Le secrétariat d’Auto Sport Suisse sera joignable comme suit dans les jours à venir :
Mercredi, 17.05.2023, jusqu’à 15.00 heures
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Vendredi, 19.05.2023, fermé
Dès le lundi, 22.05.2023, nous nous tiendrons à nouveau à votre disposition aux heures d’ouverture habituelles des bureaux.
Auto Sport Suisse
Ce week-end, la deuxième manche du Championnat suisse de karting autobau de cette année se tiendra à Franciacorta, en Italie. Le suspense ne manquera certainement pas puisque plus de 90 participants et participantes sont attendus.
Près de six semaines se sont écoulées depuis la première course de la saison du Championnat suisse de karting autobau 2023 à 7 Laghi. Il est donc grand temps que la deuxième manche ait lieu ce week-end à Franciacorta, en Italie, où le Championnat suisse se déroule depuis 2021 sur une nouvelle infrastructure. 94 pilotes se sont inscrits à Franciacorta, dont sept pilotes invités venus de France, de Pologne, d'Allemagne et d'Italie. La liste de départ du X30 Challenge Switzerland est particulièrement impressionnante avec 32 participants et participantes. Dès la première course à 7 Laghi, cette catégorie dotée de moteurs IAME standard a fait monter la tension. On se souvient notamment du duel entre Alessio Strollo (MH Racing) et le novice des CS Samuel Ifrid (UBIQ Racing), que le débutant a remporté en finale avec moins d'une seconde d'avance, après que Strollo ait gagné les deux manches préliminaires. Mais Strollo et Ifrid ne sont pas les seuls à avoir envie de remporter d'autres victoires. En effet, derrière eux, Lyon Mathur, un pilote en reconversion X30, les deux Romands Valentin Senes et Yan Rothen, ainsi que Luca Luongo et Kilian Boss (deuxième et troisième du championnat X30 l'année dernière) sont autant de candidats susceptibles de prendre d'assaut le podium à Franciacorta.
La catégorie Super Mini, avec 21 pilotes filles et garçons, constitue le deuxième plus grand groupe de la deuxième course. À 7 Laghi, le champion de l'année dernière Dan Allemann a imposé sa marque sur cette catégorie. Avec trois victoires de manche et les deux points supplémentaires pour la pole position, le garçon de 11 ans de Birrhard dans le canton d'Argovie a presque récolté le maximum de points. Mais Allemann n'a pas été aussi dominateur qu'on aurait pu le croire après la saison 2022. Orlando Rovelli (absent à Franciacorta) a suivi le pilote de Spirit pendant les trois manches comme une ombre. Quant à Yven Ammann, de l'équipe Exprit, il s'est lui aussi rapproché d'Allemann à une demi-seconde près en finale. Rien d'étonnant donc à ce qu'Ammann occupe la troisième place du classement général après la première course – devant son coéquipier Dario Palazzolo, qui aura lui aussi son mot à dire dans l'attribution des places sur le podium à Franciacorta. Il en va de même pour Marc Müller (5e au général) et Shae Shield (8e au général). Ce dernier a été confronté à un problème technique à 7 Laghi depuis la première ligne de départ, mais il devrait à nouveau se trouver très loin devant à Franciacorta. On attend également avec impatience la performance d'Albert Tamm. Ces dernières semaines, le Tessinois a attiré l'attention à plusieurs reprises lors de courses internationales.
Chez les OK juniors, 14 pilotes filles et garçons prendront le départ. C'est en tant que leader du classement général que le pilote vaudois de Spirit Arnaud Voutat se rendra à Franciacorta. Quatrième l'année dernière chez les Super Minis, il a fêté à 7-Laghi d'emblée sa première victoire en finale lors de sa première course OK. Le deuxième du classement intermédiaire est Neil Russel de l'équipe KartBox.ch, le troisième Ben Ziegler (Kartteam Meier), lequel n'était pas encore pleinement satisfait de son résultat à 7 Laghi, mais qui sera certainement stimulé par le chef d'équipe Fabio Leimer pour aller encore plus loin. La gagnante des deux manches préliminaires de 7 Laghi, Chiara Bättig, ne s’est classée «que» 5e. La Zurichoise a été disqualifiée en finale après avoir enfreint le règlement lors du prédépart.
Avec douze pilotes, le groupe des OK Seniors sera le plus petit à Franciacorta. Cependant, la classe ne fera pas défaut. Le pilote le plus performant lors du coup d'envoi a été le Zurichois Jérôme Huber. Le troisième de l'année dernière de l'équipe KartBox.ch a été le seul à se faire créditer d'un «grand chelem» lors de la première course, ce qui signifie qu'il a obtenu le maximum de points avec trois victoires de manche et les points supplémentaires pour la pole position et le meilleur tour en course. Parviendra-t-il à faire de même ce week-end? La concurrence, notamment Samuel Schär (UBIQ), Pascal von Allmen (Busslinger Motorsport), Patrick Näscher (MH Racing) et Leonardo Cesaretti (Innovate Competition), sera sur ses talons, sans oublier le pilote invité Fabio Scherer. Le pilote LMP2, qui rejoindra l'équipe de Max Busslinger à Franciacorta, est toujours susceptible de se classer parmi les meilleurs grâce à son expérience.
La catégorie KZ2 présentera elle aussi à nouveau un groupe imposant de 15 pilotes. Aucun favori ne se détache clairement dans la catégorie des kartsà boite de vitesse. Certes, Ethan Frigomosca du Gerber Team Corse a fait forte impression lors de l'ouverture de la saison à 7 Laghi, hormis sa panne de moteur en finale, mais Paolo Castagnetti, qui court nouvellement avec une licence suisse, lui a clairement tenu tête et occupe la deuxième place du championnat. Mais c'est un autre qui est en tête après la première course: Kevin Wälti. Le Bernois a fêté à 7 Laghi sa première victoire en Championnat suisse chez les karts à vitesses variables et il compte bien entendu renouveler ses performances de début avril. Il faudra également surveiller de près Kai Perner et Evan Vantaggiato. Ce dernier a été sous-estimé dans 7 Laghi. Last but not least, un nom que beaucoup connaissent encore très bien figure sur la liste de départ: Yves von Aesch. Le triple champion de Suisse fera son grand retour à Franciacorta. «Fin janvier, je suis allé à Franciacorta avec le chef de Swisshutless, Niklaus Gurtner, pour un week-end d'entraînement», raconte von Aesch. «Cela m'a fait énormément plaisir et c'est là que j'ai pensé que, malgré mes 30 ans, je pourrais à nouveau participer à une course.» Interrogé sur ses objectifs, von Aesch répond: «Je veux être dans le top 5. Mais ce sera difficile. Bien que la piste de karting de Lyss soit quasiment à ma porte, je n'ai presque jamais fait de karting ces dernières années. C'est pourquoi j'ai un retard d'entraînement assez important.»
À propos du circuit: le circuit de karting de Franciacorta se trouve à seulement 30 minutes de Lonato. Avec ses 1300 mètres de long, ses neuf virages à droite et ses sept virages à gauche, ce circuit fait partie du Championnat suisse de karting autobau pour la troisième fois après 2020 et 2021. Dans le cercle des pilotes, le circuit est considéré comme l'un des plus rapides qui soient.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur https://motorsport.ch/de/kartsport. À Franciacorta, le chronométrage et le livetiming seront assurés par www.savoiechrono.com
Horaire
Dimanche 14 mai 2023
08.00-08.58 h, entrainement officiel
09.05-09.43 h, essais chronométrés à 6 minutes par catégorie
09.50-11.30 h, course 1
11.30-12.20 h pause de midi
12.20-14.00 h, course 2
14.00-16.05 h courses finales
16.50 heures environ, remise des prix
Concernant le project Young Drivers: Lucas Ayrton Mauron et Alex Fontana seront les coaches à Franciacorta.
La deuxième partie de la saison du Championnat suisse des slaloms 2023 débutera ce week-end avec la 23e édition des «Courses automobiles de Frauenfeld». Deux véhicules utilisant un carburant synthétique seront également au départ.
Philip Egli, qui détient le record de victoires par jour, a déjà triomphé deux fois cette saison. Le pilote de la Dallara F393 vise sa troisième victoire de la saison à Frauenfeld, lors de la quatrième manche du Championnat suisse des slaloms de cette année. Cela porterait son total à 46 victoires quotidiennes, dont sept à Frauenfeld. Autrement dit, le Glaronais, qui habite à Zurich, est resté invaincu depuis 2015.
Pour continuer cette série, Egli devra surtout faire attention à deux «indigènes»: Lukas Eugster dans la Ligier JS53 ainsi que Joël Burgermeister. Pour ce mécanicien automobile âgé de 32 ans, originaire d'Egnach, les courses automobiles de Frauenfeld marqueront le coup d'envoi de la saison de course 2023. Au volant de sa Tatuus-LRM F4, il se consacrera ensuite aux courses de côte. Burgermeister, qui avait dû annuler sa participation à la dernière minute il y a un an pour des raisons techniques, se réjouit d'autant plus de participer à sa course à domicile. «Contrairement à Philip et Lukas, je ne suis pas un spécialiste du slalom et je n'ai pas encore d'expérience de conduite en 2023. Mais mon objectif est bien entendu de remporter la journée. Je suis très ambitieux et je ferai de mon mieux pour mettre enfin un terme à la série de victoires de Philip lors de la seule course de Thurgovie.»
Eugster aimerait lui aussi mettre un terme à cette longue série. Le pilote d'Herisau, qui a remporté la double course d'Ambri samedi, ne nourrit toutefois pas de trop grands espoirs. «Le parcours de 3,2 kilomètres sur l'Allmend n'est pas forcément mon préféré. Philip et Joël sont avantagés avec leurs voitures plus étroites et donc plus faciles à manœuvrer. Cependant, je vais bien sûr tout mettre en œuvre pour gagner ma course à domicile.»
Marcel Maurer ne sera pas au départ. Le Bernois avait déjà annoncé avant la saison qu'il ne prendrait le départ que de certains slaloms et courses de montagne sélectionnés. La victoire du jour se jouera donc selon très probablement entre Egli, Eugster et Burgermeister.
Dans la lutte pour le titre de champion suisse, quatre pilotes ont conservé un score de 60 points à mi-parcours. Ils roulent tous dans la catégorie E1. Il s'agit de: Martin Bürki sur sa VW Polo (jusqu'à 1600 cm3), Christian Bralla sur Fiat X1/9 (jusqu'à 2000 cm3), Martin Oliver Bürki sur BMW E33 (jusqu'à 3000 cm3) et Mario Bertocchi sur BMW E36 (jusqu'à 3500 cm3). Si ce quatuor reste imbattable, le Tessinois Bralla aura toujours les meilleures cartes en main pour remporter le titre, car il a battu la plupart des adversaires de son groupe lors de tous les slaloms précédents. Il est toutefois encore trop tôt pour sortir la calculette. Après Frauenfeld, les slaloms de Bure (20 et 21 mai) et de Chamblon (24 et 25 juin) figurent encore au programme. De plus, Bralla aura un adversaire de taille à affronter dans sa catégorie: son collègue de marque tessinois Christian Darani.
Parmi les autres têtes d'affiche des voitures de tourisme, on compte les pilotes Porsche Bruno Sawatzki, Christoph Zwahlen et Mathias Bischofberger (Interswiss plus de 2500 cm3), la star locale Manuel Santonastaso (IS à 2000 cm3, BMW 320) ainsi que le trio E1 Bruno Ianniello (Lancia Delta S4), Patrick Drack (Porsche 991 Cup) et Simon Wüthrich (VW Golf). Ce dernier fêtera une première à Frauenfeld. L'Emmentalois roulera pour la première fois en conditions de course avec de l'E-Fuel. «Le slalom de Frauenfeld est pour nous un test en vue de la saison de montagne à venir», explique Wüthrich. «Jusqu'à présent, nous n'avons testé le nouveau carburant que sur le banc d'essai.» Outre Wüthrich, Martin Epp (Audi TT, E1 de plus de 3000 cm3) mise également sur le carburant synthétique. L'Uranais a déjà roulé à Ambri avec du E-Fuel. «Je n'ai pas senti de différence. Le moteur, qu'il soit froid ou chaud, a toujours bien démarré.»
Dans le cadre de la manifestation LOC du samedi, il y aura deux courses pour gagner des points lors de la très disputée Suzuki Swiss Racing Cup, dont Marcel Muzzarelli de Riedt bei Erlen sera le principal matador local. Par ailleurs, il y aura à nouveau une épreuve de régularité pour les véhicules historiques. L’enjeu ne consistera pas à réaliser le meilleur chrono, mais à réduire au minimum l'écart entre les deux temps de course. Les spectateurs auront le plaisir de voir des voitures anciennes roulant à vive allure.
Heureusement, avec environ 360 participants inscrits, les Courses automobiles de Frauenfeld 2023 affichent complet. Tout comme les deux années précédentes, les courses se dérouleront sur un parcours de 3,2 kilomètres avec 49 portes. De plus, le dimanche de 9 à 11 heures aura lieu le rassemblement des voitures anciennes (Oldtimer-Höck), une rencontre informelle et gratuite des propriétaires de véhicules anciens.
Sous ce lien, vous trouverez de plus amples informations à ce sujet.
Dates du Championnat suisse des slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin Chamblon
Le dimanche 9 avril, jour de Pâques, l'ancien célèbre sportif automobile de la vallée du Rhin Kurt «Zubi» Kellenberger est décédé d'un cancer à l'âge de 79 ans. Kurt Kellenberger, originaire d'Au dans le canton de Saint-Gall, s'est fait connaître en tant que pilote de la catégorie des voitures spéciales lors des courses de côtes dans l'ancienne BMW 320 d'Eggenberger.
Kellenberger, surnommé aussi «le petit appenzellois» en raison de sa taille de 1,62 mètre, est né le 5 mars 1944. Cadet d'une famille de cinq enfants, il a grandi à Walzenhausen, un village de pilotes de course situé au bord du lac de Constance. C'est ainsi que Kellenberger a découvert très tôt son amour pour les voitures et les motos. En 1962, ce mécanicien automobile de formation a commencé à participer à des courses de motocross. Il garde un excellent souvenir d'une course à Herisau. En tant que Local Hero, il s'est surpassé, mais a chuté après quelques tours. «Personne n'a jamais sauté aussi loin au Motocross Herisau», pouvait-on lire à l'époque dans la presse locale. Après quelques bons résultats, «Zubi» a mis fin à sa carrière de motocross. De 1970 à 1980, il a ensuite fait de la course automobile. Pendant plus d'une décennie, il a compté parmi les plus rapides lors des slaloms et des courses de côte nationaux au volant de Mini Copper, Renault 8 Gordini, Renault Alpine A110 et Eggenberger-BMW 320. En 1980, il manque de peu le titre dans la catégorie des voitures spéciales lors de la dernière course à Hemberg, à cause d'un problème technique, au profit de Rolf Hadorn.
Kurt Kellenberger laisse derrière lui sa femme Vreni et ses fils adultes Patrick (champion suisse d'unihockey et vainqueur de la Coupe d'Europe ainsi que joueur national dans les buts) et Pascal (ancien joueur de hockey sur glace) ainsi que deux petits-enfants.
Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille ainsi qu'aux parents et amis de Kellenberger.
Texte: Elio Crestani
Samuel Ifrid et Samuel Schär ont fait parler d'eux lors du début de saison du championnat suisse de karting autobau en réalisant des performances de haut niveau. Les deux Samuel révèlent la suite des événements dans un entretien avec l'ASS.
Samuel Ifrid et Samuel Schär, tous deux de l'équipe UBIQ, ont fait plus que marquer les esprits lors de l'ouverture de la saison du championnat suisse de karting autobau. Lors de son premier week-end de CS, Ifrid a remporté d'emblée la finale du X30 Challenge Switzerland après deux deux deuxièmes places lors des manches préliminaires. Schär s'est quant à lui classé 3,2 et 2 chez les seniors.
Même si tous deux affirment après coup qu'ils se sentaient bien préparés, le résultat des deux Samuel n'était pas attendu de cette manière. «J'espérais entrer dans le top 5», a déclaré Ifrid. «Que cela se passe aussi bien m'a surpris moi-même.» Même son de cloche chez Schär. «Je suis dans une nouvelle équipe et j'ai un nouveau châssis. De plus, chez les seniors, je suis confronté à des pilotes très expérimentés comme Patrick Näscher ou Pascal von Allmen. Dans ce sens, j'espérais certes pouvoir suivre le rythme. Mais je ne m'attendais pas à pouvoir les battre.»
Alors qu'Ifrid a remporté la finale, Schär avait encore un concurrent devant lui: Jérôme Huber. Le jeune homme de 16 ans originaire de Baar n'a pas pu le dépasser. «Jérôme est un super pilote. Mais il ne faut pas non plus oublier qu'il a déjà quatre ans d'expérience chez les OK. De ce point de vue, je peux être très satisfait de ma performance.»
Comme Huber, Schär est passé chez les seniors en 2022. Et a acquis de l'expérience dans l'équipe de Max Busslinger, aux côtés des deux routiniers Von Allmen et Mirco Gervasoni. En changeant d'équipe, le gymnasien aux racines allemandes semble avoir réussi à faire un nouveau pas en avant. «J'ai beaucoup profité du coaching à 7 Laghi», déclare Schär. «L'analyse des données et l'analyse vidéo semblent m'avoir beaucoup aidé.» Son coéquipier Ifrid est d'accord avec Schär sur ce point. «J'ai également fait de nombreuses études vidéo. Et apparemment, nous avons tous les deux très bien mis cela en pratique.»
Alors que Schär disputera le CS et le Rotax Max Challenge en 2023, Ifrid n'est pas encore sûr de ses projets. Beaucoup de choses dépendent de l'argent, dit sa mère. Ce n'est pas le talent qui manque. L'Alsacien, titulaire d'une licence suisse, l'a déjà prouvé en Rotax Max Challenge. En 2020 (du premier coup) et en 2021, il a remporté le classement junior. L'année précédente, il a décroché le titre dans la catégorie supérieure dès sa première tentative. Outre le karting, Ifrid est également très doué dans un autre sport: le rugby. Ce n'est que récemment qu'il a été recommandé pour une sélection en France. Reste donc à savoir quelle direction prendra la carrière d'Ifrid. Un nouveau résultat de haut niveau lors de la prochaine course à Franciacorta le 14 mai pourrait peut-être lui faciliter la décision...
Deux Suisses se sont particulièrement distingués ce week-end: Léna Bühler en F1 Academy et Jean-Luc D'Auria en championnat GT italien.
Sébastien Buemi, huitième de la neuvième manche du championnat du monde de Formule E 2023 à Monte-Carlo, a marqué des points pour la septième fois cette saison. Le Vaudois n'a pas encore réussi le grand coup depuis son changement d'équipe chez Envision Racing. Grâce à ses résultats réguliers dans le top 10, Buemi occupe néanmoins une solide huitième place intermédiaire alors qu'il reste encore quatre épreuves (ou sept courses). Nico Müller aurait lui aussi marqué des points à Monaco si un concurrent ne l'avait pas renversé et endommagé son aileron avant à deux tours de la fin. «C'est très ennuyeux», a déclaré Nico après. «Pour nous, partir en 17e position et marquer deux points aurait été comme une victoire.» En raison de l'abandon de Müller, le troisième Suisse, Edoardo Mortara, a hérité de la 11e place.
En revanche, Léna Bühler a passé un excellent week-end dans la F1 Academy. Lors du deuxième week-end de course à Valence, la pilote ART s'est distinguée dans le championnat féminin en se classant 3e, 2e et 4e, à seulement 0,7 seconde de la gagnante lors de la deuxième course. Au classement général, Bühler est 5e, l'Espagnole Marta Garcia étant en tête.
Seul Jean-Luc D'Auria a connu une joie encore plus grande ce week-end. A Misano, l'ancien pilote de motocross a remporté sa première victoire en GT3 dans le cadre du championnat GT italien aux côtés du Sud-Africain Stuart White. «Et cela sur Ferrari», a déclaré d'Auria. «On ne peut pas imaginer plus beau!» Lors de la première course à Misano, D'Auria avait encore terminé sixième, juste derrière Axel Gnos. Au classement général, D'Auria occupe la deuxième place – derrière Kimi Antonelli.
Lors de l'ouverture de la Formule 4 italienne au même endroit, Ethan Ischer s'est classé 17e, 13e et 17e. Il y a une semaine, le Vaudois a remporté les deux courses du championnat ACCR à Budapest – dont une devant Michael Sauter. La Zurichoise Tina Hausmann a eu de la chance dans son malheur lors de ses débuts en F4. Après un tonneau, Hausmann a dû suivre les courses 2 et 3 en tant que spectatrice.
Daniel Allemann a également décroché une deuxième place dans le cadre des 24h Series lors des 12 heures de Spa-Francorchamps. Jasmin Preisig a obtenu la même place dans l'Audi RS3 de Wolf Power Racing en TCR.
Jonathan Hirschi reste la référence dans le Championnat Suisse des Rallyes. Nous nous sommes entretenus avec le pilote de Neuchâtel après sa victoire inaugurale au Critérium jurassien.
Tu as choqué la concurrence en réalisant un temps fabuleux lors de la première spéciale entre Courtemautruy et Les Enfers. As-tu une explication pourquoi tu es parti si vite?
Jonathan Hirschi: Beaucoup de choses sont liées au fait que je peux rouler sans pression. L'année dernière, j'ai remporté le titre de champion suisse. C'était mon objectif et je l'ai atteint. C'est pourquoi il sera peut-être plus facile d'accélérer l'année prochaine.
Mais tu avais une nouvelle voiture. Et une nouvelle copilote. Je n'imagine pas les choses aussi simplement.
C'est vrai. Mais j'ai eu un bon feeling dès les premiers mètres et j'ai pu attaquer à fond. À l'arrivée, je savais que le temps était bon. Le fait que nous soyons si rapides m'a un peu surpris moi-même.
Tu es passé d'une VW Polo à une Citroën C3 Rally2. Cela a-t-il fait une grande différence?
Ça va. Bien sûr, les deux voitures ont leurs particularités, leurs faiblesses et leurs forces. Mais je trouve que la Citroën est encore un peu meilleure que la Polo. En tout cas, la voiture correspond très bien à mon style de conduite.
Tout comme le temps...
(Rires.) En effet, depuis mon retour dans le championnat suisse des rallyes, je n'ai pas encore disputé un seul rallye dans des conditions complètement sèches. À un moment donné, il a plu à chaque rallye!
Mais cela semble te convenir, n'est-ce pas?
Oui, mais en fait, je préfère rouler sur le sec. Je pense que je suis encore meilleur. Le fait qu'il était mouillé en Jura était peut-être une bonne chose. Cela m'a permis de garder les pneus Michelin. S'il avait fait sec, j'aurais dû prendre les Pirelli. Et cela aurait été une inconnue de plus.
Comment t'es-tu entendu avec ta nouvelle copilote, Sarah Lattion? Vous êtes aussi un couple dans la vie privée...
Elle pensait que ce serait difficile. Mais nous nous sommes très vite, très bien entendues. En tout cas, je me réjouis déjà du prochain rallye, le Rallye du Chablais, du 1er au 3 juin. Nous y participerons à nouveau ensemble.
Sais-tu déjà ce qui va se passer ensuite en ce qui concerne le Championnat Suisse des Rallyes et la défense du titre?
Je participerai certainement au Rallye du Valais, c'est-à-dire à la finale. Avec Michaël Volluz comme copilote. Pour l'instant, je ne sais pas encore ce qui se passera entre les deux.
La double course d'Ambri, qui fait partie du Championnat suisse de slalom 2023, a été une copie conforme de celle de 2022 en ce qui concerne les vainqueurs du jour: Lukas Eugster s'est imposé le samedi et Philip Egli le dimanche.
Lukas Eugster a fait honneur à son rôle de favori lors de la double manche du Championnat suisse de slalom 2023, même si ce n'était que le samedi. Le dimanche, le Suisse oriental était en fait à nouveau le plus rapide. Mais les 1:21,93 min de la deuxième manche se sont transformés en 1:31,93 min avec dix secondes de pénalité, ce qui a permis à Philip Egli de prendre sa revanche. La course du Glarnois qui habite à Zurich était certes 24 centièmes de seconde plus lente, mais elle était sans faute. «Je me suis tellement énervé», dit Eugster. «Pour réaliser le meilleur temps, je n'aurais pas dû m'approcher aussi près de cette porte juste avant la dernière chicane. Mais je l'ai touchée et elle est tombée. C'est le règlement.»
Pour Egli, il s'agit de sa 45e victoire du jour dans le championnat suisse des slaloms. Il se rapproche lentement du chiffre magique de 50. «Je n'y pense pas vraiment», dit Egli. «Et si Lukas n'avait pas fait cette erreur juste avant l'arrivée, il aurait gagné. Mais bien sûr, je me réjouis de cette nouvelle victoire du jour. Surtout parce que c'est un plaisir de se battre contre Lukas et Marcel (Maurer).»
Derrière les deux vainqueurs du jour, le pilote de Formule Renault Marcel Maurer (le samedi) et le héros local Tiziano Riva sur sa Reynard 92D (le dimanche) se sont classés troisièmes. Maurer s'est dangereusement rapproché du duo victorieux lors de la première journée de course. Il ne manquait au Bernois que 0,06 seconde sur le second, Egli. Le dimanche, le retard sur le deuxième, Eugster, a été nettement plus important, avec 1,5 seconde. Maurer a même dû faire complètement une croix sur la première manche. «J'ai voulu en faire trop en tentant de compenser le manque de performance et j'ai fait un tête-à-queue», explique Maurer.
Samedi, trois autres monopostes se sont classés derrière le top 4: Lionel Ryter (Formule Renault), Denis Wolf (Renault Caparo) et Victor Darbellay (Formule Renault). Dimanche, Ryter a de nouveau été «Best of the Rest» – mais cette fois uniquement devant Darbellay. Wolf a dû se satisfaire de la huitième place au général, car Bruno Sawatzki, le pilote le plus rapide d'Interswiss, s'est interposé avec sa Porsche 991 Cup (huitième la veille) et a ainsi relégué (en duel IS direct) ses deux collègues Porsche Matthias Bischofberger et Christoph Zwahlen aux deuxième et troisième places.
Lors du duel des pilotes de voitures de tourisme dans la catégorie E1 (jusqu'à 2000 cm3), Christian Bralla a de nouveau été le plus rapide. Le Tessinois de Vaglio s'est imposé dans le duel avec son homonyme Christian Darani dans les quatre manches. Un coup d'œil sur les chronos révèle toutefois que les deux pilotes de Fiat X1/9 ne se sont pas fait de cadeaux. Dimanche, Bralla a couru en 1:32,33 et 1:31,26 min, Darani en 1:32,42 et 1:31,91 min. «Christian est un adversaire absolument à la hauteur», a déclaré Bralla. «J'étais content d'avoir eu une voiture qui fonctionnait si bien.»
Martin Oliver Bürki s'est également assuré deux «vingt» magistraux (en E1 bi 3000 cm3) au volant de sa BMW E33. Deuxième au classement général du Championnat suisse des slaloms 2022, il s'est amélioré de manche en manche et a finalement fait parler de lui avec un meilleur temps de 1:31,81 min. À Ambri, le nonuple champion de slalom Martin Bürki (VW Polo, E1 jusqu'à 1600 cm3) et Mario Bertocchi (BMW E36, E1 jusqu'à 3500 cm3) se sont également adjugés deux «vingt». Ainsi, dans la lutte pour le championnat, après trois des six manches, quatre pilotes avec Bralla, les deux Bürki et Bertocchi ont le maximum de points.
La Renault Classic Cup a permis de désigner deux vainqueurs différents à Ambri. Samedi, Michael Schläpfer s'est imposé (tout comme à Bière) grâce à une deuxième manche performante face au revenant Thomas Zürcher et à René Schnidrig. Le dimanche, Schnidrig est arrivé 27 centièmes de seconde plus vite que Schläpfer. Zürcher s'est assuré la deuxième place – devant Philipp Krebs, qui a manqué deux fois le podium pour sa première avec la Clio III.
Les résultats des courses de la Suzuki Swiss Racing Cup ne pouvaient pas être dépassés en termes de suspense. Samedi, Patrick Flammer s'est imposé avec 14 centièmes de seconde d'avance sur Sandro Fehr et Marcel Muzzarelli (0,29 sec en retrait). Lors de la deuxième course du dimanche, l'avance de Flammer sur Muzzarelli n’a été même de tout juste sept centièmes de seconde. Sandro Fehr a décroché la troisième place (0,18 sec derrière). Fabian Eggenberger, le champion de l'année dernière qui ne disputera pas la saison complète, a terminé 4e et 5e, alors que Michaël Béring, le vainqueur de l'ouverture de Bière, a dû se contenter des 5e et 7e places et a par conséquent perdu sa place de leader au classement général.
Le slalom d'Ambri a par ailleurs été organisé en double manche pour la troisième fois après 2021 et 2022. À la différence des années précédentes, le parcours de 2,73 kilomètres et ses 55 portes ont été cette année disputés deux fois dans le sens des aiguilles d'une montre.
Sous ce lien, vous trouverez de plus amples informations sur le deuxième et troisième slalom de la saison.
Voici la suite des évènements:
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon
Victoire, 2e et 3e place à Spa, victoire de classe et 2e place à Portimão, triomphe et 3e place à Hockenheim ainsi que 2e place au Red Bull Ring : les Suisses engagés au niveau international ont encore frappé fort ce week-end!
Le pilote d'usine Toyota Sébastien Buemi a défendu avec succès sa position de leader du championnat du monde d'endurance lors de la troisième course à Spa-Francorchamps. Certes, le Vaudois n'a obtenu «que» la deuxième place après que son coéquipier Brendon Hartley a eu un accident lors des qualifications et que Buemi a dû partir du fond de la grille. Mais avant le point culminant de la saison, les 24 Heures du Mans, le champion du monde WEC en titre et ses deux coéquipiers comptent cinq points d'avance sur la voiture sœur #7 au classement général: «Revenir à la deuxième place depuis la 36e place sur la grille de départ, alors que nous étions censés nous battre pour la victoire, est une belle performance», déclare Buemi. «La victoire de la N°7 rend la journée parfaite et je suis très heureux pour l'équipe. La course a été mouvementée, surtout au début avec la pluie, mais j'ai essayé de rester à l'écart des difficultés et de simplement continuer à avancer. C'est une bonne préparation pour Le Mans.»
En LMP2, deux Suisses sont également montés sur le podium. Louis Delétraz a poursuivi sa série de victoires et a fêté sa première victoire de la saison WEC à Spa, après son triomphe initial en ELMS. La troisième place est revenue à Fabio Scherer, qui a décroché son deuxième podium de l'année sur son circuit favori.
Julien Apothéloz, un autre pilote LMP suisse, a également fait une entrée remarquée. Le Zurichois a remporté sa première course LMP3 à Hockenheim, lors de l'ouverture de la Prototype Cup Germany, en compagnie du Colombien Oscar Tunjo. Lors de la deuxième course, l'ancien vainqueur du concours Young Driver s'est classé troisième.
Le coup d'envoi du GT Open à Portimão, au Portugal, a également été un succès du point de vue suisse. Du moins dans le classement ProAM. Yannick Mettler et son coéquipier Dexter Müller l'ont en effet remporté la course de samedi. Lors de la deuxième course, le duo s'est classé 6e avec un handicap de 15 secondes, ce qui a permis à son collègue de la marque Mercedes, Alain Valente, de prendre la 2e place avec son coéquipier Florian Scholze.
Mike Müller, pilote Topcar, a également fait ses débuts en course ce week-end dans l'ADAC Tourenwagen Junior Cup. Le triple champion suisse de karting s'en est sorti plus qu'honorablement face aux routiniers Leon Arndt et Linus Hahne, terminant troisième de la première course et 11e de la seconde (après une pénalité très dur). Le fait qu'il ait même pris la tête de la première course laisse présager que Müller fera encore plus parler de lui cette année.
Léna Bühler devrait elle aussi faire parler d'elle à plusieurs reprises cette année. Lors du coup d'envoi de la FIA Academy au Red Bull Ring, la Vaudoise est montée sur la deuxième marche du podium lors de la deuxième course.
Marcel Steiner était lui aussi au départ de la course de côte de Rechberg ce week-end, pour la première fois de l'année. Avec une 5e place, à 1,3 seconde du quatrième, Corentin Starck, le pilote bernois avec sa LobArt peut être satisfait pour le début de la nouvelle saison. La victoire en Styrie est revenue à Christian Merli sur Osella FA30.
Le lundi 01 mai 2023 (la fête du travail) le bureau d’Auto Sport Suisse restera fermé.
Dès le mardi, 02.05.2023, nous nous tiendrons de nouveau avec plaisir à votre disposition aux heures d’ouverture habituelles du bureau.
Avec nos salutations les meilleures
Auto Sport Suisse
Ce week-end, Ambri accueillera la double manche du Championnat suisse des slaloms 2023 organisée par l'Equipe Bernoise – avec une nouvelle édition pour les victoires du jour entre Philip Egli, Lukas Eugster et Marcel Maurer.
Lors de l'ouverture du championnat suisse des slaloms à la mi-avril à Bière, Philip Egli avait pris la tête de la lutte pour la victoire du jour. Il n'est pas du tout certain que le Glaronais, qui habite à Zurich, parvienne à faire de même lors de la double course organisée par l'équipe bernoise à Ambri. L'année dernière déjà, Lukas Eugster l'avait mis en échec lors de la première des deux journées. Et avec le nouveau moteur Honda, le Suisse de l'Est part presque favori au Tessin. «Il ne m'a déjà pas manqué grand-chose à Bière pour devancer Philip», explique Eugster. «A Ambri, où l'aérodynamique joue un rôle plus important, je m'attends à avoir encore plus de chances. Mais Philip est toujours prêt à surprendre. Chaque fois que je pense qu'il est à la limite, il gagne encore quelques dixièmes de seconde.»
Egli connaît la force d'Eugster. Et c'est pourquoi il n'est pas non plus convaincu que les victoires du jour numéro 45 et 46 vont de soi. «Ce sera un travail difficile», dit le pilote de la Dallara 393, «mais je vais essayer de faire de mon mieux, comme toujours. Toutefois, je vois Lukas prendre l'avantage sur ce circuit.»
Un qui sait comment gagner à Ambri est Marcel Maurer. Le Bernois, qui a triomphé au Tessin en 2016, 2018 et 2019, a dû plier bagage prématurément à Bière. «Nous avons pu localiser le bruit étrange provenant de l'environnement du moteur», explique Maurer. «Il y avait un problème entre la soupape et l'arbre à cames.» En ce qui concerne les attentes, Maurer garde la balle à terre. «J'aime bien aller à Ambri, mais après le zéro pointé à Bière, je prends les choses comme elles viennent. Cela ne veut pas dire que je vais attaquer à fond.»
Dans la lutte pour la victoire chez les voitures de tourisme, on assistera définitivement à un nouveau duel entre les deux matadors locaux Christian Bralla et Christian Darani. Les deux pilotes E1 (jusqu'à 2000 cm3) se sont déjà livrés un duel passionnant à Bière au volant de leur Fiat X1/9.
Après la première course à Bière, Egli et Bralla ne sont toutefois de loin pas les seuls pilotes à se rendre au Tessin avec le maximum de points (20 points). Mario Bertocchi avec sa BMW E36 (E1 à 3500 cm3), Matthias Bischofberger (Porsche 997 GT3 Cup, IS plus de 3500 cm3), Martin Oliver Bürki (BMW E33, E1 à 3000 cm3), Martin Bürki (VW Polo, E1 à 1600 cm3), Stephan Burri (VW Scirocco, IS jusqu'à 2000 cm3), Rudi Oberhofer (VW Golf, IS jusqu'à 1600 cm3), Beat Rohr (Audi 50, E1 jusqu'à 1400 cm3), Sven Sattler (Honda Integra, ISA plus de 1600 cm3) ainsi que Ferdi Waldvogel (BMW M3, IS jusqu'à 2500 cm3) abordent la double manche d'Ambri avec 20 points.
Deux fois plus de pilotes qu'à Bière sont également au départ de la Renault Classic Cup. Nous verrons si le top 3 du Lac Léman composé de Michael Schläpfer, Meverick Gerber et Silas Reuter, pourra à nouveau exulter. Philipp Krebs, René Schnidrig et Thomas Zürcher ne leur faciliteront certainement pas la tâche.
La Suzuki Swiss Racing Cup sera également certainement à nouveau passionnante à Ambri. Michaël Béring a bien sûr eu envie d'en faire plus après sa première victoire. Mais il faudra toujours compter avec Marcel Muzzarelli et Sandro Fehr. Il en va de même pour le champion de l'année dernière, Fabian Eggenberger. Le Zurichois était encore absent à Bière, mais on devrait le retrouver d'emblée en tête à Ambri.
Le slalom d'Ambri sera d'ailleurs organisé pour la troisième fois en double manche, après 2021 et 2022. Contrairement aux années précédentes, le parcours de 2,73 kilomètres et ses 55 portes seront parcourus cette année deux fois dans le sens des aiguilles d'une montre, le samedi et le dimanche. Le programme prévoit des courses de 8 à 18 heures les deux jours de course. Les cérémonies de remise des prix auront lieu le samedi à 16h (LOC) et 18h30 (NAT). Le dimanche, les vainqueurs pourront recevoir leurs coupes à partir de 18h30. Vous trouverez de plus amples informations sur le deuxième respectivement troisième slalom de la saison sur ce lien.
Dates du Championnat suisse des slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon
Johannes Kapfinger a pris la tête du classement de la GT3 Cup lors de l’ouverture de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche.
Dans la première course de sprint, Johannes Kapfinger a signé le meilleur temps au tour en restant en tête de la pole position jusqu’à l’arrivée. Toutefois, il n’a pas réussi à s’adjuger la victoire et a dû se contenter de la deuxième place, malgré une avance de près de huit secondes. Au volant d’une 911 GT3 Cup client de 510 chevaux de la dernière génération, le jeune homme de Passau a en effet écopé de dix secondes de pénalité pour franchissement de la limite de piste. La première place est donc revenue à Alexander Schwarzer. Pour ce titulaire de la licence Porsche Racing Experience, il s’agissait d’une première victoire en GT3 Cup suisse. La troisième place est allée à Peter Hegglin, qui s’est imposé de justesse face à Marc Arn. Après 16 tours sur le circuit de Grand Prix autrichien, il a devancé son adversaire de 0,488 seconde. Ernst Keller, champion de la GT3 Cup 2018, a également pris part à cette bataille de position, mais s’est vu lui aussi infliger dix secondes de pénalité pour avoir coupé la limite de la piste et a été relégué de la cinquième à la septième place.
La deuxième manche s’est mieux déroulée pour Kapfinger: dès le premier tour, le jeune homme de 20 ans a repris l’avantage sur le leader Alexander Schwarzer et l’a creusé jusqu’à l’arrivée avec une avance de plus de 14 secondes. Schwarzer est d’abord retombé en quatrième position, puis a reculé jusqu’en queue de peloton avant de remonter à la neuvième place. La deuxième place est revenue à Peter Hegglin, devant Gregor Burkard et Gian Luca Tüccaroglu. Au tableau des pilotes, le junior Kapfinger, qui avait déjà décroché le titre dans la catégorie 40 du groupe Open GT au volant d’une Porsche 911 GT3 Cup, s’est directement placé en tête. Jocelyn Langer, deuxième pilote parrainé du Porsche Motorsport Club Suisse et de Porsche Schweiz AG, s’est classé 15e dans les deux courses.
«Je suis très heureux de la manière dont s’est déroulé mon premier week-end en GT3 Cup – c’était vraiment super», a déclaré Johannes Kapfinger. «Dans la première course, je n’ai pas vraiment eu de chance avec les limites de la piste. Après, j’ai été beaucoup plus attentif et la deuxième course s’est mieux passée. Mon objectif était de terminer la course en toute sécurité. L’année dernière, dans le groupe Open GT, j’ai piloté le modèle précédent, équipé d’un ABS de course. L’actuelle 911 GT3 Cup est une toute nouvelle voiture et dans le classement de la catégorie 1, nous roulons sans ABS, ce qui fait une énorme différence.»
Dans les deux courses du groupe GT4 Clubsport, «Gioga» et Patrick Schetty ont décroché la victoire dans la catégorie des 718 Cayman GT4 Clubsport de 425 ch équipées du pack Manthey. Dans le classement Open GT, c’est le Suisse Enzo Calderari, pilote confirmé, qui a remporté la première victoire de la catégorie 23 au volant d’une Porsche 911 GT3 R de la génération 991 ; dans la deuxième manche, Patrick Dinkeldein s’est imposé. Dans la catégorie des 911 GT3 Cup actuelles, qui sont équipées d’un ABS de course et d’un contrôle de traction, la première place est revenue à deux reprises à Michael Kapfinger, frère jumeau de Johannes. Dans le classement «Classic», les concours de régularité de la Porsche Drivers Competition Suisse ont été remportés par Pascal Godel, puis par Peter Meister. Dans la nouvelle catégorie «Chrono», le vainqueur est Nicolas Garski.
La 9e édition du «GP Mutschellen» aura lieu le 30 avril. Outre les voitures historiques comme la Sauber C2, les temps modernes et l'utilisation de carburant synthétique seront également à l'honneur.
On peut les compter sur les doigts d'une main, les «Histo-Grands-Prix» importants qui ont lieu chaque année en Suisse. Le GP Mutschellen en fait partie. Le dimanche 30 avril, l'événement aura lieu pour la 9e fois. Sous le slogan «Vivre l'histoire du sport automobile en direct», les pilotes et les fans pourront se réjouir de plus de 100 ans d'histoire du sport automobile. Parmi les plus de 300 véhicules, on trouve de nombreuses raretés des jours passés – des voitures d'avant-guerre des années 1910 aux voitures de sport modernes des temps modernes – entre autres, le Reynard 95D fraîchement monté par Thomas Amweg.
En parlant d'époque moderne, quelques véhicules participants seront alimentés en carburant synthétique, prouvant ainsi qu'il est possible de faire fonctionner des moteurs anciens avec des carburants non fossiles sans adaptation technique.
Vous trouverez les listes de départ, un programme détaillé et d'autres informations sur www.gpmutschellen.ch
L'entrée coûte 18 francs. Les enfants et les jeunes jusqu'à 16 ans sont gratuits. Les billets sont disponibles en prévente – dans les centres de voyages Aargau Verkehr AG (AVA) Bremgarten et Berikon ainsi qu'auprès du Touring-Garage & Carrosserie Baur AG à Berikon.
Les deux pilotes ELMS Louis Delétraz et Neel Jani ont été les Suisses les plus performants sur la scène internationale ce week-end, en se classant respectivement 1er et 2e.
Louis Delétraz a continué en European Le Mans Series là où il s'était arrêté en 2022: c'est-à-dire au sommet. Le Genevois a remporté la course d'ouverture à Barcelone avec ses deux nouveaux coéquipiers Charlie Eastwood et Salih Yoluc pour le Racing Team Turkey. La deuxième place dans la catégorie LMP2 est revenue à Neel Jani de l'équipe Duqueine, qui s'est incliné dans le dernier tour face à Delétraz en raison de problèmes de freinage.
Un troisième Suisse, Alexandre Coigny, a failli monter sur le podium. Après quatre heures de course, le pilote de l'équipe Cool Racing Team a dû se contenter de la quatrième place au classement général et de la troisième place en Pro-Am. En revanche, Cool Racing a décroché la première place en LMP3 - après une pénalité infligée à l'équipe Racing Spirit of Leman, pourtant victorieuse, qui a finalement dû se contenter de la troisième place.
Pas de podium, mais enfin des points pour les trois Suisses en Formule E. Lors de la double course à Berlin, Sébastien Buemi, qui est devenu père pour la troisième fois il y a quelques jours, a une fois de plus été le plus performant du trio suisse avec sa deuxième pole position de l'année et une quatrième place dans la première course. Edoardo Mortara et Nico Müller se sont assurés deux points chacun avec une neuvième place. Pour Müller, il s'agissait des deux premiers depuis son retour en Formule E.
Les figures de proue suisses ont également frôlé le podium lors de l'ouverture du GT World Challenge à Monza. Patric Niederhauser a manqué la troisième place de seulement 0,5 seconde. Son collègue de la marque Audi, Ricardo Feller, s'est classé 5e. Philip Ellis a lui aussi manqué de peu le podium de la Gold Cup en terminant 4e.
La deuxsième manifestation de l'autobau CSK aura lieu les 13/14 juillet 2023 à Franciacorta (ITA) et il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch.
La clôture des inscriptions est fixée au 07.05.2023, 24h00.
ATTENTION
Conformément aux dispositions de l'ACI (ASN italienne), aucun pilote titulaire d'une licence italienne et résidant en Italie ne peut être admis aux courses. Seule l'ACI peut accorder des dérogations, qui doivent être demandées par écrit.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2023 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire
Ce week-end aura lieu le coup d'envoi de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse. La première course se déroulera sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche.
Au programme, l’Autriche, la France et quatre fois l’Italie: la Porsche Sports Cup Suisse (PSCS) s’apprête à vivre une année riche et variée avec six week-ends de course dans les pays voisins. Le coup d’envoi sera donné ce weekend sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche, puis du 18 au 20 mai au Castellet, dans le sud de la France. Les circuits de Formule 1 d’Imola (du 23 au 25 juin) et de Monza (du 14 au 16 juillet) sont de nouveau au calendrier. Après un détour par Mugello, en Toscane, la finale sera disputée du 26 au 28 octobre sur le Circuit mondial Marco Simoncelli de Misano. En 2023, c’est toujours le Porsche Motorsport Club Suisse (PMCS) qui assurera l’organisation de cette série d’événements internes à la marque. Le PMCS table à nouveau sur la participation de 80 voitures de sport et de course dans les différents groupes et catégories.
La saison s’ouvrira à Spielberg par un double sprint. En revanche, un sprint et une épreuve d’endurance sont au programme au Castellet, à Imola, ainsi qu’à Mugello. À Monza et à Misano, les pilotes pourront même disputer deux sprints ainsi qu’une course d’endurance de deux heures. Lors de la finale, cette course, qui ne compte pas pour le championnat, aura lieu en nocturne.
La lutte pour le titre de champion en GT3 Cup est totalement ouverte: après avoir été parrainé pendant un an par Porsche Schweiz AG et le Porsche Motorsport Club Suisse, le tenant du titre Jasin Ferati franchit une nouvelle étape de sa carrière. Comme son prédécesseur Alexander Fach, il rejoint la Porsche Carrera Cup Allemagne. Deux nouveaux jeunes talents d’Allemagne marchent dans ses traces.
Calendrier de la Porsche Sports Cup Suisse 2023
20–22. avril, Spielberg (A), double sprint
18–20. mai, Le Castellet (F), sprint et endurance
23–24. juin, Imola (I), sprint et endurance
14–16. juillet, Monza (I), double sprint et endurance
21–23. septembre, Mugello (I), sprint et endurance
26–28. octobre, Misano (I), double sprint et nocturne
Ralph Boschung et Grégoire Saucy sont les figures de proue suisses du sport de formule international. Mais derrière eux se cachent d'autres talents.
La Suisse est un petit pays. Et si l'on fait abstraction de quelques centres d'essai du TCS (Lignières inclus), nous n'avons toujours pas de circuit de course sur lequel des essais peuvent être régulièrement effectués. Pourtant, la Suisse est bien présente sur la scène internationale. Y compris dans le sport de formule. Dix pilotes s'affronteront cette année dans une série internationale de monoplaces.
En tête, bien sûr, les deux figures de proue Ralph Boschung (Formule 2) et Grégoire Saucy (Formule 3). Mais derrière eux, d'autres talents se bousculent.
En Formule 3 régionale, deux Suisses, Joshua Dufek et Shannon Lugassy, seront au départ de la saison qui débute ce week-end à Imola. Dufek dispute déjà sa deuxième saison en F3REG et s'est fait remarquer positivement l'année dernière avec deux troisièmes places. Dufek, âgé de 18 ans, habite Le Vaud (VD). Sa mère est originaire d'Autriche et son père de Grande-Bretagne. Comme en 2022, il court cette année encore pour l'équipe Van Amersfoort Racing. Lugassy, 16 ans, est un nouveau venu dans la F3 REG. Le Genevois court pour l'équipe finlandaise KIC. En 2022, il a participé aux Ultimate Cup Series.
Dario Cabanelas, qui a eu l'honneur de représenter la Suisse aux FIA Motorsport Games l'automne dernier, court lui aussi en Formule 3, non pas dans la régionale, mais dans la toute nouvelle Eurocup en Espagne, qui organise quatre de ses huit courses de championnat à l'étranger. Le jeune homme de 16 ans originaire de Pully a passé les deux dernières années en Formule 4 française. Le passage dans une catégorie supérieure est pour lui une étape logique. La saison débutera pour le Vaudois les 6 et 7 mai à Spa-Francorchamps.
Le rouge et blanc est également présent dans le championnat italien de Formule 4. Les espoirs reposent surtout sur Ethan Ischer, 16 ans, qui entame sa deuxième saison pour Jenzer Motorsport. Lors des essais, il a fait ses preuves en milieu de peloton. Le chef d'équipe Andreas Jenzer a beaucoup d'estime pour lui (et son entourage). «Nous entendrons encore parler d'Ethan dans cinq ou six ans», a récemment déclaré Jenzer dans une interview accordée à la REVUE AUTOMOBILE.
Tina Hausmann est la deuxième du groupe en Italie. La jeune femme de 16 ans, originaire de Küsnacht, roulera en 2023 pour l'équipe AKM Motorsport de Saint-Marin. Pour Hausmann, il s'agit de sa première saison dans le sport automobile. Elle a gagné ses galons dans le Rotax Max Challenge et en 2021 dans les ADAC Kart Masters. Pour Ischer et Hausmann, la saison débutera également le week-end prochain à Imola.
Michael Sauter court également en Formule 4, mais pas dans le championnat italien, mais dans le championnat d'Europe centrale ACCR. Le jeune homme de 18 ans, originaire de Gempen dans le canton de Soleure, a participé l'année dernière à la Formule 4 allemande. Mais celle-ci a été arrêtée après huit années (plus ou moins) de succès.
Léna Bühler (25 ans) prend elle aussi un nouveau départ en 2023. Le dernier week-end d'avril, la Vaudoise disputera sur le Red Bull Ring la première course dans le cadre de la Formula Academy, un championnat réservé aux femmes. Bühler y court pour l'équipe ART.
Un autre Vaudois, Gaspard Le Gallais (15 ans), tente d'accéder au sport de formule international via les Ultimate Cup Series. Le début a déjà bien fonctionné avec trois deuxièmes places lors de la première course au Castellet.
Toyota, avec sa figure de proue suisse Sébastien Buemi, reste fidèle à son rôle de favori dans le WEC. Avec son premier succès de la saison à Portimão, le Vaudois a également pris la tête du classement général.
Le week-end dernier, la course internationale des 6 heures de Portimão, deuxième manche du Championnat du monde d'endurance (WEC) de cette année, a été placée sous le signe d'une nouvelle victoire de Toyota. Alors que Sébastien Buemi s'était incliné lors de la première course à Sebring et avait dû se contenter de la deuxième place, le champion en titre et ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Ryo Hirakawa ont été cette fois-ci intraitables et ont fêté la victoire – la 23e de Buemi en WEC. Avec ce premier succès de la saison, Buemi & Co. se sont également emparés de la tête du classement général. Pour la première fois de la saison, des points ont été attribués à Nico Müller. Le pilote d'usine Peugeot a franchi la ligne d'arrivée en cinquième position.
Louis Delétraz (troisième en LMP2) et Rahel Frey (troisième en LMGTE) ont également obtenu deux excellents résultats suisses. La prochaine course aura lieu dans deux semaines, fin avril, à Spa-Francorchamps, en Belgique.
De bonnes nouvelles sont également venues de la scène allemande des voitures de tourisme. Outre Ricardo Feller, qui a été confirmé en DTM dans l'équipe ABT Sportsline il y a déjà plusieurs semaines, son collègue de marque Audi Patric Niederhauser a également validé son ticket DTM. Le Bernois, qui a terminé troisième ce week-end lors de la troisième manche du championnat de la Nordschleife, pilotera en 2023 une Audi R8 LMS GT3 aux côtés de l'Italien Mattia Drudi pour Attempto Racing. Il y aura également au moins un pilote suisse dans l'ADAC GT Masters. Alain Valente prendra le départ pour Haupt Racing au volant d'une Mercedes AMG GT3.
Le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms 2023 à Bière a été caractérisé par un duel passionnant entre Philip Egli et Lukas Eugster. Le meilleur pilote de voiture de tourisme a été le Tessinois Christian Bralla.
Le combat pour la victoire du jour a été très serré. Seulement 54 centièmes de seconde ont fait défaut à Lukas Eugster sur sa Ligier JS53 lors du coup d'envoi de la saison de slalom à Bière pour remporter sa deuxième victoire au classement général après Ambri en 2022. Le pilote originaire de Suisse orientale est le seul à avoir réalisé deux chronos en dessous de 2:17 min. Si les chronos avaient été additionnés, Eugster serait sorti vainqueur de la course. Cependant, une première manche performante en 2:16,14 min a suffi au pilote de Formule 3 Philip Egli pour célébrer sa 44e victoire du jour en slalom.
«Cela a été une belle façon de commencer la nouvelle saison», a déclaré Egli, qui a été deux secondes plus rapide que l'année dernière. «Je me suis bien amusé dans le duel avec Lukas. Un peu trop motivé en entrant sur la piste lors de la deuxième manche, j'ai certes heurté un pylône. Cependant, mon chrono de la première manche a été suffisant pour gagner.»
Eugster a lui aussi été très satisfait de son résultat. «Ça n'a certes pas tout à fait suffi pour battre Philip, mais en comparant les chronos de l'année dernière, je constate que nous avons fait un sacré bond en avant et franchement, je pense que Philip a atteint ses limites. Cela promet donc de devenir encore une saison passionnante. Surtout en vue de la prochaine double course à Ambri, où les performances aérodynamiques comptent encore plus qu'à Bière.»
La troisième place à Bière n'est finalement pas allée à Marcel Maurer, comme on aurait pu le supposer. Lors de la première manche d'entraînement, le pilote de retour a en effet perçu des bruits bizarres provenant de son moteur deux litres sans pouvoir les localiser sur place. Pour éviter des dommages plus importants, Maurer a renoncé aux deux manches de course. Par conséquent, le Français David Guillaumard (Nova NP01) a hérité de la troisième place devant Jérémy Noirat (Norma M20F), Frédéric Fleury (Dallara F302) et Denis Wolf, qui a pris place une fois de plus dans la Renault Caparo.
Le meilleur pilote de voiture de tourisme, Christian Bralla, s'est classé 7e. Grâce à un excellent temps dans la deuxième manche, le Tessinois a ainsi également remporté le duel interne Fiat-X1/9 contre Christian Darani, qui s'est classé 10e au scratch, et s'est ainsi adjugé la totalité des points dans la catégorie E1 jusqu'à 2000 cm3. «Lors de la première manche, nous avons été au coude à coude», explique Darani. «Mais il m'a ensuite distancé dans la deuxième manche.» Martin Oliver Bürki s'est lui aussi vu créditer de l'intégralité des points dans la catégorie E1 jusqu'à 3000 cm3. Le Bernois a devancé Jérôme Nicolet de cinq secondes lors de la deuxième manche et a ainsi fait honneur à son rôle de favori.
Son homonyme Martin Bürki s'est lui aussi imposé avec cinq secondes d'avance dans sa catégorie (dans l’E1 jusqu'à 1600 cm3). Le champion de slalom en série a toutefois eu des ennuis lors du départ. Lors de la première manche, il a dû abandonner sa VW Polo à la suite d’une défaillance au niveau de l'arbre de transmission.
La victoire dans la catégorie Interswiss (plus que 2500 cm3) a été attribuée à Matthias Bischofberger. Le Thurgovien s'est imposé dans la lutte à trois des Porsche contre Willi Jenni et Christoph Zwahlen. À seulement 22 centièmes de seconde, Stephan Burri s'est imposé dans la catégorie des moins de 2000 cm3 avec une VW Scirocco de plus faible cylindrée, au terme d'un duel passionnant, juste devant Ludovic Monnier dans la VW Golf. Manuel Santonastaso n'a pas réussi à dépasser l'entraînement. Le Thurgovien a rencontré des problèmes de courroie trapézoïdale sur sa BMW et n'a pas pu y remédier sur place malgré l'aide de ses collègues d'Interswiss Zwahlen et Aeberhardt.
En Renault Classic Cup, Michael Schläpfer s'est imposé de manière souveraine face à Meverick Gerber et Silas Reuter. Le revenant du RCC, Thomas Zürcher, a touché la glissière de sécurité lors de la première course d'entraînement et a dû prendre le chemin du retour prématurément avec une fusée d'essieu cassée. Zürcher reviendra toutefois pour la course sur circuit du week-end prochain à Hockenheim.
Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui s'est déroulée déjà le samedi (par temps humide), le Jurassien Michaël Béring a remporté sa première victoire du jour grâce à une course sans faille lors de la deuxième manche et un meilleur temps de 3:03,00 min. La deuxième place est allée à Marcel Muzzarelli, à qui il a manqué 37 centièmes de seconde sur Béring à l'arrivée. Sandro Fehr a terminé troisième, à 0,79 seconde du vainqueur. Au total, 15 Suzuki hybrides ont pris le départ.
Vous trouverez de plus amples informations sur le premier slalom de la saison sur le lien suivant:
Et voici la suite des évènements:
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon
Tiziano Kuznini est le champion WSK 2023! Le jeune Lucernois a remporté ce week-end les WSK Open Series sur la piste de karting 7 Laghi à Castelletto di Branduzzo près de Pavie. Auto Sport Suisse le félicite!
Un petit homme très grand! Avec 196 points contre 194, le jeune pilote de 13 ans Tiziano Kuznini de l'équipe Driver Kart Racing s'est imposé lors de la finale des WSK Open Series à 7 Laghi face au Néerlandais Rocco Coronel, le fils de la légende des voitures de tourisme Tim Coronel, et est devenu le tout premier Suisse à remporter le titre chez les juniors X30!
Kuznini avait commencé le week-end avec un retard de 22 points et, pour ne pas négliger l'école, il a même dû renoncer à une journée d'entraînement. Mais cela n'a pas déstabilisé l'ancien champion suisse super mini. Concentré comme toujours, il s'est assuré la pole position le vendredi lors des qualifications avec une très légère avance de 0,036 seconde.
Lors des trois manches du samedi, Kuznini s'est classé premier, deuxième et troisième, ce qui lui a permis de partir en deuxième position sur la première ligne de la pré-finale du dimanche midi. Lors de cette dernière, la bataille a été ouverte avec le concurrent au titre des Pays-Bas. Kuznini s'est finalement classé deuxième (contre sixième pour Coronel).
Le titre s'est joué lors de la finale du dimanche après-midi. Les deux prétendants au titre se sont à nouveau élancés de la première ligne de départ. Et une fois encore, les combats ont été nombreux. Après 16 tours, Kuznini a franchi la ligne d'arrivée en première position. Coronel était cinquième. Mais comme Kuznini a écopé d'une pénalité de cinq secondes pour une faute de spoiler, il a reculé d'une place par rapport à son adversaire. Néanmoins, sa cinquième place a été suffisante pour remporter le titre. «Je suis super content», déclare Kuznini. «C'était juste, mais ça a suffi. Je savais que je perdrais le titre si j'avais terminé deuxième derrière Rocco. C'est pourquoi j'ai tout fait pour gagner la course. Le fait que j'ai encore été pénalisé est ennuyeux, mais l'essentiel est que j'ai remporté le titre.»
Le premier titre WSK de Kuznini était aussi le premier triomphe WSK de son équipe. Les remerciements vont donc à son équipe infatigable. «L'équipe a fait un travail formidable», déclare Kuznini. «Et j'ai eu un très bon kart. Je tiens à remercier tous les membres de l'équipe. Mais aussi à mes sponsors et à ma famille. Sans eux, de tels succès ne seraient pas possibles.»
Thomas Amweg a présenté ce week-end à Langenthal son nouveau véhicule pour la saison de montagne 2023. A cette occasion, ce n'est pas seulement la peinture rouge comme chez Ferrari qui a attiré l'attention.
Ce fut un jeu de patience. Mais comme on le dit si bien: tout vient à point à qui sait attendre! En fait, Thomas Amweg aurait aimé prendre place dans la Reynard 95D, l'ex-véhicule de Joël Volluz, dès 2022. Mais pour achever le Cosworth 3 litres, il manquait les pistons. Et ils se sont fait attendre longtemps, très longtemps.
Maintenant, le bolide d'Amweg est prêt. Ce week-end, le vainqueur du Gurnigel 2019 a dévoilé son bolide à l'hôtel Meilenstein de Langenthal – avec un petit air de Ferrari. «Lorsqu'il a repris la voiture, le propriétaire Hans Peter l'a peinte en rouge et lui a monté des jantes dorées», raconte Amweg. «Nous avons conservé ce look Ferrari – à l'exception de l'un ou l'autre autocollant qui rappelait l'époque d'Alesi et de Berger.»
Amweg n'a pas encore testé son nouveau jouet. Au GP de Mutschellen, il effectuera un test de fonctionnement en tant que pilote de démonstration. Ensuite, il y aura soit un test à Dijon, soit une participation au Jim-Clark-Revival le premier week-end de mai. «Mais ce n'est pas encore gravé dans la pierre», estime Amweg. «Mais j'espère vraiment que ça va marcher. Cela me donnerait la chance de m'habituer au véhicule.» Amweg disputera ensuite sa première course les 10 et 11 juin lors de l'ouverture du championnat de montagne à Hemberg.
En termes de moteur, Amweg sera alors au même niveau que le champion suisse Eric Berguerand. «Nous utilisons le même niveau d'équipement qu'Eric», explique Amweg. Celui-ci doute qu'il puisse d'emblée rouler à son (haut) niveau. «La première année, notre objectif principal est la stabilité. Mais cela ne veut pas dire que je vais me contenter de rouler. Je veux déjà avoir mon mot à dire et embêter le top 3 de temps en temps.» Le plan d'Amweg prévoit en tout cas qu'il participera à toutes les manches (à l'exception de Massongex).
Contrairement à Berguerand, Amweg mise sur un aileron arrière plus étroit. «Nous avons parlé avec des techniciens de Sauber et avons entendu leur conseil de miser sur une version plus étroite», explique Amweg. Il reste aussi quelque chose de plus de Sauber sur la voiture: l'aileron avant. Amweg l'avait déjà monté sur la Lola B99. L'habillage du cockpit de la Reynard est également nouveau. «Au milieu des années 90, les pilotes regardaient encore loin de leur cockpit. Je voulais changer cela pour des raisons de sécurité», explique Amweg.
Hier soir, au Musée des Transports de Lucerne, Yves Meyer et son équipe Drift Force ont non seulement fait le point sur la saison 2022, mais aussi présenté la Toyota GR Supra, reconstruite de A à Z.
Depuis longtemps, le drift n'est plus seulement un sport à la mode aux États-Unis. En Europe aussi, le drift est de plus en plus populaire. Les FIA Motorsport Games l'ont prouvé l'année dernière au Castellet. Aucune autre compétition n'a attiré autant de spectateurs. Le fait que le drift devienne également présentable en Suisse est en grande partie dû à l'infatigable Yves Meyer et à son équipe. Hier soir, au Musée des transports de Lucerne, la troupe du centre événementiel de Seelisberg n'a pas seulement présenté son équipe pour 2023, elle a aussi montré aux nombreux invités présents dans le cinéma du Musée des transports de Lucerne, à l'aide d'un film qu'elle a elle-même produit et qui contient des images spectaculaires, en quoi consiste le drift et comment s'est déroulée la saison 2022.
Cette année, Meyer et son équipe Drift Force participeront à la série européenne Drift Masters (en direct sur Red Bull TV) avec deux voitures. Les deux Toyota GR Supra, reconstruites à partir de zéro, seront pilotées par Meyer et son partenaire commercial Joshua Reynolds. La concurrence ne manque pas. 50 pilotes de 20 nations se sont inscrits aux Drift Masters européens. La première compétition aura lieu les 6 et 7 mai au parc de Mondello en Irlande. Les autres dates sont les suivantes:
9/10 juin, Fallförs (Suède)
7 et 8 juillet, Härmä (Finlande)
29/30 juillet, Riga (Lettonie)
17-19 août, Ferropolis (Allemagne)
15/16 septembre, Varsovie (Pologne)
L'impatience est grande à l'idée de participer aux premiers «Battles». «C'est la voiture la plus complète que j'ai pu conduire jusqu'à présent», déclare Meyer avec fierté lors de la présentation à Lucerne. Et son coéquipier Reynolds ajoute: «Notre objectif? Nous voulons bousculer le peloton.»
L'avenir nous dira si les deux artistes du drift y parviendront. La GR Supra présentée à Lucerne laisse entrevoir beaucoup d'espoir. Et ce qui se cache sous le capot est également très prometteur. «Nous avons pris comme base le moteur W58 Supra», explique Adrian Mock de Maptec Motorsport Engineering. «Nous l'avons adapté aux besoins du drift. Ce qui veut dire: Les pièces supportent plus de puissance. En ce qui concerne la cylindrée, nous sommes restés à trois litres, comme sur l'original.» Comparé à la Supra normale (340 ch), le nouveau jouet de Meyer développe plus de 1000 ch. «Nous avons déjà 1240 newton-mètres à 3500 tr/min», affirme Mock. Meyer & Co. est également exemplaire en matière de durabilité. «Nous roulons au bioéthanol E85, qui est obtenu à partir de déchets de bois», explique le spécialiste des moteurs.
Pour plus d'informations sur la série de courses, cliquez sur ce lien.
Le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des slaloms 2023 aura lieu ce week-end à Bière. Aux côtés des 158 participants et participantes locaux, 180 pilotes femmes et hommes se sont inscrits pour la journée de dimanche.
Après le coup d'envoi du Championnat suisse des rallyes et du Championnat suisse de karting, ce week-end, ce sera le tour du Championnat suisse des slaloms. La saison débutera sur le site de la caserne de Bière, à 30 kilomètres à l'ouest de Lausanne, au pied du col du Marchairuz, où se disputaient autrefois des courses de côte.
Le parcours sera le même qu'en 2022, c'est-à-dire dans le sens inverse des années précédant la pandémie du coronavirus. Le samedi 15 avril, la 56e édition du slalom de Bière débutera comme d'habitude par les catégories locales et la Suzuki Swiss Racing Cup avec 158 participants et participantes. Le coup d'envoi sera donné à 7h20 avec les manches d'entraînement. Ensuite, les manches de classement auront lieu à partir de 13h25. Ce qu'il faut savoir: les classes LOC seront freinées le samedi par des chicanes supplémentaires. Cela portera à 77 le nombre de portes sur le parcours de 4,1 kilomètres. Dimanche, les courses des catégories NAT seront au programme (avec 180 participant(e)s. Dans ces catégories, 71 portes doivent être franchies le plus rapidement possible et sans faute. Les premières courses d'entraînement débuteront à 7 heures. À partir de 10h45, les courses seront à l'ordre du jour. Les cérémonies de remise des prix se déroulent le samedi à partir de 19h15 et le dimanche à partir de 18h15.
Trois pilotes se disputeront vraisemblablement la victoire finale à Bière: le vainqueur du jour record Philip Egli (sur Dallara F393), le deuxième de l'année dernière à Bière Lukas Eugster (Ligier JS53) et le revenant Marcel Maurer (Formule Renault 2.0). Ce dernier a entièrement remanié sa voiture de course de 23 ans afin de lui faire perdre quelques kilos. «Je conserve toutefois toujours un handicap de poids par rapport à Philip», constate Maurer. «Mais à part ça, je suis plutôt confiant. Lors des journées d'essai à Ambri, j’ai connu seulement deux ou trois petits problèmes. Néanmoins, je ne m'attends pas à pouvoir déjà courir pour la victoire du jour à Bière, même si j'y ai déjà eu de bons résultats et je pense que Philip et Lukas seront encore plus rapides lors de la première course.»
Eugster en particulier, qui a fêté sa première victoire du jour l'année dernière à Ambri, nourrit de grandes ambitions. Avec un nouveau moteur Honda 2 litres, le Suisse oriental va s'attaquer à sa deuxième victoire du jour sur le lac Léman. «Nous pouvons enfin utiliser le moteur que nous voulions déjà utiliser l'année dernière», explique Eugster. «De plus, lors des essais à Ambri, nous avons également pu résoudre notre problème de braquage. Je suis donc très confiant pour la première course et me réjouis d'une lutte à trois passionnante.»
L'année dernière, il avait manqué 1,33 seconde à Eugster dans la plus rapide des deux manches pour battre Egli, qui détient également le record du parcours avec 2:18,20 min et qui vise à Bière sa 44e victoire du jour. «Dans des circonstances normales, l'un de nous trois devrait se retrouver au sommet et j’espère bien entendu que ce sera moi», déclare Egli qui a lui aussi profité des journées d’essai organisées par l'équipe bernoise à Ambri pour se mettre au point en vue de la nouvelle saison. «J'ai remplacé de nombreuses pièces d'usure pendant l'hiver. Dans cette optique, Ambri était un test fonctionnel qui s’est déroulé sans problèmes.»
Dans la catégorie des voitures de tourisme, le Tessinois Christian Darani (Fiat X1/9) fait office de favori. L'année dernière, il s'était imposé en 2:34,56 minutes devant le désormais nonuple champion de slalom Martin Bürki sur sa VW Polo couleur vert vif. Avec seulement six manches prévues, ce n'est pas seulement chaque victoire de classe qui aura de la valeur. Le but est aussi de vaincre le plus grand nombre d'adversaires dans sa catégorie. Darani a donc un avantage sur Bürki dès le départ. Le pilote de 52 ans de Mairengo a 17 concurrents au départ dans sa catégorie, la E1 jusqu'à 2000 cm3, alors que Bürki n'en a que 13. Le groupe de la catégorie Interswiss jusqu'à 2000 cm3 est encore plus grand. On y trouvera 23 pilotes au départ – dont le vainqueur de l'année dernière Manuel Santonastaso dans sa BMW fraîchement reconstruite.
Dans la Suzuki Swiss Racing Cup, qui se déroulera le samedi, 15 participants prendront le départ. Parmi eux, le deuxième de l'année dernière Marcel Muzzarelli et le troisième de l'année dernière Sandro Fehr. Le champion de l'année dernière Fabian Eggenberger ne sera pas de la partie. Le Zurichois ne participera qu'aux slaloms d'Ambri et de Frauenfeld (dans l'équipe 77). «Cette année, je me concentre sur mon fils qui court dans le championnat de karting Rotax», explique Eggenberger.
Il n'y aura d'ailleurs pas de nouveau vainqueur du record à Bière. C'est Jean-Daniel Murisier qui est en tête de cette liste. Le Valaisan a remporté le slalom de Bière, qui a eu lieu pour la première fois en 1966, à cinq reprises au total: en 1990, 1992, 1998, 1999 et 2004.
Vous trouverez de plus amples informations sur le premier slalom de la saison sur ce lien.
Dates du Championnat suisse des slaloms 2023
15/16 avril, Bière
29/30 avril, Ambri (double manifestation)
13/14 mai, Frauenfeld
20/21 mai, Bure
24/25 juin, Chamblon
Comme lors des dernières éditions, nous publions ici l'un ou l'autre article du magazine trimestriel d'ASS. Première partie: Que fait donc Florian Lachat?
Florian Lachat a remporté le championnat suisse de montagne en 2009. Il est ainsi le dernier vainqueur de cette spécialité à ne pas répondre au nom d'Eric Berguerand ou de Marcel Steiner. Aujourd'hui encore, il a raison d’être fier de ce titre! Sans expérience du karting, il est venu à la course automobile en 2004. Il s'est d'abord offert une Formule Renault 2.0 pour le circuit. Puis, en 2007, il s'est tourné vers les courses de côte avec une Formule Master flambant neuve.
«Mon objectif était de décrocher le titre en l'espace de trois ans», raconte le Bruntrutain. S'il y est parvenu, c'est aussi grâce à Jenzer Motorsport. Florian Lachat avait formé sa propre petite équipe au sein de l'écurie de Lyss, qui gérait les courses de côte: «Je ne suis pas mécanicien et je n'avais personne pour m'aider. Je me suis donc joint à Jenzer Motorsport.»
Le succès n’a pas été tout de suite au rendez-vous. Mais au fil des années, les performances de la monoplace se sont améliorées. Quand Lachat a décroché le titre en 2009, Berguerand ne s’était pas encore remis de son accident (2007) et Steiner courait principalement en Allemagne cette année-là. Mais ne minimisons pas sa prestation pour autant. Avec sa monoplace 2 litres, il s’est permis le luxe de battre toutes les F3000 (Jean-Jacques Dufaux, Tiziano Riva, Martin Kindler, Alain Beutler), autant d’adversaires de taille à affronter.
Florian Lachat a disputé sa dernière course en septembre 2012, au Gurnigel. Ce père de trois enfants était alors occupé à diriger un groupe industriel. Il a depuis lors créé une nouvelle manufacture de couteaux suisses innovants sous la marque SWIZA et a managé des entreprises dans différents domaines. En 2017, Lachat s'est retiré de SWIZA et a fondé la société Akompani SA, qui s'adresse aux propriétaires de PME. «Notre activité principale est l'accompagnement lors de la transmission ou de l'acquisition d'entreprises», explique le conseiller en gestion.
Devenu vice-champion l’année après son titre, Florian Lachat n'a pas perdu tout contact avec la course automobile. À bientôt 50 ans, il s'enthousiasme pour les monoplaces contemporaines. «J'ai été le premier à équiper la mienne d’un moteur turbo», explique ce visionnaire. C'était en 2011. «Hélas, je ne disposais pas encore d’aides électroniques au pilotage à l'époque. Et avec 550 chevaux sous le capot, cela devenait trop dangereux. Mais aujourd'hui, c'est différent. De plus, l'aérodynamique et les pneus se sont aussi beaucoup améliorés.»
On dirait que quelqu'un prépare son comeback en secret dans son coin... Florian Lachat rigole: «J'aimerais bien. Mais il faudrait d'abord réunir le budget!»
Le coup d'envoi du Championnat suisse de karting autobau à 7 Laghi était entièrement placé sous le signe d'Elia Epifanio, récemment décédé. La première vidéo du CS de karting de cette année est donc également devenue un hommage.
Un grand merci à notre cinéaste, l’italien Massimiliano Tuzzolino (https://massimilianotuzzolino.it/). La vidéo 2 sera disponible après Franciacorta, lorsque le championnat suisse se réunira le 14 mai pour la deuxième manche.
La dernière chose que j'ai trouvée d'Elia Epifanio dans mon historique Whatsapp est un emoji représentant un «smiley inversé». C'est censé exprimer l'impartialité et le plaisir, l'impartialité de l’enfance. Elia, c’était exactement cela.
Les mots manquent pour dire que le garçon de Würenlos n'est plus parmi nous. Le fait que son kart se soit retrouvé sans pilote lors du coup d’envoi de la saison de championnat suisse, le week-end dernier aux 7 Laghi, en Italie, était un symbole fort. Il n'y a pas de mots de réconfort dans un tel moment. La vie est injuste, et pourtant elle continue inexorablement.
Ce qui reste, ce sont les souvenirs. Et personne ne peut vous les enlever. Elia est entré dans le cœur de son entourage par son attitude positive, son ambition communicative et son sourire espiègle. Le fait qu'il ait rapidement connu le succès, au cours de sa courte carrière de pilote, en dit long sur ses qualités.
En 2019, Elia disputait sa première course de championnat suisse à Wohlen, en Super Minis. Il s'est classé huitième lors de la finale. L'année suivante, il se mêlait déjà au top 5. Lors de la manche à domicile de Wohlen, le deuxième week-end de course de 2020, il se retrouvait pour la première fois au sommet en tant que vainqueur de la finale. En 2021, toujours chez les Super Minis, mais passé entretemps dans le team Exprit, Epifanio a terminé deuxième du classement général. À Levier et à Wohlen, il avait battu en finale Tiziano Kuzhnini, sacré champion suisse cette année-là.
L'année dernière, Elia est passé en OK Junior et a prouvé, sous l’égide du chef de team Agostino Lagrotteria, qu'il comptait parmi les plus grands talents du karting suisse. Il a été le seul pilote du championnat à s'assurer deux grands chelems au cours de la saison (pole position, trois victoires de manche, meilleur tour en course). Un fâcheux abandon à Franciacorta et une finale mémorable à Wohlen, précisément là où il a fêté ses plus grands succès, ont empêché Elia de remporter le titre.
En 2023, le jeune Argovien voulait prendre sa revanche. Un camarade de team a posté à 7 Laghi: «Tout le monde sait que cette année aurait été la tienne!» Elia n'a pas eu l'occasion de le prouver. Vendredi 31 mars, deux jours avant le coup d’envoi de la saison et dix jours après son 14e anniversaire, l'«Ange blond» était emporté par une septicémie.
Auto Sport Suisse présente ses condoléances émues à sa famille, en particulier à ses parents, Jennifer et Daniele, à son frère Romeo et à sa sœur Gioele, ainsi qu’à ses proches et à ses amis.
Race in peace, Elia!
Le service funèbre pour Elia aura lieu mardi, à 14 heures, à l'église catholique de Würenlos (AG). La famille demande de ne pas porter de vêtements noirs. Les pilotes de karting qui participent au service funèbre doivent, à la demande de la famille, se présenter dans leur combinaison de course. Selon Jennifer et Daniele Epifanio, cela irait dans le sens d'Elia.
Le vendredi après Pâques, une soirée d'information sur les carburants synthétiques aura lieu à Horgen. Les personnes qui souhaitent y participer peuvent s'inscrire par e-mail.
Le vendredi 14 avril, à partir de 19 heures, la RacingFuel Academy à Horgen accueillera un échange d'idées initié par Marcel Fässler pour tous ceux qui s'intéressent à l'utilisation du carburant synthétique. Mario Illien, gourou des moteurs, et Paul Gutjahr, membre de la direction d'Auto Sport Suisse, seront notamment présents.
Les personnes qui souhaitent participer à cet événement peuvent envoyer leur participation par e-mail à marcel@mfspeed.ch
Auto Sport Suisse organise chaque année des cours pour fonctionnaires. Cette année, une cinquantaine de novices se sont intéressés aux formations – 35 au cours en Suisse alémanique, 15 en Suisse romande.
Que quelqu'un prétende encore que les adultes n'aiment pas se rendre sur les bancs d'école. Plus de 90 personnes ont participé au cours pour fonctionnaires de l'association Auto Sport Suisse au centre de formation de la sécurité à Büren an der Aare (BE). Outre les instructeurs, le responsable du cours René Aeberhardt a compté 15 commissaires de piste qui ont refait le cours, 26 licenciés, et 35 novices. Si l'on ajoute les 15 débutants qui ont participé au cours en Suisse romande, «on peut parler d'un chiffre fier», a déclaré le pilote de course et membre de la commission des parcours et de la sécurité.
50 novices – ce qui est légèrement supérieur à la moyenne. Mais la question est toujours la même: Combien d'entre eux seront réellement en action (pour la première fois) au cours de l'année? «Ce serait bien si nous ne voyions pas seulement sept ou huit de ces nouveaux sur l'ensemble de l'année, que ce soit lors des courses de côte, des slaloms, des rallyes ou des courses de karting», estime Aeberhardt.
Le directeur de l'ASS, Patrick Falk, connaît également ce problème. «Pour pouvoir couvrir toutes les manifestations, nous avons besoin de 400 à 500 commissaires de piste. Pour la manifestation classics à Arosa, par exemple, il en faut bien plus d'une centaine. C'est pourquoi nous ne pouvons pas éviter de faire appel à des commissaires de parcours d'Allemagne et d'Autriche.» Et Aeberhardt ajoute: «Malgré les nouvelles inscriptions, nous devons tenir compte du fait qu'il y a tendance à ce que plus d'anciens commissaires de parcours quittent l'ASS que de jeunes ne la rejoignent.»
L'ASS s'est penchée sur le problème, le travail d'optimisation est à l'ordre du jour, dit Falk. «Pour certaines courses, un commissaire de parcours reçoit 20 à 40 francs par jour plus un panier-repas, pour d'autres, c'est 100 francs plus une chambre d'hôtel. Ces disparités ne doivent pas exister, car pour un commissaire de piste, la dépense est en fin de compte la même. Pendant un week-end, il est sur le parcours de six heures du matin à six heures du soir, que le soleil brille ou qu'il pleuve et qu'il fasse froid.» Certes, de nombreux futurs commissaires de piste sont là parce qu'ils aiment la course automobile et que cette fonction leur permet de s'approcher au plus près des pilotes et des bolides. «Mais hobby ou pas, il y a toujours une question d'argent à la fin», dit Aeberhardt.
Robin Faustini sait très bien qu'il ne pourrait pas pratiquer son hobby, la course, sans les commissaires de piste. L'Argovien, troisième au classement général du championnat suisse de la montagne la saison dernière, était également présent sur le parcours. Certes, il y avait été contraint en raison d'une infraction, mais lui aussi a finalement estimé qu'il s'agissait d'une bonne et intéressante journée de formation. «J'ai apprécié de voir ce qui se passe en coulisses. C'était par exemple passionnant de voir à quoi doit penser un commissaire de piste lorsqu'une voiture de course tourne dans son virage. En tant que pilote, j'aimerais peut-être continuer à rouler, mais lui, en tant que commissaire, ne peut pas me laisser continuer pour diverses raisons.»
Outre les postes de formation tels que la connaissance des drapeaux et de la radio ou l'extinction d'un véhicule en feu, le cours d’ASS comportait cette année une partie théorique sur les voitures de course électriques. La raison: Lors du Rallye du Chablais début juin, plus de 20 Opel Corsa-E de la coupe allemande ADAC E-Rallye prendront le départ.
D'autres photos du cours des fonctionnaires à Büren sont disponibles sur les médias sociaux de l'ASS sur Facebook et Instagram.
Dans les jours à venir, vous pourrez joindre le secrétariat d’Auto Sport Suisse comme suit :
Jeudi, 06.04.2023 jusqu’à 15.00 heures
Vendredi, 07.04.2023 fermé
Lundi, 10.04.2023 fermé
A partir du mardi, 11.04.2023, nous nous tiendrons à nouveau avec plaisir à votre disposition pendant les heures de bureau normales.
Nous vous souhaitons de joyeuses Pâques!
Auto Sport Suisse
La deuxsième manifestation de l'autobau CSK aura lieu les 13/14 juillet 2023 à Franciacorta (ITA) et il est possible de s’y inscrire via www.go4race.ch.
La clôture des inscriptions est fixée au 07.05.2023, 24h00.
ATTENTION
Conformément aux dispositions de l'ACI (ASN italienne), aucun pilote titulaire d'une licence italienne et résidant en Italie ne peut être admis aux courses. Seule l'ACI peut accorder des dérogations, qui doivent être demandées par écrit.
Sois de la partie et mesure-toi avec de nombreux autres pilotes pour remporter des victoires et des points!
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2023 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire
Lors du Critérium Jurassien, qui marque le début de la saison du Championnat suisse des rallyes, Jonathan Hirschi a posé la base de sa première victoire de la saison 2023 dès la première épreuve.
Jonathan Hirschi a démarré en trombe lors de la 44e édition du Critérium Jurassien. Dans la première spéciale de près de 30 kilomètres entre Courtemautruy et Les Enfers, le champion en titre a relégué ses concurrents à 30 secondes et plus, et ce, avec une nouvelle voiture, une Citroën C3 Rally2, et Sarah Lattion, une copilote qui a pris place pour la première fois à côté de lui. «Nous avons été nous-mêmes très surpris de notre temps dans la première épreuve», a confié Hirschi, «nous savions certes que nous étions bien partis, mais je ne m'attendais pas à ce que nous soyons aussi rapides.» Hirschi ne pouvait pas donner d'explication à son temps fabuleux de vendredi soir. «Peut-être que j'ai simplement roulé aussi bien parce que la pression de décrocher le titre n’existe plus», estime le Neuchâtelois.
Samedi aussi, Hirschi n'a laissé planer aucun doute sur son statut de chef sur le circuit dans le Jura. Toutefois, les écarts étaient plus acceptables pour ses concurrents le deuxième jour. Après cinq épreuves, Hirschi a déjà distancé ses adversaires de plus de 44 secondes. Le fait que Sacha Althaus ait été à ce moment-là son plus grand concurrent n'est guère surprenant. Le Jurassien s'était préparé méticuleusement pour son rallye à domicile et il a finalement décroché la troisième place, son meilleur résultat à ce jour dans le cadre du championnat suisse. «Ce n'était que mon troisième rallye sur cette Skoda Fabia», raconte le jeune homme de 26 ans originaire de Moutier. «Je suis d'autant plus heureux d'avoir décroché mon premier podium et mon premier scratch. J'espère pouvoir être à nouveau présent au Rallye du Chablais.»
Ce n'est que grâce à trois meilleurs temps dans la sixième, la huitième et la onzième épreuve que Jonathan Michellod et Stéphane Fellay se sont hissés à la deuxième place. Le vice-champion 2022 ne se sentait pas en confiance avec sa Skoda Fabia vendredi soir. «Nous n'avons trouvé notre rythme que le samedi matin, même si nous nous sommes d'abord trompés dans le choix de nos pneus (slicks au lieu de pneus pluie)», explique Michellod. «Mais je suis quand même satisfait du résultat. Le championnat est encore long. Il peut encore se passer beaucoup de choses.»
Mike Coppens (avec son copilote Christophe Roux) a terminé quatrième à 1:39 minutes du vainqueur Hirschi. Le double vainqueur du Valais et champion de 2021 s'est totalement planté vendredi soir, mais en a assumé la responsabilité. «Avec mon expérience, cela n'aurait jamais dû se produire», dit le Valaisan songeur et il a fait modifier son set-up. «Je n’avais aucune adhérence. Notre Skoda était bien trop agressive et dure pour ces conditions. Ce n'est que le samedi, lorsque j'ai compris que ce rallye était fini pour moi après une seule spéciale que je pouvais rouler sans risque ni pression et que tout s’est passé comme prévu.»
Derrière le top 4, Sergio Pinto s'est classé 5e (au classement CH) sur son Alpine A110. Pinto (avec la copilote Charlène Greppin) a perdu la bataille interne du Michelin Trophy Alps Open de 6,1 secondes contre le Français Ludovic Godard, qui ne reçoit toutefois pas de points de championnat suisse pour sa cinquième place au classement général. Les autres places dans le top 10: 6e David Erard/Sarah Junod, 7e Steeves Schneeberger/Gaëtan Aubry, 8e Sébastien Berner/Grégoire Chappot, 9e Stefano Mella/ Gea Daldini, 10e Jean-Marc Salomon/David Comment.
La victoire chez les juniors a été fermement entre les mains de Damien Lovey jusqu'à la sixième spéciale comprise. Un accident dans la septième spéciale a brisé les rêves du pilote Peugeot. C'est Jérémy Michellod, le frère cadet de Jonathan, qui en a profité pour fêter son premier triomphe junior dans le Jura avec son copilote Simon Volery. Il a également pris la deuxième place du Michelin Trophy Alps derrière le duo Olivier Ramel/Florian Barrachin.
Dans la catégorie des véhicules historiques, le VHC, ce sont Pascal Perroud et son copilote Quentin Marchand qui, sur leur BMW M3 E30, ont pris la tête avec autant de brio que Hirschi chez les modernes le vendredi soir, avec 46 secondes d'avance. Le Vaudois a géré sans problème cette avance en signant six autres meilleurs temps contre l'ancien champion Florian Gonon (Ford Escort RS1600), qui a terminé à moins d'une minute du vainqueur. La troisième place du Critérium Jurassien a été attribuée à Nicolas Gérard (Ford Sierra RS Cosworth). Le champion de l'année dernière, Eddy Bérard, a terminé quatrième, également sur une BMW M3 E30.
En VHRS, la Coupe Rallye Historique de Régularité, la victoire est revenue à Laurent Pernet (BMW325 ix) devant Lionel Munsch (Ford Sierra Cosworth) et Marine Lachenal (Ford Escort RS 2000).
Vous trouverez de plus amples informations sur le coup d'envoi de la saison suisse sur le site www.criterium-jurassien.ch
Et voici les dates des rallyes suivantes:
1-3 juin, Rallye du Chablais
8-9 juillet, Rallye de Bourgogne – Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29-30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais
Le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse de karting autobau à 7 Laghi a été endeuillé par récent décès d'Elia Epifanio. Mais près de 80 pilotes ont fait le nécessaire pour que les courses n’en pâtissent pas, en réalisant de fortes performances malgré ces conditions difficiles.
Tout le monde a été d'accord sur un point avant le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse de karting à Castelletto di Branduzzo près de Pavie: dans ces circonstances, ce week-end de course allait être difficile. Le décès prématuré le vendredi passé du pilote suisse de karting Elia Epifanio (14 ans) a semé la consternation bien au-delà du paddock de 7 Laghi. Pour rendre hommage à «l'ange blond» de Würenlos, une minute de silence a donc été observée dimanche midi au départ et à l'arrivée, le kart d'Elia portant le numéro 444 étant symboliquement placé en pole position.
«Je n'arrive toujours pas à le réaliser», a déclaré le chef d'équipe d'Elia, Agostino Lagrotteria, au nom de l'équipe et de toutes les personnes présentes. «Toutes nos pensées vont à sa famille, en premier lieu à ses parents Jennifer et Daniele et à ses deux frères et sœurs Romeo et Gioele!» Que les 80 pilotes aient pu passer le cap dans ces conditions difficiles force le respect. C'est précisément l'ancien compagnon de route et mécanicien d'Elia, Marino Quarta, qui a résumé la situation en ces heures difficiles: «C'est infiniment triste, mais le spectacle doit continuer!»
Dans la catégorie des plus jeunes, les Super Minis âgés de 8 à 12 ans, le favori et champion de l'année dernière Dan Allemann s'est imposé comme on pouvait s'y attendre. Mais cela n’a pas une sinécure pour le jeune pilote de Spirit. Orlando Rovelli, qui s'était déjà battu avec Allemann pour la première place l'année dernière, a cette fois encore été très proche d'Allemann. Lors du dernier tour de la finale, le coureur KR a même pris la tête. Mais Allemann a trouvé le moyen de le dépasser. «Cela a été très serré», confie Dan. «Mais à la fin de la longue ligne droite, j'ai réussi à le dépasser une nouvelle fois.» Derrière Allemann et Rovelli, Dario Palazzolo (en première manche) et Yven Ammann (en deuxième manche ainsi qu'en finale) se sont adjugé les autres places du podium – juste devant Marc Müller, qui a réalisé une belle performance en 7 Laghi en prenant les 5e, 4e et 5e places au cours de ce week-end difficile.
Dans la catégorie OK Junior, là où Elia Epifanio devait en principe se battre pour la victoire, les deux premières manches ont été remportées haut la main par la championne de l'année dernière, Chiara Bättig. La jeune Zurichoise avait également toutes les cartes en main pour la finale, mais le moteur n'a pas voulu démarrer lors du prédépart. Bättig a eu besoin d'une aide au démarrage et a ensuite couru derrière le groupe. En essayant de retrouver sa position de départ, elle a roulé beaucoup trop vite et a touché un concurrent. Le jury a examiné l'incident et, une heure après la course, il a prononcé le verdict de «disqualification». La victoire est ainsi allée à Arnaud Voutat. Le Vaudois, encore quatrième l'année précédente dans la catégorie Super Minis, a ainsi remporté sa première course dans la catégorie OK-Junior au premier week-end de course déjà. La deuxième place a été décrochée en finale par Shai Derungs, qui a ainsi assuré le doublé Spirit. La troisième place est revenue à Neil Russell, coéquipier de Bättig.
Comme à l'accoutumée, les courses du X30 Challenge Switzerland ont connu de nombreux rebondissements. Trois pilotes se sont particulièrement fait remarquer lors du premier week-end de course après le départ du champion X30 Kilian Streit pour les seniors. À commencer par Alessio Strollo, qui s'est imposé lors des deux manches préliminaires. Juste derrière lui, le novice des championnats suisses Samuel Ifrid s’est largement démarqué. Le multiple champion Rotax, licencié en Suisse et domicilié à Mulhouse (F), s'est assuré le triomphe en finale après deux secondes places lors des manches. «Avant cette course, je m’étais fixé pour objectif de me classer dans le top 5», a déclaré le pilote de l'équipe UBIQ Racing. «Le fait que les choses se passent aussi bien me fait évidemment très plaisir.» Derrière Strollo et Ifrid, Lyon Mathur a franchi la ligne d'arrivée en troisième position. Le champion senior en titre de la catégorie OK Seniors en a été très satisfait: «Je n'ai pris la décision de courir en X30 que deux semaines avant 7 Laghi. Pour cette raison et comme je n'ai pas du tout roulé ces quatre derniers mois, le résultat est plutôt satisfaisant.»
Chez les OK Seniors, la lutte à trois a également été captivante, le Zurichois Jérôme Huber s'imposant clairement finalement grâce à un «grand chelem» (pole position, meilleur tour en course et trois victoires de manche). Mais comme Allemann chez les Super Minis, Huber n'a guère eu le temps de reprendre son souffle chez les seniors. Le vétéran Pascal von Allmen et Samuel Schär, qui participe au projet Young Drivers, ont poursuivi Huber dans les trois courses. «Je suis heureux d'avoir pu commencer la saison par un triplé», déclare Huber. «Mais la saison sera encore longue et la concurrence me talonne.» Pour une fois, Patrick Näscher n’a pas figuré dans le top 3. La bougie d'allumage du Liechtensteinois est restée coincée en finale. Calvin Kunz a aussi été battu à plate couture. Le novice en catégorie senior a fait son autocritique: «Je dois impérativement améliorer mes départs!»
Dans la catégorie des karts à vitesses manuelles KZ2, le duel entre les deux pilotes italophones Ethan Frigomosca et Paolo Castagnetti a été très amusant. Parce que Castagnetti a touché ses roues au départ alors que le feu était déjà allumé et qu'il a écopé d'une pénalité de cinq secondes, la victoire est revenue à Frigomosca, qui s'est ensuite imposé (un peu plus nettement) devant Castagnetti dans la deuxième manche. En finale, les deux hommes se sont également retrouvés sur la première ligne. Mais c’est Kevin Wälti qui a eu le dernier mot. Pour la première fois de sa carrière, le pilote de 28 ans a remporté la victoire en kart à vitesses multiples. La joie du père Thomas et de son fils a été compréhensible. «À Wohlen aussi, nous avons été déjà près de la victoire. Nous sommes très heureux que cela se soit concrétisé.» Et qu'en est-il de Frigomosca et Castagnetti? Après seulement un tour, Frigomosca, qui menait la course, a abandonné en raison d'une panne de moteur. Quant à Castagnetti, il a connu un départ catastrophique et a reculé jusqu'à la 10e place, mais il s'est battu pour remonter et a terminé deuxième de la finale, 0,6 seconde derrière Wälti et devant Ivan Rechsteiner.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur https://motorsport.ch/de/kartsport. Le chronométrage et le livetiming sont assurés à 7 Laghi par www.savoiechrono.com
Et voici les dates des courses suivantes:
14 mai, Franciacorta (I)
2 juillet, Mirecourt (F)
20 août, Levier (F)
30 septembre, Wohlen
Deux jours avant le coup d'envoi de la saison du championnat suisse de karting autobau à 7 Laghi, l'association Auto Sport Suisse doit informer la communauté suisse du karting et des sports automobiles que le pilote suisse de karting Elia Epifanio de Würenlos (AG) est décédé vendredi à l'âge de 14 ans.
Elia avait été admis lundi à l'hôpital pédiatrique de Zurich pour des symptômes grippaux, où il a été plongé dans un coma artificiel en raison d'une grave pneumonie qui a provoqué une septicémie. Malgré tous les efforts du personnel médical et le recours à des spécialistes de l'étranger, Elia n'est pas sorti de ce coma.
C'est avec stupeur qu'Auto Sport Suisse présente ses plus sincères condoléances à sa famille, en particulier à ses parents Jennifer et Daniele, ainsi qu'à ses deux frères Romeo et Gioele, ses proches, ses amis et ses camarades de classe.
Une minute de silence sera observée en l'honneur d'Elia lors de la première course du championnat suisse de karting autobau qui se déroulera dimanche matin à 7 Laghi en Italie. Selon le souhait de la famille, les courses auront lieu comme d'habitude. Une hommage à Elia suivra la semaine prochaine.
La famille vous prie de faire preuve de considération en ces temps difficiles.
Le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse de karting autobau aura lieu ce week-end à 7 Laghi en Italie. Plus de 80 pilotes y prendront le départ dans cinq catégories.
L'attente est enfin terminée! Ce week-end, la piste de karting 7 Laghi à Castelletto di Branduzzo près de Pavie accueillera le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse de karting autobau. Plus de 80 pilotes hommes et femmes – dont 15 provenant du projet Young Drivers d'Auto Sport Suisse – se sont inscrits pour la première course dans cinq catégories. Les catégories Super Mini, avec 20 participants, et X30 Challenge Switzerland, avec 22 participants, comptent le plus grand nombre de participants.
Chez les plus jeunes, les Super Minis âgés de 8 à 12 ans, on peut d'ores et déjà s'attendre à une saison palpitante. Le champion de l'année dernière, Dan Allemann, ne participera probablement pas à la saison complète. «Pour le moment, nous prévoyons quatre courses», déclare Dan. «Mais cela dépendra de mes résultats au Championnat d'Europe.» Pour mémoire: l'année dernière, le fils du patron du Spirit Racing, Ken Allemann, avait remporté le championnat après quatre courses sur cinq déjà. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la saison sera une sinécure pour le champion Super Mini en titre. La concurrence est en effet redoutable. Avec Orlando Rovelli (5e l'an dernier), Dario Palazzolo (7e), Shae Shield (8e) et Victoria Philipp (10e), quatre pilotes du top 10 de 2022 seront de nouveau au départ. Et lors de la deuxième course, Albert Tamm, qui a récemment fait sensation lors du Trofeo Margutti en se classant deuxième, devrait également faire son retour. Par ailleurs, on attend avec impatience les performances de Marc Müller (nouveau chez Spirit) et de Lionel Borel, qui a remporté l'an dernier le X30 Waterswift dans le VEGA Trofeo et qui court également pour Spirit.
Chez les OK Juniors, 13 pilotes sont au départ dans 7 laghi – à commencer par la tenante du titre Chiara Bättig, qui dispute sa deuxième saison chez les juniors, tout comme Elia Epifanio, absent pour cause de maladie lors de l'ouverture. Ben Ziegler sera lui aussi en lice pour une deuxième saison chez les juniors. Le Grison, quatrième l'année dernière, a quitté Spirit Racing pour rejoindre l'équipe de Kartingmeier pour la nouvelle saison et vise le top 3. Il faudra également surveiller de près Arnaud Voutat. Le jeune Vaudois a terminé quatrième l'année dernière chez les Super Minis et s'est assuré le titre VEGA-Trofeo dans la même catégorie.
Après le passage de Kilian Streit chez les OK Seniors, il y aura un nouveau champion dans le X30 Challenge Switzerland et les candidats ne manquent pas. Avec Luca Luongo, Kilian Boss, Alessio Strollo et Nicolaj Sabo, le top 5 du championnat X30 de 2022 sera à nouveau au départ à 7 Laghi. Chacun de ce quatuor est monté au moins une fois sur le podium d'une manche finale l'année passée. A cela, il faut ajouter encore d’autres pilotes du top 10, à savoir Yan Rothen, Florian Esteve et Daniel Barmettler. Dans cette catégorie aux moteurs identiques, la constance et la qualité ne manqueront donc définitivement pas. On attend également avec impatience la performance de Valentin Senes. L'année dernière, le Neuchâtelois a réussi à battre dans le VEGA Trofeo le champion en série Savio Moccia. Et puis, il y aura bien sûr Lyon Mathur. L'année dernière, cet originaire de Sarmenstorf a remporté la catégorie OK Senior et se trouve maintenant face à un nouveau défi.
La situation de départ chez les OK Seniors n'est pas moins captivante. Onze coureurs prendront le départ dans cette catégorie à 7 laghi. Deux d'entre eux ont déjà remporté le titre chez les 14 ans et plus: Patrick Näscher (2018 et 2021) et Pascal von Allmen (2019). Ces deux pilotes seront également parmi les premiers lors de la saison à venir. Ils ne seront toutefois pas les seuls. Le Zurichois Jérôme Huber, qui court pour l'équipe Kartbox.ch, s'est fait remarquer ces deux dernières années grâce à ses fortes performances. S'il parvient à se débarrasser en 2023 de la poisse dont il a été victime ces deux dernières années, il comptera clairement parmi les grands favoris. Il faut également compter avec le vétéran Kilian Streit. Grâce à son expérience et à sa vitesse, le Bernois devrait passer sans problème de la catégorie X30 aux OK Seniors.
Chez les karts à changement de vitesse, dans la catégorie KZ2, le groupe sera heureusement grand avec 14 pilotes à 7 Laghi. Et la qualité sera ici aussi au rendez-vous. Certes, le champion de l'année dernière Sebastian Kraft sera absent, mais le reste du top 5 de l'année précédente sera de retour avec Ethan Frigomosca, Evan Vantaggiato, Kevin Wälti et Kei Perner. Avec le retour d'Ivan Rechsteiner, qui avait terminé deuxième au classement général en 2021, et de Paolo Castagnetti, qui court désormais sous licence suisse, ce sont deux autres grands noms qui seront au départ de la première course à 7 Laghi.
À propos du circuit: la piste de karting de Castelletto di Branduzzo, près de Pavie, est bien connue par la plupart des pilotes. Souvent utilisé comme piste d'essai, ce circuit de 1256 mètres au sud de Milan est très prisé par les pilotes. Ce circuit est rapide, varié, offre de nombreuses possibilités de dépassement et est techniquement exigeant, surtout dans la zone infield.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur https://motorsport.ch/de/karts.... Le chronométrage et le livetiming seront assurés à 7 Laghi par www.savoiechrono.com
Horaire
Dimanche 2 avril
08.00-08.58 heures, entraînement officiel
09h05-09h43, essais chronométrés de 6 minutes par catégorie
09.50-11.30, course 1
11.30-12.20, pause de midi
12.20-14.00 h, course 2
14.00-16.30, courses finales
env. 16h50 remise des prix
Les portraits de voitures de course publiés dans AUTOMOBIL REVUE ont atteint un statut culte. Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller respectivement Olivier Derard chez nous aussi. Voici l'Alpine A110 RGT de Sergio Pinto.
C’est tout naturellement que Sergio Pinto a eu l’idée de se lancer dans l’aventure Alpine: «Certes, j’étais enchanté de la Renault Clio Super 1600 que je possédais auparavant. D’ailleurs, je ne cherchais pas forcément à la vendre. Malgré tout, un jour, quelqu’un m’en a proposé un très bon prix, ce qui m’a ouvert de nouvelles perspectives en matière de projet automobile. Plusieurs options s’offraient à moi. Il y avait tout d’abord la solution de partir sur une Rally2 conventionnelle et puis il y avait l’Alpine. La voiture profitant d’un énorme capital sympathie auprès du public, ce projet m’a tout de suite plu, d’autant plus que la française était un peu moins chère qu’une Rally2, ce qui ne gâchait rien».
Si elle est effectivement moins chère qu’une Rally2 standard (210 000 euros hors taxes environ), l’A110 R-GT (168 000 euros hors taxes environ) coûte tout de même près de deux fois plus cher qu’une Alpine de série. Au fond, qu’est ce qui explique un tel écart? Comme toutes les A110, l’A110 Rallye, dite R-GT est construite à Dieppe, du moins en partie puisqu’elle ne suit pas le process de fabrication standard: «Une fois la coque assemblée, elle est rapidement sortie de la ligne de production et envoyée chez Signatech, à Bourges, dans le département du Cher», explique Sergio Pinto. Avant de continuer: «Là-bas, ils posent l’arceau homologué ainsi que les autres pièces spécifiques à l’A110 Rallye comme les longerons avant et arrière. Ceux-ci sont vraiment étudiés et dessinés pour le rallye. Les versions destinées aux circuits comme la GT4 par exemple disposent de profilés différents.» Les suspensions ALP Racing sont bien évidemment eux aussi dédiées à cette version rallye puisqu’elle sont à 3 voies ajustables et dotées de butées hydrauliques.
Pour le reste, les trains roulants sont identiques à la version routière. «Le moteur est basé sur la version de série mais il est lui aussi amélioré puisqu’il profite d’une cartographie spécifique», détaille Sergio Pinto. Il jouit en outre d’un dispositif anti-lag ajustable. Sur papier, il situerait sa puissance aux environs de 330 ch. Une valeur qui est supérieure à ce que propose Alpine sur les différentes versions routières de l’A110, lesquelles ne dépassent jamais les 300 ch, même dans l’inédite variante R, dévoilée récemment. Le 4-cylindres, qui est accolé à une boîte de vitesses séquentielle à 6 rapports paddle-shift et positionné transversalement à l’arrière, transmet sa puissance aux deux roues arrière via un différentiel à glissement limité réglable.
L’aspect «réglages» a justement représenté l’un des principaux défis auxquels Sergio Pinto a été contraint de faire face: «Lorsque la voiture nous a été livrée, elle est arrivée paramétrée avec un set-up de base et c’est à nous qu’il a appartenu de peaufiner le comportement», se souvient-il. Au contraire, des voitures plus basiques comme la Renault Clio Rally5 par exemple, l’A110 peut s’ajuster au niveau de ses amortisseurs: «Tu peux travailler la hauteur, donner de la plonge, augmenter ou diminuer les détentes. Tu peux aussi régler les trains roulants, le parallélisme, le carrossage, sans oublier l’ABS ou l’ESP», explique le pilote.
Tous ces paramètres se commandent via une console centrale, localisée au centre de la voiture, entre les sièges du pilote et du copilote, en l’occurence le poste de Sophie Barras, en championnat de Suisse des Rallyes. Ce module de commandes n’est pas le seul élément inédit de l’habitacle; l’intérieur n’a pas grand-chose à voir avec celui d’une A110 standard. Certes, la partie supérieure du tableau de bord ainsi que le combiné d’instrumentation sont repris tels quels de la version de série mais pour le reste, tout est différent: «Les contreportes sont recouvertes de mousse dont la structure vient s’emboîter dans l’arceau. Cet agencement est une obligation de la FIA. Le pédalier, le volant, les sièges: tout cela est différent. Il n’y a pas non plus de moquette», détaille Sergio Pinto.
Plus que le prix, «c’est surtout la nouveauté et la rareté qui m’ont attiré vers l’Alpine», rajoute-t-il. Exclusive, l’A110 R-GT l’est effectivement puisque le Valaisan est le seul pilote à avoir disputé toutes les courses du championnat de Suisse des Rallyes avec pareille monture. Aujourd’hui, ce monopole ne lui plaît plus autant qu’auparavant, par manque de rivaux contre qui se battre à armes égales: «Avec ses deux roues motrices, l’Alpine est très performante mais uniquement sous certaines conditions. Elle est moins polyvalente qu’une Rally2, dotée de la transmission intégrale», regrette Sergio Pinto. Difficile donc de régater avec les stars du championnat de Suisse que sont Mike Coppens ou Jonathan Hirschi, par exemple. Cela dit, ce déficit de motricité n’a pas empêché le pilote helvétique de se démarquer. Mieux que cela, lui et sa voiture atypique ont assuré un magnifique spectacle le long des spéciales. Ce qui sera encore le cas cette année.
Alpine A110 RGT
Année de production: 2021
L × l × h (en mm): 4180 x 1800 x 1250
Empattement (en mm): 2420
Poids à vide (en kg): 1080
Carrosserie: Monocoque en aluminium
Moteur: 4-cylindres turbo, 1798 cm3
Transmission: Séquentielle à 6 rapports + marche arrière. RWD
Puissance/couple: 330 ch/environ 340 Nm
Vitesse maximale: environ 200 km/h
Ce week-end marquera le coup d'envoi de la saison du Championnat suisse des rallyes qui commencera le vendredi avec le shakedown de la 44e édition du Critérium Jurassien.
Le vendredi 31 mars, le Championnat suisse des rallyes commencera avec le Critérium Jurassien. Pour la 44e édition de ce rallye traditionnel dans le Jura, 48 équipes sont inscrites avec des véhicules modernes, soit 30 de moins que l'année dernière, lorsque le rallye avait enfin pu avoir lieu après deux ans d’interruption due au coronavirus. «J'ai contacté 100 pilotes de rallye», explique Patrick Spart, l'un des deux vice-présidents du Critérium Jurassien à côté de Julien Grosjean. «Mais malheureusement, je n'ai pas réussi à réunir plus de 48 équipes avec des véhicules modernes. Cela nous préoccupe beaucoup, non seulement pour cette édition, mais aussi pour l'avenir. Il faudrait au moins 60 équipes pour que nous puissions assurer une situation financière saine.»
Sur le plan sportif, aucune absence n'est à signaler au niveau des leaders. Certes, le vainqueur de l'année dernière Michaël Burri manquera à l'appel. Mais le héros local court depuis un certain temps avec une licence française et n'a donc pas droit aux points pour le championnat suisse. Le vainqueur des Championnat suisse de l'année précédente, Mike Coppens, voudrait bien réitérer son triomphe de 2022. Le Valaisan de 43 ans, accompagné de son copilote Christophe Roux, ne fait pas seulement partie des prétendants à la victoire dans le Jura, il est aussi un sérieux candidat au titre. «Je suis suisse de bout en bout», constate Coppens. «C'est pourquoi je ferai l’impossible pour participer aux six manches du Championnat suisse des rallyes 2023.»
C'est également l'objectif que se fixent Jonathan Michellod et son copilote Stéphane Fellay. Comme Coppens, deuxième au classement général de l'année dernière, mise sur une Skoda Fabia Skoda Fabia Rally2 Evo. Contrairement à Coppens, Michellod a déjà participé à un rallye cette année (en Italie). «Cependant, nous avons été disqualifiés à cette occasion», raconte le pilote de 28 ans, originaire de Verbier comme Coppens. «Stéphane ne participait pas à ce rallye, j'avais donc un copilote de remplacement qui pesait 30 kilos de moins. Nous étions par conséquent en sous-poids, sans en avoir vraiment pris conscience.»
A côté des deux Valaisans performants, le champion en titre Jonathan Hirschi (37 ans) fait bien sûr partie des grands favoris dans le Jura. Cependant, le Neuchâtelois n'est lui-même pas tout à fait certain de pouvoir attaquer en tête dès le début. «Après la destruction totale de notre VW Polo au Rallye de Monte-Carlo, je conduirai une Citroën C3 Rally2 dans le Jura», raconte Hirschi. Mais ce n'est pas la seule inconnue. Lors de la «Crit», le champion en titre sera guidé par Sarah Lattion et non par Michaël Volluz, toujours convalescent. «De plus, les pneus Pirelli remplaceront les pneus Michelin. Il m'est donc difficile prévoir à l'avance où nous en serons exactement.»
Si l'un des trois premiers venait à se planter, l'un des champions locaux Sacha Althaus (Skoda Fabia Rally2 Evo), David Erard (Skoda Fabia R5), Steeves Schneeberger (Ford Fiesta R5) et Jean-Marc Salomon (VW Polo GTI R5) pourrait fort bien sauter dans la brèche. Il ne faut bien sûr pas non plus oublier le quatrième du classement général de l'an dernier, Sergio Pinto, sur son Alpine A110 Rally RGT. Le Valaisan, qui a été le plus souvent seul en 2022 dans la Michelin Trophy Alps Open, affrontera dans le Jura trois adversaires français dans sa catégorie, dont deux sur une Alpine identique et un sur une Porsche 997 GT3 Cup.
Chez les juniors, trois équipes seulement (malheureusement) se sont inscrites, comme l'an dernier. Le plus expérimenté parmi eux est Claire Quentin (Peugeot 106 S16). Sa tâche ne sera toutefois pas facile car avec Damien Lovey (Peugeot 208 R2) et Jérémy Michellod (Citroën C2 R2 Max), le frère cadet de Jonathan Michellod, deux pilotes qui n'ont certes participé qu'à deux, respectivement trois rallyes, mais qui possèdent un grand potentiel, prendront le départ. Ils participeront d'ailleurs tous les deux au Michelin Trophy Alps. Dans le Jura, les cinq premiers de l'année dernière manqueront à l'appel, si bien qu'il y aura assurément un nouveau vainqueur dans cette catégorie lors de l'ouverture de la saison.
13 pilotes sont par ailleurs inscrits à la Coupe Suisse des Rallyes. Parmi eux, les trois premiers de 2022: Philippe Broussoux, Claude Aebi (tous deux Renault Clio) et Laurent Rossi (Peugeot 206 XS).
Parmi les véhicules historiques, 17 voitures seront au départ en VHC, qui, comme les modernes, seront chronométrées, et 12 en VHRS, qui attaqueront les 121,39 kilomètres de classement dans le Jura comme une épreuve de régularité. Le champion de l'année dernière Eddy Bérard (Ford Sierra RS) et l'ancien champion Florian Gonon (Ford Escort RS 1600) comptent bien sûr parmi les favoris dans le Jura. Il ne faudra pas manquer dans le Jura le groupe de spectacle des «Slowly Sideways» avec cette fois 35 véhicules du bon vieux temps des rallyes. Les deux anciens champions suisses Philipp Camandona (champion 1990 sur Ford Sierra Cosworth) et Eric Ferreux (1987, Renault 11 Turbo) seront notamment de la partie.
Le rallye débutera le vendredi soir avec la première spéciale entre Courtemautruy et Les Enfers. Les dix autres spéciales se dérouleront le samedi à partir de 8 heures. Vous trouverez de plus amples informations sur le coup d'envoi de la saison suisse sur le site Internet www.criterium-jurassien.ch
Dates du Championnat suisse des rallyes 2023
31 mars - 1er avril, Critérium Jurassien
1er - 3 juin, Rallye du Chablais
8/9 juillet, Rallye de Bourgogne-Côte Chalonnaise (F)
31 août - 2 septembre, Rallye Mont-Blanc Morzine (F)
29/30 septembre, Rally del Ticino
26-28 octobre, Rallye International du Valais
Andreas Roth, le membre de longue date et vice-président du Tribunal national d'appel (TNA) d'Auto Sport Suisse, est décédé le dimanche 19 mars 2023 après une longue maladie.
Andreas Roth exerçait la profession d'avocat spécialisé dans le droit de la circulation routière et a présidé la section bernoise de l'ACS dans les années précédentes. Déjà à l'époque de l'ACS, il était actif dans les juridictions et a participé à la négociation de nombreux cas. Ces dernières années, ce passionné d'allemand bernois a toujours été là pour conseiller lors des audiences de la commission disciplinaire et a représenté le TAN en conséquence.
Roth a toujours été un immense défenseur d'un droit de la circulation routière simple et raisonnable. La forêt croissante de panneaux et le fait que l'on réglemente toujours plus lui ont toujours fait horreur. En ce qui concerne la vitesse, sa devise était «la vitesse doit être adaptée aux circonstances». Un exemple: Roth était d'avis que la vitesse de 30 km/h à midi à côté d'une école était trop rapide, mais qu'elle n'avait guère de sens le soir à 22 heures.
Dans le sport automobile, il était un représentant de la vieille école. Il était fasciné par l'interaction entre le conducteur, la machine et la physique. «Bending the Rules» n'était pas sa tasse de thé. Si un règlement stipulait qu'aucune modification ne pouvait être apportée à une voiture de coupe de série, l'allume-cigare, la plage arrière et la roue de secours en faisaient partie. En conséquence, il n'était pas non plus fan (dans le sport) des systèmes d'assistance de plus en plus nombreux, car ils déplacent la concurrence de l'homme vers la technique et laissent de plus en plus la physique de côté.
Il en allait tout autrement dans la circulation quotidienne: Roth faisait avancer tout ce qui servait la sécurité. Son fils Stefan se souvient: «Je crois que ma sœur et moi ne faisions pas un mètre sans siège enfant et sans ceinture quand nous étions enfants. Même si ces derniers devaient être installés ultérieurement selon le véhicule.»
La cérémonie d'adieu dans l'intimité de sa famille aura lieu le jeudi 30 mars 2023, à 14 heures, en l'église de Nydegg, à Berne.
Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à ses enfants, à sa famille et à ses proches.
Ce week-end, profite de la dernière chance de t'inscrire pour toute la saison du Championnat suisse de karting autobau !
La clôture des inscriptions pour la première course et l'inscription à la saison du Championnat suisse de karting autobau 2023 approche à grands pas ! Profite de l'occasion et inscris-toi sur www.go4race.ch. A ce jour, les inscriptions ont été reçues :
Super-Mini, 20
OK Junior, 11
OK Senior, 9
X30, 21
KZ2, 12
Nous nous réjouissons de t'accueillir les 01 et 02 avril 2023 à 7 Laghi (ITA).
Sois de la partie et cours avec de nombreux autres pilotes pour gagner des victoires et des points !
La clôture des inscriptions est le 26.03.2023 / 24:00
Nous nous réjouissons de ton inscription au Championnat suisse de karting autobau 2023 et restons à ta disposition pour d'éventuelles questions.
La relève suisse du karting fait parler d'elle. Alors que le Tessinois Albert Tamm (10 ans) termine deuxième chez les mini lors du Trofeo Andrea Margutti, Karel Staut (12 ans) peut représenter la Suisse lors du FIA Academy.
La relève suisse du karting fait parler d'elle au niveau international. L'un de ses plus grands succès à ce jour a été fêté ce week-end par le Tessinois Albert Tamm, âgé de dix ans. Troisième du championnat suisse chez les Super Minis, il est monté sur la deuxième marche du podium chez les Minis à Lonato, lors de la 34e édition du Trofeo Andrea Margutti. Le pilote de l'équipe Babyrace Driver Academy a pris le départ de la finale en septième position et s'est battu pour remonter place après place. A l'arrivée, il manquait malheureusement 0,7 seconde au jeune pilote de Lugano pour remporter la course.
«Mon départ en finale n'était pas vraiment bon», explique Tamm. «J'ai perdu quatre ou cinq positions. Mais dans les trois derniers tours, j'ai rattrapé le groupe de tête et, grâce à quelques bons dépassements, j'ai pu remonter à la deuxième place. Je suis très heureux et reconnaissant à mon équipe et à mon staff d'encadrement d'avoir été patients avec moi et d'avoir cru en moi.»
Karel Staut n'a que deux ans de plus que Tamm. Le Belge, qui possède une licence et un domicile suisses (Oulens-sous-Echallens), représentera la Suisse lors du FIA Academy Trophy de cette année. Trois courses sont au programme pour Staut. Le coup d'envoi sera donné du 18 au 21 mai à Trinec (CZ). Le deuxième week-end de course aura lieu à Rødby, au Danemark (15-18 juin). La finale se déroulera du 27 au 30 juillet à Crémone (I).
Le FIA Karting Academy Trophy est une compétition internationale pour les jeunes talents du karting âgés de 12 à 14 ans. Les trois compétitions du Trophy sont exclusivement réservées aux 51 participants au maximum et se déroulent sur des karts junior OK uniformes. Les karts sont préparés par un prestataire de services central et attribués aux pilotes par tirage au sort lors des compétitions. Lors des compétitions, un entraînement libre et un entraînement de qualification sont effectués, puis les qualifications ont lieu. La course finale se déroule sur 25 kilomètres. Le vainqueur le plus connu de l'Academy Trophy était en 2011 l'actuel pilote Ferrari Charles Leclerc.
En 2022, la Suisse a été représentée au FIA Academy par Chiara Bättig et Tiziano Kuzhnini. Ce dernier a d'ailleurs obtenu la deuxième place chez les juniors X30 lors du Trofeo Margutti, après avoir remporté la pré-finale. Mais comme Kuzhnini a été impliqué dans une collision après la ligne d'arrivée, provoquée par le vainqueur présumé et pour laquelle ce dernier a également été pénalisé, il a été relégué à la 8e place à cause d'un spoiler non enfoncé.
Il y a un an, on disait que la course de côte Massongex-Vérossaz n'aurait plus jamais lieu. Il ne manque plus qu'une autorisation. Mais selon les organisateurs infatigables, ce n'est pas le cas.
La course de côte de Massongex à Vérossaz a été organisée 27 fois. Elle a ensuite dû être annulée à deux reprises en raison de la pandémie de Corona, avant d'être rayée «pour toujours» du calendrier en mars dernier. Selon le chef du comité d'organisation Pino Arimondi, les raisons étaient liées à la densification du village et de sa zone industrielle. «Massongex n'était plus en mesure d'accueillir 100 voitures et plus», avait alors déclaré Arimondi.
Peu de temps après, un nouvel espoir est né. Pour remplacer Massongex, des plans ont été élaborés pour faire revivre la course de côte d'Ollon à Villars, qui avait déjà eu lieu dix fois de 1953 à 1971. Mais Arimondi & Co. n'ont pas obtenu d'autorisation. Malgré cela, ils n'ont pas baissé les bras, ont inscrit provisoirement la course de côte de Massongex au calendrier d'Auto Sport Suisse fin 2022 et se sont mis à la recherche de solutions.
Et voilà: tout à coup, une course est à nouveau possible à Massongex. «Nous avons trouvé une solution pour le paddock», explique le coorganisateur et directeur de course Yvan Gaillard. «Avec l'accord de la police, de la commune et du canton, nous pouvons utiliser la route des Ilettes au-delà de la voie ferrée.» Le problème du départ semble également résolu. «Le nouveau propriétaire de la maison située juste à côté du départ a donné son feu vert», explique Gaillard.
Que manque-t-il donc encore pour que les moteurs puissent à nouveau vrombir à Massongex le week-end des 8 et 9 juillet? «Il manque encore une autorisation du canton du Valais en raison d'une section de forêt», répond Gaillard. «Mais je pars du principe que nous l'obtiendrons sans problème.»
Plus rien ne s'opposerait donc à la 28e édition de la course de côte de Massongex à Vérossaz – à condition de trouver suffisamment de sponsors. Selon Gaillard, cela devrait être faisable, «même si le prix pour les pompiers est deux fois plus élevé que la dernière fois.»
Avec la course de côte de Massongex, le Championnat suisse de la montagne 2023 compterait huit manches au total. «Après deux années sans courses (à l'exception d'Oberhallau en 2021) et une année avec seulement six courses (2022), c'est un signe positif pour l'avenir», estime Patrick Falk, directeur chez Auto Sport Suisse.
Cette année, le coup d'envoi de la saison d'Auto Sport Suisse a été entièrement placé sous le signe des pilotes de course de côte. Dans une course ludique combinée en simulateur et en kart de location, Robin Faustini s'est imposé.
Cette fois-ci, la météo n'a pas joué de mauvais tours lors du coup d'envoi de la saison d'Auto Sport Suisse. C'est par des températures agréables, voire presque printanières, que la saison 2023 a été ouverte sur la piste de karting de Lyss. Quelques défections fort regrettables mises à part, l'élite suisse de la montagne a été au rendez-vous. Eric Berguerand, Marcel Steiner, Reto Meisel, Robin Faustini, Thomas Amweg, Michel Zemp, Roger Schnellmann, Frédéric Neff – ils ont tous répondu présents.
Durant la partie officielle, les meilleurs pilotes du Championnat suisse de la montagne ont répondu aux questions d'Auto Sport Suisse dans le cadre d'une conférence de presse. Certains d'entre eux ont donné quelques détails sur la saison à venir. Marcel Steiner va par exemple essayer de réduire encore le poids de sa LobArt de quelques kilos. «Une réduction d’entre 20 et 30 kilos me semble réaliste. Cependant, cette voiture restera toujours en surpoids», a déclaré Steiner, qui a terminé deuxième derrière Berguerand l'année dernière. Thomas Amweg prendra un nouveau départ. Cette fois-ci, l'Argovien va concrétiser l'utilisation de l'ex-Volluz Reynard 95D qui était déjà prévue il y a un an. «Actuellement, la voiture est fin prête et le moteur est à l'intérieur, ce qui est déjà un bon début», explique Amweg. La présentation de la nouvelle voiture est prévue pour le 15 avril.
Michel Zemp abordera lui aussi la saison 2023 un peu différemment que la dernière fois. L'Emmentalois équipera sa Norma M20FC d'un nouveau moteur. «Nous allons y installer un turbo de 2 litres», révèle Zemp. «Par conséquent, la saison 2023 sera pour moi une année de test. Cette année, j'espère certes encore participer à l'une ou l'autre course de côte, mais notre attention se portera sur le travail de préparation des réglages en vue de 2024.»
La lutte pour le titre des voitures de tourisme pourrait également se révéler très intéressante en 2023. Le champion en titre, Reto Meisel, a fait savoir à Lyss qu'il ne participerait probablement pas à la saison complète. En ce moment, il a tout simplement trop de travail pour cela. Cette situation pourrait permettre à Roger Schnellmann de remporter son premier titre de champion suisse. Le pilote de la Mitsubishi Evo 8 reste toutefois prudent dans ses pronostics. «Moi aussi, je vais certainement laisser passer une course (Massongex, n.d.r.). Par la suite, le matériel va jouer un rôle important. L'année dernière, nous avons subi deux pannes de différentiel. Si cela se reproduit, il faudra réviser nos comptes.»
Après le travail, place au plaisir. Les pilotes de course de côte ont pu se mesurer les uns aux autres lors d'une course ludique combinée sur simulateur et en kart de location. Dans les deux disciplines, deux pilotes sont sortis clairement vainqueurs. Faustini n'a laissé aucune chance à ses concurrents dans le simulateur, reléguant Zemp et Steiner à la deuxième et troisième place. En karting, c'est Berguerand qui a mené la danse parmi les pilotes de course de côte. Zemp a de nouveau terminé deuxième. Amweg a pris la troisième place sous les yeux de son père Fredy Amweg qui l'accompagnait. En additionnant les deux disciplines, l'ordre a été le suivant: 1. Faustini, 2. Zemp, 3. Amweg.
Vous trouverez davantage de photos du Season-Kickoff à Lyss cette semaine encore dans notre galerie de photos et/ou sur Facebook/Instagram.
Nous remercions également les sponsors qui ont offert des prix pour l'événement. A savoir: Horag Hotz AG, Züriring, RacingfuelBIZ et Minichamps.
Toyota, avec Sébastien Buemi, a fêté un double succès lors de la très attendue course d'ouverture du WEC à Sebring. Et Ralph Boschung est le nouveau leader de la Formule 2!
Le coup d'envoi de la très attendue saison 2023 du WEC à Sebring s'est soldé par un double succès de Toyota. Lors de la course des 1000 miles en Floride, les deux Toyota se sont révélées clairement trop fortes pour la concurrence. Lors des qualifications, les Japonais ont encore dû s'incliner devant la nouvelle Ferrari, qui a finalement terminé troisième. A l'arrivée, ils ont devancé leurs concurrents de deux tours.
«Je suis évidemment très heureux pour l'équipe», a déclaré Sébastien Buemi, qui a pris la deuxième place au volant de la Toyota #8, deux secondes derrière sa voiture sœur. «Que nous ayons commencé la saison par un doublé et une performance aussi forte est super et me rend fier. Chaque pilote veut gagner, mais il y a deux voitures dans l'équipe et il ne peut y avoir qu'un seul vainqueur.»
Pour le deuxième Suisse en catégorie hypercar, Nico Müller, le week-end ne s'est pas déroulé comme il l'avait imaginé. Sa Peugeot 9X8 n°94 est restée au stand pendant trois heures. Avec près de cent tours de retard, Müller a certes vu le drapeau à damier, mais n'a pas été classé.
Le meilleur Suisse en LMP2, la deuxième catégorie la plus élevée, a été Fabio Scherer. Le pilote d'Engelberg a manqué de peu le podium en se classant quatrième, mais il s'est imposé face à Louis Delétraz (5e). Le meilleur Suisse de la LMGTE a été Thomas Flohr, cinquième. Rahel Frey, qui était partie de la pole position de sa catégorie avec son équipe Iron Dames, a dû se contenter de la 8e place. La Soleuroise a perdu le capot moteur après une glissade, ce qui a entraîné un arrêt prolongé.
La course des 12 heures s'est déroulée à Sebring juste après les 1000 miles. Un seul Suisse, Louis Delétraz, pilote d'usine Acura, a pris le départ de cette course qui compte pour l'IMSA. Il s'est classé 4e dans la catégorie GTP.
Ralph Boschung s'est également classé 4e lors de la deuxième rencontre de Formule 2 en Arabie Saoudite. Lors de la deuxième course, Boschung a terminé en dehors des points. Néanmoins, le Valaisan est en tête du classement général.
Sonnez la cloche, le courrier est arrivé! Dans les prochains jours, tous les licenciés recevront le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse. Cette fois-ci, l'accent est mis sur les copilotes, dont la saison de rallye débute fin mars avec le Critérium Jurassien.
Le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse paraît ces jours-ci, juste à temps pour le début de la saison du Championnat suisse des rallyes et du Championnat suisse de karting autobau. Nous avons donc également mis l'accent sur ces deux championnats – d'une part avec une histoire sur les copilotes et leurs tâches. D'autre part, avec un portrait d'une jeune pilote de course en herbe qui a plus d'un talent et pour laquelle nous avons posé la question: Quelle pression les parents doivent-ils exercer sur leur enfant?
Bien entendu, nos rubriques habituelles font à nouveau partie du magazine. Ainsi, dans «Que fait donc... ?», nous sommes partis à la recherche de Florian Lachat. Lachat a remporté le championnat suisse de montagne en 2009. Et il est ainsi le dernier vainqueur de cette spécialité à ne pas répondre au nom d'Eric Berguerand ou de Marcel Steiner.
Un thème qui nous tient particulièrement à cœur est la durabilité dans le sport automobile. C'est pourquoi nous sommes d'autant plus heureux qu'un pilote de course de montagne suisse, Simon Wüthrich, fasse ses débuts. Le Langnauois sera le premier pilote en CS qui mise sur l'e-fuel en 2023 et explique ses motivations dans le magazine.
Nous espérons vous avoir donné envie. Bonne lecture!!!
La clôture des inscriptions pour la première course et l'inscription à la saison du Championnat suisse de karting autobau 2023 approche à grands pas ! Profite de l'occasion jusqu'au 26.03.2023 / 24:00 et inscris-toi sur www.go4race.ch
La clôture des inscriptions pour la première course et l'inscription à la saison est fixée au 26.03.2023 à 24h00.
Participe à la course et dispute des victoires et des points avec de nombreux autres pilotes !
Nous nous réjouissons de ton inscription au Championnat suisse de karting autobau 2023 et restons à ta disposition pour d'éventuelles questions.
Le pilote de slalom et de course de côte Marcel Maurer revient après une année d'absence. Avec une nouvelle motivation et une voiture bien connue au look entièrement nouveau.
La Formule 1 montre l'exemple. Les voitures noires sont en vogue. Pas seulement parce qu'elles sont belles à regarder. Au contraire, le look carbone nu permet aussi d'économiser du poids. Mercedes, qui roule cette année entièrement en look carbone, a ainsi perdu quelques kilos. Combien reste le secret de l’équipe allemande. Mais une peinture complète sur un bolide de Formule 1 moderne pèse entre cinq et six kilos!
Ce que la Formule 1 peut faire, je peux le faire depuis longtemps, a dû se dire Marcel Maurer. Lui aussi a décapoté sa Renault de Formule 2. Et sans pouvoir donner de chiffres précis, il a certainement perdu autant de kilos. «La voiture a eu deux à trois couches», raconte Maurer, «et même jusqu'à sept sur les pièces rapportées!» Maurer a passé 100 heures à tout poncer péniblement. Le résultat est visible. La voiture, qui a déjà 23 ans, paraît beaucoup plus jeune dans son nouvel habit de carbone.
Mais ce n'est pas seulement le carbone apparent qui donne à la monoplace de Maurer un aspect plus frais, le Bernois de l'Oberland met l'accent sur les inscriptions roses des sponsors. «Je sais que le rose n'est pas la couleur de tout le monde, mais la plupart des sponsors étaient d'accord. Cela me plaît. Et ma fille aussi!»
Après n'avoir participé à aucune course l'année dernière, Maurer revient cette année avec un nouvel élan. Il ne participera pas à un championnat complet. Il renonce aux slaloms de Frauenfeld et de Chamblon. Les courses de côte des Rangiers, des Paccots et des Massongex ne font pas non plus partie de son calendrier. «Dans la catégorie à laquelle je participe (voitures de course monoplaces jusqu'à 2 litres de cylindrée, ndlr), je ne peux pas courir pour le titre de CS. C'est pourquoi je choisis les courses qui me plaisent.»
Pour Auto Sport Suisse, le mois de mars est celui de la formation et du perfectionnement par excellence. Les commissaires techniques se sont réunis pour un rafraîchissement de leurs connaissances le samedi dernier à Berne.
Le week-end passé, un cours de perfectionnement pour les commissaires techniques d'Auto Sport Suisse s'est déroulé au centre de compétences Mobility pour l'automobile et le transport à la Wölflistrasse à Berne. Trente-deux commissaires techniques, dont deux nouveaux candidats, ont été mobilisés pendant une journée pour rafraîchir leurs connaissances sous la direction de sept commissaires expérimentés.
Le cours comportait deux parties, la matinée étant consacrée à la pratique et l'après-midi à la théorie. Les exercices pratiques portaient entre autres sur la manière de prendre correctement les mesures des voitures, le type de mesures à prendre et la manière de les effectuer, les points importants pour les boîtes de vitesses et les rapports de réduction et la manière de purger les culasses.
«C'est la première fois que nous avons donné ce cours sous cette forme et avec autant d'exemples pratiques», déclare Heinz Waeny, membre du Comité technique. «Cela a été un succès sur toute la ligne, même si nous aurions naturellement aimé accueillir davantage de nouveaux candidats.»
Initialement, la formation continue des Commissaires techniques aurait dû être encore plus orientée vers la pratique. Mais le contrôle préalable envisagé, tel qu’il a déjà été pratiqué auparavant, a été abandonné en 2023 pour des raisons de temps et de personnel. «Nous le proposerons toutefois en 2024, probablement lors des journées d'essai à Ambri et sur un ou deux autres sites», déclare Waeny.
Afin de pouvoir disposer également à l'avenir de suffisamment de commissaires techniques sur les circuits, Waeny et ses collaborateurs sont constamment à la recherche de nouvelles recrues. Mais quelles sont exactement les qualités requises pour un candidat potentiel? «Il faut en premier lieu la passion pour les voitures de course et la volonté de faire du bénévolat, mais des connaissances techniques sont naturellement aussi requises. Une formation de mécanicien automobile (ou une formation équivalente) est considérée comme une condition de base en soi», constate Waeny.
Le nombre de courses qu'un commissaire technique doit effectuer par an n'est pas fixé. Selon Weany, environ cinq participations seraient souhaitables. Le mélange de rallyes, de courses de côte et de slaloms offre une grande variété. Le nombre de commissaires techniques en action n'est pas le même à chaque course. Waeny précise: «Quatre devraient cependant être présents et en début de saison, ils sont généralement plus nombreux.»
Les personnes intéressées par une formation de commissaire technique sont priées de contacter Auto Sport Suisse (info@motorsport.ch).
En plus du rafraîchissement des connaissances pour commissaires techniques, Auto Sport Suisse propose d'autres cours de formation avant le début de la saison. Voici un aperçu des cours qui sont encore prévus ou qui ont déjà eu lieu:
Le cours pour copilotes a déjà eu lieu à Savigny au début du mois de mars. Il est organisé chaque année par l'association «Swiss Rally Codrivers». Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans le prochain magazine d'Auto Sport Suisse.
Le 30 septembre, le championnat suisse de karting autobau disputera sa finale à Wohlen. Auto Sport Suisse a pu se rendre compte des travaux de rénovation de la piste de karting.
Un coup d'envoi du Championnat suisse de karting autobau comme à 7 Laghi les 1er et 2 avril ne serait probablement pas possible dans le cas de Wohlen. Les travaux de rénovation de la piste de karting, qui a fêté son 60e anniversaire l'année dernière, sont toujours en cours. On pouvait lire la semaine dernière sur la page Facebook de la piste de karting de Wohlen:
Nous n'avons malheureusement pas pu terminer et ouvrir la piste comme nous le souhaitions, comme nous l'aurions certainement tous souhaité. Soit il faisait/fait trop froid, soit il était trop humide pour asphalter. (...) Nous voulons obtenir le meilleur résultat possible et nous attendons donc plutôt que de prendre des risques et de terminer de manière peu sérieuse, juste pour pouvoir respecter une date En l'état actuel des choses, la piste devrait être rouverte à partir du 27 mars 2023.
Auto Sport Suisse a pu se rendre compte des travaux de rénovation. Les photos ci-jointes montrent l'état d'avancement des travaux. Grâce aux nombreux travaux de défrichage et à la disparition des légendaires monticules de sable (ils seront remplacés par des séparateurs de voies en plastique), la piste semble plus ouverte et plus large.
Dans notre deuxième partie de l'interview de Nico Müller, le Bernois s'exprime sur son engagement avec Peugeot dans le WEC, sur les perspectives de succès lors de la prochaine course de 12 heures à Sebring et sur les raisons pour lesquelles être pilote d'essai en F1 pour Audi n'était pas une option.
Jeudi dernier, Nico Müller s'est envolé pour la Floride. La course de 12 heures de Sebring est la deuxième participation du pilote officiel Peugeot à l'équipe française. L'objectif déclaré est clair: Peugeot veut renouer avec les temps glorieux de 1992/1993, respectivement de 2009, et avoir son mot à dire pour la victoire lors de la 100e édition des 24 Heures du Mans.
Sebring est ta deuxième course pour Peugeot après Bahreïn 2022. Peux-tu déjà estimer où vous vous situez?
Nico Müller: C'est difficile à déterminer sur la base des résultats obtenus jusqu'à présent. La base que nous avons posée l'année dernière est fondamentalement bonne. Bien sûr, nous devons encore travailler sur la performance. Et aussi sur la fiabilité. En outre, Peugeot ne s'est pas concentré sur les 12 heures de Sebring. D'autres équipes ont fait des tests pendant des jours. Nous n'avons pas roulé un mètre à Sebring avant les tests weekend dernier.
Peugeot est le seul nouveau venu à avoir déjà participé à trois courses dans le cadre du WEC en 2022. Est-ce que c’est un avantage par rapport à la concurrence qui débute également?
Dans notre constellation, il était important de disputer ces trois courses en 2022. Une équipe comme Ferrari, par exemple, n'en avait peut-être pas autant besoin. Leur équipe AF Corse connaît parfaitement le WEC pour y avoir participé les années précédentes.
En fait, tu avais un autre plan que de courir au Mans avec Peugeot?
(Rires.) Oui, c'est vrai. J'avais déjà signé un contrat avec Audi et j'étais impliqué dans le développement de l'Audi LMH avec laquelle nous aurions dû courir au Mans. Mais ensuite, les plans ont changé. Au lieu de courir le championnat du monde d'endurance, il a été décidé de faire de la Formule 1.
As-tu eu peur de tomber entre la chaise et le banc lorsque tu as appris le changement de plan d'Audi?
Bien sûr que c'était «pas cool». Mais j'ai eu quelques offres et celle de Peugeot était celle qui me convenait le mieux. Parallèlement, des négociations étaient en cours avec ABT Cupra pour la Formule E. Je dois aussi dire qu'Audi ne m'a pas mis de bâtons dans les roues. Nous avons résilié le contrat et j'ai pu me concentrer sur mon nouvel engagement chez Peugeot.
Tu n'as donc pas passé de nuits blanches... Qu'attends-tu de Peugeot?
Peugeot a déjà prouvé plus d'une fois de quoi il était capable dans le sport automobile. Et ce, sur des terrains très différents. Que ce soit en championnat du monde d'endurance, en championnat du monde des rallyes ou au Rallye Dakar. La marque fera tout pour que le succès soit à nouveau au rendez-vous.
Comment voulez-vous battre l'adversaire surpuissant Toyota?
Toyota dispose d'une expérience infinie dans le WEC. C'est évident. Et ils savent très bien comment les choses se passent. Surtout au Mans. Je pars du principe que c'est l'équipe à battre.
As-tu réfléchi un instant à ce que tu pourrais devenir lorsqu'il a été annoncé qu'Audi ferait de la Formule 1?
Tu veux dire que j'aurais flirté avec un programme de développement vers la Formule 1 chez Audi? Non, le calendrier ne correspond pas à mon projet. Je suis dans la force de l'âge de ma carrière. Et mon objectif est de remporter les 24 Heures du Mans et le WEC. Si je m'approchais de la quarantaine et je pourrais travailler comme développeur en F1 – cela aurait peut-être été une option. Mais pas de cette manière.
La main sur le cœur: avec ton programme, il ne reste pas beaucoup de temps pour la famille. Combien de fois es-tu resté à la maison ces dernières semaines?
Janvier/février – cinq jours en tout.
Toute personne possédant un véhicule du groupe A, N ou R et rencontrant des difficultés en raison de problèmes de livraison de citernes de sécurité peut faire une demande de prolongation de délai auprès d'Auto Sport Suisse.
Auto Sport Suisse, la CSN et le comité technique conscient des problèmes d’approvisionnement et de délais de livraison allongé ,dû à la situation internationale actuelle, des réservoirs ou de certains composant nécessaire à leur installation, donnent la possibilité au concurrents de faire une demande de délais par mail auprès du secrétariat d’ Auto Sport Suisse (info@motorsport.ch)
La demande sera accompagnée d’une copie de la confirmation de commande du réservoir ainsi que la copie de la 1ère page du passeport Technique.
Comme ces demandes seront traitées individuellement et dans l’ordre de réception, ces demandes devront être faîte au moins 10 jours ouvrables avant la manifestation envisagée.
L’éventuel délai ne sera accordé que pour les épreuves de statut NAT inclus NPEA et REG et ne concernent en aucun cas les épreuves INT.
Les portraits de voitures de course dans AUTOMOBIL REVUE ont atteint un statut culte. Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres de Werner Haller (ou, dans ce cas, de l'auteur ASS himself) chez nous aussi. Voici la BMW 318i de Manuel Santonastaso.
Manuel Santonastaso est l’une des figures les plus connues des championnats de Suisse de la montagne et des slaloms. Il en va de même pour sa BMW 318i noir de jais. Sa berline, Santonastaso l’a achetée en 2012. Mais comment en est-il arrivé à piloter pareil engin? «Je possédais auparavant une BMW 2002. Comme je souhaitais absolument rester sur un modèle ancien pour des raisons de rapport poids/puissance, la 318 m’a paru être le choix idéal».
Bien qu’elle soit une voiture de troisième main, la Série 3 E21 ne comptabilisait que 60 000 km au compteur lorsque Santonastaso l’a achetée. Mécanicien poids lourds de formation, l’homme allait passer près de deux ans à transformer la voiture. «Nous avons vendu la quasi-totalité des pièces d’origine de la voiture», explique le Thurgovien. «Puis, nous l’avons remontée pièce par pièce». Le cœur de la 318 est un 4-cylindres 2.0 litres de la 318iS (moteur S42). Au départ, Santonastaso voulait utiliser le S14 de la première M3. Toutefois, son partenaire moteur, Eggenberger Motorbau (Egmo) de Lyss (Berne), le lui a déconseillé. «Le S42 a une durée de vie plus longue et n’est pas très éloigné du S14 en matière de performances», explique-t-il.
Rétrospectivement, le choix du S42 s’est avéré judicieux. Santonastaso n’a eu qu’à une seule reprise un problème. A Chamblon, en 2018, la voiture souffrait de ratés, le moteur ne tournant que sur trois cylindres. Autrement, le 4-cylindres à 16 soupapes s’est révélé fiable. Et si «Santi» a participé l’année dernière à des slaloms et des courses de côte au volant de sa deuxième voiture (une BMW 320Si WTCC), c’est simplement parce que la E21 avait fait l’objet d’une révision majeure: «Certaines pièces présentaient d’inquiétantes fissures, surtout au niveau du différentiel, car des forces énormes s’y exercent. Nous avons résolu le problème en montant des supports supplémentaires pour soulager les pièces sollicitées», raconte Santonastaso. La tringlerie de boîte est également nouvelle, l’ancienne, relève-t-il, étant «pataude». Toute l’installation électrique a également été refaite. Le Thurgovien s’est lui-même chargé de toutes ces optimisations. L’homme, qui dirige sa propre entreprise de stockage, de logistique et de déménagement, a uniquement confié la soudure à son «mécanicien de confiance», Nick Portenier d’Egmo.
Après son accident, survenu en Autriche en 2021 avec sa BMW WTCC, Santonastaso a également installé un ABS. Il a en outre remplacé la suspension Bilstein d’origine: «Avec les slicks d’aujourd’hui, c’était tout simplement trop souple», explique le pilote de 56 ans. Lorsqu’on lui demande ce qui est encore d’origine sur la 318, «Santi» doit réfléchir un instant. «La carrosserie, car selon le règlement, elle doit être d’origine, tout comme les bras oscillants, l’essieu arrière, le support d’essieu avant, les freins arrière ainsi que le pare-brise et des phares arrière».
Avec ses 280 ch, la 318 n’est certes pas le véhicule le plus puissant du championnat, mais grâce à sa bonne motricité et à son couple de 200 Nm dès 4500 tr/min, la BMW de «Santi» pousse bien. Cet atout provient aussi de la bonne qualité de la boîte de vitesses, dénichée à plus de 450 km de chez lui. Il faut dire que cette unité en magnésium, qui ne pèse pas plus de 25 kg et qui a été conçue par l’équipementier Holinger, est une pure pièce de compétition puisqu’elle était initialement destinée à la STW, une série allemande des années 1990 faisant concourir des voitures de tourisme.
«Lorsque nous avons tout monté et que, fier comme un paon, j’ai voulu prouver à mes amis que ma BMW fonctionnait correctement, la voiture a reculé alors que j’avais engagé la première! Et lorsque j’ai enclenché la marche arrière, la voiture a roulé vers l’avant». Le conducteur, stupéfait, a d’abord cru avoir mal assemblé certaines pièces. Néanmoins, après avoir consulté Egmo, il s’est avéré que la boîte de vitesses nécessitait en fait un autre différentiel, tournant dans le sens opposé. Aujourd’hui encore, son entourage le taquine à propos de cette amusante histoire, qu’il prend avec beaucoup d’humour: «J’ai eu pendant toute une période la voiture la plus rapide en marche arrière!»
Rapide, le pilote helvétique l’est en toutes circonstances. Il l’a d’ailleurs déjà prouvé à plusieurs reprises, par le passé. En 2023, il souhaite à nouveau être dans le peloton de tête du championnat de Suisse des slaloms. Une place sur le podium (comme en 2018) est-elle envisageable? Difficile à dire car la concurrence est rude. Avec Jürg Ochsner, Sergio Kuhn, Marco Geering , Arnaud Donzé et Philip Niederberger, il y a plusieurs candidats à la victoire au sein de la catégorie Interswiss 1601-2000 cm3.
BMW 318i
Millésime: 1982
L x l x h (en mm): 4700 × 1820 × 1140
Empattement (en mm): 2563
Poids (en kg): 940
Châssis: original, kit carrosserie en carbone
Moteur: 4-cylindres, 2.0, 16 soupapes (S42)
Transmission: Holinger (STW 1994), 6-vitesses séquentielle
Puissance/couple: 280 ch
Vitesse de pointe: environ 194 km/h
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