Ce week-end, Marcel Fässler fera son retour au Petit Le Mans à Road Atlanta. Depuis la mi-février, ce triple vainqueur du Mans n'a plus livré une bataille sérieuse.
Marcel Fässler est l'un des pilotes qui a été particulièrement touché par la pandémie du coronavirus. Depuis les 24 heures de Daytona, ce Suisse de 44 ans n'a plus disputé de course. Son employeur Corvette a réduit à néant son projet de remporter la victoire de sa catégorie au Mans. Les Américains se sont retirés en effet tôt de cette course classique des 24 heures et se sont concentrés sur les courses sur le continent nord-américain. Ce week-end, Fässler fera son retour, huit mois après son dernier combat sérieux.
Sa joie de retrouver son cockpit est grande. Interrogé à ce sujet par Auto Sport Suisse, Fässler admet certes également qu'il est un peu rouillé. «Heureusement, je suis allé aux États-Unis il y a deux semaines où j'ai pu passer encore un test.» Les automatismes semblent fonctionner. Fässler dit qu'il s'est vite senti à nouveau à l'aise dans la voiture. Il a aussi retrouvé rapidement le bon rythme. «Mais on ne que retrouver dans la course le feeling du bon comportement à adopter sur la piste. On verra alors si cela fonctionne. Mais je pense que j'ai suffisamment de routine pour pouvoir le gérer.»
Fässler, qui partagera ce week-end la Corvette C8.R #4 avec Tommy Milner et Oliver Gavin, n'a jamais gagné Road Atlanta. Les chances d'une première victoire sont bonnes. L'outil de travail de Fässler a été développé avec succès depuis Daytona. «Corvette a amélioré la voiture étape par étape et a remporté six des sept dernières courses. Il semble que nous soyons très compétitifs et que nous puissions nous battre pour la victoire avec de bonnes chances. Mais en attendant, il y a encore du travail sur la planche.»
Les adversaires de Fässler dans la catégorie GT Le Mans sont principalement Antonio Garcia, Jordan Taylor et le vainqueur du Nürburgring Nicky Catsburg qui piloteront une voiture identique. Il y a une semaine à peine, Garcia/Taylor a remporté la course à Charlotte. Mais BMW et Porsche voudront aussi avoir leur mot à dire à Road Atlanta.
L'état émotionnel des pilotes suisses qui ont participé ce week-end à des compétitions internationales n'aurait pas pu être plus différent. Ils ont connu de la joie et de la fierté, mais aussi de la colère et de la frustration.
Il y a quelques années, on aurait certainement «fêté» une troisième et une neuvième place de Nico Müller au DTM. Mais les exigences ont augmenté depuis. Après avoir été vice-champion en 2019, il est clair que ce pilote Berne a pour ambition d'être au sommet dans l’année du coronavirus 2020. Et depuis le début de la saison, il y parvient bel et bien. Mais à Zolder, lors de la troisième et dernière course, le leader du classement général a connu des déboires. Lors de la première course, Müller a encore réussi à raisonnablement limiter les dégâts en remportant la troisième place, bien que ses deux adversaires dans la lutte pour le titre, Robin Frijns et René Rast, l'aient devancé.
Lors de la deuxième course, dimanche, Müller a en revanche dû se contenter de la neuvième place. Ce pire résultat de la saison s'explique par une phase de safety car, déclenchée par Frijns, le collègue de Müller dans l'équipe, phase qui est survenue «au moment le plus stupide» pour Nico et qui a fortement irrité le pilote de l'ABT: «Il existe une règle non écrite selon laquelle, en cas de risque de safety car, tous les pilotes du groupe ont la possibilité de venir aux stands, afin que cela reste équitable et que personne ne bénéficie d’un avantage», explique Müller en faisant référence à l'accident de Loïc Duval lors de la course de samedi sur le Nürburgring. «Mais cette fois-ci, on a pris une décision différente, ce qui est incompréhensible à mes yeux. Deux situations identiques doivent à mon avis être traitées de manière identique. De telles décisions impactent le championnat.»
Avec la nouvelle victoire de Rast, l'avance de Müller se réduit à 10 points. A quatre courses avant la fin de la saison (Zolder et Hockenheim), la situation se corse pour Müller. Fabio Scherer est en revanche ravi. Le deuxième pilote suisse du groupe a profité de la phase de safety car pour marquer ses premiers points DTM en remportant une cinquième place performante. «J'aurais même pu finir quatrième», dit Scherer. «J'ai été proche de Timo Glock à plusieurs reprises. Mais je ne voulais pas prendre de risque. L'important, c'est que j'ai enfin trouvé le moyen de marquer des points.»
Les pilotes suisses ont également fêté de manière exubérante des triomphes dans des contrées nettement plus chaudes en Sicile. À Enna, sur un circuit ancien style semblable à celui de Zolder, Miklas Born a été célébré comme le nouveau champion de TCR/TCE et de TCE junior dans les 24h Series. Le Bâlois a remporté la Coppa Florio, une course de plus de 12 heures, dans l’équipe Autorama aux côtés de Fabian Danz et de l'Autrichien Constantin Kletzer, et il est donc déjà certain de remporter le titre de champion avant la finale à Zandvoort (13-14 novembre).
Les Suisses ont également eu des occasions de jubiler à Barcelone. Lors de la Sprint Cup dans le cadre du GT World Challenge, Emil Frey Racing a fêté samedi une double victoire avec ses Lamborghinis. Le duo Giacomo Altoè/Albert Costa a gagné devant Mikael Grenier/Ricardo Feller. Le pilote argovien Feller est également monté sur le podium lors de la troisième course. C’est une fois de plus le duo Raffaele Marciello(Mercedes AMG) qui est monté sur la marche la plus haute du podium. Le titre a été attribué au duo belge WRT Weerts/Vanthoor.
La meilleure équipe suisse à Monza à l'ELMS a été Cool Racing. Antonin Borga, Alexandre Coigny et Nicolas Lapierre ont pris la 5e place dans le groupe très compétitif de la LMP2. Jontahan Hirschi a terminé à la 7e place et Simon Trummer à la onzième place. Dans la LM GTE, l’équipe Ferrari de Kessel Racing du Tessin a remporté la victoire. La pilote soleuroise Rahel Freya pris la 3e place pendant les quatre heures de course avec une voiture identique.
La fraction suisse du rallye a également donné des nouvelles positives ce week-end. Michaël Burri et son copilote Anderson Levratti ont remporté leur première victoire en F2000 sur une Citroën Saxo au Rallye Centre Alsace. Et Christian Blanchard a remporté le Rallye Régional des Bauges avec sa copilote Jenny Gassmann sur une Ford Escort RS 1800 dans la classe des véhicules historique VHC.
La finale de l'autobau Championnat Suisse de Karting s'approche.
La clôture des inscriptions (sous: www.go4race.ch) pour la quatrième et dernière manche les 07/08.11.2020 à 7 Laghi (ITA) est au 28.10.2020, 24h00.
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2020 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Après une pause de trois semaines, le DTM reprendra ce week-end avec deux doubles épreuves à Zolder en Belgique. Les positions de départ des deux pilotes suisses Nico Müller et Fabio Scherer ne pourraient être plus différentes.
Les positions de départ de Nico Müller (28 ans) et Fabio Scherer (21 ans) ne pourraient guère être plus différentes. L'un participera aux trois courses restantes du championnat DTM pour remporter le titre alors que l'autre se battra pour la reconnaissance et les premiers points dans la meilleure série des voitures de tourisme d’Europe. Tous deux mériteraient assurément d'atteindre leurs objectifs. Après tout, leur travail acharné devrait finir par porter ses fruits. Mais tous deux sont confrontés à une épreuve difficile.
Dans le cas de Nico Müller, on pourrait dire, dans l'optique suisse, qu'il a déjà accompli plus que n’importe quel autre Suisse dans le DTM. Mais ceux qui connaissent Nico savent qu'après la deuxième place de l'année dernière, il ambitionne maintenant d’atteindre le sommet. Cette saison, il semble avoir maîtrisé celui qui a régné en seigneur et maitre dans cette discipline au cours des trois dernières années: René Rast. Ce pilote bernois doit craindre la concurrence dans ses propres rangs. Cette année, son coéquipier de l'ABT, Robin Frijns a passé un cap. Bien que le score soit de 5:3 pour Müller au niveau des victoires, Frijns a progressé depuis Assen. Ce véloce pilote néerlandais a remporté trois courses, a terminé deux fois deuxième et une fois cinquième. Au cours de la même période, Müller a «seulement» pris deux premières, deux troisièmes et deux cinquièmes places. «Je suis certain que Robin est l'un des pilotes de course les plus talentueux de la planète», déclare Müller. «Et je suis fier à chaque fois que je le bats.»
À six courses de la fin (4x Zolder, 2x Hockenheim), Müller est actuellement en tête avec 18 points. Mais Müller, qui est en tête cette année depuis la première course, sait parfaitement qu'il ne peut pas pour autant se reposer sur ses lauriers. Une course comme celle du Nürburgring, où Müller a été freiné par un capteur défectueux, pourrait lui être fatale.
Par son comportement actuel, Müller se montre également plus mature lors de sa septième saison de DTM. Le pilote à la tignasse blonde qui a autrefois gagné ses galons chez Jenzer ne se voit pas dans le rôle du favori. «Pour moi, Rast (47 points de retard) reste en tant que champion en titre celui qu'il faut battre», constate Müller, lui attribuant ainsi habilement ce rôle.
Fabio Scherer ne peut actuellement que rêver de victoires ou même de podiums. Dans l'équipe privée du WRT, le Lucernois cherche toujours désespérément à décrocher son premier point en DTM. Au Lausitz, il a manqué la 10e place de 0,25 seconde. Au Nürburgring, il a cherché à récolter des points lorsqu'un concurrent l'a éjecté de la piste en le dépassant. «C'était particulièrement fâcheux», constate Scherer. «J'ai commencé dans le top 10 pour la première fois et je m'en sortais bien. Mais que voulez-vous, c'est la nature des courses. Tôt ou tard, la chance finira bien par me sourire.»
La «malchance» de Scherer est en quelque sorte constante. Depuis qu'il a pris pied dans le sport automobile (2016), il a piloté pour une équipe différente chaque année et généralement dans un championnat différent. «Je me sens un peu comme en 2018 en Formule 3 Euroseries quand je faisais la course pour Motopark», dit Scherer. Même à ce moment-là, je me sentais à l'aise dans l'équipe, je commençais à prendre mes marques, mais je savais déjà que le championnat n'existerait pas sous cette forme l'année suivante. La même chose lui arrive maintenant au DTM. Même s'il y aura de nouveau un DTM en 2021 (avec des voitures GT3), Scherer sait déjà, quels que soient ses projets, qu'il devra s'adapter à une nouvelle voiture et à une nouvelle série l'année prochaine.
La question de savoir si Müller et Scherer se retrouveront au DTM en 2021 est encore ouverte. M. Müller a indiqué qu'il était intéressé par le nouveau DTM. Il en va de même pour Scherer. Mais tous deux sont unanimes à dire: «Il est encore trop tôt pour poser des jalons.» Pour l'instant, ils mettent l'accent sur les courses finales et la réalisation de leurs deux objectifs complètement différents.
Lors de la troisième course du Championnat suisse de karting autobau, les conditions météorologiques changeantes ont été déterminantes. Savio Moccia a été le seul pilote à ne pas se laisser décourager par ces conditions difficiles. Comme l'année précédente, le pilote bernois a remporté les trois courses de la catégorie X30.
Les conditions météorologiques capricieuses ont fait par moment de la troisième course du Championnat suisse de karting autobau à Mirecourt, en France, une véritable loterie. Mais un seul pilote n'a pas semblé être découragé par cette situation: Savio Moccia. Comme l'année précédente, ce pilote de Lyss a remporté les trois manches du X30 Challenge Switzerland et s'est créé la meilleure position de départ avant la finale à 7 Laghi les 7/8 novembre. La finale de la saison dans un mois s'annonce très serrée dans toutes les catégories.
Dans la catégorie Super Mini, celle des pilotes les plus jeunes âgés de 8 à 12 ans, les trois pilotes qui ont également été les plus rapides à Mirecourt ont uni leurs forces au sommet. Tiziano Kuzhnini est toujours en tête avec 155 points. Cependant, le jeune pilote âgé de 11 ans d’Eich au lac de Sempach a écopé de zéro point au deuxième tour. «Ma chaîne a sauté», constate le pilote de l'équipe Spirit Racing. Dans la finale, Kuzhnini parti du départ de la position 6, a toutefois réussi à rétablir l'ordre. Avec sa première victoire en finale, il a défendu sa position de leader. Mais Kuzhnini ne pourra pas se reposer sur ses lauriers lors de la finale de la saison à 7 Laghi. Sergio Koch (six points de retard) et son coéquipier Matt Corbi (douze points de retard), qui a fêté sa première victoire en France devant la talentueuse Chiara Bättig, le talonnent de près.
La position de départ dans la catégorie OK Junior n'est pas moins excitante. Le champion de l'année passée, Elia Sperandio, a rattrapé son retard sur la leader, Ekaterina Lüscher, en remportant deux victoires. Au total, le jeune Saint-Gallois a marqué 19 points. Dans la deuxième manche, il a dû se contenter de la deuxième place. «J'ai cassé le câble d’accélérateur dans le dernier tour», explique Sperandio, qui, dans la semaine précédant Mirecourt, a été autorisé à prendre place pour la première fois de sa carrière dans une voiture de Formule 4 de Jenzer Motorsport. Lüscher a eu du mal à régler correctement sa voiture dans les courses de qualification. «Jusqu'à la finale (2e place), nous n'avons pas trouvé le bon réglage», explique le pilote argovien. Néanmoins, Lüscher en a tiré une conclusion positive: «Par des conditions météo pareilles, on apprend non seulement à mieux connaître le châssis, mais en tant que pilote, on doit aussi toujours s'adapter à de nouvelles conditions.» Pour le troisième au classement, Dario Cabanelas, les choses n'ont pas été aussi roses à Mirecourt qu'elles ne l'avaient été à Wohlen. Avec une troisième et deux quatrièmes places, l'écart avec Lüscher est passé à 36 points et de plus, Cabanelas est talonné par Lyon Mathur de Samenstorf (AG) qui, avec sa première victoire de la saison, a réduit son écart à 19 points.
Les OK Seniors peuvent également s'attendre à une finale de saison passionnante. Après trois des quatre manifestations de cette saison, les cinq premiers ne sont séparés que de 33 points. En l'absence du précédent leader général Patrick Näscher, Nathan Neuhaus aurait en principe dû faire un grand pas vers le titre après sa performance à Wohlen. Mais des collisions pendant les courses de qualification ont laissé systématiquement ce pilote de Delsberg sur le carreau. En finale, il est passé de la place 12 au tout premier rang. Mais une pénalité de cinq secondes due à une fixation irrégulière du spoiler l'a finalement renvoyé à la deuxième place. La victoire est donc allée à Alessio Fagone, qui dès le premier tour de qualification, a attiré l'attention sur lui en terminant deuxième. «Les deux zéros dans les manches de qualification ont été très frustrants», a déclaré Neuhaus, qui figure maintenant tout en haut du classement avec 133 points – quatre points devant Fagone et 14 points devant Mattia Banella.
Le groupe des KZ2 n'a comporté que cinq pilotes. Mais cela n'a pas nui ni à la course ni au suspense. Après qu'André Reinhard ait été en tête de la première course de qualification, c'est le leader du classement général, Nicolas Rohrbasser, qui a triomphé dans la deuxième course de qualification. En finale, Rohrbasser aurait bien aimé prolonger son avance, mais cette fois-ci, Marco Bellanca l'en a empêché. Le pilote tessinois avec le #156 a montré une forte performance dans des conditions météo froides et humides et a dépassé ses concurrents de près d'une demi-minute! «La finale sur piste mouillée avec des pneus slick a été très exigeante. Mais j’ai tiré le maximum de ces conditions difficiles et j'en suis très heureux.» Rohrbasser, qui mène le championnat avec 20 points d'avance sur Reinhard, n'a pas été entièrement satisfait de sa performance à Mirecourt. «Dans la première manche, j'ai dérapé comme un débutant», dit Rohrbasser. «En finale, j'ai été super rapide tant que la piste a été sèche. Mais quand il a commencé à pleuvoir, la pression de nos pneus a été bien trop faible.» Reinhard, qui comme Rohrbasser, a été autrefois champion du KZ2, a dû lui aussi faire face à ces conditions difficiles. «Je n'ai pas seulement eu une pression de pneus trop faible dans les courses 2 et 3», a déclaré ce self-made-man de Berne, «mais j'ai aussi opté pour le mauvais type de pneus pour la finale.»
Il reste donc le X30 Challenge Suisse – soit la catégorie dans laquelle une décision préliminaire a été déjà prise. Avec trois victoires et les points supplémentaires pour le tour le plus rapide en finale, Savio Moccia a clairement fait comprendre à ses adversaires qu'il ne pourra être rattrapé à 7 Laghi que si la technique lui joue des tours. Une avance de 37 points ne lui garantit certes pas encore de remporter le titre, mais le champion de l'année dernière est en forme impressionnante, même s'il considère de n’avoir une fois de plus pas fait une qualification parfaite (P4). «En revanche, la vitesse a été bonne sur piste sèche lors des tours de qualification 1 et 2», constate Moccia. «Et même sous la pluie, tout s'est déroulé comme prévu.» Les derniers adversaires de Moccia dans la lutte pour la couronne X30 2020 sont Yoshindo Baumgartner (deuxième de la course finale) et Danny Buntschu (deuxième dans chacune des manches de qualification).
L’ADAC GT Masters est de plus en plus dominé par les pilotes suisses. Lors de la course du Sachsenring, il y a eu trois vainqueurs!!! Et avec Niederhauser, un Suisse est toujours en tête.
L'ADAC GT Masters s’apparentait à une manche du championnat suisse ce week-end. Avec trois vainqueurs de course, Philipp Frommenwiler, Jeffrey Schmidt et Julien Apothéloz (en GT4), les Suisses ont enchaîné avec éclat les victoires au Sachsenring. Et cela ne s'est pas arrêté là: avec une nouvelle place sur le podium, le leader du classement général, Patric Niederhauser, a réussi à défendre avec brio sa place de leader.
Frommenwiler et son coéquipier Marvin Dienst (Mercedes AMG) ont posé le premier jalon de ce week-end performant du Swiss GT Masters en s’adjugeant la pole position samedi. Dans la course, ce duo a également performé. Dienst a passé le relais à son copilote avec une avance de cinq secondes, ce qui a permis à Frommewiler de franchir aisément la ligne d'arrivée après le changement de pilote. C'était la première victoire du pilote thurgovien dans le GT Masters. En 2013, il est déjà monté trois fois sur le podium lors de sa première saison. «J'ai vraiment apprécié les derniers tours», a déclaré Frommenwiler. «Nous n'avons pas eu un début de saison facile, mais nous sommes maintenant de nouveau sur la voie du succès. Marvin a déjà fait un excellent travail avec la pole position lors des qualifications et l'équipe nous a offert une voiture sensationnelle pour la course. La victoire d'aujourd'hui nous permet de compenser certains week-ends qui ne se sont pas trop bien passés.»
Pour Jeffrey Schmidt, qui a gagné dimanche avec son coéquipier Markus Pommer, il s'agissait de la deuxième victoire du GT Masters (après celle à Most en 2018). Fait piquant: sur leur Corvette C7, le duo Schmidt/Pommer n’a pas réussi à mener sur un seul mètre de la course. Il a bénéficié d'une pénalité de 30 secondes imposée aux leaders Perera/Balboa. Néanmoins, Schmidt a été ravi. «Un grand résultat, qui est bien sûr d'autant plus merveilleux que nous avons eu une saison difficile jusqu'à présent. Dès les qualifications, tout a joué en notre faveur, nous avons pu réaliser un bon tour et nous assurer une des premières places sur la grille. Notre Corvette a eu un excellent contact sur la piste, ce qui explique sans doute cette bonne performance, tant pendant les qualifications que plus tard en course.»
Grâce à la 3e place de Niederhauser (Audi R8) dimanche, le leader du classement général de l'ADAC GT Masters est monté lui aussi sur le podium. «Pendant la course, nous n'avons pas eu le rythme que nous aurions souhaité», a déclaré Niederhauser. «Et en définitive, nous avons sans doute profité un peu de la malchance des autres. Dans l'ensemble, nous envisageons positivement les prochaines courses et la suite du championnat. Si nous continuons à travailler comme nous l'avons fait jusqu'à présent, j'espère que nous serons compétitifs sur chacune des pistes suivantes.»
Niederhauser mène le championnat avec neuf points d'avance. Leurs victoires ont permis à Schmidt et Frommenwiler de progresser aux 10e et 11e places.
Julien Apothéloz est également toujours en tête. Le jeune Zurichois a fêté sa deuxième victoire dans la sixième course de la GT4 Allemagne. Apothéloz et son coéquipier Luca Trefz ont dix points d'avance sur le duo autrichien Kofler/Janits à la mi-temps de la saison.
À Mugello, on a pu célébrer un autre pilote suisse monté sur le podium. Le Roumain Filip Ugran a marqué des points importants pour Jenzer Motorsport en terminant troisième dans la première course. Jasin Ferati est en revanche resté les mains vides en se classant aux places 22, 15 et 20. Axel Gnos a quant à lui fait mieux en terminant huitième lors de la deuxième manche.
L'année dernière encore, Andy Feigenwinter a été fêté en tant que champion suisse des voitures de tourisme. En raison du coronavirus, il participe cette année sporadiquement à la Porsche Sports Cup Suisse, mais cela avec succès.
Il a acheté la Porsche 997 GT3 R à la fin de l'année dernière. Avec elle, il voulait participer au Championnat de la montagne de cette année. Mais à cause du coronavirus, ce projet a avorté et c'est à leur grand regret qu'Andy Feigenwinter et tous ses collègues effectuant des courses de côte ont dû se passer de Reitnau, Gurnigel & Co. cette année.
Mais le besoin rend inventif. Ou: si vous êtes frustré de ne pas pouvoir appuyer sur la pédale des gaz, il existe encore d'autres moyens de poursuivre votre hobby. Feigenwinter a précisément ressenti cette frustration. En juillet, il a participé pour la première fois à la Porsche Sports Cup Suisse à Hockenheim dans sa Porsche. «En fait, je voulais juste m'y entraîner et me familiariser avec la voiture», explique le Bâlois. «Mais ensuite, les choses se sont tellement bien passées que j'ai décidé d'emblée de participer à la course.»
A ce moment déjà, il était inconcevable que Feigenwinter se retire de cette seule course en 2020. Le spécialiste sanitaire de 53 ans est un maniaque de la course. Et la Porsche, autrefois conduite par l'Allemand Christian Engelhart dans l'ADAC GT Masters, a besoin de bouger... C'est pourquoi Feigenwinter s'est inscrit aux courses du Mugello avec Jürg Aeberhard dans le cadre du PSCS. C'est là que la Formule 1 a eu lieu à la mi-septembre.
Feigenwinter, qui a conduit l'année dernière une Lotus Exige du garage West à Saint-Gall de victoire en victoire dans la catégorie des voitures de tourisme, a eu fort à faire lors des séances d'entraînement. «Je n'ai eu qu'un tour sec en qualification», a déclaré l'ancien champion d'Europe des prototypes. Dans ce tour, il est arrivé à moins d'une seconde de son coéquipier expérimenté. «Compte tenu du fait que je n'avais pas eu l'occasion de conduire la voiture très souvent, ce résultat m'a satisfait.»
Dans la course individuelle, Feigenwinter a terminé quatrième au scratch. En tant que deuxième meilleur pilote R, il avait 12 secondes de retard sur le vainqueur. Dans la course d'endurance, la Porsche de Feigenwinter s'est élancée de la première ligne de la grille de départ. L'équipe avait misé sur les pneus stick. «Alors que presque tout le monde ait pris le départ avec des pneus pluie, nous avons pris un risque sur les slicks», dit Feigenwinter.
Un poker qui a payé. La 997 GT3 R blanc-jaune-noir est certes retombée à la 20e place au début. Mais lorsque la compétition s'est tournée vers les stands, Feigenwinter a été en tête. «Le fait qu'elle n'ait finalement atteint que la deuxième place et la victoire dans la Classe R est certes fâcheux», dit Feigenwinter. Mais en définitive, il a été malgré tout heureux. «En raison des nombreux tours dans un groupe de 50 voitures, vous perdez rapidement de vue la position dans laquelle vous roulez», déclare Feigenwinter. «Au moment où j'ai été dépassé, j'ai bien cru avoir perdu une place sur le podium. Mais il s'est avéré que j'étais toujours deuxième.»
La façon dont 2021 se déroulera pour Feigenwinter et sa Porsche de 500 ch qu'il a préparée chez ANT Performance à Tafers dépend de nombreux facteurs. Pour l'oiseau de paradis de Reinach, le plaisir a priorité. «Nous espérons que l'année prochaine, nous aurons à nouveau une saison normale», dit Feigenwinter. «Parce que s'il y a une chose qui m'a manqué en 2020, ce sont bel et bien les courses de côte et l'ambiance qui y règne.»
Le week-end prochain, la France donnera l'hospitalité au Championnat suisse de karting autobau à Mirecourt pour la troisième et avant-dernière course. 55 conducteurs y prendront le départ.
Le Championnat suisse de karting autobau entre dans une phase décisive. Le dimanche 4 octobre, la troisième course de cette saison aura lieu à Mirecourt, en France (près d'Epinal). Comme d'habitude, cinq catégories différentes figurent au programme. Comme aucun pilote n'a jusqu'ici réussi à s'imposer dans une catégorie, l'issue des courses est attendue avec impatience. En vue de la finale à 7 Laghi les 7/8 novembre, une décision préliminaire pourrait encore intervenir dans l'une ou l'autre catégorie.
Après deux courses, Ekaterina Lüscher (OK Junior) et Nicolas Rohrbasser (KZ2) ont la plus grande avance dans le championnat. Tous deux ont une avance de 24 points sur le prochain concurrent direct. Rohrbasser, déjà champion dans la catégorie des karts avec boîte de vitesse en 2017, a quatre victoires à son actif. Lüscher en a trois. Mais tous deux attaqueront encore pleinement à Mirecourt. «Pour moi, la position dans le championnat n'est pas importante», dit Rohrbasser. «Je me donne toujours à 100 %.» Et sa position de championne n’empêchera pas non plus la rapide Ekaterina de défendre avec acharnement son titre. «Je me bats toujours pour la victoire», déclare la native d'Argovie, qui n'a pas remporté de victoire à Wohlen et a dû suivre Elia Sperandio et Dario Cabanelas, ses rivaux dans la course pour remporter le titre.
Pour Lüscher et les 54 pilotes restants, les courses de Mirecourt se mueront le cas échéant quelque peu en loterie. Les prévisions météorologiques pour le samedi (séances d'entraînement) et le dimanche (courses) sont en effet mitigées. «Ce ne sera pas facile», prédit Lüscher. «Quand le vent, la pluie et le soleil se relaient, il faut s’attendre à tout.» Rohrbasser, qui pour la première fois cette année n'a que quatre adversaires dans sa catégorie, le sait lui aussi. «C'est dommage. Parce que le championnat est vraiment bon. Nous roulons sur des pistes variées et les pneus sont absolument excellents.» Comme à Wohlen, les principaux adversaires de Rohrbasser sont l'ancien champion suisse André Reinhard («Je veux toujours gagner») et le Tessinois Marco Bellanca, qui a remporté la finale lors de l'ouverture à 7 Laghi.
Savio Moccia prendra le départ dans la catégorie X30 Challenge Suisse ce week-end avec une avance de 22 points. Ce pilote de Lyss est le champion en titre et n'est que trop impatient de défendre son titre. Mais la concurrence dans la catégorie X30 est féroce. On l'a déjà vu à Wohlen, où Moccia a dû remonter le peloton par l'arrière dans les trois courses après une séance de qualification ratée. «La qualification est mon point faible cette année», déclare Moccia. «C'est pourquoi il n'y a qu'une seule chose à faire pour moi: donner plein gaz! Mais j'attends avec impatience les courses de Mirecourt. La piste semble me convenir. L'année dernière, j'y ai obtenu le maximum de 75 points. Mais lors de la course en France, Moccia devra garder un œil sur deux adversaires: Yoshindo Baumgartner (deuxième au classement général) et Danny Bunchu (troisième au classement général). Baumgartner a terminé deuxième à 7 Laghi dans toutes les courses. Buntschu a remporté les courses préalables à Wohlen et s'est assuré la deuxième place en finale.
Les Super Minis n'ont pas encore besoin de faire de savants calculs. Parmi les plus jeunes (8-12 ans), Tiziano Kuzhnini ne compte que sept points d'avance sur Sergio Koch, 15 sur Elia Epifanio et 16 sur Matt Corbi. Kuzhnini a été de loin le plus rapide à Wohlen et a remporté les deux manches. Il a également franchi la ligne d'arrivée en premier lors de la finale, mais a été disqualifié parce qu'il a fait appel à une aide non autorisée au pré-départ. «C'était embêtant, mais ce n'était pas ma faute, raison pour laquelle j'ai passé l'éponge sur cet incident il y a longtemps temps», dit Kuzhnini. Un coup d'œil aux résultats obtenus jusqu'à présent montre à quel point la situation est tendue chez les Minis 2020. Pas moins de sept pilotes sont montés sur le podium au cours des six manches jusqu'à présent. Outre Kuzhnini, Koch, Epifanio et Corbi, Hector Gehrling, Ben Ziegler et Enea Frey font également partie des jeunes pilotes sur le podium.
La position de départ dans la catégorie OK Senior, qui s'affrontera à Mirecourt avec 13 pilotes, sera également explosive. Ici, Patrick Näscher mène un point devant Nathan Neuhaus et 23 points devant Mattia Banella. Mais comme Näscher ne prendra pas le départ à Mirecourt, ce qui fait soudainement de Neuhaus, débutant chez les OK Senior, le pilote à poursuivre. Il reste à voir comment il va gérer cette situation. Mais le jeune pilote de Delsberg a déjà prouvé de quoi il est capable lors des premières courses à 7 Laghi et à Wohlen. Trois victoires sur six courses ne laissent aucun doute sur le fait que Neuhaus, qui l'année dernière conduisait encore en X30, pourrait bien s'emparer du titre dans la course des seniors dès maintenant. Il faudra également garder un œil sur Alessio Fagone (Champion dans la catégorie OK Junior 2018) et Dominik Weibel. Ce dernier aurait pu remporter le titre à Wohlen. Mais ce pilote de Frauenfeld a déclaré forfait à deux tours de la fin de la course, alors qu'il était en tête.
A propos de la piste: La piste de Mirecourt, à une heure de route au sud de Nancy, est considérée comme techniquement difficile et offrant de nombreuses possibilités de dépassement. Avec une longueur de 1267 mètres, c'est la piste la plus longue du calendrier du Championnat suisse de karting autobau de cette année. Une longue ligne droite est suivie d'un «infield» varié avec des virages très étroits mais aussi longs.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau à l'adresse https://motorsport.ch/de/kartsport. Le chronométrage et le live timing seront pris en charge à Wohlen comme la dernière fois par www.savoiechrono.com
NOTE IMPORTANTE: En raison de coronavirus, la troisième course du Championnat suisse de karting autobau aura également lieu à huis clos. Les personnes accompagnantes devront être inscrites par les pilotes le samedi au contrôle administratif au moyen d'un formulaire (cf. téléchargement). Sur le terrain, tous les participants sont tenus de porter des masques sur place.
Horaire
Dimanche 4 octobre
08.00-09.02 heures, Entraînement officiel
09.10-09.52 heures, essais chronométrés de 6 minutes par catégorie
10.00-11.40 heures, courses et/ou heats
11.40-13.00 heures, pause déjeuner
13.00-16.45 heures, finales et/ou heats
Cérémonie officielle de remise des prix: directement après la course finale de chaque catégorie
La quatrième manche de la Porsche Sports Cup Suisse à Mugello en Italie a comporté non seulement des courses spectaculaires, mais aussi des vainqueurs inattendus. Le suspens du Championnat restera donc entier jusqu’à la dernière course.
À Mugello, la course de sprint de la GT3 Cup dans le cadre de la Porsche Sport Cup Suisse a été spectaculaire et s’est terminée par la victoire de Gregor Burkard. Ce dernier a profité au dernier tour de la situation confuse qui régnait à la fin d’une phase jaune pour franchir la ligne d’arrivée le premier. «J’ai connu une période turbulente et ne m’attendais pas du tout à terminer à la fin sur la marche la plus haute du podium», constate Burkard. «Parmi les pilotes juniors, j’ai été en parfaite compagnie et au début, j’ai dû constamment me battre contre les tentatives de dépassement d’Alexander Fach. Le dernier tour a été quelque peu chaotique et j’ai eu bien de la chance de remporter la victoire.» La deuxième place a été remportée par José Teixeira, le frère aîné d’Antonio. Le troisième rang est allé à Dominik Fischli.
Dans la course d’endurance, Antonio Teixeira a pris sa revanche pour compenser la victoire manquée dans la course de sprint. Ce pilote de 18 ans avait acquis la pole position au classement de la GT3 Cup et su profiter de cet avantage au départ pour prendre d’emblée la tête de sa catégorie et pour remporter après 31 tours la victoire finale. Derrière Teixeira, Fischli et Burkard ont occupé les places d’honneur. Après une élimination dans la course de sprint, le premier du classement Fach a encore remporté la quatrième place. On ne saura donc que dans trois semaines lors de la finale saisonnière à Misano des 16/17 octobre qui va être consacré champion.
Dans la catégorie GT4 Clubsport, l’Italien Francesco Fenici a une fois de plus performé: il a remporté la victoire dans les deux courses. Dans la course d’endurance, le Romain a toutefois dû affronter tout le groupe des concurrents avec des pneus slick sans profil sur une piste en train de sécher. Au classement final de cette piste d’endurance de 100 miles, c’est le duo Jan Klingelnberg/Dino Zamparelli sur sa Porsche 911 GT3 Cup de la catégorie Open GT qui vient en tête. La deuxième place a été remportée par le duo Andy Feigenwinter/Jürg Aeberhard sur une Porsche 997 GT3 R.
Vous trouverez tous les résultats de Mugello sous le lien suivant.
Les pilotes suisses actifs sur la scène internationale ont obtenu des succès variables ce week-end. L'équipe Emil Frey Racing a célébré sa première victoire de la saison à Zandvoort. Tout comme Yannick Mettler à Monza lors du GT Open.
La mission de Nico Müller a été claire: le leader du classement général du DTM visait sa deuxième victoire après 2015 aux 24 heures du Nürburgring, la course la plus importante de ce week-end. Mais il lui a fallu déchanter. L'Audi numéro 1 de l'équipe Audi Sport Team a dû se contenter de la cinquième place après 85 tours. Müller était donc le meilleur pilote suisse. «Nous avons tout donné, avec de nombreux tours en tête de course, mais une pénalité stupide pour avoir enfreint les règles de la voie des stands, un dérapage sur une flaque d'huile et une crevaison ont ruiné nos chances», déclare Müller.
Le deuxième meilleur pilote suisse derrière Müller a été Philip Ellis. Le fils d'une Allemande et d'un Gallois, qui a grandi à Zoug, a terminé 9ème dans une Mercedes AMG GT3. C'est avec une 16e place et une place dans la classe Pro-AM que Patric Niederhauser a terminé la traditionnelle course, qui s'est accompagnée d'une météo capricieuse et d'une pause nocturne de près de neuf heures (!). «La course nous a mis à rude épreuve», a constaté Niederhauser. «Les conditions sans cesse changeantes ont rendu la tâche très difficile.»
Parmi les pilotes suisses qui ont eu une collision ou sont tombés loin derrière sur la piste mouillée, on trouve Raffaele Marciello, Manuel Metzger ainsi queJonathan Hirschi, qui dans la Ferrari 488 GT3 d'Octane126 de Wallisellen (ZH) a même mené la course au début, mais lui et son coéquipier Simon Trummer n'ont finalement pas été classés. La victoire générale dans l'Eifel est revenue à une équipe BMW pour la 20e fois.
Les sentiments ont également été mitigés à Zandvoort lors de la troisième manche de la GT World Challenge Sprint Cup (anciennement Blancpain Series). L'équipe Emil Frey Racing a été en pole position dans les deux courses (dans la deuxième course, ils ont même complètement occupé la première ligne de la grille). Mais la météo et une pénalité de temps les ont finalement empêchés de triompher sur toute la ligne. Néanmoins, l'équipe de Safenwil peut être fière. Grâce à Giacomo Altoè et Albert Costa, la première victoire de la saison est assurée. Pour Mikael Grenier/Norbert Siedler, la joie d'avoir remporté la deuxième place a été de courte durée. Après la course, une pénalité de 30 secondes due à un «unsafe release» a ramené le duo Lamborghini avec le n°14 en 10e position.
Yannick Mettler était très heureux ce week-end. Le Lucernois a remporté sa première victoire au GT Open à Monza. Le pilote Bentley a remporté la pole-position. Ce qui était déjà la moitié de la bataille. Dans la course, il a remis sa Continental GT3 noire en tête à son coéquipier Fabio Crestani. Et lui, il a amené la voiture en toute sécurité jusqu'à l'arrivée. Dans la deuxième course, Mettler a occupé P5. Au championnat, il est 7ème après quatre des six courses.
Louis Delétraz a vécu un week-end qu'il vaut mieux oublier rapidement. L'espoir suisse de la Formule 2 a qualifié le week-end à Sotchi (RUS) de «terrible». Lors de la première course, il a dû abandonner après une collision. La deuxième course a été interrompue après un grave accident après seulement cinq tours. Au championnat, Delétraz occupe la septième place, avec 69 points de retard sur le leader Mick Schumacher, avant la double finale à Bahreïn (28/29 novembre et 5/6 décembre).
Joshua Dufek se rapproche quant à lui de plus en plus de sa première victoire. Le «Genevois», qui roule sous licence suisse, a pris deux deuxièmes places lors du quatrième week-end de course de la Formule 4 espagnole. Dufek est à la 4e place du championnat, alors que cette fois-ci, Léna Bühler n'a pas marqué de points.
Nous allons encore aborder cette semaine séparément la quatrième manche de la Porsche Sports Cup Suisse à Mugello.
La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 12: La Lancia Delta S4 de Bruno Ianniello.
Personne ne peut rester insensible face au bruit émis par le 4-cylindres suralimenté tapi sous la croupe de la Lancia Delta S4, la voiture de Bruno Ianniello. Qui plus est lorsque le moulin hurle à la mort, tel un animal blessé. Cela dit, cette sonorité martiale, ils sont peu nombreux à l’entendre depuis un an. Et pour cause, les seuls à l’entendre sont les voisins de Ianniello: «Parfois, je croise certains piétons lorsque je sors lui décrasser les poumons le temps d’un tout petit tour. Je vous laisse imaginer la tête des personnes que je croise au bord de la route.»
Une preuve de plus que cet industriel de 60 ans est resté un gamin dans son for intérieur. Il y a 28 ans, lorsqu’il a découvert dans la bible italienne de l’automobile, Autosprint, la Lancia Delta S4 Stradale, soit la version de route de la S4, le coup de foudre est total: «A cette époque-là, je possédais déjà une Lancia 037, la devancière de la Delta. Je suis instantanément tombé amoureux de la Delta S4. Je ne prétends pas que c’est la plus belle auto du monde. C’est plutôt sa technique avec moteur central qui me fascine.» A tel point que, plus tard, alors propriétaire d’une Delta S4 Stradale, il se rend en pèlerinage en Italie, chez Augusto Cesare. Là-bas, l’homme découvre la version rallye de l’auto, soit l’une des redoutables et bestiales «Groupe B». «Les accélérations étaient démoniaques! A côté de ce monstre, ma Lancia était presque une ‹Deux Chevaux›.» Il n’en fallait pas plus pour que Ianniello en acquiert un exemplaire. Une voiture que l’homme va bricoler deux ans durant. L’objectif? Participer à des courses de côte
La carrière en compétition de «Bruno la Fusée», le surnom de Ianniello, a débuté modestement en 1993 avec une Fiat 128 lors de la «Wurst-und-Brot-Rennen» à Lignières. Après un baptême du feu en tant que spectateur à l’occasion de l’ultra rapide course de côte de St-Ursanne – Les Rangiers, la messe était dite pour le natif de Bâle. Avec sa Delta S4, il battrait tout et tout le monde à plate couture, s’était-il imaginé... avant de se retrouver dans le fossé. «Il m’a d’abord fallu apprendre à conduire et à maîtriser la voiture, raison pour laquelle j’ai disputé des slaloms et de petites courses sur circuit dans des zones industrielles en Italie.» Les années suivantes, en décrochant titres et records, Ianniello et sa Lancia n’ont pas manqué de faire parler d’eux, non seulement à l’occasion des courses de côte suisses, mais aussi à l’étranger. Entre 2003 et 2006, ils ont gagné à trois reprises la Coupe de Suisse de la Montagne puis, en 2008 et 2009, empoché les titres au Championnat de Suisse des Voitures de tourisme. «Ce furent nos meilleures années. En ce temps-là, nous avions terminé dans le top 10 de la grande majorité des courses de côte», se rappelle Ianniello. Aujourd’hui encore, dit-il, «ma Delta est, départ arrêté, l’une des voitures les plus rapides en côte et ce, sans contrôle de motricité, commande séquentielle et autres fioritures de ce genre.»
Pour Ianniello, d’encore meilleurs résultats auraient été possibles «mais l’argent m’a tout simplement manqué, pour des pneus plus performants ou encore pour engager des mécaniciens capables de mieux régler ma voiture par exemple.» Depuis les années 90, Ianniello n’a pratiquement pas modifié sa Lancia Delta S4 Groupe B: «Sur cette auto, toutes les pièces sont d’origine. J’ai uniquement remplacé les amortisseurs contre des pièces plus modernes de chez KW. Et encore, je l’ai fait pour des motifs de sécurité.»
Dans son entrepôt, Ianniello dispose de suffisamment de pièces détachées pour entretenir et réparer plusieurs fois sa voiture: «J’ai eu de la chance. Un collègue en avait tellement en stock que j’ai pu en remplir deux semi-remorques.» Au fil des ans, Bruno Ianniello a assemblé pas moins de quatre Lancia Delta S4, plus une cinquième qu’il entretient pour un client.
Au cours de toutes ces années, le Suisse a été victime de trois sorties de route. «Généralement, après un accident, on en vient à se demander si l’on veut préférer continuer à courir ou vivre tout simplement, admet-t-il. En ce qui me concerne, tant que mon coeur battra, je continuerai à courir. Plus pour m’amuser, car je n’ai plus aucune ambition. Eh oui, je suis moins rapide qu’autrefois, tout simplement parce que je vieillis et que je deviens plus raisonnable. ». Il n’empêche, pour continuer à gagner, lui et sa Lancia Delta S4 ont encore un atout dans leur manche: de nouveaux pneus Michelin. Compatibles avec le monstre de plus de 700 ch, ils devaient être testés cette année encore, mais la crise sanitaire a contraint le pilote à la patience. D’ici là, la Suisse pourra toujours sortir lui dégager les poumons.
LANCIA DELTA S4 Groupe B
Année de production: 1985
Carrosserie: Compacte, 3 portes
L x l x h mm: 3990 × 1880 × 1344
Empattement mm: 2440
Poids en ordre de marche kg: 950
Moteur (construction): Abarth 1970 cm3 turbo et compresseur
Puissance ch: 720 (700 Nm)
0-100 km/h sec: ± 1,9
Vitesse maximale km/h: 214
Châssis & trains roulants Amortisseur: KW
RA #35, 27 août 2020, auteur: Werner J. Haller, www.revueautomobile.ch
Ce week-end le Rallye du Tessin aurait dû être. Mais il a dû être annulé, tout comme le Rallye du Valais. Mais il existe des alternatives à l'étranger – l'une d'entre elles se déroule près de Mulhouse (F).
De nombreux pilotes de rallye suisses ont déjà été attirés cette année dans des pays étrangers proches de la frontière. Des rallyes s'y déroulent toujours – avec les mesures de protection habituelles. L'un d'entre eux, Joël Rappaz, participe ce week-end au Rallye du Val d'Ance en Haute-Loire au volant d'une Ford Fiesta R5.
Une autre occasion se présentera aux pilotes de rallye suisses le 24 octobre – avec la 47e édition du Rallye Plaine et Cimes, à 25 kilomètres au nord-ouest de Mulhouse (F). Ce rallye est un événement d'une journée (6h30 - 23h00) avec 148 kilomètres, dont 40 sur temps. Cinq étapes sont à l'ordre du jour, dont une étape nocturne.
De plus amples informations sur l'enregistrement (date limite d'inscription 12 octobre) et le règlement du COVID-19 sont disponibles sur la page d'internet www.rallye-plaine-et-cimes.fr. Des informations peuvent également être obtenues directement auprès du président du rallye, Marc Kessler: marc.k68@icloud.com
Sébastien Buemi (31 ans) a remporté les 24 heures du Mans ce week-end pour la troisième fois consécutive sur une Toyota. Cela le place au même niveau que Marcel Fässler (2011, 2012 et 2014) en termes de victoires. Auto Sport Suisse a eu un entretien avec le pilote d'Aigle.
Tu as maintenant remporté les 24 heures du Mans trois fois de suite. Félicitations! Seuls huit autres pilotes y sont parvenus avant toi: Tom Kristensen, Jacky Ickx, Marco Werner, Emanuele Pirro, Frank Biela, Henri Pescarolo, Olivier Gendebien et Woolf Barnato. Que ressens-tu lorsque tu vois figurer ton nom sur la même liste que ces pilotes?
Sébastien Buemi: C'est un sentiment merveilleux d'avoir gagné Le Mans trois fois de suite et de figurer sur une telle liste avec de si grands noms de la course. Mais je suis aussi désolé pour les pilotes de la voiture jumelle. Ils ont également fait un excellent travail, mais ont été ralentis par des problèmes techniques.
Quelle importance accordes-tu à cette victoire par rapport aux deux victoires précédentes?
La première victoire est toujours spéciale. Mais cette victoire de 2020 pèse certainement plus lourd qu'il y a un an car nous avons bénéficié d'une panne de moteur sur la Toyota #7 deux heures avant la fin de la course.
Avez-vous connu des moments critiques lors de la course cette année?
Oui, j'ai eu une crevaison au début. Cela a pris du temps. Ensuite, nous avons eu un problème de refroidissement des freins avant. Cela nous a obligés à nous arrêter aussi de nuit. Nous savions que si nous continuions comme ça, nous ne pourrions pas terminer la course. Nous avons également perdu du temps lors du changement de pilote de la voiture de sécurité. Mais cela n'a pas eu vraiment d'importance.
Quelle impression cela fait-il de courir sans fans?
Pendant la course, je ne l'ai pas beaucoup remarqué. Ensuite, les émotions des supporteurs ont naturellement manqué. Mais il importait que nous puissions conduire tout court.
De combien de temps as-tu besoin pour te rétablir?
Je dormais encore du dimanche au lundi au Mans. On est maintenant mercredi et je me sens bien. Je dirais donc que j'ai besoin de deux jours.
Pour remporter le titre du WEC, il te faudra remporter la victoire à Bahreïn. La deuxième place n'est pas suffisante si la voiture jumelle gagne. Qu'est-ce que cela signifie pour l'équipe?
Le règlement nous impose un handicap contre le n°7 à Bahreïn. Ce ne sera certainement pas facile. Comme il s'agit d'une course de 8 heures, le vainqueur obtiendra 38 points et le second seulement 27, ce qui signifie que si le numéro 7 gagne, le titre sera perdu. Notre avance n'est actuellement que de sept points. Mais si cela arrive, il faudra bien l'accepter. Les jeunes pilotes de l'autre Toyota ont également fait de bonnes courses cette année. Nous devons accepter cela sur la #8. Ce sera certainement une course légèrement différente au Bahreïn, car Rebellion n'en fera plus partie.
Comment vois-tu l'avenir du Championnat du monde d'endurance avec tous les projets d'hypercars?
J’en suis heureux. Dans deux semaines déjà, je serai assis dans une Toyota Hypercar pour la première fois. Le siège est déjà prêt et j'espère vivement que nous aurons plus d'adversaires à l'avenir. Peugeot s'est déjà inscrit. D'autres fabricants doivent encore suivre.
L’autorité du sport automobile internationale, la FIA, a présenté une nouvelle série de courses pour les jeunes, qui débutera en 2021 dans le cadre du championnat mondial de Rallycross.
Le boom des séries électriques se poursuit. En 2021, un autre sera ajouté: le championnat eRX2, une série de courses pour les jeunes dans le cadre du championnat mondial de Rallycross sous la bannière de la FIA.
Le RX2 «régulier» est une série junior de Rallycross – avec des courses de sprint sur terrain mixte. Le RX2 utilise des voitures de course standard – un concept que la FIA a maintenant adopté pour la série de courses électriques.
Les véhicules doivent être développés par le spécialiste espagnol de l'eMobilité, QEV Technologies, et utilisés selon le principe du «arrive-and-drive». Les voitures ont une traction intégrale, un châssis de type «spaceframe» et une batterie de 32 kWh qui produit 250 kW. Il est prévu que les véhicules eRX2 puissent rouler jusqu'à 25 minutes. Si tout se passe bien, le prototype sera présenté encore cette année.
Six événements européens sont prévus pour la saison des premières. Un calendrier n'a pas encore été publié.
Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sous ce lien.
Quel week-end extraordinairement réussi pour les pilotes suisses ! Sébastien Buemi gagne les 24h du Mans, Nico Müller triomphe en DTM au Nürburgring et Patric Niederhauser en ADAC GT Masters à Hockenheim !
«Sur nos monts, quand le soleil annonce un brillant réveil…» Même si l'hymne national suisse n'a pas retenti à chaque victoire, un tel week-end performant pour le sport automobile suisse restera certainement dans les annales et devrait être dûment célébré. Ce n'est certes pas la première fois que les pilotes suisses nous consolent avec leur succès des nombreuses courses qui ont été annulées en raison du coronavirus en 2020. Mais le week-end dernier a tout dépassé tous les espoirs.
Commençons par la troisième victoire au classement général de Sébastien Buemi aux 24 heures du Mans, ce qui hisse le pilote d'Aigle au même niveau que Marcel Fässler en termes de victoires dans la Sarthe. Buemi et ses deux coéquipiers Brendon Hartley et Kazuki Nakajima ont jeté les bases d'un nouveau succès lorsque la voiture identique en tête de course est tombée loin derrière à cause d’une avarie de turbo et a dû se contenter de la troisième place au final. La deuxième place est revenue à l'équipe de la Rebellion qui a pris le départ sous le drapeau suisse. Les «rebelles» ont dû céder la troisième place du podium peu avant la fin parce que Louis Delétraz, nouveau venu au Mans, est sorti de piste en raison de problèmes de freins et d'embrayage.
Les meilleurs Suisses en LMP2 ont été Antonin Borga et Alexandre Coigny. Les deux pilotes romands ont terminé 7e en deuxième ligue (11e au classement général). Juste derrière eux : Simon Trummer qui a vu le drapeau à damiers pour la première fois au Mans. Les autres classements suisses : Rahel Frey a terminé neuvième en LMGTE Am, Thomas Flohr a terminé dans la même classe au 13e rang. Pas arrivé au but: Jonathan Hirschi (LMP2).
Les pilotes suisses ont également brillé au Nürburgring. Après avoir remporté la 5e place de la course du samedi (la voiture du pilote bernois a été retournée par Jamie Green), Nico Müller a su riposter de manière adéquate dans la lutte pour la couronne du DTM lors du deuxième tour en remportant une victoire souveraine, la cinquième de cette année. L'avance de Müller sur son coéquipier Robin Frijns est de 18 points à trois épreuves de la fin. «Ce triomphe a été particulièrement réjouissant», déclare Müller. «C'était exactement ce dont j'avais besoin après la course ratée de samedi.»
À 230 kilomètres au sud-est du Nürburgring, un pilote suisse a également triomphé: Patric Niederhauser. Le Bernois a non seulement remporté sa première victoire de la saison lors de la troisième course des Masters ADAC GT à Hockenheim, mais avec son coéquipier Kelvin van der Linde, « Nidi » a occupé déjà la deuxième place la veille, prenant ainsi la tête du classement général avec son compagnon sud-africain. Rappelons ceci : bien qu'il reste encore quatre courses à disputer, aucun champion en titre n'a jusqu’ici pu défendre son titre. Niederhauser pourrait donc bien entrer dans les annales comme Buemi et Müller.
En dehors de Niederhauser, d'autres pilotes suisses ont également performé à Hockenheim. Simona De Silvestro a pris la 4e place de la première course avec Klaus Bachler (comme elle l'avait déjà fait au Nürburgring). Rolf Ineichen est même monté sur le podium dimanche avec son partenaire Mirko Bortolotti à la troisième place. Un exploit que Julien Apothéloz a également réussi. Après la première victoire au Nürburgring en GT4 Allemagne, le jeune pilote zurichois est également monté sur le podium au Hockenheimring. Au classement général, Apothéloz occupe la troisième place, en retard de 14 points.
Et cela ne s’arrête pas là : d’autres places de podium ont aussi été remportées par un autre pilote suisse ce week-end. En Formule 4 espagnole à Jerez, Joshua Dufeka terminé troisième dans deux des trois courses. Au classement général, il se situe à la quatrième place intermédiaire.
La clôture des inscriptions (sous: www.go4race.ch) pour la troisième course les 03/04.10.2020 à Mirecourt (FRA) est au 23.09.2020, 24h00.
Pour la région Grand-Est, dans laquelle Mirecourt se situe, il n’y a pas de quarantaine obligatoire pour le moment. Du point de vue des mesures de protection, rien ne s'oppose alors à la participation à cet événement.
La situation sera suivie de près et si quelque chose change à cet égard et que la course doit être annulée, les droits d'inscription seront remboursés dans leur intégralité.
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2020 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Nathan Neuhaus (16 ans) de Courtételle près de Delémont est passé cette saison de la catégorie X30 à celle des OK Seniors. Dès la première course, il y fait partie des leaders.
Celui qui gagne d’emblée des courses dans une nouvelle catégorie a généralement du talent et on a intérêt d’avoir à l’œil celui qui confirme cette performance le deuxième week-end de course et quitte même le terrain en tant que vainqueur final. Ou comme nous l'avons titré dans notre rubrique du magazine ASS: Nathan Neuhaus «is one to watch»!
A 16 ans, le Jurassien est, avec Mattia Banella et Alessio Fagone, l'un des plus jeunes pilotes de la catégorie OK Senior. Neuhaus n'a commencé qu'en 2016 avec le karting en salle. Il y a conduit pendant trois ans. En 2018, il est devenu champion suisse et a remporté en Allemagne sa classe, le groupe A. L'année dernière, Neuhaus est passé à la catégorie X30 – il a participé au Championnat suisse (12e au classement total) et à la Vega Trofeo (4e). Le plus grand triomphe de Neuhaus en 2019 est la qualification pour la finale de la IAME au Mans.
Cette saison, il est maintenant passé aux OK Seniors. A 7 Laghi, lors de la première manche du Championnat suisse de karting autobau, Neuhaus a non seulement placé sa Kosmic-Parilla en pole position comme s'il avait toujours roulé dans cette catégorie, mais il a également remporté la première manche préliminaire du premier coup. «Mais après, les choses se sont un peu compliquées», constate son père. Avec un score nul dans la deuxième manche et une 4e place en finale, Nathan n'a pas tout à fait pu répondre aux attentes suscitées par la victoire dans la course d'ouverture. Mais cela avait aussi ses avantages. Papa Yann pense que son fils – fort de cette expérience – a mieux supporté la pression qui s'est exercée récemment à Wohlen.
La forte performance de Wohlen (P5, P1, P1) a été quelque peu inattendue pour Neuhaus lui-même. «Après ma 11e place lors des qualifications, je ne m'attendais pas à gagner la finale», a déclaré Nathan. Mais par rapport à 7 Laghi, le réglage de la voiture a été à nouveau optimisé. En outre, les échanges entre le pilote et le mécanicien ont été excellents.
Mais il est évident que les bonnes performances de Neuhaus ne vont pas encore de soi. «La plus grande différence lors du passage de la catégorie X30 à celle des OK Senior, ce sont les pneus», explique le polymécanicien en formation. «L'année dernière, j'ai roulé avec des pneus Vega bleu. Maintenant avec des MG. C'est un changement assez important.»
D'ailleurs, Neuhaus ne vient pas d'une famille de pilotes de course. Papa Yann affirme que l'on n'avait rien à voir avec le sport automobile avant que Nathan ne commence à conduire des karts de location. C'est là qu'ils ont rencontré Nico Rohrbasser, qui a recommandé Neuhaus à l'équipe Spirit. Nathan semble se sentir très à l'aise dans l'équipe de Ken Allemann. À la mi-temps du championnat suisse de karting autobau, il occupe la deuxième place au classement général – à un point seulement de Patrick Näscher, le champion 2018, qu'il aimerait laisser derrière lui jusqu'à la finale en Italie le 8 novembre. On verra s'il y réussit. Au cours des deux premiers week-ends de course, Neuhaus a montré en tous les cas qu'il avait les moyens de remporter le titre de champion suisse chez les OK Seniors dès la première tentative.
Dès demain vendredi, les moteurs rugiront à nouveau sur le col de la Bernina. Grâce à un concept de protection et à un grand engagement du comité d'organisation, la septième édition de Bernina Gran Turismo peut avoir lieu.
Pendant longtemps, il a été incertain que Bernina Gran Turismo puisse avoir lieu cette année. Mais l'organisateur n'a pas reporté l'événement. Et donc, malgré Corona, la septième édition aura lieu ce week-end.
Pour les spectacteurs, l'exposition des véhicules participants débutera à 9h15 vendredi matin à St. Moritz. Les premiers entraînements auront ensuite lieu le samedi matin à partir de 7h40. Les courses 1 et 2 sont au programme à partir de 13h40. Les courses se poursuivront le dimanche matin (à nouveau à partir de 7h40). Le départ est à La Rösa. L'arrivée est l'hospice au sommet du col.
Parmi les 80 voitures participantes, il y a de nouveau quelques raretés. Au fait, Thomas Amweg, le vainquer d'Arosa, est également au départ.
De plus amples informations sont disponibles sur le lien suivant: www.bernina-granturismo.com
Après un weekend des courses intéressantes à Wohlen, la prochaine course de l’autobau Championnat Suisse de Kartinge s’approche déjà.
La clôture des inscriptions (sous: www.go4race.ch) pour la troisième course les 03/04.10.2020 à Mirecourt (FRA) est au 23.09.2020, 24h00.
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2020 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Le 3 septembre, Hans Rudolf Wittwer, un ancien grand du sport automobile suisse qui a célébré de nombreux succès, notamment en tant que propriétaire d'une écurie de course, est décédé. Wittwer a commencé – comme beaucoup d'autres – comme pilote de course. A partir de 1970, il a conduit une Minelli-Abarth, puis une Brabham F2, mais la force de Wittwer n'a pas forcément été la course elle-même. Il s'est plutôt fait un nom en tant qu'excellent mécanicien. Il a donc fondé la société Racing Motor Service (plus tard Wittwer Racing), qui engageait des voitures de course pour les clients et/ou s'occupait de leurs voitures. Parallèlement aux commandes de ses clients, Wittwer a été également importateur de marques de voitures de course anglaises telles que l’Argo, la Reynard ou la Tiga.
L'un de ses pilotes les plus célèbres était Herbert Müller qui, en 1977/78, a effectué plusieurs courses Interséries sur une March 75 S pour Wittwer Racing. Wittwer a ensuite fêté son grand succès au championnat suisse en 1980, lorsque la «Wittwer-March», qui a depuis été modifiée et s'appelle finalement la WMP 5, a remporté le titre chez les voitures de sport dans les mains de Max Welti. En 1984 et 1986, Wittwer Racing a de nouveau atteint le sommet. Cette fois, le pilote régulier Rolf Kuhn remporte la victoire chez les voitures de sport sur une Tiga Sports 2000.
Jürg Kaufmann, journaliste, photographe et membre de la CSN, se souvient: «J'étais responsable des sports chez Peugeot à l'époque et nous lui avons donné l'ordre d'engager une Peugeot 405 dans le championnat suisse des voitures de super tourisme.» Avec succès! Bernard Thuner a remporté le titre dès le premier coup, et Rolf Kuhn a fait de même en 1995. Et en 1997, Johnny Hauser a remporté le troisième titre STW pour Wittwer Racing sur une ancienne 405 d'usine. «Cette fois, cependant, sans le soutien de Peugeot Suisse», constate Kaufmann.
En 1999 et 2000, Wittwer Racing est de nouveau en tête du classement. Avec Daniel Hadorn, le propriétaire de l'écurie de course saint-galloise a remporté deux fois de suite la Coupe Mazda sur une MX-5. À l'époque où il travaillait pour Mazda, Wittwer a également développé des kits de tuning pour les voitures routières pour l'importateur, car l'activité de course rapportait de moins en moins. Cependant, sur le plan commercial et financier, cette expérience s'est soldée par un échec et un Wittwer frustré a dû finalement liquider sa société.
Wittwer a changé d'activité et a travaillé comme instructeur de plongée pendant quelques années, un passe-temps qu'il pratiquait depuis longtemps déjà.
Wittwer laisse derrière lui son épouse Annemarie, une fille et deux petits-enfants. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à sa famille, aux proches et aux amis du défunt. La cérémonie funéraire aura lieu le vendredi 18 septembre, à partir de 14 heures, dans l'église de Tübach.
La course de côte à Gurnigel aurait dû avoir lieu les 12 et 13 septembre. En raison de la pandémie de Corona, elle a été annulée. Désormais, la course traditionnelle se déroulera de manière virtuelle.
En raison de la pandémie en cours, la course de côte de Gurnigel (initialement prévue les 12 et 13 septembre) a dû être annulée. Maintenant, la course aura lieu de toute façon – au moins virtuellement. Elle se déroulera les 24 et 25 octobtre dans le parc de business de Langenthal, juste à côté de l'impressionnant musée des véhicules de l'hôtel Meilenstein.
Les participants doivent avoir au moins 15 ans, n'ont pas besoin de licence de course et peuvent faire leurs preuves dans les catégories voiture de tourisme et Formule 3. Ils rouleront sur les simulateurs de la Racing Fuel Academy, qui accueille également le Swiss Sim-Racing Series.
Des informations complémentaires sont disponibles sous le lien suivant: https://www.racingfuel-academy.com/championship-booking
La deuxième course du Championnat suisse de karting autobau à Wohlen a dépassé toutes les attentes en termes de suspens. À l'exception des Super Minis, chaque victoire a été âprement disputée. Mais même les plus petits nous ont réservé une surprise à la fin.
Nous adressons nos compliments à toutes les personnes impliquées ! La deuxième course du Championnat suisse de karting autobau à Wohlen nous a offert tout ce que l'on peut attendre du sport automobile. Par un temps magnifique de fin d'été, il y a eu des duels palpitants, aucun incident majeur à déplorer, de nouveaux gagnants et de nombreux visages heureux. Seul bémol : en raison des mesures strictes de protection contre le coronavirus, la manifestation s'est déroulée sans spectateurs. Dommage ! Car avec le beau temps et les courses sensationnelles, cette manifestation aurait assurément mérité plusieurs centaines de spectateurs.
Commençons par la catégorie où l’issue des courses avait le plus de chances d'être courue d’avance : celle des Super Mini. En l'absence d'Enea Frey, Tiziano Kuzhnini, qui avait déjà fait bonne impression à 7 Laghi, a été le plus jeune participant aux deux tours préliminaires et a distancé son plus proche rival Matt Corbi de plus de deux secondes dans chaque course. Kuzhnini a également remporté la victoire en finale. Mais il n’a pas vraiment pu s’en réjouir. Le jeune pilote âgé de 11 ans et originaire d'Eich dans le canton de Lucerne, a été disqualifié parce qu'il a fait un usage non autorisé de l'assistance technique lors du prédépart. La victoire est revenue à Elia Epifanio, qui a été au sommet pour la première fois. «Il nous a bien fallu l'accepter», a déclaré Ken Allemann, le chef de l'équipe de Kuzhnini. «Les règles sont incontournables. Mais pour un enfant de 11 ans qui a été le meilleur dans les trois courses, c'est vraiment dur à encaisser.» Petite consolation: avec la vitesse dont Kuzhnini a fait preuve à Wohlen, il est à nouveau considéré comme le favori pour la prochaine course. De plus, il mène le championnat malgré la disqualification – sept points devant Sergio Koch et 15 points devant Epifanio.
Au sein de la catégorie OK Junior, celle des deuxièmes plus jeunes pilotes de kart, une passionnante bataille à trois entre Elia Sperandio, Ekaterina Lüscher et Dario Cabanelas s’est engagée à Wohlen. Bien que tous les trois ont roulé sur des châssis différents, on aurait pu les recouvrir d'une serviette de bain dans presque toutes les phases des courses tant ils ont été proches les uns des autres. Le champion en titre Sperandio a profité de son expérience dans les deux courses pour engranger 20 points pour chacune de ses deux victoires. Mais en finale, il a dû s’effacer devant les deux autres adversaires. Jusqu'à 100 mètres avant l'arrivée, Lüscher a été en tête. Dans le dernier virage, Cabanelas a toutefois réussi à le dépasser. «J'avais déjà mémorisé la ligne d'Ekaterina les tours précédents et j'ai réussi ensuite à m'enfiler dans la lacune», a déclaré le jeune Pulliéran de 14 ans, qui a apprécié son entraînement à l'académie de Fernando Alonso. Dans le championnat, Lüscher reste en tête, même sans avoir triomphé à Wohlen avec 24 points devant Sperandio et 35 devant Cananelas.
Le plus grand groupe, celui de X30 Challenge Switzerland, a lui aussi offert un sport automobile attrayant. Le suspens a été d’autant plus grand que le champion de l'année dernière et leader au classement général, Savio Moccia, n'a terminé que 15e aux qualifications. Mais le pilote de Lyss n'a pas pour autant baissé les bras. Il a progressé peu à peu à sa manière. Dans la première course préliminaire (vainqueur Danny Buntschu), il a terminé neuvième, dans la deuxième course (vainqueur encore une fois Buntschu) déjà deuxième et en finale, le pilote du KR a rétabli l'ordre en partant de la 5e place sur la grille – suivi de près par Buntschu, qui a marqué le plus de points à Wohlen avec 65 points, et par Michael Sauter. «Je ne sais pas si c'était la chaleur», a déclaré Moccia, qui compte 22 points d'avance sur Yoshindo Baumgartner au classement général. «Nous avons déjà remarqué lors des entraînements de vendredi que plus il faisait chaud et plus il y avait de caoutchouc sur la piste, mieux cela allait. Le matin, lors des qualifications, il me manquait trois dixièmes pour une place sur la première ligne de la grille.»
La situation de départ a été également incertaine chez les OK Seniors avant chaque course. Patrick Näscher, leader du classement général après l'ouverture de la saison en Italie et champion 2018, n'a pas connu un week-end très performant. Avec les places 4, 6 et 3, il a certes réussi à limiter les «dégâts». Lukas Muth a fait mieux. Avec une victoire et deux secondes places, le Lucernois de 20 ans s'est catapulté à la septième place. Le meilleur Senior OK de Wohlen a été Nathan Neuhaus. L'année dernière, le Jurassien a réalisé une performance exceptionnelle lors du X30 Challenge Switzerland et a obtenu 61 points avec une deuxième place lors de la première manche préliminaire et des victoires lors de la deuxième manche et de la finale. «En fait, j'avais déjà faire preuve de vitesse à 7 Laghi», a déclaré le fier gagnant de la première édition. «Mais tout n'y a pas encore été parfait. Ici, à Wohlen, ça s'est très bien passé pour moi.» Dominik Weibel a joué quant à lui de malchance. Ce pilote de Frauenfeld a été en tête dans la première course lorsqu'un capuchon de bougie d’allumage s'est détaché et a détruit toutes ses chances de victoire. «J'ai encore essayé de régler le problème. Mais en montée, le kart a refusé d'avancer», a déclaré Weibel passablement déçu.
Le suspense a également été au rendez-vous dans la catégorie des karts avec boîte de vitesses. Comme dans la catégorie OK Junior, on a assisté à un combat à trois qui a beaucoup tenu en haleine les spectateurs pendant les deux courses. Dans la première manche, Théo Vaucher l'a emporté. Nicolas Rohrbasser et André Reinhard ont respectivement pris les 2e et 3e places. Lors de la deuxième course, Rohrbasser, champion de 2017, a été en tête, tout comme en finale. «Dans la première course, je n’ai pas été satisfait malgré ma deuxième place», a déclaré le Romand de grande taille portant le numéro de départ 122. «Mais ensuite, les choses se sont mieux passées et j'ai pu gagner les deux manches.» Derrière Rohrbasser, qui mène le classement général devant Marco Bellanca et Reinhard, Reinhard a franchi la ligne d'arrivée en deuxième position. La troisième place est revenue à Timo Moser, qui a été visiblement heureux de cette position.
Le Championnat suisse de karting autobau se poursuivra les 3/4 octobre à Mirecourt, en France. Il faut espérer que la situation actuelle du coronavirus ne s’empire pas d'ici là, car le Championnat suisse de karting 2020 vient juste de démarrer véritablement.
Les Suisses continuent de gagner du terrain sur le plan international. Nico Müller a maintenu sa position de leader du DTM en remportant sa 4e victoire. Louis Delétraz est monté deux fois sur le podium en Formule 2 à Mugello.
Certains pilotes suisses qui roulent au niveau international nous offrent week-end après week-end de nouveaux succès. C'est notamment le cas de Nico Müller. Ce pilote bernois a remporté sa quatrième victoire de la saison au Nürburgring. Müller s'est montré tout simplement imbattable le samedi dernier. Pole position, victoire et meilleur tour - impossible de faire mieux. À l'arrivée, le pilote d'usine Audi avait 15 secondes d'avance ses concurrents. Dans le DTM, cela constitue un véritable exploit!
Dans la deuxième manche, Müller est également parti de la pole position et s'est maintenu en tête de course jusqu'à l'arrêt des stands. Un problème de capteur a toutefois ralenti ce nouveau papa. «J'ai soudain eu beaucoup moins de puissance», a déclaré Müller, qui a finalement dû se contenter de la cinquième place. À quatre courses de la fin du championnat (Nürburgring, 2x Zolder et Hockenheim), Müller compte 29 points d'avance sur son coéquipier Robin Frijns, qui a remporté la course du dimanche, et 17 points de plus sur René Rast. Le DTM se poursuivra le week-end prochain déjà.
Louis Delétraz a également connu un week-end performant. À Mugello, ce pilote genevois de Formule 2 est montré pour la première fois de sa carrière sur le podium lors de deux courses consécutives. Dans la première course, ce fils de l'ex-pilote de GP Jean-Denis Delétraz est passé de la 12e place à la troisième. Dans la deuxième course, il s'est battu pour passer de la 6e à la deuxième place. Au championnat, le pilote Charouz a progressé jusqu'à la 7e place. Qui sait ce qui aurait été possible s'il avait été meilleur lors des qualifications?
Grégoire Saucy a encore une fois fait du bon boulot. Le Jurassien a terminé 4e et 6e dans la Formule Renault à Magny-Cours et s'est imposé dans le championnat. La place sur le podium, que Saucy a manquée de justesse, a été remportée par d'autres pilotes suisses lors du GT World Challenge Sprint. Raffaele Marciello, né à Zurich et conduisant sous licence suisse, a conquis la deuxième place dans la deuxième course dimanche. La veille, l'équipe Emil Frey Racing avait déjà pu fêter la deuxième place lors de la première course grâce à Norbert Siedler et Mikael Grenier.
Le Championnat suisse de karting autobau disputera samedi la deuxième manche de l'édition 2020 sur la vénérable piste de karting de Wohlen. Des affrontements passionnants sont d'ores et déjà garantis.
Le championnat suisse de karting autobau abordera sa deuxième manche. Samedi prochain, le 12 septembre, l'apogée de la saison 2020 aura lieu à Wohlen. 66 pilotes se sont inscrits à la seule course du Championnat suisse à se dérouler sur sol suisse. Des luttes passionnantes sont attendues dans les cinq catégories.
14 pilotes suisses ont participé à la catégorie Super Mini lors de la première course à 7 Laghi en Italie. À Wohlen, les plus jeunes seront même au nombre de 15. Enea Frey ne sera en revanche pas au départ. Le double vainqueur de l'ouverture et leader du championnat sera absent à Wohlen car il participera à une course de la WSK à Lonato (I). Cela permettra à Tiziano Kuzhnini d'assumer le rôle du favori. Le jeune homme de 11 ans originaire d'Eich au lac de Sempach a été le concurrent le plus acharné de Frey à 7 Laghi où il a attiré l'attention avec une victoire et deux secondes places. Mais même en l'absence de Frey, Kuzhnini de Team Spirit à Wohlen n'aura pas la vie facile. Sergio Koch, un autre jeune pilote talentueux, sera en effet à l'affût de sa chance. Koch est monté sur le podium à 7 Laghi lors des trois courses. C’est aussi l’objectif de Chiara Bättig. La pilote rapide de Meggen (LU) a déjà fait ses preuves lors de l'ouverture de la saison en remportant deux quatrièmes places.
Dans la catégorie OK Junior (pour les pilotes âgés de 12 à 15 ans), les onze mêmes pilotes suisses prendront le départ à Wohlen comme ils l'ont fait la dernière fois à 7 Laghi lors de l'ouverture de la saison. Ekaterina Lüscher est une fois de plus la candidate qui aura le plus de chance de remporter la victoire. La pilote argovienne se rendra à sa course nationale à Wohlen avec un maximum de 75 points. Et elle compte naturellement poursuivre sur la lancée de son début de saison performant en Italie. Sa réussite dépendra également des performances de ses concurrents. Avec Jérôme Huber, le champion de l'année dernière Elia Sperandio et la nouvelle recrue d'OK Junior Elia Pappacena, la rapide pilote d’Exprit devra affronter pas moins de trois garçons.
Le plus grand groupe de Wohlen est constitué par la catégorie X30 Challenge Switzerland. 19 conducteurs se sont inscrits. En Italie, 23 étaient au départ. Mais huit d'entre eux étaient des pilotes invités italiens. De ce point de vue, le groupe s'est même agrandi de quatre pilotes par rapport au coup d'envoi de la saison, ce qui réjouit particulièrement Auto Sport Suisse à l'heure du coronavirus. Le favori de cette course est également évident dans la catégorie X30: celui qui voudra gagner devra battre le champion de l'année dernière, Savio Moccia. Une chose est certaine: son passage de l'équipe MH Racing au statut de concurrent privé n'a guère ralenti le jeune pilote de Lyss (BE) âgé de 18 ans. Moccia a remporté les trois courses en Italie. Son avantage sur ses poursuivants directs Yoshino Baumgartner et Luca Pozzo est de 11 et 27 points respectivement. Mais Moccia serait bien avisé de ne pas seulement garder un œil sur ces deux pilotes. Avec Levin Lovrenovic, un autre concurrent pourrait lui rendre la vie difficile à Wohlen.
Chez les OK Seniors (à partir de 14 ans), il manque un nom sur la liste des stars de Wohlen : Miklas Born. Le Bâlois, qui a remporté la dernière manche à 7 Laghi et qui occupe la deuxième place du championnat, sera absent samedi de la seule manche du Championnat suisse sur le sol suisse. «Au départ, nous avions prévu de participer à cette la course», dit Born, «mais pour l'instant, l'accent est mis sur les séries 24 h avec Autorama et un week-end libre ne me fera pas de mal non plus.» Patrick Näscher cherchera à profiter de l'absence de Born. Le leader des seniors et champion de 2018 était sur le podium à 7 Laghi à chaque course. Il est évident qu’il s’est fixé le même objectif pour Wohlen. Mais une douzaine de concurrents vont essayer de l'en d'empêcher, notamment Mattia Banella, Nathan Neuhaus, Alessio Fagone qui est de retour cette année, et Dominik Weibel.
Quant aux karts à changement de vitesse de la catégorie KZ2, il y aura certes un pilote suisse de moins qu'à 7 Laghi, mais les huit qui seront au départ vont certainement assurer un bon spectacle. La lutte à trois que se livreront Marco Bellanca, Nicolas Rohrbasser et André Reinhard sera la plus excitante. Ce trio n'est pas seulement en tête du championnat (dans l'ordre exact), mais il a déjà été performant à 7 Laghi et va certainement aussi fournir des combats passionnants à Wohlen.
À propos de la piste: Le circuit de Wohlen est, avec 825 mètres, le plus court du calendrier du Championnat suisse de karting autobau. Avec ses nombreux virages, le circuit n'offre pratiquement pas de périodes de repos et, avec ses bosses et ses modestes zones d'échappement , il est encore un vestige du «bon vieux temps». Un défi particulier à Wohlen est constitué par l'adhérence. La piste est souvent très sale en raison des collines de sable qui la bordent.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur le site https://motorsport.ch/fr/karti... Le chronométrage et le live timing seront assurés à Wohlen comme la dernière fois par www.savoiechrono.com.
INDICATION INPORTANTE: en raison du coronavirus, la deuxième course du Championnat suisse de karting Autobau aura lieu en l’absence du public. Les personnes accompagnantes doivent s'inscrire le samedi au contrôle d'entrée avec un formulaire (et une carte d’identité) qui peut être rempli directement sur place ou à l'avance (voir ci-dessous) et remis au contrôle d'entrée. Sur le terrain, tous les participants devront obligatoirement porter le masque.
Horaire
Samedi 12 septembre
08.00-09.02 heures, entraînement officiel
09.10-09.52 heures, entraînement chronométré à 6 minutes par catégorie
10.20-12.00 heures, courses
12.00-13.00 heures, pause de midi
13.00-16.45 heures, courses finales et/ou différentes courses
Remise officielle des prix: elle aura généralement lieu tout de suite après la course finale des différentes catégories.
La 16e édition de l'Arosa ClassicCar du week-end dernier a été un succès. La cinquième victoire consécutive de Thomas Amweg n'y a été quasiment pas la chose la plus importante. L'important, c'était en effet de pouvoir enfin conduire de nouveau!
En dépit de la situation actuelle du Covid-19, Arosa est redevenue le week-end dernier le « Petit Monaco des montagnes ». Cette grande manifestation a clairement montré que même en temps de pandémie du coronavirus, il est encore possible de mener à bien une telle manifestation. La 16e édition de l'Arosa ClassicCar s'est déroulée du vendredi au dimanche. Grâce à un temps magnifique et à l'absence d'incidents de course majeurs, la populaire course de côte des voitures classiques a pu se dérouler sans problème. Malgré les mesures de protection et la limitation à 1000 personnes dans la zone centrale de la manifestation, la course a été un succès sur toute la ligne.
«La 16e Arosa ClassicCar est un symbole pour toute l'industrie de l'événementiel», a déclaré Markus Markwalder, président du CO. «Notre courage de tenir cette manifestation même avec les restrictions nécessaires, imposées par le Covid-19, a été récompensé à plusieurs égards. Les pilotes nous ont remerciés de leur avoir donné l'occasion de faire à nouveau une course active et sportive, les visiteurs le long de la piste ont respecté nos instructions relatives à l'application des mesures de sécurité et à Arosa, même avec une capacité limitée, les restaurants, les appartements de vacances et les lits d'hôtel ont été très bien remplis. Nombreuses ont été les personnes initialement sceptiques qui nous ont ensuite félicités et remerciés pour notre courage. J’adresse mes remerciements et mes louanges à toutes les personnes et à tous les partenaires impliqués qui, de concert avec nous, ont permis de mener à bien cette grande manifestation.»
La victoire générale de la 16e édition a été remportée pour la cinquième fois consécutive par Thomas Amweg au volant de sa Martini-BMW Mk50 F2. Le fils de l'ancien roi de la montagne Fredy Amweg n'avait pas de concurrence directe à craindre à Arosa. Amweg jr. l'a même regretté: «Cela aurait été une incitation supplémentaire si j'avais eu plus de pression. Mais j'ai de toute façon bien apprécié cette course. Cette année, nous n'avons en effet pas encore eu souvent l'occasion de rouler.»
Amweg a manqué le but qu'il s'était fixé lui-même de franchir la barre des quatre minutes. Son meilleur temps de 4:06,47 min pour la distance de 7,3 km a été de 0,31 seconde inférieur au record établi l'année dernière. «La piste avait trop peu d'adhérence. Cela était en partie dû aux tempêtes que nous avions eues une semaine auparavant et à la boue sur la route, mais aussi au manque de taxis de course, qui déposent généralement plus de caoutchouc sur la piste.» Lorsqu'on demande à Amweg s'il aurait pu franchir la barre des 4 minutes avec la F3000 qu'il utilise normalement en montagne, il secoue la tête. «Hormis le fait que cette voiture serait trop jeune pour participer à l'Arosa ClassicCar, je ne pense pas que cela fonctionnerait. À un moment ou à un autre, je pourrais certes améliorer ma vitesse de pointe. Mais le problème serait l'angle de direction. Je pense qu'il y a quelques virages que je ne pourrais pas négocier avec la F3000.»
Derrière Amweg, qui participera également au Bernina Gran Turismo et début novembre à Monza à la Drexler F3 Cup, le héros local Roger Moser a pris la deuxième place dans la catégorie Formule de compétition dans une Martini-BMW Mk28 de 1990. Les autres gagnants de la 16e édition de l'Arosa ClassicCar sont les suivants: Hans Orsatti (Classic Trophy), André Treina (Sport Trophy), Florian Feustel (Compétition) et Sue Darbyshire (Prix des dames).
La date de la 17e édition de l'Arosa ClassicCar est déjà fixée. Elle se déroulera du Jeudi 2 septembre au dimanche 5 septembre 2021. Espérons que nous pourrons alors retourner à la normale – sans mesures de protection dictées par le coronavirus. Vous trouverez de plus amples informations, ainsi que des vidéos et des photos sur le site suivant: www.arosaclassicar.ch/en
Ce week-end, le rallye du Mont-Blanc Morzine qui aurait dû ouvrir la saison du Championnat suisse a eu lieu. Comme prévu, le meilleur pilote suisse a été Sébastien Carron avec son copilote Lucien Revaz.
Après le confinement, le Rallye du Mont-Blanc Morzine devait ouvrir la saison du Championnat suisse des rallyes. Cependant, après l'annulation des deux courses sur le sol national, ce mini championnat composé de trois rallyes (Mont-Blanc, Tessin et Valais) n'a pas pu avoir lieu. C’est pourquoi le rallye du week-end – au pied du plus haut sommet des Alpes – n'a plus eu le statut suisse. Cela signifie: le pilote suisse le plus rapide, Sébastien Carron dans une VW Polo de Tuner Balbosca, reste sur ses 18 précédentes victoires au classement général du championnat suisse des rallyes.
Mais ce pilote rapide de Saxon a malgré tout été satisfait. Dans un groupe bien fourni, composé de 30 R5, 3 WRC et 8 nouvelles Alpine A110 RGT, Carron a terminé à la neuvième place. Il commente son résultat en ces termes: «Nous aurions certes pu être huitièmes si nous n'avions pas eu une crevaison vers la fin.» Faire mieux que la huitième place a en revanche été impossible pour Carron. «Tous les meilleurs pilotes du Championnat de France ont été au départ. La huitième place aurait donc été le maximum que nous pouvions espérer.»
Carron est particulièrement fier de la comparaison directe avec le gagnant et professionnel à part entière Yoann Bonato. Une des personnalités du Championnat de France n'a devancé Carron que d'environ 0,8 seconde par kilomètre. Cela montre bien de quel bois est fait le pilote valaisan. Carron déclare: «Il ne faut pas oublier que Bonato connaît ce rallye sur le bout des doigts. Moi, en revanche, j'y ai participé pour la dernière fois en 2016.»
Derrière Carron, les deux pilotes de R5 Jonathan Scheidegger (Peugeot 208 T16) et Alain Blaser (Hyundai i20) ont pris les places d'honneur d’un classement suisse fictif. Ismaël Vuistiner a pris la quatrième place du «classement suisse». Parti pour la première fois sur l'une des nouvelles Renault Clio 5 «Rallye5 » – une catégorie FIA proche de la série introduite en 2020 – le Valaisan a remporté la manche du Trophée suisse Michelin, et dans le groupe géant du Trophée français Renault (37 participants), il a tout de même terminé à la 10e place.
Derrière Vuistiner ainsi que Sergio Pinto et sa Renault Clio S1600, Julien Schopfer s’est maintenu longtemps avec sa Peugeot 208 R2 à la troisième place du Trophée Michelin devant le Junior Sacha Althaus. Dans la neuvième des 13 étapes cependant, Schopfer a démoli sa Peugeot et Althaus, qui devait installer son moteur de remplacement plus tout à fait neuf dans sa 208 après un dommage de la pompe à huile lors des essais préliminaires, n'avait plus à craindre son adversaire.
Le meilleur Suisse dans la Clio R3T Alps a été Didier Postizzi (6e place).
Dans le grand groupe des véhicules classiques VHC, le Français Alain Rulland s'est imposé. La deuxième place est revenue au Suisse Pascal Perroud (tous deux sur BMW M3).
En raison du coronavirus, nous pouvons maintenant profiter chaque week-end de nombreuses manifestations de sport automobile. Le premier week-end de septembre, de nombreuses manifestations ont également eu lieu. Voici le rapport du week-end.
Louis Delétraz peine manifestement à décrocher sa première victoire en Formule 2 . Le pilote genevois a certes aussi été parmi les plus rapides à Monza mais, malgré sa pole position dans la course de sprint de dimanche, cela n'a pas suffi pour décrocher une des premières places. Avec une 8e place dans la première et une 4e place dans la deuxième course (après la disqualification du vainqueur Dan Ticktum pour cause de trop peu de carburant restant), Delétraz reste huitième au classement général. La prochaine occasion sera le week-end prochain, lorsque la Formule 2 prendra le départ à Mugello (I) pour la première fois dans le cadre de la F1.
Mais restons-en aux monopostes: au Nürburgring, la Renault Eurocup a organisé la troisième des dix courses. Le Jurassien Grégoire Saucy a fêté son premier podium en tant que troisième de la deuxième course. «Je tiens à remercier l'équipe», dit Saucy. «Nous avons fait un excellent travail et avons été très compétitifs tout au long du week-end. J'attends maintenant avec impatience la course du week-end prochain à Magny-Cours.»
Les podiums de Nico Muller au DTM sont désormais devenus une bonne habitude. Lors des 7e et 8e manches à Assen aux Pays-Bas, le pilote bernois s'est assuré cette saison les places 6 et 7 sur le podium avec deux troisièmes places. À l'exception d'une course dans la région de Lausitz, où Müller a terminé en P5, le pilote d'usine Audi a toujours terminé parmi les trois premiers. Après huit des 18 courses, Müller mène le championnat avec une avance de 30 points sur son coéquipier Robin Frijns. Pour le deuxième pilote Suisse du DTM, Fabio Scherer, Assen a été un week-end qu'il veut oublier au plus vite. Bien que le Lucernois ait effectué le tour de piste le plus rapide lors de la première course, il a eu une sortie de piste assez violente dans la deuxième course sur des slicks lorsque la pluie s'est à nouveau intensifiée.
Simon Trummer a été d'humeur festive. Ce pilote de Kanderthal a fêté une victoire de classe à la course IMSA de Road Atlanta en tant que meilleur pilote LMP2, et au classement général, il a terminé septième derrière l'ancien pilote de F1 Juan-Pablo Montoya.
Un pilote suisse a également pu participer à la cérémonie de victoire du GT World Challenge au Nürburgring. Comme cela a été souvent le cas, c'est Raffaele Marcielloqui a tiré les charbons du feu pour la Suisse. Le pilote de la Mercedes AMG a terminé à la deuxième place derrière le trio victorieux Matteo Cairoli/Sven Müller/Christian Engelhart. Juste après le podium, Rolf Ineichen (Audi WRT) est passé à la quatrième place. Simona De Silvestro a fait un début plus que respectable en GTWC en décrochant la P8 avec sa Rowe-Porsche. Toujours dans le top 10 : Alexandre Imperatori (également Porsche) à la 9ème place. Les deux Lamborghini d'Emil Frey Racing ont été éliminées, Ricardo Feller dans la voiture avec le n°14 ayant dû abandonner la course en raison des vertiges causés par l’échappement de vapeurs d'essence. La deuxième place de la Coupe Pro-AM est revenue à Daniel Alleman et à ses coéquipiers Ralf Bohn et Robert Renauer.
La course de 16h à Hockenheim, dans le cadre des 24H, est fermement entre les mains des Suisses. Dans la classe TCR, Autorama Motorsport de Wetzikon a fêté une double victoire avec Kletzer/Preisig/Lenz/Lloyd/Mettler devant Vescovi/Ferri/Born/Schaller/Leuchter. La troisième place est revenue à l'équipe Topcar Sport d'Uetendorf avec Danz/Gaillard/Jordanie. Dans le classement général, la VW Golf avec le n° 112 de Miklas Born est toujours en tête.
Philip Egli a été le meilleur pilote suisse lors de la course de côte des 3 Epis à Turckheim (près de Colmar). Le spécialiste du slalom a terminé la journée à la 18e et 15e place et s'est réjoui de l'impressionnant 2:41 mins réalisé dans sa Dallara-F3. Pour Marcel Steiner, qui a pris le départ pour la première fois avec son nouveau moteur turbo Honda, la course s'est terminée par une panne de soupape. Martin Bürkia également dû faire ses valises plus tôt que prévu. La pompe à huile de sa deuxième VW Polo, nouvellement construite, est tombée en panne. Le pilote suisse de voitures de tourisme le plus rapide a été Bruno Ianniello sur sa Lancia Delta S4. La victoire finale est revenue au Français Geoffrey Schatz.
Au cours de cette semaine, nous allons encore relater séparément l'Arosa ClassicCar et le Rallye Mt Blanc Morzine.
La REVUE AUTOMOBILE a fait sensation ces dernières semaines avec sa série «Racing Car Portrait». Chez Auto Sport Suisse, nous sommes fiers de pouvoir publier les œuvres des deux auteurs Werner Haller et Olivier Derard. Partie 11: La Ligier JS52 de Lukas Eugster.
La première apparition publique de Lukas Eugster au volant de sa Ligier sport-prototype avait impressionné tous ses concurrents, même les plus capés. «Il va falloir le tenir à l’oeil», déclarait l’actuel septuple Champion de Suisse de Slalom, Martin Bürki, fin mars 2019, lors des tests de présaison à Ambri, dans le Tessin. Une semaine plus tard, dès le lever de rideau à Interlaken, Eugster confirmait ces éloges anticipés. Lors de la première manche, le pilote de Suisse orientale fut, derrière Philip Egli, le seul à passer sous la barre de 1’31’’.
Lukas Eugster n’aurait jamais osé imaginer un départ aussi fulminant car, à l’issue de la saison 2018, le mécanicien de profession était à deux doigts de faire une croix sur sa carrière de pilote de course. Malgré le titre de vice-champion au championnat national Juniors de la Montagne en 2017 (avec une Toyota GT86) et des succès d’estime, l’année suivante, en championnat des Slaloms (Formule Renault 2.0), ses perspectives de carrière n’étaient pas très réjouissantes. «Les voitures de Formule 3 ou de Formule Master étaient tout simplement devenue obsolètes.» Mais Hanspeter Bischofberger, rival et néanmoins proche d’Eugster, a eu une idée: il a contacté Christoph Schumacher, dont l’entreprise, Caron Fahrzeugtechnik AG, s’apprêtait à célébrer son 25e anniversaire. Avec le bon sponsor en poche, il s’est rendu chez Horag Hotz Racing AG. «Vous savez, dans la Vallée du Rhin, tout le monde connaît tout le monde», explique Eugster dans un éclat de rire.
Il est resté bouche bée en découvrant la caverne d’Ali Baba de cette manufacture de voitures de course: «Je suis instantanément tombé amoureux de cette sport-prototype, la Ligier JS53. Il suffit de se pencher sur les amortisseurs horizontaux. Tout simplement magnifique! Ce que confirme quiconque s’intéresse à la technique.» Les premiers véhicules extraordinaires du Français décédé en 2015 ont été la JS2, une voiture de sport qui a décroché une sensationnelle deuxième place aux 24 Heures du Mans en 1975. L’abréviation JS qui figure sur toutes ses voitures est un hommage à son ami intime Jo Schlesser, le pilote de course français décédé en 1968. «Au moment de me glisser dans le cockpit de ma Ligier lors de son premier essai privé sur l’Anneau du Rhin, j’étais presque paralysé d’admiration et de crainte», se rappelle Lukas Eugster. Mais quelques tours de piste ont suffi pour que sa réserve se transforme en une joie sans bornes: «Quelle voiture de course, ne cessais-je de me répéter. Dans les rapides lignes droites, j’ai hurlé d’enthousiasme dans mon casque.»
Le retour de bâton ne s’est pas fait attendre. Le lendemain, «j’avais mal au cou, je ne pouvais pratiquement plus le bouger», se rappelle Eugster. Le tribut impitoyable des G. «Je ne m’attendais pas à une telle sollicitation, d’autant moins que la JS53 est la Ligier d’entrée de gamme.» Mais, en bon fan de fitness, l’actuel trentenaire n’a pas eu de mal à s’adapter à la sport-prototype. «La Ligier est beaucoup plus vive qu’une Formule Renault. Ces voitures de sport ont un fond plat si grand qu’elles génèrent un énorme appui à basse vitesse. Et plus tu vas vite, plus la voiture est stable.» C’est avec un tel dispositif sur sa monoplace de formule 1 Brawn que Jenson Button a jadis dominé la formule 1 en 2009 et est devenu Champion du Monde. Eugster est enthousiaste: «Elle a un air brutal dès que l’on enlève le capot arrière! On m’a dit qu’elle génère approximativement autant d’appui qu’une monoplace de formule 1 du début des années 2000.»
«Avec cette voiture, tu ne seras jamais parmi les meilleurs en slalom. La Ligier est trop lourde et trop large, disaient-ils»: les remarques sceptiques de ses condisciples, Eugster ne tardera pas à les faire mentir; à la fin de la saison, le binôme Eugster-Ligier avait décroché pas moins de cinq deuxièmes places au général en slalom! Au début, Eugster et son équipe étaient, eux aussi, sceptiques: «Nous nous demandions si nous serions capables de bien régler cette voiture.» Des doutes qui se sont entretemps dissipés. Toujours est-il que l’aileron arrière n’est plus le même qu’en 2019: «Il est plus près de l’auto, en l’occurrence plus bas et plus rapproché du cockpit. Et, autre nouveauté, il a aussi d’ailettes latérales de plus grandes dimensions.» La combinaison roue-pneu, aussi, s’est élargie. «Nous avons modifié pas mal de choses sur la voiture – tout n’est pas visible.» Comme le moteur: «C’est toujours un propulseur Honda», confirme Eugster avec un sourire goguenard.
Il n’est pas le seul à être curieux des performances de sa Ligier JS53 améliorée, tout le petit monde du Slalom est impatient de le voir à l’oeuvre. Ce sera à la mi-octobre, à Ambri toujours.
LIGIER JS53
Année de production: 2015
Carrosserie: Sport Prototype
L x l x h mm: 4620 × 1800 × 1100
Empattement mm: 2650
Poids en ordre de marche kg: 550
Moteur (construction): Honda K20A, 4-cylindres en ligne, 2000 cm3
Puissance ch: 250+
0-100 km/h sec: N.C.
Vitesse maximale km/h: 280 (dépendant du rapport de T.)
Châssis & trains roulants: Koni Push Rod, deux amortisseurs horizontaux avant et arrière
RA #30/31, 23 juillet 2020, auteur: Werner J. Haller, www.revueautomobile.ch
Le nouveau magazine d'Auto Sport Suisse a déjà paru deux fois cette année. Le troisième numéro, qui est généralement publié en septembre, ne sera pas publié cette année en raison du coronavirus.
Le coronavirus et ses répercussions ont provoqué un arrêt quasiment total de la course automobile suisse en 2020. Outre le Championnat de la montagne, le championnat des slaloms et des rallyes a également dû être annulé. Seul le championnat suisse de karting autobau peut être organisé en 2020, sous réserve de mesures de protection strictes.
L'annulation de nombreuses courses a également entraîné la suspension d'un numéro du magazine de notre association. Cela signifie que la prochaine version imprimée du magazine «Auto Sport Suisse» ne paraîtra pas avant la mi-décembre.
Nous espérons pouvoir compter sur votre compréhension et nous nous réjouissons de vous surprendre à nouveau avant Noël avec un nouveau numéro et des sujets inédits.
Ce week-end, la 16e édition de l'Arosa ClassicCar aura lieu dans des conditions spéciales en raison de la COVID-19. Afin de garantir un déroulement irréprochable de cette manifestation, le CO a résumé les principales mesures de lutte contre le coronavirus.
Ce n'est qu'avec un concept de protection clair, rigoureux et efficace et la coopération de tous les amateurs du sport automobile classique que l'Arosa ClassicCar 2020 pourra avoir lieu. Pour la mise en œuvre de cette manifestation, le CO est tenu d’appliquer les mesures suivantes :
Le CO de l'Arosa ClassicCar accepte ces mesures Covid-19 et les suivra à la lettre. Si le personnel de course attire votre attention sur les mesures de protection de l'OFSP ou de l'organisateur, vous êtes prié de suivre strictement ces instructions.
Auto Sport Suisse souhaite à l'organisateur, à tous les participants et aux fans une manifestation réussie en dépit du coronavirus!
Le week-end prochain, Marcel Steiner participera, entre autres Suisses, à la course de côte des 3 Epis à Turckheim en France. C'est la première fois qu’il engagera le nouveau moteur turbo de Honda.
Bien que je déteste dire cela, mais le coronavirus a arrangé tes affaires, du moins en ce qui concerne l'achèvement de ta nouvelle LobArt-Honda.
Marcel Steiner: Oui et non. Bien sûr, le coronavirus a causé quelques retards. Mais l'important est que nous soyons prêts maintenant. Et si tout se passe bien, nous pourrons organiser la première course de côte de la saison ce week-end.
Comment les tests se sont-ils déroulés jusqu'à présent ?
Lors du lancement de ce moteur à l'Anneau du Rhin, un capteur est tombé en panne. Lors du premier test réel en Bresse, il y a eu un problème avec le papillon des gaz, que nous n'avons pu réparer que provisoirement sur place. Néanmoins, je suis satisfait. Malgré les problèmes, nous avons été plus rapides qu'avec le vieux moteur Mugen.
De combien ?
(Rires.) Pas tant que ça. Mais nous avons été plus rapides et cela malgré les problèmes.
T'es-tu déjà habitué au nouveau comportement routier?
On sent très bien que c'est un moteur complètement différent. Je n'ai plus cette énorme masse à l'arrière - ce centre de gravité élevé a disparu. On sent également la différence de poids. Même si le nouveau moteur Honda ne pèse qu'environ 20 kilos de moins. Et bien sûr, le développement de la puissance d'un turbo est également différent de celui d'un moteur à aspiration naturelle.
La course de ce week-end en France est-elle plus qu'un essai pour toi ?
Il s'agit avant tout d'acquérir de l'expérience. Mais quand tout joue, l’enjeu est certainement plus grand. Le fait qu'il y ait là quelques autres Français qui comptent aussi sur la puissance du turbo nous permettra certainement de faire la comparaison et d'échanger des expériences.
Te souviens-tu de ton dernier engagement à Turckheim ?
C'était il y a longtemps, en 2003, et à l'époque, je conduisais encore la Martini. J'étais septième au classement général et cinquième dans la classe CN.
Cette voiture était de couleur blanc vierge. La boucle est-elle donc bouclée?
J’ai effectivement repeint la LobArt. Cela lui donne un look plus esthétique . De plus, cette couleur permet de mieux mettre en valeur les sponsors .
Tu as dit : nouveau moteur, nouvelle ère. Cela signifie-t-il que tu comptes encore participer pendant quelques années aux courses de côte ?
(Rires.) Disons que nous avons décidé de suivre cette voie avec le turbo et que nous allons maintenant l’engager systématiquement. Le moteur V8 Mugen, c'est de l'histoire ancienne. Je ne vais certainement plus l'installer à nouveau.
Prévois-tu participer encore à d'autres courses de côte cette année ?
Cela dépend un peu de la façon dont les choses se passeront ce week-end. Il n'y aura plus beaucoup de courses au programme. Il en reste encore quelques-unes en Italie. Mais comme je l'ai dit : nous ne prendrons certainement pas de décision avant dimanche soir.
Les autres Suisses qui sont au départ à Turckheim sont Philip Egli, Martin Bürki et Bruno Ianiello. (La liste de départ est jointe.)
La clôture des inscriptions (sous: www.go4race.ch) pour la deuxième course les 11/12.09.2020 à Wohlen (CHE) est demain, au 01.09.2020, 24h00.
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2020 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Spa, Imola, Le Castellet, Nürburgring: ce week-end, les pilotes et équipes suisses engagés sur la scène internationale ont effectué des courses sur différents circuits traditionnels.
Grâce à la prolongation de la saison de Formule 2 par deux courses supplémentaires à Bahreïn, Louis Delétraz maintient ses chances de terminer parmi les trois premiers. Toujours sans victoire, le pilote genevois occupe la huitième place au classement général après les courses de Spa-Francorchamps, où il a réussi à remporter les places 4 et 6. Cependant, il est déjà un retard de 61 points sur le leader de la F2, Robert Shwartzman. Delétraz aura déjà ce week-end la prochaine occasion de célébrer enfin sa première victoire. C'est alors que la Formule 2 (dans le cadre de la F1) se rendra au Parc Royal de Monza.
L'équipe Jenzer Motorsport de Lyss espère également marquer de nouveau des points à Monza dans la course à domicile de son pilote le plus titré à ce jour, Matteo Nannini. À Spa, ils sont repartis les mains vides. Mais l'équipe bernoise a obtenu sa première victoire de la saison à Imola en Formule 1 italienne grâce au Roumain Filip Ugran. Avec une onzième place, le coéquipier d'Ugran, Jasin Ferati de Winterthur, a manqué de justesse les points dans la première course. Les premiers points ont été attribués à Axel Gnos, le deuxième Suisse du groupe, qui a terminé à la 9e place.
Simon Trummer a célébré jusqu'ici son meilleur résultat de la saison dans l'ELMS au Castellet. Ce pilote de Kanderthal a terminé cinquième avec son équipe Algarve Pro Racing lors de la course de 4 heures dans le sud de la France, ce qui fait de lui le meilleur Suisse en LMP2. Comme lors de l'ouverture de la saison (qui a également eu lieu au Castellet), Rahel Frey est montée sur le podium. Dans l'équipe entièrement féminine avec Michelle Gatting et Manuela Gostner, Frey a pris la 3e place du classement GT sur sa Ferrat 488.
Jasmin Preisig a eu encore plus de succès que Frey. À l'ADAC Ruhr Coupe dans le VLN, la pilote de Suisse orientale a une fois de plus remporté la victoire de classe dans le SP3T sur une VW Golf GTI. En tant que vainqueure suisse de sa catégorie, Preisig a été en bonne compagnie. Ivan Jacomo (Porsche 718 Cayman) et Nikolaj Rovigue (Ferrari 488 GT3) ont eux aussi remporté leurs catégories. L'équipe Octane 126, basée à Zurich, avait également une chance de victoire générale, mais un arrêt au stand quelque peu précoce a ramené la Ferrari de Wallisellen (cette fois sans Simon Trummer, voir ELMS) à la 3e place. Le meilleur pilote suisse lors de la répétition générale des 24 heures du Nürburgring (26-27 septembre) a été Raffaele Marciello (Mercedes AMG) qui a dû se contenter d’une quatrième place peu fructueuse.
Le week-end dernier, la première course du Championnat suisse de karting autobau a eu lieu à 7 Laghi. Nous avons demandé à Sarah Hostettler, responsable du karting d'Auto Sport Suisse, comment elle a vécu le début retardé de cette saison en raison du coronavirus.
C’est à 7 Laghi que la première course comptant pour le championnat suisse de karting 2020 a eu lieu. Quelle conclusion en tires-tu après cette longue période pendant laquelle on ne savait pas si nous pouvions encore courir cette année?
Sarah Hostettler: Au début de l'année 2020, je ne m'attendais pas à ce que nous devions complètement bouleverser la planification du Championnat suisse de karting de cette année ni à ce que nous ne puissions faire que quatre courses au lieu de six. Même après la publication du nouveau calendrier, nous savions que la situation pouvait s'aggraver/changer à tout moment et qu'une course ne pouvait pas avoir lieu comme prévu. Mais le week-end passé, nous avons enfin pu effectuer la première course de la saison. J'ai été très positivement surprise par la présence de près de 80 pilotes. En raison de la situation actuelle du coronavirus, je ne m'attendais pas à autant de participants. Les courses ont été passionnantes et équitables et la manifestation s'est déroulée sans incident majeur. Dans l'ensemble, je ne peux rien reprocher à ce week-end, c'était l'une des meilleures manifestations auxquelles j'ai assisté depuis que j’exerce cette fonction en dépit des prescriptions dues au coronavirus.
Les participants ont-ils respecté les mesures de protection contre le coronavirus?
La plupart des règles ont été bien respectées. Cependant, comme il n'y avait pas d'obligation générale de porter un masque de protection, mais seulement dans certaines zones et si la distance minimale ne pouvait pas être respectée, il était un peu difficile de garder le contrôle du port des masques. Nous avons reçu des commentaires très positifs de la part des exploitants de pistes concernant la mise en œuvre des prescriptions dues au coronavirus et le comportement des pilotes. Les formulaires supplémentaires demandés par les exploitants de circuits en Italie ont également été remis aux responsables par nos pilotes et candidats comme il se doit.
Quel impact ces mesures de sécurité ont-elles eu sur ton travail quotidien?
Il a fallu procéder à de petites adaptations au niveau de l'administration et de la procédure. Le briefing a par exemple été remis aux pilotes par écrit au lieu d'un briefing commun. Et la cérémonie de remise des prix a eu lieu individuellement par catégorie après les finales respectives. Cela a permis d'éviter les grands rassemblements des pilotes et des personnes accompagnantes. Toutefois, cela n'a pas eu d'impact majeur sur le déroulement du travail. La seule mesure un peu inhabituelle pour moi était le port obligatoire de masque.
Que peut et doit-on encore améliorer?
Lors des prochaines manifestations, nous devrons certainement accorder plus d'attention au port obligatoire de masques de protection. Sinon, il n'y a à mon avis rien de fondamental à améliorer par rapport à la dernière manifestation à 7 Laghi.
Peux-tu déjà prévoir les mesures qui seront prises pour la prochaine course à Wohlen le 12 septembre?
Dans le canton d'Argovie, il existe une réglementation stricte pour les manifestations. Nous aurons donc une obligation générale de porter le masque sur l'ensemble de la zone. En outre, la course se déroulera à huis clos. Les personnes accompagnant les pilotes seront autorisées, mais nous devrons respecter la limite supérieure de 1000 personnes maximum. Et toutes les personnes présentes doivent être enregistrées.
L'inscription à Wohlen sera encore possible jusqu'à mardi prochain. Combien de participants attends-tu?
Environ 40 pilotes se sont inscrits pour toute la saison, je m'attends donc à ce que 30 à 40 autres pilotes supplémentaires s'inscrivent pour la course à Wohlen. Nous nous réjouissons de chaque pilote qui prendra le départ à Wohlen, d'autant plus que ce sera la seule course du Championnat suisse de karting à avoir lieu en Suisse cette année. Il y aura certainement quelques enregistrements supplémentaires.
Comment Joël Blanc, le nouveau directeur de course du championnat suisse de karting autobau, s'est-il intégré?
Joël Blanc s'est très bien intégré. Il apporte un souffle nouveau et une ligne stricte dans les courses du CSK. Ses instructions et ses annonces sont respectées. L'interaction avec l'organisation, les différents assistants et les fonctionnaires est également parfaite. Nous sommes heureux d'avoir à nos côtés un directeur de course expérimenté et compétent.
Lors de la troisième manche de la Porsche Sports Cup Suisse de cette année à Imola, le pilote junior Porsche Alexander Fach a conforté son avance avec une victoire et une deuxième place.
Le grand vainqueur du troisième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse a pour nom Alexander Fach. Ce jeune talent de 18 ans a encore accru son avance au classement sur le circuit de Formule 1 d'Imola avec une deuxième place dans la course de sprint en GT3 Cup et une victoire dans la course d'endurance de plus d'une heure. Son rival Dominik Fischli a dû se contenter de la troisième place dans les deux cas, tandis qu'Antonio Teixeira - le troisième pilote junior de l'équipe - a effectué un tour nul dans la course d'endurance après avoir triomphé au sprint.
Le faible écart entre les trois juniors sponsorisés par l'Association des clubs Porsche suisses et Porsche Suisse SA est clairement apparu lors des qualifications. Fischli s'y est imposé au sprint avec seulement 0,045 seconde d'écart. Teixeira et Fach n'étaient séparés que de 0,002 seconde. «C'était encore un super week-end pour moi, je suis vraiment heureux», a déclaré un Alexander Fach ravi. «Lors des qualifications pour la course de sprint, un drapeau rouge m'a arrêté sur mon tour le plus rapide, de sorte que je n'ai pu prendre le départ qu'à partir de la troisième place. Dans la course, je suis arrivé en deuxième position et j'ai réalisé le meilleur temps au tour, ce qui m’a assez satisfait. Dans la compétition d'endurance, tout s'est déroulé à la perfection pour moi, j'ai remporté la victoire de classe et obtenu des points importants. Je suis ravi d'avoir réussi à conforter mon avance au championnat.»
Dans le GT4 Challenge, Laurent Misbach a fêté sa première victoire de la saison en remportant la course des 100 miles, tandis que Francesco Fenici a remporté le sprint de 14 tours et continue ainsi à mener le championnat des pilotes de manière souveraine. Lors de la Porsche Drivers Competition Suisse, Peter Gafner s'est hissé en tête du classement avec sa deuxième victoire consécutive.
La prochaine course du PSCS aura lieu au Mugello (I) du 24 au 26 septembre.
Après la première manche à 7 Laghi, la prochaine course de l'autobau Championnat Suisse de Karting s'approche déjà.
La clôture des inscriptions (sous: www.go4race.ch) pour la deuxième course les 11/12.09.2020 est dans une semaine, au 01.09.2020, 24h00.
Nous nous réjouissons de recevoir ton inscription à l’autobau Championnat Suisse de Karting 2020 et nous tenons avec plaisir à ta disposition pour tout renseignement complémentaire.
Ce week-end, la première course du championnat suisse de karting autobau a eu lieu à 7 Laghi, en Italie. Ekaterina Lüscher a pris un départ très performant dans la catégorie des OK Juniors.
Cette année, il n'y aura que quatre courses du championnat suisse de karting autobau. Mais elles seront spectaculaires comme l'ont montré les courses du week-end dernier à 7 Laghi près de Pavie en Italie. En tout cas, le suspense n'a pas manqué. Dans les cinq catégories, la lutte pour la victoire a été féroce. La performance d'Ekaterina Lüscher a été remarquable. La jeune fille de 13 ans, originaire de Kallern près de Wohlen dans le canton d'Argovie, a remporté les trois courses de sa catégorie OK Juniors.
Déjà avant la saison de cette année, Lüscher avait annoncé: «Mon objectif est de remporter cette année le titre de champion suisse.» Au plus tard depuis l'ouverture de la saison le week-end dernier, ses concurrents de la catégorie OK Juniors savent qu’Ekaterina est à prendre très au sérieux. Dans aucune des trois courses de 7 Laghi, elle n'a fait la moindre erreur. En finale, elle a relégué le champion de l'année dernière, Elia Sperandio, à la deuxième place en le devançant de cinq secondes. Dans les deux courses de qualification, ses concurrents Jérôme Huber et Dario Cabanelas n'ont vu que son tuyau d'échappement. «Il n'y a pas grand-chose à dire», a déclaré modestement Lüscher après sa première triple victoire. «Nous étions tout simplement bien préparés et avons donné le meilleur de nous-mêmes en tant qu'équipe. Cela a fini par payer.»
Lüscher n'est pas la seule femme à avoir fait les gros titres lors de l'ouverture de la saison. La jeune Chiara Bättig, 10 ans, de Meggen, dans le canton de Lucerne, a également réalisé de bonnes performances à 7 Laghi dans la catégorie Super Mini. Lors des deux manches de qualification, elle a manqué de peu le podium en quatrième position. Dans les trois manches, le trio Enea Frey, Tiziano Kuzhnini et Sergio Koch ont été les seuls à monter sur le podium. Kuzhnini a remporté la première manche, Frey la seconde et la finale - mais dans les deux cas, avec une avance minime sur Kuzhnini. «Ma journée de course a commencé par une bonne qualification et la pole position», constate Frey. «Lors de la première manche de qualification, j'ai eu quelques difficultés. Mais j'ai gagné la deuxième et, en finale, j'ai réussi à m'imposer après une lutte acharnée avec Tiziano grâce à des temps de tour constants.»
Dans le cadre du X30 Challenge Switzerland, le groupe comptant le plus grand nombre de participants, tous ont pourchassé le champion en titre Savio Moccia en 2020. Mais le jeune pilote de Lyss âgé de 18 ans ne s'est pas laissé abattre. Moccia, qui participe à la compétition en tant que concurrent privé cette année, a certes dû céder la place à l'Italien Valentino Baracco lors des trois manches. Mais il a réussi à marquer tous les points dans chacune des trois courses, terminant deuxième et meilleur Suisse. «Ma course de qualification ne s'est pas déroulée comme prévu», a déclaré Moccia. «Et comme Baracco a semé tous, je savais que pouvais au maximum espérer la deuxième place sur le podium. C'est pourquoi je suis très satisfait de ce que j'ai réalisé.» Derrière Moccia, son partenaire de marque, Yoshindo Baumgartner, s'est imposé comme le plus fort des poursuivants. Pour Danny Buntschu, que Moccia a déclaré être son adversaire numéro 1 pour le titre avant 7 Laghi, les choses ne se sont pas passées comme prévu au départ. Lors du premier tour de qualification, il a été disqualifié pour cause de poids insuffisant. Dans la deuxième manche, il a été sixième et dans la finale septième.
Le suspense est également garanti dans la catégorie des OK Seniors. Dans chacune des trois courses, un autre pilote a franchi la ligne d'arrivée en premier. Dans la première course, Nathan Neuhaus a été en tête – Patrick Näscher est arrivé deuxième. Le natif du Liechtenstein, champion de cette catégorie à partir de 2018, a alors été le plus rapide lors de la deuxième manche de qualification. Cette fois-ci, il a été suivi de près par Miklas Born. Et il a de nouveau brillé en finale et a gagné devant Näscher et Mattia Banella, qui ont terminé troisièmes dans les trois courses. «J'étais insatisfait de mes réglages au cours du tour de chauffe et des qualifications», a déclaré Born, le vainqueur final. «Nous avons donc tout changé et cela a très bien fonctionné, même si Näscher a pris la tête pendant une courte période en finale.»
Les résultats des courses ont également été très serrés chez les karts à changement de vitesse, les KZ2. Les quatre premiers pilotes des trois courses n'ont été séparés que de deux secondes à peine. Le retour du champion suisse Nicolas Rohrbasser a été très performant dans les courses de qualification, mais l'Italien Paolo Castagnetti lui a fait de l'ombre dans la première course. En finale, le champion suisse de 2017 a terminé quatrième au classement général, Castagnetti ayant également remporté la victoire (hors compétition). Le Suisse le plus rapide en finale a été Marco Bellanca. Pris en sandwich entre Bellanca et Rohrbasser, Théo Vaucher a franchi la ligne d'arrivée. André Reinhard, champion KZ2 de 2018, a pris les 3e, 4e et 4e places lors de son come-back. Rohrbasser qui se situe dans la Championnat un point derrière Bellanca fait la constatation suivante: «Dans la finale, nous avons manqué d’expérience pour rouler sur une piste avec une grande abrasion de la gomme des pneus. De plus, j’ai été pendant tout le week-end affecté par une côte fêlée.»
Le Championnat Suisse de karting autobau va se poursuivre le 12 septembre à Wohlen. Les mesures anti- COVID-19 y seront également applicables et devront même être renforcées par rapport à la manifestation à 7 Laghi. Il est d’ores et déjà certain que ces courses auront lieu à l’exclusion du public et que le nombre des personnes accompagnant le pilote sera limité. Les directives détaillées seront communiquées ces prochains jours.
Pour une fois, nous ne commencerons pas la revue du week-end avec les succès de Nico Müller dans le DTM, mais nous allons d'abord souligner deux autres performances qui ont été très remarquables ce week-end.
Pour la deuxième fois cette saison, le Trophée DTM faisait partie du DTM. Après Spa, le circuit du Lausitzring a été cette fois-ci à l'ordre du jour. Et c'est là que la première place sur le podium d'un pilote suisse a été célébrée. Felix Hirsiger, originaire d'Erlenbach dans le canton de Zurich, a pris la deuxième place de la première course. Pendant longtemps, le pilote Porsche, parti en pole position, a même été en tête. «La deuxième place est vraiment un excellent résultat pour nous», a déclaré Hirsiger. «Même si nous n'avons pas pu maintenir l'avance. Au début, cela semblait fonctionner, mais ensuite j'ai dû me battre avec une adhérence décroissante sur la piste mouillée et j'ai été dépassé par le futur vainqueur Tim Heinemann.» Hirsiger a également collecté des points en terminant cinquième de la deuxième course. Au championnat, il occupe une bonne quatrième place après quatre des douze courses. Les deux autres Suisses n'ont pas réussi à entrer en scène. Lucas Mauron etRudolf Rhyn sont même entrés en collision dans la première course après que Rhyn se soit élancé de la position 3.
Jonathan Michellod a fait de grands débuts dans une toute autre discipline. Le champion junior de rallye 2019 a disputé le Rallye d'Autun en France ce week-end et a terminé 15e avec son co-pilote Stéphane Fellay de sa première course au volant d'une Skoda Fabia R5 de Roger Tuning. «Je suis ravi», a déclaré le Valaisan. «Le rallye s'est bien passé pour nous et nous avons beaucoup appris. Conduire cette voiture était très fun.» A côté de Michellod, le père et le fils Burri sont également entrés en action. Olivier Burri est retombé dans sa VW Polo R5 loin derrière après un bon départ à cause de deux crevaisons en suite. Le fils Michael Burri a été éliminé, mais ne pouvait pas se plaindre du manque d'action. Vendredi matin, il a même dû interrompre le rallye parce que sa femme, en fin de grossesse, a été hospitalisée en raison de complications. «Mais tout s'est bien passé. Je suis devenu père pour la deuxième fois!» De retour au rallye, Burri a dû abandonner la course après 7 des 12 étapes en raison d'une défectuosité de la boîte de vitesse de sa Citroën Saxo.
Revenons au pilote suisse le plus titré du moment: Nico Müller a pu augmenter encore son compte de points au Lausitzring. Avec une 2e place dans la première course (derrière son rival pour le titre René Rast) et une 5e place dimanche (le vainqueur Lucas Auer sur BMW), Müller a certes perdu quelques points au profit de Rast, mais le Bernois est toujours confortablement en tête avec 133:97 points. «Nous avions la voiture la plus rapide, et n'avons pourtant pas gagné», dit Müller. «Mais personne n'est vraiment à blâmer. Nous sommes simplement arrivés aux stands un ou deux tours trop tard.» Pour le deuxième pilote suisse du DTM, Fabio Scherer, les choses ne se sont pas bien passées lors du deuxième week-end de Lausitz. Une sortie de piste dans la première course et un contact par un rival au deuxième tour l'ont empêché de remporter de meilleures positions. «Les positions 13 et 15 ne reflètent pas ce que nous serions réellement en mesure de réaliser. Mais nous sommes encore dans une phase d'apprentissage. A Assen, lors de la prochaine course, j'espère que les choses iront mieux.»
Lena Bühler l'espère aussi. La rapide pilote romande n'a pas marqué de points lors de la deuxième course du championnat espagnol de Formule 4 au Castellet. Pire encore: lors de la première course, Bühler a été éjectée par un concurrent hors de la piste. Heureusement, cela est resté sans conséquence. «Je vais bien, mais le week-end ne s'est pas très bien passé. Le seul point positif: j'ai encore beaucoup appris.» En revanche, l'équipe de Jenzer Motorsport a eu de quoi jubiler dans le sud de la France. Sa participation en invitée au championnat d'Espagne s'est terminée par deux victoires et une deuxième place pour le Roumain Filip Ugran. Le Suisse Jasin Ferati a remporté pour Jenzer les positions 6, 6 et 13. Le meilleur Suisse de la série reste Joshua Dufek, sixième au classement général.
Le week-end passé, la troisième et dernière course de qualification en ligne des Swiss Simracing Series 2020 a eu lieu. Une fois de plus, un Sim-Racer a battu un Real-Racer.
La troisième course de qualification en ligne des Swiss Simracing Series de cette année a eu lieu sur le circuit virtuel de Spa-Francorchamps. 23 pilotes s’y étaient inscrits. Le top 3 s’est qualifié pour la grande finale du 6 décembre au centre Porsche de Schlieren.
Comme au Nürburgring, c’est un Sim-Racer qui a été gagnant: Adrian Thomi de l’équipe ieS Simracing Suisse. Trois secondes derrière Thomi, c’est Lukas Eugster qui a franchi la ligne d’arrivée. Pour ce pilote de Suisse orientale, qui participe habituellement avec une Ligier JS53 au Championnat suisse des slaloms pour y remporter une place de leader, il s’agissait de la deuxième course de qualification. Au Nürburgring, il était troisième lorsque, dans le dernier tour, il est entré en collision avec un véhicule plus lent et a été éjecté du Top 3.
Patrick Jutz a eu besoin quant à lui de pas moins de trois essais. A Spa, il a remporté la troisième place derrière Thomi et Eugster et s’est donc également qualifié pour la finale. Tout comme les pilotes âgés de plus de 40 ans Thomas Hähnel, Mirco Pompilli et Rolf Imhof. S’est également qualifiée Shina Jung. Elle a gagné et cela n’a rien de surprenant puisque c’est la seule dame du classement des femmes.
Les véritables pilotes comme Yannick Mettler, Robin Faustini et Christian Mettler ne se sont pas qualifiés. Même sans une pénalité de dix secondes, ils auraient manqué la qualification.
27 pilotes sont donc déjà désignés pour participer à la finale. Mais on cherche encore 15 autres pilotes. Ils pourront se qualifier lors de deux manifestations offline qui auront lieu dans la période du 25 au 27 septembre lors de la Zürich Game Show, respectivement du 13 au 15 novembre lors de la Fantasy Bâle. Vous trouverez les informations correspondantes sur le site www.simracingseries.ch
Ce week-end, la première course du championnat suisse de karting autobau aura lieu à 7 Laghi, en Italie. 79 pilotes se sont inscrits.
En raison de la COVID-19, il n'y aura pas de championnat de la montagne, de slalom et de rallye en Suisse en 2020. Nous nous réjouissons d'autant plus de la prochaine ouverture de la saison du championnat suisse de karting autobau ce week-end à 7 Laghi, en Italie. 79 pilotes se sont inscrits pour la première course près de Pavie. À l'heure du coronavirus, c'est un chiffre très réjouissant et qui donne l'espoir de courses passionnantes.
Le calendrier 2020 comprend quatre manifestations, soit deux de moins qu'en 2019, ce qui augmente la pression sur les pilotes et les équipes. «L'année dernière, nous avons eu 18 courses, cette année 12», constate le champion junior OK en titre, Elia Sperandio. «Cela rend chaque course plus importante. Les défaillances et les problèmes techniques pèsent plus lourd. Il sera très important de fournir des performances de manière constante et de faire le moins d'erreurs possible.»
Sperandio est l'un des deux pilotes qui vont défendre son titre. Dans la compétition d'OK junior, le jeune pilote de 15 ans de Mels, dans le canton de Saint-Gall, rencontrera quelques visages familiers, comme Ekaterina Lüscher, qui a terminé 8e l'année dernière et qui veut cette année avoir son mot à dire dans la lutte pour le titre junior. Mais de nouveaux noms sont aussi entrés en lice. Son homonyme Elia Pappacena (deuxième dans la catégorie des Mini 2019) et Tim Ziegler (quatrième chez les Mini 2019) font partie des talents prometteurs qui participent à la course du championnat suisse de karting.
Le deuxième pilote qui veut défendre son titre est Savio Moccia. Le jeune homme de 18 ans, originaire de Lyss dans le canton de Berne, a remporté le titre du X30 Challenge Switzerland l'année dernière. Moccia a battu Lena Bühler (qui a maintenant rejoint la Formule 4 espagnole) et Rafael Aguiar dans une finale passionnante. Contrairement à l'année dernière, où Moccia conduisait encore pour le Racing Team MH, il participera cette année à la compétition en tant que concurrent privé. «En 2020, l'équipe sera composée de mon père et de moi», dit Moccia. Ce n'est pas un grand changement. «Mon père a déjà travaillé sur mes karts dans le passé. Je crois que nous pouvons aussi être des champions dans cette constellation.» Le plus grand adversaire de Moccia dans la catégorie la plus compétitive est Danny Bunchu. Ce pilote fribourgeois qui aura bientôt 17 ans n'a participé l'année dernière qu'à la finale à Lignières , mais en 2018, il a livré à Moccia un combat passionnant pour le titre et l'a finalement remporté.
Les choses seront également passionnantes pour les OK Seniors. Bien que le champion en titre Pascal von Allmen qui s’est retiré manque à la liste de départ de 7 Laghi , mais le pilote liechtensteinois Patrick Näscher, champion 2018, et Miklas Born, qui court désormais d’un podium à l’autre dans une VW Golf dans les 24H Series prendront le départ en Italie. Alessio Fagone fait également son retour dans le championnat suisse de karting autobau. Le champion OK Junior de 2018 participera pour la première fois à l'épreuve des seniors et rencontrera Florent Panès, également un ancien concurrent OK Junior avec qui on doit compter.
Un nouveau champion est également recherché dans la catégorie KZ2. Avec Théo Vaucher, il ne reste plus qu'un seul pilote de la génération de l’année passée. Mais parmi les onze autres conducteurs inscrits à 7 Laghi, vous rencontrerez malgré tout des visages familiers. On est impatient d'assister au duel entre André Reinhard (champion 2018) et Nicolas Rohrbasser (champion 2017) . «Je me réjouis de me mesurer à nouveau à André», déclare M. Rohrbasser. «Nous avons mené de grands combats en 2017 et j'espère que nous pourrons les renouveler à Pavie ce week-end.» En dehors de Rohrbasser et de Reinhard, deux autres conducteurs doivent être surveillés de près: Marco Bellanca et Matteo Mazzuchelli veulent rendre la vie aussi difficile que possible aux deux anciens champions du 7 Laghi.
Dernier point, mais non des moindres: la classe des Super Mini. Un nouveau champion y est également recherché. 15 pilotes masculins et une pilote féminine (Chiara Bättig) se sont inscrits à 7 Laghi. L'un des favoris est sans aucun doute Enea Frey. Le fils de l'ancien pilote de voitures de sport Michel Frey a pris le départ l'année dernière à 7 Laghi et a remporté d'emblée trois victoires de course. En raison d'une main cassée, il a dû faire une pause lors des deux dernières manifestations. Au classement général, il n'a donc terminé qu'en 7e position – une position derrière Sergio Koch, qui a également fait une impression positive l'année dernière en tant que collectionneur de points régulier.
À propos de la piste: le circuit de Castelletto di Branduzzo, près de Pavie, est utilisé par de nombreux Suisses comme piste d'essai. Elle est rapide, variée, offre de nombreuses possibilités de dépassement et est techniquement exigeante, surtout sur le terrain.
Et enfin ceci: L'actuel directeur de course, Peter Boontjes, ayant annoncé sa retraite à la fin de la saison 2019 pour des raisons professionnelles, Auto Sport Suisse a réussi à repourvoir le poste de directeur de cours du Championnat suisse de karting autobau 2020. En la personne du Français Joël Blanc, on a trouvé un directeur de course très expérimenté sur le plan international et qui dispose d’une expérience approfondie des manifestations CIK-FIA.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Championnat suisse de karting autobau sur le site d'internet d'Auto Sport Suisse. Le chronométrage et le Livetiming à 7 Laghi seront assurés par www.savoiechrono.com
INDICATION IMPORTANTE: En raison du coronavirus, la première course du Championnat suisse de karting autobau aura lieu à l’exclusion du public. 4 personnes accompagnantes au maximum par pilotes pourront se trouver sur place.
Horaire
Dimanche 23 août
08.00-09.02 heures, entraînement officiel
09.10-09.52 heures, essais chronométrés à 6 minutes par catégorie
10.00-11.40 heures, courses et/ou heats
11.40-13.00 heures, pause de midi
13.00-17.15 heures, courses finales et/ou heats
Remise officielle des prix: en général directement après la course finale de chaque catégorie
Jürg Baer, un autre fonctionnaire suisse très engagé, est décédé en juillet. Né à Olten, Baer a commencé le sport automobile vers 1960. En tant que pilote de la «Scuderia Basilea» (membre depuis 1961), il a participé à des slaloms nationaux et à des courses de côte sur une Simca Rally, Opel Kadett, NSU TTS et Renault Gordini.
Dans les années 70, Baer a travaillé quelques années comme chronométreur pour l'ACS avant de suivre à nouveau le cours de licence à Hockenheim en 1986. Dans la période qui a suivi, il a participé à diverses courses de côte et de circuit avec des voitures de série dans les groupes N, N-GT et A.
A partir de 2000, Baer s'est concentré sur la formation continue en tant que fonctionnaire. À ce titre, il a occupé diverses fonctions, du commissaire de piste au chef de section en passant par le directeur de course. Baer a participé à de nombreuses courses de côte et slaloms en Suisse, mais il a également suivi constamment les courses sur circuit à Hockenheim ou à Dijon et les manifestations classiques comme la course de côte du col de Klausen.
Baer est décédé à l'âge de 82 ans. Il laisse derrière lui deux fils: André et Patrick. Ce dernier a hérité de son père son enthousiasme pour la course automobile et participe au championnat de side-cars IDM. Auto Sport Suisse présente ses sincères condoléances à la famille, aux proches et aux amis du défunt.
Après l'annulation du Rallye du Tessin, le CO du Rallye International du Valais a annoncé ce matin que la 61e édition du RIV n'aura pas lieu avant 2021.
Le 61e Rallye International du Valais, prévu du 15 au 17 octobre 2020, n’aura pas lieu. C'est ce qu'a annoncé l'organisateur dans un communiqué de presse ce matin. Après avoir étudié de nombreux scénarios, parmi lesquels celui d’une version light baptisée «Covid-Edition» assortie d’un strict concept sanitaire et sans l’occupation du site des Casernes de Sion, le Comité d’Organisation a décidé de reporter l’événement au mois d’octobre 2021.
«Dans le scénario d’une version light, le site des Casernes de Sion n’aurait pas pu être utilisé », indique le communiqué. Traditionnel la caserne est le quartier général du rallye – avec les bureaux de la direction de la course, le centre de presse et une grande zone réservée aux spectateurs et aux événements.
Mais cela n'était pas la seule raison de l'annulation. Le risque financier de l'organisateur, le risque d'infection avec environ 12’000 visiteurs (sur deux jours) et la question "Que se passe-t-il si quelqu'un est testé positif pendant l'événement" ont finalement conduit à la décision de reporter le RIV d'un an.
Avec sa supériorité en DTM, Nico Müller surpasse assurément quelques-uns de ses collègues suisses engagés sur la scène internationale. Mais Müller n'est pas été le seul pilote suisse à pouvoir jubiler ce week-end.
Nico Müller est incontestablement la vedette du moment. Le pilote bernois a également marqué de son empreinte le deuxième week-end du DTM et a conforté son avance au classement général avec sa troisième victoire de la saison et sa deuxième place dans la deuxième course. Seul le défenseur du titre René Rast a pu tenir tête à Müller. Mais heureusement pour le pilote allemand, la course de dimanche n'a pas eu une durée plus longue. À l'arrivée, son avantage n'était que plus que de 0,089 seconde. «Samedi, j'avais espéré que la course se terminerait bientôt», dit Müller. «Le dimanche en revanche, j'ai prié pour qu’elle dure encore un peu plus longtemps.» Müller est clairement en tête avec 100 points après 4 des 18 courses. Rast sur P2 a déjà 39 points de retard sur lui, son coéquipier Robin Frijns est troisième (+42 points). Fabio Scherer, le deuxième Suisse du DTM, a raté son premier point de 0,25 seconde dimanche. «Le premier jeu de pneus n'était pas bon», a déclaré Scherer. «Ça s'est mieux passé dans la deuxième partie de la course. J'ai réalisé le cinquième meilleur temps.»
Parallèlement au DTM au Lausitzring, l'ADAC GT Masters a tenu sa troisième et sa quatrième course au Nürburgring. De nombreux pilotes suisses étaient au départ, mais un seul est monté sur le podium: le défenseur du titre Patric Niederhauser. Dimanche, le pilote d'usine Audi avec son partenaire Kelvin van der Linde était même en route pour la victoire lorsque l'équipe a commis une erreur lors de l'arrêt au stand obligatoire. «Mais comme Lewis Hamilton le dit toujours: vous gagnez ensemble; et vous perdez ensemble», a déclaré à la fin Niederhauser déçu par sa 10e place. Simona De Silvestro (P4 dans la première course) ainsi que Rolf Ineichen, qui a terminé quatrième dans la deuxième course – juste devant Jeffrey Schmidt, qui avait espéré mieux après P3 en qualification. Au classement général, Niederhauser est le meilleur coureur suisse, à la cinquième place (31 points derrière le duo de tête Engel/Stolz).
Julien Apothéloz a célébré des débuts particulièrement réussis. L'ancien vainqueur du Young Driver Challenge a remporté sa première course en GT4. Lui et son coéquipier allemand Luca-Sandro Trefz forment le plus jeune duo de pilotes de la GT4 Allemagne.
Des pilotes suisses sont également montés sur le podium à Spa. Lors de la course de 6h dans les Ardennes, la répétition générale des 24h du Mans, le pilote Toyota Sébastien Buemi a terminé deuxième derrière la voiture sœur gagnante. La troisième place est revenue à l'équipe de Rebellion. En LMP2, le Team Cool Racing avec Antonin Borga, Alexandre Coigny et Nicolas Lapierre s'est assuré la 2e place.
Mais cela ne s'arrête pas là. Un autre podium, le premier d'une saison de Formule 3 âprement disputée, est allé à Jenzer Motorsport de Lyss dans le cadre de la Formule 1. Matteo Nannini, neveu de l'ancien pilote de GP Alessandro Nannini, a obtenu une sensationnelle troisième place dans la course de dimanche. Pour Louis Delétraz, la campagne de Barcelone a été moins réussie. Le Genevois n'a rapporté qu'un seul point. Au championnat, l'espoir suisse de F2 a déjà 56 points de retard sur le leader Callum Ilott, et se situe à la 9e place.
Juste avant le week-end, il y a finalement des nouvelles positives. Deux événements historiques auront lieu malgré Corona: L’Arosa Classic Car et l’Alpine Challenge.
Après d'autres annulations (Rallye du Tessin et Slalom Anneau du Rhin, voir les nouvelles ci-dessous), voici deux autres nouvelles positives. Selon les organisateurs, l’Alpine Challenge 2020 se déroulera du 2 au 4 octobre à Villars-sur-Ollon. L'équipe du Rallye du Chablais, qui organise l'événement, a souligné dans un communiqué de presse que pendant les trois jours de l'épreuve, il sera possible de respecter et de mettre en œuvre toutes les mesures de protection requises par les autorités. La date limite d'inscription est fixée au 21 septembre. Vous trouverez de plus amples informations sur le site officiel de l'Alpine Challenge www.alpine-challenge.ch
Il devrait également être possible d'organiser l'Arosa Classic Car (du 3 au 6 septembre). Cela a été annoncé aujourd'hui par le comité d'organisation. Toutefois, il faut s'attendre à des restrictions. Le paddock ne sera accessible qu'à un maximum de 1000 pilotes, accompagnateurs, OK, sponsors, aides et invités proches de l'événement. En outre, des masques seront exigés sur toute la zone. Il n'y aura pas de tribunes pour les spectateurs. La parade populaire du village de jeudi n'aura pas lieu non plus. Plus d'informations sur: www.arosaclassiccar.ch
Le slalom annuel de l'Anneau du Rhin, organisé par la section zurichoise de l'ACS, a malheureusement également été annulé. La nouvelle date de 2021 est déjà fixée.
Le slalom de l'Anneau du Rhin du 29 août, qui aura été effectué par la section ACS de Zurich, n'aura pas lieu. Dans un communiqué de presse, l'organisateur a commenté les raisons de l'annulation. «À l'exception des pilotes de Suzuki et de Lotus, seulement un très petit nombre de participants s'est inscrit. Nous sommes donc malheureusement obligés d'annuler notre Slalom pour la première fois depuis 14 ans. Nous regrettons beaucoup cette décision et remercions les fidèles participants qu’ils nous aurons soutenus aussi cette année malgré la crise Corona.»
Et il poursuit en disant: «Maintenant, nous attendons l'année prochaine avec impatience. La date de notre Slalom Anneau du Rhin est réservée pour samedi 28 août 2021.»
Mauvaise nouvelle pour tous les fans de rallye. Le Rallye du Tessin, qui avait déjà été reporté une fois, est finalement annulé en raison de COVID-19. C'est ce qu'ont annoncé les organisateurs dans un communiqué de presse aujourd'hui.
Le 23e Rallye du Tessin prévu les 25 et 26 septembre 2020 n'aura pas lieu. Pour des raisons bien connues, la manifestation traditionnelle autour de Lugano doit être reportée à 2021. «Après avoir soigneusement étudié les différents scénarios pour pouvoir réaliser l'édition 2020, nous avons pris la décision de reporter le rallye à 2021», indique un communiqué de presse. «Les restrictions dictées par le Conseil fédéral, en particulier la décision de ne pas autoriser les manifestations de grande envergure avec plus de 1000 personnes jusqu'en octobre 2020, ont entraîné l'annulation de l'événement.»
Dans ces conditions, le comité d'organisation a pris la décision de mettre toute son énergie dans l’édition du Rallye du Tessin de l'année prochaine prévue les 25 et 26 juin 2021!
En raison de l'annulation du «Tessin», il ne reste plus que deux rallyes pour le moment: Mt Blanc et RIV. Ainsi, quelle que soit l'évolution de la situation, il est déjà certain qu'aucun titre de champion suisse des rallyes ne sera attribué en 2020.
Le champion suisse des rallyes de 2014, 2016 et 2017 a officiellement annoncé sa retraite. Mais appuyer sur l'accélérateur le tente manifestement toujours. Auto Sport Suisse a parlé à Carron de ses projets pour 2020 et de son duel avec la superstar Sébastien Loeb au Chablais 2017.
Dans ton logo, le «O» de Carron a la forme d’une bombe à retardement. Cela signifie-t-il que tu brûles d’envie de faire toujours des rallyes et qu’on te verra de nouveau au départ cette année?
Sébastien Carron: Oui, je l'espère. Je suis quelque peu impatient et j'espère que nous aurons encore des rallyes cette année. Mais en ces temps difficiles, il y a naturellement une grande incertitude sur ce point. Si l'occasion se présente, nous serons en tous les cas là. Ce que je peux dire dès maintenant: Le Rallye du Mont-Blanc, le premier rallye du championnat suisse, nous permettra de prendre le départ.
Tu as été trois fois champion suisse. Et l'année dernière, tu as participé à deux rallyes et tu les as tous deux remportés. Dans cette optique, tes chances de remporter un autre titre seraient très bonnes dans un championnat comme celui de 2020 avec trois rallyes seulement.
Personne n’est actuellement au clair sur ce point. Trois rallyes sont prévus à l'heure actuelle. Nous verrons ce qu’il en sera. Participer à tous les rallyes n'est pas une priorité pour moi. Je veux m'amuser encore. Le frisson commence à me manquer.
Tu es l'un des pilotes de rallye suisses les plus titrés de ces dix dernières années. N'as-tu jamais eu l'intention d'entamer une carrière internationale?
Je n'en ai jamais eu le temps ni d'ailleurs la volonté d'aller aussi loin. J'ai une famille formidable et je préfère passer du temps avec elle plutôt que de me balader dans le monde entier juste pour faire des rallyes. En Suisse, nous avons le privilège d'avoir de grands rallyes à notre porte. J'en suis très heureux. C'est tout ce dont j'ai toujours eu besoin.
Comment en es-tu arrivé à pratiquer les rallyes?
J’ai assisté à des courses automobiles quand j'étais enfant. J’en ai gardé d’excellents souvenirs – je me vois encore me promener dans les parcs de service, apprécier l'atmosphère, le bruit des voitures et l'odeur de l'essence. Tout cela est profondément ancré en moi.
La course sur le circuit ne t'a jamais semblé attrayante, n'est-ce pas?
C'est vrai. Les courses sur circuit ne m'ont jamais fasciné. Je n'aime pas tourner en rond. Il y a plus de variété dans un rallye et il est aussi moins prévisible. J'aime avoir à improviser dans le cockpit. Même lorsqu' on conduit une étape deux fois, elle ne se présente pas de la même façon que dans l'après-midi, lorsque 100 concurrents sont déjà passés. Il y a soudainement des sillons plus profonds dans le sol. C'est précisément ce que j'aime dans les rallyes!
De quoi te souviens-tu le plus volontiers lorsque tu regardes en arrière?
C'est vite vu: de mon duel avec Sébastien Loeb dans le Rallye du Chablais 2017, qui reste le plus grand moment de ma carrière. Le sentiment d’affronter ton idole avec le même matériel, sur un circuit que j'aime vraiment, devant ta famille et tes amis - c'était tout simplement fantastique. J'ai encore la chair de poule aujourd'hui en songeant que j'ai été plus rapide que lui sur certaines étapes. Ou qu'il m'a félicité pour ma façon de conduire. Je suis vraiment très fier de cela. Mais en même temps, cela me met presque un peu mal à l'aise de le raconter. Mais c'était vraiment une expérience extraordinaire!
Ce week-end, la deuxième manche de la saison de la Porsche Sports Cup Suisse s’est déroulée au Castellet. Les jeunes pilotes y ont été notamment particulièrement brillants.
Que ce soit en sprint ou sur longue distance: les trois talents sponsorisés par l'Association des clubs Porsche suisses et Porsche Schweiz AG ont dominé dans la GT3 Cup le deuxième week-end de course de la Porsche Sports Cup Suisse. Alors qu'Antonio Teixeira a dominé en tant que vice-champion en titre la course de 12 tours sur les 5,822 km du Circuit Paul Ricard, Dominik Fischli a remporté la course de 100 miles - alors que Teixeira semblait gagner cette course jusqu'à peu de temps avant la fin. Pour Alexander Fach, le dominateur des deux courses d'ouverture à Hockenheim, le voyage sur la Côte d'Azur s'est terminé par deux deuxièmes places.
«Le sprint s'est très bien passé pour moi, même si j'ai regardé le mauvais feu au départ et que j'ai perdu deux positions à cause de cela», a déclaré Antonio Teixeira. «Mais j'ai pu le compenser au premier tour et j'ai ensuite conforter mon avance. Dans la course d'endurance, j'ai aussi rapidement gagné des places, bien que je ne sois parti qu'en 13e position. Après l'arrêt au stand, j'étais en deuxième position et j'ai ensuite pris la tête. Derrière moi, Dominik Fischli exercé sur moi une forte pression avec des pneus neufs. Malheureusement, mon pneu arrière gauche a éclaté dans le dernier tour et je n'ai pas pu continuer.»
Dans le GT4 Challenge, Francesco Fenici a réussi à répéter sa performance souveraine lors de l'ouverture de la saison à Hockenheim: il a remporté les deux courses de manière spectaculaire. Dans la Porsche Drivers Competition Suisse, c'est Peter Gafner qui a remporté la victoire avec les temps au tour les plus réguliers.
«Malgré le report de la date aux vacances d'été, nous pouvons être satisfaits avec le groupe qui a pris le départ au Castellet», déclare Xavier Penalba de l'Association des clubs Porsche suisses. «Les mesures de protection contre la pandémie du coronavirus ont également bien fonctionné. Nous sommes très satisfaits des jeunes pilotes, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes sur la piste et proposent un sport automobile équitable et de qualité. Ils sont une incitation pour tous les participants.»
Du 3 au 5 septembre, le Rallye du Mt Blanc Morzine marquera le début du Championnat suisse des rallyes. Aujourd'hui, dans une semaine, la date limite d'inscription des équipes suisses est fixée.
En 2017, le Rallye Mt Blanc Morzine faisait déjà partie du calendrier des rallyes suisses. La traditionnelle épreuve française est de retour et marque en même temps le début du championnat suisse 2020. Les équipes suisses peuvent encore s'inscrire jusqu'au 17 août sous ce lien.
Le rallye est classé de type 1 et couvre un total de 470,25 kilomètres. Les 13 étapes spéciales ont une longueur de 183,66 kilomètres, chaque étape étant franchie deux fois.
Le Rallye Mt Blanc Morzine ne fait pas seulement partie du Championnat suisse des rallyes, il est aussi le prélude pour le championnat des juniors, pour le Trophée Michelin Suisse, pour le Clio R3T Trophy Alps et à la Coupe Suisse des Rallyes Historiques.
Vous trouverez le règlement en format PDF ci-dessous.
Ce week-end, des pilotes suisses ont à nouveau conquis des places sur le podium sur la scène internationale. Sébastien Buemi est monté deux fois sur le podium de la Formule E à Berlin.
Louis Delétraz doit continuer à attendre sa première victoire en Formule 2. Le Genevois a terminé 5e et 4e lors du deuxième week-end de course à Silverstone. Cela a permis à Delétraz d'avancer de deux positions au classement général et de se trouver à la 5e place à la mi-temps du championnat, à 42 points du nouveau leader Callum Ilott.
L'équipe Jenzer Motorsport a dû quitter l'Angleterre une fois de plus sans points. Le courage de miser sur trois jeunes pilotes en partie encore inexpérimentés n'a jusqu'à présent pas encore porté ses fruits.
Sébastien Buemi a assuré deux podiums suisses à l'étranger. Le Vaudois a obtenu la deuxième place dans la deuxième des six courses et la troisième place dans la quatrième lors de la grande finale de la Formule E à Berlin, gardant ainsi intact son espoir de devenir vice-champion. Les efforts des autres Suisses n'ont jusqu'à présent pas été récompensés. Neel Jani et Nico Müllerattendent toujours les premiers points. Avec une 8e place dans la première course, Edorardo Mortara n'a pas non plus été à la hauteur de ses attentes. Les deux dernières courses de la saison 2019/2020 auront lieu cette semaine, mercredi et jeudi. Le champion est déjà connu : le Portugais António Félix da Costa ne pourra plus être rattrapé dans les courses restantes.
Il y a aussi eu un gagnant portugais dans la course ELMS à Spa-Francorchamps. Comme les deux années précédentes, le duo Filipe Albuquerque/Phil Hanson y a gagné. Le meilleur pilote suisses était Jonathan Hirschi comme 4ème. Alexandre Coigny et Antonin Borga ont terminé 10ème avec leur équipe Cool Racing, et le voyage en Belgique valait déjà la peine pour l'équipe suisse romande dans le programme préliminaire. Nicolas Maulin de Vernier a remporté la Coupe du Mans avec son coéquipier français Edouard Cauhaupe.
Yannick Mettler a pris la quatrième et la septième place au circuit du Hungaroring. Le Lucernois a disputé le premier week-end de course du GT Open sur une Bentley Continental.
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