chablais, les secours sont intervenus extrêmement rapidement et ont procédé à la désincarcération de Guillaume Girolamo avec beaucoup de professionnalisme.

Transporté au CHUV, il a été opéré dans la nuit de samedi à dimanche. Il est transféré ce jour à l’hôpital de Notwill pour paraplégiques. Il y sera opéré une seconde fois des vertèbres cervicales pour consolidation.

Les bras de Guillaume Girolamo fonctionnent jusqu’au poignet et un important travail de rééducation attend le Champion Suisse Rallye Junior 2022. Ses membres inférieurs sont impactés et les espoirs qu’il retrouve leurs usages sont quasi inexistants.

Guillaume Girolamo ne peut répondre aux nombreux messages de soutien mais ils lui sont communiqués et sont très appréciés. S’il a évidemment des baisses de moral, il entend débuter intensément sa rééducation et montre déjà une forte détermination avec le soutien sans faille d’une famille soudée.

Nous lui souhaitons beaucoup de courage pour le défi qui l’attend et la meilleure convalescence possible. Les visites sont possibles dans les prochains jours pour ceux qui le souhaitent.

Benjamin Bétrisey a, quant à lui, pu sortir seul de la voiture et s’est légèrement blessé à la cheville.

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05.06.2023 Rallye du Chablais: encore Hirschi – mais de justesse cette fois-ci
Volluz Lattion Hirschi Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le vainqueur du Chablais Jonathan Hirschi (à droite) avec sa copilote Sarah Lattion et Michaël Volluz, qui s'est remis de son d'incendie de feu au Rallye de Monte-Carlo et n'était pas dans la voiture au Rallye du Chablais uniquement parce qu'il était devenu père © Eichenberger

Le Rallye du Chablais, deuxième manche du Championnat suisse des rallyes, a eu de quoi séduire, notamment jusqu'à la neuvième épreuve spéciale. Puis Jonathan Hirschi a pris les commandes et s'est assuré sa deuxième victoire de la saison.

Comme lors de l'ouverture de la saison du Championnat suisse des rallyes dans le Jura, le top 3 du Rallye du Chablais a été le suivant: 1. Jonathan Hirschi/Sarah Lattion, 2. Jonathan Michellod/Stéphane Fellay, 3. Sacha Althaus/Lisiane Zbinden. Mais tandis que le suspense du Critérium Jurassien avait déjà cessé après le premier jour, en raison de l'avance considérable de Hirschi après la première épreuve spéciale, des secondes – parfois même des dixièmes de seconde – se sont jouées lors du «Chablais» jusqu'à la 9e (sur 14) épreuve spéciale.

Dans la troisième spéciale sur 12,04 kilomètres au col de la Croix, les écarts ont été par exemple particulièrement réduits. Jonathan Michellod, le plus rapide, a franchi la ligne d'arrivée avec seulement 0,3 seconde d'avance sur Mike Coppens et 0,9 seconde sur Jonathan Hirschi. Hélas, le «Chablais» a également connu de longs retards en raison de quelques incidents. Il a même fallu annuler trois épreuves. Le rallye ne s'est donc pas déroulé sur 177,8 kilomètres comme prévu au départ, mais sur «seulement» 133,92 kilomètres.

La victoire au classement général a été décrochée le deuxième jour dans l'ES9. Mike Coppens (avec son copilote Christophe Roux), qui menait jusqu'alors la course, a subi une crevaison entre Collombey et Murraz qui a également affecté le système de freinage avant droit de sa Skoda Fabia Rally2 evo. «Cette défaillance est très frustrante, car nous étions très bien partis jusque-là», explique Coppens. «Je ne m'étais jamais autant senti à l'aise dans la voiture et je savais que nous avions encore des réserves.»

Jonathan Michellod Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Cette crevaison à l'avant droit a fait reculer Jonathan Michellod © Cornevaux

Le nouveau leader Hirschi a ensuite bien su gérer son avance sur Michellod et n'a plus rien lâché dans les épreuves restantes. «La première journée n'a pas seulement été un grand spectacle pour les spectateurs», dit Hirschi. «C'était aussi très excitant pour nous, les pilotes. Et c'était une bonne publicité pour le Championnat suisse des rallyes. Le deuxième jour, j'ai été très prudent, surtout dans la spéciale entre Collombey et Murraz, là où il était facile de se faire crever un pneu.»

Michellod, vainqueur l'an dernier, a estimé après sa deuxième place: «En ce qui concerne le championnat, je suis satisfait du résultat. Nous avons eu une crevaison à l'avant droit dans la neuvième spéciale. Cela nous a coûté 30 secondes. Nous n'avons pas pu les rattraper par la suite.»

À la suite de l'abandon de Coppens, Sacha Althaus est remonté à la troisième place. Par conséquent, le Jurassien a pu fêter sa deuxième place sur le podium dans le cadre du Championnat de Suisse des rallyes. Pour des raisons budgétaires, il n'est pas encore assuré de participer à d'autres manches du championnat de Suisse des rallyes. «J'ai économisé des pneus lors du Chablais», explique Althaus, dont la performance n'en est que plus appréciée. «Mais je dois encore trouver un budget supplémentaire, sinon je ne serai pas présent au Rallye de Bourgogne.»

Althaus Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
A nouveau troisième: Sacha Althaus a également convaincu lors du «Chablais» © Cornevaux

Enfin, derrière le top 3, Thibault Maret/Christophe Cler (Skoda Fabia R5) ont franchi la ligne d'arrivée en 4e position, Sergio Pinto/Charlène Greppin (Alpine A110 RGT) en 5e position, Sébastien Berner/Grégoire Chappot (Peugeot 208 T16) en 6e position et David Erard/Sarah Junod sur VW Polo GTI R5 en 8e position. Quant au jeune Valaisan Maret, il peut être particulièrement fier. Pour ce jeune pilote âgé de 22 ans seulement, il s'agit du meilleur résultat de sa carrière jusqu'à présent.

Yoan Loeffler (Citroën C3 Rally2) a lui aussi réalisé un excellent rallye. Cependant, le matador local de Bex (VS) a manqué la récompense de son travail et a dû se contenter de la 10e place. «J'ai subi deux crevaisons», explique Loeffler. «Et j'ai monté deux fois des pneus pluie en estimant que la route allait être mouillée. Mais hélas, le temps est resté sec.»

Chez les juniors, la victoire est allée, après l'accident de Guillaume Girolamo dans l'ES10, comme dans le Jura, à Jérémy Michellod, le frère cadet de Jonathan Michellod, qui a donc également remporté le Michelin Trophy Alps 2WD. Damien Lovey a terminé deuxième chez les juniors. Dans la catégorie «Alps», les places d'honneur sont allées à Laurent Bérard (également vainqueur de la Coupe suisse des Rallyes) ainsi qu'à Philippe Broussoux.

Perroud Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pascal Perroud a remporté le classement VHC, comme dans le Jura © Kaufmann

En classe historique VHC, Pascal Perroud (sur sa BMW M3 E30) et Florian Gonon (sur sa Ford Escort RS1600) se sont à nouveau disputé la victoire. Tout comme dans le Jura, Perroud a finalement mené d'un peu plus de 20 secondes. Pascal Bachmann, collègue de Perroud, a pris la troisième place. Ce dernier, participant à l'ERC Historic, a manqué la victoire au classement européen en se classant deuxième (devant Guy Trolliet). La victoire est revenue au duo Lancia Luigi Battistolli (alias «Lucky») avec Fabrizia Pons, l'ex-copilote Michèle Mouton. En VHRS, où c’est la régularité compte, la victoire est allée à Rudolf Hofmann (Alfa Romeo Giulia Spider) devant Laurent Pernet (BMW 325 ix) et René Winz (MG B GT).

L'ADAC Opel E-Rallye-Cup, première série invitée au «Chablais», a également été captivant de bout en bout. Le vainqueur, l'Allemand Max Reiter, a franchi la ligne d'arrivée avec seulement 3,6 secondes d'avance sur le Suédois Calle Carlberg. La troisième place chez les véhicules électriques est revenue à Christian Lemke. La pilote invitée suisse Cyndie Allemann a réalisé une performance remarquable pour ses débuts en rallye et s’est classée onzième avec quatre minutes de retard.

Vous trouverez de plus amples informations sur la 19e édition du Rallye du Chablais sur le site https://www.rdch.ch/web/

Et voici les dates des rallyes suivantes:
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29-30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais

Allemann Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Cyndie Allemann a fait ses débuts en rallye dans l'Opel E-Cup © Eichenberger

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01.06.2023 Exposition spéciale «Louis Christen» à l'autobau
Louis Christen 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Constructeur de génie, pilote de course rapide: Louis Christen © Archives Crestani

L’autobau à Romanshorn (TG) consacre une exposition spéciale au constructeur et pilote de course Louis Christen (LCR Engineering) du 4 juin au 3 septembre.

Le fondateur d'autobau, Fredy Lienhard, s'est fixé pour objectif d'offrir une plate-forme aux constructeurs automobiles suisses. A partir du 4 juin, ce sera au tour de Louis Christen (76 ans). L'histoire du génial constructeur et pilote de course Louis Christen et de sa société LCR Engineering sera présentée dans le cadre d'une exposition spéciale dans les halles de l'espace autobau Erlebniswelt à Romanshorn.

Christen s'est surtout fait un nom dans le monde du sport automobile/moto en tant que constructeur de side-cars. Des noms prestigieux comme le septuple champion du monde de side-car Rolf Biland (avec son copilote Kurt Waltisperg), le duo Bruno Holzer/Charly Meierhans ou Steve Webster/David James ont remporté de grands succès sur des machines de LCR Engineering. Certains de ces véhicules sont exposés à autobau. Mais Christen n'a pas fêté des succès que dans les side-cars. Avec Stefan Dörflinger, LCR a fêté deux titres de champion du monde en 1984/1985 avec Krauser/Zündapp dans la catégorie 80cm3.

Biland Crestani Waltisberg Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'auteur de cet article avec le duo LCR Biland/Waltisperg © Archives Crestani

Le rêve d'enfant de Christen n'était toutefois pas la moto, mais la course automobile. Pour le Saint-Gallois, c'était clair: «Je veux faire de la course. Mais pas avec n'importe quelle voiture, mais avec une voiture de course monoplace que j'aurais conçue et construite moi-même.» C'est ainsi qu'il a construit pour lui-même ses propres bolides de course en Formule V puis en Super V. Comme il gagnait des courses avec, d'autres voulaient aussi piloter des voitures LCR. «C'est ainsi que je suis passé du statut de pilote de course à celui de constructeur», raconte Christen.

Christen a fêté son plus grand succès en tant que pilote le 15 septembre 1974, lorsqu'il a remporté la finale du championnat d'Europe Super V sur le Norisring, devant le futur champion du monde de Formule 1 de 1982, Keke Rosberg. Après un accident à Silverstone en 1975, au cours duquel Christen s'est cassé un bras, il a mis un terme à sa carrière de pilote de course, à la grande joie de sa charmante épouse Brigitte. À cette époque, Louis Christen importait également des voitures de course ARGO d'Angleterre, construites par le constructeur de Winterthour Jo Marquart.

LCR Super Vau 1974 Louis Christen Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Christen sur sa propre construction en 1974 en Super V © Archives Crestani

Mais des véhicules destinés à la circulation routière ont également vu le jour à Rheineck. Par exemple deux «Stromboli». «Le point faible des véhicules électriques est toujours la batterie», explique Christen. Malgré tout, l'original de l'un des «Strombolis» est encore utilisé aujourd'hui – comme accumulateur pour l'installation solaire de Christen.

L'un des projets LCR les plus spectaculaires a certainement été la construction d'un dragster équipé d'un moteur de Formule 1. Au milieu des années 80, Christen a été contacté par le magazine allemand spécialisé dans la moto «MOTORRAD», qui lui a demandé s'il pouvait construire une moto équipée d'un moteur de F1. Le véhicule devait faire la une du magazine annuel. La construction du dragster s'est déroulée dans des délais très serrés. Elle a été équipée d'un BMW-turbo, comme celui utilisé par le champion du monde de Formule 1 Nelson Piquet dans sa Brabham en 1983.

A l'origine, Christen voulait faire un apprentissage de mécanicien dans l'entreprise Saurer à Arbon après l'école secondaire. Mais là-bas, on a estimé qu'il était trop intelligent pour cela. Un apprentissage de dessinateur de machines lui permettrait de mieux utiliser ses capacités. Aujourd'hui encore, il a cette intelligence associée à une habileté manuelle. D'autres constructeurs ont besoin d'un plan. Louis Christen commence simplement avec un morceau de papier blanc.

Plus d'infos sur l'exposition sous www.autobau.ch

Texte: Elio Crestani

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1987 Dragster Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ce monstre dragster a été créé pour le magazine MOTORRAD © Archives Crestani

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31.05.2023 Aperçu Rallye du Chablais: Hirschi prendra-t-il sa revanche après 2022?
Hirschi Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi vise sa deuxième victoire de la saison au Chablais © Kaufmann

Le Championnat suisse des rallyes entrera dans sa deuxième phase les 2 et 3 juin avec le Rallye du Chablais. Ce sera l'occasion de relancer le duel entre le champion en titre Jonathan Hirschi et le vainqueur de l'an dernier Jonathan Michellod.

Vendredi et samedi prochains aura lieu la 19e édition du Rallye du Chablais. Cette deuxième manche du Championnat suisse des rallyes fait depuis bien longtemps partie des manifestations traditionnelles et compte, à côté des habituels championnats suisses, pour l'ERT (European Rally Tour), le TER (Tour European Rally), l'EHRC (European Historic Rally Championship) et l'ADAC Opel E-Rally Cup. Cette dernière se déroule pour la première fois en Suisse et, avec ses 15 modèles de Corsa entièrement électriques, elle apporte une nouveauté dans l'histoire du sport automobile suisse.

Dans le groupe des 45 voitures de rallye modernes, ce sont les numéros de départ 1 à 3 qui retiennent l'attention. Le vainqueur du coup d'envoi et champion de l'année dernière, Jonathan Hirschi, a des comptes à régler avec le «Chablais». En effet, l'an dernier, le Neuchâtelois aurait dû remporter le rallye organisé autour du parc d'assistance d'Aigle (VD), quand deux pénalités de dix secondes ont relégué Hirschi à la deuxième place. Tout comme lors du Critérium jurassien, Hirschi sera assisté dans le «Chablais» par sa copilote de réserve et partenaire Sarah Lattion. Le duo mise sur la Citroën C3 Rally2, sur laquelle Hirschi n'avait pas tari d'éloges après le coup d'envoi de la saison. «Tout ce que j'espère maintenant, c'est que le temps reste enfin sec. Depuis mon retour au Championnat suisse des rallyes, il a plu à au moins une reprise à chaque rallye.»

Le deuxième du championnat et vainqueur de l'an dernier, Jonathan Michellod (Skoda Fabia Rally2 evo), est considéré comme le challenger numéro un de Hirschi au «Chablais». Le jeune Valaisan ne demande qu'à réitérer son triomphe de 2022, tout en sachant qu'il sera très difficile d'affronter Hirschi sur des spéciales parfois rapides. «Jonathan a très bien réussi à maîtriser la C3 dans le Jura dès le début. C'est pourquoi je suppose aussi qu'il attaquera d’emblée à fond au Chablais.»

Michellod Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le vainqueur de l'année dernière Jonathan Michellod conduit une Skoda Fabia © Eichenberger

Le troisième dans le groupe sera Mike Coppens, le collègue de marque de Michellod. Le champion de 2021 s'est totalement planté lors du premier jour du Criterium et n'a terminé qu'en quatrième position. Il est donc logique qu'il veuille à nouveau briller devant son public en partie local (le «Chablais» se déroulant sur sol vaudois et valaisan). Derrière le top 3 guette Sacha Althaus, qui conduira ce week-end une Skoda Fabia Rally2 evo, comme lors de son rallye à domicile dans le Jura. En tant que spectateur du slalom de Bure, il a confié à Auto Sport Suisse: «Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour monter à nouveau sur le podium. Mais ce ne sera pas facile. Notre budget est limité. Je ne peux même pas envisager de faire des essais ou de participer à d'autres rallyes à l'étranger. De plus, comme il n'y aura pas de shakedown au Chablais, nous allons tout de suite entrer dans le vif du sujet. Cependant, je suis confiant. Je sais que nous pouvons obtenir un bon résultat avec la Fabia.» Les autres pilotes avec des voitures de Rally2 sont, entre autres, Joël Rappaz, David Erard (tous deux sur VW Polo GTI), Sébastien Berner (Peugeot 208) et Yoann Loeffler (Citroën C3). Au milieu de ce groupe se trouve également le Valaisan Sergio Pinto avec son AlpineA110 Rally RGT #4, qui affrontera Olivier Bourgnon (Porsche 997 GT3 Cup) et Cédric Moulin (Renault Clio Rally4) dans le Michelin Trophy Alps Open et qui était «Best of the Rest» l'année dernière en terminant quatrième au classement général du Championnat suisse des rallyes.

Le Championnat suisse junior compte quatre équipes au départ. Grand favori, le champion de l'an dernier Guillaume Girolamo (Renault Clio Rally5) fera son retour au «Chablais» tout en comptant parmi les prétendants à la victoire dans le Michelin Trophy Alps 2WD (douze équipes). En plus de Girolamo, on attend avec impatience la performance chez les juniors du vainqueur jurassien et pilote Citroën C2 Jérémy Michellod, le petit frère de Jonathan Michellod, ainsi que de Damien Lovey (Peugeot 208 R2), qui a dû mettre un terme à sa participation au début de la saison après un accident.

Girolamo Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le champion junior Girolamo fait son retour au Chablais © Eichenberger

Neuf équipes se sont inscrites à la Coupe suisse des Rallyes. Citons notamment le champion de l'année dernière, Philippe Broussoux, qui a également fait chou blanc lors du Critérium jurassien en raison d'un accident et qui espère se rattraper lors du «Chablais».

Dans les classes historiques, 47 véhicules seront en lice. Parmi elles, douze participent à la VHC, la Coupe suisse des Rallyes historiques, et dix à la VHRS, dont l'objectif est la régularité. Florian Gonon, l'ancien champion sur Ford Escort RS 1600, compte bien sûr parmi les favoris pour la victoire dans la VHC. Il mettra tout en œuvre pour battre le vainqueur jurassien Pascal Perroud sur une BMW M3 E30 plus puissante. Guy Trolliet espère lui aussi avoir son mot à dire dans la victoire. Le champion de 2021 participera également à l'ERC Historic au volant de sa Porsche 911 SC. Le Britannique Ernie Graham (Ford Escort), invaincu jusqu'à présent, est le leader souverain de cette catégorie après trois courses, avec le maximum de points. Le meneur des classes historiques n'est autre que le champion du monde des rallyes de 1981, Ari Vatanen.

Le rallye débutera vendredi midi avec la première spéciale entre Evionnaz et Vernayaz. Le programme comprend au total 14 étapes (177,8 km) réparties sur deux jours. De plus amples informations sur la deuxième manche du championnat suisse des rallyes 2023 sont disponibles sur ce lien.

Dates du Championnat suisse des rallyes 2023
31 mars - 1er avril, Critérium jurassien
1er - 3 juin, Rallye du Chablais
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29-30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais

Perroud Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le vainqueur du Jura Pascal Perroud fait partie des favoris de la VHC © Cornevaux

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30.05.2023 Rapport du week-end 14/2023
Gregoire Saucy Monaco 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Grégoire Saucy: sur le podium, mais pas entièrement satisfait © Formula 3

Ce week-end, la Suisse a de nouveau pu fêter l'un ou l'autre succès sur la scène internationale – en particulier Grégoire Saucy (troisième à Monaco) et Emil Frey Racing (troisième à ses débuts en DTM).

Le début de la saison DTM 2023 s'est déroulé de manière très différente du point de vue suisse. Alors que Patric Niederhauser, nouveau venu en DTM, a parlé du «pire week-end depuis longtemps», Ricardo Feller, quatrième et septième respectivement, est entré deux fois dans les points de manière souveraine et a donc été deux fois le meilleur pilote Audi. Seul Emil Frey Racing a fait encore mieux à Oschersleben. Le nouveau venu en DTM a d'emblée terminé sur le podium de la première course avec le Britannique Jack Aitken, troisième.

«La course d'hier s'est mieux déroulée que celle d'aujourd'hui. La troisième place pour nos débuts en DTM est un bon résultat, mais après notre deuxième place en qualifications, nous voulions nous battre pour la victoire», a déclaré Aitken. «Le départ a été difficile, un contact avec une autre voiture m'a fait perdre quelques positions. En revanche, la tactique de l'arrêt précoce au stand a bien fonctionné et nous avons pu remonter à la troisième place. La deuxième course a été difficile. J'ai eu du mal à dépasser une autre voiture en duel.» Franck Perera (F) et Christian Engelhart (D) ont remporté les victoires lors de l'ouverture du DTM dans le Börde.

Emil Frey Oschersleben 2023 Tarrach Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Emil Frey Racing a fait de bons débuts en DTM à Oschersleben © Tarrach

Tout en haut à Oschersleben se trouvait (pour la deuxième fois cette année) Julien Apothéloz dans la German Prototype Cup. Le jeune Zurichois est ainsi monté sur le podium lors des quatre manches de course et mène le championnat avec son coéquipier colombien Oscar Tunjo. Le duo suisse Lucas Mauron et Elia Sperandio, qui couraient ensemble pour la première fois sur une voiture à Oschersleben, a dû se contenter d'une neuvième place.

Grégoire Saucy est reparti de Monaco avec des sentiments mitigés. Selon le Jurassien, «la troisième place dans la première course et la dixième dans la deuxième n'étaient pas tout à fait le week-end que nous avions imaginé. Mais au moins, nous avons marqué quelques points importants et décroché une place sur le podium». Au classement général, Saucy occupe la troisième place intermédiaire.

Apotheloz Julien Oschersleben 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Julien Apothéloz reste le leader général chez les prototypes © Archives Apothéloz

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25.05.2023 PSCS: Pilote de promotion remporte les deux courses
Porsche Le Castellet 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le PSCS a effectué la deuxième manche de la saison au Castellet © foto-reinhardt.com

Même la difficulté des conditions météorologiques et du parcours n’ont pas réussi à freiner Johannes Kapfinger: au Castellet, dans le Sud de la France, le jeune homme de 20 ans a remporté les courses de sprint et d’endurance de la GT3 Cup du Porsche Sprint Challenge Suisse.

Pour Johannes Kapfinger, la course de sprint de la GT3 Cup s’est déroulée presque parfaitement, même sur le mouillé: parti en pole position, le pilote parrainé par le Porsche Motorsport Club Suisse et Porsche Schweiz AG a directement pris la tête de la course et, sur le circuit en train de sécher, il ne l’a plus lâchée jusqu’à l’arrivée. La deuxième place est allée avec 2,5 secondes de retard à Alexander Schwarzer, qui au volant de la 911 GT3 Cup de la génération actuelle, d’une puissance d’environ 510 ch, avait dès le départ gagné deux positions: Ernst Keller, champion de la GT3 Cup 2018, a dû abandonner au deuxième tour, tandis que Peter Hegglin, relégué en avant-dernière position après un incident, a terminé douzième.

Mais c’est à Gregor Burkhard que l’on doit la remontée du jour. Ayant écopé d’une pénalité pour une infraction commise lors du premier week-end du PSCS à Spielberg, il avait reculé de cinq places sur la grille de départ, pour se retrouver en neuvième position. Après le premier tour, il était déjà remonté à la troisième place. À l’arrivée, il ne lui manquait que 0,413 seconde sur Schwarzer. La quatrième place est revenue à Marc Arn, qui a réussi à passer devant Jan Klingelnberg au septième tour. Le meilleur tour en course a été réalisé par William Mezzetti. Après le quatrième tour, l’Italien avait misé sur des pneus secs, mais n’a pu terminer que 13e.

La course d’endurance de 28 tours disputée sur la variante Grand Prix de 5,842 kilomètres a donné plus de fil à retordre à Kapfinger. Les difficultés ont commencé pour lui dès les qualifications du groupe 1, qui se sont déroulées dans des conditions plus humides que celles du groupe 2. Pour le pilote de Passau, il en a résulté une deuxième place au départ derrière Alexander Schwarzer dans la catégorie 1, celle des concurrents de la GT3 Cup, et une 13e position au classement général de toutes les voitures. Au quatrième tour, il a réussi à dépasser Schwarzer et à reprendre la tête de sa catégorie, mais pour la céder d’abord à William Mezzetti lors de son arrêt obligatoire au stand, avec un mauvais timing en raison d’une intervention de la voiture de sécurité. Après s’être équipé de pneus slick, Kapfinger a pu toutefois rétablir la situation au 17e tour. Et peu après, il était également en tête du classement général. À l’arrivée, il avait près de douze secondes d’avance sur l’Italien, qui avait signé une nouvelle fois le meilleur temps au tour. Gregor Burkard a terminé la course en troisième position, juste devant Marc Arn et Schwarzer.

Dans le groupe GT4 Clubsport, la victoire est allée au pilote du Cayman Markus Lietzau, mais c’est ensuite Patrick Schetty qui a pris la tête de la course d’endurance. Dans la course de sprint du groupe Open GT, l’Américain Dustin Blattner, concurrent de la Porsche Track Experience, s’est imposé devant Michael Kapfinger, frère jumeau de Johannes. Tous deux pilotaient une Porsche 911 GT3 Cup de l’actuelle génération 992, équipée d’un ABS de compétition et d’un contrôle de traction. Wolfgang Triller, au volant du modèle précédent de la 911 GT3 Cup, s’est classé troisième. Margret Melse a remporté la course la plus courte de la Porsche Drivers Competition Suisse dans le classement Classic, tandis que Robert Schwaller s’est placé en tête de la version la plus longue du concours de régularité. En catégorie Chrono, c’est Nicolas Garski qui a gagné chaque fois.

Gregor Burkard Le Castellet 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Gregor Burkard (à droite) a terminé troisième dans chacune des deux courses GT3 © foto-reinhardt.com

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23.05.2023 Rapport du week-end 13/2023
Ellis Marciello Nuerburgring 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les meilleurs Suisses: Ellis (au centre) et Marciello (à droite) © Archives Marciello

La 51e édition des 24 heures du Nürburgring n'a pas tout à fait permis à la Suisse de remporter le classement général. Les Suisses les plus rapides ont été Raffaele Marciello et Philip Ellis, qui se sont classés troisièmes.

Après l'annulation du GP d'Imola, le week-end dernier a été placé sous le signe des 24 heures du Nürburgring. Une vingtaine de pilotes suisses étaient également de la partie. L'espoir d'une deuxième victoire suisse au classement général après celle de 2015 (Nico Müller) était légitime, mais il ne s'est malheureusement pas réalisé. Le meilleur duo suisse était Raffaele Marciello et Philip Ellis avec leur coéquipier Luca Stolz dans la Mercedes AMG GT3 de Bilstein à la troisième place avec un retard de 1:44 min sur la Frikadelli-Ferrari victorieuse. Le meilleur pilote Audi, à la 6e place, était Patric Niederhauser avec Christopher Haase et Christopher Mies. L'Italien Marco Mapelli, qui court sous licence suisse, s'est également classé dans le top 10 sur une Lamborghini d'ABT Sportsline. Ricardo Feller n'a pas eu de chance. L'Argovien n'a pas pu faire mieux que 11e lors de son double départ. Avec l'Audi #1, Feller a certes été en tête pendant un certain temps, mais l'équipe a écopé de plusieurs pénalités au premier tiers de la course et son coéquipier Frédéric Vervisch a glissé dans les limites de la piste peu après la mi-temps sur une trace d'huile non signalée.

Born Miklas Nuerburgring 2023 png Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Miklas Born a remporté la catégorie GT4 au Nürburgring © Archives Born

Miklas Born a lui aussi réalisé une belle performance. Le Bâlois a pu se réjouir d'une 20e place au classement général et de la première place dans sa catégorie dans la classe GT4, qui comptait 16 voitures. Michael et Martin Kroll se sont également réjouis d'une victoire de classe avec leur BMW M3 E46 GTR de Hofor Racing dans la catégorie SP6.

Léna Bühler a également eu des raisons de se réjouir lors de la troisième course de la F1 Academy. Alors qu'elle était en tête lors de la deuxième manche, la Romande a été éliminée à cause d'un problème de boîte de vitesses. Lors de la troisième manche du dimanche, Bühler s'est assurée sa première victoire dans le championnat féminin. A mi-parcours de sa première saison en Acamedy, Bühler occupe la troisième place du classement général avec déjà quatre podiums au total. L'Espagnole Marta Garcia est toujours en tête.

Le pilote polyvalent Kevin Gilardoni a également fait un bon début de saison. Le vainqueur du Rally del Ticino 2022 a pris la deuxième place lors de l'ouverture de l'Italian GT Endurance Championship à Pergusa/Sicile avec une Lamborghini Huracán. Seul l'ex-pilote de Formule 1 Giancarlo Fisichella a été plus rapide.

Gilardoni Pergusa 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Kevin Gilardoni n'est pas seulement rapide en voiture de rallye © Italian GT

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22.05.2023 Slalom de Bure: Tout tourne à l'avantage des Bürki
Egli Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le pilote F3 Philip Egli a fêté sa 47e victoire du jour à Bure © Eichenberger

La cinquième manche du Championnat suisse des slaloms à Bure (JU) a vu trois candidats potentiels au titre se transformer en deux. Lors de la finale à Chamblon, on assistera donc à une réédition de «Bürki contre Bürki».

Était-ce la décision? Lors de la cinquième manche du Championnat suisse des slaloms 2023 à Bure (JU), Christian Bralla, jusque-là leader du classement général, n'a terminé que septième de son groupe. Le Tessinois a ainsi quitté le cercle des prétendants au titre à une course avant la fin. Seuls les deux Bürki, Martin et Martin Oliver, n'ont encore perdu aucun point avant la finale de la saison à Chamblon le 25 juin.

Bralla a été dans une forme éblouissante lors des quatre premiers slaloms. Le pilote de la Fiat X1/9 grise a été jusqu'à présent invincible dans la catégorie E1 1600-2000 cm3. Même son ami et collègue de marque Christian Darani, qui était souvent le pilote de voiture de tourisme le plus rapide l'année précédente, a dû reconnaître sans jalousie que son homonyme était plus rapide cette année. À Bure, lors de la cinquième course, l'impressionnante série de Bralla a pris fin de manière abrupte. Avec des erreurs de portes dans les deux manches, le nouveau venu à Bure a dû s'avouer vaincu.

Le Championnat 2023 se jouera donc à Chamblon entre les deux Bürki. À moins que la malédiction des pannes ne s'abatte sur eux, auquel cas, le grand calcul recommencera. À Bure, c'est Martin Bürki, neuf fois championne de slalom, qui a réalisé le meilleur temps en voiture de tourisme et a pu prouver une fois de plus qu'il faut toujours compter avec lui quand il s'agit de se battre. Mais Bürki ne rêve pas encore d'un dixième titre. «Il peut toujours arriver quelque chose», dit le vétéran. «Ce n'est qu'à l'arrivée à Chamblon que nous verrons si cela suffit ou pas.»

Buerki II Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Il y avait beaucoup à réparer sur la BMW E33 de Bürki II pendant la pause © Eichenberger

Le fait que Martin Oliver Bürki ait encore des chances de remporter le titre ne va pas de soi. Lors de la première course à Bure, sa BMW E33 a pris feu après avoir franchi la ligne d'arrivée. «Un tuyau d'huile a cassé», raconte le pilote d'Amsolding. «Ce n'est que grâce à l'aide de quelques collègues que j'ai pu participer à la deuxième course.» L'une de ces aides a été Tom Huwiler. Le collègue de marque de Bürki était déjà sur le chemin du retour quand il a fait demi-tour une nouvelle fois. «J'ai eu un problème de moteur sur ma BMW E30. Il faudra encore analyser ce qui est exactement en panne. Que je fasse demi-tour si un autre pilote a besoin d'aide, cela va de soi!»

Dans la lutte pour la victoire du jour, la situation a été ultra-tendue après le premier passage. Les trois premiers, Lukas Eugster, Philip Egli et Marcel Maurer, n’ont été séparés (dans cet ordre) que par sept dixièmes de seconde sur le parcours sélectif de 5,3 kilomètres. Le vainqueur record du jour, Egli, a ensuite monté des pneus neufs et a réalisé le meilleur temps en 2:27,820 min, remportant ainsi sa 47e victoire du jour. Eugster a dû se contenter de la deuxième place. Il a manqué 0,5 seconde au Suisse oriental pour atteindre le temps d'Egli. Maurer s'est classé troisième, avec 0,6 seconde de plus. «Je sens la pause de 2022», a déclaré ce dernier. «Mais je me rapproche de nouveau peu à peu de leur niveau et le faible écart sur un parcours aussi long me rend optimiste. La dernière fois que j'ai couru à Bure, c'était en 2018. Et à l'époque, il pleuvait.»

Bralla Darani Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Adieu au titre: Christian Bralla (à g.) avec son collègue de marque Darani © Eichenberger

Eugster a été lui aussi très satisfait de sa performance, en dépit d'une nouvelle défaite contre Egli. «J'ai été deux secondes plus rapide que l'année dernière et il n'a pas manqué grand-chose à Philip. Le fait qu'il ait dû monter des pneus neufs montre qu'il doit mettre toutes les chances de son côté pour rester devant. Mais nous aussi, nous avons encore des réserves du côté du moteur. Le suspense reste donc entier.»

Le vainqueur du jour, Egli, rayonnait après sa quatrième victoire de la saison: «J'avais déjà réalisé un temps de 30 le matin et j'ai donc renoncé à utiliser des pneus frais dans la première manche. Dans la deuxième, je les ai mis et j'ai pu ainsi prendre la tête. Mes compliments à mes deux adversaires directs. Ils ont roulé très fort. Les écarts étaient vraiment très serrés. C'est vraiment amusant!»

Derrière les trois premiers, Lionel Ryter a réalisé le quatrième meilleur temps. Le Valaisan a été à quatre secondes de Maurer & Co sur sa Tatuus-Renault. Mais il est parvenu à se démarquer nettement des autres voitures de formule.

Burri Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Stephan Burri est troisième au classement général © Eichenberger

Derrière Bürki, le pilote de voiture de tourisme le plus rapide, se trouvaient Christian Darani (vainqueur en E1, 1600 à 2000 cm3) et Stephan Burri dans la classe de cylindrée identique à celle des Interswiss. Le duel chez les Porsche IS de plus de 2500 cm3 a été remporté par Matthias Bischofberger. Après la première manche, Christoph Zwahlen se trouvait encore en tête. Parmi les autres vainqueurs de classe à Bure, signalons Richard Winiger (Porsche 991 Cup, E1 plus de 3000 cm3), Mattia Stacci (BMW M3 E30, E1 2001 à 2500 cm3), Andreas Helm (VW Polo, E1 à 1400 cm3), Christian Knaus (Opel Kadett, IS 2001 à 2500 cm3) ainsi que Rudi Oberhofer (VW Golf, IS à 1600 cm3).

La Suzuki Swiss Racing Cup s'est déroulée déjà le samedi (dans le cadre de la LOC). La victoire a été décrochée par Marcel Muzzarelli – une demi-seconde devant Sandro Fehr et le troisième, Patrick Flammer (plus 1,2 seconde).

Vous trouverez de plus amples informations sur le slalom de Bure sous le lien.

Et voici la suite des évènements:
24/25 juin Chamblon

Oberhofer Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Rudi Oberhofer est jusqu'à présent le deuxième meilleur pilote IS 2023 derrière Burri © Eichenberger

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17.05.2023 Joël Grand mise sur Wolf Racing en 2023
Joel Grand 02 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Grand pilotera une Wolf F1 Mistral GB08 en 2023 © Archives Grand

Joël Grand participera cette saison au Championnat suisse de la montagne au volant d'une Wolf F1 Mistral. Toutefois, le Valaisan ne pourra se mesurer avec Burgermeister, Egli, Balmer & Co. que lors de deux ou trois courses en E2 SS.

Joël Grand compte parmi les pilotes de course de côte les plus rapides de Suisse. L'année dernière, le Valaisan de 35 ans est allé de record en record dans sa catégorie avec une Osella PA21 JRB de 999 cm3. Et lors de la finale de la saison au Gurnigel, Grand a pris place dans la Reynard 97D de Simon Hugentobler.

Pour pouvoir participer cette année aux CS de montagne, Grand a dû chercher une nouvelle solution. Et c'est en France qu'il l'a trouvée, plus précisément chez Wolf Racing. Grand prendra le départ en 2023 avec une Wolf F1 Mistral GB08. Mais seulement pour deux courses, dans l'idéal trois: La Roche-La Berra, Ayent-Anzère et Les Rangiers. «Je ne pense pas que ce soit suffisant pour en faire plus cette année», explique le père de deux enfants originaire de Chalais. «Pour rouler plus souvent, il me faudrait plus de sponsors.»

Grand a déjà eu un avant-goût de ce qui l'attendait en mars. A l'époque, il avait testé un autre modèle à Dijon en présence du patron de Wolf, Lionel Champelovier. «C'était une version moins motorisée», explique Grand. «Celle dont je dispose pour les courses de côte en Suisse, et que je vais encore tester avant La Roche à Alès sur le circuit maison de Wolf, est équipée d'un moteur Peugeot turbocompressé de type Thp de 1997 cm3. Celui-ci développe un peu plus de 400 chevaux.»

Le nom de Wolf est bien connu dans le monde de la course automobile. Le constructeur remonte à l'ancien propriétaire d'écurie de Formule 1 Walter Wolf. Devenu riche dans le secteur pétrolier, Wolf s'est lancé dans la Formule 1 en 1976 en tant que sponsor. Pour la saison 1977, il a construit son propre châssis, le Wolf WR1. Avec ce dernier, le Sud-Africain Jody Scheckter remporta d'emblée le premier Grand Prix de l'année en Argentine!

Joel Grand 01 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Grand (g.) avec le chef de Wolf Lionel Champelovier © Archives Grand

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16.05.2023 Feller et Marciello s'imposent à Brands Hatch
Feller Drudi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ricardo Feller (à droite) en position de vainqueur lors de la course de Brands Hatch © GTWC

Les as suisses du GT3 Ricardo Feller et Raffaele Marciello ont remporté chacun une course à Brands Hatch. Lucas Légeret a également réalisé une belle performance.

Le coup d'envoi de la saison de sprint du GT World Challenge n'aurait pas pu mieux se dérouler pour les Suisses. Dans les deux manches, un Suisse s'est imposé avec succès. Lors de la première manche, c'est le pilote d'usine Mercedes Raffaele Marciello qui a franchi la ligne d'arrivée en premier avec son coéquipier Timur Boguslavskiy. Lors de la deuxième course, Ricardo Feller (avec son coéquipier Mattia Drudi) s'est placé en tête depuis la 7e place sur la grille de départ et ne l'a plus quittée.

Feller était déjà monté sur la deuxième marche du podium lors de la première manche. Un autre Suisse l'a manqué de peu: Lucas Légeret a terminé quatrième et a défendu avec succès sa cinquième place contre Marciello lors de la deuxième course.

Patric Niederhauser et l'équipe Emil Frey Racing ont eu moins de succès. Niederhauser a été impliqué dans une collision avec une McLaren lors de la première course, ce qui lui a valu 25 secondes de pénalité. Lors de la deuxième course, il a tout de même réussi à se classer dans le top 10 en se classant dixième. L'équipe EF de Safenwil a dû se contenter de la cinquième place comme meilleur classement.

Grâce aux «big points» de ce week-end et aux dix points obtenus à Monza (lors de l'ouverture de la saison du championnat d'endurance), Mattia Drudi et Ricardo Feller se sont hissés en tête du GT World Challenge et du classement du sprint.

Legeret Marciello Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Légeret en duel avec Marciello pour la 5e place © GTWC

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16.05.2023 Slalom de Frauenfeld: Et il n'y en restait plus que trois
Eugster Egli Burgermeister Autorenntage Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les trois premiers: Eugster, Egli et Burgermeister (de g. à dr.) © Autorenntage

Philip Egli a remporté sa 46e victoire du jour en slalom lors des journées de course automobile de Frauenfeld. Dans le combat pour le championnat, trois pilotes, Christian Bralla et les deux Bürki, détiennent encore le maximum de points.

Le Championnat suisse de slalom 2023 entre dans une phase décisive. À Frauenfeld, lors de la quatrième manche de slalom de cette année, Mario Bertocchi (BMW E36, E1 jusqu'à 3500 cm3), un des membres du quatuor, vient de perdre le nombre de points maximums obtenus jusqu'à présent. Le pilote saint-gallois de 29 ans a échoué à dépasser le troisième rang de sa catégorie et ne semble donc plus pouvoir jouer un rôle dans la lutte pour le titre. Ses collègues de la catégorie E1 Martin Bürki (VW Polo, E1 jusqu'à 1600 cm3), son homonyme Martin Oliver Bürki (BMW E33, E1 bi 3000 cm3) et Christian Bralla (Fiat X1/9, E1 jusqu'à 2000 cm3) sont toujours en lice pour le titre en slalom. À Frauenfeld, ce dernier a également eu le plus grand nombre d'adversaires dans son groupe et détient donc, si cela continue ainsi, les meilleures cartes en main.

Une fois de plus, c'est Philip Egli qui a remporté la victoire du jour sur le circuit de 3,2 kilomètres et 49 portes, au volant de sa voiture de course Dallara de Formule 3. Lors des deux manches, le Glaronais, domicilié à Zurich, a amélioré son propre record de parcours, qui datait de 2021 et qui est désormais de 2:00,38. «C'est génial – je n'ai jamais réussi à gagner huit fois sur un même circuit. Je crois que si les conditions sont optimales, un chrono de moins de deux minutes sera réalisable l'année prochaine.»

Eugster myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lukas Eugster a tout donné, mais cela n'a pas suffi © myrally.ch

Les challengers les plus redoutables d'Egli l'ont amené à remporter la 46e victoire du jour en slalom de sa carrière. Lukas Eugster de Gais a pris la deuxième place du classement général au volant de sa Ligier-Honda grâce à un nouveau record de voiture de sport lors de la première manche de course, avec un retard de seulement 91 centièmes. Lors de la deuxième manche, sous la menace de la pluie, il a fait un tête-à-queue. «Après avoir été plus rapide que Philip lors des deux manches d'entraînement, je pensais que j'avais peut-être une chance, bien que ma voiture soit trop lourde et trop large pour ce circuit. La première course s'est bien déroulée: je suis parvenu à améliorer mon temps de deux secondes par rapport à l'année dernière. Cependant, cela n'a pas suffi. Dans la deuxième manche, j'ai pris de gros risques et jusqu'au tête-à-queue, j'ai été vraiment rapide. Mais ensuite, j'ai mis les gaz trop tôt.»

Le pilote local Joël Burgermeister d'Egnach a lui aussi dû payer son attaque contre Egli au volant de sa Tatuus F4 Evo par un coup de frein dans les champs et a finalement dû se contenter de la troisième place au classement général en tant que Thurgovien le plus rapide. «Je devais moi aussi prendre des risques, et cela a mal tourné. Mais ce qui compte, c'est que rien n'a été cassé et c'était un excellent exercice pour les prochaines courses de côte.»

Le pilote le plus rapide avec des voitures de course fermées a été Bralla, déjà mentionné au début. Le Tessinois affiche une forme éblouissante. Sur la Grosse Allmend, son collègue de marque Christian Darani a manqué 2,93 secondes par rapport à Bralla. Le pilote Simon Wüthrich de Langnau a pris la deuxième place chez les voitures de tourisme sur sa VW Golf Turbo. Wüthrich a pris le départ à Frauenfeld pour la première fois avec de l'essence synthétique et a considéré le slalom comme une sorte de test pour la saison de montagne à venir. «Je n'ai pas senti de différence en conduisant», déclare Wüthrich. «Je dois toutefois préciser qu'il s'agissait de ma première course de l'année et que, par conséquent, il est difficile de comparer les temps. En outre, nous avons encore travaillé sur la voiture pendant l'hiver la suspension et les freins notamment. Je ne peux donc pas dire avec précision comment la performance a changé avec l'e-fuel par rapport au carburant traditionnel. En tout cas, c'est un fait: je n'ai eu aucun problème. Tout a marché comme sur des roulettes.»

Bralla myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christian Bralla a de nouveau été le pilote de voiture de tourisme le plus rapide © myrally.ch

À Frauenfeld, Matthias Bischofberger a été le pilote Interswiss le plus rapide et donc aussi le plus rapide des Porsche. Le pilote de l'équipe bernoise a devancé Christoph Zwahlen de 0,46 seconde lors de la deuxième manche. La classe IS jusqu'à 2500 cm3 a été remportée par le pilote Opel René Aeberhardt (devant Ferdi Waldvogel). Stephan Burri d'Affeltrangen a mené le groupe de plus faible cylindrée sur une VW Scirocco. La IS 1400-1600 cm3 a été remportée par Rudi Oberhofer (VW Golf 16V).

En Renault Classic Cup, Michael Schläpfer s'est clairement imposé face à Thomas Zürcher et Maverick Gerber. En Suzuki Swiss Racing Cup, qui a tenu deux manches le samedi, Sandro Fehr et Fabian Eggenberger se sont assuré les victoires du jour. Marcel Muzzarelli de Riedt b. Erlen, qui a été remplacé par Fehr à la tête du classement, a obtenu deux fois la troisième place.

Wuethrich myrally ch Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La première de Simon Wüthrich avec E-Fuel s'est déroulée sans problème © myrally.ch

Le Championnat suisse de slalom se poursuivra déjà le week-end prochain dans le Jura. Le slalom de Bure, qui se déroulera sur un parcours de 5,3 kilomètres, connaîtra déjà sa 52e édition. La liste de départ et le plan de situation se trouvent en annexe.

Vous trouverez de plus amples informations sur le Slalom de Frauenfeld sous le lien suivant:

Et voici la suite des évènements:
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

Schlaepfer Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Michael Schläpfer a remporté la Renault Classic Cup © Haller

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10.05.2023 Aperçu slalom de Frauenfeld: Egli, Eugster ou Burgermeister?
Bralla Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christian Bralla est en force pour le CS des slaloms 2023 © Eichenberger

La deuxième partie de la saison du Championnat suisse des slaloms 2023 débutera ce week-end avec la 23e édition des «Courses automobiles de Frauenfeld». Deux véhicules utilisant un carburant synthétique seront également au départ.

Philip Egli, qui détient le record de victoires par jour, a déjà triomphé deux fois cette saison. Le pilote de la Dallara F393 vise sa troisième victoire de la saison à Frauenfeld, lors de la quatrième manche du Championnat suisse des slaloms de cette année. Cela porterait son total à 46 victoires quotidiennes, dont sept à Frauenfeld. Autrement dit, le Glaronais, qui habite à Zurich, est resté invaincu depuis 2015.

Pour continuer cette série, Egli devra surtout faire attention à deux «indigènes»: Lukas Eugster dans la Ligier JS53 ainsi que Joël Burgermeister. Pour ce mécanicien automobile âgé de 32 ans, originaire d'Egnach, les courses automobiles de Frauenfeld marqueront le coup d'envoi de la saison de course 2023. Au volant de sa Tatuus-LRM F4, il se consacrera ensuite aux courses de côte. Burgermeister, qui avait dû annuler sa participation à la dernière minute il y a un an pour des raisons techniques, se réjouit d'autant plus de participer à sa course à domicile. «Contrairement à Philip et Lukas, je ne suis pas un spécialiste du slalom et je n'ai pas encore d'expérience de conduite en 2023. Mais mon objectif est bien entendu de remporter la journée. Je suis très ambitieux et je ferai de mon mieux pour mettre enfin un terme à la série de victoires de Philip lors de la seule course de Thurgovie.»

Egli Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli (photo de Bière) a réalisé le meilleur temps l'année dernière en 2:01,15 min © Cornevaux

Eugster aimerait lui aussi mettre un terme à cette longue série. Le pilote d'Herisau, qui a remporté la double course d'Ambri samedi, ne nourrit toutefois pas de trop grands espoirs. «Le parcours de 3,2 kilomètres sur l'Allmend n'est pas forcément mon préféré. Philip et Joël sont avantagés avec leurs voitures plus étroites et donc plus faciles à manœuvrer. Cependant, je vais bien sûr tout mettre en œuvre pour gagner ma course à domicile.»

Marcel Maurer ne sera pas au départ. Le Bernois avait déjà annoncé avant la saison qu'il ne prendrait le départ que de certains slaloms et courses de montagne sélectionnés. La victoire du jour se jouera donc selon très probablement entre Egli, Eugster et Burgermeister.

Dans la lutte pour le titre de champion suisse, quatre pilotes ont conservé un score de 60 points à mi-parcours. Ils roulent tous dans la catégorie E1. Il s'agit de: Martin Bürki sur sa VW Polo (jusqu'à 1600 cm3), Christian Bralla sur Fiat X1/9 (jusqu'à 2000 cm3), Martin Oliver Bürki sur BMW E33 (jusqu'à 3000 cm3) et Mario Bertocchi sur BMW E36 (jusqu'à 3500 cm3). Si ce quatuor reste imbattable, le Tessinois Bralla aura toujours les meilleures cartes en main pour remporter le titre, car il a battu la plupart des adversaires de son groupe lors de tous les slaloms précédents. Il est toutefois encore trop tôt pour sortir la calculette. Après Frauenfeld, les slaloms de Bure (20 et 21 mai) et de Chamblon (24 et 25 juin) figurent encore au programme. De plus, Bralla aura un adversaire de taille à affronter dans sa catégorie: son collègue de marque tessinois Christian Darani.

Wuethrich Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Simon Wüthrich roule au carburant E-Fuel à Frauenfeld © Eichenberger

Parmi les autres têtes d'affiche des voitures de tourisme, on compte les pilotes Porsche Bruno Sawatzki, Christoph Zwahlen et Mathias Bischofberger (Interswiss plus de 2500 cm3), la star locale Manuel Santonastaso (IS à 2000 cm3, BMW 320) ainsi que le trio E1 Bruno Ianniello (Lancia Delta S4), Patrick Drack (Porsche 991 Cup) et Simon Wüthrich (VW Golf). Ce dernier fêtera une première à Frauenfeld. L'Emmentalois roulera pour la première fois en conditions de course avec de l'E-Fuel. «Le slalom de Frauenfeld est pour nous un test en vue de la saison de montagne à venir», explique Wüthrich. «Jusqu'à présent, nous n'avons testé le nouveau carburant que sur le banc d'essai.» Outre Wüthrich, Martin Epp (Audi TT, E1 de plus de 3000 cm3) mise également sur le carburant synthétique. L'Uranais a déjà roulé à Ambri avec du E-Fuel. «Je n'ai pas senti de différence. Le moteur, qu'il soit froid ou chaud, a toujours bien démarré.»

Dans le cadre de la manifestation LOC du samedi, il y aura deux courses pour gagner des points lors de la très disputée Suzuki Swiss Racing Cup, dont Marcel Muzzarelli de Riedt bei Erlen sera le principal matador local. Par ailleurs, il y aura à nouveau une épreuve de régularité pour les véhicules historiques. L’enjeu ne consistera pas à réaliser le meilleur chrono, mais à réduire au minimum l'écart entre les deux temps de course. Les spectateurs auront le plaisir de voir des voitures anciennes roulant à vive allure.

Heureusement, avec environ 360 participants inscrits, les Courses automobiles de Frauenfeld 2023 affichent complet. Tout comme les deux années précédentes, les courses se dérouleront sur un parcours de 3,2 kilomètres avec 49 portes. De plus, le dimanche de 9 à 11 heures aura lieu le rassemblement des voitures anciennes (Oldtimer-Höck), une rencontre informelle et gratuite des propriétaires de véhicules anciens.

Sous ce lien, vous trouverez de plus amples informations à ce sujet.

Dates du Championnat suisse des slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin Chamblon

Burgermeister Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joël Burgermeister profite lui aussi du slalom de Frauenfeld pour se préparer à la saison de montagne qui s'annonce © Eichenberger

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09.05.2023 Hommage à Kurt «Zubi» Kellenberger
Kurt Kellenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Kurt Kellenberger, 1944–2023

Le dimanche 9 avril, jour de Pâques, l'ancien célèbre sportif automobile de la vallée du Rhin Kurt «Zubi» Kellenberger est décédé d'un cancer à l'âge de 79 ans. Kurt Kellenberger, originaire d'Au dans le canton de Saint-Gall, s'est fait connaître en tant que pilote de la catégorie des voitures spéciales lors des courses de côtes dans l'ancienne BMW 320 d'Eggenberger.

Kellenberger, surnommé aussi «le petit appenzellois» en raison de sa taille de 1,62 mètre, est né le 5 mars 1944. Cadet d'une famille de cinq enfants, il a grandi à Walzenhausen, un village de pilotes de course situé au bord du lac de Constance. C'est ainsi que Kellenberger a découvert très tôt son amour pour les voitures et les motos. En 1962, ce mécanicien automobile de formation a commencé à participer à des courses de motocross. Il garde un excellent souvenir d'une course à Herisau. En tant que Local Hero, il s'est surpassé, mais a chuté après quelques tours. «Personne n'a jamais sauté aussi loin au Motocross Herisau», pouvait-on lire à l'époque dans la presse locale. Après quelques bons résultats, «Zubi» a mis fin à sa carrière de motocross. De 1970 à 1980, il a ensuite fait de la course automobile. Pendant plus d'une décennie, il a compté parmi les plus rapides lors des slaloms et des courses de côte nationaux au volant de Mini Copper, Renault 8 Gordini, Renault Alpine A110 et Eggenberger-BMW 320. En 1980, il manque de peu le titre dans la catégorie des voitures spéciales lors de la dernière course à Hemberg, à cause d'un problème technique, au profit de Rolf Hadorn.

Kurt Kellenberger laisse derrière lui sa femme Vreni et ses fils adultes Patrick (champion suisse d'unihockey et vainqueur de la Coupe d'Europe ainsi que joueur national dans les buts) et Pascal (ancien joueur de hockey sur glace) ainsi que deux petits-enfants.

Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille ainsi qu'aux parents et amis de Kellenberger.

Texte: Elio Crestani

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08.05.2023 Rapport du week-end 12/2023
Jean Luc D Auria Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jean-Luc D'Auria (à gauche) a fêté sa première victoire en GT3 à Misano © Archives D'Auria

Deux Suisses se sont particulièrement distingués ce week-end: Léna Bühler en F1 Academy et Jean-Luc D'Auria en championnat GT italien.

Sébastien Buemi, huitième de la neuvième manche du championnat du monde de Formule E 2023 à Monte-Carlo, a marqué des points pour la septième fois cette saison. Le Vaudois n'a pas encore réussi le grand coup depuis son changement d'équipe chez Envision Racing. Grâce à ses résultats réguliers dans le top 10, Buemi occupe néanmoins une solide huitième place intermédiaire alors qu'il reste encore quatre épreuves (ou sept courses). Nico Müller aurait lui aussi marqué des points à Monaco si un concurrent ne l'avait pas renversé et endommagé son aileron avant à deux tours de la fin. «C'est très ennuyeux», a déclaré Nico après. «Pour nous, partir en 17e position et marquer deux points aurait été comme une victoire.» En raison de l'abandon de Müller, le troisième Suisse, Edoardo Mortara, a hérité de la 11e place.

En revanche, Léna Bühler a passé un excellent week-end dans la F1 Academy. Lors du deuxième week-end de course à Valence, la pilote ART s'est distinguée dans le championnat féminin en se classant 3e, 2e et 4e, à seulement 0,7 seconde de la gagnante lors de la deuxième course. Au classement général, Bühler est 5e, l'Espagnole Marta Garcia étant en tête.

Lena Buehler Valencia 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Léna Bühler est montée deux fois sur le podium à Valence © F1 Academy

Seul Jean-Luc D'Auria a connu une joie encore plus grande ce week-end. A Misano, l'ancien pilote de motocross a remporté sa première victoire en GT3 dans le cadre du championnat GT italien aux côtés du Sud-Africain Stuart White. «Et cela sur Ferrari», a déclaré d'Auria. «On ne peut pas imaginer plus beau!» Lors de la première course à Misano, D'Auria avait encore terminé sixième, juste derrière Axel Gnos. Au classement général, D'Auria occupe la deuxième place – derrière Kimi Antonelli.

Lors de l'ouverture de la Formule 4 italienne au même endroit, Ethan Ischer s'est classé 17e, 13e et 17e. Il y a une semaine, le Vaudois a remporté les deux courses du championnat ACCR à Budapest – dont une devant Michael Sauter. La Zurichoise Tina Hausmann a eu de la chance dans son malheur lors de ses débuts en F4. Après un tonneau, Hausmann a dû suivre les courses 2 et 3 en tant que spectatrice.

Daniel Allemann a également décroché une deuxième place dans le cadre des 24h Series lors des 12 heures de Spa-Francorchamps. Jasmin Preisig a obtenu la même place dans l'Audi RS3 de Wolf Power Racing en TCR.

Ethan Ischer Budapest 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Ethan Ischer: en milieu de classement en Italie, en première place à l'ACCR © Archives Ischer

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04.05.2023 Jonathan Hirschi: «En fait, je préfère rouler sur le sec»
Hirschi Jonathan Ticino 2022 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi a remporté l'ouverture de la saison dans le Jura © Eichenberger

Jonathan Hirschi reste la référence dans le Championnat Suisse des Rallyes. Nous nous sommes entretenus avec le pilote de Neuchâtel après sa victoire inaugurale au Critérium jurassien.

Tu as choqué la concurrence en réalisant un temps fabuleux lors de la première spéciale entre Courtemautruy et Les Enfers. As-tu une explication pourquoi tu es parti si vite?
Jonathan Hirschi:
Beaucoup de choses sont liées au fait que je peux rouler sans pression. L'année dernière, j'ai remporté le titre de champion suisse. C'était mon objectif et je l'ai atteint. C'est pourquoi il sera peut-être plus facile d'accélérer l'année prochaine.

Mais tu avais une nouvelle voiture. Et une nouvelle copilote. Je n'imagine pas les choses aussi simplement.
C'est vrai. Mais j'ai eu un bon feeling dès les premiers mètres et j'ai pu attaquer à fond. À l'arrivée, je savais que le temps était bon. Le fait que nous soyons si rapides m'a un peu surpris moi-même.

Tu es passé d'une VW Polo à une Citroën C3 Rally2. Cela a-t-il fait une grande différence?
Ça va. Bien sûr, les deux voitures ont leurs particularités, leurs faiblesses et leurs forces. Mais je trouve que la Citroën est encore un peu meilleure que la Polo. En tout cas, la voiture correspond très bien à mon style de conduite.

Tout comme le temps...
(Rires.) En effet, depuis mon retour dans le championnat suisse des rallyes, je n'ai pas encore disputé un seul rallye dans des conditions complètement sèches. À un moment donné, il a plu à chaque rallye!

Mais cela semble te convenir, n'est-ce pas?
Oui, mais en fait, je préfère rouler sur le sec. Je pense que je suis encore meilleur. Le fait qu'il était mouillé en Jura était peut-être une bonne chose. Cela m'a permis de garder les pneus Michelin. S'il avait fait sec, j'aurais dû prendre les Pirelli. Et cela aurait été une inconnue de plus.

Comment t'es-tu entendu avec ta nouvelle copilote, Sarah Lattion? Vous êtes aussi un couple dans la vie privée...
Elle pensait que ce serait difficile. Mais nous nous sommes très vite, très bien entendues. En tout cas, je me réjouis déjà du prochain rallye, le Rallye du Chablais, du 1er au 3 juin. Nous y participerons à nouveau ensemble.

Sais-tu déjà ce qui va se passer ensuite en ce qui concerne le Championnat Suisse des Rallyes et la défense du titre?
Je participerai certainement au Rallye du Valais, c'est-à-dire à la finale. Avec Michaël Volluz comme copilote. Pour l'instant, je ne sais pas encore ce qui se passera entre les deux.

Hirschi Jonathan Crit 2023 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Hirschi: «La Citroën est encore meilleure que la Polo» © Cornevaux

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02.05.2023 Slalom d'Ambri: une fois Eugster, une fois Egli
Eugster Egli Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les vainqueurs du jour d'Ambri: Lukas Eugster (à g.) et Philip Egli © Eichenberger

La double course d'Ambri, qui fait partie du Championnat suisse de slalom 2023, a été une copie conforme de celle de 2022 en ce qui concerne les vainqueurs du jour: Lukas Eugster s'est imposé le samedi et Philip Egli le dimanche.

Lukas Eugster a fait honneur à son rôle de favori lors de la double manche du Championnat suisse de slalom 2023, même si ce n'était que le samedi. Le dimanche, le Suisse oriental était en fait à nouveau le plus rapide. Mais les 1:21,93 min de la deuxième manche se sont transformés en 1:31,93 min avec dix secondes de pénalité, ce qui a permis à Philip Egli de prendre sa revanche. La course du Glarnois qui habite à Zurich était certes 24 centièmes de seconde plus lente, mais elle était sans faute. «Je me suis tellement énervé», dit Eugster. «Pour réaliser le meilleur temps, je n'aurais pas dû m'approcher aussi près de cette porte juste avant la dernière chicane. Mais je l'ai touchée et elle est tombée. C'est le règlement.»

Pour Egli, il s'agit de sa 45e victoire du jour dans le championnat suisse des slaloms. Il se rapproche lentement du chiffre magique de 50. «Je n'y pense pas vraiment», dit Egli. «Et si Lukas n'avait pas fait cette erreur juste avant l'arrivée, il aurait gagné. Mais bien sûr, je me réjouis de cette nouvelle victoire du jour. Surtout parce que c'est un plaisir de se battre contre Lukas et Marcel (Maurer).»

Derrière les deux vainqueurs du jour, le pilote de Formule Renault Marcel Maurer (le samedi) et le héros local Tiziano Riva sur sa Reynard 92D (le dimanche) se sont classés troisièmes. Maurer s'est dangereusement rapproché du duo victorieux lors de la première journée de course. Il ne manquait au Bernois que 0,06 seconde sur le second, Egli. Le dimanche, le retard sur le deuxième, Eugster, a été nettement plus important, avec 1,5 seconde. Maurer a même dû faire complètement une croix sur la première manche. «J'ai voulu en faire trop en tentant de compenser le manque de performance et j'ai fait un tête-à-queue», explique Maurer.

Egli Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
C'est la 45e victoire de la journée pour Philip Egli © Haller

Samedi, trois autres monopostes se sont classés derrière le top 4: Lionel Ryter (Formule Renault), Denis Wolf (Renault Caparo) et Victor Darbellay (Formule Renault). Dimanche, Ryter a de nouveau été «Best of the Rest» – mais cette fois uniquement devant Darbellay. Wolf a dû se satisfaire de la huitième place au général, car Bruno Sawatzki, le pilote le plus rapide d'Interswiss, s'est interposé avec sa Porsche 991 Cup (huitième la veille) et a ainsi relégué (en duel IS direct) ses deux collègues Porsche Matthias Bischofberger et Christoph Zwahlen aux deuxième et troisième places.

Lors du duel des pilotes de voitures de tourisme dans la catégorie E1 (jusqu'à 2000 cm3), Christian Bralla a de nouveau été le plus rapide. Le Tessinois de Vaglio s'est imposé dans le duel avec son homonyme Christian Darani dans les quatre manches. Un coup d'œil sur les chronos révèle toutefois que les deux pilotes de Fiat X1/9 ne se sont pas fait de cadeaux. Dimanche, Bralla a couru en 1:32,33 et 1:31,26 min, Darani en 1:32,42 et 1:31,91 min. «Christian est un adversaire absolument à la hauteur», a déclaré Bralla. «J'étais content d'avoir eu une voiture qui fonctionnait si bien.»

Martin Oliver Bürki s'est également assuré deux «vingt» magistraux (en E1 bi 3000 cm3) au volant de sa BMW E33. Deuxième au classement général du Championnat suisse des slaloms 2022, il s'est amélioré de manche en manche et a finalement fait parler de lui avec un meilleur temps de 1:31,81 min. À Ambri, le nonuple champion de slalom Martin Bürki (VW Polo, E1 jusqu'à 1600 cm3) et Mario Bertocchi (BMW E36, E1 jusqu'à 3500 cm3) se sont également adjugés deux «vingt». Ainsi, dans la lutte pour le championnat, après trois des six manches, quatre pilotes avec Bralla, les deux Bürki et Bertocchi ont le maximum de points.

Bertocchi Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Mario Bertocchi s'est «freiné» pour remporter deux autres victoires de classe © Haller

La Renault Classic Cup a permis de désigner deux vainqueurs différents à Ambri. Samedi, Michael Schläpfer s'est imposé (tout comme à Bière) grâce à une deuxième manche performante face au revenant Thomas Zürcher et à René Schnidrig. Le dimanche, Schnidrig est arrivé 27 centièmes de seconde plus vite que Schläpfer. Zürcher s'est assuré la deuxième place – devant Philipp Krebs, qui a manqué deux fois le podium pour sa première avec la Clio III.

Les résultats des courses de la Suzuki Swiss Racing Cup ne pouvaient pas être dépassés en termes de suspense. Samedi, Patrick Flammer s'est imposé avec 14 centièmes de seconde d'avance sur Sandro Fehr et Marcel Muzzarelli (0,29 sec en retrait). Lors de la deuxième course du dimanche, l'avance de Flammer sur Muzzarelli n’a été même de tout juste sept centièmes de seconde. Sandro Fehr a décroché la troisième place (0,18 sec derrière). Fabian Eggenberger, le champion de l'année dernière qui ne disputera pas la saison complète, a terminé 4e et 5e, alors que Michaël Béring, le vainqueur de l'ouverture de Bière, a dû se contenter des 5e et 7e places et a par conséquent perdu sa place de leader au classement général.

Le slalom d'Ambri a par ailleurs été organisé en double manche pour la troisième fois après 2021 et 2022. À la différence des années précédentes, le parcours de 2,73 kilomètres et ses 55 portes ont été cette année disputés deux fois dans le sens des aiguilles d'une montre.

Sous ce lien, vous trouverez de plus amples informations sur le deuxième et troisième slalom de la saison.

Voici la suite des évènements:
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

Schnidrig Haller Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
René Schnidrig, vainqueur du dimanche en RCC © Haller

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01.05.2023 Rapport du week-end 11/2023
Louis Deletraz Spa 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz (à droite) a remporté la course LMP2 à Spa © WEC

Victoire, 2e et 3e place à Spa, victoire de classe et 2e place à Portimão, triomphe et 3e place à Hockenheim ainsi que 2e place au Red Bull Ring : les Suisses engagés au niveau international ont encore frappé fort ce week-end!

Le pilote d'usine Toyota Sébastien Buemi a défendu avec succès sa position de leader du championnat du monde d'endurance lors de la troisième course à Spa-Francorchamps. Certes, le Vaudois n'a obtenu «que» la deuxième place après que son coéquipier Brendon Hartley a eu un accident lors des qualifications et que Buemi a dû partir du fond de la grille. Mais avant le point culminant de la saison, les 24 Heures du Mans, le champion du monde WEC en titre et ses deux coéquipiers comptent cinq points d'avance sur la voiture sœur #7 au classement général: «Revenir à la deuxième place depuis la 36e place sur la grille de départ, alors que nous étions censés nous battre pour la victoire, est une belle performance», déclare Buemi. «La victoire de la N°7 rend la journée parfaite et je suis très heureux pour l'équipe. La course a été mouvementée, surtout au début avec la pluie, mais j'ai essayé de rester à l'écart des difficultés et de simplement continuer à avancer. C'est une bonne préparation pour Le Mans.»

En LMP2, deux Suisses sont également montés sur le podium. Louis Delétraz a poursuivi sa série de victoires et a fêté sa première victoire de la saison WEC à Spa, après son triomphe initial en ELMS. La troisième place est revenue à Fabio Scherer, qui a décroché son deuxième podium de l'année sur son circuit favori.

Apotheloz Julien Hockenheim 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Julien Apothéloz a remporté la course d'ouverture de la Prototype Cup Germany © Prototype Cup

Julien Apothéloz, un autre pilote LMP suisse, a également fait une entrée remarquée. Le Zurichois a remporté sa première course LMP3 à Hockenheim, lors de l'ouverture de la Prototype Cup Germany, en compagnie du Colombien Oscar Tunjo. Lors de la deuxième course, l'ancien vainqueur du concours Young Driver s'est classé troisième.

Le coup d'envoi du GT Open à Portimão, au Portugal, a également été un succès du point de vue suisse. Du moins dans le classement ProAM. Yannick Mettler et son coéquipier Dexter Müller l'ont en effet remporté la course de samedi. Lors de la deuxième course, le duo s'est classé 6e avec un handicap de 15 secondes, ce qui a permis à son collègue de la marque Mercedes, Alain Valente, de prendre la 2e place avec son coéquipier Florian Scholze.

Mike Müller, pilote Topcar, a également fait ses débuts en course ce week-end dans l'ADAC Tourenwagen Junior Cup. Le triple champion suisse de karting s'en est sorti plus qu'honorablement face aux routiniers Leon Arndt et Linus Hahne, terminant troisième de la première course et 11e de la seconde (après une pénalité très dur). Le fait qu'il ait même pris la tête de la première course laisse présager que Müller fera encore plus parler de lui cette année.

Léna Bühler devrait elle aussi faire parler d'elle à plusieurs reprises cette année. Lors du coup d'envoi de la FIA Academy au Red Bull Ring, la Vaudoise est montée sur la deuxième marche du podium lors de la deuxième course.

Marcel Steiner était lui aussi au départ de la course de côte de Rechberg ce week-end, pour la première fois de l'année. Avec une 5e place, à 1,3 seconde du quatrième, Corentin Starck, le pilote bernois avec sa LobArt peut être satisfait pour le début de la nouvelle saison. La victoire en Styrie est revenue à Christian Merli sur Osella FA30.

Buehler Lena Red Bull Ring 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Léna Bühler a terminé deuxième en F1 Academy au Red Bull Ring © FIA

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27.04.2023 Aperçu slalom d'Ambri: onze pilotes se rendent au Tessin avec le maximum de points
Buerki Eugster Egli Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Trois qui sont certainement en tête à Ambri: Bürki, Eugster et Egli © Eichenberger

Ce week-end, Ambri accueillera la double manche du Championnat suisse des slaloms 2023 organisée par l'Equipe Bernoise – avec une nouvelle édition pour les victoires du jour entre Philip Egli, Lukas Eugster et Marcel Maurer.

Lors de l'ouverture du championnat suisse des slaloms à la mi-avril à Bière, Philip Egli avait pris la tête de la lutte pour la victoire du jour. Il n'est pas du tout certain que le Glaronais, qui habite à Zurich, parvienne à faire de même lors de la double course organisée par l'équipe bernoise à Ambri. L'année dernière déjà, Lukas Eugster l'avait mis en échec lors de la première des deux journées. Et avec le nouveau moteur Honda, le Suisse de l'Est part presque favori au Tessin. «Il ne m'a déjà pas manqué grand-chose à Bière pour devancer Philip», explique Eugster. «A Ambri, où l'aérodynamique joue un rôle plus important, je m'attends à avoir encore plus de chances. Mais Philip est toujours prêt à surprendre. Chaque fois que je pense qu'il est à la limite, il gagne encore quelques dixièmes de seconde.»

Egli connaît la force d'Eugster. Et c'est pourquoi il n'est pas non plus convaincu que les victoires du jour numéro 45 et 46 vont de soi. «Ce sera un travail difficile», dit le pilote de la Dallara 393, «mais je vais essayer de faire de mon mieux, comme toujours. Toutefois, je vois Lukas prendre l'avantage sur ce circuit.»

Un qui sait comment gagner à Ambri est Marcel Maurer. Le Bernois, qui a triomphé au Tessin en 2016, 2018 et 2019, a dû plier bagage prématurément à Bière. «Nous avons pu localiser le bruit étrange provenant de l'environnement du moteur», explique Maurer. «Il y avait un problème entre la soupape et l'arbre à cames.» En ce qui concerne les attentes, Maurer garde la balle à terre. «J'aime bien aller à Ambri, mais après le zéro pointé à Bière, je prends les choses comme elles viennent. Cela ne veut pas dire que je vais attaquer à fond.»

Darani Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Christian Darani veut prendre sa revanche sur la défaite de Bière © Eichenberger

Dans la lutte pour la victoire chez les voitures de tourisme, on assistera définitivement à un nouveau duel entre les deux matadors locaux Christian Bralla et Christian Darani. Les deux pilotes E1 (jusqu'à 2000 cm3) se sont déjà livrés un duel passionnant à Bière au volant de leur Fiat X1/9.

Après la première course à Bière, Egli et Bralla ne sont toutefois de loin pas les seuls pilotes à se rendre au Tessin avec le maximum de points (20 points). Mario Bertocchi avec sa BMW E36 (E1 à 3500 cm3), Matthias Bischofberger (Porsche 997 GT3 Cup, IS plus de 3500 cm3), Martin Oliver Bürki (BMW E33, E1 à 3000 cm3), Martin Bürki (VW Polo, E1 à 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco, IS jusqu'à 2000 cm3), Rudi Oberhofer (VW Golf, IS jusqu'à 1600 cm3), Beat Rohr (Audi 50, E1 jusqu'à 1400 cm3), Sven Sattler (Honda Integra, ISA plus de 1600 cm3) ainsi que Ferdi Waldvogel (BMW M3, IS jusqu'à 2500 cm3) abordent la double manche d'Ambri avec 20 points.

Deux fois plus de pilotes qu'à Bière sont également au départ de la Renault Classic Cup. Nous verrons si le top 3 du Lac Léman composé de Michael Schläpfer, Meverick Gerber et Silas Reuter, pourra à nouveau exulter. Philipp Krebs, René Schnidrig et Thomas Zürcher ne leur faciliteront certainement pas la tâche.

La Suzuki Swiss Racing Cup sera également certainement à nouveau passionnante à Ambri. Michaël Béring a bien sûr eu envie d'en faire plus après sa première victoire. Mais il faudra toujours compter avec Marcel Muzzarelli et Sandro Fehr. Il en va de même pour le champion de l'année dernière, Fabian Eggenberger. Le Zurichois était encore absent à Bière, mais on devrait le retrouver d'emblée en tête à Ambri.

Le slalom d'Ambri sera d'ailleurs organisé pour la troisième fois en double manche, après 2021 et 2022. Contrairement aux années précédentes, le parcours de 2,73 kilomètres et ses 55 portes seront parcourus cette année deux fois dans le sens des aiguilles d'une montre, le samedi et le dimanche. Le programme prévoit des courses de 8 à 18 heures les deux jours de course. Les cérémonies de remise des prix auront lieu le samedi à 16h (LOC) et 18h30 (NAT). Le dimanche, les vainqueurs pourront recevoir leurs coupes à partir de 18h30. Vous trouverez de plus amples informations sur le deuxième respectivement troisième slalom de la saison sur ce lien.

Dates du Championnat suisse des slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

Muzzarelli Bering Fehr Suzuki Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le top 3 de la Suzuki Cup de Bière: Muzzarelli, Béring et Fehr (de g. à dr.) © Suzuki

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26.04.2023 Le nouveau junior Porsche gagne d'emblée
Kapfinger Johannes Red Bull Ring 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
D'emblée leader du championnat: le nouveau junior Porsche Johannes Kapfinger © Porsche

Johannes Kapfinger a pris la tête du classement de la GT3 Cup lors de l’ouverture de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche.

Dans la première course de sprint, Johannes Kapfinger a signé le meilleur temps au tour en restant en tête de la pole position jusqu’à l’arrivée. Toutefois, il n’a pas réussi à s’adjuger la victoire et a dû se contenter de la deuxième place, malgré une avance de près de huit secondes. Au volant d’une 911 GT3 Cup client de 510 chevaux de la dernière génération, le jeune homme de Passau a en effet écopé de dix secondes de pénalité pour franchissement de la limite de piste. La première place est donc revenue à Alexander Schwarzer. Pour ce titulaire de la licence Porsche Racing Experience, il s’agissait d’une première victoire en GT3 Cup suisse. La troisième place est allée à Peter Hegglin, qui s’est imposé de justesse face à Marc Arn. Après 16 tours sur le circuit de Grand Prix autrichien, il a devancé son adversaire de 0,488 seconde. Ernst Keller, champion de la GT3 Cup 2018, a également pris part à cette bataille de position, mais s’est vu lui aussi infliger dix secondes de pénalité pour avoir coupé la limite de la piste et a été relégué de la cinquième à la septième place.

La deuxième manche s’est mieux déroulée pour Kapfinger: dès le premier tour, le jeune homme de 20 ans a repris l’avantage sur le leader Alexander Schwarzer et l’a creusé jusqu’à l’arrivée avec une avance de plus de 14 secondes. Schwarzer est d’abord retombé en quatrième position, puis a reculé jusqu’en queue de peloton avant de remonter à la neuvième place. La deuxième place est revenue à Peter Hegglin, devant Gregor Burkard et Gian Luca Tüccaroglu. Au tableau des pilotes, le junior Kapfinger, qui avait déjà décroché le titre dans la catégorie 40 du groupe Open GT au volant d’une Porsche 911 GT3 Cup, s’est directement placé en tête. Jocelyn Langer, deuxième pilote parrainé du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG, s’est classé 15e dans les deux courses.

«Je suis très heureux de la manière dont s’est déroulé mon premier week-end en GT3 Cup – c’était vraiment super», a déclaré Johannes Kapfinger. «Dans la première course, je n’ai pas vraiment eu de chance avec les limites de la piste. Après, j’ai été beaucoup plus attentif et la deuxième course s’est mieux passée. Mon objectif était de terminer la course en toute sécurité. L’année dernière, dans le groupe Open GT, j’ai piloté le modèle précédent, équipé d’un ABS de course. L’actuelle 911 GT3 Cup est une toute nouvelle voiture et dans le classement de la catégorie 1, nous roulons sans ABS, ce qui fait une énorme différence.»

Dans les deux courses du groupe GT4 Clubsport, «Gioga» et Patrick Schetty ont décroché la victoire dans la catégorie des 718 Cayman GT4 Clubsport de 425 ch équipées du pack Manthey. Dans le classement Open GT, c’est le Suisse Enzo Calderari, pilote confirmé, qui a remporté la première victoire de la catégorie 23 au volant d’une Porsche 911 GT3 R de la génération 991 ; dans la deuxième manche, Patrick Dinkeldein s’est imposé. Dans la catégorie des 911 GT3 Cup actuelles, qui sont équipées d’un ABS de course et d’un contrôle de traction, la première place est revenue à deux reprises à Michael Kapfinger, frère jumeau de Johannes. Dans le classement «Classic», les concours de régularité de la Porsche Drivers Competition Suisse ont été remportés par Pascal Godel, puis par Peter Meister. Dans la nouvelle catégorie «Chrono», le vainqueur est Nicolas Garski.

Hegglin Kapfinger Burkard Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Kapfinger (au centre) avec Peter Hegglin et Gregor Burkard (à droite) © Porsche

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25.04.2023 Vivre l'histoire du sport automobile en direct
Sauber C2 Ernst Sigg Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Une des attractions: la Sauber C2 d'Ernst Sigg © GP Mutschellen

La 9e édition du «GP Mutschellen» aura lieu le 30 avril. Outre les voitures historiques comme la Sauber C2, les temps modernes et l'utilisation de carburant synthétique seront également à l'honneur.

On peut les compter sur les doigts d'une main, les «Histo-Grands-Prix» importants qui ont lieu chaque année en Suisse. Le GP Mutschellen en fait partie. Le dimanche 30 avril, l'événement aura lieu pour la 9e fois. Sous le slogan «Vivre l'histoire du sport automobile en direct», les pilotes et les fans pourront se réjouir de plus de 100 ans d'histoire du sport automobile. Parmi les plus de 300 véhicules, on trouve de nombreuses raretés des jours passés – des voitures d'avant-guerre des années 1910 aux voitures de sport modernes des temps modernes – entre autres, le Reynard 95D fraîchement monté par Thomas Amweg.

En parlant d'époque moderne, quelques véhicules participants seront alimentés en carburant synthétique, prouvant ainsi qu'il est possible de faire fonctionner des moteurs anciens avec des carburants non fossiles sans adaptation technique.

Vous trouverez les listes de départ, un programme détaillé et d'autres informations sur www.gpmutschellen.ch

L'entrée coûte 18 francs. Les enfants et les jeunes jusqu'à 16 ans sont gratuits. Les billets sont disponibles en prévente – dans les centres de voyages Aargau Verkehr AG (AVA) Bremgarten et Berikon ainsi qu'auprès du Touring-Garage & Carrosserie Baur AG à Berikon.

Wagenpark Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Une visite au GP Mutschellen vaut vraiment la peine © GP Mutschellen

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24.04.2023 Rapport du week-end 10/2023
Del Etraz Louis Barcelona 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Louis Delétraz a également du succès en ELMS avec sa nouvelle équipe © ELMS

Les deux pilotes ELMS Louis Delétraz et Neel Jani ont été les Suisses les plus performants sur la scène internationale ce week-end, en se classant respectivement 1er et 2e.

Louis Delétraz a continué en European Le Mans Series là où il s'était arrêté en 2022: c'est-à-dire au sommet. Le Genevois a remporté la course d'ouverture à Barcelone avec ses deux nouveaux coéquipiers Charlie Eastwood et Salih Yoluc pour le Racing Team Turkey. La deuxième place dans la catégorie LMP2 est revenue à Neel Jani de l'équipe Duqueine, qui s'est incliné dans le dernier tour face à Delétraz en raison de problèmes de freinage.

Un troisième Suisse, Alexandre Coigny, a failli monter sur le podium. Après quatre heures de course, le pilote de l'équipe Cool Racing Team a dû se contenter de la quatrième place au classement général et de la troisième place en Pro-Am. En revanche, Cool Racing a décroché la première place en LMP3 - après une pénalité infligée à l'équipe Racing Spirit of Leman, pourtant victorieuse, qui a finalement dû se contenter de la troisième place.

Pas de podium, mais enfin des points pour les trois Suisses en Formule E. Lors de la double course à Berlin, Sébastien Buemi, qui est devenu père pour la troisième fois il y a quelques jours, a une fois de plus été le plus performant du trio suisse avec sa deuxième pole position de l'année et une quatrième place dans la première course. Edoardo Mortara et Nico Müller se sont assurés deux points chacun avec une neuvième place. Pour Müller, il s'agissait des deux premiers depuis son retour en Formule E.

Les figures de proue suisses ont également frôlé le podium lors de l'ouverture du GT World Challenge à Monza. Patric Niederhauser a manqué la troisième place de seulement 0,5 seconde. Son collègue de la marque Audi, Ricardo Feller, s'est classé 5e. Philip Ellis a lui aussi manqué de peu le podium de la Gold Cup en terminant 4e.

P Atric Niederhauser Monza 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
A deux doigts du podium: Patric Niederhauser © Audi Motorsport

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20.04.2023 Coup d'envoi de la Porsche Sports Cup Suisse
Porsche Sports Cup Suisse Auftakt 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le PSCS débute sa nouvelle saison au Red Bull Ring © Porsche

Ce week-end aura lieu le coup d'envoi de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse. La première course se déroulera sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche.

Au programme, l’Autriche, la France et quatre fois l’Italie: la Porsche Sports Cup Suisse (PSCS) s’apprête à vivre une année riche et variée avec six week-ends de course dans les pays voisins. Le coup d’envoi sera donné ce weekend sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche, puis du 18 au 20 mai au Castellet, dans le sud de la France. Les circuits de Formule 1 d’Imola (du 23 au 25 juin) et de Monza (du 14 au 16 juillet) sont de nouveau au calendrier. Après un détour par Mugello, en Toscane, la finale sera disputée du 26 au 28 octobre sur le Circuit mondial Marco Simoncelli de Misano. En 2023, c’est toujours le Porsche Motorsport Club Suisse (PMCS) qui assurera l’organisation de cette série d’événements internes à la marque. Le PMCS table à nouveau sur la participation de 80 voitures de sport et de course dans les différents groupes et catégories.

La saison s’ouvrira à Spielberg par un double sprint. En revanche, un sprint et une épreuve d’endurance sont au programme au Castellet, à Imola, ainsi qu’à Mugello. À Monza et à Misano, les pilotes pourront même disputer deux sprints ainsi qu’une course d’endurance de deux heures. Lors de la finale, cette course, qui ne compte pas pour le championnat, aura lieu en nocturne.

La lutte pour le titre de champion en GT3 Cup est totalement ouverte: après avoir été parrainé pendant un an par Porsche Schweiz AG et le Porsche Motorsport Club Suisse, le tenant du titre Jasin Ferati franchit une nouvelle étape de sa carrière. Comme son prédécesseur Alexander Fach, il rejoint la Porsche Carrera Cup Allemagne. Deux nouveaux jeunes talents d’Allemagne marchent dans ses traces.

Calendrier de la Porsche Sports Cup Suisse 2023
20–22. avril, Spielberg (A), double sprint
18–20. mai, Le Castellet (F), sprint et endurance
23–24. juin, Imola (I), sprint et endurance
14–16. juillet, Monza (I), double sprint et endurance
21–23. septembre, Mugello (I), sprint et endurance
26–28. octobre, Misano (I), double sprint et nocturne

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19.04.2023 Sport de formule 2023: La Suisse bien représentée
Lugassy 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Shannon Lugassy débutera en Formule 3 Régionale en 2023 © F3REG

Ralph Boschung et Grégoire Saucy sont les figures de proue suisses du sport de formule international. Mais derrière eux se cachent d'autres talents.

La Suisse est un petit pays. Et si l'on fait abstraction de quelques centres d'essai du TCS (Lignières inclus), nous n'avons toujours pas de circuit de course sur lequel des essais peuvent être régulièrement effectués. Pourtant, la Suisse est bien présente sur la scène internationale. Y compris dans le sport de formule. Dix pilotes s'affronteront cette année dans une série internationale de monoplaces.

En tête, bien sûr, les deux figures de proue Ralph Boschung (Formule 2) et Grégoire Saucy (Formule 3). Mais derrière eux, d'autres talents se bousculent.

En Formule 3 régionale, deux Suisses, Joshua Dufek et Shannon Lugassy, seront au départ de la saison qui débute ce week-end à Imola. Dufek dispute déjà sa deuxième saison en F3REG et s'est fait remarquer positivement l'année dernière avec deux troisièmes places. Dufek, âgé de 18 ans, habite Le Vaud (VD). Sa mère est originaire d'Autriche et son père de Grande-Bretagne. Comme en 2022, il court cette année encore pour l'équipe Van Amersfoort Racing. Lugassy, 16 ans, est un nouveau venu dans la F3 REG. Le Genevois court pour l'équipe finlandaise KIC. En 2022, il a participé aux Ultimate Cup Series.

Ischer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les espoirs en Formule 4 reposent sur Ethan Ischer © Jenzer Motorsport

Dario Cabanelas, qui a eu l'honneur de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games l'automne dernier, court lui aussi en Formule 3, non pas dans la régionale, mais dans la toute nouvelle Eurocup en Espagne, qui organise quatre de ses huit courses de championnat à l'étranger. Le jeune homme de 16 ans originaire de Pully a passé les deux dernières années en Formule 4 française. Le passage dans une catégorie supérieure est pour lui une étape logique. La saison débutera pour le Vaudois les 6 et 7 mai à Spa-Francorchamps.

Le rouge et blanc est également présent dans le championnat italien de Formule 4. Les espoirs reposent surtout sur Ethan Ischer, 16 ans, qui entame sa deuxième saison pour Jenzer Motorsport. Lors des essais, il a fait ses preuves en milieu de peloton. Le chef d'équipe Andreas Jenzer a beaucoup d'estime pour lui (et son entourage). «Nous entendrons encore parler d'Ethan dans cinq ou six ans», a récemment déclaré Jenzer dans une interview accordée à la REVUE AUTOMOBILE.

Tina Hausmann est la deuxième du groupe en Italie. La jeune femme de 16 ans, originaire de Küsnacht, roulera en 2023 pour l'équipe AKM Motorsport de Saint-Marin. Pour Hausmann, il s'agit de sa première saison dans le sport automobile. Elle a gagné ses galons dans le Rotax Max Challenge et en 2021 dans les ADAC Kart Masters. Pour Ischer et Hausmann, la saison débutera également le week-end prochain à Imola.

Dufek 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Joshua Dufek est déjà monté sur le podium l'année dernière © F3REG

Michael Sauter court également en Formule 4, mais pas dans le championnat italien, mais dans le championnat d'Europe centrale ACCR. Le jeune homme de 18 ans, originaire de Gempen dans le canton de Soleure, a participé l'année dernière à la Formule 4 allemande. Mais celle-ci a été arrêtée après huit années (plus ou moins) de succès.

Léna Bühler (25 ans) prend elle aussi un nouveau départ en 2023. Le dernier week-end d'avril, la Vaudoise disputera sur le Red Bull Ring la première course dans le cadre de la Formula Academy, un championnat réservé aux femmes. Bühler y court pour l'équipe ART.

Un autre Vaudois, Gaspard Le Gallais (15 ans), tente d'accéder au sport de formule international via les Ultimate Cup Series. Le début a déjà bien fonctionné avec trois deuxièmes places lors de la première course au Castellet.

Buehler Hausmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Les femmes suisses en sport de formule: Lena Bühler et Tina Hausmann (à droite) © ART/Instagram Hausmann

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18.04.2023 Rapport du week-end 09/2023
Buemi Sebastien Portimao 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sébastien Buemi (à gauche) a fêté sa 23e victoire en WEC au Portugal © Toyota

Toyota, avec sa figure de proue suisse Sébastien Buemi, reste fidèle à son rôle de favori dans le WEC. Avec son premier succès de la saison à Portimão, le Vaudois a également pris la tête du classement général.

Le week-end dernier, la course internationale des 6 heures de Portimão, deuxième manche du Championnat du monde d'endurance (WEC) de cette année, a été placée sous le signe d'une nouvelle victoire de Toyota. Alors que Sébastien Buemi s'était incliné lors de la première course à Sebring et avait dû se contenter de la deuxième place, le champion en titre et ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Ryo Hirakawa ont été cette fois-ci intraitables et ont fêté la victoire – la 23e de Buemi en WEC. Avec ce premier succès de la saison, Buemi & Co. se sont également emparés de la tête du classement général. Pour la première fois de la saison, des points ont été attribués à Nico Müller. Le pilote d'usine Peugeot a franchi la ligne d'arrivée en cinquième position.

Louis Delétraz (troisième en LMP2) et Rahel Frey (troisième en LMGTE) ont également obtenu deux excellents résultats suisses. La prochaine course aura lieu dans deux semaines, fin avril, à Spa-Francorchamps, en Belgique.

De bonnes nouvelles sont également venues de la scène allemande des voitures de tourisme. Outre Ricardo Feller, qui a été confirmé en DTM dans l'équipe ABT Sportsline il y a déjà plusieurs semaines, son collègue de marque Audi Patric Niederhauser a également validé son ticket DTM. Le Bernois, qui a terminé troisième ce week-end lors de la troisième manche du championnat de la Nordschleife, pilotera en 2023 une Audi R8 LMS GT3 aux côtés de l'Italien Mattia Drudi pour Attempto Racing. Il y aura également au moins un pilote suisse dans l'ADAC GT Masters. Alain Valente prendra le départ pour Haupt Racing au volant d'une Mercedes AMG GT3.

Valente Haupt 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Mercedes AMG d'Alain Valente pour l'ADAC GT Masters © Haupt Racing

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17.04.2023 Slalom de Bière: Egli s’impose, Bralla puissant
Bralla Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
A pris trois secondes à Darani: Christian Bralla dans la Fiat X1/9 © Cornevaux

Le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms 2023 à Bière a été caractérisé par un duel passionnant entre Philip Egli et Lukas Eugster. Le meilleur pilote de voiture de tourisme a été le Tessinois Christian Bralla.

Le combat pour la victoire du jour a été très serré. Seulement 54 centièmes de seconde ont fait défaut à Lukas Eugster sur sa Ligier JS53 lors du coup d'envoi de la saison de slalom à Bière pour remporter sa deuxième victoire au classement général après Ambri en 2022. Le pilote originaire de Suisse orientale est le seul à avoir réalisé deux chronos en dessous de 2:17 min. Si les chronos avaient été additionnés, Eugster serait sorti vainqueur de la course. Cependant, une première manche performante en 2:16,14 min a suffi au pilote de Formule 3 Philip Egli pour célébrer sa 44e victoire du jour en slalom.

«Cela a été une belle façon de commencer la nouvelle saison», a déclaré Egli, qui a été deux secondes plus rapide que l'année dernière. «Je me suis bien amusé dans le duel avec Lukas. Un peu trop motivé en entrant sur la piste lors de la deuxième manche, j'ai certes heurté un pylône. Cependant, mon chrono de la première manche a été suffisant pour gagner.»

Eugster a lui aussi été très satisfait de son résultat. «Ça n'a certes pas tout à fait suffi pour battre Philip, mais en comparant les chronos de l'année dernière, je constate que nous avons fait un sacré bond en avant et franchement, je pense que Philip a atteint ses limites. Cela promet donc de devenir encore une saison passionnante. Surtout en vue de la prochaine double course à Ambri, où les performances aérodynamiques comptent encore plus qu'à Bière.»

La troisième place à Bière n'est finalement pas allée à Marcel Maurer, comme on aurait pu le supposer. Lors de la première manche d'entraînement, le pilote de retour a en effet perçu des bruits bizarres provenant de son moteur deux litres sans pouvoir les localiser sur place. Pour éviter des dommages plus importants, Maurer a renoncé aux deux manches de course. Par conséquent, le Français David Guillaumard (Nova NP01) a hérité de la troisième place devant Jérémy Noirat (Norma M20F), Frédéric Fleury (Dallara F302) et Denis Wolf, qui a pris place une fois de plus dans la Renault Caparo.

Egli Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Philip Egli a fêté sa 44e victoire du jour à Bière © Cornevaux

Le meilleur pilote de voiture de tourisme, Christian Bralla, s'est classé 7e. Grâce à un excellent temps dans la deuxième manche, le Tessinois a ainsi également remporté le duel interne Fiat-X1/9 contre Christian Darani, qui s'est classé 10e au scratch, et s'est ainsi adjugé la totalité des points dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3. «Lors de la première manche, nous avons été au coude à coude», explique Darani. «Mais il m'a ensuite distancé dans la deuxième manche.» Martin Oliver Bürki s'est lui aussi vu créditer de l'intégralité des points dans la catégorie E1 jusqu'à 3000 cm3. Le Bernois a devancé Jérôme Nicolet de cinq secondes lors de la deuxième manche et a ainsi fait honneur à son rôle de favori.

Son homonyme Martin Bürki s'est lui aussi imposé avec cinq secondes d'avance dans sa catégorie (dans l’E1 jusqu'à 1600 cm3). Le champion de slalom en série a toutefois eu des ennuis lors du départ. Lors de la première manche, il a dû abandonner sa VW Polo à la suite d’une défaillance au niveau de l'arbre de transmission.

La victoire dans la catégorie Interswiss (plus que 2500 cm3) a été attribuée à Matthias Bischofberger. Le Thurgovien s'est imposé dans la lutte à trois des Porsche contre Willi Jenni et Christoph Zwahlen. À seulement 22 centièmes de seconde, Stephan Burri s'est imposé dans la catégorie des moins de 2000 cm3 avec une VW Scirocco de plus faible cylindrée, au terme d'un duel passionnant, juste devant Ludovic Monnier dans la VW Golf. Manuel Santonastaso n'a pas réussi à dépasser l'entraînement. Le Thurgovien a rencontré des problèmes de courroie trapézoïdale sur sa BMW et n'a pas pu y remédier sur place malgré l'aide de ses collègues d'Interswiss Zwahlen et Aeberhardt.

Bischofberger Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Matthias Bischofberger a été le pilote Interswiss le plus rapide à Bière © Cornevaux

En Renault Classic Cup, Michael Schläpfer s'est imposé de manière souveraine face à Meverick Gerber et Silas Reuter. Le revenant du RCC, Thomas Zürcher, a touché la glissière de sécurité lors de la première course d'entraînement et a dû prendre le chemin du retour prématurément avec une fusée d'essieu cassée. Zürcher reviendra toutefois pour la course sur circuit du week-end prochain à Hockenheim.

Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui s'est déroulée déjà le samedi (par temps humide), le Jurassien Michaël Béring a remporté sa première victoire du jour grâce à une course sans faille lors de la deuxième manche et un meilleur temps de 3:03,00 min. La deuxième place est allée à Marcel Muzzarelli, à qui il a manqué 37 centièmes de seconde sur Béring à l'arrivée. Sandro Fehr a terminé troisième, à 0,79 seconde du vainqueur. Au total, 15 Suzuki hybrides ont pris le départ.

Vous trouverez de plus amples informations sur le premier slalom de la saison sur le lien suivant:

Et voici la suite des évènements:
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

Biere Ambiance Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Nuageux, mais sec: Le temps de dimanche était stable © Cornevaux

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16.04.2023 Un air de Ferrari en montagne
Thomas Amweg 2023 Praesentation Urs Gehrig Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La Reynard 95D rouge comme une Ferrari de Thomas Amweg est prête © Gehrig

Thomas Amweg a présenté ce week-end à Langenthal son nouveau véhicule pour la saison de montagne 2023. A cette occasion, ce n'est pas seulement la peinture rouge comme chez Ferrari qui a attiré l'attention.

Ce fut un jeu de patience. Mais comme on le dit si bien: tout vient à point à qui sait attendre! En fait, Thomas Amweg aurait aimé prendre place dans la Reynard 95D, l'ex-véhicule de Joël Volluz, dès 2022. Mais pour achever le Cosworth 3 litres, il manquait les pistons. Et ils se sont fait attendre longtemps, très longtemps.

Maintenant, le bolide d'Amweg est prêt. Ce week-end, le vainqueur du Gurnigel 2019 a dévoilé son bolide à l'hôtel Meilenstein de Langenthal – avec un petit air de Ferrari. «Lorsqu'il a repris la voiture, le propriétaire Hans Peter l'a peinte en rouge et lui a monté des jantes dorées», raconte Amweg. «Nous avons conservé ce look Ferrari – à l'exception de l'un ou l'autre autocollant qui rappelait l'époque d'Alesi et de Berger.»

Amweg n'a pas encore testé son nouveau jouet. Au GP de Mutschellen, il effectuera un test de fonctionnement en tant que pilote de démonstration. Ensuite, il y aura soit un test à Dijon, soit une participation au Jim-Clark-Revival le premier week-end de mai. «Mais ce n'est pas encore gravé dans la pierre», estime Amweg. «Mais j'espère vraiment que ça va marcher. Cela me donnerait la chance de m'habituer au véhicule.» Amweg disputera ensuite sa première course les 10 et 11 juin lors de l'ouverture du championnat de montagne à Hemberg.

En termes de moteur, Amweg sera alors au même niveau que le champion suisse Eric Berguerand. «Nous utilisons le même niveau d'équipement qu'Eric», explique Amweg. Celui-ci doute qu'il puisse d'emblée rouler à son (haut) niveau. «La première année, notre objectif principal est la stabilité. Mais cela ne veut pas dire que je vais me contenter de rouler. Je veux déjà avoir mon mot à dire et embêter le top 3 de temps en temps.» Le plan d'Amweg prévoit en tout cas qu'il participera à toutes les manches (à l'exception de Massongex).

Contrairement à Berguerand, Amweg mise sur un aileron arrière plus étroit. «Nous avons parlé avec des techniciens de Sauber et avons entendu leur conseil de miser sur une version plus étroite», explique Amweg. Il reste aussi quelque chose de plus de Sauber sur la voiture: l'aileron avant. Amweg l'avait déjà monté sur la Lola B99. L'habillage du cockpit de la Reynard est également nouveau. «Au milieu des années 90, les pilotes regardaient encore loin de leur cockpit. Je voulais changer cela pour des raisons de sécurité», explique Amweg.

Thomas Amweg 2023 Praesentation Mechaniker Urs Gehrig Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Thomas Amweg (deuxième à partir de la droite) et son équipe lors de la présentation à Langenthal © Gehrig

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14.04.2023 Meyer & Co. veulent secouer la scène du drift en Europe
Toyota Supra Praesentation 2023 01 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La présentation de l'équipe de Meyer à Lucerne a été accompagnée d'un film © Eichenberger

Hier soir, au Musée des Transports de Lucerne, Yves Meyer et son équipe Drift Force ont non seulement fait le point sur la saison 2022, mais aussi présenté la Toyota GR Supra, reconstruite de A à Z.

Depuis longtemps, le drift n'est plus seulement un sport à la mode aux États-Unis. En Europe aussi, le drift est de plus en plus populaire. Les FIA Motorsport Games l'ont prouvé l'année dernière au Castellet. Aucune autre compétition n'a attiré autant de spectateurs. Le fait que le drift devienne également présentable en Suisse est en grande partie dû à l'infatigable Yves Meyer et à son équipe. Hier soir, au Musée des transports de Lucerne, la troupe du centre événementiel de Seelisberg n'a pas seulement présenté son équipe pour 2023, elle a aussi montré aux nombreux invités présents dans le cinéma du Musée des transports de Lucerne, à l'aide d'un film qu'elle a elle-même produit et qui contient des images spectaculaires, en quoi consiste le drift et comment s'est déroulée la saison 2022.

Cette année, Meyer et son équipe Drift Force participeront à la série européenne Drift Masters (en direct sur Red Bull TV) avec deux voitures. Les deux Toyota GR Supra, reconstruites à partir de zéro, seront pilotées par Meyer et son partenaire commercial Joshua Reynolds. La concurrence ne manque pas. 50 pilotes de 20 nations se sont inscrits aux Drift Masters européens. La première compétition aura lieu les 6 et 7 mai au parc de Mondello en Irlande. Les autres dates sont les suivantes:

9/10 juin, Fallförs (Suède)
7 et 8 juillet, Härmä (Finlande)
29/30 juillet, Riga (Lettonie)
17-19 août, Ferropolis (Allemagne)
15/16 septembre, Varsovie (Pologne)

L'impatience est grande à l'idée de participer aux premiers «Battles». «C'est la voiture la plus complète que j'ai pu conduire jusqu'à présent», déclare Meyer avec fierté lors de la présentation à Lucerne. Et son coéquipier Reynolds ajoute: «Notre objectif? Nous voulons bousculer le peloton.»

L'avenir nous dira si les deux artistes du drift y parviendront. La GR Supra présentée à Lucerne laisse entrevoir beaucoup d'espoir. Et ce qui se cache sous le capot est également très prometteur. «Nous avons pris comme base le moteur W58 Supra», explique Adrian Mock de Maptec Motorsport Engineering. «Nous l'avons adapté aux besoins du drift. Ce qui veut dire: Les pièces supportent plus de puissance. En ce qui concerne la cylindrée, nous sommes restés à trois litres, comme sur l'original.» Comparé à la Supra normale (340 ch), le nouveau jouet de Meyer développe plus de 1000 ch. «Nous avons déjà 1240 newton-mètres à 3500 tr/min», affirme Mock. Meyer & Co. est également exemplaire en matière de durabilité. «Nous roulons au bioéthanol E85, qui est obtenu à partir de déchets de bois», explique le spécialiste des moteurs.

Pour plus d'informations sur la série de courses, cliquez sur ce lien.

Toyota Supra Praesentation 2023 03 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Le moteur Supra développe plus de 1000 ch avec le bioéthanol E85 © Eichenberger

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12.04.2023 Aperçu Slalom de Bière: lutte à trois pour la victoire du jour?
Eugster Biere 2022 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lukas Eugster disputera la saison 2023 avec un nouveau moteur © Cornevaux

Le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms 2023 aura lieu ce week-end à Bière. Aux côtés des 158 participants et participantes locaux, 180 pilotes femmes et hommes se sont inscrits pour la journée de dimanche.

Après le coup d'envoi du Championnat suisse des rallyes et du Championnat suisse de karting, ce week-end, ce sera le tour du Championnat suisse des slaloms. La saison débutera sur le site de la caserne de Bière, à 30 kilomètres à l'ouest de Lausanne, au pied du col du Marchairuz, où se disputaient autrefois des courses de côte.

Le parcours sera le même qu'en 2022, c'est-à-dire dans le sens inverse des années précédant la pandémie du coronavirus. Le samedi 15 avril, la 56e édition du slalom de Bière débutera comme d'habitude par les catégories locales et la Suzuki Swiss Racing Cup avec 158 participants et participantes. Le coup d'envoi sera donné à 7h20 avec les manches d'entraînement. Ensuite, les manches de classement auront lieu à partir de 13h25. Ce qu'il faut savoir: les classes LOC seront freinées le samedi par des chicanes supplémentaires. Cela portera à 77 le nombre de portes sur le parcours de 4,1 kilomètres. Dimanche, les courses des catégories NAT seront au programme (avec 180 participant(e)s. Dans ces catégories, 71 portes doivent être franchies le plus rapidement possible et sans faute. Les premières courses d'entraînement débuteront à 7 heures. À partir de 10h45, les courses seront à l'ordre du jour. Les cérémonies de remise des prix se déroulent le samedi à partir de 19h15 et le dimanche à partir de 18h15.

Maurer 2023 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Marcel Maurer revient après une année d'absence © Eichenberger

Trois pilotes se disputeront vraisemblablement la victoire finale à Bière: le vainqueur du jour record Philip Egli (sur Dallara F393), le deuxième de l'année dernière à Bière Lukas Eugster (Ligier JS53) et le revenant Marcel Maurer (Formule Renault 2.0). Ce dernier a entièrement remanié sa voiture de course de 23 ans afin de lui faire perdre quelques kilos. «Je conserve toutefois toujours un handicap de poids par rapport à Philip», constate Maurer. «Mais à part ça, je suis plutôt confiant. Lors des journées d'essai à Ambri, j’ai connu seulement deux ou trois petits problèmes. Néanmoins, je ne m'attends pas à pouvoir déjà courir pour la victoire du jour à Bière, même si j'y ai déjà eu de bons résultats et je pense que Philip et Lukas seront encore plus rapides lors de la première course.»

Eugster en particulier, qui a fêté sa première victoire du jour l'année dernière à Ambri, nourrit de grandes ambitions. Avec un nouveau moteur Honda 2 litres, le Suisse oriental va s'attaquer à sa deuxième victoire du jour sur le lac Léman. «Nous pouvons enfin utiliser le moteur que nous voulions déjà utiliser l'année dernière», explique Eugster. «De plus, lors des essais à Ambri, nous avons également pu résoudre notre problème de braquage. Je suis donc très confiant pour la première course et me réjouis d'une lutte à trois passionnante.»

L'année dernière, il avait manqué 1,33 seconde à Eugster dans la plus rapide des deux manches pour battre Egli, qui détient également le record du parcours avec 2:18,20 min et qui vise à Bière sa 44e victoire du jour. «Dans des circonstances normales, l'un de nous trois devrait se retrouver au sommet et j’espère bien entendu que ce sera moi», déclare Egli qui a lui aussi profité des journées d’essai organisées par l'équipe bernoise à Ambri pour se mettre au point en vue de la nouvelle saison. «J'ai remplacé de nombreuses pièces d'usure pendant l'hiver. Dans cette optique, Ambri était un test fonctionnel qui s’est déroulé sans problèmes.»

Buerki Biere 2022 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Martin Bürki vise cette année son dixième titre en slalom © Cornevaux

Dans la catégorie des voitures de tourisme, le Tessinois Christian Darani (Fiat X1/9) fait office de favori. L'année dernière, il s'était imposé en 2:34,56 minutes devant le désormais nonuple champion de slalom Martin Bürki sur sa VW Polo couleur vert vif. Avec seulement six manches prévues, ce n'est pas seulement chaque victoire de classe qui aura de la valeur. Le but est aussi de vaincre le plus grand nombre d'adversaires dans sa catégorie. Darani a donc un avantage sur Bürki dès le départ. Le pilote de 52 ans de Mairengo a 17 concurrents au départ dans sa catégorie, la E1 jusqu'à 2000 cm3, alors que Bürki n'en a que 13. Le groupe de la catégorie Interswiss jusqu'à 2000 cm3 est encore plus grand. On y trouvera 23 pilotes au départ – dont le vainqueur de l'année dernière Manuel Santonastaso dans sa BMW fraîchement reconstruite.

Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui se déroulera le samedi, 15 participants prendront le départ. Parmi eux, le deuxième de l'année dernière Marcel Muzzarelli et le troisième de l'année dernière Sandro Fehr. Le champion de l'année dernière Fabian Eggenberger ne sera pas de la partie. Le Zurichois ne participera qu'aux slaloms d'Ambri et de Frauenfeld (dans l'équipe 77). «Cette année, je me concentre sur mon fils qui court dans le championnat de karting Rotax», explique Eggenberger.

Il n'y aura d'ailleurs pas de nouveau vainqueur du record à Bière. C'est Jean-Daniel Murisier qui est en tête de cette liste. Le Valaisan a remporté le slalom de Bière, qui a eu lieu pour la première fois en 1966, à cinq reprises au total: en 1990, 1992, 1998, 1999 et 2004.

Vous trouverez de plus amples informations sur le premier slalom de la saison sur ce lien.

Dates du Championnat suisse des slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon

Darani 2022 Eichenberger Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
A nouveau meilleur pilote de voiture de tourisme? Christian Darani et sa Fiat X1/9 © Eichenberger

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11.04.2023 Que fait donc Florian Lachat?
Lachat Florian Was macht eigentlich Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Florian Lachat (aujourd'hui) et en 2009 au Gurnigel © Kaufmann

Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel d'ASS. Première partie: Que fait donc Florian Lachat?

Florian Lachat a remporté le championnat suisse de montagne en 2009. Il est ainsi le dernier vainqueur de cette spécialité à ne pas répondre au nom d'Eric Berguerand ou de Marcel Steiner. Aujourd'hui encore, il a raison d’être fier de ce titre! Sans expérience du karting, il est venu à la course automobile en 2004. Il s'est d'abord offert une Formule Renault 2.0 pour le circuit. Puis, en 2007, il s'est tourné vers les courses de côte avec une Formule Master flambant neuve.

«Mon objectif était de décrocher le titre en l'espace de trois ans», raconte le Bruntrutain. S'il y est parvenu, c'est aussi grâce à Jenzer Motorsport. Florian Lachat avait formé sa propre petite équipe au sein de l'écurie de Lyss, qui gérait les courses de côte: «Je ne suis pas mécanicien et je n'avais personne pour m'aider. Je me suis donc joint à Jenzer Motorsport.»

Le succès n’a pas été tout de suite au rendez-vous. Mais au fil des années, les performances de la monoplace se sont améliorées. Quand Lachat a décroché le titre en 2009, Berguerand ne s’était pas encore remis de son accident (2007) et Steiner courait principalement en Allemagne cette année-là. Mais ne minimisons pas sa prestation pour autant. Avec sa monoplace 2 litres, il s’est permis le luxe de battre toutes les F3000 (Jean-Jacques Dufaux, Tiziano Riva, Martin Kindler, Alain Beutler), autant d’adversaires de taille à affronter.

Florian Lachat a disputé sa dernière course en septembre 2012, au Gurnigel. Ce père de trois enfants était alors occupé à diriger un groupe industriel. Il a depuis lors créé une nouvelle manufacture de couteaux suisses innovants sous la marque SWIZA et a managé des entreprises dans différents domaines. En 2017, Lachat s'est retiré de SWIZA et a fondé la société Akompani SA, qui s'adresse aux propriétaires de PME. «Notre activité principale est l'accompagnement lors de la transmission ou de l'acquisition d'entreprises», explique le conseiller en gestion.

Devenu vice-champion l’année après son titre, Florian Lachat n'a pas perdu tout contact avec la course automobile. À bientôt 50 ans, il s'enthousiasme pour les monoplaces contemporaines. «J'ai été le premier à équiper la mienne d’un moteur turbo», explique ce visionnaire. C'était en 2011. «Hélas, je ne disposais pas encore d’aides électroniques au pilotage à l'époque. Et avec 550 chevaux sous le capot, cela devenait trop dangereux. Mais aujourd'hui, c'est différent. De plus, l'aérodynamique et les pneus se sont aussi beaucoup améliorés.»

On dirait que quelqu'un prépare son comeback en secret dans son coin... Florian Lachat rigole: «J'aimerais bien. Mais il faudrait d'abord réunir le budget!»

2009 die Schweizer Meister Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Lachat (à droite) lors de la remise des prix à Berne en 2009 © Kaufmann

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05.04.2023 Soirée d'information autour de l'E-Fuel
E Fuel Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Une soirée d'information sur E-Fuel aura lieu le 14 avril © Eichenberger

Le vendredi après Pâques, une soirée d'information sur les carburants synthétiques aura lieu à Horgen. Les personnes qui souhaitent y participer peuvent s'inscrire par e-mail.

Le vendredi 14 avril, à partir de 19 heures, la RacingFuel Academy à Horgen accueillera un échange d'idées initié par Marcel Fässler pour tous ceux qui s'intéressent à l'utilisation du carburant synthétique. Mario Illien, gourou des moteurs, et Paul Gutjahr, membre de la direction d'Auto Sport Suisse, seront notamment présents.

Les personnes qui souhaitent participer à cet événement peuvent envoyer leur participation par e-mail à marcel@mfspeed.ch

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05.04.2023 Secrétariat: Heures d'ouvertures pendant les journées de Pâques
Ostern Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse

Dans les jours à venir, vous pourrez joindre le secrétariat d’Auto Sport Suisse comme suit :

Jeudi, 06.04.2023 jusqu’à 15.00 heures
Vendredi, 07.04.2023 fermé
Lundi, 10.04.2023 fermé

A partir du mardi, 11.04.2023, nous nous tiendrons à nouveau avec plaisir à votre disposition pendant les heures de bureau normales.

Nous vous souhaitons de joyeuses Pâques!

Auto Sport Suisse

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04.04.2023 Critérium Jurassien: Hirschi démarre en trombe
Criterium Hirschi Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Hirschi/Lattion ont démarré en trombe vendredi © Cornevaux

Lors du Critérium Jurassien, qui marque le début de la saison du Championnat suisse des rallyes, Jonathan Hirschi a posé la base de sa première victoire de la saison 2023 dès la première épreuve.

Jonathan Hirschi a démarré en trombe lors de la 44e édition du Critérium Jurassien. Dans la première spéciale de près de 30 kilomètres entre Courtemautruy et Les Enfers, le champion en titre a relégué ses concurrents à 30 secondes et plus, et ce, avec une nouvelle voiture, une Citroën C3 Rally2, et Sarah Lattion, une copilote qui a pris place pour la première fois à côté de lui. «Nous avons été nous-mêmes très surpris de notre temps dans la première épreuve», a confié Hirschi, «nous savions certes que nous étions bien partis, mais je ne m'attendais pas à ce que nous soyons aussi rapides.» Hirschi ne pouvait pas donner d'explication à son temps fabuleux de vendredi soir. «Peut-être que j'ai simplement roulé aussi bien parce que la pression de décrocher le titre n’existe plus», estime le Neuchâtelois.

Samedi aussi, Hirschi n'a laissé planer aucun doute sur son statut de chef sur le circuit dans le Jura. Toutefois, les écarts étaient plus acceptables pour ses concurrents le deuxième jour. Après cinq épreuves, Hirschi a déjà distancé ses adversaires de plus de 44 secondes. Le fait que Sacha Althaus ait été à ce moment-là son plus grand concurrent n'est guère surprenant. Le Jurassien s'était préparé méticuleusement pour son rallye à domicile et il a finalement décroché la troisième place, son meilleur résultat à ce jour dans le cadre du championnat suisse. «Ce n'était que mon troisième rallye sur cette Skoda Fabia», raconte le jeune homme de 26 ans originaire de Moutier. «Je suis d'autant plus heureux d'avoir décroché mon premier podium et mon premier scratch. J'espère pouvoir être à nouveau présent au Rallye du Chablais.»

Criterium Althaus Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sacha Althaus a obtenu son meilleur résultat en CS avec une troisième place © Cornevaux

Ce n'est que grâce à trois meilleurs temps dans la sixième, la huitième et la onzième épreuve que Jonathan Michellod et Stéphane Fellay se sont hissés à la deuxième place. Le vice-champion 2022 ne se sentait pas en confiance avec sa Skoda Fabia vendredi soir. «Nous n'avons trouvé notre rythme que le samedi matin, même si nous nous sommes d'abord trompés dans le choix de nos pneus (slicks au lieu de pneus pluie)», explique Michellod. «Mais je suis quand même satisfait du résultat. Le championnat est encore long. Il peut encore se passer beaucoup de choses.»

Mike Coppens (avec son copilote Christophe Roux) a terminé quatrième à 1:39 minutes du vainqueur Hirschi. Le double vainqueur du Valais et champion de 2021 s'est totalement planté vendredi soir, mais en a assumé la responsabilité. «Avec mon expérience, cela n'aurait jamais dû se produire», dit le Valaisan songeur et il a fait modifier son set-up. «Je n’avais aucune adhérence. Notre Skoda était bien trop agressive et dure pour ces conditions. Ce n'est que le samedi, lorsque j'ai compris que ce rallye était fini pour moi après une seule spéciale que je pouvais rouler sans risque ni pression et que tout s’est passé comme prévu.»

Derrière le top 4, Sergio Pinto s'est classé 5e (au classement CH) sur son Alpine A110. Pinto (avec la copilote Charlène Greppin) a perdu la bataille interne du Michelin Trophy Alps Open de 6,1 secondes contre le Français Ludovic Godard, qui ne reçoit toutefois pas de points de championnat suisse pour sa cinquième place au classement général. Les autres places dans le top 10: 6e David Erard/Sarah Junod, 7e Steeves Schneeberger/Gaëtan Aubry, 8e Sébastien Berner/Grégoire Chappot, 9e Stefano Mella/ Gea Daldini, 10e Jean-Marc Salomon/David Comment.

Criterium Jeremy Michellod Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jérémy Michellod a remporté le classement junior dans le Jura © Cornevaux

La victoire chez les juniors a été fermement entre les mains de Damien Lovey jusqu'à la sixième spéciale comprise. Un accident dans la septième spéciale a brisé les rêves du pilote Peugeot. C'est Jérémy Michellod, le frère cadet de Jonathan, qui en a profité pour fêter son premier triomphe junior dans le Jura avec son copilote Simon Volery. Il a également pris la deuxième place du Michelin Trophy Alps derrière le duo Olivier Ramel/Florian Barrachin.

Dans la catégorie des véhicules historiques, le VHC, ce sont Pascal Perroud et son copilote Quentin Marchand qui, sur leur BMW M3 E30, ont pris la tête avec autant de brio que Hirschi chez les modernes le vendredi soir, avec 46 secondes d'avance. Le Vaudois a géré sans problème cette avance en signant six autres meilleurs temps contre l'ancien champion Florian Gonon (Ford Escort RS1600), qui a terminé à moins d'une minute du vainqueur. La troisième place du Critérium Jurassien a été attribuée à Nicolas Gérard (Ford Sierra RS Cosworth). Le champion de l'année dernière, Eddy Bérard, a terminé quatrième, également sur une BMW M3 E30.

En VHRS, la Coupe Rallye Historique de Régularité, la victoire est revenue à Laurent Pernet (BMW325 ix) devant Lionel Munsch (Ford Sierra Cosworth) et Marine Lachenal (Ford Escort RS 2000).

Vous trouverez de plus amples informations sur le coup d'envoi de la saison suisse sur le site www.criterium-jurassien.ch

Et voici les dates des rallyes suivantes:
1-3 juin, Rallye du Chablais
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29-30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais

Criterium Perroud Kaufmann Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Pascal Perroud a été le plus rapide en VHC sur sa BMW © Kaufmann

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28.03.2023 Une auto qui assure le show
Sergio Pinto Valais 2022 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sergio Pinto et son Alpine A110 au Rallye du Valais © Cornevaux

Les portraits de voitures de course publiés dans AUTOMOBIL REVUE ont atteint un statut culte. Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller respectivement Olivier Derard chez nous aussi. Voici l'Alpine A110 RGT de Sergio Pinto.

C’est tout naturellement que Sergio Pinto a eu l’idée de se lancer dans l’aventure Alpine: «Certes, j’étais enchanté de la Renault Clio Super 1600 que je possédais auparavant. D’ailleurs, je ne cherchais pas forcément à la vendre. Malgré tout, un jour, quelqu’un m’en a proposé un très bon prix, ce qui m’a ouvert de nouvelles perspectives en matière de projet automobile. Plusieurs options s’offraient à moi. Il y avait tout d’abord la solution de partir sur une Rally2 conventionnelle et puis il y avait l’Alpine. La voiture profitant d’un énorme capital sympathie auprès du public, ce projet m’a tout de suite plu, d’autant plus que la française était un peu moins chère qu’une Rally2, ce qui ne gâchait rien».

Si elle est effectivement moins chère qu’une Rally2 standard (210 000 euros hors taxes environ), l’A110 R-GT (168 000 euros hors taxes environ) coûte tout de même près de deux fois plus cher qu’une Alpine de série. Au fond, qu’est ce qui explique un tel écart? Comme toutes les A110, l’A110 Rallye, dite R-GT est construite à Dieppe, du moins en partie puisqu’elle ne suit pas le process de fabrication standard: «Une fois la coque assemblée, elle est rapidement sortie de la ligne de production et envoyée chez Signatech, à Bourges, dans le département du Cher», explique Sergio Pinto. Avant de continuer: «Là-bas, ils posent l’arceau homologué ainsi que les autres pièces spécifiques à l’A110 Rallye comme les longerons avant et arrière. Ceux-ci sont vraiment étudiés et dessinés pour le rallye. Les versions destinées aux circuits comme la GT4 par exemple disposent de profilés différents.» Les suspensions ALP Racing sont bien évidemment eux aussi dédiées à cette version rallye puisqu’elle sont à 3 voies ajustables et dotées de butées hydrauliques.

Alpine A110 Cockpit Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Un coup d'œil dans le cockpit de l'Alpine A110 RGT © Derard

Pour le reste, les trains roulants sont identiques à la version routière. «Le moteur est basé sur la version de série mais il est lui aussi amélioré puisqu’il profite d’une cartographie spécifique», détaille Sergio Pinto. Il jouit en outre d’un dispositif anti-lag ajustable. Sur papier, il situerait sa puissance aux environs de 330 ch. Une valeur qui est supérieure à ce que propose Alpine sur les différentes versions routières de l’A110, lesquelles ne dépassent jamais les 300 ch, même dans l’inédite variante R, dévoilée récemment. Le 4-cylindres, qui est accolé à une boîte de vitesses séquentielle à 6 rapports paddle-shift et positionné transversalement à l’arrière, transmet sa puissance aux deux roues arrière via un différentiel à glissement limité réglable.

L’aspect «réglages» a justement représenté l’un des principaux défis auxquels Sergio Pinto a été contraint de faire face: «Lorsque la voiture nous a été livrée, elle est arrivée paramétrée avec un set-up de base et c’est à nous qu’il a appartenu de peaufiner le comportement», se souvient-il. Au contraire, des voitures plus basiques comme la Renault Clio Rally5 par exemple, l’A110 peut s’ajuster au niveau de ses amortisseurs: «Tu peux travailler la hauteur, donner de la plonge, augmenter ou diminuer les détentes. Tu peux aussi régler les trains roulants, le parallélisme, le carrossage, sans oublier l’ABS ou l’ESP», explique le pilote.

Tous ces paramètres se commandent via une console centrale, localisée au centre de la voiture, entre les sièges du pilote et du copilote, en l’occurence le poste de Sophie Barras, en championnat de Suisse des Rallyes. Ce module de commandes n’est pas le seul élément inédit de l’habitacle; l’intérieur n’a pas grand-chose à voir avec celui d’une A110 standard. Certes, la partie supérieure du tableau de bord ainsi que le combiné d’instrumentation sont repris tels quels de la version de série mais pour le reste, tout est différent: «Les contreportes sont recouvertes de mousse dont la structure vient s’emboîter dans l’arceau. Cet agencement est une obligation de la FIA. Le pédalier, le volant, les sièges: tout cela est différent. Il n’y a pas non plus de moquette», détaille Sergio Pinto.

Motor Alpine A110 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
L'Alpine A110 est propulsée par un moteur turbo de 1,8 litre © Derard

Plus que le prix, «c’est surtout la nouveauté et la rareté qui m’ont attiré vers l’Alpine», rajoute-t-il. Exclusive, l’A110 R-GT l’est effectivement puisque le Valaisan est le seul pilote à avoir disputé toutes les courses du championnat de Suisse des Rallyes avec pareille monture. Aujourd’hui, ce monopole ne lui plaît plus autant qu’auparavant, par manque de rivaux contre qui se battre à armes égales: «Avec ses deux roues motrices, l’Alpine est très performante mais uniquement sous certaines conditions. Elle est moins polyvalente qu’une Rally2, dotée de la transmission intégrale», regrette Sergio Pinto. Difficile donc de régater avec les stars du championnat de Suisse que sont Mike Coppens ou Jonathan Hirschi, par exemple. Cela dit, ce déficit de motricité n’a pas empêché le pilote helvétique de se démarquer. Mieux que cela, lui et sa voiture atypique ont assuré un magnifique spectacle le long des spéciales. Ce qui sera encore le cas cette année. 

Alpine A110 RGT
Année de production: 2021
L × l × h (en mm): 4180 x 1800 x 1250
Empattement (en mm): 2420
Poids à vide (en kg): 1080
Carrosserie: Monocoque en aluminium
Moteur: 4-cylindres turbo, 1798 cm3
Transmission: Séquentielle à 6 rapports + marche arrière. RWD
Puissance/couple: 330 ch/environ 340 Nm
Vitesse maximale: environ 200 km/h

Sergio Pinto quer Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Sergio Pinto a terminé quatrième au classement général du Championnat du monde des Rallyes en 2022 © Derard

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27.03.2023 Aperçu Critérium Jurassien: de nombreuses nouveautés chez le champion en titre
Jonathan Hirschi Citroen 2023 Archives Hirschi Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Hirschi conduit une Citroën C3 Rally2 dans le Jura © Archives Hirschi

Ce week-end marquera le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des rallyes qui commencera le vendredi avec le shakedown de la 44e édition du Critérium Jurassien.

Le vendredi 31 mars, le Championnat suisse des rallyes commencera avec le Critérium Jurassien. Pour la 44e édition de ce rallye traditionnel dans le Jura, 48 équipes sont inscrites avec des véhicules modernes, soit 30 de moins que l'année dernière, lorsque le rallye avait enfin pu avoir lieu après deux ans d’interruption due au coronavirus. «J'ai contacté 100 pilotes de rallye», explique Patrick Spart, l'un des deux vice-présidents du Critérium Jurassien à côté de Julien Grosjean. «Mais malheureusement, je n'ai pas réussi à réunir plus de 48 équipes avec des véhicules modernes. Cela nous préoccupe beaucoup, non seulement pour cette édition, mais aussi pour l'avenir. Il faudrait au moins 60 équipes pour que nous puissions assurer une situation financière saine.»

Sur le plan sportif, aucune absence n'est à signaler au niveau des leaders. Certes, le vainqueur de l'année dernière Michaël Burri manquera à l'appel. Mais le héros local court depuis un certain temps avec une licence française et n'a donc pas droit aux points pour le championnat suisse. Le vainqueur des Championnat suisse de l'année précédente, Mike Coppens, voudrait bien réitérer son triomphe de 2022. Le Valaisan de 43 ans, accompagné de son copilote Christophe Roux, ne fait pas seulement partie des prétendants à la victoire dans le Jura, il est aussi un sérieux candidat au titre. «Je suis suisse de bout en bout», constate Coppens. «C'est pourquoi je ferai l’impossible pour participer aux six manches du Championnat suisse des rallyes 2023.»

C'est également l'objectif que se fixent Jonathan Michellod et son copilote Stéphane Fellay. Comme Coppens, deuxième au classement général de l'année dernière, mise sur une Skoda Fabia Skoda Fabia Rally2 Evo. Contrairement à Coppens, Michellod a déjà participé à un rallye cette année (en Italie). «Cependant, nous avons été disqualifiés à cette occasion», raconte le pilote de 28 ans, originaire de Verbier comme Coppens. «Stéphane ne participait pas à ce rallye, j'avais donc un copilote de remplacement qui pesait 30 kilos de moins. Nous étions par conséquent en sous-poids, sans en avoir vraiment pris conscience.»

Jonathan Michellod Crit 2022 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Jonathan Michellod vise sa deuxième victoire aux CS dans le Jura... © Cornevaux

A côté des deux Valaisans performants, le champion en titre Jonathan Hirschi (37 ans) fait bien sûr partie des grands favoris dans le Jura. Cependant, le Neuchâtelois n'est lui-même pas tout à fait certain de pouvoir attaquer en tête dès le début. «Après la destruction totale de notre VW Polo au Rallye de Monte-Carlo, je conduirai une Citroën C3 Rally2 dans le Jura», raconte Hirschi. Mais ce n'est pas la seule inconnue. Lors de la «Crit», le champion en titre sera guidé par Sarah Lattion et non par Michaël Volluz, toujours convalescent. «De plus, les pneus Pirelli remplaceront les pneus Michelin. Il m'est donc difficile prévoir à l'avance où nous en serons exactement.»

Si l'un des trois premiers venait à se planter, l'un des champions locaux Sacha Althaus (Skoda Fabia Rally2 Evo), David Erard (Skoda Fabia R5), Steeves Schneeberger (Ford Fiesta R5) et Jean-Marc Salomon (VW Polo GTI R5) pourrait fort bien sauter dans la brèche. Il ne faut bien sûr pas non plus oublier le quatrième du classement général de l'an dernier, Sergio Pinto, sur son Alpine A110 Rally RGT. Le Valaisan, qui a été le plus souvent seul en 2022 dans la Michelin Trophy Alps Open, affrontera dans le Jura trois adversaires français dans sa catégorie, dont deux sur une Alpine identique et un sur une Porsche 997 GT3 Cup.

Chez les juniors, trois équipes seulement (malheureusement) se sont inscrites, comme l'an dernier. Le plus expérimenté parmi eux est Claire Quentin (Peugeot 106 S16). Sa tâche ne sera toutefois pas facile car avec Damien Lovey (Peugeot 208 R2) et Jérémy Michellod (Citroën C2 R2 Max), le frère cadet de Jonathan Michellod, deux pilotes qui n'ont certes participé qu'à deux, respectivement trois rallyes, mais qui possèdent un grand potentiel, prendront le départ. Ils participeront d'ailleurs tous les deux au Michelin Trophy Alps. Dans le Jura, les cinq premiers de l'année dernière manqueront à l'appel, si bien qu'il y aura assurément un nouveau vainqueur dans cette catégorie lors de l'ouverture de la saison.

Jeremy Michellod Crit 2022 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
...tandis que son frère Jérémy court chez les juniors © Cornevaux

13 pilotes sont par ailleurs inscrits à la Coupe Suisse des Rallyes. Parmi eux, les trois premiers de 2022: Philippe Broussoux, Claude Aebi (tous deux Renault Clio) et Laurent Rossi (Peugeot 206 XS).

Parmi les véhicules historiques, 17 voitures seront au départ en VHC, qui, comme les modernes, seront chronométrées, et 12 en VHRS, qui attaqueront les 121,39 kilomètres de classement dans le Jura comme une épreuve de régularité. Le champion de l'année dernière Eddy Bérard (Ford Sierra RS) et l'ancien champion Florian Gonon (Ford Escort RS 1600) comptent bien sûr parmi les favoris dans le Jura. Il ne faudra pas manquer dans le Jura le groupe de spectacle des «Slowly Sideways» avec cette fois 35 véhicules du bon vieux temps des rallyes. Les deux anciens champions suisses Philipp Camandona (champion 1990 sur Ford Sierra Cosworth) et Eric Ferreux (1987, Renault 11 Turbo) seront notamment de la partie.

Le rallye débutera le vendredi soir avec la première spéciale entre Courtemautruy et Les Enfers. Les dix autres spéciales se dérouleront le samedi à partir de 8 heures. Vous trouverez de plus amples informations sur le coup d'envoi de la saison suisse sur le site Internet www.criterium-jurassien.ch

Dates du Championnat suisse des rallyes 2023
31 mars - 1er avril, Critérium Jurassien
1er - 3 juin, Rallye du Chablais
8/9 juillet, Rallye de Bourgogne-Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29/30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais

Florian Gonon VHC Crit 2022 Cornevaux Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
Florian Gonon conduit une Ford Escort RS1600 dans le VHC © Cornevaux

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22.03.2023 Course de côte de Massongex: Il manque encore une autorisation
Massongex 2023 Motorsport Suisse | Auto Sport Suisse
La course de côte de Massongex devrait avoir lieu à nouveau en 2023

Il y a un an, on disait que la course de côte Massongex-Vérossaz n'aurait plus jamais lieu. Il ne manque plus qu'une autorisation. Mais selon les organisateurs infatigables, ce n'est pas le cas.

La course de côte de Massongex à Vérossaz a été organisée 27 fois. Elle a ensuite dû être annulée à deux reprises en raison de la pandémie de Corona, avant d'être rayée «pour toujours» du calendrier en mars dernier. Selon le chef du comité d'organisation Pino Arimondi, les raisons étaient liées à la densification du village et de sa zone industrielle. «Massongex n'était plus en mesure d'accueillir 100 voitures et plus», avait alors déclaré Arimondi.

Peu de temps après, un nouvel espoir est né. Pour remplacer Massongex, des plans ont été élaborés pour faire revivre la course de côte d'Ollon à Villars, qui avait déjà eu lieu dix fois de 1953 à 1971. Mais Arimondi & Co. n'ont pas obtenu d'autorisation. Malgré cela, ils n'ont pas baissé les bras, ont inscrit provisoirement la course de côte de Massongex au calendrier d'Auto Sport Suisse fin 2022 et se sont mis à la recherche de solutions.

Et voilà: tout à coup, une course est à nouveau possible à Massongex. «Nous avons trouvé une solution pour le paddock», explique le coorganisateur et directeur de course Yvan Gaillard. «Avec l'accord de la police, de la commune et du canton, nous pouvons utiliser la route des Ilettes au-delà de la voie ferrée.» Le problème du départ semble également résolu. «Le nouveau propriétaire de la maison située juste à côté du départ a donné son feu vert», explique Gaillard.

Que manque-t-il donc encore pour que les moteurs puissent à nouveau vrombir à Massongex le week-end des 8 et 9 juillet? «Il manque encore une autorisation du canton du Valais en raison d'une section de forêt», répond Gaillard. «Mais je pars du principe que nous l'obtiendrons sans problème.»

Plus rien ne s'opposerait donc à la 28e édition de la course de côte de Massongex à Vérossaz – à condition de trouver suffisamment de sponsors. Selon Gaillard, cela devrait être faisable, «même si le prix pour les pompiers est deux fois plus élevé que la dernière fois.»

Avec la course de côte de Massongex, le Championnat suisse de la montagne 2023 compterait huit manches au total. «Après deux années sans courses (à l'exception d'Oberhallau en 2021) et une année avec seulement six courses (2022), c'est un signe positif pour l'avenir», estime Patrick Falk, directeur chez Auto Sport Suisse.

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